Confectionne ton propre calendrier de l’Avent. Par Flo
À quelques semaines de Noël, il est temps de se pencher sur la confection d'un calendrier de l'Avent !
On a tous le souvenir des calendriers de l’Avent que nous achetaient nos parents, soigneusement planqués dans un endroit improbable de la maison pour éviter qu’on éventre toutes les petites fenêtres d’un coup. Cette année c’est décidé : on fait notre propre calendrier de l’Avent ! Adieu Pères Noël, cloches du monde, lutins et petits Jésus qui ornaientces calendriers (et qu’on me fasse pas croire que la seule évocation d’un calendrier provoque ce genre de réaction-là), cette année on décide de faire quelque chose de plus déco ! Matériel :Un cadre vide (ici j’ai charcuté un panneau en liège pour récupérer le cadre)25 carrés (12 x 12cm) de jolies feuilles de papier décoré, type scrapbooking (moi j’ai choisi des papiers de la jolie marque Rouge de Garance que j’ai trouvé chez Loisirs&Créations)De quoi noter les numéros des jours : au choix, des tampons encreurs, des chiffres imprimés à partir d’un ordinateur, du beau papieravec des marqueurs ou même des petits numéros en carton.De la ficelle, des punaises, du fil et une aiguille.Des minis pinces à linge en bois coloré, du scotch ou de la colle.De quoi décorer le cadre à ton goût.Des bonbons et des chocolats ! Coût total de mon calendrier : 3,50 € le cadre + 5 € les 6 feuilles + les éventuels décors pour le cadre = entre 10 et 15 € Temps de réalisation : 2 bonnes soirées ! Prépare ton papier : il te faut 25 carrés de papier (un par jour, donc) d’environ 12 x 12cm chacun. Coupe une pointe sur environ 3 cm de côté : ça sera la base de ton cône. Il faut former le cône maintenant : prends les deux pointes opposées et rabats-les l’une sur l’autre. Arrange-toi pour que la pointe coupée soit bien étroite pour que tes bonbons ne se sauvent pas ! Fixe de chaque côté avec un trombone ou une des petites pinces à linge. C’est cette étape qui va être un peu complexe : on va coudre le papier ! J’ai choisi cette technique, pour te montrer que c’est tout à fait possible de coudre du papier (seul impératif : ton papier doit être légèrement cartonné/épais pour éviter que ça se déchire trop facilement), mais aussi parce que j’ai trouvé ça plutôt joli ! (J’avoue c’est une ruse qui vaut ce qu’elle vaut quand on est en panne de colle, comme moi en fait) Arme-toi de ton aiguille et de ton fil et couds avec un point de base. Surtout, ne cherche pas à serrer fort ton fil, au risque de couper ton papier… Si tu te sens pas de coudre le papier (j’avoue que c’est un peu complexe, j’ai mis 3 ou 4 cônes avant d’avoir le coup de main et de coudre un cône toutes les 4 minutes), utilise la solution de base (si tu la possèdes chez toi, cf. plus haut) : la colle ! De la bonne colle forte pour fixer le papier, y’a rien de tel ! Surtout, suis bien les recommandations du mode d’emploi de la colle que tu utilises ! Maintenant, monte tes 24 autres cônes de la même manière ! Selon ton imagination et la technique que tu as choisie, fixe sur le devant des cônes les chiffres représentant les 25 jours te séparant de Noël. Moi, j’ai choisi de faire des petites étiquettes sur du papier blanc tout simple en inscrivant les chiffres au marqueur noir ! Comme mon papier est déjà bien coloré, j’ai préféré faire soft ! J’aurais pu le faire à l’ordinateur, sauf que je suis en manque d’imprimante… La technique fut donc la suivante : dans un traitement de texte basique j’ai inscrit tous mes nombres dans des polices différentes, puis en posant tout simplement une feuille de papier blanche sur l’écran j’ai décalqué au crayon de bois sans trop appuyer (c’est un écran d’ordinateur, rappelons-le) et j’ai repassé les lettres au marqueur ! Découpe tes petites étiquettes selon la forme que tu souhaites : carré, rond, étoile… Pose une pointe de colle sur le dos d’une étiquette, puis applique-la sur le devant de ton cône ! En haut, en bas,droite, en diagonale.Tu peux changer un peu l’emplacement de ton étiquette pour faire moins strict ! Tu peux aussi décorer davantage tes cônes, si ton papier n’est pas assez coloré : des petits nœuds avec du ruban, des autocollants, des plumes, des paillettes… Laisse libre cours à ton imagination ! Il faut s’occuper du cadre maintenant. On va tendre 5 fils pour y accrocher les cônes. Pour fixer un fil, enfonce jusqu’à la moitié 2 punaises de chaque côté du cadre. Fais un nœud autour de la première punaise ; serre fort et mets du vernis ou de la colle pour bienfixer les nœuds. Ensuite, enfonce complètement la punaise pour piéger le nœud. Ensuite, tends fort le fil et noue-le autour de la deuxième punaise. Assure-toi que le fil est très tendu, car les bonbons etchocolats qui vont être dans les cônes vont être lourds ! Réitère la même façon de faire pour les 4 autres fils, à intervalle égal. Voilà ce que ça donne ! Bien sûr, le côté où tu auras punaisé tes fils ça sera le dos du cadre qu’on ne verra pas. Retourne ton cadre et si tu le souhaites, décore-le ! Tout est possible : collage, peinture… Moi, je vais coller un gros nœud fait en ruban transparent écru ! Maintenant, tu dois fixer les cônes sur les fils. Plie vers l’extérieur sur 3cm de côté la pointe supérieure de ton cône. Ensuite, il y a différentes manières de s’y prendre : accroche les cônes sur le fil avec une petite pince à linge, ou avec un petit morceau de scotch, ou une pointe de colle ! Et voilà, le tour est joué ! Tu n’as plus qu’à accrocher ton cadre au mur, ou le poser sur un meuble (si contrairement à moi, tes cônes ne dépassent pas du cadre). Ensuite, remplis les cônes avec des bonbons et/ou des chocolats en fonction du nombre de gourmand-e-s chez toi !
Le Pays de Galles est un petit pays à la forte personnalité. Terre gorgée d’histoire, de nature, de musique et de ses propres contes, le Pays de Galles abrite un peuple fier de sa différence et respectueux de son environnement. Un bon début n'est-ce pas ? Patrimoine naturel et historique d’exception, grands espaces sauvages, accueil chaleureux, le Pays de Galles est LA destination celtique pour sortir unpeu des sentiers battus. Au programme : des plages de sable rien que pour vous, des montagnes, des châteaux forts et des moutons, beaucoup demoutons (4 pour 1 habitant). De Cardiff aux vallées de Snowdonia, découvrez tous les visages du pays de Galles (liste non exhaustive).
Parce qu'il y a Cardiff...... Si au Pays de Galles il est possible de ne croiser personne pendant des kilomètres, à Cardiff, vous croiserez beaucoup de monde : 319 700 personnes pour être précis. Vous y trouverez plus de 150 pubs, bars et discothèques (dont 18 sur le front de mer) et un Millennium stadium (accessoirement) et ses 75 000 places assises. Pays de l'ovalie (camaraderie).
Parce qu'il y a le Parc National de Snowdonia ......... James Grant
Son nom à lui seul est une invitation à la rêverie. Le parc national de Snowdonia est le plus grand du Pays de Galles (2 175 kilomètres carrés). Une terre sauvage qui couvre une grande partie de la région nord-ouest du pays. Vous y trouverez une centaine de lacs, 90 pics de montagnes, 60 km de plages et littoral immaculés, des landes et des marécages. Bref, un lieu privilégié pour le randonneur que vous êtes, parfois.
