Ces vieilles boutiques aux spécialités étonnantes.
Il fut un temps où les centres commerciaux et les boutiques généralistes n’existaient pas et chaque échoppe possédait sa spécialité. Les rues de Paris comptaient alors des marchands de parapluies, des boutiques de chapeaux, des herboristeries, des vendeurs d’accordéon. Bref, il en fallait pour tout le monde. Si la plupart de ces boutiques ont disparu, certaines existent toujours et ont conservé leur étonnante spécialité, devenant, le temps passant, de véritables curiosités. Tour d’horizon. Au Renard Blanc, dératiseur et destructeur de nuisibles. La boutique fondée par Étienne Aurouze en 1872 est l’une des plus insolites de Paris, mais aussi l’une des plus connues grâce à sa devanture qui interpelle. Cette dernière se compose d’une enseigne verte surmontée d’un très explicite « destruction des animaux nuisibles » et de rats empaillés et pendus en vitrine depuis leur capture aux Halles de Baltard en 1925. Néanmoins, il ne faudrait pas résumer le « Renard Blanc » à sa devanture uniquement, car la boutique est aussi l’une des plus réputées de la capitale dans son domaine (sans doute peu concurrentiel, mais soit). Son fondateur est d’ailleurs considéré comme l’inventeur de la tapette à souris ! Au Renard Blanc – 8 rue des Halles, 75001 Métro : Châtelet (lignes 1, 4, 7, 11, 14, RER A, B et D) Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, le samedi de 14h à 18h À l’Oriental, fabricant de pipes en tous genres. Cette maison « créée en 1818″, comme nous l’indique fièrement l’un des écriteaux collés sur la vitrine, se positionne depuis bientôt 200 ans comme le paradis des fumeurs de pipe à Paris. Les quelques mètres carrés de cette boutique exiguë des galeries du Palais-Royal sont un empilement de pipes en tous genres. En bruyère ou en ivoire, basiques ou de luxes, Françaises ou venues des quatre coins du monde, des milliers de pipes se côtoient dans un bazar poussiéreux. Les curieux y découvriront quelques unes des (nombreuses) pipes ayant appartenu à Georges Brassens, les collectionneurs y trouveront une perle rare sculptée à la main il y a plusieurs décennies et les fumeurs y dénicheront une pipe de qualité pour un prix décent. Dans tous les cas, on ne regrette jamais d’entrer dans cette improbable boutique ! L’Oriental – 19/21 Galerie de Chartres – Palais-Royal, 75001 Métro : Palais-Royal – Musée du Louvre (lignes 1 et 7) La Maison de la Mouche, spécialiste de la pêche à la mouche. Créée en 1934, la Maison de la Mouche Dubos est la seule boutique de Paris entièrement spécialisée dans le domaine de la pêche à la mouche.Derrière une devanture somme toute assez banale se cache tout l’attirail du parfait pêcheur:cannes, moulins,mouches, éléments de montage, vêtements, accessoires de conservation… Et puis, que l’on soit débutant ou averti, on y trouve toujours de bons conseils de la part des passionnés qui gèrent cette boutique installée sur l’Île Saint-Louis depuis plus de 80 ans. La Maison de la Mouche – 1 boulevard Henri IV, 75004 Métro : Sully-Morland (ligne 7) Du mardi au samedi de 10h à 19h30 La boutique Duvelleroy, experte dans l’art de l’éventail. Depuis 190 ans, cette petite échoppe du 7e arrondissement perpétue la tradition et le savoir-faire artisanal de Jean-Pierre Duvelleroy, l’éventailliste qui a fondé la boutique en 1827. À son plus bel âge, l’affaire de Duvelleroy comptait près de 1200 ouvriers et était implantée, non seulement à Paris dans des rues d’exception (rue de la Paix, boulevard des Capucines ou passage des Panoramas), mais aussi à Londres et dans plusieurs villes de France. Aujourd’hui, seule subsiste la boutique de la rue Amélie, mais le savoir-faire est toujours au rendez-vous. Boutique Duvelleroy - 17 rue Amélie, 75007 Métro : La Tour-Maubourg (ligne 8) Du lundi au vendredi de 10h à 18h Au Plat d’Étain, enthousiaste marchand de soldats de plomb. Cette petite boutique qui a pignon sur rue depuis 1775 est non seulement l’une des plus anciennes de la capitale, mais aussi l’une des plus déroutantes : elle ne vend que des figurines de collections, coulées artisanalement et peintes à la main. Plats d’étain, soldats de plomb, santons, les figurines se dressant sur les étals sont de toutes sortes et d’une grande variété, tant par leur époque de fabrication que par le sujet qu’elle traite. Un véritable paradis pour les collectionneurs et une trouvaille inhabituelle pour ceux qui tombent dessus par hasard. Au Plat d’Étain – 16 rue Guisarde, 75006 Métro : Saint-Sulpice (ligne 4), mabillon (ligne 10) Du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 La boutique Bacqueville, virtuose dans l’art de frapper les médailles. Vous êtes-vous déjà demandé où étaient fabriquées les légions d’honneur et autres distinctions nationales remises chaque année par le Président de la République le 14 juillet ? Sans doute pas, mais on vous donne quand même la réponse : elles viennent probablement de cette petite boutique installée dans la Galerie de Montpensier, au coeur du domaine du Palais-Royal, depuis 1790. La boutique Bacqueville fait en effet partie des trois derniers fabricants détenteurs du « droit de frappe » des plus importantes médailles et décorations françaises (légion d’honneur, médaille militaire, ordre national du mérite, etc.). Une boutique dans laquelle on entre en sachant pertinemment que l’on achètera rien, mais qui vaut néanmoins le détour ! Boutique Bacqueville – 6/8 Galerie de Montpensier – Palais-Royal, 75001 Métro : Palais-Royal – Musée du Louvre (lignes 1 et 7)
On en est sûrs, vous aimez vous plonger dans le Paris d’antan, celui que l’on imagine en noir et blanc. Alors, on vous a sélectionné 6 boutiques anciennes, qui ont conservé leur authenticité. Des adresses au charme rétro, où il est encore possible aujourd’hui de faire quelques folies… STOHRER. Ouverte en 1730, Stohrer est à la fois la pâtisserie la plus ancienne et sans conteste, la plus belle du tout Paris. Avec ses peintures murales réalisées par le décorateur de l’Opéra de Paris Paul Baudry et son plafond généreusement décoré, elle émerveille tous les promeneurs de Montorgueil, à qui elle offre un saut gourmand dans le passé. Elle porte le nom de Nicolas Stohrer, pâtissier de l’épouse de Louis XV et créateur de la boutique, qui ne serait autre que l’inventeur du baba au rhum ! Aujourd’hui encore, l’endroit est réputé pour cette pâtisserie, déclinée en trois versions, dont une, délicieuse, à la crème chantilly. Stohrer 51, rue Montorgueil, 75002 ANTIQUAIRE RARISSIME. Si les boutiques d’antiquaire sont toujours des cavernes d’Ali Baba qui méritent le détour, Rarissime attire aussi grâce à son histoire hors du commun : à l’origine salon de coiffure, ce lieu est devenu boutique d’antiquités en 1638, et l’est resté… jusqu’à aujourd’hui ! On a d’ailleurs l’impression que rien n’a réellement bougé depuis des siècles : même bric à brac d’objets, même devanture boisée et quelques raretés architecturales d’époque à admirer comme un escalier en hélice du 17ème siècle. Rarissime 18 rue Saint Roch, 75001 LA MERE DE FAMILLE. On se sent nostalgique quand on entre chez la Mère de Famille, la plus ancienne confiserie de Paris. D’abord parce que l’on y trouve tous les délices d’antan, comme les nougats, les fruits confits ou encore les roudoudous, puis parce qu’on est touché par l’âme du lieu, qui accueille les gourmands en quête de réconfort depuis 1761. Avec ses étagères et son comptoir en bois, son carrelage ancien, et sa magnifique devanture inscrite à l’inventaire des monuments historiques, la boutique fait rêver, jusqu’aux danseuses des Folies Bergères qui viendraient depuis toujours s’y approvisionner en douceurs sucrées. La mère de famille 35, rue du Faubourg-Montmartre, 75009 La boutique Duvelleroy, experte dans l’art de l’éventail.
