7 brûle-graisses puissants pour perdre du poids sainement
L’excès de poids est aujourd’hui devenu un trouble croissant dans la société moderne, puisqu’il y a de plus en plus de sédentarité à cause du stress, du travail et de la multiplication des dispositifs technologiques qui ne demandent pas beaucoup d’efforts.
Les personnes qui essaient de maigrir sont des milliers, non seulement car elles souhaitent avoir une silhouette plus fluette mais aussi car elles sont inquiètes pour leur santé. En plus de l’accumulation de graisse dans différentes parties du corps, le surpoids et l’obésité sont des causes potentielles de maladies chroniques qui altèrent la qualité de vie. Heureusement, il a été démontré qu’il suffit d’adopter des habitudes de vie saines pour atteindre une réduction significative de l’indice de masse corporelle.
La pratique quotidienne d’exercices, les techniques de relaxation et surtout l’alimentation sont des facteurs clés pour obtenir l’équilibre. Il est également bon d’intégrer dans sa routine ces puissants brûle-graisses qui permettent d’obtenir de meilleurs résultats en peu de temps. Bien que ce ne soient pas des produits miraculeux, leurs nutriments et leurs propriétésapportent au métabolisme l’impulsion idéale pour atteindre le poids parfait.
Vous voulez les découvrir ?
1. Le thé vert
L’une des boissons les plus saines et puissantes pour perdre du poids est le thé vert. Avec le thé noir, le thé vert est reconnu comme brûle-graisse naturel très efficace, qui stimule les effets du régime. Sa richesse en composés antioxydants et sa capacité à contrôler l’absorption de graisses est ce qui le rend si efficace contre l’obésité. De plus, au vu de sa haute teneur en nutriments essentiels, il a été démontré qu’il impulse la fonction du métabolisme.
2. Les agrumes
Les agrumes comme l’orange, le citron et le pamplemousse contiennent de grandes quantités de vitamine C et de fibres,deux nutriments essentiels pour conserver le bon rythme du métabolisme. Ils n’augmentent pas seulement la capacité du corps à se défaire de l’excèsde calories mais ils renforcent aussi le système immunitaire afin d’éloigner les maladies virales. On peut les utiliser dans de nombreuses recettes et sous de nombreuses formes : en jus, en salades, en infusions etc.
3. L’huile de coco
À cause de sa haute teneur en graisse et en calories, on peut penser qu’elle n’est pas appropriée pour le régime mais elle contient de nombreuses vertus qui ont des effets certains sur l’amincissement du corps. L’huile de coco a une forte teneur en acides gras de chaîne moyenne, qui augmententla sensation de satiété et la quantité de calories brûlées pendant la journée. Ainsi, la consommation de deux cuillerées par jour réduit considérablement le périmètre abdominal, à savoir la graisse qui se trouve autour de la taille.
4. Le poisson et les viandes maigres
Supprimer les viandes du régime alimentaire n’est pas un choix sain pour mincir. Il est primordial de les considérer comme l’une des meilleures sources de protéines de haute qualité, essentielles pour gagner en masse musculaireet réduire la graisse corporelle. Les poissons et tous les types de viandes maigres augmentent la sensation de satiété et permettent de brûler entre 80 et 100 calories par jour.Ce sont des aliments qui complètent à la perfection le régime et qui aide à équilibrer le poids.
5. La pomme
La pomme, surtout la verte, apporte de grandes quantités de fibres, d’eau et de vitamines qui participent à la perte de poids. Son apport calorique est très faible et contient de puissants antioxydants qui inhibent l’action négative des radicaux libres. La consommation d’une pomme par jour aide à augmenter le rythme du métabolisme et accroît le nombre de calories éliminées.
6. L’artichaut
Les artichauts sont considérés comme des brûle-graisses car ils ont un effet purifiant qui facilite le nettoyage hépatique. Leur ingestion soulage les troubles comme le foie gras et l’accumulation de toxines, deux affections qui empêchent de mincir. De plus, il agit aussi comme un diurétique naturel, stimulant l’élimination des liquides retenus dans l’organisme.
7. L’ananas
Ce fruit riche en eau est un excellent complément pour les personnes qui souhaitent perdre du poids plus facilement. Ses bienfaits principaux sont dus à son apport en broméline, un type d’enzymes qui promeut la digestion et l’élimination des déchets. Son goût sucré est accompagné d’un apport significatif d’antioxydants, de fibres et de vitamines essentielles qui encouragent l’élimination de graisse accumulée pour améliorer le poids et la santé.
Pour conclure, souvenez-vous que ces aliments sont seulement des compléments pour le régime. Si on les inclut régulièrement dans son régime alimentaire, ils peuvent être un bon soutien pour mincir.
Cependant, les résultats dépendront beaucoup de la discipline et des autres efforts que l’on fera pour atteindre l’objectif.
Ce commentaire a été modifié le 19/04/2018 à 14:39
Si l'«Île aux fleurs», la bien nommée, fleuronne au fil des saisons, c'est en avril que l'explosion de couleurs y est la plus resplendissante avec la tulipe en mode majeur. «C'est toujours la saison de découvrir l'île de Mainau» ont coutume de dire les Allemands. Mais c'est au printemps que l'explosion de couleurs végétales, sur cet îlot de 45 hectares, situé au nord ouest du lac de Constance, est la plus spectaculaire. Tout particulièrement entre la mi-avril et début mai, avec l'éclosion d'un million de tulipes. C'est sous l'impulsion de Lennart Bernadotte (1909-2004), prince de Suède, que l'île, alors envahie d'herbes folles, s'est métamorphosée en un magnifique parc floral. Ce fut l'œuvre de sa vie, et c'est lui qui, en 1932, décida d'ouvrir Mainau au public, désignée désormais sous l'appellation d'«Île aux fleurs du lac de Constance Plus d'un million de visiteurs viennent chaque année découvrir ce petit Éden insulaire. En cette saison, la vue de cette marée de tulipes multicolores avec, en toile de fond, le lac bleu acier et les sommets alpins encore enneigés est à couper le souffle. Ce qui semble naturel et laissé au hasard est en fait le résultat d'un travail minutieusement planifié. Les jardiniers ont sélectionné environ 550 types de tulipes, de narcisses et de jacinthes, soit pas moins de 500.000 bulbes plantés chaque automne. Située dans la partie est de l'île, l'étonnante «Allée du printemps» a vu le jour à la faveur d'un hiver particulièrement rigoureux. Cette année là, le sol gela à une telle profondeur qu'il fût impossible de planter quoi que ce soit sur l'île. Or, plusieurs centaines de milliers de bulbes, déjà commandés et livrés, s'entassaient dans les remises. C'est alors qu'on s'aperçut que la terre des prairies, situées sous les châtaigniers et les platanes, avait été protégée du froid par un épais tapis de feuilles mortes Les jardiniers plantèrent alors tous les bulbes à cet endroit. Les plantes fleurirent si bien à l'ombre des grands arbres qu'il fut décidé de renouveler l'expérience chaque année, si bien que l' «Allée du printemps» est devenu au fil du temps l'un des sites les plus prisés de Mainau. Après les tulipes, la relève est assurée par les rhododendrons puis les roses. Quelques 350.000 fleurs d'été et plantes exotiques en pot, comme des palmiers, cactus, citronniers, bananiers, bougainvilliers ainsi qu'une collection impressionnante de fuchsias jalonnent ainsi la belle saison. L'île aux fleurs abritent également deux serres, l'une dévolue aux palmiers et l'autre aux papillons. En 1998, Mainau a été le premier parc d'Europe à recevoir le label «Eco Audit Union Européenne».
