La citadelle de Corte (surnommée nid d'aigle) est une citadelle du XVIIIe siècle construite autour d'un château du XVe siècle et « musée de la Corse » de 1984 à Corte en Haute-Corse. La citadelle est classée aux monuments historiques depuis le 10 août 1977
En 1419 le comte et vice-roi de Corse Vincentello d'Istria (vassal du roi Alphonse V d'Aragon) fait construire le château au sommet du rocher qui domine la ville, en Haute-Corse à mi chemin entre Bastia à Ajaccio, avec une muraille crénelée et trois tours, pour combatte la république de Gênes pour le royaume d'Aragon.
Entre 1421 et 1434 il règne en souverain sur la Corse et installe le siège de son gouvernement à Corte Au XVIIIe siècle le général de la Nation Pascal Paoli fait de Corte la capitale de son gouvernement pour la nation corse. En 1769 après la défaite du 9 mai de ses troupes corses à la bataille de Ponte Novu contre celles du roi Louis XV de France, la Corse passe sous domination française.
Le comte Noël de Jourda ordonne alors d'augmenter les fortifications de la ville par la construction de la citadelle actuelle, sur le principe des fortifications et constructions de Vauban (seule citadelle parmi les six citadelles Corse à être construite à l’intérieur des terres).
La construction de la caserne Padoue s'achève en 1776. Entre 1962 et 1983 la citadelle est occupée par la légion étrangère (groupement d'instruction de la Légion étrangère). En 1984 le site est ouvert au public. Il offre une vue panoramique exceptionnelle sur les vallées de la Restonica et du Tavignano.
Cap sur les plus belles îles de l'Atlantique. Par Marie le Goaziou et Clio Bayle
Noirmoutier, Yeu, Ré, Aix, Oléron... Ces confettis perdus sur une carte, comme retirés du monde des terriens, tiennent leurs promesses d'ailleurs. Des îles disséminées ici et là dans l’océan Atlantique qui offrent des vacances et des voyages de rêve. L’océan, la plage, les bateaux... De vrais décors de cartes postales. Partez à la découverte de ces îles de rêves, àquelques milles nautiques seulement des côtes françaises. L'île de Noirmoutier, le grain de sel vendée
L'île de Noirmoutier, qu'un pont amarre à la Barre-des-Monts depuis 1971, n'est séparé du continent que par le détroit de Fromentine, lui-même hérissé d'une chaussée submersible longue de plus de quatre kilomètres, le passage du Gois. Entre sa tête de granit au nord, et son long cordon dunaire au sud, ses marais salants dessinent des paysages très originaux. L'île d'Yeu, rendez-vous en haute mer
Au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Yeu est l'île du Ponant la plus éloignée du continent. Savant mélange entre côtes rocheuses celtiques au sud et à l'ouest et littoral vendéen au nord et à l'est, elle offre une géographie antimorosité qui attire des vacanciers épris d'authenticité.
L'île d'Oléron, lignes de claires
Oléron est la plus méridionale des îles de l'Atlantique du littoral français. C'est aussi la plus grande des îles métropolitaines après la Corse, avec ses 30 kilomètres de long sur 8 kilomètres de large, et 21 000 habitants permanents. Elle délimite avec l'île de Ré le pertuis d'Antioche, une petite mer intérieure peu profonde, dont les eaux poissonneuses se réchauffent rapidement, créant un climat doux propice à l'ostréiculture.
L'île de Ré, un doux dépaysement.
Est-ce trop de dire que l'île de Ré est bénie des dieux ? Un climat à la douceur envoûtante, un art de vivre dont le charme fait des envieux, un style architectural copié dans le monde entier, une nature préservée, un tourisme florissant... Ré n'est plus tout à fait une île ? Et alors ?
L'île d'Aix, poussière d'empire
Dans l'ombre d'un de ses monuments, le fameux fort Boyard, l'île d'Aix est un monde entre parenthèses, un vrai décor de roman, un petit bijou de nature et d'architecture militaire. Après avoir vécu 200 ans au rythme du tambour et des coups de canon, l'île s'est endormie au départ de l'armée en 1918. ************************************************** Une journée sur l'île d'Oléron. Par Dominique Roger
Autant Ré, sa voisine, est soucieuse de son image, autant Oléron cultive un petit côté bohème et préfère la discrétion. Sur cette île, la plus vaste de la côte atlantique, souffle un vent plaisant réchauffé par le Gulf Stream : celui de la liberté. À quatre kilomètres au sud- ouest de Saint-Pierre, capitale de l’île, La Cotinière est une des attractions de la Côte Sauvage. Sur ce versant atlantique d’Oléron, voici l’un des ports de pêche les plus actifs de France, bien protégé de l’ensablement par une longue digue. Préférez le bateau au viaduc. Oubliez qu’Oléron est relié à la terre ferme par un pont, long viaduc de trois kilomètres inauguré en 1966. Dédaignez cette aussière debéton pour un accostage en bateau sur les quais de Saint-Trojan-les-Bains, Château-d’Oléron, Boyardville ou Saint-Denis-d’Oléron. De Bourcefranc-le-Chapus, le bateau-passeur vous débarque au Château-d’Oléron, après une courte traversée du coureau d’Oléron (un coureau est un isthme parcouru par un courant entre l’île et le continent). Première escale. Attardez-vous sur le port ostréicole piqueté de dizaines de cabanes peintes de couleurs vives, puis abordez la citadelle, un vrai condensé d’histoire maritime. Érigée par Pierre d’Argencourt en 1630, renforcée par Vauban, elle fut une pièce maîtresse de l’appareil de défense du port de Rochefort et de l’embouchure de la Charente. Ceinte d’une muraille, la petite ville close obéit aux rigueurs de l’architecture militaire : rues larges, tirées au cordeau et se recoupant à angle droit. Un urbanisme sans fantaisie égaillé par la végétation.
À Grand-Village-Plage, le port des Salines se visite d’avril à septembre. Un dépaysement très apprécié.De Boyardville au port du Douhet, pédalez sans peinePartout sur l’île, vous trouverez la possibilité de louer un vélo, la solution la plus raisonnable et la plus agréable pour parcourir les 175kilomètres carrés de cette île, la plus vaste après la Corse. Les pistes cyclables parfaitement entretenues permettent d’élaborer nombre de circuits en fonction de vos envies. Mais attention, certains voisinent avec les petites routes secondaires, très fréquentées, donc dangereuses. Nez au vent, pédalez plein nord jusqu’à Boyardville. Ce village, dépendant de la commune de Saint- Georges-d’Oléron, sortit de terre afin d’of- frir une base logistique aux ouvriers du chantier de construction du fort Boyard, décrété par Napoléon. Doté d’un port de plaisance à flot, Boyardville est très animé durant la saison estivale. Des scènes, par- fois aussi cocasses que celles mises en scène dans le film de Bruno Podalydès, Liberté-Oléron, où l’on assiste aux manœuvres désespérées d’un dériveur lesté pour rentrer au bercail et s’amarrer, font le miel des insulaires ! Au bord du canal de la Perrotine, ostréiculteurs et pêcheurs ont leurs appontements.
L’ostréiculture est l’un des trésors de l’île. À l’aide de leur plate, les travailleurs de la mer inspectent les claires où les huîtres sont affinées et arrivent au terme de leur élevage. L’île d’Oléron compte 2100 hectares de claires pour 3000 hectares en mer. À la sortie de Boyardville, par le port de plaisance, un accueillant chemin vous ouvre l’entrée de la forêt des Saumonards, odorante pinède s’étirant entre l’océan et les marais salants. En douceur, vous traversez le village de Foulerot, prenez un bain (de soleil ou de mer) sur la plage de Plaisance, rêvassez face aux bateaux de plaisance au port du Douhet (jetez un œil au bassin sud où se dresse la « maison- blockhaus », fantaisie architecturale en forme de paquebot) ou de Saint-Denis. À la pointe occidentale, regardez l’île de très haut... Le phare de Chassiron est tout près, maispour l’atteindre, suivez le fléchage de l’office de tourisme qui vous conduit au cœur d’un entrelacs de ruelles. S’y égarer est la meilleure façon de les explorer.Dressant sa tête cyclopéenne à la pointe la plus septentrionale de l’île, au-dessus de belles falaises qui ne manquent de surprendre dans un univers si plat, le phare de Chassiron vous prête sa galerie perchée à cinquante mètres. Prenez votre élan et grimpez pour voir, au premier plan, le pertuis d’Antioche et sa haute tour jaune qui le balise, l’île de Ré, La Rochelle, La Pallice, les îles d’Aix et Madame, les forts défendant Rochefort... Sur la Côte Sauvage, avec l’Atlantique pour témoin. Deux 124 marches plus bas, retrouvez votre vélo et laissez-vous glisser vers le sud par la Côte Sauvage ; sur cette « côte-au-vent », l’Atlantique marque le paysage de sa présence. Les Trois-Pierres, Chaucre (dont les habitants avaient au Moyen Âge une réputation de naufrageurs), Domino (et sa tonique plage des Sables-Vigniers), La Menounière, autant de petites pépites villageoises, éclatantes de blancheur (« Maisonnettes basses, aussi blanches de chaux que des kasbah d’Algérie », écrivait Loti), où la couleur des volets est raccord avec celles des guirlandes de roses trémières, de fuchsias, de glycines, de lauriers-roses. Saint-Pierre ? Impossible de le rater. Il n’y a qu’à suivre des yeux le haut clocher octogonal de l’église (XVIIIe siècle). Du sommet de sa plate-forme, l’île ne cache rien de ses formes. L’autre flèche depierre s’élançant dans le ciel Saint-Pierrais est celle de la lanterne des Morts, érigée par les Anglais au XIIIe siècle. Une promenade dans les jardins du château de Bonnemie offre la possibilité de découvrir une élégante gentilhommière, construite sans doute au XIVe siècle, aujourd’hui propriété de la municipalité.
Des cabanes de pêcheurs de toutes les couleurs égayent l'île. Ici près de Château-d'Oléron.Il est bientôt seize heures et la marée est haute. Filez à La Cotinière, seul havre de la côte ouest et «le» port de la Côte Sauvage. Avec sa centaine de bateaux (chalutiers pélagiques, ligneurs, fileyeurs), La Cotinière tient le peloton des dix plus importants ports de pêche de France. Côté bassin sud, faites un tour au marché Victorine. Sous les auvents de cabanes bleues, à seize heures pile, les Cotinards achètent leur poisson tout frais. Par la baie de la Perroche, retrouvez le calme et la fraîcheur en vous enfonçant dans la forêt domaniale de Saint-Trojan-les- Bains. Sur deux mille hectares, cette pinède est à l’origine du sauvetage de cette portion du littoral. Les pins maritimes actuels ont été plantés en 1840 afin de fixer le cordon dunaire qui était dangereusement repoussé vers l’intérieur de l’île. Plusieurs itinéraires cyclables par- courent la forêt ; certains croissent des circuits de randonnée pédestre, de bala- des équestres, et même un train ! Sur sa voie étroite (0,60 m), ce drôle de convoi – deux, trois wagonsemmenés par des locotracteurs dont des rescapés de l’époque de la ligne Maginot ! – transporte depuis 1963 des milliers de passagers de la gare de Saint-Trojan au terminus de la plage de Maumusson : six kilomètres à travers un paysage de rêve... Et le meilleur moyen pour se rendre aux plages.Au bout de la Grande Plage,la pointe de Gatseau semble défier sa très proche voisine couronnant la presqu’île d’Arvert. Entre les deuxcircule le pertuis de Maumusson. Son calme estival ne doit occulter sesdéchaînements toujours spectaculaires lors des marées d’équinoxes ou des tempêtes hivernales. Attention, si vous regagnez le continent ce soir, ne ratez pas le dernier bateau-passeur au départ de Saint-Trojan ou de Château-d’Oléron. Sinon, restez une nuit de plus, l’hospitalité oléronaise fait rarement défaut...
