Qu'il a fait chaud cet été ! Julien Perrot s'est réfugié à la montagne pour échapper à la canicule…
Ce sol largement craquelé et aride n’est nullement africain mais bel et bien alsacien…
Au frais dans les montagnes suisses, Julien Perrot observe le recul des glaciers et la nature qui suffoque. L'occasion pour lui de rappeler avecémotion sa crainte que ce genre de phénomène se généralise et d'évoquer les bonnes pratiques pour lutter chacun à son niveau contre le changement climatique…
Changement climatique : causes, effets et enjeux
Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C au lieu de +14 °C et la vie n’existerait peut-être pas. Toutefois, depuis le XIXe siècle, l’homme a considérablement accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. En conséquence, l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre.
Nous pouvons déjà constater les effets du changement climatique. C’est pourquoi il convient de se mobiliser et d’agir. Tout le monde est concerné : élus, acteurs économiques, citoyens, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour s’adapter aux changements déjà engagés… (Lire plus ici)
L’Atlantide A-t-elle Vraiment Existé ? Chapitre 1/3. Le mystère de l’Atlantide est entré dans l'histoire par quelques phrases d'un dialogue de Platon. Les premières références connues de l’Atlantideapparaissent dans deux de ces dialogues, le Critias et le Timée. L'énigmatique empire des Atlantes défie la sagacité des chercheurs depuis vingt-cinq siècles. Des milliers de volumes lui ont été consacrés. A peu prés autant d'hypothèses ont été formulées sur la localisation de l’Atlantide. Trois sont sérieuses.
Le Témoignage De PlatonVers 355 avant notre ère, le Timée et le Critias fondent le mythe de l’Atlantide. Comme les autres œuvres du philosophe,les textes se présentent sous forme d’entretiens entre plusieurs personnes : -Socrate, le maître de Platon -Timée, philosophe pythagoricien -Critias, politicien sans scrupule -Hermocrate, ancien général syracusien
«Oui, Solon, il fut un temps, avant la plus grande destruction par les eaux, où la cité qui est aujourd'hui celle des Athéniens était, de toutes, la meilleure dans la guerre (..) En ce temps-là, on pouvait passer par cette mer (l'océan Atlantique?) Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez les Colonnes d'Hercule (..) Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé un empire grand et merveilleux (..) Cette puissance, ayant une fois concentré toutes ses forces, entreprit en un seul élan, d'asservir votre territoire et le nôtre, et tous ceux qui se trouvent de ce côté-ci du détroit. C'est alors, ô Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux yeux de tous son héroïsme et son énergie. Car elle l'a emporté sur toutes les autres par la force d'âme et par l'art militaire (..) Mais, dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre effroyables et des cataclysmes. Dans l'espace d'un seul jour et d'une nuit terrible, toute votre armée fut engloutie d'un seul coup sous la terre, et, de même, l'île Atlantide s'abîma dans la mer et disparut. Voila pourquoi, aujourd'hui encore, cet océan est difficile et inexplorable, par l'obstacle des fonds vaseux et très bas que l'île, en s'engloutissant, a déposés."
Timée, Traduction 1925. Ce passage du Timée, détaillé et confirmé dans le Critias (ou l'Atlantide), un autre des dialogues de Platon, entretient le « mystère atlante » depuis prés de vingt-cinq siècles. Buste De Platon
Ces renseignements rapportés par Platon proviennent d'une tradition recueillie en Égypte par Solon, un des sages qui ont donné à Athènes sespremières lois. Les prêtres de Sais auraient communiqué au voyageur grec ce qu'ils savaient de la mystérieuse île et de l'empire qu'elle commandait. Selon ces Égyptiens, neuf mille ans avant la venue de Solon, les ancêtres des Athéniens auraient repoussé des envahisseurs venus de l'Ouest, depuis un vaste continent «plus grand que la Libye et l'Asie réunies ». Situé en face des colonnes d'Hercule, nom antique du détroit de Gibraltar. (Pour les Grecs, la « Libye » était une vaste région de l'Afrique.) Selon les prêtres de Sais, les Athéniens auraient réussi à triompher de cette redoutable puissance, mais au prix de terribles sacrifices.En fait, leur victoire finale n'aurait été acquise qu’après le cataclysme qui aurait détruit l'Empire atlante. Si le Timée évoque la fin de l'île atlante, le Critias fournit davantage de renseignements sur son histoire, son organisation et ses ressources. L’Atlantide Selon Platon. Poséidon, le dieu des flots, aurait confié un titre royal à Atlas. Celui-ci aurait alors donné son propre nom et des lois au grand empire occidental. D'après le récit de Platon, la richesse minière de l'île atlante était considérable. On y trouvait de l'or, mais on y fabriquait surtout de l'orichalque, que plusieurs historiens, dans ce cas précis, identifient à l'ambre des côtes baltiques de l'Europe. Le sol était recouvert de forêts, qui fournissaient d'importantes quantités de bois pour la construction des bateaux. Bétail et gibier abondaient, ainsi que champs de céréales et vergers. Bref, l'île atlante était une sorte de pays de cocagne. Une carte de l'Atlantide, exécutée à l'époque classique d'après Platon et Diodore . Zoom carte
On y voyait, toujours selon le récit de Platon, de nombreux éléphants. La pierre y était de bonne qualité et permettait la construction de monuments impressionnants. L'ami de Socrate précise : « Les Atlantes tiraient cette pierre de dessous la périphérie de l'île centrale. Il y en avait de la blanche, de la noire et de la rouge. » La force militaire des Atlantes était à la mesure des richesses de leur contrée : une flotte de mille deux cents navires, une armée de dix mille chars... Bien entendu, les chiffres rapportés par Platon doivent être considérés avec méfiance. Ils n'en traduisent pas moins un ordre de grandeur impressionnant. Malheureusement, le Critias est resté inachevé et son auteur n'a pas eu le temps de nous raconter, en détail, la fin de l'Empire atlante. A La Recherche De L’Atlantide. Curieusement, l'existence d'un tel État n'a pas été confirmée par les autres récits qui nous restent de l'Antiquité. Dans les textes homériques, on trouve bien le nom d'Atlas, et l'île d'Ogygie, où règne la redoutable Calypso, qui pourrait éventuellement être l'Atlantide.Mais elle n'offre que peu de ressemblances avec le récit platonicien. La lutte de Zeus contre les Titans, évoquée dans la cosmogonie écrite par Hésiode, pourrait également rappeler la guerre entre les Athéniens et les Atlantes. C'est Une Hypothèse Risquée. Déjà, á l'époque de Platon, on tend á mettre en doute l'authenticité du récit transmis par Solon. Crantor de Soles, le premier commentateur de Platon, se serait rendu en Égypte pour vérifier, auprès des prêtres de Sais, la véracité des événements contés au Grec Solon au VIe siècle avant notre ère. Il n'a pas dû trouver beaucoup de preuves : il n'existe aujourd'hui aucunesource égyptienne pour confirmer le Critias et le Timée. Sauf, bien entendu, si l'on identifie les Atlantes à ces mystérieux Peuples de la mer et du nord venus déferler en Égypte vers la fin du IIe millénaire.
Les soldats des "Peuples de la Mer" apparaissent sur les murs du temple de Médinet Habou, en Egypte. Ces Peuples ont été vaincus par Ramsès III. By kairoinfo4u
Par la suite, de nombreux géographes et philosophes antiques refuseront de prendre au sérieux l'existence de l'île atlante. Aristote, Strabon, Ptolémée ou Pline s'en moqueront ouvertement, tandis que Philon le Juif, Jamblique ou Proclus, philosophes de l'école néo-platonicienne d'Alexandrie, se contenteront de reprendre les propos de Platon, mais sans rien y ajouter. Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreuses théories se sont succédé. Trois deces théories semblent plus sérieuses que les autres. V.Battaglia.
À Suivre dans Atlantide 2...
