Pour les Vendéens de souche ou d'adoption et pour ceux qui aiment la VENDEE
Jeu de mots des .....Villes de Vendée
Il faisait froid pour la saison, un brouillard GIVRAND rendait la nature magnifique. Nous étions en novembre, la fanfare fêtait la STE CECILE . Je stationnai ma voiture qui avait LAIROUX boueuses près de la FONTAINES. J'ôtai LA CLAYE et entrai dans l'hôtel. La patronne, une brune aux lèvres EPESSES, porte un tablier bleu; elle ressemble à l'actrice américaine SIGOURNAIS Weaver. Son fils, jeune MARILLET tient le bar, c'est un grand BENET un peu SOULLANS tellement il parle; sa MERVENT les journaux; quand à la BRUFFIERE et arrogante elle fait la L'OIE dans son établissement. Un client entre, accroche son béREAUMUR et se dirige vers l'ANGLES de la salle; la patronne lui ordonne: Asseyez-vous, prenez la CHAIZE. Après avoir LUCON journal, il commanda un rosé de MAREUIL SUR LAY coups de vingt heures, un gamin prénommé LEBERNARD entra, il avait sûrement joué dans les buissons d'EPINE car son pantalon était en loques, LA COUTURE était déchirée, le FONTENAY grâce à quelques pièces de toutes les couleurs; ses chaussures à BOUFFERE claquaient sur le sol quand il marchait; il était enrhumé et fit beaucoup de bruit en se MOUCHAMPS. Il n'avait pourtant pas l'air très malheureux car il CHANTONNAY le dernier air à la mode. -Bonjour AUZAY-je, il fait CHAUCHE vous. -Mettez-vous à l'AIZENAY ce pas vous qui venez de téléphonner ? -Vous n'aviez pas réservé ? vous auriez dû le FERRIERE. Je commandai un apéritif en PINEAU puis on me servit un diner avec malheureusement une viande dur à MACHE ; et je montai me coucher. Le lendemain, je quittai ma CHAMBRETAUD , vers 6 h; la patronne me salua et me dit: - Vous avez les traits THIRE ce matin, prenez un PERRIER , vous VAIRE ça ira mieux. je lui demande combien je DOIX. Elle me présente la note en me disant: -Vous NALLIERS quand même pas partir de CHAIX moi sans payer ? Je NESMY que quelques minutes pour faire mes valises, je payai et continuai ma route vers d'autres belles communes deVENDEE à la recherche de nouvelles cartes postales, heureusement, je n'avais pas de MONTAIGU à franchir. Voilà quelques jeux de mots rigolos sur les villes de Vendée... Aussi, pour ma part, et dans le même esprit, on pourrait dire cela :
" ....il était non CHALLANS , il avait BEAUVOIR ce beau paysage, il souffrait de l'EPINE qu'il avait dans le pied, il se mit à prier ST URBAIN, celui qui le protégeait depuis sa naissance, il n'avait d'YEU que pour lui, lorsqu'il rencontra la PETITE BONNETIERE qui filait LE LIN près de LA GRANDE METAIRIE..... "
Drôles de phrases. ils ont voulu traduire en français et cela s'est transformé en autre chose Le français, une langue difficile à maîtriser. Beaucoup de personnes originaires de certaines contrées aimeraient le parler couramment, et quand ils se mettent en tête qu'ils peuvent faire la traduction, l'on se retrouve souvent avec des phrases très loufoques. Pour certaines phrases, même "Google Traduction" pourrait mieux faire. Ces 37 phrases ont été recensées pour vous :
Le Canyon de Waiméa est un site spectaculaire de 16 kilomètres de long sur 900mètres de profondeur . Il est situé dans l'ouest de Kauai , surnommé le " Grand Canyon du Pacifique " Le Canyon de Waiméa a été formé par une profonde entaille de la rivière Waiméa . Cette région est une zone sauvage de gorges profondes et de canyons labyrinthiques , C'est un endroit des plus spectaculaires du Pacifique .
Le City Palace est un complexe de plusieurs palais situé dans la ville d'Udaipur dans l'état indien du Rajasthan. Il a été construit en 1559 par le Maharana Udai Singh comme palais principal de la dynastie rajput des Sisodia, après avoir du quitter Chittorgarh. Il est situé au sommet d'une colline sur la rive est du lac Pichola. Udaipur était la capitale historique de l'ancien royaume de Mewar
Le City Palace a été construit dans un style qui est une fusion des styles rajput et moghol. Il est considéré comme le plus important palais de ce style. Il offre un panorama sur le lac Pichola, ses îles où sont construits des palais tels que le Lake Palace.
Le City Palace a été construit en même temps que l'établissement de la ville Udaipur par Maharana Udai Singh II, en 1559 et par ses successeurs sur une période de 300 ans. Il est considéré comme le plus grand palais royal du Rajasthan et lié à l'histoire. Ce palais hébergeait le Maharana et sa famille, mais servait aussi de centre d'administration du royaume.
Le royaume de Mewar fut créé en 568 par Guhil, le premier Maharana du Mewar, à Nagda, à 30 km au nord d'Udaipur. Au VIIIe siècle, la capitale fut transférée sur la colline de Chittor, dans une énorme forteresse où les Sisodias ont régné pendant 80 ans. En 1537, le Maharana Udai Singh II hérita du royaume de Mewar. Mais à cette époque apparaissait le risque de perdre Chittor en raison de la guerre contre l'empire Moghol. En conséquence, Udai Singh II, choisit un site pour sa nouvelle capitale, près du lac Pichola à un emplacement bien protégé par les forêts, les lacs et les monts Aravalli.
Selon la légende, lors d'une partie de chasse, le Maharana rencontra un ermite qui méditait sur une colline dominant le lac Pichola. Il demanda la bénédiction de l'ermite qui conseilla au Maharana de construire son palais à cet endroit même ce qu'il fit
Après la prise de Chittor par l'empereur Akbar en 1568, Udai Sing transféra sa capitale à Udaipur. Le premier palais construit fut Rai Angan (=Palais Royal) .
À la mort d'Udai Singh en 1572, son fils Maharana Pratap lui succéda. Il réussit à vaincre Akbar à la bataille de Haldighati en 1576 et par la suite Udaipur connut une période de paix. Le palais s'agrandit. L'art, notamment la peinture de miniatures se développa .
À partir de 1736, les tribus Marathes lancèrent des raids contre Udaipur et à la fin du siècle, l'État du Mewar était dans une situation catastrophique. La paix revint en 1817 avec le "Treaty of Paramountcy" (=traité de prépondérance) imposé par les Britanniques, assurant la restauration de toutes les principautés héréditaires et leur protection en cas d'invasions.
Après l'Indépendance de l'Inde, le 15 août 1947, et à l'initiative de Maharana Bhupal Singh, le royaume de Mewar fusionna avec l'Union indienne en 1949 en même temps que les autres États princiers du Rajasthan. Les Maharanas ont alors perdu leurs privilèges, leurs titres. Toutefois, ils ont conservé la propriété de leurs palais à Udaipur. Certains ont été transformés en hôtels de luxe ou en commerce gérés par la société Mewar Trust.
Les foires aux vins passées au scanneril y a 1 jour par redacbzhinfo
02/10/2015 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – Alors que les foires aux vins battent leur plein, que les enseignes de la grande distribution rivalisent pour attirer le chaland à coup de publicité, Breizh-info a voulu savoir ce qui se cache derrière les annonces alléchantes, les promos imbattables et les prix cassés. Sans langue de bois et en toute liberté. De la réinformation, tout simplement – guidée par une seule passion : celle que nous avons pour le vin, cette boisson unique qui fait partie de notre patrimoine culturel. Foires aux vins ou foires ovins ? « Les Français sont des veaux » disait de Gaulle. Mais aussi des moutons à les voir se ruer sur les sélections attrape-mouches de la grande distribution. Certes, il est de bon ton de pointer l’indigence d’un cérémonial frénétique ou le vin s’achète par caddies entiers et terminera pour une bonne partie dans le siphon d’un évier. Le sommelier-consultant Emmanuel Delmas en a fait son fonds de commerce. A l’image de ses confrères, ce chevalier blanc du vin de vigneron authentique, s’est lancé dans une croisade contre les vins de supermarché. De son regard, le commerce du vin est perçu sous le jour d’un mythique clivage, réservant aux vertueux cavistes les vins d’artisans tandis que la grande distribution serait le vilain suppôt des négociants industriels. Une vision quelque peu manichéenne qui mérite d’être redressée. En vérité, nos petits détaillants croquent aussi dans le plantureux pactole du vin « zombie* » .De fait, la frontière entre le bon caviste, digne représentant du vin probe et l’inique centrale d’achat, vecteur du vin technologique n’a jamais été aussi ténue. Pour le comprendre, il faut revenir aux impératifs de ce secteur d’activité à écouler chaque année un volume substantiel. En somme, le cœur des ventes repose sur ce vin bon marché, volontiers stéréotypé, tenant lieu de fond de roulement pour tous les cavistes .Comme rien ne s’avoue clairement, le commerce de ces vins inavouables s’enrobe dans le fumeux concept du « vin de copains ».Une expression horripilante qui renvoie à la vinasse sans relief, débouchée au débotté, et dont l’unique ambition se limite à étancher la soif de buvards parasites. Alors oui le caviste dénicheur roule aussi pour de gros négociants pourvoyeurs de vins accommodants particulièrement plébiscités par le grand public : le Gégé du bio pipeau alias Gérard Bertrand, vins putassiers de Gascogne (Plaimont, Uby, Tariquet) et autres négoces tentaculaires tels que les Grands chais de France ou le groupe Advini. De surcroît, face aux besoins de trésorerie et à la nécessité de vendre des fins de stocks, le vigneron ne s’embarrasse pas toujours de la noblesse du circuit de distribution. Notre enquête révèle une connivence à peine voilée des plus grands vignerons avec les mastodontes de la grande distribution, même si la majorité avance masquée et se déleste de ses vins en toute discrétion, sous un habillage différent. Afin de faciliter vos recherches, sans tomber dans les chausse-trappes des foires, nous vous proposons une petite synthèse regroupée en quatre thématiques. Dernier constat, l’étrange parenté des sélections afférentes aux diverses enseignes. Au point de se demander si les centrales d’achat ne font pas leurs courses ensemble ? La collusion paraît vraiment flagrante entre les sélections de Super U et Leclerc, qui partagent une vingtaine de références en commun, assorties de prix étrangement alignés ! Le Conseil de la concurrence serait bien avisé de renifler dans les dessous du cartel vinassier qui pourrait bien virer à l’aigre… Les rossignols Illustration Marie Leviel, La Presse
