De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
12/11/2017 - 20:44
                                      LA PREMIÈRE EGLISE PRÉFABRIQUÉE EN FRANCE

                                                                           



Érigée à quelques pas de la station Javel dans le XVe arrondissement, l'église
Saint-Christophe de Javel est un véritable curiosité architecturale.
Aussi sublime à l'intérieur qu'à l'extérieur, elle possède une
particularité pour le moins inattendue : elle est la première église
préfabriquée de France. On vous raconte son étonnante construction
L'oeuvre d'un architecte visionnaire
Inscrite aux monuments historiques depuis 1975, cette belle et imposante église
érigée entre 1926 et 1930 est le fruit d'un dizaine d'années
d'expérimentation. Tout commence au crépuscule de la Première guerre
mondiale, en 1917, lorsque l'architecte Charles-Henri Besnard dépose un
brevet d'invention relatif au “procédé de construction rapide
d'habitations par l'emploi de matériaux en ciment armé préalablement
préparés en série”. Deux ans plus tard, en 1919, il présente, à
l'occasion de la Foire de Paris, la toute première maison en ciment armé
qu'il fait réalisé en... 11 jours ! Montée sur l'Esplanade des
Invalides où se déroule l'événement, cette maison est en réalité la
première habitation préfabriquée de France et reprend le “procédé de
construction rapide” déposé par l'architecte en 1917
Et pourtant, si innovante soit-elle, cette nouvelle technique ne fait pas
grand bruit et l'architecte devra attendre encore quelques années avant
d'impressionner ses pairs et le public. C'est en effet l'achèvement de
l'Église Saint-Christophe de Javel en 1930 qui donnera à Charles-Henri
Besnard et son nouveau modèle de construction l'attention qu'ils
méritent.
Un chef-d'oeuvre d'innovation
Entièrement en ciment armé, l'église est constituée d'éléments préfabriqués, moulés et montés
par l'entreprise Fourré et Rhodes. Ce n'est qu'ensuite, à partir de
1926, que les éléments sont transportés à leur emplacement définitif
dans l'ouest parisien. Les moules utilisés pouvant être conservés, cette
méthode de construction permet de réduire les coûts et le temps de
construction. Elle ne néglige pas pour autant la beauté des détails,
comme en témoigne le minutieux fenestrage en ciment moulé de la façade
principale

À l'intérieur de l'édifice, la peinture murale sur la voûte du chœur est
l'oeuvre d'Henri-Marcel Magne. Saint Christophe, le saint patron de
l'église, y est représenté entouré de voyageurs réclamant sa protection.
Les principaux moyens de locomotion de l'époque (train, ballon,
paquebot, avion et automobile) sont également représentés et nous
rappellent l'époque où la vie du quartier Javel tournait autour des
différentes industries du transport qui y avaient élu domicile.

C'est d'ailleurs la proximité des usines automobiles André Citroën,
installées sur le quai de Javel (actuel quai André Citroën) depuis 1915,
qui vaudra à l'église d'être placée sous le vocable de
Saint-Christophe, patron des voyageurs. Près de 90 ans après sa
construction, il n'est pas aventureux d'affirmer que cette église des
voyageurs est le véritable chef-d'oeuvre de Charles-Henri Besnard.
12/11/2017 - 20:42

Savez-vous pourquoi les érables rougissent chaque automne ? Les hommes blancs croient, naïvement, que
c'est le froid qui explique ce phénomène et qui transforme ainsi nos
forêts... Eh bien, ils se trompent. Écoutez donc plutôt l'explication
des Wendats :


Autrefois, le Grand Esprit veillait à ce que toutes ses créatures vivent dans un monde heureux. Nul ne connaissait la faim, la
soif ou le froid. Tous vivaient en paix.

Ce bonheur dura des lunes et des lunes jusqu'à ce qu'un jour, l'une des bêtes, Rat musqué, fasse une étrange proposition.

