Les plus belles portes d’entrée de Paris. Si l’on prête un peu attention à l’architecture parisienne, il n’est pas rare de découvrir des immeubles insolites, inclassables ou simplement issus des courants architecturaux les plus originaux, l’art nouveau et l’art déco pour ne citer qu’eux. Et puis, parfois, certains immeubles nous apparaissent sans particularité et ce n’est qu’en y regardant de plus près que l’on découvre leurs jolis détails. Des poignées de porte richement décorées, un travail de ferronnerie digne d’une véritable oeuvre d’art,des arcs de porte sculptés à la main qui laissent entrevoir de multiples détails ou des créations en mosaïque à faire pâlir les meilleurs mosaïstes romains. Les architectes, sculpteurs et autres ferronniers de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ont rivalisé d’audace et d’imagination pour créer des portes d’entrée à la hauteur des bâtiments qu’ils ont construits ou les dépassant allègrement. Tour d’horizon des plus jolies portes d’entrées à découvrir dans les rues de la capitale. Les chefs-d’oeuvre de Jules Lavirotte.
Les rues de Paris n’auraient sans doute pas le même visage sans les pépites architecturales que nous a laissé cette figure emblématique du mouvement Art nouveau en France. Le travail de cet architecte qui a remporté trois concours de façades de la ville de Paris, et qui a fait du 7e arrondissement son terrain d’expression favori, ravira les amateurs de portes richement décorées, mêlant lignes sinueuses, travail de ferronnerie inspiré du monde végétal et motifs floraux minutieusement sculptés.
Le célèbre Lac Salé d’Ourmia en train de disparaître (Vidéo) Ourmia, merveilleux lac salé,mais l'environnement aussi ! Le lac d’Ourmia qui était il y a vingt ans le sixième plus grand lac salé du monde, il est en train de disparaître. Le réchauffement climatique et les barrages ont asséché les cours d’eau qui l’alimentaient. Des sols à sec, des terres infertiles, des rivières qui disparaissent, l’Iran manque d’eau ; c’est son point faible et l’un des dangers qui menace sa stabilité aujourd’hui. Les paysans qui ne peuvent plus travailler manifestent et des dizaines de familles sont obligées de quitter les campagnes. Au nord-ouest du pays à Ourmia, le désert a pris la place de ce qui était il y a vingt ans le plus grand lac salé du Moyen-Orient.
Le Lac devient par endroits une mer de sel, Depuis 1995, la superficie du lac d’Ourmia a été divisée par dix. Les raisons :le réchauffement climatique, la hausse des températures et la baisse des pluies, mais pas seulement. Pour développer son agriculture et son autonomie alimentaire, la région a puisé sans compter dans les rivières qui alimentent le lac. Depuis la révolution islamique de 1979, la population a doublé et les Iraniensconsomment deux fois plus d’eau que la moyenne mondiale. Il y a urgence car la sécheresse impacte l’économie nationale. En s’asséchant, le lac devient par endroits une mer de sel. Face à la grogne, l’Iran a lancé un ambitieux programme de sauvetage du lac,mais les sanctions économiques de Donald Trump risque de rendre difficile son financement.(Source : France Info) Le lac d'Ourmia ou Orumieh est un lac salé au nord-ouest de l'Iran, dans l'Azerbaïdjan iranien.
Le Lac d'Ourmia, joyau terni de l'Iran. Autrefois le paradis des oiseaux et des baigneurs, la jetée du lac d'Ourmia ne mène désormais nulle part. Qu'est-il arrivé à ce joyau de l'Iran ? Photographie De NEWSHA TAVAKOLIAN, NATIONAL GEOGRAPHIC.
Les baigneurs pataugent dans les eaux colorées de rouge par des bactéries et des algues.
Des touristes de tout le pays viennent se baigner ici depuis des générations,mais le nombre de visiteurs a diminué...depuis que le lac a perdu près de 80 % de sa surface en eau depuis les années 1980.
Vénéré et surnommé « le solitaire turquoise de l'Azerbaijan » par les Azéris, le lac d'Ourmia était le deuxième plus grand lac salé du Moyen-Orient, juste derrière la mer Caspienne. Un véritable paradis pour les oiseaux et les baigneurs. Mais depuis le début des années 1970, sous l'action de la Nature et l'Homme, ce joyau situé dans le nord ouest de l'Iran s'est rétréci. Au cours des 30 dernières années, le lac a perdu 80 % de sa superficie. Les flamants roses qui se nourrissaient des artémies de cette réserve de biosphère de l'UNESCO désertent les lieux...Tout comme les pélicans, les aigrettes et les canards. Même les touristes qui affluaient pour les eaux chaudes et hypersalines thérapeutiques du lac d'Ourmia se tiennent désormais à l'écart. De ce passé glorieux, il ne reste plus que les jetées qui ne mènent à nulle part, les épaves de bateaux rouillées à moitié ensevelies dans la vase et les paysages blancs et stériles des salins. La poussière de sel qui provient du lit du lac est transportée par les vents, recouvre les champs et les rend petit à petit infertiles.Des tempêtes de poussière nocives mêlées de sel vont jusqu'à irriter les yeux, la peau et les poumons des Iraniens de Tabriz, une ville de 1,5 million d'habitants située à environ 95 km du lac. Ces dernières années, les sublimes eaux turquoises d'Ourmia se sont tachetées de rouge sang. En cause, la présence d'algues et de bactéries qui prolifèrent...Dans ces eaux huit fois plus salées que l'océan et qui changent de couleur une fois que la lumière du jour traverse les hauts-fonds. Un Désastre Écologique. Le changement climatique, les sécheresses sont devenues plus nombreuses et les étés plus chauds, ce qui a accéléré l'évaporation du lac. Mais ce n'est là qu'une partie de l'explication. Des experts en hydrologie et des ingénieurs estiment que le lac de cette région semi-aride pâtit des milliers de puits creusés illégalement et de la multiplication des barrages et projets d'irrigation. Ces derniers dévient l'eau de ses affluents pour irriguer et faire pousser des pommes, du blé et des tournesols. Les experts ont tiré la sonnette d'alarme auprès du gouvernement iranien pour que celui-ci agisse avant que le lac d'Ourmia ne « souffre du syndrome de la mer d'Aral » Une affection causée par la surexploitation des eaux qui a condamné ce lac d' Asie centrale.Il semblerait que Téhéran ait entendu les avertissements des scientifiques. Le président iranien Hassan Rouhani s'est engagé à dépenser quatre millions d'euros pour remplir à nouveau Ourmia en ouvrant plus les barrages... En améliorant les systèmes d'irrigation et en privilégiant les culturesmoins gourmandes en eau au détriment de celles qui nécessite cette ressource en abondance. Mais il semblerait que le lac ne soit pas le seul à souffrir de la sécheresse. Certains financements sont à sec, ce qui repousse l'avancement du projet et a conduit au dépôt de pétitions auprès du guide suprême de la Révolution islamique... L'ayatollah