Description Depuis leur création il y a plus de 30 ans, les Floralies de Bourg-en-Bresse ont pris une envergure considérable. Unique en Auvergne - Rhône-Alpes, cette exposition horticole et florale est devenue l'une des plus importantes de France, attendue par des dizaines de milliers de visiteurs. Plus de 35 villes, associations, professionnels et écoles exprimeront, sur 10000m², leur créativité et leur passion pour l'art paysager et floral et déclineront le thème "Eclats d'Eau".
Première édition du festival de Cannes, c'est en 1946. Irrité par la mainmise hitlérienne et mussolinienne sur la Mostra de Venise, née en 1932, le gouvernement français, à l'initiative du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts Jean Zay, décide de créer un festival du cinéma à Cannes, sur la Côte d'Azur, pour lui faire concurrence.
Mais son ouverture en 1939 est reportée du fait de la guerre. C'est donc six ans plus tard, le 20 septembre 1946, que la Croisette reçoit réalisateurs, stars et journalistes, pour la plus grande joie des badauds.
La première Palme d'Or est remise à un film de René Clément qui exalte la Résistance française : La Bataille du Rail ************* 1964: Première diffusion de "Flipper le Dauphin". La série télévisée est diffusée pour la première fois aux Etats-Unis sous le nom "Flipper". Pourtant ce n'est pas à la télévision mais au cinéma que Flipper a fait ses premières apparitions avec "Aventures en Floride" et "Flipper et les pirates" Au début de la série, le dauphin qui jouait le rôle de Flipper s'appelait Susie. Il y eut par la suite plusieurs animaux pour jouer le rôle mais tous étaient des femelles. En France, la première diffusion des 88 épisodes de la série a lieu sur la seconde chaîne de l'ORTF à partir de novembre 1966 *********** 1898: Le premier vol dirigé relie Saint-Cloud à Paris. L'ingénieur et aéronaute brésilien Albert Santos-Dumont réussit à faire voler son dirigeable équipé d'un moteur à explosion de Saint-Cloud, sur le terrain du siège de l'aéro-club français, jusqu'à Paris, aller-retour. Connu pour sa personnalité farfelue, Santos-Dumont se rendait en dirigeable à des rendez-vous mondains sur les Champs-Elysées et accrochait son véhicule volant aux lampadaires. *************
1519: Départ de Magellan vers les Indes. L'expédition sous le commandement du navigateur portugais Fernand de Magellan quitte le port andalou de Sanlúcar de Barrameda. Persuadé que l'on peut atteindre l'Asie en contournant les terres du Nouveau Monde découvertes par Colomb en 1492, Magellan, missionné par Charles Quint doit ouvrir la voie vers la route des épices. Il accomplira admirablement sa mission mais ne reviendra jamais en Espagne car il mourra au cours de son périple. Un seul des cinq navires de l'expédition rentrera à bon port trois ans plus tard, bouclant ainsi le premier tour du monde *********** 1934
Naissance de Sophia Loren **********
2005 Décès de Simon Wiesenthal Simon Wiesenthal (né le 31 décembre 1908), le juif autrichien «chasseur de nazis» qui avait débusqué le tortionnaire allemand Adolf Eichmann, décède à Vienne à l'âge de 96 ans; il fut la «conscience de l'Holocauste» et a contribué à traduire en justice plus de 1100 criminels de guerre nazis «malgré l'apathie et l'indifférence du monde». ************
La Fête du Don est de retour!L’événement est très attendu…Il est programmé les 23 et 24 septembre 2017. La manifestation aura lieu le samedi à Allamps au sein de l’ESAT comme en 2015, et le dimanche sous la Halle du village à côté : Vannes-le-Châtel.
Une association a été créée pour porter ce projet. L’objectif et l’esprit des fondateurs de la 1ère Fête du Don sont toujours les mêmes : mettre en lumière toutes les initiatives autour du don sous toutes ses formes. Le petit plus de l’édition 2017 : permettre à ceux qui mènent ou participent à ces initiatives, de se connaître, de serencontrer, d’échanger.
L'artiste Oleg Timoshin est né en Extrême-Orient à Spassk. Il est diplômé de l'école d'art. Ensuite, l'Institut de théâtre et d'art de l'Etat biélorusse.
Vous trouverez des détails sur la biographie et la créativité sur le site http : // www . timoshin . com / . C'est le site de l'artiste.
BELLE FRANCE DE LA BOURGOGNE:CHABLIS LA VILLE ET SON VIGNOBLE.