Depuis 190 ans, cette petite échoppe du 7e arrondissement perpétue la tradition et le savoir-faire artisanal de Jean-Pierre Duvelleroy, l’éventailliste qui a fondé la boutique en 1827. À son plus bel âge, l’affaire de Duvelleroy comptait près de 1200 ouvriers et était implantée, non seulement à Paris dans des rues d’exception (rue de la Paix, boulevard des Capucines ou passage des Panoramas), mais aussi à Londres et dans plusieurs villes de France. Aujourd’hui, seule subsiste la boutique de la rue Amélie, mais le savoir-faire est toujours au rendez-vous.
Boutique Duvelleroy - 17 rue Amélie, 75007 Métro : La Tour-Maubourg (ligne 8) Du lundi au vendredi de 10h à 18h
AU PLAT D’ETAIN. Cette boutique de soldats de plomb et de figurines de collection ressemblerait presque à un petit musée tant elle est chargée et habile dans l’art de mettre en scène ses objets, tous minutieusement faits et peints à la main. Imperturbable, elle campe depuis 1775, à quelques mètres de la place Saint-Sulpice, comme si le temps n’avait sur elle aucune prise. Il est presque facile d’imaginer qu’il y a quelques décennies, Charles de Gaulle, alors enfant, venait y acheter ses petits soldats de plomb… Au plat d’étain 16 rue guisarde, 75006 À L’ORIENTAL. Un minuscule magasin plein à craquer de pipes neuves ou anciennes, de pots à tabac, étuis à cigarette, narguilés, de gravures et tableaux en tous genres, voilà comment résumer cette boutique insolite nichée dans les jardins du Palais-Royal. Depuis son ouverture en 1818, on y viendrait du monde entier pour admirer la collection de pipes Sherlock Holmes ou dénicher pipes à tête en ivoire, en écume de mer,ou en bruyère fabriquées à la main.Il se chuchote que de nombreux hommes politiques s’y approvisionnent encore aujourd’hui, imitant Balzac qui y venait en son temps acheter ses tabatières… À l’oriental 19/21 Galerie de Chartres, Palais-Royal, 75001
OFFICINE BULY. Au XIXème siècle, le parfumeur Bully fait fureur à Paris avec ses fameusesvinaigres de toilettes, présentées dans leur bel écrin de la rue Saint-Honoré. En 2014, le célèbre comptoir de la beauté renaît de ses cendres dans le 6ème arrondissement de Paris. Certes, la boutique n’est pas celle d’origine, mais on y retrouve son authenticité grâce à son carrelage italien en terre cuite, son magnifique comptoir en marbre et bois de noyer sculpté, et ses flacons de luxe en verre sombre. Côté trouvailles insolites, de l’huile antique aux macérats de plantes, des allumettes parfumées ou du vernis à base de coquillages broyés… Offine Buly 6 rue Bonaparte, 75006
– « Au Lapile Agile » dans le 18ème Ce cabaret artistique datant du 19eme siècle est une institution du quartier de Montmartre. Il fut le repaire de nombreux grands artistes tels que Picasso et Cendrars. L’enseigne de ce haut lieu de la bohème artistique est confiée au caricaturiste André Gill qui représente un lapin vêtu d’une redingote verte et d’une écharpe rouge s’échappant d’une marmite. Le cabaret sera alors surnommé « Au Lapin Agile » (comprendre « Au Lapin à Gill »). Où ? 22, rue des Saules, 75018
– « L’Oisive Thé » dans le 13ème Le Tricot thé de la Butte aux Cailles
1000 m² en plein cœur du 6e arrondissement. Ce n’est qu’après avoir passé la sobre entrée d’un grand immeuble de la rue de Sèvres que l’on découvre ce lieu de culte, le plus discret de la capitale. L’égliseSaint-Ignace de Paris, baptisée ainsi en l’honneur d’Ignace de Loyola, fondateur et premier Supérieur général de la Compagnie de Jésus, est en effet particulièrement bien cachée. Construite entre 1855 et 1858 à l’emplacement d’un ancien entrepôt de vin en retrait de la rue, l’Église Saint-Ignace a toujours été dissimulée par des bâtiments. En 1972, les anciens édifices de la rue de Sèvres sont rasés pour laisser place à l’actuel immeuble, installé, lui aussi, devant l’église. Si ce n’est la petite pancarte au niveau de l’entrée, rien ne laisse présager qu’un très joli lieu de culte se cache derrière cet édifice peu avenant. Lorsque l’on entre, on est invariablement surpris par la taille de la nef principale et on ne peut s’empêcher de se demander comment ces 50 mètresde long pour 23 mètres de large peuvent passer aussi inaperçus depuis la rue. L’édifice a beau ne pas posséder de façade devant laquelle s’extasier, l’intérieur n’en reste pas moins sublime. Ainsi, les petiteschapelles latérales qui accompagnent le vaisseau central sont richement décorées et particulièrement bien conservée. Chacune d’elle possède sonretable en bois peint et doré ainsi que sa fresque murale. À l’honneur dans cet insolite église, Ignace de Loyola évidemment, mais aussi la Vierge Marie, qui nous rappelle le nom du lieu à sa construction en 1855 : Église de l’Immaculée Conception.
Le seul moyen d’apercevoir l’extérieur de cette église étonnante est de se placer au niveau du 54/56 boulevard de Raspail. On découvre alors l’arrière en trapèze de l’abside, mais aussi ses vitraux et sa jolie pierre de taille. Informations pratiques : Église Saint-Ignace - 33 rue de Sèvres, 75006 Métro : Sèvres-Babylone (lignes 10 et 12) L’église est ouverte au public de 10h à 19h les jours de semaine, de 08h à 19h le samedi et de 08h à 22h le dimanche. Attention : l’église est actuellement (mai 2017) en rénovation, il se pourrait que vous ne puissiez pas entrer dans le lieu.
Le verre met plus d'un million d'années à se décomposer, ce qui signifie qu'on peut constamment et sans cesse, le recycler.
L'or est le seul métal qui ne peut s'oxyder, même enfoui dans la terre pendant des milliers d'années.
La langue est le seul muscle du corps humain qui n' y est rattaché que par une seule de ses extrémités.
Si vous n'avez plus soif, il vous faut boire davantage. En effet, lorsque le corps humain est déshydraté, le mécanisme de la soif s'interrompt.
Le zéro est le seul chiffre qu'on ne trouve pas dans les chiffres romains.
Les cerfs-volants étaient utilisés durant la guerre civile américaine pour la livraison de courriers et de journaux.
Boire de l'eau après le repas permet de réduire de 61 % le taux d'acide dans la bouche.
L'huile d'arachide est utilisée prioritairement dans les sous-marins car elle ne dégage pas de fumée quand elle est chauffée à moins de 230°C.
Le bruit que l'on entend lorsque nous nous collons un coquillage contre l'oreille n'est pas le bruit de la mer, mais bien celui de la circulation sanguine dans l'oreille.
90 % des créatures vivantes évoluent dans les océans !
La banane ne peut se reproduire par elle-même. La manipulation humaine est la seule manière de la propager.
Les aéroports situés en haute attitude nécessitent des pistes d'envol plus longues car la densité de l'air y est moindre.
L'université de l'Alaska s'étend sur quatre fuseaux horaires.
La dent est le seul organe du corps humain qui ne peut se guérir par elle-même.
Dans la Grèce antique, le fait de lancer une pomme à une dame, équivalait traditionnellement à une demande en mariage, et si la dame l'attrapait, elle signifiait son acceptation.
La compagnie Warner a déboursé 28 millions de $ pour acquérir les droits d'auteur du refrain "Happy Birthday" (bon Anniversaire)
Les gens intelligents ont davantage de zinc et de cuivre dans leurs cheveux.
La queue d'une comète pointe toujours dans la direction opposée à celle du soleil.
En 1976, le vaccin préventif contre la grippe porcine a causé la mort ou rendu malades, plus de personnes qu'elle n'en a sauvées !!
La caféine renforce le pouvoir de l'aspirine contre les douleurs, c'est pour cela qu'on en trouve dans plusieurs médicaments.
La tradition du salut militaire remonte au Moyen Age : pour un chevalier, c'était l'action de relever la visière de son casque d' armure afin de s'identifier.
