De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
06/10/2015 - 15:56
La grande lunette de l’exposition universelle de
Paris en 1900  


 

La photo, qui a été retouchée à l’époque pour ajouter les personnages,
montre une extrémité de la grande lunette astronomique de l’exposition
universelle de Paris en 1900.
L’instrument faisait partit du palais de l’optique et sa construction avait été initiée par François Deloncle.
La lunette avait deux lentilles achromatiques interchangeables de 1,25 m
(49,2 po) de diamètre, l’une destinée à l’observation visuelle et
l’autre pour la prise de clichés photographiques — l’appareil
fonctionnant comme un astrographe —, et avait une longueur focale de 57 m
(187 pi).
En raison de sa très grande taille, la lunette a été montée dans une
position horizontale fixe. Vu la taille de l’instrument, l’emploi d’une
monture équatoriale s’avérant impossible, les concepteurs conçurent un
sidérostat de Foucault monté sur un cadre en fonte, le tout spécialement
adapté pour la lunette.
La lumière provenant des objets astronomiques était redirigée dans le tube
optique par l’intermédiaire du sidérostat qui possédait un miroir
mobile de 2 m (6,56 pi) de diamètre. Quant au tube d’acier horizontal,
il était long de 60 m (197 pi). L’oculaire de la lunette (ou la plaque
photographique), placé sur des rails, pouvait être décalé de cinq pieds
pour la focalisation. Avec la plus basse puissance de 500×, le champ de
vision était de trois minutes d’arc.
Comme personne n’en voulait à la fin de l’exposition la lunette à été envoyée
à la feraille, à part pour les deux lentilles, entreposées à
l’Observatoir de Paris et de la monture, recyclée à Meudon.



06/10/2015 - 15:46
A bord du brise-glace qui n'a plus de glace à briser.

Par Clément SABOURIN

Le brise-glace canadien NGCC Amundsen (AFP / Clément Sabourin)

KUGLUKTUK (Canada), 21 septembre 2015 - C’est le fleuron de la Garde côtière canadienne et
un laboratoire scientifique flottant à la pointe des recherches sur le réchauffement de la Terre :
le brise-glace NGCC Amundsen vogue chaque été depuis douze ans à travers
l’Arctique canadien, en quête d’indices mesurant l’évolution du climat.
Ce sera mon véhicule de reportage jusqu’au 1er octobre.
Ici, au nord du cercle polaire, la hausse des températures générée par l’homme est beaucoup plus soutenue que
dans le reste du globe. Le mercure y est déjà, au moins, supérieur de trois degrés par rapport à
l’âge préindustriel, contre +0,8 degré en moyenne pour l’ensemble de la planète.
A l’approche de la COP21, la conférence de l’ONU sur les changements climatiques qui se tient début décembre à Paris, embarquer sur
l’Amundsen, un navire de 98 mètres de long parfaitement autonome,
constitue une formidable opportunité pour constater l’accélération des
bouleversements sur le toit de la Terre. Pour le journaliste que je
suis, c’est également une chance rare de côtoyer les meilleurs
chercheurs en la matière, en plus de pouvoir accéder à l’une des régions
les plus inaccessibles de la planète.

 

Correspondant de l’AFP au Canada, cela fait quelques années déjà que je couvre les questions d’exploitation des ressources naturelles et
d’environnement. J’ai donc tenté ma chance auprès du réseau scientifique ArcticNet qui gère le brise-glace chaque été. Après avoir expliqué ma démarche,
fourni nombre de documents officiels aux Gardes-côtes pour les
convaincre de ma relative bonne morale et que je ne suis pas un espion
russe, rendez-vous m’a été donné à Kugluktuk. Un hameau inuit sur les rives de l’océan Arctique, à l’entrée
occidentale du Passage du Nord-Ouest, cette voie maritime qui relie
l’Asie à l’Europe.