Pour le Parc National du Pembrokshire................ wiki
Hormis Cardiff, c'est un pays de Galles rural et profondément ancré dans ses traditionsqui vous attend. À la pointe Sud-Ouest, le parc national du Pembrokshire déploie une alternance de côtes déchiquetées, de falaises abruptes et de jolies plages de sable doré, jalonnées de châteaux forts dominant vaillamment la mer. Vous pourriez visiter Pentre Ifan, un site mégalithique de l'âge de bronze datant de plus de 4 000 ans; la baie de Barafundleexternal, une petite baie isolée derrière les dunes et les pins, accessible uniquement après 800 mètres de marche, ou encore observer les baleines et dauphins au cours d'un voyage sur les îles de Ramsey et de Grassholm. La vie sous-marine y est abondante.
Les châteaux forts du Pays de Galles........ jacquesontourism
Vous avez toujours eu un petit côté médiéval en vous... Avec 641 châteaux sur tout le territoire, vous n'avez que l’embarras du choix. Beaumaris, Conwy, Caernarfon et Harlech, au Nord, font partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO ; tandis que Powid, au Centre sera parfait pour le botaniste qui sommeille en vous. Caerphilly, au Sud, est l’une des plus grandes forteresses médiévales de Grande-Bretagne ; son enceinte en pierre, ses douves impressionnantes et sa célèbre tour penchée en font un site exceptionnel encore aujourd’hui. Mettez votre plus belle armure, munissez-vous de votre lance, et en avant! Méfiez-vous quand même de Bodelwyddan Castle, situé dans le Comté du Denbighshire, au nord du pays. Le château serait hanté. Les derniers témoignages parlent d’une apparition dans l’une des galeries, d’un soldat fantôme dans une autre et de personnages fantomatiques flottant dans les couloirs. Même le salon de thé aurait son fantôme. Enfin c'est à vous de voir, après tout.
Pour Hay-on-Wye, le paradis des bibliophiles............... Situé dans le parc des Brecon Beacons, ce village de 1300 âmes s’est transformé en booktown sous l’impulsion de Richard Booth, un libraire d'Oxford venu s’y installer dans les années 60. On y recense aujourd'hui une quarantaine de librairies et près d’un million de livres stockés dans ses rues bordées d’étagères. D'ailleurs, le village accueille chaque année, lors de la dernière semaine de mai, un célèbre festival de littérature. Vous qui aimez les livres anciens, vous allez être servis ! Clic.............................https://vimeo.com/anthonyzed/snowdonia
ESPAGNE VIVRE SOUS LES ROCHERS A SETENIL DE LAS BODEGAS.
Construit à l'époque médiévale, il a pu résister à de nombreux assauts menés par des armées différentes. Il faut dire que Setenil de las Bodegas dispose d'une protection naturelle et durable ; plus fiable que les murs de forteresses. Le village est d'ailleurs surplombé par un château. C'est l'action combinée de la rivière Guadalporcùn et de l'érosion qui forma ces gorges impressionnantes permettant aux habitants d'aménager leurs demeures à même le roc. Ainsi, certaines habitations ne se sont pas embêtées à construire un toit puisque le rocher était à leur disposition. D'autres sont à moitié encastrées dans le rocher ou en sont complètement écartées. Une petite visite les ami(e)s ?
Si le château de Lichtenstein ressemble à deux entités distinctes, c’est à cause de ses deux époques distinctes de construction. La structure a été construite à l’origine – et a été reconstruite – plusieurs fois entre 1100 et 1390 grâce à diverses guerres. À chaque construction les anciennes ruines ont été intégrées dans la construction du nouveau château. En 1802, le roi Frédéric I de Württemberg a démantelé une partie de la structure et l’a reconstruit comme pavillon de chasse. Il a ensuite été acheté à Frederick I en 1837 par son cousin, le comte Wilhelm von Urach,qui s’intéressait particulièrement à l’histoire, à l’art et à l’architecture médiévales. En voulant vivre dans son propre château médiéval, il a chargé l’architecte Carl Alexander Heideloff de le concevoir. Le style architectural gothique-renaissance a été inspiré par le roman Lichtenstein de 1826 par Wilhelm Hauff, auquel le château doitson nom. Terminé en 1842, son intérieur était décoré de peintures de style médiéval et présentait une cour parmi ses bastions et ses tourelles. Le château a été utilisé comme résidence à la fin du 19ème et au 20ème siècle. Il a cependant été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale,avec des efforts pour le réparer peu de temps après. Avec l’aide d’organismes sans but lucratif locaux, il a été restauré et est maintenant une destination touristique populaire. Si vous souhaitez profiter de cette histoire, le château de Lichtenstein est ouvert 10 mois dans l’année. Il offre des visites guidées où vous pouvez voir les œuvres d’art historiques, les vitraux et l’arsenal. Et, comme le montrent ces photos, des vues panoramiques incroyables sur le paysage environnant.
À l’origine construit au 12ème siècle, il se trouve au sommet d’une falaise dans les Alpes souabes.
Son architecture gothique-renaissance a été commandée par le comte Wilhelm von Urach. Il aimait l’art et l’architecture médiévale et voulait vivre dans un château de ce style.
En plus de l’architecture, l’intérieur est revêtu d’un décor médiéval. En tant que visiteur, vous pouvez admirer tous ses détails opulents.
1- Marché aux fleurs de Mysore, Inde. Les fleurs colorent le quotidien des Indiens et participent à tous les événements importants de leur vie. En fait, elles sont profondément enracinées dans les traditions culturelles et religieuses de l’Inde entière, mais leur commerce trouve à s’épanouir plus particulièrement à Mysore, dans l’État du Karnataka. C’est là un terreau fertile qui produit à lui seul 75 % des fleurs consommées dans le pays et où, depuis120 ans, le Marché aux fleurs de Devaraja offre à ses 20 000 visiteurs quotidiens le plaisir de ses couleurs vibrantes et de ses parfums odoriférants. Ouvert dès l’aube tous les matins de l’année, le marché compte quelque 150 boutiques florales. Celles-ci proposent chrysanthèmes, jasmins, roses etautres soucis vendues en vrac ou en guirlandes, destinées à magnifier la beauté des femmes, à honorer les dieux ou à célébrer les rites de passage dans l’existence de chacun. Entre la vente aux enchères de fleurs fraîches qui se tient chaque matin, les étals exubérants des petits commerçants, la fabrication à la main des guirlandes, la production des végétaux dans une ferme voisine, les offrandes faites aux dieux ou la confection de confitures à partir de pétales de roses, c’est toute une collectivité qui vit, s’anime et s’épanouit autour du florissant commerce des fleurs.
2- Le marché flottant Damnoen Saduak, Thaïlande. Un des marchés flottants les plus reconnus, et généralement celui figurant sur les cartes postales de la Thaïlande. Les fruits et légumes, en passant par les textiles, tout se vend sur l’eau! Il est situé dans la province de Ratchaburi, à environ 80 km au Sud-ouest de Bangkok. Actif entre 6h00 et 11h00 du matin, il est conseillé d’arriver tôt.