Rat musqué suggéra d'organiser un concours pour voir quel oiseau volait le
plus vite et quel animal de la forêt courait le plus rapidement. Les
autres bêtes acceptèrent, voyant là une occasion de s'amuser.
Les oiseaux commencèrent. Chacun d'eux s'envola vers le ciel, sous les yeux
attentifs de Faucon, qu'on avait nommé juge. Sans grande surprise, Aigle
remporta la victoire. Vint ensuite le tour des autres animaux.
Plusieurs prirent place sur la ligne de départ : Cerf, Caribou, Loup, Lièvre,
Élan et bien d'autres. Ours tenait le rôle du juge. Le signal du départ
fut donné. Tous s'élancèrent dans le sentier traversant la forêt
À la surprise générale, cette fois, le gagnant de la course fut ... Lièvre !
Ce que les autres concurrents ne savaient pas, c'est que Lièvre gagna
grâce à une ruse que Renard lui avait conseillée.

Grand joueur de tours s'il en est un, Renard avait suggéré aux autres lièvres de se placer partout le long du parcours
Les lièvres se relayèrent tout au long de la course, et quand Cerf apparut
au bout du sentier, s'approchant de la ligne d'arrivée, le dernier
lièvre surgit sur le chemin et traversa la ligne d'arrivée en quelques
bonds, pas même essoufflé.
Ours, qui n'avait pas une très bonne vue, ne remarqua pas que le lièvre vainqueur n'était pas celui qui avait pris
place parmi les coureurs au départ. Il déclara donc Lièvre grand
gagnant du concours
Ce qui avait commencé comme un simple jeu n'était à présent plus drôle du tout... Les esprits s'échauffèrent
rapidement. Les animaux de la forêt protestaient, critiquaient.
Cerf était vraiment furieux. Il s'éloigna du groupe sans tenter de dissimuler sa colère.

Ours, mécontent de l'attitude de son compagnon, voulut le rattraper et lui demander de s'expliquer.

Mais, dans un brusque élan de rage, Cerf fonça sur lui, tête baissée. Il frappa Ours de ses bois.

Ours subit plusieurs blessures qui se mirent à saigner abondamment. Si Loup
n'était pas intervenu, Ours serait peut-être mort, ce jour-là.

Pourchassé par Loup, Cerf s'enfuit rapidement dans la forêt. Mais le sang d'Ours
s'était répandu sur ses bois, et tout au long de sa fuite, le sang
s'éparpilla sur les feuilles des érables environnants, qui prirent une
teinte rouge vif.

C'est depuis ce jour que Cerf perd ses bois quand les arbres perdent leurs feuilles. Il se retrouve sans défense
devant Loup, puni d'avoir fait couler le sang sur la Terre.

C'est aussi depuis ce jour que les érables rougissent chaque automne avant que leurs feuilles tombent.




Le Grand Esprit rappelle aux animaux et aux hommes la paix perdue
 
12/11/2017 - 18:29
LES PLUS BEAUX PAYSAGES D'AFRIQUE

Anse Source d'Argent sur l'île de la Digue aux Seychelles



Anse Source d'Argent, une plage paradisiaque composée de rochers de granit, sable blanc, eau turquoise… Un décor de carte postale qui vous attend aux Seychelles, à l'est de côtes africaines.

Les dunes de Sossusvlei en Namibie



Au cœur de la Namibie, ce site somptueux offre d'impressionnantes dunes de sable rouges, à la géométrie parfaite, au cœur du désert du Namib.

La "cascade sous-marine" de l’Île Maurice



Si vous survolez le sud-ouest de l'île Maurice, vous pourriez assister à un phénomène qui a la folle allure d'une cascade sous-marine !


Les chutes Victoria à la frontière de la Zambie et du Zimbabwe



Les chutes Victoria sont l'une des plus impressionnantes chutes d'eau au Monde.  Elles sont situées sur le fleuve Zambèze, à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe.

