«Sprint final» Pour La Construction Du Plus Gros Paquebot Du Monde... Des essais en mer, du 10 au 13 mars, puis en avril, doivent «valider toutes les performances du navire». Photo AFP Anne-Sophie LasserreAgence France-Presse Saint-Nazaire
Câbles à tirer, mobilier à installer: quelque 3200 personnes ont entamé le «sprint final» pour la construction du paquebot géant «Harmony of the seas», achevée à 95%, trois mois avant sa livraison par les chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Les différents espaces de restauration et de divertissement commencent à prendre forme, dans un bruit continu de perceuses et de marteaux-piqueurs, à chacun des seize ponts chargés d'échafaudages. Le navire de 362 mètres de long et 66 de large affiche 227 500 tonneaux de jauge brute, ce qui en fait le plus gros paquebot de croisière jamais construit. Si la moquette a été posée et les lumières installées sur les gradins de la patinoire comme dans le casino, en cours de nettoyage avant une présentation à l'armateur américain Royal Carribean International (RCI), il reste «encore beaucoup à faire» pour terminer ce «chantier gigantesque» avant sa livraison le 12 mai, souligne Laurent Castaing, directeur général de STX France. La commande passée fin 2012 par cette filiale du croisiériste Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL) avait constitué «un grand bol d'air» pour les chantiers navals et beaucoup d'entreprises sous-traitantes de la région. Les deux précédents paquebots de la classe Oasis avaient été construits par STX, mais en Finlande. Au total, ce «navire exceptionnel» représente dix millions d'heures de travail et il en «reste encore quelques centaines de milliers à faire», affirme M. Castaing. Dans les coursives du géant des mers ou dans les locaux publics, environ 3200 personnes s'activent pour tirer et connecter les 4000 kilomètres de câbles nécessaires, installer 100 000 points lumineux ou passer un coup de peinture. «Quand on a pris la commande, on savait qu'on allait faire un marathon de trois ans et demi. Là, on sent que c'est la fin, le sprint final. (...) Ce n'est pas facile tous les jours, mais on est dans les temps», assure Jean-Yves Péan, responsable du contrat Oasis chez STX. Des essais en mer, du 10 au 13 mars, puis en avril, doivent «valider toutes les performances du navire». Bar bionique et toboggan géant«Il reste douze semaines. 95% des travaux sont achevés, mais ce sont souvent les derniers 5% les plus difficiles, ceux qui demandent le plus d'attention. Ce sont les détails qui vont compter», explique Gianluca Corneli, responsable chez RCI. «Il reste douze semaines. 95% des travaux sont achevés, mais ce sont souvent les derniers 5% les plus difficiles, ceux qui demandent le plus d'attention. Ce sont les détails qui vont compter», explique Gianluca Corneli, responsable chez RCI. Photo AFP Les attractions phares de l»Harmony of the seas», qui pourra accueillir 6700 passagers, en plus des 2100 membres d'équipage, ne se visualisent pour l'instant qu'à l'aide de lunettes 3D. Le bar bionique, où deux bras robotisés attraperont les bouteilles au plafond, ou «The Ultimate Abyss», le plus haut toboggan en mer d'une hauteur de dix ponts, à l'arrière du navire, font partie des derniers espaces qui seront aménagés. Cette ville flottante accueillera également de nombreux boutiques et restaurants, dans la «Royal Promenade», une rue intérieure au coeur du navire, mais aussi une tyrolienne, un terrain de basket, un mini-golf, des simulateurs de surf, des jacuzzis flottants et un grand théâtre de 1400 places, où seront proposées les comédies musicales de Broadway. «Il nous reste beaucoup de finitions, mais on ne présente pas tout à l'armateur la veille du départ. Déjà 1700 cabines passagers sur 2700 l'ont été, puis ce sera chaque réseau électrique, chaque circuit d'alimentation (...). Quand on passera l'aspirateur et qu'on briquera, c'est que ce sera la fin», observe Pascal Favreau, responsable de la construction du navire. Une dizaine de milliers de plantes et d'arbres ne seront embarqués et mis en place dans «Central Park», un parc découvert situé au pont huit, que trois jours avant le départ du paquebot de Saint-Nazaire, prévu le 15 mai. Le navire mettra le cap sur Southampton, d'où il commencera sa croisière inaugurale avant d'être exploité en mer Méditerranée pour des croisières de huit jours depuis Barcelone. Le frère jumeau de l'«Harmony of the seas», dont la construction a débuté à Saint-Nazaire, doit être livré en 2018.
« Mamé », « Manou », « Mamouty », « Mamina » ou tout simplement « Mamie »… Quel que soit son joli surnom, la grand-mère a une place très particulière dans le coeur des petits enfants. Elle représente la douce confidente, l’amie joueuse, la bonne cuisinière et la conseillère complice des petits bouts, qui adorent aller lui rendre visite ! Chaque année, toutes les familles célèbrent avec plaisir la fête des grands-mères. Le premier dimanche de mars a été choisi pour leur rendre hommage : ce qui veut dire qu’en 2016, on fête les grands-mère le 6 mars ! Un petit clin d’oeil à nos mamiesCette fête pleine de tendresse est l’occasion pour les enfants de rappeler à leurs mamies chéries qu’ils les aiment, et que leur place au sein de leur coeur est très importante. Pour les grands-mères, cette journée spéciale représente aussi un moment privilégié dans leur relation avec leurs petits loups. En plus de recevoir de beaux cadeaux fabriqués avec soin, les mamies se réjouissent à l’idée de partager de précieux instants de complicité : raconter des blagues, jouer ensemble, se rappeler des souvenirs, confectionner des bons gâteaux… Quelle délicieuse journée remplie de joie !
Mais d’où vient cette fête ?La première fête des grand-mères a été lancée en 1987 par la marque de café « Grand-Mère ». Tout d’abord perçue comme une fête commerciale, cette célébration a ensuite trouvé tout son sens dans le coeur des familles françaises. Elle est aujourd’hui devenue très populaire et s’est véritablement implantée dans le calendrier. Surtout qu’en ce jour spécial, les cadeaux les plus appréciés sont souvent ceux fabriqués par les petites mains des enfants : un souvenir gravé à vie ! Les plus grands, eux, peuvent aller cueillir de jolies fleurs dans les champs, écrire des gentils poèmes, envoyer une belle cybercarte ou offrir un cadeau choisi avec amour à leur chère Maminette. Grands-mères nouvelle générationChaque minute, en France, naît une nouvelle grand-mère. La nouvelle génération de mamie est bien différente de celle d’antan : dynamiques, actives et super modernes, les grands-mères d’aujourd’hui sont pleines de pêche et d’énergie… Elles ont en moyenne 50 ans lors de leur « première fois »! Elles aiment la mode, sont inscrites sur Facebook, vont voir des concerts et… elles envoient même des cartes virtuelles ) Souhaitons une très joyeuse fête à toutes les grands-mères ! —————————
Vous pensiez que rien n’allait plus vite que la lumière ? Ces 4 phénomènes cosmiques vont vous prouver le contraire La vitesse de la lumière via Shutterstock Depuis qu’il scrute les étoiles, l’Homme rêve de s’affranchir de l’attraction terrestre et de voguer vers d’autres cieux. Et si pour l’instant, les lois de la physique l’empêchent de voyager plus vite que la lumière, il existe tout de même certains cas où cette barrière infranchissable n’a plus cours.Voici ces incroyables exceptions aux lois élémentaires.
