De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
10/12/2015 - 07:42
Le Thé Vert Vraiment Bon
Pour La Santé ?


PHOTO BLOOMBERG NEWS

Le thé vert est-il vraiment aussi bon pour la santé qu'on le croit ? Des
chercheurs de l'Université de la Californie à Irvine ont constaté que
des mouches drosophiles exposées à des concentrations élevées de thé
vert vivaient moins longtemps et se reproduisaient plus difficilement.

 
Les larves exposées à 10 milligrammes de thé vert se développaient plus
lentement et naissaient plus petites. La même dose rendait les mouches
plus vulnérables au stress et à la chaleur, tout en les protégeant
contre la déshydratation.

 
Les femelles vivaient 17 pour cent moins longtemps et produisaient moins de bébés.
Les mâles n'étaient pas affectés.

 
Dix milligrammes de thé vert engendraient aussi des anomalies morphologiques des organes reproducteurs.
 
On ne sait pas si les mêmes effets se produiraient chez l'humain, mais les
chercheurs recommandent pour le moment la prudence et la
modération lors de la consommation de thé vert ou de tout autre produit neutraceutique.

 
La chercheure principale, la docteure Mahtab Jafari, a rappelé que des
études réalisées précédemment avec des chiens et des souris avaient
témoigné d'effets néfastes potentiels, notamment en ce qui concerne le
développement des embryons et le poids.

 
Si le thé vert est possiblement bénéfique pour la santé en faibles doses,
a-t-elle ajouté, des doses élevées pourraient avoir l'effet inverse.

 
Les conclusions de cette étude sont publiées dans le Journal of Functional Foods.



 
10/12/2015 - 06:40
Votre ordinateur est bloqué: que faire?

Par Cécile Dard le 07 décembre 2015


Les appareils électroniques, comme les ordinateurs, tablettes ou
téléphones mobiles, peuvent se figer. Que faire pour les débloquer?

Si l’écran de votre ordinateur est "gelé", c’est à dire que son image est fixe et que vous n’accédez
plus à rien avec votre souris, il existe des solutions.

Pour le débloquer, bien souvent, il suffit de l’éteindre, puis de le redémarrer. Sauf qu'il arrive que les appareils
ne puissent pas s'éteindre. Une fois bloqués, si l’on se contente de presser la touche power, rien ne se passe.

Pour sortir de cette situation, appuyez plusieurs secondes sur la touche power. Cela suffit généralement pour l'éteindre.
 En dernier recours, enlevez la batterie (ou l'alimentation électrique) une minute, puis replacez-la.
Laissez bien votre ordinateur éteint une vingtaine de secondes
afin que la mémoire immédiate, appelée "mémoire cache",
se vide pour qu’il puisse redémarrer dans de bonnes conditions.
09/12/2015 - 18:29
10 engins volants qui ont marqué l'histoire.

 la soucoupe volante

Cet engin d'Avro Canada fait partie des nombreuses expérimentations
secrètes financées par l'US Air Force pour disposer de «Jeep volantes» à
décollage vertical. Il fit son premier vol en 1959. Stable en vol
stationnaire, il était très difficile à contrôler en vol horizontal.


 

Aero Spacelines «Super Guppy» : le cachalot des airs

Mis en service en 1966, cet avion, surnommé «Super Pregnant Guppy» et
dérivé d'un Boeing Stratocruiser, sert d'abord à emporter les étages de
la fusée lunaire Saturn V. Puis Airbus en utilise cinq exemplaires pour transporter des fuselages.


HM-14 : le "Pou-du-Ciel"

Henri Mignet expose le «Pou» au Salon de l'aéronautique 1934 et en publie les
plans. Deux mille Français construisent cet ancêtre de l'ULM. Mais,
après plusieurs accidents, il est interdit de vol en 1936. Mignet va
alors le populariser en Angleterre, aux Etats-Unis, au Maroc, au Brésil et au Japon.

 un hélico minimaliste

Cette plateforme volante expérimentale développée par Hiller Aircraft, selon
le principe qu'un rotor peut être placé sous un appareil (et non
au-dessus), s'éleva dans les airs en 1955. Jugée trop lente, elle ne fut
jamais transformée en appareil de combat de série.




 l'auto qui décolle

Pour 250.000 euros, cette voiture volante aux ailes repliables, mise au
point en 2008 par l'Américain Carl Dietrich, pourra être à vous dès l'an
prochain. Précommandée à plus de 1.00 exemplaires, elle succède à la
Waterman Aerobile de 1934 et à la Fulton Airphibian de 1945.




