A 92 ans, Jean Fusaro poursuit inlassablement son œuvre.
Le plus célèbre peintre lyonnais vivant travaille pour l’éternité.
Ses toiles riches de matière et de poésie continuent à nous enchanter.
Elles sont reconnaissables entre toutes avec ces bleus lumineux et profonds, ces ciels tout à la fois tourmentés et apaisants, ces bords de mer qui nous incitent au voyage, ces ponts lyonnais sous lesquels se prélasse la Saône ou le Rhône et ces silhouettes qui semblent défier l’espace et le temps.
Il était décidément temps que la République emboite le pas au public qui depuis des décennies, s’est laissé conquérir par son talent.
On ne compte plus les expositions qui lui ont été consacrées à Lyon, à Paris, dans toute la France ainsi qu’à l’étranger.
Le 30 novembre dernier, une cérémonie émouvante s’est donc déroulée dans les grands salons de la Préfecture.
Devant un parterre d’amis, de collectionneurs venus pour certains de Paris et Montpellier, de galeristes, de personnalités et d’élus,
Jean Fusaro a reçu des mains de Christophe Guilloteau les insignes de chevalier des arts et lettres.
On reconnaissait dans le public le peintre Patrick Marquès, Charles-Olivier Couty infatigable dès qu’il s’agit de faire vivre la mémoire de son père Jean, peintre , ainsi que Emmanuel Hamelin qui avait pour l’occasion enfilé son costume d’inspecteur général des affaires culturelles.
Le consul général du Japon à Lyon et le fils du très célèbre galeriste nippon Kiyoshi Tamenaga avaient également fait le déplacement.
Il est vrai que de Tokyo à Osaka, le talent de Fusaro est depuis plus de quatre décennies reconnu et apprécié.
Voilà plusieurs années que cette médaille largement méritée lui avait été décernée à l’initiative de l’ancien président du Conseil général Michel Mercier.
Restait à trouver l’occasion de la lui épingler très officiellement, ce qui a donc été fait et bien fait par l’actuel président du Conseil départemental, Christophe Guilloteau
Le département possède l’une des plus belles collections qui soit de Fusaro.
Dans son discours, Christophe Guilloteau a révélé quelques anecdotes savoureuses sur celui qui, né à Marseille en 1925 a été élève à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon :
- Facétieux à ses heures (il l’est resté aujourd’hui encore), Jean Fusaro n’était alors pas le dernier à faire les cent coups avec ses camarades.
- Ce que l’on sait moins, c’est que notre peintre aurait pu également faire une autre carrière artistique dans la musique.
- Et plus particulièrement comme violoniste, un instrument avec lequel il a entretenu une très longue et très passionnelle liaison.
Décorer Jean Fusaro, c’est d’abord et avant tout rendre un hommage mérité à son talent et à son œuvre.
Cette tâche bien agréable est revenue à Michel Régnier, adjoint au maire de Vourles en charge de la culture.
Grand amateur de peinture et collectionneur averti, notre élu a su trouver les mots justes pour saluer un parcours artistique exceptionnel.
A l’issue de la cérémonie, Jean Fusaro et son épouse Jacky avaient convié cinquante de leurs amis à un dîner chez Léon de Lyon.
Et là, un cadeau merveilleux attendait les convives.
On connaît la générosité de Jean.
Pour l’occasion, il avait donc crayonné une dizaine de dessins sur le thème de la gastronomie.
Ceux-ci, numérotés et signés par le maître, ont servi à illustrer le menu qui ne manquera pas d’être précieusement conservé par tous.
Balade Dans La Ville De Metz...Laissez-Vous Surprendre Par Metz... Par Vincent Noyoux & Clio Bayle Du Magazine Détours en France
Froide, Austère, Militaire, La Ville De Metz ? Voici 6 arguments qui apportent un démenti formel. Metz est lumineuse, verdoyante, germanique et même méridionale ! Et elle postule pour être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
Les Façades Dorées & La Pierre De Jaumont Au pied de la cathédrale, la place d’Armes a été aménagée selon le vœu de Louis XV. L’hôtel de ville qui fait face à Saint-Étienne est construit en pierre de Jaumont. La pierre de Jaumont, dont est fait tout le centre-ville, réchauffe la place d’Armes, où se concentrent tous les pouvoirs... Municipal (l’hôtel de ville), militaire (l’ancien corps de garde, actuellement office de tourisme), religieux (la cathédrale) et royal (l’hôtel du Parlement). C’est elle aussi qui donne son aspect italien, presque siennois, à la place Saint-Louis. Au Moyen Âge, les juifs de Toscane pratiquaient le change sous les 63 arcades de cette place. C’est désormais un lieu d’échange, de marché et de fête. Aux beaux jours, les terrasses font le plein. La dolce vita, version messine... Si le centre-ville piétonnier respire l’opulence, c’est que ses façades anciennes ont été conservées et ravalées avec soin.
