....Morbihan à Sulniac ( en ce jour FÊTE DE MARGUERITE)
Grand pardon de Sainte-Marguerite ( je suppose que cette année , ce n'est pas le cas )
10h30 : procession et messe à la chapelle ; 12h30 repas sous abri bœuf gros sel. Animation tout l’après-midi avec « Les Chris Pi My Em », jeux d’adresse et de chance. Restauration sur place. À partir de 19 h fricassée ou ragoût animé par Les copains Sinagots.
située en pleine campagne, cette chapelle crée la surprise. L'aspect dépouillé de son architecture n'ayant d'égal que la somptuosité de sa décoration intérieure. Ce monument construit en appareil régulier est de plan rectangulaire simple, avec, à chaque angle, des contreforts obliques à ressaut. Les rampants sont lisses à grandes chevronnières et corbeaux sculptés. Le petit clocher est muni d'une unique chambre de cloche, ouverte sur trois côtés et dominée par une petite flèche de pierre prolongée d'une croix métallique.
RESPECT à ses femmes "Elles se battent contre Daesch. Je vous ai souvent parler d’elles et pour cause, je leur voue une grande admiration. Preuves vivantes, que les femmes luttent et lutteront toujours pour leur survie; Elles savent pourtant qu’elles ne doivent pas être prises vivantes par les sanguinaires qu’elles combattent.""
Syrie: des femmes sur la ligne de front Sur la ligne de front entre les combattants kurdes et les djihadistes de l'EI, des jeunes combattantes ont rejoint les Unités de protection du peuple (YPG) pour défendre leur terre. Ces jeunes femmes ont tout laissé derrière elles pour venir se battre dans les rangs des forces kurdes.
Le Groupe État Islamique Lance De Nouvelles Menaces Une série de drapeaux américains ont été mis en berne près du Capitole des États-Unis, en réparation, à cause des attaques à Paris qui ont fait jusqu'à présent 129 morts. Dans une nouvelle vidéo, le groupe État islamique menace de frapper Washington et d'autres pays. Photo Kevin Lamarque, Reuters Pierre-André Normandin La Presse Les pays menant des frappes militaires en Syrie seront ciblés par des attentats similaires à ceux perpétrés en France vendredi dernier, menace le groupe État islamique dans une nouvelle vidéo. Les menaces ciblent tout particulièrement Washington et l'Europe. La vidéo présente des images des attaques de Paris et dénonce la «croisade» des pays occidentaux. «Nous disons aux États qui prennent part dans cette croisade que, par la volonté de Dieu, vous vivrez un jour, si Dieu le veut, comme l'a vécu la France, tout comme nous avons frappé la France en son coeur qu'est Paris. Ensuite, nous jurons que nous allons frapper les États-Unis en son coeur à Washington», menace un homme en tenue de camouflage et coiffé d'un turban. L'homme livrant le massage au nom de l'État islamique est identifié comme «Al Ghareeb l'Algérien». La vidéo, dont l'authenticité n'a pu être établie, aurait été produite par des combattants de l'État islamique situés dans le nord de l'Irak. «Je dis aux pays européens que nous venons, nous venons avec des pièges et des explosifs, des ceintures explosives et des fusils silencieux et vous ne pourrez nous arrêter parce que nous sommes plus forts aujourd'hui que nous ne l'avons jamais été», poursuit Al Ghareeb. Un autre homme, présenté comme «Al Karrar l'Irakien», interpelle directement le président François Hollande. «Nous avons décidé de négocier avec vous dans les tranchées et pas dans les hôtels.» D'Autres Opérations À Prévoir, Croit La CIA Le groupe État islamique (EI) a probablement d'autres opérations semblables aux attaques de Paris en préparation, a par ailleurs estimé lundi à Washington le directeur de la CIA John Brennan. «Je pense que ce n'est pas la seule opération que le groupe Etat islamique» a en préparation, «je ne considère certainement pas» ces attaques comme «un évènement isolé», a-t-il dit devant un cercle de réflexion à Washington.
Publié Le 15 Novembre 2015 La France Bombarde Massivement Le Fief De L'État Islamique La France dispose respectivement de six Rafale (photo) et six Mirage 2000 en Jordanie et dans les Émirats arabes unis. PHOTO AFP Attaques à ParisUne série d'attentats à la ceinture explosive et à l'arme automatique a fait au moins 129 morts, vendredi 13 novembre 2015, à Paris. Il s'agit d'un carnage sans précédent, qualifié d'«acte de guerre» par le président François Hollande. La série d'attaques a été perpétrée par trois équipes de terroristes coordonnées. En tout, sept terroristes ont été retrouvés morts. » Agence France-Presse Paris Dix chasseurs-bombardiers français ont largué 20 bombes dimanche soir sur le fief de l'organisation État islamique (EI) à Raqa, dans le nord de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, a annoncé le ministère français de la Défense. «Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l'EI en arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement djihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste», a détaillé le ministère dans un communiqué. Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir des Émirats arabes unis et de la Jordanie. La France dispose respectivement de six Rafale et six Mirage 2000 dans ces deux pays. Le président français François Hollande avait averti samedi que son pays serait «impitoyable» sur tous les terrains, intérieur et extérieur, après les attentats qu'il a qualifiés «d'acte de guerre». Les frappes de dimanche soir sont sans commune mesure avec les quatre précédents raids français, qui ont mobilisé beaucoup moins de chasseurs et avaient visé des sites plus au sud en Syrie à Deir Ezzor. La France, qui participe depuis un an à la coalition internationale contre l'EI en Irak, a décidé en septembre d'élargir ses opérations à la Syrie. Elle affirme avoir gardé son autonomie de décision dans le choix des cibles dans ce pays alors qu'elle est pleinement associée à la coalition internationale en Irak dirigée par Washington. Les premières frappes françaises en Syrie en septembre avaient ciblé deux centres d'entraînement de djihadistes suceptibles de mener des attaques en Europe. Les cibles ont ensuite été élargies à des sites pétroliers exploités par l'EI et ce dimanche à un poste de commandement. La France, qui veut intensifier ses opérations en Syrie, va pouvoir bénéficier, outre le renseignement réuni par ses propres avions de reconnaissance depuis un mois, d'une coopération accrue avec les Américains en la matière. Le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Ashton Carter ont convenu dimanche d'augmenter le partage de renseignement lors d'un entretien téléphonique. «On travaille à l'intensification des frappes», a-t-on souligné dans l'entourage de M. Le Drian. «Sur ce terrain, nous avançons bien grâce aux patrouilles de reconnaissance (françaises) qui se muliplient et grâce à l'ouverture de plus en plus nette de nos amis américains», a-t-on ajouté, en parlant d'un «tournant» depuis les attentats. Depuis deux jours, le travail est «beaucoup plus nourri» avec les États-Unis pour l'identification des cibles, a-t-on poursuivi, notant qu'un «certrain nombre de malentendus» se sont dissipés. La France va aussi déployer en décembre le porte-avions Charles-de-Gaulle dans le Golfe qui, avec 24 appareils à bord, triplera sa capacité de frappes. Elle continue en revanche d'exclure toute intervention militaire au sol.