Ce commentaire a été modifié le 01/09/2018 à 09:29
À La Recherche De L’Atlantide..Chapitre 2... De la Palestine au continent américain, l'Atlantide s'est promenée dans tous les coins de la planète. La plupart de ces localisations sont complètement dénuées de fondement scientifique et d'intérêt. Le débat sur l'Atlantide n'est pas clos pour autant. Au cours des dernières décennies, plusieurs faits nouveaux sont venus grossir le volumineux dossier atlante. Les trois hypothèses classiques sur la localisation de l'Atlantide, les seules à avoir un minimum de rigueur et de crédibilité historique, promènent le continent englouti de l'Atlantique à la mer Égée, en passant par la mer du Nord...L'hypothèse « atlantique » » est une des plus connues, et la bande dessinée lui a donné de nouvelles lettres de noblesse...Blake et Mortimer, les deux héros d'Edgar P. Jacobs, partent ainsi, dans "L'Énigme de l'Atlantide", à la recherche des Atlantes et les retrouvent sous terre, au fond d'immenses grottes situées sous les îles Canaries. Les Açores. Avec les premières recherches océanographiques, l'hypothèse de l'océan Atlantique revient en force. L'exploration des hauts-fonds prés des Açores révèle l'existence d'une chaîne sous-marine de montagnes volcaniques, qui sépare en deux l'océan Atlantique.Ce rift est une sorte de cicatrice, qui témoigne de la dérive des continents pressentie au début du XXe siècle par le géophysicien allemand Wegener. Enthousiasmé par ces découvertes, L. Donelly en déduit que l'Atlantide est bien la mère de toutes les civilisations... Il explique ainsi les ressemblances architecturales entre pyramides égyptiennes et précolombiennes. Évidemment, il ne tient aucun compte des écarts chronologiques qui existent entre les bâtisseurs de ces monuments ! Vue Panoramique Aux Açores. By Vida de vidro
Ultérieurement, O. H. Muck, développant des arguments avancés par les archéologues Kircher et Schliemann, soutient que les Açores sont l'ancienne Atlantide. II insiste sur la situation géographique des Açores, note qu'elles forment une zone de fracture de l'écorce terrestre et qu'elles sont riches de volcans en activité. Mais d'autres pensent que l'Atlantide se trouvait en fait dans la partie ouest de l'océan Atlantique, à proximité de l'île de Bimini (archipel des Bahamas). En 1968, une structure engloutie est découverte dans cette zone. Des recherches s'ensuivent, menées par M. Valentine, conservateur honorairedu musée des sciences de Miami, et D. Rebikoff, expert en photographies sous-marines. Deux murs sont reconnus, orientés perpendiculairement l'un à l'autre. Ile De Bimini Vue D'avion. By Esthr
Bimini s'enfonçant régulièrement dans l'océan, les deux chercheurs datent ces constructions d'il y a 8 à 10 000 années... C'est-à-dire d'une époque où aucun peuple de la région connu des archéologues ne possédait un niveau technique lui permettant de réaliser de tels murs. Le seul problème est qu'on a mis en doute, depuis, l'origine humaine de telles structures, considérées aujourd'hui plutôt comme un phénomène naturel. L’hypothèse Crétoise. Cette hypothèse, défendue par des scientifiques de valeur, tente de concilierle récit de Platon et les derniers acquis de la géologie et de l'océanographie atlantique. Un préhistorien de renom, Georges Poisson, a cru pouvoir en présenter une synthèse cohérente.D'après lui, il existait, dans l'Atlantique Nord, un pont terrestre qui, depuisla fin de l'ère secondaire, permettait de rejoindre l'Amérique à pieds secs, depuis l'Europe. L'Atlantide aurait été une des presqu'îles de cette langue de terre et cette presqu'île aurait été orientée vers le sud. Petit à petit, ce continent intermédiaire entre les deux continents actuels se serait effondré sous la mer et l'Islande n'en serait plus qu'un vestige septentrional. L'instabilité des îlots volcaniques du rift atlantique, la présence, au nord des Açores, de roches immergées depuis à peine quelques milliers d'années et l'existence de la mer des Sargasses seraient autant de preuves supplémentaires de l'immersion de ce continent. Sur le plan historique, Georges Poisson accepte la date de neuf mille ans avant Solon proposée par Platon, ce qui soulève immédiatement deux contradictions insolubles. Selon le Critias, nous l'avons vu, l'île atlante était riche en métaux et son agriculture était prospère. Or, l'Europe était à cette époque en pleine glaciation würmienne...La civilisation du renne ignorait aussi bien l'élevage que la domestication du cheval ou l'usage des armes métalliques. Elle ignorait encore plus la navigation et l'architecture, sciences dans lesquelles, selon Platon, les Atlantes excellaient. Il n'aurait donc rien pu y avoir de commun entre les premiers balbutiements des Européens et l'éclat culturel des Atlantes. Curieusement, Georges Poisson, aveuglé par le souci de défendre sa thèse, refuse de tenir compte du Critias de Platon, qu'il range parmi les récits légendaires de l'Antiquité, mais se réfère au Timée, beaucoup plus imprécis et donc... beaucoup plus facile à interpréter ! Pourquoi, si l'on considère le Critias comme le fruit de l'imagination d'un Athénien soucieux de mettre sa ville et son victorieux passé en avant, ne pas adopter la même attitude critique à l'égard du Timée ? Georges Poisson ne se pose pas la question et affirme que la lutte entre Athéniens et Atlantes n'était qu'une transposition mythique de la lutte entre la race de Cro-Magnon et celle des hommes de Combe Capelle. Une fois de plus, le théoricien de l'Atlantide atlantique demeure brouillé avec la chronologie : rien ne vient prouver que ces deux races d'hommes préhistoriques aient pu se rencontrer et se combattre...Enfin, la géologie sous-marine n'a pas apporté à l'hypothèse canarienne de l'Atlantide la moindre preuve : le continent disparu a si bien disparu qu'il n'a même pas laissé de traces sous la mer ! L’île De Santorin. Regardons donc du côté de la mer Égée. Cette hypothèse, contrairement à la première, repose sur des bases géologiques incontestables.Il est possible que le tremblement de terre décrit par Platon soit celui qui ébranla, à 110 km au nord de la Crète, Thira ou Thêra (Santorin). On estime, de façon réaliste, qu'un gigantesque raz de marée a dû venir ravager la côte nord de la Crête. Il y aurait eu une vague haute de 200 m, tandis qu'un nuage de cendres aurait obscurci le ciel de la mer Égée pendant une semaine.Après quelques jours, ce nuage a probablement laissé sur le sol une couche decendres d'une quarantaine de centimètres d'épaisseur, qui a rendu la vie impossible aux survivants. Spiridon Marinatos, l'archéologue grec qui a le mieux étudié ce cataclysme, a découvert, dans l'île de Thêra, des vestiges minoens enfouis sous la cendre depuis trente-cinq siècles. Il en a déduit, avec bon nombre de scientifiques, que ces vestiges présentaient certaines analogies avec l'Atlantide de Platon qui aurait donc pu se situer en Crête. Vestiges Des Habitations D'un Quartier...De La Voie Sacrée De Théra... By Danoots
Des recherches récentes, analyses dendrochonologiques, de dépôts volcaniques et études de carottes glaciaires, prouvent que ces séismes ont eu lieu 50 ans avant le début du déclin crétois, en 1450 avant notre ère. Arguments & Contre Arguments. Là encore, le problème de la chronologie se pose...La civilisation minoenne est parfaitement datée, aux alentours du deuxième millénaire avant notre ère. Ce qui fait tout de même un décalage de sept mille à huit mille ans avec la chronologie platonicienne. Selon certains exégètes du Timée et du Critias, Solon aurait pu être abusé par les prêtres égyptiens et il aurait pu confondre, en transcrivant leshiéroglyphes, les siècles et les millénaires. Dans cette hypothèse de confusion, l'effondrement de l'Atlantide se place à peu près à l'époque de l'explosion du volcan de la mer Égée. Ile De Santorin By Maeusel ( on vacation )
On pourrait alors admettre que le tableau de la civilisation atlante laissé par le Critias correspond à ce que devait être la civilisation crétoise du deuxième millénaire, avec ses palais fastueux, sa marine et ses éléphants. Justement, avec les éléphants, on peut commencer à se poser des questions. On peutégalement s'en poser sur la présence des métaux, en Crête, à cette époque-là. Les pierres rouges, blanches et noires dont parle Platon rappellent incontestablement celles que l'on peut trouver, aujourd'hui, dans l'actuelle Santorin. Les recherches sous-marines menées par le commandant Cousteau sont venues confirmer l'ampleur de la catastrophe volcanique, qui peut seule expliquer l'énigme archéologique que posait le déclin brutal de la Crête minoenne au XVIe siècle avant notre ère. Les choses se compliquent pourtant quand on aborde le problème de la guerre entre Atlantes et Athéniens : les Minoens étaient des marins, des commerçants et des pêcheurs, mais pas du tout des guerriers. Les Égyptiens, qui les nommaient les Keftiou, ne les considéraient pas comme offensifs et ne les ont jamais confondus avec les fameux « Peuplesde la mer et du nord », dont nous reparlerons. On voit donc mal les paisibles Crétois se doter de moyens militaires considérables et se lancer dans une politique d'invasion pour le moins aventureuse. Même en admettant l'exagération naturelle propre aux conteurs athéniens, qui voulaient, en magnifiant la force de leur adversaire, magnifier leur propre victoire, un tel décalage entre ce que nous savons des Minoens etce que nous croyons savoir des Atlantes étonne. S'ils ont fait du commerce dans toute la Méditerranée, les Crétois n'ont jamais dominé « la Libye jusqu'à l'Égypte » ou « l'Occident jusqu'à l'Étrurie ». Hormis la légende du Minotaure, difficile à interpréter sur le plan historique pur, il n'y a pas de traces d'une tentative de soumission des habitantsde l'Attique par les Crétois. C'est même l'inverse qui s'est produit : la Crête a d'abord été envahie par les Achéens, et ensuite par les Doriens.
Scène De Tauromachie. Fresque Provenant Du Palais De Cnossos, En Crète. Minoen Récent, Vers 1500 Avant J.-C. By Jorge-11
Seulement, Platon parle également de sacrifices de taureaux. Là, en revanche, nous savons que les Crétois vouaient un culte spécial au taureau. Ce culte ne leur était d'ailleurs pas particulier : il est attesté sur tout le pourtour méditerranéen, de l'Anatolie à l'Espagne. Vestiges D'un Portique Solennel...Fortemment Restauré Par Evans... By Gbaku
Enfin, en s'en tenant à la localisation géographique indiquée par Platon, l'Atlantide se serait trouvée « au-delà des colonnes d'Hercule », c'est-à-dire à l'ouest de Gibraltar. Et les envahisseurs seraient venus « des profondeurs de la mer atlantique ». Est-ce là une indication qui vient renforcer l'hypothèse « nordique », émise par Jurgen Spanuth, un pasteur allemand ? Est-il seulement possible d'y voir clair, entre une archéologie incertaine et un texte littéraire douteux ? V.Battaglia (06.08.2006) L’Atlantide a-t-elle existé ? Les Atlantes sont-ils des peuples nordiques ? À Suivre...
