Par une nuit de décembre, en 1903, où la tempête faisait rage en banlieue de Copenhague au Danemark, un postier nommé Einar Holboell triait le courrier de Noël. Se frayant un chemin à travers les sacs postaux, Einar se rendit à la fenêtre pour jeter un coup d'œil dehors. À ce moment précis passaient par là deux pauvres petits êtres abandonnés, un petit garçon et une fillette en lambeaux. Il put à peine les entrevoir avant qu'ils ne disparaissent dans la tempête.
Le cœur lourd, Einar Holhoell retourna à son travail. Mais pendant que lettres et colis lui passaient entre les mains, l'image des petits enfants abandonnés le hantait. Le contraste entre la joie qu'apportait le courrier et le désarroi de ces êtres sans défense le troublait profondément.
Soudain, une idée lui vint à l'esprit. Supposons, se dit-il, que chaque lettre ou colis porte un timbre supplémentaire, et que l'argent provenant de la vente de ces dizaines de milliers de timbres serve à aider les enfants défavorisés. Quelle bénédiction ce serait pour eux!
Conscient du volume énorme de courrier qui lui passait entre les mains, il pouvait s'imaginer les sommes considérables d'argent qui pourraient être ainsi recueillies sans qu'il en coûte beaucoup à chacun.
Bien souvent, des idées qui nous semblent lumineuses le soir perdent beaucoup de leur éclat au matin. Mais même dans la lueur blafarde du lendemain, l'idée d'Einar semblait toujours aussi brillante. Il décida donc d'en parler à ses camarades de travail. Ils furent enthousiasmés. Ils se demandèrent même s'ils ne pourraient pas commencer immédiatement. Un rapide calcul les convainquit rapidement qu'ils n'auraient pas le temps de dessiner un modèle, de faire imprimer les timbres et, surtout, de convaincre le public de venir ainsi en aide aux pauvres. Ils décidèrent toutefois de s'attaquer tout de suite à leur programme afin d'être prêts longtemps d'avance pour l'année 1904.
Une fois terminé le surcroît de travail du temps de Noël, les postiers se mirent à l'œuvre. Ils réglèrent les moindres détails, puis se rendirent présenter leur projet au roi.
Le roi Christian adopta leur idée avec enthousiasme, y proposant même une amélioration : la première émission de timbres porterait l'effigie de la reine Louise, pour montrer au peuple que le couple royal appuyait pleinement cette initiative. Comme ils jouissaient d'une grande popularité auprès de leurs sujets, leur aide était des plus accueillies.Il restait toutefois à déterminer la meilleure façon d'aider les enfants infortunés et à décider quels étaient ceux qui en avaient le plus grand besoin. C'est alors qu'on découvrit que les plus défavorisés de tous étaient sans doute les centaines, voire les milliers, qui souffraient de tuberculose osseuse
Grâce aux fonds recueillis lors des deux premières campagnes, on construisit deux hôpitaux pour enfants tuberculeux. Ce fut le point tournant de l'histoire de cette maladie à travers le monde, car c'est à ce moment que prit naissance la participation de tous les citoyens à la lutte contre cette maladie infectieuse qui représentait la principale cause de mortalité, surpassant même les guerres et les famines.
Les deux pays voisins du Danemark, la Norvège et la Suède, furent les premiers à se rendre compte de la puissance que détenait le peuple dans la lutte contre la tuberculose; l'année suivante, ils mirent en vente des timbres de Noël, expliquant à la population que chaque citoyen, et non plus seulement les médecins et les infirmières, pouvait ainsi participer à la lutte. C'est avec joie qu'on se rendit compte que les Norvégiens et les Suédois étaient prêts, eux aussi, à combattre la tuberculose grâce aux timbres de Noël. Puis, en 1907, l'idée traversa l'Atlantique. Un petit sanatorium du Delaware (É.-U.) était sur le point de fermer parce qu'il lui manquait 300 $ pour faire face à ses obligations. Ses patients, tous contagieux, auraient ainsi risqué de contaminer une partie de la population. Horrifié par cette perspective, un médecin, le docteur Joseph P. Wales, supplia sa cousine Emily Bissell de trouver un moyen de recueillir ces 300 $.
Mlle Bissell se rappela alors un article de revue que lui avait envoyé Jacob Riss, un Américain d'origine danoise, au sujet du moyen que les Danois avaient adopté pour lutter contre la tuberculose, en achetant des timbres pour décorer leurs lettres et leurs colis de Noël. Mlle Bissell résolut donc de tenter pareille démarche auprès des Américains pour sauver le petit sanatorium.
Un ami artiste l'aida à dessiner un timbre - simple couronne de houx du rouge le plus vif que l'imprimeur put trouver. Deux femmes auxquelles l'idée plaisait lui firent chacune un don de 20 $ et un imprimeur bienveillant, Charles Storey, accepta cet acompte pour imprimer les timbres Mlle Bissell ne rencontra pas toujours le même encouragement. D'importants personnages qui auraient pu lui venir en aide se récusèrent sous prétexte qu'il ne fallait pas associer la fête de Noël à une maladie horrible. Les autorités postales ne permirent pas aux postiers de vendre les timbres de Noël comme cela se faisait dans les pays scandinaves.
Les progrès de la campagne étaient si lents qu'il devint évident que jamais les 300 $ nécessaires ne seraient recueillis à temps pour empêcher la fermeture du sanatorium.
Mlle Bissell décida alors d'essayer autre chose. Elle se rendit à Philadelphie pour plaider la cause de son oeuvre auprès du directeur des nouvelles d'un grand quotidien, le North American. Ce dernier refusa catégoriquement sa collaboration. Complètement découragée, Mlle Bissell s'arrêta néanmoins pour féliciter un jeune chroniqueur, Leigh Mitchell Hodges, de sa chronique intitulée " L'optimiste ".
Se rendant compte que Mlle Bissell venait de Wilmington, M. Hodges lui demanda la raison de son voyage à Philadelphie. Malgré toutes les rebuffades déjà reçues, Mlle Bissell lui montra avec un peu d'hésitation une feuille de timbres et lui expliqua ce qu'elle avait tenté d'accomplir. Le jeune chroniqueur examina les timbres un moment. Puis, bondissant hors de sa chaise, il se précipita vers le bureau du rédacteur en chef en priant Mlle Bissell de l'attendre. Brandissant la feuille de timbres sous le nez du rédacteur en chef, il lui dit: " Voici le moyen de venir à bout de la tuberculose ! " "Qu'est-ce que vous me racontez là? ", lui demanda son employeur, M.E.A. Van Valkenburg. " Regardez, seulement un sou le timbre. Tout le monde peut en acheter. Et pensez à ce que cela signifie: que chacun peut participer à la lutte contre la tuberculose. Quel slogan: Affranchissez-vous de la tuberculose! " Lorsqu'il eut entendu toute l'histoire, M. Van Valkenburg demande à son employé: " Allez dire à Mlle Bissell que le North American est à sa disposition pour la période des vacances. Mettez de côté tout ce que vous faisiez et consacrez tout votre temps à cette affaire. Et procurez-vous 50 000 timbres : nous les vendrons pour elle. " Le premier jour que les timbres furent en vente au North American, un jeune camelot dont on pouvait à peine voir la chevelure au-dessus du comptoir, tendit son sou en disant: " Donnez-m'en un. Ma sœur a la tuberculose". C'est alors que le North American se rendit compte que les Américains, tout comme les Danois, les Norvégiens et les Suédois, achèteraient des timbres de Noël pour combattre la tuberculose. L'année suivante, l'écho de la campagne des Danois retentit au Canada. Aussitôt, des gens intéressés de Toronto et d'Hamilton lancèrent des campagnes du timbre de Noël pour contribuer à la construction des hôpitaux pour soigner les tuberculeux. Le vieux journal torontois, le Globe, leur offrit sans tarder son aide.
Dès le début de décembre, il commença à publier des articles quotidiens, en première page, sur les progrès de la campagne. Ces articles étaient encadrés d'une couronne de houx, attirant ainsi l'attention des lecteurs. L'un des articles, par exemple, racontait la façon dont s'y étaient pris 58 petits Torontois pour vendre 10 000 timbres de Noël. Un autre annonçait qu'un journal des Prairies, le Regina Leader, avait fait savoir que son personnel vendrait des timbres et enverrait l'argent ainsi recueilli au sanatorium de Muskoka, dont la construction se poursuivait. Pour sa part, le révérend G. A. Moore, de Saint-Jean (N.-B.), s'engageait à vendre 8 500 timbres avec l'aide de bénévoles, et à envoyer les recettes à Toronto, pour la construction du sanatorium. Dans un autre article, le Globe raconta qu'une petite fille d'Elmira, nommée Viola Morrison, avait fait don de 0,25 $, somme considérable pour une petite fille à cette époque. Elle aurait pu se procurer une belle petite poupée ou un énorme sac de bonbons. Et c'est ainsi que la campagne de Toronto rapporta 6 114,25 $ et que les citoyens d'Hamilton donnèrent 1 244,40 $. D'année en année, d'autres villes canadiennes adoptèrent la campagne du timbre de Noël, non seulement pour recueillir des fonds, mais aussi pour faire savoir au grand public qu'on pouvait enrayer la tuberculose. Enfin, en 1927, on décida que la campagne du timbre de Noël constituerait la méthode officielle grâce à laquelle les associations antituberculeuses recueilleraient des fonds auprès du public. On commença par consacrer tout cet argent à la construction grandement nécessaire de sanatoriums. Une fois ce but atteint, la coutume de se servir des fonds de la campagne du timbre de Noël pour la prévention de la tuberculose s'instaura graduellement. C'est ainsi que les timbres ont permis à des millions de Canadiens de passer des radiographies pulmonaires ou des tests à la tuberculine et qu'on a pu dépister des milliers de cas avant que la maladie n'ait pu contaminer d'autres victimes.