***************************************** Noirmoutier : une escale entre terre et mer. Par Vincent Noyoux
Avec son pont et son célèbre passage du Gois qui la relient au continent, on en oublierait presque que c’est une île.
Mythique, le Gois est un passage submersible de quatre kilomètres, cordon ombilical dangereux pour qui l'emprunte à marée montante. Quatre heures lors de la basse mer, c'est tout le temps qu'il vous accordera pour rejoindre ou quitter l'île de Noirmoutier en marchant au milieu des eaux. On pourrait presque la visiter sans se mouiller les pieds. Celui qui découvre Noirmoutier y pénètre par un pont, longe des polders, contournedes marais salants pareils à des miroirs, traverse des plaines agricoles où pousse la bonnotte (la délicate pomme de terre locale), se perd dans les jolies ruelles blanches de Noirmoutier-en-l’Île... Et la mer ? Patience, elle arrive. Et sitôt qu’on atteint les côtes, difficilede la quitter. Noirmoutier lui doit tout. C’est grâce au Gulf Stream, qui passe au large de l’Épine, que l’île jouit d’un microclimat doux : au printemps l’air embaume le mimosa, mais aussi l’arbousier, le figuier, le romarin et le laurier-rose. C’est grâce à l’Atlantique que la bonnotte fleure bon l’iode et le goémon. Grâce à elle encore que Noirmoutier put exporter son sel jusqu’aux confins de la mer Baltique.
La jetée Jacobsen protège en partie l’île des marées trop importantes depuis 1813. Aujourd’hui rénovée et surélevée (à 5 mètres), elle est piétonnière et limite le marais de Müllembourg situé au pied du château de Noirmoutier. Le petit port de Noirmoutier-en-l’Île donne une faible, quoique ravissante, image du visage maritime de l’île. Situé au fond d’un étier envasé à marée basse, il est relié à la mer par un long canal d'un kilomètre et demi. Une poignée de bateaux de pêche et de plaisance amarrés aux quais attendent la marée haute. L’âge d’or du commerce maritime semble loin, mais on lit encore la prospérité des marchands dans les rues du village. Quoiqu’assez rustiques, les hôtels de négociants en sel (Jacobsen, Lebreton des Grapillières, Noizillac, Barréde la Grange) paraissent pompeux à côté des modestes maisons de pêcheurs.
Volets couleur ciel bleu, la maison d’un pêcheur un peu plus riche que les autres, un capitaine peut-être ?
Le parfum de la mer emplit aussi les anciennes salorges derrière le port. Ces entrepôts à sel, aubois noirci de goudron, abritent désormaisdes ateliers de charpente marine. Celui de Frédéric Maingret, le Chantier des Ileaux, sent bon le bois et les produits de calfatage. « À l’île d’Yeu, on construisait de gros thoniers, mais ici on n’a jamaisarmé que de petits sardiniers, dit-il. Puis, avec l’arrivée du tourismevers 1900, l’île s’est tournée vers le petit yachting. » Le charpentier à la silhouette de géant souhaite relancer la production du « noirmoutrin », petit bateau insulaire. « Sa ligne est racée, son étrave,élégante et il s’échoue facilement. Il est donc parfaitement adapté à la navigation dans la baie de Bourgneuf. » Espérons que ces noirmoutrins« nouvelle formule » ne finiront pas au cimetière de bateaux tout proche. Un silence émouvant plane sur ce lieu hors du temps. De grosses épaves échouées sur la terre craquelée tombent doucement en miettes. Les mouettes se posent sur ces carcasses vermoulues qui cèdent parfois dansun ultime craquement. Dans le cimetière des bateaux, le sel ronge la peinture et l’acier, les algues minuscules s’installent sur le bois.
Ambiance Belle Époque au bois de la Chaise Les plages du bois de la Chaise offrent un spectacle tout aussi beau, quoique moins pathétique. Des forêts de pins maritimes et de chênes verts festonnent le rivage tantôt rocheux, tantôt sableux. À la fin du XIXe siècle, la bonne société nantaise, angevine et parisienne venait goûter aux charmes des plaisirs balnéaires. Sur le front de mer de la plage des Dames, on folâtre le long de l’estacade. Alain Maroncle est le président de l’association Les amis du Martroger, grâce à qui ce baliseur à voiles navigue à nouveau depuis juillet 2011.
Les bois de pins regorgent de villas cossues et les cabines de bain sur pilotis s’alignent encore sur la plage des Sableaux et sur la plage des Dames. Cette dernière, la plus belle, a aussi conservé son estacade,longue jetée en bois où s’amarrait le vapeur venu de Pornic. Aujourd’hui, l’estacade sert encore. On y pêche l’éperlan au carrelet, on s’y promène à vélo, on y embrasse un amour de vacances... Au large, on aperçoit les lignes de bouchots où sont enroulées les moules. Une activité récente destinée à compléter les revenus des ostréiculteurs de l’île. Comme en Charente, l’huître est élevée en poches. Celles-ci sont posées sur des tables que la marée couvre et découvre, avant d’être affinées en claires. « Nos anciens marais salants, riches en phytoplancton, nous servent de claires. L’huître s’y engraisse et y prend sa belle couleur vert émeraude », raconte l’ostréiculteur Alain Gendron. « Allez donc au port du Bonhomme !, conseille-t-il. Lors des marées à gros coefficient, l’activité ostréicole de l’île bat son plein. »
La Guérinière sur la côte Atlantique. 1500 personnes résident à l’année dans cet ancien village de pêcheurs. Le port du Bonhomme est maintenant « réservé » aux ostréiculteurs aujourd’hui tourné vers le tourisme. Une évidence pour qui possède une plage de sable fin de 7 kilomètres de longueur ! Mais le farniente n’empêche pas la culture : lemusée des Traditions de l’île retrace la vie noirmoutrine telle qu’elleétait de 1850 à 1950 : métiers, modes de vie insulaires, tout ce qui a failli disparaître avec le progrès et le pont. À la pointe occidentale de l’île, L’Herbaudière est le premier port de Vendée pour la pêche au bar de ligne et à la sole. Toutes les nuits, Freddy Pineau sort son ligneur-caseyeur. « La pointe du jour nous guide et quand le jour se lève, nos lignes sont déjà jetées », dit-il. Après un rapide calcul, il estime tendre 10 kilomètres de lignes pour remonter le bar. La sole se pêche au chalut ou au filet. « Au printemps, je fais du crabe et du homard, comme mon père autrefois. » On dit que les plus beaux bars et les plus belles soles finissent sur les grandes tables parisiennes, comme le Crillon ou le Georges V. « C’est vrai, mais je n’ai pas le temps de vérifier ! », regrette le pêcheur. L’Herbaudière n’abrite pas que des bateaux, elle en construit aussi. Voici le grand port de l’île : L’Herbaudière, qui, bien sûr, fait la distinction entre pêche et plaisance. Côté pêche, reconversion oblige après l’abandon des campagnes sardinières et pour se trouver une nouvelle spécialité, on se consacre aux espèces nobles : bonne pioche, le port est le 3e de Vendée et exporte 70 % de sa production (dans les pays limitrophes). Les 80 bateaux, fileyeurs et palangriers,rapportent principalement des soles, des bars et des congres.
Au départ de L’Herbaudière, le choix des balades en bateau est large. Envie de solitude ? Robinsonnez à l’île du Pilier, rocher nu aux deux tours jumelles (un phare et un sémaphore !). Ou alors échouez sur la belle plage sauvage de Luzéronde. Enfin n’oubliez pas le Vieil, adorable village de pêcheurs aux rues ensablées.
Château De Chantilly Cap sur Raray au coeur du Valois, à quelques encablures de Senlis et d’Ermenonville. Fief des Rois de France, cette partie de l’Oise, tapissée de forêts, regorge de sites naturels. Découvrez 4 spots pour vous couper du monde le temps d'un week-end.
Les Cabanes Des Grands Chênes.
Le luxe à l’état sauvage ! Inscrites dans une démarche de développement durable... Ces huit cabanes sont installées dans le Domaine historique de Raray. Nichées entre 7 et 13 mètres, elles sont parfaitement adaptées aux amoureux de la nature comme aux familles en quête d’aventure. Pour les trip nature/bien-être, la Cabane Spa Cocon dispose d'un bain nordique 100 % écologique...Relié à l'habitation principale par un pont suspendu. Le plus ? Des petits déjeuners et des paniers du terroir préparés avec desproduits locaux, jusqu’à l’apéritif avec la bière picarde Saint-Rieul !
Le Parc Jean-Jacques Rousseau.
Le Temple De La Philosophie.
L’autel De La Rêverie & La grotte des Naïades. Créé en 1765 par le marquis René de Girardin, le parc d’Ermenonville s’inscrit dans...La lignée des jardins irréguliers, en vogue en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il doit son nom au philosophe qui y séjourna les six dernières semaines de sa vie. Jean-Jacques Rousseau y mourut et fut inhumé sur l’île des Peupliers du parc, où son tombeau...Devenu cénotaphe depuis son transfert au Panthéon en 1794, est toujours visible. Ici, la nature s’épanouit librement ou presque, car le génie du jardinier a été de créer des surprises, des vues sur la campagne environnante...Et la découverte des fabriques, au détour d’un bosquet ou d’une allée... La grotte des Naïades, la cascade, le temple de la Philosophie, l’autel de la Rêverie… Le parc Jean-Jacques Rousseau est un espace à philosopher, qui invite à la contemplation et à la méditation.
Le Parc Naturel Régional Oise-Pays de France. L'abbaye De Chaalis.
Le Château De Chantilly & Senlis & Sa Cathédrale. Ensemble forestier et patrimonial, le PNR Oise-Pays de France regroupe dans l’Oise les forêts de Chantilly, d’Halatte et d’Ermenonville, connues comme le massif des trois forêts. Territoire préservé et valorisé, c’est un véritable paradis pour les randonneurs où la nature semble constamment mise sur son 31 ! Au programme...De nombreux circuits de rando ou des balades poétiques ponctuées de joyaux du patrimoine historique français...Sa cité royale de Senlis et sa cathédrale, l’abbaye de Chaalis ou encore le Château de Chantilly. Chaque année, pour faire découvrir ce territoire aux multiples facettes, le PNR Oise-Pays de France est le théâtre d’animations variées et attractives. Habitants, associations, offices de tourisme… se mobilisent pour offrir aux petitscomme aux grands, une palette d’activités alliant plaisir de la découverte et sensibilisation à l’environnement et au patrimoine culturel... Randonnée pédestre en forêt d’Halatte, entretien des Landes en forêt d’Ermenonville, restauration de milieux d’intérêt écologique... Randonnée historique en forêt de Chantilly, découverte de plantes sauvages comestibles : trèfle, pissenlit, pâquerette…
La Forêt De Compiègne. Pour prolonger l’escapade, la forêt de Compiègne à 35 minutes de Raray déploie quelques 144 000 hectares et 1 000 kilomètres de routes et chemins. Véritable tapis de verdure, elle est une scène naturelle qui se prête parfaitement aux balades à vélo. Pas moins de 100 km de pistes cyclables et des dizaines de parcours permettent de découvrir toute la richesse de Compiègne et ses environs. Site privilégié pour les promenades, elle est bordée de villages pittoresques : Vieux-Moulin et son fumoir à viande, Saint-Sauveur et son église du XVIe siècle, Saint-Jean-aux-Bois et son village du XIIe...Occupé jadis par une communauté bénédictine, ou encore La Brévière et ses charmantes maisons aux façades en pierre.
