Du haut de ses 2 877 m, le Pic du Midi fascine par ses paysages, sa nature, son... Le Pays Lauragais Avec Le Routard Cap sur le Sud de la France, entre Toulouse, Carcassonne et Albi ! Traversé par le...
Quand il parle de sa Bretagne, Pascal Jaouen est intarrissable. Le brodeur et styliste, créateur de l'école de broderie d'Art de Quimper, est profondément attaché à sa région...Qu'il connaît sur le bout des doigts ! Pour vous, il évoque quelques-uns de ses coins préférés. Baladez-vous à Pont-l’Abbé, capitale du pays bigouden. Une vue de Pot-l’Abbé, côté port.Après vous être baladé dans la ville,empruntez le chemin de halage. Le Château à Pont-L’Abbé. Suivez le chemin de halage le long de la rivière sans nom. Il est long de deux kilomètres environ et se termine par une jetée. En empruntant un circuit de 6 kilomètres on peut faire une boucle et rejoindre le point de départ...En passant par le bois de Rosquerno puis par le Musée bigouden. Coup de cœur pour le cadre superbe de la région : des bois de pins, des moulins à marée, des îlots avec de nombreux oiseaux. Suivez les quelques panneaux qui présentent la faune et la flore du coin.
Pont l'Abbé, c'est la capitale du pays bigouden. C'est là que j'ai découvert la broderie.
Ici, les gens ont un caractère bien trempé et une identité très forte. C'est ici que l'on trouve la célèbre toile bigoudenne. Ne manquez pas la Fête des brodeuses qui se tient à Pont l'Abbé, en juillet (du 10 au 14 juillet ). Et visitez le Musée bigouden qui présente notamment une belle collection de costumes bigouden. Le musée fête ses 60 ans en 2015. Faites une croisière sur l’Odet entre Bénodet et Quimper. Les vedettes de l’Odet proposent plusieurs circuits et excursions sur l’Odet. Décor Paisible Sur L’Odet. Vol De Mouettes Rieuses Sur L’Odet. Comme le faisaient les bateaux marchands autrefois, remontez l'Odet (avec les Vedettes de l'Odet). Pour cela, embarquez à bord d'une vedette pour naviguer sur "la plus jolie rivière de France". Le parcours permet de profiter d'une nature superbe avec des rives boisées. On devine quelques jolies criques et plages préservées. Il existe plusieurs trajets possibles...Dans un sens comme dans l'autre entre Quimper et Bénodet. Lors d'une escale à Quimper, découvrez ses maisons à pans de bois du XVIe siècle. A Quimper, l'arrivée se fait au port du Corniguel. Échappez-vous dans les petits chemins entre Concarneau et Fouesnant.
Balade en forêt.
Forêt-Fouesnant est située entre Bénodet, Quimper et Concarneau. Garez-vous au bord de la route qui mène de Concarneau à Fouesnant et partez à la découverte de la campagne environnante. Forêt-Fouesnant propose 30 kilomètres de chemins balisés pour découvrir la campagne à pied, à cheval ou en vélo. Visitez Port-La-Forêt. Port-la-Forêt est en fait le port de plaisance de Forêt-Fouesnant. Un petit secret : Port-le-Forêt est le rendez-vous de tous les nagivateurs. Il abrite en effet le pôle "Finistère Course au large", le centre d'entraînement et de formation des navigateurs de haut niveau. C'est ici qu'ils viennent s'entraîner pour préparer les grandes courses. Et c'est un plaisir de voir ces grands bateaux et ces équipes partir en mer.
Faites une halte gourmande à la Pointe du Raguenez. L’hôtel-restaurant Ar Men Du est situé à Raguenez Plage (sur la commune de Nevez). Depuis le restaurant, la vue est imprenable sur la mer. Vue imprenable à la table de l'Ar Men Du.C'est l'un de mes "spots" préférés, dit Pascal Jaouen. La plage est magnifique. Et surtout, il faut faire étape à l'Ar Men Du, un hôtel et un restaurant avec une vue splendide sur la mer et sur les Glénan. Allez vous régaler au restaurant gastronomique où le chef Patrick Le Guen sélectionne et sert les bons produits du terroir : Cidre de Nevez, huîtres de Bretagne, poissons du Guilvinec et de Concarneau... "Des poissons,des crustacés et du pain de seigle,c'est un bonheur simple." Et le petit port est très joli. Adepte de la cuisine bretonne, laissez-vous séduire pas nos meilleures recettes venues de Bretagne ! Regardez la mer déchaînée à la pointe de Trévignon. Le Petit Phare Sur La Pointe De Trévignon. De la pointe de Trévignon, le panorama est superbe avec notamment une vue sur les îles des Glénan. "Découvrez ce coin par gros temps, c'est splendide", recommande Pascal Jaouen. Laissez-vous émerveiller par le paysage à la baie des Trépassés.
La Cornouaille Est Mon Pays.
Ici,on a la mer,mais on a aussi nos montagnes.Il faut aller voir le Menez-Hom qui culmine à 330 mètres. En haut de cette "montagne" située à seulement 6 kilomètres de la mer, on domine la baie d’Audierne et la rade de Brest. En juin, appréciez le fabuleux mélange du vert des champs, du bleu de la mer et du jaune du colza. Ici, on est près de la mer sans l'être. On est à la campagne avec les bruyères, la lande et les joncs. Faites une halte bucolique dans les jardins du château de Trévarez.
Le domaine de Trévarez s'étend sur une superficie de quelque 85 hectares. Le château a été construit entre 1894 et 1906. Le domaine est également réputé pour ses jardins de styles anglais ou contemporain.Collection de rhododendrons. Vue sur la campagne environnante depuis les jardins du Domaine de Trévarez.
Découvrez la faïence de Quimper. Faites un tour par la faïencerie HB Henriot, créée en 1690. La manufacture est ouverte à la visite - depuis plus de 100 ans ! Découvrez un savoir-faire et de belles collections de vaisselle.
Merci à Pascal Jaouen pour ses bonnes adresses ! Découvrez toute l'actualité de Pascal Jaouen sur son site. Tags Tourisme Finistère
Ce commentaire a été modifié le 24/09/2018 à 09:31
Filitosa, Préhistoire & Archéologie En Corse. Par Rafael Pic
La Corse possède la plus haute concentration européenne de menhirs sculptés et armés. C'est la patrie des mégalithes et leur capitale est Filitosa, dans la haute vallée du Taravo. C'est ici à Filitosa qu'une découverte exceptionnelle, en 1946, a été suivie de longues campagnes de fouilles. Aujourd'hui, treize statues de granit, qui remontent à l'âge de bronze, montent la garde... Découverte de Filitosa, site préhistorique de Corse. Sur le site préhistorique de Filitosa, les cinq premières statues-menhirs à avoir été découvertes ont été disposées en arc de cercle autour d'un olivier millénaire.
À l'origine, elles étaient enfouies dans le sol, face contre terre"Je n’ai jamais mis de corde au cou d’un homme, ce n’est pas maintenant queje vais commencer ! " s’exclame Charles-Antoine Cesari au printemps 1946. Lors des opérations de démaquisage sur ses terres, à Filitosa, près de Sollacaro dans la vallée du Taravo, des ouvriers ont mis au jour une drôle de pierre : allongée, avec une apparence quasi humaine, on lui voit même un rictus… Pourquoi ne pas s’en servir pour renforcer la clôture ? Charles-Antoine n’est pas archéologue mais pressent que la trouvaille n’est pas anodine. « Il faut que ce lieu demeure comme il est » sera son leitmotiv pendant des décennies, à mesure qu’il déterre, au fil des ans, de nouveaux menhirs sculptés. Aujourd’hui, la propriété appartient toujours aux Cesari mais les temps ont changé. C'est de cette carrière de granit (découverte à l'occasion d'un démaquisage) qu'étaient extraites les pierres des édifices et statues de Filitosa. Des Paladins Du Néolithique. « Nous recevons environ 60 000 visiteurs par an. Et nous avons inauguré au printemps 2016 un tout nouveau musée », expliquent les deux Daniel, fils et petit-fils, qui sont aujourd’hui responsables du site. Pourquoi un tel engouement ? « Venez à midi ! nous avaient-ils prévenus, vous verrez, c’est la meilleure heure. » Pour ceux qui font le déplacement au solstice d’été, c’est effectivement étonnant...Le soleil qui tombe à pic lèche les colosses de pierre et fait ressortir les traits juste esquissés, une bouche, un nez, voire une omoplate, ou des attributs guerriers, épée, poignard ou baudrier… Ces paladins du Néolithique, à peine déterrés, exercèrent une telle fascination sur la journaliste anglaise Dorothy Carrington qu’ils la décidèrent à faire le voyage de Corse à l’été 1948. Elle y restera des mois, y retournera pendant des années, y décédera en2002 à 91 ans et en tirera l’un des plus beaux récits de voyage sur l’île, "Granite Island". La "tour" du village de Filitosa : la finalité de ce complexe monumental reste encore à définir : vigie, garde-manger, lieu de culte ? Les fragments de statues-menhirs viennent du parement extérieur circulaire et des éboulisOn Dirait Carnac...La région de Sartène compte près de 800 menhirs : une concentration impressionnante qui évoque Carnac. Les alignements de Palaggiu, qui remontent au IIe millénaire av. J.-C., furent étudiés dans les années 1960 par Roger Grosjean. Ils comptent quelque 260 menhirs, disposés en sept files aux orientations précises (nord-sud ou est-ouest). À quelques kilomètres, se trouve le site de Cauria, mentionné à son époque par Mérimée, qui possède les alignements de Stantari (les « pétrifiés ») et l’impressionnant dolmen de Fontanaccia. Indications d’accès sur... www.corse.fr/musees-corse
Un Parcours Classé Monument Historique. En parcourant la propriété – plus exactement la « station », classée monument historique en 1980 – on ne perçoit pas la lutte pour sa reconnaissance ! Une allée clairement dessinée sous les oliviers, l’entrée de l’enceinte cyclopéenne bien dégagée, qui enserre la torre (une construction en pierre sèche mesurant 6 à 8 mètres de haut), puis des vestiges de cabanes de l’âge du bronze, et un alignement de statues-menhirs. Au lendemain de la guerre, tout cela n’était qu’à l’état virtuel… En 1949, seul le directeur des Archives départementales de la Corse, Pierre Lamotte, manifeste un intérêt pour la découverte. « 1954 sera une date décisive, explique Daniel Cesari fils. Un jeune archéologue, Roger Grosjean, est envoyé en Corse sous les auspices de l’abbé Breuil. C’est avec lui que commenceront véritablement les fouilles, qu’il poursuivra assidûment jusqu’à sa mort en 1975. » Le site mégalithique de Filitosa se trouve à proximité du golfe de Valinco, sur la côte ouest. La conservation et la mise en valeur de ces vestiges vieux de 6 000 ans sont le fruit du travail et de l'acharnement de leur découvreur, Charles Antoine Cesari, il y a 70 ans. Qui étaient ces hommes ? Daniel Cesari indique l’olivier millénaire en bas de la pente et les menhirs dressés en file : c’est à partir de 1956 qu’ils ont pu être ainsi dressés et rassemblés. Dès 1960, le site est ouvert au public. D’autres archéologues, dont l’Italien Enrico Azteni, ont travaillé sur les objets du quotidien : céramiques, pendeloques en os, pointes de flèche en obsidienne, quelques torques et bijoux en bronze. « Mais nous avons peu de témoignages métalliques, précise Daniel Cesari en indiquant les vitrines. Nous sommes ici sur une terre granitique, aux sols acides, qui fait disparaître ces pièces. » Surtout après trois millénaires… La question fondamentale n’a pas encore été pleinement résolue : quelles étaient les populations qui vivaient ici et pourquoi ont-elles sculpté ces étranges effigies ? Représentations de chefs ? Totems d’ennemis vaincus ? Symboles phalliques ? Dans une île particulièrement riche en monuments mégalithiques...Les dernières théories sont follement romanesques : les Shardanes, parmi les fameux « peuples de la mer », qui furent corsaires au service du roi de Byblos...Et qui défièrent les pharaons au IIe millénaire av. J.-C., seraient peut-être ces mystérieux bâtisseurs et sculpteurs. On se demande qui ils sont, ce qu'ils représentent, par qui ils ont été imaginés, conçus, érigés.