Pripiat ou Prypiat est une ville fondée en 1970, en République socialiste soviétique d'Ukraine. Elle se trouve à 3 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl et à une dizaine de kilomètres au nord de Tchernobyl. Wikipédia La ville était considérée comme l'un des meilleurs endroits pour vivre en Union soviétiqueSitué à quelques kilomètres de Tchernobyl, la cité révèle en un instant le coût astronomique de la plus grande catastrophe nucléaire. Et son destin fait surgir des craintes pour le Japon qui affronte une autre crise nucléaire à Fukushima. Les quelque 50.000 habitants de Pripyat ont fui après l'explosion du réacteur 4 de Tchernobyl qui a projeté dans l'atmosphère un flot de particules radioactives de césium, strontium, iode et plutonium le 26 avril 1986. Construite seulement seize ans plus tôt, Pripyat «était considérée comme un des meilleurs endroits pour vivre en Union soviétique», déclare Nikolai Fomin, un jeune Ukrainien escortant les visiteurs à l'intérieur de la zone d'exclusion de 30 km autour de Tchernobyl. Là où vivaient beaucoup de familles jeunes, où «les magasins étaient pleins de choses qu'on ne trouvait pas ailleurs», rappelle le guide, l'herbe pousse dans les fissures des chaussées, les fenêtres des appartements semblent de noirs regards fixant les rues. Les visiteurs occasionnels arrivent en bus équipés de dosimètres pour les radiations, de chiffons et d'eau pour décontaminer chaussures et vêtements avant de repartir. Pour l'Ukraine, le prix à payer pour la catastrophe de Tchernobyl semble incalculableLe bruit du verre cassé crisse sous les pieds en traversant le terrain de la piscine. Dans un parc, les gondoles jaunes d'une roue de fête foraine- qui aurait dû être inaugurée le 1er mai 1986 - grincent sous l'effet du vent. Des auto-tamponneuses ont rouillé. Sur la place principale, un marteau et une enclume soviétiques, rongés par la rouille, dominent le palais de la culture. Dans une salle, des affiches entassées de Lénine et d'autres leaders soviétiques avaient été préparées pour un défilé du 1er mai qui n'a jamais eu lieu. Pour l'Ukraine, le prix à payer pour la catastrophe de Tchernobyl semble incalculable. Il a fallu reloger les habitants de Pripyat et des autresvilles et villages de la zone d'exclusion, recouvrir d'un sarcophage le réacteur endommagé, nettoyer la centrale, surveiller les régions contaminées... Encore aujourd'hui, environ 5% du budget annuel du pays est consacré aux indemnisations liées à Tchernobyl, y compris le paiement de petites sommes pour aider les gens des régions contaminées à acheter des aliments "propres". Le Belarus et la Russie ont aussi été durement touchés. Au total, pour lestrois pays, plus de 330.000 personnes ont été déplacées. Le coût directet indirect de la catastrophe jusqu'en 2005 a été chiffré à «des centaines de milliards de dollars» par un rapport du Forum Tchernobyl, regroupant Ukraine, Belarus, Russie, sept agences onusiennes et la Banque mondiale.
19 avril 1956 Conte de fée à Monaco. Grace dit oui à Rainier La survie de la Principauté dépendait de ce mariage. Mais cette union entre le prince et la star est d'abord une histoire d'amour. Il fallait une perle pour que la parure fût complète. Sinon, que serait devenu ce rocher ? Un caillou ? À la trentaine consommée, le prince le sait bien : «Point d'héritier, point de pays !» Et l'aphorisme n'est pas anodin. Qui connaît cette règle qu'impose la France à Monaco ? Elle est étrange mais bien réelle : une convention franco-monégasque, datant de 1918, précise que la Principauté deviendrait un État indépendant, sous protectorat français, si le souverain disparaissait sans descendance directe ou adoptive. «Si Rainier ne se marie pas et n'a pas d'héritier, ses sujets deviendront citoyens français, paieront des impôts et feront un service militaire allant jusqu'à six ans», hasarde un journal Newyorkais. Le temps presse, donc. Il y a un an, le Conseil national a même cru bon s'en mêler, n'hésitant pas à interroger le prince sur ses intentions. On a beau vivre sur un territoire moins étendu que le bois de Boulogne et être, avec 150 hectares, l'État le plus petit du monde après le Vatican ; on en n'a pas moins la fibre nationaliste. Interrogez quelques-uns des 5.000 sujets monégasques et vous comprendrez qu'on ne plaisante pas avec l'indépendance du Rocher, pris de haute ruse par le Génois Lanfranco Grimaldi - il s'était déguisé en moine pour lpénétrer la place réputée inexpugnable - un jour de janvier 1297. Honneur à l'ancêtre, autrement surnommé «le malicieux». Cette lointaine ascendance vaut à Rainier d'être le souverain le plus titré du monde. Vingt-quatre titres de noblesse ! Duc de Mazarin, comte de Farette, de Belfort, de Thann et de Rosemont, sire de Matignon et de Marchais, baron de Lutumière et prince de Château-Porcien. On imagine le labeur d'un aboyeur chargé d'annoncer sa grâce. Une princesse. Le prince cherche une princesse. La quête serait-elle aussi vaine que celle du Graal ? Un mariage de raison ? Certes non ! Les plus riches et plus belles héritières de la planète en savent quelque chose. Prince, on a beau être, homme on n'est pas moins et rêver d'un mariage d'amour. Mais pour qui bat le cour de Rainier III, seul en son palais de 200 pièces qui domine la Grande Bleue, servi par une centaine de domestiques, ou solitaire sur le pont de son yacht de 300 tonnes mouillant dans les eaux tranquilles de port Hercule ? Ne rêvons pas. Les contes de fée n'existent que pour endormir les enfants. Ou faire rêver les midinettes. Depuis le début de la décennie, Rainier a une obsession : remplir les caisses de la Principauté. Au sortir de la guerre, les comptes étaient dans le rouge. Aussi, avec l'aide de l'armateur grec Aristote Onassis, le prince a-t-il eu la riche idée de créer et développer la Société des bains de mer, temple du jeu et de l'hôtellerie de luxe, principale ressource économique du pays. Oui, Grimaldi emploie la majeure partie de son temps à moderniser son héritage, à le faire fructifier. Il ne s'agit pas seulement d'empiler les liasses de dollars mais d'assurer l'indépendance de ce si petit État à la merci des appétits de sa puissante voisine. Alors les femmes. Il y a bien eu cette actrice française, dont l'histoire du cinéma ne retiendra pas le nom, Gisèle Pascal, mais le père Tucker, américain et néanmoins prêtre romain, né dans le Delaware, a poussé la vedette hors des remparts. Gisèle est vite tombée dans les bras d'un certain Gary Cooper qui promenait sa silhouette élégante sur la Croisette de Cannes, alors en plein Festival. Un personnage, le révérend J. Francis Tucker. Lorsqu'il a débarqué à Monaco, il y a quelques années, la Principauté était « moralement ruinée ». C'est en tout cas ce qu'il déclare volontiers. Pourfendeur de mécréants et autres libertins, il avait décidé de réévangéliser le Rocher, à lui seul. Il est devenu le confesseur de Rainier que l'on dit bon catholique et familier de la méditation.