La place Saint-Louis était appelée place du Change au XIVe siècle, car sous ses arcades se déroulaient des foires commerciales. La cathédrale Saint Etienne.
Le Circuit Pédestre Sur Des Berges Verdoyantes La porte des Allemands sur la rivière Seille est un vestige de l’enceinte médiévale. Jusqu’en 1750, ses abords étaient plantés de vignes. De la porte des Allemands, un circuit pédestre longe la rivière et ses berges verdoyantes. Le décor est si bucolique qu’on en oublie la présence des anciens remparts du XIIe siècle, jalonnés de tours appartenant aux corporations de l’époque. En remontant le courant, on atteint le quartier des îles. La Moselle se démultiplie pour embrasser une poignée de petits îlots verdoyants. Sur le plus célèbre trône le Temple Neuf. De là, une promenade aménagée le long du quai mène au lac aux Cygnes, havre d’eau et de verdure. La tour des Mareschaulx. À l’origine, il existait 38 tours sur les remparts médiévaux. La Colline Sainte-CroixLa même lumière dorée baigne la colline Sainte-Croix, berceau de la ville. L’oppidum de la tribu celte des Médiomatriques a disparu, mais on gravit avec plaisir les ruelles étroites de ce quartier paisible. On y trouve les belles arcades du cloître des Récollets (XIVe siècle), les créations contemporaines de l’hôtel Saint-Livier, qui abrite le Fonds régional d’art contemporain, une charmante placette où se dresse l’église Sainte-Ségolène... La rue des Murs, qui suit le tracé des anciens remparts romains, longe une terrasse en balcon au-dessus du quartier d’Outre-Seille. Les artisans et tanneurs du Moyen Âge, installés en bord de Seille, ne sont plus, mais le quartier a conservé une ambiance bohème avec ses bouquinistes, ses cafés et ses galeries d’art. Il faut y flâner jusqu’à la porte des Allemands, magnifique pont fortifié enjambant la Seille.
Le Temple Neuf & Le Jardin D'Amour Se promener un soir d’été aux abords du Temple Neuf et contempler, au bord de l’eau, la beauté altière des façades couleur miel ne manque pas de nous plonger dans une profonde perplexité... Comment une si belle ville a-t-elle pu souffrir, des décennies durant, d’une aussi mauvaise réputation ? La pierre du Temple Neuf, sanctuaire néoroman datant de la période, est sombre et son style un peu imposant, mais l’écrin de verdure qui l’entoure fait tout oublier. Accoudé au Moyen-Pont, on voudrait peindre les acacias et les branches de saules pleureurs trempant dans l’eau, les cygnes gracieux et le temple noir, telle une proue de navire enfoncée dans l’eau verte.
L'une Des Plus Belles Gares D'Europe
Conçu entre 1905 et 1908, à la demande de l’empereur d’Allemagne, l’édifice en impose avec sa profusion de décors... Bas-reliefs, vitraux, chapiteaux historiés, lions de basalte, frises aux motifs celtiques, palmettes orientalisantes... Les nombreuses références à des temps glorieux (l’empire carolingien, la figure de Roland) clament haut et fort la toute-puissance de l’occupant allemand. Avec ses larges quais et ses douze voies, la gare devait surtout être capable d’assurer le transport de 25 000 soldats en 24 heures en cas de guerre avec la France. Maurice Barrès, au sens patriotique blessé, y voyait un « immense pâté de viande » avec un toit d’« épinard vert ». Tout le monde peut se tromper : la gare de Metz est considérée aujourd’hui comme l’une des plus belles gares d’Europe.