Ce commentaire a été modifié le 01/09/2018 à 09:28
Atlantide...La Théorie Des Peuples Nordiques...Chapitre 3...Suite & Fin... Source :Atlantis (en grec ancien Ἀτλαντίς, ίδος, « fille d'Atlas ») désigne, dans la mythologie grecque, les filles du TitanAtlas. C'est aussi le nom employé par Platon lorsqu'il évoque l'île passée dans la postérité sous le nom francisé d'Atlantide. histoire de l'atlantide Pour Jürgen Spanuth, le texte de Platon est à respecter. Les indices qu'il contient peuvent être précieux pour localiser enfin l'Atlantide. Le Timée et le Critias n'ont qu'un seul défaut...Ils situent la chute de l'Atlantide dans les flots prés de neuf mille ans avant l'époque de Solon, soit cent quinze siècles avant la nôtre. Pour lui, ce n'est pas raisonnable. Ce docteur en théologie et en archéologie préfère situer l'engloutissement de l'Empire atlante au XIIe siècle avant l'ère chrétienne, soit á une époque compatible avec l'hypothèse crétoise et égéenne. Des Vagues D’envahisseurs. Jürgen Spanuth a été frappé de constater que, douze cents ans avant notre ère,des vagues d'envahisseurs venus du nord ont déferlé sur le bassin méditerranéen, à la fois par la terre et par la mer. C'est à cette époque-là que les Doriens arrivent en Grèce et détruisent la civilisation mycénienne. C'est à cette époque-là que les Phrygiens rayent de la carte l'Empire hittite. C'est à cette époque-là que les Philistins s'emparent de la Palestine et donnent leur nom à ce pays. Au même moment, en Égypte, les attaques des « Peuples de la mer » font courir un danger mortel á la civilisation des pharaons. Ramsès III devra engager toutes ses forces pour les repousser et les dissuader pour longtemps de revenir dans le delta du Nil. Des Bouleversements Géologiques. Le XIIe siècle avant notre ère est également une période cruciale pour le paysage méditerranéen lui-même : le Sahara entre alors dans sa phase finale et définitive de désertification. Le relief des côtes du nord de l'Europe se modifie. De nombreux séismes ravagent le bassin oriental de la Méditerranée. Le volcan de l'île de Santorin explose. L'île de Santorin. By Wolfgang Staudt
Sur les parois du temple de Médinet Habou, Ramsès III a fait graver le récit de sa campagne victorieuse contre les Peuples de la mer. Sur ces bas-reliefs, on peut voir comment l'océan a submergé les îles et la capitale des envahisseurs venus du nord. La Bible aussi conserve un souvenir précis du Déluge : peut-être s'agit-il d'un même souvenir d'engloutissement de cités humaines par les eaux, transmis de génération en génération jusqu'au peuple hébreu, par l'intermédiaire des savants mésopotamiens. En tout cas, deux choses sont certaines les habitants de Delphes se sont toujours présentés comme les descendants des « Hyperboréens »et l'étude géologique des littoraux danois a confirmé que, au cours du IIe millénaire avant notre ère, une partie de la côte s'est abîmée dans les flots. Vestiges Égyptiens. Sur les bas-reliefs de Médinet Habou, les guerriers venus du nord sont représentés avec des casques á cornes et de curieuses coiffures en formede couronnes. Les sculpteurs du pharaon ont également transmis le dessin de leurs chars, de leurs navires et de l'organisation de leur armée. Bas-reliefs de Médinet Habou. Temple de Ramsès III.By kairoinfo4u
A l'époque de ces combats pour la possession du riche delta du Nil, aux greniers débordants de céréales, il est probable qu'une autre vague d'envahisseurs venus du nord, par la terre cette fois, ait dû se heurteraux guerriers de l'Attique. Ce qui pourrait expliquer que la région d'Athènes soit longtemps restée imperméable à l'influence dorique. Les Peuples De La Mer. Dans Le Secret de l'Atlantide (Éditions Copernic, 1977), Jürgen Spanuth rappelle que, pour évoquer le pays des Peuples de la mer, les textes égyptiens parlent du « pays de l'obscurité ». On peut voir là une allusion aux brumes du nord et á l'interminable hiver qui obscurcit le ciel sous les latitudes septentrionales. De plus, par une subtile exégèse, le pasteur archéologue affirme qu'il faut traduire le texte de Platon d'une manière un peu plus rigoureuse...Quand Platon parle d'un pays « à l'abri des vents du nord »Jürgen Spanuth avance qu'il faut comprendre que les envahisseurs viennent d'un pays « en direction des vents du nord ». Les "Peuples de la Mer" illustrés sur les murs du temple de Médinet Habou, en Egypte. By kairoinfo4u
A Médinet Habou, les artistes du pharaon ont très précisément reproduit les armes des Peuples de la mer...On y reconnaît, entre autres, les fameuses épées à sole plate et à rivets, caractéristiques des cultures indo-européennes, et qui ont été retrouvées, en grand nombre, dans le nord de l'Europe, et des boucliers ronds, eux aussi caractéristiques de ces cultures. Même la forme des bateaux, absolument comparables à ceux qui sont reproduitssur certaines pierres gravées du sud de la Suède, est un indice sérieuxen faveur de l'hypothèse « nordique » de localisation de l'Atlantide. Platon parlait d'un « rocher dominant la mer à pic » et de « pierres blanches, noires et rouges ». Pour Jürgen Spanuth, Basileia, la ville royale et la capitale des Atlantes, peut ainsi être située à Héligoland, une île de la mer du Nord, au largedes côtes allemandes et danoises. Une colline, submergée depuis, aurait pu être l'oppidum dont parlait Platon. Héligoland. By Badboy of Maths
En 1953, des plongeurs sous-marins ont découvert des restes d'enceintes, á 9 km d'Héligoland, l'« île sacrée » des anciennes cultures nordiques. Faute de moyens, ces fouilles sous-marines n'ont pas été poursuivies. On ne peut que le regretter...Platon parlait beaucoup de l'orichalque,un mystérieux minerai dont les Atlantes auraient fait la base de leur commerce et la source de leur richesse. Peut-être s'agit-il, si la démonstration de Jürgen Spanuth est juste, de l'ambre,cette résine fossile que les anciens peuples européens appréciaient autant que l'or...Notamment pour faire des parures, et qu'on ne trouvait que sur les côtes des mers nordiques. Arguments & Contre Arguments. Chercheur « parallèle », en tout point comparable á Schliemann, l'homme qui a découvert le site de Troie, Jürgen Spanuth a vu sa thèse très contestée.On lui a beaucoup reproché son amateurisme. Il est vrai que, souvent, il s'arrange pour tourner ou pour écarter certains faits gênants.On pourrait s'étonner,en effet, de voir des éléphants s'ébattre sur les côtes danoises. Le texte de Platon est pourtant formel. Jürgen Spanuth évoque alors une confusion entre elephas « l'éléphant » et elaphos « le cerf ». Faut-il alors placer l'Atlantide du côté d'Héligoland et faire des Peuples de la mer les descendants des Atlantes qui auraient survécu à l'engloutissement de leurs terres ? La prudence s'impose. Une seule certitude : l'effondrement, dans la mer, il y a plus de trente siècles, d'une partie des côtes du Jütland. Tous les autres indices (les bas-reliefs de Médinet Habou, les armes nordiques, l'ambre, etc.) ne sont pas des preuves. L'archéologie a pourtant donné un nouvel atout á Jürgen Spanuth : on a retrouvé, sur le site même d'Héligoland et dans différents gisements sous-marins, des lingots de cuivre et de nombreuses traces d'une exploitation très ancienne de minerai. Or, le texte de Platon mentionnait la présence, parmi les richesses du sous-sol atlante, de « cuivre sous une forme dure et malléable ». Le Texte De Platon Est-Il Fiable ?Mais faut-il croire au texte de Platon ? Il se peut que plusieurs traditions se soient mêlées, au cours de centaines d'années de récits et de légendes orales, pour donner naissance au mythe de l'Atlantide. L'invasion des Peuples de la mer, chassés de leurs terres par un cataclysme marin naturel et l'explosion du volcan de Thêra, lui aussi destructeur d'une civilisation, ont ainsi pu se confondre, avec d'autant plus de facilité que les Grecs anciens ignoraient à peu près tout de leur histoire. Vouloir à tout prix prouver la cohérence du texte de Platon est sans doute faire une mauvaise approche du problème de l'Atlantide. On sait qu'un texte littéraire peut « transformer » la réalité : très près de nous, La Chanson de Roland en est un exemple parfait. Les récits homériques de L'Iliade et de L'Odyssée, longtemps considérés comme légendaires, ont fini par être reconnus comme vrais et « décodés », au sens strict du terme. La vérité sur l'Atlantide sortira probablement d'une critique serrée du texte de Platon et de sa « généalogie ». Ce texte devra être confronté aux données historiques et géologiques disponibles. Un jour, l'Empire atlante cessera peut-être d'être promené sur tous les continents ou même sur toutes les planètes,puisque certains auteurs ontmême soutenu que les Atlantes, vaincus par les Athéniens, n'étaient, en réalité, que des ... extra-terrestres ! V.Battaglia (06.08.2006) < Enigmes Paléontologie. Archéologie;
La Malaisie La Malaisie6, en malaisien Malaysia, est un pays d'Asie du Sud-Est, constitué de la Malaisie péninsulaire ou Malaisie occidentale (majeure partie de la péninsule Malaise) et de la Malaisie orientale (nord de Bornéo). L'appellation en forme longue Fédération de Malaisie, parfois utilisée pour désigner l'État malais, n'est pas officielle pour les autorités de Malaisie. La Malaisie est située à environ 200 km au nord de l'équateur. Sa capitale est Kuala Lumpur et sa superficie est de 329 750 km2. Histoire Géographie de la Malaisie Climat Culture Sports Faune, flore et environnement Politique en Malaisie Le Pays Est Composé De Deux Régions Distinctes. La Malaisie occidentale ou Malaisie péninsulaire (au sud de la Thaïlande) est divisée du nord au sud par une longue chaîne montagneuse dont le point culminant se situe à 2 189 m (Gunung Tahan) et où subsistent de vastes zones forestières. La côte ouest est marécageuse et plate, la côte est se compose, au contraire, de longues plages de sable. Les cultures et plantations sont d'abord situées le long des plaines côtières. Le nord du pays (Perlis et Kedah) est considéré comme le grenier à riz du pays. La Malaisie orientale est composée des territoires du Sarawak et du Sabah et située au nord de l'Indonésie (Bornéo). Cette partie représente 15 % de la population sur 60 % du territoire. Elle est essentiellement composée de forêts tropicales humides et d'un relief assez élevé (mont Kinabalu, 4 100 m). La Malaisie partage ses frontières terrestres avec le Brunei (381 km), l'Indonésie (1 178 km) et la Thaïlande (506 km), et dispose de 4 675 km de côtes. Elle est également reliée à Singapour, par deux ponts traversant le détroit de Johor. Climat. En raison de sa situation géographique proche de l'équateur, la Malaisie connaît un climat équatorial de type hyper humide, caractérisé par une température constamment élevée (entre 26 et 27 °C en moyenne), une faible amplitude thermique annuelle (de l'ordre de 1 à 2 °C). Et une forte humidité tout au long de l'année. Les précipitations sont très élevées avec une moyenne annuelle atteignant 2 500 mm. Il fait très rarement plus de 32°, la température oscillant toujours entre 26 et 28°. Dans les régions de montagnes, comme la région du mont Kinabalu, la température est souvent plus basse, et plus fraîche. Faune, Flore & EnvironnementLa Malaisie est considérée comme une zone de mégadiversité biologique. La flore est ainsi particulièrement riche au regard d'autres pays situés dans la zone intertropicale. Les montagnes, les forêts primaires, et récifs coralliens participent de cette grande biodiversité. La déforestation est importante, en particulier dans les territoires du Sarawak et du Sabah. Article détaillé : Déforestation en Malaisie.
