Comment faire un bon pot-au-feu ? Le pot-au-feu est un plat traditionnel français vitaminé à déguster quand il fait froid. Cette recette de cuisine est parfaite pour partager un moment de convivialité en famille ou entre amis !
Recette de grand-mère pour 4 à 6 personnes Épluchez les légumes.Coupez-les en gros morceaux puis lavez-les.Mettez votre viande (sauf l’os à moelle) dans votre faitout.Versez-y l’eau froide.Salez et poivrez à votre convenance.Portez à ébullition.Écumez régulièrement.Ajoutez les légumes sauf les pommes de terre.Mettez également le bouquet garni ficelé, la tête d’ail et l’oignon piqué.Laissez cuire pendant 3h00 à feu très doux (40 minutes à l’autocuiseur).Ajoutez les pommes de terre et l’os à moelle.Prolongez la cuisson d’environ 30 minutes (10 minutes à l’autocuiseur).Servez chaud et régalez-vous.
Ingrédients1,5 kg de viande de bœuf (gîte, jarret, paleron, plat de côte, macreuse)Un os à moelle3 poireaux4 carottes4 pommes de terre2 navetsUne branche de céleriUn oignon piqué de clous de girofleUne tête d’ailUn bouquet garni4 litres d’eau froideDu gros selDu poivre noir
Les conseils de nos grands-mèresVous pouvez accompagner votre recette du pot-au-feu avec des cornichons, une bonne mayonnaise,et de la moutarde à disposition.Ne jetez pas votre bouillon ! Conserver-le pour le boire en potage.Le pot-au feu est encore meilleur quand il est préparé la veille !
Arpentez le Queensland, cette terre australienne où les animaux sauvages prospèrent dans de sublimes paysages.
Le Queensland est un État du nord de l’Australie. Dans cette région aux allures paradisiaques, les kangourous se reposent tranquillement sur les plages en compagnie de quelques curieux, les surfers profitent des vagues turquoise tandis que les tortues déambulent dans les profondeurs. Matt Raimondo a ainsi filmé son voyage riche en paysages et en découvertes. Cette vidéo est absolument somptueuse. Matt Raimondo a su allier la beauté des paysages, des animaux et des populations dans un superbe court métrage. De plus, le rythme donné au montage apporte une importante dynamique aux images et nous transporte d’autant plus. cliquez ici........."https://player.vimeo.com/video/146199606"
Village de Saint-NectaireEglise de Saint-NectairePhotos de Saint-Nectaire Saint Nectaire, vous connaissez sûrement, ne serait-ce que pour son célèbre fromage AOC aux odeurs de noisette tant apprécié des gastronomes. Mais saviez-vous que c’est également le nom d’une charmante petite ville en Auvergne, très touristique et réputée pour ses eaux thermales depuis l’Antiquité, en plus de son fromage? Son histoire témoigne d’ailleurs d’une occupation humaine depuis des temps immémoriaux, comme nous le montre son dolmen. On y vient pour faire des cures dans les eaux stimulantes de Saint-Nectaire, on y vient pour se ressourcer, et profiter du magnifique cadre auvergnat, les sublimes montagnes du Massif Central. Nous sommes restés quelques jours à Saint Nectaire, bien trop courts pour profiter pleinement d’un si bel endroit. Saint Nectaire, en Auvergne Fromage de Saint Nectaire fermier Village de Saint-NectaireSaint Nectaire est en fait constitué de deux villages, assez distincts : Saint-Nectaire-le-Haut, situé sur le Mont Cornadore, dominé par sa magnifique église Romane, et Saint-Nectaire-le-Bas, la localité thermale à coté des sources. Le peuplement du site est très ancien, on peut y trouver par exemple un dolmen! La qualité des eaux est reconnue depuis des temps immémoriaux, les Romains en parlaient déjà. Ce sont pas moins de 40 sources avec des eaux chaudes et arsenicales que Saint Nectaire possède. Mais Saint Nectaire, pour la personne qui arrive par la route, c’est avant tout son église Romane, joyau de l’Art Roman, datant du XIIème siècle, qui se dévoile à des kilomètres de distance, majestueuse.
Vue d'ensemble de l'église sur fond azur Eglise de Saint-Nectaire, Notre-Dame-du-Mont-Cornadore Saint Nectaire, en plein coeur du Massif Central Village perché dans la montagne Chapelle à Saint Nectaire Maison de la bourgeoisie, qui venait se reposer à Saint-Nectaire Eglise de Saint-NectaireL’église de Saint-Nectaire, Notre-Dame-du-Mont-Cornadore, est l’une des cinq églises majeures d’Auvergne. Cette église possède de très belles proportions : son intérieur est superbe, avec la beauté à la fois simple et complexe de l’Art Roman. Simple, car les murs sont forts, épais, résistants, une caractéristique de ce type d’architecture. Complexe, par le fin travail des sculpteurs de chapiteaux, qui ont fait un travail remarquable. Intérieur de l'église romane de Saint-Nectaire L'église possède de précieuses reliques, solidement protégées Importante relique Office du Tourisme de Saint-Nectaire Office du Tourisme, de nuit Il y a Les maisons bourgeoises sont la touche finale qui font de Saint Nectaire un lieu de repos comme nul autre. Pourrions nous y vivre? Sans doute, mais peut-être à l’âge de la retraite, lorsque l’on voudra vraiment être tranquilles. Pour l’heure, le village est trop isolé pour que l’on puisse véritablement envisager d’y rester en permanence, on a besoin d’une ville lorsqu’on est jeunes. La mer est également trop loin, et le climat est assez caractéristique : nous sommes sur une montagne, il ne faut pas oublier! Mais il n’empêche… Saint-Nectaire, c’est beau. Photos de Saint-NectaireFaçade de l'église Mont Cornadore, un écrin de verdure auvergnat Paysage d'Auvergne Auvergne, montagnes, verdure et village ancien Façade romane, aux blocs de pierre épais Le clocher de l'église est octogonal Hotel de l'hermitage Office du Tourisme Casino de Saint-Nectaire Maison en pierre à Saint-Nectaire Toits et cheminées Toits de Saint Nectaire Vue en contre-plongée de l'église de Saint-Nectaire Place principale de Saint Nectaire, à coté de l'église Contre plongée sur l'horloge Façade Romane en pleine Auvergne Source Rouge Clocher octogonaln Rue de Saint Nectaire Maison de pierre M maison bourgeoise auvergnate ( tous les ans nous passons acheter du fromage saint nectaire , le vrai, quel régal )
Visite En Italie Saint-Marin et le Mont Titano Les centres historiques de Saint-Marin et Borgo Maggiore et le Mont Titano, appartenant à la Sérénissime République de Saint-Marin, sont inscrits depuis 2008 sur la World Heritage List. Selon l’UNESCO, Saint-Marin et le Mont Titan «constituent un témoignage exceptionnel de l’établissement d’une démocratie représentative fondée sur l’autonomie civique et l’autogouvernement, ayant exercé avec une continuité unique et sans faille le rôle de capitale d’une république indépendante depuis le XIIIe siècle. Saint-Marin est un témoignage exceptionnel d’une tradition culturelle vivante qui perdure depuis sept cents ans». Parmi les différents éléments qui caractérisent le centre historique de la ville de Saint-Marin, nous retrouvons les trois Tours (aussi appelées "rocche" - forteresses) émergeant du Mont Titan. Les tours, qui autrefois servaient à la République de Saint-Marin, alliée à la Maison de Montefeltro, comme système défensif contre les attaques des Malatesta de Rimini, sont devenues au fil du temps, des symboles de l’ancienne Cité-Etat située sur le sommet du Mont, entre ciel et terre, protégée par les anciennes enceintes défensives dotées de portes et de deux bastions. La première tour, nommée "Rocca" ou "Guaita", est la première fortification du Mont Titano et son noyau central remonte à l’An Mille. Devenu symbole de paix, cette tour est depuis toujours un forteresse militaire pour la protection et la défense de Saint-Marin, comme son nom l'indique (Guaita, de l’allemand Weite, espace de vigilance). Son aspect actuel, est le résultat de nombreux travaux de restauration allant de ceux effectués au cours du XVIe siècle aux plus récents accomplis entre 1925 et 1935 et dirigés par Gino Zani. La deuxième Tour, nommée "Cesta", remontant au XIIIe siècle, surgit à pic sur la mer, sur le point le plus haut du Mont Titano (à 756 mètres d’altitude). Autrefois, avant les Romains, ce même endroit accueillait un temple (ou sanctuaire) protohistorique. Le nom "Cesta" viendrait du terme latin "Cista" indiquant un ancienne Specula Romaine (tour d’observation). Cette forteresse à également subit de nombreuses transformations au fil du temps. Actuellement, elle abrite le Musée National des Armes. La troisième Tour, appelée "Montale", qui comme les deux autres était un important système de défense dans le guerres contre les Malatesta, fut édifiée selon un plan pentagonal. Ses origines remontent au XIIIe siècle. Parmi les édifices du centre historique de Saint-Marin, le Palazzo Pubblico (Palais Public) occupe une place importante. Il est le siège officiel des organismes institutionnels et administratifs et accueille également les cérémonies officielles. Le palais actuel, conçu en style néogothique fut inauguré en 1894. La façade, dominée par la tour de l’horloge, se caractérise par de grandes ouvertures en forme d’arc brisé. La Piazza della Libertà (Place de la Liberté) se situe entre le Palais Publique, la Casa piccola del Comune (Petite maison de la Mairie – du latin Domus comunis Parva) et les maisons des Angeli (Anges) remontant au XIVe siècle. C’est une place enchantée, où l’harmonie des palais et des monuments est exaltée par les couleurs du paysage, qui transforment ce lieu en un tableau. D’autres lieux et bâtiments caractérisent la Ville de Saint-Marin: le Théâtre Titano de 1777, la Bibliothèque et les Archives d’État et les nombreux palais historiques des différents hameaux – appartenant autrefois à la noblesse -, sans oublier le parc naturel de la Rupe. Parmi les édifices religieux, nous retrouvons la Basilique de Saint-Marin (1835-1838) située au même endroit de l’ancienne église romane, la Chiesetta di San Pietro (Petite Eglise de Saint-Pierre), le Couvent et la Pinacothèque de Saint-François (1361) le Monastère de Santa Chiara (1565-1609) abritant l’Université et le couvent des Frères Capucins. Une téléphérique relie le Ville de Saint-Marin au Borgo Maggiore, un petit village qui, depuis le Moyen-âge, a toujours eu une grande importance en termes stratégiques et économiques pour la République de Saint-Marin. Sur les petites places typiques et sous les portiques de ce lieu historique, se déroulaient les marchés. Source : Titano Suites Hotel, San Marino. Le marché, encore existant, se déroule selon la tradition tous les jeudis. Au Borgo Maggiore, vous pourrez visiter la Tour campanaire et les portiques du marché, les caves et les places, le Musée Naturaliste et deux églises importantes: celle du Suffrage et celle de la Beata Vergine della Consolazione (Notre Dame de Consolation), conçue par l’architecte Giovanni Michelucci.
