Laissez-vous subjuguer par le lac Tahoe. Cette merveille naturelle dont l’immensité n’a d’égale que la beauté
On ne le répètera jamais assez : les États-Unis recèlent des trésors de paysages naturels. Il est vrai que le territoire est tellement immense qu’il abrite différents climats et des sites aussi différents que les Montagnes Rocheuses, le Grand Canyon ou les forêts de l’Oregon. Sans nul doute, le lac Tahoe fait partie de ces lieux américains à la beauté intense qui attirent les touristes et qui rend fier les locaux. SooCurious vous y emmène afin de vous présenter ce site unique.
Situé à cheval entre la Californie et le Nevada dans la Sierra Nevada, le lac Tahoe est le plus grand lac alpin d’Amérique du nord. Il a une superficie de 502 km2 et se situe à une altitude de 1 897 mètres. Il est reconnu pour sa superficie mais aussi pour sa profondeur : en effet, le lac Tahoe est le deuxième lac le plus profond des États-Unis et le dixième plus profond du monde avec ses 501 mètres. Autre atout indéniable de ce site, la pureté de ses eaux. L’eau est d’un bleu intense et est assez claire pour qu’on puisse voir jusqu’à 21 mètres de profondeur. Cependant, des spécialistes qui mesurent la clarté de l’eau constatent que cela s’est un peu dégradé. En 1960 par exemple, on pouvait voir jusqu’à 30,5 mètres de profondeur. Mais le site reste un lieu privilégié par les touristes et les locaux, qui apprécient le cadre naturel préservé et sauvage. Au départ, la région était habitée par les Amérindiens Washos, dont le territoire s’étendait tout autour du lac. Le nom du lac vient du mot « da’aw », qui signifie « lac ». Après plusieurs explorations d’européens, le lac fut nommé « Bigler » en hommage au gouverneur de Californie. C’est en 1945 qu’il prit le nom définitif de Tahoe. Sa formation n’est pas d’origine volcanique, c’est en fait une cuvette formée par un effondrement du relief. Le lac est entouré par une forêt de conifères.
De fait, le lac Tahoe a deux visages suivant les saisons : étant à près de 1 900 m d’altitude, c’est le climat montagnard qui domine. En hiver, il fait froid et la neige recouvre les sapins et les rives du lac. La neige peut d’ailleurs rester jusqu’en avril. Il est donc plus prudent de se munir de pneus spéciaux pour y accéder. En été, le climat reste assez frais, avec entre 10 et 15°C le matin et près de 20°C l’après-midi. Cette distinction des saisons ajoutée à la segmentation du lac permet au site d’offrir de nombreuses activités.
En hiver, la ville de South Lake Tahoe se transforme en station de ski. En été, le lac devient un lieu de villégiature avec des plages, des activités nautiques et des randonnées. La partie nord du lac est très sauvage et présente de superbes paysages. Les plages sont grandes et offrent une sensation de calme. La partie ouest attire beaucoup de randonneurs, notamment avec Emerald Bay State Park. A l’est, on se situe au Nevada. Cette partie est également bien préservée. C’est la partie sud du lac qui est la plus touristique et développée. South Lake Tahoe est le spot touristique tout au long de l’année : station de ski en hiver, station balnéaire en été avec de nombreux hôtels et des casinos. L’intérêt du lac Tahoe, au-delà de sa beauté, est qu’il contente tous les touristes : marcheurs, randonneurs, sportifs (avec le ski et le kayak en été).
Sans nul doute, le lac Tahoe est un site naturel qui mérite d’être connu. A la fois préservé et sauvage, le site regorge d’activités touristiques attrayantes. Mais c’est peut-être sa pureté et son caractère paisible qui fait sa renommée. En 2012, il a d’ailleurs été élu « plus beau lac des États-Unis ». Pour les amateurs de nature et de beaux paysages, le lac Tahoe est un passage obligé.