Chablis est une microrégion à proximité d’Auxerre. Cette appellation viticole, où s’épanouit le cépage chardonnay, produit un vin blanc à la minéralitéinégalée. Chablis est un paradis pour épicuriens, ses paysages vallonnés et sa gastronomie constituent une superbe mise en bouche avant de découvrir le reste de la Bourgogne. Cha-blis. Ces deux syllabes résonnent aujourd’hui dans le monde entier comme synonyme de grands vins blancs secs par excellence. Issu du seul cépage chardonnay, ce vin à la robe aux reflets or vert, souvent imité, jamais égalé, est apprécié pour sa minéralité sans pareille. « Le chablis, qui ne connaît pas ? C’est un vin qui a su facilement séduire car il est frais, discret et élégant en bouche, et s’associe avec quantité de mets – il ne charge pas le palais et ne masque pas les saveurs des plats. Tout le monde nous l’envie. Et pourtant, beaucoup de gens sont incapables de situer Chablis sur une carte,regrette Françoise Roure,du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne. Sa renommée est pourtant ancienne. Depuis le port d’Auxerre, le chablis arrivait jadis via l’Yonne puis la Seine sur toutes les grandes tables parisiennes. Avant d’être anéanti par le phylloxéra et d’autres maladies à la fin du XIXe siècle.«Il va connaître une renaissance à partir des années 1950-1960 grâce à des vignerons audacieux qui innovèrent dans le négoce, la mécanisation ou encore des procédés contre les gels printaniers, fléaux de la région. Il y avait 500 hectares dans les années 1950, les vignerons ne vivaient plus. On en compte 5 400 aujourd’hui ! » AOC depuis 1938, le vignoble de Chablis s'étend sur un peu moins de 5 000 hectares couvrant 20 communes et hameaux. Il compte quatre appellations Petit-chablis, chablis, chablis premier cru et chablis grand cru, le plus rare et le plus prestigieux, issu des coteaux abrupts surplombant la rive droite du Serein. À la découverte du Chablisien Que l’on soit œnophile ou non, le Chablisien mérite à lui seul un voyage. Cette petite bulle viticole – de 20 kilomètres sur 15 kilomètres – , quisurgit à l’entrée de l’Yonne, a bien mérité son surnom de « porte d’or de la Bourgogne ». Sous vos yeux alternent coteaux hérissés de vignes et vergers verdoyants qu’il faut voir au printemps lorsque les cerisiers en fleurs explosent. Cerné par la forêt, ce paysage légèrement vallonné épouse le lit du Serein. « Il y a quelque chose de réconfortant, de très doux dans ce paysage, c’est presque un cocon, vante Camille Juillard, du domaine viticole Laroche. Au milieu de ses collines, il y a toujours un clocher qui s’élève au-dessus de la mer de vignes. On y trouve un camaïeu de couleurs sans cesse changeantes au cours des saisons. Un monde confiné, à part, quand on vient d’Auxerre ou de Tonnerre. » Au cœur de cette région, le bourg de Chablis, traversé par le Serein, a gardé – bien qu’en partie détruit en 1940 – un cachet admirable, avec ses solides maisons coiffées de tuiles brunes ou orangées. La petite ville, 2 400 habitants, a conservé la porte Noël, deux tours fortifiées du XVIIIe siècle, un hôtel-Dieu et la collégiale Saint-Martin, dont la silhouette actuelle remonte au XIIIe siècle. Cette collégiale fut à l’origine fondée par les chanoines de Saint-Martin-de-Tours, qui, fuyant les Normands, élevèrent ici un sanctuaire pour accueillir les reliques du saint. Son portail latéral est recouvert de fers à cheval, des ex-voto offerts par les pèlerins au « patron des cavaliers ». À côté de l’église, n’hésitez pas à découvrir le domaine viticole Laroche, installé dans l’ancienne obédiencerie. Dans ses vastes et sombres caves se niche la petite crypte, qui abrita, de 877 à 887, les reliques de saint Martin. Le domaine a également conservé un impressionnant pressoir en bois du XIIIe siècle. Le pressoir en bois à abattage double effet est à voir dans la cave voûtée de l'Obédiencerie de Chablis, un ancien monastère du IXe siècle, propriété du domaine Laroche. La capitale du Chablisien et son patrimoine historique Autour de la capitale du Chablisien, c’est un bonheur de rouler sur les tranquilles routes départementales serpentant à travers le vignoble. Il faut voir les villages de pierre pâle : Lignorelles, Courgis ou Préhy, connu pour sa charmante église Saint-Pierre, s’élevant, solitaire, au milieu des vignes. Béru vaut, lui, le détour pour son château, qui a conservé de belles fortifications médiévales. Plus loin, en longeant la vallée du Serein sur la D91, vers le nord, on peut admirer, au bout d’une longue allée de tilleuls, l’abbaye de Pontigny. Construite en 1114, elle est la deuxième des quatre premières filles de Cîteaux et possède la plus grande église cistercienne du monde ! Immense, ses lignes sont épurées, sa nef particulièrement lumineuse. « Son église longue de 120 mètres se distingue par l’adoption très précoce des innovations du gothique et sonchœur entouré d’un déambulatoire ouvrant sur des chapelles rayonnantes »,note l’historienne Terryl N. Kinder, spécialiste de Pontigny, installée en Bourgogne.Les moines qui y vécurent jusqu’à la Révolution ne sont pas pour rien dans le développement du vignoble. Dans la rue du Maréchal-Leclerc de Chablis, une demeure à pans de bois et encorbellement. La vue porte sur les coteaux plantés de vigne et couronnés d'une forêt de feuillus et résineux. Des spécialités gourmandes à déguster avec un verre de Chablis Mais le plus étonnant, dans cette microrégion, c’est sa large palette de spécialités gourmandes, qui semblent toutes nées pour accompagner le vin. Il suffit de se rendre le dimanche matin, rue Auxerroise, au marché bourguignon de Chablis, réputé dans toute l’Yonne, pour s’en rendre compte. Sur les étals, c’est une explosion de couleurs et de saveurs de l’Yonne. Outre les vins, vous y dégusterez une fameuse andouillette de Chablis,du jambon à la chablisienne, des fromages au chablis ou encore les biscuits Duché – des petits gâteaux très secs et sucrés, concoctés aujourd’hui par le boulanger Mickaël Body. À tremper dans un verre de Chablis, évidemment ! La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Edme de Pontigny est l'ancienne église abbatiale du monastère de Pontigny. C'est aujourd'hui la plus grande des églises cirsterciennes du monde.
En face d’Arcachon, de l’autre côté du bassin, sur ce qu’on appelle la côte noroît, il est une langue de terre qui fascine, avec ses petits ports ostréicoles, ses villas de rêve et ses peoples en vacances : le Cap-Ferret.
La plage de Bélisaire vue depuis le phare du Cap-Ferret. Au Cap-Ferret, il faut ouvrir grand les yeux : humer le mélange puissant d’iode, de senteurs balsamiques et de fragrances de coquilles d’huîtres qui sèchent au soleil ; goûter la lumière à marée basse, un envol d’aigrettes ; écouter le grondement sourd de l’océan, toujours en arrière-fond.
Les parcs à huîtres du Bélisaire. À la pointe du Cap-Ferret, à marée basse, les parcs à huîtres de Bélisaire se dévoilent...Certains ont une brusque envie de se (re) mettre à l’aquarelle ou à la photo ou rêvassent, tout simplement, le nez sous les pins, guettant le passage d’une famille d’écureuils... Le Cap, on l’aime ou pas, et c’est instantané. Mais quand on attrape le virus, c’est pour la vie !
Le phare du Cap-Ferret Silhouette blanche chapeautée de rouge qui émerge des pins, il sert aussi de point de repère aux touristes perdus dans le dédale des rues : le phare du Cap-Ferret est inratable. Il se visite : la salle des cartes présente l’évolution des cartes marines et des bornes et tablettes interactives permettent de s’initier à l’art de la navigation sur le bassin. Après avoir allègrement grimpé les 275 marches qui mènent au nirvana, on a unevue éblouissante sur la dune du Pilat, le banc d’Arguin, l’île aux Oiseaux et plus proches, la conche du Mimbeau et les plages côté océan. Magique !
