La princesse CHARLOTTE ... est entrée en maternelle ! Kate Middleton a décidé d'immortaliser le premier jour à l'école maternelle de sa fille Charlotte en publiant une nouvelle photo de la fillette. La princesse, qui a eu 2 ans le 2 mai dernier, y apparaît souriante, dans un petit manteau rouge qui va sans doute être bientôt épuisé. Tout comme les petites chaussures rouges et l'écharpe rose pâle qu'elle arbore.
Charlotte a fait sa rentrée à la Willcocks Nursery School. "Les photos ont été prises par la duchesse, peu avant de laisser la princesse Charlotte pour son premier jour à l'école maternelle de Willcocks", précise dans un tweet le palais de Kensington.
Le grand public et les amis de France Gall, décédée dimanche matin, sont invités à lui rendre hommage mercredi et jeudi au funérarium du Mont Valérien, à Nanterre (Hauts-de-Seine), où sera exposé le cercueil de l'artiste, a annoncé lundi Geneviève Salama ...
Situé à Nanterre (Hauts-de-Seine), le funérarium du Mont Valérien, situé 44, chemin des Cendres, sera ouvert aux visites de 9 heures à 18 heures. Selon le souhait de la famille de la chanteuse, les obsèques civiles se dérouleront vendredi « dans la plus grande intimité ».
Décédée dimanche matin à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, France Gall reposera dans le caveau familial au cimetière parisien de Montmartre, auprès de son époux Michel Berger et de leur fille Pauline.
Chaque rue, chaque escalier de la Butte aurait son anecdote à raconter sur un peintre, un écrivain, un poète. Là-haut se sont écrits des chapitres capitaux de l'histoire de l'art. Petite visite initiatique.
Accroché aux pentes abruptes d'une colline tout au nord de la capitale, Montmartre n'était en principe pas en mesure d'entrer dans les plans du baron Haussmann, pour qui une rue digne de ce nom ne pouvait qu'être rectiligne et de préférence plate.
Ce village conserva ainsi son labyrinthe de ruelles bordées de maisonnettes, et jusqu'au début XXème siècle, une partie de ses pentes resta couverte d'une végétation assez intense pour qu'on parle de maquis.
La rue Caulaincourt, puis l'avenue Junot, ont fini par monter à l'assaut de la Butte où ont dès lors poussé des immeubles cossus, imposant de curieux contrastes avec le village.
La basilique du Sacré-Cœur est bâtie là où s'est déclenchée la Commune de Paris en mars 1871.
Sa première pierre a été posée en 1875, elle a été consacrée en 1919 ! Entre l'avenue Junot et la rue Caulaincourt, un escalier, nommé rue Juste-Métivier. Cette voie est réservée au seul usage des piétons qui découvrent le Montmartre aisé. Hôtels particuliers, superbes immeubles, le versant cossu s'est bâti sur le maquis. La rue du Mont-Cenis, tout au nord de la Butte, part quasiment de la place du Tertre pour rejoindre les Maréchaux, juste avant le périphérique. Ici, elle est photographiée dans sa partie supérieure. Après la rue Caulaincourt, elle redevient une voie comme les autres, voitures, bus, deux-roues..
Place Blanche, célèbre pour son cabaret le Moulin Rouge, une institution que l'on doit à Joseph Oller et Charles Zidler depuis 1889. Tel que vous le voyez aujourd'hui, il est en tout point identique à celui imaginé en 1889 par Oller et Zidler, qui avaient déjà créé l'Olympia sur le boulevard des Capucines.
Le french cancan en fit le succès, et, en inspirant Toulouse-Lautrec, il assura aux lieux une célébrité éternelle.
La cité des Fusains - Renoir eut ici un atelier, dans la cité des Fusains dont les maisons à pseudo-colombages étaient d'anciens pavillons de l'exposition universelle de 1889. Aujourd'hui, il relève de l'utopie de vouloir y habiter : hors de prix.
Connue dans le monde entier, la maison rose du Lapin Agile se présente comme le « conservatoire de la chanson française ». Cette petite maison fut construite vers 1850, au moment même où le préfet Haussmann initiait la construction d'imposants immeubles.
Dans les années 1860 y vivait un petit fonctionnaire et sa femme qui improvisa une guinguette au rez-de-chaussée, baptisée Cabaret des assassins... afin d'attirer les clients !
Puis une ex-danseuse de french cancan, Adèle Ducerf, reprit l'établissement qui devint A ma campagne. Mais l'esprit des lieux exigea une autre enseigne, qui fut commandée au caricaturiste André Gill : Il dessina ce curieux lapin jaillissant d'une casserole en tenant en équilibre une bouteille... et le « lapin à Gill » devint « Le Lapin Agile» !
A cette époque, la petite maison de la butte Montmartre reçoit une clientèle étonnante : Verlaine, Villiers de l'Isle-Adam, Courteline, Ziem, Clemenceau (alors député).
Cela continuera lorsque la maison sera reprise par Berthe et son fameux Frédé, en 1902.
Aujourd'hui, en participant à la « veillée » qui commence à 21 heures, on s'assied aux mêmes places que Picasso, Salmon, Max Jacob, Mac Orlan, Dorgelès, Carco...