Albert Einstein a assurément révolutionné la physique, et plus largement, la science. Il a notamment été le premier à dire que la lumière voyage à la même vitesse partout dans l’univers, à un peu moins de 300 000 000 de mètres par seconde, soit assez vite pour faire 8 fois le tour de la Terre en une seconde.
Avant les théories du génie, la masse et l’énergie étaient considérées comme deux entités différentes. Mais en 1905,Einstein changea à jamais la vision des physiciens sur l’univers. Ainsi, sa théorie de la relativité restreinte de 1905 lia la masse et l’énergie dans l’équation désormais universelle : E=mc². Celle-ci implique notamment qu’aucun objet disposant d’une masse ne peut se déplacer plus vite, ni même aussi vite, que la lumière. Bien sûr, la curiosité de l’Homme et son irrésistible quête de savoir le poussèrent à tout de même relever le défi. Ainsi, la vitesse la plus proche de celle de la lumière jamais atteinte surTerre le fut dans de puissants accélérateurs de particules, comme le Grand collisionneur de hadrons, en Suisse, ou leTevatron, dans l’Etat américain de l’Illinois.
Le Grand collisionneur de hadrons, en Suisse
Là encore, la théorie de la relativité restreinte s’avéra exacte, puisque les colossales machines ne purent accélérer les particules subatomiques au-delà de 99,99 % de la vitesse de la lumière. Certains éminents scientifiques, parmi lesquels le prixNobel de physique David Gross, expliquèrent alors que ces particules n’atteindraient jamais la barrière cosmique de la vitesse de la lumière. Et pour cause : cela aurait nécessité une énergie infinie et aurait poussé la masse d’un objet à un niveau infini également, ce qui est théoriquement impossible. En effet, les seules particules à pouvoir atteindre la vitesse de la lumière sont les particules de la lumière elle-même, les photons, qui n’ont pas de masse. Depuis Einstein, les physiciens ont trouvé certaines entités qui peuvent atteindre la vitesse supraluminique (plus rapide que la lumière) et respecter tout de même les règles cosmiques énoncées par la relativité restreinte. Tout en respectant la théorie d’Einstein, ces phénomènes nous donnent un aperçu du comportement étrange de la lumière et du royaume quantique.
David Gross
La lumière équivalente à un bang supersonique Lorsque des objets voyagent plus vite que le son, ils produisent un bang supersonique. Donc, en théorie, si quelque chose voyage plus vite que la lumière, il produit un « bang lumineux ». En réalité, cela se produit quotidiennement dans le monde et il est même possible de l’observer avec des yeux humains. C’est ce qu’on appelle « l’effet Tcherenkov », un phénomène similaire à une onde de choc. C’est notamment cet effet qui provoque la luminosité bleue de l’eau entourant le coeur d’un réacteur nucléaire. L’effet porte le nom du physicien russe Pavel Tcherenkov, qui l’a mesuré en 1934. C’est aussi lui qui a prouvé que la radiation produite était indépendante de la composition du liquide. Pour ses découvertes sur cet incroyable phénomène, le scientifique a même remporté le prix Nobel de physique en 1958.
Pavel Tcherenkov
L’effet Tcherenkov rayonne parce que le coeur du réacteur nucléaire est plongé dans l’eau pour le garder froid. Or, dans l’eau, la lumière voyage à 75 % de sa vitesse dans le vide. Les électrons créés par la réaction à l’intérieur du coeur, eux, voyagent dans l’eau plus vite que la lumière ne le fait. Ce faisant, ils créent une onde de choc similaire à celle d’un bang supersonique. Quand une fusée, par exemple, voyage dans l’air, elle génère des ondes de pression devant elle qui s’échappent à la vitesse du son. Plus la fusée s’approche du mur du son, moins les ondes ont à s’échapper du chemin de l’objet. Une fois que la fusée a atteint le mur du son, les ondes s’entassent pour créer une onde de choc qui crée un bruyant bang supersonique.
L’effet Tcherenkov dans l’eau entourant un coeur de réacteur nucléaire
De la même manière, quand des électrons voyagent dans l’eau plus vite que la lumière dans l’eau, ils génèrent une onde de choc qui reluit parfois en une lumière bleue, mais peut aussi s’illuminer en ultraviolet. Alors que ces particules voyagent plus vite que la lumière ne le fait dans l’eau, elles ne dépassent pas réellement la vitesse absolue de la lumière, mais tout du moins sa vitesse dans l’eau. Lorsque les règles physiques ne s’appliquent plus Il faut garder en tête que la théorie d’Einstein sur la relativité restreinte établit que rien avec une masse ne peut dépasser la vitesse de la lumière. Et pour autant que les scientifiques le sachent, l’univers répond à cette règle. Mais qu’en est-il de quelque chose sans masse ? Les photons, de par leur nature, ne peuvent dépasser la vitesse de la lumière, mais ces particules ne sont pas les seules entités sans masse de l’univers. L’espace vide ne contient aucune substance et par définition, n’a pas de masse.
Michio Kaku
« Puisque « rien » n’est que de l’espace vide, il peut s’étendre plus vite que la lumière si aucun objet matériel ne dépasse la vitesse de la lumière », selon l’astrophysicien Michio Kaku. « Par conséquent, l’espace peut certainement s’étendre plus vite que la lumière. » C’est ce que les physiciens pensent qu’il s’est produit immédiatement après le Big Bang durant ce qu’on appelle l’inflation cosmique, dont l’hypothèse a été émise en premier par les physiciens Alan Guth et Andrei Linde dans les années 80. Durant un fraction de seconde, l’univers a doublé de volume de manière répétée et finalement, sa barrière externe se serait étendue très vite, plus vite que la vitesse de la lumière.
L’intrication quantique L’intrication quantique est une notion complexe. En clair, il s’agit d’un phénomène observé en mécanique quantique lors duquel deux objets, même séparés par de grandes distances spatiales, doivent être considérés comme un système unique. Ainsi, d’après la théorie quantique, même en séparant deux électrons à plusieurs centaines ou même milliers d’années-lumière l’un de l’autre, ils continueront de communiquer par un pont ouvert. Un atome via Shutterstock
« Si je secoue un électron, l’autre « ressent » cette vibration instantanément, plus vite que la vitesse de la lumière, selonMichio Kaku. Einstein pensait que cela réfutait la théorie quantique, puisque rien n’est censé voyager plus vite que la lumière. » En réalité, en 1935, Einstein, Boris Podolsky etNathan Rosen ont tenté de réfuter la théorie quantique avec une expérience théorique sur ce qu’Einstein avait appelé « les actions fantômes à distance ». Ironiquement, leur article jeta les bases de ce qu’on appelle aujourd’hui le paradoxe d’EPR (Einstein, Podolski, Rosen) qui décrit cette communication instantanée de l’intrication quantique – une partie intégrante de certaines des technologies les plus avant-gardistes du monde, comme la cryptographie quantique.