VISITE DE LA FONDERIE PACCARD A SEVRIER EN HAUTE SAVOIE Visite de la fonderie PACCARD La fonderie PACCARD a été créée en 1796 à Quintal en Haute Savoie. Installée à Annecy, puis Sevrier il y a une vingtaine d'année, la dynastie familiale est réputée dans le monde entier pour la qualité des cloches produites. La production comprend une large gamme de produits campanaires allant de la petite cloche de propriété, aux cloches d'églises, en passant par les carillons et les bourdons. Je conseille à tous la visite du musée de la cloche attenant à la fonderie. Une vidéo et les pièces exposées permettent de comprendre la fabrication d'une cloche. La symbolique, l'histoire de la cloche est expliquée également à l'aide de panneaux et de pièces très intéressantes. Depuis peu, une boutique en ligne permet d'acheter des cloches, clochettes et autres objets en vente au musée Vieilles cloches : Planche à trousser (élément permettant le moulage d'une cloche) de la cloche du millénaire. La cloche pèse plus de 33 tonnes et se trouve aux USA. Elle mesure plus de trois mètres de haut. Découpe d'un moule de cloche : La boutique attenante permet de voir des cloches d'appel campanuna : Fabrication d'une cloche : Je vous propose de suivre par étape la fabrication d'une cloche. Le procédé est artisanal. La fonderie a apporté quelques modernités dans la façon de procéder, mais le savoir faire des maitres fondeurs est primordial. Pour réaliser une cloche, la fonderie se sert de modèle en aluminium pour les modèles courants. La technique consiste à créer un moule pour la partie supérieure de la cloche (la chappe) et un moule pour la partie intérieure (le noyau). L'espace vide entre les deux, initialement occupé par le modèle en aluminium, deviendra la nouvelle cloche une fois rempli de bronze : Modèle en aluminium : il s'agit de la reproduction exacte de cloche sans les inscriptions, motifs et anses. La technique ancestrale de la planche à trousser est encore utilisée pour des cloches de grandes dimensions et dans certaines commandes spéciales. Le savoir faire est toujours conservé : D'autres modèles : Une fois le modèle choisi par le client (en fonction du budget, de la place dans le clocher, de la note des autres cloches...), des inscriptions et des décorations sont réalisées en cire. Elles seront posées sur le modèle en aluminium. Ensuite, le maitre fondeur enduit d'argile très fine le modèle et les inscriptions. Il est en train de réaliser la chape, c'est à dire le moule de l'exterieure de la cloche. La couche d'argile est sechée avec un réchaud à gaz placé dessous. Le maitre fondeur enduira plusieurs fois le modèle avec de l'argile de plus en plus épais. Il y ajoutera de la filasse de chanvre afin de rigidifier le tout. On distingue très bien la finesse de la première couche : L'argile est de plus en plus épais. A la dernière couche, la chape sera chauffée plus fort. L'argile sechera. La cire va fondre et disparaître, ainsi les inscriptions apparaitront en creux dans la chappe. Les anses de soutien de la cloche sont moulées à part à l'aide d'un modèle. Elles seront placées dessus le moule avant la coulée. Pour terminer le moule, il reste à créer le noyau, c'est à dire la partie intérieure de la cloche. On le voit en blanc sur la photo ci dessous. Le moule est ensuite placé dans une armature métallique, afin que la température et la pression du bronze en fusion ne le déforme pas. Les deux parties du moule sont assemblées en attente de la coulée. On distingue sur la photo ci dessous le four de quatre tonnes et un four circulaire de 1,5 tonnes. Lors de ma visite, les cloches coulées étaient de petites tailles et destinées à un carillon au japon. C'est un autre four qui a servi. La coulée des petites cloches se fait manuellement. Deux fondeurs tiennent un creuset où le bronze est versé. Ils remplissent le moule d'une cloche et reviennent au four. Mr LOPEZ, Maitre Fondeur, à l'oeil à tout : Le moule se remplit, les gaz qui s'en échappent sont enflammés : La coulée en vidéo : Les cloches de taille plus importante sont coulées avec une poche remplie de bronze en fusion (1200°C) Mr LOPEZ, Maitre Fondeur, dirige d'un oeil averti, l'opération : Voici une seconde vidéo de la coulée, mais cette fois avec la poche : Après refroidissement complet de la cloche (cela peut prendre plusieurs jours ou semaine, suivant le poids), le moule est détruit. Cela