3- Le marché d’Oaxaca, Mexique. Le marché d’Oaxaca figure parmi les plus animés et les plus étendus du Mexique. Et parmi les plus typiques, pourrait-on ajouter! Au cœur du centre historique, classé Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987, le grand marché du samedi s’étend au pied de maisons coloniales aux façades colorées. Fruits et légumes à profusion, herbes et épices en tout genre, étals dédiés au chocolat (spécialité d’Oaxaca, à déguster sous toutes ses formes!) et aux chapulines, ces sauterelles rouges grillées arrosées de citron, une spécialité locale!
4- Le marché aux poissons de Tokyo, Japon. C’est à la pointe de l’aube que le marché de Tsukiji prend vie. Ce marché de l’arrondissement de Chuo à Tokyo est connu pour être le plus grand marché aux poissons au monde. Tous les jours, près de 3 000 tonnes de poissons y sont exposées. Le bruit des camions venant débarquer poissons et crustacés se mêle aux cris des mareyeurs en quête d’acheteurs et au brouhaha des visiteurs… une expérience à vivre! Près de 450 espèces de poissons sont vendues au détail par 1 500 commerçants. Il est conseiller de savourer le poisson frais sur place dans les fameux restaurants de sushis du marché.
5- Marché aux pagnes de Cotonou, Bénin. Le pagne évoque souvent l’Afrique. Vêtement traditionnel des Africains de l’Ouest, il se décline en une multitude de motifs, aussi colorés que variés, et chaque pays se l’approprie à sa manière. L’un des plus grandsmarchés du continent, le marché Dantokpa, se trouve à Cotonou, au Bénin, et offre un choix infini de pagnes. Sur la quinzaine d’hectares qu’occupe sa surface s’entassent chaque jour un million de visiteurs ! À l’abri du soleil sous de grands parasols, les 5 000 hangars du marché Dantokpa offrent bijoux, vêtements, nourritures et boissons. Et c’est à l’intérieur du bâtiment principal, qualifié de temple du wax hollandais,que s’empilent les pagnes. Tirant cette appellation de la technique de fabrication de l’étoffe,enduite de cire afin de conserver sa couleur vive, le pagne habille hommes,femmes et enfants de toutes les classes sociales. Carrés, cercles, fleurs, coquillages, objets usuels, animaux, divinités : les motifs sont ici porteurs de messages et deviennent même vecteurs de communication, symboles d’appartenances culturelles ou encore marqueurs d’événements sociaux.
6- La Boqueria, Barcelone. « Ce qu’on ne trouve pas à la Boqueria, on ne le trouve nulle part ailleurs! » dit-on à Barcelone. Dans une rue adjacente à la Rambla, le marché de la Boqueria (ou le Mercado Sant Josep) est le plus ancien marché d’Espagne. Sous ses portiques en fer, ce temple de la tradition culinaire espagnole regorge de produits issus de toute la péninsule ibérique et des pays méditerranéens. Jambons charnus,vins des meilleures bodegas, épices et herbes aromatiques aux senteurs envoûtantes, poissons salés, fromages, fruits et légumes aux couleurs vives débordent des 800 exposants. Né comme marché ambulant au XIIIe siècle, la Boqueria demeure un symbole de tradition et le cœur de la vie populaire de Barcelone.
7- Le Grand Bazar d’Istanbul, Turquie. Le Grand Bazar est, comme son nom l’indique, le plus grand bazar couvert d’Orient et le plus ancien au monde. L’édifice actuel date du début du XIXe siècle, le bazar ayant brûlé à plusieurs reprises depuis sa fondation par Mehmet le Conquérant. Des arcades de mosaïque bleue, rouge ou verte servent de voûtes aux 58 rues et ruelles enchevêtrées du Grand Bazar. Ce dédale de passages révèle une véritable caverne aux merveilles, surtout très haute en couleurs : tapis, cuivres, argenterie, céramique, poteries, articles en cuir et antiquités jalonnent les rues. Ici, tout se marchande. L’art de négocier est donc de mise, si vous voulez profiter des bonnes affaires! 8- Camden, Angleterre. Organisé autrefois uniquement les fins de semaine, ce marché de Londres a désormais lieu tous les jours. Il s’étend sur de nombreuses rues, attirant une foule hétéroclite(punks, gothiques, hippies, raveurs, rappeurs)et intergénérationnelle. Camden se répartit entre Lock Market, qui séduit les amateurs d’artisanat, Camden Stables, vivier alternatif, et Electric Ballroom, marché couvert axé sur la mode. Échappez à la foule du week-end en venant en milieu de semaine. La plupart des étals ouvrent de 11h à 18h.
9- Marché aux épices, Guadeloupe. C’est à un véritable voyage au cœur des parfums et des saveurs créoles que vous convie le marché Saint-Antoine de Pointe-à-Pitre, classé monument historique. Egalement appelé marché aux épices, il s’abrite sous une halle ouverte rénovée en 2006 qui témoigne de la vogue pour l’architecture métallique à la fin du XIXe siècle. Vêtues de leurs jupes amples et de leurs coiffes en madras, les accueillantes « doudous » vous interpellent dès votre arrivée pour vous faire sentir les parfums de cannelle et de vanille ou vous vanter les bienfaits du bois bandé, réputé aphrodisiaque. Tout en goûtant un punch artisanal, discutez avec l’une de ces marchandes pleine de verve : qui sait, peut-être acceptera-t-elle de vous donner l’une de ses recettes decuisine créole ? A côté des innombrables épices sucrées et salées, fleurs, poupées créoles, paniers et autres produits artisanaux se disputent le devant de la scène.
10- Marché aux puces de Paris, France. L’un des plus reconnus marchés aux puces de Paris,il est situé dans le nord de la capitale française et abrite environ 12 marchés distincts. Les amateurs d’antiquités et d’articles vintage seront ravis! Le marché exploite également un service d’expédition, ce qui le rend populaire auprès de la clientèle qui désire acheter et expédier de grands meubles.
Et un peu plus près de nous… Il est toujours sympa d’aller fouiner dans les bazars autour du globe, mais comme il est également agréable de flâner dans les marchés locaux!
Un trésor inestimable découvert enterré dans la terre.
C'est pendant la construction d'un magasin qu'une découverte particulière a eu lieu. Celle-ci a retardé le chantier plusieurs semaines, permettant ainsi aux archéologues de travailler en toute sécurité.
En creusant trois trous dans la terre de l'endroit, les archéologues sont tombés sur un véritable trésor qui témoigne d'un passé violent et lointain. En effet, les scientifiques ont découvert un amas de bijoux oùtous sont faits à partir de métaux précieux tels que l'or ou encore l'argent.
Emma Holloway, archéologue établi une liste pour répertorier chaque bijou tout en faisant un dessin qui correspond à chaque pièce. Elle nousexplique que l'on trouve des bracelets en or, en argent, des bagues, des colliers, des boucles d'oreilles et tous sont entremêlés et réunis sur une épaisse couche de terre. Chaque partie devra être nettoyée avant de pouvoir savoir combien de pièces il peut y avoir. Baptisé le trésor de Fenwick, celui-ci est un véritable témoignage sur le passé.
Pour le moment, les recherches concernant ces bijoux continuent et on espère que ceux-ci pourront être exposés au public par la suite. Clic.........................http://www.dailymotion.com/video/x25n9a0-
Les Pyramides de Terre dans le Sud-Tyrol par Kilian Schönberger.
