je vais vous parler d'un superbe ets ou l'on déguste une bière succulente pour ceux qui aime ce breuvage La Brasserie Georges est un restaurant situé dans le 2e arrondissement de Lyon. La brasserie Georges brasse sa bière depuis sa création, lorsque l'eau de Lyon était considérée d'une qualité exceptionnelle.
Sept cents couverts peuvent être servis à chaque ser à l'occasion de la fête des lumières, plus de 2 500 couverts ont été servis en un service. Les habitués de l'établissement l'appellent la BG ou encore la Georges ou chez Georges La brasserie a été bâtie en 1836 par Georges Hoffherr, un brasseur émigré d'Alsace L'emplacement de la brasserie, sur un terrain gagné sur les marécages du confluent de la Saône et du Rhône, fut choisi car il correspondait à l'étape des diligences sur l'axe Paris-Lyon-Saint-Étienne-Marseille. Le 1er juin 1857, la gare de Perrache a ouvert ses portes à côté de la Brasserie Georges. La construction de la Brasserie Georges est un défi architectural : 600 m2 de plafond sont soutenus uniquement par quatre poutres en sapin longues de 25 mètres, amenées de Chartreuse par chariots à bœufs En 1837, après la mort de Georges Hoffherr, son gendre, Mathieu Umdenstock, reprend l'affaire. Après la guerre de 1870, la Brasserie Georges emploie 18 servantes appelées « Hébés » (déesse de la jeunesse), d'origine alsacienne pour la plupart. En 1879, la brasserie Georges et la brasserie Rinck sont avec Antoine Lumière les premiers de la ville de Lyon à faire fonctionner leur éclairage à l'électricité. Les banquettes de moleskine rouge et les tables ont remplacé en 1890 les chaises en paille et les longues tables en noyer. Un fronton à l'effigie de Gambrinus est encadré par deux tonneaux de bière. À la fin du XIXe siècle, la brasserie possède cinq billards et les murs sont peints d'un décor végétal avec des animaux comme le paon et le singe. Dans le sas de l'entrée, huit vitraux de Lucien Bégule représentent les arts
En 1924, le peintre Bruno Guillermin a redécoré la salle de restauration dans un style Art décos L'enseigne extérieure de la Brasserie Georges date de 1946. En façade, le portrait de Gambrinus, roi de la bière, invite à rentrer. Dans l'entrée, quatre grands vitraux du début du XXe siècle représentent la sculpture, la géographie, la peinture et la musique. Au-dessus de la porte d'entrée on trouve une gigantesque vasque en cuivre au décor de tête de lion. La salle de restaurant est habillée de marbre. Le carrelage de 600 m2 est disposé en fausse mosaïque avec des motifs géométriques Art déco. Dans la salle de restaurant, on trouve deux enseignes Bière Rinck, datant des années 50, éclairées au fluo. L'une est plaquée sur 32 m2 de miroirs juxtaposés. L'autre est également plaquée sur des miroirs, elle est décorée par des épis d'orge et des cônes de houblon. Au-dessus d'une autre grande glace murale est inscrite la fameuse devise de la Maison : « BONNE BIÈRE ET BONNE CHÈRE DEPUIS 1836 » Toutes les grandes baies vitrées, dont cinq à guillotine, datent des années 1930. Un des salons particuliers a des vitraux 1900 à décor floral. Le Lyonnais Bruno Guillermin, peintre de l'école lyonnaise peint le grand plafond de la brasserie. Ils exécutent quatre scènes champêtres de grande dimension sur les thèmes de la moisson, des vendanges, de l'eau et de la bière, complétées par des motifs géométriques et de grands bouquets de roses. Les cinq lustres ont été fabriqués par les Forges de Vulcain. Ils pèsent chacun 250 kg et sont encore descendus tous les mois par quatre personnes pour nettoyage, grâce à un treuil métallique. Des onze grands bas reliefs en plâtre, quatre représentent des angelots célébrant le vin et la bière. Les deux piliers de marbre sont décoratifs, ils ne soutiennent pas le plafond. Le grenier de 600 m2 est composé de 3 « fermes » et possède un enchevêtrement de poutres unique en son genre, peut-être réalisé par un disciple de Riondelet en 1836.
Record du monde de la plus grosse choucroute
Le record du monde de la plus grosse choucroute a été établi par l'équipe de la brasserie Georges, les cuisines étaient dirigées par le jeune chef Ugo Yves, le 21 novembre 1986, et homologué au Livre Guinness des records. La fabrication de cette choucroute record s'est établie dans la salle du restaurant, où 2 000 invités l'ont dégustée. Les entreprises partenaires ont construit pour l'occasion un plat d'une demi tonne (8 m de long pour 1,20 m de large), un système de chauffe-plats ainsi qu'une balance.
Les conditions pour l'homologation impliquaient que la choucroute soit dressée sur un plateau unique, que les proportions chou / cochonnailles soient respectées et que le poids exact soit clairement établi. La choucroute a été réalisée avec : 1 070 kg de chou 56 kg de saucisses de Francfort, 67 kg de saucisses de Montbéliard, 27 kg de saucisses à la bière 43 kg de saindoux pour aromatiser le chou 33 kg de pommes pour atténuer l'acidité du chou 43 kg d'oignons 109 litres d'eau et 43 litres de vin blanc 32 kg de sel, 22 kg de poivre 2 kg de genièvre 220 grammes de clous de girofle <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
Record du monde de la plus grande omelette norvégienne La brasserie Georges a battu le 26 septembre 1996 le record du monde de la plus grosse omelette norvégienne. Le record a été homologué au Livre Guinness des records. Didier Rinck, a confié la réalisation de cette omelette à son Chef, assisté de sa brigade de 19 cuisiniers et pâtissiers. La fabrication s'est déroulée sous les yeux du public en trente minutes environ. Une rampe de gaz montée sur roulettes a bruni l'omelette, qui a été flambée en dernière minute pour être dégustée par 3 000 invités.
L'omelette était composée de : 1 368 œufs 98 kg de sucre incorporés dans la meringue pour un poids de 174 kg une génoise de 30,6 kg dont 15,6 kg d'œufs, 7,5 kg de sucre et 7,5 kg de farine 175 kg de glace vanille environ 5 litres de Grand Marnier pour flamber l'omelette
Sa longueur totale était de 34 mètres (11 mètres de plus que l'ancien record), pour un poids de 380 kg Johan Barthold Jongkind, en 1876, a peint le décor de la brasserie sur le dos d'un menu, à l'aquarelle. L'original se trouve aujourd'hui au palais Saint-Pierre à Lyon. Édouard Herriot, fidèle client, aurait déclaré en déjeunant avec Léon Blum : « Ici, c'est un resto populaire et c'est une cuisine bourgeoise. Voilà ce que devrait être le socialisme. Le poète lyonnais Jean Sarrazin aurait clamé ses poèmes aux clients en leur vendant ses olives de table en table.
La brasserie a reçu la visite de Paul Verlaine, Jules Verne, Émile Zola, Édith Piaf, Colette, Ernest Hemingway, Jacques Brel, Alphonse Daudet, Anatole France, Léon Blum, Auguste et Louis Lumière, Luis Mariano, Auguste Rodin, Antoine de St Exupéry. Alphonse de Lamartine, qui y mangeait fréquemment, aurait laissé une « ardoise » de 40 francs3. Douze ministres sont venus s'y restaurer en 1995. Bernadette Chirac y a mangé en 1998 et 1999
**** la brasserie a reçue aussi la visite plusieurs fois de la célèbre MATY en tant que vendeuse de pubs et en tant que cliente pour les jours de l'an et parole c'était magique les réveillons ****
5 astuces pour créer une jolie table de Noël Les fêtes de fin d'année approchent et avec elles, l'envie d'épater vos convives le jour-J avec une décoration de Noël à tomber ! Voici 5 astuces dresser une table de Noël sans fausse note.
L'astuce, pour une table de fête époustouflante, c'est de jouer sur les matières en cassant les codes habituel, en misant sur la sobriété ou encore sur le doré sans jamais abuser ! Suivez nos conseils pour créer une jolie table de Noël. 1/5 Ne mettez pas plus de trois couleurs sur une table de Noël
Cette règle est la base du bon goût, et elle est valable aussi bien en mode qu'en décoration. Pas plus de trois couleurs pour conserver une belle harmonie. Et bien sûr, on choisit des teintes qui s'accordent bien les unes aux autres. Pour les tables de fête, la tendance va vers des associations classiques : blanc et rouge, bleu et blanc, doré et noir, argenté et blanc... Comme on a droit à un peu d'excentricité, c'est le moment de miser sur les petits détails brillants. On joue la carte du doré, avec du noir ou de l'argent, on mise sur la tendance cuivrée et vieux rose, mais on évite à tous prix les couleurs trop flashy. Exitles duos classiques comme les rouge et vert, qu'on réserve au sapin de Noël uniquement (et encore), les jaune et violet, les orange et noir. On s'autorise les paillettes, mais pourvu qu'elles restent en quantité sobre sur la table.
L'astuce déco en plus : si on mélange les couleurs, on s'astreint à une certaine rigueur dans la disposition de notre table de Noël. Tous les sets de table sont dorés, tous les verres sont bleutés, toutes les bougies sont argentées, pour conserver une jolie harmonie au coeur de cette table de fête.
2/5 Misez sur une table de Noël transparente
Amusez-vous à disposer, sur une très belle nappe blanc cassé ou grise, à paillettesou légèrement brillante, des assiettes transparentes et des verres opaques. On inverse les classiques. L'avantage des assiettes transparentes, c'est qu'elles vous permettent de ne pas cacher votre si belle nappe et d'aérer l'espace, surtout lorsque vous êtes très nombreuxà table et que les invités sont serrés. Ainsi, votre décoration de tablede Noël reste légère. Choisissez néanmoins une jolie vaisselle ouvragée, vintage et délicate. Disposez quelques bougies pour amener une touche de couleur et voici une table de fête élégante et raffinée. L'astuce déco en plus : pour une table de fête encore plus tendance, dépareillez légèrement votre vaisselle.
3/5 Optez pour une table de Noël sobre
La tendance est à la décoration épurée et c'est valable aussi pour les tables de Noël. Pour une table agréable et dégagée, on évite le superflu et on mise sur la sobriété. Dans le choix des couleurs, tout d'abord, en misant sur des teintes passe-partout comme du blanc, intemporel et chic et du bleu pastel, tendance et délicat. Si on peut s'en passer, on ne dispose pas de nappe sur la table et on installe plutôt un joli chemin de table , qu'on choisit argenté ou légèrement brillant. Au centre de la table, quelques bougeoirs, que l'on choisit dans les mêmes tonalités que la vaisselle et le tour est joué. On opte pour une décoration minimaliste, qui saura faire mouche auprès des convives.
L'astuce déco en plus : pour une décoration un peu décalée, on ne place pas son chemin de table au centre, mais pile sous les assiettes. Cela casse les habitudes et permet en plus de protéger la table !
4/5 Gold is the new black pour la table de Noël
Pour une table de fête sophistiquée, on sort le grand jeu : la décoration en or ! Mixée avec l'élégance du noir, la touche dorée sera l'atout festif de votre décoration de Noël. Ici, pas d'extravagance si l'on s'en tient à des teintes ultra sobres à marier avec le doré. Blanc et noir seulement. Cependant, que serait une table de fête sans sa touche gold ? Si on s'en tient rigoureusement au doré associé à des couleurs sobres, on s'autorise plus d'originalité sur le graphisme de notre vaisselle. Si on opte pour des assiettes transparentes, on les choisit travaillées et si elles sont décorées, on peut se diriger vers des motifs géométriques, si possible noirs et dorés. On vous le répète, sur une table de fête, l'or, c'est le nouveau noir ! L'astuce déco en plus : du doré oui, mais pas en total look. On garde une table légère, on ne surcharge pas avec trop de petits objets et on dispose ses chemins de table à la perpendiculaire de la longueur de la table.
5/5 Multipliez les sources de lumière sur une table de Noël
Lors des fêtes de fin d'année, on aime les tables lumineuses. Jolies bougies, chandeliers, bougeoirs... La lumière passe souvent par la flamme. Pourtant, pour une table de fête tendance, la bonne idée, c'est de multiplier les sources de lumière. Variez les tailles, les formes, les modèles. Au centre de la table, déposez une guirlande lumineuse autour du présentoir à gâteaux et partout, disposez de beaux photophores. Pour conserver une harmonie et réaliser une belle table de Noël, veillez à ne pas la surcharger en objets. Choisissez plutôt de belles pièces de tailles moyennes, bien visibles mais pas trop imposantes, plutôt qu'une multitude de petites bougies. On adore les photophores et les guirlandes, moins dangereux que les bougies, lorsqu'il y a des enfants à table.
L'astuce déco en plus : la bonne idée de cette table de Noël, c'est de multiplier les sources de lumière et les formes, mais pas les couleurs. Le total look blanc est ultra chic et raffiné.
Quelle est l'origine des boules de Noël ? Elles sont incontournables sur le sapin. Les traditionnelles boules de Noël utilisées pour décorer l'arbre de Noël ne sont pas issues d'une tradition ancestrale, puisqu'elles existent depuis le milieu du XIXe siècle. Auparavant, il était d'usage d'accrocher des pommes et des friandises sur l'épineux. Or une grande sécheresse a privé l'est de la France (où la tradition était alors la plus suivie) de ces fruits, en 1858. Pour éviter d'avoir des sapins dénudés, un artisan verrier de Moselle a donc eu l'idée de fabriquer des boules en verre pour remplacer les pommes. Richement décorées, ces boules de Noël se sont ensuite répandues progressivement en France et Allemagne, puis dans le reste du monde, grâce à l'essor de la production industrielle, notamment via l'usine de Goetzenbruck, en Moselle. De nos jours, rares sont les boules encore produites en verre (souvent artisanales) : on en trouve désormais beaucoup en plastique, meilleur marché
La tradition de l'arbre de Noëlvient d'Alsace avant un détour en Allemagne, puis un retour dans les villes dès la fin de XIXème siècle avant de gagner peu à peu les campagnes. Il symbolise le retour de la lumière à un moment de l'année où les jours sont les plus courts. En Savoie, on y accroche pommes, gâteaux, noix et 12 bougies pour les 12 mois de l'année. Si la tradition du sapin de Noël n'est pas savoyarde, celle de la bûche était très pratiquée. La veille de Noël, on allait chercher une énorme bûche de bois franc, en grande pompe. Celle d'un arbre fruitier assurait une prochaine bonne récolte. A Noël, le maître de maison arrosait le tronc d'huile, de sel et de vin cuit. On récitait même des prières de circonstance. Selon les familles, c'était soit les jeunes filles ou la mère qui allumaient la bûche avec les tisons de celle de l'année précédente. Les cendres de la bûche de Noël étaient gardées précieusement. Elles avaient, dit-on, la propriété de protéger la maison des pouvoirs maléfiques du diable et de la foudre, surtout lorsqu'on les tirait de leur cachette au moment des orages en prononçant certaines paroles. Aujourd'hui, ce rituel s'est transformé en pâtisserie, gâteau roulé glacé à la crème au café ou au chocolat. Pour le repas, avant la messe de minuit, petite collation sans viande puis grand repas peut-être comme en Provence avec les 13 déserts ou en Savoie avec les diots, saucisses parfumées aux herbes et les rissoles fourrées à la confiture. Une seule personne sera dispensée de la messe de minuit, elle gardera alors la maison pour la protéger des démons. Pour les autres, on rejoint la messe avec des torches et en sortant, on note la direction du vent car ce sera le vent dominant de l'année. Il paraît également qu'au premier coup de minuit, une fleur sort de terre et qu'au douzième, elle disparaît. La richesse à celui qui la trouve! Autre tradition, alsacienne cette fois, peler avec soin un oignon le jour de Noël de façon à obtenir 12 peaux, déposer chacune d'elles dans une coupelle avec une pincée de sel. 12 coupelles pour les 12 mois de l'année. Les pelures suintent avec le sel, plus la pelure dégorge, plus le mois sera pluvieux. Un moyen dit-on de prévoir le calendrier des plantations et récoltes
A 27 ans, Jason Gamrath est un maître incontestable des sculptures en verre. Il réalise d’incroyables fleurs d’une envergure impressionnante, aux détails soignés. L’artiste confie que ses fleurs préférées sont les orchidées et les plantes carnivores. Confondues dans de réels décors, ces dernières nous apparaissent encore plus réalistes. Un travail à couper le souffle !