Cabanes des grands chênes - Chambre d'hôtes/Gîte/Refuge - Voir la fiche Parc Jean-Jacques Rousseau - Jardin - Voir la fiche Parc Naturel Régional Oise-Pays de France - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Office de tourisme de Compiègne - Voir la fiche
Cette tradition venue d'Aveyron et peu connue demeure un rituel pratiqué par certaines familles au lendemain de la nuit de noces.
Autrefois, le jour du mariage, les fiancés se prêtaient à la danse de l'âne. Ils se promenaient sur une charrette tirée par un âne en tenant un pot de chambre. Ainsi, ils annonçaient leurs épousailles à la communauté.
Le lendemain à l'aube, commençait la course aux mariés
:
Deux clans, l'un supposé maintenir les mariés hors d'atteinte, l'autre transformé en détectives pour les retrouver. Une fois le lieu démasqué, les mariés devaient boire le pot de chambre mais dans le cas ou ceux-ci n'étaient pas découverts, les invités préparateurs du fameux pot les sortaient du lit au petit matin...
La mariée inaugurait le breuvage, suivie par son mari :
Il devait redonner vigueur aux mariés après leur nuit de noces. Il symbolisait ainsi la fin des noces et le changement de statut des nouveaux mariés, qui devenaient définitivement des adultes. Il était donc, d'une grande importance !
De nos jours... La coutume veut que les invités du mariage cherchent les jeunes mariés au lendemain de leur nuit de noces. Le lieu supposé secret doit être donc être découvert par les témoins éméchés pour que ceux-ci viennent troubler le repos amoureux en se pointant au petit matin avec une étrange mixture en main entouré de papier toilette et rempli d'un met tout à fait ragoûtant.
Recettes du pot de chambre des mariés : La recette principale du pot de chambre des mariés consiste à mélanger des bananes avec divers alcools. En général, les invités mélangent les alcools servis pendant la soirée de mariage : vins, alcools, et parfois alcools forts de l'apéritif. On y ajoute parfois des épices, du chocolatfondu, des gâteaux (de type boudoirs) et bien souvent du papier toilette, afin de rappeler à quoi sert trivialement un pot de chambre...
La tradition veut que les mariés soient toujours découverts, à bon entendeur : fuyez les traîtres! Bon courage aux jeunes mariés !
Ce commentaire a été modifié le 24/09/2018 à 21:51
Lorsqu’il fut créé par une ordonnance du roi Jean II le Bon en 1360, le franc contenait 3,88 g d’or fin.
En effet, lorsqu’une pièce changeait trop souvent de valeur, personne ne l’utilisait.
Aussi on institua l’émission de pièces d’une valeur précise, garantie par leur teneur en or ou en argent (ce dernier étant plus rare que l’or au Moyen Âge).
Si la quantité d’or diminuait, mais que la monnaie gardait son cours, cela revenait à dévaluer, ce dont les rois de France ne se privèrent pas. Aujourd’hui, le napoléon pèse 6,45 g et le lingot 1 kilo.
MAÎTRE DE LA POUPÉE D'ART JULIA SOCHILIN ET SES BEAUTÉS ROMANTIQUES.(vidéo) Yulia Socilina est diplômée de l'école Art et Industriel Abramtsevo. Musée Vasnetsova, département de traitement artistique du bois, de la pierre et des os. Les poupées de Julia Socilina sont faites en un seul exemplaire, les vêtements pour poupées sont cousus à partir de tissus coûteux avec l'utilisation de la dentelle antique.
La Bretagne est une région à visiter, pour ses paysages, ses traditions culinaires et son folklore. Mais il existe également des petits plaisirs simples réservés aux Bretons, ceux qui restent là l'hiver, composant avec des éléments parfois hostiles. Car derrière ces visages burinés par les embruns, il y a des gens aux goûts simples qui savent apprécier comme il se doit les petits bonheurs qu'offre quotidiennement la Bretagne.
Tu es breton si tu aimes...
Entendre frapper la pluie sur les carreaux, camouflé sous sa couette. Comme dit le dicton, "la pluie ne mouille jamais que les cons"! Au cas où malgré tout, elle vous mouillerait, dissimulez-vous rapidement sous votre couette et écoutez-la dévaler dans la gouttière. Mieux que tous les somnifères. Sortir regarder la mer déchaînée par grosse tempête. Evitez d’aller la regarder de trop près quand même. Et rappelez-vous que Chateaubriand (François-René, vicomte de) voyait toujours « revenir avec un plaisir indicible la saison des tempêtes ». Ouais, c'est toujours bien de citer du Chateaubriand devant une tempête .Te baigner dans une mer de septembre Pour remplacer avantageusement cures thermales et balnéothérapies, rien ne vaut une solide baignade dans une mer de septembre. Quand les vagues bouillonnent, massent et relaxent et parfois vous arrachent le slip de bain. Et en plus, c’est gratuit. Mais froid oui. Observer un touriste se laisser prendre par la marée. La victime typique, le Parisien ou le Méditerranéen qui n’a pas compris que la mer montait et qui est parti s’adonner aux joies d’un dernier bain, abandonnant pêle-mêle sur le sable serviette, bottes et ciré. Inégalable, le plaisir de voir la mer emporter et engloutir en son sein le ridicule accoutrement du parfait touriste. Chasser les étrilles dans un poulic et se réjouir de ce que le correcteur orthographique de l’ordinateur robotisé surligne le mot « poulic ». Oui, « poulic », un terme qui fleure bon la pêche à pied et dont la traduction française, « trou d’eau », tombe à plat. Ah, la chasse aux petits crabes verts (les étrilles donc) dans les poulics de mon enfance. Déguster un kouign-amann à n'importe quelle heure. La seule pâtisserie qui donne l'impression d'avoir le sang qui s'épaissit dans ses artères quand on l'avale. Entendre un touriste prononcer avec grand peine un nom de lieu breton. Et le forcer à répéter deux ou trois fois. "Comment vous dîtes? Plou-gou-me-laine?". Apprendre les noms des différents types de pluie. On raconte que les Inuits ont 17 mots pour désigner le blanc. Le Breton a lui aussi un arsenal de termes pour décrire ce qui lui tombe sur le ciré. Du crachin à la giboulée, le Breton sait apprécier la différence entre les différentes précipitations. Il ne se contente pas de dire "il pleut". Rencontrer des Anglais délicieux Les candidats britanniques à la propriété parlent généralement un français admirable et donne l'impression d'être sur la Côte d'Azur en prenant leur retraite si loin au sud de leur Angleterre natale. Observer l'herbe qui est ici plus verte qu'ailleurs Rapport à la pluie sans doute.
Et vous, qu'avez-vous appris à apprécier en Bretagne ?
Ecrit par Chloé . A l’occasion du pont de l’Ascension, j’avais initialement prévu de faire une petite excursion à Giverny pour découvrir les jardins et la maison de Monet … Et puis mon frère m’a proposé de venir “chez lui” , à Rennes, si je désirais arpenter un peu la ville dans laquelle il étudie et la Bretagne! Le retour en résidence universitaire m’a replongée quelques années en arrière le temps d’un week-end… Vous savez, dans une époque (dorée) où le cap de la vingtaine n’a pas été passé, les rides ne nous ont pas encore marquées, et les contraintes et soucis ne dépassent pas le cadrede notre espace de vie de 9m²! ^^ Bien loin, toutefois, du confort et de la liberté de notre vie d’adulte ! Comme quoi chaque période de notrevie apporte son lot de difficultés et de consolations! Trêve de bavardages, ce week-end “off” m’a paru à l’image de cette ère pas-si-révolue-que-ça-finalement! Un véritable bol d’air! Reposant … Sportif, puisque nous avons pas mal marché et participé à laColor Me Radde Rennes … Coloré, donc, rafraîchissant (au sens propre comme au sens figuré!), chargé, dépaysant, entrecoupé de rires, de doux moments, et dejolies visites… et pas si pluvieux que notre balade à Saint-Malo ne semblait le présager!
Voici d’ailleurs quelques images de cette petite commune située à 75kms au nord de Rennes, de son charmant centre historique cerné de remparts, de son port, et des petits îlots qui l’entourent! L’un d’eux est d’ailleurs visitable à marée basse…A vous de consulter les horaires des marées si vous désirez arpenter le “Fort National” ou au contraire, admirer l’ampleur de ces dernières, classées parmi les plus importantes d’Europe!
A notre arrivée, après plus de 5 heures de route, nous n’avons pas trop cherché et nous sommes garés au centre-ville. (Le stationnement n’est pas donné car plus cher en haute saison.) Une bonne crêpe plus tard, nous nous sommes lancés à l’assaut de Saint-Malo et pénétré à l’intérieur de ses murailles. Le centre historique, très fréquenté, même sous la pluie, n’est pas très étendu et il est facile de s’y repérer (je ne me suis moi-même pas perdue, c’est dire!), mais, si vous le désirez, un petit train touristique vous permet d’en faire le tour! Après avoir pleinement apprécié ce dernier, nous nous sommes dirigés vers le bord de mer. NB aux filles: Evitez les robes et jupes… En Bretagne, le ciel est très capricieux, et le vent très malicieux! Une averse “à la bretonne” selon mon frère (traduction: un déluge!) s’est alors abattue sur nous, nous faisant rebrousser chemin à contre-coeur… Avant de se calmer, aussi subitement qu’elle était venue!
Saint-Malo pluvieux, Saint-Malo heureux? Le centre historique de Saint-Malo
Promenade LE LONG du bord de mer de Saint-Malo.
Au fil des remparts de Saint-Malo.
Et vous, que diriez-vous d’un week-end à Saint-Malo?Bonne journée!!
Ce commentaire a été modifié le 24/09/2018 à 15:46
Gréoux-les-Bains est située en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur dans le département des Alpes de Haute-Provence. Qualifiée par Jean Giono « d'oasis romantique du Verdon », Gréoux-les-Bains est la 3ème station thermale française réputée depuis l'antiquité pour les bienfaits de ses eaux. Gérés par la Chaîne Thermale du Soleil, les thermes offrent des cures médicales de qualité traitant la rhumatologie et les voies respiratoires. L'établissement thermal et certains professionnels proposent également des formules « bien-être ».
Village provençal aux multiples facettes, Gréoux-les-Bains surprend par son architecture qui relie le centre ancien aux thermes troglodytes, créant un cadre de vie harmonieux. De son histoire, la cité thermale a conservé de nombreuses empreintes : son château et son rempart médiéval, ses placettes, ses ruelles étroites, ses passages voûtés, ses lavoirs, ses fontaines, son église et ses maisons aux façades colorées. A ce patrimoine architectural s'ajoutent de nombreux parcs et jardins complétés par un séduisant fleurissement (« Villes et Villages Fleuris », catégorie 3ème Fleur).
Partez découvrir le Verdon depuis Gréoux
Aux portes des Gorges du Verdon, la station est aussi le point de départ idéal pour découvrir le Parc Naturel Régional du Verdon. Plaines et champs de lavandes, oliveraies, garrigues, collines, lacs, canyons, … autant de terrains, de reliefs et de paysages propices aux activités de pleine nature.
L'identité provençale se retrouve aussi à travers les produits locaux. Que ce soit dans les commerces du village, dans les restaurants ou sur les étals des marchés… tout contribue à faire découvrir l'art de vivre local.
Artistes et artisans ont trouvé à Gréoux-les-Bains une terre d'inspiration comme l'entreprise Truffier-Douzon qui fabrique depuis 2 siècles des santons dans la pure tradition marseillaise.