La dune du Pilat . Cap sur la dune du Pilat ! Ce monument de sable clair est classé grand site national : un million de personnes par an viennent escalader sa centaine de mètres de hauteur. La dune est voyageuse, elle bouge ses 60milions de mètres cubes sous l’action du vent, rapidement et sûrement, de trois mètres par an en direction de l’est. Certains disent qu’un jour, elle sera partie pour toujours... Rendez-vous au Mimbeau Flirtant avec l’eau, l’avenue de la Conche vous mène droit au Mimbeau, un des plus beaux endroits de la presqu’île : séparée du bassin par une langue de sable, une lagune, qu’ici on appelle « lugue », habitée d’oyats, de tamaris et d’une multitude d’oiseaux qui viennent picorer dans les herbes découvertes par la marée. Ce cadeau de la nature faillit bien disparaître : en 1970, un projet immobilier prévoyait de le transformer en marina, avec un port de 1 000 places, 800 logements et commerces ! Il s’ensuivit une levée de boucliers des habitants et des amoureux du coin, des défilés de protestation, des pétitions, une intervention télévisée de Léon Zitrone, farouche opposant et un référendum organisé par la ville de La Teste-de-Buch ! Un sentier fait le tour de la conche et continue jusqu’au restaurant Chez Hortense (voir carnet d'adresses). Suivez-le et regardez : vous avez devant vous, jouant à cache-cache sous les pins, les plus belles villas de la pointe, parmi lesquelles celle qui a servi de lieu de tournage en 2009 au film Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet.
Maisons et cabanes du Cap-Ferret. Au Cap-Ferret, le luxe n’est pas forcément ostentatoire. À gauche, une maison de la « zone des 44 hectares » ; à droite, une cabane au milieu des prés-salés de la conche de Mimbeau. Le Cap-Ferret, condamné à disparaître ? Après Chez Hortense, il devient difficile de suivre le sentier : le littoral est sans cesse grignoté par les courants violents des passes. Glissez-vous derrière le restaurant et empruntez le sentier avant de rejoindre la route qui mène à la plage de la Pointe : bienvenue au bout du bout, face à l’océan qui s’engoufre dans le bassin. À voir les courants qui l’agitent, on comprend que le Cap-Ferret est un rêve bâti sur le sable, condamné un jour ou l’autre à disparaître.
BELLE FRANCE DES MONTAGNES : BALADES A LA VALLEE DE CHAUDEFOUR.
Au pied du puy de Sancy, 1886 mètres et point culminant du Massif central,se dissimule la plus secrète des vallées auvergnates. Elle constitue aussi la plus belle voie d’accès vers ce sommet prestigieux à la portée de tout randonneur. La vallée de Chaudefour est aussi une réserve naturelle où l’on a toutes les chances d’apercevoir marmottes, mouflons et chamois.
Le cirque glaciaire de la vallée de Chaudefour (Puy-de-Dôme) est le fruit de l’intense activité du stratovolcan de Sancy, suivie de plusieurs périodes de glaciation. Au creux de cette vallée en auge, les folies de la terre ont laissé dans le paysage d’insolites témoignages que les hommes ont baptisé : la Dent de la Rancune (filon de lave solidifié) et la crête du Coq (ancien dôme hérissé d’aiguilles) (en arrière-plan). Secrète, la vallée de Chaudefour l’est véritablement puisqu’une barrière rocheuse dissimule son accès aux regards. Nous sommes à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Clermont-Ferrand, sur la route en 1 000 virages qui relie Besse-en-Chandesse à la station du Mont-Dore via le col de la Croix-Saint-Robert. La piste qui mène à la réserve naturelle de Chaudefour vous enfonce dans une solitude profonde. Au bout, on se croirait dans un cul-de-sac. Il faut vraiment savoir que le sentier qui s’élève au-dessus du chalet Sainte-Anne se faufile dans une chicane au milieu des parois pour déboucher dans une haute vallée que se partagent alpages et hêtraies. Le sentier est net : il représente la seule trace de la civilisation. Les contours de la vallée, entre 1 135 mètres (à la maison de la réserve naturelle) et 1 854 mètres (au puy Ferrand) sont les restes de deux cratères effondrés il y a 2,5 millions d’années. Ensuite, elle a été rabotée par les glaciers qui recouvraient l’ensemble des massifs. Pour apprécier ses plus spectaculaires panoramas, il faut prendre de la hauteur. À l’entrée de la réserve, passez sur la rive droite du torrent et suivez le sentier qui s’élève dans la hêtraie et conduit au sommet du puy de Champgourdeix (1 570 mètres). Là-haut, en montant vers le puy Ferrand etle puy de Sancy, vous dominerez la vallée de Chaudefour comme depuis unavion. C’est un magnifique patchwork de vert et de gris que dessinent alpages, hêtraies et pentes rocheuses. On a identifié ici plus de 1 000 espèces végétales ! Quant à la faune, guettez sur les pentes parsemées de rochers le coup de sifflet caractéristique : une marmotte vous a vu. L’alerte est déclenchée, mais les charmantes bestioles se laissent admirer, et parfois même d’assez près. Il arrive aussi que l’on rencontre quelques mouflons ou des chamois, mais vous les verrez vraisemblablement, de plus loin. Gravirez-vous le puy de Sancy ? Sachez qu’un téléphérique en facilite grandement l’accès depuis la station de ski du Sancy : la foule vous y donne donc rendez-vous pour un paysage moins beau que celui qui vous attend si, depuis le puy Ferrand, vous continuez en direction du puy de Cacadogne. Là, vous serez quasiment à la verticale de la vallée de Chaudefour, cernée de gigantesques aiguilles de roche sombre, comme plantées sur lespentes qui plongent vers elle. Ce sont des dykes, formations de lave provenant d’éruptions anciennes enterrées dans des sols meubles jusqu’à ce que l’érosion les mette à jour. Ceux-ci, qui s’élancent comme des menhirs géants ou se déploient en tronçons de muraille, sont impressionnants et contribuent à donner un sentiment de vertige sur ces pentes raides. En contrebas du puy de Cacadogne, un sentier qui se faufile entre les barres rocheuses vous ramène au fond de la vallée. Trois climats,une flore étendue. La flore de la vallée de Chaudefour est diversifiée grâce à trois influences climatologiques : océanique,puisque le massif du Sancy est directement exposé aux perturbations atlantiques qui traversent le golfede Gascogne ; continentale, parce que la distance de la mer combinée à l’altitude conditionne des hivers rudes ; méditerranéenne, par sa latitude, déjà basse. Conséquence, on y trouve, par exemple, le pavot duPays de Galles, l’orpin reprise (originaire de Sibérie) et le matricaire discoïde (Balkans).