Les timbres de Noël en France
En France, depuis 1952, La Poste émet des timbres de bienfaisance dont la surtaxe est reversée à la Croix-Rouge. Ils sont émis en feuille et en carnet en fin d'année. Les thèmes d'illustration sont tantôt des œuvres d'art d'inspiration chrétienne (tableau de Vierge à l'enfant), tantôt des illustrations festives (peluche, Père Noël, etc.). Depuis 1996, La Poste émet également des timbres « Meilleurs vœux » sans surtaxe. Ils accompagnent l'émission de timbres à message (« joyeux anniversaire », « félicitations »,...). En 2003 et 2004, le timbre de vœu « Rouge-gorge » provoqua une vague de spéculation car une version en bloc-feuillet avait été émis discrètement par La Poste, et vendue avec une carte de vœux
En Allemagne, une charmante légende raconte qu'il y a bien longtemps de cela, une mère de famille était fort affairée à nettoyer sa maison pour Noël. Les araignées de la maison durent donc se sauver au grenier pour échapper au balai. Quand la maison fut redevenue tranquille, les araignées sortirent avec prudence et descendirent les escaliers sur la pointe de leurs huit petites pattes pour voir ce qui s'était passé. Oh! Quel arbre magnifique! Dans leur bonheur, les araignées grimpèrent à toute vitesse le long de l'arbre et sur les branches. Elles débordaient de joie et d'émerveillement alors qu'elles exploraient toute cette beauté scintillante. Mais hélas! Par le temps qu'elles eurent fini de grimper, l'arbre était complètement enveloppé de leurs toiles grises et poussièreuses. Quand le Père Noël descendit de la cheminée avec ses cadeaux et qu'il vit l'arbre tout couvert de toiles d'araignées, il sourit de voir combien les araignées étaient heureuses.
Toutefois, il savait que la mère aurait le coeur fendu si elle voyait son bel arbre ainsi couvert de toiles poussièreuses. Magiquement, il transforma les toiles d'araignée en fils d'or et d'argent. Maintenant, l'arbre scintillait et miroitait de mille feux, et était encore plus beau qu'auparavant!
C'est donc pour cela que nous décorons dorénavant notre sapin de guirlandes, et pourquoi aussi chaque arbre de Noël devrait avoir une gentille petite araignée cachée parmi ses branches. La Veillée de Noël
Autrefois, toute la famille - parents, grands-parents et enfants - se réunissait devant la cheminée: c'était la veillée de Noël. Les enfants chantaient des refrains de Noël et écoutaient des histoires racontées par les grands-parents, tandis qu'une bûche brûlait dans la cheminée. De nos jours, la bûche de Noël est symbolisée par un gâteau. Autrefois, c'était un très gros tronc d'arbre que l'on brûlait dans la cheminée. La bûche était choisie dans un bois très dur pour qu'elle brûle longtemps. Décorée de feuillages et de rubans, celle-ci était posée dans la cheminée puis allumée par le plus jeune et le plus âgé, après avoir été bénie par le chef de la famille avec de l'huile ou de l'eau-de-vie.
Pour fêter Noël, toute la famille décore la maison pour lui donner un air de fête: le vert et le rouge sont les couleurs traditionnelles de Noël. Cette coutume de décorer la maison avec du feuillage est très ancienne. Même avant de fêter Noël, on décorait déjà la maison en décembre, pour fêter la fin des longues nuits d'hiver. Le houx, avec ses feuilles piquantes, représente la couronne du Christ et les boules rouges, ses gouttes de sang; le gui est censé porter bonheur; le romarin symbolise l'amitié et le lierre l'affection.
"La Paille, symbole de la crèche"
Depuis très longtemps, bien avant que l'on fête Noël, de nombreuses coutumes suédoises étaient liées à l'utilisation de la paille. On répandait de la paille sur le sol pour chasser les mauvais esprits. On préparait les lits pour le cas où des morts reviendraient sur terre. La famille couchait par terre. Cette coutume se poursuivit avec l'apparition des fêtes de Noël, car on ne devait pas dormir plus confortablement que Jésus. En Pologne, on place de la paille entre la table et la nappe avant de servir le repas du Réveillon, afin de se rappeler l'humble naissance de Jésus. En signe d'humilité, le repas de la veille de Noël ne comporte pas de viande et on servira entre autre du poisson et des rouleaux au chou farçis de riz et de champignons.
Lorsqu’arrive l’hiver et que les températures baissent, un problème refait systématiquement surface : le matin, vous risquez de retrouver votre voitures les vitres givrées. Pourtant, une solution simple mais efficace existe !
La recette miracle La solution la plus rapide et efficace, on la doit à un présentateur de télévision américain, Ken Weathers. Le Monsieur Météo conseille de mélanger un tiers d’eau avec les deux tiers d’alcool à friction. Le mélange obtenu doit ensuite être aspergé sur les vitres givrées , ainsi que sur les serrures et les poignées de portes. Non seulement le dégivrage est immédiat, mais ce procédé empêche aussi la formation d’une nouvelle couche de givre pendant un certain temps. Une autre version de ce produit maison se fabrique en mélangeant un quart d’eau avec les trois quarts de vinaigre blanc. Ou bien un tiers d’eau avec unecuillère à soupe de liquide vaisselle et deux tiers d’alcool à brûler.
Cette méthode de dégivrage « avec les moyens du bord », les industriels s’en sont également emparés, en mettant sur le marché des lave-vitres spécial hiver.
D’autres solutions... moins efficaces Si cette recette est véritablement efficace, personne n’a en revanche dit que le grattoir était à proscrire. Il peut aider dans les cas où une grande quantité de givre s’est accumulée sur le pare-brise, et y appliquer du produit aurait été du gaspillage. Verser une simple eau peut aussi être une solution, mais il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas chaude (sinon, une vitre brisée vous est garantie). Il faut également l’essuyer aussitôt et l’essuyer bien, pour éviter qu’elle ne gèle.
Enfin, faire tourner le moteur pour réchauffer son véhicule n’est ni économique, ni efficace : cette solution est donc à proscrire.
Il y en a eu des fortunes, brillamment amassées à ce jeu puis perdues en quelques heures ! Il a conduit des personnes en prison, ou les a forcées à la faillite, avec comme seule issue de rendre tout leur patrimoine jusqu'au dernier centime à ces messieurs les créanciers. D'autres se sont connus en y jouant, sont parfois même tombés amoureux, puis se sont mariés. Et qui sait combien de disputes il a fait éclater ? " Il " c'est bien sûr Monopoly, le plus célèbre des jeux de société dans le monde, distribué en France par Hasbro SAS.
Qui peut dire ignorer d'où viennent ces expressions familières : " Passez par la case Départ, recevez 200 Euros " ? Et où d'autre que dans un jeu Monopoly, le fait d'aller en prison peut-il constituer le moyen tant espéré d'échapper à d'exorbitants loyers.
Depuis son lancement sur le marché américain en 1935, plus de 200 millions de jeux Monopoly ont été vendus dans le monde et le nombre de joueurs est estimé à 500 millions de personnes.
Monopoly est le jeu qui se prête à toute une série d'événements bizarres. À lui seul c'est un sport à part entière et comme tout sport de compétition, il a sa part de risques physiques, comparables à ceux d'un tennisman qui couve des tendinites ou d'un coureur de fond qui a mal aux pieds. Le syndrôme du genou du malade est le syndrôme de Monopoly. Il n'apparaît, en effet, qu'après de nombreuses parties de 4 heures, durant lesquelles on croise et on décroise les jambes. De nombreux joueurs ne se contentent pas d'acheter et vendre, de brasser des affaires dans le confort de leur salon. Pour des raisons encore inexpliquées, certains fans de Monopoly, préfèrent jouer dans des lieux incongrus comme leur salle de bains, leur ascenseur, leur sous-sol, sous l'eau et même sur des poutres !