Ali Khamenei, dans l'espoir de renouveler les efforts ou d'obtenir le soutien de la communauté internationale. Le Programme des Nations Unies pour le développement travaille avec des agricultureurs pour mettre au point des pratiques plus économes en eau. Malgré une relation tendue entre les États-Unis et l'Iran depuis plusieurs décennies, les deux pays ont autorisé des échanges scientifiques...Afin de trouver des solutions pour remplir à nouveau deux lacs similaires en termes de taille et de configuration : le lac d'Ourmia et le Grand Lac Salé, situé dans l'Utah, aux États-Unis. En 2016, lors d'une réunion sponsorisée par la National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine qui s'est tenue à Irvine, en Californie...des scientifiques américains et iraniens ont discuté des difficultés de l'Iran et de l'ouest des États-Unis face aux sécheresses qui perdurent plusieurs années et à la demande toujours plus importante en eau de leur population croissante et de l'agriculture. Les responsables politiques se dédouanent de toute responsabilité, préférant accuser le changement climatique ou les caprices de la Nature. Amir AghaKouchak, professeur d'ingénierie à l'Université de Californie à Irvine, est né et est allé à l'école en Iran avant d'immigrer en Californie. Pour lui, les deux régions ont souffert d'importantes sécheresses par le passé. La seule différence concerne la demande humaine en eau, notammentlorsque celle-ci dépasse le niveau d'eau disponible et renouvelable. « Si une telle sécheresse se reproduit à l'avenir, les conséquences seront encore plus graves », a-t-il déclaré.
Karaté et cérémonie du thé : à la découverte de l’art de vivre japonais (vidéo) À l’heure où Tokyo se prépare à accueillir les Jeux olympiques 2020, Global Japan découvre le karaté, nouveau sport olympique, et la cérémonie séculaire du thé à travers le regard d’étrangers qui ont adopté l’art de vivre japonais.
Une association lyonnaise récolte vos cheveux pour les malades du cancer. John, un Lyonnais de 23 ans, est à l’origine de cette belle initiative. L’association Clandest’Hair récupère les cheveux de volontaires pour qu’ils soient utilisés afin de fabriquer des perruques, de haute qualité et à bas prix, pour les personnes atteintes du cancer. Dans sa cuisine, ce jeune homme coiffe gratuitement pour récupérer les mèches, de 10 centimètres minimum, pour ensuite les envoyer à l’association Fake hair don’t care. Cette dernière est spécialisée dans la création et la vente de perruques de haute qualité avec des prix réduits pour les malades du cancer, ayant perdu leur chevelure avec la chimiothérapie. Ce musicien n’avait jamais coupé de cheveux auparavant. Tout son matériel,il l’a acheté avec ses propres moyens. Avec son meilleur ami Christophe, John a repris le concept d’une amie suisse, il y a maintenant deux mois. « On a eu des personnes de notre entourage concernées par la maladie » explique Christophe à 20 Minutes. « On collecte tous types de cheveux : des naturels, colorés, décolorés, afro, asiatiques » ajoute-t-il. Crédits : Shutterstock/ABO PHOTOGRAPHY
Une perruque de haute qualité coûte normalement plusieurs centaines d'euros.Léonie, âgée de 9 ans, et sa maman sont des volontaires. « Je n’aime pas trop voir les gens sans cheveux. Ce n’est pas amusant pour eux. Alors je voulais aider » avoue la petite fille au quotidien. Sa maman explique que : « Faire un don, c’est une autre démarche que d’aller chez le coiffeur. On attend d’avoir la bonne longueur, on les soigne et, finalement, ils vont à la poubelle. Autant qu’ils servent à quelque chose d’utile ». Son initiative a attiré de nombreux curieux et personnes voulant apporter leur aide, mais comme l’explique John : « On reste une association, pas une entreprise. Et comme on a beaucoup à faire, on cherche désormais descoiffeurs bénévoles ». Une belle initiative pour les personnes atteintes par cette maladie. Actuellement, le prix d'une perruque de cheveux naturels peut atteindre près de 1 500 euros.
Mobilité : ce plan du métro parisien montre le peu de stations accessibles aux personnes handicapées. Une association de défense des personnes en situation de handicap moteur pointe du doigt le manque d'accessibilité dans les transports en commun,à Paris et ailleurs en France, avec une campagne percutante. 3 petits pourcents. Sur les 303 stations que compte le métro parisien, seules 9 sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, soit 3 pourcents. À titre de comparaison, le taux s’élève à 18 % pour la ville de Londres, monte à 82 % en ce qui concerne Barcelone et s'élève à 88 % àTokyo. Los Angeles de son côté atteint la perfection, avec l'ensemble de ses stations (93) accessible, souligne The Guardian. APF France handicap Le métro parisien dévoile aujourd'hui son vrai visage : seules 9 stations sur 303 sont accessibles aux personnes en situation de handicap, aux touristes avec des valises, aux parents avec une poussette...Retour sur une action d'APF France handicap pour construire enfinune #FranceAccessibl
Madeleine, Saint-Lazare, Pyramides, Châtelet, Gare de Lyon, Bercy, Cour Saint-Émilion, Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades sont ainsiles rares bonnes élèves. Hormis ces quelques stations qui se trouvent toutes sur la ligne 14, prendre les transports en commun, principalementlorsque l'on est handicapé moteur, est un véritable parcours du combattant. L'association APF France Handicap a interpellé sur le sujet avec sa Journée nationaled'actions dédiée à l'accessibilité universelle le mercredi 26 septembre. Partout en France, elle a mené différentes actions de sensibilisation sur les difficultés d'accès au quotidien pour les individus dont la mobilité est réduite (handicapés physiques, parents avec des poussettes, personnes âgées…) Dans la capitale, les adhérents ont détourné le plan de certaines stations du métro, comme Glacière (ligne 6), Belleville (lignes 2 et 11), ou encore Saint-Michel (ligne 4), pour n'y laisser que les stations 100 % adaptées. Et, d'un coup, la carte est nettement moins chargée… « Le métro parisien dévoile aujourd'hui son vrai visage : seules 9 stations sur 303 sont accessibles aux personnes en situation de handicap, aux touristes avec des valises, aux parents avec une poussette… », s'insurge le mouvement, qui a collaboré avec l'agence Brand Station pour mettre au point cette action coup de poing. L'association dénonce particulièrement « les retards et lacunes accumulés » après les« 3 lois sur l'accessibilité non respectées depuis près de 43 ans et des délais supplémentaires accordés ». Elle déplore aussi l’adoption de la loi ELAN, et notamment de son article 18, qui prévoit une baisse drastique du nombre de logements neufs accessibles.