Merci Cynthia,ce gentil petit mot de@.fr,s'adresse surement à moi,mais çà ne me touche pas du tout,et comme vous dites si bien,"Qu,il aille voir ailleurs"i
Né le 31 mai 1930, Clinton Elias Eastwood Jr est un acteur, réalisateur, compositeur et producteur américain. Après l'armée, il travaille chez Universal, studio pour lequel il interprète des petits rôles au cinéma dès 1955. Sergio Leone remarque la star alors qu'elle est la vedette de la série télévisée Rawhide (1959–65). Le réalisateur lui confie alors le rôle principal de la Trilogie du dollar; Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la brute et le truan. Il réalise son premier film Un frisson dans la nuit, en 1971. Parmi les films notables de l'acteur, on recense L'inspecteur Harry, Sur la route de Madison, Impitoyable, ou encore L'Évadé d'Alcatraz. Le réalisateur peut se vanter des réussites Million Dollar Baby, Mystic River, L'échange, ou J. Edgar. Cinéaste adulé dans le monde entier et fort de 80 productions, Clint Eastwood a remporté 4 Oscars, 5 Golden Globes, 3 Césars et une Palme d'or. L'artiste a reçu en 2009 le Prix Lumière du premier Festival Lumière de Lyon pour célébrer l'ensemble de sa carrière. Côté vie privée, après un premier mariage avec Maggie Neville Johnson (1953–1984), il épouse Dina Ruiz en mars 1996. Mais après 18 ans de mariage, le divorce du couple est prononcé en décembre 2014. Clint Eastwood est père de sept enfants; Kimber Eastwood (née le 17/06/1964) avec Roxanne Tunis, Kyle Eastwood (né le 19/05/1968) et Alison Eastwood (née le 22/05/1972) avec Maggie Johnson, Scott Eastwood (né le 21/03/1986) et Kathryn Eastwood (née le 02/02/1988) avec Jacelyn Reeves, Francesca Eastwood (née le 07/08/1993) avec Frances Fisher et Morgan Eastwood (née le 12/12/1996) avec Dina Ruiz. _emiers romans photos français apparaissent en 1949, mais c'est bien dans les années 50 que ces romans illustrés connaissent un énorme succès, avec de nombreuses publications telles que "Nous deux", "Festival" ou encore "Confidences" et "Atout cœur". Jusqu'alors, il n'existait que des romans dessinés. Les couvertures des magazines de romans photos resteront pourtant dessinées jusqu'en 1964 : cette année-là, la première couverture photo apparaît, à l'occasion d'un roman photo consacré à... Johnny Hallyday ! Pour ses jeunes lectrices, souvent peu instruites et d'un milieu modeste, le roman photo des années 50 ne devait pas présenter de sexe, de politique ou de violence, et devait se terminer par un happy-end ********** La revue SLC Salut les CopainsEn 1962, les jeunes Français découvrent la revue "SLC Salut les Copains", qui fait suite au succès de l'émission éponyme diffusée à l'antenne de la radio Europe 1 depuis 1959.
La revue mettait en avant les grandes stars de la génération "yé-yé" : Johnny Hallyday, Sheila, Françoise Hardy, Jacques Dutronc... Le magazine avait d'ailleurs réussi l'exploit de réaliser une photographie de couverture regroupRevendu, puis retitré simplement "Salut", le magazine pour ados a cessé de paraître totalement en 2006ant tous les chanteurs idolâtrés de l'époque ********* La plume Sergent Major et le porte-plumeLes petits écoliers des années 50 et 60 s'entraînaient quotidiennement à l'écriture avec les pleins et les déliés, en fonction de la pression exercée sur la plume. Pour ces élèves, "Sergent Major" reste immanquablement lié à l'écriture. ******** La lessive Bonux et ses cadeauxLa lessive Bonux fait son apparition en 1957 aux Etats-Unis sous le nom de Bonus. En 1958, elle devient Bonux. Mais la concurrence de Mir ou Omo est déjà importante et il faut se démarquer : Bonux deviendra "la lessive aux cadeaux".
En 1960, un petit garçon dessiné fait son apparition sur les paquets de lessive : Bonux Boy, qui présente toutes les utilisations possibles des cadeaux à gagner...
Le succès ne se fait pas attendre : lorsque Bonux atteint sa plus forte cote de popularité, plus de 500 cadeaux sont proposés aux clients. Et l'expression "cadeau Bonux" passe même dans le langage courant ********* Le bâton de réglisseCes petits bâtons d'une dizaine de centimètres ont régalé de nombreux enfants. Ces friandises peu sucrées étaient mâchées pendant des heures par les amateurs.Ils sont toujours disponibles aujourd'hui et ils sont souvent mâchés par les fumeurs qui essayent d'arrêter le tabac ********* Le verre gigogne de DuralexDepuis la seconde moitié des années 40 jusqu'à nos jours, des milliers d'écoliers ont déjeuné à la cantine en buvant dans ce verre gigogne de Duralex. Ce verre remporte un franc succès dans les années 60 et sera même récompensé par un spot publicitaire à sa gloire. Dans les années 70, le verre gigogne de Duralex se vend même dans 120 pays ! Le saviez-vous ? Comme de nombreux enfants, vous vous êtes sûrement amusé(e) à lire votre âge dans le fond de votre verre... En réalité, ce nombre correspond au numéro du moule dans lequel le verre a été fondu. Il en existe seulement 48. ********** Les bouteilles à consigne Tous les jeunes des années 50 et 60 ont vu sur la table du déjeuner ou du dîner cette fameuse bouteille de vin étoilée... et la plupart ont dû rapporter à la consigne les bouteilles une fois vides ! souvenirs Les étoiles, qui entouraient le goulot, permettaient en effet d'identifier les bouteilles acceptées à la consigne. Lorsque la bouteille était ramenée, elle était remboursée et réutilisée. ********* Le magazine Tout l'UniversA partir de 1961, les enfants de 6 à 14 ans peuvent acquérir le magazine "Tout l'Univers", une revue de vulgarisation scientifique, dont chaque numéro constituait une partie d'une grande encyclopédie. Les numéros étaient assemblés en les insérant dans des reliures spéciales. souvenirs Les Tout l'Univers ont également été édités en collection reliée "rouge et or" qui a figuré en bonne place dans bien des bibliothèques familiales...
souvenirs de Lyon dans les années 50 a 70Jean Paul Belmondo pour le film LE CASSE ***** Lino Ventura et Simone Signoret dans une scène de "l'Armée des Ombres" en mars 1969 ****** Arrivée de Bourvil à la gare de Perrache le 11 décembre 1956...avec des valises, comme dans une certaine traversée...de Paris ****** Ambiance devant le Pathé rue de la République pour le film "Capitaine King" en ce 15 août 1954 *******
Aménagée au 17ème siècle, la place des Terreaux constitue depuis cette époque le cœur politique de la cité lyonnaise. Le site s'étend sur 7 000 m² et abrite l'Hôtel de Ville, le Palais Saint-Pierre ainsi qu'une jolie fontaine réalisée par Bartholdi. La place des Terreaux est aménagée sur le site d'un ancien marché aux porcs qui s'y tenait dès le 16ème siècle. Ce n'est qu'à partir du 17ème siècle qu'elle jouera un rôle politique et économique dans la vie de la cité avec la construction de l'Hôtel de Ville. Son nom fait référence aux fossés boueux qui entouraient la ville au Moyen-Âge. La place des Terreaux a accueilli de nombreuses personnalités politiques telles que Bonaparte, Pétain et De Gaulle.
