On Sait Ce Qui A Mis Fin Au Règne Des Dinosaures La chute d’une énorme météorite il y a 66 millions d’années n’a pas causé seule l’extinction massive de la vie sur Terre, dont celle des dinosaures: d’importantes éruptions volcaniques liées à cet impact y ont également participé, ont déterminé des géologues américains. De nouvelles analyses et mesures de l’activité des volcans dans ce qui est aujourd’hui l’Inde indiquent une très forte augmentation des éruptions sur le plateau du Deccan dans les 50.000 ans qui ont suivi l’impact de l’astéroïde. Depuis 35 ans, la majorité des paléontologistes attribuent la disparition des dinosaures et de nombreuses autres espèces à la fin du Crétacé à une météorite géante qui a creusé un cratère de 180 km de diamètre, à Chicxulub, dans le Yucatan au Mexique envoyant des nuages de poussière dans l’atmosphère qui ont bouleversé le climat. Mais des géologues ont aussi avancé la thèse selon laquelle des énormes éruptions volcaniques survenues en Inde, sur les plateaux basaltiques du Deccan avant et après l’impact de l’astéroïde ont été la véritable cause de cette extinction, jugeant les effets du choc de la météorite négligeable dans cet événement. Les deux hypothèses sont désormais réconciliées Ces nouvelles données semblent réconcilier les deux hypothèses en montrant clairement selon ces chercheurs que les coulées de laves basaltiques du Deccan ont vu leur flot doubler dans les 50.000 ans qui ont suivi la chute de l’astéroïde ou d’une comète dans le Yucatan. L’impact ainsi que l’activité volcanique plus intense auraient recouvert la planète de poussière et d’émanations toxiques qui ont fortement modifié le climat terrestre et provoqué la fin de nombreuses espèces animales et végétales. « Sur la base de notre datation des laves de Deccan, nous pouvons être assez certains que ce regain d’activité volcanique et l’impact de la météorite se sont produits dans une même période de 50.000 ans », souligne Paul Renne, professeur de géologie et de sciences planétaires à l’Université de Californie à Berkeley, le principal auteur de ces travaux. « Il est de ce fait difficile de faire une distinction entre ces deux événements dans leur rôle dans l’extinction car les effets atmosphériques de ces deux phénomènes étaient clairement présents en même temps », explique-t-il. Selon les géophysiciens, l’impact de la météorite géante a changé la « plomberie » des volcans ce qui a profondément modifié la chimie et la fréquence des éruptions qui ont duré très longtemps, retardant ainsi la ré-émergence de la vie animale et végétale pendant 500.000 ans comme en témoigne l’absence de fossiles datant de cette période d’un grand nombre d’animaux terrestres et de petites créatures marines. « Un demi-million d’années pour récupérer » « La biodiversité dans les océans a mis environ un demi million d’années pour vraiment récupérer après l’extinction ce qui correspond à la durée de la période pendant laquelle l’activité volcanique s’était intensifiée », conclut le professeur Renne. « Le scénario que nous suggérons selon lequel l’impact de la météorite a provoqué une plus grande intensité de l’activité volcanique permet de réconcilier ce qui paraissait jusqu’alors être une coïncidence incroyable », pointe pour sa part Mark Richards, professeur de géophysique à l’Université de Californie à Berkeley, un des principaux co-auteurs de cette recherche. Il avait été le premier a proposé cette hypothèse. Le fait que ces deux événements se soient produits quasi simultanément et ne sont pas de toute évidence le fruit du hasard, élimine la thèse d’un séisme de grande ampleur qui se serait produit à proximité des volcans de Deccan et aurait provoqué ce fort regain d’activité volcanique, note le géologue. Pour étayer leur thèse, ces chercheurs ont récolté en 2014 des échantillons de lave sur le plateau de Deccan, à l’est de Bombay. Ces prélèvements correspondent à des coulées de laves qui se sont produites près du début de l’extinction des dinosaures, plusieurs centaines de milliers d’années avant et près de sa fin, utilisant pour cette radio-datation de haute précision des isotopes de l’argon, un gaz inerte. (Source : AFP)
15 clichés aériens à la beauté inouïe primés lors d’un célèbre concours photographique
Le concours photo du National Geographic dévoile chaque année d’époustouflants clichés révélant toute la splendeur de notre planète. SooCurious vous a sélectionné 15 sublimes photos aériennes issues des participants à ce concours devenu mythique.
1. Glacier du Gorner au-dessus Zermatt, Suisse
2. Terre et mer de Dubaï
3. Lever de soleil à Grand Prismatic Spring, Parc national de Yellowstone, Wyoming
4. State Park, Big Sur, Californie
5. Grande Barrière de corail, Hamilton Island
6. Éléphants d’Afrique dans la plaine, Delta de l’Okavango, Botswana
7. Nageurs sur la côte près de Sydney, Australie
8. Lac Koehn, Désert de Mojave, Californie
9. Au-dessus de la « vague la plus dangereuse » d’Australie, Sydney
10. Baie de Sydney, Australie
11. Soleil qui perce le brouillard de Cemoro Lawang, Indonésie
12. La rivière des Thjorsa, Islande
13. Chevaux sauvages, Kimberley, Australie
14. Champs de tulipes près de Voorhout, Pays-Bas
15. Bondi Beach, Sydney, Australie Sublime ! A la rédaction, nous avons été fascinés par ces incroyables vues aussi bien colorées qu’étonnantes. Certains clichés semblent presque irréels.
15 chefs indiens emblématiques qui se sont battus pour défendre les droits de leurs tribus
La fondation des États-Unis s’est faite au détriment des premiers habitants du continent : les Indiens. Depuis la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492, au moins 80 millions d’Amérindiens ont disparu. Chassés de leurs terres et massacrés, ils ont été abusés pendant plus de 500 ans par les colons, leur population est aujourd’hui quasiment décimée. Toutefois, les Indiens ont tenté de résister et se sont battus pour garder les terres de leurs ancêtres, à l’image de ces chefs qui ont fait tout en leur pouvoir pour que leur peuple puisse vivre en liberté.
Black Hawk Né en 1767, Black Hawk (aigle noir) est un chef de la tribu Sauk et Fox basée dans l’Illinois. Il soutient l’armée britannique dans la guerre de 1812, alors que son rival Keokuk se range du côté des Américains. Choqué par la brutalité des méthodes européennes et par le nombre de pertes qu’elles entraînent, Black Hawk décide de rentrer chez lui. En 1831, il est chassé vers le Mississippi par un traité imposé de force par les colons. Une année plus tard, il décide de retourner dans l’Illinois avec 1000 membres de sa tribu. Traqués par l’armée et par la milice de l’Illinois, ils sont massacrés, seulement 150 personnes survivent à la tuerie. Black Hawk est alors arrêté et mis sous la tutelle de Keokuk jusqu’à sa mort en 1838. Lors de sa reddition en 1932, il fait un discours fort et emblématique sur la cause indienne : “Black Hawk s’est battu pour les siens, contre l’homme blanc qui venait, année après année, s’emparer de la terre. Les hommes blancs savent pourquoi nous avons fait la guerre et ils devraient en avoir honte. Un Indien qui serait aussi mauvais que les blancs ne pourrait vivre parmi nous. Il serait mis à mort et dévoré par les loups”.
Sitting Bull Né vers 1831 dans le Dakota du Sud, Sitting Bull (bison assis) est un chef et médecin des Lakotas Hunkpapas, du peuple Sioux. En lakota, son nom signifie “bison mâle qui se roule dans la poussière”. Dès son plus jeune âge, il se démarque grâce à ses capacités physiques et son talent au tir à l’arc. Après ses 30 ans, Sitting Bull est devenu un homme saint pour les Sioux. Il doit ainsi travailler à la compréhension des rituels et de la religion de son peuple. Très spirituel, Sitting Bull cherche constamment à comprendre l’univers et à aider son peuple. Dans les années 1860, des guerres entre les Amérindiens et les Blancs auxquelles Sitting Bull prend part font des ravages dans les plaines. En 1868, il refuse de signer le traité de Fort Laramie : ce texte garantie aux Sioux leur territoire sacré des Black Hills, mais les prive de leur territoire de chasse, les forçant à être dépendants des rations alimentaires du gouvernement des Etats-Unis. Les Américains décident de rompre le traité lorsque ils se rendent compte de la présence d’or dans les Black Hills. Sitting Bull prend alors les commandes et dirige le soulèvement des Sioux. Après la bataille de Little Big Horn en 1876, à laquelle il ne participe pas car il est homme de médecine, mais qu’il dirige, il s’enfuit au Canada avec ses hommes. Sitting Bull décide finalement de retourner aux Etats-Unis et est arrêté en 1880. Après deux ans d’emprisonnement, il est emmené à la réserve de Great River. Dix années plus tard, des policiers se rendent chez lui pour l’arrêter à nouveau, il meurt d’une balle dans la nuque pendant l’arrestation.