Un serpent de Mer géant à Saint-Brevin dans le 44 .
Un serpent de mer à Saint-Brevin.
Une fois quitté Nantes, on commence la descente de la Loire. Le Pays de Retz tient toute sa place dans Estuaire 2012. Mais l’une des créations la plus imposante est en train de naître à Saint-Brevin. C’est en effet un serpent de l’océan, un monstre de 128 mètres réalisé en alu, Qui vient de s’échouer à Mindin. “C’est une œuvre à la fois épouvantable et extraordinaire Qui semble venir tout droit des mers de Chine”,
Ce monstre des mers est signé de l’artiste chinois Huang Yong Ping. C’est à la pointe du Nez de chien, à la “limite transversale de la mer” (frontière entre espace fluvial et maritime) que surgit l’immense Squelette de ce sculpteur né en 1954. Son mouvement le rend vivant, la ligne de ses vertèbres Joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire, On devine qu’il a traversé les mers pour venir échouer Sa gueule démesurée sur cette plage.
Très impréssionnant. Un Serpent de Mer géant à Saint Brévin les Pins Dans la Loire Atlantique Une Sculpture monumentale apparait sur la plage Du Nez de Chien à la limite transversale de la Mer "Entre Fleuve et Océan " Ce Serpent de Mer géant mesure 128 mètres réalisé en alu
Est signé de l'Artiste Chinois HUANG YOUG PING A Marée basse très impréssionnnante cette sculpture.
Le village des Bories est un site historique situé à l’entrée de Gordes, dans le Luberon. Les Bories sont des cabanes provençales de pierre sèche.
Photos Village des bories
Vidéo Village des bories de Gordes
Le village des Bories est un site historique situé à l’entrée de Gordes, dans le Luberon. Il est constitué d’anciennes habitations qui datent de l’âge du bronze et qui ont été entièrement reconstituées au XVIIème siècle. Ce témoignage historique hors du commun permet d’appréhender des modes de vie ancestraux, hérités de traditions séculaires. Le village recèle une trentaine de cabanons ainsi que d’anciennes bergeries, des fours à pain et des installations qui témoignent d’une activité foisonnante passant par le travail de la terre et l’élevage.
Les habitations appelées «Bories » ont toutes été construites à partir de pierres sèches empilées, à la manière des igloos. Même si elles peuvent, de nos jours, paraître inconfortables, ces cabanes furent habitées jusqu’au milieu du XIXème siècle.
Si vous comptez visiter Gordes lors de votre séjour dans le Luberon, n’hésitez pas à vous rendre dans le village des Bories. Vous pourrez le rejoindre à pied depuis Gordes en empruntant un sentier qui vous offrira de surcroît un splendide panorama sur les versants escarpés des monts de Vaucluse. Des visites guidées sont organisées tout au long de l’année pour explorer ce lieu insolite, tout en découvrant de manière approfondie l’histoire qui l’a façonné.
Un village de pierres sèches On en compte plus de 400 sur la commune de Gordes. Isolées dans la garrigue, elles servaient de refuge temporaire pour les bergers ou d'abris pour le matériel agricole. Lorsqu'elles sont regroupées elles servaient d'habitations et formaient de véritables villages. Le village des Bories en est un exemple spectaculaire et unique.
La construction de ces cabanes associe une maîtrise incroyable de la technique d'assemblage des pierres et l'économie des moyens. Les plus élaborées sont l'oeuvre de véritables bâtisseurs. Les pierres sont posées les unes au dessus des autres et à l'intérieur de la borie la rangée de pierre supérieure dépasse systématiquement la rangée inférieure selon le principe de la fausse voûte en encorbellement. L'assemblage se fait sans cintre, ni échafaudage. Seul outil indispensable: la massette.
Pour une borie moyenne... il faut environ 120 tonnes de pierres!
La technique de construction de ces cabanes n'a pas évolué depuis le néolitique ce qui rend la datation difficile. Concernant les bories de Gordes, les plus anciennes datent du XIVe siècle et les plus récentes du XIXe siècle.
Horaires du Village des Bories
Ouvert tous les jours de 9 heures au coucher du soleil. (l’heure de fermeture varie en fonction des saisons de 17h30 en hiver à 20h00 en été) Fermé le 25 décembre et le 1 er janvier La visite est non guidée, elle dure environ 30 minutes. Un Parking autocars est à 1,7 km du village des Bories.
La commune de Gordes regorge de mur de pierres sèches, typiques de notre belle Provence. Découvrez ce savoir faire si type de notre région du Luberon.
A Gordes, la campagne est sillonnée par des dizaines et des dizaines de kilomètres de murs qui bordent les chemins. Longtemps parcourus à pied, àdos de mulet ou en charrette ils étaient les seules voies de communication entre les villages , les fermes, les hameaux, les lieux de culte, les moulins, les sources, seuls accès aussi à des terrains cultivés dans la colline.
D'autres murs servaient d'enclos pour les animaux ou délimitaient des lopins de terre.
Parfois il s'agit de véritables forteresses Mais malgré leur aspect massif et immuable, ces constructions en pierre sèche sont très vulnérables. On trouve souvent des murs en pierres sèches autour desBories. Ces murs servaient à protéger le bétail du loup autrefois très présent dans notre région.