La DeadVleï, vallée "morte" en Namibie



La DeadVleï est une cuvette d'argile blanche située au pied des dunes de sable de Sossusvlei, dans le désert de Namib, en Namibie.  Le contraste entre le blanc du salar, l'orange vif des dunes et le bleu toujours éclatant du ciel,
c'est un paysage des plus somptueux !

Les Terres des 7 couleurs de Chamarel sur l'île Maurice



Dans le district de la rivière noire, les Terres des sept couleurs de Chamarel s'ondulent et se colorent d'une lumineuse palette de tons
orangés.

Les Tsingy de Bemaraha, Madagascar



Le parc national Tsingy de Bemaraha  abrite des paysages uniques et spectaculaires. Le parc se situe à 300 kilomètres de Tananarive dans le centre-ouest de Madagascar.
Les Tsingy sont d'immenses cathédrales de calcaire sorties de terre il y a des millions d'années.

Le Lac Retba (le Lac rose) au Sénégal



Le Lac Retba, souvent appelé le Lac Rose, est l'un des sites les plus visités de la presqu'île du Cap Vert au Sénégal. 
Grand lagon de 3 km², peu profond, entouré de dunes, il est situé à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique, à 35 km au nord-est de Dakar.

Le volcan Dallol dans le désert Danakil en Ethiopie



Le Volcan Dallol, un paysage surréaliste aux couleurs jaunes vives et criardes. Un endroit des plus incroyables et hostiles sur terre, qui attirera les photographes et amoureux des vastes paysages.

L'allée des baobabs de Madagascar



Une douzaine de baobabs de 30 mètres de hauteur et de 5 mètres de diamètre bordent la route de terre qui relie Morondava à Belon'i Tsiribihina à l'ouest de Madagascar. Cette majestueuse allée se situe dans la région de Menabe.
12/11/2017 - 15:14
NOËL : QUI A LE DROIT DE VOUS PROPOSER UN CALENDRIER ??



Seuls les facteurs peuvent en principe vous solliciter pour que vous leur versiez des étrennes. Vous êtes libre de leur donner la somme de leur choix.
 
C’est une tradition française annuelle. À l’approche des fêtes de fin d’année, vous allez certainement recevoir la visite de personnes vous
proposant un calendrier contre le versement d’une somme d’argent.
Mais en principe, seuls les facteurs peuvent vendre un almanach aux particuliers et aux commerçants. Vous n’êtes pas tenu de leur verser des
étrennes. Il n’y a aucun montant minimal obligatoire: les postiers qui vous démarchent n’ont pas le droit de vous imposer un prix plancher.
 
Une autorisation préfectorale nécessaire pour les pompiers
Pour les autres professionnels, une autorisation du préfet ou du maire est nécessaire. À votre domicile ou sur la voie publique, les pompiers peuvent ainsi faire appel à votre générosité, à condition que le préfet le permette. Ils vous délivrent un reçu.

Mais à Paris comme dans de nombreuses communes françaises, les éboueurs ou les égoutiers, qu’il s’agisse d’agents publics ou de salariés de
sociétés privées, n’ont pas le droit de vous vendre des calendriers.
Un avis préfectoral du 2 décembre 1955 recommande à la population parisienne "de refuser la gratification sollicitée et de relever l’identité du quémandeur".
 
Gare aux usurpateurs
Des usurpateurs (faux postiers, éboueurs, égoutiers, policiers, gendarmes, etc.) peuvent se présenter chez vous pour voler des objets ou faire des
repérages en vue d’un cambriolage. La prudence doit être de rigueur.
11/11/2017 - 18:31
                                            

Une Maison bientôt centenaire
C'est en 1921 que tout commence, à Landerneau en Bretagne. Albert Ménès
retrouve les plaisirs gourmands de son enfance bretonne, après avoir
embarqué comme mousse dans la marine au début des années 1900.
À son retour, encore rêveur de parfums d'ailleurs et désireux
d'expériences nouvelles, ce gourmet raffiné décide de faire découvrir
les saveurs de la Province aux parisiens. Il fonde, en 1921, la Maison
Albert Ménès et importe du monde entier des produits d'épicerie rares
qu'il fait savourer aux amateurs éclairés.
Depuis 1921, la Maison Albert Ménès distribue en France des produits d'épicerie fine dont la
qualité et l'authenticité sont les fondements.