Les trous de ver
Puisque rien disposant d’une masse ne peut voyager plus vite que la lumière, il est exclu de voyager à la manière du filmInterstellar, au moins dans l’utilisation commune des fusées ou dans la pratique du vol spatial. Et même si Einstein a piétiné les rêves humains de voyager à travers l’espace lointain avec sa théorie de la relativité restreinte, sa théorie de la relativité générale, en 1915, offre un nouvel espoir pour les voyages interstellaires. Alors que la relativité restreinte lie la masse et l’énergie, la relativité générale associe l’espace et le temps ensemble. Michio Kaku explique donc que « la seule manière viable de briser la barrière de la lumière serait à travers la relativité générale et la déformation de l’espace-temps ». Cette déformation est ce qu’on appelle familièrement un « trou de ver », qui permettrait théoriquement de voyager à travers de vastes distances instantanément et de briser ainsi la vitesse limite cosmique.
En 1988, le physicien Kip Thorne, producteur exécutif et consultant scientifique pour le film Interstellar, a utilisé les équations d’Einstein de la relativité générale pour émettre la possibilité d’apparition de trous de ver qui seraient constamment ouverts pour des voyages spatiaux. Mais pour être traversables, ces trous de ver nécessitent d’être gardés ouverts par une matière étrange. « Désormais, c’est incroyable mais cette matière exotique peut exister grâce à des bizarreries dans les lois de la physique quantique », d’après les propos de Kip Thorne dans son livre « La Science d’Interstellar ». Et cette matière exotique a même été créée en laboratoires sur Terre, mais en très petites quantités. Et lorsque Thorne a proposé sa théorie des trous de ver stables en 1988, il a appelé la communauté scientifique à l’aider à déterminer si assez de matière exotique pourrait exister dans l’univers pour supporter la possibilité d’un trou de ver.
« Cela a déclenché beaucoup de recherches par un grand nombre de physiciens. Mais aujourd’hui, près de trente ans plus tard, la réponse est encore inconnue », selon le physicien. A l’heure actuelle, cela ne semble cependant pas en bonne voie, mais « nous sommes encore loin d’une réponse définitive » selonThorne. Ces phénomènes et théories qui permettent d’atteindre la vitesse supraluminique sont réellement intrigants. Mais ils permettent surtout d’en apprendre toujours davantage sur la vitesse de la lumière, qui apparaît aujourd’hui comme une barrière physique infranchissable. Reste que l’Homme a toujours éprouvé une irrépressible envie de briser les limites de son environnement et de surpasser ses capacités. Dès lors, rêver à des voyages spatiaux à l’autre bout de l’univers n’apparaît plus si utopique.
Cette arche aquatique qui magnifie la forêt auvergnate
La France regorge de lieux tous plus beaux les uns que les autres. En Auvergne, par exemple, se trouve un incroyable endroit : le méandre de Queuille, formé par une rivière locale, la Sioule. Un coin de paradis français. En Auvergne, à cheval sur le Puy-de-Dôme et l’Allier, coule laSioule. Longue de plus de 160 km, la rivière est d’une beauté sans pareille et passe par plusieurs ville de la région auvergnate avant de se jeter dans la rivière Allier.
La Sioule Le long de la Sioule se trouve une étonnante boucle, le méandre de Queuille. Formée par la rivière, la boucle peut s’observer d’un endroit situé plus haut et au nom évocateur : le belvédère du Paradis.
Le méandre de Queuille est d’une incroyable beauté et illustre toute la magnificence dont la nature est capable au fil du temps.
Le Créateur De R2-D2 Retrouvé Mort À Malte... Le robot R2-D2 Photo Fournie Par Lucasfilm Agence France-Presse La Valette
Le professeur Tony Dyson, qui fabriqua R2-D2, le célèbre petit robot de la saga Star Wars en 1977, a été retrouvé mort jeudi dans sa villa sur l'île maltaise de Gozo, a-t-on appris vendredi de source policière. Une enquête pour déterminer les causes de la mort de Tony Dyson, de nationalité britannique et âgé de 68 ans, a été ouverte, a précisé à l'AFP un porte-parole de la police maltaise, Kurt Bugeja Coster. «Nous écartons pour l'instant l'hypothèse d'un meurtre. Une enquête est en cours et une autopsie sera réalisée afin de déterminer les causes du décès», a-t-il ajouté. La police a été prévenue par des voisins, inquiets de voir que la porte d'entrée de la villa de M. Dyson restait ouverte alors qu'il avait pour habitude de la tenir fermée. Des agents sont alors entrés dans la maison, située à Triq Zirzieb, dans la commune de Munxar, sur l'île de Gozo, et a découvert le corps du Britannique, qui vivait à Malte depuis le début des années 1990. Robot roulant, petit et cylindrique, R2-D2 est le compagnon inséparable d'un autre robot, à forme plus humaine, C-3PO. Il est aussi le mécano agile des Skywalker, l'oncle et la tante de Luke. Selon le site spécialisé Imdb, c'est sur la base des dessins du designer Ralph McQuarrie (également à l'origine de Dark Vador, Chewbacca et C-3PO), que Tony Dyson fabriqua le petit droïde. Grâce à la saga de George Lucas, il est devenu l'un des robots les plus connus et les plus attachants du cinéma. Nommé à l'Emmy Award des meilleurs effets spéciaux, M. Dyson a énormément travaillé pour l'industrie du cinéma, où il était considéré comme un génie dans le domaine de la science-fiction. Il a ainsi collaboré à Superman 2 et Moonraker, l'un des films de la série des James Bond. Il a également conçu et fabriqué des robots pour les principales entreprises d'électronique du monde, telles Sony, Philips et Toshiba.
Concarneau (29) : la Calypso entame le long chemin vers sa restauration
La Calypso, le mythique bateau du commandant Jacques-Yves Cousteau, a fait vendredi le premier - tout petit - pas du long chemin vers sa restauration en quittant le hangar où sa carcasse dormait depuis 2008 à Concarneau (Finistère). S.Salliou (avec AFP)Publié le 04/03/2016 | 12:17
La veuve du commandant, Francine Cousteau, qui préside l'association l'Equipe Cousteau, propriétaire du navire océanographique, était présente pour assister à l'opération. Le navire, inséré dans une charpente métallique entourant sa structure, devait être placé sur des chariots à roulettes avant d'être tracté, sur une centaine de mètres environ, vers l'extrémité d'un quai du port de Concarneau.