Le Sabah abrite, entre autres, une Oleacée, Olea borneensis (nom vernaculaire Obah ou Mangkas), à Lahad Datu (Forêt de recherche duSilam), Ranau (Kulimpsiau-Bas) et Kulat (Labuan). Cette espèce occupe les flancs de collines et les sommets, sur des sols ultrabasiques. Démographie de la Malaisie La principale langue utilisé en Malaisie est le malais. Mais étant donné que plusieurs ethnies se côtoient, on pourrait résumer que les langues les plus utilisées sont l'anglais, le malais, le cantonais, le mandarin et le tamoul. Culture de la Malaisie
La Nuit, Tous Les Chats Sont Bleus... Même quand la pleine lune brille de tous ses feux, sa lumière demeure quand même 400 000 fois plus faible que celle du Soleil.(123RF/Markus Gann) Jean-François Cliche Le Soleil. CHRONIQUE / «La couleur que nous percevons des objets est celle qui n'a pas été absorbée. C'est la couleur qui est réfléchie par ce qui nous entoure. Or les soirs de pleine lune, loin des lumières de la ville, tout prend une teinte grisâtre à l'extérieur. Est-ce à dire que cette couleur est la même que Neil Armstrong a vue lors de son séjour sur la Lune?» demande Pierre Ruel, de Lévis. Non, en fait, les missions lunaires se sont toutes déroulées «en plein soleil», sur la face éclairée de la Lune. Étant illuminés directement par notre étoile, les astronautes y voyaient essentiellement comme sur le plancher des vaches en plein jour. En outre, ils n'y sont jamais restés assez longtemps pour que la nuit finisse par tomber à l'endroit où ils se trouvaient : La Lune tourne sur elle-même à la même vitesse qu'elle tourne autour de la Terre, soit en 28 jours et des poussières, et la plus longue mission lunaire de la NASA, Apollo 17, est restée chez les sélénites à peine plus de trois jours. Mais cette histoire de nuit qui donne la même teinte grisâtre à tout ce qui bouge (ou non) vaut la peine qu'on s'y attarde. Car ce n'est pas une nature particulière de la lumière que nous recevons de la Lune qui la cause, mais d'abord une question d'intensité lumineuse. La nuit, comme on le sait, la Terre n'est pas éclairée directement, mais de manière indirecte : on doit se contenter de la partie de la lumière du Soleil qui est réfléchie par la Lune.Or cela n'en laisse pas beaucoup. La taille de notre satellite naturel est, pour un, nettement plus petite que celle de la Terre, et il en va de la Lune comme de n'importe quelle autre surface réfléchissante, c'est-à-dire que plus un miroir est petit, plus la quantité de lumière qu'il est capable de réfléchir est réduite. À environ 1740 km, le rayon lunaire équivaut à peine à plus du quart de celui de notre planète (0,2527, pour être exact), si bien que sa superficie est égale à 0,2527^2 = 0,07 fois celle de la Terre, ou 7 %. C'est dire que même si toute la lumière que reçoit la moitié éclairée de la Lune était entièrement dirigée vers la moitié sombre de la Terre, la luminosité des soirs de pleine lune serait de seulement 7 % celle du jour.C'est peu, mais c'est encore très, très largement supérieur à ce que nous recevons réellement, car en fait de miroir, la Lune est - si l'on nous permet cette mauvaise anagramme - pas mal «nule». En fait, notre satellite naturel ne renvoie qu'entre 12 et 14 % de la lumière du Soleil, et comme la Lune est ronde, elle ne reflète pas cette lumière uniquement vers la Terre, mais dans un peu toutes les directions. Quand on prend tout cela en compte, on arrive à un chiffre qui donne un léger vertige : même quand la pleine lune brille de tous ses feux, sa lumière demeure quand même 400 000 fois plus faible que celle du Soleil. Quatre cent mille fois ! C'en est à se demander comment on fait pour voir encore... Et c'est précisément la bonne question à poser pour comprendre pourquoi tout nous apparaît gris. Deux Types De Cellules. Il y a deux types de cellules qui tapissent le fond de l'oeil humain et qui, chacun à sa manière, capte la lumière. Il y a d'abord des «cellulesen cônes», au nombre de 6 à 7 millions concentrés dans le centre de l'oeil et qui ont la faculté bien pratique de distinguer les couleurs. Tout autour sont distribués environ 120 millions de «cellules en bâtonnet»qui eux ne font pas la différence entre les couleurs - ce qui signifie qu'ils «voient» en noir et blanc.Mais ils ont un avantage sur les cônes : ils sont beaucoup, beaucoup plus sensibles, n'ayant besoin que d'environ 1000 fois moins de lumière que les cônes pour percevoir quelque chose. Ainsi la nuit, même sous la pleine lune, il n'y a pas assez de lumière pour déclencher un signal chez les cônes, mais suffisamment pour que les bâtonnets fonctionnent. C'est la raison pour laquelle on perd les couleurs sous la lumière de la Lune. On comprend donc pourquoi on dit que «la nuit, tous les chats sont gris». C'est parce qu'ils le sont, essentiellement, comme à peu près tout le reste d'ailleurs. Hormis un «petit détail» de rien du tout... qui est en fait plutôt une «grosse incongruité», à vrai dire. En effet, s'il n'y a que les bâtonnets qui voient la nuit et qu'ils n'envoient des signaux qu'en noir et blanc, alors d'où vient la teinte bleutée si caractéristique des paysages nocturnes - du moins sous la Lune et loin des lumières artificielles de la ville ? «Effet De Purkinje». Ce phénomène, nommé «effet de Purkinje», tient à deux choses. Primo, les cônes de l'oeil humain se répartissent en trois sortes qui se «spécialisent» dans la perception d'une couleur en particulier. L'immense majorité capte soit le rouge (64%), soit le vert (32%), et une toute petite minorité de 2% se charge de glaner le bleu. Or voilà, cette petite minorité est moins concentrée dans le centre de l'oeil que les autres, et donc plus mélangée aux bâtonnets que les autres. Et deuxio, il existe des interconnexions entre certains bâtonnets et certains des nerfs qui transmettent les signaux des cônes. Si l'on donne le temps à nos yeux de s'habituer à une très faible lumière, les bâtonnets vont utiliser ces interconnections pour envoyer leurs signaux à la fois dans «leurs» nerfs à eux et dans certains nerfs de cônes, afin d'amplifier la perception. Et comme les cônes voisins sont surtout des «bleus», on a l'impression que tout devient bleuté sous la Lune.
Macron a dépensé 26.000 euros de maquillage en 3 mois (mais l'Élysée promet de réduire la facture)
Le président n'a pas de maquilleur salarié mais fait appel à des "prestations extérieures".
Emmanuel Macron lors du débat d'entre-deux-tours.
La note est salée. L'Élysée a confirmé ce jeudi 24 août, qu'Emmanuel Macron avait jusqu'ici dépensé 26.000 euros en prestation de maquillage, comme l'a révélé le Point .
L'hebdomadaire explique que le président, contrairement à ses prédécesseurs, n'a pas salarié de maquilleur pour l'accompagner lors de ses sorties publiques. Il a en revanche choisi, depuis son élection le 7mai, de faire appel à la maquilleuse de 40 ans qui le suivait pendant sa campagne. "Cela nous a permis d'évaluer les besoins au niveau des prestations et de prendre du recul pour réfléchir à un dispositif moins onéreux", explique un conseiller du chef de l'État à franceinfo.
D'après Le Point, ces prestations ont fait l'objet de deux factures: l'une de 10.000 euros, l'autre de 16.000. "Il s'agit de prestations extérieures intervenues sur les derniers mois et qui correspondent à l'urgence du moment après son arrivée à l'Élysée, justifie encore l'Élysée. Cela correspond à différents types de prestations, entre les conférences de presse et les déplacements à l'étranger où il faut transporter cette personne avec lui."
L'Élysée indique à BFMTV que ces prestations ont été demandées "dans l'urgence", et que ces dépenses ont "vocation à être (réduites) significativement".
"Oui, c'est élevé, mais moins que pour ses prédécesseurs", affirme l'entourage du président. Comme le note Le Point, la facture est effectivement moins élevée que celle de son prédécesseur à l'Élysée:François Hollande rémunérait sa maquilleuse 6000 euros net par mois. L'ancien président avait créé la polémique en embauchant un coiffeur payé près de 10 000 euros brut par mois.
Ce commentaire a été modifié le 31/08/2018 à 15:06
Elisabeth Germain est une artiste peintre Lyonnaise .
La peinture d´Elisabeth Germain se nourrit chaque jour des moments précieux de l´existence, restituant pour nous des scènes de vie captées sur le vif : le bistrot du coin et ses habitués, les terrasses, les brasseries.
Elisabeth Germain a aussi posé son chevalet dans les cuisines des chefs et passé leurs attitudes au jus de ses pinceaux.
Sa peinture s´anime, les couleurs se réchauffent au contact de ses émotions et la figuration s´impose d´elle-même avec le trait qui donne force et énergie à ses sujets.
Espagne : Buñol voit rouge pour son festival de tomates (vidéo).
La Tomatina est une fête célébrée le dernier mercredi du mois d’août de chaque année, à Buñol, province de Valence, en Espagne. Des milliers de participants viennent de chaque coin de la planète pour cette festivité de la bataille . La bataille est le point culminant d’unfestival d’une semaine célébrant le saint patron (Saint Lluis Bertran) du village. La Tomatina a obtenu en août 2002 le label de Fête d’intérêttouristique international. La Tomatina a été célébrée pour la première fois en août 1945. Il existe plusieurs versions de l’origine de cette fête Selon la version la plus courante, en 1945, alors que les jeunes laniennes de l’époque se regroupaient sur la place du village de Buñol, où l’on fêteactuellement la Tomatina, pour assister au défilé des autorités du village, de la bande musicale et des « Géants », un groupe de ces jeunesaurait provoqué une bousculade, qui aurait dégénéré en bagarre générale lors de laquelle certains se jetèrent les tomates d’un petit commerce de légumes situé à proximité. Un an après, le même mercredi du mois d’août, les jeunes se seraient retrouvés sur la place, munis cette fois de leurs propres tomates. Les autorités du village se seraient alors opposées à cette célébration, mais la tradition s’est instaurée et a perduré sous le nom de « journée de la Tomatina ». En 1959, le conseil municipal de Buñol a finalement décidé d’autoriser la gigantesque bataille de tomates en instaurant un horaire précis de début et de fin, déterminé par l’explosion d’un feu d’artifice ; il fournit également les tomates depuis 1980. En 2015, entre 150 et 170 tonnes de tomates, selon les sources, ont été déversées dans les rues de la ville. Les tomates sont produites à Xilxes, La Llosa, Moncofa et Almenara, et sont stockées dans une chambre pendant 48h avant la fête de manière àatteindre un niveau de maturité suffisant pour ne pas être trop dures et contondantes. source
Qu'il a fait chaud cet été ! Julien Perrot s'est réfugié à la montagne pour échapper à la canicule…
Ce sol largement craquelé et aride n’est nullement africain mais bel et bien alsacien…
Au frais dans les montagnes suisses, Julien Perrot observe le recul des glaciers et la nature qui suffoque. L'occasion pour lui de rappeler avecémotion sa crainte que ce genre de phénomène se généralise et d'évoquer les bonnes pratiques pour lutter chacun à son niveau contre le changement climatique…
Changement climatique : causes, effets et enjeux
Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C au lieu de +14 °C et la vie n’existerait peut-être pas.