Dégel et nouveaux oiseaux

Même si le thermomètre flirte avec le zéro et que des petits flocons de neige tombent ça-et-là en ce mois de septembre,
il ne faut pas se méprendre : l’hiver est en retard, et cela désole les locaux.
A Kugluktuk, il n’y a pas un aîné qui n’ait pas une anecdote à raconter sur l’évolution suspecte du climat:
vents du nord toujours plussoutenus, formation des glaces toujours plus tardive, dégel du
pergélisol (le sol glacé, en principe, en permanence), arrivée de
nouveaux oiseaux jusqu’alors inconnus à ces latitudes et disparition de
nombreuses plantes. L’Arctique est en pleine mutation et ces vieillards
inuit, qui ont grandi dans des igloos, en sont les témoins les plus proches.

Le hameau inuit de Kugluktuk, à l'entrée occidentale du Passage du Nord-Ouest (AFP / Clément Sabourin)

D’ordinaire quasi-coupée du monde, Kugluktuk est bien populaire ces jours-ci : après deux bateaux de croisières
il y a dix jours, deux pétroliers mouillent actuellement dans sa baie, ainsi que deux navires
de la Garde côtière canadienne, le Terry Fox et le Louis Saint-Laurent.
Ces derniers sont de retour d’une expédition au Pôle Nord afin d’en
cartographier les fonds marins. Le gouvernement conservateur de Stephen
Harper espère en revendiquer la souveraineté auprès de l’ONU.

Programme chargé

Le trafic maritime augmente, timidement, dans ces eaux polaires, mais le Canada ne dispose d’aucun port
en eau profonde dans l’Arctique.
Impossible pour les navires d’accoster. C’est donc par hélicoptère que je rejoins l'Amundsen, en compagnie de cinq scientifiques.

(AFP / Clément Sabourin)

Il se dégage immédiatement le sentiment d’être à mi-chemin entre un documentaire du commandant Cousteau sur la Calypso,
et le film
La Vie aquatique de Wes Anderson, tant les chercheurs et l’équipage conjuguent
l’humour avec la gravité des sujets étudiés. Aux côtés de la quarantaine
de marins de la Garde côtière, le navire accueille autant de
scientifiques Canadiens, Américains, Français, Chinois, ou encore
Néo-Zélandais. Une petite Société des Nations au chevet d’une région du
globe dont l’avenir dictera dans les prochaines décennies celui du reste
de l’Humanité.
Le programme de recherches est très chargé. Dès que l’hélicoptère a terminé ses rotations, l’Amundsen appareille.
Cap sur Cambridge Bay, pour ensuite remonter vers le nord, au-delà de Resolute Bay où je débarquerai après
deux semaines en mer.
Comme pour ajouter à l’enchantement des premiers instants à bord, les aurores boréales se donnent en spectacle la nuit tombée. Désertant le bar du navire, équipage et chercheurs se pressent sur le pont arrière
pour admirer en ce samedi soir cette danse lumineuse qui se joue sous un
vent glacial. L’Arctique commence à peine à dévoiler sa magie, initiés et novice succombent.

À bord de l’Amundsen : Où est la glace?
(AFP / Clément Sabourin)

SUR LE CANAL M’CLINTOCK (Canada), 24 septembre 2015 - Moteurs à plein régime, l’Amundsen vogue depuis 24h plein Nord. Le brise-glace rouge de la Garde côtière canadienne remonte le Passage du
Nord-Ouest via le Canal M’Clintock après avoir louvoyé pendant trois
jours dans le Golfe de la Reine-Maud où les scientifiques ont mené, nuit
et jour, des prélèvement d’eau de mer, de zooplanctons et de sédiments
dans des zones jamais étudiées auparavant. Avec toujours ce constat
effrayant : l’océan Arctique est totalement libre de glace.
Devant son ordinateur, Roger Provost, l’officier chargé de l’observation de cette ressource désormais bien rare
(du moins en été), me présente les derniers relevés satellites du Haut Arctique vers lequel
nous nous dirigeons.
« J’ai pas beaucoup de chose à dire sur la glace, y’en a pas », lance-t-il, dépité.