Falaises spectaculaires, criques pittoresques, villages typiques... A l'extrême sud-ouest de l'Angleterre, la côte nord des Cornouailles offre aux surfeurs comme aux vacanciers, un cadre préservé.
FlâneriesVisite de l'atelier au Barbara Hepworth Museum. Dans le village escarpé de St Ives, à deux pas de l'annexe de la Tate Gallery, se trouve le studio de cette sculptrice, disparue en 1975. Blouses, spatules et scies prêtes à l'emploi, l'atelier est resté intact. Tout comme le jardin peuplé de ses créations en bronze.image: g Barnoon Hill, St Ives.
Balade bucolique dans Pencarrow Gardens. Après une visite de l'imposante bâtisse victorienne restée dans son jus, on se perd dans les 50 ha de jardins, entre les imposants cèdres, les rhododendrons et les nénuphars, avant le tea time dans le joli café. Pencarrow, Bodmin.
Dîner chic au Seafood Restaurant. Ouvert il y a quarante ans par Rick Stein, l'un des chefs stars de la télévision anglaise, ce lieu attire familles aisées locales et touristes. Au menu, plateau de fruits de mer, sole meunière et légumes de saison justement cuisinés. Meilleur marché, l'annexe à deux pas, sert de délicieux fish and chips. Riverside, Padstow.
Crépuscule sur le sable à Godrevy. Avec sa lande accrochée à flanc de falaise, sa plage rocailleuse et son phare immaculé, ce spot est prisé des locaux qui aiment y admirer le coucher du soleil. Ils s'y retrouvent pour un barbecue en famille ou pour profiter des dernières vagues de la journée. Un air de bout du monde.
Echappées sportivesPlongeon dans l'écume à la Bude Sea Pool. De nombreuses piscines naturelles ont été construites le long de la côte des Cornouailles. Celle-ci date des années 1930 et a été creusée dans les rochers. Selon le bon vouloir des marées, les Anglais s'y adonnent au wild swimming hiver comme été, algues et écume comprises.
Randonnée nature sur le Camel Trail. Après avoir déposé sa voiture sur le parking de Padstow, à deux pas du port, on peut louer un vélo ou marcher sur ce chemin balisé qui longe la rivière Camel et se termine à Bodmin dans les terres. De la nature, de petits bateaux comme autant de taches sur l'eau, aucune voiture à l'horizon et, bonne nouvelle, un terrain plutôt plat.
Excursion ésotérique à la St Nectan's Waterfall. Nichée non loin de la côte, cette cascade serait réputée pour ses pouvoirs ésotériques. Ceux qui n'ont pas envie d'y méditer ou de purifier des cristaux apprécieront la balade en pleine forêt pour arriver à la chute d'eau et au petit café juché au milieu de nulle part avec bande-son aquatique et boutique ésotérique. Trethevy, Tintagel.
Surf sur la vague au Watergate Bay Hotel. Sur cette baie très prisée des surfeurs, cet hôtel joue les maisons de plage chics. Décoration contemporaine et joyeuse, chambres avec vue, plusieurs restaurants et même une école de surf. .
Parfois la vie nous réserve de drôles de surprises, qui arrivent quand on s'y attend le moins.
1.Voici une mise à l’eau d’un bateau, qui tourne vite au fiasco. En voulant voir, si leur grand navire était prêt pour se mettre au service des voyageurs, cette société a voulu le tester, pour voir l’étanchéité de sa coque. Mais malheureusement, quelqu’un n’aurait pas bien fait son travail et le bateau coule.
2.Voilà comment le père Noël surprend ses clients, quand on vous dit que celui-ci descend vraiment du ciel, on n’a pas tort. La preuve avec ce père Noël qui n’a pas l’air dans son état normal e qui vient livrer ses cadeaux avec une tenue plus légère, que celle qu’on a l’habitude de voir.
3.Une des raisons pour laquelle il faut toujours avoir sa tablette sur soi et l’utiliser à chaque instant, au lieu de mettre des penses bête sur le frigidaire, qui s’entassent et que l’on n’arrive plus à trier, pourquoi ne pas mettre un petit rappel sur son agenda multimédia, c’est tellement plus simple.
4.La surprise qu’a du avoir le conducteur de se fourgon, quand il est revenu vers son véhicule pour partir. Après quelques minutes de stationnement, une grande quantité de neige, qui était sur le toit d’un immeuble est soudainement tombée, causant un petite frayeur pour les passants.
5.Quand on est en Russie, on reput s’attendre à tout voir. Dans la capitale du pays, un tank sort de nulle part, pour remorquer un gros camion, qui était visiblement en panne. C’est vraiment très rare de voir ça, mais au pays de la Vodka, on est prêt à tout pour rendre service aux habitants.
Top 20 des routes si majestueuses qu'il faut absolument voir Il existe des dizaines, sinon des centaines d' endroits très beaux et magnifiques beaux dans ce monde. Ils sont à couper le souffle. Mais à côté de ces sites exquis viennent s'ajouter des routes tellement jolies et belles à travers le monde, avec un décor unique que vos voyages deviendront un pur plaisir. Regardez !