Un patrimoine de constructions en pierre sèche exceptionnel La roche, la pierre, partout présentes s'imposent à nous au quotidien dans le paysage, dans les constructions et marquent notre culture. Des générations de paysans ont épierré les terres ingrates de nos plateaux calcaires à la conquête de lopins de terre à cultiver. Détenteurs d'une technique ancestrale de construction,ils ont ensuite taillé et assemblé ces pierres avec savoir et dextérité. Aujourd'hui, la conservation et la mise en valeur de ces ouvrages témoins d'un art original des paysans est devenu un enjeu majeur puisqu'ils participent à l'identité de notre territoire.
Une technique ancestrale Les pierres choisies et taillées sont posées à sec c'est à dire sans mortier et sans aucun liant. Il s'agit d'éviter d'utiliser l'eau, trop rare dans cet environnement minéral.
Héritier d'une tradition centenaire, le distillateur ambulant parcours plusieurs dizaines de village à la belle saison pour transformer le marc du fruit, fourni par le bouilleur de cru, en ce liquide de feu que l'on appelle eau-de-vie. Contrairement à l'idée communément répandue, le bouilleur de cru ne fabrique pas l'alcool. La croyance populaire confond le bouilleur de cru et le distillateur ambulant ; c'est pourquoi ils sont ici associé.
Le bouilleur de cru, privilège abolit en 1960, est celui, généralement un fermier, qui amène le marc ou les fruits qui serviront à fabriquer l'alcool. Le distillateur ambulant est bien la personne qui passe de village en village pour transformer cette matière première en un breuvage fort apprécié.
Localisation Sa passion le prédestine aux régions viticoles tout d'abord ; le sud-ouest et l'ouest de la France (région de Cognac), mais aussi l'Est (Alsace). Mais on le trouve aussi très présent en Normandie, Picardie et même dans le Nord, régions de production des pommes et du cidre, qui donnent la fameuse "goutte". Il est aussi présent dans certaines régions du sud, dans lesquelles on fait de l'eau-de-vie de fruit, notamment de prunes.
La matière Le nombre d'eau-de-vie de France est à l'image de ses régions : varié et infini. On ne saurait parler d'eau-de-vie sans évoquer le cognac et l'armagnac (tirés du vin) et leur cousin normand, le calvados (tiré du cidre) dont on trouve les premières traces en 1553.
Viennent ensuite les eau-de-vie de marc (tirées du marc de raisin, c'est-à-dire du reliquat de la vinification), spécialités de la Bourgogne et de la Franche-Comté. N'oublions pas le marc de Champagne et, en Alsace, le marc de Gewurstraminer.
L'alsace est d'ailleurs la région des eau-de-vie produites à partir de fruits, quetsches, mirabelles, poires, cerises (qui donne le Kirsch). Dans les Vosges, les fruits sont plutôt la framboise, la prunelle, la myrtille et même le sureau, le sorbier et le houx. Pour terminer, de façon non exhaustive, citons la Flandre et l'Artois, pays du Genièvre, qui est la seule eau-de-vie de grain française.
Les outils La pièce maitresse de l'outillage du distillateur ambulant, c'est l'alambic. Il en existe de différentes tailles, depuis le plus petit utilisé par un seul fermier et souvent composé d'une simple marmite et d'un serpentin, jusqu'aux plus imposants, munis d'une chaudière et installés sur une charette.
Certains de ces alambics (dits "à repasse") fonctionnaient suivant le vieux principe de la double distillation : le marc est versé dans une premièrechaudière, chauffée par un feu de bois ; le liquide produit est ensuite versé dans la deuxième chaudière, où la distillation donne l'eau-de-vie.
On y ajoute ensuite de l'eau pour diminuer les 60 à 70 degrés d'alcool produits.
Notre homme utilise aussi différents entonnoirs, le plus souvent en cuivre, qui servent à mettre l'eau-de-vie en bonbonne au sortir de l'alambic. Lepèse-alcool permet quant à lui de mesurer le degré de l'alcool produit. Rappelons que cette production est strictement règlementée.
Au fil du temps L'invention de l'alambic et du principe de la distillation datent d'il y a mille ans. C'est aux Arabes que nous les devont : "Les premiers alambics servirent à fabriquer le fard à paupières connu sous le nom de khôl. Curieusement, quand les Arabes commencèrent à distiller le vin, ils donnèrent le même nom au produit obtenu : al khôl, «la chose subtile».".
Plus tard, au XIIIème siècle, les alchimistes développèrent la science de ladistillation. Pour eux, l'alcool était la première étape vers l'élixir de vie éternelle ; c'est de là que lui vient sa dénomination d'eau-de-vie.
La tradition de la distillation du marc pour sa consommation personnelle s'est développé et maintenue jusqu'à notre époque. Chaque agriculteur avait auparavant le droit de distiller pour son propre compte 1000 degrés d'alcool pur, soit 20 litres à 50° ; c'était le privilège du bouilleur de cru.
Ce privilège était héréditaire ; il a été supprimé en 1960 sauf pour ceux qui le détenait alors avec la possibilité de le transmettre à leur conjoint. Si vous croisez un distillateur ambulant, regardez-le bien, car bientôt ce métier aura disparu du paysage de nos campagnes.
Ce commentaire a été modifié le 28/09/2018 à 09:40
Si l’on prête un peu attention à l’architecture parisienne, il n’est pas rare de découvrir des immeubles insolites, inclassables ou simplement issus des courants architecturaux les plus originaux, l’art nouveau et l’art déco pour ne citer qu’eux.
Et puis, parfois, certains immeubles nous apparaissent sans particularité et ce n’est qu’en y regardant de plus près que l’on découvre leurs jolis détails. Des poignées de porte richement décorées, un travail de ferronnerie digne d’une véritable oeuvre d’art,des arcs de porte sculptés à la main qui laissent entrevoir de multiples détails ou des créations en mosaïque à faire pâlir les meilleurs mosaïstes romains. Les architectes, sculpteurs et autres ferronniers de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ont rivalisé d’audace et d’imagination pour créer des portes d’entrée à la hauteur des bâtiments qu’ils ont construits ou les dépassant allègrement.
Tour d’horizon des plus jolies portes d’entrées à découvrir dans les rues de la capitale.
Les chefs-d’oeuvre de Jules Lavirotte.
