De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
25/09/2017 - 11:27
Stefan Draschan passe son Temps dans les Musées.

Il y a une semaine nous avons découvert les sosies de visiteurs de musées qui apparaissaient miraculeusement dans les peintures de l’histoire de l’art. Aujourd’hui je voulais vous faire découvrir un photographe allemand : Stefan Draschan. 
Stefan Draschan est un chasseur et un collectionneur.Sa proie?Des moments fugaces et volés dans lesquels les visiteurs
des musées et l’art se rencontrent de façon impressionnante.
Son arme ? La caméra. Le résultat ? Le blog « People Match Artworks« .

La série « People Matching Artworks » du photographe Stefan Draschan est véritablement attrayante car l’œil perçoit et apprécie immédiatement les similitudes de couleurs, de motifs ou de détails. Ce n’est qu’au deuxième regard que les postures des visiteurs, leurs gestes, leurs distances par rapport à l’oeuvre sont prises en considération. Ce qui apparaît d’abord comme une coïncidence est alors mis en scène, orchestré.  L’étape suivante consiste à essayer d’imaginer les choses qui ne sont pas dans l’image, par exemple on peut se demander comment les sujets se comportent après avoir remarqué le petit bruit de l’appareil photo. Restent-ils absorbés par les œuvres ? Se retournent-ils ? Deviennent-ils conscients de la situation et de leur ressemblance avec les œuvres d’art ?
Stefan Draschan se balade dans les galeries et les musées de Berlin.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire il ne reste pas immobile devant une oeuvre en attendant qu’un visiteur présentant des similitudes avec celle-ci passe par hasard.  Il marche et court après ses proies parcourant plusieurs kilomètres tout au long de la journée avec un certain taux de réussite. Il peut calculer la façon et la vitesse dont les gens se déplacent dans la salle, où ils peuvent se tenir debout, immobiles et quelle tableau ou sculpture peut correspondre à leurs vêtements. « Cela ressemble à un jeu conceptuel génial pour les sombres et ennuyeux dimanches », explique-t-il
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Stefan Draschan
 
 
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25/09/2017 - 11:21
Les plus belles Photos du Montenegro.
 
La perle de la Méditerranée, unique à bien des égards, se situe au sud de l’Adriatique. Nulle part ailleurs, vous ne trouvez tant de richesse naturelle, de beauté, de plages douces, de lacs clairs, de rivières cristallines et de magnifiques montagnes dans une région aussi dense qu’au Monténégro dans les Balkans.
Le matin, vous pourrez vous réveiller le long de la belle côte adriatique,déjeuner sur les rives du lac Skadar et profiter d’une promenade le soir dans les montagnes monténégrines. Le Monténégro ne peut pas vous laisser indifférent. Voici quelques photos qui le prouvent.
Montenegro
 
Les Deux Roches par Beno Saradzic  
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Budva par Ivan Mitrev
 
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Sveti Stefan par ChrisMVisuals
 
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Un beau jour au Monténégro … par Prashanth Naik  
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Kotor par Andrey Glushenko
 
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Au-dessus des nuages par Pavel Prem
 
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gospa od skrpjela II par Roberto Pavic
 
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Perast par Andrey Glushenko
 
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Monténégro – La baie de Kotor par Pawel Tomaszewicz  
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Wisteria par Sonya Khegay
 
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Nuages sur le Monténégro par Ken Welch
 
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Monastère de Stefan Vukicevic
 
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Hôtel flottant dans le fjord par Adrian Furner
 
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Conte de Fées à Budva par Hasan ilkay  
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Lever de Soleil brumeux, Baie de Kotor, Monténégro par Tamas Kolossa  
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Les eaux turquoises du Monténégro par Daria Coolnina  
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Budva par willravilov
 
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Crno jezero dans le Durmitor, Monténégro par Alexandra Brovko  
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25/09/2017 - 11:14
La Photomicrographie a horrifié les Londoniens au début du 20ème Siècle.
 
