Les apparitions mariales de Beauraing font référence aux apparitions, entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933, de la Vierge Marie à cinq enfants du village de Beauraing, dans la province de Namur en Belgique : Fernande, Gilberte et Albert Voisin, ainsi qu'Andrée et Gilberte Degeimbre. Les événements se sont déroulés dans le jardin du pensionnat Notre-Dame du Sacré-Cœur tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy
Le château de Lavaux-Sainte-Anne est situé à Lavaux-Sainte-Anne (5580) en Belgique près de Rochefort, dans la province de Namur. En 1450, Jean II de Berlo a ordonné la construction de ce château. De siècle en siècle, l'édifice fut renforcé et rénové. Lavaux-Sainte-Anne n'a pas occupé longtemps une position très stratégique.
MESSAGE IMPORTANT > A LIRE ABSOLUMENT et à diffuser
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> > C'est arrivé à une collègue pas plus tard qu'hier à Bègles près de Bordeaux (à Carrefour).
> > Dans une station-service, un homme a approché une dame qui était en train de remplir son réservoir.
> > > > > > > > > > > > > > Il lui a offert ses services en tant que peintre et lui a laissé sa carte.
> > Elle a accepté sa carte pour faire preuve de bonne volonté et est entrée dans sa voiture.
> > L'homme est alors entré dans une voiture conduite par un autre monsieur.
> > Alors qu'elle s'apprêtait à quitter la station-service, elle a vu les hommes la suivre hors de la station en même temps.
> > Presque immédiatement, elle a commencé à se sentir étourdie et ne pouvait pas attraper son souffle..
> > Elle a essayé d'ouvrir la fenêtre et s'est rendu compte que l'odeur était sur sa main, la même main qui a accepté la carte du monsieur à la station-service.
> > Elle a alors noté que les hommes étaient collés derrière sa voiture et a senti qu'elle devait faire quelque chose à ce moment.
> > Elle est rentrée dans le premier stationnement qu'elle a vu, arrêté sa voiture et a commencé à appuyer sur son klaxon à plusieurs reprises pour appeler à l'aide.
> > Les hommes se sont enfuis loin d'elle mais la dame ne se sentait toujours pas bien.
> > C'est seulement après plusieurs minutes qu'elle a pu finalement reprendre son souffle.
> > Apparemment, il y avait une substance sur la carte qui aurait pu sérieusement lui faire du tort.
> > Cette drogue s'appelle le BURUNDANGA et elle est utilisée par des personnes qui souhaitent frapper une victime afin de la voler ou de tirer profit d'elle.
> > Cette drogue est quatre fois plus dangereuse que la drogue du viol et est transmissible sur de simples cartes.
> > Prenez garde et assurez-vous de ne pas accepter des cartes d'un inconnu dans la rue et d'autant plus si vous êtes seul.
> > Ceci s'applique à ceux qui font des visites à domicile et qui vous glissent une carte quand elles offrent leurs services.
> > Merci de diffuser aussi largement que possible ainsi nous éviterons peut être d'autres agressions similaires.
L’origine Des Triades Chinoises Et Leur Évolution...
Héritières lointaines des sociétés secrètes de la fin du 17e siècle, les triades chinoises forment aujourd’hui une mafia puissante dont l’activité est étroitement liée à la croissance spectaculaire de la Chine. Le dragon, symbole impérial chinois, est également l’étendard de nombreuses sociétés criminelles orientales, comme la Triade du Dragon rouge ou du Dragon vert. Si les triades actuelles n’ont plus qu’un lointain rapport avec laTriade originelle, les structures anciennes continuent d’organiser la majorité de ces sociétés. La Triade originelle est une société secrète née en opposition à la dynastie mandchoue des Qing à la fin du 17e siècle. Ses fondateurs auraient été des moines du monastère de Shaolin, où le kung-fu a été inventé et enseigné. Société patriote, elle voulait restaurer l’ancienne dynastie des Ming. Pour ce faire, elle a soutenu pendant des siècles de nombreuses révoltes contre les usurpateurs mandchous. Sculpture d'un dragon. Temple de Shaolin . By Adrian Tritschler Ces membres possédaient un langage codé, des signes de reconnaissance et pratiquaient des disciplines de combat tenues secrètes. Mais, au milieu du 19e siècle, certains de ses membres rompent avec l’idéal des origines. Ils pratiquent une violence gratuite au service de leurs seuls intérêts. Des loges de la Triade sont ainsi devenues des gangs de voleurs et d’assassins. Les triades prêtent une dernière fois main-forte à une révolte en 1911 qui débouche sur la défaite des Qing et la proclamation de la République.
Le Dragon, symbole impérial chinois et étendard de nombreuses sociétés secrètes orientales. By miheco
En 1949, les communistes les déclarent hors-la-loi. Elles fuient alors la Chine populaire pour s’installer à Hong Kong, Macao ou Taïwan. Les pouvoirs de ces États s’appuient sur les triades pour gouverner. C’est notamment le cas à Hong Kong au temps de Tchang Kaï-chek, lui-même initié. Dès lors, ces sociétés ne sont plus qu’un pâle reflet de leur glorieux passé. Toute leur activité est centrée autour du crime organisé. La Structure Des Triades...Les groupements mafieux se divisent en trois étages. Au sommet trône un chef, la « tête de dragon ». Il donne les grandes orientations à son groupe. Peu de membres connaissent sa véritable identité. Sous ses ordres, il y a plusieurs responsables. Ils ont conservé les noms traditionnels des officiers de loge : L’ » Éventail de papier blanc « s’occupe des financesLe “Bâton rouge”, spécialiste en arts martiaux, se charge du respect de la loi interneLa “Sandale de paille” est déléguée aux affaires extérieures du groupe... Le » Maître des encens » a la tâche de recruter les membresEnfin, les membres les plus nombreux sont les « soldats » qui constituent le bras armé de l’organisation. À chaque fonction correspond un code chiffré que l’initié exprime par un simple geste : 489 pour une « tête de dragon », 432 pour une « sandale de paille », ou « 49 pour les “soldats”. L’intronisation d’un nouveau membre répond à une cérémonie particulière. On décapite un coq dont le sang est mélangé à un breuvage alcoolisé. L’impétrant jure alors de rester fidèle à la société. Il prononce un long serment. Puis, il s’entaille un doigt et verse quelques gouttes de son sang dans la décoction préparée. Tous les membres présents trempent leurs lèvres dans la coupe afin de sceller sa promesse. Les triades sont indépendantes les unes des autres. À ce jour, on dénombre six grandes triades chinoises : Sun Yee On La Fédération Wo 14 K La Bande des quatre mers Le Bambou uni Le Grand Cercle Sun Yee On est la plus importante des triades et le groupe mafieux le plus étendu de la planète avec ses 50 000 membres environ. Elle rayonne dans toute l’Asie, mais également aux États-Unis ou au Canada. Les Triades Dans Le Monde... Les triades sont aujourd’hui des acteurs incontournables de l’économie informelle que ce soit en Asie ou sur tous les grands continents. Ces sociétés sont comparables aux mafias italiennes. Elles pratiquent à grande échelle le racket, le proxénétisme ou le commerce de contrefaçons. De plus, elles sont devenues spécialistes d’une des activités les plus rémunératrices : le trafic d’êtres humains. Démunis, les Chinois en quête d’un nouvel Eldorado s’en remettent à des réseaux de passeurs contrôlés par les triades. Ils versent des sommes considérables et travaillent bien souvent pendant fort longtemps dans des ateliers clandestins installés dans les pays d’accueil. C’est la nouvelle formule de l’esclavagisme moderne. Bien évidemment, les triades sont au cœur du trafic de drogue en provenance du Triangle d’Or. Cette région, située à cheval sur le Laos, la Thaïlande et la Birmanie, produit chaque année la moitié du volume mondial d’opium et de ses dérivés dont principalement l’héroïne. Récemment, les triades ont pris en main le marché des amphétamines et de la cocaïne. Toutes ces activités sont menées aujourd’hui à l’échelle planétaire. Les triades profitent de la diaspora chinoise qui, avec 60 millions d’individus, est la plus importante du monde. Sur ce nombre, un quart de millions de personnes seraient membres des triades. Implantées surtout en Asie, les triades bénéficient de relais dans les pays nord-américains et européens. Les membres, installés dans des “chinatowns” se font les relais locaux de ces activités, dans le cadre des tongs. Ces organisations publiques sont des sortes de communautés d’entraide destinées à accueillir les nouveaux arrivants et à faciliter leur installation. Quelques-unes servent de couverture à des centres de blanchissement d’argent. Relations entre le gouvernement chinois et les triades.À l’exception d’une triade, toutes sont installées aux marges de la Républiques populaire de Chine, principalement à Hong Kong. Le rattachement de Hong Kong à la Chine en 1997 a soulevé quelques inquiétudes chez les dirigeants mafieux. Mais, ces craintes ont vite été apaisées par le pouvoir communiste. En effet, le gouvernement chinois témoigne d’une étrange mansuétude à l’égard des triades. Il a en fait vite compris le parti qu’il pouvait en tirer. Ces groupes très riches réinvestissent une large part de leur argent sale sous forme d’investissements en Chine. Ainsi, le ministre de la Sécurité publique chinois, Tao Si, a déclaré dès 1995 que “les membres des triades ne sont pas tous des gangsters. S’ils sont de bons patriotes, s’ils assurent la prospérité de Hong Kong, nous devons les respecter”.