Épicier pour Edouard Leclerc qui lui ouvre ses mètres linéaires dans sa
première grande surface bretonne, Albert Ménès est curieux de tout et
sensible à chaque produit. Rapidement arrivé au rang de grossiste, il
conserve sa volonté de faire vivre et revivre les saveurs oubliées, des
recettes traditionnelles ou nouvelles, issues d'une région, d'un
terroir, d'une culture.
La France entre bientôt dans une période économique moins faste. De nombreux petits producteurs n'ont plus les
moyens de partir à l'assaut du marché et les épiceries d'artisans
talentueux disparaissent. La rencontre entre Albert Ménès, à
l'avant-garde du goût et Thierry Hervey, à l'avant-garde du commerce
moderne, bouleverse l'histoire.

Thierry Hervey crée la marque en 1986 et lance un concept d'un nouveau genre :
des mètres linéaires d'épicerie fine, labellisés Albert Ménès, et issus
d'un travail avec des petits producteurs. Confitures, épices,
tartinables, biscuits, fruits secs, poissons, produits exotiques,
sauces, condiments, soupes, miels, moutardes...tous les produits dignes
d'un savoir-faire de qualité et de la tradition des maîtres épiciers,
mais en grande surface.
Perpétuant l'art de l'Epicerie Fine depuis presque 100 ans, Albert Ménès s'est donné pour mission d'apporter une
touche d'exception au quotidien, proposant épices d'exceptions,
confitures artisanales, spécialités régionales et du monde, recettes
traditionnelles et uniques, et tout ceci dans le respect des
savoir-faire et tours de main.
 
11/11/2017 - 17:07
                                                        

On les aime nos vieux kiosques à
journaux parisiens, avec leur couleur vert foncé, leurs affiches et
leurs dômes à flèches. À tel point que l'arrivée de nouveaux modèles
suscite toujours la polémique et nous rend immédiatement nostalgiques.
Il faut dire que ces petits abris typiques de la capitale agrémentent
les rues et les boulevards depuis maintenant plus de 150 ans. Même les
touristes ont eu le temps de s'y attacher ! Après nous être plongés dans
le passé des colonnes Morris et des fontaines Wallace, retraçons
ensemble leur histoire

Des témoins du Paris haussmannien
On doit décidément beaucoup au baron haussmann... C'est en effet sous son
impulsion, et toujours dans le but d'embellir Paris que les premiers
kiosques à journaux ont vu le jour, le 15 août 1857. L'architecte
français Gabriel Davioud, également à l'origine du théâtre du Châtelet
et de la fontaine Saint-Michel, s'est vu chargé d'imaginer des petits
pavillons élégants pour remplacer ce qui ressemblait jusqu'à lors à des «
chenils ». À l'époque, ils furent réservés aux‭ ‬veuves‭
‬de‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬ militaires‭ ‬‬et ‭‬de
‬fonctionnaires‭ ‬‬pour ‬qu'elles ‭‬puissent ‭‬toucher‭ ‬un‭ petit
‬revenu.‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬ C'est sur les Grands Boulevards que le premier
kiosque a été aménagé, répondant à la volonté d'embourgeoiser l'une des
plus grandes artères de Paris. Petite révolution, les nouveaux kiosques,
dotés d'un système lumineux, éclairaient à présent la voie publique la
nuit !