Sous cette rubrique, nous avons les immanquables « nanars » des foires aux vins. Ils reviennent tels des marronniers et ringardisent de plus belle l’image d’un événement commercial figé sur des valeurs éculées. En pole position, le ban et l’arrière ban du Haut-Médoc qui s’offrent encore curieusement dans les rutilants millésimes de 2009 et 2010 chez Intermarché. Tiens donc, il reste des vins à vendre chez d’Arcins, Agassac, Beaumont, Citran, Larose-Trintaudon, Coufran, Sénéjac, Lanessan ? Ces grands bourgeois exhibent un fruité baroque et courtisan dopé à la thermovinification, sur un fond vanillé à l’excès, leur style ripoliné est une profonde source de morosité gustative pour les palais non conformistes. Des vins désuets, destinés aux amateurs de bordeaux ultra-classiques qui fleurent bon la décadence et tendent à lasser leur public comme en témoigne les disponibilités sur des millésimes très convoités. Le Pomerol apporte aussi sa contribution au vide-cellier de la rentrée avec des seconds couteaux (Taillefer, la Pointe et Clos René) coutumiers des rayonnages. Leur merlot rondouillard inspire un profond ennui tant il manque à ces vins le nerf et la personnalité du terroir. Une mention spéciale à Intermarché qui exhume le « La pointe » sur un millésime de fond de tiroir : le 2007 ! Auchan n’est pas en reste en pomerols poussiéreux : la croix du Casse 2006 21.9€ et château la Patache 2010 19.9€ (même le nom est has been). Le négoce bourguignon a toujours les cuves bien remplies pour les foires aux vins. Chez Leclerc la maison Bouchard tient le haut du pavé, le leader de la « bande des trois* » est passé maître dans le pinot noir ultra filtré au fruit décharné, les blancs se montrent toujours très durs sous l’effet d’un sulfitage immodéré. Plus honorables mais souvent rébarbatifs, les vins de la petite maison Rougeot-Dupin accessibles chez Leclerc et Intermarché. Enfin, le tout-venant de la maison Jadot se retrouve aisément dans l’ensemble des enseignes, les blancs se singularisent par une acidité régulièrement métallique, quant aux rouges, ils cultivent une veine impersonnelle et anémique dont la maison s’est faite une spécialité. Mais le plus consternant revient au négoce alsacien doué d’une formidable ubiquité, car aux devants des rayons dans toutes les enseignes. La clique des marchands de ripopée : Geiler, Wolberger,Henri Ehrhart, Joseph Cattin, Ribeman endort l’amateur d’Alsace à bon compte avec des vins issus de rendements pléthoriques et chaptalisés pour compenser la dilution des moûts. Les immondes champagnes « vrankenisés* » ferment la marche avec Charles Lafitte et son flaconnage grotesque chez Auchan, les champagnes Demoiselle, Chanoine Frères, GH Martel (14.99€) à la bulle décapante… Avis aux téméraires ! Double jeu A la dérobée ou sans vergogne des vignerons connus et respectés, lâchent quelques lots de leurs vins ou misent clairement sur la puissance de vente de la grande distribution. Les cavistes apprécieront cette duplicité et pourront s’interroger sur leur compétitivité à l’aune des prix pratiqués par le rouleau compresseur de la GD. Commençons par le vigneron Jérémie Huchet, le domaine de la Chauvinière mis en avant par les meilleurs cavistes de Nantes, brade son Clos Montys à 4.5€ chez Carrefour. Même la famille Couillaud se risque à céder leur Muscadet très confidentiel élevé sur lies pendant 36 mois à Intermarché : Cuvée « M » 2012 9.9€ (belle affaire). En Saint-Pourçain, le très respecté domaine Nebout change son étiquette et son nom ! (Il devient opportunément le domaine du Pavé pour Intermarché) et vend sous « la coquille » une cuvée l’escargot 6.9€ en blanc et en rouge (pinot noir/gamay). En Faugères, le domaine Ollier-Taillefer, l’enfant chéri des cavistes travaille avec la grande distribution sur une cuvée baptisée d’un nom de circonstance : «Garrigae »Faugères 2012 à 9.9€. Pour la Loire, pas de bonne foire aux vins sans le petit Bourgueil au fruité juvénile qui flirte avec la sous-maturité : Joël Taluau est un habitué des Leclerc, Amirault et Grosbois consacrent une cuvée de négoce à l’enseigne U : vert et mince le Bourgueil « les caillotes » 2014 (6.3€) Le Chinon d’école du domaine Olga Raffault, véritable vin de tavernier pour la restauration nantaise est chez Leclerc dans une cuvée friande toujours bien exécutée : « les barnabés » 2013 (9€ chez Leclerc). La grande figure du Reuilly, Claude Lafond pactise avec Leclerc aux fins d’écouler ses très beaux sauvignons sous la cuvée le Fussay 6.45€, à noter que son rosé obtenu du pinot gris (spécifique à l’appellation) se distingue par une extrême délicatesse à environ 7€. Jérémie Mourat en Fiefs-vendéens, réserve à Auchan les fonds de cuve de sa marque entrée de gamme « vignes de loups », sans intérêt ! En Jurançon, le domaine Cauhapé livre son très beau Jurançon sec cuvée « Tourbillon » à 8.95€, (belle affaire). Enfin les caciques de l’Alsace (Zind-Humbrecht, René Muré et Ostertag) concèdent de beaux spécimens à certains Intermarché et magasins U. Ni « bu » ni connu je t’embrouille ! Dans cette rubrique, les grands noms du Bordelais sèment la confusion avec des étiquettes ambivalentes reprenant les codes graphiques de la propriété-mère. Illustration avec le célèbre Maucaillou, ce beau nom du Moulis se décline en Bordeaux supérieur (5.5€ chez Intermarché) et en Haut-Médoc (9.9€ chez Leclerc) par le biais de la marque éponyme. La qualité de ces vins est irréprochable mais la mise en avant du nom Maucaillou prête à l’ambiguïté en raison d’un marketing de marque mystificateur. Le château Léoville Poyferré en use et en abuse pour maquiller son brave Saint-julien Moulin riche avec le fard du grand cru classé. Pour autant, la palme revient au cru communal Margaux Cure de la Bourse chez Intermarché dont l’étiquette ressemble à s’y méprendre à celle du Troisième cru classé Dufort-Vivens. Tout s’éclaire : les deux propriétés appartiennent aux Lurton, illustre famille « marchande » de Bordeaux… Non sans paradoxe, les Français achètent leurs vins en grande surface mais gardent quelques scrupules et demeurent soucieux d’acheter le travail d’un vigneron. Il est préférable de se fier à la capsule-congé relative à la bonne provenance, (le « R » pour récoltant) car les négociants aiment se donner un petit air de récoltant sous des dehors d’étiquettes champêtres à même de faire oublier leurs immenses raffineries à vins. « Mis en bouteille au domaine, au château », dans nos chais », autant de mentions qui se rattachent aux entités de groupes surpuissants comme Jeanjean ou Gérard Bertrand pour le Languedoc, loin de l’imagerie de la bastide de garrigue… « Le Causse d’Arboras » 2014 de Jeanjean en terrasses du Larzac 10.5€ ou le Château la Sauvageonne cuvée « les Ruffes », 2013 en Pic saint Loup 8.8€ de Gérard Bertrand chez Leclerc. Les bons coups Allons terminons sur les bonnes affaires, découvertes subrepticement dans ce vaste fourre-tout de la grande braderie du vin : Châteaumeillant, domaine Roux, « Voluptas » 2014.6.7€ (Système U) : obscur inconnu du grand public, ce vignoble très confidentiel du Berry (assemblage pinot noir/gamay) présente des vins au fruité croquant rehaussé par des accents poivrés. Face au manque de notoriété, le domaine se réfugie dans le débouché de la grande distribution, magnifique en considération de son prix ! Côtes du Roussillon Mas Amiel, « Pur schiste » 2014. 9.9€ (Leclerc) : non loin de la célèbre vallée de l’Agly, le Mas Amiel a forgé sa réputation sur le Maury ( vin muté).Néanmoins , le domaine s’est diversifié avec une certaine réussite dans une production de vins rouges et blancs secs .Cette cuvée de grenache démontre une belle habileté à trouver un juste équilibre entre la richesse du fruit et la puissance en alcool sans verser dans la lourdeur et la sucrosité du cépage. Ripaille, Château Ripaille, 2014.5.65€ (chez Intermarché) : que voilà une belle curiosité, le vignoble méconnu de Ripaille au bord du lac Léman n’a qu’un seul représentant : le château éponyme d’une vingtaine d’hectares. Le nom n’évoque pas les bombances du seigneur de Ripaille mais renvoie à l’ancienne friche buissonnière « les ripes » qui colonisait les rives du lac avant que la vigne ne s’y installe. Très beau vin blanc issu du chasselas, fruit délicat aux tonalités florales sur un fond d’amande. Moulis, Château Anthonic, 2009.12.5€ (Intermarché) :Intermarché se démarque nettement dans sa sélection de bordeaux, l’enseigne truste les grands noms à des prix relativement accessibles. Surtout, elle n’hésite pas à s’écarter des valeurs traditionnelles en proposant des outsiders qui méritent une véritable attention. Le château Anthonic défend une interprétation terrienne du Moulis, sensiblement différente d’un Chasse-spleen. Les tanins sont habituellement assez saillants mais le vin atteint, grâce à l’ancienneté du millésime, un superbe fondu avec un mordant qui fait défaut aux Bordeaux. Listrac-Médoc, Fourcas Hosten, 2009. 12.9€ (Leclerc) : valeur sûre du Listrac dans un millésime sympathique, cette appellation est réputée pour la longévité de ses vins, saine contrepartie de leur supposée rusticité. Saint-Emilion,Grand Cru , Croque-Michotte,2010. 16.95€ (Leclerc) : la propriété de Pierre Carle a été exclue non sans remous du dernier classement de Saint-Emilion de 2012. Absurde ! Mais une belle opportunité pour les amateurs détachés des lumières des classements factices et complaisants. Bordeaux supérieur, domaine de l’île Margaux, 2010. 9.95€ (Intermarché) : un bordeaux « sup » de « palus » né des sols limoneux de l’île Margaux, sa concentration spectaculaire et la singularité de son terroir en font sûrement le vin le plus atypique du Bordelais. Muscadet, cru Hiérarchie, Château de la Preuille, 2010 et 2003. 8.5€ : propriété historique du Muscadet, disponible sur des millésimes avantageux à moins de 10€, il faudrait être fou pour dépenser plus ! Porto, Graham’s, LBV,2008 . 18.89 € : LBV pour Late bottled vintage. Le vintage du pauvre (car souvent plus modéré en tarif) se différencie par une mise en bouteille tardive (après 4 ans) qui succède à un vieillissement en foudre et se montre ainsi davantage oxydatif qu’un vintage au fruit préservé. La maison est réputée pour l’extravagance de ses vins. Raphno *Vin Zombie : Expression inventée par le bloggeur Antonin Iommi-Amanategui de Rue 89 se référant aux vins mort-vivant, « grimés à grand renfort de produits œnologiques » et qui révèlent après analyse des traces de pesticides: Mouton Cadet et Baron de Lestac sont de beaux archétypes. *Bande des trois : Expression employée par Robert Parker pour désigner les trois plus mauvais négoces bourguignons (Bouchard, Labouré-Roi, la Reine Pédauque) dont la production surreprésentée, a causé bien du tort à certaines appellations de Bourgogne. *vrankeniser : Néologisme de Tom Stevenson (le Parker du Champagne) dénonçant le champagne au goût uniforme que le magnat belge Paul-François Vranken a systématisé pour les marques de son empire. Crédit photos : DR [cc] Breizh-info.com
Les foires aux vins passées au scanneril y a 1 jour par redacbzhinfo