CLIC....http://lartnouveau.com/artistes/lavirotte.htm
Les rues de Paris n’auraient sans doute pas le même visage sans les pépites architecturales que nous a laissé cette figure emblématique du mouvement Art nouveau en France. Le travail de cet architecte qui a remporté trois concours de façades de la ville de Paris, et qui a fait du 7e arrondissement son terrain d’expression favori, ravira les amateurs de portes richement décorées, mêlant lignes sinueuses, travail de ferronnerie inspiré du monde végétal et motifs floraux minutieusement sculptés.
Porte du Ceramic Hotel au 34 avenue de Wagram, 75008. Immeuble construit en 1904.
© Phil Beard
Porte du 12 rue Sedillot, 75007. Immeuble construit en 1899.
Porte du 29 avenue Rapp, 75007. Immeuble construit en 1901.
Porte du 3 square Rapp, 75007. Immeuble construit en 1899. © Jean-Pierre Dalbera
Les plus belles réussites des autres architectes, sculpteurs et ferronniers.
Porte du 2 rue Eugène Manuel, 75016. Immeuble construit par Charles Klein en 1902.
© Jean-Pierre Dalbera
Porte de l’Hôtel Guimard, 122 avenue Mozart, 75016. Immeuble construit en 1909 par Hector Guimard.
Porte de l’immeuble Castel-Beranger, 14 rue La-Fontaine, 75016. Immeuble construit entre
1895 et 1898 par Hector Guimard.
Porte de l’immeuble Deneux au 185 rue Belliard, 75018. Immeuble construit entre 1910 et 1913 par Henri Deneux.
© Phil Beard
Porte du 50 avenue Ségur, 75015. Immeuble construit par Gabriel Ruprich-Robert en 1899.
© Jacques Lasserre
Porte du 67 boulevard Raspail, 75006. Immeuble construit par Léon Tissier en 1913.
© Jacques Lasserre
Porte du 31 rue Campagne-Première, 75014. Immeuble construit en 1911.
Porte du 22 rue Trousseau,75011. Immeuble construit en 1902 par L.Blanc.
© Jacques Lasserre
Porte du 8 rue Poirier-de-Narçay, 75014. Immeuble construit par Paul Shroeder en 1904
© Jacques Lasserre
Double-porte de l’Hôtel Baconnier au 3 rue Alfred Dehodencq, 75016. Immeuble construit en 1905.
© Jacques Lasserre
Porte du 5 rue Vaneau, 75007. Immeuble construit par Charles Letrosne en 1915.
Par Cyrielle Didier.
Ourmia, merveilleux lac salé,mais l'environnement aussi !
Le lac d’Ourmia qui était il y a vingt ans le sixième plus grand lac salé du monde, il est en train de disparaître.
Le réchauffement climatique et les barrages ont asséché les cours d’eau qui l’alimentaient.
Des sols à sec, des terres infertiles, des rivières qui disparaissent, l’Iran manque d’eau ; c’est son point faible et l’un des dangers qui menace sa stabilité aujourd’hui.
Les paysans qui ne peuvent plus travailler manifestent et des dizaines de familles sont obligées de quitter les campagnes.
Au nord-ouest du pays à Ourmia, le désert a pris la place de ce qui était il y a vingt ans le plus grand lac salé du Moyen-Orient.
Le Lac devient par endroits une mer de sel,
Depuis 1995, la superficie du lac d’Ourmia a été divisée par dix. Les raisons :le réchauffement climatique, la hausse des températures et la baisse des pluies, mais pas seulement.
Pour développer son agriculture et son autonomie alimentaire, la région a puisé sans compter dans les rivières qui alimentent le lac.
Depuis la révolution islamique de 1979, la population a doublé et les Iraniensconsomment deux fois plus d’eau que la moyenne mondiale.
Il y a urgence car la sécheresse impacte l’économie nationale. En s’asséchant, le lac devient par endroits une mer de sel.
Face à la grogne, l’Iran a lancé un ambitieux programme de sauvetage du lac,mais les sanctions économiques de Donald Trump risque de rendre difficile son financement.(Source : France Info)
Le lac d'Ourmia ou Orumieh est un lac salé au nord-ouest de l'Iran, dans l'Azerbaïdjan iranien.
Plus grand lac d'Iran, il fait partie du parc national du même nom.Wikipédia
Superficie : 5 200 km²
Profondeur · Maximale : 16 m
Nombre d’îles : 102 (voir liste)
Superficie · Maximale : 5 200 km2; 7 700 km2
Îles : Shahi Island, Kabudan Island, Ashk Island, Espir Island, PLUS
Ponts : Pont du lac d'Ourmia
Le Lac d'Ourmia, joyau terni de l'Iran.
Autrefois le paradis des oiseaux et des baigneurs, la jetée du lac d'Ourmia ne mène désormais nulle part.
Qu'est-il arrivé à ce joyau de l'Iran ?
Photographie De NEWSHA TAVAKOLIAN, NATIONAL GEOGRAPHIC.
Les baigneurs pataugent dans les eaux colorées de rouge par des bactéries et des algues.
Des touristes de tout le pays viennent se baigner ici depuis des générations,mais le nombre de visiteurs a diminué...depuis que le lac a perdu près de 80 % de sa surface en eau depuis les années 1980.
Vénéré et surnommé « le solitaire turquoise de l'Azerbaijan » par les Azéris, le lac d'Ourmia était le deuxième plus grand lac salé du Moyen-Orient, juste derrière la mer Caspienne.
Un véritable paradis pour les oiseaux et les baigneurs. Mais depuis le début des années 1970, sous l'action de la Nature et l'Homme, ce joyau situé dans le nord ouest de l'Iran s'est rétréci.
Au cours des 30 dernières années, le lac a perdu 80 % de sa superficie.
Les flamants roses qui se nourrissaient des artémies de cette réserve de biosphère de l'UNESCO désertent les lieux...Tout comme les pélicans, les aigrettes et les canards. Même les touristes qui affluaient pour les eaux chaudes et hypersalines
thérapeutiques du lac d'Ourmia se tiennent désormais à l'écart.
De ce passé glorieux, il ne reste plus que les jetées qui ne mènent à nulle part, les épaves de bateaux rouillées à moitié ensevelies dans la vase et les paysages blancs et stériles des salins.