Un second modèle quelques années plus tard
Mais ces fabrications jolies et novatrices furent remplacées, à peine deux
ans plus tard, par d'autres jugées plus belles encore. En 1859, les
nouveaux kiosques parisiens étaient encore plus imposants, plus hauts et
conçus à partir d'un matériau noble, le bois de chêne. Ce sont ces
modèles que l'on retrouve encore aujourd'hui dans les quartiers chics de
Paris, même s'ils ne sont plus d'époque. Pour les reconnaître, il
suffit de chercher à leur sommet des frises ainsi que les fameux dômes
en écailles de zinc surmontés d'une flèche. À la fin du XIXème siècle,
le style et le côté pratique de ces kiosques qui disposent d'un auvent
et d'un étalage finissent par séduire, amenant progressivement à 340
leur nombre dans les années 1880.
Les kiosques parisiens aujourd'hui
Aujourd'hui, on retrouve dans Paris environ le même nombre de kiosques qu'en 1880,
soit plus de 300. Mais tout n'a pas toujours été simple ! En 2004 par
exemple, on n'en dénombrait plus que 266 dans la capitale, les
kiosquiers faisant faillite ou délaissant une activité jugée difficile
et trop peu rentable. Pour endiguer cette perte, la Mairie de Paris a
décidé de faire grâce aux kiosquiers de la redevance qu'ils lui
versaient jusqu'alors, avant de les autoriser à diversifier leurs
produits à la fin de l'année 2011. Parapluies, confiseries, souvenirs,
boissons ou encore tickets de métro sont venus s'ajouter aux titres de
presse, attirant une toute autre clientèle ! Un seul impératif pour les
kiosquiers : que la presse représente au minimum 2/3 de leur activité.

Mais d'ici 2019, la Mairie de Paris prévoit de changer radicalement
l'apparence des kiosques, en les remplaçant par un autre modèle. Plus de
frises, plus de dôme, mais un abri en métal, aluminium et verre
recyclables, surmonté d'un toit couleur zinc, qui aura l'avantage d'être
plus spacieux et d'améliorer les conditions de travail des kiosquiers, à
défaut d'être beau.
11/11/2017 - 17:06
                                              

Il est des histoires qui méritent d'être
connues. Et celle des épices à Paris en est une. Si aujourd'hui l'on
peut assaisonner nos plats, goûter d'autres saveurs, c'est en partie
grâce à un jeune Breton, Albert Ménès, qui s'est pris de passion pour
les goûts d'ici et d'ailleurs.

En 1921, pendant la pleine période des années folles, un homme sent le
vent tourner et la soif de nouveautés des Parisiens. Cela tombe bien, il
cache dans ses valises les produits les plus originaux et les meilleurs
du monde entier. Quelques années plus tôt, ce jeune mousse part à la
conquête des océans pendant neuf ans et en revient les bras chargés de
denrées exotiques.
Il décide alors d'apporter son “grain de sel” dans la gastronomie parisienne. En effet, à l'époque, rares sont ceux qui
connaissent toute la richesse des produits du monde... et de nos
régions. Tout commence avec l'arrivée de ses petites galettes bretonnes,
les “filets bleus”, dans les soucoupes des habitants de la capitale.
Ensuite, il s'attèle à dénicher toutes les curiosités des pays
lointains. On lui doit l'arrivée du ketchup Heinz, des biscuits Cadbury
et si vous pouvez plonger votre cuiller dans un bol de Kelloggs' le
matin, c'est également lui que l'on doit remercier
Mais plus que la démocratisation de tous ces goûts nouveaux, Albert Ménès met un point
d'honneur à mettre en avant des savoir-faire artisanaux. Encore
aujourd'hui, alors que la maison est accessible au plus grand nombre, ce
souci de qualité est une valeur forte. Ainsi, les petits bouquets
garnis sont toujours faits à la main, un à un. Dans les confitures, ce
sont les meilleurs fruits qui ont été sélectionnés comme des clémentines
corses ou des figues violettes de Provence. Ils sont ensuite cuits dans
des chaudrons en cuivre, puis mis à la main dans les pots, à la manière
de nos grands-mères. Ces techniques artisanales sont réalisées dans un
atelier situé dans 
11/11/2017 - 15:50
                                                  LE  BLEUET  DE  FRANCE