Après des travaux de renforcement de sa structure, la Calypso sera chargée vers la mi-mars sur un cargo qui la transportera jusqu'à un chantier de la Méditerranée pour sa remise en état. "A l'heure qu'il est, je ne connais pas sa destination, ni le nom du ou des chantiers qui vont prendre en charge sa restauration", a déclaré Mme Cousteau, qui portait pour l'occasion le célèbre bonnet rouge de son défunt mari.
C'est un grand moment d'émotion pour moi, car c'est un nouveau chapitre qui s'ouvre
"La Calypso renaviguera: c'était la volonté du commandant Cousteau et je me suis battue pendant 20 ans pour cela", a-t-elle déclaré. Deux ans de travaux. Selon la présidente de l'Equipe Cousteau, "il faudra encore deux ans" pour que le navire retrouve les flots et son rôle "d'ambassadeur des océans". "Il aura d'une part une vocation éducative en recevant à son bord des étudiants, mais il pourra aussi certainement repartir sur les traces du commandant", a-t-elle précisé. La Calypso, un ancien dragueur de mines d'une quarantaine de mètres construit en 1942 aux États-Unis, avait fait naufrage à Singapour en 1996, un an avant le décès du commandant Cousteau. La fin du feuilleton... à Concarneau. Remis à flot, il avait rejoint en 2007 le port de Concarneau, où il devait être restauré. Cependant, sa remise en état avait été interrompue en 2009 en raison d'un désaccord sur la nature et le montant des travaux entre le chantier naval Piriou et L'Équipe Cousteau. En décembre 2014, la justice avait rendu un arrêt obligeant l'association à déménager la Calypso avant le 12 mars 2015 et à payer à Piriou le solde de travaux dû, soit près de 300.000 euros. Alors que le chantier naval menaçait de vendre le navire aux enchères, l'Equipe Cousteau avait finalement réussi à récolter les sommes nécessaires auprès de "mécènes internationaux", selon l'association.
L'anneau de Jeanne d'Arc au Puy du Fou! INFO LE FIGARO MAGAZINE - Volé à Jeanne d'Arc par l'évêque Cauchon lors de son procès, l'anneau de la sainte, propriété des Anglais depuis 1431, vient d'être acheté aux enchères par le Puy du Fou. Nous vous livrons les coulisses d'un raid audacieux aux allures de pièce -historique- en trois actes.
ACTE I
Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII, d'Ingres, 1429. - Crédits photo : akg-images / François Guénet/ Le 24 février 2016, Me Jacques Trémolet de Villers, qui vient de publier Le Procès de Rouen (Ed. Les Belles Lettres), alerte son ami Philippe de Villiers: l'anneau de Jeanne d'Arc, aux mains des Anglais depuis son martyre en 1431, sera mis aux enchères le 26 février par la maison Timeline Auctions de Londres. L'avocat connaît l'existence de l'objet, mentionné à plusieurs reprises dans les interrogatoires: «Il s'agit d'un anneau décoré de trois croix et sur lequel est inscrit “Jhesus Maria”. L'évêque Cauchon, qui devait condamner sa prisonnière pour sorcellerie, prétendait qu'elle l'avait utilisé pour accomplir de fausses guérisons. Au passage, il le confisqua, puis le donna ou le vendit (sa vénalité étant légendaire) au cardinal anglais Henri Beaufort. À compter de ce moment, le bijou ne quittera plus l'Angleterre.» Cet anneau en laiton aurait ensuite transité par plusieurs propriétaires, du roi Henri VIII (1509-1547) à la demi-mondaine victorienne Ottoline Morrell, avant de terminer chez le fils d'un médecin français venu à Londres avec le général de Gaulle en 1940! Si l'évêque Cauchon lui prêtait des pouvoirs magiques, il n'a visiblement pas celui de parler et on ignorera donc le détail exact de ces extravagantes tribulations. Toujours est-il que, son authenticité étant crédible sinon prouvée, le très catholique Philippe de Villiers y voit aussitôt l'occasion inespérée de rapatrier une relique chargée de symbole.
ACTE II
Mis dans le secret par son père, Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, décide de tenter le tout pour le tout et de racheter l'anneau. Le gouvernement est informé du projet, mais n'intervient pas dans le montage financier. Il reste moins de 36 heures pour réunir les fonds nécessaires. «On se doutait bien que la vente allait battre des records, raconte Nicolas de Villiers. La Fondation Puy du Fou Espérance, en tant que personne morale, pouvait y participer à hauteur de 80.000€, mais pas au-delà. C'était trop peu pour avoir une chance de l'emporter. Nous avons donc fait appel à des donateurs. Une opération délicate car il fallait contacter le maximum de gens tout en maintenant une totale confidentialité. Le résultat a pourtant dépassé nos espérances: non seulement le silence a été gardé, mais, en moins de deux jours, nous avons convaincu une centaine de personnes et nous sommes arrivés à la somme 350.000€ en promesses de dons. Des contributions qui vont de 20 à plusieurs dizaines de milliers d'euros.» ACTE III
Le 26 février, mandaté par la Fondation vendéenne, un avocat se rend à Londres afin de participer aux enchères. Mis en vente à 14.000 livres sterling (19.051€), l'anneau de la sainte affole d'emblée les acheteurs. Les offres fusent, les prix grimpent. Des Britanniques, des Américains, des Asiatiques. En direct au téléphone avec son chargé de pouvoir, Nicolas de Villiers a des sueurs froides: la barre des 350.000€ est maintenant franchie. Quitte ou double? Il décide de dépasser le plafond initialement prévu et surenchérit. Finalement, les Français raflent la mise. À 297.600 livres sterling, soit 376.833€. Ce qui fait cher le gramme de laiton (même gravé), noteront les hommes de peu de foi et les esprits chagrins. Mais quand on aime, on ne compte pas. En tout cas, il s'en est fallu de peu que le bijou sacré ne s'envole chez un collectionneur de Tokyo ou de Shanghaï. Ou ne demeure captif chez l'ennemi héréditaire… Flegmatique et professionnel, le porte-parole de Timeline Auctions s'est contenté de déclarer: «Le bijou rentre en France.» Sans donner l'identité de l'heureux propriétaire, que nous avons la primeur de vous révéler aujourd'hui. Le mot de la fin appartient à Nicolas de Villiers, acteur principal de ce commando mémoriel et salutaire: «J'irai le chercher personnellement le 4 mars, et nous organiserons une cérémonie officielle le 20 au Puy du Fou. Ensuite, l'anneau sera exposé au public dans un lieu dédié du parc. Que chacun puisse le voir, c'était notre objectif premier. Après tout, Jeanne d'Arc est la patronne de la France.» Que l'Anglois se le tienne pour dit!
Des essais en mer, du 10 au 13 mars, puis en avril, doivent «valider toutes les performances du navire».