Le Centre Pompidou-Metz
L’attractivité de Metz doit beaucoup à ce drôle de bâtiment aux formes ondoyantes. Ouvert en mai 2010, le Centre Pompidou-Metz a déjà attiré plus de deux millions de visiteurs dans la cité lorraine. Un succès qu’il doit autant à son architecture audacieuse qu’à la qualité de ses expositions. Le tout dans un quartier flambant neuf en bord de Seille. L’ouverture du Centre Pompidou-Metz a changé la donne. Inspirée par l’exemple de Bilbao, transformée en spot touristique grâce à son spectaculaire musée Guggenheim, la cité lorraine a déjà opéré sa métamorphose. Huit cent mille visiteurs se sont pressés pour admirer le tout nouveau Centre la première année, et encore plus de la moitié deux ans plus tard. L'architecture De Pompidou-MetzAu bout d’un parvis légèrement incliné, comme celui de Beaubourg à Paris. le Pompidou-Metz déploie sa vaste toiture blanche ondulée autour d’une flèche centrale de 77 mètres de haut – clin d’œil à 1977, année d’ouverture du Centre Pompidou. Quelle étrange toiture ! On songe à la robe de Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion. Mais il n’est pas interdit de regarder sous ces jupons ! L’architecte japonais Shigeru Ban qui, avec Jean de Gastines, a conçu le bâtiment, a imaginé une charpente en bois des plus originales. Tressées entre elles comme les bambous d’un chapeau chinois, les 18 kilomètres de poutres supportent une membrane translucide, qui laisse passer 15 % de la lumière. Le balcon terrasse du 3e étage est le meilleur endroit pour admirer la charpente, reflétée par un grand miroir de Daniel Buren. La nuit, le bâtiment est éclairé de l’intérieur, faisant apparaître en transparence la charpente hexagonale... comme par magie. Trois galeries en forme de tubes rectangulaires percent la toiture. À l’intérieur, la Grande Nef comprend un mur d’accrochage de 18 mètres de haut : un espace unique en Europe.
En bonus : l'Arsenal de Metz, une très belle salle de concert L'Arsenal de Metz a été aménagé dans l'enceinte d'un ancien bâtiment militaire au cœur de la ville. La grande salle de concerts bénéficie d'une très bonne acoustique et accueille tous les genres musicaux. Retrouvez Aussi Notre Chronique Sur Le Mag De Campagne Tv.
Nous avons reçu plus de 10000 photos dans le cadre du concours de novembre et décembre 2017. La qualité et la diversité des images proposées nous ont impressionnés. Après une sélection difficile, voici nos coups de cœur ( Le Routard) --------------------------------------------
Les "catacombes" ne représentent qu'un huit-centième de la totalité des galeries des anciennes carrières de Paris circulant sous Paris. Les anciennes carrières de la Tombe Issoire exploitées depuis le haut Moyen Age, ont été transformées à partir de 1785 pour recevoir les ossements de générations de Parisiens ont été entreposés afin de soulager la surpopulation des cimetières de la capitale. Les ossements de six millions de parisiens sont rangées le long des galeries. Depuis le début du 19e siècle les catacombes sont ouvertes au public Les carrières souterraines s'étendent, avec environ 300 km de galeries, sous les 5e, 6e, 8e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e et 20e arrondissements. Le réseau le plus étendu, situé sous les 5e, 6e et 14e arrondissements, est long d'une centaine de kilomètres. Entrée place Denfert Rochereau .
Le boulevard Poissonnière, qui fait partie des Grand Boulevards . Il a été aménagé a la fin du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, suite de la destruction de l'enceinte de Louis XIII , dite des Fossés jaunes. Le boulevard Il doit son nom à la rue Poissonnière proche, qui le devait au fait que s'arrêtaient là les chariots de poissons venant de la mer du Nord. Il relie le boulevard Bonne Nouvelle au boulevard Montmartre . EN 1900 Le boulevard Poissonnière par par Isidore Dagnan (1834)
Au n°16 le siège de la banque BNP Paribas construit par Joseph Marrastet Charles Letrosne entre 1926 et 1933 qui a remplacé le Café Riche détruit. Au n°19 le siège central du Crédit lyonnais construit de 1876 à 1913 dans le style haussmannien. Au n°20 des bureaux de la BNP Parisbas, qui a conservé l'ancienne façade de la Maison Dorée restaurant de 1839 suite à la pression du ministre de la culture de l'époque Maurice Druon en 1974/1976 .