Le record de la partie la plus longue disputée dans un ascenseur est de 16 jours et dans une salle de bain, de 99 heures. La partie la plus insolite, au plafond, a duré 36 heures. Et le record de la partie la plus longue est de 1 680 heures ou 70 jours entiers sans discontinuer.
Au commencement...
En 1929, alors que l'Amérique tentait vainement d'émerger d'une crise économique et sociale sans précédent, Charles Darrow décida d'inventer un nouveau jeu, non seulement pour y jouer avec ses amis, mais aussi pour en tirer un bon prix s'il réussissait à le vendre. Nul ne sait pour quelle raison il décida de créer un jeu inspiré de l'urbanisme. Lui-même ne s'en souvenait plus quelques années après.
Les matériaux qu'il utilisa pour réaliser son prototype de Monopoly provenaient de ce qu'il avait à portée de main. Pour fabriquer le plateau de jeu, il utilisa la toile cirée qui recouvrait une table. Les maisons et les hôtels furent fabriqués à l'aide de morceaux de bois. Les cartes de propriété et autres étaient rédigées à la main. On dit aussi que les pions n'étaient autres que les pièces d'un bracelet de sa femme.
Les premières parties du jeu ont donc été disputées avec ce prototype. On commençait à dire, en ce temps là, que Monopoly était un jeu de plateau. Dans les mois qui suivirent, les voisins de Charles Darrow lui demandèrent de confectionner d'autres jeux, afin qu'ils puissent jouer avec leur famille. Et comme la demande ne cessait d'augmenter, Darrow, se rendant compte qu'il ne pouvait plus y satisfaire, fit appel à un ami imprimeur pour la fabrication du plateau. Il put ainsi multiplier sa production quotidienne de jeux par six. Chacun d'eux fut vendu environ 2,5 Euros. Mais la demande continua d'augmenter et Darrow se vit dans l'obligation de sous-traiter la totalité de l'impression et de la confection de la boîte.
En plus de la vente à ses amis, connaissances et voisins, Darrow vendit quelques jeux à certains grands magasins de Philadelphie, les établissements John Wanamaker étant les premiers à mettre Monopoly en rayon dans cette ville, en 1934. Lorsque les commandes commencèrent à représenter des volumes très importants, Darrow s'est trouvé confronté à un choix difficile : monter lui-même sa propre affaire de fabrication et de commercialisation de Monopoly sur une échelle bien plus grande, ou vendre son concept à une société de jeux déjà implantée, en échange de droits perçus sur chaque jeu vendu.
Ne souhaitant prendre aucun risque financier, il décida, au cours de l'année 1934, de contacter la société Parker Brothers. Il s'agissait du plus grand fabriquant de jeux de société des États-Unis. Mais à l'issue du premier test, les dirigeants de cette entreprise conclurent que le jeu ne valait pas la peine. Raisons invoquées : des parties trop longues, des règles trop complexes, de plus les joueurs ne cessaient de parcourir le plateau sans aucun but précis à atteindre. On lui dit également que le jeu comportait 52 erreurs fondamentales. Darrow décida alors de commercialiser lui-même son jeu et il ne lui fallut que quelques mois pour prouver la popularité de Monopoly.
Lorsque les chiffres de ventes impressionnants de Monopoly furent connus de Parker Brothers en 1935, la société revint sur sa décision et en acheta les droits.
Le jeu Monopoly s'avéra un phénomène commercial tel que Parker Brothers n'en avait jamais connu auparavant. Les ventes du jeu grimpèrent en flèche et à la mi-février, la société devait en fabriquer 20 000 unités par semaine. Pour Noël, elle reçut un tel nombre de commandes télégraphiées qu'on dût les entasser dans d'énormes paniers à linge et les mettre de côté. Face à la masse croissante des commandes, Parker Brothers fit appel à un cabinet comptable pour se faire aider dans les tâches administratives. Les dirigeants de ce dernier jetèrent un coup d'oil au travail demandé et refusèrent la mission, quelle que soit la somme qu'on leur offrait !
Malgré l'accueil positif et enthousiaste réservé à ce nouveau jeu, Parker Brothers ne voyait en Monopoly qu'un simple jeu pour adultes, qui ne se vendrait bien que pendant trois ans. Il était certainement trop compliqué pour des enfants. Et comme l'entreprise le pré-disait, les ventes commencèrent à se stabiliser.
Le 19 décembre 1936, George Parker donna l'ordre de " cesser complètement toute production de plateau et de boîtes de jeux ; nous arrêterons la fabrication de Monopoly dans l'hypothèse d'une très rapide baisse des ventes. " Mais peu après, les ventes reprirent soudainement leur croissance et la spirale redémarra de plus belle. Les parents avaient appris aux enfants comment jouer à Monopoly et le bouche à oreille en fit le plus populaire des jeux de transactions.
La popularité de Monopoly dépassa bientôt les frontières des États-Unis et il est maintenant vendu dans plus de 80 pays différents. Il est édité en 26 langues, dont le français, l'afrikaans, l'espagnol, l'allemand, le néerlandais, le catalan, le suédois, le finnois, l'hindi, le norvégien, le grec, le portugais, le japonais, le chinois, l'arabe, le danois et l'anglais. En règle générale, ce sont la monnaie du pays et ses lieux les plus connus qui y figurent.
Monopoly en Europe et en France
Hasbro a vendu environ 13 millions de jeux depuis sa création en France.
Parker Brothers envoya un exemplaire du jeu à Waddingtons, première société à le fabriquer au Royaume-Uni, dès 1935. La société John Waddingtons Limited avait commencé son activité dans l'impression de panneaux pour le théâtre. Elle s'était diversifiée dans la fabrication de boîtes et avait même une minuscule cellule de cartes à jouer. La société s'était lancée dans la fabrication de Lexicon l'année précédente et en avait expédié un exemplaire à la société Parker Brothers en vue de lui confier la fabrication sous licence aux États-Unis. Il fut tout à fait naturel pour Parker Brothers de lui renvoyer la balle avec le jeu Monopoly.
Un vendredi soir, le directeur de Waddingtons, Victor Watson senior, apporta le jeu à son fils Norman, qui dirigeait la division cartes à jouer, avec cette injonction : " Regarde ça attentivement et dis-moi ce que tu en penses. " Norman Watson se souvient et nous raconte : " Je me suis lancé dans une partie de jeu imaginaire contre moi-même, qui a occupé mes soirées du vendredi, du samedi et du dimanche. J'étais exalté et captivé à la fois. Je n'avais jamais vu de jeu aussi absorbant ! C'est donc chez moi que Monopoly fut testé en Angleterre pour la première fois ! J'étais si transporté que le lundi matin, je persuadai mon père d'appeler Parker Brothers.
Aujourd'hui les coups de fil outre-Atlantique sont tout ce qu'il y a de plus banal, mais à cette époque, ce fut le tout premier appel téléphonique de ce genre effectué par Waddingtons et on m'a dit que ce fut le tout premier reçu chez Parker Brothers depuis l'Europe, de sorte que ce fut un événement de part et d'autre de l'Atlantique."
Avant de lancer la production de Monopoly, Waddingtons se rendit compte que le jeu aurait plus de succès si les noms de rues d'Atlantic City (figurant sur la version américaine) étaient remplacés. Victor Watson demanda à sa secrétaire, Marjory Phillips, d'établir une liste de lieux anglais. La version britannique opta donc pour des noms de lieu londoniens, des gares à la place des chemins de fer, des livres à la place des dollars et bien sûr les cartes furent elles aussi modifiées en conséquence.
Le seul pub, The Angel, dans le quartier d'Islington, est celui où Marjory déjeuna le jour où elle fit une partie de Monopoly.
Waddingtons continua à fabriquer Monopoly, sauf durant une brève interruption pendant la seconde Guerre Mondiale. Et même à ce moment là Monopoly ne manqua pas de jouer son rôle. Le Ministère de la guerre demanda à Waddingtons de produire des jeux qui, " si on les utilise efficacement, aideront les prisonniers de guerre ". La société prit ainsi très vite conscience du sens profond de cette " utilisation efficace ". Un département secret fut créé au siège de la société, auquel n'appartenaient que les employés les plus dignes de confiance. Il s'agissait de fabriquer des jeux de Monopoly en dissimulant dans les plateaux des cartes sur soie indiquant les itinéraires idoines pour s'échapper du camp de prisonniers où chaque exemplaire du jeu allait être expédié.
Dans l'autre face du plateau, on insérait une minuscule boussole ainsi que plusieurs limes. À la place des billets de banque Monopoly, on mettait des billets du pays, Allemagne, Autriche ou Italie, où l'on envoyait le jeu, ce qui donnait un sens nouveau à la phrase : " Vous êtes libéré de prison ".