implique donc que deux cloches identiques doivent avoir chacune un moule particulier). S'en suit tout un travail d'ébavurage, de polissage afin que la cloche soit belle et présentable. Le son des cloche est verifié et au besoin la cloche est usinée afin d'atre accordée. Une cloche est un instrument de musique donnant une note précise. Les équipements permettant à la cloche sonner (joug et battant) sont installés, puis la cloche est essayée afin de verifier le bon réglage de l'ensemble : La cloche est prète ensuite à etre expédiée dans le monde entier : La fonderie de cloche Paccard est spécialisée dans la conception de carillon. Cela permet ainsi de jouer des morceaux de musique et même d'accompagner le chant. Pour mettre en valeur ses carillons, la fonderie a crée le concept Arsonora (cliquez ici ). Un carillon est se trouve au musée de la cloche et permet l'animation musaicale de la visite : J'espère que cette petite visite vous aura plus et vous donnera l'envie de visiter cet entreprise, ou plus simplement d'avoir un regard différent aux cloches de votre commune. Voici les coordonnées de la fonderie PACCARD. Elle possède plusieurs sites internet que je vous invite à visiter afin de completer cette visite : Fonderie PACCARD (Annecy) 215 rte du Piron 74320 Sevrier Tél. : 04 50 52 47 11 Fax : 04 50 52 45 06
1933 Avec leurs deux étages et leurs centre de gravité haut on peut craindre que les célèbres bus de Londres soient sensibles au renversement si ils s’inclinent trop. Pour tester les nouveaux modèle et rassurer le public une machine spéciale avait été installée qui les faisait pencher à plus de 30°, sans conséquence sur leur stabilité.
Elle met en scène ces éléments culturels de fêtes villageoises en Sicile, en Roumanie ou en Autriche, à travers des portraits sombres et presque austères de jeunes adultes.
Publié Le 29 Février 2016 Haïti : 1 Mort, 4 Disparus Et au moins 9600 Maisons Inondées... Cette photo d'archives montre Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays située sur la côte nord. Photo Robert Skinner, Archives La Presse Agence France-Presse Port-Au-Prince
Une personne est morte et quatre autres étaient portées disparues à la suite des fortes pluies qui ont touché Haïti dimanche, et au moins 9600 maisons étaient toujours inondées lundi, a indiqué la protection civile haïtienne. « Une personne a été tuée alors qu'elle traversait une rivière dans le département de la Grande-Anse », dans le sud-ouest de l'île, a annoncé à l'AFP Edgar Célestin, porte-parole de la protection civile haïtienne. « Le passeur qui l'accompagnait n'a pas été retrouvé et, dans ce département, trois pêcheurs sont également portés disparus », a-t-il ajouté. Ces intempéries ont également provoqué des inondations à Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays située sur la côte nord. Dans cette agglomération de près de 400 000 habitants, « 8124 maisons sont inondées et, sur la commune de Limonade [à une quinzaine de kilomètres à l'est, NDLR], 1532 habitations ont été envahies par les eaux », a indiqué Bernadin Francisque, chargé de la communication de la protectioncivile pour le département du Nord. Pour autant le plan d'urgence, mettant des abris à disposition des sinistrés, n'a pas été activé. Par habitude, les personnes affectées se sont installées temporairement chez des proches. Il y a deux semaines, les quartiers populaires et densément peuplés du Cap-Haïtien avaient déjà été inondés après plusieurs heures de pluies. Les actions pour réduire les risques d'inondation sont quasiment inexistantes dans le pays. « Cela fait plusieurs années que la rivière qui passe au coeur du Cap n'a pas été drainée », a reconnu Bernardin Francisque. L'inexistence d'un système efficace de ramassage des ordures aggrave également la vulnérabilité des familles les plus pauvres qui construisent, sans permis, des habitations précaires à proximité de ravines obstruées d'ordures. Les intempéries de dimanche, causées par le passage d'un front froid sur l'île des Caraïbes, inquiètent les habitants car la première saison des pluies ne débute traditionnellement qu'au mois d'avril, jusqu'en juin. Une seconde saison se déroule entre août et octobre. Chaque année, de juin à novembre, Haïti est touchée par des cyclones mais, plus que les vents, ce sont les précipitations, les inondations et les crues qui entraînent des pertes en vies humaines.