Aujourd'hui, c'est également un lieu culturel où se déroulent de nombreux concerts et spectacles. Chaque année, elle occupe une place centrale lors de la Fête des Lumières. L'Hôtel de Ville est inauguré en 1672. En partie détruit par des incendies et des bombardements, il est restauré au 19ème siècle. De son côté, le Palais Saint-Pierre est construit sur l'emplacement d'une ancienne abbaye et abrite le musée des beaux-arts depuis 1803. La fontaine de Bartholdi, construite au 19ème siècle, est déplacée à plusieurs reprises. Classée aux monuments historiques, elle symbolise la Garonne et ses quatre affluents. Elle était à l'origine destinée à la ville de Bordeaux. Il arrive que des Lyonnais s'y immergent certaines soirs de victoires sportives. La place des Terreaux a fait l'objet d'importants travaux de rénovation en 1992. A cette occasion, l'artiste Daniel Buren a imaginé un système de piliers et de jets d'eau parsemant une partie du site. L'ensemble du dispositif joue avec l'ombre et la lumière tout au long de la journée.
Très appréciée par les Lyonnais qui s'y donnent rendez-vous, la place des Terreaux est bordée de restaurants et de terrasses accueillantes. Aux alentours, la rue de la République, la rue Edouard Herriot et la rue de Brest constituent autant d'occasions de shopping. > Fontaine de la place des Terreaux à Lyon avec badauds et pigeons sur une ancienne carte postale.
Gabi Rizea est un artiste roumain spécialisé dans les sculptures à la tronçonneuse assez incroyables. Ce sculpteur de 42 ans est célèbre dans son pays avec ses créations originales qui commencent à faire le tour du monde. Il n’a débuté cette forme de travail artistique que “accidentellement” il y a trois ans après avoir acheter une tronçonneuse et taillé un visage dans un tronc pour essayer la machine.
Danielle CASANOVA, née Vincentella Perini – La dirigeante des Jeunesses Communistes
Vincentella Perini naît le 9 janvier 1909 à Ajaccio, fille d'Olivier Perini et de Jacinthe Versini, son épouse, instituteurs. Elle vient au monde dans une famille “Républicaine” qui devint par la suite sympathisante du PCF. Elle poursuit ses études secondaires à Ajaccio, puis au collège du Luc (Var) où elle suit l'une de ses professeurs.
Après un bref passage en classe préparatoire, elle s'inscrit à l'école dentaire de Paris. Elle y découvre l'Union fédérale des étudiants, organisation étudiante de gauche à laquelle elle adhère avant d'en devenir responsable. En octobre 1928, Victor Michaut reçoit son adhésion aux Jeunesses communistes (JC).
Vincentella se fait alors appeler “Danielle” et devient très vite secrétaire du groupe de la faculté de médecine. Tout en poursuivant ses études, elle devient, en 1931, membre du bureau régional de la région parisienne de la JC, puis elle rejoint le Comité central du mouvement au VIIe congrès en juin 1932. Elle est élue au bureau du mouvement, lors du congrès extraordinaire d'Ivry-sur-Seine, en février 1934 : elle y est la seule femme.
Elle fait la connaissance dans les cercles d'étudiants corses, d'un étudiant en droit, Laurent Casanova, né le 9 octobre 1906 à Souk-Ahras (Algérie), qu'elle entraîne au Parti Communiste.
Ils se marient en décembre 1933.
En octobre 1935, tout en restant rattachée au bureau de la Fédération des JC, Danielle Casanova est chargée du travail colonial à la section spécialisée du parti et elle participe à la rubrique coloniale de l'Avant-Garde.
En septembre-octobre 1935, elle fait partie de la délégation française au VIe congrès de l'Internationale communiste des jeunes (ICJ) à Moscou et entre au Comité exécutif de l'ICJ.
Face à la très rapide augmentation des effectifs de la JC, le VIIIe congrès réuni à Marseille en 1936, la désigne comme secrétaire des jeunes filles et la charge de fonder l'Union des jeunes filles de France (UJFF). Cette organisation, bien que proche de la JC, a vocation à créer un mouvement de jeunes filles pacifiste et antifasciste.
Le premier congrès de l'UJFF a lieu en décembre 1936, Danielle y est élue secrétaire générale et Claudine Chomat Secrétaire à l'organisation.
À la fin de 1936, elle organise une action de collecte de lait concentré pour les enfants d'Espagne victimes de la guerre et accompagne le convoi en Espagne.
Lors de l'interdiction du PCF en septembre 1939, Danielle passe dans la clandestinité. Elle fait partie de la direction clandestine du parti. Avec un groupe de femmes de l'UJFF qu'elle anime, elle assure la liaison entre le secrétariat et la Direction, éparpillée dans les régions suite à la mobilisation et à la répression qui porte de rudes coups à l'organisation du parti.
À partir d'octobre 1940, elle participe à la mise en place des Comités féminins en région parisienne et en zone Nord. Elle contribue à la presse clandestine, notamment au Trait d'Union et à la Pensée libre (avec Georges Politzer, Jacques Decour et Jacques Solomon). Elle fonde La Voix des femmes. De plus, elle participe à l'organisation des manifestations des 8 et 11 novembre 1940, contre l'arrestation du professeur Paul Langevin, puis à celle du 14 juillet 1941. Elle joue un rôle important dans le Front national universitaire et à la Direction des Jeunesses.