American Horse American Horse (cheval Américain) est un chef de la tribu Lakotas Oglalas du peuple Sioux. Il est né en 1840 dans le Dakota du Sud. Cet Amérindien a marqué l’histoire des Etats-Unis, conseiller de l’armée, il s’est battu pour l’entente cordiale avec les Blancs et pour l’éducation de son peuple. En 1870, American Horse s’installe dans la réserve de Pine Ridge où il s’allie avec le clan des Wagluhe, il devient également éclaireur pour l’armée américaine. Indien apprécié par les Blancs, American Horse les aide à combattre les chefs Crazy Horse et Sitting Bull. En 1876, il est chargé d’arrêter un Indien appelé Sioux Jim, mais un combat s’en suit et s’achève par la mort de ce dernier. American Horseest également opposé à Crazy Horse, qu’il juge trop extrémiste quant à sa vision de l’homme blanc, et qu’il considère comme un rempart aux négociations avec Washington. Outre sa collaboration avec les colons,American Horse s’est démarqué par son combat pour l’amélioration des conditions de vie de son peuple. Maître de la répartie, il donna un incroyable discours en 1891 à Washington afin de condamner le massacre de Wounded Knee. American Horse est également historien, il est l’auteur d’un conte d’hiver retraçant l’histoire de sa tribu. Il décède en 1908 d’une mort naturelle dans sa maison de Pine Ridge.
Crazy Horse Crazy Horse (ses chevaux ont le feu sacré en lakota) est membre des Lakotas Oglalas du peuple Sioux. Il est l’un des chefs les plus emblématique du combat contre les colons. Né vers 1840 dans le Dakota du Sud, il se fait rapidement une réputation de puissant guerrier. Crazy Horse prend part au combat mené par Red Cloud contre les soldats américains qui souhaitent occuper le territoire des Sioux. Il se démarque par son audace, et réussi à attirer 80 membres de l’armée dans une embuscade. Il s’agit de l’une des pires défaites des Américains dans les batailles des grandes plaines de l’ouest. Les soldats se résignent à signer le traité de Fort Laramie avec les chefs indiens, mais Crazy Horse et Sitting Bull n’y adhèrent pas et continuent de vivre comme ils l’entendent en dehors du territoire qui leur est imposé. En 1876, il participe à la bataille de Little Big Horn et malmène les Américains. Après la victoire, il est toutefois contraint de se séparer deSitting Bull pour nourrir ses chevaux, il part s’installer près de la rivière Rosebud. En 1877, Crazy Horse et sa tribu se retrouvent encerclés par des soldats. Bien qu’il refuse de se rendre, le chef est influencé par son peuple et se rend au fort Robinson dans le Nebraska. A son passage, des milliers d’Indiens se rassemblent pour chanter en l’honneur de sa bravoure. Les circonstances de sa mort sont confuses, il aurait été amené dans une pièce du fort pour rencontrer le général Crook, mais en se rendant compte qu’on l’enfermait, il aurait tenté de se débattre, un soldat le poignardant avec sa baïonnette. Crazy Horse est devenu une véritable légende pour le peuple des Amérindiens. D’ailleurs, tous les clichés de lui ne seraient pas véritables, il aurait en effet toujours refusé d’être photographié par les Blancs. En 1948, les Indiens répondent à ce qu’ils considèrent comme une profanation de leurs terres, en l’occurence la construction du mont Rushmore dans les Black Hills, en sculptant une immense statue du visage de Crazy Horse.
Gall Né dans le Dakota du Sud vers 1940, Gall est un chef de guerre de la tribu des Lakotas Hunkpapas. Véritable guerrier, il joue notamment un rôle prédominant dans la bataille de Little Big Horn aux côtés de Crazy Horseet Sitting Bull. Il suit ensuite ce dernier vers le Canada, où les Indiens se battent pour survivre face à la dureté du climat. Finalement, Gall n’est plus en accord avec les croyances de Sitting Bull, il décide alors de retourner aux Etats-Unis avec son peuple en 1880 afin de se rendre. Un an plus tard, il est emmené à la réserve de Standing Rock avec plusieurs chefs. Il y devient fermier et incite son peuple à s’accommoder à la vie dans la réserve, il se convertit même au christianisme. Il est également juge au tribunal des affaires indiennes. Gall meurt chez lui dans la réserve de Standing Rock en 1894.
Dull Knife Dull Knife, connu par les Cheyennes sous le nom de Morning Star (étoile du matin), est un chef des Cheyennes du nord qui vivent dans le Montana. Sa date de naissance reste inconnue. Dull Knife participe activement à la résistance contre les Américains, notamment à la fameuse bataille de Little Big Horn en 1876 où il s’allie avec les Sioux. Après cette bataille, les Cheyennes du nord sont attaqués et forcés à se rendre par l’armée américaine. Transportés dans l’Oklahoma, les membres de la tribu connaissent famine et maladie car ils ne peuvent pas chasser. Dull Knife décide alors de retourner sur ses terres avec son peuple. Bien qu’ils arrivent à éviter les troupes américaines, les Cheyennes sont attrapés et enfermés au fort Robinson dans le Nebraska. La tribu essaye de s’échapper, mais la plupart des femmes et enfants sont tués, Dull Knifeparvient toutefois à fuir et rejoint la réserve sioux de Pine Ridge. Il s’installe par la suite dans une réserve mise en place pour les Cheyennes qui ont survécu dans le Montana, il y meurt en 1883. C’est notamment grâce à son courage que les Cheyennes du nord possèdent encore aujourd’hui un territoire dans cet État.
Red Cloud Né en 1822 dans l’Etat du Nebraska, Red Cloud (nuage rouge) est un chef sioux de la tribu Lakota Oglalas. De 1966 à 1868, il dirige la guerre de Nuage Rouge et incite les autres chefs sioux à le suivre. Il exige le retrait des forces armées du territoire sioux, un retrait qu’il obtient grâce au traité de Laramie. La découverte d’or dans les Black Hills entraîne une guerre entre plusieurs tribus et l’armée américaine entre 1875 et 1876. Bien qu’il ne soit pas aussi radical que Crazy Horse, Red Cloud refuse de laisser ses terres aux Blancs. La supériorité des Américains est sans appel : les Sioux sont parqués dans des réserves. Red Cloud meurt dans la réserve de Pine Ridge à 86 ans.
Big Foot Né vers 1926, Big Foot est chef de la tribu des Lakotas Miniconjous du peuple Sioux. Pendant sa jeunesse, il est réputé pour sa diplomatie, et évite les conflits entre tribus rivales. Dans les années 1870, il s’allie àSitting Bull et Crazy Horse pour combattre les colons. Malgré leurs efforts et quelques victoires, les chefs ne parviennent pas à prendre le dessus, Big Foot demande alors à son peuple de s’adapter au mode de vie des Américains tout en conservant ses traditions. Il s’installe dans la réserve de Cheyenne River et voyage jusqu’à Washington dans le but de faire construire une école dans la réserve. En plein hiver 1890, les conditions de vie dans la réserves sont devenues si mauvaises que Big Foot décide de marcher 250 kilomètres pour rejoindre une autre tribu dirigée par Red Cloud. La cavalerie américaine les rattrape le 28 décembre. Affaibli, Big Foot préfère se rendre alors qu’il se trouve à Wounded Knee. Pendant le désarmement des Indiens, les soldats américains ouvrent le feu et tuent entre 300 et 350 personnes, dont Big Foot, avant de les jeter dans la fosse commune. Il s’agit du dernier massacre de la conquête sanglante de l’ouest.
Crow King Crow King (roi corbeau) est un Hunkpapa, du peuple des Sioux. Il est connu pour avoir participé à la fameuse bataille de Little Big Horn commandée par Sitting Bull, il est l’un des chefs de guerre de ce combat, où il mène 80 hommes. Cette bataille meurtrière ouvre les yeux à Crow King, qui réalise que la seule manière pour que son peuple ne soit pas décimé par les Blancs est de capituler et de collaborer avec eux. Ces idées le mettent d’ailleurs en conflit avec Sitting Bull. Il insiste pour que les membres de sa tribu aient une éducation afin d’adopter le style de vie des Américains. Crow King est mort en 1884 des suites d’un long rhume.
Chef Joseph Chef Joseph est né vers 1940, il succède à son père en prenant la tête en 1971 de la tribu des Nez Percés, établie dans l’Oregon (nord-est des Etats-Unis). Il suit les paroles de ce dernier, qui lui affirme que les Blancs lui réclameront sa terre et qu’il se doit de la défendre à tout prix. La découverte d’or sur le territoire des Nez Percés motiva les Américains à les chasser. Pendant plus de six ans, ils tentent de négocier avec Chef Joseph, en vain. Ce dernier mène la résistance face aux Blancs et remporte une douzaine de batailles face à l’armée des Etats-Unis. Refusant que son peuple ne s’établisse dans une réserve de l’Idaho, le chef se rend compte que la fuite est inévitable. Il entreprend alors une marche longue de 2 100 kilomètres avec des centaines d’hommes, femmes et enfants afin d’atteindre la frontière canadienne, où ils trouveront la paix. Totalement exténués et malades, ils sont attaqués par l’armée américaine à seulement 65 kilomètres de leur but et finissent par se rendre. Le discours prononcé par Chef Joseph à cette occasion reste ancré dans la mémoire des Indiens : “Vous ne pouvez pas plus espérer voir les rivières remonter à leur source que de voir un homme né libre qui soit heureux enfermé et parqué en lui refusant la liberté d’aller où il veut”. La plupart des personnes sont emmenées dans l’Oklahoma où elles meurent du malaria. Chef Joseph, quant à lui, se rend dans l’Etat du Washington, il y meurt en 1904, de tristesse selon le médecin de la réserve.