Publié Le 15 Novembre 2015 L'enquête Sur Les Attentats De Paris Progresse
De multiples attaques à Paris ont fait plus d'une centaine de morts et des centaines de blessés. Photo Daniel Ochoa de Olza, AP Attaques à Paris Une série d'attentats à la ceinture explosive et à l'arme automatique a fait au moins 129 morts, vendredi 13 novembre 2015, à Paris. Il s'agit d'un carnage sans précédent, qualifié d'«acte de guerre» par le président François Hollande. La série d'attaques a été perpétrée par trois équipes de terroristes coordonnées. En tout, sept terroristes ont été retrouvés morts. » Rémy BELLON, Diane FALCONER Agence France-Presse Paris Gardes à vue, voiture avec des kalachnikovs retrouvées: l'enquête sur les attentats les plus meurtriers de l'histoire en France et la recherche d'éventuels complices progressait dimanche, une journée marquée par le recueillement et l'appel à l'unité nationale. Au coeur des investigations, l'identification des membres des « trois équipes de terroristes » évoquées par le procureur de Paris, qui s'en sont pris au Stade de France, au Bataclan et à plusieurs bars et restaurants parisiens. L'enjeu est notamment de savoir si les trois personnes interpellées samedi en Belgique faisaient partie du commando, dont 7 membres sont morts, ou si une autre équipe est dans la nature. Plusieurs fusils d'assaut kalachnikov ont été découverts dans une voiture Seat noire utilisée par les assaillants et aperçue sur les lieux de trois fusillades, retrouvée à Montreuil, une commune limitrophe de Paris, selon une source judiciaire. Un des assaillants responsables des attaques revendiquées par l'organisation jihadiste État islamique (EI) a été identifié quelques heures après ces attentats qui ont fait au moins 129 morts et 352 blessés. Ce Français de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï, a participé à la prise d'otages sanglante dans la salle de spectacle du Bataclan. Né à Courcouronnes (Essonne), il était fiché pour sa radicalisation islamiste, mais n'avait « jamais été impliqué » dans un dossier terroriste, selon le procureur de Paris, François Molins. Il fréquentait la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir), selon une source proche de l'enquête. Dimanche, le président de la mosquée Abdallah Benali, a assuré qu'il ne le « connaissait pas ». Les enquêteurs tentent de confirmer qu'il a bien séjourné en Syrie en 2014, selon des sources policières. Condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun, il n'avait jamais fait de séjour en prison. Il a été identifié par ses empreintes, grâce à un doigt sectionné retrouvé au Bataclan, où se tenait un concert rock lors de l'irruption des jihadistes. Sept membres de son entourage familial ont été placés en garde à vue, dont son père, un de ses frères et la femme de ce dernier. Leurs domiciles, situés respectivement à Romilly-sur-Seine (Aube) et Bondoufle (Essonne), ont été perquisitionnés samedi soir. Ces gardes à vue visent à procéder à des vérifications, un usage courant dans ce type d'enquête.
Les enquêteurs ont par ailleurs mis la main, près du corps d'un des trois kamikazes du Stade de France, sur un passeport syrien appartenant à un migrant enregistré en Grèce, selon Athènes. L'enquête a aussi mis au jour une piste en Belgique, où trois personnes ont été arrêtées. Parmi elles, l'homme qui avait loué une Polo noire utilisée par les kamikazes et retrouvée garée devant le Bataclan, où s'est déroulée la plus meurtrière des attaques qui ont touché Paris vendredi, avec au moins 89 morts. Les terroristes y ont « évoqué la Syrie et l'Irak », d'après le procureur. Selon François Molins, trois assaillants sont morts au Bataclan, trois autres se sont fait sauter près du Stade de France, où 80 000 personnes, dont le président Hollande, assistaient au match de football France-Allemagne, et un dernier boulevard Voltaire. Les trois autres attaques ont visé des bars et restaurants notamment rue de Charonne (19 morts) et rue Alibert (15 morts). Les assaillants ont ouvert le feu à des centaines de reprises. Après son prédécesseur Nicolas Sarkozy dans la matinée, qui lui a demandé des « modifications drastiques » de la politique de « sécurité », le chef de l'État reçoit les responsables du Sénat et de l'Assemblée et les chefs de partis pour tenter d'établir l'unité nationale. Avant de s'exprimer lundi devant le Congrès à Versailles. La journée de dimanche est placée sous le signe du recueillement, avec le début d'un deuil national de trois jours. Les cathédrales, comme Notre-Dame, sonneront le glas. Musées et salles de spectacle resteront fermés en Île-de-France. Les écoles rouvriront lundi, jour où une minute de silence sera observée à midi partout en France.
Dix mois après les attaques contre le journal Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, qui avaient fait 17 morts, ces attentats ont réveillé de douloureux souvenirs. Et une certaine psychose, avec de fausses alertes en série : des pneus qui éclatent se transforment en explosion de camion et des pétards à un mariage deviennent des tirs dans l'esprit des gens. Terrasses vides, trottoirs déserts, rideaux tirés... malgré quelques irréductibles qui ont tenu à sortir pour « continuer à vivre », le silence a régné dans la nuit de samedi à dimanche dans les rues de Paris. « On a envie de faire semblant que tout va bien, de partager, de ne pas rester tout seul », expliquait Benoît, 26 ans, un des rares clients d'un pub du canal Saint-Martin, un quartier jeune et branché à deux pas du site d'une des attaques. François Hollande, qui a qualifié les attentats d'« acte de guerre », a décidé de porter à 3000 le nombre de renforts militaires déployés sur le territoire. Sur le front extérieur, la France, engagée militairement en Syrie et en Irak, « frappera » Daech pour le « détruire », a renchéri le premier ministre Manuel Valls. En dépit de l'interdiction des manifestations à Paris jusqu'à jeudi, des centaines de personnes se sont rassemblées samedi place de la République, haut lieu de la mobilisation post-Charlie, où la devise de la capitale « Fluctuat nec mergitur » (« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas ») a été peinte en grand. Dimanche matin, les alentours du Bataclan étaient toujours bouclés, l'entrée de la salle dissimulée par des bâches. Des dizaines de passants venaient déposer des fleurs, des messages ou des bougies devant les barrières. « La vie est précieuse, la mort précoce est douloureuse », pouvait-on lire sur une feuille posée au sol. Hervé, 38 ans, est venu en voisin avec son fils de 6 ans : « Il faut sortir, il ne faut pas rester chez soi. Il faut aller regarder ce qui s'est passé et manifester sa solidarité envers les familles et les morts. C'est affreux. J'ai peur pour l'avenir ». Valls s'adresse aux familles, « 20 à 30 » corps restent sans identité Valls s'est entretenu avec les familles des victimes place Joffre à Paris. Devant la cellule psychologique qui leur vient en aide, à l'école Militaire, il a déclaré : « Ce ne sont pas des victimes anonymes, ce sont des visages, des vies. [...] Il y a beaucoup d'appels de partout en France, de familles, des proches des victimes, de ceux et celles qui peuvent penser que leurs enfants ou leurs proches étaient sur Paris au moment des attentats. Des appels aussi de l'étranger parce qu'il y a des victimes de plusieurs nationalités. [...] Aucun professionnel, aucun psychologue, aucun professionnel de la Croix-Rouge, aucun médecin ne peut consoler (les proches des victimes). [...] En revanche, nous devons les aider dans les démarches, pour l'identification des victimes [...], les accompagner aussi sur le plan financier et juridique pour soulager les familles, qui sont déjà dans la douleur, de toutes ces tâches administratives ». Par ailleurs, 103 des personnes tuées dans les attentats ont été identifiées, mais « 20 à 30 » corps restent sans identité, a indiqué dimanche le premier ministre français Manuel Valls. « Il y a eu 103 corps identifiés, il y a 20 à 30 personnes qui n'ont pas été encore identifiées. Elles le seront dans les heures qui viennent », a-t-il précisé à l'issue d'une rencontre avec des familles de victimes, « dans un climat très lourd », selon son entourage. Un peu plus tard, alors qu'il inspectait les forces de l'ordre à la gare du Nord, le premier ministre a été interpellé par un homme affirmant être sans nouvelles