Photo AFP
Anne-Sophie Lasserre Agence France-Presse Saint-Nazaire
Câbles à tirer, mobilier à installer: quelque 3200 personnes ont entamé le
«sprint final» pour la construction du paquebot géant «Harmony of the
seas», achevée à 95%, trois mois avant sa livraison par les chantiers
navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Les différents espaces de restauration et de divertissement commencent à
prendre forme, dans un bruit continu de perceuses et de
marteaux-piqueurs, à chacun des seize ponts chargés d'échafaudages. Le
navire de 362 mètres de long et 66 de large affiche 227 500 tonneaux de
jauge brute, ce qui en fait le plus gros paquebot de croisière jamais
construit.
Si la moquette a été posée et les lumières installées sur les gradins de
la patinoire comme dans le casino, en cours de nettoyage avant une
présentation à l'armateur américain Royal Carribean International (RCI),
il reste «encore beaucoup à faire» pour terminer ce «chantier
gigantesque» avant sa livraison le 12 mai, souligne Laurent Castaing,
directeur général de STX France.
La commande passée fin 2012 par cette filiale du croisiériste Royal
Caribbean Cruises Ltd (RCCL) avait constitué «un grand bol d'air» pour
les chantiers navals et beaucoup d'entreprises sous-traitantes de la
région. Les deux précédents paquebots de la classe Oasis avaient été
construits par STX, mais en Finlande.
Au total, ce «navire exceptionnel» représente dix millions d'heures de
travail et il en «reste encore quelques centaines de milliers à faire»,
affirme M. Castaing.
Dans les coursives du géant des mers ou dans les locaux publics, environ
3200 personnes s'activent pour tirer et connecter les 4000 kilomètres de
câbles nécessaires, installer 100 000 points lumineux ou passer un coup
de peinture.
«Quand on a pris la commande, on savait qu'on allait faire un marathon de
trois ans et demi. Là, on sent que c'est la fin, le sprint final. (...)
Ce n'est pas facile tous les jours, mais on est dans les temps», assure
Jean-Yves Péan, responsable du contrat Oasis chez STX.
Des essais en mer, du 10 au 13 mars, puis en avril, doivent «valider toutes les performances du navire».
Bar bionique et toboggan géant «Il reste douze semaines. 95% des travaux sont achevés, mais ce sont
souvent les derniers 5% les plus difficiles, ceux qui demandent le plus
d'attention. Ce sont les détails qui vont compter», explique Gianluca
Corneli, responsable chez RCI.
«Il reste douze semaines. 95% des travaux sont achevés, mais ce sont
souvent les derniers 5% les plus difficiles, ceux qui demandent le plus
d'attention. Ce sont les détails qui vont compter», explique Gianluca
Corneli, responsable chez RCI.
Photo AFP
Les attractions phares de l»Harmony of the seas», qui pourra accueillir
6700 passagers, en plus des 2100 membres d'équipage, ne se visualisent
pour l'instant qu'à l'aide de lunettes 3D.
Le bar bionique, où deux bras robotisés attraperont les bouteilles au
plafond, ou «The Ultimate Abyss», le plus haut toboggan en mer d'une
hauteur de dix ponts, à l'arrière du navire, font partie des derniers
espaces qui seront aménagés.
Cette ville flottante accueillera également de nombreux boutiques et
restaurants, dans la «Royal Promenade», une rue intérieure au coeur du
navire, mais aussi une tyrolienne, un terrain de basket, un mini-golf,
des simulateurs de surf, des jacuzzis flottants et un grand théâtre de
1400 places, où seront proposées les comédies musicales de Broadway.
«Il nous reste beaucoup de finitions, mais on ne présente pas tout à
l'armateur la veille du départ. Déjà 1700 cabines passagers sur 2700
l'ont été, puis ce sera chaque réseau électrique, chaque circuit
d'alimentation (...). Quand on passera l'aspirateur et qu'on briquera,
c'est que ce sera la fin», observe Pascal Favreau, responsable de la
construction du navire.
Une dizaine de milliers de plantes et d'arbres ne seront embarqués et mis
en place dans «Central Park», un parc découvert situé au pont huit, que
trois jours avant le départ du paquebot de Saint-Nazaire, prévu le 15
mai.
Le navire mettra le cap sur Southampton, d'où il commencera sa croisière
inaugurale avant d'être exploité en mer Méditerranée pour des croisières
de huit jours depuis Barcelone.
Le frère jumeau de l'«Harmony of the seas», dont la construction a débuté à Saint-Nazaire, doit être livré en 2018.
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« Mamé », « Manou », « Mamouty », « Mamina » ou tout simplement « Mamie »…
Quel que soit son joli surnom, la grand-mère a une place très particulière dans le coeur des petits enfants. Elle
représente la douce confidente, l’amie joueuse, la bonne cuisinière et
la conseillère complice des petits bouts, qui adorent aller lui rendre
visite !
Chaque année, toutes les familles célèbrent avec plaisir la fête des grands-mères.
Le premier dimanche de mars a été choisi pour leur rendre hommage : ce qui veut dire qu’en 2016, on fête les grands-mère le 6 mars !
Un petit clin d’oeil à nos mamiesCette fête pleine de tendresse est l’occasion pour les enfants de rappeler à leurs mamies chéries
qu’ils les aiment, et que leur place au sein de leur coeur est très
importante. Pour les grands-mères, cette journée spéciale représente
aussi un moment privilégié dans leur relation avec leurs petits loups.
En plus de recevoir de beaux cadeaux fabriqués avec soin, les mamies se
réjouissent à l’idée de partager de précieux instants de complicité :
raconter des blagues, jouer ensemble, se rappeler des souvenirs,
confectionner des bons gâteaux…
Quelle délicieuse journée remplie de joie !
Mais d’où vient cette fête ?La première fête des grand-mères a été lancée en 1987 par la marque de café « Grand-Mère ». Tout d’abord perçue
comme une fête commerciale, cette célébration a ensuite trouvé tout son
sens dans le coeur des familles françaises. Elle est aujourd’hui
devenue très populaire et s’est véritablement implantée dans le calendrier. Surtout qu’en ce jour spécial, les cadeaux les plus
appréciés sont souvent ceux fabriqués par les petites mains des enfants
: un souvenir gravé à vie ! Les plus grands, eux, peuvent aller
cueillir de jolies fleurs dans les champs, écrire des gentils poèmes,
envoyer une belle cybercarte ou offrir un cadeau choisi avec amour à leur chère Maminette.
Grands-mères nouvelle générationChaque minute, en France, naît une nouvelle grand-mère. La nouvelle génération de mamie est bien différente
de celle d’antan : dynamiques, actives et super modernes, les
grands-mères d’aujourd’hui sont pleines de pêche et d’énergie… Elles ont
en moyenne 50 ans lors de leur « première fois »! Elles aiment la mode,
sont inscrites sur Facebook, vont voir des concerts et… elles envoient
même des cartes virtuelles
Souhaitons une très joyeuse fête à toutes les grands-mères !
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Ces 4 phénomènes cosmiques vont vous prouver le contraire
La vitesse de la lumière via Shutterstock
Depuis qu’il scrute les étoiles, l’Homme rêve
de s’affranchir de l’attraction terrestre et de voguer vers d’autres cieux.