Médecin voyageur On sait peu de choses de Nostradamus. De son vrai nom Michel de Nostredame, il est né le 14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence. Après des études de Lettres humaines à Avignon, il part à Montpellier, où il devient médecin à l'âge de 22 ans. En 1531, on trouve trace de lui à Agen. Il y devient père de deux enfants, qu'il perd rapidement, frappés par la peste. De 1540 à 1545, il voyage à travers la France puis est appelé à Aix pour tenter d'éradiquer la peste. Il y expérimente alors sa "pharmaceutie" à base de roses. En 1547, il revient définitivement s'installer à Salon-de-Provence et y restera jusqu'à sa mort, en 1566. Pendant ces 20 ans, quelques allers-retours en Italie lui font découvrir les vertus thérapeutiques de la confiture, qu'il contribue à diffuser en France.
>Mystères autour de sa biographie
Si la trajectoire de Nostradamus est celle d'un héros de roman, plusieurs témoignages, dont celui de son fils César, ("Histoire et chronique de Provence") ont brouillé la biographie du "prophète". A l'époque où il voyage à travers la France pour mettre en pratique ses talents de médecin, il se dit par exemple que Michel de Nostredame est appelé à Lyon pour soigner les malades. Or, les archives de la ville de Lyon n'attestent pas clairement de son passage... De même, pendant la période de semi-errance (1540-1545) qu'il traverse, certains affirment que Michel de Nostredame aurait embarqué pour l'Egypte. Difficile donc de retracer avec précision l'itinéraire d'un homme qui, par nécessité et par choix, avait pris goût au voyage... > Des plantes qui ont changé le cours de sa vie A partir de 1547, Michel de Nostredame commence à s'intéresser à l'astrologie. Observant le ciel sur le toit de sa maison, il se met à écrire des calendriers basés sur les astres, les almanachs, qu'il signe d'un nouveau nom : Michel de Nostradamus. Entre-temps, en voulant soigner sa vue, Nostradamus commence à consommer une plante, l'épervière, qui va bouleverser son existence. Ce stimulant provoque chez lui des agitations mentales comparables à des transes : pendant ces "crises", Nostradamus assure s'extraire du réel et voyager dans l'espace-temps... Une acuité qui lui aurait permis de rédiger ses Centuries, fameux quatrains énigmatiques groupés par centaines, dont le premier volume est publié en 1555. Dès lors, le docteur enfile définitivement son costume de "prophète" ********** Le 14 décembre 1895, Paul Eluard vint au jour (mort en 1952).
Grand poète, l'un des piliers du surréalisme. Pendant la Seconde Guerre mondiale où Paul Eluard prend part au combat, son poème "Liberté" est parachuté, des milliers d'exemplaires sont ainsi tombés du ciel. Un poème plein d'espoir, qui donna la force et le courage de poursuivre le combat.
Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom
Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes maisons réunies J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris ton nom
Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom
Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer
Liberté. ********** Jane Birkin, née le 14 décembre 1946 quartier de Marylebone à Londres, est une actrice et chanteuse britannique francophone, installée en France depuis la fin des années 1960. Jane Birkin est la fille de David Birkin (1914-1991), commandant dans la Royal Navy, et de l'actrice Judy Campbell (1916-2004), (muse de Noel Coward, le célèbre dramaturge britannique). Elle a une sœur cadette, Linda, et un frère, Andrew Birkin, acteur et réalisateur qui a joué avec elle dans le film La Pirate et a dirigé Charlotte Gainsbourg (la fille qu'elle a eue avec Serge Gainsbourg) dans le film The Cement Garden (en). Le poète et musicien Anno Birkin (en) et l'acteur David Tristan Birkin (en) sont ses neveux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père a aidé la Résistance française en transportant de nuit, entre l'Angleterre et la Bretagne1, des combattants de la France libre. Il a, entre autres, sauvé François Mitterrand d'après l'ouvrage de Gabrielle Crawford de 2004. Selon Gabrielle Crawford de 2004, Jane Birkin est la descendante de Charles II roi d'Angleterre et d'Écosse, la petite-nièce de Freda Dudley Ward (en), maîtresse d'Édouard VIII roi de Grande-Bretagne, alors prince de Galles, dont la fille épousera le réalisateur Carol Reed et elle est la cousine du mathématicien et philosophe Bertrand Russell par sa grand-mère paternelle. Jane Birkin raconte, dans Jane B. par Agnès V. que, quand elle était à l'internat, enfant sur l'île de Wight, elle était appelée par son numéro de chambre : « Ninety-Nine » (ce qui signifie 99). L'actrice préférée de Jane Birkin est probablement Marilyn Monroe (à qui Gainsbourg avait consacré la chanson Norma Jean Baker), comme elle l'explique dans le film d'Agnès Varda. En 1964, elle débute au cinéma en Angleterre dans le film de Richard Lester, Le Knack... et comment l'avoir, film emblématique du Swinging London où elle apparaît aux côtés d'autres débutantes telles que Jacqueline Bisset ou Charlotte Rampling. Le film est un succès et Jane Birkin enchaîne sous la direction de Michelangelo Antonioni dans le filme Blow-Up, présenté au Festival du film de Cannes : il remporte La Palme d'or. Alors âgée de dix-neuf ans, elle pose sous l'objectif de Jeanloup Sieff pour Harper's Bazaar ********** Le 14 décembre 1542 : Marie Stuart monte sur le trône d'Ecosse, elle n'a alors que six jours, puis reine de France le 10 juillet 1559 après son mariage avec François II Extraordinaire destin que celui de Marie Stuart : reine d'Écosse à 6 jours, reine de France à 16 ans, veuve à 18, remariée à 22, meurtrière de son époux, puis remariée à 24. Enfin, décapitée à 44 ans. Cherchant à récupérer le trône d'Écosse, Marie multiplie les bévues comme de faire tuer son nouvel époux par un amant **********
La première fois que je suis mort, je n'ai pas aimé ça, alors je suis revenu", confiait Johnny Hallyday en 2013, dans son autobiographie Dans mes yeux (éd. Plon). Quatre ans après avoir été plongé dans un coma artificiel pendant trois semaines pour soigner les complications d'une opération du dos, le chanteur racontait sa lente remontée vers la lumière. Pendant soixante-quatorze ans, Jean-Philippe Smet, puis Johnny Hallyday, n’a cessé de flirter avec le danger, l’ivresse et la mort. Le chanteur lui-même qualifiait sa vie de "destroyance". Grand fumeur de Gitanes, le rockeur a confessé à la fin de sa vie avoir consommé de l'opium, du haschich et de la cocaïne. Mercredi 6 décembre, quelques heures après l'annonce de sa mort, dans la tête des fans venus lui rendre hommage devant son domicile des Hauts-de-Seine résonnait sans doute "noir c’est noir, il n’est jamais trop tard, pour moi du gris, je n’en peux plus dans ma vie oh oh..."
Johnny Hallyday sur le tournage du film "A tout casser" de John Berry en 1968. (CFPF / FINISTERE FILMS)
"Il conduit comme un fou, à fond la caisse"Année 1950. Un jour d'été ou d'hiver, Johnny Hallyday ne se souvient plus vraiment. Le futur chanteur a sept ans, il est assis à l'arrière d'une "super voiture" que Lee Ketcham, danseur américain et compagnon de sa cousine vient d'acheter. Il y a du vent, "on doit chantonner, comme toujours", raconte-t-il dans son autobiographie Dans mes yeux, écrite par Amanda Sthers. La voiture roule vite, le petit Jean-Philippe Smet tient près de lui un chien et une tortue. Bercé par le ronflement de la voiture, son corps frêle est ballotté par les courbes de la route. "Je pense être un gosse heureux", dit-il. Et puis, sans réfléchir, il attrape la poignée, ouvre la portière et tombe d'un coup sur le goudron alors que la voiture continue de rouler à vive allure. Son corps roule sur le bas-côté. "Je me souviens d'avoir eu mal, peur, la sensation qui précède la mort, se remémore-t-il, soixante ans plus tard. Je m'en sors, je tombe sur des graviers, je m'écorche juste, j'ai comme une bonne étoile." Ce jour-là, Jean-Philippe Smet n'est pas au volant, mais il expérimente pour la première fois, la "sensation de vitesse, de dépassement de soi". Ce "premier souvenir, c'est celui de la survie. Je m'y suis accroché depuis", explique-t-il. Devenu adulte, il se passionne pour les gros bolides, ceux qui touchent les 200 km/h. Ils lui donnent le sentiment d'être libre, fort, presque immortel.
La Jaguar de Johnny Hallyday emboutie après un accident dans un lieu non précisé, le 22 octobre 1962.
Mot laissé par Johnny Hallyday sur les lieux d'un accident de voiture, le 1er octobre 1967 à Paris. Dix ans après cet accident, à l'aube des années yéyé, Johnny Hallyday est devenu "l'idole des jeunes". L'artiste est adoubé par toute une jeunesse française née après-guerre,fan de rock anglo-saxon, portant blazers et mini-jupes colorées. Pied au plancher, Johnny Hallyday traverse la décennie comme il conduit ses voitures : à toute vitesse. Le 17 octobre 1961, sur une route entre Boulogne-sur-Mer et Lille (Nord), il finit dans le fossé avec sa Triumph TR3. Il s'en sort avec quelques blessures au visage, selon le JDD. En août 1967, sur la route entre Tarbes (Haute-Pyrénées) et Pau (Pyrénées-Atlantique), la Lamborghini 400GT de Johnny Hallyday est lancée à 150 km/h, elle dérape sur une tache d'huile. Dans un grand fracas, après avoir percuté un arbre, elle finit par s'immobiliser dans un fossé. Par miracle, le chanteur et son passager, le photographe Jean-Marie Périer, s'en sortent légèrement blessés. Johnny Hallyday a un "traumatisme léger à la jambe gauche", son ami sort des urgences avec l'arcade sourcilière droite ouverte.
La mort ne veut pas de moi, même quand le destin m’envoie me fracasser contre un arbre à une vitesse de dingue. Johnny Hallyday
Johnny Hallyday fume une cigarette à la fenêtre de la clinique du Belvédère de Boulogne-Billancourt, le 24 février 1970, quatre jours après son accident de voiture avec Sylvie Vartan. Ses accidents les plus traumatisants surviennent dans les années 1970. Le 20 février 1970, il quitte Strasbourg (Bas-Rhin) vers 18 heures pour rejoindre Besançon (Doubs) où près de 3 000 personnes l'attendent, se rappelle L'Est républicain. Il fait froid, la route est recouverte de verglas. Le chanteur quitte l'Alsace à bord de sa DS en compagnie de son épouse Sylvie Vartan et de trois amis. Le Code de la route n'impose pas encore le port de la ceinture de sécurité. Dans un virage sur la RN83, Johnny Hallyday perd le contrôle de sa voiture. Endormie, Sylvie Vartan est projetée contre le pare-brise. La tête du chanteur heurte le volant, son nez se brise.
Le chanteur, méconnaissable, porte sa femme ensanglantée jusqu'à la maison la plus proche. Les passagers sont transportés à l'hôpital. À sa sortie, Johnny déclare que son épouse n'a que "quelques égratignures". En réalité, Sylvie Vartan a été sévèrement touchée et a échappé de peu à la mort. Une semaine plus tard, elle quitte la France pour New York et passe quatre mois dans un établissement spécialisé dans la chirurgie esthétique. "Il a la fureur de vivre, il l'a toujours eue. Il conduit comme un fou, à fond la caisse. Il aime avoir des frissons. Il a souvent eu besoin de flirter avec la mort", décrit son cousin Michael Ketcham, dans l'émission "Un jour, un destin", en 2014. La vitesse, le dépassement, l'adrénaline. Avec le temps, Johnny Hallyday lève le pied, mais ne lâche jamais le volant. En 2002, il participe ainsi au Paris-Dakar, pour "l'endurance, et la course mentale". Il termine ce rallye à la 42e position et confie : "Mon tempérament, c'est d'être le premier. Peu importe ce que je fais."
Si je n'avais pas été chanteur, j'aurais été pilote. Johnny Hallyday
Johnny Hallyday se déchaîne devant 6 000 spectateurs lors d'un concert au Palais des sports de Paris, le 15 novembre 1967.
"La cocaïne, j’en ai pris en tombant du lit"Paris, un soir de 1974. Johnny Hallyday emmène son ami Gérard Depardieu dîner au King Club, un établissement de la capitale à la mode. Ils doivent retrouver Monique Le Marcis, programmatrice musicale historique de RTL et découvreuse de talents. "Depardieu vient avant pour qu’on aille ensemble à la boîte et il insiste pour qu’on trouve la drogue à la mode chez les rockeurs : du brown sugar [de l’héroïne]. C’était son obsession du moment", se souvient l’artiste dans son autobiographie. La star passe quelques coups de fil et réussit à se faire livrer le produit, pour le plus grand bonheur du comédien. L’acteur est si excité que Johnny Hallyday doit le retenir "de ne pas en prendre dans la voiture" qui les conduit au restaurant. "Mais à peine arrivés au King Club, il nous traîne dans les toilettes et en sniffe 2 grammes. Moi aussi, du coup... Solidarité oblige !"
A table, le dîner prend une drôle de tournure. La robe à fleurs de Monique Le Marcis, qui a commandé un pot-au-feu, fascine le chanteur : "Je voyais les fleurs danser, j’étais à deux doigts de les cueillir et de respirer leur parfum." Mais Johnny Hallyday s’en sort mieux que Gérard Depardieu. Après quelques minutes de conversation, l'acteur s’écroule "la tête la première dans la soupière", et tache au passage la robe si captivante de la programmatrice.
