Voilà pourquoi l’espèce humaine n’a rien de spécial ( mis volontairement sur ce forum )
Autrefois les humains se considéraient comme les seules créatures dotées d’émotions, demoralité et de culture. Mais plus nous étudions le règne animal, plus nous découvrons que ce n’est tout simplement pas vrai. De nombreux scientifiques sont maintenant convaincus que toutes ces caractéristiques, autrefois perçues comme les attributs de l’humanité, sont également présentes chez les animaux. S’ils ont raison, notre espèce n’est pas aussi unique que nous aimons à le penser.
Seule différence ÉNORME , ils ne peuvent pas parler ..........
Kanzi a bon goût. Il aime les oranges, les cerises et le raisin. Il montre ce qu’il veut sur un lexigramme, un appareil à écran tactile informatisé sur lequel chaque symbole représente un mot. Kanzi peut utiliser jusqu’à 500 mots et quand on s’adresse à lui, il peut en comprendre quelques milliers. Il aime aussi la guimauve, alors il va gratter une allumette pour allumer un feu, puis en réchauffer sur un bâton. Kanzi n’est pas un humain, mais un singe. Il fait partie d’une espèce, appelée les bonobos qui, avec les chimpanzés, sont nos plus proches parents vivants. Bien qu’il ne puisse pas parler comme nous, Kanzi renverse nos idées sur nos cousins primates – et par conséquent, nos idées sur nous-mêmes.
Une espèce, par définition, est unique. En ce sens trivial, les humains sont uniques, tout comme les souris domestiques le sont. Mais en soulignant leurs particularités, les humains ont créé, tout au long de l’histoire, une barrière apparemment infranchissable entre eux et d’autres animaux. Ainsi, pour Descartes, c’est par l’âme que l’homme se distingue des bêtes. L’action de l’âme consiste en la pensée, et le langage en est la manifestation.
Charles Darwin a été l’un des premiers à s’opposer à cette idée. Dans La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe (1871),il affirme qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre l’homme et les mammifères supérieurs dans leurs facultés mentales et que toutes les différences sont « de degré, non de nature ». Il a ensuite abondamment étudié les similitudes entre les expressions faciales humaines et animales et comparé les réactions des espèces à la chatouille.
Ses pensées ont ensuite été oubliées ou ignorées. Dans les années 1950, les animaux ont été réduits à des machines dotées de simples instincts à la place des émotions. Le comportementaliste B. F. Skinner pensait que tous les animaux se ressemblaient et que les mêmes règles d’apprentissage seraient applicables à tous.
LES CHIMPANZÉS UTILISENT DES OUTILS
À l’époque, on croyait majoritairement qu’ils manquaient d’intelligence et d’émotions. Ce n’est que lorsque la primatologue Jane Goodall a entrepris ses études, sur les chimpanzés sauvages, au début des années 1960 que les rapports homme-animal ont commencé à changer, bien que très lentement. Sa mission était d’examiner les chimpanzés afin de mieux connaître nos ancêtres humains. Dès le début de son séjour en Afrique, elle a vu des comportements étonnamment ressemblant à ceux des humains. Dans sa première recherche, elle applique aux chimpanzés, les pronoms personnels « he » ou « she » traditionnellement réservés aux humains, et leur donne les noms, quelque chose d’inimaginable auparavant dans le milieu universitaire.
Elle a également découvert qu’ils mangeaient de la viande : ils ne sont pas végétariens comme on l’avait supposé. Et pour obtenir cette viande, ils utilisaient des outils. Elle a vu des chimpanzés faisant la pêche aux termites avec des brindilles. Cela en soi était une conclusion révolutionnaire, car jusque-là, l’utilisation d’outils avait été considérée comme une capacité purement humaine. Son chef de projet à l’époque, le paléoanthropologue Louis Leakey a dit : « Maintenant, nous devons redéfinir « l’outil », redéfinir « l’homme », ou accepter les chimpanzés comme les humains. »
A la même époque, Frans de Waal de l’université Emory à Atlanta, Etats-Unis, avait observé des chimpanzés à Arnhem Zoo aux Pays-Bas. Il a vu beaucoup de comportements sociaux complexes, et a été frustré par le manque d’études qui les décrivent. « Mes livres de biologie étaient inutiles », avoue-t-il.
Comme Darwin l’avait écrit à ce sujet plus de 100 ans plus tôt, De Waal a également noté qu’en chatouillant un jeune chimpanzé, on déclenchait la même réaction que chez les enfants. Une étude, publiée en mai 2015, a montré depuis que les mêmes muscles étaient impliqués lorsque les chimpanzés et les humains souriaient.
Notre gamme d’expressions faciales peut être unique, mais regardez le visage d’un chimpanzé assez longtemps et vous commencerez à voir une gamme tout aussi complexe. Nous savons aussi qu’ils savent très bien interpréter les expressions faciales de leurs congénères. Les compétences sociales de chimpanzés sont à la base d’un autre phénomène que l’on croyait propre aux humains : la morale qui englobe l’équité, l’altruisme et l’empathie. Pendant des siècles, nos codes moraux ont été essentiels à notre notion d’humanité. Nous avons longtemps cru que c’étaient le raisonnement moral et l’empathie qui nous distinguaient des bêtes.
Nous savons que les enfants ont un fort sentiment d’équité à un âge précoce. Par exemple, ils sont prêts au partage avec des amis, même si cela implique un sacrifice. Ils semblent également être foncièrement altruistes : ils vont aider à ramasser des objets tombés sans qu’on le demande dès l’âge de 14 mois. Mais d’autres animaux ont aussi un sens inné de l’équité.........
En 2003, De Waala publié des recherches sur la façon dont des singes capucins réagissaient à un paiement indu. Lorsque les deux singes accomplissaient la même tâche, les deux étaient heureux d’accepter un concombre comme récompense. Mais lorsque l’un d’eux recevait, de façon arbitraire, un raisin plus savoureux à la place, l’autre n’était pas content et commençait à refuser le concombre. Les chimpanzés se comportent d’une manière similaire. Mais que se passe-t-il si un chimpanzé contrôle la récompense à la place d’un expérimentateur humain ? Nous savons que, pour la plupart, ils agissent égoïstement quand il s’agit de la nourriture, prêts à la voler ou à la cacher à leurs rivaux.
ILS PARTAGENT LES BANANES COMME LES HOMMES PARTAGENT L’ARGENT
Cependant, une étude de 2013 a constaté qu’ils connaissent aussi la valeur de la coopération et peuvent partager la nourriture. L’étude a révélé qu’ils partageront aussi une récompense à parts égales, tout comme les humains. Dans une expérience, les chimpanzés partagent les bananes de la même manière que les humains partagent l’argent.
Dans la nature, les chercheurs ont observé les chimpanzés qui aidaient les membres handicapés du groupe, adoptaient des orphelins et aidaient les amis à échapper à des pièges de braconniers. Ce sens de l’altruisme doit être ancré profondément dans le règne animal, parce queles rats sauvent également un ami de la noyade, même au risque de se faire mouiller.
Ces études suggèrent que la coopération est un comportement de survie utile pour de nombreuses espèces. Si les humains, les chimpanzés et lesrats coopèrent, l’ancêtre commun de tous les trois a pu le faire aussi.
« Les chimpanzés vivent dans un environnement social riche, ils dépendent les uns des autres », affirme Felix Warneken de l’université Harvard aux États-Unis. La vieille idée que les chimpanzés sont égoïstes et vicieux n’est plus acceptable, affirme De Waal. « Les gens disent que la morale vient de Dieu, de la religion, explique-t-il, mais nous pouvons voir clairement les racines de la moralité chez de nombreuses autres espèces. » Bien sûr, avec le bon vient le mauvais. Il serait faux de considérer les chimpanzés uniquement en tant que créatures gentilles et serviables. Tout comme les humains, les macaques rhésus ou les dauphins, ils ont leur part d’ombre. Il existe de nombreux cas de combats, d’assassinats et même d’infanticides.
Leur société est basée sur un monde social complexe et hiérarchique où il est important de garder des amis proches. Cela signifie que tout comme les singes rhésus, les chimpanzés peuvent agir en manipulateurs. De Waal les appellent les « machiavéliques », en référence aux techniques de domination décrites par l’historien et philosophe Nicolas Machiavel. Il a vu qu’un chimpanzé mâle dominant, devenu puissant à l’aide de ses amis, devenait jaloux si ses alliés s’associaient à ses rivaux. En réponse, le mâle les écartait.
Ces idées suggèrent que les chimpanzés sont socialement conscients et comprennent le comportement de leurs semblables. Les humains peuvent reconnaître les états mentaux d’autrui, une capacité que les psychologues désignent comme la « théorie de l’esprit« . Nous pouvons comprendre ce que les autres pensent et quelles sont leurs intentions, et en déduire ce qu’une autre personne sait ou ne sait pas. Les enfants apprennent à le faire à un âge très précoce, et il y a maintenant beaucoup de preuves que les grands singes possèdent ces compétences. Par exemple, un chimpanzé subordonné ne ramassera une savoureuse banane que s’il peut le faire sans être vu par un chimpanzé plus dominant. Le subordonné sait que le chimpanzé dominant la réclamerait.
Les chimpanzés ont également une certaine compréhension de l’esprit humain. Ils peuvent faire la différence entre une personne qui ne veut pas leur donner de la nourriture et une personne incapable de le faire. Les dernières expériences dans ce domaine montrent que, lorsqu’on les prive de nourriture, les chimpanzés vont la récupérer dans une boîte opaque que l’expérimentateur ne peut pas surveiller mais laissent la nourriture intacte dans une boîte transparente. De toute évidence, nous ne sommes pas les seuls à pouvoir représenter d’autres personnes avec leurs objectifs, intentions et perceptions, dit Katja Karg de l’Institut Max Planck pour l’anthropologie évolutionnaire à Leipzig, en Allemagne, qui est l’auteure principale de l’étude.
L’étape suivante consiste à examiner si les orangs-outans ont la même capacité, explique Karg. Nous avons été séparés d’eux, il y a environ 14 millions d’années. S’ils ont les mêmes capacités, cela veut dire que celles-ci sont très anciennes. Connaitre l’état mental de quelqu’un d’autre exige également une prise de conscience de votre propre esprit. Cela suggère que les chimpanzés ont aussi un degré de conscience. Ils ne sont pas les seuls. Jusqu’à présent, la capacité a été trouvée chez de nombreux autres singes, les dauphins, les éléphants d’Asie et la pie européenne.
Les chimpanzés possèdent même une culture. Ils ne composent pas de symphonies, mais la culture peut être définie comme la transmission des connaissances et des habitudes d’une génération à l’autre.
LES CHIMPANZÉS PEUVENT MÊME CUIRE LES ALIMENTS
Même si vous ne verrez pas un chimpanzé cuisiner un repas gastronomique pour ses meilleurs amis, De Waal fait valoir que les chimpanzés dépendent totalement de l’apprentissage culturel et social. Il existe maintenant des preuves abondantes pour cela. Les communautés de chimpanzés sauvages ont développé une utilisation diversifiée des outils et des comportements de séduction et du toilettage qu’ils transmettent à leur progéniture. Dans le laboratoire, les chimpanzés se conforment à l’usage, en utilisant les outils de la même manière que les autres. Cette conformitéest « une caractéristique de la culture humaine », selon les chercheurs. Les chimpanzés étaient conformes aux normes sociales de leur groupe, même si une autre technique aurait pu être tout aussi utile.
Plus récemment, il est apparu que les chimpanzés pouvaient apprendre à cuire les aliments. Une étude a constaté qu’ils aimaient l’alcool fermenté de sève de palmier et en buvaient assez pour montrer des signes d’ivresse. Tout à coup, l’idée d’un repas gastronomique ne semble plus si loin. La morale, la conscience et la culture ont autrefois été considérées comme uniquement humaines, mais les chimpanzés les possèdent aussi.
Alors qu’est-ce qu’il reste ? Le langage, bien sûr. Nous pouvons écrire des livres entiers sur le sujet, les chimpanzés ne le font pas. Nous ne pouvons pas leur demander comment ils vont et attendre une réponse verbale. Néanmoins, il est clair qu’ils ont un système complexe de communication.
Les chimpanzés manquent de structures vocales pour produire les sons que nous faisons. Mais le langage est plus que des mots : les gestes et les expressions faciales jouent également un rôle important. Lorsque vous prenez cela en compte, les chimpanzés s’en sortent plutôt bien en matière de langage. Certes, Kanzi le bonobo, avec ses compétences linguistiques, est un cas extrême et ila été formé par les humains. Mais il y a beaucoup d’autres exemples.
NOUS AVONS ÉTÉ LENTS À COMPRENDRE QUE DE NOMBREUSES ESPÈCES ONT UN LANGAGE COMPLEXE
Des études ont identifié, chez les chimpanzés, 66 gestes distincts qui tous communiquaient des informations significatives. Certaines variations culturelles ont même été découvertes lorsqu’un groupe de chimpanzés néerlandais a été rapatrié dans un zoo écossais. Il est clair que les chimpanzés, comme beaucoup d’autres espèces, ont des moyens complexes de communiquer les uns avec les autres. Simplement, nous avons été lents à comprendre ce qu’ils disent.
Plus nous cherchons des similitudes entre les humains et les animaux, plus nous en trouvons. « Pour les biologistes, nous sommes une espèce parmi tant d’autres », soutient De Waal. Le chercheur montre comment les chimpanzés s’embrassent après un combat, pour se réconcilier, tout comme les humains. Il ne fait aucun doute que les capacités humaines sont plus développées que celles des chimpanzés, en particulier en ce qui concerne la langue parlée. Mais ces différences ne sont pas flagrantes et absolues, c’est plutôt une question de degré – et elles deviennent plus subtiles, au fur et à mesure des études. De ce point de vue, les humains ne sont pas plus uniques que tout autre animal.
Mercredi Je Vis... Je Suis...Je Réfléchis ! Nous allons évoquer aujourd’hui des solutions pour faire de notre ego un allié de notre épanouissement. Pour cela, nous nous appuierons sur l’excellent ouvrage « Trois amis en quête de sagesse » qui réunit Alexandre Jollien, Matthieu Ricard et Christophe André.Tout d’abord, et pour fixer les idées, nous choisirons à la fois le terme d’estime de soi et d’ego. Car, comme nous le précise Christophe André, l’ego ne fait pas partie du vocabulaire courant de la psychologie.