Plenty Coups Plenty Coups est né en 1848, il fait partie de la tribu des Mountain Crows. A 11 ans, il a une vision qui est interprétée comme une véritable prophétie par les anciens : l’homme blanc s’emparera des territoires indiens, sauf de celui des Crows, mais pour cela, ils doivent apprendre à travailler en collaboration avec les Américains. En 1876, il devient chef, au même moment que la bataille de Little Big Horn qui oppose les Blancs aux Sioux et aux Cheyennes, les ennemis jurés des Crows. Plenty Coups joint l’armée des Etats-Unis, en espérant que ces derniers n’empiéteront pas sur son territoire. Un rêve qu’il réalise, puisque après avoir négocié à Washington, Plenty Coups arrive à garder 80% de la terre des Crows en sa possession. Selon lui, la seule façon de survivre face aux Blancs est de collaborer avec eux et de s’éduquer. A sa mort en 1932, la vision qu’il avait eu en étant enfant s’est réalisée : les Américains ont totalement annexé les territoires indiens, sauf le sien.
Ouray Ouray, flèche en Ute, est un chef de la tribu des Ute, basée dans le Colorado, il est né en 1833. Il est autant considéré comme le gardien de son peuple que l’ami de l’homme blanc. Ce dernier a malheureusement profité de la faiblesse d’Ouray, la disparition de son fils, pour lui prendre son territoire. Alors qu’il n’a que cinq ans, le fils d’Ouray est enlevé par une tribu ennemie. Des années plus tard, un commissaire chargé des affaires des Indiens prétend avoir retrouvé l’enfant en présentant un orphelin à Ouray. Piégé sans s’en rendre compte, le chef cède une grande partie de sa terre riche en minéraux aux Américains. Ouray est reconnu comme chef des Ute par le gouvernement des Etats-Unis. En 1980, il se rend ainsi à Washington afin de témoigner devant le Congrès sur la guerre de White River, qui opposa sa tribu à l’armée une année plus tôt. Avec l’espoir de signer un traité pour pouvoir conserver ses terres, Ouray échoue, les Etats-Unis font déplacer la tribu des Ute dans l’Utah. Le chef meurt quelques mois plus tard.
Manuelito Manuelito est né vers 1818 dans l’Utah, sur la terre de sa tribu, les Navajos. Il est un chef très réputé au sein de son peuple, et mène la résistance face aux Américains. En 1864, la réserve de Bosque Redondo est construite dans le sud-est du Nouveau-Mexique. Les Indiens de plusieurs tribus, dont les Navajo, sont sommés de s’y rendre. Il s’agit de la Longue Marche, une période particulièrement douloureuse pour les Navajos qui doivent marcher plus de vingt jours pour quitter la terre de leurs ancêtres. Les conditions de vie dans la réserve de Bosque Redondo sont très mauvaises : pas assez de nourriture, pas d’eau et une hygiène catastrophique. En 1968, Manuelito parvient à signer un traité permettant aux Navajos de retourner sur leur territoire, il devient alors chef suprême des Navajos de l’est. Quatre années plus tard, il est nommé chef de la police de la tribu. Manuelito meurt en 1894 d’une pneumonie.
Cochise Cochise appartient à la tribu apache des Chiricahuas, il est né vers 1810 dans l’État de l’Arizona. Il hérite son statut de chef par son père. Son enfance est relativement calme, bien qu’il grandisse pendant la guerre d’indépendance mexicaine, qui influe négativement sur les relations entre les Mexicains et les Apaches. En 1861, Cochise est accusé à tord d’avoir enlevé un enfant blanc, il est alors pris en otage par un lieutenant. Le chef parvient à s’échapper, mais des membres de sa famille sont capturés.Cochise ordonne l’enlèvement de quatre Américains dans le but de négocier la libération de ses proches, mais tous les otages sont exécutés. Meurtri par la pendaison de son frère et de ses neveux, il s’allie au grand chef Mangas et se bat contre les colons, mais ils ne parviennent pas à les repousser. Il devient grand chef à la mort de Mangas, torturé par les Américains. Il se cache avec son peuple pendant une dizaine d’années sur le territoire du mont Dagoon, menant une politique de terreur auprès des colons. Cochise finit par se lier d’amitié avec un Blanc, Thomas Jeffords, forcé de traverser les terres apaches afin de transmettre le courrier. Ce dernier le persuade de négocier la paix avec les Américains, la réserve de Sulphur Springs est alors créée. Cochise s’y installe et y meurt, en 1874. Le personnage de Cochise a été vivement repris dans la culture américaine, notamment dans les westerns et dans les bandes dessinées.
Geronimo Geronimo est certainement l’un des indiens les plus emblématiques du combat pour la liberté de son peuple. Né le 16 juin 1829, il fait partie de la tribu apache Bendonkohe vivant au Nouveau-Mexique, alors sous domination mexicaine. Geronimo n’est pas chef mais chaman, ce qui lui vaut un très grand respect. En 1958, sa mère, sa femme et ses trois jeunes enfants sont sauvagement assassinés par des membres de l’armée mexicaine, un évènement qui pousse Geronimo à mener des expéditions punitives au Mexique. En 1876, la réserve des Chiricahuas, qu’il a rejoint par alliance, est fermée par les Américains qui déplacent les Indiens y vivant dans une autre réserve appelée San Carlos. Désertique et aride, cet endroit est désastreux pour l’avenir des Apaches. Le chaman s’enfuit à plusieurs reprises, parfois avec de nombreux femmes et enfants. Il mène des raids parfois sanglants contre les colons, mais il se rend à chaque fois. Geronimo est réputé pour son ingéniosité, ses connaissances font de lui un combattant hors pair, d’où les nombreux efforts de l’armée Américaine pour le retrouver. En 1886, il se rend pour la dernière fois. Fatigué de se battre, il est transporté avec des membres de sa tribu en Floride, où le climat humide tue nombre d’entre eux qui étaient habitués à la sécheresse du désert. En 1906, il dicte l’histoire de sa vie et affirme qu’il regrettera toujours de s’être rendu. Geronimo meurt des suites d’une pneumonie en 1909, son dernier souhait étant d’être enterré sur sa terre natale.
Geronimo en 1887 :
Afin d’obtenir les terres des Indiens, et surtout les ressources qui s’y trouvaient, les Blancs ont entreprit de les parquer dans des réserves. Ces hommes ne sont pas parvenus à les repousser malgré leur incroyable bravoure. A l’heure actuelle, les Amérindiens vivent dans des réserves dans des conditions déplorables : pauvreté, chômage, alcoolisme… Les premiers habitants de l’Amérique sont totalement oubliés, leur culture a été détruite et leur cause est très rarement défendue dans les discours des hommes politiques. Connaissiez-vous l’histoire des Amérindiens ou découvrez-vous leur combat et celui de leurs chefs ?
Une Mystérieuse Tombe Dédiée Au Compagnon D’Alexandre Le Grand.
Le Tombeau d'Amphipolis ou Tombeau de Kasta, est un tombeau macédonien découvert à Amphipolis, en Macédoine-Centrale dans le nord de la Grèce en 2012. Wikipédia
Une tombe antique exhumée dans le nord de la Grèce était probablement un monument dédié à Hephaestion, compagnon d’Alexandre le Grand, ont déclaré mercredi des archéologues.
« Nous supposons qu’il s’agissait d’un héroon funéraire (sanctuaire érigé pour un héros) dédié à Hephaestion, a déclaré à la presse Katerina Peristeri, qui dirige les recherches sur le site d’Amphipolis. « Je ne sais pas s’il enterré à l’intérieur », a-t-elle toutefois ajouté. Selon l’historien antique Plutarque, quand Hephaestion est mort à Ectabane, en Iran, « Alexandre a demandé à Deinokrates (son architecte) d’élever des mausolées à travers le pays », a-t-elle rappelé.
Amphipolis
La tombe massive d’Amphipolis, à une soixantaine de kilomètres de la ville de Serres, est la plus importante jamais découverte en Grèce. Elle a été exhumée en 2012 et ouverte l’été dernier, alimentant les spéculations selon lesquelles elle aurait pu être dédiée à un proche d’Alexandre, à sa mère Olympias ou à son épouse Roxane. Les recherches n’ont toutefois pas donné de réponse définitive à ce jour.
Découvertes
Mme Peristeri et le chef de ses architectes Michalis Lefantzis ont indiqué qu’ils avaient découvert trois inscriptions avec le mot « parevalon » (reçu) et le monogramme d’Hephaestion. D’autres archéologues s’interrogent sur les découvertes de Mme Peristeri, estimant que la tombe avait été bâtie sous les Romains, pas les Macédoniens. Mme Peristeri soutient toutefois que le complexe a été construit au 4ème siècle avant JC, entre 325 et 300, et avait été utilisé jusqu’à l’époque romaine.