BELLE FRANCE DE LA BOURGOGNE ,VEZELAY BASILIQUE SUR LA COLLINE ETERNELLE.
Dans l'Yonne, il est un village qui semble tutoyer la beauté et le sacré. La magie de la "colline éternelle" s'évapore de la basilique Sainte-Marie-Madeleine, arpentez les ruelles du bourg... Et laissez la lumière faire son œuvre.
Une terre qui inspireVézelay, « cette barque qui a jeté l’ancre sur l’horizon », selon Paul Claudel, ami du Vézélien Romain Rolland. Une vision poétique belle et juste. Quand on arrive – toutes les routes viennent du sud, à l’opposé de la basilique –, au pied de la « colline éternelle », on voit la crête majestueusement ciselée de la basilique Sainte-Marie-Madeleine, émergeant d’une ondulation de prairies moussues. « Les maisons, solides, solidaires, s’écoulent comme des larmes de bonheur le long des joues pierreuses de la colline… » , peut-on lire surle livre d'or. Le fossoyeur et les écrivains. Dans le cimetière où l’on cherche les tombes des grands écrivains enterrés sur place, l’ancien fossoyeur, Robert Bucquoy, surgit comme par enchantement. « Je les ai tous enterrés ! Et je les ai connus pour la plupart. Georges Bataille était très facile d’accès, tout comme Max-Pol Fouchet, qui habitait à côté de chez moi. Sa tombe est pleine de broussaille, mais il a eu la vue sur le village d’Asquins, comme il le souhaitait. Jules Roy était plus renfermé, mais ses obsèquesfurent les plus émouvantes. » Et la belle Rosalia Scibor de Rylska, qui inspira tant Paul Claudel dans Le Partage de midi et Le Soulier de satin ? L’écrivain a signé son épitaphe : « Seule la rose est assez fragile pour exprimer l’éternité. » « Messieurs les censeurs, bonsoir ! » , pourrait s’exclamer le philosophe Maurice Clavel, enterré à deux pas. Autour de la basilique, la lumière se fait plus diffuse pour éclairer les vallons de la campagne. C’est toujours elle qui attire les artistes comme des phalènes depuis la Seconde Guerre mondiale. Romain Rolland, Jules Roy, Georges Bataille, Maurice Clavel, Max-Pol Fouchet… Tous sont venus puiser à la même source. On peut visiter les bureaux des deux premiers, l’un au musée Zervos, l’autre à la Maison de Jules Roy, au pied de la basilique. Heureux auteurs qui n’avaient qu’à lever les yeux pour trouver les forêts du Morvan, par-derrière les prés, les collines et les champs.
Jules Roy, grand amoureux de Marie-Madeleine, ressentait ici une attraction magnétique. Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir pour Vézelay et ses habitants des mots plus durs. C’étaient des amants déchirés !
Voilà ce que raconte Lorant Hecquet, le libraire de L’Or des Étoiles, dans la rue principale. Dans les rayonnages, littérature et ouvrages sur la religion, l’ésotérisme et l’hermétisme se côtoient. « Vézelay est un lieu où toutes les obédiences cohabitent », confirme le libraire. Ne trouve-t-on pas, à deux pas de la basilique, une église orthodoxe ? Les protestants avaient aussi un temple, avant que les ursulines ne les en délogent. Et que dire d’Anne-Marie Bonhomme ? Cette ancienne missionnaire dominicaine de Namur, qui peint des icônes à l’ombre du clocher, est tombée amoureuse du lieu en 1991.
J’ai eu l’impression d’être arrivée au port.
"J'ai eu l'impression d'être arrivée au port", dit-elle en trempant sa plume dans le plat à escargots qui lui sert de palette. « Le matin, je me rends chez les franciscains, et le soir chez les orthodoxes. » À Vézelay, la lumière jaillit partout et la foi n’a pas d’ombre.
La porte du Barle. La montée jusqu’au parvis de la basilique s’effectue, depuis la porte du Barle, par la rue Saint-Étienne, prolongée par la rue Saint-Pierre. Prenez le temps de visiter le musée Zervos, abrité par la maison de l’écrivain Romain Rolland. Là-bas est exposée la fabuleuse collection (œuvres datées de 1920 à 1960) à de l’éditeur et critique d’art Christian Zervos. Toiles, gouaches, sculptures, mobiles, livres d’artistes, retracent les grands mouvements de la création artistique contemporaine. La désillusion
Les murs sont déjetés, pourris par l’humidité […]. Lorsque je dessinais dans l’église, j’entendais à chaque instant des petites pierres se détacher et tomber autour de moi […]. Si l’on tarde encore à donner des secours à la Madeleine, il faudra bientôt prendre le parti de l’abattre pour éviter des accidents.
Tel est le constat sans appel que livre en août 1834, Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments historiques. Viollet-le-Duc redonnera sa magnificence à ce joyau de l’art roman. Aujourd’hui, le tympan du portail central, pièce maîtresse du sanctuaire, est fissuré. Un comité scientifique l’a mis sous échafaudage avant de délivrer son diagnostic.
18 choses de la vie quotidienne passées au microscope, un nouveau regard.
A force des les voir au quotidien, certaines choses de la vie de tous lesjours peuvent finir par devenir un peu...ennuyantes. Mais si on s'en approche de très très près, la situation change totalement et ces objetsdeviennent rapidement fascinants. Voici quelques photographies de choses de notre quotidien (sel, poivre, pièce, tissu, etc.) passées au microscope électronique à balayage. On y découvre des choses que nous n'aurions évidemment pas pu voir à l'oeil nu. Des grains de sel.