Ce commentaire a été modifié le 24/09/2018 à 15:15
Laissez-moi mettre mon nez dans votre poubelle et je vous dirais qui vous êtes !
Laissez-moi mettre mon nez dans votre poubelle et je vous dirais qui vous êtes ! Oh mon Dieu ! J’aurais tout vu avec ce gars, il est devenu un SDF avec une maison ! Voulez-vous jouer un jeu avec moi si vous le voulez bien. Je suis Sherlock Homes et je vais interroger votre poubelle, parce qu’elle a beaucoup de choses à me dire sur vous, votre façon de vie, etc. Tout d’abord, je vois que vous faites le tri sélectif, ce qui est très bien parce que cela montre que vous êtes une personne concernée par votre environnement. Dans votre sac jaune (celui qui est donné par votre ville), je peux voir que les boîtes de conserve sont vides et lavées, et que vous êtes respectueux de suivre les consignes qui vous sont données pour les bouteilles, etc. Dans votre sac noir, votre poubelle de tous les jours, je vois que vous êtes concerné pour la remplir le moins possible. Il n’y a pour ainsi dire aucun aliment perdu ou abimé ou périmé. Ce qui montre que vous faites attention et que vous économisez ! Une autre chose que je remarque, c’est qu’il n’y a pas de verre ni de piles ou d’objets électriques dans vos poubelles. Cela montre que vous croyezque le recyclage est nécessaire et préserve notre environnement. Jusque-là vous avez un parcours sans faute ! Maintenant analysons de plus près vos poubelles. Pour en savoir davantage sur vous. Je peux constater qu’il y a beaucoup d’épluchures de légumes et pour ainsi dire aucun emballage de plats cuisinés et d’aliments préparés, ce qui montre que vous faites attention à votre santé. L’absence de soda, de paquet de cigarettes, et d’emballage de bonbons et de gâteaux très sucrés, etc. Est un autre bon point sur votre qualité de vie. Mais je vois que vous avez des problèmes de sommeil par les boîtes de somnifère vides que je trouve dans votre poubelle, et aussi que vous souffrez d’un peu de dépression avec ces boîtes vides d’antidépresseur. Mais vu le petit nombre de boîtes de médicaments, vous n’êtes pas une habituée des pharmacies et des parapharmacies. Je vois aussi que vous recevez le journal quotidien et certaines revues qui montrent que vous êtes intéressé par ce qui vous entoure. Le magazine catholique la Croix, peut supposer que vous êtes une croyante et que vous allez à l’église. Je vois aussi que vous lisez des magazines peoples et que la vie des célébrités vous intéresse, bien que ce ne soit pas le meilleur endroit du monde pour connaître la vérité. Je m’aperçois aussi qu’il y a un certain nombre de tickets de jeux, et que vous semblez être une joueuse assidue. Je peux lire par les tickets de caisse que vous jetez dans votre poubelle,les magasins et supermarchés que vous fréquentez, si vous êtes dépensière, et bien d’autres choses, comme le nom de votre banque. Un autre domaine où je vois que vous négligez votre sécurité c’est avec vos informations personnelles que vous jetez à la poubelle : vieilles quittances de loyer, vos factures anciennes de gaz, d’électricité, de la compagnie des eaux, papiers de tribunaux, de vos ressources, vos déclarations, et la liste peut s’allonger… Vous semblez un peu imprudente en jetant des noms et des téléphones, ainsi que de vieux carnets remplis d’informations personnelles. En conclusion : Bien que cela soit un petit jeu que j’ai joué avec vous, vos poubelles ne sont pas si anodines que cela, mais recèlent une foule d’informations sur votre vie personnelle. Sur vos habitudes, où vous faites vos achats, ce que vous achetez et dépensez, le nom de votre banque, les téléphones et adresse de votre famille, de vos amis(es), vos factures, vos consommations, quel médicament et médication que vous avez, quelle sorte de lecture vous lisez, etc. J’ai eu la responsabilité de la sécurité de nombreuses années dans les centres où j’ai travaillé, bien que ce travail ne fût pas mon travail à temps complet, j’ai souvent eu la responsabilité de la sécurité, et j’étais très bon et efficace pour cela ! Tout cela pour dire que nous devrions être un peu plus en garde et faire plus attention de ce que nous jetons dans nos poubelles. Ces informations peuvent tomber dans de mauvaises mains comme c’est arrivé déjà à des personnes. Bien sûr, nos poubelles sont nos poubelles, et nous devons jeter nos détritus. Mais nous pouvons protéger notre vie privée en achetant pas exemple des destructeurs de papier pour une vingtaine d’euros dans le commerce.
Pour terminer ce blog, voici un article intéressant à lire :
Comment recycler ou détruire ses papiers personnels (administratifs ou confidentiels) ? Recycler le papier, tout le monde sait faire. Et si on est frugal, on aime ça. La question à laquelle je me suis confronté récemment concerne la destruction de papiers personnels. Comment détruire ses papiers personnels ? Les documents confidentiels et personnels, importants mais qu’il n’est plus nécessaire de conserver… Comment les détruire en toute sécurité ? Avec un bonus si on arrive à faire d’une pierre deux coups et les recycler, mais on cherche avant tout la destruction ? Objectif :détruire les documents pour anéantir le risque de fraude. Recycler des relevés de banque, des avis d’imposition ou des documents qui affichent des informations personnelles demande des précautions particulières. Déposer ces documents sensibles et confidentiels dans la poubelle jaunes vous expose au risque d’usurpa- tion d’identité et de fraude. Ce risque est présent à la fois au moment où la poubelle reste dans la rueen attendant d’être ramassée, mais aussi au centre de tri : on pourrait imaginer un employé peu scrupuleux qui fourre dans sa poche les documents qui traîne en espérant en tirer quelque chose… Outre la violation de votre vie privée, un fraudeur peut chercher à récupérer vos documents sensibles pour : • ouvrir un compte bancaire à votre nom et demander un crédit qu’il ne remboursera pas • ouvrir des lignes téléphoniques et ne pas payer les communications • émettre des chèques à votre nom (les banques ne vérifient que rarement les signatures) • rouler avec un véhicule du même type que le vôtre et votre permis de conduire • et toutes actions visant à acquérir des biens ou droits qui ne lui reviennent pas, ou à reporter sur vous sa responsabilité Alors, comment jeter ses papiers de banque, ses documents concernant les impôts, la sécurité sociale, la mutuelle tout en évitant les risques d’usurpation d’identité ? Comment les détruire correctement ? La fausse bonne solution. Frugal et économe, j’ai d’abord commencé à vouloir à tout prix recycler ce papier en effaçant les données confidentielles qui sont dessus. Pour cela, j’ai mis tous les papiers confidentiels dans un grand seau que j’ai rempli d’eau. J’ai ajouté également de l’eau de Javel pour décolorer le papier et détruire les colorants de l’encre. J’enfonçais et je touillais régulièrement cette mixture. Un ou deux jours après, l’ensemble a formé une pâte qui ressemble à du papier mâché : ne restait plus qu’à égoutter cette pâte pour la mettre au recyclage. Je me disaisque cet amas de bouillie était au final bien proche de la pâte à papierproduite dans les centres de tri… Eh bien je me trompais du tout au tout ! Les centres de tri n’acceptent pas les boulettes de papier mouillées ne peuvent pas être triées… car la fibre fragilisée ne peut être recyclée. Mouiller l’ensemble dans un seau est donc une fausse solution pour détruire ses documents personnels sensibles, banque ou autres. La solution pour ceux qui ont une cheminée : brûler ses papiers confidentiels Si vous disposez d’une cheminée, vous avez sûrement déjà eu l’idée de brûler ces documents confidentiels, sans doute inspiré par un film d’espionnage ! L’important est d’éviter que des fragments ne s’envolent : les papiers ne sont pas un très bon combustible pour cheminée à la fois parce que des braises peuvent s’envoler, mais également parce qu’ils produisent beaucoup de cendres. Et quand on en a une grande quantité, cela devient vite ingérable…Et là arrive…Le compacteur de papiers ! (presse à briquette).Un outil simple mais efficace, qui transforme le papier (documents confidentiels à détruire mais aussi journal, prospectus… tout ce que vous recycliez !) en petites bûches de format idéal pour la cheminée. Ilfaut auparavant mouiller le papier pour qu’il soit malléable, puis évacuer l’eau grâce à la presse et faire sécher les bûches. Le bonus : le mélange de différents papiers brouille encore plus les pistes ! L’usage est hyper simple : • On mouille le papier dans un seau ou une poubelle • On mélange • On tasse dans la presse • On presse pour évacuer l’eau • On fait sécher la briquette près d’une source de chaleur ou au soleil Vous pouvez également ajouter un peu de paraffine lorsque vous mouillez le papier : cela activera le feu au démarrage. Les briquettes se consument en 1h à 2h, comme une brique normale. Leur pouvoir calorifique est proche de celui du bois sec. C’est une solution frugale, simple et sécuritaire pour recycler les papiers administratifs. Le fabriquant recommande d’éviter les papiers glacés colorés, traités chimiquement, et qui peuvent encrasser le conduit de cheminée. Mais ces papiers peuvent aller au recyclage classique car ils comportent en général peu d’informations confidentielles. Pour la presse à briquette, il faut donc privilégier les journaux, les prospectus en papier recyclé et les documents confidentiels. Il faut éviter les prospectus colorés et le papier glacé. Et si vous n’avez pas de cheminée ? Les briquettes se conservent entre 6 et 12 mois. Vous pouvez les apporter à quelqu’un qui a une cheminée (voilà un cadeau frugal !), ou les déposer dans les déchets ménagers. Mais bon, si vous avez lu jusqu’ici, vous avez une cheminée, non ? Sinon vous auriez déjà acheté un broyeur 🙂 La meilleure solution : acquérir un broyeur-destructeur de papier pour particulier. Côté entreprise, le marché du broyage et de la destruction sécurisée existe. C’est même une obligation légale pour elles. Et avec le RGPD, le sujet prend encore plus d’ampleur. On trouve alors des broyeuses professionnelles qui peuvent prendre 10 feuilles d’un coup et diviser chacune en 2000 confettis pour une confidentialité optimale. Mais ces grosses machines ne sont pas forcément adaptées à un usage particulier. Mais pour les particuliers, il est aussi possible de détruire de façon confidentielle tous les documents, papier glacé ou pas, grâce à un destructeur-broyeur de documents personnel. Que l’on appelle ces appareils broyeurs, destructeurs ou déchiqueteuses, ils fonctionnent de la même façon. Trois critères de choix majeurs : Le cycle de fonctionnement du destructeur Les destructeurs individuels ont des cycles de fonctionnement plus longs que les destructeurs de documents professionnels : ils doivent refroidiraprès un certain nombre de documents détruits. La capacité de broyage Ils ont en général une capacité plus faible (on peut passer moins de feuilles en même temps). Le niveau de sécurité (la finesse du broyage) Un destructeur particulier découpe une feuille en 36 bandelettes (coupe droite) ou 320 bandelettes (coupe croisée). C’est amplement suffisant pour dissuader quiconque de lire vos documents confidentiels, surtout si vous les passez à l’eau après et que vous les jetez aux ordures ménagères ! Pour diminuer encore le risque, séparer les documents broyésdans différentes poubelles, et portez les poubelles le jour du ramassage. J’ai consacré un article entier au choix d’un destructeur broyeur de papiers personnels, consultez-le si cela vous intéresse !
(Article d’Hannibal Frugal – Un blog sur la frugalité et l’écologie)
La citadelle de Corte (surnommée nid d'aigle) est une citadelle du XVIIIe siècle construite autour d'un château du XVe siècle et « musée de la Corse » de 1984 à Corte en Haute-Corse.