Johnny Hallyday et Gérard Depardieu plaisantent en compagnie de Babette, l'épouse du chanteur (à gauche), le 21 janvier 1982 lors d'un combat de boxe organisé à l'hippodrome de Pantin (Seine-Saint-Denis)."Je rassure tout le monde en m’écriant : 'C’est du brown sugar, c’est pas un infarctus', comme si c’était super rassurant...", raconte encore l’interprète de Gabrielle. Johnny envoie l’acteur se faire soigner chez son médecin et retourne à son pot-au-feu, avant de tomber dans les pommes à son tour. Le lendemain matin, chez le docteur, Gérard Depardieu se réveille en sursaut et s’esclaffe "avec son rire de bon géant : 'Il t’en reste ?'". L’anecdote peut prêter à sourire, mais la consommation de drogues du chanteur n’a pas été que festive. Dans les années 1970, cet éternel fumeur de Gitanes"plonge" dans la cocaïne sous l’influence, dit-il, d’une de ses choristes, Nanette Workman, dont il est tombé amoureux alors qu’il traversait une passe difficile avec sa femme Sylvie Vartan. "C’était Johnny en femme, avec les mêmes excès, la même folie, se souvient le parolier Michel Mallory devant les caméras d'"Un jour, un destin". Il y avait compétition entre les deux. Ils faisaient le concours de celui qui dormirait le moins." "C’était à qui irait le plus loin dans la drogue, dans les défis, abonde Amanda Sthers, la biographe du chanteur. Il m’a raconté qu’un jour, il s’est regardé dans un miroir et il a vu qu’il était gris. C’est à ce moment-là qu’il s’est dit que ça devait finir."
Après ces années d’excès, Johnny Hallyday n’arrête pas la drogue pour autant. Interrogé en janvier 1998 dans les colonnes du Monde par l’écrivain Daniel Rondeau, il confesse qu'il n'a jamais vraiment arrêté la cocaïne :
La cocaïne, j'en ai pris en tombant du lit. Maintenant, j'en prends pour travailler, relancer la machine. Je n'en suis pas fier, c'est ainsi, c'est tout. Mais il faut bien savoir que nos chansons, on ne les sort pas forcément d'une pochette-surprise. Johnny Hallyday
"Je n’ai jamais succombé à l’héro parce que je suis hyperactif. À l’époque,John Lennon voulait me faire essayer les buvards mais je n’ai jamais accepté", révélait-il aussi à Frédéric Beigbeider dans un entretien au magazineLui, en 2014, avant d’admettre voir "mangé des champignons avec M". Et d'ajouter : "Qu’est-ce que je trouvais tout le monde gentil, après ! Et j’étais bien plus en forme que lui. J’aurais pu baiser un tronc d’arbre."
Johnny Hallyday prend un cocktail dans un bar à Cortina d'Ampezzo en Italie, le 3 janvier 1962.
"Je versais de l’alcool sur mes plaies béantes" Décembre 2009, pour la première fois depuis longtemps, les fans de Johnny retiennent leur souffle. Depuis son mariage avec Laeticia Boudou en 1996, leur idole semble avoir mis fin à ses excès. Mais le 9 décembre, le chanteur est placé en coma artificiel à la clinique Cedars-Sinaï de Los Angeles, ville où il s’est installé avec sa famille. Dans son dossier médical, les médecins écrivent que le chanteur présente "une dizaine de pathologies dont certaines sont liées à un long passé de tabagisme et à une consommation excessive d'alcool", remarque L’Express. Lors de son arrivée à l’hôpital, l’artiste a lui-même détaillé sa consommation aux médecins – une quantité d’alcool jugée "incroyable" par un cardiologue. Le chanteur s’est fait opérer de la colonne vertébrale mais sa cicatrice suinte. "L’infection empirait et ma douleur était démesurée. Forcément mes démons m’ont repris et j’ai tenté de me soulager en buvant. Je me faisais des cocktails médicaments et alcool pour ne pas me taper la tête contre les murs", raconte-t-il dans le livre Dans mes yeux.
A l'occasion de l'inauguration de la brasserie du Bilboquet à Saint-Germain-des-Prés, à Paris, le 12 octobre 1970, Johnny Hallyday offre un verre à Mimile, un sans-abri du quartier. (AFP)"Johnny était dans une sorte de crise de démence avec l’alcool et les médicaments ingurgités à haute dose pour tenter de calmer sa douleur. Il fallait l’apaiser", se souvient sa femme dans cette autobiographie. Le chanteur reste deux semaines en soins avant de ressortir avec une recommandation formelle, consulter "un spécialiste en addictologie qui pourra le suivre pour ses antécédents d'alcoolémie".
Johnny Hallyday a longtemps tu son penchant pour l’alcool et l’ivresse, laissant le show-business et la presse ébruiter seuls leurs indiscrétions à ce sujet. Comme de nombreuses stars de rock de son époque, l’alcool a été un compagnon de route. Une échappatoire lors de crises insurmontables, un remontant avant d'entrer en scène, un adjuvant avec les femmes. "Johnny brûlait la vie par les deux bouts, relate François Dimberton, auteur de Johnny, les années noires (éd. Prisma), à franceinfo. Il était très excessif, se bagarrait, buvait des quantités d’alcool."
Sylvie Vartan trinque avec son compagnon Johnny Hallyday, le 15 juin 1964 dans un lieu non précisé. Au début des années 1970, alors que son couple avec Sylvie Vartan bat de l'aile, l’interprète de Noir c’est noir se réfugie dans le whisky et la vodka. "Je me suis mis à ne faire que des conneries. Je me disais que je rattrapais ma jeunesse à grandes enjambées ; en fait, je versais de l’alcool sur mes plaies béantes. Oui, que de belles conneries de rock star, pas des virées de gamin", raconte-t-il.
La même décennie, en tournée avec Jacques Brel, il écume les bordels et passe ses courtes nuits dans les vapeurs d’alcool. "Il ne touchait jamais aux filles, mais, dans tous les bordels de France, les filles connaissaient bien Jacques. Il leur offrait le champagne, buvait avec elles, lâche Johnny Hallyday dansTélérama. Ensuite, de retour à l’hôtel, on sifflait des bières. Jusqu’à ce que, écroulé de fatigue, j’aille me coucher."
Après le concert, c’est un peu comme la troisième mi-temps. On reste ensemble, on boit des verres et on continue la fête jusqu’à ce que ça secalme, et qu’on aille tous au lit. Erick Bamy, choriste de Johnny, dans "Un jour, un destin"
Jusqu’à sa rencontre avec Laeticia, Johnny gardera ce rythme effréné avant de lever doucement le pied, et de rechuter épisodiquement. "Là, je bois un peu de vin rouge mais je ne bois plus d’alcool fort", assure-t-il à Frédéric Beigbeider en 2014. Problèmes de santé oblige, le chanteur s’enivre moins. Sauf cette fois où on lui offre une bouteille d’armagnac de 1943, son année de naissance. "Je pensais que tu la poserais sur une étagère pour faire joli. Et tu l’as descendue en une heure ! Laeticia n’était pas contente", raconte l'auteur de 99 francs.
Johnny Hallyday et Henri Leproux, fondateur du Golf-Drouot à Paris, en 1965.
Johnny s’est-il seulement assagi un jour ? En 2011, invité du "20 heures" de TF1 après une longue période de silence, il confie : "Assagi ? C’est drôle parce qu’en France on dit toujours ce mot... Ecoutez, je suis un rockeur avant tout... Mais j’ai de la chance, je suis assez costaud, solide, je suis né avec la santé."
Au fond, la seule substance qui ne s’est jamais démodée est l'alcool. Quand on voit tous ces gamins qui se mettent dans des états minables aujourd’hui. L’incertitude de la vie y est pour beaucoup, j’imagine. Ils ont besoin de quelque chose pour oublier leur peur matérielle de l’avenir. Johnny Hallyday, dans "Télérama"
Johnny Hallyday lors d'un concert au Palais des sports à Paris, le 29 avril 1969.
"J’ai besoin d’être au fond du trou pour remonter"Vitesse, alcool, drogues... Johnny Hallyday n’a pas fait que jouer avec sa santé : il a cherché, une fois, à en finir. Le 10 septembre 1966, rien ne va plus entre la jeune idole de 23 ans et Sylvie Vartan. Le chanteur parcourt les scènes du monde à un rythme effréné. Il prend à peine le temps de passer embrasser son épouse lors de la naissance de leur fils, David, le 14 août, avant de s’envoler pour Venise où il doit donner un concert. Lui qui n’a jamais vraiment connu son père se sent démuni face à la paternité qui a surgi dans une vie où "tout s’était passé à la fois trop vite et trop tôt". Ce jour-là, il sait que Sylvie Vartan veut divorcer. Il rejoint l’appartement familial après une virée à Londres. Les lieux sont déserts, Sylvie est partie avec David. Johnny doit être à la Fête de l'Humanité le soir même, mais le cœur n’y est plus.
Des fans de Johnny Hallyday patientent devant l’hôpital Lariboisière de Paris au lendemain de la tentative de suicide du chanteur, le 11 septembre 1966. (AFP)"Défoncé de fatigue et de drogues", selon ses propres mots, il s’isole dans une pièce et plutôt que d’effectuer son rituel de préparation, il engloutit des barbituriques, avale de l’éther et s’ouvre les veines.
J’ai attendu. Et j’ai commencé à oublier. Je pense que c’était bien. Johnny Hallyday
A l’extérieur de la pièce, l’inquiétude monte. L’attaché de presse, Gill Paquet, et le secrétaire de la star, Ticky Holgado, tambourinent à la porte et finissent par la défoncer. Ils trouvent Johnny en sang, à moitié inconscient. Comment l’évacuer discrètement, alors que des fans font le pied de grue devant son domicile ? L’idole des jeunes est finalement transportée aux urgences de l’hôpital Lariboisière en la cachant dans le coffre d’une voiture. Il prendra trois semaines de cure de repos en Suisse avant de remonter sur scène à Evreux, dans l'Eure, après qu'un certain Jimi Hendrix a assuré sa première partie.
Toujours attiré par le gouffre, Johnny Hallyday n'est pourtant jamais tombé : "On ne peut pas faire ce métier si on est normal. Il y a longtemps que je ne me sens pas comme les autres. Il faut que j’aille mal pour savoir que je pourrais aller bien. J'ai besoin d'être au fond du trou pour remonter. Je sens le danger", analysait la vedette dans Le Monde en 1998.
Interrogée en octobre 2009 dans l’émission "Sept à huit" sur les "excès et démons" de son mari, Laeticia Hallyday expliquait que ce dernier avait "besoin de ces descentes aux enfers pour remonter, se construire, pour réinventer sa vie". En elle, Johnny a sans doute trouvé l’âme d’une écorchée vive capable de lui faire surmonter ses tourments. "A 18 ans, je ne me voyais pas continuer à vivre. Je me sentais inutile, je n’avais aucune estime de moi. J’étais un loup apeuré, blessé, une âme en peine, déconnectée du réel", racontait ainsi Laeticia dans Paris Match en juin 2016.
C’est peut-être parce que moi aussi j’ai vécu des douleurs intimes que j’ai pu comprendre et accepter les démons de mon homme. Laeticia Hallyday
Et lui apporter un certain équilibre. Celui qui assurait au Monde en janvier 1998 rêver "d'y passer violemment, sans [s'en] rendre compte, comme James Dean", est mort à son domicile, entouré des siens.
]'origine des marchés de Noël Les premiers marchés de Noël datent du XIVe siècle et se déroulaient en Allemagne ou en Alsace sous le nom de Marché de la Saint Nicolas. Le premier document qui relate un Marché de Noël est daté de 1434 sous le règne de Friedrich II de Saxe. Il évoquait un Striezelmarkt qui eut lieu à Dresde. Le mot Striezelmarkt vient de Strüzel ou Stroczel, qui était le nom d'un gâteau aux fruits secs qui se vendait sur ce marché (aujourd'hui nommé Stollen ou Christstollen Stollen )
Au XVIè siècle, sous la réforme les marchés de Noël furent rebaptisés Christkindlmarkt (marché de l'enfant Jésus) et se développèrent dans l'Est de la France, notamment à Strasbourg en 1570. Depuis une vingtaine d'années, les marchés de Noël se développent dans toute l'Europe et s'exportent depuis peu au Japon ! Que trouve t'on sur un marché de Noël ?Le marché de Noël est un marché où se vend tout ce qui touche à la fête de Noël. Souvent ces marchés sont organisés par la commune dès la mi-novembre et peuvent se prolonger jusqu'au début janvier. On y découvre des multitudes de chalets ou stands qui proposent des produits régionaux et artisanaux, des articles de décoration de Noël,, de quoi se restaurer (vin chaud, gaufres, tartiflettes, etc). Il est agréable de se rendre dans ces marchés de Noël dès que la nuit tombe, vers les 17 heures afin de profiter des lumières qui égayent la ville pendant ces festivités
Célèbres Faïences HENRIOT ... de Quimper ! La faïence de Quimper est produite depuis 1708 dans le quartier faïencier historique de Locmaria, près du centre-ville de Quimper. Sa production s'est développée en faisant venir l'argile de Bordeaux et Rouen 1, bénéficiant de la présence de deux cours d'eau, l'Odet et le Steir et des forêts environnantes. L'important développement de la faïence de Quimper au xviiie siècle entraînera au xixe siècle une concurrence acharnée des manufactures locales qui s'exprimera autant dans la créativité des décors que sur les bancs des tribunaux. Jean-Baptiste Bousquet, originaire de Saint-Zacharie, arrive de Marseille dans la paroisse de Locmaria, aujourd'hui faubourg de Quimper sur les rives de l'Odet, fin 1699 pour y faire profession de "terrailler". Il est potier et maître pipier (fabricant de pipes en terre). Son fils Pierre, maître faïencier patenté de Marseille, qui lui succède en 1708, crée la première faïencerie de Quimper en 17082. Pierre fabrique de la vaisselle de faïence, des plats et assiettes, et surtout des pièces de forme, vierges, grottes de religion, tonnelets, cruches, pots à eau, tasses et autres récipients. Pierre Bellevaux, originaire du Nivernais, mais peintre à Rouen, puis marchand faïencier entre la Bretagne et Paris, épouse la fille de Pierre Bousquet en 1731. Il apporte avec lui les techniques des faïences de Rouen, mais meurt en 1743, laissant Bousquet sans successeurs. Pierre Clément Caussy, fils d'un faïencier de Rouen, marié en 1749 avec Marie Jeanne de Bellevaux, fille de Pierre de Bellevaux, poursuit l'entreprise à Quimper. En 1770 il emploie 80 salariés. Il meurt en 1782, laissant l'entreprise à ses associés : sa fille et son gendre, Antoine de la Hubaudière (1744-1794). François Eloury, ancien ouvrier tourneur de Caussy, crée sa poterie à proximité en 1778, produisant du grès et des pipes. Son fils Guillaume Eloury commence une production de faïence blanche et surtout mi-brune, comme la mode commence à s'en répandre. Il semble avoir employé un peintre vers 1801. Guillaume Dumaine, potier en grès originaire de Ger, dans le sud-Manche, autre ouvrier de Caussy et de la Hubaudière, après avoir fait faillite à Quimperlé en 1783, installe un atelier de poterie de grès à Locmaria en 1791, employant un à deux ouvriers de sa famille manchoise de façon saisonnière. Au début du xixe siècle, il n'y a donc encore qu'une grande manufacture de faïence à Locmaria3: La Grande Maison de la Hubaudière, et une naissante, Eloury, qui va prendre rapidement de l'essor. Le siècle de l'expansion[modifier | modifier le code]
Décor aux oiseaux (vers 1920), Musée de la Faïence de Quimper. Le xixe siècle sera le siècle durant lequel se créeront puis disparaîtront plusieurs manufactures. Les propriétaires de faïenceries placent des gérants à la tête de leurs entreprises pour mieux se consacrer à la vie publique. Plusieurs d'entre eux et certains de leurs enfants occupent des places de maires, adjoints, conseillers de préfecture, députés ou sénateurs. La mécanisation apporte son lot d'évolutions avec des machines à vapeur et des roues à engrenages pour le travail de la terre, tandis que l'industrialisation, déjà naissante au dernier tiers du xviiie siècle, achève, dans la première moitié du xixe siècle, la faïence artistique survivante et fait la part belle à la faïence utilitaire et culinaire. La manufacture Porquier frères, qui a pris le contrôle des Eloury en 1838, dépasse en importance la manufacture de la Hubaudière. Les Tanquerey, acquéreurs en 1841 de la manufacture Dumaine, prennent de l'importance et se lancent également dans la faïence culinaire. Après plusieurs tentatives des manufactures, dans la seconde moitié du xixe siècle, de revenir à la faïence artistique, la veuve Porquier associe vers 1875, sous la raison Porquier-Beau, son fils Arthur à Alfred Beau, dont l'apport en matière de peintures sur faïences et de style artistique sera déterminant pour Quimper. Elle gardera la production commune sous sa marque AP. À partir de 1891, le jeune Jules Henriot, héritier de la manufacture Tanquerey, se lance à son tour dans la faïence artistique. Au début du xxe siècle, Quimper compte trois grandes manufactures de faïence, dont les marques sont renommées dans toute la France : « HB » pour Grande Maison de la Hubaudière, « PB » pour Porquier-Beau, et « HR » pour Henriot. La manufacture Porquier connait de graves difficultés dues en partie à la contrefaçon de sa production par Malicorne et Desvres et cesse de fonctionner définitivement en 1904. Jules Henriot rachète la marque, les moules et les poncifs de Porquier. En raison de problèmes familiaux et financiers, HB doit sous-traiter une partie de sa production dans le Nord, à la Faïencerie de la Madeleine (Boulogne-sur-Mer), appartenant à Jules Verlingue. La production HB est complètement arrêtée en 19144. Jules Verlingue rachète alors en 1917 la « Grande Maison ». À l'aube de la Grande Guerre, il ne reste plus que deux manufactures à Locmaria, HB-la Grande Maison et Henriot-Porquier-Beau. HB-Henriot : héritière directe de la fabrique créée par Bousquet en 1708 dans le village de Locmaria, près de Quimper, HB-Henriot est, de fait, une des plus anciennes entreprises françaises encore en activité. Elle est constituée de la réunion des faïenceries HB et Henriot en 1969.