En 1904, les micrographies d’Arthur E. Smith, exposées à la Conversazione annuelle de la Royal Society à Londres, montrent pour la première fois aux spectateurs un monde sous microscope invisible à l’œil nu. La réaction de certains visiteurs à cesimages géantes d’insectes, de plantes et de parties du corps humain était violente et la plupart se sont montrés révulsés.
Evidemment au début du 20ème siècle la photomicrographie n’avait rien à voir avec les techniques modernes des microscopes contemporains qui utilisent des objectifs flat-field, un éclairage halogène à quartz, l’exposition électronique et
les émulsions de film sensibles etc.Pourtant,il y a plus de cent ans,malgré les difficultés,les premiers photomicrographistes ont souvent obtenu des résultats remarquables.
On pourrait faire le parallèle avec les photographes de cette époque. La qualité technique et artistique de nombreuses photographies de paysage et de portrait est encore très admirée aujourd’hui.
Comme les photographes,les photomicrographes de cette époque savaient tirer le meilleur parti des équipements et des matériaux à leur disposition.

Un livre qui démontre la qualité de ces images, «Nature Through Microscope and Camera» de Richard Kerr avec des photomicrographies d’Arthur E. Smith, se révèle fascinant. Publié en 1905 il apparaît souvent dans les librairies d’occasion.
L’équipement qui était nécessaire peut faire sourire. Le photomicrographe Arthur Smith mentionne que l’extension impressionnante du soufflet était indispensable pour projeter l’image sur les grandes plaques photographiques de 25 x 30 cm. Smith a également souligné que les objectifs achromatiques étaient utilisés pour toutes les plaques et qu’aucune retouche de négatifs n’a été effectuée. Bien que les objectifs apochromatiques (qui assurent la correction des aberrations
chromatiques et sphériques) de meilleure qualité étaient certainement déjà disponibles, ils auraient été trop coûteux pour l’amateur moyen.
L’auteur a voulu démontrer ce qui pouvait être réalisé en tirant le meilleur profit de cette optique encore modeste.

Il a évidemment évité la tentation d’utiliser des sources de lumière intenses disponibles à cette époque comme la «Lumière oxhydrique» ou «lumière Drummond ». On peut supposer que l’éclairage était un éclairage au gaz, plus conventionnel, et les expositions étaient indiquées entre deux secondes et deux heures ou plus. Des filtres colorés pour contrôler le contraste sur certains sujets ont également été utilisés.
Par ailleurs, Richard Kerr, l’auteur du livre décrit ci-dessus, adopte un ton quelque peu moral dans l’introduction qui était souvent le cas dans les livres de cette époque.  « Il y a trop de lieux de divertissement dans nos villes, trop de romans inutiles et pernicieux dans nos bibliothèques gratuites …
Nous ne suggérons pas que la photographie à travers le microscope soit un remède aux défauts existants, mais nous pensons que plus nos jeunes hommes s’occupent avec des passe-temps intellectuels, mieux ce sera pour la Nation. »
Archive Internet
 
 
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Une diatomée de Bori, Hongrie
 
 
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Petites espèces marines avec un squelette composé de silice (Polycystina), Barbade
 
 
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Radula (une sorte de langue dentée utilisés pour couper les aliments par les mollusques) d’un escargot de mer.
 
 
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Section d’un oursin.
 
 
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Le tube aspirant sur la langue d’une mouche
 
 
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Langue d’un papillon.
 
 
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Patte de dytique (Dytiscus marginalis)
 
 
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Larve de Fourmilion
 
 
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Tête d’un Tipule
 
 
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Triceratium favus
 
 
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Section d’un bourgeon de Lys.
 
 
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Section transversale du cuir chevelu humain.
 
 
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Section d’une dent humaine.
 
 
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Tique
 
 
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Mideopsis orbicularis
 
 
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Écailles de sole.
 
 
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L’appareil photo et le microscope utilisés pour les photo-micrographies ci-dessus.

 
25/09/2017 - 11:04
Les Peintures poétiques de Lars Elling évoquent les Souvenirs.

Les personnages oniriques et abstraits des tableaux de Lars Elling semblent être des souvenirs. L’artiste norvégien a passé plusieurs décennies à construire un corps de travail distinct et narratif.
« Elling est un conteur », déclare Galleri Brandstrup qui le représente à Oslo depuis 2003. « Son imagerie évoque des
souvenirs d’enfance, avec les perturbations possibles et les traumatismes écrits entre les lignes. La famille est le thème répétitif dans les œuvres d’Elling; Des moments familiers infiltrés par des éléments surprenants ou désagréables. L’aspect formaliste des peintures de Lars Elling se caractérise par l’effacement et les éléments brisés.
La pure expression visuelle a une fonction significative, où l’histoire et la poésie sont des fondamentaux solides. Les tableaux peuvent être considérés comme un éclat de mémoire, une description d’un moment, où le« presque expérimenté » ou « presque vu » est présenté dans un rêve comme une expression poétique qui peut être comparée aux expressions
poétiques des œuvres de Francis Bacon«.
Elling a suivi les cours de l’Académie Nationale des Arts de Bergen.Son travail
apparaît dans les collections privées à travers le monde ainsi qu’à la Commission européenne et la Galerie nationale norvégienne.