Le père Tucker serait-il, aussi, quelque peu entremetteur ? On pourrait le croire. C'est lui qui aurait convaincu le prince de recevoir une créature hollywoodienne. Une beauté blonde - et catholique - qui crève l'écran, déjà élevée au rang de star et oscarisée pour son rôle dans Une fille de province. Elle est à Cannes, pour le Festival. Elle doit en profiter pour tourner quelques scènes du nouveau film d'Alfred Hitchcock, la Main au collet. Elle s'appelle Grace Kelly. Pour assurer la «promo» de la belle Américaine, née dans une riche famille de Philadelphie, on a imaginé qu'une séance photos avec Rainier, en son palais, serait du meilleur effet. Mais le prince est en retard. Grace s'impatiente dans la salle du trône. Monseigneur finit par apparaître. Confus, Rainier propose à mademoiselle le tour du propriétaire. À défaut de porcelaines rares, de livres anciens ou de toiles de maîtres, le prince la convie à saluer les pensionnaires indolents de son zoo privé. Coup de foudre ? Peut-être. Ils se plaisent. Échangent bientôt une correspondance. Se revoient. Rainier fête Noël avec les Kelly, sur le sol américain. Et l'on peut compter sur le bon père Tucker pour entretenir la flamme. A-t-il retenu cette phrase d'Aristote (Onassis, pas le philosophe) : «Pour sauver Monaco et le tourisme, il n'y a qu'un mariage du prince avec Marilyn Monroe ou Grace Kelly.» Les dieux de l'Olympe ont entendu l'armateur. En cet hiver 1956, l'un des plus froids qu'on ait connu - à Paris, la Seine a gelé -, Monaco pavoise. L'avenir semble un peu moins sombre pour ce confetti d'État. Le prince annonce officiellement ses fiançailles, le 5 janvier. Hollywood n'a pas frappé en vain à la porte du Vieux Monde. Grace a dit oui. Le mariage est fixé au 19 avril. Elle a 26 ans et lui 33 ans. Aristote avait vu juste. Le mariage du prince et de la star semble sortir le Rocher de sa léthargie. Comme d'un coup de baguette magique. Une quarantaine de diplomates sont présents et la France a dépêché l'un de ses jeunes espoirs de la politique, François Mitterrand, dont l'oil aiguisé a su apprécier la beauté un peu froide et la classe naturelle de la future princesse. Les magazines du monde entier ont envoyé des meutes de reporters couvrir cet événement mondain (dans quelques années les mots "jet-set" et "people" feront partie du vocabulaire commun). Et il y a les 750 invités. Ils se pressent d'abord dans la salle du trône, pour le mariage civil, puis sous les voûtes de la cathédrale de Monaco avant d'envahir les jardins du palais. Onassis, le roi Farouk, le prince Aga Khan et Ava Gardner, éblouissante et solitaire. 300 millions de francs, tel est le coût des festivités. Le Rocher se saigne pour son prince. 19 avril. 10 h 35. Les projecteurs s'allument. Les lourdes portes de la cathédrale s'ouvrent. L'orgue, les solistes et la chorale entament le Uxor Tua de Jean-Sébastien Bach ; un frisson parcourt l'assemblée en même temps que la musique semble courir les rues et les ruelles de Monaco. Difficile de résister. La mise en scène vaut celle d'Hollywood. Miss Kelly, qu'il faudra bientôt appeler Son Altesse Sérénissime, plus belle que jamais dans sa robe de tulle de soie garnie de dentelle et de milliers de petites perles, avance vers le chour au bras de son père. La traîne, n'oublions pas la traîne, longue de presque 3 mètres.
Le marié arrive quelques minutes plus tard précédé du nonce apostolique, Mgr Barthe et du père Tucker. Le Uxor Tua de Jean-Sébastien cède sa place à l'Alléluia de Purcell. Rainier porte une veste noire à col officier, bardée de décorations. Les parements des manches, très premier Empire, portent trois rangées de feuilles de chêne et de glands. Le prince est étonnement pâle. L'émotion, sans doute.
La cérémonie commence. Après les éloges, le légat du pape lit un message du Saint-Père aux époux. Puis vient la messe.
Rainier a dit oui. Forcément. Mgr Barthe se tourne vers la fiancée: « Grace Patricia voulez-vous prendre pour légitime époux, Rainier, Louis, Henri, Maxence, Bertrand, ici présent, selon le rite de notre sainte mère l'Église ? ». Te Deum. Grandes orgues et clairons. L'apothéose. Le chambellan ouvre la marche précédant l'évêque de Monaco, crosse d'argent à la main. Leurs altesses suivent à quelques pas, le visage grave, escortées par une ribambelle de demoiselles d'honneur. Le peuple les acclame alors que le couple, par instant, disparaît sous une pluie de pétales de fleurs. Dans quelques instants, la princesse Grace, selon une vieille coutume, «d'un geste charmant, abandonnera son bouquet nuptial dans l'oratoire dédié à sainte Dévote», commente la voix nasillarde du journaliste des actualités filmées. la télévision. Encore balbutiante, elle fait une démonstration de force en ce jour d'avril 1956. Cela commence avec la prouesse d'une retransmission «en direct» de la cérémonie, grâce à l'Eurovision. Trente millions de spectateurs, au bas mot. Quant aux opérateurs du 20 heures naissant, ils réalisent cette autre prouesse de faire remonter leurs films à Paris, en deux heures et vingt minutes, avec le concours de l'armée de l'air : hélico, avion à réaction puis encore hélico, annonce-t-on fièrement Rue Cognacq-Jay.
Dans quelques heures, Rainier et Grace rejoindront le port où les y attend le yacht blanc à cheminée rouge. Ils prendront la direction de Cannes, virant à tribord après les deux jetées. Lune de miel, croisière en amoureux, sans photographes, sans étiquette et sans nuages. L'histoire vient à peine de commencer. Rainier a eu un coup de génie en attirant les regards de l'Amérique et du monde entier sur la Principauté. Il vient de la sauver. Sans le savoir, la saga des Grimaldi va aussi donner naissance à une presse promise à un bel avenir, dans laquelle se croisent les têtes couronnées, les étoiles du showbiz, du cinéma ou du monde des affaires. Il n'empêche, de l'avis de tous, ce mariage est une véritable histoire d'amour
La maison du Chamarier, aussi connue sous le nom d'hôtel d'Estaing, est une maison située au 37 de la rue Saint-Jean dans le 5e arrondissement de Lyon.Elle fait l'angle avec la rue de la Bombarde.
Du latin cameriarus, camérier, le terme « Chamarier » désigne l'intendant des finances de l'évêque de la cathédrale proche. Il possède en outre les clefs des portes de l'enceinte canoniale. À partir du XVe siècle le chamarier récolte les taxes perçues lors des foires. L'édifice est daté de 1498 mais les vestiges les plus anciens datent du XIIIe siècle. Au XIIIe siècle, une première maison est bâtie à l'intérieur du cloître Saint-Jean, contre la muraille construite sous l’épiscopat de Guichard de Pontigny entre 1165 et 1180. Remanié aux XIVe - XVe siècles, cet édifice est reconstruit au XVIe siècle par François d'Estaing, chamarier à partir de 1496. Au XIXe siècle, la maison est transformée en logements. Comme l'ensemble du quartier Saint-Jean, elle se détériore peu à peu. En 1943, l'édifice est classé.
Il a par la suite été rénové sous la houlette de l'association Renaissance du Vieux Lyon et grâce à l'impulsion de Denis Trouxe, alors adjoint au maire sous la mandature du maire Raymond Barre.