Du dépôt à Romainville
Le 15 février 1942 à Paris, elle est arrêtée par la police française alors qu'elle ravitaille dans leur planque Georges Politzer et sa femme Maï ; elle se retrouve en présence des inspecteurs des Brigades spéciales qui viennent d'arrêter ceux-ci.
Elle est bientôt identifiée aux Renseignements généraux, d'où elle est envoyée au dépôt De Romainville à Auschwitz
Le 22 janvier 1943, cent premières femmes otages sont transférées en camions au camp de Royallieu à Compiègne (leurs fiches individuelles du Fort de Romainville indiquent « 22.1 Nach Compiègne uberstellt » : « transférée à Compiègne le 22.1 »). Le lendemain, un deuxième groupe de cent-vingt-deux détenues du Fort qui les y rejoint, auquel s'ajoutent huit prisonnières extraites d'autres lieux de détention (sept de la maison d'arrêt de Fresnes et une du dépôt de la préfecture de police de Paris). À ce jour, aucun témoignage de rescapée du premier transfert n'a été publié concernant les deux nuits et la journée passées à Royallieu, et le récit éponyme de Charlotte Delbo ne commence qu'au jour de la déportation... Mais Betty Jégouzo confirme ce départ en deux convois séparés, partis un jour après l'autre du Fort de Romainville. Toutes passent la nuit du 23 janvier à Royallieu, probablement dans un bâtiment du secteur C du camp. Le matin suivant, 24 janvier, les deux-cent-trente femmes sont conduites à la gare de marchandises de Compiègne et montent dans les quatre derniers wagons (à bestiaux) d'un convoi dans lequel plus de 1450 détenus hommes ont été entassés la veille. Comme les autres déportés, la plupart d'entre elles jettent sur les voies des messages à destination de leurs proches, rédigés la veille ou à la hâte, dans l'entassement du wagon et les secousses des boggies (ces mots ne sont pas toujours parvenus à leur destinataire).
En gare de Halle (Allemagne), le train se divise et les wagons des hommes sont dirigés sur le KL [1] Sachsenhausen, tandis que les femmes arrivent en gare d'Auschwitz le 26 janvier au soir. Le train y stationne toute la nuit.
Auschwitz
Le lendemain matin, après avoir été descendues et alignées sur un quai de débarquement de la gare de marchandises, elles sont conduites à pied au camp de femmes de Birkenau (B-Ia) où elles entrent en chantant La Marseillaise, à l'instigation de Danielle Casanova, selon plusieurs témoignages. Danielle Casanova y est enregistrée sous le matricule 31655. Le numéro de chacune est immédiatement tatoué sur son avant-bras gauche.
À Birkenau, pendant qu'avec ses camarades du convoi, Danielle attend pour être déshabillée, tondue et tatouée, un SS demande s'il y a une dentiste parmi les nouvelles arrivées et elle se désigne. On l'installe au « cabinet dentaire », une baraque située dans l'enceinte du Revier Par sa position exceptionnelle, elle apporte dans la mesure du possible une solidarité indéfectible à ses compagnes. Charlotte Delbo note dans son livre sur le convoi du 24 janvier : « Danielle est reconnue presque tout de suite par les communistes allemands qui, selon la tactique adoptée dès le début du système concentrationnaire, occupent des postes dans l'administration du camp, jouissent d'une certaine marge d'initiative. Sa place offre à Danielle des possibilités dont elle tire profit : par les kapos des différents commandos, par celle qui est chargée de l'administration du Revier, elle cherche à placer dans des conditions moins atroces les camarades de son convoi. Elle réussit à faire admettre comme médecin, tout au début, Maï Politzer, puis comme infirmières une douzaine d'entre nous, comme couturières Alida Delasalle et Marilou Colombain. »
Charlotte rajoute : « Souvent le soir, après l'appel, elle vient nous voir au Block 26 et distribue à tour de rôle ce qu'elle a pu se procurer par ses relations : du pain, un lainage, quelques cachets de charbon pour les dysentériques, trop peu, mais c'est sans prix. »
En avril, l'épidémie de typhus, endémique à Birkenau, prend une tournure effrayante, Charlotte Delbo indique que la mortalité journalière passe d'un rythme de trois cents par jour à cinq cents. Les SS avaient une grande peur du typhus pour eux-mêmes et essayaient de s'en préserver en se vaccinant, le médecin SS qui a perdu la précédente dentiste, propose de vacciner Danielle qui accepte mais c'est trop tard et l'incubation a certainement commencé. Danielle tombe malade le 1er mai 1943 et est transférée dans une petite infirmerie du Revier. Avec Madeleine (Madeleine Jégouzo alias Lucienne Langlois), elle-même atteinte du typhus, elles y sont les deux seules du convoi des “31000”, couchées l'une à côté de l'autre.
Danielle meurt dans les bras de Madeleine le 9 mai 1943 ; l'administration SS inscrit le 10 mai sur l'acte de décès du camp. C'était le printemps, quelqu'un a apporté un petit brin de lilas.
Madame Périni, restée en Corse a su le décès de sa fille en novembre 1943, suite à une lettre de juillet 1943 écrite par Marie-Claude Vaillant-Couturier à Auschwitz-Birkenau, lors de la quarantaine des survivantes du convoi . De nombreux lieux ont pris le nom de Danielle Casanova après la guerre.
Ses cendres sont déposées dans le tombeau familial à Vistale. Une stèle érigée en sa mémoire domine la mer. Il existe ainsi en France des dizaines de rues, d'écoles, d'hôpitaux, qui portent son nom.
Un bateau de la SNCM porte son nom Le Danielle Casanova. Le futur bateau de la CMN s'appellera "Le Piana".
La princesse CHARLOTTE ... est entrée en maternelle !