Bell X-22 : des rotors carénés

Pour élaborer un avion de transport à décollage vertical, l'US Navy
s'adresse à Bell. Le résultat vole en 1966, grâce à des rotors
basculants carénés mus par des turbomoteurs. L'un des deux prototypes se crashera.




Grumman X-29 : les ailes inversées

Intriguée par le Junkers Ju 287 expérimental à ailes inversées de 1943, l'US Air
Force confie en 1981 à Grumman le développement d'un prototype. Le X-29
volera 242 fois de 1984 à 1986, son instabilité étant compensée par des commandes de vol électriques.



Ryan X-13 Vertijet : décollage d'un crochet

C'est dans l'idée de faire partir un avion du pont d'un sous-marin que la
Navy testa ce prototype en 1957. Il décollait après avoir été suspendu à
un crochet et atterrissait de la même manière après un vol horizontal.




Northrop N-1M : la première aile volante

Cet avion expérimental de Northrop fit son vol inaugural en 1941. Il valida
cette théorie: une aile volante a une portance accrue et une traînée
moindre. Mais la première aile de série, le bombardier furtif américain
Northrop-Grumman B-2, ne vit le jour qu'en 1989.



Bell XV-15 : un avion-hélicoptère

Ce prototype d'avion à rotors basculants décollant verticalement (une idée
brevetée en Allemagne dès 1930) fit son premier vol en 1977. Il a
favorisé la mise au point du V-22 Osprey, qui opère en Afghanistan, et
du Bell-Agusta BA 609 civil (offshore, transport médical...).
09/12/2015 - 17:18
Cynthia,je suis particulièrement heureux que nous soyons  plusieurs maintenant à annimer ce Forum,en particulier

vous et MJeanne mais je vous en supplie pas de "grand maître"car
avant Ordissimo je n'avais jamais touché un ordi et

je m'y suis mis grâce aux échanges(techniques) avec des Ordissinautes expérimentés.Je fais du répétitif et suis incapable de

faire autre chose.
Je comprends la demande que vous a faite MJeanne mais si nous avons tous les mêmes sources ça ne présente

plus d'intérêt,c'est ce que je pense.La recherche fait aussi partie du jeu.
Kénavo.
09/12/2015 - 16:40
Marie-Jeanne,

merci
pour tous vos encouragements, je suis encore une "novice" , les reportages et photos , comme Mayyan " notre grand maitre ",
je les trouve sur internet.

Pour de plus amples renseignements , si cela vous intéresse , je vous ai mise sur la liste de mes ami(es), vous pouvez m'envoyer
un message avec votre n° de téléphone .


09/12/2015 - 14:35
08 Décembre 2015 La Russie Frappe En Syrie Depuis Un Sous-Marin, Une Première...
Un raid mené par la coalition contre des cilbes appartenant à l'EI.
Photo AFPInternational

Le groupe État islamique
Après avoir fait d'importants gains en Syrie face aux troupes d'Assad, les
djihadistes de l'EI ont pris l'Irak d'assaut s'emparant d'importants
pans du pays, dont la deuxième ville, Mossoul. Une offensive visant à
créer un État islamique en pays sunnite, à cheval sur l'Irak et la
Syrie.
»

Agence France-Presse MOSCOU
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé mardi que
l'armée russe avait frappé des cibles en Syrie avec des missiles de
croisière tirés pour la première fois depuis un sous-marin en Méditerranée.

«Nous avons utilisé des missiles de croisière Calibre du
Rostov-sur-le-Don depuis la Méditerranée», a déclaré le ministre, cité
par les agences russes.

Il a précisé que les frappes avaient visé «deux places fortes terroristes»
près de Raqqa, bastion du groupe djihadiste État islamique en Syrie.

«Toutes les cibles ont été détruites», a déclaré M. Choïgou, indiquant que des
infrastructures pétrolières, des dépôts de munitions et une fabrique de
mines avaient été visés.