Patrimoine mondial de l'Unesco : Ayutthaya - Thaïlande
Les ennemis menacent au nord, postés sur les collines dominant Sukhothai, la capitale. Ils sont nombreux et bien armés. Le roi U Thon comprend que toute tentative de résistance est vaine. Et un jour, en 1350, le souverain doit prendre la douloureuse décision d'abandonner la capitale du Siam, fondée guère plus d'un siècle auparavant.
Il convoque les chefs militaires et les sages pour choisir l'endroit où édifier une nouvelle cité. Les premiers lui conseillent d'opter pour le Sud, dans la plaine, où l'on peut voir arriver les ennemis de très loin. Les seconds consultent les textes sacrés et recommandent de chercher "la nam", l'eau à la base du symbolisme du peuple thaï, là où elle coule en décrivant une spirale. Muni de ces indications, le roi envoie des émissaires en reconnaissance. Ils reviennent après avoir repéré un ancien site khmer, au centre d'un important système fluvial, à la confluence du Mae Nam Lopburi, du Pasak et du Chao Phraya.
U Thon se rend à l'endroit indiqué et donne le premier coup de bèche dans le sol. Dans la terre remuée on voit un escargot... la spirale annoncé par les sages. Ainsi naît Ayutthaya. Son nom, signifiant "l'Invincible", dérive du nom sanskrit Ayodhya, qui désigne le demeure du Dieu Rama, dans le "Ramayana", le poème épique indien.
Bien que la nouvelle capitale - elle allait le rester jusqu'à la destruction par l'armée birmane en 1767 - n'ait jamais égalé la splendeur du Sukhothaï, du moins aux yeux des souverains nostalgiques, les visiteurs européens et chinois reçus à la cour d'Ayatthuya ont laissé des descriptions enthousiastes de ses fabuleuses richesses. Ce qu'on appelle la "période d'Ayatthuya" - durant laquelle la ville finit par compter 1 million d'habitants - coïncide avec l'apogée de la puissance du royaume du Siam, qui s'étend peu à peu sur les territoires du Laos, du Cambodge et de la Birmanie actuels.
Durant les moussons, Ayatthuya semblait suspendue dans l'eau. Les habitations, y compris le palais royal, étaient en bois, édifiées sur pilotis : l'usage de la pierre n'était consenti que pour la construction des édifices religieux, placés sur des terre-pleins symbolisant le vaisseau de la rédemption mentionné dans la mythologie bouddhiste. Les temples sont donc tout ce qui reste de cette merveilleuse cité. Le plus grand, le Wat Phra Si Sanpet, était réservé à la famille royale et abritait une statue de Bouddha de 16 mètres de hauteur couverte de 250 kilos de feuilles d'or que les envahisseurs birmans ont fondues par la suite. Le complexe, axé sur un étang rectangulaire ponctué de fleurs de lotus, est dominé par trois "chedi" (monuments-reliquaires en forme de cloche).
Un peu plus loin se trouve le Wat Phra Mahathat, avec une tour de style khmer, appelée "prang", soutenue par des statues représentant l'oiseau sacré Garuda. La tour entourée de statues du Bouddha en briques recouvertes de stuc, dont certaines ont été phagocytées par les arbres.
En face, en revanche on peut voir les ruines du Wat T Ratburana, où quelques "chedi" conservent encore des fragments de fresques. Des vestiges de statues, de "chedi" et les fondations de monastères sont disséminés dans toute la vallée, à moitié recouverts par la végétation, laquelle a servi pendant longtemps de paravents aux voleurs d'antiquité.
Mais ces dernières années, en partie grâce au classement du site par l'Unesco, les autorités thaïlandaises ont lancé une campagne de restauration et doté le site d'une petite troupe de gardiens. Aujourd'hui, Ayatthuya est redevenu un lieu de foi : les moines errent à nouveau silencieusement entre les monuments et les statues du Bouddha sont ornées de draps de soie orangée.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.
Cette merveille naturelle dont l’immensité n’a d’égale que la beauté
On ne le répètera jamais assez : les États-Unis recèlent des trésors de
paysages naturels. Il est vrai que le territoire est tellement immense
qu’il abrite différents climats et des sites aussi différents que les
Montagnes Rocheuses, le Grand Canyon ou les forêts de l’Oregon. Sans nul
doute, le lac Tahoe fait partie de ces lieux américains à la beauté
intense qui attirent les touristes et qui rend fier les locaux.