SALUT LA BRETAGNE
Grand Hôtel des Thermes à Saint-Malo ... Le Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo ...
On a tous cru à un moment que les thalasso étaient faites pour les personnes en convalescence ou pour les personnes âgées et pourtant, depuis quelques années, la thalasso est trendy. Tout le monde veut en faire une, afin de se faire du bien. Nous avons eu l'occasion de nous rendre dans l'un de ses temples français : le Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo. Après un "woaw" en première impression face à cet hôtel de caractère, nous avons décidé d'entrer. Il n'y a aucun doute c'est bien un 5 étoiles avec tout le raffinement et le détail auquel on s'attend. En le traversant nous nous confrontons à l'ambiance zen et remplie de charme qui s'en dégage, avant de rejoindre notre chambre. Double effet de suprise : elle est gigantesque, le lit extrêmement confortable et donne sur la plage grâce à un bow window sublime. Si beaucoup prennent une bonne semaine pour ressentir les effets de la thalasso, nous avons choisi la formule week-end très prisée des jeunes et des couples. Au programme : découverte de l'Aquatonic, piscine chauffée avec jets pour détendre chaque partie du corps, brouillard marin afin de purifier la peau mais aussi piscine à l'eau de mer et même une formule spa. Autant vous dire que nous ne nous attendions pas à ressentir autant de bienfaits en l'espace de deux jours et pourtant. Comment nous l'expliquait Véronique Le Gall, Directrice des relations publiques et de Cosmobeauté (la marque de cosmétiques de l'établissement), quand le corps comprend qu'il doit se détendre, l'effet est quasi immédiat. Pour le préparer c'est une balade près des remparts du centre de Saint-Malo puis une balade sur la plage qui ont chauffé nos muscles avant de commencer les hostilités. Bonnets de bain sur la tête et maillots de bain bien fermés, nous avons sauté dans le grand bain des Thermes de Saint-Malo. Une véritable réussite pour évacuer le stress parisien en quelques heures à peine. Puis vient l'heure de dîner. Vous avez le choix de dîner dans l'un des trois restaurants de l'hôtel : La Verrière, avec son menu classique et son autre diététique, le Cap Horn - le gastronomique dans lequel le petit-déjeuner est servi sous forme de buffet - ou la Terrasse qui mêle les qualités des deux cartes précédentes. Ravissement des papilles, plats hauts en couleurs et produits de très grande qualité sont à l'honneur. Un pur bonheur Nous avons eu la chance de parler longuement avec Véronique Le Gall, qui nous a conté l'histoire de l'hôtel et le souffle nouveau des Thermes de Saint-Malo. L'histoire est familiale, ce qui ne manque pas doublement de capter notre intérêt. C'est toute la force d'une famille qui a permis à ce lieu de ne pas se ringardiser, de se voir agrandi (une annexe a été créée avec le bar la Passerelle pour la rejoindre) et d'attirer une foule de personnes jeunes et moins jeunes. D'autre part, il faut savoir que vous pouvez trouver la gamme de cosmétiques de l'hôtel qui met à l'honneur tous les éléments bénéfiques que l'on trouve dans l'eau de mer et qui sont utilisés pour les soins spa. Et ce n'est pas tout : consciente que tout le monde ne peut se payer un hébergement dans un hôtel 5 étoiles, la famille de Véronique Le Gall s'est offert plusieurs établissements sur le front de mer - aux divers prix - pour permettre à tous de jouir des bienfaits des soins des Thermes de Saint-Malo. Une entrée spéciale pour ces visiteurs extérieurs a même été créée. Autre chose nous intriguait : ce bassin - que l'on a pris pour un bassin de détente sur la terrasse - et qui est en fait le point de filtration de l'eau salée dont se sert ensuite "les Thermes". Oui, en plus d'être chics, les Thermes de Saint-Malo font dans l'écologique en prenant directement l'eau de l'océan, le filtrant, l'utilisant et faisant le processus inverse pour rendre une eau propre et saine à l'océan. Une sorte d'échange avec la nature sans l'abîmer. Notre pause historique finie, nous recommençons le rituel Aquatonic/ piscine d'eau salée/ brouillard marin, nous accédons aux soins du Spa. Ambiance cocooning, musique douce et acceuil chaleureux sont de la partie. Nous prenons place dans une superbe chambre avec vue sur mer pour débuter l'expérience. C'est dans un bain à remous avec des huiles essentielles que le voyage olfactive débute. 30 min suffisent à détendre notre corps avant de prendre place, en duo, sur de très confortables tables chauffantes. Entre les mains des expertes des Thermes de Saint-Malo nous nous laissons aller pour 1h30 de soins corps et visage. Une prestation à la hauteur de ce à quoi nous nous attendions. La bonne fatigue nous gagne, nous confortant dans l'idée que la thalasso sur 2 jours est idéale pour ceux qui veulent décompresser d'un quotidien stressant. Le Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo est un coup de coeur, Saint-Malo une belle découverte, dont nous voulions vous faire profiter, que vous y alliez en famille, entre amis ou en couple !
L’extrémité de l’Armorique s’achève sur un promontoire en forme de croix, dont la pointe et les branches tombent à pic dans l’Atlantique. C’est la presqu’île de Crozon. Ici se trouve la véritable extrémité du bout du monde, le Finis Terrae, qui a donné son nom au département. "Mer… veilleuse" ... A l’ultime pointe, derrière le gros Tas de Pois, qu’on nomme Pen Glas, elle passe des accords avec le ciel. Il l’a garde éclairante quand la terre s’assombrit. Puis, enfin libre, elle prend la veille » (Jean-Pierre Abraham). La presqu’île de Crozon cherche de sa tête de grès dur en forme de trident à batailler inexorablement contre les trains de houle érodant ses flancs. À l’extrême nord, gardienne du goulet de Brest, la pointe des Espagnols et ses falaises aux à-pics de 70 mètres de haut ; à l’opposé, le cap de la Chèvre où sommeille Kawr, le géant de la légende. Entre ces deux extrémités, une côte vierge, âpre et sauvage, hérissée de caps et de pointes : le Toulinguet, Pen-Hir, le Tas de Pois. Ce sont là des parages maritimes dangereux : rares sont les jours où une houle roulant depuis l’Amérique ne vient pas exploser en énormes paquets d’écume contre le granit des falaises. Pour découvrir ces lieux particulièrement sauvages, rien ne vaut un bon coup de vent, et c’est à l’extrémité de la croix, sur les pointes du Toulinguet et de Pen-Hir, que le spectacle est le plus dantesque. Sur Pen-Hir, à la fureur océane s’ajoutent les perspectives vertigineuses de la falaise, et le coup d’oeil stupéfiant sur les Tas de Pois, comme sont appelées les cinq masses de granit qui émergent des vagues dans le prolongement de la pointe. Les deux pointes encadrent une plage ourlée de dunes : Pen Hat, où les vagues déferlent en rouleaux interminables.
Bienvenue au « château de Dinan » : Ici, ce sont des roches éboulées qui font songer au glacis d’un château fort, et le pont-levis serait une arche de pierre naturelle, où s’engouffrent avec fracas les déferlantes océanes.
Les alignements de quartzite de Lagatjar se composent d’une soixantaine de pierres de taille inégale, alignées selon un plan géométrique ordonné. Il est permis de penser que Lagatjar fut un important centre religieux celtique. C’est de Camaret que vous accéderez le plus facilement à ces sites. Considéré comme l’antichambre de la rade de Brest, ce port arma une flotte de langoustiers qui pêchaient jusqu’en Mauritanie ! Aux temps de la voile, l’avant-port de Camaret accueillait aussi les caboteurs en attente de vents portants pour cingler vers le large, ou de courants favorables afin de passer la pointe de Bretagne.
Entre Camaret et la plage de Pen Hat voisinent deux sites étranges. Le plus connu est un ensemble mégalithique : les alignements de Lagatjar, dont les rangées de pierres dressées feraient penser à un défilé ou à une procession. Juste à côté,les curieuses tourelles qui se dressent sur la lande sont les ruines de Coecilian, la résidence néogothique où le poète Saint-Pol-Roux, dans les années 1930, recevait le Tout-Paris littéraire. Mais le manoir fut détruit pendant la guerre : n’hésitez pas à errer parmi les ruines, car un esprit de poésie y réside encore et toujours …
Camaret, sentinelle de brest :
Au bout du Sillon, dressant ses murs percés de meurtrières, la tour Vaubancontrôle l’entrée du port de Camaret, et fait partie des défenses de Brest, le grand port militaire. En effet, si l’étroit goulet bordé de falaises empêchait une flotte ennemie d’attaquer par la mer, le débarquement d’une armée à Camaret restait à craindre. Vauban conçut donc cette tour dont les batteries découragèrent vraiment une tentative d’attaque anglo-hollandaise en 1694. Il n’y en eut pas d’autre, ce qui montre la justesse des vues du génial architecte et stratège.
Achevant l’extrémité de la branche nord de la croix dessinée par la presqu’île de Crozon, la pointe des Espagnols donne sur le goulet de Brest. Vous vous y rendrez depuis le village de Roscanvel par une route côtière qui ne manque pas de pittoresque. Elle s’achève sur le chemin qui mène au point de vue. D’ici, Brest se présente comme une ville toute blanche, étagée au-dessus d’une rade immense aux rivages très préservés. Et vous voyez distinctement les impressionnantes fortifcations qui, depuis Vauban jusqu’à l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, furent édifées pour empêcher une attaque du port militaire de Brest par la mer. La branche sud de la croix correspond au cap de la Chèvre, qui sépare la mer d’Iroise et la baie de Douarnenez. À sa base, sur le côté exposé au large, se trouve la pointe de Dinan. On y accède du bourg de Crozon par une étroite route en cul-de-sac. Sur la gauche du parking, un chemin monte vers le haut de la falaise et suit le bord de cette dernière jusqu’à la pointe de Dinan. Grandiose, surtout par mauvais temps, la vue porte de la pointe de Pen-Hir et aux Tas de Pois (à droite) jusqu’au cap de la Chèvre (à gauche). Mais le plus beau reste le Château de Dinan, quelques centaines de mètres à droite de la pointe : un énorme rocher dont la silhouette évoque une forteresse.
Relier le cap de la Chèvre à la pointe de Dinan par le GR34 : inoubliable !
L’extrémité du cap de la Chèvre donne à la fois sur la mer d’Iroise et sur la baie de Douarnenez. Atteignant 96 mètres de haut, voici un belvédère idéal sur la baie de Douarnenez que longe un sentier de randonnée magnifque. Il conduit à Morgat, paisible station balnéaire. De part et d’autre de sa superbe plage, des pointes rocheuses recèlent des grottes accessibles à marée basse. Sur le port de plaisance, un sentier côtier mène aux grottes Sainte-Marine et des Normands, accessibles à la basse mer des très grandes marées. À l’autre bout de la plage, au-delà de la pointe de Rulianec et de la plage du Portzic, vous pouvez pénétrer dans la grotte de l’Autel dès que le niveau de la mer permet de passer la pointe des Grottes. Une expérience magique ! La Pointe de PEN-HIR :
La pointe de Pen-Hir évoque de deux façons la Seconde Guerre mondiale. D’abord, la croix de Lorraine colossale dressée à l’extrémité de la pointe symbolise les Bretons qui répondirent à l’appel du général de Gaulle et traversèrent la Manche pour s’engager dans les Forces françaises libres. Ensuite, le musée de la Bataille de l’Atlantique rappelle le bras de fer qui opposa les meutes de sous-marins allemands et les convois de cargos qui ravitaillaient l’Angleterre depuis les États- Unis, et y livraient le matériel militaire et les troupes en prévision du Débarquement. Une évocation passionnante d’un aspect mal connu de l’Histoire : de cette longue bataille dépendit pourtant l’issue du conflit !