Les Conséquences D’un Ego Déficient ? L’égo déficient se manifeste par des jugements, des critiques, des ruminations, des auto-dévaluations , des doutes excessifs, par l’emploi du « je », « moi »,etc., l’émergence d’émotions désagréables, des interrogations constantes sur ce que pensent les autres, des évasions mentales vers le futur (angoissant) et le passé (regretté)… Ces maladies de l’ego se rangent dans deux catégories : un excès d’attachement à soi ou un manque d’estime de soi. Dans les deux cas, c’est une source de souffrance car nous avons tendance à nous isoler socialement, à ne plus nous satisfaire au présent et à déprimer. Se passer de l’égo, non. Le tranquilliser oui...Christophe André emploie une brillante métaphore pour l’ego... « L’ego est un mal nécessaire, comme un véhicule de location. Nous avons besoin de lui pour traverser la vie, comme d’un moyen de locomotion. » On l’aura compris, l’idéal est cependant qu’il soit le moins bruyant et polluant possible. Il s’agira donc de le tranquilliser afin d’avoir une « juste » et « saine » estime de soi. Pour parvenir à cet état de quiétude, il existe des solutions que nous suggèrent les trois sages. Les voici... Alexandre Jollien Pratiquer la gratitude comme un exercice spirituel et, à notre tour, entrer dans cette immense chaîne de solidarité en posant des actes concrets pour aider le plus grand nombre. Cultiver la joie et prendre soin de soi : un des remèdes pour calmer l’ego est d’éprouver de la joie. Alors, écoutons cette joie, prêtons-y attention et prenons soin de nous. Matthieu Ricard Utiliser le plus souvent possible le « nous » pour effacer les « je » »moi » »mien » qui restreignent notre esprit et nous poussent surles pentes de l’égoïsme et du narcissisme. Être bienveillant : incarner la bienveillance et l’amour dans nos actes et nos pensées permet de faire reculer l’ego. Pour soi et pour les autres... Pratiquer la méditation : elle permet de devenir observateur de nos pensées, de se fier à nos sens et nous reconnecter au présent. Christophe André Avoir un lien d’amitié avec soi-même signifie pratiquer l’auto-compassion... Elle permet d’avancer avec douceur et sans tomber dans les affres de l’orgueil. Adopter le mantra « Fais de ton mieux, et ne te fais jamais de mal... « Se dire « que mon ego soit comme un petit vélo et non comme un 4X4 polluant«
Prendre tous les soirs une douche de gratitude... La Douche De Gratitude Tous les soirs, faites un bilan de votre journée. Songez à toutes les bonnes choses, grandes ou petites, que vous avez vécues et que vous devez aux autres. Gratitude pour les personnes qui ont conçu la lampe avec laquelle vous vous éclairez...Gratitude pour les parents, amis, professeurs qui vous ont permis d’être là aujourd’hui à lire ce roman, ainsi vêtu, gratitude pour vos enfants qui, par leur présence, embellissent vos journées, etc. Lorsque nous faisons attention à ce que nous devons aux autres et que nous ressentons de la reconnaissance, notre moral monte en flèche et l’égo bruyant s’éloigne à grande vitesse ! « Trois amis en quête de sagesse » est en commande sur Amazon (format papier et numérique), sur Fnac.com et chez votre libraire préféré.
Tous les départements sont désormais équipés d'au moins une voiture avec radar mobile nouvelle génération qui flashe en roulant et même à contresens. Pour chaque département, vous avez la photo et la plaque d'immatriculation de toutes les voitures ainsi que leur unité d'affectation. Il suffit de cliquer sur le département et la liste des voitures équipées avec les radars mobiles s'affiche. Très utile car c'est la liste de TOUS les radars mobiles nouvelle génération de France.
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Pour pouvoir verbaliser sur une route à 90km/h, ils rouleront au maximum à 81 km/h... On arrivera derrière tranquillement à 90, mais pour les doubler on dépassera les 102 et ils nous flasheront !!
On ne garde pas cela pour soi, on en fait profiter les copains !!! Et les copines aussi.
15 novembre 1871. Verlaine et "Mlle Rimbaud" débarquent bourrés et enlacés à l'Odéon Ivres et débraillés, les deux poètes font scandale en affichant leur relation trouble lors d'une première théâtrale. Le 15 novembre 1871, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud arrivent ensemble au théâtre de l'Odéon pour assister à la première de la pièce en un acte d'Albert Glatigny, Le Bois. Leur arrivée fait scandale. Ils se tiennent quasiment par le cou comme deux amants. Ils ont la gueule fripée, les yeux injectés d'alcool, et la tenue débraillée de Beigbeder après quinze jours à faire la bamboula... Ils ont passé la nuit précédente à écumer les cafés du Quartier latin de Paris, à descendre des litres d'absinthe. Au théâtre, les poètes parnassiens regardent d'un oeil torve ce petit merdeux de Rimbaud, 17 ans, qui entraîne leur ami Verlaine dans la fange. Il y a là Théodore de Banville, Charles Cros, Léon Valade, Catulle Mendès, Henry Houssaye... Le lendemain, la revue Le Peuple souverain publie un compte rendu de la soirée, mentionnant sournoisement que "le poète saturnien Paul Verlaine donnait le bras à une charmante personne. Mlle Rimbaud". L'auteur de la perfidie, Edmond Lepelletier, est un ami d'enfance de Verlaine jaloux d'être délaissé au profit de Rimbaud.
Ça a du faire jaser dans les chaumières *********** 1951 Première sortie en mer pour la "Calypso"ça c'est passé un 15 novembre L'ancien dragueur des mines, acheté par le commandant Cousteau en 1950, effectue sa première sortie en mer au large de Toulon. Entièrement aménagée en bateau océanographique de haute technologie, la "Calypso" partira pour sa première expédition en Mer Rouge le 25 novembre ********** 1943 Arrestation de tous les bohémiens (Gypsies) Le chef des SS (Gestapo), Heinrich Himmler ordonne l'arrestation et la déportation dans des camps de concentration de tous les bohémiens (Gypsies) de l'Allemagne ********** 1904 Invention du rasoir jetable par Gillette On peut lire dans l'illustration : "ce merveilleux instrument vous évitera à coup sûr tous les ennuis ordinaires et vous épargnera du temps et de l'argent. Vous aurez, en l'employant, la certitude d'être toujours rasé de près sans danger de blessure ou de maladie transmissible. Sa simplicité est idéale. Il est toujours prêt à être employé. Ses lames à double tranchant servent chacune de 10 à 40 fois et ne nécessitent ni repassage ni affilage ********** 1891 Naissance d'Erwin Rommel Erwin Rommel mena une brillante carrière d'officier militaire durant plus de 30 ans et servit dans les différentes armées allemandes de son époque. Il était craint et respecté par ses ennemis les Alliés. Suite à sa brillante campagne en Afrique du Nord, il fut surnommé aussi bien par ses compatriotes que ses adversaires, le Renard du désert. Il combattit pour son pays mais ne fut pas impliqué dans l'extermination des Juifs. Ayant participé indirectement le 20 juillet 1944 à l'"Opération Walkyrie" visant à l'assassinat d'Hitler, il reçut l'ordre de se suicider, en échange de la préservation de son honneur et du respect de sa famille. *********** 1862 Décès d'Emma Livry, danseuse de ballet Emma Livry était une grande danseuse de l'opéra de Paris. Sa majestueuse interprétation de La Sylphide fit d'elle la danseuse la plus appréciée du public parisien de l'époque à l'Opéra de Paris.
Le 15 novembre 1862 lors d'une répétition, Emma Livry agita par mégarde son tutu de gaze au-dessus de la herse éclairante. Celui-ci s'enflamma et le feu l'enveloppa très vite. Affolée, elle traversa trois fois la scène avant qu'un pompier n'ait le temps de se précipiter sur elle. S'apercevant qu'elle allait être nue, Emma Livry ramassa de ses mains les morceaux de l'étoffe enflammée pour s'en couvrir, aggravant de ce fait ses brûlures. Ce qui restait de son costume tenait au creux de sa main. Elle mourut après huit mois d'une longue agonie, emportant avec elle une époque qui aura marqué l'histoire du ballet romantique. Elle n'était âgée que de 21 ans. *********** 1793: Naissance de la baguette de pain. La traditionnelle baguette de pain, symbole de l'identité nationale, remonte à la Révolution. Le 15 novembre 1793 (26 brumaire An II selon le calendrier républicain), un décret de la Convention stipule que tous les Français doivent manger le même pain: «La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de l'égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le riche et un pain de son pour le pauvre. Tous les boulangers seront tenus, sous peine d'incarcération, de faire une seule sorte de pain: Le Pain Égalité». En 1856, Napoléon III, à son tour, tente de réglementer la taille et le poids du pain: 40 cm et 300 g environ. Après la Seconde Guerre mondiale se généralise la baguette, aussi appelée flûte ou petite selon les régions. D'une longueur de 80 cm et d'un poids de 250 g, son prix a été jusque dans les années 1980 fixé par arrêté préfectoral. ********** Né Jean Alexis Gabin Moncorgé (d'aucuns prétendent qu'il faut dire Jean Gabin Alexis Moncorgé, extrait de naissance à l'appui), le 17-5-1904, à Paris, il est le fils d'un chanteur de café concert, Ferdinand Moncorgé, connu sous le nom de Gabin, et d'une chanteuse-fantaisiste, Hélène Petit. Il passe sa petite enfance à Mériel, petit "bourg campagnard" de Seine-et-Oise, entouré de ses six frères et sœurs, dont il est le benjamin. En 1915, ses parents s'installent à Paris. Délaissant l'école, Jean devient garçon de bureau à la Compagnie Parisienne d'Electricité. Mais sa découverte du monde du travail est interrompue par l'idée saugrenue qu'a son père de l'inscrire, au moment du décès d'Hélene (1918), au lycée Janson-de-Sailly. La situation ne lui convenant pas, le jeune élève s'enfuit et se réfugie auprès de sa soeur Madeleine, demeurant toujours à Mériel auprès de son époux, l'ancien boxeur Poësy.
Entre 1920 et 1922, Jean exerce divers petits métiers: cimentier à la Gare de la Chapelle, manoeuvre dans une fonderie, magasinier aux magasins d'automobiles de Drancy.
Mais, en 1923, poussé par son père, il se retrouve placé sous la bienveillance du comique Bach et fait ses débuts de figurant aux Folies Bergères ... Gabin fils fait quelques apparitions secondaires sur les planches, notamment dans «La nouvelle revue de Rip» au Vaudeville et «L'amour à Paris» aux "Bouffes Parisiens" (1923). A cette occasion, il fait la connaissance d'une admiratrice, Camille Basset, dite Gaby, future actrice. Les deux jeunes gens se marient au début de l'année 1925, à l'occasion d'une permission de Jean. Car, de 1924 à 1925, le jeune homme effectue son service militaire dans la Marine(bataillon fusiliers-marins de Lorient, puis Ministère de la Guerre, à Paris).
Rendu à la vie civile au début de l'année 1926, Jean décroche quelques contrats au music-hall avant de revenir sur la scène des "Bouffes Parisiens" («Trois jeunes filles nues»). Par la suite, il présente un tour de chant dans toute la France (enfin, là où l'on veut bien de lui) et même en Amérique du Sud (!), se contentant d'imiter Maurice Chevalier. Mistinguett, en rupture avec le même Chevalier, le remarque et l'engage comme partenaire au Moulin Rouge (1928).
Les biographes signalent souvent l'année 1929 comme marquant les véritables débuts de Jean Gabin en tant que jeune premier. A cette époque, en effet, il tient des rôles plus importants dans des opérettes comme «Flossie» ou «les aventures du Roi Pausole». Il vit une amourette avec sa partenaire de «Flossie», Jacqueline Francell. Gaby et lui divorcent ... A la fin des années vingt, Jean Gabin interprète, en duo avec le clown Dandy, quelques numéros de music-hall. Il semblerait que certains aient été filmés («L'héritage de Lilette/Ohé les valises», «Les lions»).
Après avoir refusé de débuter à l'écran dans le film de Wilhelm Thiele, «Les chemins du paradis» (1930), il est pris sous contrat par la société Pathé-Natan et tourne enfin son premier long métrage, «Chacun sa chance» (1930), de Hans Steinhoff et René Pujol; on peut l'y entendre chanter en roulant les "rrr", toujours à la manière du grand Maurice. Il entame alors une série de films qui n'ont pas fait date dans l'histoire du cinéma (à part sans doute «Les gaités de l'escadron», réunissant Raimu, Fernandel et Gabin dès 1932), jusqu'à «La belle marinière» que l'intéressé considère lui-même comme son premier grand rôle à l'écran. En effet, les rôles plus étoffés arrivent («Zouzou» avec Joséphine Baker, «Maria Chapdelaine» avec Madeleine Renaud, tous deux de 1934 ...), lui permettant de se faire un nom dans le monde du septième art. Les critiques de l'époque remarquent déjà le naturel de l'acteur qui, de son côté, tente de jouer avec retenue pour ne pas exagérer l'expression des sentiments accentués par les traits particuliers de son visage.
Plus surprenante est l'interprétation qu'il donne de Ponce-Pilate dans le «Golgotha» de Julien Duvivier (1935). L'acteur et le réalisateur entament ainsi une longue et profitable collaboration. Jean vient de lire le roman de Pierre Mac Orlan, «La bandera», et demande à Julien Duvivier d'en réaliser l'adaptation cinématographique, prenant pour la première fois en mains son destin artistique. Bonne initiative ...
Entre-temps, Jean Gabin a épousé, le 23-11-1933, Jeanne Mauchain, danseuse nue du Casino de Paris connue sous le pseudonyme de Doriane. Trois jours avant le mariage, son père a été retrouvé mort dans son fauteuil.
De 1935 à 1939 se forme le mythe Gabin, dans cet âge d'or du cinéma parlant français qui traversa la période du Front Populaire. Il suffit de citer, sans commentaire: «La belle équipe», «Les bas fonds» (1936), «Pépé le Moko», «La grande illusion», «Gueule d'amour» (1937), «Quai des brumes», «La bête humaine» (1938), «Le jour se lève» (1939), sous les directions alternatives de Julien Duvivier, Jean Renoir, Jean Grémillon, Marcel Carné. Chapeau bas ...
Dans deux de ces chefs-d'œuvre - je ne vous fait pas l'injure de les énoncer - il a pour partenaire la belle et mystérieuse Mireille Balin avec laquelle il entretient une liaison éphémère. Dans un troisième - même remarque - il rencontre la jeune Michèle Morgan. Elle avait de beaux yeux ... Le sort de Doriane était scellé ... Le 2 septembre 1939, Gabin est mobilisé. Il sert dans la marine, tout en obtenant une permission qui lui permet de terminer «Remorques» (1940) dont le tournage a été interrompu, avec Madeleine Renaud et, pour la troisième fois, Michèle Morgan. Jean est désormais libre. Certes, l'amour était déjà né, mais c'est à cette occasion que commence leur liaison ...
Après la débâcle, refusant désormais de tourner pour les compagnies allemandes, il décide d'émigrer aux Etats-Unis (février 1941), s'intégrant à la communauté française installée à Hollywood (Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont...). Michèle était déjà partie, seule ...
La carrière américaine de l'acteur français se limite à deux films, «Moontide (La péniche de l'amour» (1942), sombre mélodrame aquatique, et «The Impostor (L'imposteur)» (1944) de Julien Duvivier, film de propagande gaulliste. Sur le plan sentimental, il fréquente brièvement Ginger Rogers, avant de rencontrer Marlene Dietrich au cours de l'été 1941. Ces deux êtres apparemment dissemblables vont vivre une grande passion, jusqu'en 1947.