SooCurious vous y emmène afin de vous présenter ce site unique.
Situé à cheval entre la Californie et le Nevada dans la Sierra Nevada,
le lac Tahoe est le plus grand lac alpin d’Amérique du nord. Il a une superficie de 502
km2 et se situe à une altitude de 1 897 mètres. Il est reconnu pour sa
superficie mais aussi pour sa profondeur : en effet, le lac Tahoe est le
deuxième lac le plus profond des États-Unis et le dixième plus profond
du monde avec ses 501 mètres.
Autre atout indéniable de ce site, la pureté de ses eaux. L’eau est d’un bleu
intense et est assez claire pour qu’on puisse voir jusqu’à 21 mètres de
profondeur. Cependant, des spécialistes qui mesurent la clarté de l’eau
constatent que cela s’est un peu dégradé. En 1960 par exemple, on
pouvait voir jusqu’à 30,5 mètres de profondeur. Mais le site reste un
lieu privilégié par les touristes et les locaux, qui apprécient le cadre
naturel préservé et sauvage.
Au départ, la région était habitée par les Amérindiens Washos, dont le territoire
s’étendait tout autour du lac. Le nom du lac vient du mot « da’aw », qui
signifie « lac ». Après plusieurs explorations d’européens, le lac fut
nommé « Bigler » en hommage au gouverneur de Californie. C’est en 1945
qu’il prit le nom définitif de Tahoe. Sa formation n’est pas d’origine
volcanique, c’est en fait une cuvette formée par un effondrement du
relief. Le lac est entouré par une forêt de conifères.
De fait, le lac Tahoe a deux visages suivant les saisons : étant à près de
1 900 m d’altitude, c’est le climat montagnard qui domine. En hiver, il
fait froid et la neige recouvre les sapins et les rives du lac.
La neige peut d’ailleurs rester jusqu’en avril. Il est donc plus prudent
de se munir de pneus spéciaux pour y accéder. En été, le climat reste
assez frais, avec entre 10 et 15°C le matin et près de 20°C
l’après-midi. Cette distinction des saisons ajoutée à la segmentation du
lac permet au site d’offrir de nombreuses activités.
En hiver, la ville de South Lake Tahoe se transforme en station de ski. En
été, le lac devient un lieu de villégiature avec des plages, des
activités nautiques et des randonnées. La partie nord du lac est très
sauvage et présente de superbes paysages. Les plages sont grandes et
offrent une sensation de calme. La partie ouest attire beaucoup de
randonneurs, notamment avec Emerald Bay State Park.
A l’est, on se situe au Nevada. Cette partie est également bien
préservée. C’est la partie sud du lac qui est la plus touristique et
développée. South Lake Tahoe est le spot touristique tout au long de
l’année : station de ski en hiver, station balnéaire en été avec de
nombreux hôtels et des casinos. L’intérêt du lac Tahoe, au-delà de sa
beauté, est qu’il contente tous les touristes : marcheurs, randonneurs,
sportifs (avec le ski et le kayak en été).
Sans nul doute, le lac Tahoe est un site naturel qui mérite d’être connu. A la fois préservé et sauvage,
le site regorge d’activités touristiques attrayantes. Mais c’est peut-être sa pureté et son caractère paisible
qui fait sa renommée. En 2012, il a d’ailleurs été élu « plus beau lac des États-Unis ».
Pour les amateurs de nature et de beaux paysages, le lac Tahoe est un passage obligé.
Visite de la fonderie PACCARD
La fonderie PACCARD a été créée en 1796 à Quintal en Haute Savoie. Installée à Annecy, puis
Sevrier il y a une vingtaine d'année, la dynastie familiale est réputée
dans le monde entier pour la qualité des cloches produites.
La production comprend une large gamme de produits campanaires allant de
la petite cloche de propriété, aux cloches d'églises, en passant par
les carillons et les bourdons.
Je conseille à tous la visite du musée de la cloche attenant à la fonderie. Une vidéo et les pièces exposées permettent de
comprendre la fabrication d'une cloche. La symbolique, l'histoire de la
cloche est expliquée également à l'aide de panneaux et de pièces très
intéressantes. Depuis peu, une boutique en ligne permet d'acheter des cloches, clochettes et autres objets en vente au musée
Vieilles cloches :
Planche à trousser (élément permettant le moulage d'une cloche) de la cloche du
millénaire. La cloche pèse plus de 33 tonnes et se trouve aux USA. Elle
mesure plus de trois mètres de haut.