Collecte  d'organismes vivants dans l'océan Arctique par le brise-glace canadien
Amundsen, le 22 septembre 2015 (AFP / Clément Sabourin)


Pourtant, il y a quelques années encore, aucun navire, pas même l’Amundsen, n’aurait pu naviguer ici en ce début d’automne.
La banquise,trop épaisse, empêchait tout passage. Fin juillet 1978, le brise-glace
Pierre Radisson, alors en voyage inaugural, avait mis douze heures
heures à faire demi-tour dans le détroit de Victoria et à rebrousser
chemin, raconte Roger alors que nous nous trouvons justement dans ce
passage liant le Golfe de la Reine-Maud au Canal M’Clintock. Trente-sept
ans et deux mois plus tard, il n’y a aucune trace de glace à l’horizon.
En près de quarante ans passés dans l’Arctique, Roger Provost a sillonné les moindres fjords, baies et
chenaux de l’Archipel canadien.
Jamais, pas même lors des dernières années qui étaient déjà
exceptionnellement chaudes, n’avait-il assisté à une telle situation. «
Ceux qui veulent remettre en question le réchauffement climatique font
l’autruche, ce sont des aveugles ! », lance l’officier, conscient, à
trois ans de la retraite, de vivre la fin d’une époque.

Des scientifiques trient les organismes récoltés (AFP / Clément Sabourin)

Pour les scientifiques dont la présence sur le brise-glace vise justement à observer la glace, cette situation est bien
embarrassante : comment étudier quelque chose qui est devenu introuvable? Avant de
naviguer dans le Passage du Nord-Ouest, et de me récupérer le samedi 19
septembre à Kugluktuk, l’Amundsen avait passé plusieurs semaines en mer
de Beaufort, au nord de l’Alaska et des confins occidentaux du Canada.
Le navire a dû voguer toujours plus au nord pour trouver les morceaux de
banquise recherchés. Là encore, c’était du jamais vu.
Équipage et scientifiques n’ont d’ailleurs de cesse de raconter leur rencontre improbable avec trois ours polaires,
une mère et ses deux petits, en pleine mer de Beaufort. L’Amundsen mouillait alors à environ
300 km des côtes, alors que la lisière de la banquise se trouvait encore
à 150 km plus au nord. Et les trois ours étaient là, visiblement
perdus. Après avoir rôdé autour du brise-glace en pleine nuit, alors que
des opérations scientifiques étaient en cours, les mammifères l’ont
retrouvé douze heures plus tard, alors qu’il avait pourtant repris la
mer pour effectuer d’autres prélèvements plus loin.
Les animaux ont passé plus de deux heures à tourner autour du bateau, peut-être attirés par le fumet alléchant
de l’excellente cuisine préparée à bord (il parait que l’on repart toujours d’un séjour sur
l’Amundsen avec une poignée de kilogrammes supplémentaires).
Sur la vidéo ci-dessous, filmée par Kathryn Purdon, chercheuse à l’Université de Victoria, on voit d’ailleurs les animaux tenter de
couper le câble de la Rosette, un instrument valant au moins 100.000
dollars et servant à effectuer des prélèvements dans l’océan.

Vidéo tournée par Kathryn Purdon, de l'Université de Victoria (si vous ne parvenez pas à la visualiser correctement, cliquez ici)

Finalement, l’Amundsen a dû lever l’ancre et voguer bien plus loin pour semer les ours.
L’hypothèse répandue à bord est que la femelle aurait voulu emmener ses petits chasser sur la glace. Elle a sans doute dû se rendre dans unezone où elle avait l’habitude de venir se gaver en phoques et autres
narvals et morses. Sauf que la banquise n’était plus là.
Les gardes-côtes et les scientifiques disent garder de cette rencontre un même sentiment de tristesse, tant il était surprenant de
rencontrer ces ours en haute mer, si loin des côtes et de la banquise.
Pour le journaliste venu étudier le réchauffement climatique que je suis, le recul si prononcé de la glace et de telles anecdotes
animalières tombent fort à propos pour illustrer mon reportage, mais je
serais bien en peine de m’en réjouir. Plus nous voguons au-delà du 70ème
parallèle, dans cet océan Arctique dénué de glace, plus se fait pesant
le sentiment d’assister à l’aube d’une nouvelle ère pleine d’inconnues
climatiques, d’épisodes météorologiques extrêmes et de conséquences
socio-politiques sans doute chaotiques.