Réputé pour ses lumières, le marché de Noël de Colmar est peut-être le plus féérique de tous. Le quartier de la Petite Venise se transforme pour l'occasion en paradis pour les enfants : peluches, jouets et manège de chevaux en bois, chèvres vivantes, boîte aux lettres géante pour écrire au Père Noël et crèche à automates. Pour les adultes, direction la Place des Dominicains et la Place de l’Ancienne Douane où plus d’une centaine de chalets regorgent de trésors en tout genre. La Place Jeanne d’Arc quant à elle, devient le paradis de la gastronomie alsacienne. Miam !
Pendant les fêtes, les rues du cœur médiéval de la ville se transforment en véritable village du père Noël. Selon les connaisseurs, c'est sûrement le plus authentique et le plus dépaysant marché de Noël de France. Les charmantes échoppes de bois se succèdent dans un décor véritablement digne d'un film. La ville propose notamment une ouverture du « temps de Noël » avec mise en lumière simultanée des villages de la vallée, au son des cloches. Dans les échoppes, vous rencontrerez des artisans de tous les horizons : art floral, poterie, décors et sujets décoratifs de Noël en verre soufflé, jouets en bois, tissus, gourmandises et spécialités alsaciennes.
SETE soir sur la mer -1976
Lyon de nuit
expo. à Lyon
la Saône
Paris Orsay
Jean Fusaro et et son épouse accueillis par Christophe Guilloteau dans les salons de l'Hôtel du Départment - – Photos © Julien Bourreau CD69
Par Gérard Angel
A 92 ans, Jean Fusaro poursuit inlassablement son œuvre.
Le plus célèbre peintre lyonnais vivant travaille pour l’éternité.
Ses toiles
riches de matière et de poésie continuent à nous enchanter.
Elles sont reconnaissables entre toutes avec ces bleus lumineux et profonds,
ces ciels tout à la fois tourmentés et apaisants,
ces bords de mer qui nous incitent au voyage,
ces ponts lyonnais sous lesquels se prélasse la Saône ou le Rhône et
ces silhouettes qui semblent défier l’espace et le temps.
Il était décidément temps que la République
emboite le pas au public qui depuis des décennies, s’est laissé conquérir par son talent.
On ne compte plus les expositions qui lui ont été consacrées à Lyon,
à Paris, dans toute la France ainsi qu’à l’étranger.
Le 30 novembre dernier, une cérémonie émouvante s’est donc déroulée dans les grands salons de la Préfecture.
Devant un parterre d’amis, de collectionneurs venus pour certains de Paris et Montpellier,
de galeristes, de personnalités et d’élus,
Jean Fusaro a reçu des mains de Christophe Guilloteau les insignes de chevalier des arts et lettres.
On reconnaissait dans le public
le peintre Patrick Marquès,
Charles-Olivier Couty infatigable dès qu’il s’agit de faire vivre la mémoire de son père Jean, peintre ,
ainsi que Emmanuel Hamelin qui avait pour l’occasion enfilé son costume d’inspecteur général des affaires culturelles.
Le consul général du Japon à Lyon et le fils du très célèbre galeriste nippon Kiyoshi Tamenaga avaient également fait le déplacement.
Il est vrai que de Tokyo à Osaka, le talent de Fusaro est depuis plus de quatre décennies reconnu et apprécié.
Voilà plusieurs années que cette médaille largement méritée lui avait été décernée à l’initiative de l’ancien président du Conseil général Michel Mercier.
Restait à trouver l’occasion de la lui épingler très officiellement, ce qui a donc été fait et bien fait par l’actuel président du Conseil départemental, Christophe Guilloteau
Le département possède l’une des plus belles collections qui soit de Fusaro.
Dans son discours, Christophe Guilloteau a révélé quelques anecdotes savoureuses sur celui qui, né à Marseille en 1925 a été élève à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon :
- Facétieux à ses heures (il l’est resté aujourd’hui encore),
Jean Fusaro n’était alors pas le dernier à faire les cent coups avec ses camarades.
- Ce que l’on sait moins, c’est que notre peintre aurait pu également faire une autre carrière artistique dans la musique.
- Et plus particulièrement comme violoniste, un instrument avec lequel il a entretenu une très longue et très passionnelle liaison.