Découpe d'un moule de cloche :
La boutique attenante permet de voir des cloches d'appel campanuna :
Fabrication d'une cloche :
Je vous propose de suivre par étape la fabrication d'une cloche. Le
procédé est artisanal. La fonderie a apporté quelques modernités dans la
façon de procéder, mais le savoir faire des maitres fondeurs est
primordial.
Pour réaliser une cloche, la fonderie se sert de modèle en aluminium pour
les modèles courants. La technique consiste à créer un moule pour la
partie supérieure de la cloche (la chappe) et un moule pour la partie
intérieure (le noyau). L'espace vide entre les deux, initialement occupé
par le modèle en aluminium, deviendra la nouvelle cloche une fois
rempli de bronze :
Modèle en aluminium : il s'agit de la reproduction exacte de cloche sans les inscriptions, motifs et anses.
La technique ancestrale de la planche à trousser est encore utilisée pour
des cloches de grandes dimensions et dans certaines commandes spéciales.
Le savoir faire est toujours conservé :
D'autres modèles :
Une fois le modèle choisi par le client (en fonction du budget, de la place
dans le clocher, de la note des autres cloches...), des inscriptions et
des décorations sont réalisées en cire. Elles seront posées sur le
modèle en aluminium.
Ensuite, le maitre fondeur enduit d'argile très fine le modèle et les
inscriptions. Il est en train de réaliser la chape, c'est à dire le
moule de l'exterieure de la cloche. La couche d'argile est sechée avec
un réchaud à gaz placé dessous. Le maitre fondeur enduira plusieurs fois
le modèle avec de l'argile de plus en plus épais. Il y ajoutera de la
filasse de chanvre afin de rigidifier le tout.
On distingue très bien la finesse de la première couche :
L'argile est de plus en plus épais. A la dernière couche, la chape sera chauffée
plus fort. L'argile sechera. La cire va fondre et disparaître, ainsi
les inscriptions apparaitront en creux dans la chappe.
Les anses de soutien de la cloche sont moulées à part à l'aide d'un modèle.
Elles seront placées dessus le moule avant la coulée.
Pour terminer le moule, il reste à créer le noyau, c'est à dire la partie
intérieure de la cloche. On le voit en blanc sur la photo ci dessous. Le
moule est ensuite placé dans une armature métallique, afin que la
température et la pression du bronze en fusion ne le déforme pas.
Les deux parties du moule sont assemblées en attente de la coulée. On
distingue sur la photo ci dessous le four de quatre tonnes et un four
circulaire de 1,5 tonnes. Lors de ma visite, les cloches coulées étaient
de petites tailles et destinées à un carillon au japon. C'est un autre
four qui a servi.
La coulée des petites cloches se fait manuellement. Deux fondeurs tiennent
un creuset où le bronze est versé. Ils remplissent le moule d'une
cloche et reviennent au four.
Mr LOPEZ, Maitre Fondeur, à l'oeil à tout :
Le moule se remplit, les gaz qui s'en échappent sont enflammés :
La coulée en vidéo :
Les cloches de taille plus importante sont coulées avec une poche remplie de bronze en fusion (1200°C)
Mr LOPEZ, Maitre Fondeur, dirige d'un oeil averti, l'opération :
Voici une seconde vidéo de la coulée, mais cette fois avec la poche :
Après refroidissement complet de la cloche (cela peut prendre plusieurs jours
ou semaine, suivant le poids), le moule est détruit. Cela implique donc
que deux cloches identiques doivent avoir chacune un moule
particulier). S'en suit tout un travail d'ébavurage, de polissage afin
que la cloche soit belle et présentable.
Le son des cloche est verifié et au besoin la cloche est usinée afin
d'atre accordée. Une cloche est un instrument de musique donnant une
note précise.