Le photographe Kilian Schönberger (dont nous avons déjà parlé auparavant) a escaladé les Alpes tard dans la nuit pour capturer l’un des endroits les plus étranges de la chaîne de montagnes, des colonnes qui semblent provenir d’un autre monde trouvées dans le Tyrol du Sud, une province autonome du nord de l’Italie. Sa série « Otherworld » présente les «pyramides de Terre» dans une lumière brumeuse, des formations naturelles étranges qui apparaissent comme des stalagmites libérées de leurs grottes souterraines. Les structures sont créées par l’érosion et émergent du sol d’argile laissé par les glaciers du dernier âge glaciaire. Chacune d’elles présente un grand rocher reposant sur le dessus qui protège le sol en dessous. Finalement, les grandes colonnes n’ont plus la force de tenir la grande roche au-dessus de leur tête et changent d’équilibre en l’envoyant tomber dans la montagne. Ces formations « d’un autre monde » rappellent les hoodos ou cheminées de fées dans le sud-ouest des États-Unis, mais les deux phénomènes naturels se forment à partir de deux processus géologiques très différents. Vous pouvez voir les travaux du photographe de paysage allemand sur son compte Instagram et Behance.Kilian Schönberger
Les incroyables Sculptures de Citrouille de Pumpkin Geek.
Halloween arrive à grand pas et les choses sont sur le point de devenir effrayantes ! C’est l’heure des costumes terrifiants, du maquillage grotesque et peut-être de l’activité la plus amusante de toutes : la sculpture de citrouille ! Alex Wer, également connu sous le nom de ‘The Pumpkin Geek’, est le roi de l’art de la citrouille. Il a commencé sa pratique artistique pendant la période d’Halloween en 2009 quand sa femme lui a demandé s’il pouvait sculpter le logo de son entreprise dans une citrouille. Il a choisi d’utiliser une citrouille artificielle au lieu d’une vraie pour qu’elle durerait pour toujours. Wer a bientôt commencé àrecevoir des commandes d’autres entreprises et même pour des portraits d’enfants. Le processus de Wer, appelé technique des «4 couleurs», consiste à sculpter la citrouille à plusieurs profondeurs de couches: l’une est complètement découpée et laisse entrevoir l’intérieur, deux autres niveaux différents produisent des zones moins éclairées et une autre quilaisse la citrouille intacte pour les zones les plus sombres de l’image. Lorsque la citrouille est illuminée de l’intérieur, une image incroyablement détaillée est révélée. Dernièrement, Wer a introduit une 5ème couche de sculpture pour atteindre de nouveaux niveaux de détail. Chaque conception étonnante est sculptée à la main et prend entre 4 et 6 heures, selon la complexité. En 2013, Wer a remporté le premier prix du concours Geekie Award for Best Art/Craft. Après cette reconnaissance, sa carrière a explosé et il a depuis fournides citrouilles pour Netflix, ESPN et Legendary Entertainment. Aujourd’hui, les prodigieuses citrouilles de Wer sont mondialement connues et ses clients comprennent des célébrités telles que Gene Simmons, Busy Philipps, Jeri Ryan, Ming Na et Joe Montegna.
Voici un échange politico-économique entre Colbert et Mazarin qui n'a pas pris une seule ride ! Colbert : « Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou… » Mazarin : «Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'État, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.»
Colbert : «Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?» Mazarin : «On en crée d'autres.» Colbert : «Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.»
Mazarin : «Oui, c’est vrai, c'est impossible !» Colbert : «Alors, les riches ?»
Mazarin : «Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres !»
Colbert : «Mais alors, comment fait-on ?» Mazarin : «Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des honnêtes citoyens qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là… plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser ;c'est un réservoir inépuisable.»
Extrait du "Diable Rouge"…et c'était il y a 4 siècles ! Vous pouvez relire et vérifier…tout est exact au mot près !
par François-Xavier Ajavon- 10 octobre 2017 Jean Rochefort, "Le Crabe-Tabour", Sipa.Numéro de reportage : 00362755_000003.
La mort n’est pas sympa. On avait pourtant dit à la Camarde qu’elle pouvait emporter n’importe qui, mais pas Jean Rochefort. Approchant les 90 ans, il donnait l’illusion d’être immortel, à l’instar de ses moustaches qui ont imprimé leur marque pour l’éternité dans l’imaginairedes Français. Ce long visage, ce long nez, ce sourire malicieux, cette silhouette élégante, ce regard moqueur où passaient parfois quelques cumulonimbus de mélancolie, tout le monde les connait. Rochefort faisait partie de la bande d’amis, il était membre de la famille, il faisait partie du décor. Non, la mort n’est vraiment pas sympa… Manque le grand Claude Rich. Chacun son Rochefort. Le mien passe d’abord par LeCrabe-tambour (1977), chef d’œuvre de Pierre Schoendoerffer où l’acteur incarne un officier supérieur de la Marine qui, rongé par un cancer, fait une dernière mission en mer à la tête d’un escorteur d’escadre.
Rochefort, habité par ce personnage de militaire hanté par son passé et « sa » guerre d’Indochine, donne toute la mesure de son talent, tout en profondeur et avec une gravité toujours pleine de grâce. Dans ce film, Il donne notamment la réplique au grand Claude Rich, disparu aussi cette année. Il ne reste plus grand monde sur le pont du Jauréguiberry… Ah ça non, la mort n’est vraiment pas sympa… Les années Giscard. Mon Rochefort c’est aussi bien entendu celui d’Yves Robert. L’inoubliable Étienne Dorsay d’Un éléphant ça trompe énormément (1976), emporté par un tourbillon romantique dans le sillage de l’irrésistible Anny Duperey. On retiendra plusieurs images de ce film : celle de Jean Rochefort fumant avec nonchalance sur le toit d’un immeuble, obligé de fuir l’appartement de son amante à l’arrivée du mari ; celle de l’acteur– qui était un fin cavalier – aux prises avec un équidé récalcitrant ; celle enfin de Rochefort parmi la bande de copains la plus célèbre de l’histoire du cinéma, entre Bedos, Brasseur et Lanoux. Un film qui est une excellente comédie, que nous devons à la plume de Jean-Loup Dabadie,mais aussi un témoignage plein de grâce et de poésie sur la France des années 1970, ses mœurs, son esthétique, son âme. Et Rochefort incarnait à merveille ces années Giscard…
La Régence avec Noiret. Mon Rochefort c’est aussi l’abbé Dubois de Que la fête commence (1975) de Bertrand Tavernier. Dans ce film en costumes, narrant une tranche de la Régence autour du personnage complexe de Philippe d’Orléans – Rochefort incarnait un premier-ministre dévoré d’ambition qui jouait sa propre partition dans l’ombre du Régent. L’acteur réussissait l’exploit de n’être pas écrasé par les acteurs de poids, et amis, à qui il donnait la réplique: Noiret et Marielle.Avec son jeu plein de finesse,Rochefort arrivait même à nous intéresser à son personnage – sombre et antipathique. Il arrivait à nous faire toucher ce que Dubois avait de touchant et d’humain, derrière le masque grimaçant des ambitions.
Il y aurait tant d’autres films à citer. Il ne faudrait pas négliger le très subtile Ridicule (1996) et Tandem (1987) de Patrice Leconte.
De Winnie à Don QuichotteIl ne faudrait pas oublier que Rochefort a été à l’aise dans le registre cap et épée, tout autant que dans le film d’aventure ou historique. Pourtoute une génération (la mienne) c’est aussi un monsieur qui venait chaque dimanche dans le poste de télévision pour présenter Les Aventures de Winnie l’ourson. Et – entre Winnie et Bouriquet ! – l’acteur parvenait à toujours conserver une grande élégance. Ce qui est une gageure. Gardons une ultime image : celle de Rochefort en Don Quichotte au début des années 2000. On connaît le destin du film-fantôme de Terry Gilliam, frappé par mille malédictions. Avec sa longue silhouette et son visage émacié Rochefort incarnait à merveille le personnage de Cervantès.