La poussière de sel qui provient du lit du lac est transportée par les vents, recouvre les champs et les rend petit à petit infertiles.Des tempêtes de poussière nocives mêlées de sel vont jusqu'à irriter les yeux, la peau et les poumons des Iraniens de Tabriz, une ville de 1,5 million d'habitants située à environ 95 km du lac.
Ces dernières années, les sublimes eaux turquoises d'Ourmia se sont tachetées de rouge sang. En cause, la présence d'algues et de bactéries qui prolifèrent...Dans ces eaux huit fois plus salées que l'océan et qui changent de couleur une fois que la lumière du jour traverse les hauts-fonds.
Un Désastre Écologique.
Le changement climatique, les sécheresses sont devenues plus nombreuses et les étés plus chauds, ce qui a accéléré l'évaporation du lac. Mais ce n'est là qu'une partie de l'explication. Des experts en hydrologie et des ingénieurs estiment que le lac de cette région semi-aride pâtit des milliers de puits creusés illégalement et de la multiplication des barrages et projets d'irrigation. Ces derniers dévient l'eau de ses affluents pour irriguer et faire pousser des pommes, du blé et des tournesols.
Les experts ont tiré la sonnette d'alarme auprès du gouvernement iranien pour que celui-ci agisse avant que le lac d'Ourmia ne « souffre du syndrome de la mer d'Aral » Une affection causée par la surexploitation des eaux qui a condamné ce lac d' Asie centrale. Il semblerait que Téhéran ait entendu les avertissements des scientifiques. Le président iranien Hassan Rouhani s'est engagé à dépenser quatre millions d'euros pour remplir à nouveau Ourmia en
ouvrant plus les barrages...
En améliorant les systèmes d'irrigation et en privilégiant les culturesmoins gourmandes en eau au détriment de celles qui nécessite cette ressource en abondance.
Mais il semblerait que le lac ne soit pas le seul à souffrir de la sécheresse. Certains financements sont à sec, ce qui repousse l'avancement du projet et a conduit au dépôt de pétitions auprès du guide suprême de la Révolution islamique...
L'ayatollah Ali Khamenei, dans l'espoir de renouveler les efforts ou d'obtenir le soutien de la communauté internationale.
Le Programme des Nations Unies pour le développement travaille avec des agricultureurs pour mettre au point des pratiques plus économes en eau.
Malgré une relation tendue entre les États-Unis et l'Iran depuis plusieurs décennies, les deux pays ont autorisé des échanges scientifiques...Afin de trouver des solutions pour remplir à nouveau deux lacs similaires en termes de taille et de configuration : le lac d'Ourmia et le Grand Lac Salé, situé dans l'Utah, aux États-Unis.
En 2016, lors d'une réunion sponsorisée par la National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine qui s'est tenue à Irvine, en Californie...des scientifiques américains et iraniens ont discuté des difficultés de l'Iran et de l'ouest des États-Unis face aux sécheresses qui perdurent plusieurs années et à la demande toujours plus importante en eau de leur
population croissante et de l'agriculture.
Les responsables politiques se dédouanent de toute responsabilité, préférant accuser le changement climatique ou les caprices de la Nature.
Amir AghaKouchak, professeur d'ingénierie à l'Université de Californie à Irvine, est né et est allé à l'école en Iran avant d'immigrer en Californie.
Pour lui, les deux régions ont souffert d'importantes sécheresses par le passé. La seule différence concerne la demande humaine en eau, notammentlorsque celle-ci dépasse le niveau d'eau disponible et renouvelable.
« Si une telle sécheresse se reproduit à l'avenir, les conséquences seront encore plus graves », a-t-il déclaré.
CLIC.........................Lake Urmia from Iranwire.com Vimeo on Vimeo.
À l’heure où Tokyo se prépare à accueillir les Jeux olympiques 2020, Global Japan découvre le karaté, nouveau sport olympique, et la cérémonie séculaire du thé à travers le regard d’étrangers qui ont adopté l’art de vivre japonais.
John, un Lyonnais de 23 ans, est à l’origine de cette belle initiative. L’association Clandest’Hair récupère les cheveux de volontaires pour qu’ils soient utilisés afin de fabriquer des perruques, de haute qualité et à bas prix, pour les personnes atteintes du cancer.
Dans sa cuisine, ce jeune homme coiffe gratuitement pour récupérer les mèches, de 10 centimètres minimum, pour ensuite les envoyer à l’association Fake hair don’t care. Cette dernière est spécialisée dans la création et la vente de perruques de haute qualité avec des prix réduits pour les malades du cancer, ayant perdu leur chevelure avec la chimiothérapie.
Ce musicien n’avait jamais coupé de cheveux auparavant. Tout son matériel,il l’a acheté avec ses propres moyens. Avec son meilleur ami Christophe, John a repris le concept d’une amie suisse, il y a maintenant deux mois.
« On a eu des personnes de notre entourage concernées par la maladie » explique Christophe à 20 Minutes. « On collecte tous types de cheveux : des naturels, colorés, décolorés, afro, asiatiques » ajoute-t-il.
Crédits : Shutterstock/ABO PHOTOGRAPHY
Une perruque de haute qualité coûte normalement plusieurs centaines d'euros.Léonie, âgée de 9 ans, et sa maman sont des volontaires. « Je n’aime pas trop voir les gens sans cheveux. Ce n’est pas amusant pour eux. Alors je voulais aider » avoue la petite fille au quotidien. Sa maman explique que : « Faire un don, c’est une autre démarche que d’aller chez le
coiffeur. On attend d’avoir la bonne longueur, on les soigne et, finalement, ils vont à la poubelle. Autant qu’ils servent à quelque chose d’utile ».
Son initiative a attiré de nombreux curieux et personnes voulant apporter leur aide, mais comme l’explique John : « On reste une association, pas une entreprise. Et comme on a beaucoup à faire, on cherche désormais descoiffeurs bénévoles ».
Une belle initiative pour les personnes atteintes par cette maladie.
Actuellement, le prix d'une perruque de cheveux naturels peut atteindre près de 1 500 euros.
Une association de défense des personnes en situation de handicap moteur pointe du doigt le manque d'accessibilité dans les transports en commun,à Paris et ailleurs en France, avec une campagne percutante.
3 petits pourcents.