Si vous vous trouvez au fond d'un puits ou d'une cheminée, regarder vers le haut vous permettra de voir les étoiles, même en plein jour
Lors du décès d'une personne, l'ouïe est le dernier sens à rester actif, et la vue fait défaut en premier..
Le fruit qui possède le plus de calories est l'avocat (167 calories par 100 grammes).
La lune s'éloigne de la terre d'environ 5 cm chaque année, et la terre s'alourdit de 100 tonnes par jour à cause des retombées de poussières spatiales.
La gravité terrestre limite la hauteur maximale des montagnes à environ 15.000 mètres.
En Italie, Mickey Mouse est connu sous le nom de «Topolino».
En traversant un pont, les militaires évitent de marcher au pas afin de ne pas générer de vibrations pouvant fragiliser sa structure et le détruire.
La lettre J n'apparaît nulle part dans le tableau périodique des éléments.
Dernière notion, mais non la moindre : D'après le chinois Feng Shui, ceux qui ne transmettent pas ce texte auront des problèmes d'argent en cours d' année. Superstitieux ou pas, je te l'ai transmis afin d'augmenter ta culture générale avant que tu te couches ce soir.
1926 Publication de "Winnie l'ourson" en bande dessinée L'écrivain britannique Alan Alexander Milne publie pour la première fois les histoires de Winnie l'ourson, sous le nom original "Winnie The Pooh". L'idée de raconter les aventures d'un ours et d'un petit garçon au milieu d'une forêt, est venue à Milne à la suite d'une visite au zoo avec son fils, Christopher Robin. Ils rencontrèrent une petite oursonne nommée Winnie. Les premières illustrations sont de l'artiste Ernest H. Shepard qui s'est inspiré de l'ours en peluche de son fils. Le succès est immédiat, la Teddy Toy Compagnie fabrique des Winnie en peluche. A la mort de Milne, son épouse cèdera les droits à Walt Disney. Winnie l'ourson fera sa première apparition au cinéma en 1966 sous les traits de Disney. ********** 1806 Victoire d'Iéna Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin le 27 octobre. **********
1670. Molière joue "Le Bourgeois gentilhomme". Pour sa première, la pièce est présentée au roi Louis XIV, au château de Chambord. Le spectacle est alors une satire des Ottomans, dont un ambassadeur avait récemment critiqué le Roi-Soleil **********
1952. Inauguration de la Cité radieuse du Corbusier à Marseille, un bâtiment bétonné qui repose sur des pilotis et comprend environ 340 logements ********** 1964. Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix. Un peu plus d'un an après son discours «I have a dream», Le militant pacifiste pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis devient, à 35 ans, le plus jeune à obtenir cette récompense. Il sera assassiné trois ans et demi plus tard. ***********
2003. Décès à Villejuif du professeur Léon Schwartzenberg, cancérologue, ministre délégué, chargé de la Santé en 1988. Une rue porte son nom dans le Xe arrondissement de Paris **********
2012. L'Autrichien Felix Baumgartner atteint les 39.000 m d'altitude dans un ballon rempli d'hélium. A l'occasion de ce vol, il bat 4 records dont celui du saut le plus haut du monde (38 969, 40 m d'altitude).[JOERG MITTER / WWW.REDBULLCONTENTPOOL.COM]
Je n'aime pas les oiseaux en cage, ils sont faits pour voler, symbole de liberté, mais certaines cages sont trés jolies et peuvent bien servir autrement! "Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux Regardez-les s'envoler c'est beau Les enfants si vous voyez Des p'tits oiseaux prisonniers Ouvrez-leur la porte vers la liberté " Pierre Perret
Trois fois par an, des sculpteurs se relaient pour créer de nouveaux colosses. On a la fierté d’avoir donné naissance à un être qui est là pour l’éternité » se félicite Kito, un artiste breton qui réalise sa sixième statue dans la Vallée. « J’ai le sentiment d’avoir mis ma pierre à l’édifice ! » Et quelle pierre ! Des blocs de granit de plusieurs dizaines de tonnes extraits des carrières bretonnes. A ce titre, le projet se veut aussi une vitrine mondiale du granit breton. Ses créateurs rêvent également d’en faire la locomotive touristique bretonnedans les années à venir.Le 100e géant arrivera par la mer Pour l’heure, le site recense 90 sculptures et a déjà accueilli plus de 600 000 visiteurs. Au printemps prochain, la centième sculpture, à l’effigie de Saint-Piran, patron de Cornouailles, sera réalisée en Angleterre et traversera la Manche à bord d’un ancien thonier. En juillet 2018, ce nouveau géant sera installé au cœur de la Vallée qui fêtera son 10e anniversaire. Le pari breton semble être en bonne voie. Renseignements pratiques : Vallée des Saints — Quénéquillec — 22160 Carnoët Ouvert toute l’année. De mai à septembre : 10h-18h30 / D’octobre à avril : 10h-17h30
Vichy...Le Bel Éveil De La Dame Du Lac...Par S. Brogrow & E. Saporta Pour réveiller l’énergie qui sommeille en elle, la ville thermale bat le rappel de ses élégances passées. Après avoir longtemps puisé à toutes ses buvettes, elle ouvre un nouveau front côté lac.
Avec sa promenade de planches, la Genève d’Auvergne jouerait- elle les Deauville d’eau douce ? Plan ovale pour le pavillon de la source des Célestins qui fut dessiné par Lucien Woog dans le style Art nouveau néoclassique.
On les voit d’ici : les crinolines claires, les gibus, les chapeaux à voilette et les uniformes chamarrés du Second Empire... On les voit comme fxés dans la pierre, reflétés par l’architecture de la ville, par sa coquetterie cérémonieuse, ses façades au maintien exemplaire. Ses alignements bien élevés de villas et d’hôtels habillés de crème, de vieux rose ou de jaune poussin, où les reliefs semblent faits de guipure, et les ferronneries aux balcons, de rubans de dentelle bleue. On les voit même pour de bon, chaque année, tout un week-end de la fin avril, quand les fêtes Napoléon III mènent le bal en grand tralala aufil des parcs et des avenues.
Ville De Villégiature... Pur style savoyard, qu'on attendrait plutôt du côté d'Annecy, pour le chalet des Roses et le chalet Marie- Louise, érigés avec d’autres aux abords du parc Napoléon III. Ces bâtisses hébergeaient l'empereur et sa suite. Certaines étaient reliées par une galerie souterraine. Évidemment, c’est un cliché que ce Vichy de villégiature balnéaire. Mais il reste cultivé avec soin pour estomper un autre souvenir amer et persistant...Celui du régime de l’État français, entre 1940 et 1944. Qu’avait donc fait la ville pour mériter ce sort ? Elle s’était enrichie de quelque 250 hôtels et d’innombrables meublés, les uns assez fastueux pour y caser des ministères, les autres assez nombreux pour en loger le personnel. Et, surtout, d’un des centraux téléphoniques les plus performants du pays ! Ce fut la fin d’un monde. Vichy, La Reine Des Villes D'eau...Longtemps Vichy a fait profli bas. Les grands hôtels − à l’exception d’un seul, l’hôtel Aletti − ont été transformés en résidences. Certains ont laissé place à des constructions modernes, tout comme les thermes Callou ou le vieux Casino des Fleurs. « La reine des villes d’eaux somnole aimablement au bord de l’Allier, écrivait Denis Tillinac, elle vit de nostalgie et d’eau tiède. » Mais elle a désormais décidé de faire de son passé un atout, en commençant par assumer le plus sombre. Si le cœur vous en dit, vous pouvez donc, en suivant le guide, faire le tour des hauts lieux de « Vichy-capitale ». À l’office de tourisme, dans l’ancien hôtel du Parc où logeait Pétain, on reconnaît que ce circuit est le plus demandé... On peut préférer explorer son âge d’or, le siècle qui vit la ville passer de 1 000 à 20 000 habitants entre 1830 et 1930. Sa croissance a produit un mélange de styles architecturaux qui est un vrai jeu de piste ! Dans les allées des parcs qui longent le lac d’Allier, de belles échappées en perspective.