Ces menhirs de 6 000 ans ont été retravaillés en statues-menhirs il y a 3 200 ans et semblent nous dire : "Et toi, qui es-tu ?"
Beynac & Cazenac, En Sentinelle Sur La Vallée De La Dordogne. Par Détours En France
De part et d’autre de la Dordogne se dressent châteaux et villages. En aval de Sarlat, celui de Beynac-et-Cazenac compte parmi les plus spectaculaires et les plus authentiques.
Huit siècles après sa construction, la forteresse de Beynac demeure nimbée de mystère, sa silhouette... Émergeant du voile de brume qui rôde en automne au-dessus de la Dordogne lui procure des allures de vaisseau fantôme de pierre. Sur cette image, on s’aperçoit sans trop de difficulté combien le site a contraint les architectes...À se montrer inventifs pour contourner les obstacles naturels. Son Histoire - Sa ForteresseÀ lire Christian Signol – ou tout au moins sa saga sur la Dordogne – on est pris d’une envie soudaine de glisser en bateau au fil de La Rivière Espérance, depuis la bastide Domme jusqu’au pied de Beynac-et-Cazenac. Dans « une lumière de premier jour du monde », de celle qui irradie l’oeuvre, on n’aperçoit que le château, pièce maîtresse du site défensifde la vallée. La forteresse se déploie sur une grande superficie, et une structure architecturale très élaborée, encore dotée de sa haute et basse cours, s’enserre entre deux enceintes successives. Tout le Périgord noir dans une seule vue. Nous sommes au 12ème siècle ! On peut y apercevoir, l'imposant et magnifique château de Beynac-et-Cazenac donnant sur un magnifique panorama de la vallée. À la proue du piton rocheux, à droite se trouve la chapelle castrale. Si la féodalité place son premier castrum au Xe siècle, avec le premier seigneur connu, Hélie de Beynac...C’est au XIIe siècle que le croisé Adhémar de Beynac perfectionne les défenses du château fort. Il faudra les attaques de Richard Coeur de Lion pour que la forteresse s’incline une première fois. La seconde, au début du XIIIe siècle, portera la signature de l’impitoyable guerrier Simon de Montfort, pourfendeur des cathares et autres hérétiques. Celle que l’on surnomme « l’arche de Satan » est attaquée davantage pour des motifs de consolidation de pouvoir économique que parce qu’elle soutenait les Albigeois. 1 - La montée au donjon central, pièce essentielle du système défensif beynacois, qui fut renforcé par la tour de l’Oratoire. 2 - Se balader dans les ruelles du village castral est l’occasion de découvrir d’anciennes échoppes qui ont conservé la trace des étals où potiers, drapiers, et artisans exposaient leurs marchandises.
La guerre de Cent Ans est une valse sanguinaire entre les Anglais et les vassaux du roi de France. En 1453, la victoire des Français à Castillon marque la fin d’un interminable conflit. La vallée retrouve la paix. Beynac choisit alors de sortir de ses murs fortifiés. Le village «colonise» le flanc de la falaise. Au XVe siècle, avec l’organisation du comté du Périgord, Beynac revêt le statut de baronnie,aux côtés de Biron, Bourdeilles et Mareuil. Le corps de logis s’agrandit, augmenté rapidement d’une tourelle à trois étages. Bordant la falaise, à 150 mètres de hauteur, s’érige la chapellecastrale, lauzes au toit et clocherpeigne. Elle deviendra l’église paroissiale. Côté VillageLes ruelles du village très pentues et grossièrement pavées, les placettes,les maisons anciennes aux pierres blondes racontent la riche histoire des quartiers, ou « barry » selon la terminologie médiévale. Le barry du Port concentrait les maîtres gabariers, qui déchargeaient sur les quais les marchandises provenant du Bergeracois et du Massif central. Les pêcheurs à l’épervier ou ceux des pêcheries barrant le «flume de Dordonha», la Dordogne, commerçaient également les poissons d’eau douce dont les saumons de grande réputation. Action !Fin 1999, le cinéaste Luc Besson cède à son tour au charme de ce décor incroyable. Il y tourne sa version de Jeanne d'Arc. Faye Dunaway, qui incarne Yolande d’Aragon, refuse de croire que le château est bien réel. Quand on vous dit plus vrai que nature ! Assurant la jonction entre ville basse et ville haute, le barry del Soucy était réservé aux tisserands, marchands, vanniers. Observez d’ailleurs attentivement certaines demeures qui témoignent de leurs anciennes fonctions d’échoppes. Le quartier des maraîchers (ou des Sarrazis) se blottissait autour de la source du « Maure ». Une Contrée D'inspiration. Environ à mi-pente de la ville haute se distingue un petit édifice carré, un pigeonnier, posé à flanc de falaise sur une terrasse jardinée. Georges Manzana-Pissarro, le troisième fils du peintre impressionniste Camille Pissarro, y posa chevalet et palette de couleurs. Un lieu inspiré puisque l’actuelle propriétaire du pigeonnier, Madame Covarelli, y travaille ses toiles. Le peintre Pierre van Dijk et son frère Christian tiennent également une galerie dans la rue de la Balme. Ne quittez pas Beynac sans être allé dire un bonjour au poète, pilier du surréalisme, Paul Éluard. Il s’installa dans une maison toute proche du château, dans une rue qui porte désormais son nom. C’est dans la dernière partie de sa vie qu’il vécut dans ce village périgourdin, une période assez sombre de son existence. Il y écrivit son oeuvre ultime Poésie ininterrompue (1946) où son « savoir vieillir...Savoir passer le temps » s’accorde en notes majeures à son quotidien beynacois. Un Village Reconstitué. Au pied du château, le parc archéologique rappelle que l’histoire de Beynac débute dès le néolithique (–6 000 avant notre ère). Un village (oppidum) a été reconstitué grandeur nature pour permettre au visiteur de se faire une idée pertinente de ce que furent les maisons d’habitation...Les fortifications, les ateliers artisanaux (potiers, forgerons…) à l’époque de l’âge du bronze (– 2 300 à – 750). Par ailleurs, le parc estaussi un centre de recherches et d’expérimentations. Parc archéologique de Beynac Office de tourisme du Périgord Noir - Voir la fiche Parc archéologique de Beynac - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
L'Histoire De La Ville De Paris, Racontée En Videos... Visite De ParisParis (prononcé [pa.ʁi] Écouter) est la capitale de la France. Elle se situe au cœur d'un vaste bassin sédimentaire aux sols fertiles et au climat tempéré, le bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l'Oise. Ses habitants s’appellent les Parisiens. Paris est également le chef-lieu de la régionÎle-de-France et l'unique commune française qui est en même temps un département. Commune centrale de la Métropole du Grand Paris, créée en 2016, elle est divisée en arrondissements, comme les villes de Lyon et de Marseille, au nombre de vingt. L’État y dispose de prérogatives particulières exercées par le préfet de police de Paris. Ville la plus peuplée de France, elle est troisième parmi les aires urbaines européennes derrière Moscou et Istanbul et la 29e plus peuplée du monde. Paris compte au 1er janvier 2013 plus de 2,2 millions d'habitants. L'agglomération parisienne s’est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,6 millions d'habitants au 1er janvier 2013, et son aire urbaine (l'agglomération et la couronne périurbaine) comptait 12,4 millions d'habitants. La position de Lutèce, sur une île permettant le franchissement du grand fleuve navigable qu'est la Seine par une voie reliant le Nord et le Sud des Gaules, en fait dès l'Antiquité une cité importante, capitale des Paris, puis lieu de séjour d'un empereur romain. Sa position au centre du territoire contrôlé par les rois Francs la fait choisir comme capitale de la France à la place de Tournai. Située au cœur d'un territoire agricole fertile avec un climat humide et doux,Paris devient une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du XIIe siècle, avec l'Université de Paris, la cité devient un des premiers foyers en Europe pour l’enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est l'une des villes les plus importantes du monde chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la principale puissance politique européenne, au XVIIIe siècle l'un des plus grands centres culturels de l’Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs. Paris joue donc un rôle culturel, politique et économique majeur dans l’histoire de l'Europe et du monde occidental au cours du IIe millénaire. Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville, surnommée la Ville Lumière, attire en 2013 près de 32 millions de visiteurs par an ce qui en fait une des capitales les plus visitées au monde. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe. La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. La région parisienne, avec un produit intérieur brut PIB de 649 milliards d'euros en 2014, est un acteur économique européen majeur. L'Île-de-France est la huitième région la plus riche d'Europe avec un PIB par habitant 46 600 € en 2013 contre 86 400 pour le Grand Londres. Paris est le siège de plusieurs organisations internationales comme l'UNESCO ou l'OCDE. Elle est la première région européenne par le PIB régional, devant la Rhénanie du Nord-Westphalie (627 milliards) et le Grand Londres (509 milliards). La densité de ses réseaux ferroviaire, autoroutier et de ses structures aéroportuaires en font un point de convergence pour les transports nationaux et internationaux. Cette situation résulte d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation.