Toutefois, depuis le XIXe siècle, l’homme a considérablement accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. En conséquence, l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre.
Nous pouvons déjà constater les effets du changement climatique. C’est pourquoi il convient de se mobiliser et d’agir. Tout le monde est concerné : élus, acteurs économiques, citoyens, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour s’adapter aux changements déjà engagés… (Lire plus ici)
Le mystère de l’Atlantide est entré dans l'histoire par quelques phrases d'un dialogue de Platon. Les premières références connues de l’Atlantideapparaissent dans deux de ces dialogues, le Critias et le Timée.
L'énigmatique empire des Atlantes défie la sagacité des chercheurs depuis vingt-cinq siècles. Des milliers de volumes lui ont été consacrés. A peu prés autant d'hypothèses ont été formulées sur la localisation de l’Atlantide. Trois sont sérieuses.
Le Témoignage De Platon Vers 355 avant notre ère, le Timée et le Critias fondent le mythe de l’Atlantide. Comme les autres œuvres du philosophe,les textes se présentent sous forme d’entretiens entre plusieurs personnes :
-Socrate, le maître de Platon
-Timée, philosophe pythagoricien
-Critias, politicien sans scrupule
-Hermocrate, ancien général syracusien
Timée, Traduction 1925.
Ce passage du Timée, détaillé et confirmé dans le Critias (ou l'Atlantide), un autre des dialogues de Platon, entretient le « mystère atlante » depuis prés de vingt-cinq siècles.
Buste De Platon
Ces renseignements rapportés par Platon proviennent d'une tradition recueillie en Égypte par Solon, un des sages qui ont donné à Athènes sespremières lois.
Les prêtres de Sais auraient communiqué au voyageur grec ce qu'ils savaient de la mystérieuse île et de l'empire qu'elle commandait.
Selon ces Égyptiens, neuf mille ans avant la venue de Solon, les ancêtres des Athéniens auraient repoussé des envahisseurs venus de l'Ouest, depuis un vaste continent «plus grand que la Libye et l'Asie réunies ».
Situé en face des colonnes d'Hercule, nom antique du détroit de Gibraltar. (Pour les Grecs, la « Libye » était une vaste région de l'Afrique.)
Selon les prêtres de Sais, les Athéniens auraient réussi à triompher de cette redoutable puissance, mais au prix de terribles sacrifices.En fait, leur victoire finale n'aurait été acquise qu’après le cataclysme qui aurait détruit l'Empire atlante.
Si le Timée évoque la fin de l'île atlante, le Critias fournit davantage de renseignements sur son histoire, son organisation et ses ressources.
L’Atlantide Selon Platon.
Poséidon, le dieu des flots, aurait confié un titre royal à Atlas. Celui-ci aurait alors donné son propre nom et des lois au grand empire occidental.
D'après le récit de Platon, la richesse minière de l'île atlante était considérable. On y trouvait de l'or, mais on y fabriquait surtout de l'orichalque, que plusieurs historiens, dans ce cas précis, identifient à l'ambre des côtes baltiques de l'Europe.
Le sol était recouvert de forêts, qui fournissaient d'importantes quantités de bois pour la construction des bateaux.
Bétail et gibier abondaient, ainsi que champs de céréales et vergers. Bref, l'île atlante était une sorte de pays de cocagne.
Une carte de l'Atlantide, exécutée à l'époque classique d'après Platon et Diodore . Zoom carte
On y voyait, toujours selon le récit de Platon, de nombreux éléphants. La pierre y était de bonne qualité et permettait la construction de monuments impressionnants.
L'ami de Socrate précise : « Les Atlantes tiraient cette pierre de dessous la périphérie de l'île centrale. Il y en avait de la blanche, de la noire et de la rouge. »
La force militaire des Atlantes était à la mesure des richesses de leur contrée : une flotte de mille deux cents navires, une armée de dix mille chars... Bien entendu, les chiffres rapportés par Platon doivent être considérés avec méfiance. Ils n'en traduisent pas moins un ordre de grandeur impressionnant.
Malheureusement, le Critias est resté inachevé et son auteur n'a pas eu le temps de nous raconter, en détail, la fin de l'Empire atlante.
A La Recherche De L’Atlantide.
Curieusement, l'existence d'un tel État n'a pas été confirmée par les autres récits qui nous restent de l'Antiquité.
Dans les textes homériques, on trouve bien le nom d'Atlas, et l'île d'Ogygie, où règne la redoutable Calypso, qui pourrait éventuellement être l'Atlantide.Mais elle n'offre que peu de ressemblances avec le récit platonicien.
La lutte de Zeus contre les Titans, évoquée dans la cosmogonie écrite par Hésiode, pourrait également rappeler la guerre entre les Athéniens et les Atlantes.
C'est Une Hypothèse Risquée.
Déjà, á l'époque de Platon, on tend á mettre en doute l'authenticité du récit transmis par Solon.
Crantor de Soles, le premier commentateur de Platon, se serait rendu en Égypte pour vérifier, auprès des prêtres de Sais, la véracité des événements contés au Grec Solon au VIe siècle avant notre ère.
Il n'a pas dû trouver beaucoup de preuves : il n'existe aujourd'hui aucunesource égyptienne pour confirmer le Critias et le Timée. Sauf, bien entendu, si l'on identifie les Atlantes à ces mystérieux Peuples de la mer et du nord venus déferler en Égypte vers la fin du IIe millénaire.
Par la suite, de nombreux géographes et philosophes antiques refuseront de prendre au sérieux l'existence de l'île atlante.
Aristote, Strabon, Ptolémée ou Pline s'en moqueront ouvertement, tandis que Philon le Juif, Jamblique ou Proclus, philosophes de l'école néo-platonicienne d'Alexandrie, se contenteront de reprendre les propos de Platon, mais sans rien y ajouter.
Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreuses théories se sont succédé. Trois deces théories semblent plus sérieuses que les autres.
V.Battaglia.
À Suivre dans Atlantide 2...
De la Palestine au continent américain, l'Atlantide s'est promenée dans tous les coins de la planète.
La plupart de ces localisations sont complètement dénuées de fondement scientifique et d'intérêt. Le débat sur l'Atlantide n'est pas clos pour autant.
Au cours des dernières décennies, plusieurs faits nouveaux sont venus grossir le volumineux dossier atlante.
Les trois hypothèses classiques sur la localisation de l'Atlantide, les seules à avoir un minimum de rigueur et de crédibilité historique, promènent le continent englouti de l'Atlantique à la mer Égée, en
passant par la mer du Nord...L'hypothèse « atlantique » » est une des plus connues, et la bande dessinée lui a donné de nouvelles lettres de noblesse...Blake et Mortimer, les deux héros d'Edgar P. Jacobs, partent ainsi, dans "L'Énigme de l'Atlantide", à la recherche des Atlantes et les retrouvent sous terre, au fond d'immenses grottes situées sous les îles Canaries.
Les Açores.
Avec les premières recherches océanographiques, l'hypothèse de l'océan Atlantique revient en force.
L'exploration des hauts-fonds prés des Açores révèle l'existence d'une chaîne sous-marine de montagnes volcaniques, qui sépare en deux l'océan Atlantique.Ce rift est une sorte de cicatrice, qui témoigne de la dérive des continents pressentie au début du XXe siècle par le géophysicien allemand Wegener.
Enthousiasmé par ces découvertes, L. Donelly en déduit que l'Atlantide est bien la mère de toutes les civilisations...
Il explique ainsi les ressemblances architecturales entre pyramides égyptiennes et précolombiennes.
Évidemment, il ne tient aucun compte des écarts chronologiques qui existent entre les bâtisseurs de ces monuments !
Vue Panoramique Aux Açores. By Vida de vidro
Ultérieurement, O. H. Muck, développant des arguments avancés par les archéologues Kircher et Schliemann, soutient que les Açores sont l'ancienne Atlantide.
II insiste sur la situation géographique des Açores, note qu'elles forment une zone de fracture de l'écorce terrestre et qu'elles sont riches de volcans en activité.
Mais d'autres pensent que l'Atlantide se trouvait en fait dans la partie ouest de l'océan Atlantique, à proximité de l'île de Bimini (archipel des Bahamas). En 1968, une structure engloutie est découverte dans cette zone. Des recherches s'ensuivent, menées par M. Valentine, conservateur honorairedu musée des sciences de Miami, et D. Rebikoff, expert en photographies sous-marines.
Deux murs sont reconnus, orientés perpendiculairement l'un à l'autre.
Ile De Bimini Vue D'avion. By Esthr
Bimini s'enfonçant régulièrement dans l'océan, les deux chercheurs datent ces constructions d'il y a 8 à 10 000 années...
C'est-à-dire d'une époque où aucun peuple de la région connu des archéologues ne possédait un niveau technique lui permettant de réaliser de tels murs.
Le seul problème est qu'on a mis en doute, depuis, l'origine humaine de telles structures, considérées aujourd'hui plutôt comme un phénomène naturel.
L’hypothèse Crétoise.
Cette hypothèse, défendue par des scientifiques de valeur, tente de concilierle récit de Platon et les derniers acquis de la géologie et de l'océanographie atlantique.
Un préhistorien de renom, Georges Poisson, a cru pouvoir en présenter une synthèse cohérente.D'après lui, il existait, dans l'Atlantique Nord, un pont terrestre qui, depuisla fin de l'ère secondaire, permettait de rejoindre l'Amérique à pieds
secs, depuis l'Europe.
L'Atlantide aurait été une des presqu'îles de cette langue de terre et cette presqu'île aurait été orientée vers le sud.
Petit à petit, ce continent intermédiaire entre les deux continents actuels se serait effondré sous la mer et l'Islande n'en serait plus qu'un vestige septentrional.
L'instabilité des îlots volcaniques du rift atlantique, la présence, au nord des Açores, de roches immergées depuis à peine quelques milliers d'années et l'existence de la mer des Sargasses seraient autant de preuves supplémentaires de l'immersion de ce continent.
Sur le plan historique, Georges Poisson accepte la date de neuf mille ans avant Solon proposée par Platon, ce qui soulève immédiatement deux contradictions insolubles.
Selon le Critias, nous l'avons vu, l'île atlante était riche en métaux et son agriculture était prospère.
Or, l'Europe était à cette époque en pleine glaciation würmienne...La civilisation du renne ignorait aussi bien l'élevage que la domestication du cheval ou l'usage des armes métalliques.