Kate Middleton a décidé d'immortaliser le premier jour à l'école maternelle
de sa fille Charlotte en publiant une nouvelle photo de la fillette. La
princesse, qui a eu 2 ans le 2 mai dernier, y apparaît souriante, dans
un petit manteau rouge qui va sans doute être bientôt épuisé. Tout comme
les petites chaussures rouges et l'écharpe rose pâle qu'elle arbore.
Charlotte a fait sa rentrée à la Willcocks Nursery School. "Les photos ont été
prises par la duchesse, peu avant de laisser la princesse Charlotte pour
son premier jour à l'école maternelle de Willcocks", précise dans un
tweet le palais de Kensington.
CES FANS POURRONT LUI RENDRE HOMMAGE
Le grand public et les amis de France
Gall, décédée dimanche matin, sont invités à lui rendre hommage mercredi
et jeudi au funérarium du Mont Valérien, à Nanterre (Hauts-de-Seine),
où sera exposé le cercueil de l'artiste, a annoncé lundi Geneviève
Salama ...
Situé à Nanterre (Hauts-de-Seine), le funérarium du Mont Valérien, situé 44,
chemin des Cendres, sera ouvert aux visites de 9 heures à 18 heures.
Selon le souhait de la famille de la chanteuse, les obsèques civiles se
dérouleront vendredi « dans la plus grande intimité ».
Décédée dimanche matin à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, France Gall
reposera dans le caveau familial au cimetière parisien de Montmartre,
auprès de son époux Michel Berger et de leur fille Pauline.
Chaque rue, chaque escalier de la Butte aurait son anecdote à raconter sur un
peintre, un écrivain, un poète. Là-haut se sont écrits des chapitres
capitaux de l'histoire de l'art. Petite visite initiatique.
Accroché aux pentes abruptes d'une colline
tout au nord de la capitale, Montmartre n'était en principe pas en
mesure d'entrer dans les plans du baron Haussmann, pour qui une rue
digne de ce nom ne pouvait qu'être rectiligne et de préférence plate.
Ce village conserva ainsi son labyrinthe de ruelles bordées de
maisonnettes, et jusqu'au début XXème siècle, une partie de ses pentes
resta couverte d'une végétation assez intense pour qu'on parle de
maquis.
La rue Caulaincourt, puis l'avenue Junot, ont fini
par monter à l'assaut de la Butte où ont dès lors poussé des immeubles
cossus, imposant de curieux contrastes avec le village.
La basilique du Sacré-Cœur est bâtie là où s'est déclenchée la Commune de Paris en mars 1871.
Sa première pierre a été posée en 1875, elle a été consacrée en 1919 !
Entre l'avenue Junot et la rue Caulaincourt, un escalier, nommé rue
Juste-Métivier. Cette voie est réservée au seul usage des piétons qui
découvrent le Montmartre aisé. Hôtels particuliers, superbes immeubles,
le versant cossu s'est bâti sur le maquis.
La rue du Mont-Cenis, tout au nord de la Butte, part quasiment de la place
du Tertre pour rejoindre les Maréchaux, juste avant le périphérique.
Ici, elle est photographiée dans sa partie supérieure. Après la rue
Caulaincourt, elle redevient une voie comme les autres, voitures, bus,
deux-roues..
Place Blanche, célèbre pour son cabaret le Moulin Rouge, une institution que l'on doit à Joseph Oller et Charles Zidler
depuis 1889.
Tel que vous le voyez aujourd'hui, il est en tout point identique à celui
imaginé en 1889 par Oller et Zidler, qui avaient déjà créé l'Olympia sur
le boulevard des Capucines.
Le french cancan en fit le succès, et, en inspirant Toulouse-Lautrec, il assura aux lieux une célébrité éternelle.
La cité des Fusains - Renoir eut ici un atelier, dans la cité des Fusains
dont les maisons à pseudo-colombages étaient d'anciens pavillons de
l'exposition universelle de 1889. Aujourd'hui, il relève de l'utopie de
vouloir y habiter : hors de prix.
Connue dans le monde entier, la maison rose du Lapin Agile se présente comme
le « conservatoire de la chanson française ». Cette petite maison fut
construite vers 1850, au moment même où le préfet Haussmann initiait la
construction d'imposants immeubles.
Dans les années 1860 y vivait un petit fonctionnaire et sa femme qui improvisa une guinguette au
rez-de-chaussée, baptisée Cabaret des assassins... afin d'attirer les
clients !
Puis une ex-danseuse de french cancan, Adèle Ducerf, reprit l'établissement qui devint A ma campagne. Mais l'esprit des lieux
exigea une autre enseigne, qui fut commandée au caricaturiste André
Gill :
Il dessina ce curieux lapin jaillissant d'une casserole en tenant en
équilibre une bouteille... et le « lapin à Gill » devint « Le Lapin
Agile» !
A cette époque, la petite maison de la butte Montmartre reçoit une clientèle étonnante : Verlaine, Villiers de l'Isle-Adam,
Courteline, Ziem, Clemenceau (alors député).
Cela continuera lorsque la maison sera reprise par Berthe et son fameux Frédé, en 1902.
Aujourd'hui, en participant à la « veillée » qui commence à 21 heures, on s'assied
aux mêmes places que Picasso, Salmon, Max Jacob, Mac Orlan, Dorgelès,
Carco...
bien,"Qu,il aille voir ailleurs"i
Né le 31 mai 1930, Clinton Elias Eastwood Jr est un acteur,
réalisateur, compositeur et producteur américain. Après l'armée,
il travaille chez Universal, studio pour lequel il interprète des
petits rôles au cinéma dès 1955. Sergio Leone remarque la star alors
qu'elle est la vedette de la série télévisée Rawhide (1959–65). Le
réalisateur lui confie alors le rôle principal de la Trilogie du
dollar; Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus,
Le Bon, la brute et le truan. Il réalise son premier film Un frisson
dans la nuit, en 1971. Parmi les films notables de l'acteur, on recense
L'inspecteur Harry, Sur la route de Madison, Impitoyable, ou encore
L'Évadé d'Alcatraz. Le réalisateur peut se vanter des réussites
Million Dollar Baby, Mystic River, L'échange, ou J. Edgar. Cinéaste
adulé dans le monde entier et fort de 80 productions, Clint Eastwood a
remporté 4 Oscars, 5 Golden Globes, 3 Césars et une Palme d'or.