L'ORDRE DES MINIMES Minimes Minimes Blason de l'ordre avec la devise Charitas (caritas = Charité). Blason de l'ordre avec la devise Charitas (caritas = Charité). L'Ordre des Minimes (abrégé en OM), en latin Ordo Minimorum, c'est-à-dire « les tout petits », est un institut religieux d'ermites mendiants et pénitents fondé en 1436 par saint François de Paule (1416-1507), et approuvé en 1474 par les autorités ecclésiastiques.
À l'exemple du fondateur, les prêtres et frères Minimes cherchent à vivre une vie de pénitence perpétuelle dans un grand dépouillement évangélique. Ils en font leur forme d'apostolat, par la prédication et le ministère de la réconciliation. Anciennement appelés Les Bons Hommes en francophonie, ils sont aujourd'hui 180, dont 112 prêtres, surtout présents en Italie. S'étant retiré pour une vie d'ermite, saint François de Paule (né vers 1416 à Paola (ou Paule), en Calabre) attire des disciples qu'il regroupe en leur donnant le nom le plus modeste possible. Bien qu'ermites de vocation, leur spiritualité est franciscaine. Ils se considèrent comme les « plus petits dans la maison de Dieu », c'est-à-dire les tout petits frères (« minimes », les franciscains étant quant à eux « mineurs »). Leur règle est d'une extrême austérité. Les religieux Minimes portent une tunique de drap noir à larges manches, un court scapulaire avec un capuchon rond. La tunique et le scapulaire sont serrés par un cordon de laine noire à quatre nœuds qui symbolisent selon la Règle de 'Ordre, les 4 vœux : chasteté, pauvreté, obéissance, jeûne de carême. Ils essaiment à l'origine en Calabre et en Sicile. Ils s'imposent alors une vie rigoureuse en ajoutant aux trois vœux de chasteté, obéissance et pauvreté celui de la vie de carême, s'interdisant pour toute leur vie de manger viande, lait et œufs. L'ordre est approuvé par le pape Sixte IV en 1474, avec tous les « privilèges » des ordres mendiants. Ils se propagent en France (appelés à Plessis-lèz-Tours au chevet de Louis XI, atteint par une attaque d'apoplexie), en Espagne et en Allemagne (où ils sont appelés Paulaner et donnent naissance à une bière fameuse). C'est à cette époque qu'ils adoptent un mode de vie cénobitique, abandonnant la vie érémitique. Il se dédient dans les siècles suivants à la prédication et à la pénitence. Après le concile de Trente, ils se vouent aussi aux études[1] (physique, mathématiques, philosophie, etc.) et à la contre-réforme. Au XVIIe siècle, l'ordre compte 457 couvents, dont 156 en France[2]. Ils sont expulsés et interdits dans de nombreux endroits par les souverains empreints du despotisme éclairé du XVIIIe siècle, puis par différents mouvements socio-politiques du XXIXe siècle. Dans les années 1990, ils n'étaient plus que deux cents religieux environ. En 2010, un recensement exhaustif donne le chiffre de cent quatre-vingts religieux[3] répartis en quarante-cinq maisons. De nouvelles constitutions atténuant la rigueur de la règle originelle sont édictées en 1973 et en 1986, selon les directives de l'après concile Vatican II. Le supérieur général (appelé correcteur général) siège à Rome à l'église Saint-François-de-Paule. C'est aujourd'hui le P. Francesco Marinelli[
Caroline Young: Dans la peinture orientale classique, les artistes abordent leur travail de la même manière que les pianistes occidentaux pourraient aborder les compositions existantes des grands maîtres. Chaque nouvelle peinture était une performance pour laquelle l'artiste a répété en pratiquant la performance de peintres antérieurs. L'artiste contemporaine Caroline Young a pris cette sagesse à cœur. Ses délicates aquarelles sur soie rendent hommage à la technique classique chinoise appelée «style délicat» et aux leçons qu'elle a apprises de son mentor, Lam Oi Char. Chacun est une célébration virtuose. e travail doux et lyrique de Caroline et sa composition gracieuse lui ont valu un succès critique et populaire. Bien que ses thèmes japonais l'aient amenée à la célébrité, Young a décidé de revenir à des sujets historiques chinois. «Je voulais rendre hommage à mes arrière-grands-parents, qui ont immigré à Hawaï en provenance de Chine, et commémorer la célébration du bicentenaire des premiers Chinois à arriver à Hawaï. Caroline Young travaille actuellement sur son projet le plus ambitieux à ce jour, l'Immortal Twelve Suite. Les peintures sur soie représenteront les légendes des douze signes du zodiaque oriental. C'est un projet majeur pour l'artiste qui durera de nombreuses années, et qui promet de consolider la place de Young dans les rangs des artistes contemporains les plus remarquables d'Amérique. "L'art m'a donné une seconde chance d'apprendre l'essence de ma propre culture et de découvrir ce que signifie être chinois.Je continuerai à peindre des sujets japonais à l'avenir parce que beaucoup de mes collectionneurs les apprécient beaucoup, et j'aime Mais quand je ne peins pas, je passe le plus clair de mon temps à faire des recherches sur l'histoire, la culture, les costumes et l'ornementation de la Chine.
Le prince Charles et sa femme Camilla à Lyon le 8 mai Les deux membres de la famille royale anglaise seront en France du 7 au 9 mai et feront escale à Lyon pour, entre autres, commémorer le 73e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le prince de Galles et sa femme, Camilla Rosemary Shand, duchesse de Cornouailles, seront à Lyon le 8 mai dans le cadre de leur visite de la France qui débutera le 7 mai à Nice. Entre Rhône et Saône, ils assisteront conjointement à une commémoration de la victoire en Europe pour marquer le 73e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe avant de se rendre à Interpol, l'organisation internationale de police, “pour souligner le rôle du Royaume-Uni et de la France dans la coopération policière internationale“. “Leurs Altesses Royales assisteront également à un événement pour célébrer la riche histoire culinaire de la ville”, ajoute le service de presse du prince dans un communiqué. Les deux époux visiteront aussi l'université ISARA spécialisée en agronomie, en alimentation et en études environnementales. De son côté, la duchesse de Cornouailles “qui soutient depuis longtemps les organismes de bienfaisance aidant les victimes de violence conjugale et de sévices sexuels, visitera une association caritative locale qui aide les femmes victimes de violence”, conclut le service de presse. Il s'agit de la trente-deuxième visite officielle du prince Charles en France et la première fois à Lyon. Après la France, ils se rendront en Grèce du 9 au 11 mai
L’excès de poids est aujourd’hui devenu un trouble croissant dans la société moderne, puisqu’il y a de plus en plus de sédentarité à cause du stress, du travail et de la multiplication des dispositifs technologiques qui ne demandent pas beaucoup d’efforts.
Les personnes qui essaient de maigrir sont des milliers, non seulement car elles souhaitent avoir une silhouette plus fluette mais aussi car elles sont inquiètes pour leur santé.
En plus de l’accumulation de graisse dans différentes parties du corps, le surpoids et l’obésité sont des causes potentielles de maladies chroniques qui altèrent la qualité de vie.
Heureusement, il a été démontré qu’il suffit d’adopter des habitudes de vie saines pour atteindre une réduction significative de l’indice de masse corporelle.
La pratique quotidienne d’exercices, les techniques de relaxation et surtout l’alimentation sont des facteurs clés pour obtenir l’équilibre.
Il est également bon d’intégrer dans sa routine ces puissants brûle-graisses qui permettent d’obtenir de meilleurs résultats en peu de temps.
