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LE CONSERVATOIRE NATIONAL SUPERIEUR DE MUSIQUE ET DANSE
HORLOGE DE LA PRIMATIALE SAINT-JEAN-BAPTISTE DATANT DE 1379 Elle mesure 9 m de haut et comporte de nombreux automates, un calendrier perpétuel et un almanach écclésiastique
BLOG PLANETE - BAGAYE - 5 MARS 2018 DRU MODELE POUR PERSONNE DE PETITE TAILLE Un bel hommage à la beauté dans la "différence"
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FACEBOOK - GROUPE LYON - 7 MARS 2018 STATUE DE LOUIS XIV PLACE BELLECOUR La légende dit que son sculpteur se serait suicidé en voyant qu'il avait oublié l'un des étriers
FACEBOOK - H. BONETTO (MYSTERE 06 sur Planète) 8 MARS 2018 Absolument magnifique !! mais quel travail pour entretenir cette création
Coup de projecteur sur l'oeuvre de Savy Foglietti - Alençon
Par Lydie
Coup de projecteur sur l'oeuvre de Savy Foglietti - Alençon
Entrez dans l'atelier du mosaïste Savy Foglietti :
L'artisan d'origine italienne était à la tête d'une entreprise qui a compté jusqu'à vingt salariés dans les années 60. Depuis son décès, en 1996, rien n'a bougé chez lui.
Reportage Cette rue, c'est la sienne. La rue du Gué-de-Gesnes s'appellera peut-être un jour « rue Savy-Foglietti », du nom de l'artisan d'origine italienne qui y bâtit son empire : il y construisit et y aménagea plusieurs immeubles. Large enseigne, silhouettes égyptiennes, entrées carrelées... En face des grilles de l'institut de formation en soins infirmiers, plusieurs façades portent encore aujourd'hui sa trace. Une oeuvre inattendue et originale.
Apprenti auprès de Vénitiens et Lombards.
La vie de Savinien Foglietti, né en 1912 à Saint-Calais dans la Sarthe,fils d'un Italien spécialisé dans les techniques nouvelles dans l'art de la maçonnerie et du béton qui choisit de rentrer en Italie en 1914, a basculé à la mort de son père au début des années 20. Il n'est encore qu'un enfant. Sa mère opta pour un retour en France. Le jeune Savy fut placé chez un oncle d'abord, puis devint apprenti au Mans, dans l'entreprise d'un Vénitien. Carrelage et mosaïque n'ont plus de secrets pour lui quand il crée son entreprise à Alençon, où il a de la famille, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le carrelage de l'église du Christ-Roi à Courteille, les mosaïques du Champ-Perrier, des maisons du boulevard Duchamp... Le carrelage le fait vivre, la mosaïque le fait vibrer. « C'était une véritable passion », confie sa fille, Lydie Galais-Foglietti. Pas un mur de sa maison n'y a échappé. Dans les années 60, l'entreprise Savy Foglietti a compté jusqu'à une vingtaine de salariés. Décoré à plusieurs reprises, il est fait meilleurouvrier de France dans l'art de la mosaïque en 1965. L'heure de la prospérité arrivée, Savy Foglietti prit ses aises rue du Gué-de-Gesnes. « Jusqu'à la fin, j'ai toujours vu papa travailler dans son atelier », raconte Lydie Galais-Foglietti. On doit aussi au mosaïstealençonnais la restauration des oeuvres de l'Italien Facchina en l'église de Montsort.
Savy Foglietti a reproduit la Joconde en mosaïque. Petite particularité: son corps est tourné dans le sens contraire de la Mona Lisa de de Vinci. « C'est à cause de la technique de travail à l'envers, éclaire Lydie Galais-Foglietti. Papa collait ses fragments à plat sur des cartons, à l'envers. Puis la mosaïque était collée sur son support définitif. » Plus rapide que le collage direct mais avec une conséquence : le dessin se retrouve à l'envers. Cette technique avait été inventée par Facchina. Une lumière s'allume chez Jean-Louis-Fleur : « Je viens de comprendre pourquoi la Vierge tenait l'enfant Jésus du mauvais côté dansla mosaïque de Facchina ! » J'ai voulu rendre hommage à ce talentueux artiste que j'aime et qui reste dans ma mémoire. Mes amitiés à tous Lydie Quelques œuvres de mon père : Savy Foglietti :
Un mosaïste piémontais à Alençon Savy Foglietti a exercé son talent dans de nombreux domaines - la mosaïque de pierre, de pâte de verre et de marbre,- la sculpture de pierre et de marbre,- le moulage de pierre reconstituée, de béton, de terre, de ciment, de plâtre,- le vitrail sur ciment,- les ensembles décoratifs avec jeux d’eau. Quelques-uns de ses travaux, à Alençon: - carrelage de l’église du Christ-Roi à Courteille,- mosaïques du Champ-Perrier,- cuisine des Petits Châtelets,- restauration des mosaïques de la chapelle Sainte-Thérèse de l’école Saint-François de Sales,- maisons du boulevard Duchamp et de Courteille,- fontaine du Champ du Roi,- fontaine de la station des eaux à Courteille,- Vierge de l’église de Montsort et restauration des oeuvres de l’italien Facchina,- décoration de la chapelle et construction de l’autel pour les Soeurs de la Providence,- deux écussons, deux colonnes surmontées de potiches et deux sphinx en maçonnerie offertsà la Ville d’Alençon et installés au Parc ÉlanBiographie expresse 7 décembre 1912 : Naissance à Saint-Calais (Sarthe)1926 : Apprentissage au Mans. Grâce à cette formation au milieu d’artistes lombards et vénitiens, le carrelage et la mosaïque n’ont plus de secrets pour lui.1939 : Mobilisé puis prisonnier de Guerre, il s’installe à Alençon chez son oncle, après 5 ans de captivité.1945 : Mariage avec Rosita Marimon, ils auront 3 enfants.1950 : Création de son entreprise à Alençon.1955 : Installation de son atelier et de la marbrerie, rue du Gué-de-Gesnes dans le quartier de Montsort. Il y construit sa maison et un immeuble avec un hall d’exposition au rez de- chaussée. Dans les années 60, son entreprise compte près de 20 salariés.11 février 1996 : Décès à Alençon. Ses décorations 1951 : Médaille d’or et Médailled’argent à Caen 1965 : Meilleur Ouvrier de France dans l’art de la mosaïque 1985 : Diplôme et Médaille d’or àVimoutiers
Aloe vera : Le tueur des dépôts de graisse, il guérit plus de 50 maladies
L'aloe vera est une puissante plante médicinale qui a été utilisée pendant des siècles. Les Égyptiens l'appelaient "la plante de l'immortalité" en raison de ses nombreux avantages pour la santé. Le gel d’aloe vera peut guérir des coupures et des blessures mineures et peut également être utilisé contre de nombreuses maladies et pathologies. Le gel contient plusieurs acides aminés, des enzymes, des polysaccharides, des vitamines et des minéraux qui peuvent améliorer considérablement votre état de santé général.
L’aloe vera, un allié fort pour votre santé Le gel frais d’aloe vera est un agent antibactérien et antifongique qui peut détruire facilement les micro-organismes et nettoyer le corps des toxines. Il peut également renforcer votre système immunitaire et accélérer votre métabolisme, stimulant efficacement le processus de perte de poids. Les enzymes telles que la lipase et l’amylase que l’on peut trouver dans le gel peuvent décomposer les graisses et les sucres dans le corpset réduire l’inflammation, empêchant ainsi toute une variété de problèmes de santé.
La plante aloe vera contient de la vitamine B12 qui est importante pour la production des globules rouges. Cela rend son gel idéal pour les végétariens qui peuvent avoir un manque de nutriments en raison du manque de viande dans leur alimentation. L’aloe vera contient également 18 acides aminés essentiels dont le corps a besoin pour fonctionner correctement. Des études ont montré que le gel d’aloe vera frais peut résoudre de nombreux problèmes buccaux.
En général, le gel fonctionne mieux lorsqu’il est pris non dilué, mais beaucoup de gens aiment ajouter un peu de jus de fruits en raison de son goût amer. L’aloe vera peut facilement être plantée, elle nettoiera l’air de votre maison, tout en vous fournissant un apport régulier de son merveilleux gel. L’aloe vera peut être consommée aussi sous forme de jus préparé en broyant la totalité de la feuille d’Aloe vera, suivi d’un filtrage du liquide. Avec une saveur douce et tolérable, le jus se mélange facilement aux smoothies. Cela fait du jus d’aloe vera un complément alimentaire pratique.
Quels sont les avantages pour la santé de boire du jus d’Aloe vera ? 1. Alcalinité Un corps avec un pH acide est un terrain fertile où les maladies peuvent prospérer. Aidez votre corps à rester équilibré en mangeant et en buvant des aliments et des boissons alcalines comme le jus d’aloe vera. D’autres choix d’aliments alcalins aussi s’offrent à vous :Légumes à feuilles vertes légumes-racines Agrumes Noix et graines Vinaigre de cidre de pomme Vinaigre de noix de coco
2. Hydratation La plante d’aloe vera contient une grande quantité d’eau, c’est donc un moyen idéal pour prévenir ou traiter la déshydratation. Rester hydraté aide votre organisme à se détoxifier en vous fournissant un moyen de purger et d’éliminer les impuretés. Ceci est crucial, car vos reins et votre foie sont en grande partie responsables de la détoxification de votre sang et de la production d’urine. Pour cette raison, vous devez les garder en bonne santé.
3. Pour la constipation Boire du jus d’aloe vera aide à augmenter la teneur en eau dans vos intestins. La recherche a montré la relation entre l’augmentation de la teneur en eau intestinale et la stimulation du péristaltisme, mécanisme qui facilite le passage des selles, en plus de normaliser les bactéries saines dans votre intestin.
4. Pour une peau claire L’hydratation du jus d’aloe vera peut aider à réduire la fréquence et l’apparence de l’acné. Il peut également aider à réduire les affections cutanées comme le psoriasis et la dermatite. L’aloe vera est une source riche en antioxydants et en vitamines qui peuvent aider à protéger votre peau. Les composés dans l’Aloe vera ont également montré qu’ils peuvent neutraliser les effets du rayonnement ultraviolet (UV), réparer la peau contre les dommages existants, et aider à prévenir les ridules et les rides.
5. Avantages digestifs L’aloe vera contient plusieurs enzymes connues pour aider à la décomposition des sucres et des graisses et pour que votre digestion fonctionne bien. Si votre système digestif ne fonctionne pas de manière optimale, vous n’absorberez pas tous les nutriments de la nourriture que vous mangez. L’aloe vera peut aider à diminuer l’irritation de l’estomac et des intestins. Le jus peut également aider les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable et d’autres troubles inflammatoires de l’intestin. Une étude menée sur 33 patients atteints du syndrome du côlon irritable a révélé que le jus d’aloe vera aidait à réduire la douleur et l’inconfort.
L’aloe vera est également bénéfique pour les personnes souffrant de colite ulcéreuse dans une étude antérieure en double aveugle.
Le Sanctuaire Du Puy De Dôme...Mercure Au Sommet...Par Détours En France...
Découvert à la fin du XIXe siècle, le sanctuaire de Mercure était l’un des plus importants temples de montagne de toute la Gaule romanisée. Les fouillescontinuent d’y livrer une moisson de résultats.