Description
Depuis leur création il y a plus de 30 ans, les Floralies de Bourg-en-Bresse
ont pris une envergure considérable. Unique en Auvergne - Rhône-Alpes,
cette exposition horticole et florale est devenue l'une des plus
importantes de France, attendue par des dizaines de milliers de
visiteurs.
Plus de 35 villes, associations, professionnels et écoles exprimeront, sur
10000m², leur créativité et leur passion pour l'art paysager et floral
et déclineront le thème "Eclats d'Eau".
ÇA C'EST PASSÉ UN 20 SEPTEMBRE
Première édition du festival de Cannes, c'est en 1946.
Irrité par la mainmise hitlérienne et mussolinienne sur la Mostra de Venise,
née en 1932, le gouvernement français, à l'initiative du ministre de
l'Instruction publique et des Beaux-Arts Jean Zay, décide de créer un
festival du cinéma à Cannes, sur la Côte d'Azur, pour lui faire
concurrence.
Mais son ouverture en 1939 est reportée du fait de la guerre. C'est donc six ans plus tard, le 20 septembre 1946, que la
Croisette reçoit réalisateurs, stars et journalistes, pour la plus
grande joie des badauds.
La première Palme d'Or est remise à un film de René Clément qui exalte la Résistance française : La Bataille du Rail
*************
1964: Première diffusion de "Flipper le Dauphin". La série télévisée est
diffusée pour la première fois aux Etats-Unis sous le nom "Flipper".
Pourtant ce n'est pas à la télévision mais au cinéma que Flipper a fait
ses premières apparitions avec "Aventures en Floride" et "Flipper et les
pirates" Au début de la série, le dauphin qui jouait le rôle de Flipper
s'appelait Susie. Il y eut par la suite plusieurs animaux pour jouer le
rôle mais tous étaient des femelles. En France, la première diffusion
des 88 épisodes de la série a lieu sur la seconde chaîne de l'ORTF à
partir de novembre 1966
***********
1898: Le premier vol dirigé relie Saint-Cloud à Paris. L'ingénieur et
aéronaute brésilien Albert Santos-Dumont réussit à faire voler son
dirigeable équipé d'un moteur à explosion de Saint-Cloud, sur le terrain
du siège de l'aéro-club français, jusqu'à Paris, aller-retour. Connu
pour sa personnalité farfelue, Santos-Dumont se rendait en dirigeable à
des rendez-vous mondains sur les Champs-Elysées et accrochait son
véhicule volant aux lampadaires.
*************
1519: Départ de Magellan vers les Indes. L'expédition sous le commandement du
navigateur portugais Fernand de Magellan quitte le port andalou de
Sanlúcar de Barrameda. Persuadé que l'on peut atteindre l'Asie en
contournant les terres du Nouveau Monde découvertes par Colomb en 1492,
Magellan, missionné par Charles Quint doit ouvrir la voie vers la route
des épices. Il accomplira admirablement sa mission mais ne reviendra
jamais en Espagne car il mourra au cours de son périple. Un seul des
cinq navires de l'expédition rentrera à bon port trois ans plus tard,
bouclant ainsi le premier tour du monde
***********
1934
Naissance de Sophia Loren
**********
2005
Décès de Simon Wiesenthal
Simon Wiesenthal (né le 31 décembre 1908), le juif autrichien «chasseur de
nazis» qui avait débusqué le tortionnaire allemand Adolf Eichmann,
décède à Vienne à l'âge de 96 ans; il fut la «conscience de
l'Holocauste» et a contribué à traduire en justice plus de 1100
criminels de guerre nazis «malgré l'apathie et l'indifférence du monde».
************
La Fête du Don est de retour!L’événement est très attendu…Il est programmé les 23 et 24 septembre 2017. La manifestation aura lieu le samedi à Allamps au sein de l’ESAT comme en 2015, et le dimanche sous la Halle du village à côté : Vannes-le-Châtel.
Clic ici.............http://www.esat-dallamps.com/
Une association a été créée pour porter ce projet. L’objectif et l’esprit des fondateurs de la 1ère Fête du Don sont toujours les mêmes : mettre en lumière toutes les initiatives autour du don sous toutes ses formes.
Le petit plus de l’édition 2017 : permettre à ceux qui mènent ou participent à ces initiatives, de se connaître, de serencontrer, d’échanger.
par le photographe NIAZ UDDIN
Le Printemps Grand Prismatique au Parc National de Yellowstone
Laguna Beach
Manhattan Beach
L'artiste Oleg Timoshin est né en Extrême-Orient à Spassk. Il est diplômé de l'école d'art. Ensuite, l'Institut de théâtre et d'art de l'Etat biélorusse.
Vous trouverez des détails sur la biographie et la créativité sur le site http : // www . timoshin . com / .
C'est le site de l'artiste.
Chablis est une microrégion à proximité d’Auxerre. Cette appellation viticole, où s’épanouit le cépage chardonnay, produit un vin blanc à la minéralitéinégalée. Chablis est un paradis pour épicuriens, ses paysages vallonnés et sa gastronomie constituent une superbe mise en bouche avant de découvrir le reste de la Bourgogne.
Cha-blis. Ces deux syllabes résonnent aujourd’hui dans le monde entier comme synonyme de grands vins blancs secs par excellence. Issu du seul cépage chardonnay, ce vin à la robe aux reflets or vert, souvent imité, jamais égalé, est apprécié pour sa minéralité sans pareille. « Le chablis, qui ne connaît pas ? C’est un vin qui a su facilement séduire car il est frais, discret et élégant en bouche, et s’associe avec quantité de mets – il ne charge pas le palais et ne masque pas les saveurs des plats. Tout le monde nous l’envie. Et pourtant, beaucoup de gens sont incapables de situer Chablis sur une carte,regrette Françoise Roure,du Bureau interprofessionnel
des vins de Bourgogne. Sa renommée est pourtant ancienne. Depuis le port d’Auxerre, le chablis arrivait jadis via l’Yonne puis la Seine sur toutes les grandes tables parisiennes. Avant d’être anéanti par le phylloxéra et d’autres maladies à la fin du XIXe siècle.«Il va connaître une renaissance à partir des années 1950-1960 grâce à des vignerons audacieux qui innovèrent dans le négoce, la mécanisation ou encore des procédés contre les gels printaniers, fléaux de la région. Il y avait 500 hectares dans les années 1950, les vignerons ne vivaient plus. On en compte 5 400 aujourd’hui ! »
AOC depuis 1938, le vignoble de Chablis s'étend sur un peu moins de 5 000 hectares couvrant 20 communes et hameaux. Il compte quatre appellations Petit-chablis, chablis, chablis premier cru et chablis grand cru, le plus rare et le plus prestigieux, issu des coteaux abrupts surplombant la rive droite du Serein.