Bien que ce ne soient pas des produits miraculeux, leurs nutriments et leurs propriétésapportent au métabolisme l’impulsion idéale pour atteindre le poids parfait.
Vous voulez les découvrir ?
1. Le thé vert
L’une des boissons les plus saines et puissantes pour perdre du poids est le thé vert. Avec le thé noir, le thé vert est reconnu comme brûle-graisse naturel très efficace, qui stimule les effets du régime.
Sa richesse en composés antioxydants et sa capacité à contrôler l’absorption de graisses est ce qui le rend si efficace contre l’obésité.
De plus, au vu de sa haute teneur en nutriments essentiels, il a été démontré qu’il impulse la fonction du métabolisme.
2. Les agrumes
Les agrumes comme l’orange, le citron et le pamplemousse contiennent de grandes quantités de vitamine C et de fibres,deux nutriments essentiels pour conserver le bon rythme du métabolisme.
Ils n’augmentent pas seulement la capacité du corps à se défaire de l’excèsde calories mais ils renforcent aussi le système immunitaire afin d’éloigner les maladies virales.
On peut les utiliser dans de nombreuses recettes et sous de nombreuses formes : en jus, en salades, en infusions etc.
3. L’huile de coco
À cause de sa haute teneur en graisse et en calories, on peut penser qu’elle n’est pas appropriée pour le régime mais elle contient de nombreuses vertus qui ont des effets certains sur l’amincissement du corps.
L’huile de coco a une forte teneur en acides gras de chaîne moyenne, qui augmententla sensation de satiété et la quantité de calories brûlées pendant la journée.
Ainsi, la consommation de deux cuillerées par jour réduit considérablement le périmètre abdominal, à savoir la graisse qui se trouve autour de la taille.
4. Le poisson et les viandes maigres
Supprimer les viandes du régime alimentaire n’est pas un choix sain pour mincir.
Il est primordial de les considérer comme l’une des meilleures sources de protéines de haute qualité, essentielles pour gagner en masse musculaireet réduire la graisse corporelle.
Les poissons et tous les types de viandes maigres augmentent la sensation de satiété et permettent de brûler entre 80 et 100 calories par jour.Ce sont des aliments qui complètent à la perfection le régime et qui aide à équilibrer le poids.
5. La pomme
La pomme, surtout la verte, apporte de grandes quantités de fibres, d’eau et de vitamines qui participent à la perte de poids.
Son apport calorique est très faible et contient de puissants antioxydants qui inhibent l’action négative des radicaux libres.
La consommation d’une pomme par jour aide à augmenter le rythme du métabolisme et accroît le nombre de calories éliminées.
6. L’artichaut
Les artichauts sont considérés comme des brûle-graisses car ils ont un effet purifiant qui facilite le nettoyage hépatique.
Leur ingestion soulage les troubles comme le foie gras et l’accumulation de toxines, deux affections qui empêchent de mincir.
De plus, il agit aussi comme un diurétique naturel, stimulant l’élimination des liquides retenus dans l’organisme.
7. L’ananas
Ce fruit riche en eau est un excellent complément pour les personnes qui souhaitent perdre du poids plus facilement.
Ses bienfaits principaux sont dus à son apport en broméline, un type d’enzymes qui promeut la digestion et l’élimination des déchets.
Son goût sucré est accompagné d’un apport significatif d’antioxydants, de fibres et de vitamines essentielles qui encouragent l’élimination de graisse accumulée pour améliorer le poids et la santé.
Pour conclure, souvenez-vous que ces aliments sont seulement des compléments pour le régime. Si on les inclut régulièrement dans son régime alimentaire, ils peuvent être un bon soutien pour mincir.
Cependant, les résultats dépendront beaucoup de la discipline et des autres efforts que l’on fera pour atteindre l’objectif.
Si l'«Île aux fleurs», la bien nommée,
fleuronne au fil des saisons, c'est en avril que l'explosion de couleurs
y est la plus resplendissante avec la tulipe en mode majeur.
«C'est toujours la saison de découvrir l'île de Mainau» ont coutume de dire
les Allemands. Mais c'est au printemps que l'explosion de couleurs
végétales, sur cet îlot de 45 hectares, situé au nord ouest du lac de
Constance, est la plus spectaculaire. Tout particulièrement entre la
mi-avril et début mai, avec l'éclosion d'un million de tulipes.
C'est sous l'impulsion de Lennart Bernadotte (1909-2004), prince de Suède,
que l'île, alors envahie d'herbes folles, s'est métamorphosée en un
magnifique parc floral. Ce fut l'œuvre de sa vie, et c'est lui qui, en
1932, décida d'ouvrir Mainau au public, désignée désormais sous
l'appellation d'«Île aux fleurs du lac de Constance
Plus d'un million de visiteurs viennent chaque année découvrir ce petit Éden insulaire.
En cette saison, la vue de cette marée de tulipes multicolores avec, en
toile de fond, le lac bleu acier et les sommets alpins encore enneigés
est à couper le souffle. Ce qui semble naturel et laissé au hasard est
en fait le résultat d'un travail minutieusement planifié. Les jardiniers
ont sélectionné environ 550 types de tulipes, de narcisses et de
jacinthes, soit pas moins de 500.000 bulbes plantés chaque automne.
Située dans la partie est de l'île, l'étonnante «Allée du printemps» a vu le
jour à la faveur d'un hiver particulièrement rigoureux. Cette année là,
le sol gela à une telle profondeur qu'il fût impossible de planter quoi
que ce soit sur l'île. Or, plusieurs centaines de milliers de bulbes,
déjà commandés et livrés, s'entassaient dans les remises. C'est alors
qu'on s'aperçut que la terre des prairies, situées sous les châtaigniers
et les platanes, avait été protégée du froid par un épais tapis de
feuilles mortes
Les jardiniers plantèrent alors tous les bulbes à cet endroit. Les plantes fleurirent si bien à l'ombre des grands arbres
qu'il fut décidé de renouveler l'expérience chaque année, si bien que l'
«Allée du printemps» est devenu au fil du temps l'un des sites les plus
prisés de Mainau.
Après les tulipes, la relève est assurée par les rhododendrons puis les
roses. Quelques 350.000 fleurs d'été et plantes exotiques en pot, comme
des palmiers, cactus, citronniers, bananiers, bougainvilliers ainsi
qu'une collection impressionnante de fuchsias jalonnent ainsi la belle
saison.
L'île aux fleurs abritent également deux serres, l'une dévolue aux palmiers
et l'autre aux papillons. En 1998, Mainau a été le premier parc d'Europe
à recevoir le label «Eco Audit Union Européenne».
Du Coût...De La Catastrophe De Tchernobyl...
L'Image Fascinante De la Fin De Semaine...
Source : Ville Abandonnée De Pripyat En Ukraine
Pripyat est une ville entière de plus de 50 000 habitants abandonnée après la catastrophe de Tchernobyl.
Pripiat ou Prypiat est une ville fondée en 1970, en République socialiste soviétique d'Ukraine. Elle se trouve à 3 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl et à une dizaine de kilomètres au nord de Tchernobyl.
Wikipédia
La ville était considérée comme l'un des meilleurs endroits pour vivre en Union soviétique Situé à quelques kilomètres de Tchernobyl, la cité révèle en un instant le coût astronomique de la plus grande catastrophe nucléaire. Et son destin fait surgir des craintes pour le Japon qui affronte une autre crise nucléaire à Fukushima.