de sa fille qui se trouvait au Bataclan le soir de l'attentat, a rapporté un journaliste de l'AFP. « Monsieur le ministre! Depuis deux jours, je ne peux même pas avoir de nouvelles de ma fille, qui était au Bataclan. Il n'y a personne qui soit capable de me donner des nouvelles de ma fille! », s'est exclamé cet homme, alors que M. Valls était en train de discuter avec des policiers et des agents de la Société nationale des chemins de fer. « C'est inadmissible! », a poursuivi cet homme d'une soixantaine d'années. Le premier ministre lui a fait signe de venir, demandant à la presse de se tenir à l'écart pour pouvoir lui parler en aparté. Après une discussion rapide, M. Valls a demandé à l'un de ses conseillers de prendre les coordonnées du père de famille. Celui-ci a ensuite donné son nom et le prénom de sa fille, mais a demandé aux journalistes présents de ne pas le diffuser. Deux représentants de la Croix-Rouge française ont aussi pris la parole à la place Joffre. « Les gens viennent ici pour savoir où sont leurs proches et comment ils vont. » La Croix-Rouge fournit un soutien psychologique. « On est là pour les accueillir, les réconforter et les soutenir ». Les représentants ont dit qu'il y a encore des familles qui arrivent et qui ne savent pas ce qui est arrivé à leurs proches. Il y avait 80 bénévoles de la Croix-Rouge hier et ils sont 40 aujourd'hui. - Avec Véronique Beaudet, collaboration spéciale de La Presse
Les Dirigeants Mondiaux Dénoncent Les Attaques De Paris Une femme dépose des fleurs devant l'ambassade française, à Budapest. Associated Press Gardes à vue, voiture avec des kalachnikovs retrouvées: l'enquête sur les attentats les plus meurtriers de l'histoire en France et la recherche d'éventuels complices progressait dimanche, une journée marquée par le recueillement et l'appel à l'unité nationale. Au coeur des investigations, l'identification des membres des « trois équipes de terroristes » évoquées par le procureur de Paris, qui s'en sont pris au Stade de France, au Bataclan et à plusieurs bars et restaurants parisiens. L'enjeu est notamment de savoir si les trois personnes interpellées samedi en Belgique faisaient partie du commando, dont 7 membres sont morts, ou si une autre équipe est dans la nature. Plusieurs fusils d'assaut kalachnikov ont été découverts dans une voiture Seat noire utilisée par les assaillants et aperçue sur les lieux de trois fusillades, retrouvée à Montreuil, une commune limitrophe de Paris, selon une source judiciaire. Un des assaillants responsables des attaques revendiquées par l'organisation jihadiste État islamique (EI) a été identifié quelques heures après ces attentats qui ont fait au moins 129 morts et 352 blessés. Ce Français de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï, a participé à la prise d'otages sanglante dans la salle de spectacle du Bataclan. Né à Courcouronnes (Essonne), il était fiché pour sa radicalisation islamiste, mais n'avait « jamais été impliqué » dans un dossier terroriste, selon le procureur de Paris, François Molins. Il fréquentait la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir), selon une source proche de l'enquête. Dimanche, le président de la mosquée Abdallah Benali, a assuré qu'il ne le « connaissait pas ». Les enquêteurs tentent de confirmer qu'il a bien séjourné en Syrie en 2014, selon des sources policières. Condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun, il n'avait jamais fait de séjour en prison. Il a été identifié par ses empreintes, grâce à un doigt sectionné retrouvé au Bataclan, où se tenait un concert rock lors de l'irruption des jihadistes. Sept membres de son entourage familial ont été placés en garde à vue, dont son père, un de ses frères et la femme de ce dernier. Leurs domiciles, situés respectivement à Romilly-sur-Seine (Aube) et Bondoufle (Essonne), ont été perquisitionnés samedi soir. Ces gardes à vue visent à procéder à des vérifications, un usage courant dans ce type d'enquête. Hollande reçoit la classe politique Les enquêteurs ont par ailleurs mis la main, près du corps d'un des trois kamikazes du Stade de France, sur un passeport syrien appartenant à un migrant enregistré en Grèce, selon Athènes. L'enquête a aussi mis au jour une piste en Belgique, où trois personnes ont été arrêtées. Parmi elles, l'homme qui avait loué une Polo noire utilisée par les kamikazes et retrouvée garée devant le Bataclan, où s'est déroulée la plus meurtrière des attaques qui ont touché Paris vendredi, avec au moins 89 morts. Les terroristes y ont « évoqué la Syrie et l'Irak », d'après le procureur. Selon François Molins, trois assaillants sont morts au Bataclan, trois autres se sont fait sauter près du Stade de France, où 80 000 personnes, dont le président Hollande, assistaient au match de football France-Allemagne, et un dernier boulevard Voltaire. Les trois autres attaques ont visé des bars et restaurants notamment rue de Charonne (19 morts) et rue Alibert (15 morts). Les assaillants ont ouvert le feu à des centaines de reprises. Après son prédécesseur Nicolas Sarkozy dans la matinée, qui lui a demandé des « modifications drastiques » de la politique de « sécurité », le chef de l'État reçoit les responsables du Sénat et de l'Assemblée et les chefs de partis pour tenter d'établir l'unité nationale. Avant de s'exprimer lundi devant le Congrès à Versailles. La journée de dimanche est placée sous le signe du recueillement, avec le début d'un deuil national de trois jours. Les cathédrales, comme Notre-Dame, sonneront le glas. Musées et salles de spectacle resteront fermés en Île-de-France. Les écoles rouvriront lundi, jour où une minute de silence sera observée à midi partout en France. « Acte De Guerre » Dix mois après les attaques contre le journal Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, qui avaient fait 17 morts, ces attentats ont réveillé de douloureux souvenirs. Et une certaine psychose, avec de fausses alertes en série : des pneus qui éclatent se transforment en explosion de camion et des pétards à un mariage deviennent des tirs dans l'esprit des gens. Terrasses vides, trottoirs déserts, rideaux tirés... malgré quelques irréductibles qui ont tenu à sortir pour « continuer à vivre », le silence a régné dans la nuit de samedi à dimanche dans les rues de Paris. « On a envie de faire semblant que tout va bien, de partager, de ne pas rester tout seul », expliquait Benoît, 26 ans, un des rares clients d'un pub du canal Saint-Martin, un quartier jeune et branché à deux pas du site d'une des attaques. François Hollande, qui a qualifié les attentats d'« acte de guerre », a décidé de porter à 3000 le nombre de renforts militaires déployés sur le territoire. Sur le front extérieur, la France, engagée militairement en Syrie et en Irak, « frappera » Daech pour le « détruire », a renchéri le premier ministre Manuel Valls. En dépit de l'interdiction des manifestations à Paris jusqu'à jeudi, des centaines de personnes se sont rassemblées samedi place de la République, haut lieu de la mobilisation post-Charlie, où la devise de la capitale « Fluctuat nec mergitur » (« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas ») a été peinte en grand. Dimanche matin, les alentours du Bataclan étaient toujours bouclés, l'entrée de la salle dissimulée par des bâches. Des dizaines de passants venaient déposer des fleurs, des messages ou des bougies devant les barrières. « La vie est précieuse, la mort précoce est douloureuse », pouvait-on lire sur une feuille posée au sol. Valls s'adresse aux familles, « 20 à 30 » corps restent sans identité. Valls s'est entretenu avec les familles des victimes place Joffre à Paris. Devant la cellule psychologique qui leur vient en aide, à l'école Militaire, il a déclaré : « Ce ne sont pas des victimes anonymes, ce sont des visages, des vies. [...] Il y a beaucoup d'appels de partout en France, de familles, des proches des victimes, de ceux et celles qui peuvent penser que leurs enfants ou leurs proches étaient sur Paris au moment des attentats. Des appels aussi de l'étranger parce qu'il y a des victimes de plusieurs nationalités. [...] Aucun professionnel, aucun psychologue, aucun professionnel de la Croix-Rouge, aucun médecin ne peut consoler (les proches des victimes). [...] En revanche, nous devons les aider dans les démarches, pour l'identification des victimes [...], les accompagner aussi sur le