Outre le magnifique paysage bocagé, nous pouvons distinguer au loin, juché sur son volcan en someil le sanctuaire de Mercure et son observatoire qui par son antenne de 73 mètres pique le ciel. Le puy de Dôme est inratable ! La Naissance Du Site. En 1873, la guerre avec la Prusse n’étant plus qu’un mauvais souvenir, le positivisme et le rationalisme ayant recouvré leur empire, on lance un grand projet au sommet du puy de Dôme : La construction d’un observatoire météorologique. De cette éminence pelée,la science percera les secrets de la pluie et du beau temps… Le hasard est souvent l’allié des archéologues.
On voit ici les vestiges du mur d’enceinte de ce temple de Mercure, grand comme un terrain de football et construit en terrasses pour épouser la courbe du point culminant de la chaîne des Puys. Parvenus au temple au terme d’une ascension éprouvante, les fidèles suivaient un cheminement jusqu’au « pronaos », une galerie devant la « cella », partie qui leur était interdite mais but du pèlerinage. Alors qu’ils préparent les fondations de ce temple dédié au dieu progrès, lesouvriers en trouvent un autre, son aîné de près de vingt siècles, voué à Mercure. Des éléments en domite (pierre volcanique exploitée au puy de Clerziou) et en arkose (un type de grès) attirent l’attention des spécialistes et le dossier ne traîne pas : l’incription au titre de monument historique est quasi immédiate (1875) et permet de protéger ces nouvelles reliques. L'observatoire Du TempleLe conseil général du Puy-de-Dôme, en collaboration avec l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, a aménagé au chalet de l’Observatoire, au sommet du puy de Dôme, une salle pour décrypter les vestiges du temple de Mercure. Il s’agit d’un centre d’interprétation contenant des moulages d’ex-voto et de blocs de pierre. Il présente plusieurs restitutions possibles de ce monument spectaculaire,dont les parois scintillaient grâce à la présence de mica dans la domite et dont la couverture devait être constituée de plaques de plomb clouées. L’inauguration de ce lieu qui permet de vivre les avancées et interrogations quasiment en même temps que les chercheurs et archéologues est récente.
On entame une vraie campagne de fouilles en 1875 et, dès 1878, on peut présenter avec fierté des reconstitutions aux millions de visiteurs de l’Exposition universelle de Paris : plans, dessins et aquarelles.
Qu’a-t-on donc déterré, à 1 435 mètres, à 30 mètres seulement de la cime balayée par les vents et par la pluie ? Sur une esplanade terminale, précédée deterrasses que relient des volées de marches, un temple est entouré d’un mur d’enceinte. Il est formé d’un centre, la « cella », où devait se trouver la statue de la divinité. Cette « cella » est bordée sur trois côtés d’une galerieet, sur le quatrième, du « pronaos », un portique à colonnes, son entrée. Temple Gaulois Ou Romain ?Les pèlerins empruntaient le sentier des muletiers en se ménageant des pauses : pour ralentir leur rythme cardiaque et se recueillir sur les sanctuaires mineurs qui balisaient l’épuisante montée. Car le vrai sanctuaire était évidemment le dernier. Cette conclusion n’a pas été évidente à prononcer.
En effet, on s’est longtemps demandé si ce temple sommital correspondait àun lieu de culte autonome ou s’il était un but de pèlerinage. L’archéologie a récemment mis au jour un relais au col du Ceyssat (1 078 mètres). La présence de bâtiments secondaires près du temple et d’absides semi-circulaires à l’intérieur de celui-ci peut être décryptée : il s’agirait d’espaces destinés au repos des pèlerins.
Mais alors, temple gaulois ou romain ? Cette autre question n’est pas déplacée tant les influences semblent imbriquées.
Si l’on peut supposer que les Gaulois avaient déjà leur propre temple ou «fanum » à cet emplacement, les Romains ont bien pris la suite. Pour eux, ce site était également exceptionnel : Le sommet de la chaîne des puys dominait tous les oppidums de la région, symboles d’une puissance gauloise asservie mais à laquelle il fallait continuer d’en imposer. Cette fois, c’est l’épigraphie, ou étude des inscriptions, qui a apporté les confirmations attendues.
Première étape : l’exhumation, en 1874, d’une plaquette votive avec une dédicace sans ambiguïté : « Au dieu Mercure de Dôme ». Deuxième étape : la statuette de bronze trouvée en 1906 du dieu des commerçants et ses voyageurs. Troisième étape : une tête en domite et une stèle qui représentent de nouveau Mercure. Quatrième et dernière étape : la découverte en 2003 d’un bloc de pierre avec une nouvelle dédicace au dieu, dont on suppose qu’elle constituait le socle d’une statue. Les sceptiques auront bien du mal à déloger Mercure de son temple… Sa présence aide à comprendre l’implantation romaine à Clermont-Ferrand, encontrebas du sanctuaire. Avant de se baptiser Clermont puis Clermont-Ferrand, la ville s’appelait Augustonemetum, ou « sanctuaire d’Auguste ». Elle fut un élément significatif du quadrillage du territoire arverne.
Après avoir définitivement vaincu les Gaulois à la bataille d’Alésia (52 avant J.-C.), les Romains durent s’atteler à une autre tâche : asseoir leur pouvoir civil. L’urbanisme et les grands travaux furent un moyen de choix, sous la poigne vigoureuse d’Agrippa, l’ami d’Octave (devenu empereur sous le nom d’Auguste en 27 av. J.-C.), il lance les différentes ramifications de laVia Agrippa depuis Lyon, dont un tronçon passe par Augustonemetum.
« La ville n’est pas riche en vestiges romains », explique Chantal Lamesch, conservateur chargé des collections archéologiques au musée Bargoin, où l’on peut voir une partie des vestiges trouvés sur le puy de Dôme. Bien peu de chose pour mesurer la grandeur passée de la ville. Comme l’écrivait en 1931 le professeur Auguste Audollent, épigraphiste et doyen de l’université de Clermont-Ferrand :« De somptueux monument publics, de confortables demeures privées devaient être la preuve matérielle de cette prospérité. Malheureusement, l’incurie ou la rapacité des hommes n’a rien laissé subsister à la surface du sol : il a fallu les efforts persévérants de l’archéologie pour en découvrir sous terre les vestiges. »
Efforts qui ne connaissent pas de trêve : on a mis au jour, en 2006, près de l’ancienne gare routière, un pied colossal de statue en bronze, d’une finesse exceptionnelle. Il pourrait être dû au célèbre sculpteur Zénodore, dont parle Pline à propos de la réalisation du mythique Mercure des Arvernes, jamais retrouvé. Le chef-d’oeuvre révélé par ce fragment devait se trouver au centre du forum et était sans aucun doute l’objet d’un culte à l’empereur ou à une divinité...
Le Sanctuaire Du Puy De Dôme...Mercure Au Sommet...Par Détours En France...
Découvert à la fin du XIXe siècle, le sanctuaire de Mercure était l’un des plus importants temples de montagne de toute la Gaule romanisée. Les fouillescontinuent d’y livrer une moisson de résultats.
Outre le magnifique paysage bocagé, nous pouvons distinguer au loin, juché sur son volcan en someil le sanctuaire de Mercure et son observatoire qui par son antenne de 73 mètres pique le ciel. Le puy de Dôme est inratable ! La Naissance Du Site. En 1873, la guerre avec la Prusse n’étant plus qu’un mauvais souvenir, le positivisme et le rationalisme ayant recouvré leur empire, on lance un grand projet au sommet du puy de Dôme : La construction d’un observatoire météorologique. De cette éminence pelée,la science percera les secrets de la pluie et du beau temps… Le hasard est souvent l’allié des archéologues.
On voit ici les vestiges du mur d’enceinte de ce temple de Mercure, grand comme un terrain de football et construit en terrasses pour épouser la courbe du point culminant de la chaîne des Puys. Parvenus au temple au terme d’une ascension éprouvante, les fidèles suivaient un cheminement jusqu’au « pronaos », une galerie devant la « cella », partie qui leur était interdite mais but du pèlerinage. Alors qu’ils préparent les fondations de ce temple dédié au dieu progrès, lesouvriers en trouvent un autre, son aîné de près de vingt siècles, voué à Mercure. Des éléments en domite (pierre volcanique exploitée au puy de Clerziou) et en arkose (un type de grès) attirent l’attention des spécialistes et le dossier ne traîne pas : l’incription au titre de monument historique est quasi immédiate (1875) et permet de protéger ces nouvelles reliques. L'observatoire Du TempleLe conseil général du Puy-de-Dôme, en collaboration avec l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, a aménagé au chalet de l’Observatoire, au sommet du puy de Dôme, une salle pour décrypter les vestiges du temple de Mercure. Il s’agit d’un centre d’interprétation contenant des moulages d’ex-voto et de blocs de pierre. Il présente plusieurs restitutions possibles de ce monument spectaculaire,dont les parois scintillaient grâce à la présence de mica dans la domite et dont la couverture devait être constituée de plaques de plomb clouées. L’inauguration de ce lieu qui permet de vivre les avancées et interrogations quasiment en même temps que les chercheurs et archéologues est récente.
On entame une vraie campagne de fouilles en 1875 et, dès 1878, on peut présenter avec fierté des reconstitutions aux millions de visiteurs de l’Exposition universelle de Paris : plans, dessins et aquarelles.
Qu’a-t-on donc déterré, à 1 435 mètres, à 30 mètres seulement de la cime balayée par les vents et par la pluie ? Sur une esplanade terminale, précédée deterrasses que relient des volées de marches, un temple est entouré d’un mur d’enceinte. Il est formé d’un centre, la « cella », où devait se trouver la statue de la divinité. Cette « cella » est bordée sur trois côtés d’une galerieet, sur le quatrième, du « pronaos », un portique à colonnes, son entrée. Temple Gaulois Ou Romain ?Les pèlerins empruntaient le sentier des muletiers en se ménageant des pauses : pour ralentir leur rythme cardiaque et se recueillir sur les sanctuaires mineurs qui balisaient l’épuisante montée. Car le vrai sanctuaire était évidemment le dernier. Cette conclusion n’a pas été évidente à prononcer.
En effet, on s’est longtemps demandé si ce temple sommital correspondait àun lieu de culte autonome ou s’il était un but de pèlerinage. L’archéologie a récemment mis au jour un relais au col du Ceyssat (1 078 mètres). La présence de bâtiments secondaires près du temple et d’absides semi-circulaires à l’intérieur de celui-ci peut être décryptée : il s’agirait d’espaces destinés au repos des pèlerins.
Mais alors, temple gaulois ou romain ? Cette autre question n’est pas déplacée tant les influences semblent imbriquées.
Si l’on peut supposer que les Gaulois avaient déjà leur propre temple ou «fanum » à cet emplacement, les Romains ont bien pris la suite. Pour eux, ce site était également exceptionnel : Le sommet de la chaîne des puys dominait tous les oppidums de la région, symboles d’une puissance gauloise asservie mais à laquelle il fallait continuer d’en imposer. Cette fois, c’est l’épigraphie, ou étude des inscriptions, qui a apporté les confirmations attendues.