Le passage Giboin, une galerie marchande couverte, typique de l'architecture du Second Empire, où se mêlent poutrelles métalliques et verrières. Du Second Empire, on reconnaît les ordonnancements haussmanniens sur les avenues du quartier thermal, mais aussi l’imbroglio des villas exotiquesou de style « néo » Renaissance, gothique, mauresque, anglais, byzantin... Quelques Édifices Emblématiques
Comme ils sont chanceux les étudiants du pôle universitaire Lardy de travailler dans le magnifique cadre des anciens bains Lardy. La source était protégée par une cloche de verre, surmontée d’un dôme hexagonal couvert d’écailles, terminé par un lanternon.
Alignement impeccable des façades de la rue Alquié, avec ses bow- windows à l'anglaise. Rue Clémenceau, près de l’église Saint-Louis, on repère au-dessus des vitrines du Monoprix une coupole et des arcades mauresques : un exemple d’Art nouveau entre cent. Plus loin se présente un étrange assemblage...Sur une même place se côtoient l’hôtel des Postes, modèle d’Art déco très sévère, la mairie de 1935, toute de faux style Renaissance, jovial et fleuri, et l’imposant immeuble Arlequin de 1996 dont les balcons en forme de vagues laissent perplexe. Plus au sud est indiqué le Vieux Vichy. Les rues sont sinueuses et pentues,mais c’est l’Art déco qui domine, et le style médiéval, sauf exceptions, est factice. Le journaliste et écrivain Albert Londres est né là, dans une maison aux tourelles rouges (2/4 rue Besse). Une association se bat pour la sauver de la ruine. L’église Saint-Blaise, à quelques pas, est une étrange pièce montée de béton des années 1930. Ne vous laissez pas rebuter, l’intérieur, tout en fresques, vitraux et boiseries, ferait un sacré décor dans un film ! Au XIXe siècle, de nombreux édifices étaient destinés aux divertissements :Alcazar, Cercle international, etc. Seul reste le casino-théâtre, devenu opéra. Ce petit kiosque aux lignes graciles est situé dans le parc des Sources. Il abrite une confiserie : à vous les pastilles Vichy, les bonbons Napoléon III... Promenades Le Long Du Lac. Dorénavant, c’est au bord du lac d’Allier que le tout-Vichy est incité à se promener le long du plan d’eau. C’est encore une idée de Napoléon III qui décida du premier barrage et fait aménager contre les crues la digue protégeant les trois vastes parcs arborés au sud. Dans sa forme actuelle de plus de 100 hectares, le plan d’eau a fêté son demi-siècle en juin dernier. La Rotonde, curieuse capsule très années 1960, abritant Yacht-Club et restaurant, ne fait plus grise mine à mi-longueur du lac.En amont, les berges et la plage, si appréciée l’été, viennent d’êtreréaménagées et largement replantées, avec tout le naturel possible...Et, en aval, la nouvelle esplanade qui déploie sur plus d’un kilomètre ses planches quasi deauvillaises entame sa seconde saison. L’an dernier on y croisait déjà des stars : si elles n’étaient que de papier − une exposition de portraits −, c’était tout de même un début
Ambiance Bord De Mer À Vichy !On l’a surnommée « l’Ibiza du XIXème siècle », ou la « Deauville d’eau douce ». Reine des villes d’eau, la cité auvergnate n’en finit pas de se métamorphoser. La ville s'est à nouveau tournée vers sa rivière l'Allier. Une très belle promenade en planches de bois sur 1,5 km a été aménagée le long de l’eau. Un espace très prisé des promeneurs et des sportifs, tout comme les parcs classés remarquables et les plages. Vichy, « The place to be ? ». Oh, oui ! Ce petit kiosque aux lignes graciles est situé dans le parc des Sources. Il abrite une confiserie : à vous les pastilles Vichy, les bonbons Napoléon III...
Guadeloupe, ce paradis français à l'autre bout du monde.
"La Guadeloupe, ça te dit ?". Après un trip par moins 15 du côté de l'Ukraine, mon corps pouvait difficilement refuser une occasion de reprendre des couleurs, même si c'était que pour une courte durée sur place. Direction P.A.P (Pointe-à-Pitre hein). Pour rien vous cacher, ce que je connaissais sur les Antilles se limitait aux débats parisiens de mes potes Gwada et Madinina qui te vendent chacun leur île comme la plus belle des Caraïbes. Impossible de me faire un avis complet via un trip aussi court, mais sachez que j'suis dorénavant un pro-Antilles convaincu...
Le voyage a commencé de la plus belle des manières, à bord du tout nouvel appareil d'Airbus : l'A350-900, dont la compagnie Air Caraïbes a réaliséle baptême du feu transatlantique à l'occasion de ce Paris/Pointe-à-Pitre. 8h de vol qui sont passées comme une lettre à la Poste (désolé pour cette expression d'un autre temps, j'suis encore en décalage horaire). Les moteurs de l'appareil font encore moins de bruit que ma Clio, et c'est d’autant plus appréciable quand vous pouvez converser sans gueuler avec une charmante Guadeloupéenne assise à votre droite (Quoi ? J'ai pas le droit de prendre des renseignements sur la destination ?). Une fois sur place, si tant est qu'on est pas adepte des vacances Club Med à squatter l'hôtel et sa plage, un large choix d'activités s'offre à vous.
La Pointe des Châteaux "Waouh !". C'est qu'on se sent minuscule une fois qu'on débarque devant ce spectacle qui nous dépasse : la puissance de l'océan dont les vagues s'écrasent contre la côte, le bruit de l'écume stoppant sa course sur la plage...Tu pourrais me faire crever la dalle ici que je me remplirais quand même la panse de cette sublime vue (que des fragiles dans Koh-Lanta). Mais c'est pas fini, la vue panoramique est beaucoup plus grandiose en grimpant sur le monticule rocheux où trône une immense croix de 10 tonnes pour 9m de haut. Là-haut, où le vent souffle plutôt fort, vous aurez un point de vue privilégié sur les îles environnantes (La Désirade, Marie-Galante, Petite Terre...). Et cerise sur le baba au rhum, à quelques centaines de mètres de là, la Plage des Salines permet de faire rager tous les collègues restés en métropole : sable fin, eau turquoise, soleil ardent...
Les Saintes Un archipel dans un archipel : c'est un peu le concept des îles des Saintes qui se situent au Sud de Petite-Terre. Et autant vous dire qu'onest ici devant un des plus beaux joyaux de la Guadeloupe, théâtre de nombreux affrontements par le passé entre les puissances coloniales françaises et anglaises. En mode "Pirates des Caraïbes" quoi. Les Saintes c'est deux petites îles, Terre-de-Bas et Terre-de-Haut, entourés d'îlots inhabités, avec un climat plus sec qu'ailleurs. Faites gaffe, ça cogne. Heureusement, les plages sont paradisiaques avec une eau à 29° (j'vous conseille la Plage du Pain de Sucre, le genre de décor que t'as l'habitude de voir que sur ton fond d'écran d'ordi). Et puis pour les plus motivés, y a toujours moyen de s'initier aux sports de plage, très présents en Guadeloupe, du style kite surf ou encore le paddle (franchement dég, j'ai pas eu le temps de tester toussa).
Le Marché de Sainte-Anne Impossible de passer par les Antilles, sans repartir avec un stock d'épices dans sa valise. Direction donc le marché de Saint-Anne, où l'explosion des couleurs et des senteurs va chatouiller vos sens. Entre les étales de fruits exotiques qui m'ont donné envie de caler mon régime alimentaire à5 fruits et légumes par heure, la multitude d'épices propres à l'archipel et le ballet multicolore des teilles de rhum alignées sur lesétoffes de madras, j'en ai pris plein les mirettes (et le Gosier). En parlant de rhum, une des richesses locales, notre guide Rachel (une meuf en or), nous a lâché une mise en garde qui peut tous vous servir : évitez à tout prix le rhum arrangé (ou épicé) type Charrette, fabriqué avec de la mélasse (résidu de sucre), et préférez le rhum blanc typique de la Guadeloupe, bien plus noble et meilleur au goût. J'dis ça, j'dis rien. Pour en revenir au marché de Sainte-Anne, il est également possible de s'y rendre la nuit, et de profiter de la plage juste derrière, elle aussi éclairée en nocturne pour les piques-niqueurs et les sportifs.