La citadelle est classée aux monuments historiques depuis le 10 août 1977
En 1419 le comte et vice-roi de Corse Vincentello d'Istria (vassal du roi Alphonse V d'Aragon) fait construire le château au sommet du rocher qui domine la ville, en Haute-Corse à mi chemin entre Bastia à Ajaccio, avec une muraille crénelée et trois tours, pour combatte la république de Gênes pour le royaume d'Aragon.
Entre 1421 et 1434 il règne en souverain sur la Corse et installe le siège de son gouvernement à Corte
Au XVIIIe siècle le général de la Nation Pascal Paoli fait de Corte la capitale de son gouvernement pour la nation corse.
En 1769 après la défaite du 9 mai de ses troupes corses à la bataille de Ponte Novu contre celles du roi Louis XV de France, la Corse passe sous domination française.
Le comte Noël de Jourda ordonne alors d'augmenter les fortifications de la ville par la construction de la citadelle actuelle, sur le principe des fortifications et constructions de Vauban (seule citadelle parmi les six citadelles Corse à être construite à l’intérieur des terres).
La construction de la caserne Padoue s'achève en 1776.
Entre 1962 et 1983 la citadelle est occupée par la légion étrangère (groupement d'instruction de la Légion étrangère).
En 1984 le site est ouvert au public. Il offre une vue panoramique exceptionnelle sur les vallées de la Restonica et du Tavignano.
Par Marie le Goaziou et Clio Bayle
Noirmoutier, Yeu, Ré, Aix, Oléron... Ces confettis perdus sur une carte, comme retirés du monde des terriens, tiennent leurs promesses d'ailleurs. Des îles disséminées ici et là dans l’océan Atlantique qui offrent des vacances et des voyages de rêve. L’océan, la plage, les bateaux... De vrais décors de cartes postales. Partez à la découverte de ces îles de rêves, àquelques milles nautiques seulement des côtes françaises.
L'île de Noirmoutier, le grain de sel vendée
L'île de Noirmoutier, qu'un pont amarre à la Barre-des-Monts depuis 1971, n'est séparé du continent que par le détroit de Fromentine, lui-même hérissé d'une chaussée submersible longue de plus de quatre kilomètres, le passage du Gois. Entre sa tête de granit au nord, et son long cordon dunaire au sud, ses marais salants dessinent des paysages très originaux.
L'île d'Yeu, rendez-vous en haute mer
Au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Yeu est l'île du Ponant la plus éloignée du continent. Savant mélange entre côtes rocheuses
celtiques au sud et à l'ouest et littoral vendéen au nord et à l'est, elle offre une géographie antimorosité qui attire des vacanciers épris d'authenticité.
L'île d'Oléron, lignes de claires
Oléron est la plus méridionale des îles de l'Atlantique du littoral français. C'est aussi la plus grande des îles métropolitaines après la Corse, avec ses 30 kilomètres de long sur 8 kilomètres de large, et 21 000 habitants permanents. Elle délimite avec l'île de Ré le pertuis d'Antioche, une petite mer intérieure peu profonde, dont les eaux poissonneuses se réchauffent rapidement, créant un climat doux propice à l'ostréiculture.
L'île de Ré, un doux dépaysement.
Est-ce trop de dire que l'île de Ré est bénie des dieux ? Un climat à la douceur envoûtante, un art de vivre dont le charme fait des envieux, un style architectural copié dans le monde entier, une nature préservée, un tourisme florissant... Ré n'est plus tout à fait une île ? Et alors ?
L'île d'Aix, poussière d'empire
Dans l'ombre d'un de ses monuments, le fameux fort Boyard, l'île d'Aix est un monde entre parenthèses, un vrai décor de roman, un petit bijou de nature et d'architecture militaire. Après avoir vécu 200 ans au rythme du tambour et des coups de canon, l'île s'est endormie au départ de l'armée en 1918.
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Une journée sur l'île d'Oléron.
Par Dominique Roger
Autant Ré, sa voisine, est soucieuse de son image, autant Oléron cultive un petit côté bohème
et préfère la discrétion. Sur cette île, la plus vaste de la côte atlantique, souffle un vent plaisant réchauffé par le Gulf Stream : celui de la liberté.
À quatre kilomètres au sud- ouest de Saint-Pierre, capitale de l’île, La Cotinière est une des attractions de la Côte Sauvage. Sur ce versant atlantique d’Oléron, voici l’un des ports de pêche les plus actifs de France, bien protégé de l’ensablement par une longue digue.
Préférez le bateau au viaduc.
Oubliez qu’Oléron est relié à la terre ferme par un pont, long viaduc de trois kilomètres inauguré en 1966. Dédaignez cette aussière debéton pour un accostage en bateau sur les quais de
Saint-Trojan-les-Bains, Château-d’Oléron, Boyardville ou Saint-Denis-d’Oléron.
De Bourcefranc-le-Chapus, le bateau-passeur vous débarque au Château-d’Oléron, après une courte traversée du coureau d’Oléron (un coureau est un isthme parcouru par un courant entre l’île et le continent).
Première escale.
Attardez-vous sur le port ostréicole piqueté de dizaines de cabanes peintes de couleurs vives, puis abordez la citadelle, un vrai condensé d’histoire maritime. Érigée par Pierre d’Argencourt en 1630, renforcée par Vauban, elle fut une pièce maîtresse de l’appareil de défense du port de Rochefort et de l’embouchure de la Charente. Ceinte d’une muraille, la petite ville close obéit aux rigueurs de l’architecture militaire : rues larges, tirées au cordeau et se recoupant à angle droit.
Un urbanisme sans fantaisie égaillé par la végétation.
À Grand-Village-Plage, le port des Salines se visite d’avril à septembre. Un dépaysement très apprécié.De Boyardville au port du Douhet, pédalez sans peinePartout sur l’île, vous trouverez la possibilité de louer un vélo, la solution la plus raisonnable et la plus agréable pour parcourir les 175kilomètres carrés de cette île, la plus vaste après la Corse. Les pistes cyclables parfaitement entretenues permettent d’élaborer nombre de circuits en fonction de vos envies. Mais attention, certains voisinent avec les petites routes secondaires, très fréquentées, donc dangereuses. Nez au vent, pédalez plein nord jusqu’à Boyardville. Ce village, dépendant de la commune de Saint- Georges-d’Oléron, sortit de terre afin d’of- frir une base logistique aux ouvriers du chantier de
construction du fort Boyard, décrété par Napoléon. Doté d’un port de plaisance à flot, Boyardville est très animé durant la saison estivale.
Des scènes, par- fois aussi cocasses que celles mises en scène dans le film de Bruno Podalydès, Liberté-Oléron, où l’on assiste aux manœuvres désespérées d’un dériveur lesté pour rentrer au bercail et s’amarrer, font le miel des insulaires ! Au bord du canal de la Perrotine, ostréiculteurs et pêcheurs ont leurs appontements.
L’ostréiculture est l’un des trésors de l’île.
À l’aide de leur plate, les travailleurs de la mer inspectent les claires où les huîtres sont affinées et arrivent au terme de leur élevage.
L’île d’Oléron compte 2100 hectares de claires pour 3000 hectares en mer.
À la sortie de Boyardville, par le port de plaisance, un accueillant chemin vous ouvre l’entrée de la forêt des Saumonards, odorante pinède s’étirant entre l’océan et les marais salants. En douceur, vous traversez le village de Foulerot, prenez un bain (de soleil ou de mer) sur la plage de Plaisance, rêvassez face aux bateaux de plaisance au port du Douhet (jetez un œil au bassin sud où se dresse la « maison- blockhaus », fantaisie architecturale en forme de paquebot) ou de Saint-Denis.
À la pointe occidentale, regardez l’île de très haut... Le phare de Chassiron est tout près, maispour l’atteindre, suivez le fléchage de l’office de tourisme qui vous conduit au cœur d’un entrelacs de ruelles. S’y égarer est la meilleure façon de les explorer.Dressant sa tête cyclopéenne à la pointe la plus septentrionale de l’île, au-dessus de belles falaises qui ne manquent de surprendre dans
un univers si plat, le phare de Chassiron vous prête sa galerie perchée à cinquante mètres. Prenez votre élan et grimpez pour voir, au premier plan, le pertuis d’Antioche et sa haute tour jaune qui le balise, l’île de Ré, La Rochelle, La Pallice, les îles d’Aix et Madame, les forts
défendant Rochefort...
Sur la Côte Sauvage, avec l’Atlantique pour témoin.
Deux 124 marches plus bas, retrouvez votre vélo et laissez-vous glisser vers le sud par la Côte Sauvage ; sur cette « côte-au-vent », l’Atlantique marque le paysage de sa présence. Les Trois-Pierres, Chaucre (dont les habitants avaient au Moyen Âge une réputation de naufrageurs), Domino (et sa tonique plage des Sables-Vigniers), La Menounière, autant de petites pépites villageoises, éclatantes de blancheur (« Maisonnettes basses, aussi blanches de chaux que des kasbah d’Algérie », écrivait Loti), où la couleur des volets est raccord avec celles des guirlandes
de roses trémières, de fuchsias, de glycines, de lauriers-roses.
Saint-Pierre ? Impossible de le rater. Il n’y a qu’à suivre des yeux le haut clocher octogonal de l’église (XVIIIe siècle). Du sommet de sa plate-forme, l’île ne cache rien de ses formes. L’autre flèche depierre s’élançant dans le ciel Saint-Pierrais est celle de la lanterne des Morts, érigée par les Anglais au XIIIe siècle. Une promenade dans les jardins du château de Bonnemie offre la possibilité de découvrir une élégante gentilhommière, construite sans doute au XIVe siècle, aujourd’hui propriété de la municipalité.
Des cabanes de pêcheurs de toutes les couleurs égayent l'île.
Ici près de Château-d'Oléron.Il est bientôt seize heures et la marée est haute. Filez à La Cotinière, seul havre de la côte ouest et «le» port de la Côte Sauvage. Avec sa centaine de bateaux (chalutiers pélagiques, ligneurs, fileyeurs), La Cotinière tient le peloton des dix plus importants ports de pêche de France. Côté bassin sud, faites un tour au marché Victorine.
Sous les auvents de cabanes bleues, à seize heures pile, les Cotinards achètent leur poisson tout frais. Par la baie de la Perroche, retrouvez le calme et la fraîcheur en vous enfonçant dans la forêt domaniale de Saint-Trojan-les- Bains. Sur deux mille hectares, cette pinède est à l’origine du sauvetage de cette portion du littoral. Les pins maritimes actuels ont été plantés en 1840 afin de fixer le cordon dunaire qui était dangereusement repoussé vers l’intérieur de l’île. Plusieurs
itinéraires cyclables par- courent la forêt ; certains croissent des circuits de randonnée pédestre, de bala- des équestres, et même un train ! Sur sa voie étroite (0,60 m), ce drôle de convoi – deux, trois wagonsemmenés par des locotracteurs dont des rescapés de l’époque de la ligne Maginot ! – transporte depuis 1963 des milliers de passagers de la gare de Saint-Trojan au terminus de la plage de Maumusson : six kilomètres à travers un paysage de rêve... Et le meilleur moyen pour se rendre aux plages.Au bout de la Grande Plage,la pointe de Gatseau semble défier sa très proche voisine couronnant la presqu’île d’Arvert. Entre les deuxcircule le pertuis de Maumusson. Son calme estival ne doit occulter sesdéchaînements toujours spectaculaires lors des marées d’équinoxes ou des tempêtes hivernales. Attention, si vous regagnez le continent ce soir, ne ratez pas le dernier bateau-passeur au départ de Saint-Trojan ou de Château-d’Oléron. Sinon, restez une nuit de plus, l’hospitalité oléronaise fait rarement défaut...