Décorer Jean Fusaro, c’est d’abord et avant tout rendre un hommage mérité à son talent et à son œuvre.
Cette tâche bien agréable est revenue à Michel Régnier, adjoint au maire de Vourles en charge de la culture.
Grand amateur de peinture et collectionneur averti, notre élu a su trouver les mots justes pour saluer un parcours artistique exceptionnel.
A l’issue de la cérémonie, Jean Fusaro et son épouse Jacky avaient convié cinquante de leurs amis à un dîner chez Léon de Lyon.
Et là, un cadeau merveilleux attendait les convives.
On connaît la générosité de Jean.
Pour l’occasion, il avait donc crayonné une dizaine de dessins sur le thème de la gastronomie.
Ceux-ci, numérotés et signés par le maître, ont servi à illustrer le menu qui ne manquera pas d’être précieusement conservé par tous.
Par Vincent Noyoux & Clio Bayle Du Magazine Détours en France
Froide, Austère, Militaire, La Ville De Metz ?
Voici 6 arguments qui apportent un démenti formel. Metz est lumineuse, verdoyante, germanique et même méridionale !
Et elle postule pour être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
Les Façades Dorées & La Pierre De Jaumont
Au pied de la cathédrale, la place d’Armes a été aménagée selon le vœu de Louis XV.
L’hôtel de ville qui fait face à Saint-Étienne est construit en pierre de Jaumont.
La pierre de Jaumont, dont est fait tout le centre-ville, réchauffe la place d’Armes, où se concentrent tous les pouvoirs...
Municipal (l’hôtel de ville), militaire (l’ancien corps de garde, actuellement office de tourisme), religieux (la cathédrale) et royal (l’hôtel du Parlement).
C’est elle aussi qui donne son aspect italien, presque siennois, à la place Saint-Louis.
Au Moyen Âge, les juifs de Toscane pratiquaient le change sous les 63 arcades de cette place. C’est désormais un lieu d’échange, de marché et de fête.
Aux beaux jours, les terrasses font le plein. La dolce vita, version messine...
Si le centre-ville piétonnier respire l’opulence, c’est que ses façades anciennes ont été conservées et ravalées avec soin.
La place Saint-Louis était appelée place du Change au XIVe siècle, car sous ses arcades se déroulaient des foires commerciales. La cathédrale Saint Etienne.
Le Circuit Pédestre Sur Des Berges Verdoyantes
La porte des Allemands sur la rivière Seille est un vestige de l’enceinte médiévale. Jusqu’en 1750, ses abords étaient plantés de vignes.
De la porte des Allemands, un circuit pédestre longe la rivière et ses berges verdoyantes.
Le décor est si bucolique qu’on en oublie la présence des anciens remparts du XIIe siècle, jalonnés de tours appartenant aux corporations de l’époque.
En remontant le courant, on atteint le quartier des îles. La Moselle se démultiplie pour embrasser une poignée de petits îlots verdoyants.
Sur le plus célèbre trône le Temple Neuf. De là, une promenade aménagée le long du quai mène au lac aux Cygnes, havre d’eau et de verdure.
La tour des Mareschaulx. À l’origine, il existait 38 tours sur les remparts médiévaux.
La Colline Sainte-Croix La même lumière dorée baigne la colline Sainte-Croix, berceau de la ville.
L’oppidum de la tribu celte des Médiomatriques a disparu, mais on gravit avec plaisir les ruelles étroites de ce quartier paisible.
On y trouve les belles arcades du cloître des Récollets (XIVe siècle), les créations contemporaines de l’hôtel Saint-Livier, qui abrite le Fonds régional d’art contemporain, une charmante placette où se dresse l’église Sainte-Ségolène...
La rue des Murs, qui suit le tracé des anciens remparts romains, longe une terrasse en balcon au-dessus du quartier d’Outre-Seille.
Les artisans et tanneurs du Moyen Âge, installés en bord de Seille, ne sont plus, mais le quartier a conservé une ambiance bohème avec ses bouquinistes, ses cafés et ses galeries d’art.
Il faut y flâner jusqu’à la porte des Allemands, magnifique pont fortifié enjambant la Seille.
Le Temple Neuf & Le Jardin D'Amour
Se promener un soir d’été aux abords du Temple Neuf et contempler, au bord de l’eau, la beauté altière des façades couleur miel ne manque pas de nous plonger dans une profonde perplexité...