Il a même affirmé que “le gouvernement chinois est heureux de s’unir à eux.” L’arrestation de nombreux membres de la triade en 2004 dissimule assez mal les liens étroits qui ont été tissés entre le pouvoir chinois et les sociétés secrètes. V.Battaglia (20.11.2005) Références... L’Empire invisible. Les mafias chinoises, Atles, Editions Philippe Picquier, 1996. Les Sociétés secrètes, Editions Larousse, 2005
L’absolutisme De Louis XIV... Les Galères Sous Louis XIV... Dans l’Antiquité, la galère était un bâtiment de combat gréé d’un mât unique et d’une voile carrée. Elle était manœuvrée essentiellement à l’aviron.
Jusqu'au règne de Louis XIV la plupart des galériens sont des volontaires. Ces rameurs professionnels n’ont d’autres choix que ce dur métier à cause de la pauvreté. Mais, ce sont malgré tout des hommes libres. En effet, les équipages (les chiourmes) d'hommes libres sont la règle depuis l'Antiquité. Avec le règne de Louis XIV, les galères deviennent synonymes de « bagne ». A partir des années 1660, la flotte de galères ancrée à Marseille est le reflet à la fois de la splendeur absolutiste du roi et de la rigueur de sa justice. Le grand siècle de la galère commence. Louis XIV, (1638-Versailles 1715. Roi de France de 1643 à 1715), écrira dans ses Mémoires : « Ce qui fait la grandeur et la majesté des rois n’est pas tant le sceptre qu’ils portent que la manière de le porter. C’est pervertir l’ordre des choses que d’attribuer la résolution aux sujets et la déférence au souverain. C’est à la tête seule qu’il appartient de délibérer et de résoudre et toutes les fonctions des autres membres ne consistent que dans l’exécution des commandements qui leur sont donnés. » La doctrine politique de ce roi, l’absolutisme, est inscrite dans ses formules. Autoritaire et égoïste, le Roi-Soleil entendait bien imposer sa volonté sur tous. Outre son autoritarisme, Louis XIV avait une passion dévorante pour tout ce qui magnifiait sa gloire et sa grandeur. La gloire de son royaume s’est toujours confondue avec la sienne. Si les galères sont redevenues à la mode sous son règne, ce n’est que par rapport à cette soif de gloire.
Louis XIV (1701. Hyacinthe Rigaud. Musée du Louvre, Paris) En effet, après avoir connu son heure de gloire à la bataille de Lépante en 1571, la galère est un outil déjà archaïque au XVIIe siècle, époque où triomphe le vaisseau à voiles et à haute coque. Si la galère est maniable et peut s'aventurer dans des eaux peu profondes, son autonomie limitée et sa faible vitesse de croisière, de 2 nœuds, ne la rendent guère propre qu'au cabotage en Méditerranée. Elle devient en fait un outil de prestige, au point que Louis XIV en dispose d'une quarantaine en 1690. Parmi celles-ci, la galère du roi, décorée par le célèbre sculpteur Puget, est une véritable oeuvre d'art flottante. Au nom d’un égocentrisme poussé à l’excès, les galères vont user des dizaines de milliers d’hommes, attachés à leur banc le plus souvent jusqu’à leur mort. Qui Étaient Les Galériens ? Les condamnés aux galères sont en priorité ceux qui bravent l’autorité de Louis XIV : déserteurs, contrebandiers, faux-monnayeurs. Après la révocation de l’édit de Nantes, en 1685, les protestants sont systématiquement condamnés. A cela se rajoutent les opposants politiques. Bien sûr, parmi tous les condamnés qui se succèdent sur les bancs des galères, on trouve également des voleurs, des assassins, ainsi qu'une forte proportion de vagabonds. Mais ces délinquants sont minoritaires, par rapport à ceux qui ont osé braver les lois de l'État. Les galériens sont, à proprement parler, des esclaves du roi, des «esclaves d'État»; on trouve d'ailleurs parmi eux quelques esclaves, tout à fait officiels: Maures razziés, orthodoxes, Polonais, voire Indiens Iroquois. Une Mort Sociale... Le premier voyage qu'effectuent les galériens est celui qui les conduit des grandes villes du royaume où ils ont été condamnés jusqu'à Marseille, le grand et unique port des galères. Enchaînés, marqués au fer rouge sur l'épaule gauche des trois lettres d'infamie « GAL », les galériens sont alors sous la responsabilité d'entrepreneurs privés sans scrupule. L'embarquement des galériens dans le port de Gênes (Alessandro Magnasco 1667-1749) Le trajet est long et pénible. Bien des condamnés meurent avant même d'être arrivés sur le lieu où ils doivent purger leur peine. Les galériens ont le crâne rasé et sont vêtus de guenilles écarlates. Ce sont là des précautions destinées à rendre plus difficiles les évasions, mais aussi des signes voulus de déchéance sociale. En mer, les 260 rameurs d'une galère ordinaire, dite « sensile », tirent par groupes de 4 ou 5 sur une longue rame, si lourde qu'elle défonce aisément la poitrine si l'on n'y prête garde. Dans une promiscuité effrayante, les galériens mangent et dorment à leur banc. Les brimades, les rixes, les épidémies, notamment de typhus, laissent à peine un condamné sur deux en vie au terme de sa peine, si tant est qu'il soit un jour libéré. Galériens (Illustration d'un manuel d'histoire de l'entre-deux-guerres) Car la durée légale de la peine prononcée par les tribunaux importe en réalité peu. Seul le roi peut libérer un galérien, et il oublie d'autant plus volontiers de le faire que la flotte de galères manque le plus souvent d'effectifs. La carence est telle que Louis XIV tente un moment de convaincre le roi d'Angleterre Jacques II d'envoyer dans les galères françaises ses propres hérétiques. Quelques exceptions à la règle L'essentiel de la vie du galérien se déroule heureusement à terre, où les condamnés sont employés aux travaux de l'arsenal. Là, la discipline se relâche quelque peu. Certains galériens sont employés chez des artisans ou des bourgeois de la cité. La pègre locale ne manque pas de nouer des accointances avec ceux qui travaillent près des embarcadères. Les plus savants des galériens participent à l'administration portuaire : quelques-uns, très rares, vivent en concubinage et finissent par payer un remplaçant pour aller ramer à leur place ! La Galère de Cléopâtre d'après Henri PICOU (Gravure de GAUTIER - 1875) Ce sont là évidemment des situations exceptionnelles, mais elles forcent à nuancer le sombre tableau du monde des galériens. Les galères prennent fin en 1748. Cette année-là, près de 7 000 galériens deviennent bagnards à Marseille, à Toulon ou à Brest, tandis que les bâtiments sur lesquels ils ramaient sont désarmés. Les bagnes, qui sont des mouroirs, vont prendre le relais. Puis, au XIXe siècle, viendra la « mode » de la déportation outre-mer, en Australie ou en Guyane. Le XXe siècle verra l’institution des camps de concentration toujours étroitement liés aux régimes totalitaires. V.Battaglia (17.11.2006) Référence Les Galères, Mémoire de l’Humanité, Editions Larousse
Austin Cooper S La British Motor Corporation lance l'Austin Mini 26 août 1959 Tout d’abord baptisée Mini Morris, elle intéresse immédiatement John Cooper, accessoirement pilote et préparateur. Cooper est admiratif devant son centre de gravité très bas, sa bonne répartition des masses et sa tenue de route incroyable. Il modifie donc la Mini et essaie de l’optimiser pour la course. Le résultat est probant, elle affiche une puissance de 55 chevaux à 6000tr/min. Cette Mini revisitée par Cooper peut atteindre les 140km/h. Dès juillet 1961, deux modèles sont présentés, la Austin Seven Cooper et la Mini Morris Cooper . Peu de différences entre elles, si ce n’est la calandre et l’écusson sur le capot. Une version route est aussi sortie, mais elle reste beaucoup plus sage (moteur 998 CC double carburateur, 55 chevaux, freins à disque à l’avant) . Elles se distinguent par la couleur du toit, alternativement noir ou blanc, selon la teinte de la voiture. L’Angleterre se dote d’une voiture étonnamment minuscule : l’Austin Mini, aussi connue sous la marque Morris . L’heureux fabriquant de ce petit bijou est la BMC, British Motor Corporation. L’objectif de ce véhicule révolutionnaire était de consacrer 80% de tout le volume au passager. Il ne restait que 20 % pour la mécanique. Pari tenu . Le succès de cette automobile est immédiat et retentissant. De nombreux modèles seront mis sur le marché mondial. En 2001, BMW lancera la nouvelle Mini, qui tentera de se rapprocher au maximum des lignes de son ancêtre.