Première étape : l’exhumation, en 1874, d’une plaquette votive avec une dédicace sans ambiguïté : « Au dieu Mercure de Dôme ». Deuxième étape : la statuette de bronze trouvée en 1906 du dieu des commerçants et ses voyageurs. Troisième étape : une tête en domite et une stèle qui représentent de nouveau Mercure. Quatrième et dernière étape : la découverte en 2003 d’un bloc de pierre avec une nouvelle dédicace au dieu, dont on suppose qu’elle constituait le socle d’une statue. Les sceptiques auront bien du mal à déloger Mercure de son temple… Sa présence aide à comprendre l’implantation romaine à Clermont-Ferrand, encontrebas du sanctuaire. Avant de se baptiser Clermont puis Clermont-Ferrand, la ville s’appelait Augustonemetum, ou « sanctuaire d’Auguste ». Elle fut un élément significatif du quadrillage du territoire arverne.
Après avoir définitivement vaincu les Gaulois à la bataille d’Alésia (52 avant J.-C.), les Romains durent s’atteler à une autre tâche : asseoir leur pouvoir civil. L’urbanisme et les grands travaux furent un moyen de choix, sous la poigne vigoureuse d’Agrippa, l’ami d’Octave (devenu empereur sous le nom d’Auguste en 27 av. J.-C.), il lance les différentes ramifications de laVia Agrippa depuis Lyon, dont un tronçon passe par Augustonemetum.
« La ville n’est pas riche en vestiges romains », explique Chantal Lamesch, conservateur chargé des collections archéologiques au musée Bargoin, où l’on peut voir une partie des vestiges trouvés sur le puy de Dôme. Bien peu de chose pour mesurer la grandeur passée de la ville. Comme l’écrivait en 1931 le professeur Auguste Audollent, épigraphiste et doyen de l’université de Clermont-Ferrand :« De somptueux monument publics, de confortables demeures privées devaient être la preuve matérielle de cette prospérité. Malheureusement, l’incurie ou la rapacité des hommes n’a rien laissé subsister à la surface du sol : il a fallu les efforts persévérants de l’archéologie pour en découvrir sous terre les vestiges. »
Efforts qui ne connaissent pas de trêve : on a mis au jour, en 2006, près de l’ancienne gare routière, un pied colossal de statue en bronze, d’une finesse exceptionnelle. Il pourrait être dû au célèbre sculpteur Zénodore, dont parle Pline à propos de la réalisation du mythique Mercure des Arvernes, jamais retrouvé. Le chef-d’oeuvre révélé par ce fragment devait se trouver au centre du forum et était sans aucun doute l’objet d’un culte à l’empereur ou à une divinité...
Les gorges de la Jonte sont en quelque sorte la copie conforme de leurs voisines du Tarn, mais en modèle réduit... Un peu moins hautes, bien moins longues, mais tout aussi belles ! Le canyon creusé par la Jonte, orienté est - ouest, est encadré par de hautes falaises calcaires.
Situées en France dans le sud du Massif central, ces gorges ont été façonnées par la Jonte qui prend sa source dans le massif de l'Aigoual, dans le département de la Lozère à une altitude de 1440 mètres sur la commune de Meyrueis et se jette dans le Tarn au bourg du Rozier. Les gorges forment un véritable canyon analogue à celui du Tarn tout proche mais un peu moins profond (entre 300 et 450 mètres). Elles sont bordées au nord par le causse Méjean et au sud par le causse Noir. Les gorges sont entièrement creusées dans les couches calcaires du Dogger à l'exception du sommet des versants qui date du Jurassique supérieur.
Situées aux limites du parc national des Cévennes et du parc naturel régional des Grands Causses, en cours de labellisation « Grand site de France », encaissées entre le causse Méjean et le Causse Noir, les gorges de la Jonte sont sauvages et peu habitées par l'Homme. De nombreuses randonnées au départ du Rozier ou du causse Méjean les surplombent et permettent de visiter les nombreuses curiosités qui jalonnent les gorges tels que le balcon du Vertige, le vase de Sèvre, le vase de Chine ou les Terrasses.
Top 10 des plus beaux voyages en train d’époque. getty Un voyage en train est toujours l'assurance de vivre un moment de contemplation, certains offrent même un peu plus comme le montre cette sélection. Le Rocky Mountaineer Cette ligne reliant Vancouver à Calgary offre au voyageur des paysages magnifiques de l'est canadien à travers quatre circuits différents qui retracent le trajet des pionniers du chemin de fer canadien. Le plus impressionnant se nomme "Journey to the clouds", où ce train au décor de luxe passe par le point culminant des montagnes rocheuses, le mont Robson, situé à 3954 m d'altitude.
"La petite voie" si l'on traduit en français, est une ligne de chemin de fer à voie étroite et à vapeur située en Argentine, dans la région de Patagonie. Il s'agit d'une ligne commerciale reconvertie en ligne touristique. C'est un petit trajet, mais on s'y rend pour apprécier un voyage dans un train à vapeur avec tout ce que cela comporte.
le foulard c'était la monde des années 50 Autrefois, pendant la préhistoire, c'est-à-dire dans les années 50, les femmes portaient un foulard sur la tête, c'était la mode. Il pouvait être en pure soie de chez Hermès, ou n'être qu'un simple carré de coton. On le nouait sous le cou, ou on le croisait pour le nouer derrière afin d'y enserrer les cheveux. On en avait plusieurs, que l'on assortissait à ses robes. D'ailleurs, à cette époque, les religieuses dans la rue portaient un voile qui cachait leurs cheveux, voire une grande cornette qui ne laissait voir que leur visage. Toujours dans le domaine religieux, les femmes n'allaient à l'église à la messe le dimanche que la tête couverte, d'un foulard, d'une mantille, ou d'un chapeau (alors que les messieurs ôtaient le leur). Tout ça était parfaitement naturel, ne choquait ni n'intriguait personne ! Aujourd'hui, si les religieuses n'ont plus de cornettes, et si on va à l'église tête nue, je me demande si on peut encore se permettre de mettre un foulard pour se promener dans la rue... Et si, en poussant jusqu'à l'absurde, on entre dans un cimetière ou une église avec un foulard, on ne risque pas de voir la maréchaussée arriver en courant pour vérifier si on ne cache pas une bombe sous ses jupe moi je portais un foulard car j'aimais ça et une autre fois par obligation car mes cheveux étaient tombés suite a une permanente Et les cagoules, dont on affublait les enfants pour qu'ils n'aient pas froid en partant à l'école lesquelles, pour certaines, ne laissaient voir que les yeux ça ressemble vraiment à... A quoi d'ailleurs il m'en reste une dans un carton c'est vrai Ainsi va le monde, ce qui était normal devient étrange voire inquiétant un demi-siècle après, de même que ce que l'on pouvait dire naturellement, sans méchanceté ni dénigrement, devient politiquement incorrect.
Balade et devoir de mémoire au jardin Anne Frank ... C’est un petit trésor bien caché qui se trouve dans le 3ème arrondissement, de Paris, à deux pas du Centre Pompidou. Il faut, en effet, bien connaître le quartier pour trouver l’entrée de cet espace vert apprécié des petits et grands. Alors qu’il s’agissait autrefois des anciens jardins de l’Hôtel Saint-Aignan, ce jardin sert aujourd’hui de complément au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, situé aux abords. Il s’agit d’ailleurs du seul jardin public dans ce quartier. Un véritable luxe, donc, dans ce coin de Paris où les espaces verts se font rares. Il faut dire que le lieu se cache au sein d’un arrondissement déjà riche en monuments et en lieux insolites. De plus, ce n’est qu’un tout jeune jardin puisque son inauguration date de 2007. En présence de Bertrand Delanoë, maire de Paris à l’époque, la cérémonie avait notamment été l’occasion de planter un fragment du marronnier d’Anne Frank. Ce même arbre que la jeune fille, célèbre pour son fameux journal, pouvait admirer depuis chez elle à Amsterdam. Non loin, on peut aussi découvrir deux statues de bronze réalisées par le sculpteur Alexander Polzin. Ces œuvres rendent hommage au poète roumain Paul Celan, rescapé de l’Holocauste. Ce qui fait du jardin Anne Frank un endroit si particulier, c’est qu’il est aménagé en plusieurs espaces indépendants. Dans le premier, l’espace est consacré à la jeune fille et plus généralement, aux victimes de la barbarie nazie. On y vient pour s’asseoir, se reposer et admirer les quelques œuvres de mémoires, telles que le marronnier ou les statues. Quant à la seconde partie, elle offre notamment une très belle vue sur l’Hôtel Saint-Aignan, un édifice historique qui date du 15e siècle. Cette seconde parcelle s’accorde parfaitement avec le style de l’hôtel puisque qu’elle reprend les mêmes structures classiques des jardins du 17e siècle. Au centre, on peut admirer une longue pergola, reconstituée à l’identique de celle qui se dressait au 17e siècle. Une décoration servant de support aux plantes grimpantes, essentielle dans cet ancien jardin privé de l’hôtel particulier, aujourd’hui classé monument historique. Enfin, la troisième et dernière partie est conçue comme un véritable lieu de vie. À la différence des beaux jardins, on trouve ici un petit verger garni de pommiers, cerisiers et plantes vivaces. Le lieu fait aussi le bonheur des petits avec un espace de jeu et une pelouse accessible au public. Le jardin Anne Frank constitue donc une belle balade, surtout en été lorsqu’il est totalement fleuri. Il n’en reste pas moins un lieu idéal pour se détendre et se dégourdir les jambes, quelle que soit la saison. Surtout, le jardin est un formidable hommage aux victimes du nazisme.