Et si pour l’instant, les lois de la physique l’empêchent de voyager plus vite que la lumière, il
existe tout de même certains cas où cette barrière infranchissable n’a
plus cours.Voici ces incroyables exceptions aux lois élémentaires.
Albert Einstein a assurément révolutionné la physique, et plus largement, la
science. Il a notamment été le premier à dire que la lumière voyage à la
même vitesse partout dans l’univers, à un peu moins de 300 000 000 de
mètres par seconde, soit assez vite pour faire 8 fois le tour de
la Terre en une seconde.
Avant les théories du génie, la masse et l’énergie étaient considérées comme
deux entités différentes. Mais en 1905,Einstein changea à jamais la
vision des physiciens sur l’univers. Ainsi, sa théorie de la relativité
restreinte de 1905 lia la masse et l’énergie dans l’équation désormais
universelle : E=mc². Celle-ci implique notamment qu’aucun objet
disposant d’une masse ne peut se déplacer plus vite, ni même aussi vite,
que la lumière.
Bien sûr, la curiosité de l’Homme et son irrésistible quête de savoir le poussèrent à tout de
même relever le défi. Ainsi, la vitesse la plus proche de celle de la
lumière jamais atteinte surTerre le fut dans de puissants accélérateurs
de particules, comme le Grand collisionneur de hadrons, en Suisse, ou
leTevatron, dans l’Etat américain de l’Illinois.
Le Grand collisionneur de hadrons, en Suisse
Là encore, la théorie de la relativité restreinte s’avéra exacte, puisque
les colossales machines ne purent accélérer les particules subatomiques
au-delà de 99,99 % de la vitesse de la lumière. Certains éminents
scientifiques, parmi lesquels le prixNobel de physique David Gross,
expliquèrent alors que ces particules n’atteindraient jamais la barrière
cosmique de la vitesse de la lumière. Et pour cause : cela aurait
nécessité une énergie infinie et aurait poussé la masse d’un objet à un
niveau infini également, ce qui est théoriquement impossible. En effet,
les seules particules à pouvoir atteindre la vitesse de la lumière sont
les particules de la lumière elle-même, les photons, qui n’ont pas de masse.
Depuis Einstein, les physiciens ont trouvé certaines entités qui peuvent atteindre la vitesse
supraluminique (plus rapide que la lumière) et respecter tout de même
les règles cosmiques énoncées par la relativité restreinte. Tout en
respectant la théorie d’Einstein, ces phénomènes nous donnent un aperçu
du comportement étrange de la lumière et du royaume quantique.
David Gross
La lumière équivalente à un bang supersonique
Lorsque des objets voyagent plus vite que le son, ils produisent un bang
supersonique. Donc, en théorie, si quelque chose voyage plus vite que la
lumière, il produit un « bang lumineux ». En réalité, cela se produit
quotidiennement dans le monde et il est même possible de l’observer avec
des yeux humains. C’est ce qu’on appelle « l’effet Tcherenkov », un
phénomène similaire à une onde de choc. C’est notamment cet effet qui
provoque la luminosité bleue de l’eau entourant le coeur d’un réacteur nucléaire.
L’effet porte le nom du physicien russe Pavel Tcherenkov, qui l’a mesuré en 1934. C’est aussi
lui qui a prouvé que la radiation produite était indépendante de la
composition du liquide. Pour ses découvertes sur cet incroyable
phénomène, le scientifique a même remporté le prix Nobel de physique en 1958.
Pavel Tcherenkov
L’effet Tcherenkov rayonne parce que le coeur du réacteur nucléaire est plongé
dans l’eau pour le garder froid. Or, dans l’eau, la lumière voyage à 75 % de sa vitesse
dans le vide. Les électrons créés par la réaction à l’intérieur du
coeur, eux, voyagent dans l’eau plus vite que la lumière ne le fait. Ce
faisant, ils créent une onde de choc similaire à celle d’un bang supersonique.
Quand une fusée, par exemple, voyage dans l’air, elle génère des ondes de pression devant
elle qui s’échappent à la vitesse du son. Plus la fusée s’approche du
mur du son, moins les ondes ont à s’échapper du chemin de l’objet. Une
fois que la fusée a atteint le mur du son, les ondes s’entassent pour
créer une onde de choc qui crée un bruyant bang supersonique.
L’effet Tcherenkov dans l’eau entourant un coeur de réacteur nucléaire
De la même manière, quand des électrons voyagent dans l’eau plus vite que
la lumière dans l’eau, ils génèrent une onde de choc qui reluit parfois
en une lumière bleue, mais peut aussi s’illuminer en ultraviolet. Alors
que ces particules voyagent plus vite que la lumière ne le fait dans
l’eau, elles ne dépassent pas réellement la vitesse absolue de la
lumière, mais tout du moins sa vitesse dans l’eau.
Lorsque les règles physiques ne s’appliquent plus
Il faut garder en tête que la théorie d’Einstein sur la relativité
restreinte établit que rien avec une masse ne peut dépasser la vitesse
de la lumière. Et pour autant que les scientifiques le sachent,
l’univers répond à cette règle. Mais qu’en est-il de quelque chose sans
masse ? Les photons, de par leur nature, ne peuvent dépasser la vitesse
de la lumière, mais ces particules ne sont pas les seules entités sans
masse de l’univers. L’espace vide ne contient aucune substance et par
définition, n’a pas de masse.
Michio Kaku
« Puisque « rien » n’est que de l’espace vide, il peut s’étendre plus vite que la
lumière si aucun objet matériel ne dépasse la vitesse de la lumière »,
selon l’astrophysicien Michio Kaku. « Par conséquent, l’espace peut
certainement s’étendre plus vite que la lumière. » C’est ce que les
physiciens pensent qu’il s’est produit immédiatement après le Big
Bang durant ce qu’on appelle l’inflation cosmique, dont l’hypothèse a
été émise en premier par les physiciens Alan Guth et Andrei Linde dans
les années 80. Durant un fraction de seconde, l’univers a doublé de
volume de manière répétée et finalement, sa barrière externe se serait
étendue très vite, plus vite que la vitesse de la lumière.
L’intrication quantique
L’intrication quantique est une notion complexe. En clair, il s’agit d’un phénomène
observé en mécanique quantique lors duquel deux objets, même séparés par
de grandes distances spatiales, doivent être considérés comme un
système unique. Ainsi, d’après la théorie quantique, même en séparant
deux électrons à plusieurs centaines ou même milliers d’années-lumière
l’un de l’autre, ils continueront de communiquer par un pont ouvert.
Un atome via Shutterstock
« Si je secoue un électron, l’autre « ressent » cette vibration
instantanément, plus vite que la vitesse de la lumière, selonMichio
Kaku. Einstein pensait que cela réfutait la théorie quantique, puisque
rien n’est censé voyager plus vite que la lumière. » En réalité, en
1935, Einstein, Boris Podolsky etNathan Rosen ont tenté de réfuter la
théorie quantique avec une expérience théorique sur ce qu’Einstein avait
appelé « les actions fantômes à distance ».