UN PEU DE LYON
je vais vous parler d'un superbe ets ou l'on déguste une bière succulente pour ceux qui aime ce breuvage
La Brasserie Georges est un restaurant situé dans le 2e arrondissement de Lyon.
La brasserie Georges brasse sa bière depuis sa création, lorsque l'eau de Lyon était considérée d'une qualité exceptionnelle.
Sept cents couverts peuvent être servis à chaque ser à l'occasion de la fête
des lumières, plus de 2 500 couverts ont été servis en un service.
Les habitués de l'établissement l'appellent la BG ou encore la Georges ou chez Georges
La brasserie a été bâtie en 1836 par Georges Hoffherr, un brasseur émigré
d'Alsace L'emplacement de la brasserie, sur un terrain gagné sur les
marécages du confluent de la Saône et du Rhône, fut choisi car il
correspondait à l'étape des diligences sur l'axe
Paris-Lyon-Saint-Étienne-Marseille. Le 1er juin 1857, la gare de
Perrache a ouvert ses portes à côté de la Brasserie Georges. La
construction de la Brasserie Georges est un défi architectural : 600 m2
de plafond sont soutenus uniquement par quatre poutres en sapin longues
de 25 mètres, amenées de Chartreuse par chariots à bœufs
En 1837, après la mort de Georges Hoffherr, son gendre, Mathieu
Umdenstock, reprend l'affaire. Après la guerre de 1870, la Brasserie
Georges emploie 18 servantes appelées « Hébés » (déesse de la jeunesse),
d'origine alsacienne pour la plupart. En 1879, la brasserie Georges et
la brasserie Rinck sont avec Antoine Lumière les premiers de la ville de
Lyon à faire fonctionner leur éclairage à l'électricité.
Les banquettes de moleskine rouge et les tables ont remplacé en 1890 les
chaises en paille et les longues tables en noyer. Un fronton à l'effigie
de Gambrinus est encadré par deux tonneaux de bière. À la fin du XIXe
siècle, la brasserie possède cinq billards et les murs sont peints d'un
décor végétal avec des animaux comme le paon et le singe.
Dans le sas de l'entrée, huit vitraux de Lucien Bégule représentent les arts
En 1924, le peintre Bruno Guillermin a redécoré la salle de restauration dans un style Art décos
L'enseigne extérieure de la Brasserie Georges date de 1946. En façade, le portrait
de Gambrinus, roi de la bière, invite à rentrer. Dans l'entrée, quatre
grands vitraux du début du XXe siècle représentent la sculpture, la
géographie, la peinture et la musique. Au-dessus de la porte d'entrée on
trouve une gigantesque vasque en cuivre au décor de tête de lion.
La salle de restaurant est habillée de marbre. Le carrelage de 600 m2 est
disposé en fausse mosaïque avec des motifs géométriques Art déco. Dans
la salle de restaurant, on trouve deux enseignes Bière Rinck, datant des
années 50, éclairées au fluo. L'une est plaquée sur 32 m2 de miroirs
juxtaposés. L'autre est également plaquée sur des miroirs, elle est
décorée par des épis d'orge et des cônes de houblon. Au-dessus d'une
autre grande glace murale est inscrite la fameuse devise de la Maison : «
BONNE BIÈRE ET BONNE CHÈRE DEPUIS 1836 » Toutes les grandes baies
vitrées, dont cinq à guillotine, datent des années 1930. Un des salons
particuliers a des vitraux 1900 à décor floral.
Le Lyonnais Bruno Guillermin, peintre de l'école lyonnaise peint le grand
plafond de la brasserie. Ils exécutent quatre scènes champêtres de
grande dimension sur les thèmes de la moisson, des vendanges, de l'eau
et de la bière, complétées par des motifs géométriques et de grands
bouquets de roses. Les cinq lustres ont été fabriqués par les Forges de
Vulcain. Ils pèsent chacun 250 kg et sont encore descendus tous les mois
par quatre personnes pour nettoyage, grâce à un treuil métallique. Des
onze grands bas reliefs en plâtre, quatre représentent des angelots
célébrant le vin et la bière. Les deux piliers de marbre sont
décoratifs, ils ne soutiennent pas le plafond.
Le grenier de 600 m2 est composé de 3 « fermes » et possède un
enchevêtrement de poutres unique en son genre, peut-être réalisé par un
disciple de Riondelet en 1836.
Record du monde de la plus grosse choucroute
Le record du monde de la plus grosse choucroute a été établi par l'équipe
de la brasserie Georges, les cuisines étaient dirigées par le jeune chef
Ugo Yves, le 21 novembre 1986, et homologué au Livre Guinness des
records. La fabrication de cette choucroute record s'est établie dans la
salle du restaurant, où 2 000 invités l'ont dégustée. Les entreprises
partenaires ont construit pour l'occasion un plat d'une demi tonne (8 m
de long pour 1,20 m de large), un système de chauffe-plats ainsi qu'une
balance.
Les conditions pour l'homologation impliquaient que la choucroute soit dressée sur un plateau unique, que les proportions chou /
cochonnailles soient respectées et que le poids exact soit clairement
établi. La choucroute a été réalisée avec :
1 070 kg de chou
56 kg de saucisses de Francfort, 67 kg de saucisses de Montbéliard, 27 kg de saucisses à la bière
43 kg de saindoux pour aromatiser le chou
33 kg de pommes pour atténuer l'acidité du chou
43 kg d'oignons
109 litres d'eau et 43 litres de vin blanc
32 kg de sel, 22 kg de poivre
2 kg de genièvre
220 grammes de clous de girofle
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Record du monde de la plus grande omelette norvégienne
La brasserie Georges a battu le 26 septembre 1996 le record du monde de la
plus grosse omelette norvégienne. Le record a été homologué au Livre
Guinness des records. Didier Rinck, a confié la réalisation de cette
omelette à son Chef, assisté de sa brigade de 19 cuisiniers et
pâtissiers. La fabrication s'est déroulée sous les yeux du public en
trente minutes environ. Une rampe de gaz montée sur roulettes a bruni
l'omelette, qui a été flambée en dernière minute pour être dégustée par 3
000 invités.
L'omelette était composée de :
1 368 œufs
98 kg de sucre incorporés dans la meringue pour un poids de 174 kg
une génoise de 30,6 kg dont 15,6 kg d'œufs, 7,5 kg de sucre et 7,5 kg de farine
175 kg de glace vanille
environ 5 litres de Grand Marnier pour flamber l'omelette
Sa longueur totale était de 34 mètres (11 mètres de plus que l'ancien record), pour un poids de 380 kg
Johan Barthold Jongkind, en 1876, a peint le décor de la brasserie sur le dos
d'un menu, à l'aquarelle. L'original se trouve aujourd'hui au palais
Saint-Pierre à Lyon.
Édouard Herriot, fidèle client, aurait déclaré en déjeunant avec Léon Blum : « Ici, c'est un resto populaire et c'est
une cuisine bourgeoise. Voilà ce que devrait être le socialisme.
Le poète lyonnais Jean Sarrazin aurait clamé ses poèmes aux clients en leur vendant ses olives de table en table.
La brasserie a reçu la visite de Paul Verlaine, Jules Verne, Émile Zola,
Édith Piaf, Colette, Ernest Hemingway, Jacques Brel, Alphonse Daudet,
Anatole France, Léon Blum, Auguste et Louis Lumière, Luis Mariano,
Auguste Rodin, Antoine de St Exupéry. Alphonse de Lamartine, qui y
mangeait fréquemment, aurait laissé une « ardoise » de 40 francs3. Douze
ministres sont venus s'y restaurer en 1995. Bernadette Chirac y a mangé
en 1998 et 1999
**** la brasserie a reçue aussi la visite plusieurs fois de la célèbre MATY en tant que vendeuse de pubs et en
tant que cliente pour les jours de l'an et parole c'était magique les
réveillons ****
Les fêtes de fin d'année approchent et avec elles, l'envie d'épater vos convives le jour-J avec une décoration de Noël à tomber !
Voici 5 astuces dresser une table de Noël sans fausse note.
L'astuce, pour une table de fête époustouflante, c'est de jouer sur les matières en cassant les codes
habituel, en misant sur la sobriété ou encore sur le doré sans jamais abuser ! Suivez nos conseils pour créer une jolie table de Noël.
1/5 Ne mettez pas plus de trois couleurs sur une table de Noël
Cette règle est la base du bon goût, et elle est valable aussi bien en mode qu'en décoration. Pas plus de trois couleurs pour conserver une belle harmonie. Et bien sûr, on choisit des teintes qui s'accordent bien les
unes aux autres. Pour les tables de fête, la tendance va vers des associations classiques : blanc et rouge, bleu et blanc, doré et noir, argenté et blanc...
Comme on a droit à un peu d'excentricité, c'est le moment de miser sur les petits détails brillants. On joue la carte du doré, avec du noir ou de l'argent, on mise sur la tendance cuivrée et vieux rose, mais on évite à tous prix les couleurs trop flashy. Exitles duos classiques comme les rouge et vert, qu'on réserve au sapin de Noël uniquement (et encore), les jaune et violet, les orange et noir. On s'autorise les paillettes, mais pourvu qu'elles restent en quantité sobre sur la table.
L'astuce déco en plus : si on mélange les couleurs, on s'astreint à une certaine rigueur dans la disposition de notre table de Noël. Tous les sets de table sont dorés, tous les verres sont bleutés, toutes les bougies sont
argentées, pour conserver une jolie harmonie au coeur de cette table de fête.
2/5 Misez sur une table de Noël transparente
Amusez-vous à disposer, sur une très belle nappe blanc cassé ou grise, à paillettesou légèrement brillante, des assiettes transparentes et des verres opaques. On inverse les classiques. L'avantage des assiettes
transparentes, c'est qu'elles vous permettent de ne pas cacher votre si belle nappe et d'aérer l'espace, surtout lorsque vous êtes très nombreuxà table et que les invités sont serrés.
Ainsi, votre décoration de tablede Noël reste légère. Choisissez néanmoins une jolie vaisselle ouvragée, vintage et délicate. Disposez quelques bougies pour amener une touche de couleur et voici une table de fête élégante et raffinée.
L'astuce déco en plus : pour une table de fête encore plus tendance, dépareillez légèrement votre vaisselle.
3/5 Optez pour une table de Noël sobre
La tendance est à la décoration épurée et c'est valable aussi pour les tables de Noël. Pour une table agréable et dégagée, on évite le superflu et on mise sur la sobriété. Dans le choix des couleurs, tout d'abord,
en misant sur des teintes passe-partout comme du blanc, intemporel et chic et du bleu pastel, tendance et délicat. Si on peut s'en passer, on ne dispose pas de nappe sur la table et on installe plutôt un joli chemin de table , qu'on choisit argenté ou légèrement brillant. Au centre de la table, quelques bougeoirs, que l'on choisit dans les mêmes tonalités que la vaisselle et le tour est joué.
On opte pour une décoration minimaliste, qui saura faire mouche auprès des convives.
L'astuce déco en plus : pour une décoration un peu décalée, on ne place pas son chemin de table au centre, mais pile sous les assiettes. Cela casse les habitudes et permet en plus de protéger la table !
4/5 Gold is the new black pour la table de Noël
Pour une table de fête sophistiquée, on sort le grand jeu : la décoration en or ! Mixée avec l'élégance du noir, la touche dorée sera l'atout festif de votre décoration de Noël. Ici, pas d'extravagance si l'on s'en tient à des teintes ultra sobres à marier avec le doré. Blanc et noir seulement. Cependant, que serait une table de fête sans sa touche gold ?
Si on s'en tient rigoureusement au doré associé à des couleurs sobres, on s'autorise plus d'originalité sur
le graphisme de notre vaisselle. Si on opte pour des assiettes transparentes, on les choisit travaillées et si elles sont décorées, on peut se diriger vers des motifs géométriques, si possible noirs et dorés. On vous le répète, sur une table de fête, l'or, c'est le nouveau noir !
L'astuce déco en plus : du doré oui, mais pas en total look. On garde une table légère, on ne
surcharge pas avec trop de petits objets et on dispose ses chemins de
table à la perpendiculaire de la longueur de la table.
5/5 Multipliez les sources de lumière sur une table de Noël
Lors des fêtes de fin d'année, on aime les tables lumineuses. Jolies bougies, chandeliers, bougeoirs... La lumière passe souvent par la flamme. Pourtant, pour une table de fête tendance, la bonne idée, c'est
de multiplier les sources de lumière. Variez les tailles, les formes, les modèles. Au centre de la table, déposez une guirlande lumineuse autour du présentoir à gâteaux et partout, disposez de beaux photophores. Pour conserver une harmonie et réaliser une belle table de Noël, veillez à ne pas la surcharger en objets.
Choisissez plutôt de belles pièces de tailles moyennes, bien visibles mais pas trop imposantes, plutôt qu'une multitude de petites bougies. On adore les photophores et les guirlandes, moins dangereux que les bougies, lorsqu'il y a des enfants à table.
L'astuce déco en plus : la bonne idée de cette table de Noël, c'est de multiplier les sources de lumière et les formes, mais pas les couleurs. Le total look blanc est ultra chic et raffiné.
Quelle est l'origine des boules de Noël ?
Elles sont incontournables sur le sapin. Les traditionnelles boules de Noël
utilisées pour décorer l'arbre de Noël ne sont pas issues d'une
tradition ancestrale, puisqu'elles existent depuis le milieu du XIXe
siècle.
Auparavant, il était d'usage d'accrocher des pommes et des friandises sur l'épineux. Or une grande sécheresse a privé l'est de la
France (où la tradition était alors la plus suivie) de ces fruits, en
1858. Pour éviter d'avoir des sapins dénudés, un artisan verrier de
Moselle a donc eu l'idée de fabriquer des boules en verre pour remplacer
les pommes.
Richement décorées, ces boules de Noël se sont ensuite répandues progressivement
en France et Allemagne, puis dans le reste du monde, grâce à l'essor de
la production industrielle, notamment via l'usine de Goetzenbruck, en
Moselle. De nos jours, rares sont les boules encore produites en verre
(souvent artisanales) : on en trouve désormais beaucoup en plastique,
meilleur marché
La tradition de l'arbre de Noël vient
d'Alsace avant un détour en Allemagne, puis un retour dans les villes
dès la fin de XIXème siècle avant de gagner peu à peu les campagnes. Il
symbolise le retour de la lumière à un moment de l'année où les jours
sont les plus courts. En Savoie, on y accroche pommes, gâteaux, noix et
12 bougies pour les 12 mois de l'année.