Une partie de l'équipe scientifique au travail à bord de l'Amundsen (AFP / Clément Sabourin)

A bord de l’Amundsen, ces océanographes, chimistes, physiciens, paléontologues, spécialistes de l’atmosphère ou encore de la glace sont
en train de décrypter ce qui se passera aux termes du « tipping point » (point de bascule) que nous sommes en train de vivre. Car pour eux,
quelques que soient les conclusions de la COP21 de Paris ou d’autres
conférences internationales sur le sujet, il ne fait aucun doute la
transition est déjà bien avancée.
Plutôt que de se faire oiseaux de mauvais augure, ils soulignent avec recul et sang-froid que la Terre a déjà connu nombres de réchauffements
et de refroidissements. C’est même une « anomalie » qu’un climat si
tempéré, si équilibré, se soit imposé sur la planète il y a dix ou
quinze-mille ans et ait permis à une espèce (l’homme) de prospérer de la
sorte, insiste le chef de la mission scientifique, Roger François. Ce
dernier est déjà tellement habitué à la situation qu’il élabore sur de
tels sujets au détour d’une travée extérieure, vêtu d’un simple t-shirt
par -5 degrés.


Le commandant du NGCC Amundsen, Alain Lacerte (AFP / Clément Sabourin)


Reste désormais pour ces chercheurs à essayer de déterminer la portée des « feedback loops », les chaînes de conséquences entraînées par la modification de
l’équilibre antérieur, par exemple la fonte du pergélisol (qui génère
quantité de Gaz à effets de serre) ou de la banquise (qui modifie la
composition des océans). Telle une chaîne de dominos qui tombent en
poussant le suivant, et ainsi de suite, la portée de ces « feedback loops » constituent l’une des plus grandes énigmes du changement climatique, et sans doute de notre époque.
Dores et déjà, le recul de la glace a en tous cas bien été intégré par l’administration de la Garde côtière canadienne : les officiers
chargés de l’observation des glaces comme Roger Provost ne sont plus que
six, contre trente-deux lorsque ce dernier a débuté sa carrière. Son
rôle n’est pourtant pas vain à bord : passé le 72ème parallèle, au nord
du Canal M’Clintock, des morceaux de glace ont commencé à apparaître.
Enfin.
(LIRE LA SUITE DU JOURNAL)


Clément Sabourin est journaliste au bureau de l’AFP à Montréal. Suivez-le sur Twitter.


(AFP /  Clément Sabourin)
06/10/2015 - 15:02
Perles De Verre Au Chalumeau

Source :  Robert Michkelsen Maître Verrier


" Robert Mickelsen Maitre Verrier De Verre
Et Perles au chalumeau Automatique."
Robert Mickelsen est né en 1951 à Fort Belvoir, en Virginie et a grandi à
Honolulu, Hawaii. Il fait son apprentissage avec un professionnel du
verre pendant deux ans dans le milieu des années soixante. Il a ensuite
vendu ses propres oeuvres dans des foires d'artisanat en plein air
pendant dix ans.


En 1989, il cesse de faire des expositions d'artisanat et a commencé a
travailler exclusivement pour des galeries. Depuis lors, sa carrière a
pris son envol. Il montre son travail dans quelques-unes des plus belles
galeries dans le pays et participe à des dizaines d'expositions de
premier plan chaque année.


  De nos jours, le verre est partout : pourtant l’art de le sublimer se
fait beaucoup plus rare et discret, alors lorsque l’on croise les
remarquables sculptures de Robert Mickelson, on ne peut s’empêcher de
les contempler tant elles fascinent par leur présence invisible !




Passé maître dans l’art de “modeler” le verre, cet artiste pas comme les autres basé
en Floride travaille depuis presque toujours avec autant de patience et de minutie cette
matière noble et millénaire. Depuis sa plus tendre enfance, il n’a eu
besoin que d’un peu de souffle et d’un “ordinairechalumeau pour imaginer et réaliser toutes sortes
d’objets avec beaucoup de talent et une incroyable légèreté.