plan financier et juridique pour soulager les familles, qui sont déjà dans la douleur, de toutes ces tâches administratives ». Par ailleurs, 103 des personnes tuées dans les attentats ont été identifiées, mais « 20 à 30 » corps restent sans identité, a indiqué dimanche le premier ministre français Manuel Valls. « Il y a eu 103 corps identifiés, il y a 20 à 30 personnes qui n'ont pas été encore identifiées. Elles le seront dans les heures qui viennent », a-t-il précisé à l'issue d'une rencontre avec des familles de victimes, « dans un climat très lourd », selon son entourage. Un peu plus tard, alors qu'il inspectait les forces de l'ordre à la gare du Nord, le premier ministre a été interpellé par un homme affirmant être sans nouvelles de sa fille qui se trouvait au Bataclan le soir de l'attentat, a rapporté un journaliste de l'AFP. « Monsieur le ministre! Depuis deux jours, je ne peux même pas avoir de nouvelles de ma fille, qui était au Bataclan. Il n'y a personne qui soit capable de me donner des nouvelles de ma fille! », s'est exclamé cet homme, alors que M. Valls était en train de discuter avec des policiers et des agents de la Société nationale des chemins de fer. Après une discussion rapide, M. Valls a demandé à l'un de ses conseillers de prendre les coordonnées du père de famille. Celui-ci a ensuite donné son nom et le prénom de sa fille, mais a demandé aux journalistes présents de ne pas le diffuser. Deux représentants de la Croix-Rouge française ont aussi pris la parole à la place Joffre. « Les gens viennent ici pour savoir où sont leurs proches et comment ils vont. » La Croix-Rouge fournit un soutien psychologique. « On est là pour les accueillir, les réconforter et les soutenir ». Les représentants ont dit qu'il y a encore des familles qui arrivent et qui ne savent pas ce qui est arrivé à leurs proches. Il y avait 80 bénévoles de la Croix-Rouge hier et ils sont 40 aujourd'hui. Collaboration Spéciale De La Presse
Publié Le 15 Novembre Le G20 Prêt À Frapper «Très Fort» Contre Le Terrorisme Selon plusieurs sources, le G20 préparait une déclaration spécifique en réaction aux attentats de Paris, séparée du communiqué final traditionnellement consacré aux questions économiques. PHOTO OZAN KOSE, AFP Maria PANINA, Jérôme CARTILLIER Agence France-Presse ANTALYA
Les dirigeants des pays les plus riches de la planète ont affirmé dimanche en Turquie leur détermination à frapper «très fort» contre la menace jihadiste après les attentats qui ont frappé la France, malgré leurs profondes divergences sur la Syrie. Avant même son ouverture formelle, l'hôte du sommet du G20, le président turc Recep Tayyip Erdogan, a promis une réponse «très forte, très dure» après la vague d'attaques revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) qui a fait au moins 129 morts vendredi soir dans les rues de Paris. «Cette attaque terroriste n'est pas seulement dirigée contre le peuple français, mais contre toute l'humanité (...) comme vous le savez, le terrorisme ne fait pas de différence entre les religions, les races, les nations ou les pays», a ajouté M. Erdogan à l'issue d'un entretien bilatéral avec Barack Obama. D'une même voix, le président américain a promis de «redoubler d'efforts (...) pour assurer une transition pacifique en Syrie et pour éliminer Daech», l'acronyme arabe du groupe EI. Le numéro 1 russe Vladimir Poutine, dont l'aviation militaire intervient en Syrie en soutien au régime de Damas, a promis d'oeuvrer dans le même sens. «On ne peut maîtriser la menace terroriste (...) que si toute la communauté internationale unit ses efforts», a-t-il lancé lors d'une réunion avec les dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) préalable au sommet. Selon plusieurs sources, le G20 préparait une déclaration spécifique en réaction aux attentats de Paris, séparée du communiqué final traditionnellement consacré aux questions économiques. Plus que de simples manifestations de solidarité, Paris a déjà exigé de ses partenaires des mesures significatives. «La France (...) voudra des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme», a déclaré à l'AFP son ministre des Finances Michel Sapin. M. Sapin remplace avec son homologue des Affaires étrangères Laurent Fabius le président François Hollande, qui a annulé son déplacement en Turquie. Comme pour rappeler l'urgence de la menace, un militant présumé de l'EI s'est fait exploser tard samedi soir lors d'un raid de la police dans la ville turque de Gaziantep, à quelque 500 km à l'est de la station balnéaire d'Antalya, transformée en camp retranché qui héberge les débats des dirigeants du G20. Divergences Ces déclarations d'intention cachent toutefois mal les divergences sur une solution à la guerre en Syrie, qui a fait plus de 250 000 morts depuis quatre ans et demi et constitue le terreau des mouvements jihadistes. Sous la pression des attentats de Paris, la rencontre de Vienne sur la Syrie a accouché samedi d'un «calendrier concret» prévoyant la formation d'un gouvernement de transition dans six mois et l'organisation d'élections d'ici dix-huit mois. Mais, comme l'a rappelé le secrétaire d'État américain John Kerry, des «divergences» profondes demeurent sur le sort à réserver à M. Assad. La Russie et l'Iran continuent ainsi à le soutenir contre vents et marées, alors que les États-Unis, les Européens et les pays arabes exigent son départ immédiat. Le président du Conseil européen Donald Tusk a illustré ce fossé en égratignant Moscou. «Les opérations russes en Syrie doivent se concentrer un peu plus sur l'EI», a lancé l'ex-premier ministre polonais lors d'une conférence de presse. Directement liée à la Syrie, la crise des migrants doit également occuper dimanche les dirigeants du G20. Depuis les attentats de vendredi, la politique européenne d'accueil des réfugiés a fait l'objet de critiques, alors qu'un de ses auteurs présumés était porteur d'un passeport syrien et qu'il était entré en Europe via la Grèce au milieu du flot des réfugiés. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a vivement réagi. «Ceux qui ont perpétré les attentats sont exactement ceux que les réfugiés fuient, et non pas l'inverse, et par conséquent il n'y a pas lieu de revoir dans son ensemble la politique européenne en matière de réfugiés», a-t-il dit. Confrontée à un afflux de migrants, majoritairement syriens, depuis le printemps, l'Union européenne (UE) tente de convaincre la Turquie, qui en accueille 2,2 millions, et les autres pays limitrophes de les retenir, en échange d'une aide financière. M. Erdogan fait monter les enchères et a d'ores et déjà annoncé qu'il attendait «plus de soutien» de ses alliés. Le G20 doit aussi débattre dimanche de la situation économique mondiale et du réchauffement climatique, l'occasion de resserrer les boulons en vue d'un accord pour la réduction des gaz à effet de serre à deux semaines de la conférence de l'ONU à Paris.
..Le Sanctuaire de la Salette - la Rabatelière en Vendée
Situé à 30 minutes de la Roche sur Yon et 35 minutes du Puy du Fou, le sanctuaire de la Salette, site culturel du XIXème siècle, représente les apparitions de la Vierge aux enfants de La Salette.
..Singulier témoignage de la vie paroissiale de la fin du XIXe siècle, ce site élevé par l’abbé Hillairet, surprend tant par les matériaux employés que par le programme architectural développé. ..UN ESPACE ARBORÉ
Les allées en zigzag présentent des arbres remarquables : cèdres de l’Himalaya, pins laricio, plantes exotiques telles que Yucca et palmiers...
Grand pardon de Sainte-Marguerite ( je suppose que cette année , ce n'est pas le cas )
10h30 : procession et messe à la chapelle ; 12h30 repas sous
abri bœuf gros sel. Animation tout l’après-midi avec « Les
Chris Pi My Em », jeux d’adresse et de chance. Restauration
sur place. À partir de 19 h fricassée ou ragoût animé par
Les copains Sinagots.
située en pleine campagne, cette chapelle crée la surprise.
L'aspect dépouillé de son architecture n'ayant d'égal que la
somptuosité de sa décoration intérieure. Ce monument
construit en appareil régulier est de plan rectangulaire
simple, avec, à chaque angle, des contreforts obliques à
ressaut. Les rampants sont lisses à grandes chevronnières et
corbeaux sculptés. Le petit clocher est muni d'une unique
chambre de cloche, ouverte sur trois côtés et dominée par
une petite flèche de pierre prolongée d'une croix
métallique.