Le prototype sera produit seulement au bout de huit mois d’études et verra le jour en octobre 1957. Ce premier véhicule a un moteur, avec le ventilateur côté droit, de 948 cm3. Il atteint la vitesse de 145 km/h. Mini Morris 621 AOK, première mini produite en 1959, elle ne fut jamais vendue, et se trouve maintenant à l'Heritage Motor Centre de Gaydon, GB
Reine de Monte-Carlo Mais le succès de la Mini va prendre grâce aux belles performances du modèle en rallye. Et notamment après l’exploit lors du rallye de Monte-Carlo. Initialement conçue comme un moyen de locomotion économe et avantageux, la victoire finale de la Mini la propulse au rang de voiture de sport pour Monsieur Tout le Monde. Elle devient alors une voiture compétitive capable de bonnes performances dans les rallyes, symbole d’une bonne fiabilité. Une opinion renforcée avec l’arrivée sur le marché de la Mini Cooper S, plus rapide, plus moderne et surtout plus puissante. La légendaire Mini Cooper S La MINI Classic était dès le début prédestinée à être une voiture de rallye : un peu plus de six mois après ses premiers débuts, six voitures prenaient le départ au Rallye de Monte Carlo 1960. La production de la MINI Classic classique prit fin en 2000, après plus de 5,3 millions d’exemplaires de la célèbre petite anglaise vendue dans le monde entier Austin Mini Cooper ......la dernière
Toutes les fenêtres sont claires, Les prés sont pleins de primevères, On voit des nouveautés partout. Oh! regarde, une branche verte! Ses feuilles sortent de l'étui! Une tulipe s'est ouverte... Ce soir, il ne fera pas nuit, Les oiseaux chantent à tue-tête, Et tous les enfants sont contents On dirait que c'est une fête...
Saint-Patrick 2016. Les animations prévues en Bretagne. 15/03/2016 – Bretagne (Breizh-info.com) –
Le jeudi 17 mars, les Irlandais du monde entier fêteront la Saint-Patrick. Le mois de mars est particulièrement chargé en festivités, puisque 10 jours plus tard auront lieu les commémorations du centenaire de l’insurrection de Pâques. Si à la base, la Saint Patrick est une fête religieuse chrétienne qui rend hommage à l’évangélisateur de l’Irlande. En Irlande, des messes sont d’ailleurs célébrées en son hommage, et les fidèles arborent parfois un trèfle à la boutonnière. Saint Patrick était en réalité un Breton insulaire, car né en Ecosse. De son vrai nom de naissance Maewyn Succat, il aurait vécu entre 390 et 461 et aurait été enlevé par des pirates, vendu à un druide irlandais, avant de s’enfuir, de faire des études de théologie puis de devenir évêque. Il retournera par la suite en Irlande avec pour mission de l’évangéliser, chose qu’il fera en utilisant notamment le trèfle, symbolique de la Trinité. Ses exploits – et notamment la façon dont il aurait débarrassé l’île d’Irlande des serpents muni de son bâton magique, sont racontés de générations en générations. En moins de trente ans, il aura réussi à convertir une grosse partie du peuple irlandais au catholicisme. En Bretagne, plusieurs animations sont prévues cette semaine (liste non exhaustive) : Jeudi 17 mars Session irlandaise à Saint-Père : A partir de 19h (fin vers 22h). Bar « L’Escale des Gastines », route de Saint-Jouan à Saint-Suliac. Avec O’Guérets et ouvert aux autres musiciens. Entrée libre. St Patrick Day’s ! (punk rock celtique) – La scène michelet – NANTES – Loire-Atlantique – 19h00 – 12 € – 14 €. Groupes : Mohawk (Folk – Punk / Brest) – 13Krauss (Celtic Folk Punk / Saragosse – Spain) – The Maggie Whackers –(Celtic Folk Punk / Nantes) The Churchfitters (musique irlandaise) – Le coquelicot – FOUGÈRES – Ille-et-Vilaine – 20h00 – 5 € – 10 € Celtic Legends & Carlos Nunez – Le liberté – RENNES – Ille-et-Vilaine – 20h30 – 36 € – 48 € St Patrick : Malouiners – Bar rock café – DINARD – Ille-et-Vilaine – 21h00 – Gratuit St Patrick : Dirty Old Mat (folk) – La charrue étoilée – CHÂTEAUBRIANT – Loire-Atlantique – 21h00 – Gratuit Drunken Mahones (rock celtique, pogues…) – Le tour du monde – BREST – Finistère – 21h30 – Gratuit Vendredi 18 mars St Patrick, apéro-concert : Nostrad – A l’aise breizh café – BREST – Finistère – 18h00 – Gratui St Patrick : Les Frères Bléjean – Le pub follette – GOMENÉ – Côtes-d’Armor – 19h00 – Libre participation Uirlise (musique irlandaise) – Le vieux pont – LE BONO – Morbihan – 19h30 Session irlandaise – Mamm kounifl – LOCMIQUÉLIC – Morbihan – 21h00 – Gratuit Samedi 19 mars St Patrick par la Rimandelle – Le zéphyr – CHÂTEAUGIRON – Ille-et-Vilaine – 18h00 – 5 € In Between (musique irlandaise) – Le café théodore – TRÉDREZ-LOCQUÉMEAU – Côtes-d’Armor – 21h00 – 5 € – 6 € Dimanche 20 mars Paddy Keenan (musique irlandaise) – Ceili pub – QUIMPER – Finistère – 17h30 – Gratuit Session irlandaise – Le champ commun – AUGAN – Morbihan – 17h30 – Gratuit
L'importance de l'hydratation chez les sportifs est bien connue. Le phénomène de la surhydratation, lui, est beaucoup moins documenté. Pourtant, de nombreux coureurs et sportifs amateurs boiraient une trop grande quantité d'eau, ce qui peut amener des conséquences graves, voire fatales. Quelle quantité d'eau doit-on boire et quand doit-on la boire ?