Lars Elling

 
 
 
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25/09/2017 - 10:03
Le charitable moulin qui côtoie les tombes de Montparnasse.

 
Deuxième plus grande nécropole de la capitale derrière celle du Père Lachaise, le cimetière du Montparnasse a accueilli ses premiers enterrements en 1824, année de son ouverture sur la partie nord de la plaine du Petit-Montrouge. Les allées de ce cimetière du 14e arrondissement constituent aujourd’hui un lieu de balade et de recueillement emblématique du sud de la capitale.
Et si l’on peut se promener au milieu d’un bon millier d’arbres et se recueillir auprès des tombes de grands personnages du XXe siècle comme Serge Gainsbourg, Simone de Beauvoir ou Henri Poincaré, il est également possible de découvrir un édifice bien plus étonnant pour un cimetière : un véritable moulin à farine !
C’est au niveau de la division 9 du cimetière, entre l’allée Raffet et l’allée des Quatre-Sergents de la Rochelle, que l’on peut apercevoir cette étonnante tour ronde en pierre surmontée d’un toit en forme de cône. Il faut bien l’avouer, l’édifice n’a plus grand chose à voir avec un moulin. Il a perdu ses ailes depuis bien longtemps et a déjà connu plusieurs vies depuis l’arrêt de son mécanisme à vent. Reconverti en guinguette à la Révolution, il devient la demeure du gardien au moment de l’ouverture du cimetière,puis un simple espace de stockage quelques décennies plus tard.
Aujourd’hui, l’édifice est vide et sa porte reste invariablement close aux visiteurs.



© Myrabella
Cet étonnant moulin est l’un des seuls vestiges capables de nous dévoiler le passé champêtre du 14e arrondissement. En effet, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les terrains situés au sud de l’actuel boulevard Montparnasse n’étaient que peu urbanisés et accueillaient, en plus de vastes champs, de nombreux moulins à vent. Peu avant la Révolution, ils sont encore une trentaine en fonctionnement. Parmi eux, celui des frères de Saint-Jean-de-Dieu, dits frères de la Charité. Appelé Moulin de la Charité en référence à ses propriétaires, il a vraisemblablement été construit au début du XVIIe siècle, en même temps que l’ancien hôpital de la Charité de Paris (détruit en 1935).


Le Moulin de la Charité sur le plan Roussel de 1730


Entièrement restaurée il y a quelques années et classée aux monuments historiques depuis novembre 1931, cette insolite tour au milieu des tombeaux possède tout ce qu’il faut pour devenir la plus emblématique tour de Montparnasse… ou presque.
Cimetière du Montparnasse – 3 boulevard Edgard Quinet, 75014
Tour du Moulin – Division 9 – Entrée piétons de la rue Froidevaux (à l’opposé de l’entrée principale)

 

24/09/2017 - 17:38
COMMENT PRENDRE DES PHOTOS MACRO AVEC N'IMPORTE QUEL TELEPHONE INTELLIGENT....

                   par RIZ
 
Pour créer des images macro avec votre téléphone, vous aurez besoin d'une caméra Roll Roll.




Toute vieille caméra de film, qu'il s'agisse de Kodak ou Yashica ou d'une caméra à jouet (difficile à trouver!) Qui avait des images de monuments ou d'acteurs / actrices, fonctionnerait.

Lens From Film Roll Camera .


Démontez la caméra que vous avez trouvée et enlevez soigneusement la petite lentille. L'ouverture d'une caméra à rouleaux de film est difficile si vous n'êtes pas un expert, vous risquez d'avoir un choc électrique en raison du condensateur, faites vous  aider par un expert.
Lentille attachée au téléphone.


Une fois que vous avez l'objectif, collez le sur la caméra de votre téléphone portable avec du ruban adhésif. Commencez à prendre des photos.

Et maintenant commencez à prendre ces images macro.

Utilisez Adobe Photoshop ou Adobe Lightroom pour traiter votre image.
















24/09/2017 - 17:29
Le rituel de l’arbre à clous et L’arbre à loques.

Le rituel de l’arbre à clous.