Le Jardin Botanique de Deshaies Situé à Basse-Terre, le Jardin Botanique offre une variété impressionnante devégétaux et de plantes, dont certaines ne poussent qu'en Guadeloupe (onappelle ça des plantes endémiques pour ta culture G). Cet immense jardin de 7 hectares était l'ancienne propriété de Coluche. Pourtant à l'intérieur, ça rigole pas. Tout y est magnifique. Encore une fois, la variété des couleurs risque de titiller tes rétines, sans compter les bruits des perroquets qui accompagnent la visite. A faire et refaire.
La Réserve Cousteau Tout trip en Guadeloupe qui se respecte, induit forcément un crochet par la magnifique “Réserve Cousteau” : 1000 hectares de fonds marins exceptionnels, avec coraux, tortues de mers, poissons tropicaux...bref, un cadre unique, préservé de son vivant par l’illustre commandant au bonnet rouge. Plongeur averti ou néophyte en la matière, tout le monde y trouve son compte et ressort de là-bas des souvenirs pleins la tête. “Là-bas, il faut aller voir mon pote Dédé, c’est un mec en or, il aime vraiment ce qu’il fait et il arrive surtout à partager sa passion de la plongée avec les gens, d’où qu’ils viennent”. Ok Rachel, je pense que ton message est bien passé.
Du bonheur à l'état pur... De façon plus générale, la Guadeloupe recèle bien des trésors .
Il fut un temps où les centres commerciaux et les boutiques généralistes n’existaient pas et chaque échoppe possédait sa spécialité. Les rues de Paris comptaient alors des marchands de parapluies, des boutiques de chapeaux, des herboristeries, des vendeurs d’accordéon. Bref, il en fallait pour tout le monde. Si la plupart de ces boutiques ont disparu, certaines existent toujours et ont conservé leur étonnante spécialité, devenant, le temps passant, de véritables curiosités. Tour d’horizon.
Au Renard Blanc, dératiseur et destructeur de nuisibles.
La boutique fondée par Étienne Aurouze en 1872 est l’une des plus insolites de Paris, mais aussi l’une des plus connues grâce à sa devanture qui interpelle. Cette dernière se compose d’une enseigne verte surmontée d’un très explicite « destruction des animaux nuisibles » et de rats empaillés et pendus en vitrine depuis leur capture aux Halles de Baltard en 1925. Néanmoins, il ne faudrait pas résumer le « Renard Blanc » à sa devanture uniquement, car la boutique est aussi l’une des plus réputées de la capitale dans son domaine (sans doute peu concurrentiel, mais soit). Son fondateur est d’ailleurs considéré comme l’inventeur de la tapette à souris !
Au Renard Blanc – 8 rue des Halles, 75001
Métro : Châtelet (lignes 1, 4, 7, 11, 14, RER A, B et D)
Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, le samedi de 14h à 18h
À l’Oriental, fabricant de pipes en tous genres.
Cette maison « créée en 1818″, comme nous l’indique fièrement l’un des écriteaux collés sur la vitrine, se positionne depuis bientôt 200 ans comme le paradis des fumeurs de pipe à Paris. Les quelques mètres carrés de cette boutique exiguë des galeries du Palais-Royal sont un empilement de pipes en tous genres. En bruyère ou en ivoire, basiques ou de luxes, Françaises ou venues des quatre coins du monde, des milliers de pipes se côtoient dans un bazar poussiéreux. Les curieux y découvriront quelques unes des (nombreuses) pipes ayant appartenu à Georges Brassens, les collectionneurs y trouveront une perle rare sculptée à la main il y a plusieurs décennies et les fumeurs y dénicheront une pipe de qualité pour un prix décent. Dans tous les cas, on ne regrette jamais d’entrer dans cette improbable boutique !
L’Oriental – 19/21 Galerie de Chartres – Palais-Royal, 75001
Métro : Palais-Royal – Musée du Louvre (lignes 1 et 7)
La Maison de la Mouche, spécialiste de la pêche à la mouche.
Créée en 1934, la Maison de la Mouche Dubos est la seule boutique de Paris entièrement spécialisée dans le domaine de la pêche à la mouche.Derrière une devanture somme toute assez banale se cache tout l’attirail du parfait pêcheur:cannes, moulins,mouches, éléments de montage, vêtements, accessoires de conservation… Et puis, que l’on soit débutant ou averti, on y trouve toujours de bons conseils de la part des passionnés qui gèrent cette boutique installée sur l’Île Saint-Louis depuis plus de 80 ans.
La Maison de la Mouche – 1 boulevard Henri IV, 75004
Métro : Sully-Morland (ligne 7)
Du mardi au samedi de 10h à 19h30
La boutique Duvelleroy, experte dans l’art de l’éventail.
Depuis 190 ans, cette petite échoppe du 7e arrondissement perpétue la tradition et le savoir-faire artisanal de Jean-Pierre Duvelleroy, l’éventailliste qui a fondé la boutique en 1827. À son plus bel âge, l’affaire de Duvelleroy comptait près de 1200 ouvriers et était implantée, non seulement à Paris dans des rues d’exception (rue de la Paix, boulevard des Capucines ou passage des Panoramas), mais aussi à Londres et dans plusieurs villes de France. Aujourd’hui, seule subsiste la boutique de la rue Amélie, mais le savoir-faire est toujours au rendez-vous.
Boutique Duvelleroy - 17 rue Amélie, 75007
Métro : La Tour-Maubourg (ligne 8)
Du lundi au vendredi de 10h à 18h
Au Plat d’Étain, enthousiaste marchand de soldats de plomb.
Cette petite boutique qui a pignon sur rue depuis 1775 est non seulement l’une des plus anciennes de la capitale, mais aussi l’une des plus déroutantes : elle ne vend que des figurines de collections, coulées artisanalement et peintes à la main. Plats d’étain, soldats de plomb, santons, les figurines se dressant sur les étals sont de toutes sortes et d’une grande variété, tant par leur époque de fabrication que par le sujet qu’elle traite. Un véritable paradis pour les collectionneurs et une trouvaille inhabituelle pour ceux qui tombent dessus par hasard.
Au Plat d’Étain – 16 rue Guisarde, 75006
Métro : Saint-Sulpice (ligne 4), mabillon (ligne 10)
Du mardi au samedi de 10h30 à 18h30
La boutique Bacqueville, virtuose dans l’art de frapper les médailles.
Vous êtes-vous déjà demandé où étaient fabriquées les légions d’honneur et autres distinctions nationales remises chaque année par le Président de la République le 14 juillet ? Sans doute pas, mais on vous donne quand même la réponse : elles viennent probablement de cette petite boutique installée dans la Galerie de Montpensier, au coeur du domaine du Palais-Royal, depuis 1790. La boutique Bacqueville fait en effet partie des trois derniers fabricants détenteurs du « droit de frappe » des plus importantes médailles et décorations françaises (légion d’honneur, médaille militaire, ordre national du mérite, etc.). Une boutique dans laquelle on entre en sachant pertinemment que l’on achètera rien, mais qui vaut néanmoins le détour !
Boutique Bacqueville – 6/8 Galerie de Montpensier – Palais-Royal, 75001
Métro : Palais-Royal – Musée du Louvre (lignes 1 et 7)
On en est sûrs, vous aimez vous plonger dans le Paris d’antan, celui que l’on imagine en noir et blanc. Alors, on vous a sélectionné 6 boutiques anciennes, qui ont conservé leur authenticité. Des adresses au charme rétro, où il est encore possible aujourd’hui de faire quelques folies…
STOHRER.
Ouverte en 1730, Stohrer est à la fois la pâtisserie la plus ancienne et sans conteste, la plus belle du tout Paris. Avec ses peintures murales réalisées par le décorateur de l’Opéra de Paris Paul Baudry et son plafond généreusement décoré, elle émerveille tous les promeneurs de Montorgueil, à qui elle offre un saut gourmand dans le passé. Elle porte le nom de Nicolas Stohrer, pâtissier de l’épouse de Louis XV et créateur de la boutique, qui ne serait autre que l’inventeur du baba au rhum ! Aujourd’hui encore, l’endroit est réputé pour cette pâtisserie, déclinée en trois versions, dont une, délicieuse, à la crème chantilly.
Stohrer
51, rue Montorgueil, 75002
ANTIQUAIRE RARISSIME.