Contrairement à la croyance populaire, les gens qui souffrent de complications liées à l'hydratation pendant les marathons ne souffrent pas tous de déshydratation. Au contraire, beaucoup sont plutôt victimes de surhydratation. Ce phénomène, appelé «hyponatrémie», est aussi fréquent que méconnu et peut entraîner de graves conséquences. Une étude publiée en 2005 dans le New England Journal of Medicine révèle qu'au marathon de Boston en 2002, 13 % des 488 coureurs ont terminé la course en souffrant d'hyponatrémie. Lors du marathon de Londres en 2003, 11 coureurs étaient affligés du même sort. Si ce genre de statistiques est plutôt fréquent dans un cadre de courses organisées, il l'est tout autant, sinon plus, chez les coureurs amateurs et inexpérimentés. L'hyponatrémie s'explique par la diminution du sodium dans le sang. Lorsque le coureursue, il perd une grande quantité de liquide, il est donc primordial de boire de l'eau afin de combler ce déficit et d'éviter la déshydratation. Mais lorsque le sportif boit une plus grande quantité d'eau que celle qu'il a perdue par la transpiration, l'eau ingérée dilue le taux de sodium présent dans le sang. Quand ce taux est trop bas, l'état d'hyponatrémie s'installe et les effets indésirables se font ressentir. Ces effets peuvent varier, mais parmi les plus fréquents, on retrouve les ballonnements, la désorientation, la confusion, les nausées, les vomissements, la fatigue excessive et la respiration sifflante. Dans de plus rares cas, des convulsions, un coma ou la mort peuvent survenir. Près de la moitié des coureurs boiraient trop d'eau, mais seulement quelques-uns seraient victimes d'hyponatrémie. Et de ce nombre de victimes, plusieurs seraient asymptomatiques. Selon Martin Lussier et Pierre-Mary Toussaint, auteurs du livre Mythes et réalités sur l'entraînement physique, dans plus de 60 % des cas, les victimes ne présentent aucun symptôme à court terme. Plusieurs coureurs peuvent même terminer une course sans problème, mais les symptômes se déclarent quelques heures plus tard. Ils ajoutent que la durée de l'épreuve est un facteur important dans les risques d'hyponatrémie. «Lors d'épreuves telles que les marathons, les triathlons, les ultra-marathons et les Ironman, les sportifs ont tendance à boire une très grande quantité d'eau par crainte, parfois justifiée, de déshydratation», expliquent-ils dans leur livre. Des facteurs de risque Aussi, certaines personnes sont plus enclines que d'autres à se retrouver en hyponatrémie, notamment les femmes, qui ont tendance à moins transpirer que les hommes. Leur rétention d'eau peut donc créer ce déséquilibre avec le sodium plus rapidement. Ces mêmes auteurs expliquent par ailleurs que «le comportement exemplaire des femmes face aux recommandations d'hydratation peut les mener à l'hyponatrémie. Ces recommandations ne sont pas toujours personnalisées, et les quantités de liquide recommandées peuvent être trop élevées pour une femme de petite stature». Finalement, les sportifs inexpérimentés font aussi partie des gens à risque d'hyponatrémie puisqu'ils se laissent souvent influencer par les nombreux points de ravitaillement mis à leur disposition lors des courses populaires, ce qui peut facilement les amener à boire plus que nécessaire. Pour ajouter à la complexité de l'hydratation dans le sport, les scientifiques ne s'entendent pas tous sur le sujet. Il a longtemps été véhiculé que le sportif devrait s'hydrater suffisamment pour ne jamais ressentir la soif durant l'activité. De plus récentes études avancent pourtant tout le contraire. Le professeur Éric Goulet, de l'Université de Sherbrooke, croit même à l'optimisation des performances par l'hydratation suivant uniquement les signaux de lasoif. «Boire seulement lorsque l'on ressent la soif serait idéal, d'une part, afin d'optimiser la performance et, d'autre part, de protéger la santé de l'athlète.» Nonobstant ces divergences d'opinions, certains concepts demeurent plus consensuels. Notamment le fait que la déshydratation peut être évitée par une planification jusqu'à 24 heures avant l'activité physique, incluant une ingestion de 300 à 600 ml d'eau deux heures avant l'activité. En contrepartie, pour éviter l'hyponatrémie, le conseil général est de ne jamais boire plus d'un litre d'eau par heure. Guillaume Couture, nutritionniste chez EquipeNutrition.ca, précise qu'«au-delà de cette quantité, le corps a du mal à l'absorber correctement». Les boissons sportives, une nécessité ? Selon l'Association canadienne des entraîneurs, les boissons sportives ne devraient être consommées que pour les efforts en continu, d'une durée minimum de 60 minutes. Pour les séances inférieures à 60 minutes, l'eau pure et les repas habituels sont amplement suffisants pour la récupération. C'est lors d'efforts très intenses, d'une durée appréciable, que les boissons sportives peuvent intervenir. Le nutritionniste Guillaume Couture souligne toutefois que les boissons sportives commerciales ont souvent trop de sucre par rapport aux besoins réels des gens. «Les boissons sportives sont là pour combler un certain besoin en énergie. Toutefois, leur taux de sucre dépasse parfois celui qui a vraiment été dépensé durant l'effort.» Selon lui, les boissons sportives devraient contenir entre 4 et 6 % de leur volume en sucre ajouté. Autrement dit, de 4 à 6 grammes de sucre par 100 ml. Il admet sa préférence pour les boissons concoctées à la maison qui comportent un ratio de nutriments plus facilement contrôlable. Pour une boisson d'un litre, la recette idéale est de 750 ml d'eau pour 250 ml de jus (orange, raisin ouananas) et une pincée de sel (3 ml).
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Des trucs concrets pour éviter l'hyponatrémie Si vous êtes une personne à risque, ou si vous vous sentez inquiet face au phénomène de l'hyponatrémie, voici quelques trucs concrets qui peuvent vous aider à évaluer votre situation. Se peser avant et après l'activité physique. Le pèse-personne est un outil efficace pour mesurer si la consommation de liquide pendant l'exercice prolongé est adéquate. Le sportif peut se peser avant l'activité physique, puis après celle-ci (sans avoir uriné). Si, au bout de la séance, le poids corporel est plus élevé qu'au départ, c'est anormal. La quantité d'eau ingérée pendant l'exercice est alors trop grande. Calculer la quantité d'eau à consommer Il est toujours plus précis de faire un calcul exact de la quantité d'eau à consommer pour éviter l'hyponatrémie, plutôt que de se fier aux recommandations générales, qui ne sont pas personnalisées. Pour calculer ses besoins en eau: - Prendre son poids avant l'activité physique - Prendre son poids après l'activité physique (sans avoir bu ni uriné) - Pour chaque kilo perdu, on doit boire 1000 ml d'eau. (Si vous avez bu durant l'exercice, le prendre en considération dans le calcul) Regarder la couleur de son urine La couleur de l'urine est un bon indicateur de l'état d'hydratation du corps humain. Une urine très foncée est souvent signe de déshydratation. C'est aussi vrai lorsqu'on fait de l'activité physique. Le sportif peut donc vérifier la couleur de son urine à son retour de l'entraînement. Si celle-ci est très foncée, sa consommation d'eau pendant l'exercice est probablement insuffisante. Ajouter du sodium L'alimentation joue un rôle primordial dans l'apport en électrolytes pour le corps. Pour éviter un taux de sodium trop faible dans le sang, les gens qui transpirent abondamment et ceux qui sont plus sensibles à l'hyponatrémie peuvent privilégier les aliments à forte teneur en sodium avant l'exercice. Les soupes, les produits laitiers, les bretzels, les jus de légumes et de tomates, la sauce soja, les marinades et d'autres condiments sont de bons exemples. Écouter son corps Si vous en êtes à vos premières expériences en course populaire, ne vous laissez pas influencer par tous les points de ravitaillement mis à votre disposition. Écoutez plutôt votre corps. Si vous ne ressentez pas la soif, passez votre tour, vous boirez au point suivant !
Les apparitions mariales de Beauraing font référence aux apparitions, entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933,
de la Vierge Marie à cinq enfants du village de Beauraing, dans la province de Namur en Belgique : Fernande, Gilberte et Albert Voisin, ainsi qu'Andrée et Gilberte Degeimbre. Les événements se sont déroulés dans le jardin du pensionnat
Notre-Dame du Sacré-Cœur tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy
Le château de Lavaux-Sainte-Anne est situé à Lavaux-Sainte-Anne (5580) en Belgique près de Rochefort,
dans la province de Namur. En 1450, Jean II de Berlo a ordonné la construction de ce château. De siècle en
siècle, l'édifice fut renforcé et rénové. Lavaux-Sainte-Anne n'a pas occupé longtemps une position très stratégique.