Ce commentaire a été modifié le 23/09/2018 à 19:23
Sur la via Podiensis, un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Détours vous transporte d'Aumont-Aubrac à Nasbinals. Il s'agit d'une étape redoutable et d'une étape redoutée... Voilà quelques témoignages, dans les pas d'un pélerin. Dans l'Aubrac, Chaos Granitique Parcouru Par La Folle. Le Plateau De L’AubracVoici l’étape que l’on redoute mais que l’on espère toujours ! «Dans ces lieux d’horreur et de vaste solitude, les jacquets souffriront mille morts», avertissait Aymeri Picaud dans son guide, au XIIe siècle. Depuis près de mille ans, les récits des pèlerins ont en fait un véritable mythe. Aujourd’hui encore, lorsque l’on demande aux marcheurs l’étape qui les a le plus marqués, ils citent bien souvent l’Aubrac…À partir du gros bourg d’Aumont-Aubrac, recroquevillé au pied du plateau, le GR65 chemine durant...De longs kilomètres à travers des forêts de pins que l’on a déjà longuement côtoyées les jours précédents…Il faudra attendre le carrefour des Quatre-Chemins, quelques kilomètres plus loin...Pour avoir l’impression de se lancer dans l’aventure. Ici, une dernière halte s’impose «Chez Régine», bistrot-institution...Ultime oasis avant d’attaquer le désert de l’Aubrac.
Sur Les Hauts-Plateaux De L'Aubrac. Qu'est-ce qu'il y a sur le plateau de l'Aubrac ?«Alors, on va dans la pampa?», lance, moqueur, un paysan du coin à des marcheurs. Le chemin s’élève ensuite vers les prairies. Nous empruntons les drailles, ces sentes bordées de murets de pierres sèches...Tracées au cours des siècles par les troupeaux de moutons, venant paître pendant l’estive. Aujourd’hui, vaches et taureaux aubrac les ont remplacés, matant de leur regard andalou – « de grands yeux charbonneux de mauvaise femme » Disait l’écrivain Henri Pourrat – les improbables visiteurs. Les kilomètres qui vont suivre seront beaux mais désolés, solitaires, hostiles. Les étés sont brefs, les hivers rudes et longs sur cette grande table basaltique de l’Aubrac, qui s’étire sur quarante kilomètres et découpée en montagnes. Bientôt, il n’y aura plus aucun arbre à l’horizon, mais une prairie infinie, à l’herbe jaunie balayée par les vents. Les clôtures se confondent avec les roches et, quand le brouillard s’en mêle, les chaos granitiques deviennent fantomatiques, réveillent les légendes.
Surtout, ne quittez pas le chemin sur la ligne de crête… si le brouillard persiste, nous glissait la veille l’hôtelier.
Jadis, les pèlerins devaient ici se garder des loups – quelques-uns ont été aperçus récemment, venant d’Italie et rejoignant probablement les Pyrénées – Des aubergistes malhonnêtes, des bandits prêts à détrousser ceux qui s’égaraient dans la nuit, le brouillard ou la neige. Pélerins sur les routes de l'Aubrac. Ici, à Saint-Chély-d'Aubrac, le pont sur la Boralde.Découvrez notre article sur les... 10 infos à savoir sur le périple de Saint-Jacques de Compostelle Un Paysage Splendide À Contempler. En AubracLe marcheur ne compte plus les kilomètres. Son regard cherche à s’accrocher à quelque chose. En vain. Les hameaux sont rares et seuls quelques burons rappellent la présence de l’homme. L’immensité saisit la gorge. Un «morceau de continent chauve», écrivait Julien Gracq. Mais le paysage est splendide. Impossible de s’en lasser. Julien Gracq, encore : « Sur ces hauts plateaux déployés où la pesanteur semble se réduire comme sur une mer de la Lune.... Un vertige horizontal se déclenche en moi qui, comme l’autre à tomber, m’incite à courir, à perte de vue, à perdre haleine.»
Sur cette grande table basaltique de l’Aubrac, l’immensité est saisissante. Un «morceau de continent chauve», disait Julien Gracq, mais les paysages sont splendides.
Les Châteaux De La Loire...Par François Silvan... Source : Les Jardins Du Château de Chenonceau...
Le rayonnement du Val de Loire tient en grande partie aux joyaux Renaissance que sont ses châteaux. Deux personnages incarnent cette période : François Ier, dont l’amour des arts se traduira dans le chef-d’œuvre de Chambord, et Léonard de Vinci, inspirateur et ami du monarque. Nous vous invitons à entrer dans le Val de Loire par un détour historique, en 1517-1518, dans les pas de la tournée triomphale du « grand roy Françoys » après Marignan.
Chenonceau. Sur le château « des Dames », Flaubert écrit : « Bâti sur l’eau, en l’air, il lève ses tourelles, ses cheminées carrées. Le Cher passe dessous, et murmure au bas de ses arches dont les arêtes pointues brisent le courant. C’est paisible et doux, élégant et robuste. Son calme n’a rien d’ennuyeux et sa mélancolie n’a pas d’amertume.» Chenonceau, sur le Cher, n’est qu’à une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau d’Amboise.
Le château d’Amboise occupe le promontoire du Châtelier, point d’observation imprenable sur la Loire et connu de l’homme depuis le néolithique. C’est Charles VIII qui fit construire les deux tours cavalières (ici, la tour des Minimes) qui permettaient aux cavaliers et attelages d’accéder par une rampe hélicoïdale au château, 40 mètres plus bas que le village. En 1498, le roi meurt avant leur achèvement. Amboise fut le premier chantier royal de transition architecturale entre Moyen Âge et Renaissance. Dominé par ses impressionnants murs fauves, songez qu’il ne reste que 20 % de l’édifice de l’époque, à la fois forteresse inexpugnable et demeure de plaisance. L’aile gauche et ses fenêtres à meneaux conservent l’influence gothique rappelant le Moyen Âge, tandis qu’au deuxième étage de l’aile droite, les pilastres encadrant les fenêtres signalent le règne de François Ier. Dans les jardins, le buste de Léonard de Vinci marque l’emplacement de son inhumation avant qu’il ne soit transféré dans la chapelle gothique qui donnait alors directement à l’intérieur des appartements royaux. Amboise est marqué par deux événements ouvrant le chapitre des guerres de Religion : « L’affaire des placards » en 1534, virulents écrits protestants dont l’un est apposé ici sur la porte même de la chambre de François Ier (à la suite de quoi le roi décida d’affirmer sa foi catholique et de réprimer la Réforme)... Et la conjuration d’Amboise en 1559, qui voit la plupart des chefs protestants conjurés pendus aux balustrades du château, laissant la voie à la ligne dure des catholiques, avec à leur tête le duc de Guise.
La chapelle Saint-Hubert est un vestige du château d’Amboise tel qu’il se présentait avant la Révolution. Tout en tuffeau, commandé par Charles VIII, ce bijou du gothique flamboyant est réalisé de 1491 à 1496. Une poignée d’années plus tard, elle aurait adopté le style Renaissance, « importé » d’Italie par Charles VIII à partir de 1494.
Blois, le château d’où Louis XII gouverna le royaume, à partir de 1498. Sa statue équestre surplombe l’entrée. Son successeur, François Ier, fait bâtir l’aile éponyme, ornée de son fameux escalier, de 1515 à 1524.
Azay-le-Rideau, château de la Loire posé entre deux bras... de l’Indre, est élevé à partir de 1518 et forme un L. Son aspect défensif est soigneusement dissimulé puisque son chemin de ronde (présent uniquement sur les deux façades extérieures) est fermé par les combles. Son architecture est dite de première Renaissance française et fait partie des châteaux favoris des visiteurs, plus de 300 000 l’an passé.
Elle domine l’Anjou, le Poitou et la Touraine, la forteresse royale de Chinon. Sur son éperon rocheux stratégique occupé de tout temps, elle est fortifiée au XIIe siècle par Henri II Plantagenêt, puis agrandie par Philippe Auguste qui s’en rend maître. Elle accompagne et prend part à l’Histoire de France à plusieurs reprises : vous souvenez-vous que c’est en ses murs que Charles VII reçut Jeanne d’Orléans, en mars 1429 ? Ses fortifications (s’étendant sur plus de 500 mètres de longueur), le fort Saint- Georges, le fort du Coudray, et au centre, le château du Milieu,où se trouvent les logis royaux, ont pour partie été restaurés entre 2003 et 2010 : 17 millions d’euros pour préserver et valoriser ce site exceptionnel.