Ce rituel encore existant bien que se raréfiant de plus en plus, permettrait de transférer une maladie vers un arbre en y enfonçant un clou.

Le clou, fait de fer à l’origine, serait associé à un principe maléfique.
Le fer aurait le pouvoir d’absorber les éléments négatifs, d’attirer le mal et de le transmettre à l’arbre qui, grâce à sa puissance vitale, annulerait l’effet maléfique. Le clou, avant d’être enfoncé dans l’écorce, doit être mis en contact avec la zone malade (furoncle, abcès dentaire, etc.). La douleur est censée disparaitre au fur et à mesure que le clou est enfoncé dans le tronc. Les arbres les plus utilisés pour ces rituels de cloutage sont les tilleuls et les chênes, célèbres pour leur longévité. Sur certains troncs, on peut compter jusqu’à 70 000 clous, ce qui en fait malheureusement de magnifiques cibles pour les éclairs qui en ont brûlé certains.

Au sujet du pouvoir guérisseur des arbres à clous, Jean Chalon écrit en 1912 : « Si un homme a mal aux dents, attendez que la lune soit en décroissance,alors enfoncez un clou dans la dent malade jusqu'à ce qu'elle saigne ou faites toucher la dent malade par un guérisseur avec un clou de cercueil, fichez ce clou, sans rien dire, dans la face nord d'un chêne en un point que le soleil n'échauffe jamais : la dent malade ne fera plus souffrir son possesseur tant que l'arbre reste debout. C'est au génie de l'arbre que s'adressent les hommages et les prières, c'est sur lui aussi qu'on cherche à se décharger de ses maux. »
Au XVIIIe siècle, la région de Liège compte de nombreuses forges, dans lesquelles travaillent jusqu’à huit cloutiers.
Mais bien que les rituels se pratiquent de moins en moins et que les témoignages soient très rares étant donné la grande discrétion dans laquelle ils se pratiquent, on repère aujourd’hui encore, des clous récents aux côtés des anciens.

Clous du tilleul de Saint-Hadelin © Ooh ! Collective

L’arbre à loques.
Ce rituel permet également d’alléger les souffrances en clouant au tronc d’un arbre un morceau de chiffon ou un bout de vêtement appartenant à lapersonne souffrante et ayant été en contact avec la plaie. Ces troncs arborent ainsi de nombreux objets allant d’un morceau d’habit, à une paire de lunettes, d’une poupée à un pansement.

Ces rituels sont très anciens. Les Romains ont bien essayé d’éliminer ces croyances, mais en vain. Annick Marchant, attachée scientifique du Muséede la Vie wallonne écrit : « L’arbre est déjà considéré comme sacré avant la christianisation. Dès l’époque de l’évangélisation, l’autorité religieuse tente de le désacraliser en le détruisant ou en l’intégrant dans un ensemble religieux ; une chapelle est bâtie tandis que la niche est creu­sée dans l’arbre. L’oratoire ou l’édifice religieux, impliquantd’une manière permanente l’idée d’une prière, doit attirer définitivement l’atten­tion vers le saint représenté. » Certaines chapelles ont été construites aux côtés de ces arbres afin d’attirer l’attention des personnes venues pour chercher une aide supérieure et des niches ont été creusées afin d’y entreposer des statuettes saintes.

Chêne Saint-Antoine de Herchies - photo Vincent Haneuse © Musée de la Vie wallonne

 

 

 

 



24/09/2017 - 17:21
Équinoxe d’automne : Pourquoi les arbres ne se font jamais surprendre.

Ce vendredi 22 septembre marque le premier jour de l’automne. Déjà? Enfin?
Certains d’entre nous seront surpris d’entendre que l’été est terminé.
Parmi les arbres en revanche, pas de surprise, ils préparent l’automne depuis plusieurs semaines déjà.