La légitimité du burkini, ou une brève histoire du vêtement de plage Faut-il se couvrir ou se découvrir sur la plage ? La question du maillot de bain – traditionnellement posée par les magazines féminins – a agité les débats politiques en ce mois d'août 2016. Du shorty au bikini en passant par le burkini, l'évolution de ce « bout de tissu » est loin d'être une simple querelle de chiffonniers. De la Rome Antique à la fin du XVIII ème siècle – La peur de se jeter à l'eau
Allier l'utile à l'agréable : voilà la philosophie des Romains – bien inspirés par leurs cousins grecs – qui ne rechignaient jamais à aller faire trempette aux bains publics, autrement appelé thermes. Tout en prenant soin de leur corps – et ce n'était pas du luxe au vu de la puanteur ambiante – ils racontaient leur journée à leurs amis (une idée « after-work » avant l'heure). La mer n'était pas, à l'époque, un lieu de baignade : peuplée de créatures mythologiques et de dieux patibulaires, elle effrayait même les plus téméraires. Ce n'était donc que dans ces salles de bains publiques et labyrinthiques (il y avait plusieurs dizaines de piscines dans certains établissements), que nos lointains ancêtres acceptaient de se mettre à l'eau. Alors que les hommes y allaient en tenue d'Adam, les femmes se couvraient visiblement le corps de ce qui pourrait être considéré comme l'ancêtre du maillot de bain deux pièces. D'après plusieurs vestiges de mosaïques retrouvés par des archéologues (comme celui ci-dessus), ce simple tissu – cachant les parties jugées intimes – marquerait l'une des premières notions de pudeur et donc, de culture. Au Moyen-Âge, plus personne ne va se baigner. Selon les prescriptions d'ecclésiastiques, qui s'improvisent médecins, il faut éviter de se mettre à l'eau puisqu'elle serait porteuse de maladies (de la peste notamment). Cette appréhension de la baignade se perpétuera durant des siècles Première moitié du XIXe siècle – la charme très discret de l'aristocratie Après la Révolution, l'ancienne noblesse se berce encore du privilège de se tourner les pouces. Les aristocrates sont donc les seuls à aller se ressourcer à la plage : ils y marchent, s'y reposent, parfois pêchent à pied pour s'amuser... mais ne s'y baignent jamais. Puisqu'il ne doit pas s'adapter à l'eau, le costume de plage ressemble, à s'y méprendre, à celui que les baronnes et marquises portent à la ville. Il est donc encombrant et se compose de robe à crinoline et grand chapeau. Un habit qui reflète l'obsession de ces dames d'avoir la peau la plus blanchâtre possible. Cette peau translucide témoigne alors de la pudeur bienséante : Madame ne se dévoile uniquement qu'à Monsieur (et encore...) dans la plus stricte intimité. L'histoire du maillot de bain croise ainsi celle du bronzage qui se confond également avec celle de la liberté du corps. À partir de 1850 – Le corset aquatique ou la prison d'été des bourgeoises
En pleine révolution industrielle, la bourgeoisie prend elle aussi le chemin de la plage. Et grâce à ces nouveaux estivants, le costume de bain connaît également de grands changements mais reste toujours aussi pudibond. Il se compose d'au moins six pièces superposées qui couvrent le corps de la tête au pieds – puisqu'il ne faut pas oublier son bonnet, ses sandales et parfois même ses chaussettes – de jersey de laine. Mais la société n'autorise pas encore la femme à se libérer – pas même par les chaudes journées d'été – puisqu'elle lui impose de porter son indispensable corset qui lui fait une taille de guêpe. Caché sous la robe, ce véritable objet de torture – il déformait considérablement le corps – est, pour l'occasion, conçu pour la baignade : fabriqué en jonc ou en caoutchouc, plutôt que dans le métal habituel, il ne rouille pas. Il en est de même pour les hommes qui n'osent pas montrer leur torse et qui portent des combinaisons qui couvrent bras et jambes. 1900 –
Ah, la Belle Époque ! La France connaît alors l'une des périodes les plus paisibles (de seulement trois décennies) de son Histoire. Dans les mêmes années, Colette écrit ses premiers romans dans lesquels elle dénude ses héros mais aussi ses héroïnes (dont sa célèbre Claudine). Celle qui passe pour une « ingénue libertine » souffle le premier vent féministe. Et c'est dans cette atmosphère quiète, marquée par les progrès économiques, artistiques, sociaux, etc, que le maillot de bain se raccourcit enfin. À la mer, les femmes portent alors une petite robe s'arrêtant aux genoux et une culotte un peu bouffante. Libres comme l'air (ou presque), elles peuvent pratiquer un plus grand nombre d'activités. En 1905, la championne de natation d'origine australienne, Annette Kellerman, porte le premier maillot de bain une pièce moulant. Au même moment, les autorités de son pays demandent aux messieurs de ne pas exhiber leur corps sur les plages. Montrer son torse est passible d'une amende, même en France. Hommes et femmes portent ainsi le même pyjama de bain unisexe, bien qu'il soit plus court pour les hommes. Loin de nos considérations actuelles sur le gender ou l'égalité des sexes, cette nouvelle tenue marque malgré tout une nouvelle considération de la femme. Les années 1920 - S'exposer un peu plus au soleil...
La tendance est (pour la première fois) au bronzage. Le teint hâlé devient ainsi un signe de vitalité mais aussi de liberté. La créatrice Coco Chanel – considérée comme une femme de caractère – veut alors dénuder les bras mais aussi les jambes. L'habituelle combinaison de bain perd en longueurs. 1936 - Le maillot de bain pour tous
En France, c'est l'heure des premiers congés payés. La classe ouvrière peut enfin partir sur l'autoroute des vacances et emmène, dans ses valises, ses habitudes. Ainsi pas de chichis quand il s'agit d'aller se baigner : la nouvelle vacancière veut du pratique et du léger. Alors que le temps de travail raccourcit, le maillot de bain suit le même mouvement. 1946 – Itsy Bitsy, petit bikini...
Louis Réard, un ingénieur automobile français qui ne s'était jamais vraiment intéressé au textile, est à l'origine de l'un des plus grands scandales vestimentaires de tous les temps mais aussi le point de départ d'une révolution sexuelle. Dans le climat d'après-guerre, il réinvente le style féminin avec une nouvelle forme de maillot de bain qui dévoile beaucoup plus de peau. Il lui donne le nom d'un atoll du Pacifique sud sur lequel les États-Unis venaient de faire des essais nucléaires, car selon lui, le bikini est « une bombe anatomique ». Il le vend même – assez cher, dit-on – dans une boîte d'allumettes pour souligner qu'il est tout petit riquiqui. Ce bout de tissus chamboule les bonnes mœurs et aucun mannequin n'accepte de le porter. Le 5 juillet 1946, c'est donc la jeune danseuse du Casino de Paris, Micheline Bernardini, qui le présente à la piscine Molitor. Mais le bikini trouve en l'actrice Brigitte Bardot sa véritable ambassadrice. Représentation de la femme moderne, elle enflamme le déjà très sulfureux Et dieu créa la femme de Roger Vadim (1956) en s'exhibant dans cette tenue Timorés, les politiques interdissent longtemps le bikini. En Italie et en Espagne, le « diabolique » maillot de bain n'a pas droit de cité. En France, les femmes peuvent le porter en Méditerranée mais doivent retrouver leur une pièce si elles vont bronzer sur la côte Atlantique. L'Observatore Romano, organe de presse officiel du Vatican, annonce même que les chevaliers de l'Apocalypse apparaîtront probablement en bikini. C'est au cours des années 1960 que le bikini se démocratise et est – envers et contre tous – accepté. La pop culture s'en empare comme d'un symbole de liberté. Bryan Hyland fut tellement inspiré par ce petit bout de tissu qu'il en fit un tube interplanétaire, Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polka Dot Bikini, repris par l'inégalable Dalida. Le maillot de bain devient alors en lui-même un véritable objet d'art que les couturiers adaptent à toutes les sauces et à toutes les extravagance
À l'aube des années 1970, un nouveau scandale voit le jour sur une plage de Nice : le premier monokini, un maillot de bain à bretelles qui laisse les seins complètement nus. Ce nouvel accoutrement est certainement la traduction paroxysmique de la révolution sexuelle qui anime alors la jeunesse. Le sujet agite la société et sera même le cœur de l'intrigue d'un des films à succès de l'époque, Le Gendarme de Saint-Tropez. Louis de Funès et ses petits camarades y chassent les vacanciers trop dénudés.
Années 1980 - Alerte rouge
Avec l'avancée de la science, les plagistes de plus en plus nombreux sont informés des dangers de l'exposition du soleil. Pour se protéger des coriaces UV, certaines choisissent de retrouver le maillot de bain une pièce qu'elles avaient depuis longtemps remisé au placard. Au début des années 1990, Pamela Anderson, naïade d'Alerte à Malibu, le rend même à nouveau sexy. Son modèle rouge et très échancré s'arrache en magasins Années 2000 – De toutes les couleurs
Chacun fait ce qu'il lui plaît... Le maillot de bain prend des formes diverses. Il est appelé trikini, string, maillot brésilien, tanga et se fait plus ou moins dégarni. La femme du nouveau millénaire choisit son style de vie à l'instar de son bikini. Preuve que l'évolution du maillot de bain est parallèle à celle des mœurs. 2016 – La polémique du burkini En août 2016, plusieurs villes françaises (Cannes, , Villeneuve-Loubet,...) décident d'interdire le « maillot de bain couvrant ». Au nom de la sécurité, de la laïcité, voire de l'hygiène, prétendent leur maire. Le Premier Ministre, Manuel Valls, se mouille dans cette polémique estivale et défend la position de ces élus : « Les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses », avance-t-il dans une interview. Selon lui, il ne s'agit pas là d'une « simple tendance » ou d'une « nouvelle gamme de maillots de bain ». Pourtant, dans une France trop souvent touchée par le terrorisme ces derniers mois, cette décision ne passe pas. À l'étranger, les médias pointent nos politiques qui, d'après leurs mots, se trompent de combat.
FACEBOOK - CH.CHRIZZIE - 1ER MARS 2018
Ce ne sont pas les neiges du Kilimandjaro mais celles sur les pyramides.
Un évènement pas arrivé depuis 112 ans
BLOG PLANETE - VIZZAVONA- 2 MARS 2018
L'ILE AUX POUPEES ABANDONNEES
dans la région xochimilco, au sud de Mexico, depuis les années 50
davantage dans la lignée de la poupée "Chucky" pour les connaisseurs de films d'horreur
FACEBOOK - CH.CHRIZZIE - 2 MARS 2018
Une météorite datant de 4,6 milliards d'années
mieux valait ne pas être là quand elle est tombée
FACEBOOK - CH.MENEGATTI - 3 MARS 2018
Voilà un couple au "septième ciel"
FACEBOOK - CH.CHRIZZIE - 3 MARS 2018
Mettez un tigre euh... un ou deux minous dans votre moteur
FACEBOOK - GROUPE LYON - 4 MARS 2018
Un quartier de ma ville d'origine, sous un "éclairage" éblouissant
LE CONSERVATOIRE NATIONAL SUPERIEUR DE MUSIQUE ET DANSE
HORLOGE DE LA PRIMATIALE SAINT-JEAN-BAPTISTE DATANT DE 1379
Elle mesure 9 m de haut et comporte de nombreux automates,
un calendrier perpétuel et un almanach écclésiastique
BLOG PLANETE - BAGAYE - 5 MARS 2018
DRU MODELE POUR PERSONNE DE PETITE TAILLE
Un bel hommage à la beauté dans la "différence"
FACEBOOK - CH. MENEGATTI - 5 MARS 2018
Ca sent le printemps quand on voit ces magnifiques colibris
FACEBOOK - ANONYME - 6 MARS 2018
Une fleur parmi les fleurs "vachementg" belle... LOL
FACEBOOK - FREDERIC MARJORIE HOREN -6 MARS 2018
Souvenirs, souvenirs du célèbre Lieutenant
FACEBOOK - ANONYME - 7 MARS 2018
Let's me introduce to you (laissez-moi vous présenter)
étonnant non !!!!
FACEBOOK - FREDERIC MARJORIE HOREN -7MARS 2018
Face à cela, vous voulez connaître ma réaction ?
la voilà...
plus rouge de colère que ça, tu meurs
FACEBOOK - GROUPE LYON - 7 MARS 2018
STATUE DE LOUIS XIV PLACE BELLECOUR
La légende dit que son sculpteur se serait suicidé en voyant qu'il avait oublié l'un des étriers
FACEBOOK - H. BONETTO (MYSTERE 06 sur Planète)
8 MARS 2018
Absolument magnifique !!
mais quel travail pour entretenir cette création
Par Lydie
Coup de projecteur sur l'oeuvre de Savy Foglietti - Alençon
Entrez dans l'atelier du mosaïste Savy Foglietti :
L'artisan d'origine italienne était à la tête d'une entreprise qui a compté jusqu'à vingt salariés dans les années 60. Depuis son décès, en 1996, rien n'a bougé chez lui.