Il semblait faire corps avec lui. Il nous reste de ce tournage avorté un making-of troublant, où l’acteur devenait peu à peu Don Quichotte, habité par sa folie, sa naïveté et son espérance. Aujourd’hui les Français perdent un copain, un père, un frère, un proche parent. Ah ça non, la mort n’est vraiment pas sympa…
Par Flo
À quelques semaines de Noël, il est temps de se pencher sur la confection d'un calendrier de l'Avent !
On a tous le souvenir des calendriers de l’Avent que nous achetaient nos parents, soigneusement planqués dans un endroit improbable de la maison pour éviter qu’on éventre toutes les petites fenêtres d’un coup.
Cette année c’est décidé : on fait notre propre calendrier de l’Avent !
Adieu Pères Noël, cloches du monde, lutins et petits Jésus qui ornaientces calendriers (et qu’on me fasse pas croire que la seule évocation d’un calendrier provoque ce genre de réaction-là), cette année on décide de faire quelque chose de plus déco !
Matériel :Un cadre vide (ici j’ai charcuté un panneau en liège pour récupérer le cadre)25 carrés (12 x 12cm) de jolies feuilles de papier décoré, type scrapbooking (moi j’ai choisi des papiers de la jolie marque Rouge de Garance que j’ai trouvé chez Loisirs&Créations)De quoi noter les numéros des jours : au choix, des tampons encreurs, des chiffres imprimés à partir d’un ordinateur, du beau papieravec des marqueurs ou même des petits numéros en carton.De la ficelle, des punaises, du fil et une aiguille.Des minis pinces à linge en bois coloré, du scotch ou de la colle.De quoi décorer le cadre à ton goût.Des bonbons et des chocolats !
Coût total de mon calendrier : 3,50 € le cadre + 5 € les 6 feuilles + les éventuels décors pour le cadre = entre 10 et 15 €
Temps de réalisation : 2 bonnes soirées !
Prépare ton papier : il te faut 25 carrés de papier (un par jour, donc) d’environ 12 x 12cm chacun.
Coupe une pointe sur environ 3 cm de côté : ça sera la base de ton cône.
Il faut former le cône maintenant : prends les deux pointes opposées et rabats-les l’une sur l’autre.
Arrange-toi pour que la pointe coupée soit bien étroite pour que tes bonbons ne se sauvent pas !
Fixe de chaque côté avec un trombone ou une des petites pinces à linge.
C’est cette étape qui va être un peu complexe : on va coudre le papier !
J’ai choisi cette technique, pour te montrer que c’est tout à fait possible de coudre du papier (seul impératif : ton papier doit être légèrement cartonné/épais pour éviter que ça se déchire trop facilement), mais aussi parce que j’ai trouvé ça plutôt joli !
(J’avoue c’est une ruse qui vaut ce qu’elle vaut quand on est en panne de colle, comme moi en fait)
Arme-toi de ton aiguille et de ton fil et couds avec un point de base.
Surtout, ne cherche pas à serrer fort ton fil, au risque de couper ton papier…
Si tu te sens pas de coudre le papier (j’avoue que c’est un peu complexe, j’ai mis 3 ou 4 cônes avant d’avoir le coup de main et de coudre un cône toutes les 4 minutes), utilise la solution de base (si tu la possèdes chez toi, cf. plus haut) : la colle ! De la bonne colle forte pour fixer le papier, y’a rien de tel ! Surtout, suis bien les recommandations du mode d’emploi de la colle que tu utilises !
Maintenant, monte tes 24 autres cônes de la même manière !
Selon ton imagination et la technique que tu as choisie, fixe sur le devant des cônes les chiffres représentant les 25 jours te séparant de Noël.
Moi, j’ai choisi de faire des petites étiquettes sur du papier blanc tout simple en inscrivant les chiffres au marqueur noir ! Comme mon papier est déjà bien coloré, j’ai préféré faire soft !
J’aurais pu le faire à l’ordinateur, sauf que je suis en manque d’imprimante… La technique fut donc la suivante : dans un traitement de texte basique j’ai inscrit tous mes nombres dans des polices différentes, puis en posant tout simplement une feuille de papier blanche sur l’écran j’ai décalqué au crayon de bois sans trop appuyer (c’est un écran d’ordinateur, rappelons-le) et j’ai repassé les lettres au marqueur !
Découpe tes petites étiquettes selon la forme que tu souhaites : carré, rond, étoile… Pose une pointe de colle sur le dos d’une étiquette, puis applique-la sur le devant de ton cône ! En haut, en bas,droite, en diagonale.Tu peux changer un peu l’emplacement de ton étiquette pour faire moins strict !
Tu peux aussi décorer davantage tes cônes, si ton papier n’est pas assez coloré : des petits nœuds avec du ruban, des autocollants, des plumes, des paillettes… Laisse libre cours à ton imagination !
Il faut s’occuper du cadre maintenant. On va tendre 5 fils pour y accrocher les cônes. Pour fixer un fil, enfonce jusqu’à la moitié 2 punaises de chaque côté du cadre. Fais un nœud autour de la première punaise ; serre fort et mets du vernis ou de la colle pour bienfixer les nœuds. Ensuite, enfonce complètement la punaise pour piéger le nœud.
Ensuite, tends fort le fil et noue-le autour de la deuxième punaise.
Assure-toi que le fil est très tendu, car les bonbons etchocolats qui vont être dans les cônes vont être lourds !
Réitère la même façon de faire pour les 4 autres fils, à intervalle égal.
Voilà ce que ça donne ! Bien sûr, le côté où tu auras punaisé tes fils ça sera le dos du cadre qu’on ne verra pas.
Retourne ton cadre et si tu le souhaites, décore-le ! Tout est possible : collage, peinture…
Moi, je vais coller un gros nœud fait en ruban transparent écru !
Maintenant, tu dois fixer les cônes sur les fils. Plie vers l’extérieur sur 3cm de côté la pointe supérieure de ton cône.
Ensuite, il y a différentes manières de s’y prendre : accroche les cônes sur le fil avec une petite pince à linge, ou avec un petit morceau de scotch, ou une pointe de colle !
Et voilà, le tour est joué ! Tu n’as plus qu’à accrocher ton cadre au mur, ou le poser sur un meuble (si contrairement à moi, tes cônes ne dépassent pas du cadre). Ensuite, remplis les cônes avec des bonbons et/ou des chocolats en fonction du nombre de gourmand-e-s chez toi !
Le Pays de Galles est un petit pays à la forte personnalité. Terre gorgée d’histoire, de nature, de musique et de ses propres contes, le Pays de Galles abrite un peuple fier de sa différence et respectueux de son environnement. Un bon début n'est-ce pas ?
Patrimoine naturel et historique d’exception, grands espaces sauvages, accueil chaleureux, le Pays de Galles est LA destination celtique pour sortir unpeu des sentiers battus. Au programme : des plages de sable rien que pour vous, des montagnes, des châteaux forts et des moutons, beaucoup demoutons (4 pour 1 habitant). De Cardiff aux vallées de Snowdonia, découvrez tous les visages du pays de Galles (liste non exhaustive).
Parce qu'il y a Cardiff......
Si au Pays de Galles il est possible de ne croiser personne pendant des kilomètres, à Cardiff, vous croiserez beaucoup de monde : 319 700 personnes pour être précis. Vous y trouverez plus de 150 pubs, bars et discothèques (dont 18 sur le front de mer) et un Millennium stadium (accessoirement) et ses 75 000 places assises. Pays de l'ovalie (camaraderie).