L'artiste a reçu en 2009 le Prix Lumière du premier Festival Lumière
de Lyon pour célébrer l'ensemble de sa carrière.
Côté vie privée, après un premier mariage avec Maggie Neville Johnson
(1953–1984), il épouse Dina Ruiz en mars 1996. Mais après 18 ans de
mariage, le divorce du couple est prononcé en décembre 2014. Clint
Eastwood est père de sept enfants; Kimber Eastwood (née le 17/06/1964)
avec Roxanne Tunis, Kyle Eastwood (né le 19/05/1968) et Alison
Eastwood (née le 22/05/1972) avec Maggie Johnson, Scott Eastwood (né
le 21/03/1986) et Kathryn Eastwood (née le 02/02/1988) avec Jacelyn
Reeves, Francesca Eastwood (née le 07/08/1993) avec Frances Fisher et
Morgan Eastwood (née le 12/12/1996) avec Dina Ruiz.
_
apparaissent en 1949, mais c'est bien dans les années 50 que ces romans
illustrés connaissent un énorme succès, avec de nombreuses publications
telles que "Nous deux", "Festival" ou encore "Confidences" et "Atout
cœur". Jusqu'alors, il n'existait que des romans dessinés.
Les couvertures des magazines de romans photos resteront pourtant dessinées
jusqu'en 1964 : cette année-là, la première couverture photo apparaît, à
l'occasion d'un roman photo consacré à... Johnny Hallyday !
Pour ses jeunes lectrices, souvent peu instruites et d'un milieu modeste, le
roman photo des années 50 ne devait pas présenter de sexe, de politique
ou de violence, et devait se terminer par un happy-end
**********
La revue SLC Salut les CopainsEn 1962, les jeunes Français découvrent la
revue "SLC Salut les Copains", qui fait suite au succès de l'émission
éponyme diffusée à l'antenne de la radio Europe 1 depuis 1959.
La revue mettait en avant les grandes stars de la génération "yé-yé" :
Johnny Hallyday, Sheila, Françoise Hardy, Jacques Dutronc... Le magazine
avait d'ailleurs réussi l'exploit de réaliser une photographie de
couverture regroupRevendu, puis retitré simplement "Salut", le magazine
pour ados a cessé de paraître totalement en 2006ant tous les chanteurs
idolâtrés de l'époque
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La plume Sergent Major et le porte-plumeLes petits écoliers des années 50
et 60 s'entraînaient quotidiennement à l'écriture avec les pleins et les
déliés, en fonction de la pression exercée sur la plume. Pour ces
élèves, "Sergent Major" reste immanquablement lié à l'écriture.
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La lessive Bonux et ses cadeauxLa lessive Bonux fait son apparition en
1957 aux Etats-Unis sous le nom de Bonus. En 1958, elle devient Bonux.
Mais la concurrence de Mir ou Omo est déjà importante et il faut se
démarquer : Bonux deviendra "la lessive aux cadeaux".
En 1960, un petit garçon dessiné fait son apparition sur les paquets de lessive :
Bonux Boy, qui présente toutes les utilisations possibles des cadeaux à
gagner...
Le succès ne se fait pas attendre : lorsque Bonux atteint sa plus forte cote de popularité, plus de 500 cadeaux sont
proposés aux clients. Et l'expression "cadeau Bonux" passe même dans le
langage courant
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Le bâton de réglisseCes petits bâtons d'une dizaine de centimètres ont
régalé de nombreux enfants. Ces friandises peu sucrées étaient mâchées
pendant des heures par les amateurs.Ils sont toujours disponibles
aujourd'hui et ils sont souvent mâchés par les fumeurs qui essayent
d'arrêter le tabac
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Le verre gigogne de DuralexDepuis la seconde moitié des années 40 jusqu'à
nos jours, des milliers d'écoliers ont déjeuné à la cantine en buvant
dans ce verre gigogne de Duralex. Ce verre remporte un franc succès dans
les années 60 et sera même récompensé par un spot publicitaire à sa
gloire. Dans les années 70, le verre gigogne de Duralex se vend même
dans 120 pays !
Le saviez-vous ? Comme de nombreux enfants, vous vous êtes sûrement amusé(e) à lire votre âge dans le fond de votre verre...
En réalité, ce nombre correspond au numéro du moule dans lequel le verre a été fondu. Il en existe seulement 48.
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Les bouteilles à consigne Tous les jeunes des années 50 et 60 ont vu sur la
table du déjeuner ou du dîner cette fameuse bouteille de vin étoilée...
et la plupart ont dû rapporter à la consigne les bouteilles une fois
vides !
souvenirs
Les étoiles, qui entouraient le goulot, permettaient en effet d'identifier les bouteilles acceptées à la
consigne. Lorsque la bouteille était ramenée, elle était remboursée et
réutilisée.
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Le magazine Tout l'UniversA partir de 1961, les enfants de 6 à 14 ans
peuvent acquérir le magazine "Tout l'Univers", une revue de
vulgarisation scientifique, dont chaque numéro constituait une partie
d'une grande encyclopédie.
Les numéros étaient assemblés en les insérant dans des reliures spéciales.
souvenirs
Les Tout l'Univers ont également été édités en collection reliée "rouge et
or" qui a figuré en bonne place dans bien des bibliothèques
familiales...
souvenirs de Lyon dans les années 50 a 70
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Lino Ventura et Simone Signoret dans une scène de "l'Armée des Ombres" en mars 1969
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Arrivée de Bourvil à la gare de Perrache le 11 décembre 1956...avec des valises, comme dans une certaine traversée...de Paris
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Ambiance devant le Pathé rue de la République pour le film "Capitaine King" en ce 15 août 1954
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Aménagée au 17ème siècle, la place des
Terreaux constitue depuis cette époque le cœur politique de la cité
lyonnaise. Le site s'étend sur 7 000 m² et abrite l'Hôtel de Ville, le
Palais Saint-Pierre ainsi qu'une jolie fontaine réalisée par Bartholdi.