Reportage
Cette rue, c'est la sienne. La rue du Gué-de-Gesnes s'appellera peut-être un jour « rue Savy-Foglietti », du nom de l'artisan d'origine
italienne qui y bâtit son empire : il y construisit et y aménagea plusieurs immeubles. Large enseigne, silhouettes égyptiennes, entrées carrelées... En face des grilles de l'institut de formation en soins infirmiers, plusieurs façades portent encore aujourd'hui sa trace. Une oeuvre inattendue et originale.
Apprenti auprès de Vénitiens et Lombards.
La vie de Savinien Foglietti, né en 1912 à Saint-Calais dans la Sarthe,fils d'un Italien spécialisé dans les techniques nouvelles dans l'art de la maçonnerie et du béton qui choisit de rentrer en Italie en 1914, a basculé à la mort de son père au début des années 20. Il n'est encore qu'un enfant. Sa mère opta pour un retour en France. Le jeune Savy fut placé chez un oncle d'abord, puis devint apprenti au Mans, dans l'entreprise d'un Vénitien.
Carrelage et mosaïque n'ont plus de secrets pour lui quand il crée son entreprise à Alençon, où il a de la famille, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le carrelage de l'église du Christ-Roi à Courteille, les mosaïques du Champ-Perrier, des maisons du boulevard Duchamp... Le carrelage le fait vivre, la mosaïque le fait vibrer. « C'était une véritable passion », confie sa fille, Lydie
Galais-Foglietti. Pas un mur de sa maison n'y a échappé.
Dans les années 60, l'entreprise Savy Foglietti a compté jusqu'à une vingtaine de salariés. Décoré à plusieurs reprises, il est fait meilleurouvrier de France dans l'art de la mosaïque en 1965.
L'heure de la prospérité arrivée, Savy Foglietti prit ses aises rue du Gué-de-Gesnes. « Jusqu'à la fin, j'ai toujours vu papa travailler dans son atelier », raconte Lydie Galais-Foglietti. On doit aussi au mosaïstealençonnais la restauration des oeuvres de l'Italien Facchina en l'église de Montsort.
Savy Foglietti a reproduit la Joconde en mosaïque. Petite particularité: son corps est tourné dans le sens contraire de la Mona Lisa de de Vinci. « C'est à cause de la technique de travail à l'envers, éclaire Lydie Galais-Foglietti. Papa collait ses fragments à plat sur des
cartons, à l'envers. Puis la mosaïque était collée sur son support
définitif. » Plus rapide que le collage direct mais avec une conséquence : le dessin se retrouve à l'envers. Cette technique avait été inventée par Facchina. Une lumière s'allume chez Jean-Louis-Fleur : « Je viens de comprendre pourquoi la Vierge tenait l'enfant Jésus du mauvais côté dansla mosaïque de Facchina ! »
J'ai voulu rendre hommage à ce talentueux artiste que j'aime et qui reste dans ma mémoire.
Mes amitiés à tous Lydie
Quelques œuvres de mon père :
Savy Foglietti :
Un mosaïste piémontais à Alençon Savy Foglietti a exercé son talent dans de nombreux domaines
- la mosaïque de pierre, de pâte de verre et de marbre,- la sculpture de pierre et de marbre,- le moulage de pierre reconstituée, de béton, de terre, de ciment, de plâtre,- le vitrail sur ciment,- les ensembles décoratifs avec jeux d’eau.
Quelques-uns de ses travaux, à Alençon:
- carrelage de l’église du Christ-Roi à Courteille,- mosaïques du Champ-Perrier,- cuisine des Petits Châtelets,- restauration des mosaïques de la chapelle Sainte-Thérèse de l’école Saint-François de Sales,- maisons du boulevard Duchamp et de Courteille,- fontaine du Champ du Roi,- fontaine de la station des eaux à Courteille,- Vierge de l’église de Montsort et restauration des oeuvres de l’italien Facchina,- décoration de la chapelle et construction de l’autel pour les Soeurs de la Providence,- deux écussons, deux colonnes surmontées de potiches et deux sphinx en maçonnerie offertsà la Ville d’Alençon et installés au Parc ÉlanBiographie expresse
7 décembre 1912 : Naissance à Saint-Calais (Sarthe)1926 : Apprentissage au Mans. Grâce à cette formation au milieu d’artistes lombards et vénitiens, le carrelage et la mosaïque n’ont plus de secrets pour lui.1939 : Mobilisé puis prisonnier de Guerre, il s’installe à Alençon chez son oncle, après 5 ans de captivité.1945 : Mariage avec Rosita Marimon, ils auront 3 enfants.1950 : Création de son entreprise à Alençon.1955 : Installation de son atelier et de la marbrerie, rue du Gué-de-Gesnes dans le quartier de Montsort. Il y construit sa maison et un immeuble avec un hall d’exposition au rez de- chaussée. Dans les années 60, son entreprise compte près de 20 salariés.11 février 1996 : Décès à Alençon.
Ses décorations
1951 : Médaille d’or et Médailled’argent à Caen
1965 : Meilleur Ouvrier de France dans l’art de la mosaïque
1985 : Diplôme et Médaille d’or àVimoutiers
L'aloe vera est une puissante plante médicinale qui a été utilisée pendant des siècles.
Les Égyptiens l'appelaient "la plante de l'immortalité" en raison de ses nombreux avantages pour la santé. Le gel d’aloe vera peut guérir des coupures et des blessures mineures et peut également être utilisé contre de nombreuses maladies et pathologies.
Le gel contient plusieurs acides aminés, des enzymes, des polysaccharides, des vitamines et des minéraux qui peuvent améliorer considérablement votre état de santé général.
L’aloe vera, un allié fort pour votre santé
Le gel frais d’aloe vera est un agent antibactérien et antifongique qui peut détruire facilement les micro-organismes et nettoyer le corps des toxines. Il peut également renforcer votre système immunitaire et accélérer votre métabolisme, stimulant efficacement le processus de perte de poids.
Les enzymes telles que la lipase et l’amylase que l’on peut trouver dans le gel peuvent décomposer les graisses et les sucres dans le corpset réduire l’inflammation, empêchant ainsi toute une variété de problèmes de santé.
La plante aloe vera contient de la vitamine B12 qui est importante pour la production des globules rouges. Cela rend son gel idéal pour les végétariens qui peuvent avoir un manque de nutriments en raison du manque de viande dans leur alimentation. L’aloe vera contient également 18 acides aminés essentiels dont le corps a besoin pour fonctionner correctement.
Des études ont montré que le gel d’aloe vera frais peut résoudre de nombreux problèmes buccaux.
En général, le gel fonctionne mieux lorsqu’il est pris non dilué, mais beaucoup de gens aiment ajouter un peu de jus de fruits en raison de son goût amer. L’aloe vera peut facilement être plantée, elle nettoiera l’air de votre maison, tout en vous fournissant un apport régulier de son merveilleux gel.
L’aloe vera peut être consommée aussi sous forme de jus préparé en broyant la totalité de la feuille d’Aloe vera, suivi d’un
filtrage du liquide. Avec une saveur douce et tolérable, le jus se mélange facilement aux smoothies.
Cela fait du jus d’aloe vera un complément alimentaire pratique.
Quels sont les avantages pour la santé de boire du jus d’Aloe vera ?
1. Alcalinité
Un corps avec un pH acide est un terrain fertile où les maladies peuvent prospérer. Aidez votre corps à rester équilibré en mangeant et en buvant des aliments et des boissons alcalines comme le jus d’aloe vera.
D’autres choix d’aliments alcalins aussi s’offrent à vous :Légumes à feuilles vertes légumes-racines
Agrumes
Noix et graines
Vinaigre de cidre de pomme
Vinaigre de noix de coco
2. Hydratation
La plante d’aloe vera contient une grande quantité d’eau, c’est donc un moyen idéal pour prévenir ou traiter la déshydratation.
Rester hydraté aide votre organisme à se détoxifier en vous fournissant un moyen de purger et d’éliminer les impuretés. Ceci est crucial, car vos reins et votre foie sont en grande partie responsables de la détoxification de votre sang et de la production d’urine. Pour cette raison, vous devez les garder en bonne santé.
3. Pour la constipation
Boire du jus d’aloe vera aide à augmenter la teneur en eau dans vos intestins. La recherche a montré la relation entre l’augmentation de la teneur en eau intestinale et la stimulation du péristaltisme, mécanisme qui facilite le passage des selles, en plus de normaliser les bactéries saines dans votre intestin.
4. Pour une peau claire
L’hydratation du jus d’aloe vera peut aider à réduire la fréquence et l’apparence de l’acné. Il peut également aider à réduire les affections cutanées comme le psoriasis et la dermatite.
L’aloe vera est une source riche en antioxydants et en vitamines qui peuvent aider à protéger votre peau. Les composés dans l’Aloe vera ont également montré qu’ils peuvent neutraliser les effets du rayonnement ultraviolet (UV), réparer la peau contre les dommages existants, et aider à prévenir les ridules et les rides.
5. Avantages digestifs
L’aloe vera contient plusieurs enzymes connues pour aider à la décomposition des sucres et des graisses et pour que votre digestion fonctionne bien. Si votre système digestif ne fonctionne pas de manière optimale, vous n’absorberez pas tous les nutriments de la nourriture que vous mangez.
L’aloe vera peut aider à diminuer l’irritation de l’estomac et des intestins. Le jus peut également aider les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable et d’autres troubles inflammatoires de l’intestin.
Une étude menée sur 33 patients atteints du syndrome du côlon irritable a révélé que le jus d’aloe vera aidait à réduire la douleur et l’inconfort.
L’aloe vera est également bénéfique pour les personnes souffrant de colite ulcéreuse dans une étude antérieure en double aveugle.
Découvert à la fin du XIXe siècle, le sanctuaire de Mercure était l’un des plus importants temples de montagne de toute la Gaule romanisée. Les fouillescontinuent d’y livrer une moisson de résultats.
Outre le magnifique paysage bocagé, nous pouvons distinguer au loin, juché sur son volcan en someil le sanctuaire de Mercure et son observatoire qui par son antenne de 73 mètres pique le ciel. Le puy de Dôme est inratable !
La Naissance Du Site.
En 1873, la guerre avec la Prusse n’étant plus qu’un mauvais souvenir, le positivisme et le rationalisme ayant recouvré leur empire, on lance un grand projet au sommet du puy de Dôme : La construction d’un observatoire météorologique. De cette éminence pelée,la science percera les secrets de la pluie et du beau temps… Le hasard est souvent l’allié des archéologues.
On voit ici les vestiges du mur d’enceinte de ce temple de Mercure, grand comme un terrain de football et construit en terrasses pour épouser la courbe du point culminant de la chaîne des Puys.
Parvenus au temple au terme d’une ascension éprouvante, les fidèles suivaient un cheminement jusqu’au « pronaos », une galerie devant la « cella », partie qui leur était interdite mais but du pèlerinage.
Alors qu’ils préparent les fondations de ce temple dédié au dieu progrès, lesouvriers en trouvent un autre, son aîné de près de vingt siècles, voué à Mercure.
Des éléments en domite (pierre volcanique exploitée au puy de Clerziou) et en arkose (un type de grès) attirent l’attention des spécialistes et le dossier ne traîne pas : l’incription au titre de monument historique est quasi immédiate (1875) et permet de protéger ces nouvelles reliques.