Mal intégré à la société hollywoodienne, se sentant concerné par les événements qui se déroulent en France, l'acteur décide de s'engager dans les Forces Françaises Libres (début 1943) où il est reçu avec le grade de second maître. A ce titre, il débarque à Alger (avril 1943), avant de rejoindre la Division Leclerc en Lorraine (décembre 1944). Décoré de de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre, il est démobilisé en juillet 1945. Ses faits d'armes, au sujet desquels se montra toujours discrets, firent l'objet d'une citation Retrouvant Marlene en Allemagne - sur la tourelle de son char ! - , Jean Gabin regagne Paris. Le couple est sollicité par Carné et Prévert pour interpréter «Les portes de la nuit», rôles qui échoueront finalement à Yves Montand et Nathalie Nattier. Car Jean voit enfin aboutir son projet, maintes fois rejeté, de tourner «Martin Roumagnac», sous la direction de Georges Lacombe . Malgré la présence du couple vedette, le film n'a pas de succès. Et Marlène regagne son Amérique d'adoption, laissant Jean seul une nouvelle fois.
Les temps sont durs pour les artistes d'avant-guerre. C'est en Italie que Gabin tourne un film intéressant, «Au delà des grilles» (1948), réalisé par René Clément, avant de rejoindre Marcel Carné sur le plateau de «La Marie du port» (1949), incarnée par la jeune Nicole Courcel. Le quadragénaire accepte enfin son âge et entame, avec cinq ans de retard, une deuxième carrière.
Si les recettes des films qu'il interprète alors ne sont pas mirobolantes, il n'en demeure pas moins que l'on revoit aujourd'hui avec beaucoup de plaisir les bandes de cette époque. «La nuit est mon royaume» (1951) lui permet de recevoir le prix du meilleur acteur au Festival de Venise 1952. Son apparition dans un sketch de «Le plaisir» (1951) est d'une grande sobriété. «La vérité sur Bébé Donge» (1951), avec Danielle Darrieux, est une bonne adaptation d'un roman psychologique de Georges Simenon. «La minute de vérité» (1952) permet de reconstituer le couple Gabin/Morgan. «Touchez-pas au grisbi» (1953) est le premier film noir de Jacques Becker. «Razzia sur la chnouf» (1955) marque la rencontre de deux fortes personnalités du cinéma français, dont l'une reste encore à découvrir, Lino Ventura, à qui Gabin mit le pied à l'étrier Et puis comment ne pas évoquer les magistrales retrouvailles avec Jean Renoir, enfin de retour en France, dans cet admirable film que demeure «French Cancan» (1955). Les deux hommes étaient en froid depuis que le maître était devenu un "Amerloque". A cette occasion, Gabin tourne son premier film en couleurs.
La vie de Jean Gabin s'est stabilisée depuis sa rencontre, le 28-1-1949, avec une jeune femme mannequin, Dominique Fournier. Elle est devenue sa troisième épouse et lui donnera trois enfants, Florence (future scripte et réalisatrice), Valérie et Mathias, auxquels il faut ajouter le premier fils de Dominique, Jacky, bien vite surnommé «Le Frelon». Ce qui va nous permettre, désormais, de nous intéresser davantage au cinéma !
En 1955, Gabin tourne un petit film d'atmosphère, «Gas-oil», situé dans l'univers des routiers. Intéressante sans être grandiose cette oeuvre marque néanmoins un tournant dans la carrière du Gabin d'après-guerre. Parce qu'il s'agit du deuxième travail effectué sous la direction de Gilles Grangier (ils tourneront 12 fois ensemble!) et que les dialogues sont signés Michel Audiard: autant de tares aux yeux d'une Nouvelle Vague qui ne va pas tarder à éclore. Ces deux hommes vont redorer le blason du personnage Gabin, jusqu'à le placer au centre de ses propres films. L'orientation sera bénéfique sur un plan financier, mais on peut néanmoins préférer, dans les oeuvres de la seconde moitié des années cinquante, les prestations fournies dans «Voici le temps des assassins» (1956), «La traversée de Paris» (1956), «En cas de malheur» (1958), le dernier dans lequel il accepte d'embrasser sa partenaire, en l'occurence Brigitte Bardot. Pour le reste, je vous laisse le soin de consulter la filmographie
Alors qu'il “gabotine”, de «Archimède le clochard» (film pour lequel il retrouve Gaby Basset), à «Un singe en hiver», l'acteur-propriétaire va connaître la plus grande déception de sa vie privée.
En effet, depuis le début des années cinquante, Gabin investit dans la terre normande, constituant peu à peu le domaine de La Pichonnière, sur lequel il fit construire "La Moncorgerie". Réalisant son rêve d'enfant, l'acteur se lance dans l'élevage de bovins, avant de se constituer une écurie de trotteurs.
Dans la nuit du 27 au 28 juillet 1962, sept cents agriculteurs, protestant contre la centralisation des terres, envahissent "La Pichonnière", exigeant la location de certaines fermes à de jeunes éleveurs en difficulté. Visiblement, il s'agissait de se servir de la popularité de l'acteur pour faire connaître à l'opinion publique les problèmes du monde agricole. Mais cette situation bouleversa profondément l'intéressé, qui se voyait rejeté par la communauté paysanne de sa région. L'affaire devait se terminer devant les tribunaux lorsque, à l'ouverture du procès, Jean décida de retirer sa plainte. Mais la blessure ne se refermera jamais.
Sur un plan professionnel, assuré de son travail, Jean Gabin prend désormais moins de risques, son nom suffisant à assurer les recettes d'un film. Souvent entouré des mêmes techniciens (le producteur Jacques Bar, les dialoguistes Michel Audiard puis Pascal Jardin, le photographe Louis Page, le preneur de son Jean Rieul ...), dirigé par les mêmes réalisateurs (Grangier, Verneuil, La Patellière, Delannoy, Le Chanois), il surprend rarement les cinéphiles des années soixante. Certes, il est permis de prendre quelque plaisir à la vision de «Le cave se rebiffe», s'étonner de l'opposition Gabin-Delon dans «Mélodie en sous-sol» (1963, à l'origine d'une brouille avec Audiard et Verneuil), le voir avec bonheur personnifier pour la troisième fois le héros de Simenon dans «Maigret voit rouge» (1963), apprécier l'association Gabin-Fernandel, avec qui il fonde la maison de production Gafer et tourne «L'âge ingrat» (1964, un échec commercial, dû sans doute à la faiblesse du scénario), où le duo Gabin-De Funès («Le gentleman d'Epsom», «Le tatoué», 1968). Mais rien de tout celà ne nous semble aujourd'hui indispensable.
La décennie se termine tout de même par un succès international, «Le clan des Siciliens» (1969), qui réunit Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon. De la bonne ouvrage, ni plus, ni moins ...
...sur le plateau de 'L'année sainte' (1976)Au ciel ? Jean Gabin aura bientôt 70 ans. Il a désormais des exigences de star, tandis que les brouilles se multiplient, y compris avec son beau-fils, Jacky. Il se dit anarchiste, mais a néanmoins accepté de solliciter la Légion d'Honneur (1964), se prétend las des rôles stéréotypés qu'on lui propose, mais fuit les personnages qui ne lui correspondent pas. Son comportement familial se rapproche du patriarcat.
Nous ne sommes pas surpris d'apprendre que ses rôles d'Auguste Maroilleur dans «La horse» (1969) ou de Gaston dans «L'affaire Dominici» (1973), figurent désormais parmi ses préférés. Pourtant, entre-temps, il à tourné l'un de ses plus beaux films, tout au moins depuis «En cas de malheur», faisant face à Simone Signoret dans «Le chat» (1970), de Pierre Granier-Deferre. Co-produit par la Gafer, l'oeuvre ne trouva pas le succès qu'elle méritait, laissant l'acteur dans une certaine amertume. Aussi, la suite et la fin furent plus conventionnelles et reconnues de ce grand public qui, en fin de compte, dirige la carrière des vedettes.
En 1974, Gabin, pour la première fois depuis le début des années trente, enregistre un microsillon, interprétant notamment une chanson de Jean-Loup Dabadie, «Maintenant je sais», grâce à laquelle il obtient une bonne place au hit-parade, le top cinquante de l'époque.
En 1976, alors qu'il tourne son dernier film, «L'année sainte», il accepte d'être maître de cérémonie à la présentation des César. A cette occasion, il retrouve Michèle Morgan, dont il souligne une dernière fois l'éternelle beauté du regard: "Tu as toujours de beaux yeux, tu sais ...". La réponse, sans surprise, nous rajeunît d'une quarantaine d'années ...
Le lundi 15 novembre de cette année-là, Jean Gabin s'éteint à l'hôpital américain de Neuilly. Il venait de décider la vente de La Pichonnière. Comme celles d'un marin, qu'il fut à deux reprises, ses cendres furent dispersées au large de Brest, emportant avec elles quelques une des plus fortes personnalités du cinéma français
La mouche est à la mode depuis Louis XIII et cela durera jusqu'à la Révolution. Il ne s'agit bien sûr pas de l'insecte mal aimé quant à lui, mais d'une petite pièce de taffetas noir ou de velours prenant différentes formes (parfois en étoile, en croissant ou en comète), ronde le plus souvent. Les femmes arboraient ce petit bout de tissu pour trois raisons. Tout d'abord, la mouche mettait en valeur la blancheur du teint. Les plus riches marquaient ainsi leur différence avec le bas peuple laborieux dont la peau était abîmée par le soleil. A l'époque moderne, la mode était aux peaux diaphanes. Ensuite, la mouche permettait de dissimuler les imperfections cutanées : verrues, boutons ou séquelles de maladie. Il faut savoir en effet que la petite vérole (aussi appelée variole) touchait de nombreuses personnes à cette époque et laissait des marques indélébiles sur le visage. Enfin, la mouche transmettait un code, un message à déchiffrer selon la position de ce tissu sur le visage Près de l'œil : la passionnée ! Au coin de la bouche : la baiseuse ! Sur les lèvres ; la coquette ! Sous la lèvre, voire le menton : la discrète. Sur le nez : l'effrontée ! Au milieu de la jour : la galante ! Sur les pommettes : l'enjouée. Sur le front : la majestueuse ! Alors, quel message nous envoie ici la Pompadour ? Les mouches se conservaient dans des boites joliment décorées. Les femmes n'étaient pas les seules à user de la mouche. Mais si les hommes utilisaient aussi ces artifices, ils le faisaient de façon bien plus mesurée. Car depuis le XVIIème siècle, les femmes n'hésitaient pas à en porter plusieurs sur le visage quitte à faire dans l'excès !
Aujourd'hui, la mouche artificielle est plutôt désuète mais que de charme ajouté à celles qui portent un grain de beauté au visage, Marilyn Monroe en est une belle illustration.
14 POINTS D'EAU À TRAVERS LE MONDE QUI SEMBLENT VENIR D'UNE AUTRE PLANÈTE
Qu’il s’agisse de lacs, de sources chaudes ou de cratères au sommet d’un volcan, découvrez les plus beaux et les plus insolites points d’eau du monde. De l’Indonésie à la Croatie en passant par le Canada, découvrez les 14 étendues d’eau qui vous donneront certainement des envies de vacances !
GRAND PRISMATIC SPRING, ÉTATS-UNIS
Le Parc naturel de Yellowstone aux Etats-Unis est très connu, aussi bien pour sa grande variété de faune et de flore mais aussi pour ses sources chaudes. Le Grand Prismatic Spring est le plus grand point d’eau chaude du parc et le troisième plus grand au monde. Il mesure 90 mètres de large et sa profondeur est de plus de 50 mètres. Son succès vient surtout de son arc en ciel de couleur qui commence du bleu marine au centre pour arriver jusqu’au orange sur les berges en passant par le rouge ou le vert. Cette coloration est due aux bactéries qui peuplent ces eaux. Le dégradé de couleur s’explique par le fait que différentes bactéries occupent les différentes zones de l’eau du point le plus froid au plus chaud qui atteint en moyenne 87°c.
SPOTTED LAKE, CANADA
Le Spotted Lake au Canada est une attraction bien connue des touristes puisqu’il a la particularité en été de former des dizaines de petits cercles délimités par des zones sèches. Ses eaux particulièrement riches en minéraux, en sulfates, en argent et en titane ont par le passé été utilisées comme explosifs durant la Première Guerre Mondiale.
Les formes circulaires apparaissent en été lorsque les zones les moins profondes sèchent sous l’effet de la chaleur. Nommé par les locaux lac Kliluk, il est considéré comme sacré par les tribus amérindiennes canadiennes.
LAC RETBA, SÉNÉGAL
Le lac Retba au Sénégal a la particularité d’être très riche en sel, il est donc très aisé de flotter dans ses eaux, ce qui n’est pas sans rappeler le cas de la Mer Morte. La région profite également de cette ressource pour puiser dans le sel du lac, qui compose encore aujourd’hui une grande source de revenu.
Proche de la côte Atlantique du Sénégal, sa couleur qui tend en fonction des jours entre le rose et le marron est causée par une microalgue appelée Dunaliella salina qui produit un pigment rouge qui absorbe la lumière du soleil. Cette couleur ressort donc plus durant les périodes sèches.
LES CASCADES DE SANG, ANTARCTIQUE
Les Blood Falls, littéralement cascades de sang en français, se trouvent en Terre Victoria dans l’Antarctique Oriental. Elles ont été découvertes en 1911 par le géologue Thomas Taylor. Si ces chutes d’eau de couleur rouge ont longtemps fait travailler l’imagination des écrivains, il s’agit en réalité d’un phénomène géologique parfaitement normal. A l’intérieur du glacier Taylor où se situe les chutes, une grande réserve d’eau est contenue depuis plus de 2 millions d’années.
Cette eau est très riche en sel et en fer. Ainsi, lorsque cette eau qui est enfermée depuis aussi longtemps rejoint l’atmosphère, l’eau se met à rouiller. Les chercheurs s’intéressent particulièrement à cette eau puisqu’elle pourrait fournir des informations sur les premières formes de vie qui peuplaient autrefois la terre.
CAÑO CRISTALES, COLOMBIE
En Colombie, le « Ruisseau de cristaux », ou Caño Cristales en espagnol, est un lieu touristique unique en son genre puisque la rivière dont l’eau est parfaitement normale, change de couleur de septembre à novembre chaque année. Différentes teintes de rouge, de bleu, de vert et d’orange donnent à l’eau des allures de peinture impressionniste.
Derrière ce changement se cache un phénomène assez étonnant puisqu’il s’agit de la période où une algue fleurit dans les eaux, la Macarenia clavigera. Longtemps difficile d’accès, cette ancienne zone de guérilla est aujourd’hui accessible aux touristes.
BOILING LAKE, DOMINIQUE
Le Boiling Lake en Dominique a la particularité d’être le deuxième plus grand lac en ébullition du monde après le Frying Pan Lake en Nouvelle Zélande. Avec une température de plus de 82 °C, une vapeur permanente recouvre le lac, lui apportant une touche mystérieuse qui a longtemps effrayé les habitants de la région. Situé dans le parc national de Morne Trois Pitons, il est très difficile d’accès à cause de son emplacement en altitude. Sa chaleur est due à une coulée de lave qui passe en dessous du lac.