Elle ignorait encore plus la navigation et l'architecture, sciences dans lesquelles, selon Platon, les Atlantes excellaient.
Il n'aurait donc rien pu y avoir de commun entre les premiers balbutiements des Européens et l'éclat culturel des Atlantes.
Curieusement, Georges Poisson, aveuglé par le souci de défendre sa thèse, refuse de tenir compte du Critias de Platon, qu'il range parmi les récits légendaires de l'Antiquité, mais se réfère au Timée, beaucoup plus imprécis et donc... beaucoup plus facile à interpréter !
Pourquoi, si l'on considère le Critias comme le fruit de l'imagination d'un Athénien soucieux de mettre sa ville et son victorieux passé en avant, ne pas adopter la même attitude critique à l'égard du Timée ?
Georges Poisson ne se pose pas la question et affirme que la lutte entre Athéniens et Atlantes n'était qu'une transposition mythique de la lutte entre la race de Cro-Magnon et celle des hommes de Combe Capelle.
Une fois de plus, le théoricien de l'Atlantide atlantique demeure brouillé avec la chronologie : rien ne vient prouver que ces deux races d'hommes préhistoriques aient pu se rencontrer et se combattre...Enfin, la géologie sous-marine n'a pas apporté à l'hypothèse canarienne de l'Atlantide la moindre preuve : le continent disparu a si bien disparu qu'il n'a même pas laissé de traces sous la mer !
L’île De Santorin.
Regardons donc du côté de la mer Égée. Cette hypothèse, contrairement à la première, repose sur des bases géologiques incontestables.Il est possible que le tremblement de terre décrit par Platon soit celui qui ébranla, à 110 km au nord de la Crète, Thira ou Thêra (Santorin).
On estime, de façon réaliste, qu'un gigantesque raz de marée a dû venir ravager la côte nord de la Crête.
Il y aurait eu une vague haute de 200 m, tandis qu'un nuage de cendres aurait obscurci le ciel de la mer Égée pendant une semaine.Après quelques jours, ce nuage a probablement laissé sur le sol une couche decendres d'une quarantaine de centimètres d'épaisseur, qui a rendu la vie impossible aux survivants.
Spiridon Marinatos, l'archéologue grec qui a le mieux étudié ce cataclysme, a découvert, dans l'île de Thêra, des vestiges minoens enfouis sous la cendre depuis trente-cinq siècles. Il en a déduit, avec bon nombre de scientifiques, que ces vestiges présentaient certaines analogies avec l'Atlantide de Platon qui aurait donc pu se situer en Crête.
Vestiges Des Habitations D'un Quartier...De La Voie Sacrée De Théra... By Danoots
Des recherches récentes, analyses dendrochonologiques, de dépôts volcaniques et études de carottes glaciaires, prouvent que ces séismes ont eu lieu 50 ans avant le début du déclin crétois, en 1450 avant notre ère.
Arguments & Contre Arguments.
Là encore, le problème de la chronologie se pose...La civilisation minoenne est parfaitement datée, aux alentours du deuxième millénaire avant notre ère. Ce qui fait tout de même un décalage de sept mille à huit mille ans avec la chronologie platonicienne.
Selon certains exégètes du Timée et du Critias, Solon aurait pu être abusé par les prêtres égyptiens et il aurait pu
confondre, en transcrivant leshiéroglyphes, les siècles et les millénaires.
Dans cette hypothèse de confusion, l'effondrement de l'Atlantide se place à peu près à l'époque de l'explosion du volcan de la mer Égée.
Ile De Santorin By Maeusel ( on vacation )
On pourrait alors admettre que le tableau de la civilisation atlante laissé par le Critias correspond à ce que devait être la civilisation crétoise du deuxième millénaire, avec ses palais fastueux, sa marine et ses éléphants.
Justement, avec les éléphants, on peut commencer à se poser des questions. On peutégalement s'en poser sur la présence des métaux, en Crête, à cette époque-là.
Les pierres rouges, blanches et noires dont parle Platon rappellent incontestablement celles que l'on peut trouver, aujourd'hui, dans l'actuelle Santorin.
Les recherches sous-marines menées par le commandant Cousteau sont venues confirmer l'ampleur de la catastrophe volcanique, qui peut seule expliquer l'énigme archéologique que posait le déclin brutal de la Crête minoenne au XVIe siècle avant notre ère.
Les choses se compliquent pourtant quand on aborde le problème de la guerre entre Atlantes et Athéniens : les Minoens étaient des marins, des commerçants et des pêcheurs, mais pas du tout des guerriers.
Les Égyptiens, qui les nommaient les Keftiou, ne les considéraient pas comme offensifs et ne les ont jamais confondus avec les fameux « Peuplesde la mer et du nord », dont nous reparlerons.
On voit donc mal les paisibles Crétois se doter de moyens militaires considérables et se lancer dans une politique d'invasion pour le moins aventureuse.
Même en admettant l'exagération naturelle propre aux conteurs athéniens, qui voulaient, en magnifiant la force de leur adversaire, magnifier leur propre victoire, un tel décalage entre ce que nous savons des Minoens etce que nous croyons savoir des Atlantes étonne.
S'ils ont fait du commerce dans toute la Méditerranée, les Crétois n'ont jamais dominé « la Libye jusqu'à l'Égypte » ou « l'Occident jusqu'à l'Étrurie ».
Hormis la légende du Minotaure, difficile à interpréter sur le plan historique pur, il n'y a pas de traces d'une tentative de soumission des habitantsde l'Attique par les Crétois.
C'est même l'inverse qui s'est produit : la Crête a d'abord été envahie par les Achéens, et ensuite par les Doriens.
Seulement, Platon parle également de sacrifices de taureaux.
Là, en revanche, nous savons que les Crétois vouaient un culte spécial au taureau.
Ce culte ne leur était d'ailleurs pas particulier : il est attesté sur tout le pourtour méditerranéen, de l'Anatolie à l'Espagne.
Vestiges D'un Portique Solennel...Fortemment Restauré Par Evans... By Gbaku
Enfin, en s'en tenant à la localisation géographique indiquée par Platon, l'Atlantide se serait trouvée « au-delà des colonnes d'Hercule », c'est-à-dire à l'ouest de Gibraltar. Et les envahisseurs seraient venus « des profondeurs de la mer atlantique ».
Est-ce là une indication qui vient renforcer l'hypothèse « nordique », émise par Jurgen Spanuth, un pasteur allemand ?
Est-il seulement possible d'y voir clair, entre une archéologie incertaine et un texte littéraire douteux ?
V.Battaglia (06.08.2006)
L’Atlantide a-t-elle existé ?
Les Atlantes sont-ils des peuples nordiques ?
À Suivre...
Source :Atlantis (en grec ancien Ἀτλαντίς, ίδος, « fille d'Atlas ») désigne, dans la mythologie grecque, les filles du Titan Atlas. C'est aussi le nom employé par Platon lorsqu'il évoque l'île passée dans la postérité sous le nom francisé d'Atlantide.
histoire de l'atlantide
Pour Jürgen Spanuth, le texte de Platon est à respecter. Les indices qu'il contient peuvent être précieux pour localiser enfin l'Atlantide.
Le Timée et le Critias n'ont qu'un seul défaut...Ils situent la chute de l'Atlantide dans les flots prés de neuf mille ans avant l'époque de Solon, soit cent quinze siècles avant la nôtre. Pour lui, ce n'est pas raisonnable.
Ce docteur en théologie et en archéologie préfère situer l'engloutissement de l'Empire atlante au XIIe siècle avant l'ère chrétienne, soit á une époque compatible avec l'hypothèse crétoise et égéenne.
Des Vagues D’envahisseurs.
Jürgen Spanuth a été frappé de constater que, douze cents ans avant notre ère,des vagues d'envahisseurs venus du nord ont déferlé sur le bassin méditerranéen, à la fois par la terre et par la mer.
C'est à cette époque-là que les Doriens arrivent en Grèce et détruisent la civilisation mycénienne. C'est à cette époque-là que les Phrygiens rayent de la carte l'Empire hittite. C'est à cette époque-là que les Philistins s'emparent de la Palestine et donnent leur nom à ce pays.
Au même moment, en Égypte, les attaques des « Peuples de la mer » font courir un danger mortel á la civilisation des pharaons. Ramsès III devra engager toutes ses forces pour les repousser et les dissuader pour longtemps de revenir dans le delta du Nil.
Des Bouleversements Géologiques.
Le XIIe siècle avant notre ère est également une période cruciale pour le paysage méditerranéen lui-même : le Sahara entre alors dans sa phase finale et définitive de désertification.
Le relief des côtes du nord de l'Europe se modifie. De nombreux séismes ravagent le bassin oriental de la Méditerranée.
Le volcan de l'île de Santorin explose.
L'île de Santorin. By Wolfgang Staudt
Sur les parois du temple de Médinet Habou, Ramsès III a fait graver le récit de sa campagne victorieuse contre les Peuples de la mer. Sur ces bas-reliefs, on peut voir comment l'océan a submergé les îles et la capitale des envahisseurs venus du nord.
La Bible aussi conserve un souvenir précis du Déluge : peut-être s'agit-il d'un même souvenir d'engloutissement de cités humaines par les eaux, transmis de génération en génération jusqu'au peuple hébreu, par l'intermédiaire des savants mésopotamiens.
En tout cas, deux choses sont certaines les habitants de Delphes se sont toujours présentés comme les descendants des
« Hyperboréens »et l'étude géologique des littoraux danois a confirmé que, au cours du IIe millénaire avant notre ère, une partie de la côte s'est abîmée dans les flots.
Vestiges Égyptiens.
Sur les bas-reliefs de Médinet Habou, les guerriers venus du nord sont représentés avec des casques á cornes et de curieuses coiffures en formede couronnes.
Les sculpteurs du pharaon ont également transmis le dessin de leurs chars, de leurs navires et de l'organisation de leur armée.
Bas-reliefs de Médinet Habou. Temple de Ramsès III.By kairoinfo4u
A l'époque de ces combats pour la possession du riche delta du Nil, aux greniers débordants de céréales, il est probable qu'une autre vague d'envahisseurs venus du nord, par la terre cette fois, ait dû se heurteraux guerriers de l'Attique.
Ce qui pourrait expliquer que la région d'Athènes soit longtemps restée imperméable à l'influence dorique.
Les Peuples De La Mer.
Dans Le Secret de l'Atlantide (Éditions Copernic, 1977), Jürgen Spanuth rappelle que, pour évoquer le pays des Peuples de la mer, les textes égyptiens parlent du « pays de l'obscurité ».