L'observatoire Du Temple Le conseil général du Puy-de-Dôme, en collaboration avec l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, a aménagé au chalet de l’Observatoire, au sommet du puy de Dôme, une salle pour décrypter les vestiges du temple de Mercure.
Il s’agit d’un centre d’interprétation contenant des moulages d’ex-voto et de blocs de pierre.
Il présente plusieurs restitutions possibles de ce monument spectaculaire,dont les parois scintillaient grâce à la présence de mica dans la domite et dont la couverture devait être constituée de plaques de plomb clouées.
L’inauguration de ce lieu qui permet de vivre les avancées et interrogations quasiment en même temps que les chercheurs et
archéologues est récente.
puydedome.com
On entame une vraie campagne de fouilles en 1875 et, dès 1878, on peut présenter avec fierté des reconstitutions aux millions de visiteurs de l’Exposition universelle de Paris : plans, dessins et aquarelles.
Qu’a-t-on donc déterré, à 1 435 mètres, à 30 mètres seulement de la cime balayée par les vents et par la pluie ? Sur une esplanade terminale, précédée deterrasses que relient des volées de marches, un temple est entouré d’un mur d’enceinte.
Il est formé d’un centre, la « cella », où devait se trouver la statue de la divinité. Cette « cella » est bordée sur trois côtés d’une galerieet, sur le quatrième, du « pronaos », un portique à colonnes, son entrée.
Temple Gaulois Ou Romain ? Les pèlerins empruntaient le sentier des muletiers en se ménageant des pauses : pour ralentir leur rythme cardiaque et se recueillir sur les sanctuaires mineurs qui balisaient l’épuisante montée.
Car le vrai sanctuaire était évidemment le dernier. Cette conclusion n’a pas été évidente à prononcer.
En effet, on s’est longtemps demandé si ce temple sommital correspondait àun lieu de culte autonome ou s’il était un but de pèlerinage.
L’archéologie a récemment mis au jour un relais au col du Ceyssat (1 078 mètres).
La présence de bâtiments secondaires près du temple et d’absides semi-circulaires à l’intérieur de celui-ci peut être décryptée : il s’agirait d’espaces destinés au repos des pèlerins.
Mais alors, temple gaulois ou romain ? Cette autre question n’est pas déplacée tant les influences semblent imbriquées.
Si l’on peut supposer que les Gaulois avaient déjà leur propre temple ou «fanum » à cet emplacement, les Romains ont bien pris la suite. Pour eux, ce site était également exceptionnel : Le sommet de la chaîne des puys dominait tous les oppidums de la région, symboles d’une puissance gauloise asservie mais à laquelle il fallait continuer d’en imposer.
Cette fois, c’est l’épigraphie, ou étude des inscriptions, qui a apporté les confirmations attendues.
Première étape : l’exhumation, en 1874, d’une plaquette votive avec une dédicace sans ambiguïté : « Au dieu Mercure de Dôme ».
Deuxième étape : la statuette de bronze trouvée en 1906 du dieu des commerçants et ses voyageurs.
Troisième étape : une tête en domite et une stèle qui représentent de nouveau Mercure.
Quatrième et dernière étape : la découverte en 2003 d’un bloc de pierre avec une nouvelle dédicace au dieu, dont on suppose qu’elle constituait le socle d’une statue.
Les sceptiques auront bien du mal à déloger Mercure de son temple… Sa présence aide à comprendre l’implantation romaine à Clermont-Ferrand, encontrebas du sanctuaire.
Avant de se baptiser Clermont puis Clermont-Ferrand, la ville s’appelait Augustonemetum, ou « sanctuaire d’Auguste ». Elle fut un élément significatif du quadrillage du territoire arverne.
Après avoir définitivement vaincu les Gaulois à la bataille d’Alésia (52 avant J.-C.), les Romains durent s’atteler à une autre tâche : asseoir leur pouvoir civil.
L’urbanisme et les grands travaux furent un moyen de choix, sous la poigne vigoureuse d’Agrippa, l’ami d’Octave (devenu empereur sous le nom d’Auguste en 27 av. J.-C.), il lance les différentes ramifications de laVia Agrippa depuis Lyon, dont un tronçon passe par Augustonemetum.
« La ville n’est pas riche en vestiges romains », explique Chantal Lamesch, conservateur chargé des collections archéologiques au musée Bargoin, où l’on peut voir une partie des vestiges trouvés sur le puy de Dôme.
Bien peu de chose pour mesurer la grandeur passée de la ville. Comme l’écrivait en 1931 le professeur Auguste Audollent, épigraphiste et doyen de l’université de Clermont-Ferrand :« De somptueux monument publics, de confortables demeures privées devaient être la preuve matérielle de cette prospérité. Malheureusement, l’incurie ou la rapacité des hommes n’a rien laissé subsister à la surface du sol : il a fallu les efforts persévérants de l’archéologie pour en découvrir sous terre les vestiges. »
Efforts qui ne connaissent pas de trêve : on a mis au jour, en 2006, près de l’ancienne gare routière, un pied colossal de statue en bronze, d’une finesse exceptionnelle.
Il pourrait être dû au célèbre sculpteur Zénodore, dont parle Pline à propos de la réalisation du mythique Mercure des Arvernes, jamais retrouvé.
Le chef-d’oeuvre révélé par ce fragment devait se trouver au centre du forum et était sans aucun doute l’objet d’un culte à l’empereur ou à une divinité...
Découvert à la fin du XIXe siècle, le sanctuaire de Mercure était l’un des plus importants temples de montagne de toute la Gaule romanisée. Les fouillescontinuent d’y livrer une moisson de résultats.
Outre le magnifique paysage bocagé, nous pouvons distinguer au loin, juché sur son volcan en someil le sanctuaire de Mercure et son observatoire qui par son antenne de 73 mètres pique le ciel. Le puy de Dôme est inratable !
La Naissance Du Site.
En 1873, la guerre avec la Prusse n’étant plus qu’un mauvais souvenir, le positivisme et le rationalisme ayant recouvré leur empire, on lance un grand projet au sommet du puy de Dôme : La construction d’un observatoire météorologique. De cette éminence pelée,la science percera les secrets de la pluie et du beau temps… Le hasard est souvent l’allié des archéologues.
On voit ici les vestiges du mur d’enceinte de ce temple de Mercure, grand comme un terrain de football et construit en terrasses pour épouser la courbe du point culminant de la chaîne des Puys.
Parvenus au temple au terme d’une ascension éprouvante, les fidèles suivaient un cheminement jusqu’au « pronaos », une galerie devant la « cella », partie qui leur était interdite mais but du pèlerinage.
Alors qu’ils préparent les fondations de ce temple dédié au dieu progrès, lesouvriers en trouvent un autre, son aîné de près de vingt siècles, voué à Mercure.
Des éléments en domite (pierre volcanique exploitée au puy de Clerziou) et en arkose (un type de grès) attirent l’attention des spécialistes et le dossier ne traîne pas : l’incription au titre de monument historique est quasi immédiate (1875) et permet de protéger ces nouvelles reliques.
L'observatoire Du Temple Le conseil général du Puy-de-Dôme, en collaboration avec l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, a aménagé au chalet de l’Observatoire, au sommet du puy de Dôme, une salle pour décrypter les vestiges du temple de Mercure.
Il s’agit d’un centre d’interprétation contenant des moulages d’ex-voto et de blocs de pierre.
Il présente plusieurs restitutions possibles de ce monument spectaculaire,dont les parois scintillaient grâce à la présence de mica dans la domite et dont la couverture devait être constituée de plaques de plomb clouées.
L’inauguration de ce lieu qui permet de vivre les avancées et interrogations quasiment en même temps que les chercheurs et
archéologues est récente.
puydedome.com
On entame une vraie campagne de fouilles en 1875 et, dès 1878, on peut présenter avec fierté des reconstitutions aux millions de visiteurs de l’Exposition universelle de Paris : plans, dessins et aquarelles.
Qu’a-t-on donc déterré, à 1 435 mètres, à 30 mètres seulement de la cime balayée par les vents et par la pluie ? Sur une esplanade terminale, précédée deterrasses que relient des volées de marches, un temple est entouré d’un mur d’enceinte.
Il est formé d’un centre, la « cella », où devait se trouver la statue de la divinité. Cette « cella » est bordée sur trois côtés d’une galerieet, sur le quatrième, du « pronaos », un portique à colonnes, son entrée.
Temple Gaulois Ou Romain ? Les pèlerins empruntaient le sentier des muletiers en se ménageant des pauses : pour ralentir leur rythme cardiaque et se recueillir sur les sanctuaires mineurs qui balisaient l’épuisante montée.
Car le vrai sanctuaire était évidemment le dernier. Cette conclusion n’a pas été évidente à prononcer.
En effet, on s’est longtemps demandé si ce temple sommital correspondait àun lieu de culte autonome ou s’il était un but de pèlerinage.
L’archéologie a récemment mis au jour un relais au col du Ceyssat (1 078 mètres).
La présence de bâtiments secondaires près du temple et d’absides semi-circulaires à l’intérieur de celui-ci peut être décryptée : il s’agirait d’espaces destinés au repos des pèlerins.
Mais alors, temple gaulois ou romain ? Cette autre question n’est pas déplacée tant les influences semblent imbriquées.
Si l’on peut supposer que les Gaulois avaient déjà leur propre temple ou «fanum » à cet emplacement, les Romains ont bien pris la suite. Pour eux, ce site était également exceptionnel : Le sommet de la chaîne des puys dominait tous les oppidums de la région, symboles d’une puissance gauloise asservie mais à laquelle il fallait continuer d’en imposer.
Cette fois, c’est l’épigraphie, ou étude des inscriptions, qui a apporté les confirmations attendues.
Première étape : l’exhumation, en 1874, d’une plaquette votive avec une dédicace sans ambiguïté : « Au dieu Mercure de Dôme ».
Deuxième étape : la statuette de bronze trouvée en 1906 du dieu des commerçants et ses voyageurs.
Troisième étape : une tête en domite et une stèle qui représentent de nouveau Mercure.
Quatrième et dernière étape : la découverte en 2003 d’un bloc de pierre avec une nouvelle dédicace au dieu, dont on suppose qu’elle constituait le socle d’une statue.
Les sceptiques auront bien du mal à déloger Mercure de son temple… Sa présence aide à comprendre l’implantation romaine à Clermont-Ferrand, encontrebas du sanctuaire.
Avant de se baptiser Clermont puis Clermont-Ferrand, la ville s’appelait Augustonemetum, ou « sanctuaire d’Auguste ». Elle fut un élément significatif du quadrillage du territoire arverne.
Après avoir définitivement vaincu les Gaulois à la bataille d’Alésia (52 avant J.-C.), les Romains durent s’atteler à une autre tâche : asseoir leur pouvoir civil.
L’urbanisme et les grands travaux furent un moyen de choix, sous la poigne vigoureuse d’Agrippa, l’ami d’Octave (devenu empereur sous le nom d’Auguste en 27 av. J.-C.), il lance les différentes ramifications de laVia Agrippa depuis Lyon, dont un tronçon passe par Augustonemetum.
« La ville n’est pas riche en vestiges romains », explique Chantal Lamesch, conservateur chargé des collections archéologiques au musée Bargoin, où l’on peut voir une partie des vestiges trouvés sur le puy de Dôme.