SALAR DE UYUNI, BOLIVIE
Le Salar de Uyuni en Bolivie est le plus grand désert de sel au monde. Seulement, ici l’utilisation de désert ne correspond pas à ce que l’on s’imagine puisqu’il s’agit d’une étendue d’eau où la concentration de sel est très importante. En fonction des périodes, il peut ne presque plus contenir d’eau avant d’être inondé par les lacs voisins. Source importante de lithium, cette étendue blanche se transforme en vrai miroir pendant la saison humide.
LES TERRASSES DE TAVERTIN DE PAMUKKALE, TURQUIE
Ces terrasses naturelles ont des airs de piscines pleines d’une eau bleu turquoise. L’eau y est riche en calcaire et cette formation est dueà un courant d’eau riche en minéraux. La ville antique romaine d’Hiérapolis se situe non loin et les deux lieux sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
PITCH LAKE, TRINIDAD
Le pitch Lake à Trinidad est l’un des rares points d’eau au monde qui contient une telle quantité de goudron et d’asphalte. Les scientifiquespensent que ce dépôt est causé par une réserve de pétrole sous le lac. Cependant, même si cet aspect fait de l’eau un lieu où l’on n’a pas trop envie de nager, le lac regorge de micro-organismes uniques au monde et de nombreux animaux fossilisés dans l’asphaltes y ont été découverts.
LAC LOKTAK, INDE
Le lac Loktak est connu pour ses phumdis, des masses de végétations circulaires qui parsèment cette étendue d’eau. La plus grande de ces « îles » mesure plus de 40 kilomètres de largeur. Les phumdis abritent de nombreuses espèces animales et végétales endémiques à la région et parfois en voie de disparition comme le python indien ou les Gibbons houlocks, des singes sans queue qui se tiennent debout, faisant d’eux de lointains cousins sur le plan biologique. Une usine à énergie hydraulique est située sur les berges du lac.
LA RÉSERVOIR MANICOUAGAN, CANADA
Si vous ne verrez pas grand-chose lors de votre visite, le réservoir Manicouagan est une étendue d’eau circulaire au centre de laquelle se trouve l’île René-Levasseur. Surnommé l’œil du Québec, ce cercle a été causé par la chute d’une météorite il y a de cela plusieurs centaines demillions d’années. L’île serait apparue avec le remplissage du réservoir grâce aux courants d’eaux voisins. La plus haute colline de l’île est surnommée le mont Babel dont la pointe culmine à presque 1000 mètres d’altitude. La zone de l’œil mesure environ 2000 kilomètres de diamètre.
LES LACS PLITVICE, CROATIE
A l’intérieur du parc national de Plitvice, 16 lacs se croisent, se mélangent parfois, et cascadent en chutes d’eau. Des barrages de calcaires les séparent et les lacs subviennent aux besoins d’une biodiversité abondante et rare comme certaines espèces de lynx, de putois sauvages ou de loups. La zone est aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
LES CRATÈRES DE KELIMUTU, INDONÉSIE
Au sommet du volcan Kelimutu se trouvent trois cratères qui contiennent aujourd’hui de vrais lacs, caractérisés chacun par une couleur différente. Les cratères ont des compositions chimiques totalement différentes et sont chacun plus ou moins chauds ce qui fait que les couleurs des trois lacs varient pendant l’année du bleu, au vert, au rouge et vont parfois même jusqu’au noir ou au blanc. S’il est vrai que vous ne pourrez pas toujours vous baigner dans ces magnifiques points d’eau, ils restent des lieux d’exception à visiter à tout prix. Figurant pour la plupart dans la liste des sites protégés par l’UNESCO, les phénomènes géologiques, biologiques et chimiques qui se cachent derrière ces endroits sont longtemps restés des mystères pour les scientifiques et on alimenté l’imagination des locaux, de quoi faire travailler votre imagination pendant vos prochaines vacances !
Irène de Trébert, Mademoiselle Swing Pendant l'occupation allemande, la musique américaine était interdite en France, et pour résister à leur manière (d'une façon bien futile et inutile diront certains), de nombreux jeunes ont adopté la mode zazou et les rythmes de la musique Swing. La vedette féminine de ce « mouvement » fut Irène de Trébert. Comme en France, nous avons eu très peu de danseuses à claquettes vedettes de cinéma, il est impératif de s'attarder un peu sur l'histoire de Mademoiselle swing. Irène est née en 1921 sur un paquebot. Après des débuts sans trop d'éclats dans le monde du music hall (un spectacle de danse dès 1931 à l'Olympia, l'enregistrement de comptines pour enfants comme savez vous planter des chous), Irène se rend aux USA dans les années 30 pour faire ses classes dans des spectacles de Broadway. A son retour en France, elle est engagée par l'orchestre de Raymond Legrand (le père de Michel). Le plus populaire des chefs d'orchestre de variétés, Ray Ventura, d'origine juive, ayant quitté la France pour se réfugier en Amérique du Sud, Raymond Legrand a le champ libre pour devenir le nouveau champion des orchestres de variétés. Les tournées de la formation qui mêle swing, sketchs, chansons comiques et sentimentales remportent un énorme succès. Irène interprète les succès du moment en version swing et syncopée (comme le premier rendez vous de Danielle Darrieux), avec une petite voix légère pas du tout désagréable et danse les claquettes sur les rythmes endiablés. Si les chansons ne sont pas américaines (censure oblige), elles en ont l'air ! En 1942, c'est le tournage de Mlle Swing avec Irène, l'orchestre de Raymond Legrand et Elvire Popesco. Mis à la part les chansons entraînantes, qui eurent un gros succès, il n'y a pas grand chose à sauver dans cette comédie musicale bien insignifiante. Le scénario est nul. Irène est certes sympathique, avec son grand sourire, son air malicieux, sa coquetterie dans l'oeil, et sa façon de parler si particulière. Elle a vraiment quelque chose. Cependant sa personnalité est mal exploitée : elle est plutôt insipide dans les scènes de comédies, et pour la danse, disons qu'elle est correcte. Elle ne risque en tous les cas nullement de faire de l'ombre à Eleanor Powell ou Marika Rökk, la vedette hongroise des comédies musicales allemandes diffusées en masse à cette période. Pourtant le public français, qui a vraiment besoin de se divertir, privé des films de Fred et Ginger, fera un beau succès à cette Mlle Swing La naissance d'un bébé dont le père est Raymond Legrand (prénommé Michel-Patrick –curieux quand on sait que Raymond était déjà papa d'un Michel appelé à un avenir brillant) ne ralentit pas les activités d'Irène qui décroche encore un succès avec la guitare à Chiquita. A la libération, Raymond et Irène sont blâmés et interdit de scènes quelques mois, pour avoir chanté devant les allemands et continué allègrement leur carrière pendant l'occupation. La carrière d'Irène dans la chanson ne s'en remettra pas (d'autant plus que le peu fidèle Raymond Legrand la laisse choir). On la retrouve dans quelques opérettes (avec Bourvil) puis dans des films à petits budgets au début des années 50, comme Duel à Dakar, ou le très mauvais musical Musique en tête (1952) avec Rudy Hirigoyen et l'orchestre de Jacques Hélian (qui a supplanté dans le cœur des français celui de Raymond Legrand). Par contre, ce coquin d'Anatole (1952) d'Emile Couzinet, qui passait pour un des pires metteurs en scène d'autrefois s'avère une bonne surprise. Certes, c'est du théâtre filmé, il n'y a aucune idée de mise en scène, mais les comédiens, notamment Irène sont fort drôles. Ce n'est pas du raffiné c'est sûr, mais la cible est atteinte : on rit de bon cœur et c'est en tout en cas 30 fois meilleur qu'un navet comme musique en tête. (En plus, Irène y danse, bien, dans 2 courtes séquences) Irène donne aussi la réplique à Roger Nicolas, chansonnier fort populaire à la radio (« écoute écoute ») dans un dans le roi du bla bla. Sa carrière s'arrêtera là. Dans les années 70-80, elle donnera des cours de claquettes. Elle était parait il très amère et regrettait certaines erreurs du passé. Elle est décédée en 1996.
Le 14 novembre 1994, l'Eurostar effectue son premier voyage entre Paris et Londres par le tunnel sous la Manche Le contrôleur annonce : Mesdames et messieurs, dans quelques instants nous allons entrer dans le tunnel sous la Manche A travers les vitres de l'Eurostar, les voyageurs aperçoivent encore le paysage. Et soudain, c'est le noir. Le train à grande vitesse vient d'entrer dans le tunnel. Il règne une certaine euphorie parmi les 750 voyageurs qui ont pris place à bord. L'Eurostar effectue son premier voyage entre Paris et Londres par le tunnel sous la Manche en ce 14 novembre 1994. Il a quitté la gare du Nord à 8h07. Il mettra environ 3 heures pour rallier la capitale britannique. ************* Le 14 novembre 1913, Marcel Proust publie à compte d'auteur Du côté de chez Swann. L'écrivain ajoutera six tomes à ce livre hors du commun pour en faire le roman le plus long et l'un des plus beaux de la langue française sous le titre À la recherche du temps perdu. Au total, 17 ans de travail acharné.
Les quatorze années consacrées à la rédaction de La Recherche ne parviendront pas à changer l'image de dandy et d'amateur collée à Proust : cette œuvre n'a-t-elle pas pour héros un mondain frivole et désœuvré, uniquement sensible aux affres de l'amour, de la jalousie et du temps qui passe ?
Proust a pourtant abandonné la bonne société pour s'enfermer dans son appartement du boulevard Haussmann aux murs couverts de plaques de liège pour atténuer les bruits de la rue. Souffrant, il ne quitte guère son lit où il aligne inlassablement les phrases, la plus longue ne faisant pas moins de 414 mots ! Épuisé par la maladie et le travail, Marcel Proust meurt le 18 novembre 1922 sans avoir pu contempler la réalisation totale de sa «cathédrale» de l'écriture, premier roman moderne bâti comme une véritable symphonie.
Devenue un monument de la littérature, l'œuvre passe pour interminable et difficile d'accès. Mais La Recherche du temps perdu, qui fait si peur aux néophytes, n'est-elle pas en fait que le reflet de la complexité de la vie-même ? Il ne faut pas hésiter à picorer dans les pages pour aller à la rencontre de ces personnages d'une autre époque qui nous ressemblent tant ************ 14 novembre 1888
Inauguration de l'Institut Pasteur L'Institut Pasteur est inauguré à Paris le 14 novembre 1888. Financé par une souscription internationale, ce centre de recherche sur les virus comble les vœux du plus populaire savant qu'ait connu l'humanité... La rage de comprendre
Né à Dole, dans le Jura, en 1822, Louis Pasteur se passionne pour les fermentations. Il découvre qu'elles naissent dans des microorganismes. C'en est fini de la croyance en la génération spontanée! Il invente une technique de chauffage qui protège la bière et le lait contre les ferments. C'est la «pasteurisation».
Dans la vallée du Rhône, le savant révèle l'existence d'un «microbe» responsable de la maladie des vers à soie. Le corps médical et le public comprennent ainsi qu'il est possible, grâce à l'hygiène, de se protéger contre les maladies transmises par les microbes. Il s'ensuit une amélioration notable de l'espérance de vie partout dans le monde.
Ses succès valent à Pasteur fortune et considération. Mais le meilleur reste à venir.
Le 6 juillet 1885, tandis que la France de la IIIe République est à son zénith, Louis Pasteur reçoit dans son cabinet parisien un petit berger alsacien, Joseph Meister. Celui-ci a été mordu par un chien enragé et exige des soins immédiats.
Le savant prend le risque de lui inoculer un nouveau vaccin de son invention. Et à son grand soulagement, l'enfant sort guéri de l'épreuve.
Au comble de la gloire, Pasteur en profite pour lancer une souscription en vue de fonder l'Institut qui portera son nom. Il le dirigera jusqu'à sa mort, en 1895, et y repose depuis lors.
Les collaborateurs et les successeurs de Louis Pasteur multiplient les découvertes que viennent couronner huit prix Nobel, dont les professeurs Jacob, Monod et Lwoff en 1965. En 1921, Albert Calmette et Camille Guérin mettent au point le vaccin BCG contre la tuberculose. En 1983, le professeur Luc Montagnier et Françoise Barré-Senoussi découvrent le virus du sida *********** 14-11-1908 : J.E. Brandenberger invente la Cellophane, marque déposée en 1912 La cellophane fut inventée en 1908 par un ingénieur chimiste suisse du nom de Jacques Brandenberger qui apporta ses brevets en 1917 à la société anonyme « La Cellophane ». Cette société exploita notamment deux usines à Mantes-la-Ville (Yvelines) et Bezons (Val-d'Oise).
Le terme cellophane, qui est devenu un nom commun, a été créé par Brandenberger par contraction de « cellulose » et de « diaphane » (translucide). On peut aussi parler de pellicule cellulosique.
Le processus de fabrication consiste à extruder de la viscose à travers une fente étroite dans un bain d'acide qui reconvertit la viscose et régénère la cellulose sous forme d'un film. Un processus similaire, faisant appel à l'extrusion par des trous (une filière) conduit à la production de fibres synthétiques comme la rayonne et le fibranne. La viscose est une solution colloïdale obtenue par dissolution de fibres de cellulose, généralement extraites du bois ou du coton dans un solvant alcalin (soude) peu onéreux. La production de la cellophane, qui a commencé dans les années 1920, est toujours d'actualité. ************
1953. Naissance à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) de Patrick Sébastien à la fois imitateur, humoriste, acteur, réalisateur, chanteur, auteur-compositeur, écrivain et producteur-animateur de télévision. ********** 1961. Naissance à Alexandrie (Egypte) de l'animateur-producteur de télé et radio, Nagui célèbre notamment pour son émission Taratata ********** Partout dans le monde, l'on célèbre la Journée mondiale du diabète (photo : une infirmière contrôle la glycémie d'un patient diabétique. ********** Le prince Charles, prince de Galles (Charles Philip Arthur George), né le 14 novembre 1948 à Londres est un membre de la famille royale britannique, fils aîné de la reine Élisabeth II et du prince Philip, duc d'Édimbourg. Depuis 1952, il occupe la première place dans l'ordre de succession au trône britannique et dans chacun des royaumes du Commonwealth. Il est également héritier aux fonctions de gouverneur-suprême de la Communion anglicane, duc de Normandie, seigneur de Man, chef suprême des Fidji etc. Depuis 1958, il est connu par son titre supérieur de prince de Galles. Toutefois, il utilise d'autres titres en fonction de l'endroit où il siège ; par exemple duc de Rothesay lorsqu'il se trouve en Écosse ou en Angleterre, par droit du duché de Cornouailles. Le prince Charles détient le plus haut rang des membres de la famille royale britannique à la suite de sa mère, la reine Élisabeth II, et il est le deuxième plus long titulaire en tant que prince de Galles : ce titre est accordé aux héritiers de la couronne d'Angleterre2. Il est en outre héritier du trône depuis plus de soixante ans, ce qui constitue le record absolu. Le 18 septembre 2013, il devient l'héritier du trône le plus âgé, dépassant ainsi le roi Guillaume IV.