Les quelque 50.000 habitants de Pripyat ont fui après l'explosion du réacteur 4 de Tchernobyl qui a projeté dans l'atmosphère un flot de particules radioactives de césium, strontium, iode et plutonium le 26 avril 1986.
Construite seulement seize ans plus tôt, Pripyat «était considérée comme un des meilleurs endroits pour vivre en Union soviétique», déclare Nikolai Fomin, un jeune Ukrainien escortant les visiteurs à l'intérieur de la zone d'exclusion de 30 km autour de Tchernobyl.
Là où vivaient beaucoup de familles jeunes, où «les magasins étaient pleins de choses qu'on ne trouvait pas ailleurs», rappelle le guide, l'herbe pousse dans les fissures des chaussées, les fenêtres des appartements semblent de noirs regards fixant les rues.
Les visiteurs occasionnels arrivent en bus équipés de dosimètres pour les radiations, de chiffons et d'eau pour décontaminer chaussures et vêtements avant de repartir.
Pour l'Ukraine, le prix à payer pour la catastrophe de Tchernobyl semble incalculable Le bruit du verre cassé crisse sous les pieds en traversant le terrain de la piscine. Dans un parc, les gondoles jaunes d'une roue de fête foraine- qui aurait dû être inaugurée le 1er mai 1986 - grincent sous l'effet du vent. Des auto-tamponneuses ont rouillé.
Sur la place principale, un marteau et une enclume soviétiques, rongés par la rouille, dominent le palais de la culture. Dans une salle, des affiches entassées de Lénine et d'autres leaders soviétiques avaient été préparées pour un défilé du 1er mai qui n'a jamais eu lieu.
Pour l'Ukraine, le prix à payer pour la catastrophe de Tchernobyl semble incalculable. Il a fallu reloger les habitants de Pripyat et des autresvilles et villages de la zone d'exclusion, recouvrir d'un sarcophage le réacteur endommagé, nettoyer la centrale, surveiller les régions contaminées...
Encore aujourd'hui, environ 5% du budget annuel du pays est consacré aux indemnisations liées à Tchernobyl, y compris le paiement de petites sommes pour aider les gens des régions contaminées à acheter des aliments "propres".
Le Belarus et la Russie ont aussi été durement touchés. Au total, pour lestrois pays, plus de 330.000 personnes ont été déplacées. Le coût directet indirect de la catastrophe jusqu'en 2005 a été chiffré à «des centaines de milliards de dollars» par un rapport du Forum Tchernobyl, regroupant Ukraine, Belarus, Russie, sept agences onusiennes et la Banque mondiale.
CLIC.................Pripyat from Frederick Diot on Vimeo.
La femme de Mladen disparait lors de l'évacuation de la petit ville Pripyat qui héberge la centrale de Tchernobyl, il revient
3 ans plus tard pour comprendre ce qui s'est passé.
Réalisation : Frederick Diot
Avec : Raphaël Lutran, Laurence Hein, Patrick Volto et Pascal Jouniaux
Image : Christophe Blémont
Montage : Mathieu Nieto
Son : FX Lesaffre
Post Prod Son : Maxime Berland
Musique de Guy Jean Miard
En co-production avec le ministère de la jeunesse et des sports, le Crous de Bordeaux et l'université de Bordeaux 3 Michel de Montaigne et Les films en carton.
CLIC........................Postcards from Pripyat, Chernobyl from Danny Cooke on Vimeo.
CLIC.........................PRIPYAT - A Ghost Town from Jannick Fjeldsoe on Vimeo.
CLIC..........................Chernobyl and the abandoned city of Pripyat from Andrew McCartor on Vimeo.
CLIC......................... 30 by Kazuma Obara from Kazuma Obara on Vimeo.
Conte de fée à Monaco. Grace dit oui à Rainier
La survie de la Principauté dépendait de ce mariage. Mais cette union
entre le prince et la star est d'abord une histoire d'amour. Il fallait
une perle pour que la parure fût complète. Sinon, que serait devenu ce
rocher ? Un caillou ?
À la trentaine consommée, le prince le sait bien : «Point d'héritier,
point de pays !» Et l'aphorisme n'est pas anodin. Qui connaît cette
règle qu'impose la France à Monaco ? Elle est étrange mais bien réelle :
une convention franco-monégasque, datant de 1918, précise que la
Principauté deviendrait un État indépendant, sous protectorat français,
si le souverain disparaissait sans descendance directe ou adoptive. «Si
Rainier ne se marie pas et n'a pas d'héritier, ses sujets deviendront
citoyens français, paieront des impôts et feront un service militaire
allant jusqu'à six ans», hasarde un journal Newyorkais. Le temps presse,
donc. Il y a un an, le Conseil national a même cru bon s'en mêler,
n'hésitant pas à interroger le prince sur ses intentions.
On a beau vivre sur un territoire moins étendu que le bois de Boulogne et être,
avec 150 hectares, l'État le plus petit du monde après le Vatican ; on
en n'a pas moins la fibre nationaliste. Interrogez quelques-uns des
5.000 sujets monégasques et vous comprendrez qu'on ne plaisante pas avec
l'indépendance du Rocher, pris de haute ruse par le Génois Lanfranco
Grimaldi - il s'était déguisé en moine pour lpénétrer la place réputée
inexpugnable - un jour de janvier 1297. Honneur à l'ancêtre, autrement
surnommé «le malicieux». Cette lointaine ascendance vaut à Rainier
d'être le souverain le plus titré du monde. Vingt-quatre titres de
noblesse ! Duc de Mazarin, comte de Farette, de Belfort, de Thann et de
Rosemont, sire de Matignon et de Marchais, baron de Lutumière et prince
de Château-Porcien. On imagine le labeur d'un aboyeur chargé d'annoncer
sa grâce.
Une princesse. Le prince cherche une princesse. La quête serait-elle aussi
vaine que celle du Graal ? Un mariage de raison ? Certes non ! Les plus
riches et plus belles héritières de la planète en savent quelque chose.
Prince, on a beau être, homme on n'est pas moins et rêver d'un mariage
d'amour. Mais pour qui bat le cour de Rainier III, seul en son palais de
200 pièces qui domine la Grande Bleue, servi par une centaine de
domestiques, ou solitaire sur le pont de son yacht de 300 tonnes
mouillant dans les eaux tranquilles de port Hercule ? Ne rêvons pas. Les
contes de fée n'existent que pour endormir les enfants. Ou faire rêver
les midinettes.
Depuis le début de la décennie, Rainier a une obsession : remplir les caisses de la Principauté. Au sortir de la
guerre, les comptes étaient dans le rouge. Aussi, avec l'aide de
l'armateur grec Aristote Onassis, le prince a-t-il eu la riche idée de
créer et développer la Société des bains de mer, temple du jeu et de
l'hôtellerie de luxe, principale ressource économique du pays. Oui,
Grimaldi emploie la majeure partie de son temps à moderniser son
héritage, à le faire fructifier. Il ne s'agit pas seulement d'empiler
les liasses de dollars mais d'assurer l'indépendance de ce si petit État
à la merci des appétits de sa puissante voisine. Alors les femmes. Il y
a bien eu cette actrice française, dont l'histoire du cinéma ne
retiendra pas le nom, Gisèle Pascal, mais le père Tucker, américain et
néanmoins prêtre romain, né dans le Delaware, a poussé la vedette hors
des remparts. Gisèle est vite tombée dans les bras d'un certain Gary
Cooper qui promenait sa silhouette élégante sur la Croisette de Cannes,
alors en plein Festival.