Si la tradition du sapin de Noël n'est pas savoyarde, celle de la bûche
était très pratiquée. La veille de Noël, on allait chercher une énorme
bûche de bois franc, en grande pompe. Celle d'un arbre fruitier assurait
une prochaine bonne récolte. A Noël, le maître de maison arrosait le
tronc d'huile, de sel et de vin cuit. On récitait même des prières de
circonstance. Selon les familles, c'était soit les jeunes filles ou la
mère qui allumaient la bûche avec les tisons de celle de l'année
précédente. Les cendres de la bûche de Noël étaient gardées
précieusement. Elles avaient, dit-on, la propriété de protéger la maison
des pouvoirs maléfiques du diable et de la foudre, surtout lorsqu'on
les tirait de leur cachette au moment des orages en prononçant certaines
paroles. Aujourd'hui, ce rituel s'est transformé en pâtisserie, gâteau
roulé glacé à la crème au café ou au chocolat.
Pour le repas, avant la messe de minuit, petite collation sans viande puis grand repas
peut-être comme en Provence avec les 13 déserts ou en Savoie avec les
diots, saucisses parfumées aux herbes et les rissoles fourrées à la
confiture. Une seule personne sera dispensée de la messe de minuit, elle
gardera alors la maison pour la protéger des démons. Pour les autres,
on rejoint la messe avec des torches et en sortant, on note la direction
du vent car ce sera le vent dominant de l'année. Il paraît également
qu'au premier coup de minuit, une fleur sort de terre et qu'au douzième,
elle disparaît. La richesse à celui qui la trouve!
Autre tradition, alsacienne cette fois, peler avec soin un oignon le jour de Noël de
façon à obtenir 12 peaux, déposer chacune d'elles dans une coupelle avec
une pincée de sel. 12 coupelles pour les 12 mois de l'année. Les
pelures suintent avec le sel, plus la pelure dégorge, plus le mois sera
pluvieux. Un moyen dit-on de prévoir le calendrier des plantations et
récoltes
A 27 ans, Jason Gamrath est un maître incontestable des sculptures en verre. Il réalise d’incroyables fleurs d’une envergure impressionnante, aux détails soignés. L’artiste confie que ses fleurs préférées sont les orchidées et les plantes carnivores. Confondues dans de réels décors, ces dernières nous apparaissent encore plus réalistes.
Un travail à couper le souffle !
ÇA C'EST PASSÉ UN 14 DÉCEMBRE
Médecin voyageur
On sait peu de choses de Nostradamus. De son vrai nom Michel de
Nostredame, il est né le 14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence.
Après des études de Lettres humaines à Avignon, il part à Montpellier,
où il devient médecin à l'âge de 22 ans. En 1531, on trouve trace de lui
à Agen. Il y devient père de deux enfants, qu'il perd rapidement,
frappés par la peste. De 1540 à 1545, il voyage à travers la France puis
est appelé à Aix pour tenter d'éradiquer la peste. Il y expérimente
alors sa "pharmaceutie" à base de roses. En 1547, il revient
définitivement s'installer à Salon-de-Provence et y restera jusqu'à sa
mort, en 1566. Pendant ces 20 ans, quelques allers-retours en Italie lui
font découvrir les vertus thérapeutiques de la confiture, qu'il
contribue à diffuser en France.
>Mystères autour de sa biographie
Si la trajectoire de Nostradamus est celle d'un héros de roman, plusieurs
témoignages, dont celui de son fils César, ("Histoire et chronique de
Provence") ont brouillé la biographie du "prophète". A l'époque où il
voyage à travers la France pour mettre en pratique ses talents de
médecin, il se dit par exemple que Michel de Nostredame est appelé à
Lyon pour soigner les malades. Or, les archives de la ville de Lyon
n'attestent pas clairement de son passage... De même, pendant la période
de semi-errance (1540-1545) qu'il traverse, certains affirment que
Michel de Nostredame aurait embarqué pour l'Egypte. Difficile donc de
retracer avec précision l'itinéraire d'un homme qui, par nécessité et
par choix, avait pris goût au voyage...
>
Des plantes qui ont changé le cours de sa vie
A partir de 1547, Michel de Nostredame commence à s'intéresser à
l'astrologie. Observant le ciel sur le toit de sa maison, il se met à
écrire des calendriers basés sur les astres, les almanachs, qu'il signe
d'un nouveau nom : Michel de Nostradamus. Entre-temps, en voulant
soigner sa vue, Nostradamus commence à consommer une plante,
l'épervière, qui va bouleverser son existence. Ce stimulant provoque
chez lui des agitations mentales comparables à des transes : pendant ces
"crises", Nostradamus assure s'extraire du réel et voyager dans
l'espace-temps... Une acuité qui lui aurait permis de rédiger ses
Centuries, fameux quatrains énigmatiques groupés par centaines, dont le
premier volume est publié en 1555. Dès lors, le docteur enfile
définitivement son costume de "prophète"
**********
Le 14 décembre 1895, Paul Eluard vint au jour (mort en 1952).
Grand poète, l'un des piliers du surréalisme.
Pendant la Seconde Guerre mondiale où Paul Eluard prend part au combat, son
poème "Liberté" est parachuté, des milliers d'exemplaires sont ainsi
tombés du ciel. Un poème plein d'espoir, qui donna la force et le
courage de poursuivre le combat.
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunies
J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
**********
Jane Birkin, née le 14 décembre 1946 quartier de Marylebone à Londres, est
une actrice et chanteuse britannique francophone, installée en France
depuis la fin des années 1960.
Jane Birkin est la fille de David Birkin (1914-1991), commandant dans la Royal Navy, et de l'actrice Judy
Campbell (1916-2004), (muse de Noel Coward, le célèbre dramaturge
britannique). Elle a une sœur cadette, Linda, et un frère, Andrew
Birkin, acteur et réalisateur qui a joué avec elle dans le film La
Pirate et a dirigé Charlotte Gainsbourg (la fille qu'elle a eue avec
Serge Gainsbourg) dans le film The Cement Garden (en). Le poète et
musicien Anno Birkin (en) et l'acteur David Tristan Birkin (en) sont ses
neveux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père a aidé la Résistance française en transportant de nuit, entre l'Angleterre et la
Bretagne1, des combattants de la France libre. Il a, entre autres, sauvé
François Mitterrand d'après l'ouvrage de Gabrielle Crawford de 2004.
Selon Gabrielle Crawford de 2004, Jane Birkin est la descendante de Charles
II roi d'Angleterre et d'Écosse, la petite-nièce de Freda Dudley Ward
(en), maîtresse d'Édouard VIII roi de Grande-Bretagne, alors prince de
Galles, dont la fille épousera le réalisateur Carol Reed et elle est la
cousine du mathématicien et philosophe Bertrand Russell par sa
grand-mère paternelle.
Jane Birkin raconte, dans Jane B. par Agnès V. que, quand elle était à l'internat, enfant sur l'île de Wight, elle
était appelée par son numéro de chambre : « Ninety-Nine » (ce qui
signifie 99). L'actrice préférée de Jane Birkin est probablement Marilyn
Monroe (à qui Gainsbourg avait consacré la chanson Norma Jean Baker),
comme elle l'explique dans le film d'Agnès Varda.
En 1964, elle débute au cinéma en Angleterre dans le film de Richard Lester, Le
Knack... et comment l'avoir, film emblématique du Swinging London où
elle apparaît aux côtés d'autres débutantes telles que Jacqueline Bisset
ou Charlotte Rampling. Le film est un succès et Jane Birkin enchaîne
sous la direction de Michelangelo Antonioni dans le filme Blow-Up,
présenté au Festival du film de Cannes : il remporte La Palme d'or.
Alors âgée de dix-neuf ans, elle pose sous l'objectif de Jeanloup Sieff
pour Harper's Bazaar
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Le 14 décembre 1542 : Marie Stuart monte sur le trône d'Ecosse, elle n'a
alors que six jours, puis reine de France le 10 juillet 1559 après son
mariage avec François II
Extraordinaire destin que celui de Marie Stuart : reine d'Écosse à 6 jours, reine de France à 16 ans, veuve à 18,
remariée à 22, meurtrière de son époux, puis remariée à 24. Enfin,
décapitée à 44 ans. Cherchant à récupérer le trône d'Écosse, Marie
multiplie les bévues comme de faire tuer son nouvel époux par un amant
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La première fois que je suis mort, je n'ai pas aimé ça, alors je suis revenu", confiait Johnny Hallyday en 2013, dans son autobiographie Dans mes yeux (éd. Plon).
Quatre ans après avoir été plongé dans un coma artificiel pendant trois semaines pour soigner les complications d'une opération du dos, le chanteur racontait sa lente remontée vers la lumière.
Pendant soixante-quatorze ans, Jean-Philippe Smet, puis Johnny Hallyday, n’a cessé de flirter avec le danger, l’ivresse et la mort. Le chanteur lui-même qualifiait sa vie de "destroyance". Grand fumeur de Gitanes, le rockeur a confessé à la fin de sa vie avoir consommé de l'opium, du haschich et de la cocaïne.
Mercredi 6 décembre, quelques heures après l'annonce de sa mort, dans la tête des fans venus lui rendre hommage devant son domicile des Hauts-de-Seine résonnait sans doute "noir c’est noir, il n’est jamais trop tard, pour moi du gris, je n’en peux plus dans ma vie oh oh..."
Johnny Hallyday sur le tournage du film "A tout casser" de John Berry en 1968. (CFPF / FINISTERE FILMS)
"Il conduit comme un fou, à fond la caisse"Année 1950.
Un jour d'été ou d'hiver, Johnny Hallyday ne se souvient plus vraiment. Le futur chanteur a sept ans, il est assis à l'arrière d'une "super voiture" que Lee Ketcham, danseur américain et compagnon de sa cousine vient d'acheter. Il y a du vent, "on doit chantonner, comme toujours", raconte-t-il dans son autobiographie Dans mes yeux, écrite par Amanda Sthers.
La voiture roule vite, le petit Jean-Philippe Smet tient près de lui un chien et une tortue. Bercé par le ronflement de la voiture, son corps frêle est ballotté par les courbes de la route. "Je pense être un gosse heureux", dit-il. Et puis, sans réfléchir, il attrape la poignée, ouvre la portière et tombe d'un coup sur le goudron alors que la voiture continue de rouler à vive allure. Son corps roule sur le bas-côté.
"Je me souviens d'avoir eu mal, peur, la sensation qui précède la mort, se remémore-t-il, soixante ans plus tard. Je m'en sors, je tombe sur des graviers, je m'écorche juste, j'ai comme une bonne étoile." Ce jour-là, Jean-Philippe Smet n'est pas au volant, mais il expérimente pour la première fois, la "sensation de vitesse, de dépassement de soi".
Ce "premier souvenir, c'est celui de la survie. Je m'y suis accroché depuis", explique-t-il. Devenu adulte, il se passionne pour les gros bolides, ceux qui touchent les 200 km/h. Ils lui donnent le sentiment d'être libre, fort, presque immortel.
La Jaguar de Johnny Hallyday emboutie après un accident dans un lieu non précisé, le 22 octobre 1962.
Mot laissé par Johnny Hallyday sur les lieux d'un accident de voiture, le 1er octobre 1967 à Paris. Dix ans après cet accident, à l'aube des années yéyé, Johnny Hallyday est devenu "l'idole des jeunes". L'artiste est adoubé par toute une jeunesse française née après-guerre,fan de rock anglo-saxon, portant blazers et mini-jupes colorées. Pied au plancher, Johnny Hallyday traverse la décennie comme il conduit ses voitures : à toute vitesse.
Le 17 octobre 1961, sur une route entre Boulogne-sur-Mer et Lille (Nord), il finit dans le fossé avec sa Triumph TR3. Il s'en sort avec quelques blessures au visage, selon le JDD. En août 1967, sur la route entre Tarbes (Haute-Pyrénées) et Pau (Pyrénées-Atlantique), la Lamborghini 400GT de Johnny Hallyday est lancée à 150 km/h, elle dérape sur une tache d'huile. Dans un grand fracas, après avoir percuté un arbre, elle finit par s'immobiliser dans un fossé. Par miracle, le chanteur et son passager, le photographe
Jean-Marie Périer, s'en sortent légèrement blessés.
Johnny Hallyday a un "traumatisme léger à la jambe gauche", son ami sort des urgences avec l'arcade sourcilière droite ouverte.
Johnny Hallyday fume une cigarette à la fenêtre de la clinique du Belvédère de Boulogne-Billancourt, le 24 février 1970, quatre jours après son accident de voiture avec Sylvie Vartan.
Ses accidents les plus traumatisants surviennent dans les années 1970. Le 20 février 1970, il quitte Strasbourg (Bas-Rhin) vers 18 heures pour rejoindre Besançon (Doubs) où près de 3 000 personnes l'attendent, se rappelle L'Est républicain. Il fait froid, la route est recouverte de verglas. Le chanteur quitte l'Alsace à bord de sa DS en compagnie de son épouse Sylvie Vartan et de trois amis. Le Code de la route n'impose pas encore le port de la ceinture de sécurité. Dans un virage sur la RN83, Johnny Hallyday perd
le contrôle de sa voiture. Endormie, Sylvie Vartan est projetée contre le pare-brise. La tête du chanteur heurte le volant, son nez se brise.
Le chanteur, méconnaissable, porte sa femme ensanglantée jusqu'à la maison la plus proche. Les passagers sont transportés à l'hôpital. À sa sortie, Johnny déclare que son épouse n'a que "quelques égratignures". En réalité, Sylvie Vartan a été sévèrement touchée et a échappé de peu à la mort.
Une semaine plus tard, elle quitte la France pour New York et passe quatre mois dans un établissement spécialisé dans la chirurgie esthétique. "Il a la fureur de vivre, il l'a toujours eue. Il conduit comme un fou, à fond la caisse. Il aime avoir des frissons. Il a souvent eu besoin de flirter avec la mort", décrit son cousin Michael Ketcham, dans l'émission "Un jour, un destin", en 2014.
La vitesse, le dépassement, l'adrénaline. Avec le temps, Johnny Hallyday lève le pied, mais ne lâche jamais le volant. En 2002, il participe ainsi au Paris-Dakar, pour "l'endurance, et la course mentale". Il termine ce rallye à la 42e position et confie : "Mon tempérament, c'est d'être le premier. Peu importe ce que je fais."
Johnny Hallyday se déchaîne devant 6 000 spectateurs lors d'un concert au Palais des sports de Paris, le 15 novembre 1967.
"La cocaïne, j’en ai pris en tombant du lit"Paris, un soir de 1974. Johnny Hallyday emmène son ami Gérard Depardieu dîner
au King Club, un établissement de la capitale à la mode. Ils doivent retrouver Monique Le Marcis, programmatrice musicale historique de RTL et découvreuse de talents. "Depardieu vient avant pour qu’on aille ensemble à la boîte et il insiste pour qu’on trouve la drogue à la mode chez les rockeurs : du brown sugar [de l’héroïne]. C’était son obsession du moment", se souvient l’artiste dans son autobiographie.
La star passe quelques coups de fil et réussit à se faire livrer le produit, pour le plus grand bonheur du comédien. L’acteur est si excité que Johnny Hallyday doit le retenir "de ne pas en prendre dans la voiture" qui les conduit au restaurant. "Mais à peine arrivés au King Club, il nous traîne dans les toilettes et en sniffe 2 grammes. Moi aussi, du coup... Solidarité oblige !"