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Noirmoutier : une escale entre terre et mer.
Par Vincent Noyoux
Avec son pont et son célèbre passage du Gois qui la relient au continent, on en oublierait presque que c’est une île.
Mythique, le Gois est un passage submersible de quatre kilomètres, cordon ombilical dangereux pour qui l'emprunte à marée montante. Quatre heures lors de la basse mer, c'est tout le temps qu'il vous accordera pour rejoindre ou quitter l'île de Noirmoutier en marchant au milieu des eaux.
On pourrait presque la visiter sans se mouiller les pieds. Celui qui découvre Noirmoutier y pénètre par un pont, longe des polders, contournedes marais salants pareils à des miroirs, traverse des plaines agricoles où pousse la bonnotte (la délicate pomme de terre locale), se perd dans les jolies ruelles blanches de Noirmoutier-en-l’Île... Et la mer ? Patience, elle arrive. Et sitôt qu’on atteint les côtes, difficilede la quitter. Noirmoutier lui doit tout. C’est grâce au Gulf Stream, qui passe au large de l’Épine, que l’île jouit d’un microclimat doux : au printemps l’air embaume le mimosa, mais aussi l’arbousier, le figuier, le romarin et le laurier-rose. C’est grâce à l’Atlantique que la bonnotte fleure bon l’iode et le goémon. Grâce à elle encore que Noirmoutier put exporter son sel jusqu’aux confins de la mer Baltique.
La jetée Jacobsen protège en partie l’île des marées trop importantes depuis 1813. Aujourd’hui rénovée et surélevée (à 5 mètres), elle est piétonnière et limite le marais de Müllembourg situé au pied du château de Noirmoutier.
Le petit port de Noirmoutier-en-l’Île donne une faible, quoique ravissante, image du visage maritime de l’île. Situé au fond d’un étier envasé à marée basse, il est relié à la mer par un long canal d'un kilomètre et demi. Une poignée de bateaux de pêche et de plaisance amarrés aux quais attendent la marée haute. L’âge d’or du commerce maritime semble loin, mais on lit encore la prospérité des marchands dans les rues du village. Quoiqu’assez rustiques, les hôtels de
négociants en sel (Jacobsen, Lebreton des Grapillières, Noizillac, Barréde la Grange) paraissent pompeux à côté des modestes maisons de pêcheurs.
Volets couleur ciel bleu, la maison d’un pêcheur un peu plus riche que les autres, un capitaine peut-être ?
Le parfum de la mer emplit aussi les anciennes salorges derrière le port. Ces entrepôts à sel, aubois noirci de goudron, abritent désormaisdes ateliers de charpente marine. Celui de Frédéric Maingret, le Chantier des Ileaux, sent bon le bois et les produits de calfatage. « À l’île d’Yeu, on construisait de gros thoniers, mais ici on n’a jamaisarmé que de petits sardiniers, dit-il. Puis, avec l’arrivée du tourismevers 1900, l’île s’est tournée vers le petit yachting. » Le charpentier
à la silhouette de géant souhaite relancer la production du « noirmoutrin », petit bateau insulaire. « Sa ligne est racée, son étrave,élégante et il s’échoue facilement. Il est donc parfaitement adapté à
la navigation dans la baie de Bourgneuf. » Espérons que ces noirmoutrins« nouvelle formule » ne finiront pas au cimetière de bateaux tout proche. Un silence émouvant plane sur ce lieu hors du temps. De grosses épaves échouées sur la terre craquelée tombent doucement en miettes. Les
mouettes se posent sur ces carcasses vermoulues qui cèdent parfois dansun ultime craquement.
Dans le cimetière des bateaux, le sel ronge la peinture et l’acier, les algues minuscules s’installent sur le bois.
Ambiance Belle Époque au bois de la Chaise Les plages du bois de la Chaise offrent un spectacle tout aussi beau, quoique moins pathétique. Des forêts de pins maritimes et de chênes verts festonnent le rivage tantôt rocheux, tantôt sableux. À la fin du XIXe siècle, la bonne société nantaise, angevine et parisienne venait goûter aux charmes des plaisirs balnéaires.
Sur le front de mer de la plage des Dames, on folâtre le long de l’estacade. Alain Maroncle est le président de l’association Les amis du Martroger, grâce à qui ce baliseur à voiles navigue à nouveau depuis juillet 2011.
Les bois de pins regorgent de villas cossues et les cabines de bain sur pilotis s’alignent encore sur la plage des Sableaux et sur la plage des Dames. Cette dernière, la plus belle, a aussi conservé son estacade,longue jetée en bois où s’amarrait le vapeur venu de Pornic.
Aujourd’hui, l’estacade sert encore. On y pêche l’éperlan au carrelet, on s’y promène à vélo, on y embrasse un amour de vacances... Au large, on aperçoit les lignes de bouchots où sont enroulées les moules. Une activité récente destinée à compléter les revenus des ostréiculteurs de l’île. Comme en Charente, l’huître est élevée en poches. Celles-ci sont posées sur des tables que la marée couvre et découvre, avant d’être affinées en claires. « Nos anciens marais salants, riches en phytoplancton, nous servent de claires. L’huître s’y engraisse et y prend sa belle couleur vert émeraude », raconte l’ostréiculteur Alain Gendron. « Allez donc au port du Bonhomme !, conseille-t-il. Lors des marées à gros coefficient, l’activité ostréicole de l’île bat son plein. »
La Guérinière sur la côte Atlantique. 1500 personnes résident à l’année dans cet ancien village de pêcheurs. Le port du Bonhomme est maintenant « réservé » aux ostréiculteurs aujourd’hui tourné vers le tourisme. Une évidence pour qui possède une plage de sable fin de 7 kilomètres de longueur ! Mais le farniente n’empêche pas la culture : lemusée des Traditions de l’île retrace la vie noirmoutrine telle qu’elleétait de 1850 à 1950 : métiers, modes de vie insulaires, tout ce qui a
failli disparaître avec le progrès et le pont.
À la pointe occidentale de l’île, L’Herbaudière est le premier port de Vendée pour la pêche au bar de ligne et à la sole. Toutes les nuits, Freddy Pineau sort son ligneur-caseyeur. « La pointe du jour nous guide et quand le jour se lève, nos lignes sont déjà jetées », dit-il. Après un rapide calcul, il estime tendre 10 kilomètres de lignes pour remonter le bar. La sole se pêche au chalut ou au filet. « Au printemps, je fais du crabe et du homard, comme mon père autrefois. » On dit que les plus beaux bars et les plus belles soles finissent sur les grandes tables parisiennes, comme le Crillon ou le Georges V. « C’est vrai, mais je n’ai pas le temps de vérifier ! », regrette le pêcheur. L’Herbaudière n’abrite pas que des bateaux, elle en construit aussi.
Voici le grand port de l’île : L’Herbaudière, qui, bien sûr, fait la distinction entre pêche et plaisance. Côté pêche, reconversion oblige après l’abandon des campagnes sardinières et pour se trouver une nouvelle spécialité, on se consacre aux espèces nobles : bonne pioche,
le port est le 3e de Vendée et exporte 70 % de sa production (dans les pays limitrophes). Les 80 bateaux, fileyeurs et palangriers,rapportent principalement des soles, des bars et des congres.
Au départ de L’Herbaudière, le choix des balades en bateau est large. Envie de solitude ? Robinsonnez à l’île du Pilier, rocher nu aux deux tours jumelles (un phare et un sémaphore !). Ou alors échouez sur la belle plage sauvage de Luzéronde. Enfin n’oubliez pas le Vieil, adorable
village de pêcheurs aux rues ensablées.
Domaine Les Moulins - Hôtel - Voir la ficheHôteLncre Marine - Hôtel - Voir la fiche
HôteL Les Prateaux - Hôtel - Voir la fiche
Le Petit Bouchot - Restaurant - Voir la fiche
La Marine de Alexandre Couillon - Restaurant - Voir la fiche
Maison du tourisme de Noirmoutier - Voir la fiche
Par Léa Billon
Château De Chantilly
Cap sur Raray au coeur du Valois, à quelques encablures de Senlis et d’Ermenonville.
Fief des Rois de France, cette partie de l’Oise, tapissée de forêts, regorge de sites naturels.
Découvrez 4 spots pour vous couper du monde le temps d'un week-end.
Les Cabanes Des Grands Chênes.
Le luxe à l’état sauvage ! Inscrites dans une démarche de développement durable...
Ces huit cabanes sont installées dans le Domaine historique de Raray.
Nichées entre 7 et 13 mètres, elles sont parfaitement adaptées aux amoureux de la nature comme aux familles en quête d’aventure.
Pour les trip nature/bien-être, la Cabane Spa Cocon dispose d'un bain nordique 100 % écologique...Relié à l'habitation principale par un pont suspendu.
Le plus ? Des petits déjeuners et des paniers du terroir préparés avec desproduits locaux, jusqu’à l’apéritif avec la bière picarde Saint-Rieul !
Le Parc Jean-Jacques Rousseau.
Le Temple De La Philosophie.
L’autel De La Rêverie & La grotte des Naïades.
Créé en 1765 par le marquis René de Girardin, le parc d’Ermenonville s’inscrit dans...La lignée des jardins irréguliers, en vogue en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Il doit son nom au philosophe qui y séjourna les six dernières semaines de sa vie.
Jean-Jacques Rousseau y mourut et fut inhumé sur l’île des Peupliers du parc, où son tombeau...Devenu cénotaphe depuis son transfert au Panthéon en 1794, est toujours visible.
Ici, la nature s’épanouit librement ou presque, car le génie du jardinier a été de créer des surprises, des vues sur la campagne environnante...Et la découverte des fabriques, au détour d’un bosquet ou d’une allée... La grotte des Naïades, la cascade, le temple de la Philosophie, l’autel de la Rêverie… Le parc Jean-Jacques Rousseau est un espace à philosopher, qui invite à la contemplation et à la méditation.
Le Parc Naturel Régional Oise-Pays de France.
L'abbaye De Chaalis.
Le Château De Chantilly & Senlis & Sa Cathédrale.
Ensemble forestier et patrimonial, le PNR Oise-Pays de France regroupe dans l’Oise les forêts de Chantilly, d’Halatte et d’Ermenonville, connues comme le massif des trois forêts.
Territoire préservé et valorisé, c’est un véritable paradis pour les randonneurs où la nature semble constamment mise sur son 31 ! Au programme...De nombreux circuits de rando ou des balades poétiques ponctuées de joyaux du patrimoine historique français...Sa cité royale de Senlis et sa cathédrale, l’abbaye de Chaalis ou encore le Château de Chantilly.
Chaque année, pour faire découvrir ce territoire aux multiples facettes, le PNR Oise-Pays de France est le théâtre d’animations variées et attractives.
Habitants, associations, offices de tourisme… se mobilisent pour offrir aux petitscomme aux grands, une palette d’activités alliant plaisir de la découverte et sensibilisation à l’environnement et au patrimoine culturel...
Randonnée pédestre en forêt d’Halatte, entretien des Landes en forêt d’Ermenonville, restauration de milieux d’intérêt écologique...
Randonnée historique en forêt de Chantilly, découverte de plantes sauvages comestibles : trèfle, pissenlit, pâquerette…
La Forêt De Compiègne.
Pour prolonger l’escapade, la forêt de Compiègne à 35 minutes de Raray déploie quelques 144 000 hectares et 1 000 kilomètres de routes et chemins.
Véritable tapis de verdure, elle est une scène naturelle qui se prête parfaitement aux balades à vélo.