Autrefois les humains
scientifiques sont maintenant convaincus que toutes ces caractéristiques, autrefois perçues comme les attributs de l’humanité, sont également présentes chez les animaux.
S’ils ont raison, notre espèce n’est pas aussi unique que nous aimons à le penser.
Seule différence ÉNORME , ils ne peuvent pas parler ..........
Kanzi a bon goût. Il aime les oranges, les cerises et le raisin. Il montre ce qu’il veut sur un lexigramme, un appareil à écran tactile informatisé sur lequel chaque symbole représente un mot. Kanzi peut utiliser jusqu’à 500 mots et quand on s’adresse à lui, il peut en
comprendre quelques milliers. Il aime aussi la guimauve, alors il va gratter une allumette pour allumer un feu, puis en réchauffer sur un bâton.
Kanzi n’est pas un humain, mais un singe. Il fait partie d’une espèce, appelée les bonobos qui, avec les chimpanzés, sont
nos plus proches parents vivants. Bien qu’il ne puisse pas parler comme nous, Kanzi renverse nos idées sur nos cousins primates – et par conséquent, nos idées sur nous-mêmes.
Une espèce, par définition, est unique. En ce sens trivial, les humains sont uniques, tout comme les souris domestiques le sont. Mais en soulignant leurs particularités, les humains ont créé, tout au long de l’histoire, une barrière apparemment infranchissable entre eux et d’autres animaux.
Ainsi, pour Descartes, c’est par l’âme que l’homme se distingue des bêtes. L’action de l’âme consiste en la pensée, et le langage
en est la manifestation.
Charles Darwin a été l’un des premiers à s’opposer à cette idée. Dans La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe (1871), il affirme qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre l’homme et les mammifères supérieurs dans leurs facultés mentales et que toutes les différences sont « de degré, non de nature ». Il a ensuite abondamment étudié les similitudes entre les expressions faciales humaines et animales et comparé les réactions des espèces à la chatouille.
Ses pensées ont ensuite été oubliées ou ignorées. Dans les années 1950, les animaux ont été réduits à des machines dotées de simples instincts à la place des émotions. Le comportementaliste B. F. Skinner pensait que tous les animaux se ressemblaient et que les mêmes règles d’apprentissage seraient applicables à tous.
À l’époque, on croyait majoritairement qu’ils manquaient d’intelligence et d’émotions. Ce n’est que lorsque la primatologue Jane Goodall a entrepris ses études, sur les chimpanzés sauvages, au début des années 1960 que les rapports homme-animal ont commencé à changer, bien que très lentement. Sa mission était d’examiner les chimpanzés afin de mieux connaître nos ancêtres humains.
Dès le début de son séjour en Afrique, elle a vu des comportements étonnamment ressemblant à ceux des humains. Dans sa première recherche, elle applique aux chimpanzés, les pronoms personnels « he » ou « she » traditionnellement réservés aux humains, et leur donne les noms, quelque chose d’inimaginable auparavant dans le milieu universitaire.
Elle a également découvert qu’ils mangeaient de la viande : ils ne sont pas végétariens comme on l’avait supposé. Et pour obtenir cette viande, ils utilisaient des outils. Elle a vu des chimpanzés faisant la pêche aux termites avec des brindilles. Cela en soi était une conclusion révolutionnaire, car jusque-là, l’utilisation d’outils avait été considérée comme une capacité purement humaine.
Son chef de projet à l’époque, le paléoanthropologue Louis Leakey a dit : « Maintenant, nous devons redéfinir « l’outil », redéfinir « l’homme », ou accepter les chimpanzés comme les humains. »
A la même époque, Frans de Waal de l’université Emory à Atlanta, Etats-Unis, avait observé des chimpanzés à Arnhem Zoo aux Pays-Bas. Il a vu beaucoup de comportements sociaux complexes, et a été frustré par le manque d’études qui les décrivent. « Mes livres de biologie étaient inutiles », avoue-t-il.
Comme Darwin l’avait écrit à ce sujet plus de 100 ans plus tôt, De Waal a également noté qu’en chatouillant un jeune chimpanzé, on déclenchait la même réaction que chez les enfants. Une étude, publiée en mai 2015, a montré depuis que les mêmes muscles étaient impliqués lorsque les chimpanzés et les humains souriaient.
Notre gamme d’expressions faciales peut être unique, mais regardez le visage d’un chimpanzé assez longtemps et vous commencerez à voir une gamme tout aussi complexe. Nous savons aussi qu’ils savent très bien interpréter les expressions faciales de leurs congénères.
Les compétences sociales de chimpanzés sont à la base d’un autre phénomène que l’on croyait propre aux humains : la morale qui
englobe l’équité, l’altruisme et l’empathie. Pendant des siècles, nos codes moraux ont été essentiels à notre notion d’humanité. Nous avons longtemps cru que c’étaient le raisonnement moral et l’empathie qui nous distinguaient des bêtes.
Nous savons que les enfants ont un fort sentiment d’équité à un âge précoce. Par exemple, ils sont prêts au partage avec des amis, même si cela implique un sacrifice. Ils semblent également être foncièrement altruistes : ils vont aider à ramasser des objets tombés sans qu’on le demande dès l’âge de 14 mois. Mais d’autres animaux ont aussi un sens inné de l’équité.........
En 2003, De Waal a publié des recherches sur la façon dont des singes capucins réagissaient à un paiement indu.
Lorsque les deux singes accomplissaient la même tâche, les deux étaient heureux d’accepter un concombre comme récompense. Mais lorsque l’un d’eux recevait, de façon arbitraire, un raisin plus savoureux à la place, l’autre n’était pas content et commençait à refuser le concombre.
Les chimpanzés se comportent d’une manière similaire. Mais que se passe-t-il si un chimpanzé contrôle la récompense à la place d’un expérimentateur humain ? Nous savons que, pour la plupart, ils agissent égoïstement quand il s’agit de la nourriture, prêts à la voler ou à la cacher à leurs rivaux.
Cependant, une étude de 2013 a constaté qu’ils connaissent aussi la valeur de la coopération et peuvent partager la nourriture. L’étude a révélé qu’ils partageront aussi une récompense à parts égales, tout comme les humains. Dans une expérience, les chimpanzés partagent les bananes de la même manière que les humains partagent l’argent.
Les chimpanzés semblent également être instinctivement serviables. Tout comme les jeunes enfants, ils aident les humains à atteindre des objets hors de portée. Ils aident également les autres, par exemple, en débloquant une porte qui mène à la nourriture pour un compagnon, même à leur propre détriment.
Dans la nature, les chercheurs ont observé les chimpanzés qui aidaient les membres handicapés du groupe, adoptaient des orphelins et aidaient les amis à échapper à des pièges de braconniers. Ce sens de l’altruisme doit être ancré profondément dans le règne animal, parce queles rats sauvent également un ami de la noyade, même au risque de se faire mouiller.
Ces études suggèrent que la coopération est un comportement de survie utile pour de nombreuses espèces. Si les humains, les chimpanzés et lesrats coopèrent, l’ancêtre commun de tous les trois a pu le faire aussi.
« Les chimpanzés vivent dans un environnement social riche, ils dépendent les uns des autres », affirme Felix Warneken de l’université Harvard aux États-Unis.
La vieille idée que les chimpanzés sont égoïstes et vicieux n’est plus acceptable, affirme De Waal. « Les gens disent que la morale vient de Dieu, de la religion, explique-t-il, mais nous pouvons voir clairement les racines de la moralité chez de nombreuses autres espèces. »
Bien sûr, avec le bon vient le mauvais. Il serait faux de considérer les chimpanzés uniquement en tant que créatures gentilles et serviables.
Tout comme les humains, les macaques rhésus ou les dauphins, ils ont leur part d’ombre. Il existe de nombreux cas de combats, d’assassinats et même d’infanticides.
Leur société est basée sur un monde social complexe et hiérarchique où il est important de garder des amis proches. Cela signifie que tout comme les singes rhésus, les chimpanzés peuvent agir en manipulateurs
Ces idées suggèrent que les chimpanzés sont socialement conscients et comprennent le comportement de leurs semblables. Les humains peuvent reconnaître les états mentaux d’autrui, une capacité que les psychologues désignent comme la « théorie de l’esprit« .
Nous pouvons comprendre ce que les autres pensent et quelles sont leurs intentions, et en déduire ce qu’une autre personne sait ou ne sait pas.
Les enfants apprennent à le faire à un âge très précoce, et il y a maintenant beaucoup de preuves que les grands singes possèdent ces compétences. Par exemple, un chimpanzé subordonné ne ramassera une savoureuse banane que s’il peut le faire sans être vu par un chimpanzé plus dominant. Le subordonné sait que le chimpanzé dominant la réclamerait.
Les chimpanzés ont également une certaine compréhension de l’esprit humain. Ils peuvent faire la différence entre une personne qui ne veut pas leur donner de la nourriture et une personne incapable de le faire. Les dernières expériences dans ce domaine montrent que, lorsqu’on les prive de nourriture, les chimpanzés vont la récupérer dans une boîte opaque que l’expérimentateur ne peut pas surveiller mais laissent la nourriture intacte dans une boîte transparente. De toute évidence, nous ne sommes pas les seuls à pouvoir représenter d’autres personnes avec leurs objectifs, intentions et perceptions, dit Katja Karg de l’Institut Max Planck pour l’anthropologie évolutionnaire à Leipzig, en Allemagne, qui est l’auteure principale de l’étude.
L’étape suivante consiste à examiner si les orangs-outans ont la même capacité, explique Karg. Nous avons été séparés d’eux, il y a environ 14 millions d’années.
S’ils ont les mêmes capacités, cela veut dire que celles-ci sont très anciennes. Connaitre l’état mental de quelqu’un d’autre exige également une prise de conscience de votre propre esprit. Cela suggère que les chimpanzés ont aussi un degré de conscience. Ils ne sont pas les seuls.
Jusqu’à présent, la capacité a été trouvée chez de nombreux autres singes, les dauphins, les éléphants d’Asie et la pie européenne.
Les chimpanzés possèdent même une culture. Ils ne composent pas de symphonies, mais la culture peut être définie comme la transmission des connaissances et des habitudes d’une génération à l’autre.
Même si vous ne verrez pas un chimpanzé cuisiner un repas gastronomique pour ses meilleurs amis, De Waal fait valoir que les chimpanzés dépendent totalement de l’apprentissage culturel et social. Il existe maintenant des preuves abondantes pour cela. Les communautés de chimpanzés sauvages ont développé une utilisation diversifiée des outils et des comportements de séduction et du toilettage qu’ils transmettent à leur progéniture.
Dans le laboratoire, les chimpanzés se conforment à l’usage, en utilisant les outils de la même manière que les autres. Cette conformitéest « une caractéristique de la culture humaine », selon les chercheurs. Les chimpanzés étaient conformes aux normes sociales de leur groupe, même si une autre technique aurait pu être tout aussi utile.
Plus récemment, il est apparu que les chimpanzés pouvaient apprendre à cuire les aliments. Une étude a constaté qu’ils aimaient l’alcool fermenté de sève de palmier et en buvaient assez pour montrer des signes d’ivresse. Tout à coup, l’idée d’un repas
gastronomique ne semble plus si loin.
La morale, la conscience et la culture ont autrefois été considérées comme uniquement humaines, mais les chimpanzés les possèdent aussi.
Alors qu’est-ce qu’il reste ? Le langage, bien sûr
Les chimpanzés manquent de structures vocales pour produire les sons que nous faisons. Mais le langage est plus que
des mots : les gestes et les expressions faciales jouent également un rôle important. Lorsque vous prenez cela en compte, les chimpanzés s’en sortent plutôt bien en matière de langage. Certes, Kanzi le bonobo, avec ses compétences linguistiques, est un cas extrême et ila été formé par les humains. Mais il y a beaucoup d’autres exemples.
Des études ont identifié, chez les chimpanzés, 66 gestes distincts qui tous communiquaient des informations significatives. Certaines variations culturelles ont même été découvertes lorsqu’un groupe de chimpanzés néerlandais a été rapatrié dans un zoo
écossais. Il est clair que les chimpanzés, comme beaucoup d’autres espèces, ont des moyens complexes de communiquer les uns avec les autres. Simplement, nous avons été lents à comprendre ce qu’ils disent.
Plus nous cherchons des similitudes entre les humains et les animaux, plus nous en trouvons. « Pour les biologistes, nous sommes une espèce parmi tant d’autres », soutient De Waal. Le chercheur montre comment les chimpanzés s’embrassent après un combat, pour se réconcilier, tout comme les humains.
Il ne fait aucun doute que les capacités humaines sont plus développées que celles des chimpanzés, en particulier en ce qui concerne
la langue parlée. Mais ces différences ne sont pas flagrantes et absolues, c’est plutôt une question de degré – et elles deviennent plus
subtiles, au fur et à mesure des études. De ce point de vue, les humains ne sont pas plus uniques que tout autre animal.
Nous allons évoquer aujourd’hui des solutions pour faire de notre ego un allié de notre épanouissement. Pour cela, nous nous appuierons sur l’excellent ouvrage « Trois amis en quête de sagesse » qui réunit Alexandre Jollien, Matthieu Ricard et Christophe André. Tout d’abord, et pour fixer les idées, nous choisirons à la fois le terme d’estime de soi et d’ego. Car, comme nous le précise Christophe André, l’ego ne fait pas partie du vocabulaire courant de la psychologie.
Les Conséquences D’un Ego Déficient ?
L’égo déficient se manifeste par des jugements, des critiques, des ruminations, des auto-dévaluations , des doutes excessifs, par l’emploi du « je », « moi »,etc., l’émergence d’émotions désagréables, des interrogations constantes sur ce que pensent les autres, des évasions mentales vers le futur (angoissant) et le passé (regretté)…
Ces maladies de l’ego se rangent dans deux catégories : un excès d’attachement à soi ou un manque d’estime de soi. Dans les deux cas, c’est une source de souffrance car nous avons tendance à nous isoler socialement, à ne plus nous satisfaire au présent et à déprimer.
Se passer de l’égo, non. Le tranquilliser oui... Christophe André emploie une brillante métaphore pour l’ego...
« L’ego est un mal nécessaire, comme un véhicule de location. Nous avons besoin de lui pour traverser la vie, comme d’un moyen de locomotion. »
On l’aura compris, l’idéal est cependant qu’il soit le moins bruyant et polluant possible.
Il s’agira donc de le tranquilliser afin d’avoir une « juste » et « saine » estime de soi.
Pour parvenir à cet état de quiétude, il existe des solutions que nous suggèrent les trois sages.
Les voici...
Alexandre Jollien
Pratiquer la gratitude comme un exercice spirituel et, à notre tour, entrer dans cette immense chaîne de solidarité en posant des actes concrets pour aider le plus grand nombre.