On peut voir là une allusion aux brumes du nord et á l'interminable hiver qui obscurcit le ciel sous les latitudes septentrionales.
De plus, par une subtile exégèse, le pasteur archéologue affirme qu'il faut traduire le texte de Platon d'une manière un peu plus rigoureuse...Quand Platon parle d'un pays « à l'abri des vents du nord »Jürgen Spanuth avance qu'il faut comprendre que les envahisseurs viennent d'un pays « en direction des vents du nord ».
Les "Peuples de la Mer" illustrés sur les murs du temple de Médinet Habou, en Egypte. By kairoinfo4u
A Médinet Habou, les artistes du pharaon ont très précisément reproduit les armes des Peuples de la mer...On y reconnaît, entre autres, les fameuses épées à sole plate et à rivets, caractéristiques des cultures indo-européennes, et qui ont été
retrouvées, en grand nombre, dans le nord de l'Europe, et des boucliers ronds, eux aussi caractéristiques de ces cultures.
Même la forme des bateaux, absolument comparables à ceux qui sont reproduitssur certaines pierres gravées du sud de la Suède, est un indice sérieuxen faveur de l'hypothèse « nordique » de localisation de l'Atlantide.
Platon parlait d'un « rocher dominant la mer à pic » et de « pierres blanches, noires et rouges ».
Pour Jürgen Spanuth, Basileia, la ville royale et la capitale des Atlantes, peut ainsi être située à Héligoland, une île de la mer du Nord, au largedes côtes allemandes et danoises.
Une colline, submergée depuis, aurait pu être l'oppidum dont parlait Platon.
Héligoland. By Badboy of Maths
En 1953, des plongeurs sous-marins ont découvert des restes d'enceintes, á 9 km d'Héligoland, l'« île sacrée » des anciennes cultures nordiques.
Faute de moyens, ces fouilles sous-marines n'ont pas été poursuivies. On ne peut que le regretter...Platon parlait beaucoup de l'orichalque,un mystérieux minerai dont les Atlantes auraient fait la base de leur commerce et la source de leur richesse.
Peut-être s'agit-il, si la démonstration de Jürgen Spanuth est juste, de l'ambre,cette résine fossile que les anciens peuples européens appréciaient autant que l'or...Notamment pour faire des parures, et qu'on ne trouvait que sur les côtes des mers nordiques.
Arguments & Contre Arguments.
Chercheur « parallèle », en tout point comparable á Schliemann, l'homme qui a découvert le site de Troie, Jürgen Spanuth a vu sa thèse très contestée.On lui a beaucoup reproché son amateurisme. Il est vrai que, souvent, il s'arrange pour tourner ou pour écarter certains faits gênants.On pourrait s'étonner,en effet, de voir des éléphants s'ébattre sur les côtes danoises.
Le texte de Platon est pourtant formel. Jürgen Spanuth évoque alors une confusion entre elephas « l'éléphant » et elaphos « le cerf ».
Faut-il alors placer l'Atlantide du côté d'Héligoland et faire des Peuples de la mer les descendants des Atlantes qui auraient survécu à l'engloutissement de leurs terres ?
La prudence s'impose. Une seule certitude : l'effondrement, dans la mer, il y a plus de trente siècles, d'une partie des côtes du Jütland.
Tous les autres indices (les bas-reliefs de Médinet Habou, les armes nordiques, l'ambre, etc.) ne sont pas des preuves.
L'archéologie a pourtant donné un nouvel atout á Jürgen Spanuth : on a retrouvé, sur le site même d'Héligoland et dans différents gisements sous-marins, des lingots de cuivre et de nombreuses traces d'une exploitation très ancienne de minerai. Or, le texte de Platon mentionnait la présence, parmi les richesses du sous-sol atlante, de « cuivre sous une forme dure et malléable ».
Le Texte De Platon Est-Il Fiable ? Mais faut-il croire au texte de Platon ? Il se peut que plusieurs traditions se soient mêlées, au cours de centaines d'années de récits et de légendes orales, pour donner naissance au mythe de l'Atlantide.
L'invasion des Peuples de la mer, chassés de leurs terres par un cataclysme marin naturel et l'explosion du volcan de Thêra, lui aussi destructeur d'une civilisation, ont ainsi pu se confondre, avec d'autant plus de facilité que les Grecs anciens ignoraient à peu près tout de leur histoire.
Vouloir à tout prix prouver la cohérence du texte de Platon est sans doute faire une mauvaise approche du problème de l'Atlantide.
On sait qu'un texte littéraire peut « transformer » la réalité : très près de nous, La Chanson de Roland en est un exemple parfait.
Les récits homériques de L'Iliade et de L'Odyssée, longtemps considérés comme légendaires, ont fini par être reconnus comme vrais et « décodés », au sens strict du terme.
La vérité sur l'Atlantide sortira probablement d'une critique serrée du texte de Platon et de sa « généalogie ». Ce texte devra être confronté aux données historiques et géologiques disponibles.
Un jour, l'Empire atlante cessera peut-être d'être promené sur tous les continents ou même sur toutes les planètes,puisque certains auteurs ontmême soutenu que les Atlantes, vaincus par les Athéniens, n'étaient, en
réalité, que des ... extra-terrestres !
V.Battaglia (06.08.2006)
< Enigmes Paléontologie. Archéologie;
La Malaisie
La Malaisie6, en malaisien Malaysia, est un pays d'Asie du Sud-Est, constitué de la Malaisie péninsulaire ou Malaisie occidentale (majeure partie de la péninsule Malaise) et de la Malaisie orientale (nord de Bornéo).
L'appellation en forme longue Fédération de Malaisie, parfois utilisée pour désigner l'État malais, n'est pas officielle pour les autorités de Malaisie. La Malaisie est située à environ 200 km au nord de l'équateur. Sa capitale est Kuala Lumpur et sa superficie est de 329 750 km2.
Histoire
Géographie de la Malaisie
Climat
Culture
Sports
Faune, flore et environnement
Politique en Malaisie
Le Pays Est Composé De Deux Régions Distinctes.
La Malaisie occidentale ou Malaisie péninsulaire (au sud de la Thaïlande) est divisée du nord au sud par une longue chaîne montagneuse dont le point culminant se situe à 2 189 m (Gunung Tahan) et où subsistent de vastes zones forestières.
La côte ouest est marécageuse et plate, la côte est se compose, au contraire, de longues plages de sable.
Les cultures et plantations sont d'abord situées le long des plaines côtières. Le nord du pays (Perlis et Kedah) est considéré comme le grenier à riz du pays.
La Malaisie orientale est composée des territoires du Sarawak et du Sabah et située au nord de l'Indonésie (Bornéo). Cette partie représente 15 % de la population sur 60 % du territoire.
Elle est essentiellement composée de forêts tropicales humides et d'un relief assez élevé (mont Kinabalu, 4 100 m).
La Malaisie partage ses frontières terrestres avec le Brunei (381 km), l'Indonésie (1 178 km) et la Thaïlande (506 km), et dispose de 4 675 km de côtes.
Elle est également reliée à Singapour, par deux ponts traversant le détroit de Johor.
Climat.
En raison de sa situation géographique proche de l'équateur, la Malaisie connaît un climat équatorial de type hyper humide,
caractérisé par une température constamment élevée (entre 26 et 27 °C en moyenne), une faible amplitude thermique annuelle (de l'ordre de 1 à 2 °C).
Et une forte humidité tout au long de l'année. Les précipitations sont très élevées avec une moyenne annuelle atteignant 2 500 mm. Il fait très rarement plus de 32°, la température oscillant toujours entre 26 et 28°.
Dans les régions de montagnes, comme la région du mont Kinabalu, la température est souvent plus basse, et plus fraîche.
Faune, Flore & Environnement La Malaisie est considérée comme une zone de mégadiversité biologique. La flore est ainsi particulièrement riche au regard d'autres pays situés dans la zone intertropicale.
Les montagnes, les forêts primaires, et récifs coralliens participent de cette grande biodiversité.
La déforestation est importante, en particulier dans les territoires du Sarawak et du Sabah.
Article détaillé : Déforestation en Malaisie.
Le Sabah abrite, entre autres, une Oleacée, Olea borneensis (nom vernaculaire Obah ou Mangkas), à Lahad Datu (Forêt de recherche duSilam), Ranau (Kulimpsiau-Bas) et Kulat (Labuan). Cette espèce occupe les flancs de collines et les sommets, sur des sols ultrabasiques.
Démographie de la Malaisie
La principale langue utilisé en Malaisie est le malais. Mais étant donné que plusieurs ethnies se côtoient, on pourrait résumer que les langues les plus utilisées sont l'anglais, le malais, le cantonais, le mandarin et le tamoul.
Culture de la Malaisie
Le Sport
Le sport le plus populaire de Malaisie est le badminton.
D'autres sports comme le Sepak takraw, un jeu de balle extrêmement spectaculaire, sont également pratiqués.
Kuala Lumpur a accueilli la Coupe d'Asie de hockey sur gazon en 1999, 2003 et 2007. En 2009, la coupe a été disputée à Kuantan.
Depuis 1999, le pays accueille une manche du championnat du monde de Formule 1 sur le circuit international de Sepang, dans l'état de Selangor près de l'Aéroport international de Kuala Lumpur. A partir de 2018, et pour des raisons financières, Le GP de Malaisie n'aura plus lieu.
L'équipe nationale de football est membre de la FIFA et de l'AFC.
Cuisine malaisienne
Littérature malaisienne
Site officiel du tourisme en Malaisie [archive]
Malaisie
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États et territoires fédéraux de Malaisie
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Même quand la pleine lune brille de tous ses feux, sa lumière demeure quand même 400 000 fois plus faible que celle du Soleil.(123RF/Markus Gann)
Jean-François Cliche
Le Soleil.
CHRONIQUE / «La couleur que nous percevons des objets est celle qui n'a pas été absorbée. C'est la couleur qui est réfléchie par ce qui nous entoure. Or les soirs de pleine lune, loin des lumières de la ville, tout prend une teinte grisâtre à l'extérieur. Est-ce à dire que cette couleur est la même que Neil Armstrong a vue lors de son séjour sur la Lune?» demande Pierre Ruel, de Lévis.
Non, en fait, les missions lunaires se sont toutes déroulées «en plein soleil», sur la face éclairée de la Lune. Étant illuminés directement par notre étoile, les astronautes y voyaient essentiellement comme sur le plancher des vaches en plein jour. En outre, ils n'y sont jamais restés assez longtemps pour que la nuit finisse par tomber à l'endroit où ils se trouvaient : La Lune tourne sur elle-même à la même vitesse qu'elle tourne autour de la Terre, soit en 28 jours et des poussières, et la plus longue mission lunaire de la NASA, Apollo 17, est restée chez les sélénites à peine plus de trois jours.