Si les boutiques d’antiquaire sont toujours des cavernes d’Ali Baba qui méritent le détour, Rarissime attire aussi grâce à son histoire hors du commun : à l’origine salon de coiffure, ce lieu est devenu boutique d’antiquités en 1638, et l’est resté… jusqu’à aujourd’hui ! On a d’ailleurs l’impression que rien n’a réellement bougé depuis des siècles : même bric à brac d’objets, même devanture boisée et quelques raretés architecturales d’époque à admirer comme un escalier en hélice du 17ème siècle.
Rarissime
18 rue Saint Roch, 75001
LA MERE DE FAMILLE.
On se sent nostalgique quand on entre chez la Mère de Famille, la plus ancienne confiserie de Paris. D’abord parce que l’on y trouve tous les délices d’antan, comme les nougats, les fruits confits ou encore les roudoudous, puis parce qu’on est touché par l’âme du lieu, qui accueille les gourmands en quête de réconfort depuis 1761. Avec ses étagères et son comptoir en bois, son carrelage ancien, et sa magnifique devanture inscrite à l’inventaire des monuments historiques, la boutique fait rêver, jusqu’aux danseuses des Folies Bergères qui viendraient depuis toujours s’y approvisionner en douceurs sucrées.
La mère de famille
35, rue du Faubourg-Montmartre, 75009
La boutique Duvelleroy, experte dans l’art de l’éventail.
Depuis 190 ans, cette petite échoppe du 7e arrondissement perpétue la tradition et le savoir-faire artisanal de Jean-Pierre Duvelleroy, l’éventailliste qui a fondé la boutique en 1827. À son plus bel âge, l’affaire de Duvelleroy comptait près de 1200 ouvriers et était implantée, non seulement à Paris dans des rues d’exception (rue de la Paix, boulevard des Capucines ou passage des Panoramas), mais aussi à Londres et dans plusieurs villes de France. Aujourd’hui, seule subsiste la boutique de la rue Amélie, mais le savoir-faire est toujours au rendez-vous.
Métro : La Tour-Maubourg (ligne 8)
Du lundi au vendredi de 10h à 18h
AU PLAT D’ETAIN.
Cette boutique de soldats de plomb et de figurines de collection ressemblerait presque à un petit musée tant elle est chargée et habile dans l’art de mettre en scène ses objets, tous minutieusement faits et peints à la main. Imperturbable, elle campe depuis 1775, à quelques mètres de la place Saint-Sulpice, comme si le temps n’avait sur elle aucune prise. Il est presque facile d’imaginer qu’il y a quelques décennies, Charles de Gaulle, alors enfant, venait y acheter ses petits soldats de plomb…
Au plat d’étain
16 rue guisarde, 75006
À L’ORIENTAL.
Un minuscule magasin plein à craquer de pipes neuves ou anciennes, de pots à tabac, étuis à cigarette, narguilés, de gravures et tableaux en tous genres, voilà comment résumer cette boutique insolite nichée dans les jardins du Palais-Royal. Depuis son ouverture en 1818, on y viendrait du monde entier pour admirer la collection de pipes Sherlock Holmes ou dénicher pipes à tête en ivoire, en écume de mer,ou en bruyère fabriquées à la main.Il se chuchote que de nombreux hommes politiques s’y approvisionnent encore aujourd’hui, imitant Balzac qui y venait en son temps acheter ses tabatières…
À l’oriental
19/21 Galerie de Chartres, Palais-Royal, 75001
OFFICINE BULY.
Au XIXème siècle, le parfumeur Bully fait fureur à Paris avec ses fameusesvinaigres de toilettes, présentées dans leur bel écrin de la rue Saint-Honoré. En 2014, le célèbre comptoir de la beauté renaît de ses cendres dans le 6ème arrondissement de Paris. Certes, la boutique n’est pas celle d’origine, mais on y retrouve son authenticité grâce à son carrelage italien en terre cuite, son magnifique comptoir en marbre et bois de noyer sculpté, et ses flacons de luxe en verre sombre. Côté trouvailles insolites, de l’huile antique aux macérats de plantes, des allumettes parfumées ou du vernis à base de coquillages broyés…
Offine Buly
6 rue Bonaparte, 75006
– « Au Lapile Agile » dans le 18ème
Ce cabaret artistique datant du 19eme siècle est une institution du quartier de Montmartre. Il fut le repaire de nombreux grands artistes tels que Picasso et Cendrars. L’enseigne de ce haut lieu de la bohème artistique est confiée au caricaturiste André Gill qui représente un lapin vêtu d’une redingote verte et d’une écharpe rouge s’échappant d’une marmite.
Le cabaret sera alors surnommé « Au Lapin Agile » (comprendre « Au Lapin à Gill »).
Où ? 22, rue des Saules, 75018
– « L’Oisive Thé » dans le 13ème
Le Tricot thé de la Butte aux Cailles
Où ? 8, rue de la Butte aux Cailles, 75013
1000 m² en plein cœur du 6e arrondissement.
Ce n’est qu’après avoir passé la sobre entrée d’un grand immeuble de la rue de Sèvres que l’on découvre ce lieu de culte, le plus discret de la capitale. L’égliseSaint-Ignace de Paris, baptisée ainsi en l’honneur d’Ignace de Loyola, fondateur et premier Supérieur général de la Compagnie de Jésus, est en effet particulièrement bien cachée.
Construite entre 1855 et 1858 à l’emplacement d’un ancien entrepôt de vin en retrait de la rue, l’Église Saint-Ignace a toujours été dissimulée par des bâtiments. En 1972, les anciens édifices de la rue de Sèvres sont rasés pour laisser place à l’actuel immeuble, installé, lui aussi, devant l’église. Si ce n’est la petite pancarte au niveau de l’entrée, rien ne laisse présager qu’un très joli lieu de culte se cache derrière cet édifice peu avenant.
Lorsque l’on entre, on est invariablement surpris par la taille de la nef principale et on ne peut s’empêcher de se demander comment ces 50 mètresde long pour 23 mètres de large peuvent passer aussi inaperçus depuis la rue.
L’édifice a beau ne pas posséder de façade devant laquelle s’extasier, l’intérieur n’en reste pas moins sublime. Ainsi, les petiteschapelles latérales qui accompagnent le vaisseau central sont richement décorées et particulièrement bien conservée. Chacune d’elle possède sonretable en bois peint et doré ainsi que sa fresque murale. À l’honneur dans cet insolite église, Ignace de Loyola évidemment, mais aussi la Vierge Marie, qui nous rappelle le nom du lieu à sa construction en 1855 : Église de l’Immaculée Conception.
Le seul moyen d’apercevoir l’extérieur de cette église étonnante est de se placer au niveau du 54/56 boulevard de Raspail. On découvre alors l’arrière en trapèze de l’abside, mais aussi ses vitraux et sa jolie pierre de taille.
Informations pratiques :
Église Saint-Ignace - 33 rue de Sèvres, 75006
Métro : Sèvres-Babylone (lignes 10 et 12)
L’église est ouverte au public de 10h à 19h les jours de semaine, de 08h à 19h le samedi et de 08h à 22h le dimanche.
Attention : l’église est actuellement (mai 2017) en rénovation, il se pourrait que vous ne puissiez pas entrer dans le lieu.
ÇA C'EST PASSÉ UN 14 OCTOBRE
1926
Publication de "Winnie l'ourson" en bande dessinée
L'écrivain britannique Alan Alexander Milne publie pour la première fois les
histoires de Winnie l'ourson, sous le nom original "Winnie The Pooh".
L'idée de raconter les aventures d'un ours et d'un petit garçon au
milieu d'une forêt, est venue à Milne à la suite d'une visite au zoo
avec son fils, Christopher Robin. Ils rencontrèrent une petite oursonne
nommée Winnie. Les premières illustrations sont de l'artiste Ernest H.
Shepard qui s'est inspiré de l'ours en peluche de son fils. Le succès
est immédiat, la Teddy Toy Compagnie fabrique des Winnie en peluche. A
la mort de Milne, son épouse cèdera les droits à Walt Disney. Winnie
l'ourson fera sa première apparition au cinéma en 1966 sous les traits
de Disney.
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1806
Victoire d'Iéna
Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée
Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général
français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à
Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la
retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites
son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin
le 27 octobre.