A table, le dîner prend une drôle de tournure. La robe à fleurs de Monique Le Marcis, qui a commandé un pot-au-feu, fascine le chanteur : "Je voyais les fleurs danser, j’étais à deux doigts de les cueillir et de respirer leur parfum." Mais Johnny Hallyday s’en sort mieux que Gérard Depardieu. Après quelques minutes de conversation, l'acteur s’écroule "la tête la première dans la soupière", et tache au passage la robe si captivante de la programmatrice.
Johnny Hallyday et Gérard Depardieu plaisantent en compagnie de Babette, l'épouse du chanteur (à gauche), le 21 janvier 1982 lors
d'un combat de boxe organisé à l'hippodrome de Pantin (Seine-Saint-Denis)."Je rassure tout le monde en m’écriant : 'C’est du brown sugar, c’est pas un infarctus', comme si c’était super rassurant...", raconte encore l’interprète de Gabrielle. Johnny envoie l’acteur se faire soigner chez son médecin et retourne à son pot-au-feu, avant de tomber dans les pommes à son tour. Le lendemain
matin, chez le docteur, Gérard Depardieu se réveille en sursaut et s’esclaffe "avec son rire de bon géant : 'Il t’en reste ?'".
L’anecdote peut prêter à sourire, mais la consommation de drogues du chanteur n’a pas été que festive. Dans les années 1970, cet éternel fumeur de Gitanes"plonge" dans la cocaïne sous l’influence, dit-il, d’une de ses choristes, Nanette Workman, dont il est tombé amoureux alors qu’il traversait une passe difficile avec sa femme Sylvie Vartan. "C’était Johnny en femme, avec les mêmes excès, la même folie, se souvient le parolier Michel Mallory devant les caméras d'"Un jour, un destin". Il y avait compétition entre les deux. Ils faisaient le concours de celui qui dormirait le moins." "C’était à qui irait le plus loin dans la drogue, dans les défis, abonde Amanda Sthers, la biographe du chanteur. Il m’a raconté qu’un jour, il s’est regardé dans un miroir et il a vu qu’il était gris. C’est à ce moment-là qu’il s’est dit que ça devait finir."
Après ces années d’excès, Johnny Hallyday n’arrête pas la drogue pour autant. Interrogé en janvier 1998 dans les colonnes du Monde par l’écrivain Daniel Rondeau, il confesse qu'il n'a jamais vraiment arrêté la cocaïne :
"Je n’ai jamais succombé à l’héro parce que je suis hyperactif. À l’époque,John Lennon voulait me faire essayer les buvards mais je n’ai jamais accepté", révélait-il aussi à Frédéric Beigbeider dans un entretien au magazine Lui, en 2014, avant d’admettre voir "mangé des champignons avec M". Et d'ajouter : "Qu’est-ce que je trouvais tout le monde gentil, après ! Et j’étais bien plus en forme que lui. J’aurais pu baiser un tronc d’arbre."
Johnny Hallyday prend un cocktail dans un bar à Cortina d'Ampezzo en Italie, le 3 janvier 1962.
"Je versais de l’alcool sur mes plaies béantes"
Décembre 2009, pour la première fois depuis longtemps, les fans de Johnny retiennent leur souffle. Depuis son mariage avec Laeticia Boudou en 1996, leur idole semble avoir mis fin à ses excès. Mais le 9 décembre, le chanteur est placé en coma artificiel à la clinique Cedars-Sinaï de Los Angeles, ville où il s’est installé avec sa famille.
Dans son dossier médical, les médecins écrivent que le chanteur présente "une dizaine de pathologies dont certaines sont liées à un long passé de tabagisme et à une consommation excessive d'alcool", remarque L’Express. Lors de son arrivée à l’hôpital, l’artiste a lui-même détaillé sa consommation aux médecins – une quantité d’alcool jugée "incroyable" par un cardiologue.
Le chanteur s’est fait opérer de la colonne vertébrale mais sa cicatrice suinte. "L’infection empirait et ma douleur était démesurée. Forcément mes démons m’ont repris et j’ai tenté de me soulager en buvant. Je me faisais des cocktails médicaments et alcool pour ne pas me taper la tête contre les murs", raconte-t-il dans le livre Dans mes yeux.
A l'occasion de l'inauguration de la brasserie du Bilboquet à Saint-Germain-des-Prés, à Paris, le 12 octobre 1970, Johnny Hallyday
offre un verre à Mimile, un sans-abri du quartier. (AFP)"Johnny était dans une sorte de crise de démence avec l’alcool et les
médicaments ingurgités à haute dose pour tenter de calmer sa douleur. Il fallait l’apaiser", se souvient sa femme dans cette autobiographie. Le chanteur reste deux semaines en soins avant de ressortir avec une recommandation formelle, consulter "un spécialiste en addictologie qui pourra le suivre pour ses antécédents d'alcoolémie".
Johnny Hallyday a longtemps tu son penchant pour l’alcool et l’ivresse, laissant le show-business et la presse ébruiter seuls leurs
indiscrétions à ce sujet. Comme de nombreuses stars de rock de son époque, l’alcool a été un compagnon de route. Une échappatoire lors de crises insurmontables, un remontant avant d'entrer en scène, un adjuvant avec les femmes. "Johnny brûlait la vie par les deux bouts, relate François Dimberton, auteur de Johnny, les années noires (éd. Prisma), à franceinfo. Il était très excessif, se bagarrait, buvait des quantités d’alcool."
Sylvie Vartan trinque avec son compagnon Johnny Hallyday, le 15 juin 1964 dans un lieu non précisé. Au début des années 1970, alors que son couple avec Sylvie Vartan bat de l'aile, l’interprète de Noir c’est noir se réfugie dans le whisky et la vodka. "Je me suis mis à ne faire que des conneries. Je me disais que je rattrapais ma jeunesse à grandes enjambées ; en fait, je versais de
l’alcool sur mes plaies béantes. Oui, que de belles conneries de rock star, pas des virées de gamin", raconte-t-il.
La même décennie, en tournée avec Jacques Brel, il écume les bordels et passe ses courtes nuits dans les vapeurs d’alcool. "Il ne touchait jamais aux filles, mais, dans tous les bordels de France, les filles connaissaient bien Jacques. Il leur offrait le champagne,
buvait avec elles, lâche Johnny Hallyday dans Télérama. Ensuite, de retour à l’hôtel, on sifflait des bières. Jusqu’à ce que, écroulé de fatigue, j’aille me coucher."
Jusqu’à sa rencontre avec Laeticia, Johnny gardera ce rythme effréné avant de lever doucement le pied, et de rechuter épisodiquement. "Là, je bois un peu de vin rouge mais je ne bois plus d’alcool fort", assure-t-il à Frédéric Beigbeider en 2014.
Problèmes de santé oblige, le chanteur s’enivre moins. Sauf cette fois où on lui offre une bouteille d’armagnac de 1943, son année de naissance. "Je pensais que tu la poserais sur une étagère pour faire joli. Et tu l’as descendue en une heure ! Laeticia n’était pas contente", raconte l'auteur de 99 francs.
Johnny Hallyday et Henri Leproux, fondateur du Golf-Drouot à Paris, en 1965.
Johnny s’est-il seulement assagi un jour ? En 2011, invité du "20 heures" de TF1 après une longue période de silence, il confie : "Assagi ? C’est drôle parce qu’en France on dit toujours ce mot... Ecoutez, je suis un rockeur avant tout... Mais j’ai de la chance, je suis assez costaud, solide, je suis né avec la santé."
Johnny Hallyday lors d'un concert au Palais des sports à Paris, le 29 avril 1969.
"J’ai besoin d’être au fond du trou pour remonter"Vitesse, alcool, drogues... Johnny Hallyday n’a pas fait que jouer avec sa
santé : il a cherché, une fois, à en finir. Le 10 septembre 1966, rien ne va plus entre la jeune idole de 23 ans et Sylvie Vartan. Le chanteur parcourt les scènes du monde à un rythme effréné. Il prend à peine le temps de passer embrasser son épouse lors de la naissance de leur fils, David, le 14 août, avant de s’envoler pour Venise où il doit donner un concert.
Lui qui n’a jamais vraiment connu son père se sent démuni face à la paternité qui a surgi dans une vie où "tout s’était passé à la fois trop vite et trop tôt". Ce jour-là, il sait que Sylvie Vartan veut divorcer. Il rejoint l’appartement familial après une virée à Londres. Les lieux sont déserts, Sylvie est partie avec David. Johnny doit être à la Fête de l'Humanité le soir même, mais le cœur n’y est plus.
Des fans de Johnny Hallyday patientent devant l’hôpital Lariboisière de Paris au lendemain de la tentative de suicide du chanteur, le 11 septembre 1966. (AFP)"Défoncé de fatigue et de drogues", selon ses propres mots, il s’isole dans une pièce et plutôt que d’effectuer son rituel de préparation, il engloutit des barbituriques, avale de l’éther et s’ouvre les veines.
A l’extérieur de la pièce, l’inquiétude monte. L’attaché de presse, Gill Paquet, et le secrétaire de la star, Ticky Holgado, tambourinent à la porte et finissent par la défoncer. Ils trouvent Johnny en sang, à moitié inconscient. Comment l’évacuer discrètement, alors que des fans font le pied de grue devant son domicile ? L’idole des jeunes est finalement transportée aux urgences de l’hôpital Lariboisière en la cachant dans le coffre d’une voiture. Il prendra trois semaines de cure de repos en Suisse avant de remonter sur scène à Evreux, dans l'Eure, après qu'un certain Jimi Hendrix a assuré sa première partie.
Toujours attiré par le gouffre, Johnny Hallyday n'est pourtant jamais tombé : "On ne peut pas faire ce métier si on est normal. Il y a longtemps que je ne me sens pas comme les autres. Il faut que j’aille mal pour savoir que je pourrais aller bien. J'ai besoin d'être au fond du trou pour remonter. Je sens le danger", analysait la vedette dans Le Monde en 1998.
Interrogée en octobre 2009 dans l’émission "Sept à huit" sur les "excès et démons" de son mari, Laeticia Hallyday expliquait que ce dernier avait "besoin de ces descentes aux enfers pour remonter, se construire, pour réinventer sa vie". En elle, Johnny a sans doute trouvé l’âme d’une écorchée vive capable de lui faire surmonter ses tourments. "A 18 ans, je ne me voyais pas continuer à vivre. Je me sentais inutile, je n’avais aucune estime de moi. J’étais un loup apeuré, blessé, une âme en peine, déconnectée du réel", racontait ainsi Laeticia dans Paris Match en juin 2016.
Et lui apporter un certain équilibre. Celui qui assurait au Monde en janvier 1998 rêver "d'y passer violemment, sans [s'en] rendre compte, comme James Dean", est mort à son domicile, entouré des siens.
LES MARCHÉS DE NOÊL
]'origine des marchés de Noël Les premiers marchés de Noël datent du XIVe siècle et se
déroulaient en Allemagne ou en Alsace sous le nom de Marché de la Saint
Nicolas.
Le premier document qui relate un Marché de Noël est daté de 1434 sous le
règne de Friedrich II de Saxe. Il évoquait un Striezelmarkt qui eut lieu
à Dresde. Le mot Striezelmarkt vient de Strüzel ou Stroczel, qui était
le nom d'un gâteau aux fruits secs qui se vendait sur ce marché
(aujourd'hui nommé Stollen ou Christstollen Stollen )
Au XVIè siècle, sous la réforme les marchés de Noël furent rebaptisés
Christkindlmarkt (marché de l'enfant Jésus) et se développèrent dans
l'Est de la France, notamment à Strasbourg en 1570.
Depuis une vingtaine d'années, les marchés de Noël se développent dans toute l'Europe et s'exportent depuis peu au Japon !
Que trouve t'on sur un marché de Noël ?Le marché de Noël est un marché où se vend tout ce qui touche à la fête de Noël.
Souvent ces marchés sont organisés par la commune dès la mi-novembre et peuvent se prolonger jusqu'au début janvier.
On y découvre des multitudes de chalets ou stands qui proposent des
produits régionaux et artisanaux, des articles de décoration de Noël,,
de quoi se restaurer (vin chaud, gaufres, tartiflettes, etc).
Il est agréable de se rendre dans ces marchés de Noël dès que la nuit
tombe, vers les 17 heures afin de profiter des lumières qui égayent la
ville pendant ces festivités
Célèbres Faïences HENRIOT ... de Quimper !
La faïence de Quimper est produite depuis 1708 dans le quartier faïencier
historique de Locmaria, près du centre-ville de Quimper. Sa production
s'est développée en faisant venir l'argile de Bordeaux et Rouen 1,
bénéficiant de la présence de deux cours d'eau, l'Odet et le Steir et
des forêts environnantes.
L'important développement de la faïence de Quimper au xviiie siècle entraînera au xixe siècle une concurrence
acharnée des manufactures locales qui s'exprimera autant dans la
créativité des décors que sur les bancs des tribunaux.
Jean-Baptiste Bousquet, originaire de Saint-Zacharie, arrive de Marseille dans la
paroisse de Locmaria, aujourd'hui faubourg de Quimper sur les rives de
l'Odet, fin 1699 pour y faire profession de "terrailler". Il est potier
et maître pipier (fabricant de pipes en terre). Son fils Pierre, maître
faïencier patenté de Marseille, qui lui succède en 1708, crée la
première faïencerie de Quimper en 17082. Pierre fabrique de la vaisselle
de faïence, des plats et assiettes, et surtout des pièces de forme,
vierges, grottes de religion, tonnelets, cruches, pots à eau, tasses et
autres récipients.
Pierre Bellevaux, originaire du Nivernais, mais peintre à Rouen, puis marchand faïencier entre la Bretagne et Paris,
épouse la fille de Pierre Bousquet en 1731. Il apporte avec lui les
techniques des faïences de Rouen, mais meurt en 1743, laissant Bousquet
sans successeurs.
Pierre Clément Caussy, fils d'un faïencier de Rouen, marié en 1749 avec Marie Jeanne de Bellevaux, fille de Pierre de
Bellevaux, poursuit l'entreprise à Quimper. En 1770 il emploie 80
salariés. Il meurt en 1782, laissant l'entreprise à ses associés : sa
fille et son gendre, Antoine de la Hubaudière (1744-1794).
François Eloury, ancien ouvrier tourneur de Caussy, crée sa poterie à proximité
en 1778, produisant du grès et des pipes. Son fils Guillaume Eloury
commence une production de faïence blanche et surtout mi-brune, comme la
mode commence à s'en répandre. Il semble avoir employé un peintre vers
1801.
Guillaume Dumaine, potier en grès originaire de Ger, dans le sud-Manche, autre ouvrier de Caussy et de la Hubaudière, après avoir
fait faillite à Quimperlé en 1783, installe un atelier de poterie de
grès à Locmaria en 1791, employant un à deux ouvriers de sa famille
manchoise de façon saisonnière.