1. Highway 1, "Big Sur," California 2.Peak Drive 2. Chapman, Le Cap, Afrique du Sud 3. L'Atlantique Road, de la Norvège 4. Karakoram Highway, Chine / Pakistan 5. Col de Turini, France 6. "Going-to-the-Sun-Road," Glacier National Park, Montana 7. Tianmen Mountain Road, Hunan, en Chine 8. Denali Highway, Alaska 9. La Côte Amalfi, Italie 1 0. Gorges du Dadès, du Haut Atlas, Maroc 11. Col de la Furka, de la Suisse 12 Great Ocean Road, l'Australie 13. Guoliang Tunnel Road, Chine 14. Sani Pass, KwaZulu-Natal, Afrique du Sud 15. Seven Mile Bridge à Florida Keys 16. Stelvio Pass, Alpes orientales, Italie 17. Transfagarasan, Roumanie 18. US Route 550 'The Million Dollar Highway, Colorado 19 Trolls, Rauma, la Norvège 20. White Rim Road, dans le parc national de Canyonlands, Utah
La religion fondée par un pauvre fils de charpentier il y a maintenant deux millénaires a beaucoup évolué pendant ce laps de temps. Elle est passée de petite secte juive, comma la considéraient les Romains, à religion majeure de l’Occident. C’est, à mon sens, l’héritière des anciennes institutions romaines, de la Curie à la papauté. Il n’existe aucun autre endroit au monde où ceci est aussi flagrant qu’à la Basilique Saint-Pierre de Rome, Le monument majeur de la Chrétienté, bâti par ce que la Renaissance avait de meilleur en génie humain. Je vous propose une visite guidée en Histoire et images, en commençant par l’histoire de l’ancienne basilique et l’architecture extérieure de la basilique actuelle, notre prochain article traitant quant à lui de l’intérieur de Saint-Pierre de Rome. La Via della Conciliazione, avec au bout, Saint-Pierre de Rome. On voit de chaque coté de l’avenue les lampadaires, en forme d’obélisque. Il faut être à l’autre bout de l’avenue pour apprécier la magnifique coupole de la basilique. Lorsque Saint Pierre, disciple et apôtre de Jésus, arriva à Rome, il ne pensait pas, ni même dans ses espoirs les plus fous, qu’un jour un empereur romain ferait construire une gigantesque basilique à sa gloire. Les débuts modestes de la religion catholique, une Foi basée sur l’amour et la pauvreté ne laissaient pas envisager le monument que nous pouvons voir aujourd’hui. Quelque part le long des siècles, l’Eglise semble avoir perdu de vue cet idéal initial… au premier abord. La place Pie XII, entre la place Saint-Pierre et la Via della Conciliazione. La basilique Saint-Pierre à l’époque de ConstantinPendant la période impériale, le site actuel du Vatican était occupé par un cirque, construit par Caligula et terminé par Néron, le Circus Vaticanus. C’était un lieu un peu à l’écart du centre ville où l’on venait s’amuser et voir de folles courses de char, un divertissement à l’époque aussi populaire qu’aujourd’hui nos matchs de foot.
Obélisque du VaticanL’Obélisque du Vatican que nous pouvons voir aujourd’hui au centre de la place Saint-Pierre est issu de l’ancien cirque : elle fut apportée d’Egypte pour décorer la spina, le mur central de la piste autour duquel avaient lieu les courses de char. L’obélisque ne quitta pas sa place pendant plus de 1500 ans, jusqu’au jour où le pape Sixte Quint réussira là où quatre autres papes avaient abandonné : en 1586, après un travail titanesque et un déplacement de 300m, l’obélisque occupe désormais la position centrale de la Place Saint-Pierre. Rome redécouvre ainsi sa gloire antique, face au symbole de la chrétienté triomphante. L'obélisque du Vatican, avec au premier plan une des deux fontaines de la Place Saint-Pierre. Cette obélisque est probablement la plus lourde au monde, avec ses 750 tonnes estimées. Petit détail amusant, l’obélisque a été transformée en gnomon d’horloge solaire en 1817, avec l’addition de pierres à l’emplacement de l’ombre de la pointe de l’obélisque à midi à l’entrée du soleil dans chaque signe du zodiaque. Ce sont ces petits détails qui font toute la différence ! Persécutions chrétiennes du Vatican ?Nous, simples touristes, regardons aujourd’hui cet obélisque et cette place avec respect et fascination. Il suffit d’imaginer que ce fut probablement au pied de l’obélisque du Vatican que Saint Pierre fut crucifié la tête en bas, du temps de Néron. Si bien sûr on fait confiance dans cette vieille légende chrétienne, qui nous fait croire que les chrétiens étaient persécutés odieusement à l’époque d’un empereur fou. La façade colossale de la basilique, création de Maderno, cache le dôme. Le Christ est en haut, en plein centre, portant la croix. A chaque extrémité, les horloges de la basilique. Sous la cloche à gauche de la photo, on aperçoit une des cloches de Saint-Pierre. Selon Tacite, après le grand incendie de Rome en 64, Néron aurait fait exécuter des chrétiens, responsables aux yeux des romains de la catastrophe. Il aurait offert ce spectacle macabre au peuple de Rome au Cirque du Vatican. Pour Suétone, Néron aurait été un despote sanguinaire qui voulait faire diversion sur les chrétiens, afin de cacher son propre crime, l’incendie volontaire de la ville. Les romains païens étaient quant à elles des personnes sans foi ni loi, enivrées de plaisir au regard de ces nobles chrétiens primitifs se faisant manger par des bêtes féroces. Ce n’est bien sûr pas tout à fait exact, d’autant plus que Tacite n’avait que 6 ans lors de l’incendie, Suétone n’était pas né. Le Palais Apostolique, résidence officielle du Pape, donne sur la Place Saint-Pierre. Néron aura été le grand reconstructeur de Rome, après cet incendie, en commençant par son propre palais, la nouvelle Domus Aurea, un palais à la splendeur jamais égalée. La reconstruction allait prendre en compte les critiques qui avaient été faites lors de la lutte contre l’incendie. Au petites rues sinueuses, on allait opposer de grandes rues larges et droites, aux innombrables immeubles collés les uns aux autres, on allait opposer l’interdiction des murs mitoyens. La gestion de la reconstruction de la ville fut appréciée des romains contemporains. Je ne parle pas des sénateurs et des opposants aristocratiques (dont Tacite et Suétone font partie), mais du peuple lui-même, les simples habitants de Rome. La réalité, c’est que nous n’avons que peu de sources fiables. En 64, le christianisme naissant n’était qu’une secte parmi d’autres, vue comme étant une poignée de fanatiques, rien de plus. Sans doute que des chrétiens ont été martyrisés, mais non pas parce que Rome était intolérante envers une religion étrangère, mais plutôt parce qu’ils étaient accusés de se réjouir du grand incendie ! En effet, cet incendie devait sonner dans l’esprit des chrétiens comme étant une « punition divine », un juste châtiment pour cette société romaine plus occupée à regarder les jeux du cirque que de se prosterner face à Dieu tout puissant. Vu cet état d’esprit des chrétiens, et des juifs d’une façon plus large, ils étaient vus comme étant des ennemis du genre humain. C’est peut-être dans ce contexte que l’apôtre Pierre vit la mort. Les romains devaient s’amuser de ces personnes acceptant joyeusement les pires supplices ! Clément de Rome, pape à l’époque de Domitien, semble lui avoir affirmé que ce furent des dissensions internes entre chrétiens qui provoquèrent la mort de Pierre, dénoncé par les siens… Quelques unes des statues surmontant la colonnade du Bernin. Derrière, toujours, le Palais Apostolique. Le tombeau de Saint-PierreConstantin, le premier empereur en faveur des chrétiens de l’histoire, voulu marquer les esprits de l’époque, en construisant à Rome un monument à la gloire du christianisme. Aucun autre endroit ne s’y prêtait aussi bien que le Vatican et sa maintenant longue tradition chrétienne. À l’époque de Constantin, au début du IVème siècle, Rome était encore loin d’être majoritairement chrétienne. L’empereur, attiré par cette religion, voulu la favoriser, en tant que ciment de l’état, une nouvelle Foi qui permettrait d’unir le peuple. Antique basilique vaticaneLa nouvelle basilique allait rendre hommage et protéger ce que Rome avait de plus précieux aux yeux des chrétiens romains : le tombeau de Pierre. Pour cela, il va raser totalement les restes de l’ancien Cirque du Vatican (Circus Vaticanus), abandonné depuis la lointaine époque de Vespasien, plus de deux siècles auparavant, mais également une ancienne nécropole. Les travaux débutent autour de l’an 330, obligeant d’importants travaux de terrassement et de nivellement de la colline du Vatican. Il faudra 30 ans pour que les travaux soient terminés. La basilique devint, pendant le millénaire qui suivit son inauguration, de plus en plus importante. Charlemagne lui-même y fut sacré empereur en l’an 800. Base de l'obélisque du Vatican, siégeant fièrement au centre de la grande Place Saint-Pierre, sous un ciel serein. Le tombeau de Pierre fut retrouvé pendant une campagne de fouilles archéologiques dans les grottes du Vatican en 1942. Les Grottes du Vatican sont un complexe de salles souterraines, où ont été inhumés les premiers chrétiens. Elles ont servit au long des siècles de nécropole papale. Pierre lui-même aurait été retrouvé en 1953 : on a retrouvé le corps enveloppé dans de la pourpre d’un homme d’une soixantaine d’années dans une cachette de la nécropole chrétienne primitive. On imagine aisément l’intense émotion des archéologues, face à des reliques si sacrées… Deux gardes suisses, la plus petite armée du monde. C'est la garde personnelle du souverain pontife. La basilique de Constantin fut donc construite autour de ce tombeau, et transforma à ce moment là Rome en capitale de la Chrétienté, comme l’avait voulu l’empereur. C’était une basilique classique, ressemblante dans son organisation intérieure à l’actuelle Saint-Jean-de-Latran. L’ancienne basilique de Saint-Pierre avait en revanche un grand péristyle devant son entrée, le « Jardin d’Eden », ajouté au VIème siècle. Composée