Le château de Langeais, que l’on doit à Louis XI (il est construit de 1465 à 1490 sur les bases d’un château du Xe siècle), résonne encore du 6 décembre 1491, date à laquelle Charles VIII y épouse Anne de Bretagne. Le château retrace cet événement et la vie au XVe siècle ; une quinzaine de salles sont décorées et meublées selon les usages de cette époque. Le saut dans le temps est encore plus grand dans le vieux donjon : une mise en perspective de sa construction avec échafaudage et engins de levage vous emmène à l’époque de sa construction, en l’an mil.
Qui dit Chambord pense François Ier et Léonard de Vinci. Le roi avait associé son « père » (le plan centré et le double escalier lui sont dus) à ce projet architectural à visée hautement stratégique : Démontrer sa puissance à ses rivaux. Les travaux débutent en 1519 et ne sont pas achevés lorsque le roi meurt en 1547. Il est remarquable que Chambord soit parvenu jusqu’à nous en grande partie dans son état originel. Source : François SilvanJournaliste, Indépendant Paris, France
Jusqu’au milieu du XIXè siècle, quand on envoie un courrier, on n’est pas toujours sûr qu’il arrive.
Ce n’est que lorsque l’employé du service des Postes se présente avec une lettre chez le destinataire que celui-ci doit payer les frais de transport. Mais des petits malins ont trouvé un moyen de resquiller.
Au verso de la lettre scellée, l’expéditeur écrit quelques caractères codés. Lorsque le destinataire la reçoit, il lit le message codé sans l’ouvrir, puis la rend au facteur en refusant de payer…
L’auteur de la lettre paie et non plus le destinataire
En 1837, Sir Rowland Hill, chef de la poste britannique, propose que les frais d’envoi soient à la charge de l’auteur du message.
Mais comment les percevoir ? Grâce à une vignette payée au moment de l’expédition : le timbre-poste.
C’est une révolution ! Emis pour la première fois en 1840 en Angleterre, il conquiert très vite le reste du monde. Le premier timbre français arrive en 1849.
Ce commentaire a été modifié le 22/09/2018 à 15:06
Ancienne cité maya de la péninsule du Yucatan, Chichen Itza est l’une des plus importantes attractions touristiques du Mexique. Sa pyramide est construite d’après des calculs d’astro-architecture, et Kukulkan (le serpent à plumes) semble apparaître dans l’ombre projetée à chaque équinoxe!
La Cité interdite en Chine
C’est à Pékin que se trouve la Cité interdite, elle-même située au coeur de la Cité impériale. Son nom vient du fait qu’étant la résidence de l’empereur et de sa famille (de 1420 à 1912), son accès était interdit aux gens du peuple. Ce palais s’étend sur 72 hectares, et on peut à présent le visiter, puisqu’il a été transformé en musée.
Les îles Galapagos en Equateur
L’UNESCO a reconnu les îles comme étant un lieu unique au monde! En effet, ellessont tellement éloignées du continent sud-américain qu’une partie de leur flore et de leur faune ne se retrouve nulle part ailleurs! Vous pourrez entre autres y admirer iguanes marins et oiseaux moqueurs.
Le site archéologique de Delphes, en Grèce
Niché au pied du mont Parnasse, le site de Delphes est classé par l’UNESCO. Il comprend les ruines des temples dédiés à Athéna et Apollon, et c’est aussi l’endroit où la pythie délivrait ses oracles. Important lieu de la civilisation occidentale, il est situé dans un environnement magique au milieu des montagnes.
Le Temple d’Or d’Amritsar, en Inde
Haut lieu de dévotion du sikhisme, le Temple d’Or accueille 100 000 personnes par jour. Certains y viennent pour prier et d’autres pour aider à cuisiner ou partager le repas communautaire gratuit quotidien. Tous sont bienvenus, mais on demande aux visiteurs de se laver les pieds avant d’entrer et de ne pas manger de viande dans le sanctuaire.
Lac D’Espingo © Joseph_Hilfiger - Adobe Stock
Le Pays Comminges Pyrénées se situe au sud du département de la Haute-Garonne, à une centaine de kilomètres de Toulouse.
Cette région aux collines boisées, aux hauts sommets et aux jolies vallées s’étend des coteaux de Gascogne à la frontière espagnole.
Au programme : découverte du plus grand réseau spéléologique de France...Rafting sur la Garonne et randonnée dans les Pyrénées centrales.
Et pour se remettre, séance relaxation dans l’unique hammam d’Europe,...À Luchon, la célèbre station thermale.
Vallée de l’Arbas : au pays de l’ours et de la spéléo
Pays luchonnais : entre Garonne et Pyrénées
Luchon, ça coule de source...
Fiche pratique
Vallée De L’Arbas : Au Pays De L’ours & De La Spéléo
Spéléo © Aurélie Michel.
Dans la vallée de l’Arbas, au sud de la Haute-Garonne et à une trentaine de kilomètres de Saint-Bertrand-de-Comminges...Les paysages du piémont pyrénéen dessinent déjà un joli massif qui culmine à 1 610 m d’altitude (pic de Paloumère).
Un beau cadre pour randonner...Marcheurs, rendez-vous à la Fontaine de l’ours, départ de nombreuses randos.
L’ours ? Eh oui, nous sommes dans son pays ! Depuis 1996, 9 ours ont été réintroduits dans les Pyrénées centrales.
Avant d’être décimés par la chasse, ils vivaient ici, depuis très longtemps.
En 1963, des spéléologues ont retrouvé un squelette d’ours des cavernes vieux d’au moins 25 000 ans !
En parlant de spéléologie, c’est aussi ici que se trouve le plus grand réseau spéléologique de France.
Il a pris le nom de Félix Trombe, un célèbre spéléologue français. Très complexe, il s’étend sur quelque 115 km de galeries...Et compte une trentaine de gouffres, une cinquantaine d’entrées et 1 018 m de dénivelé.
Non loin de là, à Aspet, la grotte de Terre-Blanque offre déjà une belle introduction à l’exploration des cavités souterraines.
Allez, on enfile la combinaison et le baudrier, on allume la lampe LED de son casque et c’est parti !
Accompagné d’un professionnel, on évolue dans ces basfonds argileux, au son de la petite rivière souterraine.
Dans ce royaume de stalactites, les passages se font parfois très étroits, nous contraignant à ramper. « Chatières », dans le jargon des spéléologues.
On peut vous assurer qu’ils portent bien leur nom.
Parfois, une grande salle apparaît et, durant quelques instants, on retrouve la position debout.
De cet autre monde, on ressort boueux, mais heureux !
Pour se remettre de ses émotions, rien de tel qu’une pause contemplative au Labyrinthe Créagire, tout près, à Sengouagnet.
Ce jardin poétique, bichonné par une sympathique équipe de bénévoles...Accueille des œuvres d’art contemporain et des spectacles durant l’été. Le thème de cette année...« Assieds-toi ». On en a bien besoin, avant de s’attaquer aux Pyrénées !
Pays Luchonnais : Entre Garonne & Pyrénées.
Rafting © Aurélie Michel,
Plus on se rapproche du sud de la Haute-Garonne et donc de la frontière espagnole, plus les Pyrénées se font imposantes.
Non loin de Saint Béat, à Fos, la Garonne, née dans les Pyrénées espagnoles(sa source se situe sous le pic d’Aneto, 3 404 m) fait son entrée en France.
Elle traverse bien sûr tout le département de la Haute-Garonne, puis de Toulouse elle file rejoindre Bordeaux et l’Atlantique.
Autant dire que dans le coin, les sports d’eau vive sont légion !
Pour voguer au fil du fleuve emblématique du Sud-Ouest, rendez-vous notamment au lac de Géry, à Saint-Béat.
Hop, tous à bord d’un raft, pour une excursion sur la Garonne française.
Que de sensations, durant ces 10 km! Surtout quand le radeau pneumatique arrive sur un rapide…Pour un parcours plus sportif et encore plus sensationnel, rendez-vous sur la Garonne espagnole, où ont lieu des lâchers d’eau.
Direction maintenant le Pays luchonnais. Ici, on pourrait ajouter un « très » devant « Haute-Garonne ».
En effet, le coin connaît la plus grosse concentration de sommets de 3 000 m et plus, dans les Pyrénées.
Point culminant : le pic de Perdiguère, à 3 222 m.
Village de Cirès © Aurélie Michel.
Pour les admirer, plusieurs options. La première : le GR10, la fameuse grande randonnée qui traverse...
Toute la chaîne des Pyrénées et, sur son passage, la Haute-Garonne.
Elle offre des panoramas d’exception sur ces géants.
Il existe sinon de nombreuses randonnées au départ de l’Hospice de France, une auberge de montagne située à 1 400 m d’altitude.
Autre solution, nettement moins éprouvante : rejoindre le plateau Superbagnères (véritable balcon des Pyrénées) en télécabine, au départ de Luchon.
La ville thermale de Luchon est entourée de vallées, plus belles les unes que les autres.
Dans la vallée d’Oueil, la jolie D51 serpente entre les paysages montagneux jusqu’au Port de Balès (1 755 m), de village en village : Saint-Paul-d’Oueil, Mayrègne, Cirès, Bourg-d’Oueil…Dans la jolie vallée d’Astau, une randonnée incontournable et accessible au plus grand nombre...Nous mène au lac d’Oô, à 1 504 m d’altitude. Au départ des Granges d’Astau, il faut compter environ 1 h 30 pour l’atteindre.
Là-haut, une impressionnante cascade de 275 m se jette dans le lac.
On y trouve un refuge, ouvert de mai à fin octobre.