À la découverte du Chablisien Que l’on soit œnophile ou non, le Chablisien mérite à lui seul un voyage.
Cette petite bulle viticole – de 20 kilomètres sur 15 kilomètres – , quisurgit à l’entrée de l’Yonne, a bien mérité son surnom de « porte d’or de la Bourgogne ». Sous vos yeux alternent coteaux hérissés de vignes et vergers verdoyants qu’il faut voir au printemps lorsque les cerisiers en fleurs explosent. Cerné par la forêt, ce paysage légèrement vallonné épouse le lit du Serein.
« Il y a quelque chose de réconfortant, de très doux dans ce paysage, c’est presque un cocon, vante Camille Juillard, du domaine viticole Laroche. Au milieu de ses collines, il y a toujours un clocher qui s’élève au-dessus de la mer de vignes. On y trouve un camaïeu de couleurs sans cesse changeantes au cours des saisons. Un monde confiné, à part, quand on vient d’Auxerre ou de Tonnerre. »
Au cœur de cette région, le bourg de Chablis, traversé par le Serein, a gardé – bien qu’en partie détruit en 1940 – un cachet admirable, avec ses solides maisons coiffées de tuiles brunes ou orangées. La petite ville, 2 400 habitants, a conservé la porte Noël, deux tours fortifiées du XVIIIe siècle, un hôtel-Dieu et la collégiale Saint-Martin, dont la silhouette actuelle remonte au XIIIe siècle. Cette collégiale fut à l’origine fondée par les chanoines de Saint-Martin-de-Tours, qui, fuyant les Normands, élevèrent ici un sanctuaire pour accueillir les reliques du saint. Son portail latéral est recouvert de fers à cheval, des ex-voto offerts par les pèlerins au « patron des cavaliers ». À côté de l’église, n’hésitez pas à découvrir le domaine viticole Laroche, installé dans l’ancienne obédiencerie. Dans ses vastes et sombres caves se niche la petite crypte, qui abrita, de 877 à 887, les reliques de saint Martin. Le domaine a également conservé un impressionnant pressoir en bois du XIIIe siècle.
Le pressoir en bois à abattage double effet est à voir dans la cave voûtée de l'Obédiencerie de Chablis, un ancien monastère du IXe siècle, propriété du domaine Laroche.
La capitale du Chablisien et son patrimoine historique Autour de la capitale du Chablisien, c’est un bonheur de rouler sur les tranquilles routes départementales serpentant à travers le vignoble. Il faut voir les villages de pierre pâle : Lignorelles, Courgis ou Préhy, connu pour sa charmante église Saint-Pierre, s’élevant, solitaire, au milieu des vignes. Béru vaut, lui, le détour pour son château, qui a conservé de belles fortifications médiévales. Plus loin, en longeant la vallée du Serein sur la D91, vers le nord, on peut admirer, au bout d’une longue allée de tilleuls, l’abbaye de Pontigny. Construite en 1114, elle est la deuxième des quatre premières filles de Cîteaux et possède la plus grande église cistercienne du monde ! Immense, ses lignes sont épurées, sa nef
particulièrement lumineuse. « Son église longue de 120 mètres se distingue par l’adoption très précoce des innovations du gothique et sonchœur entouré d’un déambulatoire ouvrant sur des chapelles rayonnantes »,note l’historienne Terryl N. Kinder, spécialiste de Pontigny, installée en Bourgogne.Les moines qui y vécurent jusqu’à la Révolution ne sont pas pour rien dans le développement du vignoble.
Dans la rue du Maréchal-Leclerc de Chablis, une demeure à pans de bois et encorbellement.
La vue porte sur les coteaux plantés de vigne et couronnés d'une forêt de feuillus et résineux.
Des spécialités gourmandes à déguster avec un verre de Chablis Mais le plus étonnant, dans cette microrégion, c’est sa large palette de spécialités gourmandes, qui semblent toutes nées pour accompagner le vin. Il suffit de se rendre le dimanche matin, rue Auxerroise, au marché
bourguignon de Chablis, réputé dans toute l’Yonne, pour s’en rendre compte. Sur les étals, c’est une explosion de couleurs et de saveurs de l’Yonne. Outre les vins, vous y dégusterez une
fameuse andouillette de Chablis,du jambon à la chablisienne, des fromages au chablis ou encore
les biscuits Duché – des petits gâteaux très secs et sucrés, concoctés aujourd’hui par le boulanger Mickaël Body. À tremper dans un verre de Chablis, évidemment !
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Edme de Pontigny est l'ancienne église abbatiale du monastère de Pontigny. C'est aujourd'hui la plus grande des églises cirsterciennes du monde.
En face d’Arcachon, de l’autre côté du bassin, sur ce qu’on appelle la côte noroît, il est une langue de terre qui fascine, avec ses petits ports ostréicoles, ses villas de rêve et ses peoples en vacances : le Cap-Ferret.
La plage de Bélisaire vue depuis le phare du Cap-Ferret.
Au Cap-Ferret, il faut ouvrir grand les yeux : humer le mélange puissant d’iode, de senteurs balsamiques et de fragrances de coquilles d’huîtres qui sèchent au soleil ; goûter la lumière à marée basse, un envol d’aigrettes ; écouter le grondement sourd de l’océan, toujours en arrière-fond.
Les parcs à huîtres du Bélisaire.
À la pointe du Cap-Ferret, à marée basse, les parcs à huîtres de Bélisaire se dévoilent...Certains ont une brusque envie de se (re) mettre à l’aquarelle ou à la photo ou rêvassent, tout simplement, le nez sous les pins, guettant le passage d’une famille d’écureuils... Le Cap, on l’aime ou pas, et c’est instantané. Mais quand on attrape le virus, c’est pour la vie !