La Première Guerre mondiale crée une
rupture historique par sa violence, sa durée et sa dimension
internationale, elle marque la fin d'une époque.
Pour faire face aux drames humains engendrés par ce conflit, l'État décide de créer l'Office
national des mutilés et réformés de la guerre, dès 1916, puis l'Office
national des pupilles de la Nation et enfin l'Office national du
combattant pour prendre en charge les réparations, la rééducation
professionnelle et la solidarité en faveur des victimes de guerre et des
anciens combattants.

Ces administrations spécifiques se développent en partenariat avec les
associations du monde combattant, qui se multiplient après guerre, et
s'organisent pour mieux défendre leurs droits, secourir et soutenir
socialement leurs membres. Car, en 1918, la fin de la «Grande Guerre»
laisse derrière elle plus de 20 millions de blessés et d'invalides dont
certains, gravement mutilés, ne peuvent plus travailler.
Ainsi, dans l'immédiate après-guerre, toutes les énergies sont mobilisées par la
reconstruction qu'elle soit économique, humaine ou matérielle et, outre
les dispositifs mis en place par l'État, naissent des initiatives de
solidarité privées ou associatives de toutes sortes
C'est dans ce contexte que le Bleuet de France voit le jour.
L'histoire de la création du Bleuet de France débute, au sortir de la Première
Guerre mondiale, à l'Institution Nationale des Invalides.
Aux origines du Bleuet de France, deux femmes de leur temps à l'écoute des
souffrances de leurs contemporains : Charlotte Malleterre (fille du
commandant de l'Hôtel national des Invalides) et Suzanne Leenhardt,
toutes deux infirmières au sein de l'Institution et qui souhaitaient
venir en aide aux mutilés de la Première Guerre en créant dès 1925 un
atelier pour les pensionnaires des Invalides dans lequel ils
confectionnaient des fleurs de Bleuet en tissu pour reprendre goût à la
vie et subvenir en partie à leurs besoins par la vente de ces fleurs.

Cette fleur sauvage est choisie pour incarner le symbole national du Souvenir mais pourquoi ? Plusieurs hypothèses existent :

- Ce serait un héritage des tranchées, un souvenir de ces jeunes nouveaux
soldats arrivés dans leurs uniformes bleu horizon et baptisés « bleuets
» par leurs aînés Poilus,
Une fleur des champs dans le chaos des hommes puisque le bleuet, malgré l'horreur des tranchées a continué de
pousser sur les champs de bataille,

- En hommage au bleu, couleur de la Nation, première couleur du drapeau tricolore.

Bientôt cette initiative se développe et prend une dimension nationale : la
Nation veut témoigner de sa reconnaissance et venir en aide à ces hommes
qui ont sacrifié leur jeunesse à défendre la France.
collecteur invalide.

C'est pourquoi, il est décidé à l'occasion du 11 novembre 1934, de vendre,
pour la première fois, les fleurs de bleuet fabriquées par les anciens
combattants sur la voie publique dans la capitale : 128 000 fleurs
seront vendues !

C'est une vraie réussite suivie d'une véritable reconnaissance car dès 1935,
l'État décide de la vente officielle du Bleuet chaque 11 novembre
partout en France. Après la seconde Guerre mondiale, en 1957, l'État
décide de créer un deuxième jour de collecte chaque 8 mai
Puis, en 1991 l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre
(ONACVG) décide de prendre en charge la gestion de l'Œuvre qui
malheureusement périclitait depuis quelques années.