Voici des solutions vraiment ridicules à nos problèmes quotidiens. D'après un dicton, il n'y a jamais de problèmes, il n'y a que des solutions. En tout, c'est vrai, car, on a l'habitude de vivre parfois de véritables cauchemars certains jours. Mais il se trouve parfois que la solution est souvent en face de nous et très simple. La preuve, les photos ci-dessous vont vous aider si tout foire afin de ruiner votre journée. Vous aurez pleins d'idées pour vivre votre quotidien sans problèmes.
Une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours mais à condition de savoir bien viser.
Elles sont délicieuses mais aussi utiles! Cinq trucs avec les pommes
1. Ramollir la cassonade Placez le bloc qui s’est formé dans un sac à congélation avec une tranche de pomme. Fermez hermétiquement le sac et mettez-le dans un endroit bien sec. Au bout de 1 ou 2 jours, la pomme aura absorbé l’humidité et le sucre aura retrouvé sa consistance poudreuse.
2. Attendrir la chair du poulet rôti Pour que votre poulet rôti soit moelleux et juteux, farcissez-le avec une pomme avant de l’enfourner.
3. Préserver la fraîcheur d’un gâteau
Pour prolonger la durée de vie d’un gâteau fait maison ou acheté dans le commerce, il suffit de le stocker avec une demi-pomme. Il restera moelleux beaucoup plus longtemps que si vous le rangiez tout simplement au réfrigérateur.
4. Faire mûrir des tomates vertes
Enfermez les tomates encore vertes pendant quelques jours dans un sac en papier avec 1 pomme bien mûre pour 5 ou 6 tomates
5. Neutraliser un excès de sel
Si vous vous apercevez en cours de cuisson que vous avez mis trop de sel dans votre plat de légumes ou de viande, ajoutez-y quelques tranches de pomme (ou de pomme de terre). Retirez-les après une dizaine de minutes de cuisson, elles auront absorbé le sel excédentaire.
Aujourd'hui le 04 Octobre c'est la Fête des Papys Bonjour La fête des Grands-Pères existe Ce que beaucoup de gens ignorent, c'est qu'il existe aussi une fête des grands-pères. Avant 2008, si la fête des grand-mères existait déjà depuis des années, celle des grands-pères n'existait pas. Une inégalité entre les papys et les mamies réparée il y a deux ans. Le dimanche 5 octobre 2008, on fêtait pour la première fois la fête aux grands-pères. Il a été décidé que celle-ci aurait lieu tous les premiers dimanches d'octobre. Seulement, peu de calendriers 2010 l'indiquent au 3 octobre alors que le 7 mars, lui, est bien accolé à l'événement « fête des grand-mères ». Allez, sans rancune, et bonne fête aux PAPYS ! Si les grands parents sont fêtés ensembles, le même jour, en Belgique, aux États-Unis et au Canada, la fête des grands-pères, tout comme celle des grands-mères, est célébrée de façon spécifique en France.
L'origine de cet anniversaire est assez récente, puisque l'idée de fêter grand-papa ne remonte qu'au 5 octobre 2008 ; cette journée a été instituée par le Secrétariat français chargé des aînés. La date de la fête des grands pères correspond au premier dimanche du mois d'octobre, chaque année. La fete des grands peres en 2015 correspondra au 5 octobre. Faire plaisir à un grand-pèreL'occasion est parfaite pour rapprocher les générations en organisant un repas festif autour de "papy" le jour de la fête des grands-pères. Vous pourrez souligner la fête des grands pères en 2015 en lui offrant, par exemple, un CD de la musique qu'il préfère ou un de ses films-cultes qu'il pourra visionner à sa guise, ou encore ce livre qu'il prévoyait acheter. Si vous hésitez, demandez-lui mine de rien quels sont ses loisirs préférés ; ainsi, vous serez assuré de lui faire cadeau d'un article dont il se servira. La tendance actuelle est d'offrir en cadeau un atelier ou un cours dans un domaine qui intéresse la personne fêtée. La fete des grands-pères 2015 et InternetDe plus en plus d'aînés sont devenus familiers avec Internet. L'an prochain, pour souligner cette date de la fête des grands-pères, pourquoi ne pas lui faire parvenir une carte de vœux virtuelle (certaines sont même animées ou vous pouvez y enregistrer un message vocal)? Sur plusieurs sites, vous ferez la découverte de poèmes à copier, libres de droits, ou qui pourront vous inspirer pour écrire votre propre texte. De plus, on trouve sur le web un nombre impressionnant de certificats-cadeaux et de cartes-cadeaux à utiliser dans les grands magasins et aussi dans les boutiques en ligne. Inscrivez dès maintenant la date de la fête des grands-pères à votre agenda. Je me joins à Coramine et Arpège pour vous souhaiter un très bon anniversaire. Voici donc "La petite fugue" de Maxime Leforestier, qui m'a demandé un peu d'exercice, car c'est une musique assez rapide. BON ANNIVERSAIRE PAPY.
Des crues dans les Alpes-Maritimes font plusieurs morts Un bilan provisoire de la préfecture des Alpes-Maritimes fait état d’au moins seize morts après les très violents orages qui se sont abattus samedi soir sur le département. Trois personnes sont portées disparues Quels lieux ont été touchés ? Un déluge de pluie samedi soir a entraîné la crue du petit fleuve côtier de la Brague et a submergé des rues de Cannes, Antibes, Mandelieu-la-Napoule, Villeneuve-Loubet et Nice, a indiqué François-Xavier Lauch, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes Une voiture immobilisée dans un passage sous-terrain, à Nice, le 3 octobre 2015 Quel bilan humain ?Le bilan provisoire (à midi, dimanche) fait état de 16 morts et trois disparus, dont voici les premiers détails : Antibes : 1 personne a été tuée dans un camping d’Antibes.Mandelieu-la-Napoule : 7 personnessont mortes piégées dans les garages de leur résidence. Une personne est portée disparue.Biot : 3 personnes âgées ont aussi péri noyées dans une maison de retraite de la commune.Cannes : 1 femme d’une soixantaine d’années a été trouvée morte près d’un parking.Vallauris-Golfe-Juan : 3 personnes ont été découvertes dans leur voiture. Le véhicule a été pris par les eaux en empruntant un petit tunnel.La préfecture a indiqué avoir « un espoir limité » de retrouver les personnes disparues. En juin 2010, des pluies torrentielles dans le département du Var avaient fait 25 morts, 31 560 sinistrés et près d’un milliard d’euros de dégâts. Des précipitations record Les relevés de Météo France sont impressionnants : entre 19 heures et 22 heures, 180 mm d’eau sont tombés à Cannes, 159 mm à Mandelieu-la-Napoule, et 100 mm à Valbonne (près de Biot). Les eaux se sont engouffrées avec violence dans les rues en emportant parfois des voitures et provoquant de nombreux dégâts. En deux jours, la zone littorale aura reçu l’équivalent en pluie d’un mois d’octobre moyen, soit 10 % des précipitations annuelles, a calculé la mairie de Nice. Le ministère de l’intérieur a salué les équipes de secours qui, durant « toute la soirée et jusque tard dans la nuit », ont procédé à 241 interventions et 23 hélitreuillages :
« Sur le terrain, les services de police et de gendarmerie, 450 sapeurs-pompiers ont été mobilisés. (…) Trois hélicoptères de la sécurité civile et de la gendarmerie les ont soutenus pour les opérations de secours et restent engagés pour les opérations de reconnaissance. »
Electricité, routes et lignes SNCF coupéesSelon le ministère de l’intérieur, quelque 27 000 foyers restaient privés d’électricité dimanche matin, dont la moitié environ à Cannes. Le réseau routier secondaire était encore impraticable en de nombreux points. Une partie de l’autoroute A8 a été submergée par le fleuve de la Brague près d’Antibes et une grue va devoirdéblayer un éboulement au niveau de Mougins. La SNCF indique pour sa part que le trafic est totalement interrompu entre Nice et Toulon : « Pour la journée de dimanche, les voyageurs devant emprunter des TGV et des Intercités en provenance ou à destination de Nice sont invités à reporter leur voyage. »
Partez pour un fabuleux voyage au-dessus des nuages en compagnie de ces funambules de l’extrême
Véritables adeptes de l’extrême, les funambules n’hésitent pas à risquer leur vie pour s’adonner à leur passion. Certains d’entre eux pratiquent leur sport dans les montagnes, à des centaines de mètres de hauteur. Ce spectacle hors du commun offre une vue magnifique sur ces personnes intrépides mais aussi sur la nature qui les entoure. SooCurious vous a concocté un florilège de clichés de funambules qui marchent au-dessus des nuages. Un funambule via Shutterstock RFarrarons / Shutterstock.com Un funambule via Shutterstock RFarrarons / Shutterstock.com Un funambule via Shutterstock RFarrarons / Shutterstock.com Un funambule via Shutterstock RFarrarons / Shutterstock.com Ces clichés sont tout simplement époustouflants.