de cinq bas-côtés et d’une grande nef centrale, chacune séparée par 21 colonnes de marbre provenant d’antiques monuments païens. La plupart des grandes mosaïques et autres décorations de l’ancienne basilique disparurent lors de la construction de la nouvelle, malheureusement, nous ne pouvons aujourd’hui plus qu’admirer quelques fragments, éparpillés d’autres églises d’Italie. Au dessus de la colonnade, une enfilade de statues au dessus de chaque colonne de travertin. L'ordre toscan est ici bien visible, sous l'inscription ALEXAN VII P M, du pape Alexandre VII. En 846, la basilique fut pillée par les Sarrazins et semble ne s’en être jamais relevée. Le nouveau pape de l’époque, élu en 847, Léon IV, décida, en plus de restaurer la basilique, de construire des remparts autour de la « Cité léonine », c’est-à-dire le Vatican et les quartiers des alentours Ces remparts sont encore partiellement visibles de nos jours. Le coup de grâce pour la vénérable construction fut le départ des papes pour Avignon au XIVème siècle. La basilique, dès lors négligée, commença à tomber franchement en ruine. Ce fut le pape Nicolas V qui le premier décida de restaurer la basilique Saint-Pierre. Il confiera les travaux à Leon Battista Alberti et Bernardo Rossellino, mais les travaux seront interrompus par la mort du pape en 1455. Lorsque finalement la décision fut prise de construire une nouvelle basilique, il fallait raser un édifice âgé de plus de 1100 ans. Autant dire qu’on ne pouvait pas faire n’importe quoi, d’autant plus que les catholiques de l’époque étaient très attachés à l’ancienne basilique qui remontait à Constantin… L’architecture de la basilique à la RenaissanceCe que nous pouvons voir aujourd’hui sur la place Saint-Pierre n’a plus rien de commun avec l’ancienne basilique de Constantin. Les meilleurs maîtres de la Renaissance ont participé au renouveau du centre du catholicisme. Pour financer le nouvel édifice, il a fallu être créatif, et trouver de l’argent par des méthodes pas forcément… catholiques. On se souviendra des célèbres indulgences et de leur abus, qui permettaient à de riches citoyens pratiquement « d’acheter le paradis » et ainsi d’éviter le purgatoire ! Ces indulgences abusives seront à l’origine de la révolte de Martin Luther, fondateur du protestantisme. C’est inouï de penser que cette sublime église puisse être l’une des causes indirectes des guerres de religion. Ce n’est pas forcément quelque chose dont l’église catholique se glorifie, les abus d’indulgences ayant été une des pages les plus sombres à mes yeux de l’histoire des religions, aux conséquences funestes, mais bien sûr pas forcément voulues par le pape Léon X. Par contre, son cardinal, responsable du trafic des indulgences, Albert de Brandebourg, était véritablement l’excès de l’église incarné. Place Saint-PierreColonnade utilisant l’ordre architectural Toscan, travail du Bernin, surmontée de statues. Les colonnes sont en travertin, une pierre très utilisée à Rome. Ce qui frappe lorsque l’on arrive sur cette place baroque, c’est l’immensité de la place Saint-Pierre (Piazza San Pietro en italien) et ses immenses colonnades elliptiques de travertin. C’est en quelque sorte un rappel de l’ancien péristyle, mais dans des proportions totalement différentes. C’est ici que la foule vient lors des grandes fêtes religieuses, dans l’espoir de voir le pape et de recevoir sa bénédiction. La place fut construite bien après, à l’époque du pape Alexandre VII, sous la direction de Gian Lorenzo Bernini (dit Le Bernin) entre les années 1656 et 1667.Après une vie passé à décorer l’intérieur de la basilique (on lui doit notamment le Baldaquin), l’opportunité lui était donnée d’exprimer son talent à l’extérieur. Ces colonnades, construites autour de grand obélisque, avancent comme deux bras tendus vers la foule, pour les accueillir. L’ordre architectural choisi fut le Toscan, un ordre simple mais dans des proportions monumentales. Elles sont surmontées de 140 statues. Le Bernin était réputé pour ses effets d’optique, et la Place Saint-Pierre est un pur chef d’œuvre en la matière. Les colonnades, composées au total de 284 colonnes organisées en 4 rangées, jouent avec les sens des spectateurs de ce spectacle d’architecture. Des marques sur le sol permettent en effet de se mettre au centre de l’illusion d’optique, où n’apparaissent sous les yeux qu’une seule rangée de colonnes, les autres étant cachées par cette première rangée. Cette marque au sol nous indique le centre de la colonnade. En se positionnant dessus, les rangées de colonnes de derrière disparaissent derrière la première rangée de colonnes. L'illusion est parfaite. Ici, nous ne voyons plus qu'une seule rangée de colonnes, laissant apparaître les murailles du Vatican. La fenêtre du papeEn levant les yeux sur la partie nord, (à droite quand on se tourne vers la basilique), on peut voir le Palais du Vatican, où se trouve une partie des Musées du Vatican, et des œuvres artistiques majeures, à commencer par la Chapelle Sixtine. C’est à partir d’une fenêtre du Palais que le pape salue la foule, rassemblée pour de grands événements. C’est la fenêtre de son bureau, situé dans les appartements privés du souverain pontife. Derrière la colonnade, on aperçoit la muraille du Vatican, et en haut à gauche, le Palais Apostolique. Chaque colonne fait 20m de hauteur. Les fontaines que nous pouvons voir aujourd’hui sont l’œuvre de Carlo Maderno, l’architecte de la façade de la basilique, pour la plus ancienne, en 1615, et de Carlo Fontana, en 1675. Ils étaient respectivement neveu et petit-fils de Domenico Fontana, l’architecte qui réussi à déplacer l’obélisque. La dernière touche qui fut apportée à cette place dénatura l’idée de surprise que voulait donner Le Bernin au pèlerin fraîchement arrivé. En 1936, Mussolini lui-même marqua le coup d’envoi de la Via della Conciliazione. Pour construire cette magnifique avenue, bordée par des lampadaires en forme d’obélisques, il fallu démolir de nombreuses constructions et toute l’identité de ce quartier. Historiquement, c’est une calamité, au niveau urbanistique, c’est une réussite. Façade de la basilique Saint-Pierre de RomeLes plans initiaux de la grande basilique sont l’œuvre de Bramante, qui gagna le concours lancé par le pape Jules II. La première pierre des fondations de cette nouvelle église en forme de croix grecque et surmontée d’un dôme fut posée en 1506, débutant ainsi presque deux siècles de travaux continus, où participèrent Raphaël et Michel-Ange. La façade massive de Carlo Maderno, toute en travertin, avec ses colonnes en ordre corinthien. Il manque des statues dans les niches. Ce ne fut pas simple de terminer la basilique Saint-Pierre. A la mort de Michel-Ange, comment passer après lui pour compléter le travail ? En 1602, Carlo Maderno est choisi. Neveu de Domenico Fontana, l’architecte final du dôme, il finira le gros des travaux, en créant la façade et la nef actuelles, donnant à la basilique sa forme en croix latine plutôt qu’en croix grecque. En 1606, les derniers restes de l’antique basilique sont démolis, mais on conservera certains de ses éléments dans la nouvelle architecture. On aperçoit les gardes suisses, en bas à gauche de la façade. Le monument est parfaitement conservé et entretenu. Les travaux avanceront vite, de leur début en 1607 jusqu’à la fin en 1615. Cette façade est comme tout le reste dans cet endroit si spécial : monumentale. Large de 114 mètres et haute de 45, entièrement construite en travertin, c’est l’ordre corinthien qui domine ici. Elle est surmontée de 13 statues colossales, de Jésus au centre, entouré de 11 de ses apôtres, accompagnés de Saint Jean-Baptiste. Cette façade n’est pas l’élément architectural le plus réussi de la basilique, il faut bien l’avouer, et pour cause. Détail de la façade de Saint-Pierre de Rome. Au dessus de l'entrée principale, une scène biblique. Construite probablement trop rapidement, les deux tours originelles qui étaient prévues non jamais pu être construites, à cause d’une fragilité du terrain : le premier clocher s’effondra pendant sa construction. Saint-Pierre de Rome n’a donc pas de clocher ! La façade de la basilique cache la vue du dôme, sauf si on regarde de loin, ce n’est qu’un grand mur embelli de statues en quelque sorte. C’est dommage d’avoir négligé comme ça la façade, mais le bâtiment est avant tout tourné vers l’intérieur, où se trouvent les reliques, les statues et les peintures, dignes de la première église de la Chrétienté. Il faudra tout le talent du Bernin pour rattraper cette façade, grâce au dessin particulier de la Place Saint-Pierre. La basilique Saint-Pierre de Rome sera finalement consacrée le 18 novembre 1626. Maintenant que les présentations sont faites, je vous propose de visiter l’intérieur de la basilique, non sans avoir attendu quelques minutes pour passer les contrôles de sécurité. La visite vaut à elle seule le déplacement à Rome. N’oubliez pas de visiter les toits de Saint-Pierre. Le panorama sur la ville de Rome vu d’en haut de la basilique est époustouflant. On peut y voir la ligne droite de la Via della Conciliazione, qui va jusqu’au Château Saint-Ange et le Tibre. Photos de la basilique Saint-Pierre de RomeLa basilique Saint-Pierre de Rome est exceptionnelle, y compris dans les détails. Les lampadaires de la Place Saint-Pierre en sont un bon exemple, même si on ne peut pas dire qu’ils soient très efficaces la nuit. La place est immense, et peut accueillir des centaines de milliers de personnes lors des fêtes catholiques. Au dessus des grandes colonnes, les armes du Pape Alexandre VII. La nuit tombe sur la basilique, et les lampadaires s'allument. C'est le moment pour les amoureux de se prendre en photo. Un lampadaire du Vatican, en applique sur un mur de travertin.