02/10/2015 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – Alors que les foires aux vins battent leur plein, que les enseignes de la grande distribution rivalisent pour attirer le chaland à coup de publicité, Breizh-info a voulu savoir ce qui se cache derrière les annonces alléchantes, les promos imbattables et les prix cassés. Sans langue de bois et en toute liberté. De la réinformation, tout simplement – guidée par une seule passion : celle que nous avons pour le vin, cette boisson unique qui fait partie de notre patrimoine culturel. Foires aux vins ou foires ovins ? « Les Français sont des veaux » disait de Gaulle. Mais aussi des moutons à les voir se ruer sur les sélections attrape-mouches de la grande distribution. Certes, il est de bon ton de pointer l’indigence d’un cérémonial frénétique ou le vin s’achète par caddies entiers et terminera pour une bonne partie dans le siphon d’un évier. Le sommelier-consultant Emmanuel Delmas en a fait son fonds de commerce. A l’image de ses confrères, ce chevalier blanc du vin de vigneron authentique, s’est lancé dans une croisade contre les vins de supermarché. De son regard, le commerce du vin est perçu sous le jour d’un mythique clivage, réservant aux vertueux cavistes les vins d’artisans tandis que la grande distribution serait le vilain suppôt des négociants industriels. Une vision quelque peu manichéenne qui mérite d’être redressée. En vérité, nos petits détaillants croquent aussi dans le plantureux pactole du vin « zombie* » .De fait, la frontière entre le bon caviste, digne représentant du vin probe et l’inique centrale d’achat, vecteur du vin technologique n’a jamais été aussi ténue. Pour le comprendre, il faut revenir aux impératifs de ce secteur d’activité à écouler chaque année un volume substantiel. En somme, le cœur des ventes repose sur ce vin bon marché, volontiers stéréotypé, tenant lieu de fond de roulement pour tous les cavistes .Comme rien ne s’avoue clairement, le commerce de ces vins inavouables s’enrobe dans le fumeux concept du « vin de copains ».Une expression horripilante qui renvoie à la vinasse sans relief, débouchée au débotté, et dont l’unique ambition se limite à étancher la soif de buvards parasites. Alors oui le caviste dénicheur roule aussi pour de gros négociants pourvoyeurs de vins accommodants particulièrement plébiscités par le grand public : le Gégé du bio pipeau alias Gérard Bertrand, vins putassiers de Gascogne (Plaimont, Uby, Tariquet) et autres négoces tentaculaires tels que les Grands chais de France ou le groupe Advini. De surcroît, face aux besoins de trésorerie et à la nécessité de vendre des fins de stocks, le vigneron ne s’embarrasse pas toujours de la noblesse du circuit de distribution. Notre enquête révèle une connivence à peine voilée des plus grands vignerons avec les mastodontes de la grande distribution, même si la majorité avance masquée et se déleste de ses vins en toute discrétion, sous un habillage différent. Afin de faciliter vos recherches, sans tomber dans les chausse-trappes des foires, nous vous proposons une petite synthèse regroupée en quatre thématiques. Dernier constat, l’étrange parenté des sélections afférentes aux diverses enseignes. Au point de se demander si les centrales d’achat ne font pas leurs courses ensemble ? La collusion paraît vraiment flagrante entre les sélections de Super U et Leclerc, qui partagent une vingtaine de références en commun, assorties de prix étrangement alignés ! Le Conseil de la concurrence serait bien avisé de renifler dans les dessous du cartel vinassier qui pourrait bien virer à l’aigre… Les rossignols Illustration Marie Leviel, La Presse
Sous cette rubrique, nous avons les immanquables « nanars » des foires aux vins. Ils reviennent tels des marronniers et ringardisent de plus belle l’image d’un événement commercial figé sur des valeurs éculées. En pole position, le ban et l’arrière ban du Haut-Médoc qui s’offrent encore curieusement dans les rutilants millésimes de 2009 et 2010 chez Intermarché. Tiens donc, il reste des vins à vendre chez d’Arcins, Agassac, Beaumont, Citran, Larose-Trintaudon, Coufran, Sénéjac, Lanessan ? Ces grands bourgeois exhibent un fruité baroque et courtisan dopé à la thermovinification, sur un fond vanillé à l’excès, leur style ripoliné est une profonde source de morosité gustative pour les palais non conformistes. Des vins désuets, destinés aux amateurs de bordeaux ultra-classiques qui fleurent bon la décadence et tendent à lasser leur public comme en témoigne les disponibilités sur des millésimes très convoités. Le Pomerol apporte aussi sa contribution au vide-cellier de la rentrée avec des seconds couteaux (Taillefer, la Pointe et Clos René) coutumiers des rayonnages. Leur merlot rondouillard inspire un profond ennui tant il manque à ces vins le nerf et la personnalité du terroir. Une mention spéciale à Intermarché qui exhume le « La pointe » sur un millésime de fond de tiroir : le 2007 ! Auchan n’est pas en reste en pomerols poussiéreux : la croix du Casse 2006 21.9€ et château la Patache 2010 19.9€ (même le nom est has been). Le négoce bourguignon a toujours les cuves bien remplies pour les foires aux vins. Chez Leclerc la maison Bouchard tient le haut du pavé, le leader de la « bande des trois* » est passé maître dans le pinot noir ultra filtré au fruit décharné, les blancs se montrent toujours très durs sous l’effet d’un sulfitage immodéré. Plus honorables mais souvent rébarbatifs, les vins de la petite maison Rougeot-Dupin accessibles chez Leclerc et Intermarché. Enfin, le tout-venant de la maison Jadot se retrouve aisément dans l’ensemble des enseignes, les blancs se singularisent par une acidité régulièrement métallique, quant aux rouges, ils cultivent une veine impersonnelle et anémique dont la maison s’est faite une spécialité. Mais le plus consternant revient au négoce alsacien doué d’une formidable ubiquité, car aux devants des rayons dans toutes les enseignes. La clique des marchands de ripopée : Geiler, Wolberger,Henri Ehrhart, Joseph Cattin, Ribeman endort l’amateur d’Alsace à bon compte avec des vins issus de rendements pléthoriques et chaptalisés pour compenser la dilution des moûts. Les immondes champagnes « vrankenisés* » ferment la marche avec Charles Lafitte et son flaconnage grotesque chez Auchan, les champagnes Demoiselle, Chanoine Frères, GH Martel (14.99€) à la bulle décapante… Avis aux téméraires ! Double jeu A la dérobée ou sans vergogne des vignerons connus et respectés, lâchent quelques lots de leurs vins ou misent clairement sur la puissance de vente de la grande distribution. Les cavistes apprécieront cette duplicité et pourront s’interroger sur leur compétitivité à l’aune des prix pratiqués par le rouleau compresseur de la GD. Commençons par le vigneron Jérémie Huchet, le domaine de la Chauvinière mis en avant par les meilleurs cavistes de Nantes, brade son Clos Montys à 4.5€ chez Carrefour. Même la famille Couillaud se risque à céder leur Muscadet très confidentiel élevé sur lies pendant 36 mois à Intermarché : Cuvée « M » 2012 9.9€ (belle affaire). En Saint-Pourçain, le très respecté domaine Nebout change son étiquette et son nom ! (Il devient opportunément le domaine du Pavé pour Intermarché) et vend sous « la coquille » une cuvée l’escargot 6.9€ en blanc et en rouge (pinot noir/gamay). En Faugères, le domaine Ollier-Taillefer, l’enfant chéri des cavistes travaille avec la grande distribution sur une cuvée baptisée d’un nom de circonstance : «Garrigae »Faugères 2012 à 9.9€. Pour la Loire, pas de bonne foire aux vins sans le petit Bourgueil au fruité juvénile qui flirte avec la sous-maturité : Joël Taluau est un habitué des Leclerc, Amirault et Grosbois consacrent une cuvée de négoce à l’enseigne U : vert et mince le Bourgueil « les caillotes » 2014 (6.3€) Le Chinon d’école du domaine Olga Raffault, véritable vin de tavernier pour la restauration nantaise est chez Leclerc dans une cuvée friande toujours bien exécutée : « les barnabés » 2013 (9€ chez Leclerc). La grande figure du Reuilly, Claude Lafond pactise avec Leclerc aux fins d’écouler ses très beaux sauvignons sous la cuvée le Fussay 6.45€, à noter que son rosé obtenu du pinot gris (spécifique à l’appellation) se distingue par une extrême délicatesse à environ 7€. Jérémie Mourat en Fiefs-vendéens, réserve à Auchan les fonds de cuve de sa marque entrée de gamme « vignes de loups », sans intérêt ! En Jurançon, le domaine Cauhapé livre son très beau Jurançon sec cuvée « Tourbillon » à 8.95€, (belle affaire). Enfin les caciques de l’Alsace (Zind-Humbrecht, René Muré et Ostertag) concèdent de beaux spécimens à certains Intermarché et magasins U. Ni « bu » ni connu je t’embrouille ! Dans cette rubrique, les grands noms du Bordelais sèment la confusion avec des étiquettes ambivalentes reprenant les codes graphiques de la propriété-mère. Illustration avec le célèbre Maucaillou, ce beau nom du Moulis se décline en Bordeaux supérieur (5.5€ chez Intermarché) et en Haut-Médoc (9.9€ chez Leclerc) par le biais de la marque éponyme. La qualité de ces vins est irréprochable mais la mise en avant du nom Maucaillou prête à l’ambiguïté en raison d’un marketing de marque mystificateur. Le château Léoville Poyferré en use et en abuse pour maquiller son brave Saint-julien Moulin riche avec le fard du grand cru classé. Pour autant, la palme revient au cru communal Margaux Cure de la Bourse chez Intermarché dont l’étiquette ressemble à s’y méprendre à celle du Troisième cru classé Dufort-Vivens. Tout s’éclaire : les deux propriétés appartiennent aux Lurton, illustre famille « marchande » de Bordeaux… Non sans paradoxe, les Français achètent leurs vins en grande surface mais gardent quelques scrupules et demeurent soucieux d’acheter le travail d’un vigneron. Il est préférable de se fier à la capsule-congé relative à la bonne provenance, (le « R » pour récoltant) car les négociants aiment se donner un petit air de récoltant sous des dehors d’étiquettes champêtres à même de faire oublier leurs immenses raffineries à vins. « Mis en bouteille au domaine, au château », dans nos chais », autant de mentions qui se rattachent aux entités de groupes surpuissants comme Jeanjean ou Gérard Bertrand pour le Languedoc, loin de l’imagerie de la bastide de garrigue… « Le Causse d’Arboras » 2014 de Jeanjean en terrasses du Larzac 10.5€ ou le Château la Sauvageonne cuvée « les Ruffes », 2013 en Pic saint Loup 8.8€ de Gérard Bertrand chez Leclerc. Les bons coups Allons terminons sur les bonnes affaires, découvertes subrepticement dans ce vaste fourre-tout de la grande braderie du vin : Châteaumeillant, domaine Roux, « Voluptas » 2014.6.7€ (Système U) : obscur inconnu du grand public, ce vignoble très confidentiel du Berry (assemblage pinot noir/gamay) présente des vins au fruité croquant rehaussé par des accents poivrés. Face au manque de notoriété, le domaine se réfugie dans le débouché de la grande distribution, magnifique en considération de son prix ! Côtes du Roussillon Mas Amiel, « Pur schiste » 2014. 