Comment une si belle ville a-t-elle pu souffrir, des décennies durant, d’une aussi mauvaise réputation ?
La pierre du Temple Neuf, sanctuaire néoroman datant de la période, est sombre et son style un peu imposant, mais l’écrin de verdure qui l’entoure fait tout oublier.
Accoudé au Moyen-Pont, on voudrait peindre les acacias et les branches de saules pleureurs trempant dans l’eau, les cygnes gracieux et le temple noir, telle une proue de navire enfoncée dans l’eau verte.
L'une Des Plus Belles Gares D'Europe
Conçu entre 1905 et 1908, à la demande de l’empereur d’Allemagne, l’édifice en impose avec sa profusion de décors...
Bas-reliefs, vitraux, chapiteaux historiés, lions de basalte, frises aux motifs celtiques, palmettes orientalisantes...
Les nombreuses références à des temps glorieux (l’empire carolingien, la figure de Roland) clament haut et fort la toute-puissance de l’occupant allemand.
Avec ses larges quais et ses douze voies, la gare devait surtout être capable d’assurer le transport de 25 000 soldats en 24 heures en cas de guerre avec la France.
Maurice Barrès, au sens patriotique blessé, y voyait un « immense pâté de viande » avec un toit d’« épinard vert ».
Tout le monde peut se tromper : la gare de Metz est considérée aujourd’hui comme l’une des plus belles gares d’Europe.
Le Centre Pompidou-Metz
L’attractivité de Metz doit beaucoup à ce drôle de bâtiment aux formes ondoyantes.
Ouvert en mai 2010, le Centre Pompidou-Metz a déjà attiré plus de deux millions de visiteurs dans la cité lorraine.
Un succès qu’il doit autant à son architecture audacieuse qu’à la qualité de ses expositions. Le tout dans un quartier flambant neuf en bord de Seille.
L’ouverture du Centre Pompidou-Metz a changé la donne. Inspirée par l’exemple de Bilbao, transformée en spot touristique grâce à son spectaculaire musée Guggenheim, la cité lorraine a déjà opéré sa métamorphose.
Huit cent mille visiteurs se sont pressés pour admirer le tout nouveau Centre la première année, et encore plus de la moitié deux ans plus tard.
L'architecture De Pompidou-Metz Au bout d’un parvis légèrement incliné, comme celui de Beaubourg à Paris.
le Pompidou-Metz déploie sa vaste toiture blanche ondulée autour d’une flèche centrale de 77 mètres de haut – clin d’œil à 1977, année d’ouverture du Centre Pompidou.
Quelle étrange toiture ! On songe à la robe de Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion. Mais il n’est pas interdit de regarder sous ces jupons !
L’architecte japonais Shigeru Ban qui, avec Jean de Gastines, a conçu le bâtiment, a imaginé une charpente en bois des plus originales.
Tressées entre elles comme les bambous d’un chapeau chinois, les 18 kilomètres de poutres supportent une membrane translucide, qui laisse passer 15 % de la lumière.
Le balcon terrasse du 3e étage est le meilleur endroit pour admirer la charpente, reflétée par un grand miroir de Daniel Buren.
La nuit, le bâtiment est éclairé de l’intérieur, faisant apparaître en transparence la charpente hexagonale... comme par magie.
Trois galeries en forme de tubes rectangulaires percent la toiture. À l’intérieur, la Grande Nef comprend un mur d’accrochage de 18 mètres de haut : un espace unique en Europe.
En bonus : l'Arsenal de Metz, une très belle salle de concert
L'Arsenal de Metz a été aménagé dans l'enceinte d'un ancien bâtiment militaire au cœur de
la ville. La grande salle de concerts bénéficie d'une très bonne
acoustique et accueille tous les genres musicaux.
Retrouvez Aussi Notre Chronique Sur Le Mag De Campagne Tv .
merci pour le partage
Nous avons reçu plus de 10000 photos dans le cadre du concours de novembre
et décembre 2017.
La qualité et la diversité des images proposées nous ont impressionnés.