Le phare du Cap-Ferret
Silhouette blanche chapeautée de rouge qui émerge des pins, il sert aussi de point de repère aux touristes perdus dans le dédale des rues : le phare du Cap-Ferret est inratable. Il se visite : la salle des cartes présente l’évolution des cartes marines et des bornes et tablettes interactives permettent de s’initier à l’art de la navigation sur le bassin. Après avoir allègrement grimpé les 275 marches qui mènent au nirvana, on a unevue éblouissante sur la dune du Pilat, le banc d’Arguin, l’île aux Oiseaux et plus proches, la conche du Mimbeau et les plages côté océan. Magique !
La dune du Pilat .
Cap sur la dune du Pilat ! Ce monument de sable clair est classé grand site national : un million de personnes par an viennent escalader sa centaine de mètres de hauteur. La dune est voyageuse, elle bouge ses 60milions de mètres cubes sous l’action du vent, rapidement et sûrement, de trois mètres par an en direction de l’est. Certains disent qu’un jour, elle sera partie pour toujours...
Rendez-vous au Mimbeau Flirtant avec l’eau, l’avenue de la Conche vous mène droit au Mimbeau, un des plus beaux endroits de la presqu’île : séparée du bassin par une langue de sable, une lagune, qu’ici on appelle « lugue », habitée d’oyats, de tamaris et d’une multitude d’oiseaux qui viennent picorer dans les herbes découvertes par la marée. Ce cadeau de la nature faillit bien disparaître : en 1970, un projet immobilier prévoyait de le transformer en marina, avec un port de 1 000 places, 800 logements et commerces ! Il
s’ensuivit une levée de boucliers des habitants et des amoureux du coin, des défilés de protestation, des pétitions, une intervention
télévisée de Léon Zitrone, farouche opposant et un référendum organisé par la ville de La Teste-de-Buch ! Un sentier fait le tour de la conche et continue jusqu’au restaurant Chez Hortense (voir carnet d'adresses).
Suivez-le et regardez : vous avez devant vous, jouant à cache-cache sous les pins, les plus belles villas de la pointe, parmi lesquelles celle qui a servi de lieu de tournage en 2009 au film Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet.
Maisons et cabanes du Cap-Ferret.
Au Cap-Ferret, le luxe n’est pas forcément ostentatoire. À gauche, une maison de la « zone des 44 hectares » ; à droite, une cabane au milieu des prés-salés de la conche de Mimbeau.
Le Cap-Ferret, condamné à disparaître ?
Après Chez Hortense, il devient difficile de suivre le sentier : le littoral est sans cesse grignoté par les courants violents des passes.
Glissez-vous derrière le restaurant et empruntez le sentier avant de rejoindre la route qui mène à la plage de la Pointe : bienvenue au bout du bout, face à l’océan qui s’engoufre dans le bassin. À voir les courants qui l’agitent, on comprend que le Cap-Ferret est un rêve bâti sur le sable, condamné un jour ou l’autre à disparaître.
Au pied du puy de Sancy, 1886 mètres et point culminant du Massif central,se dissimule la plus secrète des vallées auvergnates.
Elle constitue aussi la plus belle voie d’accès vers ce sommet prestigieux à la portée de tout randonneur. La vallée de Chaudefour est aussi une réserve naturelle où l’on a toutes les chances d’apercevoir marmottes, mouflons et chamois.
Le cirque glaciaire de la vallée de Chaudefour (Puy-de-Dôme) est le fruit de l’intense activité du stratovolcan de Sancy, suivie de plusieurs périodes de glaciation. Au creux de cette vallée en auge, les folies de la terre ont laissé dans le paysage d’insolites témoignages que les hommes ont baptisé : la Dent de la Rancune (filon de lave solidifié) et la crête du Coq (ancien dôme hérissé d’aiguilles) (en arrière-plan).
Secrète, la vallée de Chaudefour l’est véritablement puisqu’une barrière rocheuse dissimule son accès aux regards. Nous sommes à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Clermont-Ferrand, sur la route en 1 000 virages qui relie Besse-en-Chandesse à la station du Mont-Dore via le col de la Croix-Saint-Robert. La piste qui mène à la réserve naturelle de Chaudefour vous enfonce dans une solitude profonde. Au bout, on se croirait dans un cul-de-sac. Il faut vraiment savoir que le sentier qui s’élève au-dessus du chalet Sainte-Anne se faufile dans une chicane au milieu des parois pour déboucher dans une haute vallée que se partagent alpages et hêtraies. Le sentier est net : il représente la seule trace de la civilisation.
Les contours de la vallée, entre 1 135 mètres (à la maison de la réserve naturelle) et 1 854 mètres (au puy Ferrand) sont les restes de deux cratères effondrés il y a 2,5 millions d’années. Ensuite, elle a été rabotée par les glaciers qui recouvraient l’ensemble des massifs.
Pour apprécier ses plus spectaculaires panoramas, il faut prendre de la hauteur.
À l’entrée de la réserve, passez sur la rive droite du torrent et suivez le sentier qui s’élève dans la hêtraie et conduit au sommet du puy de Champgourdeix (1 570 mètres). Là-haut, en montant vers le puy Ferrand etle puy de Sancy, vous dominerez la vallée de Chaudefour comme depuis unavion. C’est un magnifique patchwork de vert et de gris que dessinent alpages, hêtraies et pentes rocheuses. On a identifié ici plus de 1 000 espèces végétales ! Quant à la faune, guettez sur les pentes parsemées de rochers le coup de sifflet caractéristique : une marmotte vous a vu. L’alerte est déclenchée, mais les charmantes bestioles se laissent admirer, et parfois même d’assez près. Il arrive aussi que l’on rencontre quelques mouflons ou des chamois, mais vous les verrez vraisemblablement, de plus loin.
Gravirez-vous le puy de Sancy ? Sachez qu’un téléphérique en facilite grandement l’accès depuis la station de ski du Sancy : la foule vous y donne donc rendez-vous pour un paysage moins beau que celui qui vous attend si, depuis le puy Ferrand, vous continuez en direction du puy de Cacadogne.