«Le missile de croisière Calibre a une nouvelle fois fait preuve de son efficacité sur les longues distances», a-t-il noté.
Avec ces tirs sous-marins, Moscou renforce sa panoplie d'options militaires
dans la guerre en Syrie. Lors de bombardements antérieurs, des missiles
de croisière du même type avaient été tirés sur des cibles en Syrie
depuis des navires de guerre croisant en mer Caspienne.

Le président russe Vladimir Poutine a relevé mardi que les missiles de
croisière Calibre pouvaient être équipés de têtes nucléaires, tout en
disant espérant que l'usage de la force nucléaire «ne sera jamais
nécessaire dans la guerre contre le terrorisme».

Les États-Unis, qui mènent leur propre campagne de bombardements en Syrie,
et Israël, avaient été prévenus en amont que des frappes russes seraient
effectuées depuis un sous-marin, a déclaré M. Choïgou.

Les avions de chasse russes ont effectué 600 sorties et détruit «300 cibles
de différentes sortes» au cours des trois derniers jours, a indiqué le
ministre de la Défense.


Onze membres de l'EI tués 

Par ailleurs, onze membres du groupe État islamique (EI), dont un
commandant et un enfant soldat, ont péri mardi dans des frappes sur la
région de Raqqa, un fief de l'organisation djihadiste dans le nord de la
Syrie, a indiqué une ONG.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau
de militants et de sources médicales à travers le pays en guerre,
n'était pas en mesure de préciser la nationalité des avions qui ont mené
les raids, ni l'identité ou la nationalité du commandant djihadiste
tué.

Le ciel syrien est encombré par les avions de plusieurs pays. Les
aviations russe et syrienne bombardent les positions rebelles et
jihadistes alors que celle de la coalition internationale menée par les
états-Unis cible exclusivement l'EI en Syrie et en Irak voisin.

Selon l'OSDH, le commandant a été tué dans une frappe contre le quartier
Ferdaous à Raqqa alors que dix autres djihadistes, dont un «enfant
combattant dans les rangs des lionceaux du califat», ont péri dans des
raids sur plusieurs cibles dans et autour de la ville.

Les frappes sur Raqqa se sont intensifiées après la revendication par le
groupe ultraradical des attentats de Paris le 13 novembre (130 morts) et
l'attentat à la bombe contre un avion russe qui s'est écrasé le 31
octobre en Egypte (224 morts).

Fin septembre, la France s'est jointe à la coalition menée par les
états-Unis pour frapper l'EI en Syrie, et la Grande-Bretagne a suivi la
semaine dernière.

Les Occidentaux sont hostiles au régime de Bachar al-Assad alors que la
Russie est intervenue dans le conflit le 30 septembre pour venir en aide
à ce régime.

Dimanche, au moins 32 combattants de l'EI ont été tués à Raqqa.
Cette ville de taille moyenne sur les rives de l'Euphrate est devenue la
capitale de facto de l'EI en Syrie. Elle est l'un des objectifs majeurs
des opérations de la coalition et, dans une moindre mesure, du régime et
des Russes.

Le conflit en Syrie a fait plus de 250 000 morts depuis mars 2011. Il a
commencé par la répression de manifestations pacifiques et évolué en une
guerre complexe opposant désormais nombre d'acteurs et impliquant des
puissances étrangères.
09/12/2015 - 14:35
LA LÉGENDE DU PETIT LAC DE ROXTON POUND AVEC UNE EXPLICATION DES LÉGENDES QUÉBÉCOISES


Avant-propos

Source : Roxton Pound

Dans la campagne québécoise d'antan, le mois de janvier avait la réputation
de ne pas être comme les autres. Les festivités familiales s'y
succédaient d'une façon presque ininterrompue.

Au cours des veillées qui s'organisaient alors, un événement en
particulier avait l'art de captiver l'assistance: c'était la
participation du «conteur d'histoires».

Lorsque celui-ci toussait bruyamment et avançait sa chaise vers le milieu de la
cuisine, l'auditoire comprenait que le spectacle allait commencer. Un
silence peu commun s'installait dans la maison.