« Personne ne s’étonne que sous nos latitudes, les forêts se dénudent en automne et reverdissent au printemps. Pourtant la chute et la repousse annuellesdes feuilles sont un petit miracle, car le processus implique que les arbres aient la notion du temps », écrit le forestier allemand Peter Wohlleben dans son passionnant ouvrage « La vie secrète des arbres« .
 Comme l’ours, l’arbre fait ses réserves.
La recherche scientifique a percé les mystères de ce « petit miracle » qui a lieu chaque année sous nos yeux. Pendant l’hiver, les arbres sont dans un état que la science appelle la dormance,autrement dit,l’arrêt temporaire de croissance visible de toute structure de la plante contenant un méristème (le nom du tissu cellulaire qui grandit dans une plante).
Il existe un état précédant la dormance, la « paradormance » qui dure généralement jusqu’à fin octobre comme l’expliquait Science et viePendant cette période, l’arbre prépare l’hiver. Il ralentit sa croissance jusqu’à l’arrêter totalement.
« À la fin de l’été, écrit encore Peter Wohlleben, une atmosphère singulière règne sur la forêt. Les houppiers ont troqué leur vert
luxuriant contre un vert pâle tirant sur le jaune. » Comme certains animaux qui se préparent à hiberner, l’arbre fait des réserves pendant les beaux jours. En enmagazinant du soleil, il peut faire des réserves de substances nutritives qui serviront aux nouvelles pousses du printemps.
Les arbres comptent les jours.
Certaines espèces comme le merisier remplit ses réserves plus vite les autres.
Dès le mois d’août, ses feuilles deviennent rouges, il prépare l’automne en rapatriant la chlorophylle et fait fuir les insectes qui voudraient s’y réfugier pendant la saison froide. Pour ne pas courir le risque de voir l’eau qu’ils ont ingéré geler et faire craquer leurs tissus, « une majorité d’espèces entreprennent de réduire progressivement leur teneur en eau, donc leur activité, dès le mois de juillet ».Mais attention, les arbres ne s’appuient pas seulement sur la baisse ou la hausse des températures. En effet, ce seul paramètre n’est pas suffisantpour diagnostiquer le changement de saison. Si c’était le cas, certainsarbres se mettrait à fleurir au premier redoux du mois de janvier ou defévrier. Ils comptent aussi les jours.
Pour s’assurer que c’est bien le printemps qui commence et qu’ils peuvent découvrir leurs bourgeons, il faut qu’un nombre de jours de températuresplus clémentes soit dépassé et que la durée des jours s’allonge. Grâce à des capteurs sur leur bourgeons et les écailles qui les protègent, les arbres parviennent à mesurer tout cela.
Et cette intelligence est partagée par les graines qui tombent au sol en automne. Elles savent aussi attendre pour ne pas germer trop tôt en fonction de la température de la terre, de la durée de l’ensoleillement.


 
24/09/2017 - 17:00
Bréhat : un archipel de lumières.

Le phare du Men Joliguet / © MIGUEL MEDINA AFP
Des rochers de granit rose, un chapelet d’îlots qui se métamorphosent au fil des marées. Au large de Paimpol, l’île de Bréhat fascine les visiteurs depuis la fin du XIXème siècle.
Par Stéphane Grammont .
De la pointe de l’Arcouest, tout au nord des Côtes d’Armor, le voyage en bateau pour rejoindre l’île ne dure qu’une dizaine de minutes.
A partir du Port-Clos, l’exploration peut commencer à pied ou à vélo, les voitures sont interdites ici, seuls quelques tracteurs assurent liaisons et ravitaillement.
Le charme sauvage de l’archipel a séduit artistes et vacanciers fortunés dès la révolution industrielle.
Ce sera le premier site naturel à être classé en 1907.
Ce territoire de pierre et de plantes exotiques est préservé en grande partie comme espace remarquable.
Pépinière de marins jusqu’au XXème siècle, l’île de Bréhat n’abrite aujourd’hui que 400 habitants à l’année. Plusieurs milliers de touristes habitent les 80% de résidences secondaires durant l’été.
Pour les visiteurs d’un jour ou les Bréhatins de toujours, la palette de lumières qui accompagne chaque paysage de l’archipel est la promesse d’un voyage permanent.
Gris sombre du ciel, rochers rouges au soleil levant, eaux turquoises ou bleu foncé de la mer agitée, comme le dit Charles Blasco installé sur l’île depuis 25 ans : « il faut venir le voir, c’est indescriptible… même quand on a voyagé dans des pays magnifiques, quand on revient à Bréhat, on se dit que c’est le plus bel endroit au monde… »
Le jeune Goulven Simon, né sur l’île il y a 18 ans, ne se lasse pas non plus de ces couleurs magiques. Il a décidé de partager ces atmosphères fabuleuses avec tous ceux qui l’aideront à restaurer les premières vedettes en bois de Bréhat. Sur la Paimpolaise, il se promène au fil des87 îlots, à l’affût des plus belles lumières.