Cultiver la joie et prendre soin de soi : un des remèdes pour calmer l’ego est d’éprouver de la joie.
Alors, écoutons cette joie, prêtons-y attention et prenons soin de nous.
Matthieu Ricard
Utiliser le plus souvent possible le « nous » pour effacer les « je » »moi » »mien » qui restreignent notre esprit et nous poussent surles pentes de l’égoïsme et du narcissisme.
Être bienveillant : incarner la bienveillance et l’amour dans nos actes et nos pensées permet de faire reculer l’ego.
Pour soi et pour les autres...
Pratiquer la méditation : elle permet de devenir observateur de nos pensées, de se fier à nos sens et nous reconnecter au présent.
Christophe André
Avoir un lien d’amitié avec soi-même signifie pratiquer l’auto-compassion...
Elle permet d’avancer avec douceur et sans tomber dans les affres de l’orgueil.
Adopter le mantra « Fais de ton mieux, et ne te fais jamais de mal...
« Se dire « que mon ego soit comme un petit vélo et non comme un 4X4 polluant«
Prendre tous les soirs une douche de gratitude...
La Douche De Gratitude Tous les soirs, faites un bilan de votre journée. Songez à toutes les bonnes choses, grandes ou petites, que vous avez vécues et que vous devez aux autres.
Gratitude pour les personnes qui ont conçu la lampe avec laquelle vous vous éclairez...Gratitude pour les parents, amis, professeurs qui vous ont permis d’être là aujourd’hui à lire ce roman, ainsi vêtu, gratitude pour vos enfants qui, par leur présence, embellissent vos journées, etc.
Lorsque nous faisons attention à ce que nous devons aux autres et que nous ressentons de la reconnaissance, notre moral monte en flèche et l’égo bruyant s’éloigne à grande vitesse !
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On ne garde pas cela pour soi, on en fait profiter les copains !!! Et les copines aussi.
ÇA C'EST PASSÉ UN 15 NOVEMBRE
15 novembre 1871. Verlaine et "Mlle Rimbaud" débarquent bourrés et enlacés à l'Odéon
Ivres et débraillés, les deux poètes font scandale en affichant leur relation trouble lors d'une première théâtrale.
Le 15 novembre 1871, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud arrivent ensemble au
théâtre de l'Odéon pour assister à la première de la pièce en un acte
d'Albert Glatigny, Le Bois. Leur arrivée fait scandale. Ils se tiennent
quasiment par le cou comme deux amants. Ils ont la gueule fripée, les
yeux injectés d'alcool, et la tenue débraillée de Beigbeder après quinze
jours à faire la bamboula... Ils ont passé la nuit précédente à écumer
les cafés du Quartier latin de Paris, à descendre des litres d'absinthe.
Au théâtre, les poètes parnassiens regardent d'un oeil torve ce petit
merdeux de Rimbaud, 17 ans, qui entraîne leur ami Verlaine dans la
fange. Il y a là Théodore de Banville, Charles Cros, Léon Valade,
Catulle Mendès, Henry Houssaye... Le lendemain, la revue Le Peuple
souverain publie un compte rendu de la soirée, mentionnant sournoisement
que "le poète saturnien Paul Verlaine donnait le bras à une charmante
personne. Mlle Rimbaud". L'auteur de la perfidie, Edmond Lepelletier,
est un ami d'enfance de Verlaine jaloux d'être délaissé au profit de
Rimbaud.
Ça a du faire jaser dans les chaumières
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1951
Première sortie en mer pour la "Calypso"ça c'est passé un 15 novembre
L'ancien dragueur des mines, acheté par le commandant Cousteau en 1950, effectue
sa première sortie en mer au large de Toulon. Entièrement aménagée en
bateau océanographique de haute technologie, la "Calypso" partira pour
sa première expédition en Mer Rouge le 25 novembre
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1943
Arrestation de tous les bohémiens (Gypsies)
Le chef des SS (Gestapo), Heinrich Himmler ordonne l'arrestation et la
déportation dans des camps de concentration de tous les bohémiens
(Gypsies) de l'Allemagne
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1904
Invention du rasoir jetable par Gillette
On peut lire dans l'illustration : "ce merveilleux instrument vous évitera
à coup sûr tous les ennuis ordinaires et vous épargnera du temps et de
l'argent. Vous aurez, en l'employant, la certitude d'être toujours rasé
de près sans danger de blessure ou de maladie transmissible. Sa
simplicité est idéale. Il est toujours prêt à être employé. Ses lames à
double tranchant servent chacune de 10 à 40 fois et ne nécessitent ni
repassage ni affilage
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1891
Naissance d'Erwin Rommel
Erwin Rommel mena une brillante carrière d'officier militaire durant plus de
30 ans et servit dans les différentes armées allemandes de son époque.
Il était craint et respecté par ses ennemis les Alliés. Suite à sa
brillante campagne en Afrique du Nord, il fut surnommé aussi bien par
ses compatriotes que ses adversaires, le Renard du désert. Il combattit
pour son pays mais ne fut pas impliqué dans l'extermination des Juifs.
Ayant participé indirectement le 20 juillet 1944 à l'"Opération Walkyrie"
visant à l'assassinat d'Hitler, il reçut l'ordre de se suicider, en
échange de la préservation de son honneur et du respect de sa famille.
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1862
Décès d'Emma Livry, danseuse de ballet
Emma Livry était une grande danseuse de l'opéra de Paris. Sa majestueuse
interprétation de La Sylphide fit d'elle la danseuse la plus appréciée
du public parisien de l'époque à l'Opéra de Paris.
Le 15 novembre 1862 lors d'une répétition, Emma Livry agita par mégarde
son tutu de gaze au-dessus de la herse éclairante. Celui-ci s'enflamma
et le feu l'enveloppa très vite. Affolée, elle traversa trois fois la
scène avant qu'un pompier n'ait le temps de se précipiter sur elle.
S'apercevant qu'elle allait être nue, Emma Livry ramassa de ses mains
les morceaux de l'étoffe enflammée pour s'en couvrir, aggravant de ce
fait ses brûlures. Ce qui restait de son costume tenait au creux de sa
main. Elle mourut après huit mois d'une longue agonie, emportant avec
elle une époque qui aura marqué l'histoire du ballet romantique. Elle
n'était âgée que de 21 ans.
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1793: Naissance de la baguette de pain. La traditionnelle baguette de pain, symbole de
l'identité nationale, remonte à la Révolution. Le 15 novembre 1793 (26
brumaire An II selon le calendrier républicain), un décret de la
Convention stipule que tous les Français doivent manger le même pain:
«La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de
l'égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le
riche et un pain de son pour le pauvre. Tous les boulangers seront
tenus, sous peine d'incarcération, de faire une seule sorte de pain: Le
Pain Égalité». En 1856, Napoléon III, à son tour, tente de réglementer
la taille et le poids du pain: 40 cm et 300 g environ. Après la Seconde
Guerre mondiale se généralise la baguette, aussi appelée flûte ou petite
selon les régions. D'une longueur de 80 cm et d'un poids de 250 g, son
prix a été jusque dans les années 1980 fixé par arrêté préfectoral.
**********
Né Jean Alexis Gabin Moncorgé (d'aucuns prétendent qu'il faut dire Jean
Gabin Alexis Moncorgé, extrait de naissance à l'appui), le 17-5-1904, à
Paris, il est le fils d'un chanteur de café concert, Ferdinand Moncorgé,
connu sous le nom de Gabin, et d'une chanteuse-fantaisiste, Hélène
Petit.
Il passe sa petite enfance à Mériel, petit "bourg campagnard" de
Seine-et-Oise, entouré de ses six frères et sœurs, dont il est le
benjamin.
En 1915, ses parents s'installent à Paris. Délaissant l'école, Jean devient garçon de bureau à la Compagnie Parisienne
d'Electricité. Mais sa découverte du monde du travail est interrompue
par l'idée saugrenue qu'a son père de l'inscrire, au moment du décès
d'Hélene (1918), au lycée Janson-de-Sailly. La situation ne lui
convenant pas, le jeune élève s'enfuit et se réfugie auprès de sa soeur
Madeleine, demeurant toujours à Mériel auprès de son époux, l'ancien
boxeur Poësy.
Entre 1920 et 1922, Jean exerce divers petits métiers: cimentier à la Gare de la Chapelle, manoeuvre dans une
fonderie, magasinier aux magasins d'automobiles de Drancy.
Mais, en 1923, poussé par son père, il se retrouve placé sous la bienveillance
du comique Bach et fait ses débuts de figurant aux Folies Bergères ...
Gabin fils fait quelques apparitions secondaires sur les planches, notamment
dans «La nouvelle revue de Rip» au Vaudeville et «L'amour à Paris» aux
"Bouffes Parisiens" (1923). A cette occasion, il fait la connaissance
d'une admiratrice, Camille Basset, dite Gaby, future actrice. Les deux
jeunes gens se marient au début de l'année 1925, à l'occasion d'une
permission de Jean. Car, de 1924 à 1925, le jeune homme effectue son
service militaire dans la Marine(bataillon fusiliers-marins de Lorient,
puis Ministère de la Guerre, à Paris).
Rendu à la vie civile au début de l'année 1926, Jean décroche quelques contrats au music-hall
avant de revenir sur la scène des "Bouffes Parisiens" («Trois jeunes
filles nues»). Par la suite, il présente un tour de chant dans toute la
France (enfin, là où l'on veut bien de lui) et même en Amérique du Sud
(!), se contentant d'imiter Maurice Chevalier. Mistinguett, en rupture
avec le même Chevalier, le remarque et l'engage comme partenaire au
Moulin Rouge (1928).
Les biographes signalent souvent l'année 1929 comme marquant les véritables débuts de Jean Gabin en tant que
jeune premier. A cette époque, en effet, il tient des rôles plus
importants dans des opérettes comme «Flossie» ou «les aventures du Roi
Pausole». Il vit une amourette avec sa partenaire de «Flossie»,
Jacqueline Francell. Gaby et lui divorcent ...
A la fin des années vingt, Jean Gabin interprète, en duo avec le clown Dandy, quelques
numéros de music-hall. Il semblerait que certains aient été filmés
(«L'héritage de Lilette/Ohé les valises», «Les lions»).
Après avoir refusé de débuter à l'écran dans le film de Wilhelm Thiele, «Les
chemins du paradis» (1930), il est pris sous contrat par la société
Pathé-Natan et tourne enfin son premier long métrage, «Chacun sa chance»
(1930), de Hans Steinhoff et René Pujol; on peut l'y entendre chanter
en roulant les "rrr", toujours à la manière du grand Maurice. Il entame
alors une série de films qui n'ont pas fait date dans l'histoire du
cinéma (à part sans doute «Les gaités de l'escadron», réunissant Raimu,
Fernandel et Gabin dès 1932), jusqu'à «La belle marinière» que
l'intéressé considère lui-même comme son premier grand rôle à l'écran.
En effet, les rôles plus étoffés arrivent («Zouzou» avec Joséphine
Baker, «Maria Chapdelaine» avec Madeleine Renaud, tous deux de 1934
...), lui permettant de se faire un nom dans le monde du septième art.
Les critiques de l'époque remarquent déjà le naturel de l'acteur qui, de
son côté, tente de jouer avec retenue pour ne pas exagérer l'expression
des sentiments accentués par les traits particuliers de son visage.
Plus surprenante est l'interprétation qu'il donne de Ponce-Pilate dans le
«Golgotha» de Julien Duvivier (1935). L'acteur et le réalisateur
entament ainsi une longue et profitable collaboration. Jean vient de
lire le roman de Pierre Mac Orlan, «La bandera», et demande à Julien
Duvivier d'en réaliser l'adaptation cinématographique, prenant pour la
première fois en mains son destin artistique. Bonne initiative ...
Entre-temps, Jean Gabin a épousé, le 23-11-1933, Jeanne Mauchain, danseuse nue du
Casino de Paris connue sous le pseudonyme de Doriane. Trois jours avant
le mariage, son père a été retrouvé mort dans son fauteuil.
De 1935 à 1939 se forme le mythe Gabin, dans cet âge d'or du cinéma parlant
français qui traversa la période du Front Populaire. Il suffit de
citer, sans commentaire: «La belle équipe», «Les bas fonds» (1936),
«Pépé le Moko», «La grande illusion», «Gueule d'amour» (1937), «Quai des
brumes», «La bête humaine» (1938), «Le jour se lève» (1939), sous les
directions alternatives de Julien Duvivier, Jean Renoir, Jean Grémillon,
Marcel Carné. Chapeau bas ...
Dans deux de ces chefs-d'œuvre - je ne vous fait pas l'injure de les énoncer - il a pour partenaire la
belle et mystérieuse Mireille Balin avec laquelle il entretient une
liaison éphémère. Dans un troisième - même remarque - il rencontre la
jeune Michèle Morgan. Elle avait de beaux yeux ... Le sort de Doriane
était scellé ...
Le 2 septembre 1939, Gabin est mobilisé. Il sert dans la marine, tout en obtenant une permission qui lui permet de
terminer «Remorques» (1940) dont le tournage a été interrompu, avec
Madeleine Renaud et, pour la troisième fois, Michèle Morgan. Jean est
désormais libre. Certes, l'amour était déjà né, mais c'est à cette
occasion que commence leur liaison ...
Après la débâcle, refusant désormais de tourner pour les compagnies allemandes, il décide
d'émigrer aux Etats-Unis (février 1941), s'intégrant à la communauté
française installée à Hollywood (Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles
Boyer, Jean-Pierre Aumont...). Michèle était déjà partie, seule ...
La carrière américaine de l'acteur français se limite à deux films,
«Moontide (La péniche de l'amour» (1942), sombre mélodrame aquatique, et
«The Impostor (L'imposteur)» (1944) de Julien Duvivier, film de
propagande gaulliste. Sur le plan sentimental, il fréquente brièvement
Ginger Rogers, avant de rencontrer Marlene Dietrich au cours de l'été
1941. Ces deux êtres apparemment dissemblables vont vivre une grande
passion, jusqu'en 1947.
Mal intégré à la société hollywoodienne, se sentant concerné par les événements qui se déroulent en France,
l'acteur décide de s'engager dans les Forces Françaises Libres (début
1943) où il est reçu avec le grade de second maître. A ce titre, il
débarque à Alger (avril 1943), avant de rejoindre la Division Leclerc en
Lorraine (décembre 1944). Décoré de de la Médaille Militaire et de la
Croix de Guerre, il est démobilisé en juillet 1945. Ses faits d'armes,
au sujet desquels se montra toujours discrets, firent l'objet d'une
citation
Retrouvant Marlene en Allemagne - sur la tourelle de son char ! - , Jean Gabin regagne Paris. Le couple est sollicité par Carné
et Prévert pour interpréter «Les portes de la nuit», rôles qui
échoueront finalement à Yves Montand et Nathalie Nattier. Car Jean voit
enfin aboutir son projet, maintes fois rejeté, de tourner «Martin
Roumagnac», sous la direction de Georges Lacombe . Malgré la présence du
couple vedette, le film n'a pas de succès. Et Marlène regagne son
Amérique d'adoption, laissant Jean seul une nouvelle fois.