 

Un Concentré De Patience, De Finesse Et De Poésie Ses sculptures de glace au
rendu presque vaporeux sont d’une complexité
rarement égalée, elles ont dans leur majorité nécessité l’emploi de
techniques particulières afin de rendre le verre malléable à souhait et
de pouvoir le colorer tout en finesse et en dégradé par un procédé à
froid comme Robert Mickelson le décrit et l’enseigne dans ses nombreux
DVD de formation. Pour en savoir plus sur ce maître verrier, rendez-vous
sur son site internet, ici.


Il fait son apprentissage avec un professionnel du verre pendant deux ans dans le milieu des années soixante.


Robert Mickelsen est sans aucun doute l'un des artistes les plus doués dans
son domaine. Spécialisé dans le verre, ce pps nous permet de découvrir
certaines de ces plus belles oeuvres d'art. La finesse dans la découpe du verre et la beauté
qui résulte de son travail sont un vrai régal pour les yeux.

A travers le diaporama, on peut voir ses oeuvres d'arts suivantes : des
paniers, une abeille avec une femme, des fleurs, des plantes, le corps
d'une femme, la tête de Nefertiti, un cheval, des vases, un jukebox,
différents animaux, un parapluie et d'autres superbes objets sortis tout
droit de l'imagination de Robert Mickelsen.

En parcourant Internet, on peut découvrir d'autres réalisations qui sont
tout aussi magnifiques que ce que proposent ces diapositives : des armes
à feu, des bustes de femme, une bouteille de Coca-Cola, etc...




Robert Mickelsen, cet Artiste Maître verrier et son travail est comparable en
finesse à celui d'une dentelière. Un artiste à découvrir absolument pour
la finesse et la beauté  de ses oeuvres. Il réalise des sculptures
d'objets mais il s'inspire aussi du monde végétal, animal ou humain.


Réalisées par un véritable orfèvre, ces délicates et fragiles sculptures ont été
finement taillées par ce maître verrier qui parvient à donner à la
matière "verre" des allures de dentelles cristallines.



Gallerie De Photographies De Ses Oeuvres Fascinantes








Un travail remarquable qui ne laissera personne de glace !
06/10/2015 - 14:32
Le Génépi
***
Le Génépi est une petite plante mesurant entre 5 cm et 20 cm. Sa tige est
velue et soyeuse, de couleur grise, et ses fleurs sont minuscules et
jaunes.
Elle regroupe quatre espèces : le génépi vrai ou artemisia glacialis (génépi mâle), le génépi noir ou artemisia spicata (génépi femelle), le génépi blanc ou artemisia mutellina, et enfin le génépi à fleurs laineuses ou artemisia eriantha. Le Génépi peut aussi s’écrire Genépi ou encore Génépy. On l’appelle aussi Génépi des Glaciers ou Génépi des Alpes.
Difficilement accessible, le Génépi pousse exclusivement dans les Alpes, de juillet à septembre, entre 2000 m et 3000 m d'altitude, principalement dans les éboulis et les rochers. C’est une espèce protégée, par conséquent, sa récolte est interdite dans le Parc National de la Vanoise et se limite à une poignée par personne en dehors du parc.
Dès le Moyen-Âge, le Génépi est utilisé en infusions pour résoudre les problèmes digestifs et les coups de froid. Aujourd'hui, on utilise le Génépi pour la fabrication d'une liqueur du même nom que l’on prend généralement en digestif.
 
Il est indiqué en cas de manque d’appétit pour ses qualités de stimulant gastrique, mais aussi en cas d’asthénie (manque d’énergie généralement dû à la maladie), car le génépi est un tonique général qui stimule les forces de l’organisme. C’est aussi un fébrifuge (atténue la fièvre) qui guérit les « coups de chaud et froid », et les
affections pulmonaires dues à un refroidissement. Il est aussi préconisé
en cas de règles insuffisantes parce qu’il facilite la menstruation. Il serait également utile pour aider à la cicatrisation des plaies et contre le mal des montagnes.
   