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1670. Molière joue "Le Bourgeois gentilhomme". Pour sa première, la pièce est
présentée au roi Louis XIV, au château de Chambord. Le spectacle est
alors une satire des Ottomans, dont un ambassadeur avait récemment
critiqué le Roi-Soleil
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1952. Inauguration de la Cité radieuse du Corbusier à Marseille, un bâtiment
bétonné qui repose sur des pilotis et comprend environ 340 logements
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1964. Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix. Un peu plus d'un an
après son discours «I have a dream», Le militant pacifiste pour les
droits civiques des Noirs aux Etats-Unis devient, à 35 ans, le plus
jeune à obtenir cette récompense. Il sera assassiné trois ans et demi
plus tard.
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2003. Décès à Villejuif du professeur Léon Schwartzenberg, cancérologue,
ministre délégué, chargé de la Santé en 1988. Une rue porte son nom dans
le Xe arrondissement de Paris
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2012. L'Autrichien Felix Baumgartner atteint les 39.000 m d'altitude dans un
ballon rempli d'hélium. A l'occasion de ce vol, il bat 4 records dont
celui du saut le plus haut du monde (38 969, 40 m d'altitude).[JOERG
MITTER / WWW.REDBULLCONTENTPOOL.COM]
Je n'aime pas les oiseaux en cage, ils sont faits pour voler, symbole de liberté, mais certaines cages sont trés jolies et peuvent bien servir autrement!
"Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez-les s'envoler c'est beau
Les enfants si vous voyez
Des p'tits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté "
Pierre Perret
itué à Carnoët, dans les Côtes d’Armor, ce site hors du commun se veut une « île de Pâques bretonne du troisième millénaire ». Visant à sauvegarderet promouvoir la culture populaire bretonne, il accueillera à terme 1000 sculptures monumentales taillées dans du granit à l’effigie des saints bretons. Trois fois par an, des sculpteurs viennent créer de
nouvelles statues. On en compte 90 à ce jour.« Bluffant », « grandiose », « étonnant » : les commentaires des visiteurs en disent
long. Au fil des ans, la Vallée des Saints s’enrichit de nouveaux géants de pierre qui rendent le site de plus en plus spectaculaire. Ce projet un peu fou a démarré en 2008. L’idée est d’implanter sur un site exceptionnel au cœur de la Bretagne des sculptures monumentales représentant les saints bretons et permettant de rendre hommage à la mémoire collective de la région.
© Crédit photo : France 3 Bretagne
La Vallée des Saints de Carnoët (Côtes d’Armor).
Trois fois par an, des sculpteurs se relaient pour créer de nouveaux colosses.
On a la fierté d’avoir donné naissance à un être qui est là pour l’éternité » se félicite Kito, un artiste breton qui réalise sa sixième statue dans la Vallée. « J’ai le sentiment d’avoir mis ma pierre à l’édifice ! » Et quelle pierre ! Des blocs de granit de plusieurs
dizaines de tonnes extraits des carrières bretonnes. A ce titre, le projet se veut aussi une vitrine mondiale du granit breton. Ses
créateurs rêvent également d’en faire la locomotive touristique bretonnedans les années à venir.Le 100e géant arrivera par la mer
Pour l’heure, le site recense 90 sculptures et a déjà accueilli plus de 600 000 visiteurs. Au printemps prochain, la centième sculpture, à l’effigie de Saint-Piran, patron de Cornouailles, sera réalisée en Angleterre et traversera la Manche à bord d’un ancien thonier. En juillet 2018, ce nouveau géant sera installé au cœur de la Vallée qui fêtera son 10e anniversaire. Le pari breton semble être en bonne voie.
Renseignements pratiques :
Vallée des Saints — Quénéquillec — 22160 Carnoët
Ouvert toute l’année. De mai à septembre : 10h-18h30 / D’octobre à avril : 10h-17h30
Pour réveiller l’énergie qui sommeille en elle, la ville thermale bat le rappel de ses élégances passées. Après avoir longtemps puisé à toutes ses buvettes, elle ouvre un nouveau front côté lac.
Avec sa promenade de planches, la Genève d’Auvergne jouerait- elle les Deauville d’eau douce ?
Plan ovale pour le pavillon de la source des Célestins qui fut dessiné par Lucien Woog dans le style Art nouveau néoclassique.
On les voit d’ici : les crinolines claires, les gibus, les chapeaux à voilette et les uniformes chamarrés du Second Empire...
On les voit comme fxés dans la pierre, reflétés par l’architecture de la ville, par sa coquetterie cérémonieuse, ses façades au maintien exemplaire.
Ses alignements bien élevés de villas et d’hôtels habillés de crème, de vieux rose ou de jaune poussin, où les reliefs semblent faits de guipure, et les ferronneries aux balcons, de rubans de dentelle bleue.
On les voit même pour de bon, chaque année, tout un week-end de la fin avril, quand les fêtes Napoléon III mènent le bal en grand tralala aufil des parcs et des avenues.
Ville De Villégiature...
Pur style savoyard, qu'on attendrait plutôt du côté d'Annecy, pour le chalet des Roses et le chalet Marie- Louise, érigés avec d’autres aux abords du parc Napoléon III.
Ces bâtisses hébergeaient l'empereur et sa suite. Certaines étaient reliées par une galerie souterraine.
Évidemment, c’est un cliché que ce Vichy de villégiature balnéaire. Mais il reste cultivé avec soin pour estomper un autre souvenir amer et persistant...Celui du régime de l’État français, entre 1940 et 1944. Qu’avait donc fait la ville pour mériter ce sort ?
Elle s’était enrichie de quelque 250 hôtels et d’innombrables meublés, les uns assez fastueux pour y caser des ministères, les autres assez nombreux pour en loger le personnel.
Et, surtout, d’un des centraux téléphoniques les plus performants du pays ! Ce fut la fin d’un monde.
Vichy, La Reine Des Villes D'eau... Longtemps Vichy a fait profli bas. Les grands hôtels − à l’exception d’un seul,
l’hôtel Aletti − ont été transformés en résidences.
Certains ont laissé place à des constructions modernes, tout comme les thermes Callou ou le vieux Casino des Fleurs.
« La reine des villes d’eaux somnole aimablement au bord de l’Allier, écrivait Denis Tillinac, elle vit de nostalgie et d’eau tiède. » Mais elle a désormais décidé de faire de son passé un atout, en commençant par assumer le plus sombre.
Si le cœur vous en dit, vous pouvez donc, en suivant le guide, faire le tour des hauts lieux de « Vichy-capitale ».
À l’office de tourisme, dans l’ancien hôtel du Parc où logeait Pétain, on reconnaît que ce circuit est le plus demandé...
On peut préférer explorer son âge d’or, le siècle qui vit la ville passer de 1 000 à 20 000 habitants entre 1830 et 1930.
Sa croissance a produit un mélange de styles architecturaux qui est un vrai jeu de piste !
Dans les allées des parcs qui longent le lac d’Allier, de belles échappées en perspective.
Le passage Giboin, une galerie marchande couverte, typique de l'architecture du Second Empire, où se mêlent poutrelles métalliques et verrières.
Du Second Empire, on reconnaît les ordonnancements haussmanniens sur les avenues du quartier thermal, mais aussi l’imbroglio des villas exotiquesou de style « néo » Renaissance, gothique, mauresque, anglais, byzantin...
Quelques Édifices Emblématiques
Comme ils sont chanceux les étudiants du pôle universitaire Lardy de travailler dans le magnifique cadre des anciens bains Lardy.
La source était protégée par une cloche de verre, surmontée d’un dôme hexagonal couvert d’écailles, terminé par un lanternon.
Alignement impeccable des façades de la rue Alquié, avec ses bow- windows à l'anglaise.
Rue Clémenceau, près de l’église Saint-Louis, on repère au-dessus des vitrines du Monoprix une coupole et des arcades mauresques : un exemple d’Art nouveau entre cent.
Plus loin se présente un étrange assemblage...Sur une même place se côtoient l’hôtel des Postes, modèle d’Art déco très sévère, la mairie de 1935, toute de faux style Renaissance, jovial et fleuri, et l’imposant immeuble Arlequin de 1996 dont les balcons en forme de vagues laissent perplexe.
Plus au sud est indiqué le Vieux Vichy. Les rues sont sinueuses et pentues,mais c’est l’Art déco qui domine, et le style médiéval, sauf exceptions, est factice.