La chute d’une énorme météorite il y a 66 millions d’années n’a pas causé
seule l’extinction massive de la vie sur Terre, dont celle des
dinosaures: d’importantes éruptions volcaniques liées à cet impact y ont
également participé, ont déterminé des géologues américains.
De nouvelles analyses et mesures de l’activité des volcans dans ce qui est
aujourd’hui l’Inde indiquent une très forte augmentation des éruptions
sur le plateau du Deccan dans les 50.000 ans qui ont suivi l’impact de
l’astéroïde.
Depuis 35 ans, la majorité des paléontologistes attribuent la disparition des
dinosaures et de nombreuses autres espèces à la fin du Crétacé à une
météorite géante qui a creusé un cratère de 180 km de diamètre, à
Chicxulub, dans le Yucatan au Mexique envoyant des nuages de poussière
dans l’atmosphère qui ont bouleversé le climat.
Mais des géologues ont aussi avancé la thèse selon laquelle des énormes
éruptions volcaniques survenues en Inde, sur les plateaux basaltiques du
Deccan avant et après l’impact de l’astéroïde ont été la véritable
cause de cette extinction, jugeant les effets du choc de la météorite
négligeable dans cet événement.
Les deux hypothèses sont désormais réconciliées
Ces nouvelles données semblent réconcilier les deux hypothèses en montrant
clairement selon ces chercheurs que les coulées de laves basaltiques du
Deccan ont vu leur flot doubler dans les 50.000 ans qui ont suivi la
chute de l’astéroïde ou d’une comète dans le Yucatan.
L’impact ainsi que l’activité volcanique plus intense auraient recouvert la
planète de poussière et d’émanations toxiques qui ont fortement modifié
le climat terrestre et provoqué la fin de nombreuses espèces animales et
végétales.
« Sur la base de notre datation des laves de Deccan, nous pouvons être assez
certains que ce regain d’activité volcanique et l’impact de la météorite
se sont produits dans une même période de 50.000 ans », souligne Paul
Renne, professeur de géologie et de sciences planétaires à l’Université
de Californie à Berkeley, le principal auteur de ces travaux.
« Il est de ce fait difficile de faire une distinction entre ces deux
événements dans leur rôle dans l’extinction car les effets
atmosphériques de ces deux phénomènes étaient clairement présents en
même temps », explique-t-il.
Selon les géophysiciens, l’impact de la météorite géante a changé la
« plomberie » des volcans ce qui a profondément modifié la chimie et la
fréquence des éruptions qui ont duré très longtemps, retardant ainsi la
ré-émergence de la vie animale et végétale pendant 500.000 ans comme en
témoigne l’absence de fossiles datant de cette période d’un grand nombre
d’animaux terrestres et de petites créatures marines.
« Un demi-million d’années pour récupérer »
« La biodiversité dans les océans a mis environ un demi million d’années
pour vraiment récupérer après l’extinction ce qui correspond à la durée
de la période pendant laquelle l’activité volcanique s’était
intensifiée », conclut le professeur Renne.
« Le scénario que nous suggérons selon lequel l’impact de la météorite a
provoqué une plus grande intensité de l’activité volcanique permet de
réconcilier ce qui paraissait jusqu’alors être une coïncidence
incroyable », pointe pour sa part Mark Richards, professeur de
géophysique à l’Université de Californie à Berkeley, un des principaux
co-auteurs de cette recherche. Il avait été le premier a proposé cette
hypothèse.
Le fait que ces deux événements se soient produits quasi simultanément et
ne sont pas de toute évidence le fruit du hasard, élimine la thèse d’un
séisme de grande ampleur qui se serait produit à proximité des volcans
de Deccan et aurait provoqué ce fort regain d’activité volcanique, note
le géologue.
Pour étayer leur thèse, ces chercheurs ont récolté en 2014 des échantillons
de lave sur le plateau de Deccan, à l’est de Bombay.
Ces prélèvements correspondent à des coulées de laves qui se sont produites
près du début de l’extinction des dinosaures, plusieurs centaines de
milliers d’années avant et près de sa fin, utilisant pour cette
radio-datation de haute précision des isotopes de l’argon, un gaz
inerte.
(Source : AFP)
Le concours photo du National Geographic dévoile chaque année
d’époustouflants clichés révélant toute la splendeur de notre planète.
SooCurious vous a sélectionné 15 sublimes photos aériennes issues des
participants à ce concours devenu mythique.
1. Glacier du Gorner au-dessus Zermatt, Suisse
2. Terre et mer de Dubaï
3. Lever de soleil à Grand Prismatic Spring, Parc national de Yellowstone, Wyoming
4. State Park, Big Sur, Californie
5. Grande Barrière de corail, Hamilton Island
6. Éléphants d’Afrique dans la plaine, Delta de l’Okavango, Botswana
7. Nageurs sur la côte près de Sydney, Australie
8. Lac Koehn, Désert de Mojave, Californie
9. Au-dessus de la « vague la plus dangereuse » d’Australie, Sydney
10. Baie de Sydney, Australie
11. Soleil qui perce le brouillard de Cemoro Lawang, Indonésie
12. La rivière des Thjorsa, Islande
13. Chevaux sauvages, Kimberley, Australie
14. Champs de tulipes près de Voorhout, Pays-Bas
15. Bondi Beach, Sydney, Australie
Sublime ! A la rédaction, nous avons été fascinés par ces incroyables vues
aussi bien colorées qu’étonnantes. Certains clichés semblent presque irréels.
La fondation des États-Unis s’est faite au détriment des premiers
habitants du continent : les Indiens. Depuis la découverte de l’Amérique
par Christophe Colomb en 1492, au moins 80 millions d’Amérindiens ont
disparu. Chassés de leurs terres et massacrés, ils ont été abusés
pendant plus de 500 ans par les colons, leur population est aujourd’hui
quasiment décimée. Toutefois, les Indiens ont tenté de résister et se
sont battus pour garder les terres de leurs ancêtres, à l’image de ces
chefs qui ont fait tout en leur pouvoir pour que leur peuple puisse
vivre en liberté.
Black Hawk
Né en 1767, Black Hawk (aigle noir) est un chef de la tribu Sauk et Fox basée dans l’Illinois.
Il soutient l’armée britannique dans la guerre de 1812, alors que son
rival Keokuk se range du côté des Américains. Choqué par la brutalité des méthodes
européennes et par le nombre de pertes qu’elles entraînent, Black Hawk décide de rentrer chez lui.
En 1831, il est chassé vers le Mississippi par un traité imposé de force par les colons.
Une année plus tard, il décide de retourner dans l’Illinois avec 1000
membres de sa tribu. Traqués par l’armée et par la milice de l’Illinois,
ils sont massacrés, seulement 150 personnes survivent à la tuerie.
Black Hawk est alors arrêté et mis sous la tutelle de Keokuk jusqu’à sa mort en 1838.
Lors de sa reddition en 1932, il fait un discours fort et emblématique sur la cause indienne :
“Black Hawk s’est battu pour les siens, contre l’homme blanc qui venait, année après
année, s’emparer de la terre. Les hommes blancs savent pourquoi nous
avons fait la guerre et ils devraient en avoir honte. Un Indien qui
serait aussi mauvais que les blancs ne pourrait vivre parmi nous. Il
serait mis à mort et dévoré par les loups”.
Sitting Bull
Né vers 1831 dans le Dakota du Sud, Sitting Bull (bison assis) est un chef et médecin des Lakotas Hunkpapas, du peuple Sioux.
En lakota, son nom signifie “bison mâle qui se roule dans la poussière”.
Dès son plus jeune âge, il se démarque grâce à ses capacités physiques
et son talent au tir à l’arc. Après ses 30 ans, Sitting Bull est devenu un homme saint pour les Sioux. Il doit ainsi travailler à la
compréhension des rituels et de la religion de son peuple. Très
spirituel, Sitting Bull cherche constamment à comprendre l’univers et à aider son peuple. Dans les
années 1860, des guerres entre les Amérindiens et les Blancs auxquelles Sitting Bull prend part font des ravages dans les plaines.
En 1868, il refuse de signer le traité de Fort Laramie : ce texte garantie aux Sioux leur territoire sacré des Black Hills, mais les prive de leur territoire de chasse, les forçant à être
dépendants des rations alimentaires du gouvernement des Etats-Unis. Les
Américains décident de rompre le traité lorsque ils se rendent compte de
la présence d’or dans les Black Hills. Sitting Bull prend alors les commandes et dirige le soulèvement des Sioux. Après la bataille de Little Big Horn en 1876, à laquelle il ne participe pas car il est homme de médecine, mais
qu’il dirige, il s’enfuit au Canada avec ses hommes. Sitting Bull décide finalement de retourner aux Etats-Unis et est arrêté en 1880. Après
deux ans d’emprisonnement, il est emmené à la réserve de Great River.
Dix années plus tard, des policiers se rendent chez lui pour l’arrêter à
nouveau, il meurt d’une balle dans la nuque pendant l’arrestation.