Après une sélection difficile, voici nos coups de cœur ( Le Routard)
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Jeune moine et chat, Birmanie, par Frank Ryckewaert
Ruines de Bastei, Vallée de l'Elbe, Allemagne, par KevinPhotographies
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Cool school !, Birmanie, par poupette1957
Pirogue au couchant à l'Île Sainte-Marie, Madagascar, par Cyrille974
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Belvédère sur la vallée de Manang, Népal, par Une Planète Bleue
Comme un Vermeer au Den Gamle By, Danemark, par Albrot
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Les Andelys depuis le Château Gaillard, Normandie, par guigui-guigui
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Aqueduc et rafraichissements à Ségovie, Espagne, par Stan-Laberth-Photographie
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Les Découvreurs, Lisbonne, par Kraham
Street food à Bangkok, Thaïlande
700
Portrait maasaï, Tanzanie
Fontaine de Trevi, Rome
antonellaspaltro
Prise de bec à Hornøya, Norvège
Les Traboules, Lyon,
Coucher de soleil à Málaga, Espagne
Mise en ligne : le 10 janvier 2018 (Le Routard)
Place Denfert Rochereau
Les "catacombes" ne représentent qu'un huit-centième de la totalité des
galeries des anciennes carrières de Paris circulant sous Paris.
Les anciennes carrières de la Tombe Issoire exploitées depuis le haut Moyen
Age, ont été transformées à partir de 1785 pour recevoir les ossements
de générations de Parisiens ont été entreposés afin de soulager la
surpopulation des cimetières de la capitale.
Les ossements de six millions de parisiens sont rangées le long des galeries.
Depuis le début du 19e siècle les catacombes sont ouvertes au public
Les carrières souterraines s'étendent, avec environ 300 km de galeries,
sous les 5e, 6e, 8e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e et 20e arrondissements.
Le réseau le plus étendu, situé sous les 5e, 6e et 14e arrondissements, est long d'une centaine de kilomètres.
Entrée place Denfert Rochereau .
Entrée d'une salle en souterrain.
Le boulevard Poissonnière, qui fait partie des Grand Boulevards . Il a été aménagé a la fin du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, suite de la destruction de l'enceinte de Louis XIII , dite des Fossés jaunes. Le boulevard Il doit son nom à la rue
Poissonnière proche, qui le devait au fait que s'arrêtaient là les
chariots de poissons venant de la mer du Nord. Il relie le boulevard Bonne Nouvelle au boulevard Montmartre .
EN 1900
Le boulevard Poissonnière par par Isidore Dagnan (1834)
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PARIS Le boulevard des Italiens.
EN 1900
Au n°16 le siège de la banque BNP Paribas construit par Joseph Marrastet Charles Letrosne entre 1926 et 1933 qui a remplacé le Café Riche détruit.
Au n°19 le siège central du Crédit lyonnais construit de 1876 à 1913 dans le style haussmannien.
Au n°20 des bureaux de la BNP Parisbas, qui a conservé l'ancienne façade de la Maison Dorée
restaurant de 1839 suite à la pression du ministre de la culture de l'époque Maurice Druon en 1974/1976 .
Le palais Berlitz de nuit
Siège du Crédit Lyonnais
Passage des Princes
Réputé pour ses lumières, le marché de Noël de Colmar est peut-être le plus
féérique de tous. Le quartier de la Petite Venise se transforme pour
l'occasion en paradis pour les enfants : peluches, jouets et manège de
chevaux en bois, chèvres vivantes, boîte aux lettres géante pour écrire
au Père Noël et crèche à automates. Pour les adultes, direction la Place
des Dominicains et la Place de l’Ancienne Douane où plus d’une centaine
de chalets regorgent de trésors en tout genre. La Place Jeanne d’Arc
quant à elle, devient le paradis de la gastronomie alsacienne. Miam !
Pendant les fêtes, les rues du cœur médiéval de la ville se transforment en
véritable village du père Noël. Selon les connaisseurs, c'est sûrement
le plus authentique et le plus dépaysant marché de Noël de France. Les
charmantes échoppes de bois se succèdent dans un décor véritablement
digne d'un film. La ville propose notamment une ouverture du « temps de
Noël » avec mise en lumière simultanée des villages de la vallée, au son
des cloches. Dans les échoppes, vous rencontrerez des artisans de tous
les horizons : art floral, poterie, décors et sujets décoratifs de Noël
en verre soufflé, jouets en bois, tissus, gourmandises et spécialités alsaciennes.