Un personnage, le révérend J. Francis Tucker. Lorsqu'il a débarqué à
Monaco, il y a quelques années, la Principauté était « moralement ruinée
». C'est en tout cas ce qu'il déclare volontiers. Pourfendeur de
mécréants et autres libertins, il avait décidé de réévangéliser le
Rocher, à lui seul. Il est devenu le confesseur de Rainier que l'on dit
bon catholique et familier de la méditation.
Le père Tucker serait-il, aussi, quelque peu entremetteur ? On pourrait le croire.
C'est lui qui aurait convaincu le prince de recevoir une créature
hollywoodienne. Une beauté blonde - et catholique - qui crève l'écran,
déjà élevée au rang de star et oscarisée pour son rôle dans Une fille de
province. Elle est à Cannes, pour le Festival. Elle doit en profiter
pour tourner quelques scènes du nouveau film d'Alfred Hitchcock, la Main
au collet. Elle s'appelle Grace Kelly.
Pour assurer la «promo» de la belle Américaine, née dans une riche famille
de Philadelphie, on a imaginé qu'une séance photos avec Rainier, en son
palais, serait du meilleur effet. Mais le prince est en retard. Grace
s'impatiente dans la salle du trône. Monseigneur finit par apparaître.
Confus, Rainier propose à mademoiselle le tour du propriétaire. À défaut
de porcelaines rares, de livres anciens ou de toiles de maîtres, le
prince la convie à saluer les pensionnaires indolents de son zoo privé.
Coup de foudre ? Peut-être. Ils se plaisent. Échangent bientôt une
correspondance. Se revoient. Rainier fête Noël avec les Kelly, sur le
sol américain. Et l'on peut compter sur le bon père Tucker pour
entretenir la flamme. A-t-il retenu cette phrase d'Aristote (Onassis,
pas le philosophe) : «Pour sauver Monaco et le tourisme, il n'y a qu'un
mariage du prince avec Marilyn Monroe ou Grace Kelly.» Les dieux de
l'Olympe ont entendu l'armateur.
En cet hiver 1956, l'un des plus froids qu'on ait connu - à Paris, la Seine a gelé -, Monaco pavoise.
L'avenir semble un peu moins sombre pour ce confetti d'État. Le prince
annonce officiellement ses fiançailles, le 5 janvier. Hollywood n'a pas
frappé en vain à la porte du Vieux Monde. Grace a dit oui. Le mariage
est fixé au 19 avril. Elle a 26 ans et lui 33 ans. Aristote avait vu
juste. Le mariage du prince et de la star semble sortir le Rocher de sa
léthargie. Comme d'un coup de baguette magique. Une quarantaine de
diplomates sont présents et la France a dépêché l'un de ses jeunes
espoirs de la politique, François Mitterrand, dont l'oil aiguisé a su
apprécier la beauté un peu froide et la classe naturelle de la future
princesse.
Les magazines du monde entier ont envoyé des meutes de reporters couvrir
cet événement mondain (dans quelques années les mots "jet-set" et
"people" feront partie du vocabulaire commun). Et il y a les 750
invités. Ils se pressent d'abord dans la salle du trône, pour le mariage
civil, puis sous les voûtes de la cathédrale de Monaco avant d'envahir
les jardins du palais. Onassis, le roi Farouk, le prince Aga Khan et Ava
Gardner, éblouissante et solitaire. 300 millions de francs, tel est le
coût des festivités. Le Rocher se saigne pour son prince. 19 avril. 10 h
35. Les projecteurs s'allument. Les lourdes portes de la cathédrale
s'ouvrent. L'orgue, les solistes et la chorale entament le Uxor Tua de
Jean-Sébastien Bach ; un frisson parcourt l'assemblée en même temps que
la musique semble courir les rues et les ruelles de Monaco. Difficile de
résister. La mise en scène vaut celle d'Hollywood. Miss Kelly, qu'il
faudra bientôt appeler Son Altesse Sérénissime, plus belle que jamais
dans sa robe de tulle de soie garnie de dentelle et de milliers de
petites perles, avance vers le chour au bras de son père. La traîne,
n'oublions pas la traîne, longue de presque 3 mètres.
Le marié arrive quelques minutes plus tard précédé du nonce apostolique, Mgr
Barthe et du père Tucker. Le Uxor Tua de Jean-Sébastien cède sa place à
l'Alléluia de Purcell. Rainier porte une veste noire à col officier,
bardée de décorations. Les parements des manches, très premier Empire,
portent trois rangées de feuilles de chêne et de glands. Le prince est
étonnement pâle. L'émotion, sans doute.
La cérémonie commence. Après les éloges, le légat du pape lit un message du Saint-Père aux époux. Puis vient la messe.
Rainier a dit oui. Forcément. Mgr Barthe se tourne vers la fiancée: « Grace
Patricia voulez-vous prendre pour légitime époux, Rainier, Louis, Henri,
Maxence, Bertrand, ici présent, selon le rite de notre sainte mère
l'Église ? ». Te Deum. Grandes orgues et clairons. L'apothéose. Le
chambellan ouvre la marche précédant l'évêque de Monaco, crosse d'argent
à la main. Leurs altesses suivent à quelques pas, le visage grave,
escortées par une ribambelle de demoiselles d'honneur. Le peuple les
acclame alors que le couple, par instant, disparaît sous une pluie de
pétales de fleurs. Dans quelques instants, la princesse Grace, selon une
vieille coutume, «d'un geste charmant, abandonnera son bouquet nuptial
dans l'oratoire dédié à sainte Dévote», commente la voix nasillarde du
journaliste des actualités filmées.
la télévision. Encore balbutiante, elle fait une démonstration de force en
ce jour d'avril 1956. Cela commence avec la prouesse d'une
retransmission «en direct» de la cérémonie, grâce à l'Eurovision. Trente
millions de spectateurs, au bas mot. Quant aux opérateurs du 20 heures
naissant, ils réalisent cette autre prouesse de faire remonter leurs
films à Paris, en deux heures et vingt minutes, avec le concours de
l'armée de l'air : hélico, avion à réaction puis encore hélico,
annonce-t-on fièrement Rue Cognacq-Jay.
Dans quelques heures, Rainier et Grace rejoindront le port où les y attend le yacht blanc à
cheminée rouge. Ils prendront la direction de Cannes, virant à tribord
après les deux jetées. Lune de miel, croisière en amoureux, sans
photographes, sans étiquette et sans nuages. L'histoire vient à peine de
commencer. Rainier a eu un coup de génie en attirant les regards de
l'Amérique et du monde entier sur la Principauté. Il vient de la sauver.
Sans le savoir, la saga des Grimaldi va aussi donner naissance à une
presse promise à un bel avenir, dans laquelle se croisent les têtes
couronnées, les étoiles du showbiz, du cinéma ou du monde des affaires.
Il n'empêche, de l'avis de tous, ce mariage est une véritable histoire
d'amour
La maison du Chamarier, aussi connue sous le nom d'hôtel d'Estaing, est une maison située au 37 de la rue Saint-Jean dans le 5e arrondissement de Lyon.Elle fait l'angle avec la rue de la Bombarde.
Du latin cameriarus, camérier, le terme « Chamarier » désigne l'intendant des finances de l'évêque de la cathédrale proche.
Il possède en outre les clefs des portes de l'enceinte canoniale. À partir du XVe siècle le chamarier récolte les taxes perçues lors des foires.
L'édifice est daté de 1498 mais les vestiges les plus anciens datent du XIIIe siècle.