> A LIRE ABSOLUMENT et à diffuser
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> > C'est arrivé à une collègue pas plus tard qu'hier à Bègles près de Bordeaux (à Carrefour).
> > Dans une station-service, un homme a approché une dame qui était en train de remplir son réservoir.
> > > > > > > > > > > > > > Il lui a offert ses services en tant que peintre et lui a laissé sa carte.
> > Elle a accepté sa carte pour faire preuve de bonne volonté et est entrée dans sa voiture.
> > L'homme est alors entré dans une voiture conduite par un autre monsieur.
> > Alors qu'elle s'apprêtait à quitter la station-service, elle a vu les hommes la suivre hors de la station en même temps.
> > Presque immédiatement, elle a commencé à se sentir étourdie et ne pouvait pas attraper son souffle..
> > Elle a essayé d'ouvrir la fenêtre et s'est rendu compte que l'odeur était sur sa main, la même main qui a accepté la carte du monsieur à la station-service.
> > Elle a alors noté que les hommes étaient collés derrière sa voiture et a senti qu'elle devait faire quelque chose à ce moment.
> > Elle est rentrée dans le premier stationnement qu'elle a vu, arrêté sa voiture et a commencé à appuyer sur son klaxon à plusieurs reprises pour appeler à l'aide.
> > Les hommes se sont enfuis loin d'elle mais la dame ne se sentait toujours pas bien.
> > C'est seulement après plusieurs minutes qu'elle a pu finalement reprendre son souffle.
> > Apparemment, il y avait une substance sur la carte qui aurait pu sérieusement lui faire du tort.
> > Cette drogue s'appelle le BURUNDANGA et elle est utilisée par des personnes qui souhaitent frapper une victime afin de la voler ou de tirer profit d'elle.
> > Cette drogue est quatre fois plus dangereuse que la drogue du viol et est transmissible sur de simples cartes.
> > Prenez garde et assurez-vous de ne pas accepter des cartes d'un inconnu dans la rue et d'autant plus si vous êtes seul.
> > Ceci s'applique à ceux qui font des visites à domicile et qui vous glissent une carte quand elles offrent leurs services.
> > Merci de diffuser aussi largement que possible ainsi nous éviterons peut être d'autres agressions similaires.
> >
Héritières lointaines des sociétés secrètes de la fin du 17e siècle, les triades
chinoises forment aujourd’hui une mafia puissante dont l’activité est
étroitement liée à la croissance spectaculaire de la Chine.
Le dragon, symbole impérial chinois, est également l’étendard de
nombreuses sociétés criminelles orientales, comme la Triade du Dragon
rouge ou du Dragon vert.
Si les triades actuelles n’ont plus qu’un lointain rapport avec laTriade
originelle, les structures anciennes continuent d’organiser la majorité
de ces sociétés.
La Triade originelle est une société secrète née en opposition à la dynastie mandchoue des Qing à la fin du 17e siècle.
Ses fondateurs auraient été des moines du monastère de Shaolin, où le kung-fu a été inventé et enseigné.
Société patriote, elle voulait restaurer l’ancienne dynastie des Ming. Pour ce
faire, elle a soutenu pendant des siècles de nombreuses révoltes contre
les usurpateurs mandchous.
Sculpture d'un dragon. Temple de Shaolin . By Adrian Tritschler
Ces membres possédaient un langage codé, des signes de reconnaissance et pratiquaient des disciplines
de combat tenues secrètes.
Mais, au milieu du 19e siècle, certains de ses membres rompent avec l’idéal
des origines. Ils pratiquent une violence gratuite au service de leurs
seuls intérêts.
Des loges de la Triade sont ainsi devenues des gangs de voleurs et
d’assassins. Les triades prêtent une dernière fois main-forte à une
révolte en 1911 qui débouche sur la défaite des Qing et la proclamation
de la République.
En 1949, les communistes les déclarent hors-la-loi. Elles fuient alors la
Chine populaire pour s’installer à Hong Kong, Macao ou Taïwan.
Les pouvoirs de ces États s’appuient sur les triades pour gouverner. C’est
notamment le cas à Hong Kong au temps de Tchang Kaï-chek, lui-même
initié.
Dès lors, ces sociétés ne sont plus qu’un pâle reflet de leur glorieux
passé. Toute leur activité est centrée autour du crime organisé.
La Structure Des Triades...Les groupements mafieux se divisent en trois étages. Au sommet trône un
chef, la « tête de dragon ». Il donne les grandes orientations à son
groupe. Peu de membres connaissent sa véritable identité.
Sous ses ordres, il y a plusieurs responsables. Ils ont conservé les noms traditionnels des officiers de loge :
L’ » Éventail de papier blanc « s’occupe des financesLe “Bâton rouge”, spécialiste en arts martiaux,
se charge du respect de la loi interneLa “Sandale de paille” est déléguée aux affaires extérieures du groupe...
Le » Maître des encens » a la tâche de recruter les membresEnfin, les membres les plus nombreux sont
les « soldats » qui constituent le bras armé de l’organisation.
À chaque fonction correspond un code chiffré que l’initié exprime par un simple geste : 489 pour une « tête de dragon »,
432 pour une « sandale de paille », ou « 49 pour les “soldats”.
L’intronisation d’un nouveau membre répond à une cérémonie particulière. On décapite un
coq dont le sang est mélangé à un breuvage alcoolisé. L’impétrant jure alors de rester fidèle à la société.
Il prononce un long serment.
Puis, il s’entaille un doigt et verse quelques gouttes de son sang dans la décoction préparée.
Tous les membres présents trempent leurs lèvres dans la coupe afin de sceller sa promesse.
Les triades sont indépendantes les unes des autres. À ce jour, on dénombre six grandes triades chinoises :
Sun Yee On
La Fédération Wo
14 K
La Bande des quatre mers
Le Bambou uni
Le Grand Cercle
Sun Yee On est la plus importante des triades et le groupe mafieux le plus étendu de la planète avec
ses 50 000 membres environ.
Elle rayonne dans toute l’Asie, mais également aux États-Unis ou au Canada.
Les Triades Dans Le Monde...
Les triades sont aujourd’hui des acteurs incontournables de l’économie
informelle que ce soit en Asie ou sur tous les grands continents.
Ces sociétés sont comparables aux mafias italiennes. Elles pratiquent à
grande échelle le racket, le proxénétisme ou le commerce de contrefaçons.
De plus, elles sont devenues spécialistes d’une des activités les plus rémunératrices : le trafic d’êtres humains.
Démunis, les Chinois en quête d’un nouvel Eldorado s’en remettent à des réseaux
de passeurs contrôlés par les triades. Ils versent des sommes
considérables et travaillent bien souvent pendant fort longtemps dans
des ateliers clandestins installés dans les pays d’accueil.
C’est la nouvelle formule de l’esclavagisme moderne.
Bien évidemment, les triades sont au cœur du trafic de drogue en provenance
du Triangle d’Or. Cette région, située à cheval sur le Laos, la
Thaïlande et la Birmanie, produit chaque année la moitié du volume
mondial d’opium et de ses dérivés dont principalement l’héroïne.
Récemment, les triades ont pris en main le marché des amphétamines et de la cocaïne.
Toutes ces activités sont menées aujourd’hui à l’échelle planétaire. Les
triades profitent de la diaspora chinoise qui, avec 60 millions
d’individus, est la plus importante du monde.
Sur ce nombre, un quart de millions de personnes seraient membres des triades.
Implantées surtout en Asie, les triades bénéficient de relais dans les pays nord-américains et européens.
Les membres, installés dans des “chinatowns” se font les relais locaux de ces activités, dans le cadre des tongs.
Ces organisations publiques sont des sortes de communautés d’entraide
destinées à accueillir les nouveaux arrivants et à faciliter leur installation.
Quelques-unes servent de couverture à des centres de blanchissement d’argent.