On peut s’arrêter là ou pousser plus loin, pour rejoindre, plus haut, le lac d’Espingo (également un refuge).
Luchon, Ça Coule De Source...
Thermes De Luchon © Aurélie Michel.
Bagnères-de-Luchon, Luchon tout court, « Reine des Pyrénées »…Appelez-la comme vous voudrez, mais surtout, ne passez pas à côté de ses eaux thermales.
Ce sont certainement les plus sulfurées de toutes les Pyrénées, et leur température atteint les 72 °C !
Leur réputation n’est plus à faire. Les Romains, déjà, les exploitaient pour leurs mille vertus thérapeutiques, des problèmes respiratoires aux maux de dos.
Le relais a été pris bien des siècles plus tard, au 18e siècle, par le baron d’Étigny, intendant de Gascogne.
En 1759, il tombe amoureux de Luchon et la transforme en une prestigieuse station thermale.
L’artère principale de Luchon, qui conduit aux thermes, porte d’ailleurs son nom (allée d’Étigny).
Elle abrite de magnifiques demeures qui rappellent l’époque glorieuse de la ville.
Pour en profiter, il faut se rendre au Centre Luchon Forme et Bien-être.
Dans la piscine centrale, éclairée par la lumière naturelle des grandes verrières, on se relaxe sous les douches cols de cygne...(Elles font grand bien à la nuque et aux épaules) et dans les lits à bulles. Le tout à base d’eau thermale, évidemment !
Puis, direction le vaporarium, pour un bain de vapeur 100 % naturel dans les entrailles de la montagne.
Ces 150 m de galeries souterraines constituent le seul et unique hammam naturel d’Europe !
Comment ça marche ? Rien de plus simple : l’eau thermale, très chaude, filtre à travers les parois.
Résultat : une chaleur douce et humide – entre 35 et 45 °C – vient nous enivrer, nous décontracter et enlever nos toxines.
La peau douce, le corps et l’esprit légers, on ressort de là tout détendu.
Comment ça, une douche, avant de repartir ? Malheureux, surtout pas !
Ce serait anéantir les bienfaits de l’eau thermale…
Fiche Pratique
Consultez notre guide en ligne Midi-Pyrénées
Office de tourisme de Haute-Garonne
Office de tourisme de Luchon
Comment Y Aller ?
Vols quotidiens avec Air France et HOP ! vers Toulouse Blagnac ou Tarbes-Lourdes. Location de voiture pour se rendre à Luchon : 140 km et 1 h 45 de route depuis Toulouse et 1 h de routes depuis Tarbes.Depuis Toulouse, compter environ 1 h 45 (140 km) pour Luchon.
Où Dormir ?
Ferme d'Oulan Bât
Route de Planque, Arbas. Tenue par Céline et Nicolas, cette jolie exploitation agricole d’une vingtaine d’hectares est un vrai petit paradis en plein Piémont pyrénéen.
Ils y élèvent des ânes de bât (ânes des Pyrénées), des cochons, des chèvres, des brebis et des volailles.
Et, au beau milieu de ce joyeux petit monde, trois belles yourtes bien équipées accueillent les visiteurs.
La ferme fait aussi table d’hôtes : les petits plats de Céline sont tout simplement divins, préparés avec de bons produits, issus en grande partie de la ferme.
Tarifs : nuit en yourte 2-3 personnes à partir de 50 euros.
Petit déjeuner et repas du soir à partir de 7 et 18 euros (4 et 12 euros pourles enfants). Randonnée avec un âne de bât : 50 euros la journée.
Village Club du Bois Perché à Aspet.
Ce village vacances et hôtel propose des chambres toutes simples au pied des Pyrénées centrales et à proximité de la basse forêt pyrénéenne.
De Nombreux Équipements.
Une piscine d’été, un terrain de pétanque, une salle de fitness, un terrain de volley…
Également une cantine (menu du midi : 15 euros). Chambre double : 60 euros.
Hôtel Aquitaine
23, Cours des Quinconces, Bagnères-de-Luchon.
À deux pas du centre thermal « Luchon Forme et Bien-Être », ce charmant hôtel à l’architecture 19e siècle...Propose des chambres doubles à partir de 58 euros la nuit.
Où Manger ?
Le Mailh d’Astau
Granges d’Astau. Pile poil au départ de la randonnée pour le lac d’Oô, le restaurant nous régale de spécialités du coin (truite, pistache…).
Il vend aussi des produits régionaux et de quoi se préparer un casse-croûte pour la randonnée (fromages, charcuteries, pain).
Plats 10-15 euros, bonnes pâtisseries maison (tarte à la myrtille notamment) : 3 euros.
Les caprices d’Étigny : 30, allée d'Étigny, Bagnères-de-Luchon. Truite, magrets de canard…On déguste ici des plats à la fois simples et raffinés. Ambiance feutrée. Menu entrée, plat, dessert à 26 euros.
Boulangerie luchonnaise : 22-24, rue Nérée Boubée, Bagnères-de-Luchon.
Une bonne boulangerie-pâtisserie pour les petits creux : leurs croissants et pains au lait sont très bons, et réalisés par un artisan boulanger.
La ferme d’Espiau
Le village, Billière. Dans la vallée du Larboust, face à la vallée d'Ôo, la ferme d'Espiau...Nous sert de bons plats du terroir : rognons de veau, souris d’agneau confite à l’ail, filet de truite d’Oô, confit de canard…
S’initier à la spéléologie
Cocktail Aventures
On s’en va explorer les galeries souterraines en (bonne) compagnie de Laurent Maffre...Guide diplômé de spéléologie et accompagnateur en montagne. Faire du rafting
- H2O Vives : Agence : 2, allée d’Étigny à Luchon. Base de rafting : lac de Géry à Saint-Béat.
Thermes de Lucho
Luchon Forme et Bien-être
Cours des Quinconces, Bagnères-de-Luchon. Tarif vaporarium + piscine : 15 euros (16,50 euros en haute saison).
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Par Emmanuelle Saporta
Quand il parle de sa Bretagne, Pascal Jaouen est intarrissable.
Le brodeur et styliste, créateur de l'école de broderie d'Art de Quimper, est profondément attaché à sa région...Qu'il connaît sur le bout des doigts ! Pour vous, il évoque quelques-uns de ses coins préférés.
Baladez-vous à Pont-l’Abbé, capitale du pays bigouden.
Une vue de Pot-l’Abbé, côté port.Après vous être baladé dans la ville,empruntez le chemin de halage.
Le Château à Pont-L’Abbé.
Suivez le chemin de halage le long de la rivière sans nom. Il est long de deux kilomètres environ et se termine par une jetée.
En empruntant un circuit de 6 kilomètres on peut faire une boucle et rejoindre le point de départ...En passant par le bois de Rosquerno puis par le Musée bigouden.
Coup de cœur pour le cadre superbe de la région : des bois de pins, des moulins à marée, des îlots avec de nombreux oiseaux.
Suivez les quelques panneaux qui présentent la faune et la flore du coin.
Ici, les gens ont un caractère bien trempé et une identité très forte.
C'est ici que l'on trouve la célèbre toile bigoudenne.
Ne manquez pas la Fête des brodeuses qui se tient à Pont l'Abbé, en juillet (du 10 au 14 juillet ).
Et visitez le Musée bigouden qui présente notamment une belle collection de costumes bigouden.
Le musée fête ses 60 ans en 2015.
Faites une croisière sur l’Odet entre Bénodet et Quimper.
Les vedettes de l’Odet proposent plusieurs circuits et excursions sur l’Odet.
Décor Paisible Sur L’Odet.
Vol De Mouettes Rieuses Sur L’Odet.
Comme le faisaient les bateaux marchands autrefois, remontez l'Odet (avec les Vedettes de l'Odet).
Pour cela, embarquez à bord d'une vedette pour naviguer sur "la plus jolie rivière de France".
Le parcours permet de profiter d'une nature superbe avec des rives boisées.
On devine quelques jolies criques et plages préservées.
Il existe plusieurs trajets possibles...Dans un sens comme dans l'autre entre Quimper et Bénodet.
Lors d'une escale à Quimper, découvrez ses maisons à pans de bois du XVIe siècle. A Quimper, l'arrivée se fait au port du Corniguel.
Échappez-vous dans les petits chemins entre Concarneau et Fouesnant.
Balade en forêt.
Forêt-Fouesnant est située entre Bénodet, Quimper et Concarneau.
Garez-vous au bord de la route qui mène de Concarneau à Fouesnant et partez à la découverte de la campagne environnante.
Forêt-Fouesnant propose 30 kilomètres de chemins balisés pour découvrir la campagne à pied, à cheval ou en vélo.
Visitez Port-La-Forêt.
Port-la-Forêt est en fait le port de plaisance de Forêt-Fouesnant.
Un petit secret : Port-le-Forêt est le rendez-vous de tous les nagivateurs.
Il abrite en effet le pôle "Finistère Course au large", le centre d'entraînement et de formation des navigateurs de haut niveau.
C'est ici qu'ils viennent s'entraîner pour préparer les grandes courses.
Et c'est un plaisir de voir ces grands bateaux et ces équipes partir en mer.
Faites une halte gourmande à la Pointe du Raguenez.
L’hôtel-restaurant Ar Men Du est situé à Raguenez Plage (sur la commune de Nevez).
Depuis le restaurant, la vue est imprenable sur la mer.
Vue imprenable à la table de l'Ar Men Du.C'est l'un de mes "spots" préférés, dit Pascal Jaouen.
La plage est magnifique.
Et surtout, il faut faire étape à l'Ar Men Du, un hôtel et un restaurant avec une vue splendide sur la mer et sur les Glénan.
Allez vous régaler au restaurant gastronomique où le chef Patrick Le Guen sélectionne et sert les bons produits du terroir :
Cidre de Nevez, huîtres de Bretagne, poissons du Guilvinec et de Concarneau...