Après avoir bourré sa pipe d'un tabac odoriférant, le conteur commençait sa première histoire.
Pour tenir ses auditeurs en haleine, le conteur avait plusieurs tours dans
son sac. Lorsque son récit s'y prêtait, il appuyait ses dires par la
mimique de son visage et par des gestes appropriés. Il avait recours aux
différentes intonations de voix pour souligner tantôt les passages
sinistres d'un conte, tantôt les drôleries de l'un de ses personnages.
Le spectacle ne manquait pas de couleur, ni les histoires de piquant.

Chaque conteur possédait son propre répertoire d'histoires. Elles étaient transmises de bouche à
oreille sans être écrites.

Ces histoires s'inspiraient souvent de très vieux contes d'origine
française. On y évoquait des royaumes lointains où régnaient des rois et
des princesses et où de malicieux personnages comme les sorciers
venaient semer la zizanie. Comme dans les films, les choses finissaient
par s'arranger et l'histoire se terminait sur une note de gaîté.

À l'occasion, le conteur se servait de contes plus cauchemardesques qu'il
gardait pour la fin de la soirée, au moment où les enfants étaient
couchés.

Avec les années, les conteurs déformèrent ces légendes européennes et y
introduisirent des éléments typiquement québécois. Certains y prirent
goût et inventèrent leurs propres histoires basées sur des faits
survenus au pays. C'est ainsi que sont nés des contes tels «La chasse-galerie» et «La Corriveau» qui sont encore sur les lèvres des vieux conteurs québécois.

Les contes variaient en longueur. En moyenne, ils pouvaient durer entre une demi-heure et une heure.
Lorsque l'histoire s'achevait, le groupe manifestait son contentement en applaudissant à tout rompre.
Le maître de la maison s'empressait de verser un grand verre de «remontant» à l'artiste qui l'acceptait avec un sourire.

La légende Du Petit Lac De Roxton

 Roxton Pound, Au Lac Roxton


Je vous mets donc en garde, mes bien chers frères, contre ces pratiques
pernicieuses que des étrangers tentent d'implanter parmi nous. La danse,
je vous le répète, est toujours une occasion de péché et provoque
inévitablement des désordres et des scandales qui ternissent l'honneur
des familles et excitent la colère de Dieu.

Vous vous demandez sans doute, vous qui ne connaissez pas les Cantons de
l'Est, où peut bien se trouver Sainte-Pudentienne. Roxton Pond !
n'est-ce pas que ça vous dit déjà quelque chose ? Et quand j'aurai
ajouté que le Petit Lac est situé à sept milles au nord de Granby, vous
serez tout à fait fixés.

Le samedi soir venu, de larges charrettes à foin, omnibus des campagnes,
circulaient dans les «rangs» et racolaient, chemin faisant, danseurs et
danseuses. Arrivé à la demeure d'un invité, l'équipage stoppait et l'on
faisait l'appel au moyen de porte-voix. Presque aussitôt, l'huis
entrebaillé laissait entrevoir la binette délurée de la «fille de la
maison». Et lazzis de pleuvoir:

Ho donc, tu es assez belle comme tu es. Assez de frisettes, on est déjà en retard !
Plus loin, c'était un garçon d'habitant qui venait de finir son «train» et
qui s'attardait à se mettre plus faraud dans son veston des dimanches :

Dépêche, Nazaire, lui criait le conducteur habituel de la charrette, Arcadius
Francoeur, un ancien tisserand de Fall River, dépêche, mes chevaux ont
le frisson.

La maman et le papa ne trouvaient guère ces comportements à leur goût et
avaient, maintes fois, manifesté leur sentiment à cet effet, mais Albina
avait parlé de les planter là pour s'en aller à Granby travailler à la
manufacture si on ne lui laissait ses franches coudées.

Quand à Nazaire, un rude travailleur qui trimait dur toute la semaine, il
était convenu, depuis longtemps, qu'il était le maître de ses allées et
venues. Le père, avec sa philosophie de laisser-faire, avait haussé les
épaules et murmuré: faut bien que jeunesse se passe!

C'était ainsi tout le long des «rangs» jusqu'au Petit Lac où l'on arrivait vers
les huit heures, en chantant en chœur: «Tu n'es pas maître dans ta
maison quand nous y sommes»! ou bien «Laissez passer les raftmen».