Les équipements permettant à la cloche sonner (joug et battant) sont
installés, puis la cloche est essayée afin de verifier le bon réglage de
l'ensemble :
La cloche est prète ensuite à etre expédiée dans le monde entier :
La fonderie de cloche Paccard est spécialisée dans la conception de
carillon. Cela permet ainsi de jouer des morceaux de musique et même
d'accompagner le chant. Pour mettre en valeur ses carillons, la fonderie
a crée le concept Arsonora (cliquez ici ). Un carillon est se trouve au
musée de la cloche et permet l'animation musaicale de la visite :
J'espère que cette petite visite vous aura plus et vous donnera l'envie de
visiter cet entreprise, ou plus simplement d'avoir un regard différent
aux cloches de votre commune.
Voici les coordonnées de la fonderie PACCARD. Elle possède plusieurs sites
internet que je vous invite à visiter afin de completer cette visite : Fonderie PACCARD (Annecy) 215 rte du Piron 74320 Sevrier Tél. : 04 50 52 47 11 Fax : 04 50 52 45 06
Ces Asiatiques Sont Très Ingénieux !
Avec leurs deux étages et leurs centre de gravité haut on peut craindre que
les célèbres bus de Londres soient sensibles au renversement si ils
s’inclinent trop.
Pour tester les nouveaux modèle et rassurer le public une machine spéciale avait été
installée qui les faisait pencher à plus de 30°, sans conséquence sur
leur stabilité.
Par le photographe britanniqueWilliam Green
TU Y A CRU ,OU TU Y A CUIT.
AH LE PAUVRE JONAS
TIENS MAIS QU'EST CE QUE TU FAIS LA ??
ET HOP ,FAIS GAFFE A TON DERRIERE
CA C'EST DE LA FETE
CA C'EST DE LA FOLIE
CA CEST DE LA MERDE D'ELEPHANTS
EUH DES CHINOIS OU ......
JE T'AIME
A LA PECHE AU MOULES NON AUX CORMORANS
de vieux livres en objets par Cecilia Levy.
PAS MAL QUAND MËME
par Iwalja KLINKE artiste berlinoise
Elle met en scène ces éléments culturels de fêtes villageoises en Sicile, en
Roumanie ou en Autriche, à travers des portraits sombres et presque
austères de jeunes adultes.
Haïti : 1 Mort, 4 Disparus Et au moins 9600 Maisons Inondées...
Cette photo d'archives montre Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays située sur la côte nord.
Photo Robert Skinner, Archives La Presse Agence France-Presse Port-Au-Prince
Une personne est morte et quatre autres étaient portées disparues à la
suite des fortes pluies qui ont touché Haïti dimanche, et au moins
9600 maisons étaient toujours inondées lundi, a indiqué la protection
civile haïtienne.
« Une personne a été tuée alors qu'elle traversait une rivière dans le
département de la Grande-Anse », dans le sud-ouest de l'île, a annoncé à
l'AFP Edgar Célestin, porte-parole de la protection civile haïtienne.
« Le passeur qui l'accompagnait n'a pas été retrouvé et, dans ce
département, trois pêcheurs sont également portés disparus », a-t-il ajouté.
Ces intempéries ont également provoqué des inondations à Cap-Haïtien,
la deuxième ville du pays située sur la côte nord.
Dans cette agglomération de près de 400 000 habitants, « 8124 maisons sont
inondées et, sur la commune de Limonade [à une quinzaine de kilomètres à
l'est, NDLR], 1532 habitations ont été envahies par les eaux », a indiqué Bernadin Francisque,
chargé de la communication de la protectioncivile pour le département du Nord.
Pour autant le plan d'urgence, mettant des abris à disposition des
sinistrés, n'a pas été activé. Par habitude, les personnes affectées se
sont installées temporairement chez des proches.
Il y a deux semaines, les quartiers populaires et densément peuplés du
Cap-Haïtien avaient déjà été inondés après plusieurs heures de pluies.
Les actions pour réduire les risques d'inondation sont quasiment inexistantes dans le pays.
« Cela fait plusieurs années que la rivière qui passe au coeur du Cap n'a pas été drainée »,
a reconnu Bernardin Francisque.
L'inexistence d'un système efficace de ramassage des ordures aggrave également la
vulnérabilité des familles les plus pauvres qui construisent, sans
permis, des habitations précaires à proximité de ravines obstruées
d'ordures.
Les intempéries de dimanche, causées par le passage d'un front froid sur
l'île des Caraïbes, inquiètent les habitants car la première saison des
pluies ne débute traditionnellement qu'au mois d'avril, jusqu'en juin.