Sur les 303 stations que compte le métro parisien, seules 9 sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, soit 3
pourcents. À titre de comparaison, le taux s’élève à 18 % pour la ville de Londres, monte à 82 % en ce qui concerne Barcelone et s'élève à 88 % àTokyo. Los Angeles de son côté atteint la perfection, avec l'ensemble de ses stations (93) accessible, souligne The Guardian.
APF France handicap
Le métro parisien dévoile aujourd'hui son vrai visage : seules 9
stations sur 303 sont accessibles aux personnes en situation de
handicap, aux touristes avec des valises, aux parents avec une
poussette...Retour sur une action d'APF France handicap pour
construire enfinune #FranceAccessibl
Madeleine, Saint-Lazare, Pyramides, Châtelet, Gare de Lyon, Bercy, Cour Saint-Émilion, Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades sont ainsiles rares bonnes élèves. Hormis ces quelques stations qui se trouvent toutes sur la ligne 14, prendre les transports en commun, principalementlorsque l'on est handicapé moteur, est un véritable parcours du combattant.
L'association APF France Handicap a interpellé sur le sujet avec sa Journée nationaled'actions dédiée à l'accessibilité universelle le mercredi 26 septembre. Partout en France, elle a mené différentes actions de sensibilisation sur les difficultés d'accès au quotidien pour les individus dont la mobilité est réduite (handicapés physiques, parents avec des poussettes, personnes âgées…)
Dans la capitale, les adhérents ont détourné le plan de certaines stations du métro, comme Glacière (ligne 6), Belleville (lignes 2 et 11), ou encore Saint-Michel (ligne 4), pour n'y laisser que les stations 100 % adaptées. Et, d'un coup, la carte est nettement moins chargée…
« Le métro parisien dévoile aujourd'hui son vrai visage : seules 9 stations sur 303 sont accessibles aux personnes en situation de handicap, aux touristes avec des valises, aux parents avec une poussette… », s'insurge le mouvement, qui a collaboré avec l'agence Brand Station pour mettre au point cette action coup de poing.
L'association dénonce particulièrement « les retards et lacunes accumulés » après les« 3 lois sur l'accessibilité non respectées depuis près de 43 ans et des délais supplémentaires accordés ». Elle déplore aussi l’adoption de la loi ELAN, et notamment de son article 18, qui prévoit une baisse drastique du nombre de logements neufs accessibles.
Un serpent de mer à Saint-Brevin.
Une fois quitté Nantes, on commence la descente de la Loire.
Le Pays de Retz tient toute sa place dans Estuaire 2012.
Mais l’une des créations la plus imposante est en train de naître à Saint-Brevin.
C’est en effet un serpent de l’océan, un monstre de 128 mètres réalisé en alu,
Qui vient de s’échouer à Mindin.
“C’est une œuvre à la fois épouvantable et extraordinaire
Qui semble venir tout droit des mers de Chine”,
Ce monstre des mers est signé de l’artiste chinois Huang Yong Ping.
C’est à la pointe du Nez de chien, à la “limite transversale de la mer”
(frontière entre espace fluvial et maritime) que surgit l’immense
Squelette de ce sculpteur né en 1954.
Son mouvement le rend vivant, la ligne de ses vertèbres
Joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire,
On devine qu’il a traversé les mers pour venir échouer
Sa gueule démesurée sur cette plage.
Très impréssionnant.
Un Serpent de Mer géant à Saint Brévin les Pins
Dans la Loire Atlantique
Une Sculpture monumentale apparait sur la plage
Du Nez de Chien à la limite transversale de la Mer
"Entre Fleuve et Océan "
Ce Serpent de Mer géant mesure 128 mètres réalisé en alu
Est signé de l'Artiste Chinois
HUANG YOUG PING
A Marée basse très impréssionnnante cette sculpture.
Le village des Bories est un site historique situé à l’entrée de Gordes, dans le Luberon. Les Bories sont des cabanes provençales de pierre sèche.
Photos Village des bories
Vidéo Village des bories de Gordes
Le village des Bories est un site historique situé à l’entrée de Gordes, dans le Luberon. Il est constitué d’anciennes habitations qui datent de l’âge du bronze et qui ont été entièrement reconstituées au XVIIème siècle.
Ce témoignage historique hors du commun permet d’appréhender des modes de vie ancestraux, hérités de traditions séculaires. Le village recèle une trentaine de cabanons ainsi que d’anciennes bergeries, des fours à pain et des installations qui témoignent d’une activité foisonnante passant par le travail de la terre et l’élevage.
Les habitations appelées «Bories » ont toutes été construites à partir de pierres sèches empilées, à la manière des igloos. Même si elles peuvent, de nos jours, paraître inconfortables, ces cabanes furent habitées jusqu’au milieu du XIXème siècle.
Si vous comptez visiter Gordes lors de votre séjour dans le Luberon, n’hésitez pas à vous rendre dans le village des Bories. Vous pourrez le rejoindre à pied depuis Gordes en empruntant un sentier qui vous offrira de surcroît un splendide panorama sur les versants escarpés des monts de Vaucluse. Des visites guidées sont organisées tout au long de l’année pour explorer ce lieu insolite, tout en découvrant de manière approfondie l’histoire qui l’a façonné.
Un village de pierres sèches
On en compte plus de 400 sur la commune de Gordes. Isolées dans la garrigue, elles servaient de refuge temporaire pour les bergers ou d'abris pour le matériel agricole. Lorsqu'elles sont regroupées elles servaient d'habitations et formaient de véritables villages. Le village des Bories en est un exemple spectaculaire et unique.
La construction de ces cabanes associe une maîtrise incroyable de la technique d'assemblage des pierres et l'économie des moyens. Les plus élaborées sont l'oeuvre de véritables bâtisseurs.
Les pierres sont posées les unes au dessus des autres et à l'intérieur de la borie la rangée de pierre supérieure dépasse systématiquement la rangée inférieure selon le principe de la fausse voûte en encorbellement. L'assemblage se fait sans cintre, ni échafaudage.
Seul outil indispensable: la massette.
La technique de construction de ces cabanes n'a pas évolué depuis le néolitique ce qui rend la datation difficile. Concernant les bories de Gordes, les plus anciennes datent du XIVe siècle et les plus récentes du XIXe siècle.
Horaires du Village des Bories
Ouvert tous les jours de 9 heures au coucher du soleil. (l’heure de fermeture varie en fonction des saisons de 17h30 en hiver à 20h00 en été)
Fermé le 25 décembre et le 1 er janvier
La visite est non guidée, elle dure environ 30 minutes.