Les promoteurs, recrutés dans chacune des paroisses circonvoisines, avaient
fait construire, sur le bord du lac, une longue plate-forme entourée de
garde-fous (soit dit sans malice).

De temps à autre, durant la soirée, des couples quittaient l'enceinte de
la danse et se dirigeaient vers le bois, pour aller s'y rafraîchir, car
vous vous doutez bien que l'institution chorégraphique de
Sainte-Pudentienne possédait son indispensable buffet.

Les «rafraîchissements» ne faisaient pas défaut: sandwiches au fromage de
porc, gâteaux, roulades au sucre du pays, pets de nonnes, etc. Des
paniers dissimulés sous les sapins regorgeaient de flacons et de
bouteilles. Il y avait de la bière d'épi-nette et du vin pour les dames,
mais le whisky surtout ne manquait pas.

Antoinette Croteau était une jeunesse fort espiègle qui allait avoir ses
vingt-deux ans. Jolie, quoique d'une joliesse un peu commune ce qu'on
appelle une beauté du diable nature accorte, enjouée, elle n'avait pas,
comme on dit, la langue dans sa poche. Antoinette était l'âme d'un des
groupes qui s'étaient formé, à l'issue de la messe, et commentaient le
sermon du curé Michelin.

Somme toute, les jeunes n'étaient pas persuadés et Toinette, comme on
l'appelait tout court, qui en tenait pour Jerry Cunningham, de Granby,
le «time-keeper» de Bradford, et ne perdait pas une occasion de se
pousser, fut la première à proposer une petite sauterie pour le samedi
suivant.

Ce samedi-là, la journée avait été d'une chaleur accablante. On était au
commencement d'août et une longue sécheresse sévissait. Aussi, la
perspective d'une bonne soirée à rigodonner et rigoler sous la brise
fraîche du lac avait réuni un nombreux essaim de danseurs et danseuses
et le père Chicoyne, le violoneux, était à son poste.

Parmi les danseurs venus ce soir-là se trouvait un jeune homme qui pouvait
avoir vingt-cinq ans. Qui était-il? D'où venait-il ? Qui l'avait invité ?
Belle taille, figure souriante, moustaches relevées en crocs bref, un
type de Don Juan fait pour ensorceler des têtes plus solides que celles
d'Antoinette Croteau ou de Rose Baillargeon. Notre Adonis, la bouche en
cœur, répondait avec bonne grâce au flirt de ces demoiselles qui
rêvaient sa conquête.

Après avoir papillonné de tout côté, répondant d'un sourire ou d'un bon mot
aux propos flatteurs de jeunes filles comme aux façons plutôt rogues des
jeunes gens, notre inconnu sembla jeter son dévolu sur la jolie
Antoinette. Il s'approcha d'elle et, après une révérence correcte et les
banalités préliminaires, il l'enlaça d'une étreinte galante et la
contagion de l'exemple fit que le tourbillon devint bientôt général.

Sur le coup de minuit, une certaine accalmie se produisit et tous se
disposaient à se rendre au buffet pour se mettre quelque chose sous la
dent lorsque, tout à coup, un bruit formidable ressemblant à un coup de
foudre ou à la détonation d'une arme à feu se fit entendre. Un long cri
fait de stupeur et de détresse retentit, puis tout tomba dans le
silence.

L'enjouement et l'insouciance avaient fait place à la frayeur et à la consternation.
Bientôt pourtant, les nerfs se détendirent et cet excès d'émotions se
donna libre cours dans les larmes des filles et le verbiage incohérent
des gars.

Si c'est quelqu'un qui a besoin d'aide, ça ne serait pas chrétien de le
laisser périr tandis qu'on est ici à se poser des devinettes: Viens-tu,
Noré ?

Petit-Noir ou, de son vrai nom, Xavier Labonté avait la réputation de n'avoir pas froid aux yeux.
Honoré Doucet, autre fort-à-bras, ainsi interpelé, ne pouvait décemment
reculer à peine de passer pour un poltron et ce sous les yeux mêmes de
sa «blonde».