RESPECT à ses femmes
"Elles se battent contre Daesch. Je vous ai souvent parler d’elles et pour
cause, je leur voue une grande admiration. Preuves vivantes, que les
femmes luttent et lutteront toujours pour leur survie; Elles savent
pourtant qu’elles ne doivent pas être prises vivantes par les
sanguinaires qu’elles combattent.""
Syrie: des femmes sur la ligne de front
Sur la ligne de front entre les combattants kurdes et les djihadistes de
l'EI, des jeunes combattantes ont rejoint les Unités de protection du
peuple (YPG) pour défendre leur terre. Ces jeunes femmes ont tout laissé
derrière elles pour venir se battre dans les rangs des forces kurdes.
Une série de drapeaux américains ont été mis en berne près du Capitole des
États-Unis, en réparation, à cause des attaques à Paris qui ont fait
jusqu'à présent 129 morts.
Dans une nouvelle vidéo, le groupe État islamique menace de frapper Washington et d'autres pays.
Photo Kevin Lamarque, Reuters
Pierre-André Normandin La Presse
Les pays menant des frappes militaires en Syrie seront ciblés par des
attentats similaires à ceux perpétrés en France vendredi dernier, menace
le groupe État islamique dans une nouvelle vidéo. Les menaces ciblent
tout particulièrement Washington et l'Europe.
La vidéo présente des images des attaques de Paris et dénonce la
«croisade» des pays occidentaux. «Nous disons aux États qui prennent
part dans cette croisade que, par la volonté de Dieu, vous vivrez un
jour, si Dieu le veut, comme l'a vécu la France, tout comme nous avons
frappé la France en son coeur qu'est Paris.
Ensuite, nous jurons que nous allons frapper les États-Unis en son coeur à
Washington», menace un homme en tenue de camouflage et coiffé d'un
turban.
L'homme livrant le massage au nom de l'État islamique est identifié comme «Al
Ghareeb l'Algérien». La vidéo, dont l'authenticité n'a pu être établie,
aurait été produite par des combattants de l'État islamique situés dans
le nord de l'Irak.
«Je dis aux pays européens que nous venons, nous venons avec des pièges et
des explosifs, des ceintures explosives et des fusils silencieux et vous
ne pourrez nous arrêter parce que nous sommes plus forts aujourd'hui
que nous ne l'avons jamais été», poursuit Al Ghareeb.
Un autre homme, présenté comme «Al Karrar l'Irakien», interpelle
directement le président François Hollande. «Nous avons décidé de
négocier avec vous dans les tranchées et pas dans les hôtels.»
D'Autres Opérations À Prévoir, Croit La CIA
Le groupe État islamique (EI) a probablement d'autres opérations
semblables aux attaques de Paris en préparation, a par ailleurs estimé
lundi à Washington le directeur de la CIA John Brennan.
«Je pense que ce n'est pas la seule opération que le groupe Etat islamique»
a en préparation, «je ne considère certainement pas» ces attaques comme
«un évènement isolé», a-t-il dit devant un cercle de réflexion à Washington.
La France Bombarde Massivement Le Fief De L'État Islamique
La France dispose respectivement de six Rafale (photo) et six Mirage 2000 en Jordanie et
dans les Émirats arabes unis.
PHOTO AFP
Attaques à Paris Une série d'attentats à la ceinture explosive et à l'arme automatique a
fait au moins 129 morts, vendredi 13 novembre 2015, à Paris. Il s'agit
d'un carnage sans précédent, qualifié d'«acte de guerre» par le
président François Hollande. La série d'attaques a été perpétrée par
trois équipes de terroristes coordonnées. En tout, sept terroristes ont
été retrouvés morts. »
Agence France-Presse Paris
Dix chasseurs-bombardiers français ont largué 20 bombes dimanche soir sur
le fief de l'organisation État islamique (EI) à Raqa, dans le nord de la
Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, a
annoncé le ministère français de la Défense.
«Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l'EI en
arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement djihadiste et
dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp
d'entraînement terroriste», a détaillé le ministère dans un communiqué.
Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir
des Émirats arabes unis et de la Jordanie. La France dispose
respectivement de six Rafale et six Mirage 2000 dans ces deux pays.
Le président français François Hollande avait averti samedi que son pays
serait «impitoyable» sur tous les terrains, intérieur et extérieur,
après les attentats qu'il a qualifiés «d'acte de guerre».
Les frappes de dimanche soir sont sans commune mesure avec les quatre
précédents raids français, qui ont mobilisé beaucoup moins de chasseurs
et avaient visé des sites plus au sud en Syrie à Deir Ezzor.
La France, qui participe depuis un an à la coalition internationale contre
l'EI en Irak, a décidé en septembre d'élargir ses opérations à la
Syrie. Elle affirme avoir gardé son autonomie de décision dans le choix
des cibles dans ce pays alors qu'elle est pleinement associée à la
coalition internationale en Irak dirigée par Washington.
Les premières frappes françaises en Syrie en septembre avaient ciblé deux
centres d'entraînement de djihadistes suceptibles de mener des attaques
en Europe. Les cibles ont ensuite été élargies à des sites pétroliers
exploités par l'EI et ce dimanche à un poste de commandement.
La France, qui veut intensifier ses opérations en Syrie, va pouvoir
bénéficier, outre le renseignement réuni par ses propres avions de
reconnaissance depuis un mois, d'une coopération accrue avec les
Américains en la matière.
Le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian et son homologue
américain Ashton Carter ont convenu dimanche d'augmenter le partage de
renseignement lors d'un entretien téléphonique.
«On travaille à l'intensification des frappes», a-t-on souligné dans l'entourage de M. Le Drian.
«Sur ce terrain, nous avançons bien grâce aux patrouilles de reconnaissance
(françaises) qui se muliplient et grâce à l'ouverture de plus en plus
nette de nos amis américains», a-t-on ajouté, en parlant d'un «tournant»
depuis les attentats.
Depuis deux jours, le travail est «beaucoup plus nourri» avec les États-Unis
pour l'identification des cibles, a-t-on poursuivi, notant qu'un
«certrain nombre de malentendus» se sont dissipés.
La France va aussi déployer en décembre le porte-avions Charles-de-Gaulle
dans le Golfe qui, avec 24 appareils à bord, triplera sa capacité de
frappes. Elle continue en revanche d'exclure toute intervention
militaire au sol.
Au-delà du visage
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Il continua d’appeler
au-delà du visage
qu'il ne retournait plus vers moi
J.A.
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Témoignage d'un blessé.
Écrit et Présenté par J.A. Illustration Google.
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.
L'enquête Sur Les Attentats De Paris
Progresse
De multiples attaques à Paris ont fait plus d'une centaine de morts et des centaines de blessés.
Photo Daniel Ochoa de Olza, AP
Attaques à Paris
Une série d'attentats à la ceinture explosive et à l'arme automatique a
fait au moins 129 morts, vendredi 13 novembre 2015, à Paris. Il s'agit
d'un carnage sans précédent, qualifié d'«acte de guerre» par le
président François Hollande. La série d'attaques a été perpétrée par
trois équipes de terroristes coordonnées. En tout, sept terroristes ont
été retrouvés morts. »
Rémy BELLON, Diane FALCONER
Agence France-Presse Paris
Gardes à vue, voiture avec des kalachnikovs retrouvées: l'enquête sur les
attentats les plus meurtriers de l'histoire en France et la recherche
d'éventuels complices progressait dimanche, une journée marquée par le
recueillement et l'appel à l'unité nationale.
Au coeur des investigations, l'identification des membres des « trois
équipes de terroristes » évoquées par le procureur de Paris, qui s'en
sont pris au Stade de France, au Bataclan et à plusieurs bars et
restaurants parisiens.