Ironiquement, leur article jeta les bases de ce qu’on appelle aujourd’hui le paradoxe
d’EPR (Einstein, Podolski, Rosen) qui décrit cette communication
instantanée de l’intrication quantique – une partie intégrante de
certaines des technologies les plus avant-gardistes du monde, comme la
cryptographie quantique.
Les trous de ver
Puisque rien disposant d’une masse ne peut voyager plus vite que la lumière, il
est exclu de voyager à la manière du filmInterstellar, au moins dans
l’utilisation commune des fusées ou dans la pratique du vol spatial. Et
même si Einstein a piétiné les rêves humains de voyager à travers
l’espace lointain avec sa théorie de la relativité restreinte, sa
théorie de la relativité générale, en 1915, offre un nouvel espoir pour
les voyages interstellaires.
Alors que la relativité restreinte lie la masse et l’énergie, la relativité générale
associe l’espace et le temps ensemble. Michio Kaku explique donc que
« la seule manière viable de briser la barrière de la lumière serait à
travers la relativité générale et la déformation de l’espace-temps ».
Cette déformation est ce qu’on appelle familièrement un « trou de ver »,
qui permettrait théoriquement de voyager à travers de vastes distances
instantanément et de briser ainsi la vitesse limite cosmique.
Un trou de ver
Un trou de ver via Shutterstock
En 1988, le physicien Kip Thorne, producteur exécutif et consultant
scientifique pour le film Interstellar, a utilisé les équations
d’Einstein de la relativité générale pour émettre la possibilité
d’apparition de trous de ver qui seraient constamment ouverts pour des
voyages spatiaux. Mais pour être traversables, ces trous de ver
nécessitent d’être gardés ouverts par une matière étrange.
« Désormais, c’est incroyable mais cette matière exotique peut exister grâce à des
bizarreries dans les lois de la physique quantique », d’après les propos
de Kip Thorne dans son livre « La Science d’Interstellar ». Et cette
matière exotique a même été créée en laboratoires sur Terre, mais en
très petites quantités. Et lorsque Thorne a proposé sa théorie des trous
de ver stables en 1988, il a appelé la communauté scientifique à
l’aider à déterminer si assez de matière exotique pourrait exister dans
l’univers pour supporter la possibilité d’un trou de ver.
« Cela a déclenché beaucoup de recherches par un grand nombre de physiciens.
Mais aujourd’hui, près de trente ans plus tard, la réponse est encore
inconnue », selon le physicien. A l’heure actuelle, cela ne semble
cependant pas en bonne voie, mais « nous sommes encore loin d’une
réponse définitive » selonThorne.
Ces phénomènes et théories qui permettent d’atteindre la vitesse
supraluminique sont réellement intrigants. Mais ils permettent surtout
d’en apprendre toujours davantage sur la vitesse de la lumière, qui
apparaît aujourd’hui comme une barrière physique infranchissable. Reste
que l’Homme a toujours éprouvé une irrépressible envie de briser les
limites de son environnement et de surpasser ses capacités. Dès lors,
rêver à des voyages spatiaux à l’autre bout de l’univers n’apparaît plus
si utopique.
Cette arche aquatique qui magnifie la forêt auvergnate
La France regorge de lieux tous plus beaux les uns que les autres.
En Auvergne, par exemple, se trouve un incroyable endroit : le méandre de
Queuille, formé par une rivière locale, la Sioule.
Un coin de paradis français.
En Auvergne, à cheval sur le Puy-de-Dôme et l’Allier, coule laSioule. Longue de plus
de 160 km, la rivière est d’une beauté sans pareille et passe par
plusieurs ville de la région auvergnate avant de se jeter dans la rivière Allier.
La Sioule
Le long de la Sioule se trouve une étonnante boucle, le méandre
de Queuille. Formée par la rivière, la boucle peut s’observer d’un
endroit situé plus haut et au nom évocateur : le belvédère du Paradis.
Le méandre de Queuille est d’une incroyable beauté et illustre toute la
magnificence dont la nature est capable au fil du temps.
Le Créateur De R2-D2 Retrouvé Mort À Malte...
Le robot R2-D2 Photo Fournie Par Lucasfilm
Agence France-Presse La Valette
Le professeur Tony Dyson, qui fabriqua R2-D2, le célèbre petit robot de la
saga Star Wars en 1977, a été retrouvé mort jeudi dans sa villa sur
l'île maltaise de Gozo, a-t-on appris vendredi de source policière.
Une enquête pour déterminer les causes de la mort de Tony Dyson, de
nationalité britannique et âgé de 68 ans, a été ouverte, a précisé à
l'AFP un porte-parole de la police maltaise, Kurt Bugeja Coster.
«Nous écartons pour l'instant l'hypothèse d'un meurtre. Une enquête est en
cours et une autopsie sera réalisée afin de déterminer les causes du
décès», a-t-il ajouté.
La police a été prévenue par des voisins, inquiets de voir que la porte
d'entrée de la villa de M. Dyson restait ouverte alors qu'il avait pour
habitude de la tenir fermée.
Des agents sont alors entrés dans la maison, située à Triq Zirzieb, dans la
commune de Munxar, sur l'île de Gozo, et a découvert le corps du
Britannique, qui vivait à Malte depuis le début des années 1990.
Robot roulant, petit et cylindrique, R2-D2 est le compagnon inséparable d'un
autre robot, à forme plus humaine, C-3PO. Il est aussi le mécano agile
des Skywalker, l'oncle et la tante de Luke.
Selon le site spécialisé Imdb, c'est sur la base des dessins du designer
Ralph McQuarrie (également à l'origine de Dark Vador, Chewbacca et
C-3PO), que Tony Dyson fabriqua le petit droïde.
Grâce à la saga de George Lucas, il est devenu l'un des robots les plus connus et les plus attachants du cinéma.
Nommé à l'Emmy Award des meilleurs effets spéciaux, M. Dyson a énormément
travaillé pour l'industrie du cinéma, où il était considéré comme un
génie dans le domaine de la science-fiction.
Il a ainsi collaboré à Superman 2 et Moonraker, l'un des films de la série des James Bond.
Il a également conçu et fabriqué des robots pour les principales
entreprises d'électronique du monde, telles Sony, Philips et Toshiba.
La Calypso, le mythique bateau du commandant Jacques-Yves Cousteau, a fait vendredi le premier - tout petit - pas du long chemin
vers sa restauration en quittant le hangar où sa carcasse dormait depuis
2008 à Concarneau (Finistère).
S.Salliou (avec AFP)Publié le 04/03/2016 | 12:17
La Calypso va bientôt quitter Concarneau
La veuve du commandant, Francine Cousteau, qui préside l'association l'Equipe Cousteau, propriétaire du navire océanographique, était présente pour assister à l'opération. Le navire, inséré dans une charpente métallique entourant
sa structure, devait être placé sur des chariots à roulettes avant d'être tracté, sur une centaine de mètres environ,
vers l'extrémité d'un quai du port de Concarneau.