American Horse
American Horse (cheval Américain) est un chef de la tribu Lakotas Oglalas du peuple Sioux. Il
est né en 1840 dans le Dakota du Sud. Cet Amérindien a marqué l’histoire
des Etats-Unis, conseiller de l’armée, il s’est battu pour l’entente
cordiale avec les Blancs et pour l’éducation de son peuple. En 1870, American Horse s’installe dans la réserve de Pine Ridge où il s’allie avec le clan des Wagluhe,
il devient également éclaireur pour l’armée américaine. Indien apprécié
par les Blancs, American Horse les aide à combattre les chefs Crazy Horse et Sitting Bull.
En 1876, il est chargé d’arrêter un Indien appelé Sioux Jim, mais un combat s’en suit et s’achève par la mort de ce dernier. American Horseest également opposé à Crazy Horse, qu’il juge trop extrémiste quant à sa vision de l’homme blanc, et qu’il
considère comme un rempart aux négociations avec Washington. Outre sa
collaboration avec les colons,American Horse s’est démarqué par son combat pour l’amélioration des conditions de vie de
son peuple. Maître de la répartie, il donna un incroyable discours en
1891 à Washington afin de condamner le massacre de Wounded Knee. American Horse est également historien, il est l’auteur d’un conte d’hiver retraçant
l’histoire de sa tribu. Il décède en 1908 d’une mort naturelle dans sa
maison de Pine Ridge.
Crazy Horse
Crazy Horse (ses chevaux ont le feu sacré en lakota) est membre des Lakotas Oglalas du
peuple Sioux. Il est l’un des chefs les plus emblématique du combat
contre les colons. Né vers 1840 dans le Dakota du Sud, il se fait
rapidement une réputation de puissant guerrier. Crazy Horse prend part au combat mené par Red Cloud contre les soldats américains qui souhaitent occuper le territoire des Sioux.
Il se démarque par son audace, et réussi à attirer 80 membres de l’armée
dans une embuscade. Il s’agit de l’une des pires défaites des
Américains dans les batailles des grandes plaines de l’ouest. Les
soldats se résignent à signer le traité de Fort Laramie avec les chefs
indiens, mais Crazy Horse et Sitting Bull n’y adhèrent pas et continuent de vivre comme ils l’entendent en dehors du territoire qui leur est imposé.
En 1876, il participe à la bataille de Little Big Horn et malmène les
Américains. Après la victoire, il est toutefois contraint de se séparer
deSitting Bull pour nourrir ses chevaux, il part s’installer près de la rivière Rosebud. En 1877, Crazy Horse et sa tribu se retrouvent encerclés par des soldats. Bien qu’il refuse de
se rendre, le chef est influencé par son peuple et se rend au fort
Robinson dans le Nebraska. A son passage, des milliers d’Indiens se
rassemblent pour chanter en l’honneur de sa bravoure. Les circonstances
de sa mort sont confuses, il aurait été amené dans une pièce du fort
pour rencontrer le général Crook, mais en se rendant compte qu’on l’enfermait, il aurait tenté de se débattre, un soldat le poignardant avec sa baïonnette.
Crazy Horse est devenu une véritable légende pour le peuple des Amérindiens.
D’ailleurs, tous les clichés de lui ne seraient pas véritables, il
aurait en effet toujours refusé d’être photographié par les Blancs. En
1948, les Indiens répondent à ce qu’ils considèrent comme une
profanation de leurs terres, en l’occurence la construction du mont Rushmore dans les Black Hills, en sculptant une immense statue du visage de Crazy Horse.
Gall
Né dans le Dakota du Sud vers 1940, Gall est un chef de guerre de la tribu des Lakotas Hunkpapas. Véritable
guerrier, il joue notamment un rôle prédominant dans la bataille de
Little Big Horn aux côtés de Crazy Horseet Sitting Bull. Il suit ensuite ce dernier vers le Canada, où les Indiens se battent pour survivre face à la dureté du climat. Finalement, Gall n’est plus en accord avec les croyances de Sitting Bull, il décide alors de retourner aux Etats-Unis avec son peuple en 1880 afin de se rendre. Un an plus tard, il est emmené à la réserve de Standing Rock avec plusieurs chefs. Il y devient fermier et incite son peuple à
s’accommoder à la vie dans la réserve, il se convertit même au
christianisme. Il est également juge au tribunal des affaires
indiennes. Gall meurt chez lui dans la réserve de Standing Rock en 1894.
Dull Knife
Dull Knife, connu par les Cheyennes sous le nom de Morning Star (étoile du matin), est un chef des Cheyennes du nord qui vivent dans le Montana. Sa date de naissance reste inconnue. Dull Knife participe activement à la résistance contre les Américains, notamment à la
fameuse bataille de Little Big Horn en 1876 où il s’allie avec les
Sioux. Après cette bataille, les Cheyennes du nord sont attaqués et
forcés à se rendre par l’armée américaine. Transportés dans l’Oklahoma,
les membres de la tribu connaissent famine et maladie car ils ne peuvent
pas chasser.
Dull Knife décide alors de retourner sur ses terres avec son peuple. Bien qu’ils arrivent
à éviter les troupes américaines, les Cheyennes sont attrapés et
enfermés au fort Robinson dans le Nebraska. La tribu essaye de
s’échapper, mais la plupart des femmes et enfants sont tués, Dull Knifeparvient toutefois à fuir et rejoint la réserve sioux de Pine Ridge. Il
s’installe par la suite dans une réserve mise en place pour les
Cheyennes qui ont survécu dans le Montana, il y meurt en 1883. C’est
notamment grâce à son courage que les Cheyennes du nord possèdent encore
aujourd’hui un territoire dans cet État.
Red Cloud
Né en 1822 dans l’Etat du Nebraska, Red Cloud (nuage rouge) est un chef sioux de la tribu Lakota Oglalas. De 1966 à 1868, il
dirige la guerre de Nuage Rouge et incite les autres chefs sioux à le
suivre. Il exige le retrait des forces armées du territoire sioux, un
retrait qu’il obtient grâce au traité de Laramie. La découverte d’or
dans les Black Hills entraîne une guerre entre plusieurs tribus et
l’armée américaine entre 1875 et 1876. Bien qu’il ne soit pas aussi
radical que Crazy Horse, Red Cloud refuse de laisser ses terres aux Blancs. La supériorité des Américains est
sans appel : les Sioux sont parqués dans des réserves. Red Cloud meurt
dans la réserve de Pine Ridge à 86 ans.
Big Foot
Né vers 1926, Big Foot est chef de la tribu des Lakotas Miniconjous du peuple Sioux. Pendant sa
jeunesse, il est réputé pour sa diplomatie, et évite les conflits entre
tribus rivales. Dans les années 1870, il s’allie àSitting Bull et Crazy Horse pour combattre les colons. Malgré leurs efforts et quelques victoires, les chefs ne parviennent pas à prendre le dessus, Big Foot demande alors à son peuple de s’adapter au mode de vie des Américains tout en conservant ses traditions. Il s’installe dans la réserve de Cheyenne River et voyage jusqu’à Washington dans le but de faire construire une école dans la réserve.
En plein hiver 1890, les conditions de vie dans la réserves sont devenues si mauvaises que Big Foot décide de marcher 250 kilomètres pour rejoindre une autre tribu dirigée par Red Cloud. La cavalerie américaine les rattrape le 28 décembre. Affaibli, Big Foot préfère se rendre alors qu’il se trouve à Wounded Knee. Pendant le désarmement
des Indiens, les soldats américains ouvrent le feu et tuent entre 300 et
350 personnes, dont Big Foot, avant de les jeter dans la fosse commune. Il s’agit du dernier massacre de la conquête sanglante de l’ouest.
Crow King
Crow King (roi corbeau) est un Hunkpapa, du peuple des Sioux. Il est connu pour avoir
participé à la fameuse bataille de Little Big Horn commandée par Sitting Bull, il est l’un des chefs de guerre de ce combat, où il mène 80 hommes. Cette bataille meurtrière ouvre les yeux à Crow King, qui réalise que la seule manière pour que son peuple ne soit pas décimé
par les Blancs est de capituler et de collaborer avec eux. Ces idées le
mettent d’ailleurs en conflit avec Sitting Bull. Il insiste pour que les membres de sa tribu aient une éducation afin d’adopter le style de vie des Américains. Crow King est mort en 1884 des suites d’un long rhume.
Chef Joseph
Chef Joseph est né vers 1940, il succède à son père en prenant la tête en 1971 de la
tribu des Nez Percés, établie dans l’Oregon (nord-est des Etats-Unis).
Il suit les paroles de ce dernier, qui lui affirme que les Blancs lui
réclameront sa terre et qu’il se doit de la défendre à tout prix. La
découverte d’or sur le territoire des Nez Percés motiva les Américains à
les chasser. Pendant plus de six ans, ils tentent de négocier avec Chef Joseph, en vain. Ce dernier mène la résistance face aux Blancs et remporte une
douzaine de batailles face à l’armée des Etats-Unis. Refusant que son
peuple ne s’établisse dans une réserve de l’Idaho, le chef se rend
compte que la fuite est inévitable.