La place des Terreaux est aménagée sur le site d'un ancien marché aux porcs qui s'y tenait dès le 16ème siècle.
Ce n'est qu'à partir du 17ème siècle qu'elle jouera un rôle politique et
économique dans la vie de la cité avec la construction de l'Hôtel de
Ville. Son nom fait référence aux fossés boueux qui entouraient la ville
au Moyen-Âge.
La place des Terreaux a accueilli de nombreuses personnalités politiques telles que Bonaparte, Pétain et De Gaulle.
Aujourd'hui, c'est également un lieu culturel où se déroulent de nombreux concerts
et spectacles. Chaque année, elle occupe une place centrale lors de la
Fête des Lumières.
L'Hôtel de Ville est inauguré en 1672. En partie détruit par des incendies et des bombardements, il est restauré au 19ème
siècle.
De son côté, le Palais Saint-Pierre est construit sur l'emplacement d'une
ancienne abbaye et abrite le musée des beaux-arts depuis 1803.
La fontaine de Bartholdi, construite au 19ème siècle, est déplacée à
plusieurs reprises. Classée aux monuments historiques, elle symbolise la
Garonne et ses quatre affluents. Elle était à l'origine destinée à la
ville de Bordeaux. Il arrive que des Lyonnais s'y immergent certaines
soirs de victoires sportives.
La place des Terreaux a fait l'objet d'importants travaux de rénovation en
1992. A cette occasion, l'artiste Daniel Buren a imaginé un système de
piliers et de jets d'eau parsemant une partie du site. L'ensemble du
dispositif joue avec l'ombre et la lumière tout au long de la journée.
Très appréciée par les Lyonnais qui s'y donnent rendez-vous, la place des
Terreaux est bordée de restaurants et de terrasses accueillantes. Aux
alentours, la rue de la République, la rue Edouard Herriot et la rue de
Brest constituent autant d'occasions de shopping.
> Fontaine de la place des Terreaux à Lyon avec badauds et pigeons sur une ancienne carte postale.
Ce sculpteur de 42 ans est célèbre dans son pays avec ses créations originales qui commencent à faire le tour du monde.
Il n’a débuté cette forme de travail artistique que “accidentellement” il y a trois ans après avoir acheter une tronçonneuse
et taillé un visage dans un tronc pour essayer la machine.
ÇA C'EST PASSÉ UN 9 JANVIER
Danielle CASANOVA, née Vincentella Perini –
La dirigeante des Jeunesses Communistes
Vincentella Perini naît le 9 janvier 1909 à Ajaccio, fille d'Olivier Perini et de
Jacinthe Versini, son épouse, instituteurs. Elle vient au monde dans une
famille “Républicaine” qui devint par la suite sympathisante du PCF.
Elle poursuit ses études secondaires à Ajaccio, puis au collège du Luc
(Var) où elle suit l'une de ses professeurs.
Après un bref passage en classe préparatoire, elle s'inscrit à l'école dentaire de
Paris. Elle y découvre l'Union fédérale des étudiants, organisation
étudiante de gauche à laquelle elle adhère avant d'en devenir
responsable. En octobre 1928, Victor Michaut reçoit son adhésion aux
Jeunesses communistes (JC).
Vincentella se fait alors appeler “Danielle” et devient très vite secrétaire du groupe de la faculté de
médecine. Tout en poursuivant ses études, elle devient, en 1931, membre
du bureau régional de la région parisienne de la JC, puis elle rejoint
le Comité central du mouvement au VIIe congrès en juin 1932. Elle est
élue au bureau du mouvement, lors du congrès extraordinaire
d'Ivry-sur-Seine, en février 1934 : elle y est la seule femme.
Elle fait la connaissance dans les cercles d'étudiants corses, d'un étudiant
en droit, Laurent Casanova, né le 9 octobre 1906 à Souk-Ahras
(Algérie), qu'elle entraîne au Parti Communiste.
Ils se marient en décembre 1933.
En octobre 1935, tout en restant rattachée au bureau de la Fédération des
JC, Danielle Casanova est chargée du travail colonial à la section
spécialisée du parti et elle participe à la rubrique coloniale de
l'Avant-Garde.
En septembre-octobre 1935, elle fait partie de la délégation française au VIe congrès de l'Internationale communiste des
jeunes (ICJ) à Moscou et entre au Comité exécutif de l'ICJ.
Face à la très rapide augmentation des effectifs de la JC, le VIIIe congrès
réuni à Marseille en 1936, la désigne comme secrétaire des jeunes filles
et la charge de fonder l'Union des jeunes filles de France (UJFF).
Cette organisation, bien que proche de la JC, a vocation à créer un
mouvement de jeunes filles pacifiste et antifasciste.
Le premier congrès de l'UJFF a lieu en décembre 1936, Danielle y est élue
secrétaire générale et Claudine Chomat Secrétaire à l'organisation.
À la fin de 1936, elle organise une action de collecte de lait concentré
pour les enfants d'Espagne victimes de la guerre et accompagne le convoi
en Espagne.
Lors de l'interdiction du PCF en septembre 1939, Danielle passe dans la clandestinité. Elle fait partie de la direction
clandestine du parti. Avec un groupe de femmes de l'UJFF qu'elle anime,
elle assure la liaison entre le secrétariat et la Direction, éparpillée
dans les régions suite à la mobilisation et à la répression qui porte de
rudes coups à l'organisation du parti.
À partir d'octobre 1940, elle participe à la mise en place des Comités féminins en région
parisienne et en zone Nord. Elle contribue à la presse clandestine,
notamment au Trait d'Union et à la Pensée libre (avec Georges Politzer,
Jacques Decour et Jacques Solomon). Elle fonde La Voix des femmes.