       Génépi
Les génépis sont de petites armoises des régions montagneuses. Elles sont récoltées pour la fabrication de liqueurs : Le Génépi.
Pour les montagnards, la tradition est de récolter ces plantes en août et de les faire macérer dans de l'alcool et du sucre titrant
ainsi environ 40°. Chaque montagnard a sa recette secrète pour faire du
génépi. La cueillette des génépis est réglementés dans les Hautes Alpes
(couper uniquement les tiges sans arracher les racines du sol, cueillir
une quantité de fleurs inférieure à 100 brins, interdit de mettre en
vente, de vendre ou d’acheter sciemment tout ou partie de ces espèces).
La liqueur de génépi est servie directement en apéritif ou digestif. On peut également la consommer en croquant un marceau de sucre
imbibé de génépi. On trouve aussi quelques recettes faites avec du
génépi : glace à la liqueur de génépi, salade de fruits au génépi etc.

La photo n'est pas ratée, la bouteille est bien penchée !!!
       
06/10/2015 - 13:44
06/10/2015 - 08:13
18 objets que vous n'avez jamais vus, et qui pourtant changeraient radicalement votre vie de jeune parent !

S'occuper d'un bébé, ou d'un enfant en bas âge, ce n'est pas de tout repos. Tous les parents vous le diront.


Et pourtant, quand vous verrez les objets qu’on vous a sélectionné en
suivant, vous allez voir que –parfois — il suffit de pas grand-chose
pour vous changer la vie. Certains objets ne sont pas nouveaux, certes,
mais tout le monde ne les connaît pas forcément.
On vous a donc listé ces fameux objets, tous disponibles à la vente sur le
net, qui faciliteraient énormément la vie de tout jeune parent :


1. La tétine-thermomètre, pratique !

 

2. Le biberon qui fait aussi cuillère : rien de plus simple pour nourrir votre enfant.
 

3. Les coussins qui vont dans l'eau pour que bébé soit à l'aise dans le bain !
 

4. Le berceau annexé au lit des parents, pour que chacun conserve son espace, tout proche l'un de l'autre.
 

5. L'appareil qui émet des ultrasons et qui permet de réaliser des
échographies en le connectant à votre smartphone. Pour voir bébé dès que
vous le souhaitez !

 

6. La tétine qui se ferme automatiquement dès qu'elle n'est plus utilisée, de façon à ne pas la salir.
 

7. Le sac-kangourou qui tient chaud, autant à maman qu'à bébé !
PAS D'IMAGE!

8. Le verre dont le système intégré permet de cacher un médicament avec
une boisson normale. L'astuce idéale pour que bébé ne rechigne pas à
boire !


9. L'outil parfait pour que votre enfant aussi puisse avoir une douche à son niveau.
 

10. Le pot portatif qui s’accroche au mur et au sol, pour ne jamais être loin de vos enfants.
 

11. La poussette-vélo, le moyen de transport que tout parent devrait avoir !
 

12. Le tapis pour ranger les produits et s'agenouiller à côté de la baignoire.
 

13. Un outil pour soutenir le biberon, pour que l'enfant puisse vraiment boire dès qu'il en a envie !
 

14. La housse réflective pour que le siège bébé ne chauffe pas quand vous n'êtes pas dans la voiture.
 

15. Le rangement suspendu au lit pour les couches et les linges, très utile !
 

16. La tente pour bébé, histoire qu'il puisse se reposer quand il veut.
 

17. Une caméra pour observer l'enfant quand vous n'êtes pas avec, et qui
diffuse l'image directement sur votre smartphone via internet ! Pour ne
jamais le perdre de vue.


18. Le hamac à fixer dans le train ou dans l'avion.

 
05/10/2015 - 16:44
Une japonaise vient en aide à une tribu des Philippines grâce à l’artisanat.


Le schéma est inattendu, et c’est ce qui lui donne une dimension unique en
son genre. Après une immersion sur l’île de Luçon aux Philippines, une
jeune japonaise s’est donné pour mission de venir en aide à aux tribus
des Philippines dont la survie est menacée par l’industrialisation en
refaisant naître l’artisanat local à travers des bijoux tribaux
fabriqués par leurs membres.
 