Il entreprend alors une marche longue de 2 100 kilomètres avec des
centaines d’hommes, femmes et enfants afin d’atteindre la frontière
canadienne, où ils trouveront la paix. Totalement exténués et malades,
ils sont attaqués par l’armée américaine à seulement 65 kilomètres de
leur but et finissent par se rendre. Le discours prononcé par Chef Joseph à cette occasion reste ancré dans la mémoire des Indiens : “Vous ne pouvez pas plus espérer voir les rivières remonter à leur source que
de voir un homme né libre qui soit heureux enfermé et parqué en lui
refusant la liberté d’aller où il veut”. La plupart des personnes sont
emmenées dans l’Oklahoma où elles meurent du malaria. Chef Joseph, quant à lui, se rend dans l’Etat du Washington, il y meurt en 1904, de tristesse selon le médecin de la réserve.
Plenty Coups
Plenty Coups est né en 1848, il fait partie de la tribu des Mountain Crows. A 11 ans, il
a une vision qui est interprétée comme une véritable prophétie par les
anciens : l’homme blanc s’emparera des territoires indiens, sauf de
celui des Crows, mais pour cela, ils doivent apprendre à travailler en
collaboration avec les Américains. En 1876, il devient chef, au même
moment que la bataille de Little Big Horn qui oppose les Blancs aux
Sioux et aux Cheyennes, les ennemis jurés des Crows. Plenty Coups joint l’armée des Etats-Unis, en espérant que ces derniers n’empiéteront pas sur son territoire.
Un rêve qu’il réalise, puisque après avoir négocié à Washington, Plenty Coups arrive à garder 80% de la terre des Crows en sa possession. Selon lui, la
seule façon de survivre face aux Blancs est de collaborer avec eux et de
s’éduquer. A sa mort en 1932, la vision qu’il avait eu en étant enfant
s’est réalisée : les Américains ont totalement annexé les territoires
indiens, sauf le sien.
Ouray
Ouray, flèche en Ute, est un chef de la tribu des Ute, basée dans le Colorado,
il est né en 1833. Il est autant considéré comme le gardien de son
peuple que l’ami de l’homme blanc. Ce dernier a malheureusement profité
de la faiblesse d’Ouray, la disparition de son fils, pour lui prendre son territoire. Alors qu’il n’a que cinq ans, le fils d’Ouray est enlevé par une tribu ennemie. Des années plus tard, un commissaire
chargé des affaires des Indiens prétend avoir retrouvé l’enfant en
présentant un orphelin à Ouray.
Piégé sans s’en rendre compte, le chef cède une grande partie de sa terre riche en minéraux aux Américains. Ouray est reconnu comme chef des Ute par le gouvernement des Etats-Unis. En 1980,
il se rend ainsi à Washington afin de témoigner devant le Congrès sur
la guerre de White River, qui opposa sa tribu à l’armée une année plus
tôt. Avec l’espoir de signer un traité pour pouvoir conserver ses
terres, Ouray échoue, les Etats-Unis font déplacer la tribu des Ute dans l’Utah. Le chef meurt quelques mois plus tard.
Manuelito
Manuelito est né vers 1818 dans l’Utah, sur la terre de sa tribu, les Navajos. Il est
un chef très réputé au sein de son peuple, et mène la résistance face
aux Américains. En 1864, la réserve de Bosque Redondo est construite
dans le sud-est du Nouveau-Mexique. Les Indiens de plusieurs tribus,
dont les Navajo, sont sommés de s’y rendre. Il s’agit de la Longue Marche, une période particulièrement douloureuse pour les Navajos qui doivent
marcher plus de vingt jours pour quitter la terre de leurs ancêtres.
Les conditions de vie dans la réserve de Bosque Redondo sont très mauvaises
: pas assez de nourriture, pas d’eau et une hygiène catastrophique. En
1968, Manuelito parvient à signer un traité permettant aux Navajos de retourner sur leur
territoire, il devient alors chef suprême des Navajos de l’est. Quatre
années plus tard, il est nommé chef de la police de la tribu. Manuelito meurt en 1894 d’une pneumonie.
Cochise
Cochise appartient à la tribu apache des Chiricahuas, il est né vers 1810 dans l’État de
l’Arizona. Il hérite son statut de chef par son père. Son enfance est
relativement calme, bien qu’il grandisse pendant la guerre
d’indépendance mexicaine, qui influe négativement sur les relations
entre les Mexicains et les Apaches. En 1861, Cochise est accusé à tord d’avoir enlevé un enfant blanc, il est alors pris en
otage par un lieutenant. Le chef parvient à s’échapper, mais des membres
de sa famille sont capturés.Cochise ordonne l’enlèvement de quatre Américains dans le but de négocier la libération
de ses proches, mais tous les otages sont exécutés.
Meurtri par la pendaison de son frère et de ses neveux, il s’allie au grand chef Mangas et se bat contre les colons, mais ils ne parviennent pas à les repousser. Il devient grand chef à la mort de Mangas, torturé par les Américains. Il se cache avec son peuple pendant une
dizaine d’années sur le territoire du mont Dagoon, menant une politique
de terreur auprès des colons. Cochise finit par se lier d’amitié avec un Blanc, Thomas Jeffords, forcé de traverser les terres apaches afin de transmettre le courrier.
Ce dernier le persuade de négocier la paix avec les Américains, la
réserve de Sulphur Springs est alors créée. Cochise s’y installe et y meurt, en 1874. Le personnage de Cochise a été vivement repris dans la culture américaine, notamment dans les westerns et dans les bandes dessinées.
Geronimo
Geronimo est certainement l’un des indiens les plus emblématiques du combat pour la
liberté de son peuple. Né le 16 juin 1829, il fait partie de la tribu
apache Bendonkohe vivant au Nouveau-Mexique, alors sous domination
mexicaine. Geronimo n’est pas chef mais chaman, ce qui lui vaut un très grand respect. En 1958, sa mère, sa femme et
ses trois jeunes enfants sont sauvagement assassinés par des membres de
l’armée mexicaine, un évènement qui pousse Geronimo à mener des expéditions punitives au Mexique.
En 1876, la réserve des Chiricahuas, qu’il a rejoint par alliance, est
fermée par les Américains qui déplacent les Indiens y vivant dans une
autre réserve appelée San Carlos. Désertique et aride, cet endroit est
désastreux pour l’avenir des Apaches. Le chaman s’enfuit à plusieurs
reprises, parfois avec de nombreux femmes et enfants. Il mène des raids
parfois sanglants contre les colons, mais il se rend à chaque fois. Geronimo est réputé pour son ingéniosité, ses connaissances font de lui un
combattant hors pair, d’où les nombreux efforts de l’armée Américaine
pour le retrouver.
En 1886, il se rend pour la dernière fois. Fatigué de se battre, il est
transporté avec des membres de sa tribu en Floride, où le climat humide
tue nombre d’entre eux qui étaient habitués à la sécheresse du désert.
En 1906, il dicte l’histoire de sa vie et affirme qu’il regrettera
toujours de s’être rendu. Geronimo meurt des suites d’une pneumonie en 1909, son dernier souhait étant d’être enterré sur sa terre natale.
Geronimo en 1887 :
Afin d’obtenir les terres des Indiens, et surtout les ressources qui s’y
trouvaient, les Blancs ont entreprit de les parquer dans des réserves.
Ces hommes ne sont pas parvenus à les repousser malgré leur incroyable
bravoure. A l’heure actuelle, les Amérindiens vivent dans des réserves
dans des conditions déplorables : pauvreté, chômage, alcoolisme… Les
premiers habitants de l’Amérique sont totalement oubliés, leur culture a
été détruite et leur cause est très rarement défendue dans les discours
des hommes politiques. Connaissiez-vous l’histoire des Amérindiens ou
découvrez-vous leur combat et celui de leurs chefs ?
Le Tombeau d'Amphipolis ou Tombeau de Kasta, est un tombeau macédonien découvert à Amphipolis, en Macédoine-Centrale dans le nord de la Grèce en 2012. Wikipédia
Une tombe antique exhumée dans le nord de la Grèce était probablement un monument dédié à Hephaestion, compagnon d’Alexandre le Grand, ont déclaré mercredi des archéologues.
« Nous supposons qu’il s’agissait d’un héroon funéraire (sanctuaire érigé pour un héros) dédié à Hephaestion, a déclaré à la presse Katerina Peristeri, qui dirige les recherches sur le site d’Amphipolis. « Je ne sais pas s’il enterré à l’intérieur », a-t-elle toutefois ajouté. Selon l’historien antique Plutarque, quand Hephaestion est mort à Ectabane, en Iran, « Alexandre a demandé à Deinokrates (son architecte) d’élever des mausolées à travers le pays », a-t-elle rappelé.
Amphipolis
La tombe massive d’Amphipolis, à une soixantaine de kilomètres de la ville de Serres, est la plus importante jamais découverte en Grèce. Elle a été exhumée en 2012 et ouverte l’été dernier, alimentant les spéculations selon lesquelles elle aurait pu être dédiée à un proche d’Alexandre, à sa mère Olympias ou à son épouse Roxane. Les recherches n’ont toutefois pas donné de réponse définitive à ce jour.