Une seconde saison se déroule entre août et octobre.
Chaque année, de juin à novembre, Haïti est touchée par des cyclones mais,
plus que les vents, ce sont les précipitations, les inondations et les
crues qui entraînent des pertes en vies humaines.
Les ennemis menacent au nord, postés sur les collines dominant Sukhothai,
la capitale. Ils sont nombreux et bien armés. Le roi U Thon comprend que
toute tentative de résistance est vaine. Et un jour, en 1350, le
souverain doit prendre la douloureuse décision d'abandonner la capitale
du Siam, fondée guère plus d'un siècle auparavant.
Il convoque les chefs militaires et les sages pour choisir l'endroit où
édifier une nouvelle cité. Les premiers lui conseillent d'opter pour le
Sud, dans la plaine, où l'on peut voir arriver les ennemis de très loin.
Les seconds consultent les textes sacrés et recommandent de chercher
"la nam", l'eau à la base du symbolisme du peuple thaï, là où elle coule
en décrivant une spirale.
Muni de ces indications, le roi envoie des émissaires en reconnaissance. Ils reviennent après avoir repéré un
ancien site khmer, au centre d'un important système fluvial, à la
confluence du Mae Nam Lopburi, du Pasak et du Chao Phraya.
U Thon se rend à l'endroit indiqué et donne le premier coup de bèche dans
le sol. Dans la terre remuée on voit un escargot... la spirale annoncé
par les sages. Ainsi naît Ayutthaya. Son nom, signifiant "l'Invincible",
dérive du nom sanskrit Ayodhya, qui désigne le demeure du Dieu Rama,
dans le "Ramayana", le poème épique indien.
Bien que la nouvelle capitale - elle allait le rester jusqu'à la destruction
par l'armée birmane en 1767 - n'ait jamais égalé la splendeur du
Sukhothaï, du moins aux yeux des souverains nostalgiques, les visiteurs
européens et chinois reçus à la cour d'Ayatthuya ont laissé des
descriptions enthousiastes de ses fabuleuses richesses.
Ce qu'on appelle la "période d'Ayatthuya" - durant laquelle la ville finit par
compter 1 million d'habitants - coïncide avec l'apogée de la puissance
du royaume du Siam, qui s'étend peu à peu sur les territoires du Laos,
du Cambodge et de la Birmanie actuels.
Durant les moussons, Ayatthuya semblait suspendue dans l'eau. Les habitations,
y compris le palais royal, étaient en bois, édifiées sur pilotis :
l'usage de la pierre n'était consenti que pour la construction des
édifices religieux, placés sur des terre-pleins symbolisant le vaisseau
de la rédemption mentionné dans la mythologie bouddhiste. Les temples
sont donc tout ce qui reste de cette merveilleuse cité. Le plus grand,
le Wat Phra Si Sanpet, était réservé à la famille royale et abritait une
statue de Bouddha de 16 mètres de hauteur couverte de 250 kilos de
feuilles d'or que les envahisseurs birmans ont fondues par la suite. Le
complexe, axé sur un étang rectangulaire ponctué de fleurs de lotus, est
dominé par trois "chedi" (monuments-reliquaires en forme de cloche).
Un peu plus loin se trouve le Wat Phra Mahathat, avec une tour de style
khmer, appelée "prang", soutenue par des statues représentant l'oiseau
sacré Garuda.
La tour entourée de statues du Bouddha en briques recouvertes de stuc,
dont certaines ont été phagocytées par les arbres.
En face, en revanche on peut voir les ruines du Wat T Ratburana, où
quelques "chedi" conservent encore des fragments de fresques. Des
vestiges de statues, de "chedi" et les fondations de monastères sont
disséminés dans toute la vallée, à moitié recouverts par la végétation,
laquelle a servi pendant longtemps de paravents aux voleurs d'antiquité.
Mais ces dernières années, en partie grâce au classement du site par
l'Unesco, les autorités thaïlandaises ont lancé une campagne de
restauration et doté le site d'une petite troupe de gardiens.
Aujourd'hui, Ayatthuya est redevenu un lieu de foi : les moines errent à
nouveau silencieusement entre les monuments et les statues du Bouddha
sont ornées de draps de soie orangée.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.