Au terme de plusieurs années d’introspection, cherchant un moyen d’ajouter sa rime au monde, Ayaka Yamashita, une japonaise de 29 ans, a finalement trouvé sa voie dans un schéma
inattendu : la culture tribale philippienne. Après un séjour d’étude sur
l’île de Luçon, Ayaka va être charmée par la finesse du savoir faire
ancestral des tribus autant que leur hospitalité chaleureuse.
La jeune femme fait également un constat moins angélique, les autochtones
de ces îles subissent le revers d’une mondialisation galopante. Elle a
observé, impuissante, leur culture millénaire disparaître peu à peu
ainsi que l’ensemble des savoir-faire ancestraux. Attristée par cette
réalité, elle va, avec la collaboration d’une tribu locale, trouver un
compromis en redonnant vie à l’artisanat clanique dans l’objectif de
survenir aux besoins des habitants tout en sauvegardant leur culture
locale.

Afin de permettre aux aborigènes de Kalinga de vivre correctement, en harmonie avec la nature et leurs mœurs, Ayaka a donc lancé le projet EDAYA, une marque de biens, principalement des petits bijoux et instruments,
manufacturés à la main par les autochtones. Après deux ans de travail, à
force d’efforts et de persévérance, le projet est devenu une source non
négligeable de revenus pour les membres de la tribu qui participent.
Ayaka les a rencontré pour la première fois dans les mines d’or, alors
qu’elle menait des recherches pour l’université de Tokyo. En effet, les
membres de la tribu visitée étaient extrêmement dépendants de la
prospection et de l’extraction du précieux minerai, en dehors de
l’aspect difficile de ce travail. Dans les tribus de Luçon, la plus
grande île des Philippines, travailler à la mine est la voie
majoritairement empruntée par les jeunes. Il n’y a pas d’autres
alternatives excepté l’exode rural. Ainsi, nombre de ces jeunes quittent
la communauté à la recherche d’un emploi à la ville. Peu à peu, leurs
traditions disparaissaient et la population locale se voit
vieillissante.

Pour ceux qui n’ont pas d’autre choix que de travaille dans les mines,
beaucoup d’entre eux contractent des affections incurables à cause des
terribles conditions de travail dans les galeries souterraines.
Inquiétée par le sort de la tribu, Ayaka a construit un atelier
d’artisanat au cœur même du village, avec l’aval et pour le plus grande
bonheur des locaux. Hommes et femmes y confectionnent des colliers en
racines de bambou issues des environs. Avec le temps, et la
réappropriation des savoirs, la production s’est diversifiée : des
boucles d’oreilles, des colliers, ou encore des flutes guerrières
(historiquement, les combattants en jouaient après les affrontements)
sont désormais proposées sur le site de EDAYA. Chaque bijoux représente un instrument ou un outil traditionnel en modèle réduit.
Car c’est ici qu’internet joue son rôle fondamental. La jeune nippone a su
adapter leur culture à notre ère informatique afin que l’aide puisse se
concrétiser depuis l’extérieur. Aujourd’hui, des consom’acteurs du monde
entier peuvent soutenir la préservation de la culture autochtones
philippienne en se fournissant chez eux. Projet à taille humaine, la
marque engrange quelques 2300 euro par mois, reversés à la tribu. « J’aimerais les aider à transmettre leur culture traditionnelle à la prochaine génération » explique Ayaka Yamashita. Il semblerait que son objectif soit en bon
chemin… La tribu du village où le projet est né ne se disperse plus, et
les habitants sont fiers de pouvoir exposer au monde le fruit de leur
culture.

 
 





05/10/2015 - 16:20
Chez nous nous avons les "Cocos de Paimpol"la récolte vient de se terminer.


Le Coco de Paimpol est un haricot blanc frais à écosser.
Sa gousse est jaune pâle,
marbrée de violet; son grain est blanc nacré.
Il est commercialisé en sac de 10kg, 5kg, 1kg

Premier haricot à obtenir une appellation d'origine contrôlée en France
en 1997; depuis il a été reconnu au niveau européen et bénéficie
maintenant d'une AOP (Appellation d'Origine Protégée).