Comment faire un bon pot-au-feu ?
Le pot-au-feu est un plat traditionnel français vitaminé à déguster quand
il fait froid.
Cette recette de cuisine est parfaite pour partager un moment de convivialité en famille ou
entre amis !
Recette de grand-mère pour 4 à 6 personnes
Épluchez les légumes.Coupez-les en gros morceaux puis lavez-les.Mettez votre viande
(sauf l’os à moelle) dans votre faitout.Versez-y l’eau froide.Salez et poivrez à votre convenance.Portez à ébullition.Écumez régulièrement.Ajoutez les légumes sauf les pommes de terre.Mettez également le bouquet garni ficelé, la tête d’ail et l’oignon piqué.Laissez cuire pendant 3h00 à feu très doux (40 minutes à l’autocuiseur).Ajoutez les pommes de terre et l’os à moelle.Prolongez la cuisson d’environ 30 minutes (10 minutes à l’autocuiseur).Servez chaud et régalez-vous.
Ingrédients1,5 kg de viande de bœuf (gîte, jarret, paleron, plat de côte, macreuse)Un os à moelle3 poireaux4 carottes4 pommes de terre2 navetsUne branche de céleriUn oignon piqué de clous de girofleUne tête d’ailUn bouquet garni4 litres d’eau froideDu gros selDu poivre noir
Les conseils de nos grands-mèresVous pouvez accompagner votre recette du pot-au-feu avec des cornichons, une bonne mayonnaise,et de la moutarde à disposition.Ne jetez pas votre bouillon ! Conserver-le pour le boire en potage.Le pot-au feu est encore meilleur quand il est préparé la veille !
Dégustez avec un Brouilly.
Le Queensland est un État du nord de l’Australie. Dans cette région aux
allures paradisiaques, les kangourous se reposent tranquillement sur les
plages en compagnie de quelques curieux, les surfers profitent des
vagues turquoise tandis que les tortues déambulent dans les profondeurs.
Matt Raimondo a ainsi filmé son voyage riche en paysages et en
découvertes.
Cette vidéo est absolument somptueuse. Matt Raimondo a su allier la beauté des paysages,
des animaux et des populations dans un superbe court métrage.
De plus, le rythme donné au montage apporte une importante dynamique aux images et nous transporte d’autant plus.
cliquez ici........."https://player.vimeo.com/video/146199606"
Village de Saint-NectaireEglise de Saint-Nectaire Photos de Saint-Nectaire
Saint Nectaire, vous connaissez sûrement, ne serait-ce que pour son célèbre
fromage AOC aux odeurs de noisette tant apprécié des gastronomes. Mais
saviez-vous que c’est également le nom d’une charmante petite ville en
Auvergne, très touristique et réputée pour ses eaux thermales depuis
l’Antiquité, en plus de son fromage? Son histoire témoigne d’ailleurs
d’une occupation humaine depuis des temps immémoriaux, comme nous le
montre son dolmen. On y vient pour faire des cures dans les eaux
stimulantes de Saint-Nectaire, on y vient pour se ressourcer, et
profiter du magnifique cadre auvergnat, les sublimes montagnes du Massif
Central. Nous sommes restés quelques jours à Saint Nectaire, bien trop
courts pour profiter pleinement d’un si bel endroit.
Village de Saint-NectaireSaint Nectaire est en fait constitué de deux villages, assez distincts :
Saint-Nectaire-le-Haut, situé sur le Mont Cornadore, dominé par sa
magnifique église Romane, et Saint-Nectaire-le-Bas, la localité thermale
à coté des sources. Le peuplement du site est très ancien, on peut y
trouver par exemple un dolmen! La qualité des eaux est reconnue depuis
des temps immémoriaux, les Romains en parlaient déjà. Ce sont pas moins
de 40 sources avec des eaux chaudes et arsenicales que Saint Nectaire
possède. Mais Saint Nectaire, pour la personne qui arrive par la route,
c’est avant tout son église Romane, joyau de l’Art Roman, datant du
XIIème siècle, qui se dévoile à des kilomètres de distance, majestueuse.
Eglise de Saint-NectaireL’église de Saint-Nectaire, Notre-Dame-du-Mont-Cornadore, est l’une des cinq
églises majeures d’Auvergne. Cette église possède de très belles
proportions : son intérieur est superbe, avec la beauté à la fois simple
et complexe de l’Art Roman. Simple, car les murs sont forts, épais,
résistants, une caractéristique de ce type d’architecture. Complexe, par
le fin travail des sculpteurs de chapiteaux, qui ont fait un travail
remarquable.
repos comme nul autre. Pourrions nous y vivre? Sans doute, mais
peut-être à l’âge de la retraite, lorsque l’on voudra vraiment être
tranquilles. Pour l’heure, le village est trop isolé pour que l’on
puisse véritablement envisager d’y rester en permanence, on a besoin
d’une ville lorsqu’on est jeunes. La mer est également trop loin, et le
climat est assez caractéristique : nous sommes sur une montagne, il ne
faut pas oublier! Mais il n’empêche… Saint-Nectaire, c’est beau.
Photos de Saint-Nectaire
maison bourgeoise auvergnate
( tous les ans nous passons acheter du fromage saint nectaire , le vrai, quel régal )
Saint-Marin et le Mont Titano
Les centres historiques de Saint-Marin et Borgo Maggiore et le Mont Titano, appartenant à la
Sérénissime République de Saint-Marin, sont inscrits depuis 2008 sur la World Heritage List.
Selon l’UNESCO, Saint-Marin et le Mont Titan «constituent un témoignage
exceptionnel de l’établissement d’une démocratie représentative fondée
sur l’autonomie civique et l’autogouvernement, ayant exercé avec une
continuité unique et sans faille le rôle de capitale d’une république
indépendante depuis le XIIIe siècle. Saint-Marin est un témoignage
exceptionnel d’une tradition culturelle vivante qui perdure depuis sept
cents ans».
Parmi les différents éléments qui caractérisent le centre historique de la
ville de Saint-Marin, nous retrouvons les trois Tours (aussi
appelées "rocche" - forteresses) émergeant du Mont Titan.
Les tours, qui autrefois servaient à la République de Saint-Marin, alliée à la Maison de Montefeltro,
comme système défensif contre les attaques des Malatesta de Rimini,
sont devenues au fil du temps, des symboles de l’ancienne Cité-Etat
située sur le sommet du Mont, entre ciel et terre, protégée par les
anciennes enceintes défensives dotées de portes et de deux bastions.
La première tour, nommée "Rocca" ou "Guaita", est la première
fortification du Mont Titano et son noyau central remonte à l’An Mille.
Devenu symbole de paix, cette tour est depuis toujours un forteresse
militaire pour la protection et la défense de Saint-Marin, comme son nom
l'indique (Guaita, de l’allemand Weite, espace de vigilance).
Son aspect actuel, est le résultat de nombreux travaux de restauration
allant de ceux effectués au cours du XVIe siècle aux plus récents
accomplis entre 1925 et 1935 et dirigés par Gino Zani.
La deuxième Tour, nommée "Cesta", remontant au XIIIe siècle, surgit à pic sur la
mer, sur le point le plus haut du Mont Titano (à 756 mètres d’altitude).
Autrefois, avant les Romains, ce même endroit accueillait un temple (ou
sanctuaire) protohistorique. Le nom "Cesta" viendrait du terme
latin "Cista" indiquant un ancienne Specula Romaine (tour
d’observation).
Cette forteresse à également subit de nombreuses transformations au fil du
temps. Actuellement, elle abrite le Musée National des Armes.
La troisième Tour, appelée "Montale", qui comme les deux autres était un
important système de défense dans le guerres contre les Malatesta, fut
édifiée selon un plan pentagonal. Ses origines remontent au XIIIe
siècle.
Parmi les édifices du centre historique de Saint-Marin, le Palazzo Pubblico (Palais Public) occupe une place importante.