En débouchant sur le rocher qui donnait un espace découvert d'une
vingtaine de pieds carrés, Labonté laissa échapper de surprise le
gourdin qu'il tenait à la main. À la lueur du falot, il venait de
reconnaître la robe d'indienne à carreaux bleus et blancs d'Antoinette
Croteau.

Doucet se rappelait maintenant avoir vu Antoinette et son séduisant partenaire
quitter l'enceinte de la danse vers les onze heures. Il n'avait pas
alors prêté autrement attention à la chose, qu'ils allaient au buffet.
Et qu'était devenu le beau «cavalier» de Toinette ?

Mais où est-ce qu'il est, le pendard, que je lui torde le cou, rétorquait Doucet que l'absence de l'ennemi enhardissait.
Il ne s'est toujours bien pas évaporé comme un feu follet, à moins d'être le diable en personne !
Dans tous les cas, on va aller mener Toinette chez elle au plus tôt et quand
elle sera revenue à elle, il n'y a pas de doute qu'elle nous laissera
savoir ce qui s'est passé cette nuit.

Au moment de la soulever, Labonté recula d'horreur en se signant. Dans le
roc vif, tout près d'Antoinette, il venait d'apercevoir deux pieds
parfaitement dessinés comme si le roc s'était fondu sous le poids de
quelque monstre aux souliers de feu.

Et saisissant vivement Antoinette, ils la disposèrent sur le brancard et
la transportèrent chez le plus proche voisin, le père David Martin. Un
bonhomme bien serviable, eut vite fait d'atteler sa jument Café et de
conduire Antoinette évanouie chez sa mère, une pauvre veuve du chemin de
Sainte-Cécile.

Jerry Cunningham ayant ordre d'avertir le médecin de Granby de se rendre au
chevet d'Antoinette. Lorsque le docteur Gravel arriva, Antoinette
n'avait pas encore repris connaissance.

Sous les soins du médecin, Antoinette reprit enfin ses sens mais pour
retomber peu après dans un état d'hébétude voisin de la folie. Elle
passa une semaine dans cet état de quasi-imbécilité.

Ce soir-là, vers huit heures Antoinette se leva soudain et, comme si ses
membres engourdis par l'inaction eussent éprouvé un besoin impérieux de
détente, elle se livra à une danse frénétique dans les deux pièces qui
composaient le logis. Elle dansait et sautait sans relâche, renversant
les meubles en esquissant les entrechats les plus fantaisistes. À la
fin, épuisée, elle s'affaissait en proie à une crise violente, les yeux
révulsés, la bouche tordue en un rictus hideux et lançant des
rugissements terribles.

Puis, la crise passée, le sabbat reprenait de plus belle. Incapable de
maîtriser la forçonnée, sa mère sortit pour chercher de l'aide et
envoyer quérir le curé. Lorqu'on revint, la maison flambait et
Antoinette se débattait au milieu du brasier! Hélas! l'incendie avait
trop d'avance et les efforts qu'on fit pour sauver la malheureuse furent
vains. La pauvre femme s'était affaissée. Elle ne survécut que quelques
jours à sa malheureuse fille.

La danse au Petit Lac reçut là son coup de mort.
Les participants eurent garde, comme bien on pense, de se vanter d'avoir
ainsi coudoyé le diable sous les dehors séduisants d'un danseur
accompli, car, la chose ne faisait pas l'ombre d'un doute, le partenaire
d'Antoinette Croteau était bel et bien Sa Majesté Satanique.

Et vous, père Picard, demandais-je à mon guide, que pensez-vous de cette affaire-là ?
Il y en a qui ont prétendu, dans le temps, que c'était Vilbon Gamache qui
aurait imaginé cette histoire-là pour effaroucher les gars de Granby et
d'Upton qui venaient seiner au lac.

Gamache a eu quasiment comme qui dirait le monopole du poisson.
N'empêche pas que la barbotte du petit lac, elle est noire comme l'enfer et puis l'anguille, eh bien !
Elle frétille comme si qu'elle aurait le diable au corps !
Granby, Juillet 1901.
09/12/2015 - 14:15
Homme de Palau
 
Cliquez ici.......http://dai.ly/x7qqdk  (intro.longue avec les pubs.:angry
 

Nous allons partir sur les traces de l’homme de Palau. C’est sur une île
perdue au milieu du pacifique que ces étranges hommes ont été découvert.
Qui étaient-ils ? Quelle est la cause de leur disparition ? Nous allons
essayer de comprendre la vie de cette mystérieuse tribu aujourd’hui
disparue.