"Des poissons,des crustacés et du pain de seigle,c'est un bonheur simple."
Et le petit port est très joli.
Adepte de la cuisine bretonne, laissez-vous séduire pas nos meilleures recettes venues de Bretagne !
Regardez la mer déchaînée à la pointe de Trévignon.
Le Petit Phare Sur La Pointe De Trévignon.
De la pointe de Trévignon, le panorama est superbe avec notamment une vue sur les îles des Glénan.
"Découvrez ce coin par gros temps, c'est splendide", recommande Pascal Jaouen.
Laissez-vous émerveiller par le paysage à la baie des Trépassés.
Ici,on a la mer,mais on a aussi nos montagnes.Il faut aller voir le Menez-Hom qui culmine à 330 mètres.
En haut de cette "montagne" située à seulement 6 kilomètres de la mer, on domine la baie d’Audierne et la rade de Brest.
En juin, appréciez le fabuleux mélange du vert des champs, du bleu de la mer et du jaune du colza.
Ici, on est près de la mer sans l'être. On est à la campagne avec les bruyères, la lande et les joncs.
Faites une halte bucolique dans les jardins du château de Trévarez.
Le domaine de Trévarez s'étend sur une superficie de quelque 85 hectares. Le château a été construit entre 1894 et 1906.
Le domaine est également réputé pour ses jardins de styles anglais ou contemporain. Collection de rhododendrons.
Vue sur la campagne environnante depuis les jardins du Domaine de Trévarez.
Découvrez la faïence de Quimper.
Faites un tour par la faïencerie HB Henriot, créée en 1690. La manufacture est ouverte à la visite - depuis plus de 100 ans !
Découvrez un savoir-faire et de belles collections de vaisselle.
Merci à Pascal Jaouen pour ses bonnes adresses !
Découvrez toute l'actualité de Pascal Jaouen sur son site.
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Tourisme Finistère
Par Rafael Pic
La Corse possède la plus haute concentration européenne de menhirs sculptés et armés. C'est la patrie des mégalithes et leur capitale est Filitosa, dans la haute vallée du Taravo.
C'est ici à Filitosa qu'une découverte exceptionnelle, en 1946, a été suivie de longues campagnes de fouilles.
Aujourd'hui, treize statues de granit, qui remontent à l'âge de bronze, montent la garde... Découverte de Filitosa, site préhistorique de Corse.
Sur le site préhistorique de Filitosa, les cinq premières statues-menhirs à avoir été découvertes ont été disposées en arc de cercle autour d'un olivier millénaire.
À l'origine, elles étaient enfouies dans le sol, face contre terre "Je n’ai jamais mis de corde au cou d’un homme, ce n’est pas maintenant queje vais commencer ! " s’exclame Charles-Antoine Cesari au printemps 1946.
Lors des opérations de démaquisage sur ses terres, à Filitosa, près de Sollacaro dans la vallée du Taravo, des ouvriers ont mis au jour une drôle de pierre : allongée, avec une apparence quasi humaine, on lui voit même un rictus… Pourquoi ne pas s’en servir pour renforcer la clôture ? Charles-Antoine n’est pas archéologue mais pressent que la trouvaille n’est pas anodine.
« Il faut que ce lieu demeure comme il est » sera son leitmotiv pendant des décennies, à mesure qu’il déterre, au fil des ans, de nouveaux menhirs sculptés.
Aujourd’hui, la propriété appartient toujours aux Cesari mais les temps ont changé.
C'est de cette carrière de granit (découverte à l'occasion d'un démaquisage) qu'étaient extraites les pierres des édifices et statues de Filitosa.
Des Paladins Du Néolithique.
« Nous recevons environ 60 000 visiteurs par an. Et nous avons inauguré au printemps 2016 un tout nouveau musée », expliquent les deux Daniel, fils et petit-fils, qui sont aujourd’hui responsables du site. Pourquoi un tel engouement ?
« Venez à midi ! nous avaient-ils prévenus, vous verrez, c’est la meilleure heure. » Pour ceux qui font le déplacement au solstice d’été, c’est effectivement étonnant...Le soleil qui tombe à pic lèche les colosses de pierre et fait ressortir les traits juste esquissés, une bouche, un nez, voire une omoplate, ou des attributs guerriers, épée, poignard ou baudrier…
Ces paladins du Néolithique, à peine déterrés, exercèrent une telle fascination sur la journaliste anglaise Dorothy Carrington qu’ils la décidèrent à faire le voyage de Corse à l’été 1948.
Elle y restera des mois, y retournera pendant des années, y décédera en2002 à 91 ans et en tirera l’un des plus beaux récits de voyage sur l’île, "Granite Island".
La "tour" du village de Filitosa : la finalité de ce complexe monumental reste encore à définir : vigie, garde-manger, lieu de culte ?
Les fragments de statues-menhirs viennent du parement extérieur circulaire et des éboulis On Dirait Carnac... La région de Sartène compte près de 800 menhirs : une concentration impressionnante qui évoque Carnac.
Les alignements de Palaggiu, qui remontent au IIe millénaire av. J.-C., furent étudiés dans les années 1960 par Roger Grosjean.
Ils comptent quelque 260 menhirs, disposés en sept files aux orientations précises (nord-sud ou est-ouest).
À quelques kilomètres, se trouve le site de Cauria, mentionné à son époque par Mérimée, qui possède les alignements de Stantari (les « pétrifiés ») et l’impressionnant dolmen de Fontanaccia.
Indications d’accès sur... www.corse.fr/musees-corse
Un Parcours Classé Monument Historique.
En parcourant la propriété – plus exactement la « station », classée monument historique en 1980 – on ne perçoit pas la lutte pour sa reconnaissance !
Une allée clairement dessinée sous les oliviers, l’entrée de l’enceinte cyclopéenne bien dégagée, qui enserre la torre (une construction en pierre sèche mesurant 6 à 8 mètres de haut), puis des vestiges de
cabanes de l’âge du bronze, et un alignement de statues-menhirs.
Au lendemain de la guerre, tout cela n’était qu’à l’état virtuel… En 1949, seul le directeur des Archives départementales de la Corse, Pierre Lamotte, manifeste un intérêt pour la découverte.
« 1954 sera une date décisive, explique Daniel Cesari fils. Un jeune archéologue, Roger Grosjean, est envoyé en Corse sous les auspices de l’abbé Breuil.
C’est avec lui que commenceront véritablement les fouilles, qu’il poursuivra assidûment jusqu’à sa mort en 1975. »
Le site mégalithique de Filitosa se trouve à proximité du golfe de Valinco, sur la côte ouest.
La conservation et la mise en valeur de ces vestiges vieux de 6 000 ans sont le fruit du travail et de l'acharnement de leur découvreur, Charles Antoine Cesari, il y a 70 ans.
Qui étaient ces hommes ?
Daniel Cesari indique l’olivier millénaire en bas de la pente et les menhirs dressés en file : c’est à partir de 1956 qu’ils ont pu être ainsi dressés et rassemblés.
Dès 1960, le site est ouvert au public. D’autres archéologues, dont l’Italien Enrico Azteni, ont travaillé sur les objets du quotidien : céramiques, pendeloques en os, pointes de flèche en obsidienne, quelques torques et bijoux en bronze.
« Mais nous avons peu de témoignages métalliques, précise Daniel Cesari en indiquant les vitrines.
Nous sommes ici sur une terre granitique, aux sols acides, qui fait disparaître ces pièces. » Surtout après trois millénaires… La question fondamentale n’a pas encore été pleinement résolue : quelles
étaient les populations qui vivaient ici et pourquoi ont-elles sculpté ces étranges effigies ?
Représentations de chefs ? Totems d’ennemis vaincus ? Symboles phalliques ? Dans une île particulièrement riche en monuments mégalithiques...Les dernières théories sont follement romanesques : les Shardanes, parmi les fameux « peuples de la mer », qui furent corsaires au service du roi de Byblos...Et qui défièrent les pharaons au IIe millénaire av. J.-C., seraient peut-être ces mystérieux bâtisseurs et sculpteurs.
On se demande qui ils sont, ce qu'ils représentent, par qui ils ont été imaginés, conçus, érigés.
Ces menhirs de 6 000 ans ont été retravaillés en statues-menhirs il y a 3 200 ans et semblent nous dire : "Et toi, qui es-tu ?"
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mégalithe
archéologie
Par Détours En France
De part et d’autre de la Dordogne se dressent châteaux et villages. En aval de Sarlat, celui de Beynac-et-Cazenac compte parmi les plus spectaculaires et les plus authentiques.
Huit siècles après sa construction, la forteresse de Beynac demeure nimbée de mystère, sa silhouette...
Émergeant du voile de brume qui rôde en automne au-dessus de la Dordogne lui procure des allures de vaisseau fantôme de pierre.
Sur cette image, on s’aperçoit sans trop de difficulté combien le site a contraint les architectes...À se montrer inventifs pour contourner les obstacles naturels.
Son Histoire - Sa Forteresse À lire Christian Signol – ou tout au moins sa saga sur la Dordogne – on
est pris d’une envie soudaine de glisser en bateau au fil de La Rivière Espérance, depuis la bastide Domme jusqu’au pied de Beynac-et-Cazenac.
Dans « une lumière de premier jour du monde », de celle qui irradie l’oeuvre, on n’aperçoit que le château, pièce maîtresse du site défensifde la vallée.
La forteresse se déploie sur une grande superficie, et une structure architecturale très élaborée, encore dotée de sa haute et basse cours, s’enserre entre deux enceintes successives.
Tout le Périgord noir dans une seule vue. Nous sommes au 12ème siècle !
On peut y apercevoir, l'imposant et magnifique château de Beynac-et-Cazenac donnant sur un magnifique panorama de la vallée.