Découvertes
Mme Peristeri et le chef de ses architectes Michalis Lefantzis ont indiqué qu’ils avaient découvert trois inscriptions avec le mot « parevalon » (reçu) et le monogramme d’Hephaestion. D’autres archéologues s’interrogent sur les découvertes de Mme Peristeri, estimant que la tombe avait été bâtie sous les Romains, pas les Macédoniens. Mme Peristeri soutient toutefois que le complexe a été construit au 4ème siècle avant JC, entre 325 et 300, et avait été utilisé jusqu’à l’époque romaine.
D'après un dicton, il n'y a jamais de problèmes, il n'y a que des solutions. En tout, c'est vrai, car, on a l'habitude de vivre parfois de véritables cauchemars certains jours. Mais il se trouve parfois que la solution est souvent en face de nous et très simple. La preuve, les photos ci-dessous vont vous aider si tout foire afin de ruiner votre journée. Vous aurez pleins d'idées pour vivre votre quotidien sans problèmes.
mais à condition de savoir bien viser.
Elles sont délicieuses mais aussi utiles!
Cinq trucs avec les pommes
1. Ramollir la cassonade
Placez le bloc qui s’est formé dans un sac à congélation avec une tranche de pomme.
Fermez hermétiquement le sac et mettez-le dans un endroit bien sec.
Au bout de 1 ou 2 jours, la pomme aura absorbé l’humidité et le sucre aura retrouvé sa consistance poudreuse.
2. Attendrir la chair du poulet rôti
Pour que votre poulet rôti soit moelleux et juteux, farcissez-le avec une pomme avant de l’enfourner.
3. Préserver la fraîcheur d’un gâteau
Pour prolonger la durée de vie d’un gâteau fait maison ou acheté dans le commerce,
il suffit de le stocker avec une demi-pomme.
Il restera moelleux beaucoup plus longtemps que si vous le rangiez tout simplement au réfrigérateur.
4. Faire mûrir des tomates vertes
Enfermez les tomates encore vertes pendant quelques jours
dans un sac en papier avec 1 pomme bien mûre pour 5 ou 6 tomates
5. Neutraliser un excès de sel
Si vous vous apercevez en cours de cuisson que vous avez mis trop de sel dans votre plat de légumes ou de viande,
ajoutez-y quelques tranches de pomme (ou de pomme de terre).
Retirez-les après une dizaine de minutes de cuisson, elles auront absorbé le sel excédentaire.
Bonjour
La fête des Grands-Pères existe
Ce que beaucoup de gens ignorent, c'est qu'il existe aussi une fête des
grands-pères. Avant 2008, si la fête des grand-mères existait déjà
depuis des années, celle des grands-pères n'existait pas.
Une inégalité entre les papys et les mamies réparée il y a deux ans. Le
dimanche 5 octobre 2008, on fêtait pour la première fois la fête aux
grands-pères. Il a été décidé que celle-ci aurait lieu tous les premiers
dimanches d'octobre.
Seulement, peu de calendriers 2010 l'indiquent au 3 octobre alors que le 7 mars,
lui, est bien accolé à l'événement « fête des grand-mères ». Allez, sans
rancune, et bonne fête aux PAPYS !
Si les grands parents sont fêtés ensembles, le même jour, en Belgique, aux
États-Unis et au Canada, la fête des grands-pères, tout comme celle des
grands-mères, est célébrée de façon spécifique en France.
L'origine de cet anniversaire est assez récente, puisque l'idée de fêter
grand-papa ne remonte qu'au 5 octobre 2008 ; cette journée a été
instituée par le Secrétariat français chargé des aînés. La date de la
fête des grands pères correspond au premier dimanche du mois d'octobre,
chaque année. La fete des grands peres en 2015 correspondra au 5
octobre.
Faire plaisir à un grand-père L'occasion est parfaite pour rapprocher les générations
en organisant un repas festif autour de "papy" le jour de la fête des grands-pères.
Vous pourrez souligner la fête des grands pères en 2015 en lui offrant, par
exemple, un CD de la musique qu'il préfère ou un de ses films-cultes
qu'il pourra visionner à sa guise, ou encore ce livre qu'il prévoyait
acheter.
Si vous hésitez, demandez-lui mine de rien quels sont ses loisirs préférés
; ainsi, vous serez assuré de lui faire cadeau d'un article dont il se
servira. La tendance actuelle est d'offrir en cadeau un atelier ou un
cours dans un domaine qui intéresse la personne fêtée.
La fete des grands-pères 2015 et Internet De plus en plus d'aînés sont devenus
familiers avec Internet.
L'an prochain, pour souligner cette date de la fête des grands-pères,
pourquoi ne pas lui faire parvenir une carte de vœux virtuelle
(certaines sont même animées ou vous pouvez y enregistrer un message
vocal)?
Sur plusieurs sites, vous ferez la découverte de poèmes à copier, libres de
droits, ou qui pourront vous inspirer pour écrire votre propre texte.
De plus, on trouve sur le web un nombre impressionnant de
certificats-cadeaux et de cartes-cadeaux à utiliser dans les grands
magasins et aussi dans les boutiques en ligne. Inscrivez dès maintenant
la date de la fête des grands-pères à votre agenda.
Je me joins à Coramine et Arpège pour vous souhaiter un très bon anniversaire.
Voici donc "La petite fugue" de Maxime Leforestier, qui m'a demandé un peu
d'exercice, car c'est une musique assez rapide. BON ANNIVERSAIRE PAPY.
Des crues dans les Alpes-Maritimes font plusieurs morts
Un bilan provisoire de la préfecture des Alpes-Maritimes fait état d’au
moins seize morts après les très violents orages qui se sont abattus
samedi soir sur le département. Trois personnes sont portées disparues
Quels lieux ont été touchés ? Un déluge de pluie samedi soir a entraîné la crue du
petit fleuve côtier de la Brague et a submergé des rues de Cannes, Antibes,
Mandelieu-la-Napoule, Villeneuve-Loubet et Nice, a indiqué
François-Xavier Lauch, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes
Quel bilan humain ? Le bilan provisoire (à midi, dimanche) fait état de 16 morts et trois disparus, dont voici les premiers détails :
Antibes : 1 personne a été tuée dans un camping d’Antibes.Mandelieu-la-Napoule : 7 personnessont mortes piégées dans les garages de leur résidence. Une personne est portée disparue.Biot : 3 personnes âgées ont aussi péri noyées dans une maison de retraite de la commune.Cannes : 1 femme d’une soixantaine d’années a été trouvée morte près d’un parking.Vallauris-Golfe-Juan : 3 personnes ont été découvertes dans leur voiture. Le véhicule a été pris par les eaux en empruntant un petit tunnel. La préfecture a indiqué avoir « un espoir limité » de retrouver les personnes disparues.
En juin 2010, des pluies torrentielles dans le département du Var avaient
fait 25 morts, 31 560 sinistrés et près d’un milliard d’euros de dégâts.
Des précipitations record Les relevés de Météo France sont impressionnants : entre 19 heures et
22 heures, 180 mm d’eau sont tombés à Cannes, 159 mm à
Mandelieu-la-Napoule, et 100 mm à Valbonne (près de Biot). Les eaux se
sont engouffrées avec violence dans les rues en emportant parfois des voitures et provoquant de nombreux dégâts.
En deux jours, la zone littorale aura reçu l’équivalent en pluie d’un mois
d’octobre moyen, soit 10 % des précipitations annuelles, a calculé la
mairie de Nice.
Le ministère de l’intérieur a salué les équipes de secours qui, durant
« toute la soirée et jusque tard dans la nuit », ont procédé à 241
interventions et 23 hélitreuillages :
Electricité, routes et lignes SNCF coupéesSelon le ministère de l’intérieur, quelque 27 000 foyers
restaient privés d’électricité dimanche matin, dont la moitié environ à Cannes.
Le réseau routier secondaire était encore impraticable en de nombreux
points. Une partie de l’autoroute A8 a été submergée par le fleuve de la
Brague près d’Antibes et une grue va devoir déblayer un éboulement au niveau de Mougins.
La SNCF indique pour sa part que le trafic est totalement interrompu entre Nice et Toulon :
« Pour la journée de dimanche, les voyageurs devant emprunter des TGV et des Intercités
en provenance ou à destination de Nice sont invités à reporter leur voyage. »
Les Images du Jour Pumphin Patch
au-dessus des nuages en compagnie de ces funambules de l’extrême
Véritables adeptes de l’extrême, les funambules n’hésitent pas à risquer leur vie
pour s’adonner à leur passion. Certains d’entre eux pratiquent leur
sport dans les montagnes, à des centaines de mètres de hauteur. Ce
spectacle hors du commun offre une vue magnifique sur ces personnes
intrépides mais aussi sur la nature qui les entoure. SooCurious vous a
concocté un florilège de clichés de funambules qui marchent au-dessus
des nuages.
Un funambule via Shutterstock
RFarrarons / Shutterstock.com
Un funambule via Shutterstock
RFarrarons / Shutterstock.com
Un funambule via Shutterstock
RFarrarons / Shutterstock.com
Un funambule via Shutterstock
RFarrarons / Shutterstock.com
Ces clichés sont tout simplement époustouflants.