9.9€ (Leclerc) : non loin de la célèbre vallée de l’Agly, le Mas Amiel a forgé sa réputation sur le Maury ( vin muté).Néanmoins , le domaine s’est diversifié avec une certaine réussite dans une production de vins rouges et blancs secs .Cette cuvée de grenache démontre une belle habileté à trouver un juste équilibre entre la richesse du fruit et la puissance en alcool sans verser dans la lourdeur et la sucrosité du cépage. Ripaille, Château Ripaille, 2014.5.65€ (chez Intermarché) : que voilà une belle curiosité, le vignoble méconnu de Ripaille au bord du lac Léman n’a qu’un seul représentant : le château éponyme d’une vingtaine d’hectares. Le nom n’évoque pas les bombances du seigneur de Ripaille mais renvoie à l’ancienne friche buissonnière « les ripes » qui colonisait les rives du lac avant que la vigne ne s’y installe. Très beau vin blanc issu du chasselas, fruit délicat aux tonalités florales sur un fond d’amande. Moulis, Château Anthonic, 2009.12.5€ (Intermarché) :Intermarché se démarque nettement dans sa sélection de bordeaux, l’enseigne truste les grands noms à des prix relativement accessibles. Surtout, elle n’hésite pas à s’écarter des valeurs traditionnelles en proposant des outsiders qui méritent une véritable attention. Le château Anthonic défend une interprétation terrienne du Moulis, sensiblement différente d’un Chasse-spleen. Les tanins sont habituellement assez saillants mais le vin atteint, grâce à l’ancienneté du millésime, un superbe fondu avec un mordant qui fait défaut aux Bordeaux. Listrac-Médoc, Fourcas Hosten, 2009. 12.9€ (Leclerc) : valeur sûre du Listrac dans un millésime sympathique, cette appellation est réputée pour la longévité de ses vins, saine contrepartie de leur supposée rusticité. Saint-Emilion,Grand Cru , Croque-Michotte,2010. 16.95€ (Leclerc) : la propriété de Pierre Carle a été exclue non sans remous du dernier classement de Saint-Emilion de 2012. Absurde ! Mais une belle opportunité pour les amateurs détachés des lumières des classements factices et complaisants. Bordeaux supérieur, domaine de l’île Margaux, 2010. 9.95€ (Intermarché) : un bordeaux « sup » de « palus » né des sols limoneux de l’île Margaux, sa concentration spectaculaire et la singularité de son terroir en font sûrement le vin le plus atypique du Bordelais. Muscadet, cru Hiérarchie, Château de la Preuille, 2010 et 2003. 8.5€ : propriété historique du Muscadet, disponible sur des millésimes avantageux à moins de 10€, il faudrait être fou pour dépenser plus ! Porto, Graham’s, LBV,2008 . 18.89 € : LBV pour Late bottled vintage. Le vintage du pauvre (car souvent plus modéré en tarif) se différencie par une mise en bouteille tardive (après 4 ans) qui succède à un vieillissement en foudre et se montre ainsi davantage oxydatif qu’un vintage au fruit préservé. La maison est réputée pour l’extravagance de ses vins. Raphno *Vin Zombie : Expression inventée par le bloggeur Antonin Iommi-Amanategui de Rue 89 se référant aux vins mort-vivant, « grimés à grand renfort de produits œnologiques » et qui révèlent après analyse des traces de pesticides: Mouton Cadet et Baron de Lestac sont de beaux archétypes. *Bande des trois : Expression employée par Robert Parker pour désigner les trois plus mauvais négoces bourguignons (Bouchard, Labouré-Roi, la Reine Pédauque) dont la production surreprésentée, a causé bien du tort à certaines appellations de Bourgogne. *vrankeniser : Néologisme de Tom Stevenson (le Parker du Champagne) dénonçant le champagne au goût uniforme que le magnat belge Paul-François Vranken a systématisé pour les marques de son empire. Crédit photos : DR [cc] Breizh-info.com, 2014
Je ne suis pas trés "gadgets" ! Mais......je suis gourmand!!!! Et s'il y a bien une chose que je n'aime pas faire, c'est: éplucher les légumes! Alors je dois dire un grand MERCI à celui qui a inventé l'éplucheur de pommes! Est-ce que vous connaissez cet engin???? Non seulement il épluche la pomme, mais il vous la rend coupée en lamelles et évidée de son trognon! Trop marrant à faire! Vous fixez l'engin sur un support grace à la ventouse qui se trouve dessous! Vous enfilez la pomme sur les piques de l'appareil et vous tournez la manivelle!
La pomme est épluchée, mais en plus, elle est coupée en lamelles!
Les épluchures tombent à coté, et il ne vous reste plus qu'à retirer la tige pour faire tomber le trognon!
Et voilà le travail!
Vos pommes sont toutes prêtes pour une tarte, ou autre chose. Dans mon cas, il s'agissait de Boudin au pommes!
Alors si vous êtes comme moi, allergique à l'épluchage des pommes, offrez vous ce petit engin!
Vous le saviez ????
Si vous mangez une variété de pomme différente chaque jour, il vous faudrait 20 ans pour les essayer toutes
Les pommes ont beaucoup de bienfaits pour la santé, en effet selon les scientifiques, la consommation de ce fruit réduit le risque de développer un cancer, surtout le cancer des poumonsd’où son effet bénéfique sur la fonction respiratoire. La pomme réduit aussi le cholestérol sanguin, le risque du diabète, des maladies cardiovasculaires et d’obésité. Peut-être que vous connaissez des dizaines de variétés de pommes, mais leur nombre est beaucoup plus élevé que ça. Même s’il est difficile d’identifier le nombre exact, les scientifiques ont enregistréplus de 7500 cultivars de pommes qui existent avec des caractéristiques différentes à travers le monde.
Quartiers les plus colorés à travers le monde! Après un article consacré à la rue Crémieux et ses dizaines de maisons toutes plus colorées les unes que les autres dans le 12e arrondissement de Paris, Le Figaro Immobilier vous propose une sélection non-exhaustive des quartiers les plus colorés à travers le monde! De Copenhague à La Havane et du Bristol à Buenos Aires, (re)découcrez ces palettes de couleurs qui prennent place sur les façades des maisons et bâtiments de ces villes...
• La Havane à Cuba. Pour débuter ce périple des quartiers de villes très colorés à travers le monde, direction l’Amérique du Sud, plus exactement dans le quartier de la vieille ville de La Havane à Cuba. Le long du boulevard Paseo de Marti, on peut apercevoir des habitations coloniales aux couleurs pastels prennent place au dessus d’arcades néo-classiques.
• Juzcar en Espagne. Le petit village de Juzcar de 250 habitants niché dans les montagnes en Andalousie ne doit pas ses façades bleues à une pratique ancestrale. Il faut justeremonter quelques années en arrière, en 2011, le village espagnol est choisi par les producteurs du film en 3D, Les Schtroumpfs. Au total 50 peintres ont été mobilisés pour 200 heures de travail et 5000 litres de peinture bleu azur ont été nécessaire pour peindre les extérieurs des bâtisses. Juzcar est donc devenu malgré lui le premier village Schtroumpf réel du monde.
• Bristol en Angleterre. Sous grisaille anglaise, l’on peut apercevoir sur le long du port de Bristol - l’une des villes le plus pop d’Angleterre - de nombreuses petites maisons géorgiennes et bâtiments modernes aux couleurs verte, bleue, jaune et verte. La preuve en image ci-dessous...
• Willemstad au Curaçao. Capitale de l’île Sous-le-Vent de Curaçao (Caraïbes), Willemnstad appartient aux Pays-Bas. Surnommée «l’Amsterdam des tropiques», la ville était autrefois un centre de raffinage de pétrole pour la Royal Dutch (Shell). Les couleurs des habitations du centre-ville ont réalisées du XIXe siècle, lorsqu’un gouverneur des Antilles ne supportait la réflexion du soleil sur les façades blanches lui provoquant mal aux yeux. Depuis1997 ces bâtisses atypiques sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.
• Salvador de Bahia au Brésil. Ancienne capitale du Brésil de 1549 à 1763, Salvador de Bahia conserve d’incroyables réalisations architecturales de style Renaissance. Notamment dans le quartier historique de Pelourincho où les maisons polychromes aux couleurs vives sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco.
• Manarola, Cinque Terre en Italie. C’est l’un de notre coup de coeur dans cette sélection! Le très coloré village de Manarola, plus ancien des cinq villages médiéviaux des Cinque Terre en Italie, se tient sur une crête rocheuse qui surplombe la Méditerranée. L’architecture de ses habitations s’inscrit dans celle des maisons-tours génoises typiques.
• La Boca, Buenos Aires en Argentine. Le quartier de La Boca, plus vieux quartier ouvrier de Buenos Aires situé près du fleuve Riachuelo, est visité pour ses habitations colorées et accrochées les unes aux autres. Ces dernières ont été peintes par des immigrés italiens qui utilisèrent les pots de peintures de leurs bateaux. Aujourd’hui La Boca reste un quartier très pauvre de la ville argentine.
• Saint-Jean de Terre-Neuve au Canada. Très souvent comparé à San Francisco pour ses terrains et rues accidentés, la ville de Saint-Jean possède un nombre impressionnant d’habitations aux façades colorées. Ce qui lui vaut le surnom de «Jellybean Row», du nom des bonbons colorés...
• Le Cap en Afrique du Sud. Perché sur une colline de Signal Hill, Le Cap possède un quartier d’habitations aux couleurs vives et pétillantes: Bo-Kaap. Ce quartier était autrefois occupé par des esclaves musulmans orignaires d’Inde, d’Indonésie et de Malaisie.
• Copenhague au Danemark. Les façades colorées du quartier portuaire de Nyhavn dans la ville scandinave de Copenhague ne passent pas inapercues! Pleines de charmes, ces maisons ont été construites à base de bois, de briques et du plâtre. La plus ancienne d’entre elles date de 1661...
• Guanajuato au Mexique. Ancienne ville coloniale et minière, Guanajuata a été bâti au coeur d’une étroite gorge, celle de la Sierre Madre! Située à 300 kilomètres de Mexico, cette ville offre un paysage atypique de maisons colorées taillées dans la pierre et inscrites au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco.
Pour les Vendéens de souche ou d'adoption et pour ceux qui aiment la VENDEE
Jeu de mots des .....Villes de Vendée
Il faisait froid pour la saison, un brouillard GIVRAND rendait la nature magnifique.
Nous étions en novembre, la fanfare fêtait la STE CECILE . Je stationnai ma voiture qui avait LAIROUX boueuses près de la FONTAINES. J'ôtai LA CLAYE et entrai dans l'hôtel. La patronne, une brune aux lèvres EPESSES, porte un tablier bleu; elle ressemble à l'actrice américaine SIGOURNAIS Weaver. Son fils, jeune MARILLET tient le bar, c'est un grand BENET un peu SOULLANS tellement il parle; sa MERVENT les journaux; quand à la BRUFFIERE et arrogante elle fait la L'OIE dans son établissement.