À la proue du piton rocheux, à droite se trouve la chapelle castrale. Si la féodalité place son premier castrum au Xe siècle, avec le premier seigneur connu, Hélie de Beynac...C’est au XIIe siècle que le croisé Adhémar de Beynac perfectionne les défenses du château fort.
Il faudra les attaques de Richard Coeur de Lion pour que la forteresse s’incline une première fois.
La seconde, au début du XIIIe siècle, portera la signature de l’impitoyable guerrier Simon de Montfort, pourfendeur des cathares et autres hérétiques.
Celle que l’on surnomme « l’arche de Satan » est attaquée davantage pour des motifs de consolidation de pouvoir économique que parce qu’elle soutenait les Albigeois.
1 - La montée au donjon central, pièce essentielle du système défensif beynacois, qui fut renforcé par la tour de l’Oratoire.
2 - Se balader dans les ruelles du village castral est l’occasion de découvrir d’anciennes échoppes qui ont conservé la trace des étals où potiers, drapiers, et artisans exposaient leurs marchandises.
La guerre de Cent Ans est une valse sanguinaire entre les Anglais et les vassaux du roi de France. En 1453, la victoire des Français à Castillon marque la fin d’un interminable conflit.
La vallée retrouve la paix. Beynac choisit alors de sortir de ses murs fortifiés.
Le village «colonise» le flanc de la falaise. Au XVe siècle, avec l’organisation du comté du Périgord, Beynac revêt le statut de baronnie,aux côtés de Biron, Bourdeilles et Mareuil.
Le corps de logis s’agrandit, augmenté rapidement d’une tourelle à trois étages. Bordant la falaise, à 150 mètres de hauteur, s’érige la chapellecastrale, lauzes au toit et clocherpeigne.
Elle deviendra l’église paroissiale.
Côté Village Les ruelles du village très pentues et grossièrement pavées, les placettes,les maisons anciennes aux pierres blondes racontent la riche histoire des quartiers, ou « barry » selon la terminologie médiévale.
Le barry du Port concentrait les maîtres gabariers, qui déchargeaient sur les quais les marchandises provenant du Bergeracois et du Massif central.
Les pêcheurs à l’épervier ou ceux des pêcheries barrant le «flume de Dordonha», la Dordogne, commerçaient également les poissons d’eau douce dont les saumons de grande réputation.
Action ! Fin 1999, le cinéaste Luc Besson cède à son tour au charme de ce décor incroyable.
Il y tourne sa version de Jeanne d'Arc. Faye Dunaway, qui incarne Yolande d’Aragon, refuse de croire que le château est bien réel.
Quand on vous dit plus vrai que nature !
Assurant la jonction entre ville basse et ville haute, le barry del Soucy était réservé aux tisserands, marchands, vanniers.
Observez d’ailleurs attentivement certaines demeures qui témoignent de leurs anciennes fonctions d’échoppes.
Le quartier des maraîchers (ou des Sarrazis) se blottissait autour de la source du « Maure ».
Une Contrée D'inspiration.
Environ à mi-pente de la ville haute se distingue un petit édifice carré, un pigeonnier, posé à flanc de falaise sur une terrasse jardinée.
Georges Manzana-Pissarro, le troisième fils du peintre impressionniste Camille Pissarro, y posa chevalet et palette de couleurs.
Un lieu inspiré puisque l’actuelle propriétaire du pigeonnier, Madame Covarelli, y travaille ses toiles.
Le peintre Pierre van Dijk et son frère Christian tiennent également une galerie dans la rue de la Balme.
Ne quittez pas Beynac sans être allé dire un bonjour au poète, pilier du surréalisme, Paul Éluard.
Il s’installa dans une maison toute proche du château, dans une rue qui porte désormais son nom.
C’est dans la dernière partie de sa vie qu’il vécut dans ce village périgourdin, une période assez sombre de son existence.
Il y écrivit son oeuvre ultime Poésie ininterrompue (1946) où son « savoir vieillir...Savoir passer le temps » s’accorde en notes majeures à son quotidien beynacois.
Un Village Reconstitué.
Au pied du château, le parc archéologique rappelle que l’histoire de Beynac débute dès le néolithique (–6 000 avant notre ère).
Un village (oppidum) a été reconstitué grandeur nature pour permettre au visiteur de se faire une idée pertinente de ce que furent les maisons d’habitation...Les fortifications, les ateliers artisanaux (potiers, forgerons…) à l’époque de l’âge du bronze (– 2 300 à – 750). Par ailleurs, le parc estaussi un centre de recherches et d’expérimentations.
Parc archéologique de Beynac
Office de tourisme du Périgord Noir -
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Parc archéologique de Beynac - Musée/Monument/Site -
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Visite De Paris Paris (prononcé [pa.ʁi]
Ses habitants s’appellent les Parisiens. Paris est également le chef-lieu de la région Île-de-France et l'unique commune française qui est en même temps un département.
Commune centrale de la Métropole du Grand Paris, créée en 2016, elle est divisée en arrondissements, comme les villes de Lyon et de Marseille, au nombre de vingt.
L’État y dispose de prérogatives particulières exercées par le préfet de police de Paris.
Ville la plus peuplée de France, elle est troisième parmi les aires urbaines européennes derrière Moscou et Istanbul et la 29e plus peuplée du monde.
Paris compte au 1er janvier 2013 plus de 2,2 millions d'habitants. L'agglomération parisienne s’est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,6 millions d'habitants au 1er janvier 2013, et son aire urbaine (l'agglomération et la couronne périurbaine) comptait 12,4 millions d'habitants.
La position de Lutèce, sur une île permettant le franchissement du grand fleuve navigable qu'est la Seine par une voie reliant le Nord et le Sud des Gaules, en fait dès l'Antiquité une cité importante, capitale des Paris, puis lieu de séjour d'un empereur romain.
Sa position au centre du territoire contrôlé par les rois Francs la fait choisir comme capitale de la France à la place de Tournai.
Située au cœur d'un territoire agricole fertile avec un climat humide et doux,Paris devient une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du XIIe siècle, avec l'Université de Paris, la cité devient un des premiers foyers en Europe pour l’enseignement et les arts.
Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est l'une des villes les plus importantes du monde chrétien.
Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la principale puissance politique européenne, au XVIIIe siècle l'un des plus grands centres culturels de l’Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs.
Paris joue donc un rôle culturel, politique et économique majeur dans l’histoire de l'Europe et du monde occidental au cours du IIe millénaire.
Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville, surnommée la Ville Lumière, attire en 2013 près de 32 millions de visiteurs par an ce qui en fait une des capitales les plus visitées au monde. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe.
La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière.
La région parisienne, avec un produit intérieur brut PIB de 649 milliards d'euros en 2014, est un acteur économique européen majeur.
L'Île-de-France est la huitième région la plus riche d'Europe avec un PIB par habitant 46 600 € en 2013 contre 86 400 pour le Grand Londres.
Paris est le siège de plusieurs organisations internationales comme l'UNESCO ou l'OCDE. Elle est la première région européenne par le PIB régional, devant la Rhénanie du Nord-Westphalie (627 milliards) et le Grand Londres (509 milliards).
La densité de ses réseaux ferroviaire, autoroutier et de ses structures aéroportuaires en font un point de convergence pour les transports nationaux et internationaux.
Cette situation résulte d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions.
Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation.
Par Hugues Dérouard
Sur la via Podiensis, un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Détours vous transporte d'Aumont-Aubrac à Nasbinals. Il s'agit d'une étape redoutable et d'une étape redoutée...
Voilà quelques témoignages, dans les pas d'un pélerin.
Dans l'Aubrac, Chaos Granitique Parcouru Par La Folle.
Le Plateau De L’Aubrac Voici l’étape que l’on redoute mais que l’on espère toujours !
«Dans ces lieux d’horreur et de vaste solitude, les jacquets souffriront mille morts», avertissait Aymeri Picaud dans son guide, au XIIe siècle.
Depuis près de mille ans, les récits des pèlerins ont en fait un véritable mythe.
Aujourd’hui encore, lorsque l’on demande aux marcheurs l’étape qui les a le plus marqués, ils citent bien souvent l’Aubrac…À partir du gros bourg d’Aumont-Aubrac, recroquevillé au pied du plateau, le GR65 chemine durant...De longs kilomètres à travers des forêts de pins que l’on a déjà longuement côtoyées les jours précédents…Il faudra attendre le carrefour des Quatre-Chemins, quelques kilomètres plus loin...Pour avoir l’impression de se lancer dans l’aventure.
Ici, une dernière halte s’impose «Chez Régine», bistrot-institution...Ultime oasis avant d’attaquer le désert de l’Aubrac.
Sur Les Hauts-Plateaux De L'Aubrac.
Qu'est-ce qu'il y a sur le plateau de l'Aubrac ? «Alors, on va dans la pampa?», lance, moqueur, un paysan du coin à des marcheurs.
Le chemin s’élève ensuite vers les prairies. Nous empruntons les drailles, ces sentes bordées de murets de pierres sèches...Tracées au cours des siècles par les troupeaux de moutons, venant paître pendant l’estive.
Aujourd’hui, vaches et taureaux aubrac les ont remplacés, matant de leur regard andalou – « de grands yeux charbonneux de mauvaise femme » Disait l’écrivain Henri Pourrat – les improbables visiteurs. Les kilomètres qui vont suivre seront beaux mais désolés, solitaires, hostiles.
Les étés sont brefs, les hivers rudes et longs sur cette grande table basaltique de l’Aubrac, qui s’étire sur quarante kilomètres et découpée en montagnes.
Bientôt, il n’y aura plus aucun arbre à l’horizon, mais une prairie infinie, à l’herbe jaunie balayée par les vents.
Les clôtures se confondent avec les roches et, quand le brouillard s’en mêle, les chaos granitiques deviennent fantomatiques, réveillent les légendes.
Jadis, les pèlerins devaient ici se garder des loups – quelques-uns ont été aperçus récemment, venant d’Italie et rejoignant probablement les Pyrénées – Des aubergistes malhonnêtes, des bandits prêts à détrousser ceux qui s’égaraient dans la nuit, le brouillard ou la neige.