Au XIIIe siècle, une première maison est bâtie à l'intérieur du cloître Saint-Jean, contre la muraille construite sous l’épiscopat de Guichard de Pontigny entre 1165 et 1180.
Remanié aux XIVe - XVe siècles, cet édifice est reconstruit au XVIe siècle par François d'Estaing, chamarier à partir de 1496.
Au XIXe siècle, la maison est transformée en logements. Comme l'ensemble du quartier Saint-Jean, elle se détériore peu à peu. En 1943, l'édifice est classé.
Il a par la suite été rénové sous la houlette de l'association Renaissance du Vieux Lyon et grâce à l'impulsion de Denis Trouxe, alors adjoint au maire sous la mandature du maire Raymond Barre.
L'ORDRE DES MINIMES
Minimes
Minimes
Blason de l'ordre avec la devise Charitas (caritas = Charité).
Blason de l'ordre avec la devise Charitas (caritas = Charité).
L'Ordre des Minimes (abrégé en OM), en latin Ordo Minimorum, c'est-à-dire « les
tout petits », est un institut religieux d'ermites mendiants et
pénitents fondé en 1436 par saint François de Paule (1416-1507), et
approuvé en 1474 par les autorités ecclésiastiques.
À l'exemple du fondateur, les prêtres et frères Minimes cherchent à vivre une vie de
pénitence perpétuelle dans un grand dépouillement évangélique. Ils en
font leur forme d'apostolat, par la prédication et le ministère de la
réconciliation. Anciennement appelés Les Bons Hommes en francophonie,
ils sont aujourd'hui 180, dont 112 prêtres, surtout présents en Italie.
S'étant retiré pour une vie d'ermite, saint François de Paule (né vers 1416 à
Paola (ou Paule), en Calabre) attire des disciples qu'il regroupe en
leur donnant le nom le plus modeste possible. Bien qu'ermites de
vocation, leur spiritualité est franciscaine. Ils se considèrent comme
les « plus petits dans la maison de Dieu », c'est-à-dire les tout petits
frères (« minimes », les franciscains étant quant à eux « mineurs »).
Leur règle est d'une extrême austérité.
Les religieux Minimes portent une tunique de drap noir à larges manches, un court scapulaire avec un
capuchon rond. La tunique et le scapulaire sont serrés par un cordon de
laine noire à quatre nœuds qui symbolisent selon la Règle de 'Ordre, les
4 vœux : chasteté, pauvreté, obéissance, jeûne de carême.
Ils essaiment à l'origine en Calabre et en Sicile. Ils s'imposent alors une
vie rigoureuse en ajoutant aux trois vœux de chasteté, obéissance et
pauvreté celui de la vie de carême, s'interdisant pour toute leur vie de
manger viande, lait et œufs.
L'ordre est approuvé par le pape Sixte IV en 1474, avec tous les « privilèges »
des ordres mendiants. Ils se propagent en France (appelés à
Plessis-lèz-Tours au chevet de Louis XI, atteint par une attaque
d'apoplexie), en Espagne et en Allemagne (où ils sont appelés Paulaner
et donnent naissance à une bière fameuse). C'est à cette époque qu'ils
adoptent un mode de vie cénobitique, abandonnant la vie érémitique. Il
se dédient dans les siècles suivants à la prédication et à la pénitence.
Après le concile de Trente, ils se vouent aussi aux études[1]
(physique, mathématiques, philosophie, etc.) et à la contre-réforme.
Au XVIIe siècle, l'ordre compte 457 couvents, dont 156 en France[2]. Ils
sont expulsés et interdits dans de nombreux endroits par les souverains
empreints du despotisme éclairé du XVIIIe siècle, puis par différents
mouvements socio-politiques du XXIXe siècle. Dans les années 1990, ils
n'étaient plus que deux cents religieux environ. En 2010, un recensement
exhaustif donne le chiffre de cent quatre-vingts religieux[3] répartis
en quarante-cinq maisons.
De nouvelles constitutions atténuant la rigueur de la règle originelle sont édictées en 1973 et en 1986, selon
les directives de l'après concile Vatican II. Le supérieur général
(appelé correcteur général) siège à Rome à l'église
Saint-François-de-Paule. C'est aujourd'hui le P. Francesco Marinelli[
Caroline Young: Dans la peinture orientale classique, les artistes abordent leur
travail de la même manière que les pianistes occidentaux pourraient
aborder les compositions existantes des grands maîtres. Chaque nouvelle
peinture était une performance pour laquelle l'artiste a répété en
pratiquant la performance de peintres antérieurs. L'artiste
contemporaine Caroline Young a pris cette sagesse à cœur. Ses délicates
aquarelles sur soie rendent hommage à la technique classique chinoise
appelée «style délicat» et aux leçons qu'elle a apprises de son mentor,
Lam Oi Char. Chacun est une célébration virtuose.
e travail doux et lyrique de Caroline et sa composition gracieuse lui ont
valu un succès critique et populaire. Bien que ses thèmes japonais
l'aient amenée à la célébrité, Young a décidé de revenir à des sujets
historiques chinois. «Je voulais rendre hommage à mes
arrière-grands-parents, qui ont immigré à Hawaï en provenance de Chine,
et commémorer la célébration du bicentenaire des premiers Chinois à
arriver à Hawaï.
Caroline Young travaille actuellement sur son projet le plus ambitieux à ce
jour, l'Immortal Twelve Suite. Les peintures sur soie représenteront les
légendes des douze signes du zodiaque oriental. C'est un projet majeur
pour l'artiste qui durera de nombreuses années, et qui promet de
consolider la place de Young dans les rangs des artistes contemporains
les plus remarquables d'Amérique.
"L'art m'a donné une seconde chance d'apprendre l'essence de ma propre culture
et de découvrir ce que signifie être chinois.Je continuerai à peindre
des sujets japonais à l'avenir parce que beaucoup de mes collectionneurs
les apprécient beaucoup, et j'aime Mais quand je ne peins pas, je passe
le plus clair de mon temps à faire des recherches sur l'histoire, la
culture, les costumes et l'ornementation de la Chine.
Le prince Charles et sa femme Camilla à Lyon le 8 mai
Les deux membres de la famille royale anglaise seront en France du 7 au 9
mai et feront escale à Lyon pour, entre autres, commémorer le 73e
anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le prince de Galles et sa femme, Camilla Rosemary Shand, duchesse de Cornouailles,
seront à Lyon le 8 mai dans le cadre de leur visite de la France qui
débutera le 7 mai à Nice. Entre Rhône et Saône, ils assisteront
conjointement à une commémoration de la victoire en Europe pour marquer
le 73e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe
avant de se rendre à Interpol, l'organisation internationale de police,
“pour souligner le rôle du Royaume-Uni et de la France dans la
coopération policière internationale“. “Leurs Altesses Royales
assisteront également à un événement pour célébrer la riche histoire
culinaire de la ville”, ajoute le service de presse du prince dans un
communiqué.
Les deux époux visiteront aussi l'université ISARA spécialisée en agronomie, en alimentation et en études
environnementales. De son côté, la duchesse de Cornouailles “qui
soutient depuis longtemps les organismes de bienfaisance aidant les
victimes de violence conjugale et de sévices sexuels, visitera une
association caritative locale qui aide les femmes victimes de violence”,
conclut le service de presse. Il s'agit de la trente-deuxième visite
officielle du prince Charles en France et la première fois à Lyon. Après
la France, ils se rendront en Grèce du 9 au 11 mai