Un client entre, accroche son béREAUMUR et se dirige vers l'ANGLES de la salle; la patronne lui ordonne:
Asseyez-vous, prenez la CHAIZE.
Après avoir LUCON journal, il commanda un rosé de MAREUIL SUR LAY coups de vingt heures, un gamin prénommé LEBERNARD entra, il avait sûrement joué dans les buissons d'EPINE car son pantalon était en loques, LA COUTURE était déchirée, le FONTENAY grâce à quelques pièces de toutes les couleurs; ses chaussures à BOUFFERE claquaient sur le sol quand il marchait; il était enrhumé et fit beaucoup de bruit en se MOUCHAMPS.
Il n'avait pourtant pas l'air très malheureux car il CHANTONNAY le dernier air à la mode.
-Bonjour AUZAY-je, il fait CHAUCHE vous.
-Mettez-vous à l'AIZENAY ce pas vous qui venez de téléphonner ?
-Vous n'aviez pas réservé ? vous auriez dû le FERRIERE.
Je commandai un apéritif en PINEAU puis on me servit un diner avec malheureusement une viande dur à MACHE ; et je montai me coucher. Le lendemain, je quittai ma CHAMBRETAUD , vers 6 h; la patronne me salua et me dit:
- Vous avez les traits THIRE ce matin, prenez un PERRIER , vous VAIRE ça ira mieux. je lui demande combien je DOIX. Elle me présente la note en me disant:
-Vous NALLIERS quand même pas partir de CHAIX moi sans payer ?
Je NESMY que quelques minutes pour faire mes valises, je payai et continuai ma route vers d'autres belles communes deVENDEE à la recherche de nouvelles cartes postales, heureusement, je n'avais pas de MONTAIGU à franchir.
Voilà quelques jeux de mots rigolos sur les villes de Vendée...
Aussi, pour ma part, et dans le même esprit, on pourrait dire cela :
" ....il était non CHALLANS , il avait BEAUVOIR ce beau paysage, il
souffrait de l'EPINE qu'il avait dans le pied, il se mit à prier ST
URBAIN, celui qui le protégeait depuis sa naissance, il n'avait d'YEU
que pour lui, lorsqu'il rencontra la PETITE BONNETIERE qui filait LE LIN
près de LA GRANDE METAIRIE..... "
ils ont voulu traduire en français et cela s'est transformé en autre chose
Le français, une langue difficile à maîtriser. Beaucoup de personnes originaires de certaines contrées
aimeraient le parler couramment, et quand ils se mettent en tête qu'ils peuvent faire la
traduction, l'on se retrouve souvent avec des phrases très loufoques.
Pour certaines phrases, même "Google Traduction" pourrait mieux faire.
Ces 37 phrases ont été recensées pour vous :
LE GRAND CANYON WAIMEA DE KAUAÏ ( Hawaii)
Le Canyon de Waiméa est un site spectaculaire de 16 kilomètres de long sur 900mètres de profondeur .
Il est situé dans l'ouest de Kauai , surnommé le " Grand Canyon du Pacifique "
Le Canyon de Waiméa a été formé par une profonde entaille de la rivière Waiméa .
Cette région est une zone sauvage de gorges profondes et de canyons labyrinthiques ,
C'est un endroit des plus spectaculaires du Pacifique .
Le City Palace est un complexe de plusieurs palais situé dans la ville
d'Udaipur dans l'état indien du Rajasthan. Il a été construit en 1559
par le Maharana Udai Singh comme palais principal de la dynastie rajput
des Sisodia, après avoir du quitter Chittorgarh. Il est situé au sommet
d'une colline sur la rive est du lac Pichola. Udaipur était la capitale
historique de l'ancien royaume de Mewar
Le City Palace a été construit dans un style qui est une fusion des styles
rajput et moghol. Il est considéré comme le plus important palais de ce
style. Il offre un panorama sur le lac Pichola, ses îles où sont
construits des palais tels que le Lake Palace.
Le City Palace a été construit en même temps que l'établissement de la ville Udaipur par
Maharana Udai Singh II, en 1559 et par ses successeurs sur une période
de 300 ans. Il est considéré comme le plus grand palais royal du
Rajasthan et lié à l'histoire. Ce palais hébergeait le Maharana et sa
famille, mais servait aussi de centre d'administration du royaume.
Le royaume de Mewar fut créé en 568 par Guhil, le premier Maharana du
Mewar, à Nagda, à 30 km au nord d'Udaipur. Au VIIIe siècle, la capitale
fut transférée sur la colline de Chittor, dans une énorme forteresse où
les Sisodias ont régné pendant 80 ans. En 1537, le Maharana Udai Singh
II hérita du royaume de Mewar. Mais à cette époque apparaissait le
risque de perdre Chittor en raison de la guerre contre l'empire Moghol.
En conséquence, Udai Singh II, choisit un site pour sa nouvelle
capitale, près du lac Pichola à un emplacement bien protégé par les
forêts, les lacs et les monts Aravalli.
Selon la légende, lors d'une partie de chasse, le Maharana rencontra un
ermite qui méditait sur une colline dominant le lac Pichola. Il demanda
la bénédiction de l'ermite qui conseilla au Maharana de construire son
palais à cet endroit même ce qu'il fit
Après la prise de Chittor par l'empereur Akbar en 1568, Udai Sing transféra
sa capitale à Udaipur. Le premier palais construit fut Rai Angan
(=Palais Royal) .
À la mort d'Udai Singh en 1572, son fils Maharana Pratap lui succéda. Il réussit à vaincre Akbar à la bataille de
Haldighati en 1576 et par la suite Udaipur connut une période de paix.
Le palais s'agrandit. L'art, notamment la peinture de miniatures se
développa .
À partir de 1736, les tribus Marathes lancèrent des raids contre Udaipur
et à la fin du siècle, l'État du Mewar était dans une situation
catastrophique. La paix revint en 1817 avec le "Treaty of Paramountcy"
(=traité de prépondérance) imposé par les Britanniques, assurant la
restauration de toutes les principautés héréditaires et leur protection
en cas d'invasions.
Après l'Indépendance de l'Inde, le 15 août 1947, et à l'initiative de
Maharana Bhupal Singh, le royaume de Mewar fusionna avec l'Union
indienne en 1949 en même temps que les autres États princiers du
Rajasthan. Les Maharanas ont alors perdu leurs privilèges, leurs titres.
Toutefois, ils ont conservé la propriété de leurs palais à Udaipur.
Certains ont été transformés en hôtels de luxe ou en commerce gérés par
la société Mewar Trust.
par redacbzhinfo
02/10/2015 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) –
Alors que les foires aux vins battent leur plein, que les enseignes de la
grande distribution rivalisent pour attirer le chaland à coup de
publicité, Breizh-info a voulu savoir ce qui se cache derrière les
annonces alléchantes, les promos imbattables et les prix cassés. Sans
langue de bois et en toute liberté. De la réinformation, tout simplement
– guidée par une seule passion : celle que nous avons pour le vin,
cette boisson unique qui fait partie de notre patrimoine culturel.
Foires aux vins ou foires ovins ? « Les Français sont des veaux » disait de Gaulle.
Mais aussi des moutons à les voir se ruer sur les sélections attrape-mouches de la grande distribution.
Certes, il est de bon ton de pointer l’indigence d’un cérémonial frénétique ou
le vin s’achète par caddies entiers et terminera pour une bonne partie
dans le siphon d’un évier. Le sommelier-consultant Emmanuel Delmas en
a fait son fonds de commerce. A l’image de ses confrères, ce chevalier
blanc du vin de vigneron authentique, s’est lancé dans une croisade
contre les vins de supermarché. De son regard, le commerce du vin est
perçu sous le jour d’un mythique clivage, réservant aux vertueux
cavistes les vins d’artisans tandis que la grande distribution serait
le vilain suppôt des négociants industriels. Une vision quelque peu
manichéenne qui mérite d’être redressée.
En vérité, nos petits détaillants croquent aussi dans le plantureux
pactole du vin « zombie* » .De fait, la frontière entre le bon
caviste, digne représentant du vin probe et l’inique centrale d’achat,
vecteur du vin technologique n’a jamais été aussi ténue. Pour le
comprendre, il faut revenir aux impératifs de ce secteur d’activité à
écouler chaque année un volume substantiel. En somme, le cœur des
ventes repose sur ce vin bon marché, volontiers stéréotypé, tenant
lieu de fond de roulement pour tous les cavistes .Comme rien ne
s’avoue clairement, le commerce de ces vins inavouables s’enrobe dans
le fumeux concept du « vin de copains ».Une expression horripilante qui
renvoie à la vinasse sans relief, débouchée au débotté, et dont
l’unique ambition se limite à étancher la soif de buvards parasites.
Alors oui le caviste dénicheur roule aussi pour de gros négociants
pourvoyeurs de vins accommodants particulièrement plébiscités par le
grand public : le Gégé du bio pipeau alias Gérard Bertrand, vins
putassiers de Gascogne (Plaimont, Uby, Tariquet) et autres négoces
tentaculaires tels que les Grands chais de France ou le groupe Advini.
De surcroît, face aux besoins de trésorerie et à la nécessité de vendre
des fins de stocks, le vigneron ne s’embarrasse pas toujours de la
noblesse du circuit de distribution. Notre enquête révèle une
connivence à peine voilée des plus grands vignerons avec les
mastodontes de la grande distribution, même si la majorité avance
masquée et se déleste de ses vins en toute discrétion, sous un habillage
différent. Afin de faciliter vos recherches, sans tomber dans les
chausse-trappes des foires, nous vous proposons une petite synthèse
regroupée en quatre thématiques.
Dernier constat, l’étrange parenté des sélections afférentes aux diverses
enseignes. Au point de se demander si les centrales d’achat ne font pas
leurs courses ensemble ? La collusion paraît vraiment flagrante entre
les sélections de Super U et Leclerc, qui partagent une vingtaine de
références en commun, assorties de prix étrangement alignés ! Le Conseil
de la concurrence serait bien avisé de renifler dans les dessous du
cartel vinassier qui pourrait bien virer à l’aigre…
Les rossignols
Illustration Marie Leviel, La Presse
Sous cette rubrique, nous avons les immanquables « nanars » des foires aux
vins. Ils reviennent tels des marronniers et ringardisent de plus belle
l’image d’un événement commercial figé sur des valeurs éculées.
En pole position, le ban et l’arrière ban du Haut-Médoc qui s’offrent
encore curieusement dans les rutilants millésimes de 2009 et 2010 chez
Intermarché.
Tiens donc, il reste des vins à vendre chez d’Arcins, Agassac, Beaumont, Citran,
Larose-Trintaudon, Coufran, Sénéjac, Lanessan ? Ces grands bourgeois
exhibent un fruité baroque et courtisan dopé à la thermovinification,
sur un fond vanillé à l’excès, leur style ripoliné est une profonde
source de morosité gustative pour les palais non conformistes. Des
vins désuets, destinés aux amateurs de bordeaux ultra-classiques qui
fleurent bon la décadence et tendent à lasser leur public comme en
témoigne les disponibilités sur des millésimes très convoités.