Là, vous serez quasiment à la verticale de la vallée de Chaudefour, cernée de gigantesques aiguilles de roche sombre, comme plantées sur lespentes qui plongent vers elle. Ce sont des dykes, formations de lave provenant d’éruptions anciennes enterrées dans des sols meubles jusqu’à ce que l’érosion les mette à jour. Ceux-ci, qui s’élancent comme des menhirs géants ou se déploient en tronçons de muraille, sont impressionnants et contribuent à donner un sentiment de vertige sur ces pentes raides. En contrebas du puy de Cacadogne, un sentier qui se faufile entre les barres rocheuses vous ramène au fond de la vallée.
Trois climats,une flore étendue.
La flore de la vallée de Chaudefour est diversifiée grâce à trois influences climatologiques : océanique,puisque le massif du Sancy est directement exposé aux perturbations atlantiques qui traversent le golfede Gascogne ; continentale, parce que la distance de la mer combinée à l’altitude conditionne des hivers rudes ; méditerranéenne, par sa latitude, déjà basse. Conséquence, on y trouve, par exemple, le pavot duPays de Galles, l’orpin reprise (originaire de Sibérie) et le matricaire discoïde (Balkans).
Dans l'Yonne, il est un village qui semble tutoyer la beauté et le sacré. La magie de la "colline éternelle" s'évapore de la basilique Sainte-Marie-Madeleine, arpentez les ruelles du bourg... Et laissez la lumière faire son œuvre.
Une terre qui inspireVézelay, « cette barque qui a jeté l’ancre sur l’horizon », selon Paul Claudel, ami du Vézélien Romain Rolland. Une vision poétique belle et juste. Quand on arrive – toutes les routes viennent du sud, à l’opposé de la basilique –, au pied de la « colline éternelle », on voit la crête majestueusement ciselée de la basilique Sainte-Marie-Madeleine, émergeant d’une ondulation de prairies moussues.
« Les maisons, solides, solidaires, s’écoulent comme des larmes de bonheur le long des joues pierreuses de la colline… » , peut-on lire surle livre d'or.
Le fossoyeur et les écrivains.
Dans le cimetière où l’on cherche les tombes des grands écrivains enterrés sur place, l’ancien fossoyeur, Robert Bucquoy, surgit comme par enchantement. « Je les ai tous enterrés ! Et je les ai connus pour la plupart. Georges Bataille était très facile d’accès, tout comme Max-Pol Fouchet, qui habitait à côté de chez moi. Sa tombe est pleine de broussaille, mais il a eu la vue sur le village d’Asquins, comme il le souhaitait. Jules Roy était plus renfermé, mais ses obsèquesfurent les plus émouvantes. »
Et la belle Rosalia Scibor de Rylska, qui inspira tant Paul Claudel dans Le Partage de midi et Le Soulier de satin ? L’écrivain a signé son épitaphe : « Seule la rose est assez fragile pour exprimer l’éternité. » « Messieurs les censeurs, bonsoir ! » , pourrait s’exclamer le philosophe Maurice Clavel, enterré à deux pas.
Autour de la basilique, la lumière se fait plus diffuse pour éclairer les vallons de la campagne. C’est toujours elle qui attire les artistes comme des phalènes depuis la Seconde Guerre mondiale. Romain Rolland, Jules Roy, Georges Bataille, Maurice Clavel, Max-Pol Fouchet… Tous sont venus puiser à la même source.
On peut visiter les bureaux des deux premiers, l’un au musée Zervos, l’autre à la Maison de Jules Roy, au pied de la basilique. Heureux auteurs qui n’avaient qu’à lever les yeux pour trouver les forêts du Morvan, par-derrière les prés, les collines et les champs. Voilà ce que raconte Lorant Hecquet, le libraire de L’Or des Étoiles, dans la rue principale. Dans les rayonnages, littérature et ouvrages sur la religion, l’ésotérisme et l’hermétisme se côtoient. « Vézelay est un lieu où toutes les obédiences cohabitent », confirme le libraire. Ne trouve-t-on pas, à deux pas de la basilique, une église orthodoxe ?
Les protestants avaient aussi un temple, avant que les ursulines ne les en délogent. Et que dire d’Anne-Marie Bonhomme ? Cette ancienne missionnaire dominicaine de Namur, qui peint des icônes à l’ombre du clocher, est tombée amoureuse du lieu en 1991.
"J'ai eu l'impression d'être arrivée au port", dit-elle en trempant sa plume dans le plat à escargots qui lui sert de palette.
« Le matin, je me rends chez les franciscains, et le soir chez les orthodoxes. »
À Vézelay, la lumière jaillit partout et la foi n’a pas d’ombre.
La porte du Barle.
La montée jusqu’au parvis de la basilique s’effectue, depuis la porte du Barle, par la rue Saint-Étienne, prolongée par la rue Saint-Pierre.
Prenez le temps de visiter le musée Zervos, abrité par la maison de l’écrivain Romain Rolland. Là-bas est exposée la fabuleuse collection (œuvres datées de 1920 à 1960) à de l’éditeur et critique d’art Christian Zervos. Toiles, gouaches, sculptures, mobiles, livres d’artistes, retracent les grands mouvements de la création artistique contemporaine.
La désillusion Tel est le constat sans appel que livre en août 1834, Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments historiques. Viollet-le-Duc redonnera sa magnificence à ce joyau de l’art roman. Aujourd’hui, le tympan du portail central, pièce maîtresse du sanctuaire, est fissuré. Un comité scientifique l’a mis sous échafaudage avant de délivrer son diagnostic.
A force des les voir au quotidien, certaines choses de la vie de tous lesjours peuvent finir par devenir un peu...ennuyantes.
Mais si on s'en approche de très très près, la situation change totalement et ces objetsdeviennent rapidement fascinants.
Voici quelques photographies de choses de notre quotidien (sel, poivre, pièce, tissu, etc.) passées au microscope électronique à balayage. On y découvre des choses que nous n'aurions évidemment pas pu voir à l'oeil nu.
Des grains de sel.
Une agrafe dans une feuille de papier.
Du pollen.
Du café moulu.
La bille d'un stylo.
Un morceau de bois.
Du papier imprimé.
Du textile.
Du poivre noir moulu.
Des bas en nylon.
Une mouche drosophile.
Du tissu tressé
Une lame de rasoir avec un revêtement en telfon.
Un poil de moustache.
Des cheveux coupés.
Un grain de poivre.
La surface d'un vieux cent.
Des grains de sucre.