Il est le siège officiel des organismes institutionnels et administratifs et
accueille également les cérémonies officielles.
Le palais actuel, conçu en style néogothique fut inauguré en 1894. La
façade, dominée par la tour de l’horloge, se caractérise par de grandes
ouvertures en forme d’arc brisé. La Piazza della Libertà (Place de la
Liberté) se situe entre le Palais Publique, la Casa piccola del Comune
(Petite maison de la Mairie – du latin Domus comunis Parva) et les
maisons des Angeli (Anges) remontant au XIVe siècle. C’est une place
enchantée, où l’harmonie des palais et des monuments est exaltée par les
couleurs du paysage, qui transforment ce lieu en un tableau.
D’autres lieux et bâtiments caractérisent la Ville de Saint-Marin: le Théâtre
Titano de 1777, la Bibliothèque et les Archives d’État et les nombreux
palais historiques des différents hameaux – appartenant autrefois à la
noblesse -, sans oublier le parc naturel de la Rupe.
Parmi les édifices religieux, nous retrouvons la Basilique de Saint-Marin
(1835-1838) située au même endroit de l’ancienne église romane, la
Chiesetta di San Pietro (Petite Eglise de Saint-Pierre), le Couvent et
la Pinacothèque de Saint-François (1361) le Monastère de Santa Chiara
(1565-1609) abritant l’Université et le couvent des Frères Capucins.
Une téléphérique relie le Ville de Saint-Marin au Borgo Maggiore, un petit
village qui, depuis le Moyen-âge, a toujours eu une grande importance en
termes stratégiques et économiques pour la République de Saint-Marin.
Sur les petites places typiques et sous les portiques de ce lieu
historique, se déroulaient les marchés.
Source : Titano Suites Hotel, San Marino.
Le marché, encore existant, se déroule selon la tradition tous les jeudis.
Au Borgo Maggiore, vous pourrez visiter la Tour campanaire et les
portiques du marché, les caves et les places, le Musée Naturaliste et
deux églises importantes: celle du Suffrage et celle de la Beata Vergine
della Consolazione (Notre Dame de Consolation), conçue par l’architecte
Giovanni Michelucci.
Le charme tranquille des Cornouailles.
Falaises spectaculaires, criques pittoresques,
villages typiques... A l'extrême sud-ouest de l'Angleterre, la côte nord
des Cornouailles offre aux surfeurs comme aux vacanciers, un cadre
préservé.
FlâneriesVisite de l'atelier au Barbara Hepworth Museum. Dans le village escarpé de St Ives, à deux pas de l'annexe de la Tate
Gallery, se trouve le studio de cette sculptrice, disparue en 1975.
Blouses, spatules et scies prêtes à l'emploi, l'atelier est resté intact. Tout comme le jardin peuplé de ses créations en bronze.image: g
Barnoon Hill, St Ives.
Balade bucolique dans Pencarrow Gardens. Après une visite de l'imposante bâtisse victorienne restée dans son jus, on
se perd dans les 50 ha de jardins, entre les imposants cèdres, les
rhododendrons et les nénuphars, avant le tea time dans le joli café.
Dîner chic au Seafood Restaurant. Ouvert il y a quarante ans par Rick Stein, l'un des chefs stars de la télévision
anglaise, ce lieu attire familles aisées locales et touristes. Au menu,
plateau de fruits de mer, sole meunière et légumes de saison justement
cuisinés. Meilleur marché, l'annexe à deux pas, sert de délicieux fish and chips.
Crépuscule sur le sable à Godrevy. Avec sa lande accrochée à flanc de falaise, sa plage rocailleuse et son phare
immaculé, ce spot est prisé des locaux qui aiment y admirer le coucher du soleil. Ils s'y retrouvent pour un barbecue en famille ou pour profiter des dernières vagues de la journée. Un air de bout du monde.
Echappées sportivesPlongeon dans l'écume à la Bude Sea Pool. De nombreuses piscines naturelles ont été construites le long de la côte
des Cornouailles. Celle-ci date des années 1930 et a été creusée dans
les rochers. Selon le bon vouloir des marées, les Anglais s'y adonnent au wild swimming hiver comme été, algues et écume comprises.
Randonnée nature sur le Camel Trail. Après avoir déposé sa voiture sur le parking de Padstow, à deux pas du port, on peut louer un vélo ou marcher sur ce chemin balisé qui longe la rivière Camel et se termine à Bodmin
dans les terres. De la nature, de petits bateaux comme autant de taches
sur l'eau, aucune voiture à l'horizon et, bonne nouvelle, un terrain plutôt plat.
Excursion ésotérique à la St Nectan's Waterfall. Nichée non loin de la côte, cette cascade serait réputée pour ses pouvoirs ésotériques. Ceux qui n'ont pas envie d'y méditer ou de purifier des cristaux apprécieront la balade en pleine forêt pour arriver à la chute d'eau et au petit café juché au milieu de nulle part avec bande-son aquatique et boutique ésotérique.
Trethevy, Tintagel.
Surf sur la vague au Watergate Bay Hotel. Sur cette baie très prisée des surfeurs, cet hôtel joue les maisons de plage
chics. Décoration contemporaine et joyeuse, chambres avec vue, plusieurs
restaurants et même une école de surf.
.
1.Voici une mise à l’eau d’un bateau, qui tourne vite au fiasco. En voulant voir, si leur grand navire était prêt pour se
mettre au service des voyageurs, cette société a voulu le tester, pour
voir l’étanchéité de sa coque. Mais malheureusement, quelqu’un n’aurait
pas bien fait son travail et le bateau coule.
2.Voilà comment le père Noël surprend ses clients, quand on vous dit que celui-ci descend vraiment du ciel, on n’a pas
tort. La preuve avec ce père Noël qui n’a pas l’air dans son état normal
e qui vient livrer ses cadeaux avec une tenue plus légère, que celle
qu’on a l’habitude de voir.
3.Une des raisons pour laquelle il faut toujours avoir sa tablette sur soi et l’utiliser à chaque instant, au lieu de
mettre des penses bête sur le frigidaire, qui s’entassent et que l’on
n’arrive plus à trier, pourquoi ne pas mettre un petit rappel sur son
agenda multimédia, c’est tellement plus simple.
4.La surprise qu’a du avoir le conducteur de se fourgon, quand il est revenu vers son véhicule pour partir. Après
quelques minutes de stationnement, une grande quantité de neige, qui
était sur le toit d’un immeuble est soudainement tombée, causant un
petite frayeur pour les passants.
5.Quand on est en Russie, on reput s’attendre à tout voir. Dans la capitale du pays, un tank sort de nulle part, pour
remorquer un gros camion, qui était visiblement en panne. C’est vraiment
très rare de voir ça, mais au pays de la Vodka, on est prêt à tout pour
rendre service aux habitants.
Il existe des dizaines, sinon des centaines d' endroits très beaux et magnifiques beaux dans ce monde.
Ils sont à couper le souffle. Mais à côté de ces sites exquis viennent s'ajouter des routes tellement
jolies et belles à travers le monde, avec un décor unique que vos voyages deviendront un pur plaisir.
Regardez !
1. Highway 1, "Big Sur," California
2.Peak Drive 2. Chapman, Le Cap, Afrique du Sud
3. L'Atlantique Road, de la Norvège
4. Karakoram Highway, Chine / Pakistan
5. Col de Turini, France
6. "Going-to-the-Sun-Road," Glacier National Park, Montana
7. Tianmen Mountain Road, Hunan, en Chine
8. Denali Highway, Alaska
9. La Côte Amalfi, Italie
1
0. Gorges du Dadès, du Haut Atlas, Maroc
11. Col de la Furka, de la Suisse
12 Great Ocean Road, l'Australie
13. Guoliang Tunnel Road, Chine
14. Sani Pass, KwaZulu-Natal, Afrique du Sud
15. Seven Mile Bridge à Florida Keys
16. Stelvio Pass, Alpes orientales, Italie
17. Transfagarasan, Roumanie
18. US Route 550 'The Million Dollar Highway, Colorado
19 Trolls, Rauma, la Norvège
20. White Rim Road, dans le parc national de Canyonlands, Utah
Première Peugeot avec assistance au stationnement.
1927, ça s’est passé sur la place d’Arras. L’assistance au stationnement existait déjà.
www.youtube.com/embed/QilY00dCof8
le Vatican . Rome . Italie .