Le Pomerol apporte aussi sa contribution au vide-cellier de la rentrée
avec des seconds couteaux (Taillefer, la Pointe et Clos René)
coutumiers des rayonnages. Leur merlot rondouillard inspire un profond
ennui tant il manque à ces vins le nerf et la personnalité du terroir.
Une mention spéciale à Intermarché qui exhume le « La pointe » sur
un millésime de fond de tiroir : le 2007 ! Auchan n’est pas en reste
en pomerols poussiéreux : la croix du Casse 2006 21.9€ et château la
Patache 2010 19.9€ (même le nom est has been).
Le négoce bourguignon a toujours les cuves bien remplies pour les foires
aux vins. Chez Leclerc la maison Bouchard tient le haut du pavé, le
leader de la « bande des trois* » est passé maître dans le pinot noir
ultra filtré au fruit décharné, les blancs se montrent toujours très
durs sous l’effet d’un sulfitage immodéré. Plus honorables mais souvent
rébarbatifs, les vins de la petite maison Rougeot-Dupin accessibles
chez Leclerc et Intermarché. Enfin, le tout-venant de la maison Jadot
se retrouve aisément dans l’ensemble des enseignes, les blancs se
singularisent par une acidité régulièrement métallique, quant aux
rouges, ils cultivent une veine impersonnelle et anémique dont la maison
s’est faite une spécialité.
Mais le plus consternant revient au négoce alsacien doué d’une formidable
ubiquité, car aux devants des rayons dans toutes les enseignes. La
clique des marchands de ripopée : Geiler, Wolberger,Henri Ehrhart,
Joseph Cattin, Ribeman endort l’amateur d’Alsace à bon compte avec des
vins issus de rendements pléthoriques et chaptalisés pour compenser la
dilution des moûts.
Les immondes champagnes « vrankenisés* » ferment la marche avec Charles Lafitte et
son flaconnage grotesque chez Auchan, les champagnes Demoiselle,
Chanoine Frères, GH Martel (14.99€) à la bulle décapante… Avis aux
téméraires !
Double jeu
A la dérobée ou sans vergogne des vignerons connus et respectés,
lâchent quelques lots de leurs vins ou misent clairement sur la
puissance de vente de la grande distribution. Les cavistes apprécieront
cette duplicité et pourront s’interroger sur leur compétitivité à
l’aune des prix pratiqués par le rouleau compresseur de la GD.
Commençons par le vigneron Jérémie Huchet, le domaine de la Chauvinière mis en
avant par les meilleurs cavistes de Nantes, brade son Clos Montys à 4.5€
chez Carrefour. Même la famille Couillaud se risque à céder leur
Muscadet très confidentiel élevé sur lies pendant 36 mois à
Intermarché : Cuvée « M » 2012 9.9€ (belle affaire).
En Saint-Pourçain, le très respecté domaine Nebout change son étiquette et
son nom ! (Il devient opportunément le domaine du Pavé pour
Intermarché) et vend sous « la coquille » une cuvée l’escargot 6.9€ en
blanc et en rouge (pinot noir/gamay).
En Faugères, le domaine Ollier-Taillefer, l’enfant chéri des cavistes
travaille avec la grande distribution sur une cuvée baptisée d’un nom
de circonstance : «Garrigae »Faugères 2012 à 9.9€.
Pour la Loire, pas de bonne foire aux vins sans le petit Bourgueil au fruité
juvénile qui flirte avec la sous-maturité : Joël Taluau est un
habitué des Leclerc, Amirault et Grosbois consacrent une cuvée de
négoce à l’enseigne U : vert et mince le Bourgueil « les caillotes »
2014 (6.3€)
Le Chinon d’école du domaine Olga Raffault, véritable vin de tavernier pour la restauration
nantaise est chez Leclerc dans une cuvée friande toujours bien exécutée
: « les barnabés » 2013 (9€ chez Leclerc).
La grande figure du Reuilly, Claude Lafond pactise avec Leclerc aux fins
d’écouler ses très beaux sauvignons sous la cuvée le Fussay 6.45€, à
noter que son rosé obtenu du pinot gris (spécifique à l’appellation) se
distingue par une extrême délicatesse à environ 7€.
Jérémie Mourat en Fiefs-vendéens, réserve à Auchan les fonds de cuve de sa
marque entrée de gamme « vignes de loups », sans intérêt !
En Jurançon, le domaine Cauhapé livre son très beau Jurançon sec cuvée « Tourbillon » à 8.95€, (belle affaire).
Enfin les caciques de l’Alsace (Zind-Humbrecht, René Muré et Ostertag)
concèdent de beaux spécimens à certains Intermarché et magasins U.
Ni « bu » ni connu je t’embrouille !
Dans cette rubrique, les grands noms du Bordelais sèment la confusion avec
des étiquettes ambivalentes reprenant les codes graphiques de la
propriété-mère. Illustration avec le célèbre Maucaillou, ce beau nom du
Moulis se décline en Bordeaux supérieur (5.5€ chez Intermarché) et en
Haut-Médoc (9.9€ chez Leclerc) par le biais de la marque éponyme. La
qualité de ces vins est irréprochable mais la mise en avant du nom
Maucaillou prête à l’ambiguïté en raison d’un marketing de marque
mystificateur. Le château Léoville Poyferré en use et en abuse pour
maquiller son brave Saint-julien Moulin riche avec le fard du grand cru
classé. Pour autant, la palme revient au cru communal Margaux Cure de la
Bourse chez Intermarché dont l’étiquette ressemble à s’y méprendre à
celle du Troisième cru classé Dufort-Vivens. Tout s’éclaire : les deux
propriétés appartiennent aux Lurton, illustre famille « marchande » de
Bordeaux…
Non sans paradoxe, les Français achètent leurs vins en grande surface mais gardent quelques
scrupules et demeurent soucieux d’acheter le travail d’un vigneron. Il
est préférable de se fier à la capsule-congé relative à la bonne
provenance, (le « R » pour récoltant) car les négociants aiment se
donner un petit air de récoltant sous des dehors d’étiquettes champêtres
à même de faire oublier leurs immenses raffineries à vins. « Mis en
bouteille au domaine, au château », dans nos chais », autant de
mentions qui se rattachent aux entités de groupes surpuissants comme
Jeanjean ou Gérard Bertrand pour le Languedoc, loin de l’imagerie de la
bastide de garrigue… « Le Causse d’Arboras » 2014 de Jeanjean en
terrasses du Larzac 10.5€ ou le Château la Sauvageonne cuvée « les
Ruffes », 2013 en Pic saint Loup 8.8€ de Gérard Bertrand chez Leclerc.
Les bons coups
Allons terminons sur les bonnes affaires, découvertes subrepticement dans ce vaste fourre-tout de la grande braderie du vin :
Châteaumeillant, domaine Roux, « Voluptas » 2014 .6.7€ (Système U) : obscur inconnu du grand public, ce vignoble très
confidentiel du Berry (assemblage pinot noir/gamay) présente des vins
au fruité croquant rehaussé par des accents poivrés. Face au manque de
notoriété, le domaine se réfugie dans le débouché de la grande
distribution, magnifique en considération de son prix !
Côtes du Roussillon Mas Amiel, « Pur schiste » 2014. 9.9€ (Leclerc) : non loin de la célèbre vallée de l’Agly, le Mas Amiel a
forgé sa réputation sur le Maury ( vin muté).Néanmoins , le domaine
s’est diversifié avec une certaine réussite dans une production de vins
rouges et blancs secs .Cette cuvée de grenache démontre une belle
habileté à trouver un juste équilibre entre la richesse du fruit et la
puissance en alcool sans verser dans la lourdeur et la sucrosité du
cépage.
Ripaille, Château Ripaille, 2014. 5.65€ (chez Intermarché) : que voilà une belle curiosité, le vignoble méconnu
de Ripaille au bord du lac Léman n’a qu’un seul représentant : le
château éponyme d’une vingtaine d’hectares. Le nom n’évoque pas les
bombances du seigneur de Ripaille mais renvoie à l’ancienne friche
buissonnière « les ripes » qui colonisait les rives du lac avant que la
vigne ne s’y installe. Très beau vin blanc issu du chasselas, fruit
délicat aux tonalités florales sur un fond d’amande.
Moulis, Château Anthonic, 2009 .12.5€ (Intermarché) :Intermarché se démarque nettement dans sa sélection de
bordeaux, l’enseigne truste les grands noms à des prix relativement
accessibles. Surtout, elle n’hésite pas à s’écarter des valeurs
traditionnelles en proposant des outsiders qui méritent une véritable
attention. Le château Anthonic défend une interprétation terrienne du
Moulis, sensiblement différente d’un Chasse-spleen. Les tanins sont
habituellement assez saillants mais le vin atteint, grâce à l’ancienneté
du millésime, un superbe fondu avec un mordant qui fait défaut aux
Bordeaux.
Listrac-Médoc, Fourcas Hosten, 2009. 12.9€ (Leclerc) : valeur sûre du Listrac dans un millésime sympathique,
cette appellation est réputée pour la longévité de ses vins, saine
contrepartie de leur supposée rusticité.
Saint-Emilion,Grand Cru , Croque-Michotte,2010. 16.95€ (Leclerc) : la propriété de Pierre Carle a été exclue non sans
remous du dernier classement de Saint-Emilion de 2012. Absurde ! Mais
une belle opportunité pour les amateurs détachés des lumières des
classements factices et complaisants.
Bordeaux supérieur, domaine de l’île Margaux, 2010. 9.95€ (Intermarché) : un bordeaux « sup » de « palus » né des sols
limoneux de l’île Margaux, sa concentration spectaculaire et la
singularité de son terroir en font sûrement le vin le plus atypique du
Bordelais.
Muscadet, cru Hiérarchie, Château de la Preuille, 2010 et 2003. 8.5€ : propriété historique du Muscadet, disponible sur des millésimes
avantageux à moins de 10€, il faudrait être fou pour dépenser plus !
Porto, Graham’s, LBV,2008 . 18.89 € : LBV pour Late bottled vintage. Le vintage du pauvre (car
souvent plus modéré en tarif) se différencie par une mise en bouteille
tardive (après 4 ans) qui succède à un vieillissement en foudre et se
montre ainsi davantage oxydatif qu’un vintage au fruit préservé. La
maison est réputée pour l’extravagance de ses vins.
Raphno
*Vin Zombie : Expression inventée par le bloggeur Antonin Iommi-Amanategui
de Rue 89 se référant aux vins mort-vivant, « grimés à grand renfort de
produits œnologiques » et qui révèlent après analyse des traces de
pesticides: Mouton Cadet et Baron de Lestac sont de beaux archétypes.
*Bande des trois : Expression employée par Robert Parker pour désigner les
trois plus mauvais négoces bourguignons (Bouchard, Labouré-Roi, la Reine
Pédauque) dont la production surreprésentée, a causé bien du tort à
certaines appellations de Bourgogne.