Les temps sont durs pour les artistes d'avant-guerre. C'est en Italie que
Gabin tourne un film intéressant, «Au delà des grilles» (1948), réalisé
par René Clément, avant de rejoindre Marcel Carné sur le plateau de «La
Marie du port» (1949), incarnée par la jeune Nicole Courcel. Le
quadragénaire accepte enfin son âge et entame, avec cinq ans de retard,
une deuxième carrière.
Si les recettes des films qu'il interprète alors ne sont pas mirobolantes, il n'en demeure pas moins que l'on
revoit aujourd'hui avec beaucoup de plaisir les bandes de cette époque.
«La nuit est mon royaume» (1951) lui permet de recevoir le prix du
meilleur acteur au Festival de Venise 1952. Son apparition dans un
sketch de «Le plaisir» (1951) est d'une grande sobriété. «La vérité sur
Bébé Donge» (1951), avec Danielle Darrieux, est une bonne adaptation
d'un roman psychologique de Georges Simenon. «La minute de vérité»
(1952) permet de reconstituer le couple Gabin/Morgan. «Touchez-pas au
grisbi» (1953) est le premier film noir de Jacques Becker. «Razzia sur
la chnouf» (1955) marque la rencontre de deux fortes personnalités du
cinéma français, dont l'une reste encore à découvrir, Lino Ventura, à
qui Gabin mit le pied à l'étrier
Et puis comment ne pas évoquer les magistrales retrouvailles avec Jean Renoir, enfin de retour en France,
dans cet admirable film que demeure «French Cancan» (1955). Les deux
hommes étaient en froid depuis que le maître était devenu un
"Amerloque". A cette occasion, Gabin tourne son premier film en
couleurs.
La vie de Jean Gabin s'est stabilisée depuis sa rencontre, le 28-1-1949, avec une jeune femme mannequin, Dominique
Fournier. Elle est devenue sa troisième épouse et lui donnera trois
enfants, Florence (future scripte et réalisatrice), Valérie et Mathias,
auxquels il faut ajouter le premier fils de Dominique, Jacky, bien vite
surnommé «Le Frelon». Ce qui va nous permettre, désormais, de nous
intéresser davantage au cinéma !
En 1955, Gabin tourne un petit film d'atmosphère, «Gas-oil», situé dans l'univers des routiers.
Intéressante sans être grandiose cette oeuvre marque néanmoins un
tournant dans la carrière du Gabin d'après-guerre. Parce qu'il s'agit du
deuxième travail effectué sous la direction de Gilles Grangier (ils
tourneront 12 fois ensemble!) et que les dialogues sont signés Michel
Audiard: autant de tares aux yeux d'une Nouvelle Vague qui ne va pas
tarder à éclore. Ces deux hommes vont redorer le blason du personnage
Gabin, jusqu'à le placer au centre de ses propres films. L'orientation
sera bénéfique sur un plan financier, mais on peut néanmoins préférer,
dans les oeuvres de la seconde moitié des années cinquante, les
prestations fournies dans «Voici le temps des assassins» (1956), «La
traversée de Paris» (1956), «En cas de malheur» (1958), le dernier dans
lequel il accepte d'embrasser sa partenaire, en l'occurence Brigitte
Bardot. Pour le reste, je vous laisse le soin de consulter la
filmographie
Alors qu'il “gabotine”, de «Archimède le clochard» (film pour lequel il retrouve Gaby Basset), à «Un singe en hiver»,
l'acteur-propriétaire va connaître la plus grande déception de sa vie
privée.
En effet, depuis le début des années cinquante, Gabin investit dans la terre normande, constituant peu à peu le domaine de La
Pichonnière, sur lequel il fit construire "La Moncorgerie". Réalisant
son rêve d'enfant, l'acteur se lance dans l'élevage de bovins, avant de
se constituer une écurie de trotteurs.
Dans la nuit du 27 au 28 juillet 1962, sept cents agriculteurs, protestant contre la
centralisation des terres, envahissent "La Pichonnière", exigeant la
location de certaines fermes à de jeunes éleveurs en difficulté.
Visiblement, il s'agissait de se servir de la popularité de l'acteur
pour faire connaître à l'opinion publique les problèmes du monde
agricole. Mais cette situation bouleversa profondément l'intéressé, qui
se voyait rejeté par la communauté paysanne de sa région. L'affaire
devait se terminer devant les tribunaux lorsque, à l'ouverture du
procès, Jean décida de retirer sa plainte. Mais la blessure ne se
refermera jamais.
Sur un plan professionnel, assuré de son travail, Jean Gabin prend désormais moins de risques, son nom suffisant à
assurer les recettes d'un film. Souvent entouré des mêmes techniciens
(le producteur Jacques Bar, les dialoguistes Michel Audiard puis Pascal
Jardin, le photographe Louis Page, le preneur de son Jean Rieul ...),
dirigé par les mêmes réalisateurs (Grangier, Verneuil, La Patellière,
Delannoy, Le Chanois), il surprend rarement les cinéphiles des années
soixante. Certes, il est permis de prendre quelque plaisir à la vision
de «Le cave se rebiffe», s'étonner de l'opposition Gabin-Delon dans
«Mélodie en sous-sol» (1963, à l'origine d'une brouille avec Audiard et
Verneuil), le voir avec bonheur personnifier pour la troisième fois le
héros de Simenon dans «Maigret voit rouge» (1963), apprécier
l'association Gabin-Fernandel, avec qui il fonde la maison de production
Gafer et tourne «L'âge ingrat» (1964, un échec commercial, dû sans
doute à la faiblesse du scénario), où le duo Gabin-De Funès («Le
gentleman d'Epsom», «Le tatoué», 1968). Mais rien de tout celà ne nous
semble aujourd'hui indispensable.
La décennie se termine tout de même par un succès international, «Le clan des Siciliens» (1969), qui
réunit Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon. De la bonne ouvrage, ni
plus, ni moins ...
...sur le plateau de 'L'année sainte' (1976)Au ciel ?
Jean Gabin aura bientôt 70 ans. Il a désormais des exigences de star, tandis
que les brouilles se multiplient, y compris avec son beau-fils, Jacky.
Il se dit anarchiste, mais a néanmoins accepté de solliciter la Légion
d'Honneur (1964), se prétend las des rôles stéréotypés qu'on lui
propose, mais fuit les personnages qui ne lui correspondent pas. Son
comportement familial se rapproche du patriarcat.
Nous ne sommes pas surpris d'apprendre que ses rôles d'Auguste Maroilleur dans «La
horse» (1969) ou de Gaston dans «L'affaire Dominici» (1973), figurent
désormais parmi ses préférés. Pourtant, entre-temps, il à tourné l'un de
ses plus beaux films, tout au moins depuis «En cas de malheur», faisant
face à Simone Signoret dans «Le chat» (1970), de Pierre
Granier-Deferre. Co-produit par la Gafer, l'oeuvre ne trouva pas le
succès qu'elle méritait, laissant l'acteur dans une certaine amertume.
Aussi, la suite et la fin furent plus conventionnelles et reconnues de
ce grand public qui, en fin de compte, dirige la carrière des vedettes.
En 1974, Gabin, pour la première fois depuis le début des années trente,
enregistre un microsillon, interprétant notamment une chanson de
Jean-Loup Dabadie, «Maintenant je sais», grâce à laquelle il obtient une
bonne place au hit-parade, le top cinquante de l'époque.
En 1976, alors qu'il tourne son dernier film, «L'année sainte», il accepte
d'être maître de cérémonie à la présentation des César. A cette
occasion, il retrouve Michèle Morgan, dont il souligne une dernière fois
l'éternelle beauté du regard: "Tu as toujours de beaux yeux, tu sais
...". La réponse, sans surprise, nous rajeunît d'une quarantaine
d'années ...
Le lundi 15 novembre de cette année-là, Jean Gabin s'éteint à l'hôpital américain de Neuilly. Il venait de décider la vente
de La Pichonnière. Comme celles d'un marin, qu'il fut à deux reprises,
ses cendres furent dispersées au large de Brest, emportant avec elles
quelques une des plus fortes personnalités du cinéma français
La mouche est à la mode depuis Louis
XIII et cela durera jusqu'à la Révolution. Il ne s'agit bien sûr pas de
l'insecte mal aimé quant à lui, mais d'une petite pièce de taffetas noir
ou de velours prenant différentes formes (parfois en étoile, en
croissant ou en comète), ronde le plus souvent.
Les femmes arboraient ce petit bout de tissu pour trois raisons. Tout
d'abord, la mouche mettait en valeur la blancheur du teint. Les plus
riches marquaient ainsi leur différence avec le bas peuple laborieux
dont la peau était abîmée par le soleil. A l'époque moderne, la mode
était aux peaux diaphanes.
Ensuite, la mouche permettait de dissimuler les imperfections cutanées : verrues, boutons ou séquelles de
maladie. Il faut savoir en effet que la petite vérole (aussi appelée
variole) touchait de nombreuses personnes à cette époque et laissait des
marques indélébiles sur le visage.
Enfin, la mouche transmettait un code, un message à déchiffrer selon la position de ce tissu sur le visage
Près de l'œil : la passionnée !
Au coin de la bouche : la baiseuse !
Sur les lèvres ; la coquette !
Sous la lèvre, voire le menton : la discrète.
Sur le nez : l'effrontée !
Au milieu de la jour : la galante !
Sur les pommettes : l'enjouée.
Sur le front : la majestueuse !
Alors, quel message nous envoie ici la Pompadour ?
Les mouches se conservaient dans des boites joliment décorées.
Les femmes n'étaient pas les seules à user de la mouche. Mais si les hommes
utilisaient aussi ces artifices, ils le faisaient de façon bien plus
mesurée. Car depuis le XVIIème siècle, les femmes n'hésitaient pas à en
porter plusieurs sur le visage quitte à faire dans l'excès !
Aujourd'hui, la mouche artificielle est plutôt désuète mais que de charme ajouté à
celles qui portent un grain de beauté au visage, Marilyn Monroe en est
une belle illustration.
Qu’il s’agisse de lacs, de sources chaudes ou de cratères au sommet d’un volcan, découvrez les plus beaux et les plus insolites points d’eau du monde. De l’Indonésie à la Croatie en passant par le Canada, découvrez
les 14 étendues d’eau qui vous donneront certainement des envies de vacances !
GRAND PRISMATIC SPRING, ÉTATS-UNIS
Le Parc naturel de Yellowstone aux Etats-Unis est très connu, aussi bien pour sa grande variété de faune et de flore mais aussi pour ses sources chaudes.
Le Grand Prismatic Spring est le plus grand point d’eau chaude du parc et le troisième plus grand au monde. Il mesure 90 mètres
de large et sa profondeur est de plus de 50 mètres.
Son succès vient surtout de son arc en ciel de couleur qui commence du bleu marine au centre pour arriver jusqu’au orange sur les berges en passant par le rouge ou le vert. Cette coloration est due aux bactéries qui peuplent ces eaux. Le dégradé de couleur s’explique par le fait que différentes bactéries occupent les différentes zones de l’eau du point le plus froid au plus chaud qui atteint en moyenne 87°c.
SPOTTED LAKE, CANADA
Le Spotted Lake au Canada est une attraction bien connue des touristes puisqu’il a la particularité en été de former des dizaines de
petits cercles délimités par des zones sèches. Ses eaux particulièrement riches en minéraux, en sulfates, en argent et en titane ont par le passé été utilisées comme explosifs durant la Première Guerre Mondiale.
Les formes circulaires apparaissent en été lorsque les zones les moins profondes sèchent sous l’effet de la chaleur. Nommé par les locaux lac Kliluk, il est considéré comme sacré par les tribus amérindiennes canadiennes.
LAC RETBA, SÉNÉGAL
Le lac Retba au Sénégal a la particularité d’être très riche en sel, il est donc très aisé de flotter dans ses eaux, ce qui n’est pas sans
rappeler le cas de la Mer Morte. La région profite également de cette ressource pour puiser dans le sel du lac, qui compose encore aujourd’hui une grande source de revenu.
Proche de la côte Atlantique du Sénégal, sa couleur qui tend en fonction des jours entre le rose et le marron est causée par une microalgue appelée Dunaliella salina qui produit un pigment rouge qui absorbe la lumière du soleil. Cette couleur ressort
donc plus durant les périodes sèches.
LES CASCADES DE SANG, ANTARCTIQUE
Les Blood Falls, littéralement cascades de sang en français, se trouvent en Terre Victoria dans l’Antarctique Oriental. Elles ont été
découvertes en 1911 par le géologue Thomas Taylor.
Si ces chutes d’eau de couleur rouge ont longtemps fait travailler l’imagination des écrivains, il s’agit en réalité d’un phénomène géologique parfaitement normal.
A l’intérieur du glacier Taylor où se situe les chutes, une grande réserve d’eau est contenue depuis plus de 2 millions d’années.
Cette eau est très riche en sel et en fer. Ainsi, lorsque cette eau qui est enfermée depuis aussi longtemps rejoint l’atmosphère, l’eau se met à rouiller. Les chercheurs s’intéressent particulièrement à cette eau puisqu’elle pourrait fournir des informations sur les premières formes de vie qui peuplaient autrefois la terre.
CAÑO CRISTALES, COLOMBIE
En Colombie, le « Ruisseau de cristaux », ou Caño Cristales en espagnol, est un lieu touristique unique en son genre puisque la rivière dont l’eau est parfaitement normale, change de couleur de septembre à novembre chaque année. Différentes teintes de rouge, de bleu, de vert et d’orange donnent à l’eau des allures de peinture impressionniste.
Derrière ce changement se cache un phénomène assez étonnant puisqu’il s’agit de la période où une algue fleurit dans les eaux, la Macarenia clavigera. Longtemps difficile d’accès, cette ancienne zone de guérilla est aujourd’hui accessible aux touristes.
BOILING LAKE, DOMINIQUE
Le Boiling Lake en Dominique a la particularité d’être le deuxième plus grand lac en ébullition du monde après le Frying Pan Lake en
Nouvelle Zélande. Avec une température de plus de 82 °C, une vapeur permanente recouvre le lac, lui apportant une touche mystérieuse qui a longtemps effrayé les habitants de la région.
Situé dans le parc national de Morne Trois Pitons, il est très difficile d’accès à cause de son emplacement en altitude. Sa chaleur est due à une coulée de lave qui passe en dessous du lac.
SALAR DE UYUNI, BOLIVIE
Le Salar de Uyuni en Bolivie est le plus grand désert de sel au monde. Seulement, ici l’utilisation de désert ne correspond pas à ce que l’on s’imagine puisqu’il s’agit d’une étendue d’eau où la concentration de sel est très importante. En fonction des périodes, il peut ne presque plus contenir d’eau avant d’être inondé par les lacs voisins.
Source importante de lithium, cette étendue blanche se transforme en vrai miroir pendant la saison humide.