Relations entre le gouvernement chinois et les triades.À l’exception d’une triade, toutes sont installées
aux marges de la Républiques populaire de Chine, principalement à Hong Kong.
Le rattachement de Hong Kong à la Chine en 1997 a soulevé quelques
inquiétudes chez les dirigeants mafieux. Mais, ces craintes ont vite été
apaisées par le pouvoir communiste.
En effet, le gouvernement chinois témoigne d’une étrange mansuétude à
l’égard des triades. Il a en fait vite compris le parti qu’il pouvait en
tirer. Ces groupes très riches réinvestissent une large part de leur
argent sale sous forme d’investissements en Chine.
Ainsi, le ministre de la Sécurité publique chinois, Tao Si, a déclaré dès 1995
que “les membres des triades ne sont pas tous des gangsters. S’ils sont
de bons patriotes, s’ils assurent la prospérité de Hong Kong, nous devons les respecter”.
Il a même affirmé que “le gouvernement chinois est heureux de s’unir à eux.”
L’arrestation de nombreux membres de la triade en 2004 dissimule assez mal les liens
étroits qui ont été tissés entre le pouvoir chinois et les sociétés
secrètes.
V.Battaglia (20.11.2005)
Références...
L’Empire invisible. Les mafias chinoises, Atles, Editions Philippe Picquier, 1996.
Les Sociétés secrètes, Editions Larousse, 2005
Les Galères Sous Louis XIV...
Dans l’Antiquité, la galère était un bâtiment de combat gréé d’un mât unique
et d’une voile carrée. Elle était manœuvrée essentiellement à l’aviron.
Jusqu'au règne de Louis XIV la plupart des galériens sont des volontaires. Ces
rameurs professionnels n’ont d’autres choix que ce dur métier à cause de
la pauvreté.
Mais, ce sont malgré tout des hommes libres. En effet, les équipages (les
chiourmes) d'hommes libres sont la règle depuis l'Antiquité.
Avec le règne de Louis XIV, les galères deviennent synonymes de « bagne ». A
partir des années 1660, la flotte de galères ancrée à Marseille est le
reflet à la fois de la splendeur absolutiste du roi et de la rigueur de
sa justice. Le grand siècle de la galère commence.
Louis XIV, (1638-Versailles 1715. Roi de France de 1643 à 1715), écrira dans
ses Mémoires : « Ce qui fait la grandeur et la majesté des rois n’est
pas tant le sceptre qu’ils portent que la manière de le porter. C’est
pervertir l’ordre des choses que d’attribuer la résolution aux sujets et
la déférence au souverain.
C’est à la tête seule qu’il appartient de délibérer et de résoudre et toutes
les fonctions des autres membres ne consistent que dans l’exécution des
commandements qui leur sont donnés. »
La doctrine politique de ce roi, l’absolutisme, est inscrite dans ses
formules. Autoritaire et égoïste, le Roi-Soleil entendait bien imposer
sa volonté sur tous.
Outre son autoritarisme, Louis XIV avait une passion dévorante pour tout ce qui magnifiait sa gloire et sa grandeur.
La gloire de son royaume s’est toujours confondue avec la sienne.
Si les galères sont redevenues à la mode sous son règne, ce n’est que par rapport à cette soif de gloire.
Louis XIV (1701. Hyacinthe Rigaud. Musée du Louvre, Paris)
En effet, après avoir connu son heure de gloire à la bataille de Lépante
en 1571, la galère est un outil déjà archaïque au XVIIe siècle, époque
où triomphe le vaisseau à voiles et à haute coque.
Si la galère est maniable et peut s'aventurer dans des eaux peu profondes,
son autonomie limitée et sa faible vitesse de croisière, de 2 nœuds, ne
la rendent guère propre qu'au cabotage en Méditerranée.
Elle devient en fait un outil de prestige, au point que Louis XIV en dispose
d'une quarantaine en 1690. Parmi celles-ci, la galère du roi, décorée
par le célèbre sculpteur Puget, est une véritable oeuvre d'art
flottante.
Au nom d’un égocentrisme poussé à l’excès, les galères vont user des
dizaines de milliers d’hommes, attachés à leur banc le plus souvent
jusqu’à leur mort.
Qui Étaient Les Galériens ?
Les condamnés aux galères sont en priorité ceux qui bravent l’autorité de
Louis XIV : déserteurs, contrebandiers, faux-monnayeurs. Après la
révocation de l’édit de Nantes, en 1685, les protestants sont
systématiquement condamnés.
A cela se rajoutent les opposants politiques.
Bien sûr, parmi tous les condamnés qui se succèdent sur les bancs des
galères, on trouve également des voleurs, des assassins, ainsi qu'une
forte proportion de vagabonds.
Mais ces délinquants sont minoritaires, par rapport à ceux qui ont osé braver les lois de l'État.
Les galériens sont, à proprement parler, des esclaves du roi, des «esclaves
d'État»; on trouve d'ailleurs parmi eux quelques esclaves, tout à fait
officiels: Maures razziés, orthodoxes, Polonais, voire Indiens Iroquois.
Une Mort Sociale...
Le premier voyage qu'effectuent les galériens est celui qui les conduit
des grandes villes du royaume où ils ont été condamnés jusqu'à
Marseille, le grand et unique port des galères. Enchaînés, marqués au
fer rouge sur l'épaule gauche des trois lettres d'infamie « GAL », les
galériens sont alors sous la responsabilité d'entrepreneurs privés sans
scrupule.
L'embarquement des galériens dans le port de Gênes (Alessandro Magnasco 1667-1749)
Le trajet est long et pénible. Bien des condamnés meurent avant même
d'être arrivés sur le lieu où ils doivent purger leur peine. Les
galériens ont le crâne rasé et sont vêtus de guenilles écarlates.
Ce sont là des précautions destinées à rendre plus difficiles les évasions, mais aussi des signes
voulus de déchéance sociale.
En mer, les 260 rameurs d'une galère ordinaire, dite « sensile », tirent
par groupes de 4 ou 5 sur une longue rame, si lourde qu'elle défonce
aisément la poitrine si l'on n'y prête garde. Dans une promiscuité
effrayante, les galériens mangent et dorment à leur banc.
Les brimades, les rixes, les épidémies, notamment de typhus, laissent à
peine un condamné sur deux en vie au terme de sa peine, si tant est
qu'il soit un jour libéré.
Galériens (Illustration d'un manuel d'histoire de l'entre-deux-guerres)
Car la durée légale de la peine prononcée par les tribunaux importe en
réalité peu. Seul le roi peut libérer un galérien, et il oublie d'autant
plus volontiers de le faire que la flotte de galères manque le plus
souvent d'effectifs.
La carence est telle que Louis XIV tente un moment de convaincre le roi
d'Angleterre Jacques II d'envoyer dans les galères françaises ses
propres hérétiques.
Quelques exceptions à la règle
L'essentiel de la vie du galérien se déroule heureusement à terre, où les condamnés
sont employés aux travaux de l'arsenal. Là, la discipline se relâche
quelque peu. Certains galériens sont employés chez des artisans ou des
bourgeois de la cité.
La pègre locale ne manque pas de nouer des accointances avec ceux qui travaillent près des embarcadères.
Les plus savants des galériens participent à l'administration portuaire :
quelques-uns, très rares, vivent en concubinage et finissent par payer
un remplaçant pour aller ramer à leur place !
La Galère de Cléopâtre d'après Henri PICOU (Gravure de GAUTIER - 1875)
Ce sont là évidemment des situations exceptionnelles, mais elles forcent à nuancer
le sombre tableau du monde des galériens.
Les galères prennent fin en 1748. Cette année-là, près de 7 000 galériens
deviennent bagnards à Marseille, à Toulon ou à Brest, tandis que les
bâtiments sur lesquels ils ramaient sont désarmés.
Les bagnes, qui sont des mouroirs, vont prendre le relais. Puis, au XIXe
siècle, viendra la « mode » de la déportation outre-mer, en Australie ou
en Guyane.
Le XXe siècle verra l’institution des camps de concentration toujours étroitement liés aux régimes totalitaires.