SommaireLa basilique Saint-Pierre à l’époque de ConstantinObélisque du VaticanLe tombeau de Saint-PierreL’architecture de la basilique à la RenaissancePlace Saint-PierreFaçade de la basilique Saint-Pierre de RomePhotos de la basilique Saint-Pierre de Rome
La religion fondée par un pauvre fils de charpentier il y a maintenant
deux millénaires a beaucoup évolué pendant ce laps de temps. Elle est
passée de petite secte juive, comma la considéraient les Romains, à
religion majeure de l’Occident. C’est, à mon sens, l’héritière des
anciennes institutions romaines, de la Curie à la papauté. Il n’existe
aucun autre endroit au monde où ceci est aussi flagrant qu’à la
Basilique Saint-Pierre de Rome, Le monument majeur de la Chrétienté,
bâti par ce que la Renaissance avait de meilleur en génie humain. Je
vous propose une visite guidée en Histoire et images, en commençant par
l’histoire de l’ancienne basilique et l’architecture extérieure de la
basilique actuelle, notre prochain article traitant quant à lui de l’intérieur de Saint-Pierre de Rome.
chaque coté de l’avenue les lampadaires, en forme d’obélisque. Il faut
être à l’autre bout de l’avenue pour apprécier la magnifique coupole de
la basilique.
Lorsque Saint Pierre, disciple et apôtre de Jésus, arriva à Rome, il ne pensait pas, ni même dans ses espoirs les
plus fous, qu’un jour un empereur romain ferait construire une
gigantesque basilique à sa gloire. Les débuts modestes de la religion
catholique, une Foi basée sur l’amour et la pauvreté ne laissaient pas
envisager le monument que nous pouvons voir aujourd’hui. Quelque part le
long des siècles, l’Eglise semble avoir perdu de vue cet idéal initial…
au premier abord.
La basilique Saint-Pierre à l’époque de ConstantinPendant la période impériale, le site actuel du Vatican était occupé par un
cirque, construit par Caligula et terminé par Néron, le Circus
Vaticanus. C’était un lieu un peu à l’écart du centre ville où l’on
venait s’amuser et voir de folles courses de char, un divertissement à
l’époque aussi populaire qu’aujourd’hui nos matchs de foot.
Obélisque du VaticanL’Obélisque du Vatican que nous pouvons voir aujourd’hui au centre de la place
Saint-Pierre est issu de l’ancien cirque : elle fut apportée d’Egypte
pour décorer la spina, le mur central de la piste autour duquel avaient
lieu les courses de char. L’obélisque ne quitta pas sa place pendant
plus de 1500 ans, jusqu’au jour où le pape Sixte Quint réussira là où
quatre autres papes avaient abandonné : en 1586, après un travail
titanesque et un déplacement de 300m, l’obélisque occupe désormais la
position centrale de la Place Saint-Pierre. Rome redécouvre ainsi sa
gloire antique, face au symbole de la chrétienté triomphante.
Saint-Pierre. Cette obélisque est probablement la plus lourde au monde,
avec ses 750 tonnes estimées.
Petit détail amusant, l’obélisque a été transformée en gnomon d’horloge solaire en 1817, avec
l’addition de pierres à l’emplacement de l’ombre de la pointe de
l’obélisque à midi à l’entrée du soleil dans chaque signe du zodiaque.
Ce sont ces petits détails qui font toute la différence !
Persécutions chrétiennes du Vatican ?Nous, simples touristes, regardons aujourd’hui cet obélisque et cette place
avec respect et fascination. Il suffit d’imaginer que ce fut
probablement au pied de l’obélisque du Vatican que Saint Pierre fut
crucifié la tête en bas, du temps de Néron. Si bien sûr on fait
confiance dans cette vieille légende chrétienne, qui nous fait croire
que les chrétiens étaient persécutés odieusement à l’époque d’un
empereur fou.
Le Christ est en haut, en plein centre, portant la croix. A chaque
extrémité, les horloges de la basilique. Sous la cloche à gauche de la
photo, on aperçoit une des cloches de Saint-Pierre.
Selon Tacite, après le grand incendie de Rome en 64, Néron aurait fait
exécuter des chrétiens, responsables aux yeux des romains de la
catastrophe. Il aurait offert ce spectacle macabre au peuple de Rome au
Cirque du Vatican. Pour Suétone, Néron aurait été un despote sanguinaire
qui voulait faire diversion sur les chrétiens, afin de cacher son
propre crime, l’incendie volontaire de la ville. Les romains païens
étaient quant à elles des personnes sans foi ni loi, enivrées de plaisir
au regard de ces nobles chrétiens primitifs se faisant manger par des
bêtes féroces. Ce n’est bien sûr pas tout à fait exact, d’autant plus
que Tacite n’avait que 6 ans lors de l’incendie, Suétone n’était pas né.
Néron aura été le grand reconstructeur de Rome, après cet incendie, en commençant par son propre palais, la nouvelle Domus Aurea, un palais à la splendeur jamais égalée. La reconstruction allait
prendre en compte les critiques qui avaient été faites lors de la lutte
contre l’incendie. Au petites rues sinueuses, on allait opposer de
grandes rues larges et droites, aux innombrables immeubles collés les
uns aux autres, on allait opposer l’interdiction des murs mitoyens. La
gestion de la reconstruction de la ville fut appréciée des romains
contemporains. Je ne parle pas des sénateurs et des opposants
aristocratiques (dont Tacite et Suétone font partie), mais du peuple
lui-même, les simples habitants de Rome.
La réalité, c’est que nous n’avons que peu de sources fiables. En 64, le christianisme
naissant n’était qu’une secte parmi d’autres, vue comme étant une
poignée de fanatiques, rien de plus. Sans doute que des chrétiens ont
été martyrisés, mais non pas parce que Rome était intolérante envers une
religion étrangère, mais plutôt parce qu’ils étaient accusés de se
réjouir du grand incendie ! En effet, cet incendie devait sonner dans
l’esprit des chrétiens comme étant une « punition divine », un juste
châtiment pour cette société romaine plus occupée à regarder les jeux du
cirque que de se prosterner face à Dieu tout puissant. Vu cet état
d’esprit des chrétiens, et des juifs d’une façon plus large, ils étaient
vus comme étant des ennemis du genre humain. C’est peut-être dans ce
contexte que l’apôtre Pierre vit la mort. Les romains devaient s’amuser
de ces personnes acceptant joyeusement les pires supplices ! Clément de
Rome, pape à l’époque de Domitien, semble lui avoir affirmé que ce
furent des dissensions internes entre chrétiens qui provoquèrent la mort
de Pierre, dénoncé par les siens…
Le tombeau de Saint-PierreConstantin, le premier empereur en faveur des chrétiens de l’histoire, voulu
marquer les esprits de l’époque, en construisant à Rome un monument à la
gloire du christianisme. Aucun autre endroit ne s’y prêtait aussi bien
que le Vatican et sa maintenant longue tradition chrétienne. À l’époque
de Constantin, au début du IVème siècle, Rome était encore loin d’être
majoritairement chrétienne. L’empereur, attiré par cette religion, voulu
la favoriser, en tant que ciment de l’état, une nouvelle Foi qui
permettrait d’unir le peuple.
Antique basilique vaticaneLa nouvelle basilique allait rendre hommage et protéger ce que Rome avait
de plus précieux aux yeux des chrétiens romains : le tombeau de Pierre.
Pour cela, il va raser totalement les restes de l’ancien Cirque du
Vatican (Circus Vaticanus), abandonné depuis la lointaine époque de
Vespasien, plus de deux siècles auparavant, mais également une ancienne
nécropole. Les travaux débutent autour de l’an 330, obligeant
d’importants travaux de terrassement et de nivellement de la colline du
Vatican. Il faudra 30 ans pour que les travaux soient terminés. La
basilique devint, pendant le millénaire qui suivit son inauguration, de
plus en plus importante. Charlemagne lui-même y fut sacré empereur en
l’an 800.
Le tombeau de Pierre fut retrouvé pendant une campagne de fouilles
archéologiques dans les grottes du Vatican en 1942. Les Grottes du
Vatican sont un complexe de salles souterraines, où ont été inhumés les
premiers chrétiens. Elles ont servit au long des siècles de nécropole
papale. Pierre lui-même aurait été retrouvé en 1953 : on a retrouvé le
corps enveloppé dans de la pourpre d’un homme d’une soixantaine d’années
dans une cachette de la nécropole chrétienne primitive. On imagine
aisément l’intense émotion des archéologues, face à des reliques si
sacrées…
La basilique de Constantin fut donc construite autour de ce tombeau, et
transforma à ce moment là Rome en capitale de la Chrétienté, comme
l’avait voulu l’empereur. C’était une basilique classique, ressemblante
dans son organisation intérieure à l’actuelle Saint-Jean-de-Latran. L’ancienne basilique de Saint-Pierre avait en revanche un grand péristyle devant son entrée, le « Jardin d’Eden », ajouté au VIème siècle. Composée de cinq bas-côtés et d’une grande
nef centrale, chacune séparée par 21 colonnes de marbre provenant
d’antiques monuments païens. La plupart des grandes mosaïques et autres
décorations de l’ancienne basilique disparurent lors de la construction
de la nouvelle, malheureusement, nous ne pouvons aujourd’hui plus
qu’admirer quelques fragments, éparpillés d’autres églises d’Italie.
colonne de travertin. L'ordre toscan est ici bien visible, sous
l'inscription ALEXAN VII P M, du pape Alexandre VII.