Parce qu'il y a le Parc National de Snowdonia .........
James Grant
Son nom à lui seul est une invitation à la rêverie.
Le parc national de Snowdonia est le plus grand du Pays de Galles (2 175 kilomètres carrés). Une terre sauvage qui couvre une grande partie de la région nord-ouest du pays. Vous y trouverez une centaine de lacs, 90 pics de montagnes, 60 km de plages et littoral immaculés, des landes et des marécages. Bref, un lieu privilégié pour le randonneur que vous êtes, parfois.
Pour le Parc National du Pembrokshire................
wiki
Hormis Cardiff, c'est un pays de Galles rural et profondément ancré dans ses traditionsqui vous attend. À la pointe Sud-Ouest, le parc national du Pembrokshire déploie une alternance de côtes déchiquetées, de falaises abruptes et de jolies plages de sable doré, jalonnées de châteaux forts dominant vaillamment la mer.
Vous pourriez visiter Pentre Ifan, un site mégalithique de l'âge de bronze datant de plus de 4 000 ans; la baie de Barafundleexternal, une petite baie isolée derrière les dunes et les pins, accessible uniquement après 800 mètres de marche, ou encore observer les baleines et dauphins au cours d'un voyage sur les îles de Ramsey et de Grassholm. La vie sous-marine y est abondante.
Les châteaux forts du Pays de Galles........
jacquesontourism
Vous avez toujours eu un petit côté médiéval en vous... Avec 641 châteaux sur tout le territoire, vous n'avez que l’embarras du choix. Beaumaris, Conwy, Caernarfon et Harlech, au Nord, font partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO ; tandis que Powid, au Centre sera parfait pour le botaniste qui sommeille en vous. Caerphilly, au Sud, est l’une des plus grandes forteresses médiévales de Grande-Bretagne ; son enceinte en pierre, ses douves impressionnantes et sa célèbre tour penchée en font un site exceptionnel encore aujourd’hui. Mettez votre plus belle armure, munissez-vous de votre lance, et en avant!
Méfiez-vous quand même de Bodelwyddan Castle, situé dans le Comté du Denbighshire, au nord du pays. Le château serait hanté. Les derniers témoignages parlent d’une apparition dans l’une des galeries, d’un soldat fantôme dans une autre et de personnages
fantomatiques flottant dans les couloirs. Même le salon de thé aurait son fantôme. Enfin c'est à vous de voir, après tout.
Pour Hay-on-Wye, le paradis des bibliophiles...............
Situé dans le parc des Brecon Beacons, ce village de 1300 âmes s’est transformé en booktown sous l’impulsion de Richard Booth, un libraire d'Oxford venu s’y installer dans les années 60. On y recense aujourd'hui une quarantaine de librairies et près d’un million de livres stockés dans ses rues bordées d’étagères.
D'ailleurs, le village accueille chaque année, lors de la dernière semaine de mai, un célèbre festival de littérature. Vous qui aimez les
livres anciens, vous allez être servis !
Clic.............................https://vimeo.com/anthonyzed/snowdonia
Construit à l'époque médiévale, il a pu résister à de nombreux assauts menés par des armées différentes. Il faut dire que Setenil de las Bodegas dispose d'une protection naturelle et durable ; plus fiable que les murs de forteresses. Le village est d'ailleurs surplombé par un château.
C'est l'action combinée de la rivière Guadalporcùn et de l'érosion qui forma ces gorges impressionnantes permettant aux habitants d'aménager leurs demeures à même le roc. Ainsi, certaines habitations ne se sont pas embêtées à construire un toit puisque le rocher était à leur disposition. D'autres sont à moitié encastrées dans le rocher ou en sont complètement écartées. Une petite visite les ami(e)s ?
Si le château de Lichtenstein ressemble à deux entités distinctes, c’est à cause de ses deux époques distinctes de construction. La structure a été construite à l’origine – et a été reconstruite – plusieurs fois entre 1100 et 1390 grâce à diverses guerres. À chaque construction les anciennes ruines ont été intégrées dans la construction du nouveau château.
En 1802, le roi Frédéric I de Württemberg a démantelé une partie de la structure et l’a reconstruit comme pavillon de chasse. Il a ensuite été acheté à Frederick I en 1837 par son cousin, le comte Wilhelm von Urach,qui s’intéressait particulièrement à l’histoire, à l’art et à l’architecture médiévales. En voulant vivre dans son propre château médiéval, il a chargé l’architecte Carl Alexander Heideloff de le concevoir. Le style architectural gothique-renaissance a été inspiré par le roman Lichtenstein de 1826 par Wilhelm Hauff, auquel le château doitson nom. Terminé en 1842, son intérieur était décoré de peintures de style médiéval et présentait une cour parmi ses bastions et ses tourelles.
Le château a été utilisé comme résidence à la fin du 19ème et au 20ème siècle. Il a cependant été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale,avec des efforts pour le réparer peu de temps après. Avec l’aide d’organismes sans but lucratif locaux, il a été restauré et est maintenant une destination touristique populaire. Si vous souhaitez profiter de cette histoire, le château de Lichtenstein est ouvert 10 mois dans l’année. Il offre des visites guidées où vous pouvez voir les œuvres d’art historiques, les vitraux et l’arsenal. Et, comme le montrent ces photos, des vues panoramiques incroyables sur le paysage environnant.
À l’origine construit au 12ème siècle, il se trouve au sommet d’une falaise dans les Alpes souabes.
Son architecture gothique-renaissance a été commandée par le comte Wilhelm von Urach. Il aimait l’art et l’architecture médiévale et voulait vivre dans un château de ce style.
En plus de l’architecture, l’intérieur est revêtu d’un décor médiéval. En tant que visiteur, vous pouvez admirer tous ses détails opulents.
1- Marché aux fleurs de Mysore, Inde.
Les fleurs colorent le quotidien des Indiens et participent à tous les événements importants de leur vie. En fait, elles sont profondément enracinées dans les traditions culturelles et religieuses de l’Inde entière, mais leur commerce trouve à s’épanouir plus particulièrement à Mysore, dans l’État du Karnataka. C’est là un terreau fertile qui produit à lui seul 75 % des fleurs consommées dans le pays et où, depuis120 ans, le Marché aux fleurs de Devaraja offre à ses 20 000 visiteurs quotidiens le plaisir de ses couleurs vibrantes et de ses parfums odoriférants.
Ouvert dès l’aube tous les matins de l’année, le marché compte quelque 150 boutiques florales. Celles-ci proposent chrysanthèmes, jasmins, roses etautres soucis vendues en vrac ou en guirlandes, destinées à magnifier la beauté des femmes, à honorer les dieux ou à célébrer les rites de passage dans l’existence de chacun. Entre la vente aux enchères de fleurs fraîches qui se tient chaque matin, les étals exubérants des petits commerçants, la fabrication à la main des guirlandes, la production des végétaux dans une ferme voisine, les offrandes faites aux dieux ou la confection de confitures à partir de pétales de roses, c’est toute une collectivité qui vit, s’anime et s’épanouit autour du florissant commerce des fleurs.
2- Le marché flottant Damnoen Saduak, Thaïlande.
Un des marchés flottants les plus reconnus, et généralement celui figurant sur les cartes postales de la Thaïlande. Les fruits et légumes, en passant par les textiles, tout se vend sur l’eau! Il est situé dans la province de Ratchaburi, à environ 80 km au Sud-ouest de Bangkok. Actif entre 6h00 et 11h00 du matin, il est conseillé d’arriver tôt.