C’est sur une île de l’archipel de Palau, en juin 2006, que Lee Berger,
paléoanthropologue de renom découvre dans une grotte une quantité
d’ossements semblant provenir d’une espèce d’hominidés. Il faut savoir
que l'archipel de Palau comprend 26 îles et plus de 300 îlots. La plus
grande des îles est Babelthuap (368 km²). La population vit en majorité
sur la petite île de Koror (8 km²), où se trouvait l'ancienne capitale,
également nommée Koror ou encore Oreor (10 400 habitants), et qui
culmine à 628 mètres d'altitude.

Ces ossements parviennent-il d’un chasseur hasardeux qui aurait pu ne
plus retrouver la sortie ? Appartiennent-ils aux nombreux soldats qui
ont combattu dans la région lors de la seconde guerre mondiale ?

Lee remarque sur l’un des cranes que l’arcade sourcilière est très
prononcée, contrairement à la plupart des hommes modernes. Il note aussi
quelques détails qui n’ont rien à voir avec les habitants de cette
région. La boite crânienne constitue l’élément le plus étrange, sa
capacité est effet plus petite que celle d’un adulte contemporain d’au
moins 25 %.

De nouveaux ossements sont aussi trouvés, de plusieurs squelettes. Leur taille
semble dire qu’il s’agit d’enfants. Lee appel une équipe de
scientifiques ainsi qu’une géologue, Wanda Queens et ensembles ils vont
travailler sans relâche pour répertorier, trier et classer les restes
humains qui seront ensuite envoyés pour une datation au carbone.

En explorant la grotte, l’équipe découvre un autre crane, mais
malheureusement il est prisonnier dans la roche. Il s’avère que c’est
surement des os fœtal, car à côté on peut y trouver des os adultes.
C’est donc surmènent là les corps d’une mère morte en couche, avec son
fœtus.

Les fouilles se poursuivent et l’équipe trouve des dents et il se peut que dans l’email
les chercheurs trouvent de l’ADN. Progressivement, ils collectent des
fragments leur permettant de faire un profil type et de mieux entrevoir
l’apparence de ces petits hommes. Mais les scientifiques vont devoir
creuser plus profondément.

Ces petits hommes ne ressemblent à aucun humain, ils ont de petits
yeux, une taille réduite et le nez large autrement dit, une apparence
pour le moins effrayante.

Il s'avère que ce que Lee avait pris pour une arcade sourcilière
proéminente n'était en réalité qu'une couche de calcaire. Une fois le
calcaire retiré le crane retrouve une apparence normale. C’est une
énorme déception pour eux. Ils commencent à penser qu’ils n’ont pas là
les os d’un ancien peuple, mais plutôt d’une tribu vivant récemment et
de toute petite taille.

Qui est donc l’homme de Palau ? Avait-il à l’origine la même taille et
la même apparence que l’homme moderne ? L’île étant dépourvue de culture
et d’animaux, l’homme ne pouvait survivre que grâce à la culture et à
la pèche. Le manque de protéines ainsi que d’autres nutriments
essentiels, a probablement contribué à la diminution de leur taille et
au rétrécissement de leur boite crânienne.

L’analyse d’un bout de mâchoire, qui pensaient-ils appartenait à un
enfant s’avère appartenir à un adulte, ce qui prouve encore une fois la
petite taille de ces hommes. Mais reste à éclaircir un mystère. Leurs
boites crâniennes ainsi que leurs mâchoires sont petite mais les dents
sont de taille normale. Il se pourrait que leur apparence se soit faite
en quelques années, pas plus et leurs dents n’auraient pas évoluées en
ce sens.

Lee se demande maintenant, au vu de tous ces squelettes, si l’archipel n’était pas plus
un mausolée qu’un lieu de vie. Pour lui, il ne s’agit pas de tombes
ordinaires. Il nous explique que dans un cimetière commun, on retrouvera
des os de vieillards et de nouveau nés. Mais dans le mausolée, on y
retrouve des os d’adules en grande quantité, pour lui cela signifie
qu’il y aurait eu une catastrophe. Quelle est la nature du cataclysme ?
S’agit-il d’une bataille ? Un changement climatique brutal ? Ils ont
peut-être été exterminés par des envahisseurs ? Peut-être se sont il
fait manger par d’autres hommes ?