Pas moins de 100 km de pistes cyclables et des dizaines de parcours permettent de découvrir toute la richesse de Compiègne et ses environs.
Site privilégié pour les promenades, elle est bordée de villages pittoresques : Vieux-Moulin et son fumoir à viande, Saint-Sauveur et son église du XVIe siècle, Saint-Jean-aux-Bois et son village du XIIe...Occupé jadis par une communauté bénédictine, ou encore La Brévière et ses charmantes maisons aux façades en pierre.
Cabanes des grands chênes - Chambre d'hôtes/Gîte/Refuge -
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Parc Jean-Jacques Rousseau - Jardin -
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Parc Naturel Régional Oise-Pays de France - Musée/Monument/Site -
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Office de tourisme de Compiègne -
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week-end
Cette tradition venue d'Aveyron et peu connue demeure un rituel pratiqué par certaines familles au lendemain de la nuit de noces.
Autrefois, le jour du mariage, les fiancés se prêtaient à la danse de l'âne. Ils se promenaient sur une charrette tirée par un âne en tenant un pot de chambre. Ainsi, ils annonçaient leurs épousailles à la communauté.
Le lendemain à l'aube, commençait la course aux mariés
Deux clans, l'un supposé maintenir les mariés hors d'atteinte, l'autre transformé en détectives pour les retrouver. Une fois le lieu démasqué, les mariés devaient boire le pot de chambre mais dans le cas ou ceux-ci n'étaient pas découverts, les invités préparateurs du fameux pot les sortaient du lit au petit matin...
La mariée inaugurait le breuvage, suivie par son mari
Il devait redonner vigueur aux mariés après leur nuit de noces. Il symbolisait ainsi la fin des noces et le changement de statut des nouveaux mariés, qui devenaient définitivement des adultes. Il était donc, d'une grande importance !
De nos jours...
La coutume veut que les invités du mariage cherchent les jeunes mariés au lendemain de leur nuit de noces. Le lieu supposé secret doit être donc être découvert par les témoins éméchés pour que ceux-ci viennent troubler le repos amoureux en se pointant au petit matin avec une étrange mixture en main entouré de papier toilette et rempli d'un met tout à fait ragoûtant.
Recettes du pot de chambre des mariés :
La recette principale du pot de chambre des mariés consiste à mélanger des bananes avec divers alcools. En général, les invités mélangent les alcools servis pendant la soirée de mariage : vins, alcools, et parfois alcools forts de l'apéritif. On y ajoute parfois des épices, du chocolatfondu, des gâteaux (de type boudoirs) et bien souvent du papier toilette, afin de rappeler à quoi sert trivialement un pot de chambre...
La tradition veut que les mariés soient toujours découverts, à bon entendeur : fuyez les traîtres! Bon courage aux jeunes mariés !
Lorsqu’il fut créé par une ordonnance du roi Jean II le Bon en 1360, le franc contenait 3,88 g d’or fin.
En effet, lorsqu’une pièce changeait trop souvent de valeur, personne ne l’utilisait.
Aussi on institua l’émission de pièces d’une valeur précise, garantie par leur teneur en or ou en argent (ce dernier étant plus rare que l’or au Moyen Âge).
Si la quantité d’or diminuait, mais que la monnaie gardait son cours, cela revenait à dévaluer, ce dont les rois de France ne se privèrent pas. Aujourd’hui, le napoléon pèse 6,45 g et le lingot 1 kilo.
Yulia Socilina est diplômée de l'école Art et Industriel Abramtsevo.
Musée Vasnetsova, département de traitement artistique du bois, de la pierre et des os.
Les poupées de Julia Socilina sont faites en un seul exemplaire, les vêtements pour poupées sont cousus à partir de tissus coûteux avec l'utilisation de la dentelle antique.
Crédits photo (creative commons) : jmt-29
La Bretagne est une région à visiter, pour ses paysages, ses traditions culinaires et son folklore. Mais il existe également des petits plaisirs simples réservés aux Bretons, ceux qui restent là l'hiver, composant avec des éléments parfois hostiles. Car derrière ces visages burinés par les embruns, il y a des gens aux goûts simples qui savent apprécier comme il se doit les petits bonheurs qu'offre quotidiennement la Bretagne.
Tu es breton si tu aimes...
Entendre frapper la pluie sur les carreaux, camouflé sous sa couette.
Comme dit le dicton, "la pluie ne mouille jamais que les cons"! Au cas où malgré tout, elle vous mouillerait, dissimulez-vous rapidement sous votre couette et écoutez-la dévaler dans la gouttière. Mieux que tous les somnifères.
Sortir regarder la mer déchaînée par grosse tempête.
Evitez d’aller la regarder de trop près quand même. Et rappelez-vous que Chateaubriand (François-René, vicomte de) voyait toujours « revenir avec un plaisir indicible la saison des tempêtes ». Ouais, c'est toujours bien de citer du Chateaubriand devant une tempête
.Te baigner dans une mer de septembre
Pour remplacer avantageusement cures thermales et balnéothérapies, rien ne vaut une solide baignade dans une mer de septembre. Quand les vagues bouillonnent, massent et relaxent et parfois vous arrachent le slip de bain. Et en plus, c’est gratuit. Mais froid oui.
Observer un touriste se laisser prendre par la marée.
La victime typique, le Parisien ou le Méditerranéen qui n’a pas compris que la mer montait et qui est parti s’adonner aux joies d’un dernier bain, abandonnant pêle-mêle sur le sable serviette, bottes et ciré.
Inégalable, le plaisir de voir la mer emporter et engloutir en son sein le ridicule accoutrement du parfait touriste.
Chasser les étrilles dans un poulic et se réjouir de ce que le correcteur orthographique de l’ordinateur robotisé surligne le mot « poulic ».
Oui, « poulic », un terme qui fleure bon la pêche à pied et dont la traduction française, « trou d’eau », tombe à plat. Ah, la chasse aux
petits crabes verts (les étrilles donc) dans les poulics de mon enfance.
Déguster un kouign-amann à n'importe quelle heure.
La seule pâtisserie qui donne l'impression d'avoir le sang qui s'épaissit dans ses artères quand on l'avale.
Entendre un touriste prononcer avec grand peine un nom de lieu breton.
Et le forcer à répéter deux ou trois fois. "Comment vous dîtes? Plou-gou-me-laine?".
Apprendre les noms des différents types de pluie.
On raconte que les Inuits ont 17 mots pour désigner le blanc. Le Breton a lui aussi un arsenal de termes pour décrire ce qui lui tombe sur le ciré. Du crachin à la giboulée, le Breton sait apprécier la différence entre les différentes précipitations. Il ne se contente pas de dire "il pleut".
Rencontrer des Anglais délicieux
Les candidats britanniques à la propriété parlent généralement un français admirable et donne l'impression d'être sur la Côte d'Azur en prenant leur retraite si loin au sud de leur Angleterre natale.
Observer l'herbe qui est ici plus verte qu'ailleurs
Rapport à la pluie sans doute.
Et vous, qu'avez-vous appris à apprécier en Bretagne ?
Ecrit par Chloé .
A l’occasion du pont de l’Ascension, j’avais initialement prévu de faire une petite excursion à Giverny pour découvrir les jardins et la maison de Monet … Et puis mon frère m’a proposé de venir “chez lui” , à Rennes, si je désirais arpenter un peu la ville dans laquelle il étudie et la Bretagne!
Le retour en résidence universitaire m’a replongée quelques années en arrière le temps d’un week-end… Vous savez, dans une époque (dorée) où le cap de la vingtaine n’a pas été passé, les rides ne nous ont pas encore marquées, et les contraintes et soucis ne dépassent pas le cadrede notre espace de vie de 9m²! ^^ Bien loin, toutefois, du confort et de la liberté de notre vie d’adulte ! Comme quoi chaque période de notrevie apporte son lot de difficultés et de consolations!
Trêve de bavardages, ce week-end “off” m’a paru à l’image de cette ère pas-si-révolue-que-ça-finalement!
Un véritable bol d’air! Reposant … Sportif, puisque nous avons pas mal marché et participé à la Color Me Rad de Rennes … Coloré, donc, rafraîchissant (au sens propre comme au sens figuré!), chargé, dépaysant, entrecoupé de rires, de doux moments, et dejolies visites… et pas si pluvieux que notre balade à Saint-Malo ne semblait le présager!
Voici d’ailleurs quelques images de cette petite commune située à 75kms au nord de Rennes, de son charmant centre historique cerné de remparts, de son port, et des petits îlots qui l’entourent! L’un d’eux est d’ailleurs visitable à marée basse…A vous de consulter les horaires des marées si vous désirez arpenter le “Fort National” ou au contraire, admirer l’ampleur de ces dernières, classées parmi les plus importantes d’Europe!
A notre arrivée, après plus de 5 heures de route, nous n’avons pas trop cherché et nous sommes garés au centre-ville. (Le stationnement n’est pas donné car plus cher en haute saison.) Une bonne crêpe plus tard, nous nous sommes lancés à l’assaut de Saint-Malo et pénétré à l’intérieur de ses murailles. Le centre historique, très fréquenté, même sous la pluie, n’est pas très étendu et il est facile de s’y repérer (je ne me suis moi-même pas perdue, c’est dire!), mais, si vous le désirez, un petit train touristique vous permet d’en faire le tour!
Après avoir pleinement apprécié ce dernier, nous nous sommes dirigés vers le bord de mer. NB aux filles: Evitez les robes et jupes… En Bretagne, le ciel est très capricieux, et le vent très malicieux! Une averse “à la bretonne” selon mon frère (traduction: un déluge!) s’est alors abattue sur nous, nous faisant rebrousser chemin à contre-coeur… Avant de se calmer, aussi subitement qu’elle était venue!
Saint-Malo pluvieux, Saint-Malo heureux?
Le centre historique de Saint-Malo
Promenade LE LONG du bord de mer de Saint-Malo.
Au fil des remparts de Saint-Malo.
Et vous, que diriez-vous d’un week-end à Saint-Malo?Bonne journée!!
Gréoux-les-Bains est située en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur dans le département des Alpes de Haute-Provence.
Qualifiée par Jean Giono « d'oasis romantique du Verdon », Gréoux-les-Bains est la 3ème station thermale française réputée depuis l'antiquité pour les bienfaits de ses eaux.
Gérés par la Chaîne Thermale du Soleil, les thermes offrent des cures médicales de qualité traitant la rhumatologie et les voies respiratoires. L'établissement thermal et certains professionnels proposent également des formules « bien-être ».
Village provençal aux multiples facettes, Gréoux-les-Bains surprend par son architecture qui relie le centre ancien aux thermes
troglodytes, créant un cadre de vie harmonieux. De son histoire, la cité thermale a conservé de nombreuses empreintes : son château et son rempart médiéval, ses placettes, ses ruelles étroites, ses passages voûtés, ses lavoirs, ses fontaines, son église et ses maisons aux façades colorées.
A ce patrimoine architectural s'ajoutent de nombreux parcs et jardins complétés par un séduisant fleurissement (« Villes et Villages Fleuris », catégorie 3ème Fleur).
Partez découvrir le Verdon depuis Gréoux
Aux portes des Gorges du Verdon, la station est aussi le point de départ idéal pour découvrir le Parc Naturel Régional du Verdon. Plaines et champs de lavandes, oliveraies, garrigues, collines, lacs, canyons, …
autant de terrains, de reliefs et de paysages propices aux activités de pleine nature.
L'identité provençale se retrouve aussi à travers les produits locaux. Que ce soit dans les commerces du village, dans les restaurants ou sur les étals des marchés… tout contribue à faire découvrir l'art de vivre local.