D'un atelier artisanal de confection de fleurs est née une œuvre caritative unique en
son genre qui a traversé le XXème siècle avec un objectif constant :
soutenir les anciens combattants et victimes de guerre.
Aujourd'hui, à l'amorce d'un nouveau siècle, la vocation du Bleuet de France perdure
et l'Œuvre agit sur de nouveaux fronts en favorisant, aux côtés des
actions sociales traditionnelles, la transmission de la mémoire comme
véritable vecteur de solidarité entre les générations.
Héritier d'une tradition de soutien aux victimes des conflits du XXème siècle, le
Bleuet est aujourd'hui une manière de préparer un avenir solidaire pour
tous
La popularité des « Bleuets » est telle que son image est utilisée par la
propagande au travers de cartes postales, affiches, chansons et poèmes
***************
Les voici les p'tits « Bleuets »

Les Bleuets couleur des cieux

Ils vont jolis, gais et coquets,

Car ils n'ont pas froid aux yeux.

En avant partez joyeux ;

Partez, amis, au revoir !

Salut à vous, les petits « bleus »,

Petits « bleuets », vous notre espoir ! »

— Alphonse Bourgoin, extrait de Bleuets de France, 1916
11/11/2017 - 13:12

                                              
ÇA  C'EST  PASSÉ  UN  11  NOVEMBRE

1918
Dénouement de la bataille de Mons
La signature de l'armistice, le 11 novembre 1918, met un terme à la
bataille qui opposait Canadiens et Allemands à Mons, une ville de
Belgique située à une soixantaine de kilomètres de Bruxelles.

Cette bataille constitue le point d'orgue de l'engagement des troupes
canadiennes. La période qui commence le 4 août et qui s'achève le 11
novembre 1918 est parfois appellée les «les cent jours du Canada» en
raison des succès des troupes canadiennes dans plusieurs lieux: Amiens
d'abord, la région d'Arras, Cambrai, puis le mont Houy avant de culminer
à Mons. L'armistice vient interrompre la charge des nations alliées
dans cette région. Depuis août, celles-ci ont repris le terrain perdu
par les Français au début du conflit, fait plus de 30 000 prisonniers et
effectué d'importantes percées en Belgique. La bataille de Mons met fin
à l'implication des soldats canadiens dans ce que l'on appelle alors la
Grande Guerre, mais que l'on rebaptisera éventuellement la Première
Guerre mondiale. Ce conflit aura coûté la vie à environ 60 000
Canadiens. Les 277 000 soldats canadiens sous les armes en Europe à ce
moment reviendront au pays au cours des mois suivants.
**********
1920
Inhumation du soldat inconnu en France



Le corps d'un soldat inconnu mort pendant la Première guerre mondiale est
déposé dans une chapelle ardente au premier étage de l'Arc de Triomphe à
Paris. En hommage à tous les "poilus" tombés pour la France, il sera
plus tard inhumé sous la voute de l'Arc. Le corps du soldat inconnu a
été choisi par un jeune militaire de la garde d'honneur, Auguste Thien,
parmi 8 cerceuils de combattants non-identifiés
**********

1921
D'ou vient le coquelicot comme symbole?



C'est à ce jour du troisième anniversaire de la signature de l'armistice
mettant fin à la Première guerre mondiale que remonte, selon le
quotidien La Presse, l'origine du coquelicot, mis en vente le jour du
Souvenir pour venir en aide aux invalides.

Avant la première guerre peu de coquelicots poussaient en Flandres. Durant les terribles
bombardements de cette guerre, les terrains crayeux devinrent riches en
poussières de chaux favorisant ainsi la venue des coquelicots. La guerre
finie, la chaux fut rapidement absorbée et les coquelicots disparurent
de nouveau.



Le Lieutenant-Colonel John McCrae, un médecin militaire canadien, établit le même rapport entre le coquelicot et les
champs de batailles et écrivit son célèbre poème:
"In Flanders Fields" (Dans les champs des Flandres).



Le coquelicot devint rapidement le symbole des soldats morts au combat.