3- Le marché d’Oaxaca, Mexique.
Le marché d’Oaxaca figure parmi les plus animés et les plus étendus du Mexique. Et parmi les plus typiques, pourrait-on ajouter! Au cœur du centre historique, classé Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987, le grand marché du samedi s’étend au pied de maisons coloniales aux façades colorées.
Fruits et légumes à profusion, herbes et épices en tout genre, étals dédiés au chocolat (spécialité d’Oaxaca, à déguster sous toutes ses formes!) et aux chapulines, ces sauterelles rouges grillées arrosées de citron, une spécialité locale!
4- Le marché aux poissons de Tokyo, Japon.
C’est à la pointe de l’aube que le marché de Tsukiji prend vie. Ce marché de l’arrondissement de Chuo à Tokyo est connu pour être le plus grand marché aux poissons au monde. Tous les jours, près de 3 000 tonnes de poissons y sont exposées. Le bruit des camions venant débarquer poissons et crustacés se mêle aux cris des mareyeurs en quête d’acheteurs et au brouhaha des visiteurs… une expérience à vivre! Près de 450 espèces de poissons sont vendues au détail par 1 500 commerçants. Il est conseiller de savourer le poisson frais sur place dans les fameux restaurants de sushis du marché.
5- Marché aux pagnes de Cotonou, Bénin.
Le pagne évoque souvent l’Afrique. Vêtement traditionnel des Africains de l’Ouest, il se décline en une multitude de motifs, aussi colorés que variés, et chaque pays se l’approprie à sa manière. L’un des plus grandsmarchés du continent, le marché Dantokpa, se trouve à Cotonou, au Bénin, et offre un choix infini de pagnes. Sur la quinzaine d’hectares qu’occupe sa surface s’entassent chaque jour un million de visiteurs !
À l’abri du soleil sous de grands parasols, les 5 000 hangars du marché Dantokpa offrent bijoux, vêtements, nourritures et boissons. Et c’est à l’intérieur du bâtiment principal, qualifié de temple du wax hollandais,que s’empilent les pagnes. Tirant cette appellation de la technique de fabrication de l’étoffe,enduite de cire afin de conserver sa couleur vive, le pagne habille hommes,femmes et enfants de toutes les classes sociales. Carrés, cercles, fleurs, coquillages, objets usuels, animaux, divinités : les motifs sont ici porteurs de messages et deviennent même vecteurs de communication, symboles d’appartenances culturelles ou encore marqueurs d’événements sociaux.
6- La Boqueria, Barcelone.
« Ce qu’on ne trouve pas à la Boqueria, on ne le trouve nulle part ailleurs! » dit-on à Barcelone. Dans une rue adjacente à la Rambla, le marché de la Boqueria (ou le Mercado Sant Josep) est le plus ancien marché d’Espagne. Sous ses portiques en fer, ce temple de la tradition culinaire espagnole regorge de produits issus de toute la péninsule ibérique et des pays méditerranéens. Jambons charnus,vins des meilleures bodegas, épices et herbes aromatiques aux senteurs envoûtantes, poissons salés, fromages, fruits et légumes aux couleurs vives débordent des 800 exposants. Né comme marché ambulant au XIIIe siècle, la Boqueria demeure un symbole de tradition et le cœur de la vie populaire de Barcelone.
7- Le Grand Bazar d’Istanbul, Turquie.
Le Grand Bazar est, comme son nom l’indique, le plus grand bazar couvert d’Orient et le plus ancien au monde. L’édifice actuel date du début du XIXe siècle, le bazar ayant brûlé à plusieurs reprises depuis sa fondation par Mehmet le Conquérant.
Des arcades de mosaïque bleue, rouge ou verte servent de voûtes aux 58 rues et ruelles enchevêtrées du Grand Bazar. Ce dédale de passages révèle une véritable caverne aux merveilles, surtout très haute en couleurs : tapis, cuivres, argenterie, céramique, poteries, articles en cuir et antiquités jalonnent les rues. Ici, tout se marchande. L’art de négocier est donc de mise, si vous voulez profiter des bonnes affaires!
8- Camden, Angleterre.
Organisé autrefois uniquement les fins de semaine, ce marché de Londres a désormais lieu tous les jours. Il s’étend sur de nombreuses rues, attirant une foule hétéroclite(punks, gothiques, hippies, raveurs, rappeurs)et intergénérationnelle. Camden se répartit entre Lock Market, qui séduit les amateurs d’artisanat, Camden Stables, vivier alternatif, et Electric Ballroom, marché couvert axé sur la mode.
Échappez à la foule du week-end en venant en milieu de semaine. La plupart des étals ouvrent de 11h à 18h.
9- Marché aux épices, Guadeloupe.
C’est à un véritable voyage au cœur des parfums et des saveurs créoles que vous convie le marché Saint-Antoine de Pointe-à-Pitre, classé monument historique. Egalement appelé marché aux épices, il s’abrite sous une halle ouverte rénovée en 2006 qui témoigne de la vogue pour l’architecture métallique à la fin du XIXe siècle. Vêtues de leurs jupes amples et de leurs coiffes en madras, les accueillantes « doudous » vous interpellent dès votre arrivée pour vous faire sentir les parfums de cannelle et de vanille ou vous vanter les bienfaits du bois bandé, réputé aphrodisiaque. Tout en goûtant un punch artisanal, discutez avec l’une de ces marchandes pleine de verve : qui sait, peut-être acceptera-t-elle de vous donner l’une de ses recettes decuisine créole ? A côté des innombrables épices sucrées et salées, fleurs, poupées créoles, paniers et autres produits artisanaux se disputent le devant de la scène.
10- Marché aux puces de Paris, France.
L’un des plus reconnus marchés aux puces de Paris,il est situé dans le nord de la capitale française et abrite environ 12 marchés distincts. Les amateurs d’antiquités et d’articles vintage seront ravis! Le marché exploite également un service d’expédition, ce qui
le rend populaire auprès de la clientèle qui désire acheter et expédier de grands meubles.
Et un peu plus près de nous…
Il est toujours sympa d’aller fouiner dans les bazars autour du globe,
mais comme il est également agréable de flâner dans les marchés locaux!
C'est pendant la construction d'un magasin qu'une découverte particulière a eu lieu. Celle-ci a retardé le chantier plusieurs semaines, permettant ainsi aux archéologues de travailler en toute sécurité.
En creusant trois trous dans la terre de l'endroit, les archéologues sont tombés sur un véritable trésor qui témoigne d'un passé violent et lointain. En effet, les scientifiques ont découvert un amas de bijoux oùtous sont faits à partir de métaux précieux tels que l'or ou encore l'argent.
Emma Holloway, archéologue établi une liste pour répertorier chaque bijou tout en faisant un dessin qui correspond à chaque pièce. Elle nousexplique que l'on trouve des bracelets en or, en argent, des bagues, des colliers, des boucles d'oreilles et tous sont entremêlés et réunis sur une épaisse couche de terre. Chaque partie devra être nettoyée avant de pouvoir savoir combien de pièces il peut y avoir.
Baptisé le trésor de Fenwick, celui-ci est un véritable témoignage sur le passé.
Pour le moment, les recherches concernant ces bijoux continuent et on espère que ceux-ci pourront être exposés au public par la suite.