L'enjeu est notamment de savoir si les trois personnes interpellées samedi en
Belgique faisaient partie du commando, dont 7 membres sont morts, ou si
une autre équipe est dans la nature.
Plusieurs fusils d'assaut kalachnikov ont été découverts dans une voiture Seat
noire utilisée par les assaillants et aperçue sur les lieux de trois
fusillades, retrouvée à Montreuil, une commune limitrophe de Paris,
selon une source judiciaire.
Un des assaillants responsables des attaques revendiquées par
l'organisation jihadiste État islamique (EI) a été identifié quelques
heures après ces attentats qui ont fait au moins 129 morts et 352
blessés.
Ce Français de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï, a participé à la prise
d'otages sanglante dans la salle de spectacle du Bataclan. Né à
Courcouronnes (Essonne), il était fiché pour sa radicalisation
islamiste, mais n'avait « jamais été impliqué » dans un dossier
terroriste, selon le procureur de Paris, François Molins.
Il fréquentait la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir), selon une source proche de l'enquête.
Dimanche, le président de la mosquée Abdallah Benali, a assuré qu'il ne le « connaissait pas ».
Les enquêteurs tentent de confirmer qu'il a bien séjourné en Syrie en 2014, selon des sources policières.
Condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun, il n'avait jamais
fait de séjour en prison. Il a été identifié par ses empreintes, grâce à
un doigt sectionné retrouvé au Bataclan, où se tenait un concert rock
lors de l'irruption des jihadistes.
Sept membres de son entourage familial ont été placés en garde à vue, dont
son père, un de ses frères et la femme de ce dernier. Leurs domiciles,
situés respectivement à Romilly-sur-Seine (Aube) et Bondoufle (Essonne),
ont été perquisitionnés samedi soir. Ces gardes à vue visent à procéder
à des vérifications, un usage courant dans ce type d'enquête.
Les enquêteurs ont par ailleurs mis la main, près du corps d'un des trois
kamikazes du Stade de France, sur un passeport syrien appartenant à un
migrant enregistré en Grèce, selon Athènes.
L'enquête a aussi mis au jour une piste en Belgique, où trois personnes ont été
arrêtées. Parmi elles, l'homme qui avait loué une Polo noire utilisée
par les kamikazes et retrouvée garée devant le Bataclan, où s'est
déroulée la plus meurtrière des attaques qui ont touché Paris vendredi,
avec au moins 89 morts. Les terroristes y ont « évoqué la Syrie et
l'Irak », d'après le procureur.
Selon François Molins, trois assaillants sont morts au Bataclan, trois autres
se sont fait sauter près du Stade de France, où 80 000 personnes, dont
le président Hollande, assistaient au match de football
France-Allemagne, et un dernier boulevard Voltaire.
Les trois autres attaques ont visé des bars et restaurants notamment rue de
Charonne (19 morts) et rue Alibert (15 morts). Les assaillants ont
ouvert le feu à des centaines de reprises.
Après son prédécesseur Nicolas Sarkozy dans la matinée, qui lui a demandé des
« modifications drastiques » de la politique de « sécurité », le chef
de l'État reçoit les responsables du Sénat et de l'Assemblée et les
chefs de partis pour tenter d'établir l'unité nationale. Avant de
s'exprimer lundi devant le Congrès à Versailles.
La journée de dimanche est placée sous le signe du recueillement, avec le
début d'un deuil national de trois jours. Les cathédrales, comme
Notre-Dame, sonneront le glas.
Musées et salles de spectacle resteront fermés en Île-de-France. Les écoles
rouvriront lundi, jour où une minute de silence sera observée à midi
partout en France.
Dix mois après les attaques contre le journal Charlie Hebdo et l'Hyper
Cacher, qui avaient fait 17 morts, ces attentats ont réveillé de
douloureux souvenirs.
Et une certaine psychose, avec de fausses alertes en série : des pneus qui
éclatent se transforment en explosion de camion et des pétards à un
mariage deviennent des tirs dans l'esprit des gens.
Terrasses vides, trottoirs déserts, rideaux tirés... malgré quelques
irréductibles qui ont tenu à sortir pour « continuer à vivre », le
silence a régné dans la nuit de samedi à dimanche dans les rues de
Paris.
« On a envie de faire semblant que tout va bien, de partager, de ne pas
rester tout seul », expliquait Benoît, 26 ans, un des rares clients d'un
pub du canal Saint-Martin, un quartier jeune et branché à deux pas du
site d'une des attaques.
François Hollande, qui a qualifié les attentats d'« acte de guerre », a décidé
de porter à 3000 le nombre de renforts militaires déployés sur le
territoire.
Sur le front extérieur, la France, engagée militairement en Syrie et en
Irak, « frappera » Daech pour le « détruire », a renchéri le premier
ministre Manuel Valls.
En dépit de l'interdiction des manifestations à Paris jusqu'à jeudi, des
centaines de personnes se sont rassemblées samedi place de la
République, haut lieu de la mobilisation post-Charlie, où la devise de
la capitale « Fluctuat nec mergitur » (« Il est battu par les flots,
mais ne sombre pas ») a été peinte en grand.
Dimanche matin, les alentours du Bataclan étaient toujours bouclés, l'entrée de
la salle dissimulée par des bâches. Des dizaines de passants venaient
déposer des fleurs, des messages ou des bougies devant les barrières.
« La vie est précieuse, la mort précoce est douloureuse », pouvait-on
lire sur une feuille posée au sol.
Hervé, 38 ans, est venu en voisin avec son fils de 6 ans : « Il faut sortir,
il ne faut pas rester chez soi. Il faut aller regarder ce qui s'est
passé et manifester sa solidarité envers les familles et les morts.
C'est affreux. J'ai peur pour l'avenir ».
Valls s'adresse aux familles, « 20 à 30 » corps restent sans identité
Valls s'est entretenu avec les familles des victimes place Joffre à Paris.
Devant la cellule psychologique qui leur vient en aide, à l'école
Militaire, il a déclaré : « Ce ne sont pas des victimes anonymes, ce
sont des visages, des vies. [...]
Il y a beaucoup d'appels de partout en France, de familles, des proches
des victimes, de ceux et celles qui peuvent penser que leurs enfants ou
leurs proches étaient sur Paris au moment des attentats.
Des appels aussi de l'étranger parce qu'il y a des victimes de
plusieurs nationalités. [...] Aucun professionnel, aucun psychologue,
aucun professionnel de la Croix-Rouge, aucun médecin ne peut consoler
(les proches des victimes). [...]
En revanche, nous devons les aider dans les démarches, pour
l'identification des victimes [...], les accompagner aussi sur le plan
financier et juridique pour soulager les familles, qui sont déjà dans la
douleur, de toutes ces tâches administratives ».
Par ailleurs, 103 des personnes tuées dans les attentats ont été
identifiées, mais « 20 à 30 » corps restent sans identité, a indiqué
dimanche le premier ministre français Manuel Valls.
« Il y a eu 103 corps identifiés, il y a 20 à 30 personnes qui n'ont pas été
encore identifiées. Elles le seront dans les heures qui viennent »,
a-t-il précisé à l'issue d'une rencontre avec des familles de victimes,
« dans un climat très lourd », selon son entourage.
Un peu plus tard, alors qu'il inspectait les forces de l'ordre à la gare
du Nord, le premier ministre a été interpellé par un homme affirmant
être sans nouvelles de sa fille qui se trouvait au Bataclan le soir de
l'attentat, a rapporté un journaliste de l'AFP.
« Monsieur le ministre! Depuis deux jours, je ne peux même pas avoir de nouvelles
de ma fille, qui était au Bataclan. Il n'y a personne qui soit capable
de me donner des nouvelles de ma fille! », s'est exclamé cet homme,
alors que M. Valls était en train de discuter avec des policiers et des
agents de la Société nationale des chemins de fer.
« C'est inadmissible! », a poursuivi cet homme d'une soixantaine d'années.