Mais les hommes des cavernes on peut être dû faire face à un danger
plus grand qu’une tribu ennemie. Sur ces îles, un tsunami peut faire
d’énormes ravages et peut-être se sont-ils rassemblés dans la grotte
pour se protéger et sont-ils tous morts ?


Avant de quitter la grotte par manque de moyens, un équipier de Lee
découvre une autre grotte sur une carte. Ces petits hommes ont-ils pu
peupler les autres îles de l’archipel ? S’il trouve la trace d’autres
hommes similaire, il sera contraint de revoir ces théories sur leur vie
et leur disparition. La grotte regorge de fossiles qui semblent
identiques à ceux retrouvés de l’autre côté de l’archipel. C’est plus
que ce que Lee n’aurait jamais espéré. Les os dans cette grotte-ci sont
extrêmement bien conservés.

Cette découverte conclue idéalement cette exploration. Reste maintenant
à analyser et à dater tous les os au carbone. Ils sont datés à 95 % à
3000 ans.

La cause de la mort de ces hommes de caverne demeure un mystère. Toutefois,
l’attestation de leur existence pourrait remettre en cause les théories
concernant la vitesse de l’évolution, et entrainer des répercutions dans
les années à venir.

09/12/2015 - 13:53
Merci Cynthia,c'est tres beau tous ces reportages et photos,sur quels sites trouvez vous tout ça ?

Ce serait sympa de votre part de me le dire          Amitiés           M Jeanne
09/12/2015 - 13:41
Lyon , hier soir , ambiance plus religieuse cette année.

La traditionnelle Fête des lumières de Lyon, annulée en raison des attentats de Paris, a été remplacée par un hommage en lumière  hier soir aux 130 victimes des commandos jihadistes.

Depuis le milieu du 19e siècle, le 8 décembre est traditionnellement à Lyon une fête religieuse en l'honneur de la Vierge Marie.
Sur les quais de Saône, le fleuve qui traverse la ville, des petites flammes scintillaient à toutes les fenêtres. "C'est hyper émouvant",
confie Pauline, catholique pratiquante à propos de ce "8 décembre
particulier". "J'ai mis beaucoup de lampions. Au moins cinq par fenêtre".

Sur les places aussi, les petites flammes s'alignaient, rappelant les autels spontanés qui avaient investi l'espace public au lendemain des attentats du 13 novembre. Le silence et le recueillement étaient
palpables au coeur du centre-ville, où plus aucune voiture n'avait le droit de circuler.
La Fête des lumières, qui réunit chaque année près de trois millions de visiteurs pendant quatre jours début décembre, avait été annulée après les attentats pour raisons de sécurité. Mais le maire socialiste,
Gérard Collomb, avait tenu à une soirée d'hommage en appelant à "illuminer" la ville, comme le veut la tradition.
Pour cela, chaque écolier s'est vu offrir un petit lumignon et des milliers de bougies ont été vendues ces derniers jours, notamment au
profit de la Fédération des victimes d'attentats et de catastrophe.

Une seule scénographie prévue initialement pour la Fête a été conservée: l'oeuvre +Regards+ de l'artiste Daniel Knipper. Sur la
basilique de Fourvière et les quais de Saône, 80 regards pénétrants,
extraits de tableaux de maîtres de Botticelli, Matisse, ou de La Tour,
étaient projetés sur les façades et dévisageaient les visiteurs.
A la fin défilaient des prénoms: "Bertrand", "Anne", "Véronique", "Marie-Aimée"... - les prénoms des 130 victimes.

Dans les rues, des milliers de personnes avaient fait le déplacement, encadrées par un dispositif policier et militaire très présent.
Certains comme ce couple d'Allemands dont la fille étudie à Lyon,
étaient "déçus que la vraie fête ait été annulée".
On est "plus dans le recueillement que dans la fête. C'est une ambiance apaisée", commentait pudiquement la mairie de Lyon.