Au fil des ans, le jeu de Monopoly n'a que très peu changé. Il connut une légère rénovation en 1972, quand les maisons et les hôtels ont bénéficié d'une nouvelle présentation, tout comme les pions Cuirassé et Voiture de course. La taille de tous les pions fut augmentée de moitié. Les cartes de propriété et les dés ont eux aussi été agrandis. Véritable innovation, les billets furent désormais imprimés des deux côtés afin de mieux ressembler à de l'argent réel. Toutes ces altérations restaient mineures, le plateau et la boîte demeurant inchangés.
En 1989, le jeu de Monopoly connut un second lancement, revenant à l'esprit des origines avec M. Monopoly sur le couvercle du boîtier et sur le plateau. La même année, ce jeu capitaliste par excellence connut sa première version russe : des plans furent élaborés pour qu'il soit fabriqué en Russie, pays qui l'avait autrefois interdit.
En 1990, on a créé un Leeds Monopoly pour une opération caritative et ce fut la première fois qu'une cité britannique autre que Londres eut l'honneur de figurer sur le jeu.
En 1992, on a lancé une version européenne, où trois célèbres artères londoniennes (Park Lane, Piccadilly Street et Oxford Street) représentaient le Royaume-Uni au sein des pays membres de l'Union européenne.
En 1995, le Monopoly a célébré son soixantième anniversaire avec, à l'hôtel Park Lane de Londres, une fête aux invités prestigieux et une grande vente de charité. À cette occasion fut présentée une édition limitée commémorative du plateau de Monopoly.
Les Néo-Zélandais ont une façon unique de se débarrasser de leurs déchets: ils les accrochent aux clôtures. Des soutiens-gorge, des bottes, des brosses à dents, des bicyclettes, tout ce qui a eu la vie utile est accroché en masse sur des clôtures en bordure de route.
Peut-être, le plus célèbre d'entre eux est la clôture de soutien-gorge Cardrona dans Central Otago. La clôture a commencé un matin en 1999, lorsque quatre soutiens-gorge pour femmes ont été trouvés attachés à la clôture de fil de fer le long de la route et flottant dans la brise. Selon la rumeur, un groupe de femmes fêtait la nouvelle année à l'hôtel Cardrona et, après avoir quitté le pub tard dans la nuit, elles ont décidé d'enlever leurs soutiens-gorge et de les suspendre à la clôture. Au cours des prochaines semaines, le nombre de soutiens-gorge sur la clôture a progressivement augmenté jusqu'à ce qu'il y en ait soixante deplus à la fin de février 2000. À mesure que les nouvelles sur la barrière se propageaient, d'autres soutiens-gorge ont commencé à apparaître. Au cours des années suivantes, la population de soutien-gorge s'est multipliée par milliers et la clôture est devenue une attraction touristique unique attirant l'attention du monde entier.
La clôture de soutien-gorge Cardrona Avec la popularité de la clôture a également commencé à attirer les ennemis qui pensaient que l'affichage sans réserve de sous-vêtements sur une voie publique pubienne une gêne et une horreur. Ils ont commencé à attaquer la clôture et les soutiens-gorge ont été dépouillés à de nombreuses reprises. Mais à chaque fois, les soutiens-gorge sont revenus. Au cours des deux dernières années, la clôture a été utilisée pour recueillir des fonds pour la Fondation du cancer du sein grâce à des dons faits par les touristes à la boîte de charité rose de la clôture.
La Toothbrush Fence est située sur une route rurale tranquille à Te Pahu, à environ une demi-heure de Hamilton. La clôture routière est décorée de centaines de brosses à dents de couleurs vives. Le créateur de cette attraction Te Pahu est un local nommé Graeme Cairns. Au début, la barrière a grandi lentement, comme les amis et les visiteurs ont ajouté leurs propres pinceaux. Mais à mesure que sa notoriété se répandait, lesgens ont commencé à donner leurs pinceaux usagés de tout le pays et même à l'étranger. La brosse à dents d'Helen Clark, l'ex-Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, y est également accrochée.
Toothbrush Fence, Te Pahu, Waikato, Nouvelle-Zélande.
Beaucoup de Néo-Zélandais aiment décorer leurs clôtures avec des tongs, qu'ils appellent jandal-short pour les sandales japonaises. Le nom est en fait une marque déposée à l'origine par Morris Yock, qui aurait breveté le fameux design. Mais il y a un différend concernant qui a réellement apporté la conception à la Nouvelle-Zélande. Selon la famille Yock, Morris Yock s'est inspiré des chaussures qu'il avait vues au Japon et a commencé à fabriquer cette simple sandale en caoutchouc dans son garage en 1957. Mais la famille de John Cowie prétend que c'est M. Cowie qui a présenté les chaussures. Japon à la fin des années 1940, inventant le nom «Jandal» dans le processus. Ils croient que Yock a seulement importé les jandals et a demandé la marque. Indépendamment de qui l'a présenté, les jandals sont maintenant une icône nationale de genre en Nouvelle-Zélande.
Une clôture de jandal à Kaeo, Northland, Nouvelle-Zélande.
Une clôture de jandal juste à l'extérieur de la plage de Hot Water sur la côte est de la péninsule de Coromandel.
Une clôture de jandal à Manly, North Island, Nouvelle-Zélande.
Le gui n'était pas adoré par les Druides comme un dieu, mais il était honoré comme une chose sacrée : on ne le coupait jamais, sans grandes cérémonies. Un Druide, vêtu d'une robe blanche, suivi d'une foule de prêtres et de la multitude du peuple, s'acheminait pieusement vers la forêt ; on approchait, en tremblant, du chêne auguste sur lequel végétait la plante parasite ; on élevait le Druide, et le gui tombait sous sa faucille d'or ; des sages le recevaient, et on le transportait religieusement au temple. Le pontife priait, brûlait un gâteau, versait des gouttes d'eau sur le gazon, et offrait le pain et l'eau en sacrifice ; une hécatombe de deux taureaux blancs, et un festin somptueux terminaient la cérémonie. Les Druides attribuaient mille vertus au gui ; ils le regardaient comme souverain dans les maladies humaines : ils prétendaient même que, pris en décoction, il facilitait la conception chez les animaux ; et ce préjugé, transmis d'âge en âge, n'est pas encore éteint parmi les peuplades de nos montagnes ; le gui n'a pas perdu toute sa sainte réputation, et quelques fois encore il fait des miracles au dix-neuvième siècle : tant il est vrai que l'homme est un imitateur, et que ce caractère le porte à garder soigneusement, exemptes de taches, toutes les notions qu'il reçoit de ses pères. C'est probablement à ses vertus médicinales que nous devons attribuer ce respect religieux, cette espèce de culte que les Gaulois rendaient au gui du chêne. Le gui est un petit arbuste qui croit au sommet des plus grands arbres ; le chêne superbe devient son esclave, et le nourri de sa propre substance. Les Druides avaient une espèce d'adoration pour une faiblesse si supérieure à la force.
TROP MIGNON Une belle peinture d'une petite infirmière testant un chiot mignon. Cette création de beaux-arts faite par l'artiste Laurie Snow Hein. Laurie Snow Hein est un artiste accompli dont le travail est présenté par de nombreux concédants sur de nombreux produits, y compris les cartes, les conceptions Needlepoint, calendriers, livres et articles d'intérieur.
Le sapin deNoël del'Elysée a été installéce week-end. Le président de la République et son épouse Brigitte ont assisté à son illumination dimanche en fin de journée. Il a rejoint le palais présidentiel en péniche et en calèche. L'Elysée a accueilli ce week-end son sapin de Noël. Il est arrivé dans la cour samedi matin et a ensuite été «décoré par une équipe de professionnels», a indiqué le palais présidentiel. L'illumination a eu lieu dimanche en fin de journée en présence d'Emmanuel et Brigitte Macron. Dans une vidéo postée par l'Elysée, on peut voir le président et son épouse au pied de l'arbre, avec un petit groupe d'enfants. Le chef de l'Etat en a profité pour vanter le «savoir-faire français» et saluer les «femmes et les hommes qui travaillent derrière tout ça»
M iss Nord-Pas-de-Calais, Maëva Coucke, 23 ans, a été élue Miss France 2018, samedi à Châteauroux (Indre), succédant à la Guyanaise Alicia Aylies, lors d'une soirée dédiée à la cause des femmes La jeune femme, 1,76 m, étudiante en première année de licence de droit, a devancé Miss Corse, première dauphine, Miss Ile-de-France, deuxième dauphine et Miss Champagne-Ardenne et Miss Réunion, les deux dernières finalistes
LES TIMBRES POSTE DE NOEL
Par une nuit de décembre, en 1903, où la
tempête faisait rage en banlieue de Copenhague au Danemark, un postier
nommé Einar Holboell triait le courrier de Noël.
Se frayant un chemin à travers les sacs postaux, Einar se rendit à la
fenêtre pour jeter un coup d'œil dehors. À ce moment précis passaient
par là deux pauvres petits êtres abandonnés, un petit garçon et une
fillette en lambeaux. Il put à peine les entrevoir avant qu'ils ne
disparaissent dans la tempête.