Bien peu de chose pour mesurer la grandeur passée de la ville. Comme l’écrivait en 1931 le professeur Auguste Audollent, épigraphiste et doyen de l’université de Clermont-Ferrand :« De somptueux monument publics, de confortables demeures privées devaient être la preuve matérielle de cette prospérité. Malheureusement, l’incurie ou la rapacité des hommes n’a rien laissé subsister à la surface du sol : il a fallu les efforts persévérants de l’archéologie pour en découvrir sous terre les vestiges. »
Efforts qui ne connaissent pas de trêve : on a mis au jour, en 2006, près de l’ancienne gare routière, un pied colossal de statue en bronze, d’une finesse exceptionnelle.
Il pourrait être dû au célèbre sculpteur Zénodore, dont parle Pline à propos de la réalisation du mythique Mercure des Arvernes, jamais retrouvé.
Le chef-d’oeuvre révélé par ce fragment devait se trouver au centre du forum et était sans aucun doute l’objet d’un culte à l’empereur ou à une divinité...
Les gorges de la Jonte sont en quelque sorte la copie conforme de leurs voisines du Tarn, mais en modèle réduit... Un peu moins hautes, bien moins longues, mais tout aussi belles ! Le canyon creusé par la Jonte, orienté est - ouest, est encadré par de hautes falaises calcaires.
Situées en France dans le sud du Massif central, ces gorges ont été façonnées par la Jonte qui prend sa source dans le massif de l'Aigoual, dans le département de la Lozère à une altitude de 1440 mètres sur la commune de Meyrueis et se jette dans le Tarn au bourg du Rozier.
Les gorges forment un véritable canyon analogue à celui du Tarn tout proche mais un peu moins profond (entre 300 et 450 mètres).
Elles sont bordées au nord par le causse Méjean et au sud par le causse Noir.
Les gorges sont entièrement creusées dans les couches calcaires du Dogger à l'exception du sommet des versants qui date du Jurassique supérieur.
Situées aux limites du parc national des Cévennes et du parc naturel régional des Grands Causses, en cours de labellisation « Grand site de France », encaissées entre le causse Méjean et le Causse Noir, les gorges de la Jonte sont sauvages et peu habitées par l'Homme.
De nombreuses randonnées au départ du Rozier ou du causse Méjean les surplombent et permettent de visiter les nombreuses curiosités qui jalonnent les gorges tels que le balcon du Vertige, le vase de Sèvre, le vase de Chine ou les Terrasses.
getty
Un voyage en train est toujours l'assurance de vivre un moment de
contemplation, certains offrent même un peu plus comme le montre cette
sélection.
Le Rocky Mountaineer
Cette ligne reliant Vancouver à Calgary offre au voyageur des paysages
magnifiques de l'est canadien à travers quatre circuits différents qui
retracent le trajet des pionniers du chemin de fer canadien. Le plus
impressionnant se nomme "Journey to the clouds", où ce train au décor de
luxe passe par le point culminant des montagnes rocheuses, le mont
Robson, situé à 3954 m d'altitude.
Le Transsibérien.
© Ce train de légende parcourt la Russie d'ouest en est, de Moscou à
Vladivostok. Il a pour particularité de traverser des endroits qu'il est
d'impossible de voir par un autre moyen de transport que le train,
comme notamment le lac Balkaï, le fleuve Amour, ou encore toute la taïga
sibérienne. En tout, vous parcourrez 9 200km et traverserez sept
fuseaux horaires.
Le Royal Rajasthan on wheels.
© Véritable palace ambulant équipé d'un spa, le Royal Rajasthan on Wheels
met en lumière les temples et forteresses indiens, comme le Taj Mahal,
lors d'un périple de sept jours. Au programme : découverte de la région
sauvage de Ranthambore, balade dans Udaipur, visite des palais de
Jaipur, expérience spirituelle à Varanasi et de nombreux autres moments
magiques. Un voyage qui éveillera vos cinq sens.
Le Rovos rail.
© Cette ligne reliant Le Cap à Johannesburg est surnommée
"la fierté de l'Afrique". Riche, le Ravos rail l'est de par les paysages
qu'il traverse, de la savane, à la côte en passant par les réserves
animalières ou encore les fameuses chutes du Niagara, mais il est aussi
considéré comme le train le plus luxueux au monde. Certains voyageurs
parlent de safari ferroviaire quand ils évoquent leur trajet tant ils ont vu
d'animaux sauvages.
Le Royal Scotsman.
© C’est le train le plus cher avec une entrée de gamme à 3 000 euros le billet.
Pour ce prix, vous aurez le droit de contempler les magnifiques
paysages de la campagne écossaise, qu'il est possible d'admirer depuis
une voiture observatoire équipée d'une baie vitrée. Châteaux forts et
Lochs s'offrent à vous dans le luxe absolu puisque vous siégez dans un
train de la Belle Époque, avec une décoration d'époque, et que l'on vous
sert des mets et vins d'exception. Réminiscence du passé, le train a
gardé pour tradition le départ au son de la cornemuse.
Le train des nuages.
© En Argentine, le "Tren a las nubes" empreinte l’une des voies ferrées les
plus spectaculaires le long de la cordillère des Andes. La voie comporte
13 viaducs en fer qui enjambent des ravins de plusieurs centaines de
mètres, le plus spectaculaire étant le viaduc de Polvorilla. Il vaut mieux
ne pas avoir le vertige dans ce train qui monte parfois à plus de 4000 m
d'altitude, avec comme récompense des panoramas exceptionnels sur
les paysages andins.
L’Eastern & Oriental Express.
© Ce train relie Singapour à Bangkok en parcourant la Malaisie et la
Thaïlande sur près de 2000 km. L'occasion pour le voyageur de découvrir
des forêts tropicales, des rizières, des plantations de thé, des villages
typiques tout en se frayant un passage au milieu des marchés sur rails.
Les voitures sont aménagées dans un style oriental où se mêlent tapisseries
asiatiques et bois laqué.
Oslo to Bergen Railway.
© Embarquez sur la ligne la plus prestigieuse de Norvège, dans un train aux
wagons d'époque et découvrez des paysages merveilleux. Fjords, lacs, glaciers,
rivières, forêts immenses, la nature est majestueuse. Et puis, au début
comme à la fin de votre trajet il y a la possibilité de visiter les deux
plus grandes villes du pays. Oslo la dynamique et culturelle, et Bergen
l'authentique.
Le Belmond British Pullman.
© Ce train légendaire des années 30 devrait faire sourciller les fans
d'Agatha Christie. Il part tous les jours depuis Londres pour se rendre à
Birmingham ou Manchester. Les voitures d'un raffinement incroyable ont
accueilli la famille royale britannique très régulièrement ainsi que les
Présidents Charles de Gaulle et Nikita Khrouchtchev. Deux de ces
voitures ont même fait partie du train funéraire de Winston Churchill.
La Trochita.
"La petite voie" si l'on traduit en français, est une ligne de chemin de
fer à voie étroite et à vapeur située en Argentine, dans la région de
Patagonie. Il s'agit d'une ligne commerciale reconvertie en ligne
touristique. C'est un petit trajet, mais on s'y rend pour apprécier un
voyage dans un train à vapeur avec tout ce que cela comporte.
LE FOULARD
le foulard c'était la monde des années 50
Autrefois, pendant la préhistoire, c'est-à-dire dans les années 50, les femmes
portaient un foulard sur la tête, c'était la mode. Il pouvait être en
pure soie de chez Hermès, ou n'être qu'un simple carré de coton. On le
nouait sous le cou, ou on le croisait pour le nouer derrière afin d'y
enserrer les cheveux. On en avait plusieurs, que l'on assortissait à ses
robes. D'ailleurs, à cette époque, les religieuses dans la rue
portaient un voile qui cachait leurs cheveux, voire une grande cornette
qui ne laissait voir que leur visage. Toujours dans le domaine
religieux, les femmes n'allaient à l'église à la messe le dimanche que
la tête couverte, d'un foulard, d'une mantille, ou d'un chapeau (alors
que les messieurs ôtaient le leur). Tout ça était parfaitement naturel,
ne choquait ni n'intriguait personne !
Aujourd'hui, si les religieuses n'ont plus de cornettes, et si on va à l'église tête
nue, je me demande si on peut encore se permettre de mettre un foulard
pour se promener dans la rue... Et si, en poussant jusqu'à l'absurde, on
entre dans un cimetière ou une église avec un foulard, on ne risque pas
de voir la maréchaussée arriver en courant pour vérifier si on ne cache
pas une bombe sous ses jupe
moi je portais un foulard car j'aimais ça et une autre fois par obligation car mes cheveux étaient tombés suite a une permanente
Et les cagoules, dont on affublait les enfants pour qu'ils n'aient pas
froid en partant à l'école lesquelles, pour certaines, ne laissaient
voir que les yeux ça ressemble vraiment à... A quoi d'ailleurs il m'en
reste une dans un carton c'est vrai
Ainsi va le monde, ce qui était normal devient étrange voire inquiétant un
demi-siècle après, de même que ce que l'on pouvait dire naturellement,
sans méchanceté ni dénigrement, devient politiquement incorrect.
Balade et devoir de mémoire au jardin Anne Frank ...
C’est un petit trésor bien caché qui se trouve dans le 3ème arrondissement,
de Paris, à deux pas du Centre Pompidou. Il faut, en effet, bien
connaître le quartier pour trouver l’entrée de cet espace vert apprécié
des petits et grands.
Alors qu’il s’agissait autrefois des anciens jardins de l’Hôtel Saint-Aignan,
ce jardin sert aujourd’hui de complément au Musée d’art et d’histoire
du judaïsme, situé aux abords. Il s’agit d’ailleurs du seul jardin
public dans ce quartier. Un véritable luxe, donc, dans ce coin de Paris
où les espaces verts se font rares.
Il faut dire que le lieu se cache au sein d’un arrondissement déjà riche
en monuments et en lieux insolites. De plus, ce n’est qu’un tout jeune
jardin puisque son inauguration date de 2007. En présence de Bertrand
Delanoë, maire de Paris à l’époque, la cérémonie avait notamment été
l’occasion de planter un fragment du marronnier d’Anne Frank. Ce même
arbre que la jeune fille, célèbre pour son fameux journal, pouvait
admirer depuis chez elle à Amsterdam. Non loin, on peut aussi découvrir
deux statues de bronze réalisées par le sculpteur Alexander Polzin. Ces
œuvres rendent hommage au poète roumain Paul Celan, rescapé de
l’Holocauste.
Ce qui fait du jardin Anne Frank un endroit si particulier, c’est qu’il
est aménagé en plusieurs espaces indépendants. Dans le premier, l’espace
est consacré à la jeune fille et plus généralement, aux victimes de la
barbarie nazie. On y vient pour s’asseoir, se reposer et admirer les
quelques œuvres de mémoires, telles que le marronnier ou les statues.
Quant à la seconde partie, elle offre notamment une très belle vue sur
l’Hôtel Saint-Aignan, un édifice historique qui date du 15e siècle.
Cette seconde parcelle s’accorde parfaitement avec le style de l’hôtel
puisque qu’elle reprend les mêmes structures classiques des jardins du
17e siècle. Au centre, on peut admirer une longue pergola, reconstituée à l’identique de celle qui se dressait au 17e siècle. Une
décoration servant de support aux plantes grimpantes, essentielle dans
cet ancien jardin privé de l’hôtel particulier, aujourd’hui classé monument historique.