*vrankeniser : Néologisme de Tom Stevenson (le Parker du Champagne) dénonçant le
champagne au goût uniforme que le magnat belge Paul-François Vranken a
systématisé pour les marques de son empire.
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com
par redacbzhinfo
02/10/2015 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) –
Alors que les foires aux vins battent leur plein, que les enseignes de la
grande distribution rivalisent pour attirer le chaland à coup de
publicité, Breizh-info a voulu savoir ce qui se cache derrière les
annonces alléchantes, les promos imbattables et les prix cassés. Sans
langue de bois et en toute liberté. De la réinformation, tout simplement
– guidée par une seule passion : celle que nous avons pour le vin,
cette boisson unique qui fait partie de notre patrimoine culturel.
Foires aux vins ou foires ovins ? « Les Français sont des veaux » disait de Gaulle.
Mais aussi des moutons à les voir se ruer sur les sélections attrape-mouches de la grande distribution.
Certes, il est de bon ton de pointer l’indigence d’un cérémonial frénétique ou
le vin s’achète par caddies entiers et terminera pour une bonne partie
dans le siphon d’un évier. Le sommelier-consultant Emmanuel Delmas en
a fait son fonds de commerce. A l’image de ses confrères, ce chevalier
blanc du vin de vigneron authentique, s’est lancé dans une croisade
contre les vins de supermarché. De son regard, le commerce du vin est
perçu sous le jour d’un mythique clivage, réservant aux vertueux
cavistes les vins d’artisans tandis que la grande distribution serait
le vilain suppôt des négociants industriels. Une vision quelque peu
manichéenne qui mérite d’être redressée.
En vérité, nos petits détaillants croquent aussi dans le plantureux
pactole du vin « zombie* » .De fait, la frontière entre le bon
caviste, digne représentant du vin probe et l’inique centrale d’achat,
vecteur du vin technologique n’a jamais été aussi ténue. Pour le
comprendre, il faut revenir aux impératifs de ce secteur d’activité à
écouler chaque année un volume substantiel. En somme, le cœur des
ventes repose sur ce vin bon marché, volontiers stéréotypé, tenant
lieu de fond de roulement pour tous les cavistes .Comme rien ne
s’avoue clairement, le commerce de ces vins inavouables s’enrobe dans
le fumeux concept du « vin de copains ».Une expression horripilante qui
renvoie à la vinasse sans relief, débouchée au débotté, et dont
l’unique ambition se limite à étancher la soif de buvards parasites.
Alors oui le caviste dénicheur roule aussi pour de gros négociants
pourvoyeurs de vins accommodants particulièrement plébiscités par le
grand public : le Gégé du bio pipeau alias Gérard Bertrand, vins
putassiers de Gascogne (Plaimont, Uby, Tariquet) et autres négoces
tentaculaires tels que les Grands chais de France ou le groupe Advini.
De surcroît, face aux besoins de trésorerie et à la nécessité de vendre
des fins de stocks, le vigneron ne s’embarrasse pas toujours de la
noblesse du circuit de distribution. Notre enquête révèle une
connivence à peine voilée des plus grands vignerons avec les
mastodontes de la grande distribution, même si la majorité avance
masquée et se déleste de ses vins en toute discrétion, sous un habillage
différent. Afin de faciliter vos recherches, sans tomber dans les
chausse-trappes des foires, nous vous proposons une petite synthèse
regroupée en quatre thématiques.
Dernier constat, l’étrange parenté des sélections afférentes aux diverses
enseignes. Au point de se demander si les centrales d’achat ne font pas
leurs courses ensemble ? La collusion paraît vraiment flagrante entre
les sélections de Super U et Leclerc, qui partagent une vingtaine de
références en commun, assorties de prix étrangement alignés ! Le Conseil
de la concurrence serait bien avisé de renifler dans les dessous du
cartel vinassier qui pourrait bien virer à l’aigre…
Les rossignols
Illustration Marie Leviel, La Presse
Sous cette rubrique, nous avons les immanquables « nanars » des foires aux
vins. Ils reviennent tels des marronniers et ringardisent de plus belle
l’image d’un événement commercial figé sur des valeurs éculées.
En pole position, le ban et l’arrière ban du Haut-Médoc qui s’offrent
encore curieusement dans les rutilants millésimes de 2009 et 2010 chez
Intermarché.
Tiens donc, il reste des vins à vendre chez d’Arcins, Agassac, Beaumont, Citran,
Larose-Trintaudon, Coufran, Sénéjac, Lanessan ? Ces grands bourgeois
exhibent un fruité baroque et courtisan dopé à la thermovinification,
sur un fond vanillé à l’excès, leur style ripoliné est une profonde
source de morosité gustative pour les palais non conformistes. Des
vins désuets, destinés aux amateurs de bordeaux ultra-classiques qui
fleurent bon la décadence et tendent à lasser leur public comme en
témoigne les disponibilités sur des millésimes très convoités.
Le Pomerol apporte aussi sa contribution au vide-cellier de la rentrée
avec des seconds couteaux (Taillefer, la Pointe et Clos René)
coutumiers des rayonnages. Leur merlot rondouillard inspire un profond
ennui tant il manque à ces vins le nerf et la personnalité du terroir.
Une mention spéciale à Intermarché qui exhume le « La pointe » sur
un millésime de fond de tiroir : le 2007 ! Auchan n’est pas en reste
en pomerols poussiéreux : la croix du Casse 2006 21.9€ et château la
Patache 2010 19.9€ (même le nom est has been).
Le négoce bourguignon a toujours les cuves bien remplies pour les foires
aux vins. Chez Leclerc la maison Bouchard tient le haut du pavé, le
leader de la « bande des trois* » est passé maître dans le pinot noir
ultra filtré au fruit décharné, les blancs se montrent toujours très
durs sous l’effet d’un sulfitage immodéré. Plus honorables mais souvent
rébarbatifs, les vins de la petite maison Rougeot-Dupin accessibles
chez Leclerc et Intermarché. Enfin, le tout-venant de la maison Jadot
se retrouve aisément dans l’ensemble des enseignes, les blancs se
singularisent par une acidité régulièrement métallique, quant aux
rouges, ils cultivent une veine impersonnelle et anémique dont la maison
s’est faite une spécialité.
Mais le plus consternant revient au négoce alsacien doué d’une formidable
ubiquité, car aux devants des rayons dans toutes les enseignes. La
clique des marchands de ripopée : Geiler, Wolberger,Henri Ehrhart,
Joseph Cattin, Ribeman endort l’amateur d’Alsace à bon compte avec des
vins issus de rendements pléthoriques et chaptalisés pour compenser la
dilution des moûts.
Les immondes champagnes « vrankenisés* » ferment la marche avec Charles Lafitte et
son flaconnage grotesque chez Auchan, les champagnes Demoiselle,
Chanoine Frères, GH Martel (14.99€) à la bulle décapante… Avis aux
téméraires !
Double jeu
A la dérobée ou sans vergogne des vignerons connus et respectés,
lâchent quelques lots de leurs vins ou misent clairement sur la
puissance de vente de la grande distribution. Les cavistes apprécieront
cette duplicité et pourront s’interroger sur leur compétitivité à
l’aune des prix pratiqués par le rouleau compresseur de la GD.
Commençons par le vigneron Jérémie Huchet, le domaine de la Chauvinière mis en
avant par les meilleurs cavistes de Nantes, brade son Clos Montys à 4.5€
chez Carrefour. Même la famille Couillaud se risque à céder leur
Muscadet très confidentiel élevé sur lies pendant 36 mois à
Intermarché : Cuvée « M » 2012 9.9€ (belle affaire).
En Saint-Pourçain, le très respecté domaine Nebout change son étiquette et
son nom ! (Il devient opportunément le domaine du Pavé pour
Intermarché) et vend sous « la coquille » une cuvée l’escargot 6.9€ en
blanc et en rouge (pinot noir/gamay).
En Faugères, le domaine Ollier-Taillefer, l’enfant chéri des cavistes
travaille avec la grande distribution sur une cuvée baptisée d’un nom
de circonstance : «Garrigae »Faugères 2012 à 9.9€.
Pour la Loire, pas de bonne foire aux vins sans le petit Bourgueil au fruité
juvénile qui flirte avec la sous-maturité : Joël Taluau est un
habitué des Leclerc, Amirault et Grosbois consacrent une cuvée de
négoce à l’enseigne U : vert et mince le Bourgueil « les caillotes »
2014 (6.3€)
Le Chinon d’école du domaine Olga Raffault, véritable vin de tavernier pour la restauration
nantaise est chez Leclerc dans une cuvée friande toujours bien exécutée
: « les barnabés » 2013 (9€ chez Leclerc).
La grande figure du Reuilly, Claude Lafond pactise avec Leclerc aux fins
d’écouler ses très beaux sauvignons sous la cuvée le Fussay 6.45€, à
noter que son rosé obtenu du pinot gris (spécifique à l’appellation) se
distingue par une extrême délicatesse à environ 7€.
Jérémie Mourat en Fiefs-vendéens, réserve à Auchan les fonds de cuve de sa
marque entrée de gamme « vignes de loups », sans intérêt !
En Jurançon, le domaine Cauhapé livre son très beau Jurançon sec cuvée « Tourbillon » à 8.95€, (belle affaire).
Enfin les caciques de l’Alsace (Zind-Humbrecht, René Muré et Ostertag)
concèdent de beaux spécimens à certains Intermarché et magasins U.
Ni « bu » ni connu je t’embrouille !
Dans cette rubrique, les grands noms du Bordelais sèment la confusion avec
des étiquettes ambivalentes reprenant les codes graphiques de la
propriété-mère. Illustration avec le célèbre Maucaillou, ce beau nom du
Moulis se décline en Bordeaux supérieur (5.5€ chez Intermarché) et en
Haut-Médoc (9.9€ chez Leclerc) par le biais de la marque éponyme. La
qualité de ces vins est irréprochable mais la mise en avant du nom
Maucaillou prête à l’ambiguïté en raison d’un marketing de marque
mystificateur. Le château Léoville Poyferré en use et en abuse pour
maquiller son brave Saint-julien Moulin riche avec le fard du grand cru
classé. Pour autant, la palme revient au cru communal Margaux Cure de la
Bourse chez Intermarché dont l’étiquette ressemble à s’y méprendre à
celle du Troisième cru classé Dufort-Vivens. Tout s’éclaire : les deux
propriétés appartiennent aux Lurton, illustre famille « marchande » de
Bordeaux…
Non sans paradoxe, les Français achètent leurs vins en grande surface mais gardent quelques
scrupules et demeurent soucieux d’acheter le travail d’un vigneron. Il
est préférable de se fier à la capsule-congé relative à la bonne
provenance, (le « R » pour récoltant) car les négociants aiment se
donner un petit air de récoltant sous des dehors d’étiquettes champêtres
à même de faire oublier leurs immenses raffineries à vins. « Mis en
bouteille au domaine, au château », dans nos chais », autant de
mentions qui se rattachent aux entités de groupes surpuissants comme
Jeanjean ou Gérard Bertrand pour le Languedoc, loin de l’imagerie de la
bastide de garrigue… « Le Causse d’Arboras » 2014 de Jeanjean en
terrasses du Larzac 10.5€ ou le Château la Sauvageonne cuvée « les
Ruffes », 2013 en Pic saint Loup 8.8€ de Gérard Bertrand chez Leclerc.