Le cœur lourd, Einar Holhoell retourna à son travail. Mais pendant que lettres et colis lui passaient
entre les mains, l'image des petits enfants abandonnés le hantait. Le
contraste entre la joie qu'apportait le courrier et le désarroi de ces
êtres sans défense le troublait profondément.
Soudain, une idée lui vint à l'esprit. Supposons, se dit-il, que chaque lettre ou colis
porte un timbre supplémentaire, et que l'argent provenant de la vente de
ces dizaines de milliers de timbres serve à aider les enfants
défavorisés. Quelle bénédiction ce serait pour eux!
Conscient du volume énorme de courrier qui lui passait entre les mains, il pouvait
s'imaginer les sommes considérables d'argent qui pourraient être ainsi
recueillies sans qu'il en coûte beaucoup à chacun.
Bien souvent, des idées qui nous semblent lumineuses le soir perdent beaucoup de leur
éclat au matin. Mais même dans la lueur blafarde du lendemain, l'idée
d'Einar semblait toujours aussi brillante. Il décida donc d'en parler à
ses camarades de travail.
Ils furent enthousiasmés. Ils se demandèrent même s'ils ne pourraient pas
commencer immédiatement. Un rapide calcul les convainquit rapidement
qu'ils n'auraient pas le temps de dessiner un modèle, de faire imprimer
les timbres et, surtout, de convaincre le public de venir ainsi en aide
aux pauvres. Ils décidèrent toutefois de s'attaquer tout de suite à leur
programme afin d'être prêts longtemps d'avance pour l'année 1904.
Une fois terminé le surcroît de travail du temps de Noël, les postiers se
mirent à l'œuvre. Ils réglèrent les moindres détails, puis se rendirent
présenter leur projet au roi.
Le roi Christian adopta leur idée avec enthousiasme, y proposant même une amélioration : la première
émission de timbres porterait l'effigie de la reine Louise, pour montrer
au peuple que le couple royal appuyait pleinement cette initiative.
Comme ils jouissaient d'une grande popularité auprès de leurs sujets,
leur aide était des plus accueillies.Il restait toutefois à déterminer
la meilleure façon d'aider les enfants infortunés et à décider quels
étaient ceux qui en avaient le plus grand besoin. C'est alors qu'on
découvrit que les plus défavorisés de tous étaient sans doute les
centaines, voire les milliers, qui souffraient de tuberculose osseuse
Grâce aux fonds recueillis lors des deux premières campagnes, on construisit
deux hôpitaux pour enfants tuberculeux. Ce fut le point tournant de
l'histoire de cette maladie à travers le monde, car c'est à ce moment
que prit naissance la participation de tous les citoyens à la lutte
contre cette maladie infectieuse qui représentait la principale cause de
mortalité, surpassant même les guerres et les famines.
Les deux pays voisins du Danemark, la Norvège et la Suède, furent les premiers à
se rendre compte de la puissance que détenait le peuple dans la lutte
contre la tuberculose; l'année suivante, ils mirent en vente des timbres
de Noël, expliquant à la population que chaque citoyen, et non plus
seulement les médecins et les infirmières, pouvait ainsi participer à la
lutte. C'est avec joie qu'on se rendit compte que les Norvégiens et les
Suédois étaient prêts, eux aussi, à combattre la tuberculose grâce aux
timbres de Noël.
Puis, en 1907, l'idée traversa l'Atlantique. Un petit sanatorium du Delaware
(É.-U.) était sur le point de fermer parce qu'il lui manquait 300 $ pour
faire face à ses obligations. Ses patients, tous contagieux, auraient
ainsi risqué de contaminer une partie de la population. Horrifié par
cette perspective, un médecin, le docteur Joseph P. Wales, supplia sa
cousine Emily Bissell de trouver un moyen de recueillir ces 300 $.
Mlle Bissell se rappela alors un article de revue que lui avait envoyé Jacob
Riss, un Américain d'origine danoise, au sujet du moyen que les Danois
avaient adopté pour lutter contre la tuberculose, en achetant des
timbres pour décorer leurs lettres et leurs colis de Noël. Mlle Bissell
résolut donc de tenter pareille démarche auprès des Américains pour
sauver le petit sanatorium.
Un ami artiste l'aida à dessiner un timbre - simple couronne de houx du rouge le plus vif que l'imprimeur
put trouver. Deux femmes auxquelles l'idée plaisait lui firent chacune
un don de 20 $ et un imprimeur bienveillant, Charles Storey, accepta cet
acompte pour imprimer les timbres
Mlle Bissell ne rencontra pas toujours le même encouragement. D'importants
personnages qui auraient pu lui venir en aide se récusèrent sous
prétexte qu'il ne fallait pas associer la fête de Noël à une maladie
horrible. Les autorités postales ne permirent pas aux postiers de vendre
les timbres de Noël comme cela se faisait dans les pays scandinaves.
Les progrès de la campagne étaient si lents qu'il devint évident que jamais
les 300 $ nécessaires ne seraient recueillis à temps pour empêcher la
fermeture du sanatorium.
Mlle Bissell décida alors d'essayer autre chose. Elle se rendit à Philadelphie pour plaider la cause de son
oeuvre auprès du directeur des nouvelles d'un grand quotidien, le North
American. Ce dernier refusa catégoriquement sa collaboration.
Complètement découragée, Mlle Bissell s'arrêta néanmoins pour féliciter
un jeune chroniqueur, Leigh Mitchell Hodges, de sa chronique intitulée "
L'optimiste ".
Se rendant compte que Mlle Bissell venait de Wilmington, M. Hodges lui demanda la raison de son voyage à
Philadelphie. Malgré toutes les rebuffades déjà reçues, Mlle Bissell lui
montra avec un peu d'hésitation une feuille de timbres et lui expliqua
ce qu'elle avait tenté d'accomplir.
Le jeune chroniqueur examina les timbres un moment. Puis, bondissant hors de sa chaise, il se
précipita vers le bureau du rédacteur en chef en priant Mlle Bissell de
l'attendre. Brandissant la feuille de timbres sous le nez du rédacteur
en chef, il lui dit: " Voici le moyen de venir à bout de la tuberculose !
" "Qu'est-ce que vous me racontez là? ", lui demanda son employeur,
M.E.A. Van Valkenburg.
" Regardez, seulement un sou le timbre. Tout le monde peut en acheter. Et pensez à ce que cela signifie: que chacun
peut participer à la lutte contre la tuberculose.
Quel slogan: Affranchissez-vous de la tuberculose! "
Lorsqu'il eut entendu toute l'histoire, M. Van Valkenburg demande à son employé: "
Allez dire à Mlle Bissell que le North American est à sa disposition
pour la période des vacances. Mettez de côté tout ce que vous faisiez et
consacrez tout votre temps à cette affaire. Et procurez-vous 50 000
timbres : nous les vendrons pour elle. "
Le premier jour que les timbres furent en vente au North American, un jeune camelot dont on
pouvait à peine voir la chevelure au-dessus du comptoir, tendit son sou
en disant: " Donnez-m'en un. Ma sœur a la tuberculose". C'est alors que
le North American se rendit compte que les Américains, tout comme les
Danois, les Norvégiens et les Suédois, achèteraient des timbres de Noël
pour combattre la tuberculose.
L'année suivante, l'écho de la campagne des Danois retentit au Canada. Aussitôt, des gens intéressés de
Toronto et d'Hamilton lancèrent des campagnes du timbre de Noël pour
contribuer à la construction des hôpitaux pour soigner les tuberculeux.
Le vieux journal torontois, le Globe, leur offrit sans tarder son aide.
Dès le début de décembre, il commença à publier des articles quotidiens, en première page, sur les progrès de la campagne. Ces
articles étaient encadrés d'une couronne de houx, attirant ainsi
l'attention des lecteurs.
L'un des articles, par exemple, racontait la façon dont s'y étaient pris 58 petits Torontois pour vendre 10 000
timbres de Noël. Un autre annonçait qu'un journal des Prairies, le
Regina Leader, avait fait savoir que son personnel vendrait des timbres
et enverrait l'argent ainsi recueilli au sanatorium de Muskoka, dont la
construction se poursuivait. Pour sa part, le révérend G. A. Moore, de
Saint-Jean (N.-B.), s'engageait à vendre 8 500 timbres avec l'aide de
bénévoles, et à envoyer les recettes à Toronto, pour la construction du
sanatorium.
Dans un autre article, le Globe raconta qu'une petite fille d'Elmira, nommée Viola Morrison, avait fait don de 0,25 $, somme
considérable pour une petite fille à cette époque. Elle aurait pu se
procurer une belle petite poupée ou un énorme sac de bonbons.
Et c'est ainsi que la campagne de Toronto rapporta 6 114,25 $ et que les citoyens d'Hamilton donnèrent 1 244,40 $.
D'année en année, d'autres villes canadiennes adoptèrent la campagne du timbre
de Noël, non seulement pour recueillir des fonds, mais aussi pour faire
savoir au grand public qu'on pouvait enrayer la tuberculose.