De plus, elle participe à l'organisation des manifestations des 8 et 11
novembre 1940, contre l'arrestation du professeur Paul Langevin, puis à
celle du 14 juillet 1941. Elle joue un rôle important dans le Front
national universitaire et à la Direction des Jeunesses.
Du dépôt à Romainville
Le 15 février 1942 à Paris, elle est arrêtée par la police française alors
qu'elle ravitaille dans leur planque Georges Politzer et sa femme Maï ;
elle se retrouve en présence des inspecteurs des Brigades spéciales qui
viennent d'arrêter ceux-ci.
Elle est bientôt identifiée aux Renseignements généraux, d'où elle est envoyée au dépôt
De Romainville à Auschwitz
Le 22 janvier 1943, cent premières femmes otages sont transférées en
camions au camp de Royallieu à Compiègne (leurs fiches individuelles du
Fort de Romainville indiquent « 22.1 Nach Compiègne uberstellt » : «
transférée à Compiègne le 22.1 »). Le lendemain, un deuxième groupe de
cent-vingt-deux détenues du Fort qui les y rejoint, auquel s'ajoutent
huit prisonnières extraites d'autres lieux de détention (sept de la
maison d'arrêt de Fresnes et une du dépôt de la préfecture de police de
Paris). À ce jour, aucun témoignage de rescapée du premier transfert n'a
été publié concernant les deux nuits et la journée passées à Royallieu,
et le récit éponyme de Charlotte Delbo ne commence qu'au jour de la
déportation... Mais Betty Jégouzo confirme ce départ en deux convois
séparés, partis un jour après l'autre du Fort de Romainville. Toutes
passent la nuit du 23 janvier à Royallieu, probablement dans un bâtiment
du secteur C du camp.
Le matin suivant, 24 janvier, les deux-cent-trente femmes sont conduites à
la gare de marchandises de Compiègne et montent dans les quatre
derniers wagons (à bestiaux) d'un convoi dans lequel plus de 1450
détenus hommes ont été entassés la veille.
Comme les autres déportés, la plupart d'entre elles jettent sur les voies des messages à
destination de leurs proches, rédigés la veille ou à la hâte, dans
l'entassement du wagon et les secousses des boggies (ces mots ne sont
pas toujours parvenus à leur destinataire).
En gare de Halle (Allemagne), le train se divise et les wagons des hommes sont dirigés
sur le KL [1] Sachsenhausen, tandis que les femmes arrivent en gare
d'Auschwitz le 26 janvier au soir. Le train y stationne toute la nuit.
Auschwitz
Le lendemain matin, après avoir été descendues et alignées sur un quai de
débarquement de la gare de marchandises, elles sont conduites à pied au
camp de femmes de Birkenau (B-Ia) où elles entrent en chantant La
Marseillaise, à l'instigation de Danielle Casanova, selon plusieurs
témoignages.
Danielle Casanova y est enregistrée sous le matricule 31655. Le numéro de chacune est immédiatement tatoué sur son avant-bras
gauche.
À Birkenau, pendant qu'avec ses camarades du convoi, Danielle attend pour être déshabillée, tondue et tatouée, un SS demande
s'il y a une dentiste parmi les nouvelles arrivées et elle se désigne.
On l'installe au « cabinet dentaire », une baraque située dans
l'enceinte du Revier Par sa position exceptionnelle, elle apporte dans
la mesure du possible une solidarité indéfectible à ses compagnes.
Charlotte Delbo note dans son livre sur le convoi du 24 janvier : « Danielle est
reconnue presque tout de suite par les communistes allemands qui, selon
la tactique adoptée dès le début du système concentrationnaire, occupent
des postes dans l'administration du camp, jouissent d'une certaine
marge d'initiative. Sa place offre à Danielle des possibilités dont elle
tire profit : par les kapos des différents commandos, par celle qui est
chargée de l'administration du Revier, elle cherche à placer dans des
conditions moins atroces les camarades de son convoi. Elle réussit à
faire admettre comme médecin, tout au début, Maï Politzer, puis comme
infirmières une douzaine d'entre nous, comme couturières Alida Delasalle
et Marilou Colombain. »
Charlotte rajoute : « Souvent le soir, après l'appel, elle vient nous voir au Block 26 et distribue à tour de
rôle ce qu'elle a pu se procurer par ses relations : du pain, un
lainage, quelques cachets de charbon pour les dysentériques, trop peu,
mais c'est sans prix. »
En avril, l'épidémie de typhus, endémique à Birkenau, prend une tournure effrayante, Charlotte Delbo indique que
la mortalité journalière passe d'un rythme de trois cents par jour à
cinq cents. Les SS avaient une grande peur du typhus pour eux-mêmes et
essayaient de s'en préserver en se vaccinant, le médecin SS qui a perdu
la précédente dentiste, propose de vacciner Danielle qui accepte mais
c'est trop tard et l'incubation a certainement commencé. Danielle tombe
malade le 1er mai 1943 et est transférée dans une petite infirmerie du
Revier. Avec Madeleine (Madeleine Jégouzo alias Lucienne Langlois),
elle-même atteinte du typhus, elles y sont les deux seules du convoi des
“31000”, couchées l'une à côté de l'autre.
Danielle meurt dans les bras de Madeleine le 9 mai 1943 ; l'administration SS inscrit le 10
mai sur l'acte de décès du camp. C'était le printemps, quelqu'un a
apporté un petit brin de lilas.
Madame Périni, restée en Corse a su le décès de sa fille en novembre 1943, suite à une lettre de juillet
1943 écrite par Marie-Claude Vaillant-Couturier à Auschwitz-Birkenau,
lors de la quarantaine des survivantes du convoi
De nombreux lieux ont pris le nom de Danielle Casanova après la guerre.
Ses cendres sont déposées dans le tombeau familial à Vistale. Une stèle
érigée en sa mémoire domine la mer. Il existe ainsi en France des
dizaines de rues, d'écoles, d'hôpitaux, qui portent son nom.
Un bateau de la SNCM porte son nom Le Danielle Casanova. Le futur bateau de la CMN s'appellera "Le Piana".