24/09/2017 - 08:36
Compostelle... Marcher Dans La Grande Lande.

Par Hugues Dérouard
Du Magazine Détours en France...

Sur le chemin de Tours, plusieurs jours durant, vous ne quitterez quasiment pas les pistes forestières des Landes. Ennuyeux ?
Cela dépend de vous, car ces kilomètres de forêt sont propices à l’introspection.


Autrefois, traverser les Landes, insalubres, relevait de la mésaventure.
Aujourd’hui, pour le pèlerin comme pour le randonneur, c’est une partie de plaisir.

La plus grande forêt d’Europe offre un grand souffle vert.
« Si tu traverses les Landes, prends soin de préserver ton visage des mouches énormes qui foisonnent surtout là-bas (…) ; et si tu ne regardes pas tes pieds avec précaution, tu t’enfonceras jusqu’au genou dans le sable marin. »
Voilà,selon Aymeri Picaud le sort promis,au XIIe siècle, aux pèlerins qui se lançaient imprudemment dans ce«pays désolé.

0ù l’on manque de
 tout », où « les villages
sont rares », où « tout est 
plat ». Noir tableau ! Et
 c’est sans compter les
 hordes de bandits qui
 hantaient cette région
 quasi désertique de
 pauvres terres de bruyères et d’ajoncs.
Les choses ont changé: la traversée des Landes n’est plus une aventure hasardeuse.
Elle offre aux amoureux de nature un grand souffle vert. Peu après Cayac, la route entre désormais dans une verdure dont s’est recouverte, sous le Second Empire, cette ex-contrée inhospitalière.
Napoléon III mena une véritable bataille contre ce désert de sable, contre l’eauet le vent. À cheval sur trois départements (Landes, Gironde, Lot-et-Garonne), la surface actuelle de la forêt des Landes est estimée à environ un million d’hectares, presque exclusivement constitués de pinsmaritimes...
C’est la plus grande forêt d’Europe ! On respire aujourd’hui une rare sérénité entre ces millions de pins. Le soleil se glisse entre ces arbres délicatement élagués. Sous vos pas, écoutez le craquement du moelleux tapis d’aiguilles…

Dans cette forêt des landes née de la volonté de Napoléon III de fonciariserune zone insalubre, le marcheur suit une piste bordée de pins.
Attention à ne pas se laisser hypnotiser par la régularité verticale de ces millions de fûts, pour ne pas manquer un embranchement !
Au milieu de la forêt, l’église Saint-Michel- du Vieux-Lugo, bâtie sur la rive gauche de la Leyre, était au centre de l’ancien village de Lugos, abandonné par la population au XIXe siècle.
Dans les années 1950, le curé de la paroisse y a découvert des peintures murales qui dateraient de la fin du XVe siècle, relatives au pèlerinage.
Vous apercevrez ensuite, perdue au milieu des pins, l’harmonieuse petite église Saint-Jacques de Labouheyre...Qui s’ouvre avec un étonnant porche Renaissance, où apparaissent des visages de jacquets sur fond de coquilles et fleurs de lis.
Bientôt, les Landes cèdent le pas aux vallons et aux collines arrondies, annonçant le Pays basque.
Les Fontaines Guérisseuses.
Dans les Landes, quasiment chaque commune possède sa source dédiée à un saint guérisseur, mélange de croyances anciennes et de vénération chrétienne. On en dénombre plus de deux cents dans la région et, chaque année, elles attirent toujours de nombreux fidèles qui viennent là en pèlerinage.
Saint-Clair...
(Qui, évidemment, guérit les maladies des yeux) à Belin-Béliet, Saint-Eutrope (qui soigne les estropiés) à Trensacq, Sainte-Rufine à Biganon...

Rayonnantes Chapelles.
Ici, la chapelle Sainte- Radegonde de Talmont, sur l’estuaire de la Gironde que les pèlerins traversaient.
Parmi les beautés romanes sur le chemin, les chapelles de Lugaut et de Talmont-sur-Gironde sont d’incroyables joyaux.
Toutes deux s’offrent au regard et vous transportent, rien ne comptant plus
que d’en scruter chaque infime détail pour ne jamais les oublier.

Les fresques de la chapelle de Lugaut (Landes)...Datent de 1220-1230 et recouvrent tout l’intérieur de l’édifice.
Ici, Une Descente Aux Enfers
Voir aussi le dossier complet sur la Via Turonensis...
Compostelle, les plus belles étapes du chemin de Tours