Artistes et artisans ont trouvé à Gréoux-les-Bains une terre d'inspiration comme l'entreprise Truffier-Douzon qui fabrique depuis 2 siècles des santons dans la pure tradition marseillaise.
Laissez-moi mettre mon nez dans votre poubelle et je vous dirais qui vous êtes !
Oh mon Dieu ! J’aurais tout vu avec ce gars, il est devenu un SDF avec une maison !
Voulez-vous jouer un jeu avec moi si vous le voulez bien. Je suis Sherlock Homes et je vais interroger votre poubelle, parce qu’elle a beaucoup de choses à me dire sur vous, votre façon de vie, etc.
Tout d’abord, je vois que vous faites le tri sélectif, ce qui est très bien parce que cela montre que vous êtes une personne concernée par votre environnement.
Dans votre sac jaune (celui qui est donné par votre ville), je peux voir que les boîtes de conserve sont vides et lavées, et que vous êtes respectueux de suivre les consignes qui vous sont données pour les bouteilles, etc.
Dans votre sac noir, votre poubelle de tous les jours, je vois que vous êtes concerné pour la remplir le moins possible. Il n’y a pour ainsi dire aucun aliment perdu ou abimé ou périmé. Ce qui montre que vous faites attention et que vous économisez !
Une autre chose que je remarque, c’est qu’il n’y a pas de verre ni de piles ou d’objets électriques dans vos poubelles. Cela montre que vous croyezque le recyclage est nécessaire et préserve notre environnement.
Jusque-là vous avez un parcours sans faute ! Maintenant analysons de plus près vos poubelles. Pour en savoir davantage sur vous.
Je peux constater qu’il y a beaucoup d’épluchures de légumes et pour ainsi dire aucun emballage de plats cuisinés et d’aliments préparés, ce qui montre que vous faites attention à votre santé.
L’absence de soda, de paquet de cigarettes, et d’emballage de bonbons et de gâteaux très sucrés, etc. Est un autre bon point sur votre qualité de vie.
Mais je vois que vous avez des problèmes de sommeil par les boîtes de somnifère vides que je trouve dans votre poubelle, et aussi que vous souffrez d’un peu de dépression avec ces boîtes vides d’antidépresseur.
Mais vu le petit nombre de boîtes de médicaments, vous n’êtes pas une habituée des pharmacies et des parapharmacies.
Je vois aussi que vous recevez le journal quotidien et certaines revues qui montrent que vous êtes intéressé par ce qui vous entoure. Le magazine catholique la Croix, peut supposer que vous êtes une croyante et que vous allez à l’église. Je vois aussi que vous lisez des magazines peoples et que la vie des célébrités vous intéresse, bien que ce ne soit pas le meilleur endroit du monde pour connaître la vérité.
Je m’aperçois aussi qu’il y a un certain nombre de tickets de jeux, et que vous semblez être une joueuse assidue.
Je peux lire par les tickets de caisse que vous jetez dans votre poubelle,les magasins et supermarchés que vous fréquentez, si vous êtes dépensière, et bien d’autres choses, comme le nom de votre banque.
Un autre domaine où je vois que vous négligez votre sécurité c’est avec vos informations personnelles que vous jetez à la poubelle : vieilles quittances de loyer, vos factures anciennes de gaz, d’électricité, de la
compagnie des eaux, papiers de tribunaux, de vos ressources, vos déclarations, et la liste peut s’allonger…
Vous semblez un peu imprudente en jetant des noms et des téléphones, ainsi que de vieux carnets remplis d’informations personnelles.
En conclusion :
Bien que cela soit un petit jeu que j’ai joué avec vous, vos poubelles ne sont pas si anodines que cela, mais recèlent une foule d’informations sur votre vie personnelle.
Sur vos habitudes, où vous faites vos achats, ce que vous achetez et dépensez, le nom de votre banque, les téléphones et adresse de votre famille, de vos amis(es), vos factures, vos consommations, quel médicament et médication que vous avez, quelle sorte de lecture vous lisez, etc.
J’ai eu la responsabilité de la sécurité de nombreuses années dans les centres où j’ai travaillé, bien que ce travail ne fût pas mon travail à temps complet, j’ai souvent eu la responsabilité de la sécurité, et j’étais très bon et efficace pour cela !
Tout cela pour dire que nous devrions être un peu plus en garde et faire plus attention de ce que nous jetons dans nos poubelles. Ces informations peuvent tomber dans de mauvaises mains comme c’est arrivé déjà à des personnes.
Bien sûr, nos poubelles sont nos poubelles, et nous devons jeter nos détritus. Mais nous pouvons protéger notre vie privée en achetant pas exemple des destructeurs de papier pour une vingtaine d’euros dans le
commerce.
Pour terminer ce blog, voici un article intéressant à lire :
Comment recycler ou détruire ses papiers personnels (administratifs ou confidentiels) ?
Recycler le papier, tout le monde sait faire.
Et si on est frugal, on aime ça.
La question à laquelle je me suis confronté récemment concerne la destruction de papiers personnels.
Comment détruire ses papiers personnels ?
Les documents confidentiels et personnels, importants mais qu’il n’est plus nécessaire de conserver… Comment les détruire en toute sécurité ?
Avec un bonus si on arrive à faire d’une pierre deux coups et les recycler, mais on cherche avant tout la destruction ?
Objectif : détruire les documents pour anéantir le risque de fraude.
Recycler des relevés de banque, des avis d’imposition ou des documents qui affichent des informations personnelles demande des précautions particulières.
Déposer ces documents sensibles et confidentiels dans la poubelle jaunes vous expose au risque d’usurpa-
tion d’identité et de fraude.
Ce risque est présent à la fois au moment où la poubelle reste dans la rueen attendant d’être ramassée, mais aussi au centre de tri : on pourrait imaginer un employé peu scrupuleux qui fourre dans sa poche les
documents qui traîne en espérant en tirer quelque chose…
Outre la violation de votre vie privée, un fraudeur peut chercher à récupérer vos documents sensibles pour :
• ouvrir un compte bancaire à votre nom et demander un crédit qu’il ne remboursera pas
• ouvrir des lignes téléphoniques et ne pas payer les communications
• émettre des chèques à votre nom (les banques ne vérifient que rarement les signatures)
• rouler avec un véhicule du même type que le vôtre et votre permis de conduire
• et toutes actions visant à acquérir des biens ou droits qui ne lui reviennent pas, ou à reporter sur vous sa responsabilité
Alors, comment jeter ses papiers de banque, ses documents concernant les impôts, la sécurité sociale, la mutuelle tout en évitant les risques d’usurpation d’identité ?
Comment les détruire correctement ?
La fausse bonne solution.
Frugal et économe, j’ai d’abord commencé à vouloir à tout prix recycler ce papier en effaçant les données confidentielles qui sont dessus.
Pour cela, j’ai mis tous les papiers confidentiels dans un grand seau que j’ai rempli d’eau.
J’ai ajouté également de l’eau de Javel pour décolorer le papier et détruire les colorants de l’encre.
J’enfonçais et je touillais régulièrement cette mixture. Un ou deux jours après, l’ensemble a formé une pâte qui ressemble à du papier mâché : ne restait plus qu’à égoutter cette pâte pour la mettre au recyclage. Je me disaisque cet amas de bouillie était au final bien proche de la pâte à papierproduite dans les centres de tri…
Eh bien je me trompais du tout au tout !
Les centres de tri n’acceptent pas les boulettes de papier mouillées ne peuvent pas être triées… car la fibre fragilisée ne peut être recyclée.
Mouiller l’ensemble dans un seau est donc une fausse solution pour détruire ses documents personnels sensibles, banque ou autres.
La solution pour ceux qui ont une cheminée : brûler ses papiers confidentiels
Si vous disposez d’une cheminée, vous avez sûrement déjà eu l’idée de brûler ces documents confidentiels, sans doute inspiré par un film d’espionnage !
L’important est d’éviter que des fragments ne s’envolent : les papiers ne sont pas un très bon combustible pour cheminée à la fois parce que des braises peuvent s’envoler, mais également parce qu’ils produisent beaucoup de cendres.
Et quand on en a une grande quantité, cela devient vite ingérable…Et là arrive…Le compacteur de papiers ! (presse à briquette).Un outil simple mais efficace, qui transforme le papier (documents confidentiels à détruire mais aussi journal, prospectus… tout ce que vous recycliez !) en petites bûches de format idéal pour la cheminée. Ilfaut auparavant mouiller le papier pour qu’il soit malléable, puis
évacuer l’eau grâce à la presse et faire sécher les bûches.
Le bonus : le mélange de différents papiers brouille encore plus les pistes !
L’usage est hyper simple :
• On mouille le papier dans un seau ou une poubelle
• On mélange
• On tasse dans la presse
• On presse pour évacuer l’eau
• On fait sécher la briquette près d’une source de chaleur ou au soleil
Vous pouvez également ajouter un peu de paraffine lorsque vous mouillez le papier : cela activera le feu au démarrage.
Les briquettes se consument en 1h à 2h, comme une brique normale. Leur pouvoir calorifique est proche de celui du bois sec.
C’est une solution frugale, simple et sécuritaire pour recycler les papiers administratifs.
Le fabriquant recommande d’éviter les papiers glacés colorés, traités chimiquement, et qui peuvent encrasser le conduit de cheminée. Mais ces papiers peuvent aller au recyclage classique car ils comportent en
général peu d’informations confidentielles.
Pour la presse à briquette, il faut donc privilégier les journaux, les prospectus en papier recyclé et les documents confidentiels. Il faut éviter les prospectus colorés et le papier glacé.
Et si vous n’avez pas de cheminée ? Les briquettes se conservent entre 6 et 12 mois. Vous pouvez les apporter à quelqu’un qui a une cheminée (voilà un cadeau frugal !), ou les déposer dans les déchets ménagers.
Mais bon, si vous avez lu jusqu’ici, vous avez une cheminée, non ? Sinon vous auriez déjà acheté un broyeur 🙂
La meilleure solution : acquérir un broyeur-destructeur de papier pour particulier.
Côté entreprise, le marché du broyage et de la destruction sécurisée existe.
C’est même une obligation légale pour elles. Et avec le RGPD, le sujet prend encore plus d’ampleur.
On trouve alors des broyeuses professionnelles qui peuvent prendre 10 feuilles d’un coup et diviser chacune en 2000 confettis pour une confidentialité optimale.
Mais ces grosses machines ne sont pas forcément adaptées à un usage particulier.
Mais pour les particuliers, il est aussi possible de détruire de façon confidentielle tous les documents, papier glacé ou pas, grâce à un destructeur-broyeur de documents personnel.
Que l’on appelle ces appareils broyeurs, destructeurs ou déchiqueteuses, ils fonctionnent de la même façon.
Trois critères de choix majeurs :
Le cycle de fonctionnement du destructeur
Les destructeurs individuels ont des cycles de fonctionnement plus longs que les destructeurs de documents professionnels : ils doivent refroidiraprès un certain nombre de documents détruits.
La capacité de broyage
Ils ont en général une capacité plus faible (on peut passer moins de feuilles en même temps).
Le niveau de sécurité (la finesse du broyage)
Un destructeur particulier découpe une feuille en 36 bandelettes (coupe droite) ou 320 bandelettes (coupe croisée). C’est amplement suffisant pour dissuader quiconque de lire vos documents confidentiels, surtout si
vous les passez à l’eau après et que vous les jetez aux ordures ménagères ! Pour diminuer encore le risque, séparer les documents broyésdans différentes poubelles, et portez les poubelles le jour du
ramassage.
J’ai consacré un article entier au choix d’un destructeur broyeur de papiers personnels, consultez-le si cela vous intéresse !
(Article d’Hannibal Frugal – Un blog sur la frugalité et l’écologie)