Enfin, en 1927, on décida que la campagne du timbre de Noël constituerait la
méthode officielle grâce à laquelle les associations antituberculeuses
recueilleraient des fonds auprès du public.
On commença par consacrer tout cet argent à la construction grandement nécessaire de
sanatoriums. Une fois ce but atteint, la coutume de se servir des fonds
de la campagne du timbre de Noël pour la prévention de la tuberculose
s'instaura graduellement. C'est ainsi que les timbres ont permis à des
millions de Canadiens de passer des radiographies pulmonaires ou des
tests à la tuberculine et qu'on a pu dépister des milliers de cas avant
que la maladie n'ait pu contaminer d'autres victimes.
Les timbres de Noël en France
En France, depuis 1952, La Poste émet des timbres de bienfaisance dont la
surtaxe est reversée à la Croix-Rouge. Ils sont émis en feuille et en
carnet en fin d'année. Les thèmes d'illustration sont tantôt des œuvres
d'art d'inspiration chrétienne (tableau de Vierge à l'enfant), tantôt
des illustrations festives (peluche, Père Noël, etc.).
Depuis 1996, La Poste émet également des timbres « Meilleurs vœux » sans
surtaxe. Ils accompagnent l'émission de timbres à message (« joyeux
anniversaire », « félicitations »,...). En 2003 et 2004, le timbre de
vœu « Rouge-gorge » provoqua une vague de spéculation car une version en
bloc-feuillet avait été émis discrètement par La Poste, et vendue avec
une carte de vœux
En Allemagne, une charmante légende
raconte qu'il y a bien longtemps de cela, une mère de famille était fort
affairée à nettoyer sa maison pour Noël. Les araignées de la maison
durent donc se sauver au grenier pour échapper au balai. Quand la maison
fut redevenue tranquille, les araignées sortirent avec prudence et
descendirent les escaliers sur la pointe de leurs huit petites pattes
pour voir ce qui s'était passé. Oh! Quel arbre magnifique!
Dans leur bonheur, les araignées grimpèrent à toute vitesse le long de
l'arbre et sur les branches. Elles débordaient de joie et
d'émerveillement alors qu'elles exploraient toute cette beauté
scintillante. Mais hélas! Par le temps qu'elles eurent fini de grimper,
l'arbre était complètement enveloppé de leurs toiles grises et
poussièreuses. Quand le Père Noël descendit de la cheminée avec ses
cadeaux et qu'il vit l'arbre tout couvert de toiles d'araignées, il
sourit de voir combien les araignées étaient heureuses.
Toutefois, il savait que la mère aurait le coeur fendu si elle voyait son bel
arbre ainsi couvert de toiles poussièreuses. Magiquement, il transforma
les toiles d'araignée en fils d'or et d'argent. Maintenant, l'arbre
scintillait et miroitait de mille feux, et était encore plus beau
qu'auparavant!
C'est donc pour cela que nous décorons dorénavant notre sapin de guirlandes, et pourquoi aussi chaque arbre de Noël
devrait avoir une gentille petite araignée cachée parmi ses branches.
La Veillée de Noël
Autrefois, toute la famille - parents, grands-parents et enfants - se réunissait
devant la cheminée: c'était la veillée de Noël. Les enfants chantaient
des refrains de Noël et écoutaient des histoires racontées par les
grands-parents, tandis qu'une bûche brûlait dans la cheminée.
De nos jours, la bûche de Noël est symbolisée par un gâteau. Autrefois,
c'était un très gros tronc d'arbre que l'on brûlait dans la cheminée. La
bûche était choisie dans un bois très dur pour qu'elle brûle longtemps.
Décorée de feuillages et de rubans, celle-ci était posée dans la
cheminée puis allumée par le plus jeune et le plus âgé, après avoir été
bénie par le chef de la famille avec de l'huile ou de l'eau-de-vie.
Pour fêter Noël, toute la famille décore la maison pour lui donner un air de
fête: le vert et le rouge sont les couleurs traditionnelles de Noël.
Cette coutume de décorer la maison avec du feuillage est très ancienne.
Même avant de fêter Noël, on décorait déjà la maison en décembre, pour
fêter la fin des longues nuits d'hiver. Le houx, avec ses feuilles
piquantes, représente la couronne du Christ et les boules rouges, ses
gouttes de sang; le gui est censé porter bonheur; le romarin symbolise
l'amitié et le lierre l'affection.
"La Paille, symbole de la crèche"
Depuis très longtemps, bien avant que l'on fête Noël, de nombreuses coutumes
suédoises étaient liées à l'utilisation de la paille. On répandait de la
paille sur le sol pour chasser les mauvais esprits. On préparait les
lits pour le cas où des morts reviendraient sur terre. La famille
couchait par terre. Cette coutume se poursuivit avec l'apparition des
fêtes de Noël, car on ne devait pas dormir plus confortablement que
Jésus.
En Pologne, on place de la paille entre la table et la nappe avant de servir le repas du Réveillon, afin de se rappeler l'humble
naissance de Jésus. En signe d'humilité, le repas de la veille de Noël
ne comporte pas de viande et on servira entre autre du poisson et des
rouleaux au chou farçis de riz et de champignons.
Lorsqu’arrive l’hiver et que les températures baissent, un problème refait systématiquement surface : le matin, vous risquez de retrouver votre voitures les vitres givrées. Pourtant, une solution simple mais efficace existe !
La recette miracle
La solution la plus rapide et efficace, on la doit à un présentateur de télévision américain, Ken Weathers. Le Monsieur Météo conseille de mélanger un tiers d’eau avec les deux tiers d’alcool à friction. Le mélange obtenu doit ensuite être aspergé sur
les vitres givrées , ainsi que sur les serrures et les poignées de portes.
Non seulement le dégivrage est immédiat, mais ce procédé empêche aussi la formation d’une nouvelle couche de givre pendant un certain temps.
Une autre version de ce produit maison se fabrique en mélangeant un quart d’eau avec les trois quarts de vinaigre blanc. Ou bien un tiers d’eau avec unecuillère à soupe de liquide vaisselle et deux tiers d’alcool à brûler.
Cette méthode de dégivrage « avec les moyens du bord », les industriels s’en sont également emparés, en mettant sur le marché des lave-vitres spécial hiver.
D’autres solutions... moins efficaces
Si cette recette est véritablement efficace, personne n’a en revanche dit que le grattoir était à proscrire. Il peut aider dans les cas où une grande quantité de givre s’est accumulée sur le pare-brise, et y appliquer du produit aurait été du gaspillage.
Verser une simple eau peut aussi être une solution, mais il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas chaude (sinon, une vitre brisée vous est garantie). Il faut également l’essuyer aussitôt et l’essuyer bien, pour éviter qu’elle ne gèle.
Enfin, faire tourner le moteur pour réchauffer son véhicule n’est ni économique, ni efficace : cette solution est donc à proscrire.
LE JEU DU MONOPOLY
Il y en a eu des fortunes, brillamment
amassées à ce jeu puis perdues en quelques heures ! Il a conduit des
personnes en prison, ou les a forcées à la faillite, avec comme seule
issue de rendre tout leur patrimoine jusqu'au dernier centime à ces
messieurs les créanciers. D'autres se sont connus en y jouant, sont
parfois même tombés amoureux, puis se sont mariés. Et qui sait combien
de disputes il a fait éclater ?
" Il " c'est bien sûr Monopoly, le plus célèbre des jeux de société dans le monde, distribué en France par Hasbro SAS.
Qui peut dire ignorer d'où viennent ces expressions familières : " Passez
par la case Départ, recevez 200 Euros " ? Et où d'autre que dans un jeu
Monopoly, le fait d'aller en prison peut-il constituer le moyen tant
espéré d'échapper à d'exorbitants loyers.
Depuis son lancement sur le marché américain en 1935, plus de 200 millions de jeux Monopoly
ont été vendus dans le monde et le nombre de joueurs est estimé à 500
millions de personnes.
Monopoly est le jeu qui se prête à toute une série d'événements bizarres. À lui seul c'est un sport à part
entière et comme tout sport de compétition, il a sa part de risques
physiques, comparables à ceux d'un tennisman qui couve des tendinites ou
d'un coureur de fond qui a mal aux pieds. Le syndrôme du genou du
malade est le syndrôme de Monopoly. Il n'apparaît, en effet, qu'après de
nombreuses parties de 4 heures, durant lesquelles on croise et on
décroise les jambes. De nombreux joueurs ne se contentent pas d'acheter
et vendre, de brasser des affaires dans le confort de leur salon. Pour
des raisons encore inexpliquées, certains fans de Monopoly, préfèrent
jouer dans des lieux incongrus comme leur salle de bains, leur
ascenseur, leur sous-sol, sous l'eau et même sur des poutres !