Clic.........................http://www.dailymotion.com/video/x25n9a0-
Le photographe Kilian Schönberger (dont nous avons déjà parlé auparavant) a escaladé les Alpes tard dans la nuit pour capturer l’un des endroits les plus étranges de la chaîne de montagnes, des colonnes qui semblent provenir d’un autre monde trouvées dans le Tyrol du Sud, une province autonome du nord de l’Italie. Sa série « Otherworld » présente les «pyramides de Terre» dans une lumière brumeuse, des formations naturelles étranges qui apparaissent comme des stalagmites libérées de leurs grottes souterraines.
Les structures sont créées par l’érosion et émergent du sol d’argile laissé par les glaciers du dernier âge glaciaire. Chacune d’elles
présente un grand rocher reposant sur le dessus qui protège le sol en dessous. Finalement, les grandes colonnes n’ont plus la force de tenir la grande roche au-dessus de leur tête et changent d’équilibre en l’envoyant tomber dans la montagne.
Ces formations « d’un autre monde » rappellent les hoodos ou cheminées de fées dans le sud-ouest des États-Unis, mais les deux phénomènes naturels se forment à partir de deux processus géologiques très différents. Vous pouvez voir les travaux du photographe de paysage allemand sur son compte Instagram et Behance.Kilian Schönberger
Save
Save
Save
Save
Save
Save
Save
Halloween arrive à grand pas et les choses sont sur le point de devenir effrayantes ! C’est l’heure des costumes terrifiants, du maquillage grotesque et peut-être de l’activité la plus amusante de toutes : la sculpture de citrouille !
Alex Wer, également connu sous le nom de ‘The Pumpkin Geek’, est le roi de l’art de la citrouille. Il a commencé sa pratique artistique pendant la période d’Halloween en 2009 quand sa femme lui a demandé s’il pouvait sculpter le logo de son entreprise dans une citrouille. Il a choisi d’utiliser une citrouille artificielle au lieu d’une vraie pour qu’elle durerait pour toujours. Wer a bientôt commencé àrecevoir des commandes d’autres entreprises et même pour des portraits d’enfants.
Le processus de Wer, appelé technique des «4 couleurs», consiste à sculpter la citrouille à plusieurs profondeurs de couches: l’une est complètement découpée et laisse entrevoir l’intérieur, deux autres niveaux différents produisent des zones moins éclairées et une autre quilaisse la citrouille intacte pour les zones les plus sombres de l’image. Lorsque la citrouille est illuminée de l’intérieur, une image incroyablement détaillée est révélée. Dernièrement, Wer a introduit une 5ème couche de sculpture pour atteindre de nouveaux niveaux de détail.
Chaque conception étonnante est sculptée à la main et prend entre 4 et 6 heures, selon la complexité.
En 2013, Wer a remporté le premier prix du concours Geekie Award for Best Art/Craft. Après cette reconnaissance, sa carrière a explosé et il a depuis fournides citrouilles pour Netflix, ESPN et Legendary Entertainment.
Aujourd’hui, les prodigieuses citrouilles de Wer sont mondialement connues et ses clients comprennent des célébrités telles que Gene Simmons, Busy Philipps, Jeri Ryan, Ming Na et Joe Montegna.
par François-Xavier Ajavon- 10 octobre 2017
Jean Rochefort, "Le Crabe-Tabour", Sipa.Numéro de reportage : 00362755_000003.
La mort n’est pas sympa. On avait pourtant dit à la Camarde qu’elle pouvait emporter n’importe qui, mais pas Jean Rochefort. Approchant les 90 ans, il donnait l’illusion d’être immortel, à l’instar de ses moustaches qui ont imprimé leur marque pour l’éternité dans l’imaginairedes Français. Ce long visage, ce long nez, ce sourire malicieux, cette silhouette élégante, ce regard moqueur où passaient parfois quelques cumulonimbus de mélancolie, tout le monde les connait. Rochefort faisait partie de la bande d’amis, il était membre de la famille, il faisait partie du décor. Non, la mort n’est vraiment pas sympa…
Manque le grand Claude Rich.
Chacun son Rochefort. Le mien passe d’abord par Le Crabe-tambour (1977), chef d’œuvre de Pierre Schoendoerffer où l’acteur incarne un officier supérieur de la Marine qui, rongé par un cancer, fait une dernière mission en mer à la tête d’un escorteur d’escadre.
Rochefort, habité par ce personnage de militaire hanté par son passé et « sa » guerre d’Indochine, donne toute la mesure de son talent, tout en profondeur et avec une gravité toujours pleine de grâce. Dans ce film, Il donne notamment la réplique au grand Claude Rich, disparu aussi cette année. Il ne reste plus grand monde sur le pont du Jauréguiberry… Ah ça non, la mort n’est vraiment pas sympa…
Les années Giscard.
Mon Rochefort c’est aussi bien entendu celui d’Yves Robert. L’inoubliable Étienne Dorsay d’Un éléphant ça trompe énormément (1976), emporté par un tourbillon romantique dans le sillage de l’irrésistible Anny Duperey. On retiendra plusieurs images de ce film : celle de Jean Rochefort fumant avec nonchalance sur le toit d’un immeuble, obligé de fuir l’appartement de son amante à l’arrivée du mari ; celle de l’acteur– qui était un fin cavalier – aux prises avec un équidé récalcitrant ; celle enfin de Rochefort parmi la bande de copains la plus célèbre de l’histoire du cinéma, entre Bedos, Brasseur et Lanoux. Un film qui est une excellente comédie, que nous devons à la plume de Jean-Loup Dabadie,mais aussi un témoignage plein de grâce et de poésie sur la France des années 1970, ses mœurs, son esthétique, son âme. Et Rochefort incarnait à merveille ces années Giscard…
La Régence avec Noiret.
Mon Rochefort c’est aussi l’abbé Dubois de Que la fête commence (1975) de Bertrand Tavernier. Dans ce film en costumes, narrant une tranche de la Régence autour du personnage complexe de Philippe d’Orléans – Rochefort incarnait un premier-ministre dévoré d’ambition qui jouait sa propre partition dans l’ombre du Régent. L’acteur réussissait l’exploit de n’être pas écrasé par les acteurs de poids, et amis, à qui il donnait la réplique: Noiret et Marielle.Avec son jeu plein de finesse,Rochefort arrivait même à nous intéresser à son personnage – sombre et antipathique. Il arrivait à nous faire toucher ce que Dubois avait de touchant et d’humain, derrière le masque grimaçant des ambitions.
Il y aurait tant d’autres films à citer. Il ne faudrait pas négliger le très subtile Ridicule (1996) et Tandem (1987) de Patrice Leconte.
De Winnie à Don QuichotteIl ne faudrait pas oublier que Rochefort a été à l’aise dans le registre cap et épée, tout autant que dans le film d’aventure ou historique. Pourtoute une génération (la mienne) c’est aussi un monsieur qui venait chaque dimanche dans le poste de télévision pour présenter Les Aventures de Winnie l’ourson. Et – entre Winnie et Bouriquet ! – l’acteur parvenait à toujours conserver une grande élégance. Ce qui est une gageure.
Gardons une ultime image : celle de Rochefort en Don Quichotte au début des années 2000. On connaît le destin du film-fantôme de Terry Gilliam, frappé par mille malédictions. Avec sa longue silhouette et son visage émacié Rochefort incarnait à merveille le personnage de Cervantès.
Il semblait faire corps avec lui. Il nous reste de ce tournage avorté un making-of troublant, où l’acteur devenait peu à peu Don Quichotte, habité par sa folie, sa naïveté et son espérance. Aujourd’hui les Français perdent un copain, un père, un frère, un proche parent. Ah ça non, la mort n’est vraiment pas sympa…