Enfin, la troisième et dernière partie est conçue comme un véritable lieu de
vie. À la différence des beaux jardins, on trouve ici un petit verger
garni de pommiers, cerisiers et plantes vivaces. Le lieu fait aussi le
bonheur des petits avec un espace de jeu et une pelouse accessible au
public.
Le jardin Anne Frank constitue donc une belle balade, surtout en été
lorsqu’il est totalement fleuri. Il n’en reste pas moins un lieu idéal
pour se détendre et se dégourdir les jambes, quelle que soit la saison.
Surtout, le jardin est un formidable hommage aux victimes du nazisme.
LE SAVIEZ VOUS ?...........
La légitimité du burkini, ou une brève histoire du vêtement de plage
Faut-il se couvrir ou se découvrir sur la plage ? La question du maillot de
bain – traditionnellement posée par les magazines féminins – a agité les
débats politiques en ce mois d'août 2016. Du shorty au bikini en
passant par le burkini, l'évolution de ce « bout de tissu » est loin
d'être une simple querelle de chiffonniers.
De la Rome Antique à la fin du XVIII ème siècle – La peur de se jeter à l'eau
Allier l'utile à l'agréable : voilà la philosophie des Romains – bien inspirés
par leurs cousins grecs – qui ne rechignaient jamais à aller faire
trempette aux bains publics, autrement appelé thermes. Tout en prenant
soin de leur corps – et ce n'était pas du luxe au vu de la puanteur
ambiante – ils racontaient leur journée à leurs amis (une idée «
after-work » avant l'heure). La mer n'était pas, à l'époque, un lieu de
baignade : peuplée de créatures mythologiques et de dieux patibulaires,
elle effrayait même les plus téméraires. Ce n'était donc que dans ces
salles de bains publiques et labyrinthiques (il y avait plusieurs
dizaines de piscines dans certains établissements), que nos lointains
ancêtres acceptaient de se mettre à l'eau. Alors que les hommes y
allaient en tenue d'Adam, les femmes se couvraient visiblement le corps
de ce qui pourrait être considéré comme l'ancêtre du maillot de bain
deux pièces. D'après plusieurs vestiges de mosaïques retrouvés par des
archéologues (comme celui ci-dessus), ce simple tissu – cachant les
parties jugées intimes – marquerait l'une des premières notions de
pudeur et donc, de culture.
Au Moyen-Âge, plus personne ne va se baigner. Selon les prescriptions d'ecclésiastiques, qui s'improvisent
médecins, il faut éviter de se mettre à l'eau puisqu'elle serait
porteuse de maladies (de la peste notamment). Cette appréhension de la
baignade se perpétuera durant des siècles
Première moitié du XIXe siècle – la charme très discret de l'aristocratie
Après la Révolution, l'ancienne noblesse se berce encore du privilège de se
tourner les pouces. Les aristocrates sont donc les seuls à aller se
ressourcer à la plage : ils y marchent, s'y reposent, parfois pêchent à
pied pour s'amuser... mais ne s'y baignent jamais. Puisqu'il ne doit pas
s'adapter à l'eau, le costume de plage ressemble, à s'y méprendre, à
celui que les baronnes et marquises portent à la ville. Il est donc
encombrant et se compose de robe à crinoline et grand chapeau. Un habit
qui reflète l'obsession de ces dames d'avoir la peau la plus blanchâtre
possible. Cette peau translucide témoigne alors de la pudeur bienséante :
Madame ne se dévoile uniquement qu'à Monsieur (et encore...) dans la
plus stricte intimité. L'histoire du maillot de bain croise ainsi celle
du bronzage qui se confond également avec celle de la liberté du corps.
À partir de 1850 – Le corset aquatique ou la prison d'été des bourgeoises
En pleine révolution industrielle, la bourgeoisie prend elle aussi le
chemin de la plage. Et grâce à ces nouveaux estivants, le costume de
bain connaît également de grands changements mais reste toujours aussi
pudibond. Il se compose d'au moins six pièces superposées qui couvrent
le corps de la tête au pieds – puisqu'il ne faut pas oublier son bonnet,
ses sandales et parfois même ses chaussettes – de jersey de laine. Mais
la société n'autorise pas encore la femme à se libérer – pas même par
les chaudes journées d'été – puisqu'elle lui impose de porter son
indispensable corset qui lui fait une taille de guêpe. Caché sous la
robe, ce véritable objet de torture – il déformait considérablement le
corps – est, pour l'occasion, conçu pour la baignade : fabriqué en jonc
ou en caoutchouc, plutôt que dans le métal habituel, il ne rouille pas.
Il en est de même pour les hommes qui n'osent pas montrer leur torse et
qui portent des combinaisons qui couvrent bras et jambes.
1900 –
Ah, la Belle Époque ! La France connaît alors l'une des périodes les plus
paisibles (de seulement trois décennies) de son Histoire. Dans les mêmes
années, Colette écrit ses premiers romans dans lesquels elle dénude ses
héros mais aussi ses héroïnes (dont sa célèbre Claudine). Celle qui
passe pour une « ingénue libertine » souffle le premier vent féministe.
Et c'est dans cette atmosphère quiète, marquée par les progrès
économiques, artistiques, sociaux, etc, que le maillot de bain se
raccourcit enfin. À la mer, les femmes portent alors une petite robe
s'arrêtant aux genoux et une culotte un peu bouffante. Libres comme
l'air (ou presque), elles peuvent pratiquer un plus grand nombre
d'activités. En 1905, la championne de natation d'origine australienne,
Annette Kellerman, porte le premier maillot de bain une pièce moulant.
Au même moment, les autorités de son pays demandent aux messieurs de ne
pas exhiber leur corps sur les plages. Montrer son torse est passible
d'une amende, même en France. Hommes et femmes portent ainsi le même
pyjama de bain unisexe, bien qu'il soit plus court pour les hommes. Loin
de nos considérations actuelles sur le gender ou l'égalité des sexes,
cette nouvelle tenue marque malgré tout une nouvelle considération de la
femme.
Les années 1920 - S'exposer un peu plus au soleil...
La tendance est (pour la première fois) au bronzage. Le teint hâlé devient
ainsi un signe de vitalité mais aussi de liberté. La créatrice Coco
Chanel – considérée comme une femme de caractère – veut alors dénuder
les bras mais aussi les jambes. L'habituelle combinaison de bain perd en
longueurs.
1936 - Le maillot de bain pour tous
En France, c'est l'heure des premiers congés payés. La classe ouvrière peut enfin
partir sur l'autoroute des vacances et emmène, dans ses valises, ses
habitudes. Ainsi pas de chichis quand il s'agit d'aller se baigner : la
nouvelle vacancière veut du pratique et du léger. Alors que le temps de
travail raccourcit, le maillot de bain suit le même mouvement.
1946 – Itsy Bitsy, petit bikini...
Louis Réard, un ingénieur automobile français qui ne s'était jamais vraiment
intéressé au textile, est à l'origine de l'un des plus grands scandales
vestimentaires de tous les temps mais aussi le point de départ d'une
révolution sexuelle. Dans le climat d'après-guerre, il réinvente le
style féminin avec une nouvelle forme de maillot de bain qui dévoile
beaucoup plus de peau. Il lui donne le nom d'un atoll du Pacifique sud
sur lequel les États-Unis venaient de faire des essais nucléaires, car
selon lui, le bikini est « une bombe anatomique ». Il le vend même –
assez cher, dit-on – dans une boîte d'allumettes pour souligner qu'il
est tout petit riquiqui. Ce bout de tissus chamboule les bonnes mœurs et
aucun mannequin n'accepte de le porter. Le 5 juillet 1946, c'est donc
la jeune danseuse du Casino de Paris, Micheline Bernardini, qui le
présente à la piscine Molitor. Mais le bikini trouve en l'actrice
Brigitte Bardot sa véritable ambassadrice. Représentation de la femme
moderne, elle enflamme le déjà très sulfureux Et dieu créa la femme de
Roger Vadim (1956) en s'exhibant dans cette tenue
Timorés, les politiques interdissent longtemps le bikini. En Italie et en
Espagne, le « diabolique » maillot de bain n'a pas droit de cité. En
France, les femmes peuvent le porter en Méditerranée mais doivent
retrouver leur une pièce si elles vont bronzer sur la côte Atlantique.
L'Observatore Romano, organe de presse officiel du Vatican, annonce même
que les chevaliers de l'Apocalypse apparaîtront probablement en bikini.
C'est au cours des années 1960 que le bikini se démocratise et est –
envers et contre tous – accepté. La pop culture s'en empare comme d'un
symbole de liberté. Bryan Hyland fut tellement inspiré par ce petit bout
de tissu qu'il en fit un tube interplanétaire, Itsy Bitsy Teenie Weenie
Yellow Polka Dot Bikini, repris par l'inégalable Dalida. Le maillot de
bain devient alors en lui-même un véritable objet d'art que les
couturiers adaptent à toutes les sauces et à toutes les extravagance
À l'aube des années 1970, un nouveau scandale voit le jour sur une plage
de Nice : le premier monokini, un maillot de bain à bretelles qui laisse
les seins complètement nus. Ce nouvel accoutrement est certainement la
traduction paroxysmique de la révolution sexuelle qui anime alors la
jeunesse. Le sujet agite la société et sera même le cœur de l'intrigue
d'un des films à succès de l'époque, Le Gendarme de Saint-Tropez. Louis
de Funès et ses petits camarades y chassent les vacanciers trop dénudés.
Années 1980 - Alerte rouge
Avec l'avancée de la science, les plagistes de plus en plus nombreux sont
informés des dangers de l'exposition du soleil. Pour se protéger des
coriaces UV, certaines choisissent de retrouver le maillot de bain une
pièce qu'elles avaient depuis longtemps remisé au placard. Au début des
années 1990, Pamela Anderson, naïade d'Alerte à Malibu, le rend même à
nouveau sexy. Son modèle rouge et très échancré s'arrache en magasins
Années 2000 – De toutes les couleurs
Chacun fait ce qu'il lui plaît... Le maillot de bain prend des formes
diverses. Il est appelé trikini, string, maillot brésilien, tanga et se
fait plus ou moins dégarni. La femme du nouveau millénaire choisit son
style de vie à l'instar de son bikini. Preuve que l'évolution du maillot
de bain est parallèle à celle des mœurs.
2016 – La polémique du burkini
En août 2016, plusieurs villes françaises (Cannes, ,
Villeneuve-Loubet,...) décident d'interdire le « maillot de bain
couvrant ». Au nom de la sécurité, de la laïcité, voire de l'hygiène,
prétendent leur maire. Le Premier Ministre, Manuel Valls, se mouille
dans cette polémique estivale et défend la position de ces élus : « Les
plages, comme tout espace public, doivent être préservées des
revendications religieuses », avance-t-il dans une interview. Selon lui,
il ne s'agit pas là d'une « simple tendance » ou d'une « nouvelle gamme
de maillots de bain ». Pourtant, dans une France trop souvent touchée
par le terrorisme ces derniers mois, cette décision ne passe pas. À
l'étranger, les médias pointent nos politiques qui, d'après leurs mots,
se trompent de combat.