Le premier ministre lui a fait signe de venir, demandant à la presse de se tenir à l'écart pour pouvoir lui parler en aparté.
Après une discussion rapide, M. Valls a demandé à l'un de ses conseillers de prendre les coordonnées du père de famille.
Celui-ci a ensuite donné son nom et le prénom de sa fille, mais a demandé aux journalistes présents de ne pas le diffuser.
Deux représentants de la Croix-Rouge française ont aussi pris la parole à la
place Joffre. « Les gens viennent ici pour savoir où sont leurs proches
et comment ils vont. »
La Croix-Rouge fournit un soutien psychologique. « On est là pour les
accueillir, les réconforter et les soutenir ». Les représentants ont dit
qu'il y a encore des familles qui arrivent et qui ne savent pas ce qui
est arrivé à leurs proches.
Il y avait 80 bénévoles de la Croix-Rouge hier et ils sont 40 aujourd'hui.
- Avec Véronique Beaudet, collaboration spéciale de La Presse
Les Dirigeants Mondiaux Dénoncent Les Attaques De Paris
Une femme dépose des fleurs devant l'ambassade française, à Budapest.
Associated Press
Gardes à vue, voiture avec des kalachnikovs retrouvées: l'enquête sur les
attentats les plus meurtriers de l'histoire en France et la recherche
d'éventuels complices progressait dimanche, une journée marquée par le
recueillement et l'appel à l'unité nationale.
Au coeur des investigations, l'identification des membres des « trois
équipes de terroristes » évoquées par le procureur de Paris, qui s'en
sont pris au Stade de France, au Bataclan et à plusieurs bars et
restaurants parisiens.
L'enjeu est notamment de savoir si les trois personnes interpellées samedi en
Belgique faisaient partie du commando, dont 7 membres sont morts, ou si
une autre équipe est dans la nature.
Plusieurs fusils d'assaut kalachnikov ont été découverts dans une voiture Seat
noire utilisée par les assaillants et aperçue sur les lieux de trois
fusillades, retrouvée à Montreuil, une commune limitrophe de Paris,
selon une source judiciaire.
Un des assaillants responsables des attaques revendiquées par
l'organisation jihadiste État islamique (EI) a été identifié quelques
heures après ces attentats qui ont fait au moins 129 morts et 352
blessés.
Ce Français de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï, a participé à la prise
d'otages sanglante dans la salle de spectacle du Bataclan. Né à
Courcouronnes (Essonne), il était fiché pour sa radicalisation
islamiste, mais n'avait « jamais été impliqué » dans un dossier
terroriste, selon le procureur de Paris, François Molins.
Il fréquentait la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir), selon
une source proche de l'enquête. Dimanche, le président de la mosquée
Abdallah Benali, a assuré qu'il ne le « connaissait pas ».
Les enquêteurs tentent de confirmer qu'il a bien séjourné en Syrie en 2014, selon des sources policières.
Condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun, il n'avait jamais
fait de séjour en prison. Il a été identifié par ses empreintes, grâce à
un doigt sectionné retrouvé au Bataclan, où se tenait un concert rock
lors de l'irruption des jihadistes.
Sept membres de son entourage familial ont été placés en garde à vue, dont
son père, un de ses frères et la femme de ce dernier. Leurs domiciles,
situés respectivement à Romilly-sur-Seine (Aube) et Bondoufle (Essonne),
ont été perquisitionnés samedi soir. Ces gardes à vue visent à procéder
à des vérifications, un usage courant dans ce type d'enquête.
Hollande reçoit la classe politique
Les enquêteurs ont par ailleurs mis la main, près du corps d'un des trois
kamikazes du Stade de France, sur un passeport syrien appartenant à un
migrant enregistré en Grèce, selon Athènes.
L'enquête a aussi mis au jour une piste en Belgique, où trois personnes ont été
arrêtées. Parmi elles, l'homme qui avait loué une Polo noire utilisée
par les kamikazes et retrouvée garée devant le Bataclan, où s'est
déroulée la plus meurtrière des attaques qui ont touché Paris vendredi,
avec au moins 89 morts. Les terroristes y ont « évoqué la Syrie et
l'Irak », d'après le procureur.
Selon François Molins, trois assaillants sont morts au Bataclan, trois autres
se sont fait sauter près du Stade de France, où 80 000 personnes, dont
le président Hollande, assistaient au match de football
France-Allemagne, et un dernier boulevard Voltaire.
Les trois autres attaques ont visé des bars et restaurants notamment rue de
Charonne (19 morts) et rue Alibert (15 morts). Les assaillants ont
ouvert le feu à des centaines de reprises.
Après son prédécesseur Nicolas Sarkozy dans la matinée, qui lui a demandé des
« modifications drastiques » de la politique de « sécurité », le chef
de l'État reçoit les responsables du Sénat et de l'Assemblée et les
chefs de partis pour tenter d'établir l'unité nationale. Avant de
s'exprimer lundi devant le Congrès à Versailles.
La journée de dimanche est placée sous le signe du recueillement, avec le
début d'un deuil national de trois jours. Les cathédrales, comme
Notre-Dame, sonneront le glas.
Musées et salles de spectacle resteront fermés en Île-de-France. Les écoles
rouvriront lundi, jour où une minute de silence sera observée à midi
partout en France.
« Acte De Guerre »
Dix mois après les attaques contre le journal Charlie Hebdo et l'Hyper
Cacher, qui avaient fait 17 morts, ces attentats ont réveillé de
douloureux souvenirs.
Et une certaine psychose, avec de fausses alertes en série : des pneus qui
éclatent se transforment en explosion de camion et des pétards à un
mariage deviennent des tirs dans l'esprit des gens.
Terrasses vides, trottoirs déserts, rideaux tirés... malgré quelques
irréductibles qui ont tenu à sortir pour « continuer à vivre », le
silence a régné dans la nuit de samedi à dimanche dans les rues de
Paris.
« On a envie de faire semblant que tout va bien, de partager, de ne pas
rester tout seul », expliquait Benoît, 26 ans, un des rares clients d'un
pub du canal Saint-Martin, un quartier jeune et branché à deux pas du
site d'une des attaques.
François Hollande, qui a qualifié les attentats d'« acte de guerre », a décidé
de porter à 3000 le nombre de renforts militaires déployés sur le
territoire.
Sur le front extérieur, la France, engagée militairement en Syrie et en
Irak, « frappera » Daech pour le « détruire », a renchéri le premier
ministre Manuel Valls.
En dépit de l'interdiction des manifestations à Paris jusqu'à jeudi, des
centaines de personnes se sont rassemblées samedi place de la
République, haut lieu de la mobilisation post-Charlie, où la devise de
la capitale « Fluctuat nec mergitur » (« Il est battu par les flots,
mais ne sombre pas ») a été peinte en grand.
Dimanche matin, les alentours du Bataclan étaient toujours bouclés, l'entrée de
la salle dissimulée par des bâches. Des dizaines de passants venaient
déposer des fleurs, des messages ou des bougies devant les barrières.
« La vie est précieuse, la mort précoce est douloureuse », pouvait-on
lire sur une feuille posée au sol.
Valls s'adresse aux familles, « 20 à 30 » corps restent sans identité.
Valls s'est entretenu avec les familles des victimes place Joffre à Paris.
Devant la cellule psychologique qui leur vient en aide, à l'école
Militaire, il a déclaré : « Ce ne sont pas des victimes anonymes, ce
sont des visages, des vies. [...] Il y a beaucoup d'appels de partout en
France, de familles, des proches des victimes, de ceux et celles qui
peuvent penser que leurs enfants ou leurs proches étaient sur Paris au
moment des attentats. Des appels aussi de l'étranger parce qu'il y a des
victimes de plusieurs nationalités. [...]
Aucun professionnel, aucun psychologue, aucun professionnel de la
Croix-Rouge, aucun médecin ne peut consoler (les proches des victimes).