En 846, la basilique fut pillée par les Sarrazins et semble ne s’en être jamais
relevée. Le nouveau pape de l’époque, élu en 847, Léon IV, décida, en
plus de restaurer la basilique, de construire des remparts autour de la «
Cité léonine », c’est-à-dire le Vatican et les quartiers des alentours
Ces remparts sont encore partiellement visibles de nos jours. Le coup de
grâce pour la vénérable construction fut le départ des papes pour
Avignon au XIVème siècle. La basilique, dès lors négligée, commença à
tomber franchement en ruine.
Ce fut le pape Nicolas V qui le premier décida de restaurer la basilique Saint-Pierre. Il confiera les
travaux à Leon Battista Alberti et Bernardo Rossellino, mais les travaux
seront interrompus par la mort du pape en 1455. Lorsque finalement la
décision fut prise de construire une nouvelle basilique, il fallait
raser un édifice âgé de plus de 1100 ans. Autant dire qu’on ne pouvait
pas faire n’importe quoi, d’autant plus que les catholiques de l’époque
étaient très attachés à l’ancienne basilique qui remontait à Constantin…
L’architecture de la basilique à la RenaissanceCe que nous pouvons voir aujourd’hui sur la place Saint-Pierre n’a plus
rien de commun avec l’ancienne basilique de Constantin. Les meilleurs
maîtres de la Renaissance ont participé au renouveau du centre du
catholicisme. Pour financer le nouvel édifice, il a fallu être créatif,
et trouver de l’argent par des méthodes pas forcément… catholiques. On
se souviendra des célèbres indulgences et de leur abus, qui permettaient
à de riches citoyens pratiquement « d’acheter le paradis » et ainsi
d’éviter le purgatoire ! Ces indulgences abusives seront à l’origine de
la révolte de Martin Luther, fondateur du protestantisme.
C’est inouï de penser que cette sublime église puisse être l’une des causes
indirectes des guerres de religion. Ce n’est pas forcément quelque chose
dont l’église catholique se glorifie, les abus d’indulgences ayant été
une des pages les plus sombres à mes yeux de l’histoire des religions,
aux conséquences funestes, mais bien sûr pas forcément voulues par le
pape Léon X. Par contre, son cardinal, responsable du trafic des
indulgences, Albert de Brandebourg, était véritablement l’excès de
l’église incarné.
Place Saint-Pierre
statues. Les colonnes sont en travertin, une pierre très utilisée à
Rome.
Ce qui frappe lorsque l’on arrive sur cette place baroque, c’est l’immensité de la place Saint-Pierre (Piazza San Pietro
en italien) et ses immenses colonnades elliptiques de travertin. C’est
en quelque sorte un rappel de l’ancien péristyle, mais dans des
proportions totalement différentes. C’est ici que la foule vient lors
des grandes fêtes religieuses, dans l’espoir de voir le pape et de
recevoir sa bénédiction.
La place fut construite bien après, à l’époque du pape Alexandre VII, sous la direction de Gian Lorenzo
Bernini (dit Le Bernin) entre les années 1656 et 1667.Après une vie
passé à décorer l’intérieur de la basilique (on lui doit notamment le
Baldaquin), l’opportunité lui était donnée d’exprimer son talent à
l’extérieur. Ces colonnades, construites autour de grand obélisque,
avancent comme deux bras tendus vers la foule, pour les accueillir.
L’ordre architectural choisi fut le Toscan, un ordre simple mais dans
des proportions monumentales. Elles sont surmontées de 140 statues.
Le Bernin était réputé pour ses effets d’optique, et la Place Saint-Pierre
est un pur chef d’œuvre en la matière. Les colonnades, composées au
total de 284 colonnes organisées en 4 rangées, jouent avec les sens des
spectateurs de ce spectacle d’architecture. Des marques sur le sol
permettent en effet de se mettre au centre de l’illusion d’optique, où
n’apparaissent sous les yeux qu’une seule rangée de colonnes, les autres
étant cachées par cette première rangée.
positionnant dessus, les rangées de colonnes de derrière disparaissent
derrière la première rangée de colonnes.
La fenêtre du papeEn levant les yeux sur la partie nord, (à droite quand on se tourne vers la basilique), on peut voir le Palais du Vatican, où se trouve une partie des Musées du Vatican, et des œuvres artistiques majeures, à commencer par la Chapelle
Sixtine. C’est à partir d’une fenêtre du Palais que le pape salue la
foule, rassemblée pour de grands événements. C’est la fenêtre de son
bureau, situé dans les appartements privés du souverain pontife.
le Palais Apostolique. Chaque colonne fait 20m de hauteur.
Les fontaines que nous pouvons voir aujourd’hui sont l’œuvre de Carlo
Maderno, l’architecte de la façade de la basilique, pour la plus
ancienne, en 1615, et de Carlo Fontana, en 1675. Ils étaient
respectivement neveu et petit-fils de Domenico Fontana, l’architecte qui
réussi à déplacer l’obélisque.
La dernière touche qui fut apportée à cette place dénatura l’idée de surprise que voulait donner Le
Bernin au pèlerin fraîchement arrivé. En 1936, Mussolini lui-même
marqua le coup d’envoi de la Via della Conciliazione. Pour construire cette magnifique avenue, bordée par des lampadaires en
forme d’obélisques, il fallu démolir de nombreuses constructions et
toute l’identité de ce quartier. Historiquement, c’est une calamité, au
niveau urbanistique, c’est une réussite.
Façade de la basilique Saint-Pierre de RomeLes plans initiaux de la grande basilique sont l’œuvre de Bramante, qui
gagna le concours lancé par le pape Jules II. La première pierre des
fondations de cette nouvelle église en forme de croix grecque et
surmontée d’un dôme fut posée en 1506, débutant ainsi presque deux
siècles de travaux continus, où participèrent Raphaël et Michel-Ange.
en ordre corinthien. Il manque des statues dans les niches.
Ce ne fut pas simple de terminer la basilique Saint-Pierre. A la mort de
Michel-Ange, comment passer après lui pour compléter le travail ? En
1602, Carlo Maderno est choisi. Neveu de Domenico Fontana, l’architecte
final du dôme, il finira le gros des travaux, en créant la façade et la
nef actuelles, donnant à la basilique sa forme en croix latine plutôt
qu’en croix grecque. En 1606, les derniers restes de l’antique basilique
sont démolis, mais on conservera certains de ses éléments dans la
nouvelle architecture.
Les travaux avanceront vite, de leur début en 1607 jusqu’à la fin en 1615.
Cette façade est comme tout le reste dans cet endroit si spécial :
monumentale. Large de 114 mètres et haute de 45, entièrement construite
en travertin, c’est l’ordre corinthien qui domine ici. Elle est
surmontée de 13 statues colossales, de Jésus au centre, entouré de 11 de
ses apôtres, accompagnés de Saint Jean-Baptiste. Cette façade n’est pas
l’élément architectural le plus réussi de la basilique, il faut bien
l’avouer, et pour cause.
Construite probablement trop rapidement, les deux tours originelles qui étaient
prévues non jamais pu être construites, à cause d’une fragilité du
terrain : le premier clocher s’effondra pendant sa construction.
Saint-Pierre de Rome n’a donc pas de clocher ! La façade de la basilique
cache la vue du dôme, sauf si on regarde de loin, ce n’est qu’un grand
mur embelli de statues en quelque sorte. C’est dommage d’avoir négligé
comme ça la façade, mais le bâtiment est avant tout tourné vers
l’intérieur, où se trouvent les reliques, les statues et les peintures,
dignes de la première église de la Chrétienté. Il faudra tout le talent
du Bernin pour rattraper cette façade, grâce au dessin particulier de la
Place Saint-Pierre.
La basilique Saint-Pierre de Rome sera finalement consacrée le 18 novembre 1626. Maintenant que les
présentations sont faites, je vous propose de visiter l’intérieur de la basilique, non sans avoir attendu quelques minutes pour passer les contrôles de
sécurité. La visite vaut à elle seule le déplacement à Rome. N’oubliez
pas de visiter les toits de Saint-Pierre. Le panorama sur la ville de
Rome vu d’en haut de la basilique est époustouflant. On peut y voir la
ligne droite de la Via della Conciliazione, qui va jusqu’au Château
Saint-Ange et le Tibre.
Photos de la basilique Saint-Pierre de Rome
détails. Les lampadaires de la Place Saint-Pierre en sont un bon
exemple, même si on ne peut pas dire qu’ils soient très efficaces la
nuit.