Pélerins sur les routes de l'Aubrac. Ici, à Saint-Chély-d'Aubrac, le pont sur la Boralde.Découvrez notre article sur les...
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Un Paysage Splendide À Contempler.
En AubracLe marcheur ne compte plus les kilomètres. Son regard cherche à s’accrocher à quelque chose. En vain.
Les hameaux sont rares et seuls quelques burons rappellent la présence de l’homme.
L’immensité saisit la gorge. Un «morceau de continent chauve», écrivait Julien Gracq.
Mais le paysage est splendide. Impossible de s’en lasser. Julien Gracq, encore :
« Sur ces hauts plateaux déployés où la pesanteur semble se réduire comme sur une mer de la Lune....
Un vertige horizontal se déclenche en moi qui, comme l’autre à tomber, m’incite à courir, à perte de vue, à perdre haleine.»
Nasbinals, près du toit de l’Aubrac à 1470 mètres d’altitude, est d’un premier secours pour les marcheurs...Avec son église romane, typiquement auvergnate aux murs de basalte brun et au toit de schiste.
Épuisés et heureux, ils profitent ici d’une halte bien méritée.
Demain, les derniers pas sur le plateau de l’Aubrac ne seront pas les moindres.
Saint-Chély-d'Aubrac, halte sur le chemin de Compostelle.
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Sur Macron / Benalla : le favori du Roi
c'est tellement juste !! écoutez bien ..
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-favori-du-roi-video-?autoplay=true
Source : Les Jardins Du Château de Chenonceau...
Le rayonnement du Val de Loire tient en grande partie aux joyaux Renaissance que sont ses châteaux. Deux personnages incarnent cette période : François Ier, dont l’amour des arts se traduira dans le chef-d’œuvre de Chambord, et Léonard de Vinci, inspirateur et ami du monarque.
Nous vous invitons à entrer dans le Val de Loire par un détour historique, en 1517-1518, dans les pas de la tournée triomphale du « grand roy Françoys » après Marignan.
Chenonceau.
Sur le château « des Dames », Flaubert écrit : « Bâti sur l’eau, en l’air, il lève ses tourelles, ses cheminées carrées.
Le Cher passe dessous, et murmure au bas de ses arches dont les arêtes pointues brisent le courant. C’est paisible et doux, élégant et robuste.
Son calme n’a rien d’ennuyeux et sa mélancolie n’a pas d’amertume.»
Chenonceau, sur le Cher, n’est qu’à une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau d’Amboise.
Le château d’Amboise occupe le promontoire du Châtelier, point d’observation imprenable sur la Loire et connu de l’homme depuis le néolithique.
C’est Charles VIII qui fit construire les deux tours cavalières (ici, la tour des Minimes) qui permettaient aux cavaliers et attelages d’accéder par une rampe hélicoïdale au château, 40 mètres plus bas que le village. En 1498, le roi meurt avant leur achèvement.
Amboise fut le premier chantier royal de transition architecturale entre Moyen Âge et Renaissance. Dominé par ses impressionnants murs fauves, songez qu’il ne reste que 20 % de l’édifice de l’époque, à la fois forteresse inexpugnable et demeure de plaisance.
L’aile gauche et ses fenêtres à meneaux conservent l’influence gothique rappelant le Moyen Âge, tandis qu’au deuxième étage de l’aile droite, les pilastres encadrant les fenêtres signalent le règne de François Ier.
Dans les jardins, le buste de Léonard de Vinci marque l’emplacement de son inhumation avant qu’il ne soit transféré dans la chapelle gothique qui donnait alors directement à l’intérieur des appartements royaux.
Amboise est marqué par deux événements ouvrant le chapitre des guerres de Religion : « L’affaire des placards » en 1534, virulents écrits protestants dont l’un est apposé ici sur la porte même de la chambre de François Ier (à la suite de quoi le roi décida d’affirmer sa foi catholique et de réprimer la Réforme)... Et la conjuration d’Amboise en 1559, qui voit la plupart des chefs protestants conjurés pendus aux balustrades du château, laissant la voie à la ligne dure des catholiques, avec à leur tête le duc de Guise.
La chapelle Saint-Hubert est un vestige du château d’Amboise tel qu’il se présentait avant la Révolution.
Tout en tuffeau, commandé par Charles VIII, ce bijou du gothique flamboyant est réalisé de 1491 à 1496.
Une poignée d’années plus tard, elle aurait adopté le style Renaissance, « importé » d’Italie par Charles VIII à partir de 1494.
Blois, le château d’où Louis XII gouverna le royaume, à partir de 1498. Sa statue équestre surplombe l’entrée.
Son successeur, François Ier, fait bâtir l’aile éponyme, ornée de son fameux escalier, de 1515 à 1524.
Azay-le-Rideau, château de la Loire posé entre deux bras... de l’Indre, est élevé à partir de 1518 et forme un L.
Son aspect défensif est soigneusement dissimulé puisque son chemin de ronde (présent uniquement sur les deux façades extérieures) est fermé par les combles.
Son architecture est dite de première Renaissance française et fait partie des châteaux favoris des visiteurs, plus de 300 000 l’an passé.
Elle domine l’Anjou, le Poitou et la Touraine, la forteresse royale de Chinon.
Sur son éperon rocheux stratégique occupé de tout temps, elle est fortifiée au XIIe siècle par Henri II Plantagenêt, puis agrandie par Philippe Auguste qui s’en rend maître.
Elle accompagne et prend part à l’Histoire de France à plusieurs reprises : vous souvenez-vous que c’est en ses murs que Charles VII reçut Jeanne d’Orléans, en mars 1429 ?
Ses fortifications (s’étendant sur plus de 500 mètres de longueur), le fort Saint- Georges, le fort du Coudray, et au centre, le château du Milieu,où se trouvent les logis royaux, ont pour partie été restaurés entre 2003 et 2010 : 17 millions d’euros pour préserver et valoriser ce site exceptionnel.
Le château de Langeais, que l’on doit à Louis XI (il est construit de 1465 à 1490 sur les bases d’un château du Xe siècle), résonne encore du 6 décembre 1491, date à laquelle Charles VIII y épouse Anne de Bretagne.
Le château retrace cet événement et la vie au XVe siècle ; une quinzaine de salles sont décorées et meublées selon les usages de cette époque.
Le saut dans le temps est encore plus grand dans le vieux donjon : une mise en perspective de sa construction avec échafaudage et engins de levage vous emmène à l’époque de sa construction, en l’an mil.
Qui dit Chambord pense François Ier et Léonard de Vinci. Le roi avait associé son « père » (le plan centré et le double escalier lui sont dus) à ce projet architectural à visée hautement stratégique : Démontrer sa puissance à ses rivaux.
Les travaux débutent en 1519 et ne sont pas achevés lorsque le roi meurt en 1547.
Il est remarquable que Chambord soit parvenu jusqu’à nous en grande partie dans son état originel.
Source : François Silvan Journaliste, Indépendant Paris, France
Jusqu’au milieu du XIXè siècle, quand on envoie un courrier, on n’est pas toujours sûr qu’il arrive.
Ce n’est que lorsque l’employé du service des Postes se présente avec une lettre chez le destinataire que celui-ci doit payer les frais de transport. Mais des petits malins ont trouvé un moyen de resquiller.
Au verso de la lettre scellée, l’expéditeur écrit quelques caractères codés. Lorsque le destinataire la reçoit, il lit le message codé sans l’ouvrir, puis la rend au facteur en refusant de payer…
L’auteur de la lettre paie et non plus le destinataire
En 1837, Sir Rowland Hill, chef de la poste britannique, propose que les frais d’envoi soient à la charge de l’auteur du message.
Mais comment les percevoir ? Grâce à une vignette payée au moment de l’expédition : le timbre-poste.
C’est une révolution ! Emis pour la première fois en 1840 en Angleterre, il conquiert très vite le reste du monde. Le premier timbre français arrive en 1849.
Chichen Itza au Mexique
Ancienne cité maya de la péninsule du Yucatan, Chichen Itza est l’une des plus importantes attractions touristiques du Mexique. Sa pyramide est construite d’après des calculs d’astro-architecture, et Kukulkan (le serpent à plumes) semble apparaître dans l’ombre projetée à chaque équinoxe!
La Cité interdite en Chine
C’est à Pékin que se trouve la Cité interdite, elle-même située au coeur de la Cité impériale. Son nom vient du fait qu’étant la résidence de l’empereur et de sa famille (de 1420 à 1912), son accès était interdit aux gens du peuple.
Ce palais s’étend sur 72 hectares, et on peut à présent le visiter, puisqu’il a été transformé en musée.
Les îles Galapagos en Equateur
L’UNESCO a reconnu les îles comme étant un lieu unique au monde! En effet, ellessont tellement éloignées du continent sud-américain qu’une partie de leur flore et de leur faune ne se retrouve nulle part ailleurs!
Vous pourrez entre autres y admirer iguanes marins et oiseaux moqueurs.
Le site archéologique de Delphes, en Grèce
Niché au pied du mont Parnasse, le site de Delphes est classé par l’UNESCO.
Il comprend les ruines des temples dédiés à Athéna et Apollon, et c’est aussi l’endroit où la pythie délivrait ses oracles.
Important lieu de la civilisation occidentale, il est situé dans un environnement magique au milieu des montagnes.
Le Temple d’Or d’Amritsar, en Inde
Haut lieu de dévotion du sikhisme, le Temple d’Or accueille 100 000 personnes par jour. Certains y viennent pour prier et d’autres pour aider à cuisiner ou partager le repas communautaire gratuit quotidien.
Tous sont bienvenus, mais on demande aux visiteurs de se laver les pieds avant d’entrer et de ne pas manger de viande dans le sanctuaire.