Mais cette histoire de nuit qui donne la même teinte grisâtre à tout ce qui bouge (ou non) vaut la peine qu'on s'y attarde. Car ce n'est pas une nature particulière de la lumière que nous recevons de la Lune qui la cause, mais d'abord une question d'intensité lumineuse.
La nuit, comme on le sait, la Terre n'est pas éclairée directement, mais de manière indirecte : on doit se contenter de la partie de la lumière du Soleil qui est réfléchie par la Lune.Or cela n'en laisse pas beaucoup. La taille de notre satellite naturel est, pour un, nettement plus petite que celle de la Terre, et il en va de la Lune comme de n'importe quelle autre surface réfléchissante, c'est-à-dire que plus un miroir est petit, plus la quantité de lumière qu'il est capable de réfléchir est réduite.
À environ 1740 km, le rayon lunaire équivaut à peine à plus du quart de celui de notre planète (0,2527, pour être exact), si bien que sa superficie est égale à 0,2527^2 = 0,07 fois celle de la Terre, ou 7 %. C'est dire que même si toute la lumière que reçoit la moitié éclairée de la Lune était entièrement dirigée vers la moitié sombre de la Terre, la luminosité des soirs de pleine lune serait de seulement 7 % celle du jour.C'est peu, mais c'est encore très, très largement supérieur à ce que nous recevons réellement, car en fait de miroir, la Lune est - si l'on nous permet cette mauvaise anagramme - pas mal «nule». En fait, notre satellite naturel ne renvoie qu'entre 12 et 14 % de la lumière du Soleil, et comme la Lune est ronde, elle ne reflète pas cette lumière uniquement vers la Terre, mais dans un peu toutes les directions.
Quand on prend tout cela en compte, on arrive à un chiffre qui donne un léger vertige : même quand la pleine lune brille de tous ses feux, sa lumière demeure quand même 400 000 fois plus faible que celle du Soleil. Quatre cent mille fois !
C'en est à se demander comment on fait pour voir encore... Et c'est précisément la bonne question à poser pour comprendre pourquoi tout nous apparaît gris.
Deux Types De Cellules.
Il y a deux types de cellules qui tapissent le fond de l'oeil humain et qui, chacun à sa manière, capte la lumière. Il y a d'abord des «cellulesen cônes», au nombre de 6 à 7 millions concentrés dans le centre de l'oeil et qui ont la faculté bien pratique de distinguer les couleurs.
Tout autour sont distribués environ 120 millions de «cellules en bâtonnet»qui eux ne font pas la différence entre les couleurs - ce qui signifie qu'ils «voient» en noir et blanc.Mais ils ont un avantage sur les cônes : ils sont beaucoup, beaucoup plus sensibles, n'ayant besoin que d'environ 1000 fois moins de lumière que les cônes pour percevoir quelque chose. Ainsi la nuit, même sous la pleine lune, il n'y a pas assez de lumière pour déclencher un signal chez les cônes, mais suffisamment pour que les bâtonnets fonctionnent. C'est la raison pour laquelle on perd les couleurs sous la lumière de la Lune.
On comprend donc pourquoi on dit que «la nuit, tous les chats sont gris».
C'est parce qu'ils le sont, essentiellement, comme à peu près tout le reste d'ailleurs. Hormis un «petit détail» de rien du tout... qui est en fait plutôt une «grosse incongruité», à vrai dire. En effet, s'il n'y a que les bâtonnets qui voient la nuit et qu'ils n'envoient des signaux qu'en noir et blanc, alors d'où vient la teinte bleutée si caractéristique des paysages nocturnes - du moins sous la Lune et loin des lumières artificielles de la ville ?
«Effet De Purkinje».
Ce phénomène, nommé «effet de Purkinje», tient à deux choses. Primo, les cônes de l'oeil humain se répartissent en trois sortes qui se «spécialisent» dans la perception d'une couleur en particulier.
L'immense majorité capte soit le rouge (64%), soit le vert (32%), et une toute petite minorité de 2% se charge de glaner le bleu. Or voilà, cette petite minorité est moins concentrée dans le centre de l'oeil que les autres, et donc plus mélangée aux bâtonnets que les autres.
Et deuxio, il existe des interconnexions entre certains bâtonnets et certains des nerfs qui transmettent les signaux des cônes. Si l'on donne le temps à nos yeux de s'habituer à une très faible lumière, les bâtonnets vont utiliser ces interconnections pour envoyer leurs signaux à la fois dans «leurs» nerfs à eux et dans certains nerfs de cônes, afin d'amplifier
la perception. Et comme les cônes voisins sont surtout des «bleus», on a l'impression que tout devient bleuté sous la Lune.
CLIC.................Richard Clayderman - ' L' For Love from vera.mattos on Vimeo.
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Vue aérienne de l'abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer / © AbbayedeSaintJacutdelaMer
Située au bout de la presqu'île de Saint-Jacut-de-la-Mer, l'Abbaye a évolué à travers les siècles mais n'a pas oublié sa vocation première : accueillir du public. Aujourd'hui c'est devenu une activité touristique àpart entière : 10 000 nuitées sont enregistrées en moyenne pas an.
Par M.Hamiot
Fondé par Saint-Jacut au IVème siècle, l'Abbaye a été restaurée en 1875 aprèsson rachat par des soeurs de la congrégation de St-Méen. Depuis toujours, cette grande maison accueille du public, se transformant peu àpeu en pension de famille.
Un lieu unique.
Le calme et la sérénité résonnent dans ce lieu, le bâtiment est sur un hectare et leparc sur trois, comprenant un terrain de tennis, trampoline ... et surtout la mer est aux portes de la propriété.
Vue mer Abbaye de Saint-Jacut / © AbbayedeSaintJacutdelaMer
La capacité d'accueil est de 150 personnes pour 103 chambres.
Avec une telle capacité d'hébergements, l'Abbaye se place parmi les hauts lieux du tourisme en Bretagne. 10 000 personnes viennent en moyenne y dormir chaque année.
Si la recherche du calme est commun à tous les visiteurs, certains viennent y effectuer des retraites spirituelles,sur deux jours, une semaine, ou des plus longs séjours. Mais la foi n'est une condition obligatoire, chacun peut venir y séjourner.
L'Abbaye organise aussi des séminaires d'entreprises, colloques et autres stages.
Le président n'a pas de maquilleur salarié mais fait appel à des "prestations extérieures".
Emmanuel Macron lors du débat d'entre-deux-tours.
La note est salée. L'Élysée a confirmé ce jeudi 24 août, qu'Emmanuel Macron avait jusqu'ici dépensé 26.000 euros en prestation de maquillage, comme l'a révélé le Point .
L'hebdomadaire explique que le président, contrairement à ses prédécesseurs, n'a pas salarié de maquilleur pour l'accompagner lors de ses sorties publiques. Il a en revanche choisi, depuis son élection le 7mai, de faire appel à la maquilleuse de 40 ans qui le suivait pendant sa campagne.
"Cela nous a permis d'évaluer les besoins au niveau des prestations et de prendre du recul pour réfléchir à un dispositif moins onéreux", explique un conseiller du chef de l'État à franceinfo.
D'après Le Point, ces prestations ont fait l'objet de deux factures: l'une de 10.000 euros, l'autre de 16.000. "Il s'agit de prestations extérieures intervenues sur les derniers mois et qui correspondent à l'urgence du moment après son arrivée à l'Élysée, justifie encore l'Élysée. Cela correspond à différents types de prestations, entre les conférences de presse et les déplacements à l'étranger où il faut transporter cette personne avec lui."
L'Élysée indique à BFMTV que ces prestations ont été demandées "dans l'urgence", et que ces dépenses ont "vocation à être (réduites) significativement".
"Oui, c'est élevé, mais moins que pour ses prédécesseurs", affirme l'entourage du président. Comme le note Le Point, la facture est effectivement moins élevée que celle de son prédécesseur à l'Élysée:François Hollande rémunérait sa maquilleuse 6000 euros net par mois.
L'ancien président avait créé la polémique en embauchant un coiffeur payé près de 10 000 euros brut par mois.
La peinture d´Elisabeth Germain se nourrit chaque jour des moments précieux de l´existence, restituant pour nous des scènes de vie captées sur le vif : le bistrot du coin et ses habitués, les terrasses, les brasseries.
Elisabeth Germain a aussi posé son chevalet dans les cuisines des chefs et passé leurs attitudes au jus de ses pinceaux.
Sa peinture s´anime, les couleurs se réchauffent au contact de ses émotions et la figuration s´impose d´elle-même avec le trait qui donne force et énergie à ses sujets.
La Tomatina est une fête célébrée le dernier mercredi du mois d’août de chaque année, à Buñol, province de Valence, en Espagne.
Des milliers de participants viennent de chaque coin de la planète pour cette festivité de la bataille . La bataille est le point culminant d’unfestival d’une semaine célébrant le saint patron (Saint Lluis Bertran) du village. La Tomatina a obtenu en août 2002 le label de Fête d’intérêttouristique international. La Tomatina a été célébrée pour la première fois en août 1945.
Il existe plusieurs versions de l’origine de cette fête
Selon la version la plus courante, en 1945, alors que les jeunes laniennes de l’époque se regroupaient sur la place du village de Buñol, où l’on fêteactuellement la Tomatina, pour assister au défilé des autorités du village, de la bande musicale et des « Géants », un groupe de ces jeunesaurait provoqué une bousculade, qui aurait dégénéré en bagarre générale
lors de laquelle certains se jetèrent les tomates d’un petit commerce de légumes situé à proximité. Un an après, le même mercredi du mois d’août, les jeunes se seraient retrouvés sur la place, munis cette fois de leurs propres tomates.
Les autorités du village se seraient alors opposées à cette célébration, mais la tradition s’est instaurée et a perduré sous le nom de « journée de la Tomatina ». En 1959, le conseil municipal de Buñol a finalement décidé d’autoriser la gigantesque bataille de tomates en instaurant un horaire précis de début et de fin, déterminé par l’explosion d’un feu d’artifice ; il fournit également les tomates depuis 1980.
En 2015, entre 150 et 170 tonnes de tomates, selon les sources, ont été déversées dans les rues de la ville. Les tomates sont produites à Xilxes, La Llosa, Moncofa et Almenara, et sont stockées dans une chambre pendant 48h avant la fête de manière àatteindre un niveau de maturité suffisant pour ne pas être trop dures et contondantes.
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