Au Canada, aux pays du Commonwealth britannique et aux États-Unis, on
reconnaît le coquelicot comme le symbole du souvenir à la mémoire des
soldats qui sont morts à la guerre.
***********
11/11/2017 - 07:46
                                         


11 novembre 1918 : Un armistice met fin à la Grande Guerre ...

Lundi 11 novembre 1918, 11 heures : dans toute la France, les cloches sonnent à la volée

Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le «
Cessez-le-Feu », « Levez-vous », « Au Drapeau ». La « Marseillaise »
jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans
le camp allemand.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Un armistice (arrêt
des combats) a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne,
dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière
lui huit millions de morts et six millions de mutilés
Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait
la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette
guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la « der des der
»...

La défaite inéluctable de l'Allemagne :
Dès l'échec de leur contre-offensive de juillet 1918, les Allemands ont compris qu'ils
n'avaient plus aucun espoir d'arracher la victoire.
C'est que les troupes américaines, fortes de quatre millions d'hommes, arrivent en renfort des Anglais et des Français.
Le 3 octobre, l'empereur Guillaume II nomme à la chancellerie (la
direction du gouvernement) le prince Max de Bade. Il espère que cet
homme modéré saura obtenir des conditions de paix convenables de la part
des Alliés
Cela devient urgent car l'Allemagne bascule dans l'anarchie et la guerre civile cependant que ses alliés cessent les
combats et signent l'un après l'autre des armistices.
Le 9 novembre au matin, le prince Max de Bade téléphone à l'empereur, à Spa. « Votre
abdication est devenue nécessaire pour sauver l'Allemagne de la guerre
civile », lui dit-il. Guillaume II s'y résout et part en exil.
Un armistice mal accepté :
Les militaires s'étant défaussés, c'est à un civil, Matthias
Erzberger, que revient la pénible tâche de négocier l'armistice.
En France, la demande d'armistice fait débat. Le président de la
République Raymond Poincaré et le général Philippe Pétain voudraient
profiter de l'avantage militaire pour chasser les Allemands de Belgique,
envahir l'Allemagne elle-même et signifier à celle-ci l'étendue de sa
défaite.
Mais le généralissime des troupes alliées, Ferdinand Foch, et le chef du gouvernement, Georges Clemenceau, ne
croient pas l'armée française capable de se battre encore longtemps et
souhaitent en finir au plus vite.

L'armistice est signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de
Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du
matin
Les Français ne manquent pas de noter que ce jour est la fête du saint patron de leur pays, Saint Martin, alors très populaire.
Les Allemands se voient soumettre des « conditions » sans aucune marge de négociation
– Ils doivent livrer l'essentiel de leur armement, de leur aviation et de leur flotte de guerre.
Leur armée est sommée d'évacuer sous 30 jours la rive gauche du Rhin (en
Allemagne même) ainsi que trois têtes de pont sur la rive droite,
Coblence, Cologne et Mayence
L'armistice est conclu pour 36 jours, mais sera régulièrement renouvelé jusqu'au traité de paix du 28 juin 1919.
Amertume des vaincus :
La demande d'armistice étant venue des représentants civils et non
militaires de l'Allemagne, ces derniers échappent à l'infâmie de la
défaite. À Berlin, les représentants de la jeune République accueillent
les combattants en ces termes : « Soldats qui revenez invaincus »

Dans les mois qui suivent l'armistice, les généraux Ludendorff et Hindenburg
attribuent avec aplomb la défaite militaire à un « coup de poignard
dans le dos » de la part des politiciens et des bourgeois cosmopolites.
L'expression est reprise avec ferveur par les Allemands meurtris et
humiliés. Elle va faire le lit des partis ultranationalistes, dont le
parti nazi.
L'armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5h15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la
victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne
s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le cessez-le-feu est effectif à onze heures , entraînant dans l'ensemble de la Francedes
volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une
guerre qui a fait plus de 8 millions de morts, d'invalides et de
mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un
wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal
Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne
Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, sera signé le traité de paix de Versailles, qui met réellement fin à l'état de guerre.