V.Battaglia (17.11.2006)
Référence
Les Galères, Mémoire de l’Humanité, Editions Larousse
Austin Cooper S
La British Motor Corporation lance l'Austin Mini
26 août 1959
Tout d’abord baptisée Mini Morris, elle intéresse immédiatement John Cooper,
accessoirement pilote et préparateur. Cooper est admiratif devant son
centre de gravité très bas, sa bonne répartition des masses et sa tenue
de route incroyable. Il modifie donc la Mini et essaie de l’optimiser
pour la course. Le résultat est probant, elle affiche une puissance de
55 chevaux à 6000tr/min.
Cette Mini revisitée par Cooper peut atteindre les 140km/h.
Dès juillet 1961, deux modèles sont présentés, la Austin Seven Cooper et la Mini Morris Cooper
. Peu de différences entre elles, si ce n’est la calandre et l’écusson sur le capot.
Une version route est aussi sortie, mais elle reste beaucoup plus sage
(moteur 998 CC double carburateur, 55 chevaux, freins à disque à
l’avant)
. Elles se distinguent par la couleur du toit, alternativement noir ou blanc, selon la teinte de la voiture.
L’Angleterre se dote d’une voiture étonnamment minuscule : l’Austin Mini, aussi connue sous la marque Morris
. L’heureux fabriquant de ce petit bijou est la BMC, British Motor Corporation.
L’objectif de ce véhicule révolutionnaire était de consacrer 80% de
tout le volume au passager. Il ne restait que 20 % pour la mécanique.
Pari tenu
. Le succès de cette automobile est immédiat et retentissant. De nombreux modèles seront mis sur le marché mondial.
En 2001, BMW lancera la nouvelle Mini, qui tentera de se rapprocher au maximum des lignes de son ancêtre.
Le prototype sera produit seulement au bout de huit mois d’études et verra
le jour en octobre 1957. Ce premier véhicule a un moteur, avec le
ventilateur côté droit, de 948 cm3. Il atteint la vitesse de 145 km/h.
Mini Morris 621 AOK, première mini produite en 1959, elle ne fut jamais
vendue, et se trouve maintenant à l'Heritage Motor Centre de Gaydon, GB
Reine de Monte-Carlo
Mais le succès de la Mini va prendre grâce aux belles performances du modèle
en rallye. Et notamment après l’exploit lors du rallye de Monte-Carlo.
Initialement conçue comme un moyen de locomotion économe et avantageux,
la victoire finale de la Mini la propulse au rang de voiture de sport
pour Monsieur Tout le Monde. Elle devient alors une voiture compétitive
capable de bonnes performances dans les rallyes, symbole d’une bonne
fiabilité. Une opinion renforcée avec l’arrivée sur le marché de la Mini
Cooper S, plus rapide, plus moderne et surtout plus puissante.
La légendaire Mini Cooper S
La MINI Classic était dès le début prédestinée à être une voiture de
rallye : un peu plus de six mois après ses premiers débuts, six voitures
prenaient le départ au Rallye de Monte Carlo 1960.
La production de la MINI Classic classique prit fin en 2000, après plus de
5,3 millions d’exemplaires de la célèbre petite anglaise vendue dans le
monde entier
Toutes les fenêtres sont claires,
Les prés sont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh! regarde, une branche verte!
Ses feuilles sortent de l'étui!
Une tulipe s'est ouverte...
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c'est une fête...
Ah! que c'est joli le printemps!
15/03/2016 – Bretagne (Breizh-info.com) –
Le jeudi 17 mars, les Irlandais du monde entier fêteront la Saint-Patrick.
Le mois de mars est particulièrement chargé en festivités, puisque 10
jours plus tard auront lieu les commémorations du centenaire de l’insurrection de Pâques.
Si à la base, la Saint Patrick est une fête religieuse
chrétienne qui rend hommage à l’évangélisateur de l’Irlande. En Irlande,
des messes sont d’ailleurs célébrées en son hommage, et les fidèles
arborent parfois un trèfle à la boutonnière.
Saint Patrick était en réalité un Breton insulaire, car né en Ecosse. De son
vrai nom de naissance Maewyn Succat, il aurait vécu entre 390 et 461 et
aurait été enlevé par des pirates, vendu à un druide irlandais, avant de
s’enfuir, de faire des études de théologie puis de devenir évêque. Il
retournera par la suite en Irlande avec pour mission de l’évangéliser,
chose qu’il fera en utilisant notamment le trèfle, symbolique de la
Trinité. Ses exploits – et notamment la façon dont il aurait débarrassé
l’île d’Irlande des serpents muni de son bâton magique, sont racontés de
générations en générations. En moins de trente ans, il aura réussi à
convertir une grosse partie du peuple irlandais au catholicisme.
En Bretagne, plusieurs animations sont prévues cette semaine (liste non exhaustive) :
Jeudi 17 mars
Session irlandaise à Saint-Père : A partir de 19h (fin vers 22h). Bar «
L’Escale des Gastines », route de Saint-Jouan à Saint-Suliac. Avec
O’Guérets et ouvert aux autres musiciens. Entrée libre.
St Patrick Day’s ! (punk rock celtique) – La scène michelet – NANTES – Loire-Atlantique – 19h00 – 12 € – 14 €.
Groupes : Mohawk (Folk – Punk / Brest)
– 13Krauss (Celtic Folk Punk / Saragosse – Spain) – The Maggie Whackers –(Celtic Folk Punk / Nantes)
The Churchfitters (musique irlandaise) – Le coquelicot – FOUGÈRES – Ille-et-Vilaine – 20h00 – 5 € – 10 €
Celtic Legends & Carlos Nunez – Le liberté – RENNES – Ille-et-Vilaine – 20h30 – 36 € – 48 €
St Patrick : Malouiners – Bar rock café – DINARD – Ille-et-Vilaine – 21h00 – Gratuit
St Patrick : Dirty Old Mat (folk) – La charrue étoilée – CHÂTEAUBRIANT – Loire-Atlantique – 21h00 – Gratuit
Drunken Mahones (rock celtique, pogues…) – Le tour du monde – BREST – Finistère – 21h30 – Gratuit
Vendredi 18 mars
St Patrick, apéro-concert : Nostrad – A l’aise breizh café – BREST – Finistère – 18h00 – Gratui
St Patrick : Les Frères Bléjean – Le pub follette – GOMENÉ – Côtes-d’Armor – 19h00 – Libre participation
Uirlise (musique irlandaise) – Le vieux pont – LE BONO – Morbihan – 19h30
Session irlandaise – Mamm kounifl – LOCMIQUÉLIC – Morbihan – 21h00 – Gratuit
Samedi 19 mars
St Patrick par la Rimandelle – Le zéphyr – CHÂTEAUGIRON – Ille-et-Vilaine – 18h00 – 5 €
In Between (musique irlandaise) – Le café théodore – TRÉDREZ-LOCQUÉMEAU – Côtes-d’Armor – 21h00 – 5 € – 6 €
Dimanche 20 mars
Paddy Keenan (musique irlandaise) – Ceili pub – QUIMPER – Finistère – 17h30 – Gratuit
Session irlandaise – Le champ commun – AUGAN – Morbihan – 17h30 – Gratuit
De nombreux coureurs et sportifs amateurs boiraient une trop grande
quantité d'eau, ce qui peut amener des conséquences graves, voire
fatales.
Photo Thinkstock
Du Même Auteur Et si on s'hydratait trop? Zanzibar à fond Guide pratique pour la Tanzanie Des bracelets lumineux pour être visible
Evelyne Audet La Presse
L'importance de l'hydratation chez les sportifs est bien connue. Le phénomène de la
surhydratation, lui, est beaucoup moins documenté. Pourtant, de nombreux
coureurs et sportifs amateurs boiraient une trop grande quantité d'eau,
ce qui peut amener des conséquences graves, voire fatales. Quelle
quantité d'eau doit-on boire et quand doit-on la boire ?
Contrairement à la croyance populaire, les gens qui souffrent de complications liées à
l'hydratation pendant les marathons ne souffrent pas tous de
déshydratation. Au contraire, beaucoup sont plutôt victimes de
surhydratation. Ce phénomène, appelé «hyponatrémie», est aussi fréquent
que méconnu et peut entraîner de graves conséquences.