[...] En revanche, nous devons les aider dans les démarches, pour
l'identification des victimes [...], les accompagner aussi sur le plan
financier et juridique pour soulager les familles, qui sont déjà dans la
douleur, de toutes ces tâches administratives ».
Par ailleurs, 103 des personnes tuées dans les attentats ont été
identifiées, mais « 20 à 30 » corps restent sans identité, a indiqué
dimanche le premier ministre français Manuel Valls.
« Il y a eu 103 corps identifiés, il y a 20 à 30 personnes qui n'ont pas été
encore identifiées. Elles le seront dans les heures qui viennent »,
a-t-il précisé à l'issue d'une rencontre avec des familles de victimes,
« dans un climat très lourd », selon son entourage.
Un peu plus tard, alors qu'il inspectait les forces de l'ordre à la gare
du Nord, le premier ministre a été interpellé par un homme affirmant
être sans nouvelles de sa fille qui se trouvait au Bataclan le soir de
l'attentat, a rapporté un journaliste de l'AFP.
« Monsieur le ministre! Depuis deux jours, je ne peux même pas avoir de nouvelles
de ma fille, qui était au Bataclan. Il n'y a personne qui soit capable
de me donner des nouvelles de ma fille! », s'est exclamé cet homme,
alors que M. Valls était en train de discuter avec des policiers et des
agents de la Société nationale des chemins de fer.
Après une discussion rapide, M. Valls a demandé à l'un de ses conseillers de prendre les coordonnées du père de famille.
Celui-ci a ensuite donné son nom et le prénom de sa fille, mais a demandé aux journalistes présents de ne pas le diffuser.
Deux représentants de la Croix-Rouge française ont aussi pris la parole à la
place Joffre. « Les gens viennent ici pour savoir où sont leurs proches
et comment ils vont. »
La Croix-Rouge fournit un soutien psychologique. « On est là pour les accueillir, les réconforter et les soutenir ».
Les représentants ont dit qu'il y a encore des familles qui arrivent et qui
ne savent pas ce qui est arrivé à leurs proches. Il y avait 80
bénévoles de la Croix-Rouge hier et ils sont 40 aujourd'hui.
Collaboration Spéciale De La Presse
Le G20 Prêt À Frapper «Très Fort» Contre Le Terrorisme
Selon plusieurs sources, le G20 préparait une déclaration spécifique en
réaction aux attentats de Paris, séparée du communiqué final
traditionnellement consacré aux questions économiques.
PHOTO OZAN KOSE, AFP
Maria PANINA, Jérôme CARTILLIER
Agence France-Presse
ANTALYA
Les dirigeants des pays les plus riches de la planète ont affirmé dimanche
en Turquie leur détermination à frapper «très fort» contre la menace
jihadiste après les attentats qui ont frappé la France, malgré leurs
profondes divergences sur la Syrie.
Avant même son ouverture formelle, l'hôte du sommet du G20, le président turc
Recep Tayyip Erdogan, a promis une réponse «très forte, très dure»
après la vague d'attaques revendiquée par le groupe Etat islamique (EI)
qui a fait au moins 129 morts vendredi soir dans les rues de Paris.
«Cette attaque terroriste n'est pas seulement dirigée contre le peuple
français, mais contre toute l'humanité (...) comme vous le savez, le
terrorisme ne fait pas de différence entre les religions, les races, les
nations ou les pays», a ajouté M. Erdogan à l'issue d'un entretien
bilatéral avec Barack Obama.
D'une même voix, le président américain a promis de «redoubler d'efforts
(...) pour assurer une transition pacifique en Syrie et pour éliminer
Daech», l'acronyme arabe du groupe EI.
Le numéro 1 russe Vladimir Poutine, dont l'aviation militaire intervient
en Syrie en soutien au régime de Damas, a promis d'oeuvrer dans le même
sens.
«On ne peut maîtriser la menace terroriste (...) que si toute la communauté
internationale unit ses efforts», a-t-il lancé lors d'une réunion avec
les dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud)
préalable au sommet.
Selon plusieurs sources, le G20 préparait une déclaration spécifique en
réaction aux attentats de Paris, séparée du communiqué final
traditionnellement consacré aux questions économiques.
Plus que de simples manifestations de solidarité, Paris a déjà exigé de ses partenaires des mesures significatives.
«La France (...) voudra des décisions concrètes en matière de lutte contre
le financement du terrorisme», a déclaré à l'AFP son ministre des
Finances Michel Sapin. M. Sapin remplace avec son homologue des Affaires
étrangères Laurent Fabius le président François Hollande, qui a annulé
son déplacement en Turquie.
Comme pour rappeler l'urgence de la menace, un militant présumé de l'EI s'est
fait exploser tard samedi soir lors d'un raid de la police dans la
ville turque de Gaziantep, à quelque 500 km à l'est de la station
balnéaire d'Antalya, transformée en camp retranché qui héberge les
débats des dirigeants du G20.
Divergences
Ces déclarations d'intention cachent toutefois mal les divergences sur une
solution à la guerre en Syrie, qui a fait plus de 250 000 morts depuis
quatre ans et demi et constitue le terreau des mouvements jihadistes.
Sous la pression des attentats de Paris, la rencontre de Vienne sur la Syrie
a accouché samedi d'un «calendrier concret» prévoyant la formation d'un
gouvernement de transition dans six mois et l'organisation d'élections
d'ici dix-huit mois.
Mais, comme l'a rappelé le secrétaire d'État américain John Kerry, des
«divergences» profondes demeurent sur le sort à réserver à M. Assad. La
Russie et l'Iran continuent ainsi à le soutenir contre vents et marées,
alors que les États-Unis, les Européens et les pays arabes exigent son
départ immédiat.
Le président du Conseil européen Donald Tusk a illustré ce fossé en
égratignant Moscou. «Les opérations russes en Syrie doivent se
concentrer un peu plus sur l'EI», a lancé l'ex-premier ministre polonais
lors d'une conférence de presse.
Directement liée à la Syrie, la crise des migrants doit également occuper dimanche les dirigeants du G20.
Depuis les attentats de vendredi, la politique européenne d'accueil des
réfugiés a fait l'objet de critiques, alors qu'un de ses auteurs
présumés était porteur d'un passeport syrien et qu'il était entré en
Europe via la Grèce au milieu du flot des réfugiés.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a vivement
réagi. «Ceux qui ont perpétré les attentats sont exactement ceux que les
réfugiés fuient, et non pas l'inverse, et par conséquent il n'y a pas
lieu de revoir dans son ensemble la politique européenne en matière de
réfugiés», a-t-il dit.
Confrontée à un afflux de migrants, majoritairement syriens, depuis le printemps,
l'Union européenne (UE) tente de convaincre la Turquie, qui en accueille
2,2 millions, et les autres pays limitrophes de les retenir, en échange
d'une aide financière.
M. Erdogan fait monter les enchères et a d'ores et déjà annoncé qu'il attendait «plus de soutien» de ses alliés.
Le G20 doit aussi débattre dimanche de la situation économique mondiale et
du réchauffement climatique, l'occasion de resserrer les boulons en vue
d'un accord pour la réduction des gaz à effet de serre à deux semaines
de la conférence de l'ONU à Paris.
La Marseillaise au Metropolitan Opera de New York
..Le Sanctuaire de la Salette - la Rabatelière en Vendée
Situé à 30 minutes de la Roche sur Yon et 35 minutes du Puy du Fou, le sanctuaire de la Salette, site culturel
du XIXème siècle, représente les apparitions de la Vierge aux enfants
de La Salette.
..Singulier témoignage de la vie paroissiale de la fin du XIXe siècle, ce site élevé par l’abbé Hillairet, surprend tant par les matériaux
employés que par le programme architectural développé.
..UN ESPACE ARBORÉ
Les allées en zigzag présentent des arbres remarquables : cèdres de
l’Himalaya, pins laricio, plantes exotiques telles que Yucca et palmiers...