Légume existe en bio

Le coco de Paimpol se sème de mars à juin pour être récolté de début juillet à novembre.
La récolte entièrement manuelle, est réalisée par des saisonniers appelés
"plumeurs", qui doivent leur nom au geste qu'ils font pour arracher la
gousse de la plante et qui s'apparente au plumage d'une volaille.






  POUR LES RECETTES CLIQUEZ ICI......  http://www.princedebretagne.com/fr/nos-recettes
05/10/2015 - 13:39
En vendée les haricots secs, c'est la  " mogette ".
Le haricot (Phaseolus vulgaris de la famille des Fabacées, anciennement
Légumineuses ou Papilionacée) est une gousse (fruit sec déhiscent). Il
est consommé, selon les variétés, à différents stades de son
développement (du haricot vert au haricot en grains). Les haricots sont
originaires d'Amérique du Sud.
      haricot vert.
Structure et développement
Comme chez le petit pois, l'ovaire de la fleur de haricot est formé d'un seul carpelle. Les ovules
sont alignés au niveau du placenta. Le fruit s'ouvrira seulement à maturité



Haricot vert ; à gauche, le pédoncule ; à droite, le reste du stigmate de l'ovaire





Coupe longitudinale de haricot vert ; en haut le placenta sur lequel les graines sont attachées ; en bas, la nervure médiane






Coupes transversales de haricot vert ; en haut, placenta ; en bas, nervure médiane

le haricot est une plante herbacée grimpante annuelle. La structure de la fleur est semblable à celle des autres
plantes de la même famille. Comme chez le petit pois, la fécondation se
réalise quand la fleur est encore fermée. Les graines dont donc
homozygotes et conservent bien les caractères génétiques du parent. Au
début de son développement, le péricarpe est charnu et le jeune haricot
est consommable en entier (haricot vert). A la fin de son développement,
la gousse de   haricot s'ouvre en deux valves grâce à deux fentes de
déhiscence. Le péricarpe est alors sec et seules les graines sont consommables.

Variétés
Si un haricot passe par toutes les étapes du haricot vert au haricot en grain, des variétés particulièrement bien
adaptées à une étape de ce développement ont été sélectionnées.
Les haricots plats et les haricots beurre contiennent des graines immatures. Ils se consonsomment en entier comme
les haricots verts





Haricot "coco plats"

Haricots "beurre"

certaines variétés se consomment à maturité mais dans ce cas, le péricarpe sec n'est pas consommable. Seuls les
graines mures et sêches se consomment.




Haricots à écosser au péricarpe panaché





Haricots à écosser ouverts le long du placenta (en haut) ou de la ligne médiane (en bas)





Grains de haricots panachés écossés

De plus, au niveau de la culture, on distingue des variétés naines et des variétés grimpantes (à rame).
Utilisation
Les haricots sont utilisables sous toutes leurs étapes de développement. Les haricots verts, les haricots plats et
les haricots mange-tout constituent des légumes très prisés. Les
haricots secs, riches en amidon et protéines, sont à la base de nombreux
plats comme le cassoulet par exemple.





Haricot sec ouvert entre les cotylédons et montrant la jeune plantule
Demi-haricot coloré par le lugol ; l'amidon est localisé essentiellement dans les cotylédons

A cause de la qualité de leurs protéines, les haricots secs (ainsi que d'autres légumineuses proches comme le soja
vert et les pois constituent, en complément des céréales (blé, mais,
riz), une base importante de la nourriture mondiale.
 
Vive les légumes ??
05/10/2015 - 11:28
MISE EN SCENE DES ENFANTS DANS DES
COMPOSITIONS LUDIQUES

 
 PHOTOS DE JAN VON HOLLEBEN

  Une série de photos drôles intitulé Konrad Wimmel ,avec des enfants dans des scènes imaginaires et ludiques ... Certaines compositions gigantesques représentant une ville, un zoo ou le laboratoire des inventeurs, fait pièce par pièce .