Le journaliste et écrivain Albert Londres est né là, dans une maison aux tourelles rouges (2/4 rue Besse). Une association se bat pour la sauver de la ruine.
L’église Saint-Blaise, à quelques pas, est une étrange pièce montée de béton des années 1930.
Ne vous laissez pas rebuter, l’intérieur, tout en fresques, vitraux et boiseries, ferait un sacré décor dans un film !
Au XIXe siècle, de nombreux édifices étaient destinés aux divertissements :Alcazar, Cercle international, etc. Seul reste le casino-théâtre, devenu opéra.
Ce petit kiosque aux lignes graciles est situé dans le parc des Sources. Il abrite une confiserie : à vous les pastilles Vichy, les bonbons Napoléon III...
Promenades Le Long Du Lac.
Dorénavant, c’est au bord du lac d’Allier que le tout-Vichy est incité à se promener le long du plan d’eau.
C’est encore une idée de Napoléon III qui décida du premier barrage et fait aménager contre les crues la digue protégeant les trois vastes parcs arborés au sud.
Dans sa forme actuelle de plus de 100 hectares, le plan d’eau a fêté son demi-siècle en juin dernier.
La Rotonde, curieuse capsule très années 1960, abritant Yacht-Club et restaurant, ne fait plus grise mine à mi-longueur du lac.En amont, les berges et la plage, si appréciée l’été, viennent d’êtreréaménagées et largement replantées, avec tout le naturel possible...Et, en aval, la nouvelle esplanade qui déploie sur plus d’un kilomètre ses planches quasi deauvillaises entame sa seconde saison.
L’an dernier on y croisait déjà des stars : si elles n’étaient que de papier − une exposition de portraits −, c’était tout de même un début
Ambiance Bord De Mer À Vichy ! On l’a surnommée « l’Ibiza du XIXème siècle », ou la « Deauville d’eau douce ».
Reine des villes d’eau, la cité auvergnate n’en finit pas de se métamorphoser. La ville s'est à nouveau tournée vers sa rivière l'Allier.
Une très belle promenade en planches de bois sur 1,5 km a été aménagée le long de l’eau.
Un espace très prisé des promeneurs et des sportifs, tout comme les parcs classés remarquables et les plages. Vichy, « The place to be ? ». Oh, oui !
Ce petit kiosque aux lignes graciles est situé dans le parc des Sources.
Il abrite une confiserie : à vous les pastilles Vichy, les bonbons Napoléon III...
"La Guadeloupe, ça te dit ?". Après un trip par moins 15 du côté de l'Ukraine, mon corps pouvait difficilement refuser une occasion de reprendre des couleurs, même si c'était que pour une courte durée sur place. Direction P.A.P (Pointe-à-Pitre hein). Pour rien vous cacher, ce que je connaissais sur les Antilles se limitait aux débats parisiens de mes potes Gwada et Madinina qui te vendent chacun leur île comme la plus belle des Caraïbes. Impossible de me faire un avis complet via un trip aussi court, mais sachez que j'suis dorénavant un pro-Antilles convaincu...
Le voyage a commencé de la plus belle des manières, à bord du tout nouvel appareil d'Airbus : l'A350-900, dont la compagnie Air Caraïbes a réaliséle baptême du feu transatlantique à l'occasion de ce Paris/Pointe-à-Pitre. 8h de vol qui sont passées comme une lettre à la Poste (désolé pour cette expression d'un autre temps, j'suis encore en décalage horaire). Les moteurs de l'appareil font encore moins de bruit que ma Clio, et c'est d’autant plus appréciable quand vous pouvez converser sans gueuler avec une charmante Guadeloupéenne assise à votre droite (Quoi ? J'ai pas le droit de prendre des renseignements sur la destination ?). Une fois sur place, si tant est qu'on est pas adepte des vacances Club Med à squatter l'hôtel et sa plage, un large choix d'activités s'offre à vous.
La Pointe des Châteaux
"Waouh !". C'est qu'on se sent minuscule une fois qu'on débarque devant ce spectacle qui nous dépasse : la puissance de l'océan dont les vagues s'écrasent contre la côte, le bruit de l'écume stoppant sa course sur la plage...Tu pourrais me faire crever la dalle ici que je me remplirais quand même la panse de cette sublime vue (que des fragiles dans Koh-Lanta). Mais c'est pas fini, la vue panoramique est beaucoup plus grandiose en grimpant sur le monticule rocheux où trône une immense croix de 10 tonnes pour 9m de haut. Là-haut, où le vent souffle plutôt fort, vous aurez un point de vue privilégié sur les îles environnantes (La Désirade, Marie-Galante, Petite Terre...). Et cerise sur le baba au rhum, à quelques centaines de mètres de là, la Plage des Salines permet de faire rager tous les collègues restés en métropole : sable fin, eau turquoise, soleil ardent...
Les Saintes
Un archipel dans un archipel : c'est un peu le concept des îles des Saintes qui se situent au Sud de Petite-Terre. Et autant vous dire qu'onest ici devant un des plus beaux joyaux de la Guadeloupe, théâtre de nombreux affrontements par le passé entre les puissances coloniales françaises et anglaises. En mode "Pirates des Caraïbes" quoi. Les Saintes c'est deux petites îles, Terre-de-Bas et Terre-de-Haut, entourés d'îlots inhabités, avec un climat plus sec qu'ailleurs. Faites gaffe, ça cogne. Heureusement, les plages sont paradisiaques avec une eau à 29° (j'vous conseille la Plage du Pain de Sucre, le genre de décor que t'as l'habitude de voir que sur ton fond d'écran d'ordi). Et puis pour les plus motivés, y a toujours moyen de s'initier aux sports de plage, très présents en Guadeloupe, du style kite surf ou encore le paddle (franchement dég, j'ai pas eu le temps de tester toussa).
Le Marché de Sainte-Anne
Impossible de passer par les Antilles, sans repartir avec un stock d'épices dans sa valise. Direction donc le marché de Saint-Anne, où l'explosion des couleurs et des senteurs va chatouiller vos sens. Entre les étales de fruits exotiques qui m'ont donné envie de caler mon régime alimentaire à5 fruits et légumes par heure, la multitude d'épices propres à l'archipel et le ballet multicolore des teilles de rhum alignées sur lesétoffes de madras, j'en ai pris plein les mirettes (et le Gosier). En parlant de rhum, une des richesses locales, notre guide Rachel (une meuf en or), nous a lâché une mise en garde qui peut tous vous servir : évitez à tout prix le rhum arrangé (ou épicé) type Charrette, fabriqué avec de la mélasse (résidu de sucre), et préférez le rhum blanc typique de la Guadeloupe, bien plus noble et meilleur au goût. J'dis ça, j'dis rien. Pour en revenir au marché de Sainte-Anne, il est également
possible de s'y rendre la nuit, et de profiter de la plage juste derrière, elle aussi éclairée en nocturne pour les piques-niqueurs et
les sportifs.
Le Jardin Botanique de Deshaies
Situé à Basse-Terre, le Jardin Botanique offre une variété impressionnante devégétaux et de plantes, dont certaines ne poussent qu'en Guadeloupe (onappelle ça des plantes endémiques pour ta culture G). Cet immense jardin de 7 hectares était l'ancienne propriété de Coluche. Pourtant à l'intérieur, ça rigole pas. Tout y est magnifique. Encore une fois, la variété des couleurs risque de titiller tes rétines, sans compter les bruits des perroquets qui accompagnent la visite. A faire et refaire.
La Réserve Cousteau
Tout trip en Guadeloupe qui se respecte, induit forcément un crochet par la magnifique “Réserve Cousteau” : 1000 hectares de fonds marins exceptionnels, avec coraux, tortues de mers, poissons tropicaux...bref, un cadre unique, préservé de son vivant
par l’illustre commandant au bonnet rouge. Plongeur averti ou néophyte en la matière, tout le monde y trouve son compte et ressort de là-bas des souvenirs pleins la tête. “Là-bas, il faut aller voir mon pote Dédé, c’est un mec en or, il aime vraiment ce qu’il fait et il arrive surtout à partager sa passion de la plongée avec les gens, d’où qu’ils viennent”. Ok Rachel, je pense que ton message est bien passé.
Du bonheur à l'état pur...
De façon plus générale, la Guadeloupe recèle bien des trésors .