Le record de la partie la plus longue disputée dans un ascenseur est de 16
jours et dans une salle de bain, de 99 heures. La partie la plus
insolite, au plafond, a duré 36 heures. Et le record de la partie la
plus longue est de 1 680 heures ou 70 jours entiers sans discontinuer.
Au commencement...
En 1929, alors que l'Amérique tentait vainement d'émerger d'une crise
économique et sociale sans précédent, Charles Darrow décida d'inventer
un nouveau jeu, non seulement pour y jouer avec ses amis, mais aussi
pour en tirer un bon prix s'il réussissait à le vendre. Nul ne sait pour
quelle raison il décida de créer un jeu inspiré de l'urbanisme.
Lui-même ne s'en souvenait plus quelques années après.
Les matériaux qu'il utilisa pour réaliser son prototype de Monopoly
provenaient de ce qu'il avait à portée de main. Pour fabriquer le
plateau de jeu, il utilisa la toile cirée qui recouvrait une table. Les
maisons et les hôtels furent fabriqués à l'aide de morceaux de bois. Les
cartes de propriété et autres étaient rédigées à la main. On dit aussi
que les pions n'étaient autres que les pièces d'un bracelet de sa femme.
Les premières parties du jeu ont donc été disputées avec ce prototype. On commençait à dire, en ce temps là, que Monopoly était un
jeu de plateau. Dans les mois qui suivirent, les voisins de Charles
Darrow lui demandèrent de confectionner d'autres jeux, afin qu'ils
puissent jouer avec leur famille. Et comme la demande ne cessait
d'augmenter, Darrow, se rendant compte qu'il ne pouvait plus y
satisfaire, fit appel à un ami imprimeur pour la fabrication du plateau.
Il put ainsi multiplier sa production quotidienne de jeux par six.
Chacun d'eux fut vendu environ 2,5 Euros. Mais la demande continua
d'augmenter et Darrow se vit dans l'obligation de sous-traiter la
totalité de l'impression et de la confection de la boîte.
En plus de la vente à ses amis, connaissances et voisins, Darrow vendit
quelques jeux à certains grands magasins de Philadelphie, les
établissements John Wanamaker étant les premiers à mettre Monopoly en
rayon dans cette ville, en 1934. Lorsque les commandes commencèrent à
représenter des volumes très importants, Darrow s'est trouvé confronté à
un choix difficile : monter lui-même sa propre affaire de fabrication
et de commercialisation de Monopoly sur une échelle bien plus grande, ou
vendre son concept à une société de jeux déjà implantée, en échange de
droits perçus sur chaque jeu vendu.
Ne souhaitant prendre aucun risque financier, il décida, au cours de l'année 1934, de contacter la
société Parker Brothers. Il s'agissait du plus grand fabriquant de jeux
de société des États-Unis. Mais à l'issue du premier test, les
dirigeants de cette entreprise conclurent que le jeu ne valait pas la
peine. Raisons invoquées : des parties trop longues, des règles trop
complexes, de plus les joueurs ne cessaient de parcourir le plateau sans
aucun but précis à atteindre. On lui dit également que le jeu
comportait 52 erreurs fondamentales. Darrow décida alors de
commercialiser lui-même son jeu et il ne lui fallut que quelques mois
pour prouver la popularité de Monopoly.
Lorsque les chiffres de ventes impressionnants de Monopoly furent connus de Parker Brothers en
1935, la société revint sur sa décision et en acheta les droits.
Le jeu Monopoly s'avéra un phénomène commercial tel que Parker Brothers
n'en avait jamais connu auparavant. Les ventes du jeu grimpèrent en
flèche et à la mi-février, la société devait en fabriquer 20 000 unités
par semaine. Pour Noël, elle reçut un tel nombre de commandes
télégraphiées qu'on dût les entasser dans d'énormes paniers à linge et
les mettre de côté. Face à la masse croissante des commandes, Parker
Brothers fit appel à un cabinet comptable pour se faire aider dans les
tâches administratives. Les dirigeants de ce dernier jetèrent un coup
d'oil au travail demandé et refusèrent la mission, quelle que soit la
somme qu'on leur offrait !
Malgré l'accueil positif et enthousiaste réservé à ce nouveau jeu, Parker Brothers ne voyait en
Monopoly qu'un simple jeu pour adultes, qui ne se vendrait bien que
pendant trois ans. Il était certainement trop compliqué pour des
enfants. Et comme l'entreprise le pré-disait, les ventes commencèrent à
se stabiliser.
Le 19 décembre 1936, George Parker donna l'ordre de " cesser complètement toute production de plateau et de boîtes de
jeux ; nous arrêterons la fabrication de Monopoly dans l'hypothèse d'une
très rapide baisse des ventes. " Mais peu après, les ventes reprirent
soudainement leur croissance et la spirale redémarra de plus belle. Les
parents avaient appris aux enfants comment jouer à Monopoly et le bouche
à oreille en fit le plus populaire des jeux de transactions.
La popularité de Monopoly dépassa bientôt les frontières des États-Unis et
il est maintenant vendu dans plus de 80 pays différents. Il est édité
en 26 langues, dont le français, l'afrikaans, l'espagnol, l'allemand, le
néerlandais, le catalan, le suédois, le finnois, l'hindi, le norvégien,
le grec, le portugais, le japonais, le chinois, l'arabe, le danois et
l'anglais. En règle générale, ce sont la monnaie du pays et ses lieux
les plus connus qui y figurent.
Monopoly en Europe et en France
Hasbro a vendu environ 13 millions de jeux depuis sa création en France.
Parker Brothers envoya un exemplaire du jeu à Waddingtons, première société à
le fabriquer au Royaume-Uni, dès 1935. La société John Waddingtons
Limited avait commencé son activité dans l'impression de panneaux pour
le théâtre. Elle s'était diversifiée dans la fabrication de boîtes et
avait même une minuscule cellule de cartes à jouer. La société s'était
lancée dans la fabrication de Lexicon l'année précédente et en avait
expédié un exemplaire à la société Parker Brothers en vue de lui confier
la fabrication sous licence aux États-Unis. Il fut tout à fait naturel
pour Parker Brothers de lui renvoyer la balle avec le jeu Monopoly.
Un vendredi soir, le directeur de Waddingtons, Victor Watson senior,
apporta le jeu à son fils Norman, qui dirigeait la division cartes à
jouer, avec cette injonction : " Regarde ça attentivement et dis-moi ce
que tu en penses. " Norman Watson se souvient et nous raconte : " Je me
suis lancé dans une partie de jeu imaginaire contre moi-même, qui a
occupé mes soirées du vendredi, du samedi et du dimanche. J'étais exalté
et captivé à la fois. Je n'avais jamais vu de jeu aussi absorbant !
C'est donc chez moi que Monopoly fut testé en Angleterre pour la
première fois ! J'étais si transporté que le lundi matin, je persuadai
mon père d'appeler Parker Brothers.
Aujourd'hui les coups de fil outre-Atlantique sont tout ce qu'il y a de plus banal, mais à cette
époque, ce fut le tout premier appel téléphonique de ce genre effectué
par Waddingtons et on m'a dit que ce fut le tout premier reçu chez
Parker Brothers depuis l'Europe, de sorte que ce fut un événement de
part et d'autre de l'Atlantique."
Avant de lancer la production de Monopoly, Waddingtons se rendit compte que le jeu aurait plus de
succès si les noms de rues d'Atlantic City (figurant sur la version
américaine) étaient remplacés. Victor Watson demanda à sa secrétaire,
Marjory Phillips, d'établir une liste de lieux anglais. La version
britannique opta donc pour des noms de lieu londoniens, des gares à la
place des chemins de fer, des livres à la place des dollars et bien sûr
les cartes furent elles aussi modifiées en conséquence.
Le seul pub, The Angel, dans le quartier d'Islington, est celui où Marjory déjeuna le jour où elle fit une partie de Monopoly.
Waddingtons continua à fabriquer Monopoly, sauf durant une brève interruption
pendant la seconde Guerre Mondiale. Et même à ce moment là Monopoly ne
manqua pas de jouer son rôle. Le Ministère de la guerre demanda à
Waddingtons de produire des jeux qui, " si on les utilise efficacement,
aideront les prisonniers de guerre ". La société prit ainsi très vite
conscience du sens profond de cette " utilisation efficace ". Un
département secret fut créé au siège de la société, auquel
n'appartenaient que les employés les plus dignes de confiance. Il
s'agissait de fabriquer des jeux de Monopoly en dissimulant dans les
plateaux des cartes sur soie indiquant les itinéraires idoines pour
s'échapper du camp de prisonniers où chaque exemplaire du jeu allait
être expédié.
Dans l'autre face du plateau, on insérait une minuscule boussole ainsi que plusieurs limes. À la place des billets de
banque Monopoly, on mettait des billets du pays, Allemagne, Autriche ou
Italie, où l'on envoyait le jeu, ce qui donnait un sens nouveau à la
phrase : " Vous êtes libéré de prison ".