LES TERRASSES DE TAVERTIN DE PAMUKKALE, TURQUIE
Ces terrasses naturelles ont des airs de piscines pleines d’une eau bleu turquoise. L’eau y est riche en calcaire et cette formation est dueà un courant d’eau riche en minéraux. La ville antique romaine d’Hiérapolis se situe non loin et les deux lieux sont classés au
patrimoine mondial de l’UNESCO.
PITCH LAKE, TRINIDAD
Le pitch Lake à Trinidad est l’un des rares points d’eau au monde qui contient une telle quantité de goudron et d’asphalte. Les scientifiquespensent que ce dépôt est causé par une réserve de pétrole sous le lac.
Cependant, même si cet aspect fait de l’eau un lieu où l’on n’a pas trop envie de nager, le lac regorge de micro-organismes uniques au monde et de nombreux animaux fossilisés dans l’asphaltes y ont été découverts.
LAC LOKTAK, INDE
Le lac Loktak est connu pour ses phumdis, des masses de végétations circulaires qui parsèment cette étendue d’eau. La plus grande de ces « îles » mesure plus de 40 kilomètres de largeur. Les phumdis abritent de nombreuses espèces animales et végétales endémiques à la région et parfois en voie de disparition comme le python indien ou les Gibbons houlocks, des singes sans queue qui se tiennent debout, faisant d’eux de lointains cousins sur le plan biologique. Une usine à énergie hydraulique est située sur les berges du lac.
LA RÉSERVOIR MANICOUAGAN, CANADA
Si vous ne verrez pas grand-chose lors de votre visite, le réservoir Manicouagan est une étendue d’eau circulaire au centre de laquelle se trouve l’île René-Levasseur. Surnommé l’œil du Québec, ce cercle a été causé par la chute d’une météorite il y a de cela plusieurs centaines demillions d’années.
L’île serait apparue avec le remplissage du réservoir grâce aux courants d’eaux voisins. La plus haute colline de l’île est surnommée le mont Babel dont la pointe culmine à presque 1000 mètres d’altitude. La zone de l’œil mesure environ 2000 kilomètres de diamètre.
LES LACS PLITVICE, CROATIE
A l’intérieur du parc national de Plitvice, 16 lacs se croisent, se mélangent parfois, et cascadent en chutes d’eau. Des barrages de
calcaires les séparent et les lacs subviennent aux besoins d’une biodiversité abondante et rare comme certaines espèces de lynx, de
putois sauvages ou de loups. La zone est aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
LES CRATÈRES DE KELIMUTU, INDONÉSIE
Au sommet du volcan Kelimutu se trouvent trois cratères qui contiennent aujourd’hui de vrais lacs, caractérisés chacun par une
couleur différente. Les cratères ont des compositions chimiques totalement différentes et sont chacun plus ou moins chauds ce qui fait
que les couleurs des trois lacs varient pendant l’année du bleu, au vert, au rouge et vont parfois même jusqu’au noir ou au blanc.
S’il est vrai que vous ne pourrez pas toujours vous baigner dans ces magnifiques points d’eau, ils restent des lieux d’exception à visiter à tout prix.
Figurant pour la plupart dans la liste des sites protégés par l’UNESCO, les phénomènes géologiques, biologiques et chimiques qui se
cachent derrière ces endroits sont longtemps restés des mystères pour les scientifiques et on alimenté l’imagination des locaux, de quoi faire travailler votre imagination pendant vos prochaines vacances !
Irène de Trébert, Mademoiselle Swing
Pendant l'occupation allemande, la musique américaine était interdite en
France, et pour résister à leur manière (d'une façon bien futile et
inutile diront certains), de nombreux jeunes ont adopté la mode zazou et
les rythmes de la musique Swing. La vedette féminine de ce « mouvement »
fut Irène de Trébert. Comme en France, nous avons eu très peu de
danseuses à claquettes vedettes de cinéma, il est impératif de
s'attarder un peu sur l'histoire de Mademoiselle swing.
Irène est née en 1921 sur un paquebot. Après des débuts sans trop d'éclats dans le
monde du music hall (un spectacle de danse dès 1931 à l'Olympia,
l'enregistrement de comptines pour enfants comme savez vous planter des
chous), Irène se rend aux USA dans les années 30 pour faire ses classes
dans des spectacles de Broadway.
A son retour en France, elle est engagée par l'orchestre de Raymond Legrand (le père de Michel). Le plus
populaire des chefs d'orchestre de variétés, Ray Ventura, d'origine
juive, ayant quitté la France pour se réfugier en Amérique du Sud,
Raymond Legrand a le champ libre pour devenir le nouveau champion des
orchestres de variétés. Les tournées de la formation qui mêle swing,
sketchs, chansons comiques et sentimentales remportent un énorme succès.
Irène interprète les succès du moment en version swing et syncopée
(comme le premier rendez vous de Danielle Darrieux), avec une petite
voix légère pas du tout désagréable et danse les claquettes sur les
rythmes endiablés. Si les chansons ne sont pas américaines (censure
oblige), elles en ont l'air !
En 1942, c'est le tournage de Mlle Swing avec Irène, l'orchestre de Raymond Legrand et Elvire Popesco. Mis à
la part les chansons entraînantes, qui eurent un gros succès, il n'y a
pas grand chose à sauver dans cette comédie musicale bien insignifiante.
Le scénario est nul. Irène est certes sympathique, avec son grand
sourire, son air malicieux, sa coquetterie dans l'oeil, et sa façon de
parler si particulière. Elle a vraiment quelque chose. Cependant sa
personnalité est mal exploitée : elle est plutôt insipide dans les
scènes de comédies, et pour la danse, disons qu'elle est correcte. Elle
ne risque en tous les cas nullement de faire de l'ombre à Eleanor Powell
ou Marika Rökk, la vedette hongroise des comédies musicales allemandes
diffusées en masse à cette période. Pourtant le public français, qui a
vraiment besoin de se divertir, privé des films de Fred et Ginger, fera
un beau succès à cette Mlle Swing
La naissance d'un bébé dont le père est Raymond Legrand (prénommé
Michel-Patrick –curieux quand on sait que Raymond était déjà papa d'un
Michel appelé à un avenir brillant) ne ralentit pas les activités
d'Irène qui décroche encore un succès avec la guitare à Chiquita. A la
libération, Raymond et Irène sont blâmés et interdit de scènes quelques
mois, pour avoir chanté devant les allemands et continué allègrement
leur carrière pendant l'occupation.
La carrière d'Irène dans la chanson ne s'en remettra pas (d'autant plus que le peu fidèle Raymond
Legrand la laisse choir). On la retrouve dans quelques opérettes (avec
Bourvil) puis dans des films à petits budgets au début des années 50,
comme Duel à Dakar, ou le très mauvais musical Musique en tête (1952)
avec Rudy Hirigoyen et l'orchestre de Jacques Hélian (qui a supplanté
dans le cœur des français celui de Raymond Legrand).
Par contre, ce coquin d'Anatole (1952) d'Emile Couzinet, qui passait pour un des pires
metteurs en scène d'autrefois s'avère une bonne surprise. Certes, c'est
du théâtre filmé, il n'y a aucune idée de mise en scène, mais les
comédiens, notamment Irène sont fort drôles. Ce n'est pas du raffiné
c'est sûr, mais la cible est atteinte : on rit de bon cœur et c'est en
tout en cas 30 fois meilleur qu'un navet comme musique en tête. (En
plus, Irène y danse, bien, dans 2 courtes séquences)
Irène donne aussi la réplique à Roger Nicolas, chansonnier fort populaire à la radio
(« écoute écoute ») dans un dans le roi du bla bla.
Sa carrière s'arrêtera là. Dans les années 70-80, elle donnera des cours
de claquettes. Elle était parait il très amère et regrettait certaines
erreurs du passé. Elle est décédée en 1996.
ÇA C'EST PASSÉ UN 14 NOVEMBRE
Le 14 novembre 1994, l'Eurostar effectue son premier voyage entre Paris et Londres par le tunnel sous la Manche
Le contrôleur annonce : Mesdames et messieurs, dans quelques instants nous allons entrer dans le tunnel sous la Manche
A travers les vitres de l'Eurostar, les voyageurs aperçoivent encore le
paysage. Et soudain, c'est le noir. Le train à grande vitesse vient
d'entrer dans le tunnel. Il règne une certaine euphorie parmi les 750
voyageurs qui ont pris place à bord. L'Eurostar effectue son premier
voyage entre Paris et Londres par le tunnel sous la Manche en ce 14
novembre 1994. Il a quitté la gare du Nord à 8h07. Il mettra environ 3
heures pour rallier la capitale britannique.
*************
Le 14 novembre 1913, Marcel Proust publie à compte d'auteur Du côté de chez Swann.
L'écrivain ajoutera six tomes à ce livre hors du commun pour en faire le roman le
plus long et l'un des plus beaux de la langue française sous le titre À
la recherche du temps perdu. Au total, 17 ans de travail acharné.
17 ans + 75 brouillons + 13 volumes + 200 personnages = 3.000 pages
Les quatorze années consacrées à la rédaction de La Recherche ne
parviendront pas à changer l'image de dandy et d'amateur collée à Proust
: cette œuvre n'a-t-elle pas pour héros un mondain frivole et désœuvré,
uniquement sensible aux affres de l'amour, de la jalousie et du temps
qui passe ?
Proust a pourtant abandonné la bonne société pour s'enfermer dans son appartement du boulevard Haussmann aux murs couverts
de plaques de liège pour atténuer les bruits de la rue. Souffrant, il
ne quitte guère son lit où il aligne inlassablement les phrases, la plus
longue ne faisant pas moins de 414 mots !
Épuisé par la maladie et le travail, Marcel Proust meurt le 18 novembre 1922
sans avoir pu contempler la réalisation totale de sa «cathédrale» de
l'écriture, premier roman moderne bâti comme une véritable symphonie.
Devenue un monument de la littérature, l'œuvre passe pour interminable et
difficile d'accès. Mais La Recherche du temps perdu, qui fait si peur
aux néophytes, n'est-elle pas en fait que le reflet de la complexité de
la vie-même ? Il ne faut pas hésiter à picorer dans les pages pour aller
à la rencontre de ces personnages d'une autre époque qui nous
ressemblent tant
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14 novembre 1888
Inauguration de l'Institut Pasteur
L'Institut Pasteur est inauguré à Paris le 14 novembre 1888. Financé par une
souscription internationale, ce centre de recherche sur les virus comble
les vœux du plus populaire savant qu'ait connu l'humanité...
La rage de comprendre
Né à Dole, dans le Jura, en 1822, Louis Pasteur se passionne pour les
fermentations. Il découvre qu'elles naissent dans des microorganismes.
C'en est fini de la croyance en la génération spontanée! Il invente une
technique de chauffage qui protège la bière et le lait contre les
ferments. C'est la «pasteurisation».
Dans la vallée du Rhône, le savant révèle l'existence d'un «microbe» responsable de la maladie des
vers à soie. Le corps médical et le public comprennent ainsi qu'il est
possible, grâce à l'hygiène, de se protéger contre les maladies
transmises par les microbes. Il s'ensuit une amélioration notable de
l'espérance de vie partout dans le monde.
Ses succès valent à Pasteur fortune et considération. Mais le meilleur reste à venir.
Le 6 juillet 1885, tandis que la France de la IIIe République est à son
zénith, Louis Pasteur reçoit dans son cabinet parisien un petit berger
alsacien, Joseph Meister. Celui-ci a été mordu par un chien enragé et
exige des soins immédiats.
Le savant prend le risque de lui inoculer un nouveau vaccin de son invention. Et à son grand soulagement,
l'enfant sort guéri de l'épreuve.
Au comble de la gloire, Pasteur en profite pour lancer une souscription en vue de fonder
l'Institut qui portera son nom. Il le dirigera jusqu'à sa mort, en 1895,
et y repose depuis lors.
Les collaborateurs et les successeurs de Louis Pasteur multiplient les découvertes que viennent couronner huit
prix Nobel, dont les professeurs Jacob, Monod et Lwoff en 1965. En
1921, Albert Calmette et Camille Guérin mettent au point le vaccin BCG
contre la tuberculose. En 1983, le professeur Luc Montagnier et
Françoise Barré-Senoussi découvrent le virus du sida
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14-11-1908 : J.E. Brandenberger invente la Cellophane, marque déposée en 1912
La cellophane fut inventée en 1908 par un ingénieur chimiste suisse du nom
de Jacques Brandenberger qui apporta ses brevets en 1917 à la société
anonyme « La Cellophane ». Cette société exploita notamment deux usines à
Mantes-la-Ville (Yvelines) et Bezons (Val-d'Oise).
Le terme cellophane, qui est devenu un nom commun, a été créé par Brandenberger
par contraction de « cellulose » et de « diaphane » (translucide). On
peut aussi parler de pellicule cellulosique.
Le processus de fabrication consiste à extruder de la viscose à travers une fente
étroite dans un bain d'acide qui reconvertit la viscose et régénère la
cellulose sous forme d'un film. Un processus similaire, faisant appel à
l'extrusion par des trous (une filière) conduit à la production de
fibres synthétiques comme la rayonne et le fibranne. La viscose est une
solution colloïdale obtenue par dissolution de fibres de cellulose,
généralement extraites du bois ou du coton dans un solvant alcalin
(soude) peu onéreux.
La production de la cellophane, qui a commencé dans les années 1920, est toujours d'actualité.
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1953. Naissance à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) de Patrick Sébastien à
la fois imitateur, humoriste, acteur, réalisateur, chanteur,
auteur-compositeur, écrivain et producteur-animateur de télévision.
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1961. Naissance à Alexandrie (Egypte) de l'animateur-producteur de télé et
radio, Nagui célèbre notamment pour son émission Taratata
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Partout dans le monde, l'on célèbre la Journée mondiale du diabète
(photo : une infirmière contrôle la glycémie d'un patient diabétique.
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Le prince Charles, prince de Galles (Charles Philip Arthur George), né le
14 novembre 1948 à Londres est un membre de la famille royale
britannique, fils aîné de la reine Élisabeth II et du prince Philip, duc
d'Édimbourg.
Depuis 1952, il occupe la première place dans l'ordre de succession au trône britannique et dans chacun des royaumes du
Commonwealth. Il est également héritier aux fonctions de
gouverneur-suprême de la Communion anglicane, duc de Normandie, seigneur
de Man, chef suprême des Fidji etc. Depuis 1958, il est connu par son
titre supérieur de prince de Galles. Toutefois, il utilise d'autres
titres en fonction de l'endroit où il siège ; par exemple duc de
Rothesay lorsqu'il se trouve en Écosse ou en Angleterre, par droit du
duché de Cornouailles.
Le prince Charles détient le plus haut rang des membres de la famille royale britannique à la suite de sa mère, la
reine Élisabeth II, et il est le deuxième plus long titulaire en tant
que prince de Galles : ce titre est accordé aux héritiers de la couronne
d'Angleterre2. Il est en outre héritier du trône depuis plus de
soixante ans, ce qui constitue le record absolu. Le 18 septembre 2013,
il devient l'héritier du trône le plus âgé, dépassant ainsi le roi
Guillaume IV.