Au début du xixe siècle, il n'y a donc encore qu'une grande manufacture de faïence à Locmaria3: La Grande
Maison de la Hubaudière, et une naissante, Eloury, qui va prendre
rapidement de l'essor.
Le siècle de l'expansion[modifier | modifier le code]
Décor aux oiseaux (vers 1920), Musée de la Faïence de Quimper.
Le xixe siècle sera le siècle durant lequel se créeront puis disparaîtront
plusieurs manufactures. Les propriétaires de faïenceries placent des
gérants à la tête de leurs entreprises pour mieux se consacrer à la vie
publique. Plusieurs d'entre eux et certains de leurs enfants occupent
des places de maires, adjoints, conseillers de préfecture, députés ou
sénateurs.
La mécanisation apporte son lot d'évolutions avec des machines à vapeur et des roues à engrenages pour le travail de la terre,
tandis que l'industrialisation, déjà naissante au dernier tiers du
xviiie siècle, achève, dans la première moitié du xixe siècle, la
faïence artistique survivante et fait la part belle à la faïence
utilitaire et culinaire.
La manufacture Porquier frères, qui a pris le contrôle des Eloury en 1838, dépasse en importance la manufacture de
la Hubaudière. Les Tanquerey, acquéreurs en 1841 de la manufacture
Dumaine, prennent de l'importance et se lancent également dans la
faïence culinaire.
Après plusieurs tentatives des manufactures, dans la seconde moitié du xixe siècle, de revenir à la faïence artistique, la
veuve Porquier associe vers 1875, sous la raison Porquier-Beau, son
fils Arthur à Alfred Beau, dont l'apport en matière de peintures sur
faïences et de style artistique sera déterminant pour Quimper. Elle
gardera la production commune sous sa marque AP.
À partir de 1891, le jeune Jules Henriot, héritier de la manufacture Tanquerey, se lance à son tour dans la faïence artistique.
Au début du xxe siècle, Quimper compte trois grandes manufactures de
faïence, dont les marques sont renommées dans toute la France : « HB »
pour Grande Maison de la Hubaudière, « PB » pour Porquier-Beau, et « HR »
pour Henriot.
La manufacture Porquier connait de graves difficultés dues en partie à la contrefaçon de sa production par Malicorne et
Desvres et cesse de fonctionner définitivement en 1904. Jules Henriot
rachète la marque, les moules et les poncifs de Porquier.
En raison de problèmes familiaux et financiers, HB doit sous-traiter une partie de
sa production dans le Nord, à la Faïencerie de la Madeleine
(Boulogne-sur-Mer), appartenant à Jules Verlingue. La production HB est
complètement arrêtée en 19144. Jules Verlingue rachète alors en 1917 la «
Grande Maison ».
À l'aube de la Grande Guerre, il ne reste plus que deux manufactures à Locmaria, HB-la Grande Maison et Henriot-Porquier-Beau.
HB-Henriot : héritière directe de la fabrique créée par Bousquet en 1708 dans le
village de Locmaria, près de Quimper, HB-Henriot est, de fait, une des
plus anciennes entreprises françaises encore en activité. Elle est
constituée de la réunion des faïenceries HB et Henriot en 1969.
SALUT LA BRETAGNE
Grand Hôtel des Thermes à Saint-Malo ...
Le Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo ...
On a tous cru à un moment
que les thalasso étaient faites pour les personnes en convalescence ou
pour les personnes âgées et pourtant, depuis quelques années, la
thalasso est trendy. Tout le monde veut en faire une, afin de se faire
du bien. Nous avons eu l'occasion de nous rendre dans l'un de ses
temples français : le Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo. Après un
"woaw" en première impression face à cet hôtel de caractère, nous avons
décidé d'entrer. Il n'y a aucun doute c'est bien un 5 étoiles avec tout
le raffinement et le détail auquel on s'attend. En le traversant nous
nous confrontons à l'ambiance zen et remplie de charme qui s'en dégage,
avant de rejoindre notre chambre. Double effet de suprise : elle est
gigantesque, le lit extrêmement confortable et donne sur la plage grâce à
un bow window sublime. Si beaucoup prennent une bonne semaine pour
ressentir les effets de la thalasso, nous avons choisi la formule
week-end très prisée des jeunes et des couples.
Au programme : découverte de l'Aquatonic, piscine chauffée avec jets
pour détendre chaque partie du corps, brouillard marin afin de purifier
la peau mais aussi piscine à l'eau de mer et même une formule spa.
Autant vous dire que nous ne nous attendions pas à ressentir autant de
bienfaits en l'espace de deux jours et pourtant. Comment nous
l'expliquait Véronique Le Gall, Directrice des relations publiques et de
Cosmobeauté (la marque de cosmétiques de l'établissement), quand le
corps comprend qu'il doit se détendre, l'effet est quasi immédiat. Pour
le préparer c'est une balade près des remparts du centre de Saint-Malo
puis une balade sur la plage qui ont chauffé nos muscles avant de
commencer les hostilités. Bonnets de bain sur la tête et maillots de
bain bien fermés, nous avons sauté dans le grand bain des Thermes de
Saint-Malo. Une véritable réussite pour évacuer le stress parisien en
quelques heures à peine. Puis vient l'heure de dîner. Vous avez le choix
de dîner dans l'un des trois restaurants de l'hôtel : La Verrière, avec
son menu classique et son autre diététique, le Cap Horn - le
gastronomique dans lequel le petit-déjeuner est servi sous forme de
buffet - ou la Terrasse qui mêle les qualités des deux cartes
précédentes. Ravissement des papilles, plats hauts en couleurs et
produits de très grande qualité sont à l'honneur. Un pur bonheur
Nous avons eu la chance de parler longuement avec Véronique Le Gall, qui
nous a conté l'histoire de l'hôtel et le souffle nouveau des Thermes de
Saint-Malo. L'histoire est familiale, ce qui ne manque pas doublement de
capter notre intérêt. C'est toute la force d'une famille qui a permis à
ce lieu de ne pas se ringardiser, de se voir agrandi (une annexe a été
créée avec le bar la Passerelle pour la rejoindre) et d'attirer une
foule de personnes jeunes et moins jeunes. D'autre part, il faut savoir
que vous pouvez trouver la gamme de cosmétiques de l'hôtel qui met à
l'honneur tous les éléments bénéfiques que l'on trouve dans l'eau de mer
et qui sont utilisés pour les soins spa. Et ce n'est pas tout :
consciente que tout le monde ne peut se payer un hébergement dans un
hôtel 5 étoiles, la famille de Véronique Le Gall s'est offert plusieurs
établissements sur le front de mer - aux divers prix - pour permettre à
tous de jouir des bienfaits des soins des Thermes de Saint-Malo. Une
entrée spéciale pour ces visiteurs extérieurs a même été créée. Autre
chose nous intriguait : ce bassin - que l'on a pris pour un bassin de
détente sur la terrasse - et qui est en fait le point de filtration de
l'eau salée dont se sert ensuite "les Thermes". Oui, en plus d'être
chics, les Thermes de Saint-Malo font dans l'écologique en prenant
directement l'eau de l'océan, le filtrant, l'utilisant et faisant le
processus inverse pour rendre une eau propre et saine à l'océan. Une
sorte d'échange avec la nature sans l'abîmer.
Notre pause historique finie, nous recommençons le rituel Aquatonic/
piscine d'eau salée/ brouillard marin, nous accédons aux soins du Spa.
Ambiance cocooning, musique douce et acceuil chaleureux sont de la
partie. Nous prenons place dans une superbe chambre avec vue sur mer
pour débuter l'expérience. C'est dans un bain à remous avec des huiles
essentielles que le voyage olfactive débute. 30 min suffisent à détendre
notre corps avant de prendre place, en duo, sur de très confortables
tables chauffantes. Entre les mains des expertes des Thermes de
Saint-Malo nous nous laissons aller pour 1h30 de soins corps et visage.
Une prestation à la hauteur de ce à quoi nous nous attendions. La bonne
fatigue nous gagne, nous confortant dans l'idée que la thalasso sur 2
jours est idéale pour ceux qui veulent décompresser d'un quotidien
stressant. Le Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo est un coup de
coeur, Saint-Malo une belle découverte, dont nous voulions vous faire
profiter, que vous y alliez en famille, entre amis ou en couple !
La Presqu'île de Crozon (Finistère sud) !
L’extrémité de l’Armorique s’achève sur un promontoire en forme de croix, dont la pointe et les branches tombent à pic dans l’Atlantique. C’est la presqu’île de Crozon. Ici se trouve la véritable extrémité du bout du monde, le Finis Terrae, qui a donné son nom au département.
"Mer… veilleuse" ... A l’ultime pointe, derrière le gros Tas de Pois, qu’on nomme Pen Glas, elle passe des accords avec le ciel. Il l’a garde éclairante quand la terre s’assombrit. Puis, enfin libre, elle prend la veille » (Jean-Pierre Abraham). La presqu’île de Crozon cherche de sa tête de grès dur en forme de trident à batailler inexorablement contre les trains de houle érodant ses flancs. À l’extrême nord, gardienne du goulet de Brest, la pointe des Espagnols et ses falaises aux à-pics de 70 mètres de haut ; à l’opposé, le cap de la Chèvre où sommeille Kawr, le géant de la légende.
Entre ces deux extrémités, une côte vierge, âpre et sauvage, hérissée de caps et de pointes : le Toulinguet, Pen-Hir, le Tas de Pois.
Ce sont là des parages maritimes dangereux : rares sont les jours où une houle roulant depuis l’Amérique ne vient pas exploser en énormes paquets d’écume contre le granit des falaises. Pour découvrir ces lieux particulièrement sauvages, rien ne vaut un bon coup de vent, et c’est à l’extrémité de la croix, sur les pointes du Toulinguet et de Pen-Hir, que le spectacle est le plus dantesque. Sur Pen-Hir, à la fureur océane s’ajoutent les perspectives vertigineuses de la falaise, et le coup d’oeil stupéfiant sur les Tas de Pois, comme sont appelées les cinq masses de granit qui émergent des vagues dans le prolongement de la pointe. Les deux pointes encadrent une plage ourlée de dunes : Pen Hat, où les vagues déferlent en rouleaux interminables.
Bienvenue au « château de Dinan » : Ici, ce sont des roches éboulées qui font songer au glacis d’un château fort, et le pont-levis serait une arche de pierre naturelle, où s’engouffrent avec fracas les déferlantes océanes.
Les alignements de quartzite de Lagatjar se composent d’une soixantaine de pierres de taille inégale, alignées selon un plan géométrique ordonné. Il est permis de penser que Lagatjar fut un important centre religieux celtique.
C’est de Camaret que vous accéderez le plus facilement à ces sites. Considéré comme l’antichambre de la rade de Brest, ce port arma une flotte de langoustiers qui pêchaient jusqu’en Mauritanie ! Aux temps de la voile, l’avant-port de Camaret accueillait aussi les caboteurs en attente de vents portants pour cingler vers le large, ou de courants favorables afin de passer la pointe de Bretagne.
Entre Camaret et la plage de Pen Hat voisinent deux sites étranges. Le plus connu est un ensemble mégalithique : les alignements de Lagatjar, dont les rangées de pierres dressées feraient penser à un défilé ou à une procession. Juste à côté,les curieuses tourelles qui se dressent sur la lande sont les ruines de Coecilian, la résidence néogothique où le poète Saint-Pol-Roux, dans les années 1930, recevait le Tout-Paris littéraire. Mais le manoir fut détruit pendant la guerre : n’hésitez pas à errer parmi les ruines, car un esprit de poésie y réside encore et toujours …
Camaret, sentinelle de brest :
Au bout du Sillon, dressant ses murs percés de meurtrières, la tour Vaubancontrôle l’entrée du port de Camaret, et fait partie des défenses de Brest, le grand port militaire. En effet, si l’étroit goulet bordé de falaises empêchait une flotte ennemie d’attaquer par la mer, le débarquement d’une armée à Camaret restait à craindre. Vauban conçut donc cette tour dont les batteries découragèrent vraiment une tentative d’attaque anglo-hollandaise en 1694. Il n’y en eut pas d’autre, ce qui montre la justesse des vues du génial architecte et stratège.
Achevant l’extrémité de la branche nord de la croix dessinée par la presqu’île de Crozon, la pointe des Espagnols donne sur le goulet de Brest. Vous vous y rendrez depuis le village de Roscanvel par une route côtière qui ne manque pas de pittoresque. Elle s’achève sur le chemin qui mène au point de vue.
D’ici, Brest se présente comme une ville toute blanche, étagée au-dessus d’une rade immense aux rivages très préservés. Et vous voyez distinctement les impressionnantes fortifcations qui, depuis Vauban jusqu’à l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, furent édifées pour empêcher une attaque du port militaire de Brest par la mer.
La branche sud de la croix correspond au cap de la Chèvre, qui sépare la mer d’Iroise et la baie de Douarnenez. À sa base, sur le côté exposé au large, se trouve la pointe de Dinan. On y accède du bourg de Crozon par une étroite route en cul-de-sac. Sur la gauche du parking, un chemin monte vers le haut de la falaise et suit le bord de cette dernière jusqu’à la pointe de Dinan. Grandiose, surtout par mauvais temps, la vue porte de la pointe de Pen-Hir et aux Tas de Pois (à droite) jusqu’au cap de la Chèvre (à gauche). Mais le plus beau reste le Château de Dinan, quelques centaines de mètres à droite de la pointe : un énorme rocher dont la silhouette évoque une forteresse.
Relier le cap de la Chèvre à la pointe de Dinan par le GR34 : inoubliable !
L’extrémité du cap de la Chèvre donne à la fois sur la mer d’Iroise et sur la baie de Douarnenez. Atteignant 96 mètres de haut, voici un belvédère idéal sur la baie de Douarnenez que longe un sentier de randonnée magnifque.
Il conduit à Morgat, paisible station balnéaire. De part et d’autre de sa superbe plage, des pointes rocheuses recèlent des grottes accessibles à marée basse. Sur le port de plaisance, un sentier côtier mène aux grottes Sainte-Marine et des Normands, accessibles à la basse mer des très grandes marées. À l’autre bout de la plage, au-delà de la pointe de Rulianec et de la plage du Portzic, vous pouvez pénétrer dans la grotte de l’Autel dès que le niveau de la mer permet de passer la pointe des Grottes. Une expérience magique !
La Pointe de PEN-HIR :
La pointe de Pen-Hir évoque de deux façons la Seconde Guerre mondiale.
D’abord, la croix de Lorraine colossale dressée à l’extrémité de la pointe symbolise les Bretons qui répondirent à l’appel du général de Gaulle et traversèrent la Manche pour s’engager dans les Forces françaises libres.
Ensuite, le musée de la Bataille de l’Atlantique rappelle le bras de fer qui opposa les meutes de sous-marins allemands et les convois de cargos qui ravitaillaient l’Angleterre depuis les États- Unis, et y livraient le matériel militaire et les troupes en prévision du Débarquement.
Une évocation passionnante d’un aspect mal connu de l’Histoire : de cette longue bataille dépendit pourtant l’issue du conflit !