Une étude publiée en 2005 dans le New England Journal of Medicine révèle
qu'au marathon de Boston en 2002, 13 % des 488 coureurs ont terminé la
course en souffrant d'hyponatrémie. Lors du marathon de Londres en 2003,
11 coureurs étaient affligés du même sort. Si ce genre de statistiques
est plutôt fréquent dans un cadre de courses organisées, il l'est tout
autant, sinon plus, chez les coureurs amateurs et inexpérimentés.
L'hyponatrémie s'explique par la diminution du sodium dans le sang.
Lorsque le coureursue, il perd une grande quantité de liquide, il est donc primordial de
boire de l'eau afin de combler ce déficit et d'éviter la déshydratation.
Mais lorsque le sportif boit une plus grande quantité d'eau que celle qu'il a
perdue par la transpiration, l'eau ingérée dilue le taux de sodium
présent dans le sang. Quand ce taux est trop bas, l'état d'hyponatrémie
s'installe et les effets indésirables se font ressentir.
Ces effets peuvent varier, mais parmi les plus fréquents, on retrouve
les ballonnements, la désorientation, la confusion, les nausées, les
vomissements, la fatigue excessive et la respiration sifflante. Dans de
plus rares cas, des convulsions, un coma ou la mort peuvent survenir.
Près de la moitié des coureurs boiraient trop d'eau, mais seulement
quelques-uns seraient victimes d'hyponatrémie. Et de ce nombre de
victimes, plusieurs seraient asymptomatiques. Selon Martin Lussier et
Pierre-Mary Toussaint, auteurs du livre Mythes et réalités sur
l'entraînement physique, dans plus de 60 % des cas, les victimes ne
présentent aucun symptôme à court terme.
Plusieurs coureurs peuvent même terminer une course sans problème, mais les symptômes
se déclarent quelques heures plus tard.
Ils ajoutent que la durée de l'épreuve est un facteur important dans les
risques d'hyponatrémie. «Lors d'épreuves telles que les marathons, les
triathlons, les ultra-marathons et les Ironman, les sportifs ont
tendance à boire une très grande quantité d'eau par crainte, parfois
justifiée, de déshydratation», expliquent-ils dans leur livre.
Des facteurs de risque
Aussi, certaines personnes sont plus enclines que d'autres à se retrouver en
hyponatrémie, notamment les femmes, qui ont tendance à moins transpirer
que les hommes. Leur rétention d'eau peut donc créer ce déséquilibre
avec le sodium plus rapidement. Ces mêmes auteurs expliquent par
ailleurs que «le comportement exemplaire des femmes face aux
recommandations d'hydratation peut les mener à l'hyponatrémie.
Ces recommandations ne sont pas toujours personnalisées, et les quantités
de liquide recommandées peuvent être trop élevées pour une femme de
petite stature».
Finalement, les sportifs inexpérimentés font aussi partie des gens à risque
d'hyponatrémie puisqu'ils se laissent souvent influencer par les
nombreux points de ravitaillement mis à leur disposition lors des
courses populaires, ce qui peut facilement les amener à boire plus que
nécessaire.
Pour ajouter à la complexité de l'hydratation dans le sport, les
scientifiques ne s'entendent pas tous sur le sujet. Il a longtemps été
véhiculé que le sportif devrait s'hydrater suffisamment pour ne jamais
ressentir la soif durant l'activité.
De plus récentes études avancent pourtant tout le contraire. Le professeur
Éric Goulet, de l'Université de Sherbrooke, croit même à l'optimisation
des performances par l'hydratation suivant uniquement les signaux de lasoif.
«Boire seulement lorsque l'on ressent la soif serait idéal, d'une part, afin
d'optimiser la performance et, d'autre part, de protéger la santé de
l'athlète.»
Nonobstant ces divergences d'opinions, certains concepts demeurent plus
consensuels. Notamment le fait que la déshydratation peut être évitée
par une planification jusqu'à 24 heures avant l'activité physique,
incluant une ingestion de 300 à 600 ml d'eau deux heures avant
l'activité.
En contrepartie, pour éviter l'hyponatrémie, le conseil général est de ne
jamais boire plus d'un litre d'eau par heure. Guillaume Couture,
nutritionniste chez EquipeNutrition.ca, précise qu'«au-delà de cette
quantité, le corps a du mal à l'absorber correctement».
Les boissons sportives, une nécessité ?
Selon l'Association canadienne des entraîneurs, les boissons sportives ne
devraient être consommées que pour les efforts en continu, d'une durée
minimum de 60 minutes. Pour les séances inférieures à 60 minutes, l'eau
pure et les repas habituels sont amplement suffisants pour la
récupération. C'est lors d'efforts très intenses, d'une durée
appréciable, que les boissons sportives peuvent intervenir.
Le nutritionniste Guillaume Couture souligne toutefois que les boissons
sportives commerciales ont souvent trop de sucre par rapport aux besoins
réels des gens.
«Les boissons sportives sont là pour combler un certain besoin en énergie.
Toutefois, leur taux de sucre dépasse parfois celui qui a vraiment été
dépensé durant l'effort.» Selon lui, les boissons sportives devraient
contenir entre 4 et 6 % de leur volume en sucre ajouté.
Autrement dit, de 4 à 6 grammes de sucre par 100 ml. Il admet sa préférence pour
les boissons concoctées à la maison qui comportent un ratio de
nutriments plus facilement contrôlable. Pour une boisson d'un litre, la
recette idéale est de 750 ml d'eau pour 250 ml de jus (orange, raisin ouananas) et une pincée de sel (3 ml).
Photo Thinkstock
Des trucs concrets pour éviter l'hyponatrémie
Si vous êtes une personne à risque, ou si vous vous sentez inquiet face au
phénomène de l'hyponatrémie, voici quelques trucs concrets qui peuvent
vous aider à évaluer votre situation.
Se peser avant et après l'activité physique.
Le pèse-personne est un outil efficace pour mesurer si la consommation de
liquide pendant l'exercice prolongé est adéquate. Le sportif peut se
peser avant l'activité physique, puis après celle-ci (sans avoir uriné).
Si, au bout de la séance, le poids corporel est plus élevé qu'au
départ, c'est anormal. La quantité d'eau ingérée pendant l'exercice est
alors trop grande.
Calculer la quantité d'eau à consommer
Il est toujours plus précis de faire un calcul exact de la quantité d'eau à
consommer pour éviter l'hyponatrémie, plutôt que de se fier aux
recommandations générales, qui ne sont pas personnalisées.
Pour calculer ses besoins en eau:
- Prendre son poids avant l'activité physique
- Prendre son poids après l'activité physique (sans avoir bu ni uriné)
- Pour chaque kilo perdu, on doit boire 1000 ml d'eau.
(Si vous avez bu durant l'exercice, le prendre en considération dans le calcul)
Regarder la couleur de son urine
La couleur de l'urine est un bon indicateur de l'état d'hydratation du
corps humain. Une urine très foncée est souvent signe de déshydratation.
C'est aussi vrai lorsqu'on fait de l'activité physique.
Le sportif peut donc vérifier la couleur de son urine à son retour de
l'entraînement. Si celle-ci est très foncée, sa consommation d'eau
pendant l'exercice est probablement insuffisante.
Ajouter du sodium
L'alimentation joue un rôle primordial dans l'apport en électrolytes pour le corps.
Pour éviter un taux de sodium trop faible dans le sang, les gens qui
transpirent abondamment et ceux qui sont plus sensibles à l'hyponatrémie
peuvent privilégier les aliments à forte teneur en sodium avant
l'exercice.
Les soupes, les produits laitiers, les bretzels, les jus de légumes et de
tomates, la sauce soja, les marinades et d'autres condiments sont de
bons exemples.
Écouter son corps
Si vous en êtes à vos premières expériences en course populaire, ne vous
laissez pas influencer par tous les points de ravitaillement mis à votre
disposition. Écoutez plutôt votre corps. Si vous ne ressentez pas la
soif, passez votre tour, vous boirez au point suivant !
Voici un incroyable bureau à mécanisme des années 1800 conçu par Giovanni
Socci et conservé au musée du Louvre après un don de Audrey B. Love en
2005.