Un Parking autocars est à 1,7 km du village des Bories.
La commune de Gordes regorge de mur de pierres sèches, typiques de notre belle Provence. Découvrez ce savoir faire si type de notre région du Luberon.
A Gordes, la campagne est sillonnée par des dizaines et des dizaines de kilomètres de murs qui bordent les chemins. Longtemps parcourus à pied, àdos de mulet ou en charrette ils étaient les seules voies de communication entre les villages , les fermes, les hameaux, les lieux de culte, les moulins, les sources, seuls accès aussi à des terrains cultivés dans la colline.
D'autres murs servaient d'enclos pour les animaux ou délimitaient des lopins de terre.
Parfois il s'agit de véritables forteresses
Mais malgré leur aspect massif et immuable, ces constructions en pierre sèche sont très vulnérables. On trouve souvent des murs en pierres sèches autour desBories. Ces murs servaient à protéger le bétail du loup autrefois très présent dans notre région.
Un patrimoine de constructions en pierre sèche exceptionnel
La roche, la pierre, partout présentes s'imposent à nous au quotidien dans le paysage, dans les constructions et marquent notre culture. Des générations de paysans ont épierré les terres ingrates de nos plateaux calcaires à la conquête de lopins de
terre à cultiver.
Détenteurs d'une technique ancestrale de construction,ils ont ensuite taillé et assemblé ces pierres avec savoir et dextérité. Aujourd'hui, la conservation et la mise en valeur de ces ouvrages témoins d'un art original des paysans est devenu un enjeu
majeur puisqu'ils participent à l'identité de notre territoire.
Une technique ancestrale
Les pierres choisies et taillées sont posées à sec c'est à dire sans mortier et sans aucun liant. Il s'agit d'éviter d'utiliser l'eau, trop rare dans cet environnement minéral.
Je ne connais que "à tantôt" et vous ?
Héritier d'une tradition centenaire, le distillateur ambulant parcours plusieurs dizaines de village à la belle saison pour transformer le marc du fruit, fourni par le bouilleur de cru, en ce liquide de feu que l'on appelle eau-de-vie.
Contrairement à l'idée communément répandue, le bouilleur de cru ne fabrique pas l'alcool. La croyance populaire confond le bouilleur de cru et le distillateur ambulant ; c'est pourquoi ils sont ici associé.
Le bouilleur de cru, privilège abolit en 1960, est celui, généralement un fermier, qui amène le marc ou les fruits qui serviront à fabriquer l'alcool.
Le distillateur ambulant est bien la personne qui passe de village en village pour transformer cette matière première en un breuvage fort apprécié.
Localisation
Sa passion le prédestine aux régions viticoles tout d'abord ; le sud-ouest et l'ouest de la France (région de Cognac), mais aussi l'Est (Alsace). Mais on le trouve aussi très présent en Normandie, Picardie et même dans le Nord, régions de production des pommes et du cidre, qui donnent la fameuse "goutte". Il est aussi présent dans certaines régions du sud, dans lesquelles on fait de l'eau-de-vie de fruit, notamment de prunes.
La matière
Le nombre d'eau-de-vie de France est à l'image de ses régions : varié et infini. On ne saurait parler d'eau-de-vie sans évoquer le cognac et l'armagnac (tirés du vin) et leur cousin normand, le calvados (tiré du cidre) dont on trouve les premières traces en 1553.
Viennent ensuite les eau-de-vie de marc (tirées du marc de raisin, c'est-à-dire du reliquat de la vinification), spécialités de la Bourgogne et de la Franche-Comté. N'oublions pas le marc de Champagne et, en Alsace, le marc de Gewurstraminer.
L'alsace est d'ailleurs la région des eau-de-vie produites à partir de fruits, quetsches, mirabelles, poires, cerises (qui donne le Kirsch). Dans les Vosges, les fruits sont plutôt la framboise, la prunelle, la myrtille et même le sureau, le sorbier et le houx.
Pour terminer, de façon non exhaustive, citons la Flandre et l'Artois, pays du Genièvre, qui est la seule eau-de-vie de grain française.
Les outils
La pièce maitresse de l'outillage du distillateur ambulant, c'est l'alambic. Il en existe de différentes tailles, depuis le plus petit utilisé par un seul fermier et souvent composé d'une simple marmite et d'un serpentin, jusqu'aux plus imposants, munis d'une chaudière et installés sur une charette.
Certains de ces alambics (dits "à repasse") fonctionnaient suivant le vieux principe de la double distillation : le marc est versé dans une premièrechaudière, chauffée par un feu de bois ; le liquide produit est ensuite versé dans la deuxième chaudière, où la distillation donne l'eau-de-vie.
On y ajoute ensuite de l'eau pour diminuer les 60 à 70 degrés d'alcool produits.
Notre homme utilise aussi différents entonnoirs, le plus souvent en cuivre, qui servent à mettre l'eau-de-vie en bonbonne au sortir de l'alambic. Lepèse-alcool permet quant à lui de mesurer le degré de l'alcool produit.
Rappelons que cette production est strictement règlementée.
Au fil du temps
L'invention de l'alambic et du principe de la distillation datent d'il y a mille ans. C'est aux Arabes que nous les devont : "Les premiers alambics servirent à fabriquer le fard à paupières connu sous le nom de khôl. Curieusement, quand les Arabes commencèrent à distiller le vin, ils donnèrent le même nom au produit obtenu : al khôl, «la chose subtile».".
Plus tard, au XIIIème siècle, les alchimistes développèrent la science de ladistillation. Pour eux, l'alcool était la première étape vers l'élixir de vie éternelle ; c'est de là que lui vient sa dénomination d'eau-de-vie.
La tradition de la distillation du marc pour sa consommation personnelle s'est développé et maintenue jusqu'à notre époque.
Chaque agriculteur avait auparavant le droit de distiller pour son propre compte 1000 degrés d'alcool pur, soit 20 litres à 50° ; c'était le privilège du bouilleur de cru.
Ce privilège était héréditaire ; il a été supprimé en 1960 sauf pour ceux qui le détenait alors avec la possibilité de le transmettre à leur conjoint. Si vous croisez un distillateur ambulant, regardez-le bien, car bientôt ce métier aura disparu du paysage de nos campagnes.