Après des travaux de renforcement de sa structure, la Calypso sera chargée vers la mi-mars sur un cargo qui la
transportera jusqu'à un chantier de la Méditerranée pour sa remise en état. "A l'heure qu'il est, je ne connais pas sa destination, ni le nom du ou des chantiers qui vont prendre en charge sa restauration", a déclaré Mme Cousteau,
qui portait pour l'occasion le célèbre bonnet rouge de son défunt mari.
"La Calypso renaviguera: c'était la volonté du commandant Cousteau et je me suis battue pendant 20 ans pour cela", a-t-elle déclaré.
Deux ans de travaux.
Selon la présidente de l'Equipe Cousteau, "il faudra encore deux ans" pour que le navire retrouve les flots et son rôle "d'ambassadeur des océans". "Il aura d'une part une vocation éducative en recevant à son bord des étudiants, mais il pourra
aussi certainement repartir sur les traces du commandant", a-t-elle précisé. La Calypso, un ancien dragueur de mines d'une quarantaine de mètres construit en 1942 aux États-Unis, avait fait naufrage à Singapour en 1996, un an avant le décès du
commandant Cousteau.
La fin du feuilleton... à Concarneau.
Remis à flot, il avait rejoint en 2007 le port de Concarneau, où il devait être restauré.
Cependant, sa remise en état avait été interrompue en 2009 en raison d'un désaccord
sur la nature et le montant des travaux entre le chantier naval Piriou
et L'Équipe Cousteau. En décembre 2014, la justice avait rendu un arrêt
obligeant l'association à déménager la Calypso avant le 12 mars 2015 et à
payer à Piriou le solde de travaux dû, soit près de 300.000 euros.
Alors que le chantier naval menaçait de vendre le navire aux
enchères, l'Equipe Cousteau avait finalement réussi à récolter les
sommes nécessaires auprès de "mécènes internationaux", selon l'association.
INFO LE FIGARO MAGAZINE -
Volé à Jeanne d'Arc par l'évêque Cauchon lors de son procès,
l'anneau de la sainte, propriété des Anglais depuis 1431, vient d'être
acheté aux enchères par le Puy du Fou. Nous vous livrons les coulisses
d'un raid audacieux aux allures de pièce -historique- en trois actes.
Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII, d'Ingres, 1429.
- Crédits photo : akg-images / François Guénet/
Le 24 février 2016, Me Jacques Trémolet de Villers, qui vient de publier Le Procès de Rouen
(Ed. Les Belles Lettres), alerte son ami Philippe de Villiers: l'anneau de Jeanne d'Arc, aux mains des Anglais
depuis son martyre en 1431, sera mis aux enchères le 26 février par la maison Timeline
Auctions de Londres. L'avocat connaît l'existence de l'objet, mentionné à
plusieurs reprises dans les interrogatoires: «Il s'agit d'un anneau
décoré de trois croix et sur lequel est inscrit “Jhesus Maria”. L'évêque
Cauchon, qui devait condamner sa prisonnière pour sorcellerie,
prétendait qu'elle l'avait utilisé pour accomplir de fausses guérisons.
Au passage, il le confisqua, puis le donna ou le vendit (sa vénalité
étant légendaire) au cardinal anglais Henri Beaufort. À compter de ce
moment, le bijou ne quittera plus l'Angleterre.» Cet anneau en laiton
aurait ensuite transité par plusieurs propriétaires, du roi Henri VIII
(1509-1547) à la demi-mondaine victorienne Ottoline Morrell, avant de
terminer chez le fils d'un médecin français venu à Londres avec le
général de Gaulle en 1940! Si l'évêque Cauchon lui prêtait des pouvoirs
magiques, il n'a visiblement pas celui de parler et on ignorera donc le
détail exact de ces extravagantes tribulations. Toujours est-il que, son
authenticité étant crédible sinon prouvée, le très catholique Philippe
de Villiers y voit aussitôt l'occasion inespérée de rapatrier une
relique chargée de symbole.
Mis dans le secret par son père, Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou,
décide de tenter le tout pour le tout et de racheter l'anneau.
Le gouvernement est informé du projet, mais n'intervient pas dans le
montage financier. Il reste moins de 36 heures pour réunir les fonds
nécessaires. «On se doutait bien que la vente allait battre des records,
raconte Nicolas de Villiers. La Fondation Puy du Fou Espérance, en tant
que personne morale, pouvait y participer à hauteur de 80.000€, mais
pas au-delà. C'était trop peu pour avoir une chance de l'emporter. Nous
avons donc fait appel à des donateurs. Une opération délicate car il
fallait contacter le maximum de gens tout en maintenant une totale
confidentialité. Le résultat a pourtant dépassé nos espérances: non
seulement le silence a été gardé, mais, en moins de deux jours, nous
avons convaincu une centaine de personnes et nous sommes arrivés à la
somme 350.000€ en promesses de dons. Des contributions qui vont de 20 à
plusieurs dizaines de milliers d'euros.»
ACTE III
Le 26 février, mandaté par la Fondation vendéenne, un avocat se rend à Londres
afin de participer aux enchères. Mis en vente à 14.000 livres sterling (19.051€),
l'anneau de la sainte affole d'emblée les acheteurs. Les offres fusent, les prix grimpent.
Des Britanniques, des Américains, des Asiatiques. En direct au téléphone
avec son chargé de pouvoir, Nicolas de Villiers a des sueurs froides: la
barre des 350.000€ est maintenant franchie. Quitte ou double? Il décide
de dépasser le plafond initialement prévu et surenchérit. Finalement,
les Français raflent la mise. À 297.600 livres sterling, soit 376.833€.
Ce qui fait cher le gramme de laiton (même gravé), noteront les hommes
de peu de foi et les esprits chagrins. Mais quand on aime, on ne compte
pas. En tout cas, il s'en est fallu de peu que le bijou sacré ne
s'envole chez un collectionneur de Tokyo ou de Shanghaï. Ou ne demeure
captif chez l'ennemi héréditaire… Flegmatique et professionnel, le
porte-parole de Timeline Auctions s'est contenté de déclarer: «Le bijou
rentre en France.» Sans donner l'identité de l'heureux propriétaire, que
nous avons la primeur de vous révéler aujourd'hui.
Le mot de la fin appartient à Nicolas de Villiers, acteur principal de ce commando
mémoriel et salutaire: «J'irai le chercher personnellement le 4 mars, et
nous organiserons une cérémonie officielle le 20 au Puy du Fou.
Ensuite, l'anneau sera exposé au public dans un lieu dédié du parc. Que
chacun puisse le voir, c'était notre objectif premier. Après tout,
Jeanne d'Arc est la patronne de la France.»
Que l'Anglois se le tienne pour dit!
par Shelley Gifford de Melbourne, en Australie
Tous les matins elle tresse les cheveux de sa petite fille Grâce,
elle a besoin de 15 à 20 mn pour réaliser ces coiffures....