Au fil des ans, le jeu de Monopoly n'a que très peu changé. Il connut une légère rénovation en
1972, quand les maisons et les hôtels ont bénéficié d'une nouvelle
présentation, tout comme les pions Cuirassé et Voiture de course. La
taille de tous les pions fut augmentée de moitié. Les cartes de
propriété et les dés ont eux aussi été agrandis. Véritable innovation,
les billets furent désormais imprimés des deux côtés afin de mieux
ressembler à de l'argent réel. Toutes ces altérations restaient
mineures, le plateau et la boîte demeurant inchangés.
En 1989, le jeu de Monopoly connut un second lancement, revenant à l'esprit des
origines avec M. Monopoly sur le couvercle du boîtier et sur le plateau.
La même année, ce jeu capitaliste par excellence connut sa première
version russe : des plans furent élaborés pour qu'il soit fabriqué en
Russie, pays qui l'avait autrefois interdit.
En 1990, on a créé un Leeds Monopoly pour une opération caritative et ce fut la première
fois qu'une cité britannique autre que Londres eut l'honneur de figurer
sur le jeu.
En 1992, on a lancé une version européenne, où trois célèbres artères londoniennes (Park Lane, Piccadilly Street et Oxford
Street) représentaient le Royaume-Uni au sein des pays membres de
l'Union européenne.
En 1995, le Monopoly a célébré son soixantième anniversaire avec, à l'hôtel Park Lane de Londres, une fête
aux invités prestigieux et une grande vente de charité. À cette occasion
fut présentée une édition limitée commémorative du plateau de Monopoly.
Les Néo-Zélandais ont une façon unique de se débarrasser de leurs déchets: ils les accrochent aux clôtures.
Des soutiens-gorge, des bottes, des brosses à dents, des bicyclettes, tout ce qui a eu la vie utile est accroché en masse sur des clôtures en bordure de route.
Peut-être, le plus célèbre d'entre eux est la clôture de soutien-gorge Cardrona dans Central Otago. La clôture a commencé un matin en 1999, lorsque quatre soutiens-gorge pour femmes ont été trouvés attachés à la clôture de fil de fer le long de la route et flottant dans la brise.
Selon la rumeur, un groupe de femmes fêtait la nouvelle année à l'hôtel Cardrona et, après avoir quitté le pub tard dans la nuit, elles ont décidé d'enlever leurs soutiens-gorge et de les suspendre à la clôture.
Au cours des prochaines semaines, le nombre de soutiens-gorge sur la clôture a progressivement augmenté jusqu'à ce qu'il y en ait soixante deplus à la fin de février 2000.
À mesure que les nouvelles sur la barrière se propageaient, d'autres soutiens-gorge ont commencé à apparaître.
Au cours des années suivantes, la population de soutien-gorge s'est multipliée par milliers et la clôture est devenue une attraction touristique unique attirant l'attention du monde entier.
La clôture de soutien-gorge Cardrona
Avec la popularité de la clôture a également commencé à attirer les ennemis qui pensaient que l'affichage sans réserve de sous-vêtements sur une voie publique pubienne une gêne et une horreur.
Ils ont commencé à attaquer la clôture et les soutiens-gorge ont été dépouillés à de nombreuses reprises. Mais à chaque fois, les soutiens-gorge sont revenus.
Au cours des deux dernières années, la clôture a été utilisée pour recueillir des fonds pour la Fondation du cancer du sein grâce à des dons faits par les touristes à la boîte de charité rose de la clôture.
La Toothbrush Fence est située sur une route rurale tranquille à Te Pahu, à environ une demi-heure de Hamilton. La clôture routière est décorée de centaines de brosses à dents de couleurs vives.
Le créateur de cette attraction Te Pahu est un local nommé Graeme Cairns.
Au début, la barrière a grandi lentement, comme les amis et les visiteurs ont ajouté leurs propres pinceaux. Mais à mesure que sa notoriété se répandait, lesgens ont commencé à donner leurs pinceaux usagés de tout le pays et même à l'étranger.
La brosse à dents d'Helen Clark, l'ex-Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, y est également accrochée.
Toothbrush Fence, Te Pahu, Waikato, Nouvelle-Zélande.
Beaucoup de Néo-Zélandais aiment décorer leurs clôtures avec des tongs, qu'ils appellent jandal-short pour les sandales japonaises. Le nom est en fait une marque déposée à l'origine par Morris Yock, qui aurait breveté le fameux design. Mais il y a un différend concernant qui a réellement apporté la conception à la Nouvelle-Zélande.
Selon la famille Yock, Morris Yock s'est inspiré des chaussures qu'il avait vues au Japon et a commencé à fabriquer cette simple sandale en caoutchouc dans son garage en 1957.
Mais la famille de John Cowie prétend que c'est M. Cowie qui a présenté les chaussures. Japon à la fin des années 1940, inventant le nom «Jandal» dans le processus. Ils croient que Yock a seulement importé les jandals et a demandé la marque.
Indépendamment de qui l'a présenté, les jandals sont maintenant une icône nationale de genre en Nouvelle-Zélande.
Une clôture de jandal à Kaeo, Northland, Nouvelle-Zélande.
Une clôture de jandal juste à l'extérieur de la plage de Hot Water sur la côte est de la péninsule de Coromandel.
Une clôture de jandal à Manly, North Island, Nouvelle-Zélande.
Le gui n'était pas adoré par les Druides
comme un dieu, mais il était honoré comme une chose sacrée : on ne le
coupait jamais, sans grandes cérémonies.
Un Druide, vêtu d'une robe blanche, suivi d'une foule de prêtres et de la
multitude du peuple, s'acheminait pieusement vers la forêt ; on
approchait, en tremblant, du chêne auguste sur lequel végétait la plante
parasite ; on élevait le Druide, et le gui tombait sous sa faucille
d'or ; des sages le recevaient, et on le transportait religieusement au
temple. Le pontife priait, brûlait un gâteau, versait des gouttes d'eau
sur le gazon, et offrait le pain et l'eau en sacrifice ; une hécatombe
de deux taureaux blancs, et un festin somptueux terminaient la
cérémonie.
Les Druides attribuaient mille vertus au gui ; ils le regardaient comme souverain dans les maladies humaines : ils
prétendaient même que, pris en décoction, il facilitait la conception
chez les animaux ; et ce préjugé, transmis d'âge en âge, n'est pas
encore éteint parmi les peuplades de nos montagnes ; le gui n'a pas
perdu toute sa sainte réputation, et quelques fois encore il fait des
miracles au dix-neuvième siècle : tant il est vrai que l'homme est un
imitateur, et que ce caractère le porte à garder soigneusement, exemptes
de taches, toutes les notions qu'il reçoit de ses pères.
C'est probablement à ses vertus médicinales que nous devons attribuer ce
respect religieux, cette espèce de culte que les Gaulois rendaient au
gui du chêne.
Le gui est un petit arbuste qui croit au sommet des plus grands arbres ;
le chêne superbe devient son esclave, et le nourri de sa propre
substance. Les Druides avaient une espèce d'adoration pour une faiblesse
si supérieure à la force.
TROP MIGNON
Une belle peinture d'une petite
infirmière testant un chiot mignon. Cette création de beaux-arts faite
par l'artiste Laurie Snow Hein. Laurie Snow Hein est un artiste accompli
dont le travail est présenté par de nombreux concédants sur de nombreux
produits, y compris les cartes, les conceptions Needlepoint,
calendriers, livres et articles d'intérieur.
et encore d'autres
Le sapin de Noël del'Elysée a été
installéce week-end. Le président de la République et son épouse
Brigitte ont assisté à son illumination dimanche en fin de journée.
Il a rejoint le palais présidentiel en péniche et en calèche. L'Elysée a
accueilli ce week-end son sapin de Noël. Il est arrivé dans la cour
samedi matin et a ensuite été «décoré par une équipe de professionnels»,
a indiqué le palais présidentiel. L'illumination a eu lieu dimanche en
fin de journée en présence d'Emmanuel et Brigitte Macron. Dans une vidéo
postée par l'Elysée, on peut voir le président et son épouse au pied de
l'arbre, avec un petit groupe d'enfants. Le chef de l'Etat en a profité
pour vanter le «savoir-faire français» et saluer les «femmes et les
hommes qui travaillent derrière tout ça»
Vous nous manquez beaucoup sur le forum,rétablissez vous vite et venez nous rejoindre.
Bon courage,et à très bientot.
M iss Nord-Pas-de-Calais, Maëva Coucke,
23 ans, a été élue Miss France 2018, samedi à Châteauroux (Indre),
succédant à la Guyanaise Alicia Aylies, lors d'une soirée dédiée à la
cause des femmes
La jeune femme, 1,76 m, étudiante en première année de licence de droit, a
devancé Miss Corse, première dauphine, Miss Ile-de-France, deuxième
dauphine et Miss Champagne-Ardenne et Miss Réunion, les deux dernières
finalistes