Les bons coups
Allons terminons sur les bonnes affaires, découvertes subrepticement dans ce vaste fourre-tout de la grande braderie du vin :
Châteaumeillant, domaine Roux, « Voluptas » 2014 .6.7€ (Système U) : obscur inconnu du grand public, ce vignoble très
confidentiel du Berry (assemblage pinot noir/gamay) présente des vins
au fruité croquant rehaussé par des accents poivrés. Face au manque de
notoriété, le domaine se réfugie dans le débouché de la grande
distribution, magnifique en considération de son prix !
Côtes du Roussillon Mas Amiel, « Pur schiste » 2014. 9.9€ (Leclerc) : non loin de la célèbre vallée de l’Agly, le Mas Amiel a
forgé sa réputation sur le Maury ( vin muté).Néanmoins , le domaine
s’est diversifié avec une certaine réussite dans une production de vins
rouges et blancs secs .Cette cuvée de grenache démontre une belle
habileté à trouver un juste équilibre entre la richesse du fruit et la
puissance en alcool sans verser dans la lourdeur et la sucrosité du
cépage.
Ripaille, Château Ripaille, 2014. 5.65€ (chez Intermarché) : que voilà une belle curiosité, le vignoble méconnu
de Ripaille au bord du lac Léman n’a qu’un seul représentant : le
château éponyme d’une vingtaine d’hectares. Le nom n’évoque pas les
bombances du seigneur de Ripaille mais renvoie à l’ancienne friche
buissonnière « les ripes » qui colonisait les rives du lac avant que la
vigne ne s’y installe. Très beau vin blanc issu du chasselas, fruit
délicat aux tonalités florales sur un fond d’amande.
Moulis, Château Anthonic, 2009 .12.5€ (Intermarché) :Intermarché se démarque nettement dans sa sélection de
bordeaux, l’enseigne truste les grands noms à des prix relativement
accessibles. Surtout, elle n’hésite pas à s’écarter des valeurs
traditionnelles en proposant des outsiders qui méritent une véritable
attention. Le château Anthonic défend une interprétation terrienne du
Moulis, sensiblement différente d’un Chasse-spleen. Les tanins sont
habituellement assez saillants mais le vin atteint, grâce à l’ancienneté
du millésime, un superbe fondu avec un mordant qui fait défaut aux
Bordeaux.
Listrac-Médoc, Fourcas Hosten, 2009. 12.9€ (Leclerc) : valeur sûre du Listrac dans un millésime sympathique,
cette appellation est réputée pour la longévité de ses vins, saine
contrepartie de leur supposée rusticité.
Saint-Emilion,Grand Cru , Croque-Michotte,2010. 16.95€ (Leclerc) : la propriété de Pierre Carle a été exclue non sans
remous du dernier classement de Saint-Emilion de 2012. Absurde ! Mais
une belle opportunité pour les amateurs détachés des lumières des
classements factices et complaisants.
Bordeaux supérieur, domaine de l’île Margaux, 2010. 9.95€ (Intermarché) : un bordeaux « sup » de « palus » né des sols
limoneux de l’île Margaux, sa concentration spectaculaire et la
singularité de son terroir en font sûrement le vin le plus atypique du
Bordelais.
Muscadet, cru Hiérarchie, Château de la Preuille, 2010 et 2003. 8.5€ : propriété historique du Muscadet, disponible sur des millésimes
avantageux à moins de 10€, il faudrait être fou pour dépenser plus !
Porto, Graham’s, LBV,2008 . 18.89 € : LBV pour Late bottled vintage. Le vintage du pauvre (car
souvent plus modéré en tarif) se différencie par une mise en bouteille
tardive (après 4 ans) qui succède à un vieillissement en foudre et se
montre ainsi davantage oxydatif qu’un vintage au fruit préservé. La
maison est réputée pour l’extravagance de ses vins.
Raphno
*Vin Zombie : Expression inventée par le bloggeur Antonin Iommi-Amanategui
de Rue 89 se référant aux vins mort-vivant, « grimés à grand renfort de
produits œnologiques » et qui révèlent après analyse des traces de
pesticides: Mouton Cadet et Baron de Lestac sont de beaux archétypes.
*Bande des trois : Expression employée par Robert Parker pour désigner les
trois plus mauvais négoces bourguignons (Bouchard, Labouré-Roi, la Reine
Pédauque) dont la production surreprésentée, a causé bien du tort à
certaines appellations de Bourgogne.
*vrankeniser : Néologisme de Tom Stevenson (le Parker du Champagne) dénonçant le
champagne au goût uniforme que le magnat belge Paul-François Vranken a
systématisé pour les marques de son empire.
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014
Je ne suis pas trés "gadgets" ! Mais......je suis gourmand!!!!
Et s'il y a bien une chose que je n'aime pas faire, c'est: éplucher les légumes!
Alors je dois dire un grand MERCI à celui qui a inventé l'éplucheur de pommes!
Est-ce que vous connaissez cet engin????
Non seulement il épluche la pomme, mais il vous la rend coupée en lamelles et évidée de son trognon! Trop marrant à faire!
Vous fixez l'engin sur un support grace à la ventouse qui se trouve dessous!
Vous enfilez la pomme sur les piques de l'appareil et vous tournez la manivelle!
La pomme est épluchée, mais en plus, elle est coupée en lamelles!
Les épluchures tombent à coté, et il ne vous reste plus qu'à retirer la tige pour faire tomber le trognon!
Et voilà le travail!
Vos pommes sont toutes prêtes pour une tarte, ou autre chose. Dans mon cas, il s'agissait de Boudin au pommes!
Alors si vous êtes comme moi, allergique à l'épluchage des pommes, offrez vous ce petit engin!
Vous le saviez ????
Si vous mangez une variété de pomme différente chaque jour, il vous faudrait 20 ans pour les essayer toutes
Les pommes ont beaucoup de bienfaits pour la santé, en effet selon les scientifiques, la consommation de ce fruit réduit le risque de développer un cancer, surtout le cancer des poumonsd’où son effet bénéfique sur la fonction respiratoire. La pomme réduit
aussi le cholestérol sanguin, le risque du diabète, des maladies cardiovasculaires et d’obésité.
Peut-être que vous connaissez des dizaines de variétés de pommes, mais leur nombre est beaucoup plus élevé que ça. Même s’il est difficile d’identifier le nombre exact, les scientifiques ont enregistréplus de 7500 cultivars de pommes qui existent avec des caractéristiques différentes à travers le monde.
Après un article consacré à la rue Crémieux et ses dizaines de maisons toutes plus colorées les unes que les autres
dans le 12e arrondissement de Paris, Le Figaro Immobilier vous propose une sélection non-exhaustive des quartiers
les plus colorés à travers le monde! De Copenhague à La Havane et du Bristol à Buenos Aires, (re)découcrez
ces palettes de couleurs qui prennent place sur les façades des maisons et bâtiments de ces villes...
• La Havane à Cuba. Pour débuter ce périple des quartiers de villes très colorés à travers le monde,
direction l’Amérique du Sud, plus exactement dans le quartier de la vieille ville
de La Havane à Cuba. Le long du boulevard Paseo de Marti, on peut apercevoir des habitations
coloniales aux couleurs pastels prennent place au dessus d’arcades néo-classiques.
• Juzcar en Espagne. Le petit village de Juzcar de 250 habitants niché dans les montagnes en Andalousie ne doit pas ses façades bleues à une pratique ancestrale. Il faut justeremonter quelques années en arrière, en 2011, le village espagnol est
choisi par les producteurs du film en 3D, Les Schtroumpfs. Au total 50 peintres ont été mobilisés pour 200 heures de travail et
5000 litres de peinture bleu azur ont été nécessaire pour peindre les extérieurs des bâtisses. Juzcar est donc devenu malgré lui le premier village Schtroumpf réel du monde.
• Bristol en Angleterre. Sous grisaille anglaise, l’on peut apercevoir sur le long du port de Bristol - l’une des villes le plus pop d’Angleterre - de nombreuses petites maisons géorgiennes et bâtiments modernes aux couleurs verte, bleue, jaune et verte.
La preuve en image ci-dessous...
• Willemstad au Curaçao. Capitale de l’île Sous-le-Vent de Curaçao (Caraïbes), Willemnstad appartient aux Pays-Bas. Surnommée «l’Amsterdam des tropiques», la ville était autrefois un centre de raffinage de pétrole pour la Royal Dutch (Shell). Les couleurs des habitations du centre-ville ont réalisées du XIXe siècle, lorsqu’un gouverneur des Antilles ne supportait la réflexion du soleil sur les façades blanches lui provoquant mal aux yeux. Depuis1997 ces bâtisses atypiques sont
inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.
• Salvador de Bahia au Brésil. Ancienne capitale du Brésil de 1549 à 1763, Salvador de Bahia conserve d’incroyables réalisations architecturales de style Renaissance. Notamment dans le quartier historique de Pelourincho où les maisons
polychromes aux couleurs vives sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco.
• Manarola, Cinque Terre en Italie. C’est l’un de notre coup de coeur dans cette sélection! Le très coloré village de Manarola, plus ancien des cinq villages médiéviaux des Cinque Terre en Italie, se tient sur une crête rocheuse qui surplombe la Méditerranée. L’architecture de ses habitations s’inscrit dans celle des maisons-tours génoises typiques.
• La Boca, Buenos Aires en Argentine. Le quartier de La Boca, plus vieux quartier ouvrier de Buenos Aires situé près du fleuve Riachuelo, est visité pour ses habitations colorées et accrochées les unes aux autres. Ces dernières ont été
peintes par des immigrés italiens qui utilisèrent les pots de peintures de leurs bateaux. Aujourd’hui La Boca reste un quartier très pauvre de la ville argentine.
• Saint-Jean de Terre-Neuve au Canada. Très souvent comparé à San Francisco pour ses terrains et rues accidentés, la
ville de Saint-Jean possède un nombre impressionnant d’habitations aux façades colorées. Ce qui lui vaut le surnom de «Jellybean Row», du nom des bonbons colorés...
• Le Cap en Afrique du Sud. Perché sur une colline de Signal Hill, Le Cap possède un quartier d’habitations aux couleurs
vives et pétillantes: Bo-Kaap. Ce quartier était autrefois occupé par des esclaves musulmans
orignaires d’Inde, d’Indonésie et de Malaisie.
• Copenhague au Danemark. Les façades colorées du quartier portuaire de Nyhavn dans la ville scandinave de Copenhague ne passent pas inapercues! Pleines de charmes, ces maisons ont été construites à base de bois, de briques et du plâtre. La plus ancienne d’entre elles date de 1661...
• Guanajuato au Mexique. Ancienne ville coloniale et minière, Guanajuata a été bâti au coeur d’une étroite gorge, celle de la Sierre Madre! Située à 300 kilomètres de Mexico, cette ville offre un paysage atypique de maisons colorées taillées dans
la pierre et inscrites au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco.