ur le public en 1981, la Crypte archéologique de Paris est peu connue des touristes et boudée des Parisiens. Et pourtant, cet ensemble de galeries installées dans les sous-sols de l'Île de la Cité mérite vraiment d'être exploré. On découvre cet improbable musée bien caché sous nos pieds.
Un parcours où s'entremêlent les époques :
Dépendant du Musée Carnavalet et faisant partie du réseau des Musées de la Ville de Paris, la Crypte archéologique se propose de nous faire découvrir Paris telle qu'elle était quand elle s'appelait Lutèce. Mais le parcours ne se cantonne pas à l'époque gallo-romaine et nous fait remonter le temps à différentes époques de la capitale. On se balade non seulement au milieu de vestiges datant de l'Antiquité, mais aussi des restes médiévaux et, plus étonnant, des traces datant du XVIIIe siècle. Sous les dalles pavées du parvis de la Cathédrale Notre-Dame se cachent ainsi 2000 ans d'histoire parisienne.
Les sous-sols aménagés du cœur historique de Paris lèvent un peu le voile sur l'apparence qu'avait Lutèce à l'époque gallo-romaine. On peut ainsi observer les derniers restes du port antique de Lutèce ou encore les bains publics datant du IVe siècle et dans lesquels Gaulois et Romains se rendaient pour faire leur toilette. Entre-temps, on se sera immiscé dans le quotidien des Parisiens du Moyen-Âge en découvrant le sous-sol de la chapelle de l'Hôtel-Dieu et les fondations des anciennes maisons de la rue Neuve-Notre-Dame, percée au XIIe siècle lors de la construction de la Cathédrale qui se dresse au-dessus de nos têtes. Un peu plus loin, on entrevoit les vestiges des premiers remparts de la ville, construits au début du IVe siècle pour protéger Lutèce des premières invasions germaniques.
Une mise en scène didactique et ludique :
Seuls quelques vestiges subsistent de l'ancienne Lutèce, mais la Crypte archéologique de l'île de la Cité n'en reste pas moins l'une des plus importantes d'Europe et, surtout, l'une des plus intéressantes. Car, s'il n'y a pas forcément grand chose à voir, les panneaux explicatifs et les nombreux équipements interactifs qui jalonnent le parcours sont très bien conçus et nous en apprennent beaucoup sur la façon de vivre de nos ancêtres et sur la manière dont tous ces vestiges ont été découverts. Un passionnant condensé d'histoire parisienne, en somme.
La ville de Clichy possède une dizaine de cités de chiffonniers, échelonnées à courte distance les unes des autres sur le boulevard Victor Hugo.
Ces cités, aux noms étranges, typiques, abritent une population de cinq à six cents individus qui ne vivent que de la vente du chiffon, des vieux papiers, des os, des croûtes sèches et des détritus de tous genres.
L'émoi règne en ce moment au sein de ce petit peuple, qui s'agite et en appelle au bureau de son Syndicat de l'arrêté municipal décrétant l'évacuation des cités Dohet, du Soleil et de la Petite-Pologne, comme étant des foyers d'infection et d'épidémie. Certes, il est difficile de rien rêver de plus insalubre et de plus malpropre que ces cités. Un étroit couloir, empuanti, obscur, au pavé visqueux, s'ouvrant sur une ruelle sombre, forme l'entrée de la cité Dohet, — une cinquantaine de masures crevassées, chancelantes, composées d'une pièce unique, avec une fenêtre grande comme un judas, et souvent veuve de son carreau.
Jamais l'air et le soleil ne pénètrent dans cette sorte d'égout à ciel découvert où règne un froid de caves humides, où traînent des odeurs écœurantes dominées par l'odeur de la malpropreté humaine. Au centre de cet étroit boyau se trouve un ruisseau où les eaux ménagères croupissent parfois des semaines avant que d'être poussées à la rue.
Dans chacune de ces cabanes, louées à la semaine, habitent presque toujours sept, huit et dix personnes. Tout cela vit, grouille, dort pêle-mêle sur la terre battue ou sur un grabat de loques jugées impropres à la vente et partage souvent encore l'étroit coin avec des chiens, des chats, quelquefois même un âne. A la cité du Soleil, l'horreur est la même, masures croulantes, manque d'air, malpropreté.
Une des cités frappées, la Petite-Pologne, est située à l'autre extrémité de Clichy ; ses habitants ne ressemblant en rien aux autres chiffonniers, ils font bande à part. Leur cité, d'ailleurs, n'a rien de semblable non plus aux autres avec ses wagons délabrés, ces trois on quatre roulantes installées au milieu d'énormes matériaux de démolition, elle ressemble plutôt à des ruines de quelques vieux manoirs où serait venue s'installer une tribu de bohémiens. Mais si le cadre est étrange, bizarre, fantaisiste, la population ne l'est pas moins elle-même. Et d'abord, détruisons une légende qui représente les chiffonniers comme gagnant de dix à vingt francs par jour, ce qui n'arrive qu'à ceux qui, possédant un cheval et une voiture, peuvent avoir une place à Paris. On a raconté à propos des places une histoire des plus amusantes. Un chiffonnier qui visitait un quartier riche de Paris avait acheté fort cher sa place à son prédécesseur ; mais il était parvenu à se faire admettre par les valets de chambre qui lui confiaient tous les matins les gros ouvrages et se déchargeaient sur lui du soin de balayer les cours, les escaliers, d'aller chercher le lait ; en retour il recevait tous les restes de la veille. L'homme a fait une fortune colossale et possède une magnifique propriété aux environs de Paris, continue le commerce en grand et donne souvent des fêtes à ses amis les valets de chambre.
Mais ce n'est pas à cette catégorie opulente de chiffonniers qu' appartiennent les habitants des cités ; ils sont tous coureurs et chineurs. Ce sont ceux que nous apercevons la nuit venue, une lourde hotte sur le dos, le crochet d'une main, la lanterne de l'autre, glissant comme des ombres de tas d'ordures en tas d'ordures, se disputant les os avec les chiens du voisinage, leurs seuls rivaux.
Après de longues courses, après de pénibles tournées nocturnes, un chiffonnier opère le tri de sa hotte et le lavage des chiffons, ce n'est qu'alors seulement que sa journée est finie et qu'il a gagné de trente à quarante sous. Les chineurs se divisent en deux catégories, les chiffonniers d'origine et les déclassés, roulés d'échelon en échelon jusqu'à la boue des cités. Une haine profonde existe entre les uns et les autres. Les premiers sont connus à la police, à la mairie, les seconds échappent à toutes les obligations sociales, ils foulent aux pieds toutes les lois, n'envoient pas leurs enfants à l'école, ne font pas de déclarations de naissance, arrivent sans qu'on leur demande d'où ils viennent et partent sans qu'on sache où ils vont. Dans une cité qui n'est pas menacée par l'arrêté d'évacuation, habitent un ancien notaire et un ex-délégué de la Commune. Une rivalité sourde existe entre ces deux hommes qui n'ont pu abdiquer leurs prétentions d'antan, qui tous deux se portent ombrage, parce que tous deux ils voudraient être l'oracle écouté des habitants de la cité. On m'a affirmé que chaque semaine ils adressaient l'un contre l'autre de longues plaintes au procureur de la République. Les chineurs de naissance ne sont assurément pas de petits saints, alcooliques et querelleurs, ils se battent fréquemment, mais toujours entre eux, ne mêlant le public à leurs querelles que s'il s'en mêle lui-même Le déclassé qui fait bande à part est volontiers « chapardeur », cultive avec soin l'agression et l'attaque nocturne et joue du couteau avec une facilité déplorable : il est chiffonnier parce qu'il faut qu'il soit quelque chose, qu'il a besoin de masquer sa vie de paresse et de débauche d'une profession imaginaire. La population chiffonnière de Clichy y était, il y a quelques années, beaucoup plus élevée qu'aujourd'hui ; on comptait trois mille chiffonniers chineurs, habitant la localité et dans ce nombre, il y avait au moins seize cents déclassés.
C'est qu'à cette époque, grâce à de nombreuses cités disparues aujourd'hui, il leur était beaucoup plus facile de se cacher, de faire perdre leurs traces à la police, ou de se faire oublier.
La plus célèbre de ces cités disparues était le passage Saint-Pierre, plus connu sous le nom de cite de la Femme-en-Culotte. La cité s'élevait à l'endroit où se trouve aujourd'hui le groupe scolaire Victor-Hugo. Elle se composait de deux immenses corps de bâtiments parallèles, divisée en vastes dortoirs, et était tenue par Mlle Sophie Foucault, la femme en culotte. On avait ainsi surnommé la propriétaire, parce qu'elle avait obtenu l'autorisation de se vêtir en homme.
Là, il n'était plus question de loger à la semaine, on logeait à la nuit. Les plus fortunés, ceux qui payaient cinq sous, avaient droit à un peu de paille et à une vieille couverture ; ils pouvaient même se dévêtir : une corde traversait la salle au-dessus des grabats et recevait les effets. Les pauvres, ceux qui ne pouvaient donner que trois sous couchaient sur la terre, à l'abri de la pluie toutefois. Souvent de pauvres diables se présentaient sans un sou, pleurant un peu de paille pour étendre leurs membres fatigués, et la compatissante propriétaire fermait les yeux et prêtait à crédit sa paille et sa couverture.
J'ai souvent entendu dire que les pauvres ainsi secourus mettaient un point d'honneur à rembourser Mlle Foucault. Petite, très fine, distinguée même sous la casquette de soie et la blouse bleue, elle était impitoyable pour les tapageurs et faisait respecter rigoureusement les règles de la maison.
A quatre heures, tous les matins, elle chassait elle-même ses locataires, et pas un n'aurait osé manquer à cette femme, qu'ils adoraient tous et surnommaient la Mère des Chiffonniers.
Un soir, un nouveau venu l'ayant injuriée, elle fut obligée elle-même de demander sa grâce : la population de la cité voulait le pendre pour lui apprendre à la respecter.
Le passage Saint-Pierre était bien connu des autorités et souvent la nuit le sommeil des va-nu-pieds était troublé par une descente de police cherchant un assassin qui était venu demander asile à la femme en culotte.
Lorsque Sophie Foucault mourut, les chiffonniers voulurent porter sur leurs épaules son cercueil jusqu'à sa dernière demeure. A la place de la cité de la petite-fille du général Foucault, s'élève un magnifique groupe scolaire dû en partie à sa générosité, elle voulait que les enfants de ceux avec qui elle avait si longtemps vécu puissent profiter des bienfaits de l'instruction. La rue voisine porte son nom, et la mémoire de la mère des chiffonniers, de la femme en culotte, est encore vivace dans le souvenir de la population des cités.
J'entendais hier un vieux biffin, de ceux qui l'ont connue, me dire en parlant de l'arrêté municipal « Ah ! allez, Monsieur, c'est pas la femme en culotte qui nous aurait fait un tour comme ça ! »
NANTES Le Château des ducs de Bretagne Nantes peut s’enorgueillir de son quartier médiéval, très préservé, à commencer par son emblématique Château des ducs de Bretagne. Tout d'abord résidence de la cour bretonne au Moyen-Age, puis du roi de France à la Renaissance, l’édifice récemment rénové est un mélange de plusieurs styles architecturaux. Il est classé monument historique.
Visite du Château. Cette immense forteresse du XVème siècle a servi de logis breton, de caserne,d’arsenal militaire et de prison avant de devenir un musée de la riche histoire de la ville. Son chemin de ronde est ponctué de sept tours et vous remarquerez son élégante résidence ducale à la charnière du gothique et de la Renaissance. Un circuit libre permet de découvrir l'intérieur du château, la cour, les remparts et les douves. Des panneaux expliquent les éléments architecturaux. Dans le château, le musée d'histoire urbaine dévoile l'histoire de la ville :le commerce colonial, l'édit de Nantes, les hommes illustres, la Révolution française...prenez un audioguide pour la visite du Château (1h30) et/ou du Musée (3h). Riche et complet, il vous accompagnera le temps de votre parcours en vous donnant un tas d'informations passionnantes. Ses remparts offrent des perspectives inédites sur le site et sur la ville. La nuit, la mise en lumière du Château mérite le détour. Sur l'esplanade Château-Mercoeur, un miroir d’eau refléte l’image du château. Les brumes et les jets d’eau crée une ambiance suspendue. Une fine pellicule de 2 cm d’eau et 208 points de brumisation, voire même la création d'un brouillard rafraîchissant fait du lieu une bulle agréable en été et artistique en hiver. Les 32 jets verticaux allant jusqu’à 1,50 mètres font le spectacle, surtout le soir quand ils jouent avec deslumières colorées. Non loin, direction le quartier de Bouffay pour une balade dans ses ruelles pavées à la découverte de ses monuments et maisons à colombage.
L'eau minérale de Wattwiller, qui jaillit du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, a toujours fait la renommée et la richesse de la commune. On y vient aujourd'hui pour visiter son espace d'art contemporain mais aussi filer sur les hauteurs du Hirtzenstein et du Vieil Armand Sa renommée, Wattwiller la doit à ses sources thermales, connues dès l'époque romaine. Au XIXe siècle, les sources de Wattwiller sont déclarées d'intérêt public et une société des bains est créée. La Grande Guerre de 1914 mettra un terme à cette activité thermale et détruira la ville à 99%. La source n'est pas tarie pour autant, comme le rappelle les nombreuses fontaines disséminées à chaque coin de rue ou presque. La Fondation François Schneider L'entrepreneur et philanthrope François Schneider a créé une fondation d'art contemporain dédiée au thème de l'eau il y a 3 ans. L'espace, très aéré et lumineux, accueille des expositions trois fois par an, dont une aux lauréats du concours "Talents Contemporains". Dans le jardin, sont installées des œuvres permanentes de Nikki de Saint-Phalle, Pol Bury ou encore Sylvie de Meurvill L'eau de Wattwiller n'est mise en bouteille qu'au début du XXe siècle : il s'agit alors d'une eau lithinée « diurétique et tonique », réputée pour ses bienfaits. En 1992, une nouvelle usine d'embouteillage voit le jour pour commercialiser une eau minérale naturelle, sans nitrates et pauvre en sodium. C'est celle que l'on retrouve sur nos tables et à la fontaine publique, installée devant l'usine La nature fait bien les choses. L'eau minérale de Wattwiller, qui descend de la montagne via le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, est protégée des contaminations extérieures par une épaisse couche d'argile imperméable. Résultat : une eau pure et naturelle. Situé au-dessus de Wattwiller, le Vieil Armand ou Hartmannswillerkopf, champs de bataille pendant la Première guerre mondiale, a vu périr 30 000 soldats. Derrière le cimetière national, où sont inhumés quelques 1300 soldats français, on peut découvrir de nombreux vestiges : abris, tranchées, casemates, boyaux, stèles, ou les fameuses « queues de cochon » ces piquets de fer à visser dans le sol pour fixer le réseau de fil barbelé... sans bruit Si on se donne la peine de grimper sur les hauteurs du Hirtzenstein, le « Rocher du Cerf », on peut jouir d'une très belle vue sur la plaine alsacienne ou sur les montagnes environnantes. Régulièrement arrosées, elles affichent un vert éclatant.
HISTOIRE DE LA MARQUE OLIDA
Olida, maison fondée en 1855 par Ernest Olida, est une société industrielle et commerciale, leader en volumes de transformations charcutières. Une boutique de spécialités gastronomiques est ouverte au Palais Royal en 1855, puis rue Drouot, à Paris. La première usine voit le jour en 1896, à l'angle des rues Victor Hugo et Baudin, à Levallois-Perret. Le développement de l'entreprise s'accélère dans les années 1950 avec le rachat des saucissons Loste à Saint-Symphorien-sur-Coise, des conserves de légumes d'Épinay-sur-Seine, des Jambons d'York... En 1967, Olida fusionne avec Caby. En 1971, l'entreprise lance la marque Cochonou. En 1972, Gérard Gorcy crée au sein d'Olida la filiale Gorcy, spécialisée dans la distribution d'entrées surgelées aux circuits spécialisés, notamment sous la marque Marie. Marie devient une marque grand public proposée dans les supermarchés en 1983, et investit le rayon des plats préparés rayon frais en 1989, avant d'être revendue au groupe Saint Louis. En 1992, le groupe agroalimentaire vendéen Fleury Michon basé à Pouzauges en Vendée, ex-filiale du groupe Olida Caby, rachète l'entreprise Olida à la holding financière dirigée par le promoteur Christian Pellerin. L'acquisition double la taille de Fleury Michon et lui donne la position forte qu'avait Olida sur le marché pour des saucissons secs, les jambons cuits et secs, la charcuterie, les salaisons, etc Le nouveau groupe dépasse ainsi un certain nombre de concurrents, y compris Herta, la filiale de Nestlé. Cependant Olida, perdant presque un million de francs par jour, manque de faire couler Fleury Michon. À cause des opérations déficitaires d'Olida, les pertes de Fleury Michon sont montées à environ 300 millions de francs moins d'une année après l'acquisition. Yves Gonnord, PDG de Fleury Michon, est alors forcé d'admettre, au magazine Capital: Nous ne nous sommes pas rendu compte qu'aucune synergie n'était possible entre nos deux sociétés. En 1993, le Groupe Fleury Michon vend l'unité Olida d'Illkirch-Graffenstaden, spécialisée dans la charcuterie pré-emballée, à Herta, puis cède le pôle saucissons, avec ses marques Cochonou et Calixte (Groupe Reybier), au groupe Aoste. Fleury Michon réorganise ses opérations pour se concentrer presque exclusivement sur ses plats cuisinés et des produits repas. Fleury Michon fait “basculer” les jambons et autres charcuteries préemballées Olida sous la marque Fleury Michon et devient le n°2 en volume sur le segment du jambon libre-service
Les Mines de potasse d'Alsace, ou MDPA, anciennement Mines domaniales de potasse d'Alsace, est l'entité ayant assuré l'exploitation, durant le xxe siècle, des mines du bassin potassique du nord de Mulhouse dans le but d'extraire la potasse à des fins commerciales. Amélie Zurcher, née en 1858 à Bollwiller, fille du propriétaire de l'usine textile de Bollwiller, est connue dans le sud de l'Alsace pour avoir été l'instigatrice de la découverte de la potasse dans le sous-sol sud-alsacien. Propriétaire de la ferme du Lützelhof, près de Cernay, Amélie Zurcher doit chercher de nouveaux moyens pour éviter la ruine après une terrible sécheresse en 1893. L'année suivante, elle fait la connaissance de Joseph Vogt, directeur d'une fonderie. Apprenant la possibilité de faire des forages souterrains, elle se heurte cependant aux doutes de ses proches, qui ne partagent nullement son avis, elle qui pense que le sous-sol de ses propriétés recèlerait des richesses géologiques. Pourtant, après dix années d'insistance, elle parvient à convaincre Joseph Vogt et Jean-Baptiste Grisez, spécialiste des sondages souterrains, de faire le premier sondage entre Cernay et Lutterbach. Ils espèrent alors trouver de la houille. Le 21 mai 1904 est créée la « Société en participation pour la recherche de gisement de houille en Alsace », on recherchait notamment une éventuelle continuité des houillères de Ronchamp. Le 11 juin 1904, le premier coup de sonde est donné. Alors que Vogt se décourage assez rapidement, Amélie Zurcher le convainc de persévérer et, finalement, c'est une analyse du laboratoire de Strasbourg qui annonce la nouvelle : le tube carottier a traversé des couches de potasse d'excellente teneur. Après la découverte du bassin potassique, les prospections continueront jusqu'en 1910, avant que la totalité du bassin ne soit achetée par la compagnie allemande Deutsche Kaliwerke. Le 13 juin 1906 fut créée la compagnie « Gewerkschaft Amélie » qui entreprit pas moins de 150 sondages ainsi que la construction de premier puits, le 22 avril 1908, baptisé Amélie I, dont l'exploitation commence en février 1910. En 1911, la Gewerkschaft Amélie cède toutes ses concessions à la compagnie allemande Deutsche Kaliwerke (Bernterode, Saxe). Cette compagnie cède à leur tour une partie, le gisement alsacien se retrouve ainsi exploité par trois groupes à capitaux majoritairement allemands : •Groupe Deutsche Kaliwerke : mines Amélie, Max, Marie-Louise, Joseph-Else. •Groupe Hohenzollern : mine Fernand (Reichsland) et Anna •Groupe Wintershall : mines Théodore et Eugène Par ailleurs, Joseph Vogt, propriétaire des concessions du nord du gisement, réalise des sondages et crée en 1910, avec des associés lorrains, les Mines de Kali Sainte-Thérèse (KST), société française de droit allemand, enregistrée à Mulhouse le 16 juillet 1910, dirigée par son fils Fernand Vogt. Cette compagnie exploitera les mines Alex, Ensisheim, Rodolphe et Ungersheim. L'année 1918 voit la fin de la Première Guerre mondiale et la victoire de la France. L'Alsace redevient alors française et les puits allemands sont confisqués par la France. En 1924, toutes les mines reviennent à l'État Français et, dans les années qui suivirent, de nombreux immigrants polonais arrivent dans la région pour travailler dans les mines. Le 24 mai 1924, l'État français acquiert dix mines et les regroupe dans une compagnie publique : les Mines Domaniales de Potasse d'Alsace. Les mines alsaciennes ne sont donc désormais exploitées plus que par deux sociétés, l'une à capitaux publics, et l'autre, la société Kali Sainte-Thérèse, à capitaux privés. En mai 1936, une forte grève éclatera juste avant l'arrivée au pouvoir du Front populaire. Les mineurs luttent en raison de leurs conditions de travail et de vie pendant la crise. Les Mines Domaniales de Potasse d'Alsace (MDPA) transforment alors la région. Au cours du reste du xxe siècle, l'exploitation de la potasse continuera avec plusieurs grands puits d'extraction, tel que le puits Rodolphe. En 1940, l'Alsace est annexée au Troisième Reich. Les nazis décident de regrouper l'ensemble des mines de potasse dans une entité juridique unique : la Elsässiche Kaliwerke. C'est pendant l'occupation allemande que le plus important accident a lieu à la mine Rodolphe : un coup de mur et un dégagement de grisou tuent 25 mineurs. Le bassin potassique est libéré par les alliés le 3 février 1945. Les installations ont subi d'importantes destructions durant les combats de la plaine d'Alsace. Les années 1950 et 1960 sont une période qui voient l'arrivée de nouvelles techniques d'exploitation minière (machines d'abattage, havage intégrale, généralisation des soutènements marchants hydrauliques) et de traitement du minerai avec la mise en service de la première grande usine de traitement par flottation à la mine Théodore, remplaçant en partie le traitement thermique plus onéreux. Depuis les années 1960 déjà, l'épuisement du bassin se fait sentir et l'on songe alors à se diversifier dans d'autres secteurs d'activités afin de favoriser la reconversion des mineurs. L'exploitation sera finalement stoppée en 2004. La plupart des installations seront démantelées puis démolies mais certains bâtiments témoignant du passé subsistent. Des monuments seront édifiés pour rendre hommage aux mineurs et aux découvreurs de la potasse qui ont contribué à l'essor industriel de l'Alsace. Entre 1910 et 2002, près de 567 millions de tonnes de sel brut auront été extraites du sous-sol alsacien.
BON À SAVOIR Un festival de couleurs pour ensoleiller cette fin d'été . La prune
Oui , elles sont actuellement trois sur le marché . Reine-claude , Mirabelle ou quetsche , leurs saveurs feront notre bonheur .
Le monde des prunes est vaste : de l'Europe aux Etats-Unis en passant par la Chine . Cette dernière , premier producteur mondial , est aussi le pays d'où le fruit serait venu , via la route de la soie, s'implanter au Moyen-Orient et en Europe dès l'Antiquité . Chez nous , elle s'impose à la Renaissance, au point qu'une variété reçoit le nom de l'épouse de François 1er , la reine Claude .En oubliant la prune d'Ente , réservée au pruneau d'Agen , il reste un trio de prunes de table à savourer jusqu'à fin septembre . La verte reine-claude , cultivée dans le Sud-Ouest ( un tiers des 80 000 tonnes de prunes produites chaque année ) , puis la petite et jaune mirabelle de Lorraine , et enfin , d'un bleu violet , la quetsche , cultivée aussi dans l'Est .
Belle , la mirabelle de Lorraine
Sa saison est fugace ; six semaines , pas plus . Profitez-en , on est en plein dedans ! En 1996 , la mirabelle de Lorraine est le premier fruit à recevoir une IGP ( indication géographique protégée ) , qui garantit son origine et ses qualités . C'est la récompense d'une aventure économique qui a tourné à l'histoire d'amour entre 250 agriculteurs lorrains et le petit fruit du terroir . Alors qu'il est tombé dans l'oubli , 1 500 hectares sont replantés de mirabelliers dans les années 1980 . Ce sont des emplois créés , de nouveaux paysages et une petite prune à succès qui devient le nouvel emblème de la Lorraine .
Pour avoir le ventre plat , comptez sur les prunes
Malgré son goût sucré , la prune est peu calorique ( 52 kcal /100 g ) . Mais, plus que tout , c'est sa richesse en fibres et sa concentration en sorbitol ( double laxatif qui la rendent bonne à croquer pour garder un ventre plat . Elles sont souvent vendues mûres à point ; dégustez-les dans les deux ou trois jours . Vous pouvez les congeler pour l'hiver . En saison , préférez-les nature ou en tarte . pour éviter que leur jus ne détrempe la pâte , saupoudrez-la de gâteaux secs émiettés ou de poudre d'amandes . prenez le temps de faire des confitures délicieuses ou des compotes express au micro-ondes ( avec juste un peu de miel ou du sucre vanillé ) . Plus original ; mélangez-les dans des salades sucrées-salées , par exemple avec de la mâche et du magret de canard fumé .Ou servez-les poêlées au beurre salé , pour accompagner un rôti de porc ou une volaille , car les prunes cuisinées s'accordent à merveille avec les viandes blanches , les poissons et le foie gras.
PENSEZ À FAIRE RAMONER VOS CHEMINÉÉS
Avec son bonnet rouge, son visage rieur barbouillé de suie et son échelle sur le dos, le petit ramoneur n'est pas un mythe, mais une dure réalité qui n'a pris fin qu'en 1914 En montagne, pour survivre en hiver, les familles nombreuses de Savoie pratiquent l'émigration saisonnière dès le Moyen-âge. De nombreux habitants de la Maurienne, la vallée d'Aoste et la Tarentaise se déplacent vers des villes comme Lyon et Paris. Là-bas, les cheminées sont nombreuses et les enfants de six à douze ans sont employés pour le ramonage, en raison de leur petite taille. Leur travail est très dur : ils doivent monter dans les cheminées à l'aide de leurs coudes et de leurs genoux pour racler la suie le long des conduits Malheureusement, ils sont exploités par des rabatteurs qui s'enrichissent à leur dépens et ne respectent pas les engagements des contrats d'embauche : pas d'école, pas de catéchisme, pas de salaire ni de nourriture. Les petits sont contraints à mendier pour manger.Nombre d'entre eux souffrent de maladies pulmonaires. Au XVII ème siècle, des religieux s'alarment de cet état de chose et leur portent secours.Puis en 1735 l'Abbé du Breuil de Pontbriand crée l'œuvre des petits Savoyards
Enfin, en 1863, le préfet de Savoie réglemente la profession en l'interdisant aux moins de douze ans. Il faut attendre 1914 pour que cette exploitation enfantine cesse. C'est l'aspect joyeux et débrouillard des petites ramoneurs chantant sur les toits qui les a rendus si populaires et les a élevés au rang de porte-bonheur
Malheureusement, dans certains pays, les enfants sont encore exploités
POUR SOULAGER LA DOULEUR DU COU..... La douleur cervicale est souvent causée par une tension excessive. Pour éviter cela , vous avez juste besoin de trouver quelques minutes pour exercer au travail ou dormir sur un oreiller confortable. Cependant, nous vous rappelons que toute douleur aiguë est une raison d'aller chez le médecin. exercice 1 Tourner la tête vers la gauche, puis abaisser lentement la tête jusqu'à ce que le menton repose sur l'épaule. Maintenez la position pendant 2 secondes. Tourner la tête à droite égale et maintenez la position pendant 2 secondes.Tourner la tête vers la gauche, reprendre et, tendant le cou au maximum, tourner à l'épaule droite. Maintenez la position pendant 2 secondes.Répété 10 fois. exercice 2 Reposez votre menton sur vos mains comme indiqué et, vaincre la résistance, incline la tête vers le bas. Puis allez lentement en arrière en portant la tête, sur la résistance des mains.Répétez 10-20 fois. exercice 3 Joignez les mains derrière la tête, prend la tête en arrière et par les efforts des muscles du cou, vaincre la résistance de la main.Penchez la tête en avant autant que possible, par la pression de la main sur le cou.Répétez 10-20 fois.
exercice 4 Soutenez votre main droite à votre tempe droite. Surmonter la pression de la main, incliner la tête vers la droite, puis à gauche.Répéter l'opération avec la main gauche à la surface gauche du cou.Faites 10 à 20 fois.
exercice 5 Mettez votre main gauche sur sa tête. Lentement, penchez la tête vers l'épaule gauche. Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes.Répétez avec le côté droit.Faites 3 répétitions.
exercice 6 Massez le dos de la tête pendant 3-5 minutes. Cela va soulager la douleur dans la région du cou.
Les cénotes sont des gouffres remplis d’eau douce couleur turquoise. Celle de Dos Ojos est certainement la plus célèbre : elle tire son nom (« deuxyeux » en français) de la présence de deux cavernes marines reliées entre elles par un couloir aquatique. Elle se trouve à 40 minutes de Playa del Carmen. Si vous êtes en voyage au Yucatán, cette sortie en merest incontournable
2000 ans d’Histoire bien cachés sous nos pieds. Aménagée pour le public en 1981, la Crypte archéologique de Paris est peu connuedes touristes et boudée des Parisiens.
Et pourtant, cet ensemble de galeries installées dans les sous-sols de l’Île de la Cité mérite vraiment d’être exploré. On découvre cet improbable musée bien caché sous nos pieds. Un parcours où s’entremêlent les époquesDépendant du Musée Carnavalet et faisant partie du réseau des Musées de la Ville de Paris, la Crypte archéologique se propose de nous faire découvrir Paris telle qu’elle était quand elle s’appelait Lutèce. Mais le parcours ne se cantonne pas àl’époque gallo-romaine et nous fait remonter le temps à différentes époques de la capitale. On se balade non seulement au milieu de vestigesdatant de l’Antiquité, mais aussi des restes médiévaux et, plus étonnant, des traces datant du XVIIIe siècle. Sous les dalles pavées du parvis de la Cathédrale Notre-Dame se cachent ainsi 2000 ans d’histoire parisienne. Les sous-sols aménagés du cœur historique de Paris lèvent un peu le voile sur l’apparence qu’avait Lutèce à l’époque gallo-romaine. On peut ainsi observer les derniers restes du port antique de Lutèce ou encore les bains publics datant du IVe siècle et dans lesquels Gaulois et Romains se rendaient pour faire leur toilette. Entre-temps, on se sera immiscé dans le quotidien des Parisiens du Moyen-Âge en découvrant le sous-sol de la chapelle de l’Hôtel-Dieu et les fondations des anciennes maisons de la rue Neuve-Notre-Dame, percée au XIIe siècle lors de la construction de la Cathédrale qui se dresse au-dessus de nos têtes. Un peu plus loin, on entrevoit les vestiges des premiers remparts de la ville, construits au début du IVe siècle pour protéger Lutèce des premières invasions germaniques. Une mise en scène didactique et ludiqueSeuls quelques vestiges subsistent de l’ancienne Lutèce, mais la Crypte archéologique de l’île de la Cité n’en reste pas moins l’une des plus importantes d’Europe et, surtout, l’une des plus intéressantes. Car, s’il n’y a pas forcément grand chose à voir, les panneaux explicatifs et les nombreux équipements interactifs qui jalonnent le parcours sont très bien conçus et nous en apprennent beaucoup sur la façon de vivre denos ancêtres et sur la manière dont tous ces vestiges ont été découverts. Un passionnant condensé d’histoire parisienne, en somme. Crypte archéologique de l’Île de la Cité –
Bretagne...Circuit Touristique De Roscoff Au Guilvinec... Par Philippe Bourget Du Magazine Détours En France
De Roscoff au Guilvinec, l'itinéraire offre un parcours extrême en dents de scie de 350 kilomètres. Les routes côtières procurent un sentiment deliberté inégalé. Le voyageur y rencontrera la douceur des plaisirs balnéaires et la dure réalité des métiers de la pêche. Les camping-caristes recevront enfin uncours magistral d'histoire bretonne...
Roscoff, un port de pêche actif, un bourg animé aux splendides maisons de granit. On a connu pire début d’itinéraire ! À peine arrivé et vous voilà plongé dans cet univers singulier entre terre et mer, qui ne va pas vous lâcher jusqu’au Guilvinec. Plein ouest, la D10 file à travers le Léon agricole, en direction de l’Aber-Wrac’h. De votre poste de conduite, vous distinguerez sans peine le clocher de 78 mètres de la chapelle du Kreisker, totem de Saint-Pol-de-Léon. Tout autour, à perte de vue, des champs cultivés de choux-fleurs, d’artichauts, de pomme de terre, de brocolis, d’oignons, de tomates... Le Léon profite d’un climat doux et de terres limoneuses pour s’afficher comme l’un des premiers jardins légumiers de France. Passé le château féodal de Kérouzéré, la route file jusqu’à Plouescat (à 19 km de Roscoff). L’arrêt est conseillé dans cette station balnéaire aux nombreuses plages, connue aussi pour ses halles du XVe siècle. Six kilomètres plus loin, la Maison des dunes de Keremma mérite aussi une visite. Vue sur la pointe du Raz depuis la pointe du Van au cap Sizun.
De Brignogan-Plages à Plouguerneau et le phare de l'île Vierge...Vous voilà arrivés à Brignogan-Plages. Ce nom signe sans conteste la vocation balnéaire de l’endroit mais à la beauté du sable blond, nous associons le charme brut de la pointe de Pontusval, avec ses blocs granitiques et son menhir de 8 mètres. On vous parlait de traditions, elles surgissent au hameau de Meneham. Protégées de la mer par de hauts rochers, des maisons basses de goémoniers ont été restaurées et abritent des magasins et des ateliers d’artisans. Elles témoignent de l’ancien métier de ramasseur d’algues, assuré jadis par une corporation considérée comme la plus pauvre de la côte. La route est longue, alors poursuivons ! 17 kilomètres après Ménéham, la D10 file jusqu’à Plouguerneau et le phare de l’île Vierge. Un monument de signalisation marine, haut de 83 mètres (record de France). Posé à quelques encablures de la côte, on peut s’y rendre à pied, à marée basse, pour grimper ses 400 marches. De là-haut, vous profiterez du spectacle d’écume et de rocs de la côte finistérienne Au Loin, Le Phare De L'île Vierge À Plouguerneau.
Vous pénétrez maintenant dans le monde des abers. Un univers de routes assez spectaculaires (D113, D128, D28), plongeant vers des rivages et des ports secrets, cachés au bord d’estuaires maritimes. L’Aber-Wrac’h et l’Aber Benoît procurent des sensations uniques. L’air vif de la Manche vous saisit soudain, vitres ouvertes, au moment où l’aber s’ouvre vers le grand large. Après l’Aber Benoît, la route touristique se tortille sur plus de 40 kilomètres jusqu’au Conquet. Impossible de citer ici tous les ports,plages,pointes,chapelles, villages, îles et panoramas que vous croiserez le long de cette côte découpée. Sachez que cette portion d’itinéraire suit la mer d’Iroise, célèbre pour ses coups de vent. Si l’on doit vous conseiller des arrêts, les voici...La chapelle Saint-Samson, perchée au-dessus de la mer; l’Aber Ildut et son rocher du Crapaud, frontière « officielle » entre Manche et Atlantique...Lanildut et son port goémonier; la pointe de Corsen, cap ouest ultime de la France. Un Océan De Bateaux Au Conquet.
Pointe Saint-Mathieu, Le Bout Du MondeAu Conquet, après environ 100 kilomètres parcourus depuis Roscoff, l’envie d’une halte longue vous saisira peut-être. Le parking du parc Beauséjour (près de l’office de tourisme, avec eau, électricité et équipement de vidange) accueille 4 heures gratuitement les camping-cars en journée, d’avril à fin septembre. Un bon moyen pour découvrir à pied cette « station verte », ultime agglomération à l’extrême-ouest de l’Hexagone. Vous pourrez y faire de courtes balades littorales, à la pointe de Kermorvan et sur le port. Avant de filer vers Brest, vous clôturerez cette partie d’itinéraire par le pèlerinage obligé à la pointe Saint-Mathieu (5 km au sud du Conquet, par la D85). Là, dans cet autre bout du monde où trône une ancienne abbaye ruinée, le cap et son phare (accès possible au sommet)...Ils vous offrent des panoramas uniques sur la presqu’île de Crozon, la pointe du Raz et les îles du Ponant (Sein, Ouessant, Molène). Le Sémaphore De La Pointe Saint-Mathieu À Plougonvelin (29).
En Juillet, plus de 1 000 bateaux en rade de Brestvoici donc Brest. Une respiration urbaine dans laquelle la mer reste toutefois le sujet majeur. 8 kilomètres de quais concentrent l’éventail des activités marines : construction et réparation navale, port militaire, de pêche, de plaisance, de commerce, gare maritime, espace éolien offshore... Sans oublier les loisirs, avec Océanopolis (10 000 animaux, premier équipement touristique de Bretagne) et la marina du Château, affichant son quai bordé de cafés et de restaurants-terrasses. Preuve de sa vocation marine, la ville accueille les Fêtes maritimes, un événement nautique organisé tous les quatre ans en juillet avec plus de 1000 bateaux qui voguent sur la rade. Il ne faut pas quitter Brest sans avoir découvert la Ville Haute. Depuis les remparts fortifiés, le cours Dajot domine le port. Au cœur de la ville, la rue de Siam et son récent tramway vous offre l’éventail à peu près complet des commerces d’une cité de 140000 habitants. La visite du château médiéval, relooké par Vauban, rappellera les grands faits de l’histoire maritime brestoise, mis en scène dans ce musée national. Le site abrite la Préfecture maritime, poste de commandement de la Marine pour l’Atlantique. Reste à franchir la Penfeld. De l’autre côté du pont jeté sur ce court fleuve, depuis lequel vous apercevrez, en dessous, la ruche de l’ex-Arsenal, voici Recouvrance. Le déploiement de l’activité militaire au XVIIe siècle profita au quartier. En automne 2016, un téléphérique devrait même relier Les Capucins au centre-ville de Brest, par-dessus la Penfeld. À Brest, le château, intégré à la citadelle Vauban, siège de la Préfecture maritime et du musée national de la Marine, surplombe la rade et la Penfeld De Crozon à Camaret-sur-Mer & Son PortPrêts à repartir ? Cap au sud vers la presqu’île de Crozon et Camaret-sur-Mer, distant de 68 kilomètres. Vous qui connaissez désormais la typicité du relief granitique risquez d’être surpris. « Coincée » entre la rade de Brest et la baie de Douarnenez, la presqu’île n’est composée que de grès et de schistes, d’où un relief doux piqué de bocage, de landes et de pins maritimes. Un paysage à observer au sommet du Ménez-Hom (parking, puis accès à pied en 5 min), vigie naturelle (330 m) de cette péninsule en forme de trident. Vous effectuerez aussi le tour en véhicule de la pointe des Espagnols, face à la rade de Brest, crochèterez par Morgat pour voir les anciennes villasbalnéaires, avant de vous poser à Camaret-sur-Mer. Voilà la « pépite » de Crozon, avec son port aux maisons serrées posées face à la chapelle de Rocamadour et à la tour Vauban, ouverte à la visite depuis cette année. Pour clôturer le ban, un conseil : poussez prudemment votre véhicule vers quelques caps symboliques. Les vues plongeantes sur la mer et ses falaises offertes depuis les pointes de Dinan, de Pen-Hir ou du cap de la Chèvre, sont fabuleuses. Et pour vous prélasser sur une plage, nous vous conseillons celle du Veryac’h, à Camaret (parking au dessus), protégée par des falaises brunes et les rochers du Tas de Pois. La Plage De La Pointe De Saint-Hernot à La Presqu'île De Crozon.
Les Pointes Leydé, Du Millier & De BrezellecAprès un arrêt-visite au magnifique enclos paroissial de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom, vous filerez par une route tranquille jusqu’à Douarnenez (à 20 km). La pêche n’est plus ce qu’elle était dans ce port sardinier, repaire toujours actif de conserveries, mais si vous souhaitez tout connaître deson histoire...Il faudra consentir une demi-journée pour visiter le passionnant Port-Musée et découvrir, en face, le tout nouveau Centre d’interprétation de l’industrie de la conserve. Roulons vers l’est, à la rencontre de la pointe du Raz. Le littoral nord du cap Sizun est ici incroyablement sauvage, avec de hautes falaises violemment battues par les flots. La D7 les longe à distance, aussi faudra-t-il s’engager à droite dans des voies secondaires pour les approcher. Vous poserez ainsi votre véhicule àla pointe Leydé, du Millier, de Brézellec... (parkings). Autant d’occasions d’apercevoir goélands ou fous de Bassan et de faire un bout de promenade sur le GR34®, au-dessus des granits cisaillés. Le petit circuit (de 45 min à 1 h) tracé dans la réserve naturelle du Cap Sizun complétera la découverte de ce littoral exceptionnel, illustré par l’absolue solitude de la chapelle Saint-They, à la pointe du Van. À Douarnenez (29), Port-Rhu, (port rouge, en français), a probablement pris ce nom à cause de la couleur de l'eau due à aux rejets de sang. Jusqu'en 1974, un abattoir a en effet fonctionné ici... Port-Musée De Douarnenez , La Mer, Rien Que La MerS’il y a un seul musée à visiter durant votre périple de Roscoff au Guilvinec, c’est celui-ci. Sur près de 3 000 m2 d’expositions permanentes et temporaires, le port-musée de Douarnenez dévoile tout ou presque de l’histoire des mondes maritimes, les bateaux, les hommes... Associés à des expositions artistiques , le visiteur découvre aussi des bateaux à flot plus vrais que nature, à bord desquels on peut grimper. Passionnant. www.port-musee.org
Le Grand Site De "La Pointe Du Razen Cap Sizun"Juste après la baie des Trépassés (30km depuis Douarnenez), voici la pointe du Raz. Le stationnement est payant et permet de rejoindre à pied ce Grand Site de France, que vous parcourrez librement sur des chemins aménagés, cernés par l’océan. Au large, l’Île de Sein et les phares de la Vieille, d’Ar-Men et de Tévennec, se distinguent. Ainsi que, dans le raz, le gymkhana insensé des ligneurs de bars, frôlant les rochers contre vents et marées. La côte sud du cap Sizun est soudain plus hospitalière. Finis, ou presque, les rochers, place au sable et aux villages résidentiels. N’hésitez pas à vous arrêter à la plage du Loc’h, à Plogoff, ou à celle de l’Anse du Cabestan, à Esquibien. Juste après, à 15 kilomètres de la pointe du Raz, Audierne constituera une étape agréable pour ceux qui aiment les ports de pêche (ligneurs et fileyeurs) et les petits bourgs commerçants. La Pointe De Brézellec Au Cap Sizun. 300 Marches au phare D'Eckmühl À Penmarc'h.Question pêche, justement, nous avons encore mieux à vous offrir ! Il vous faut pour cela filer jusqu’au Guilvinec, à 40 kilomètres d’Audierne. Par les D784, D2 et D785, vous entrerez en Pays bigouden, laisserez à droite dunes, étangs et calvaire de Tronoën (vous pouvez cependant y faire un crochet, c’est à moins de 5 kilomètres de la route principale),puis pousserez jusqu’à Penmarc’h. Autour de cette pointe rocheuse, vous gravirez les 300 marches du phare d’Eckmühl, observerez la tour fortifiée de la ville et celle, carrée, deSaint-Guénolé. Une balade au port, souvent noyé d’embruns, vous introduira dans l’univers de la pêche, assurée ici par des navires bolincheurs. L’activité culmine au Guilvinec, où la pêche est un sacerdoce. 90 chalutiers rentrent chaque après-midi livrer leur cargaison, dans une belle effervescence. Un spectacle à ne pas manquer en visitant Haliotika, la passionnante Cité de la Pêche. La nature sauvage des côtes finistériennes, non contente de satisfaire les touristes véhiculés par ses paysages spectaculaires, participe aussi à l’activité humaine et économique de cette Bretagne des confins. De Gauche À Droite...
Le sémaphore, le vieux phare de Penmarc'h et le phare d'Eckmühl...
ur le public en 1981, la Crypte archéologique de Paris est peu connue des
touristes et boudée des Parisiens. Et pourtant, cet ensemble de galeries
installées dans les sous-sols de l'Île de la Cité mérite vraiment
d'être exploré. On découvre cet improbable musée bien caché sous nos
pieds.
Un parcours où
s'entremêlent les époques :
Dépendant du Musée Carnavalet et faisant partie du réseau des Musées de la Ville
de Paris, la Crypte archéologique se propose de nous faire découvrir
Paris telle qu'elle était quand elle s'appelait Lutèce. Mais le parcours
ne se cantonne pas à l'époque gallo-romaine et nous fait remonter le
temps à différentes époques de la capitale. On se balade non seulement
au milieu de vestiges datant de l'Antiquité, mais aussi des restes
médiévaux et, plus étonnant, des traces datant du XVIIIe siècle. Sous
les dalles pavées du parvis de la Cathédrale Notre-Dame se cachent ainsi
2000 ans d'histoire parisienne.
Les sous-sols aménagés du cœur historique de Paris lèvent un peu le voile sur l'apparence qu'avait
Lutèce à l'époque gallo-romaine. On peut ainsi observer les derniers
restes du port antique de Lutèce ou encore les bains publics datant du
IVe siècle et dans lesquels Gaulois et Romains se rendaient pour faire
leur toilette. Entre-temps, on se sera immiscé dans le quotidien des
Parisiens du Moyen-Âge en découvrant le sous-sol de la chapelle de
l'Hôtel-Dieu et les fondations des anciennes maisons de la rue
Neuve-Notre-Dame, percée au XIIe siècle lors de la construction de la
Cathédrale qui se dresse au-dessus de nos têtes. Un peu plus loin, on
entrevoit les vestiges des premiers remparts de la ville, construits au
début du IVe siècle pour protéger Lutèce des premières invasions
germaniques.
Une mise en scène didactique et
ludique :
Seuls quelques vestiges subsistent de l'ancienne Lutèce, mais la Crypte
archéologique de l'île de la Cité n'en reste pas moins l'une des plus
importantes d'Europe et, surtout, l'une des plus intéressantes. Car,
s'il n'y a pas forcément grand chose à voir, les panneaux explicatifs et
les nombreux équipements interactifs qui jalonnent le parcours sont
très bien conçus et nous en apprennent beaucoup sur la façon de vivre de
nos ancêtres et sur la manière dont tous ces vestiges ont été
découverts. Un passionnant condensé d'histoire parisienne, en somme.
AU PAYS DU CHIFFON
La ville de Clichy possède une dizaine
de cités de chiffonniers, échelonnées à courte distance les unes des
autres sur le boulevard Victor Hugo.
Ces cités, aux noms étranges, typiques, abritent une population de cinq à six cents
individus qui ne vivent que de la vente du chiffon, des vieux papiers,
des os, des croûtes sèches et des détritus de tous genres.
L'émoi règne en ce moment au sein de ce petit peuple, qui s'agite et en
appelle au bureau de son Syndicat de l'arrêté municipal décrétant
l'évacuation des cités Dohet, du Soleil et de la Petite-Pologne, comme
étant des foyers d'infection et d'épidémie.
Certes, il est difficile de rien rêver de plus insalubre et de plus malpropre que ces cités. Un
étroit couloir, empuanti, obscur, au pavé visqueux, s'ouvrant sur une
ruelle sombre, forme l'entrée de la cité Dohet, — une cinquantaine de
masures crevassées, chancelantes, composées d'une pièce unique, avec une
fenêtre grande comme un judas, et souvent veuve de son carreau.
Jamais l'air et le soleil ne pénètrent dans cette sorte d'égout à ciel
découvert où règne un froid de caves humides, où traînent des odeurs
écœurantes dominées par l'odeur de la malpropreté humaine.
Au centre de cet étroit boyau se trouve un ruisseau où les eaux ménagères
croupissent parfois des semaines avant que d'être poussées à la rue.
Dans chacune de ces cabanes, louées à la semaine, habitent presque toujours
sept, huit et dix personnes. Tout cela vit, grouille, dort pêle-mêle sur
la terre battue ou sur un grabat de loques jugées impropres à la vente
et partage souvent encore l'étroit coin avec des chiens, des chats,
quelquefois même un âne.
A la cité du Soleil, l'horreur est la même, masures croulantes, manque d'air, malpropreté.
Une des cités frappées, la Petite-Pologne, est située à l'autre extrémité
de Clichy ; ses habitants ne ressemblant en rien aux autres
chiffonniers, ils font bande à part. Leur cité, d'ailleurs, n'a rien de
semblable non plus aux autres avec ses wagons délabrés, ces trois on
quatre roulantes installées au milieu d'énormes matériaux de démolition,
elle ressemble plutôt à des ruines de quelques vieux manoirs où serait
venue s'installer une tribu de bohémiens.
Mais si le cadre est étrange, bizarre, fantaisiste, la population ne l'est
pas moins elle-même. Et d'abord, détruisons une légende qui représente
les chiffonniers comme gagnant de dix à vingt francs par jour, ce qui
n'arrive qu'à ceux qui, possédant un cheval et une voiture, peuvent
avoir une place à Paris.
On a raconté à propos des places une histoire des plus amusantes. Un chiffonnier qui visitait un quartier
riche de Paris avait acheté fort cher sa place à son prédécesseur ; mais
il était parvenu à se faire admettre par les valets de chambre qui lui
confiaient tous les matins les gros ouvrages et se déchargeaient sur lui
du soin de balayer les cours, les escaliers, d'aller chercher le lait ;
en retour il recevait tous les restes de la veille. L'homme a fait une
fortune colossale et possède une magnifique propriété aux environs de
Paris, continue le commerce en grand et donne souvent des fêtes à ses
amis les valets de chambre.
Mais ce n'est pas à cette catégorie opulente de chiffonniers qu' appartiennent les habitants des cités ;
ils sont tous coureurs et chineurs.
Ce sont ceux que nous apercevons la nuit venue, une lourde hotte sur le dos, le crochet d'une main, la
lanterne de l'autre, glissant comme des ombres de tas d'ordures en tas
d'ordures, se disputant les os avec les chiens du voisinage, leurs seuls
rivaux.
Après de longues courses, après de pénibles tournées nocturnes, un chiffonnier opère le tri de sa hotte et le lavage des
chiffons, ce n'est qu'alors seulement que sa journée est finie et qu'il a
gagné de trente à quarante sous.
Les chineurs se divisent en deux catégories, les chiffonniers d'origine et les déclassés, roulés d'échelon en échelon jusqu'à
la boue des cités. Une haine profonde existe entre les uns et les
autres. Les premiers sont connus à la police, à la mairie, les seconds
échappent à toutes les obligations sociales, ils foulent aux pieds
toutes les lois, n'envoient pas leurs enfants à l'école, ne font pas de
déclarations de naissance, arrivent sans qu'on leur demande d'où ils
viennent et partent sans qu'on sache où ils vont.
Dans une cité qui n'est pas menacée par l'arrêté d'évacuation, habitent un ancien notaire
et un ex-délégué de la Commune. Une rivalité sourde existe entre ces
deux hommes qui n'ont pu abdiquer leurs prétentions d'antan, qui tous
deux se portent ombrage, parce que tous deux ils voudraient être
l'oracle écouté des habitants de la cité. On m'a affirmé que chaque
semaine ils adressaient l'un contre l'autre de longues plaintes au
procureur de la République. Les chineurs de naissance ne sont assurément
pas de petits saints, alcooliques et querelleurs, ils se battent
fréquemment, mais toujours entre eux, ne mêlant le public à leurs
querelles que s'il s'en mêle lui-même
Le déclassé qui fait bande à part est volontiers « chapardeur », cultive avec soin l'agression et
l'attaque nocturne et joue du couteau avec une facilité déplorable : il
est chiffonnier parce qu'il faut qu'il soit quelque chose, qu'il a
besoin de masquer sa vie de paresse et de débauche d'une profession
imaginaire. La population chiffonnière de Clichy y était, il y a
quelques années, beaucoup plus élevée qu'aujourd'hui ; on comptait trois
mille chiffonniers chineurs, habitant la localité et dans ce nombre, il
y avait au moins seize cents déclassés.
C'est qu'à cette époque, grâce à de nombreuses cités disparues aujourd'hui, il leur était
beaucoup plus facile de se cacher, de faire perdre leurs traces à la
police, ou de se faire oublier.
La plus célèbre de ces cités disparues était le passage Saint-Pierre, plus connu sous le nom de cite de la Femme-en-Culotte.
La cité s'élevait à l'endroit où se trouve aujourd'hui le groupe scolaire
Victor-Hugo. Elle se composait de deux immenses corps de bâtiments
parallèles, divisée en vastes dortoirs, et était tenue par Mlle Sophie
Foucault, la femme en culotte. On avait ainsi surnommé la propriétaire,
parce qu'elle avait obtenu l'autorisation de se vêtir en homme.
Là, il n'était plus question de loger à la semaine, on logeait à la nuit.
Les plus fortunés, ceux qui payaient cinq sous, avaient droit à un peu
de paille et à une vieille couverture ; ils pouvaient même se dévêtir :
une corde traversait la salle au-dessus des grabats et recevait les
effets. Les pauvres, ceux qui ne pouvaient donner que trois sous
couchaient sur la terre, à l'abri de la pluie toutefois. Souvent de
pauvres diables se présentaient sans un sou, pleurant un peu de paille
pour étendre leurs membres fatigués, et la compatissante propriétaire
fermait les yeux et prêtait à crédit sa paille et sa couverture.
J'ai souvent entendu dire que les pauvres ainsi secourus mettaient un point d'honneur à rembourser Mlle Foucault.
Petite, très fine, distinguée même sous la casquette de soie et la blouse
bleue, elle était impitoyable pour les tapageurs et faisait respecter
rigoureusement les règles de la maison.
A quatre heures, tous les matins, elle chassait elle-même ses locataires, et pas un n'aurait osé
manquer à cette femme, qu'ils adoraient tous et surnommaient la Mère des
Chiffonniers.
Un soir, un nouveau venu l'ayant injuriée, elle fut obligée elle-même de demander sa grâce : la population de la cité
voulait le pendre pour lui apprendre à la respecter.
Le passage Saint-Pierre était bien connu des autorités et souvent la nuit le
sommeil des va-nu-pieds était troublé par une descente de police
cherchant un assassin qui était venu demander asile à la femme en
culotte.
Lorsque Sophie Foucault mourut, les chiffonniers voulurent porter sur leurs épaules son cercueil jusqu'à sa dernière demeure.
A la place de la cité de la petite-fille du général Foucault, s'élève un
magnifique groupe scolaire dû en partie à sa générosité, elle voulait
que les enfants de ceux avec qui elle avait si longtemps vécu puissent
profiter des bienfaits de l'instruction. La rue voisine porte son nom,
et la mémoire de la mère des chiffonniers, de la femme en culotte, est
encore vivace dans le souvenir de la population des cités.
J'entendais hier un vieux biffin, de ceux qui l'ont connue, me dire en parlant de
l'arrêté municipal « Ah ! allez, Monsieur, c'est pas la femme en culotte
qui nous aurait fait un tour comme ça ! »
Nantes peut s’enorgueillir de son quartier médiéval, très préservé, à commencer par son emblématique Château des ducs de Bretagne. Tout d'abord résidence de la cour bretonne au Moyen-Age, puis du roi de France à la Renaissance, l’édifice récemment rénové est un mélange de plusieurs styles architecturaux. Il est classé monument historique.
Visite du Château.
Cette immense forteresse du XVème siècle a servi de logis breton, de caserne,d’arsenal militaire et de prison avant de devenir un musée de la riche histoire de la ville. Son chemin de ronde est ponctué de sept tours et vous remarquerez son élégante résidence ducale à la charnière du gothique et de la Renaissance.
Un circuit libre permet de découvrir l'intérieur du château, la cour, les remparts et les douves. Des panneaux expliquent les éléments
architecturaux.
Dans le château, le musée d'histoire urbaine dévoile l'histoire de la ville :le commerce colonial, l'édit de Nantes, les hommes illustres, la Révolution française...prenez un audioguide pour la visite du Château (1h30) et/ou du Musée (3h). Riche et complet, il vous accompagnera le temps de votre parcours en vous donnant un tas d'informations passionnantes.
Ses remparts offrent des perspectives inédites sur le site et sur la ville.
La nuit, la mise en lumière du Château mérite le détour.
Sur l'esplanade Château-Mercoeur, un miroir d’eau refléte l’image du château. Les brumes et les jets d’eau crée une ambiance suspendue. Une fine pellicule de 2 cm d’eau et 208 points de brumisation, voire même la création d'un brouillard rafraîchissant fait du lieu une bulle agréable en été et artistique en hiver. Les 32 jets verticaux allant jusqu’à 1,50 mètres font le spectacle, surtout le soir quand ils jouent avec deslumières colorées.
Non loin, direction le quartier de Bouffay pour une balade dans ses ruelles pavées à la découverte de ses monuments et maisons à colombage.
L'eau minérale de Wattwiller, qui jaillit du Parc Naturel Régional des
Ballons des Vosges, a toujours fait la renommée et la richesse de la
commune. On y vient aujourd'hui pour visiter son espace d'art
contemporain mais aussi filer sur les hauteurs du Hirtzenstein et du
Vieil Armand
Sa renommée, Wattwiller la doit à ses sources thermales, connues dès l'époque romaine. Au XIXe siècle, les sources de Wattwiller
sont déclarées d'intérêt public et une société des bains est créée. La
Grande Guerre de 1914 mettra un terme à cette activité thermale et
détruira la ville à 99%. La source n'est pas tarie pour autant, comme le
rappelle les nombreuses fontaines disséminées à chaque coin de rue ou
presque.
La Fondation François Schneider
L'entrepreneur et philanthrope François Schneider a créé une fondation d'art
contemporain dédiée au thème de l'eau il y a 3 ans. L'espace, très aéré
et lumineux, accueille des expositions trois fois par an, dont une aux
lauréats du concours "Talents Contemporains". Dans le jardin, sont
installées des œuvres permanentes de Nikki de Saint-Phalle, Pol Bury ou
encore Sylvie de Meurvill
L'eau de Wattwiller n'est mise en bouteille qu'au début du XXe siècle : il s'agit alors d'une eau lithinée «
diurétique et tonique », réputée pour ses bienfaits. En 1992, une
nouvelle usine d'embouteillage voit le jour pour commercialiser une eau
minérale naturelle, sans nitrates et pauvre en sodium. C'est celle que
l'on retrouve sur nos tables et à la fontaine publique, installée devant
l'usine
La nature fait bien les choses. L'eau minérale de Wattwiller, qui descend
de la montagne via le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, est
protégée des contaminations extérieures par une épaisse couche d'argile
imperméable. Résultat : une eau pure et naturelle.
Situé au-dessus de Wattwiller, le Vieil Armand ou Hartmannswillerkopf, champs
de bataille pendant la Première guerre mondiale, a vu périr 30 000
soldats. Derrière le cimetière national, où sont inhumés quelques 1300
soldats français, on peut découvrir de nombreux vestiges : abris,
tranchées, casemates, boyaux, stèles, ou les fameuses « queues de cochon
» ces piquets de fer à visser dans le sol pour fixer le réseau de fil
barbelé... sans bruit
Si on se donne la peine de grimper sur les hauteurs du Hirtzenstein, le «
Rocher du Cerf », on peut jouir d'une très belle vue sur la plaine
alsacienne ou sur les montagnes environnantes. Régulièrement arrosées,
elles affichent un vert éclatant.
HISTOIRE DE LA MARQUE OLIDA
Olida, maison fondée en 1855 par Ernest
Olida, est une société industrielle et commerciale, leader en volumes de
transformations charcutières.
Une boutique de spécialités gastronomiques est ouverte au Palais Royal en 1855, puis rue Drouot, à Paris.
La première usine voit le jour en 1896, à l'angle des rues Victor Hugo et Baudin, à Levallois-Perret.
Le développement de l'entreprise s'accélère dans les années 1950 avec le
rachat des saucissons Loste à Saint-Symphorien-sur-Coise, des conserves
de légumes d'Épinay-sur-Seine, des Jambons d'York...
En 1967, Olida fusionne avec Caby. En 1971, l'entreprise lance la marque Cochonou.
En 1972, Gérard Gorcy crée au sein d'Olida la filiale Gorcy, spécialisée
dans la distribution d'entrées surgelées aux circuits spécialisés,
notamment sous la marque Marie. Marie devient une marque grand public
proposée dans les supermarchés en 1983, et investit le rayon des plats
préparés rayon frais en 1989, avant d'être revendue au groupe Saint
Louis.
En 1992, le groupe agroalimentaire vendéen Fleury Michon basé à Pouzauges
en Vendée, ex-filiale du groupe Olida Caby, rachète l'entreprise Olida à
la holding financière dirigée par le promoteur Christian Pellerin.
L'acquisition double la taille de Fleury Michon et lui donne la position forte
qu'avait Olida sur le marché pour des saucissons secs, les jambons cuits
et secs, la charcuterie, les salaisons, etc
Le nouveau groupe dépasse ainsi un certain nombre de concurrents, y compris Herta, la
filiale de Nestlé. Cependant Olida, perdant presque un million de francs
par jour, manque de faire couler Fleury Michon. À cause des opérations
déficitaires d'Olida, les pertes de Fleury Michon sont montées à environ
300 millions de francs moins d'une année après l'acquisition. Yves
Gonnord, PDG de Fleury Michon, est alors forcé d'admettre, au magazine
Capital: Nous ne nous sommes pas rendu compte qu'aucune synergie n'était
possible entre nos deux sociétés.
En 1993, le Groupe Fleury Michon vend l'unité Olida d'Illkirch-Graffenstaden, spécialisée dans la
charcuterie pré-emballée, à Herta, puis cède le pôle saucissons, avec
ses marques Cochonou et Calixte (Groupe Reybier), au groupe Aoste.
Fleury Michon réorganise ses opérations pour se concentrer presque
exclusivement sur ses plats cuisinés et des produits repas. Fleury
Michon fait “basculer” les jambons et autres charcuteries préemballées
Olida sous la marque Fleury Michon et devient le n°2 en volume sur le
segment du jambon libre-service
Les Mines de potasse d'Alsace, ou MDPA,
anciennement Mines domaniales de potasse d'Alsace, est l'entité ayant
assuré l'exploitation, durant le xxe siècle, des mines du bassin
potassique du nord de Mulhouse dans le but d'extraire la potasse à des
fins commerciales.
Amélie Zurcher, née en 1858 à Bollwiller, fille du propriétaire de l'usine
textile de Bollwiller, est connue dans le sud de l'Alsace pour avoir été
l'instigatrice de la découverte de la potasse dans le sous-sol
sud-alsacien. Propriétaire de la ferme du Lützelhof, près de Cernay,
Amélie Zurcher doit chercher de nouveaux moyens pour éviter la ruine
après une terrible sécheresse en 1893. L'année suivante, elle fait la
connaissance de Joseph Vogt, directeur d'une fonderie. Apprenant la
possibilité de faire des forages souterrains, elle se heurte cependant
aux doutes de ses proches, qui ne partagent nullement son avis, elle qui
pense que le sous-sol de ses propriétés recèlerait des richesses
géologiques.
Pourtant, après dix années d'insistance, elle parvient à convaincre Joseph Vogt et Jean-Baptiste Grisez, spécialiste des
sondages souterrains, de faire le premier sondage entre Cernay et
Lutterbach. Ils espèrent alors trouver de la houille.
Le 21 mai 1904 est créée la « Société en participation pour la recherche
de gisement de houille en Alsace », on recherchait notamment une
éventuelle continuité des houillères de Ronchamp.
Le 11 juin 1904, le premier coup de sonde est donné. Alors que Vogt se décourage assez
rapidement, Amélie Zurcher le convainc de persévérer et, finalement,
c'est une analyse du laboratoire de Strasbourg qui annonce la nouvelle :
le tube carottier a traversé des couches de potasse d'excellente
teneur.
Après la découverte du bassin potassique, les prospections continueront jusqu'en 1910, avant que la totalité du bassin ne soit
achetée par la compagnie allemande Deutsche Kaliwerke.
Le 13 juin 1906 fut créée la compagnie « Gewerkschaft Amélie » qui entreprit pas
moins de 150 sondages ainsi que la construction de premier puits, le 22
avril 1908, baptisé Amélie I, dont l'exploitation commence en février
1910.
En 1911, la Gewerkschaft Amélie cède toutes ses concessions à la compagnie allemande Deutsche Kaliwerke (Bernterode, Saxe). Cette
compagnie cède à leur tour une partie, le gisement alsacien se retrouve
ainsi exploité par trois groupes à capitaux majoritairement allemands :
•Groupe Deutsche Kaliwerke : mines Amélie, Max, Marie-Louise, Joseph-Else.
•Groupe Hohenzollern : mine Fernand (Reichsland) et Anna •Groupe
Wintershall : mines Théodore et Eugène
Par ailleurs, Joseph Vogt, propriétaire des concessions du nord du gisement, réalise des sondages
et crée en 1910, avec des associés lorrains, les Mines de Kali
Sainte-Thérèse (KST), société française de droit allemand, enregistrée à
Mulhouse le 16 juillet 1910, dirigée par son fils Fernand Vogt. Cette
compagnie exploitera les mines Alex, Ensisheim, Rodolphe et Ungersheim.
L'année 1918 voit la fin de la Première Guerre mondiale et la victoire de la
France. L'Alsace redevient alors française et les puits allemands sont
confisqués par la France. En 1924, toutes les mines reviennent à l'État
Français et, dans les années qui suivirent, de nombreux immigrants
polonais arrivent dans la région pour travailler dans les mines.
Le 24 mai 1924, l'État français acquiert dix mines et les regroupe dans une
compagnie publique : les Mines Domaniales de Potasse d'Alsace. Les
mines alsaciennes ne sont donc désormais exploitées plus que par deux
sociétés, l'une à capitaux publics, et l'autre, la société Kali
Sainte-Thérèse, à capitaux privés.
En mai 1936, une forte grève éclatera juste avant l'arrivée au pouvoir du Front populaire. Les
mineurs luttent en raison de leurs conditions de travail et de vie
pendant la crise. Les Mines Domaniales de Potasse d'Alsace (MDPA)
transforment alors la région. Au cours du reste du xxe siècle,
l'exploitation de la potasse continuera avec plusieurs grands puits
d'extraction, tel que le puits Rodolphe.
En 1940, l'Alsace est annexée au Troisième Reich. Les nazis décident de regrouper l'ensemble
des mines de potasse dans une entité juridique unique : la Elsässiche
Kaliwerke. C'est pendant l'occupation allemande que le plus important
accident a lieu à la mine Rodolphe : un coup de mur et un dégagement de
grisou tuent 25 mineurs. Le bassin potassique est libéré par les alliés
le 3 février 1945. Les installations ont subi d'importantes destructions
durant les combats de la plaine d'Alsace.
Les années 1950 et 1960 sont une période qui voient l'arrivée de nouvelles techniques
d'exploitation minière (machines d'abattage, havage intégrale,
généralisation des soutènements marchants hydrauliques) et de traitement
du minerai avec la mise en service de la première grande usine de
traitement par flottation à la mine Théodore, remplaçant en partie le
traitement thermique plus onéreux.
Depuis les années 1960 déjà, l'épuisement du bassin se fait sentir et l'on songe alors à se
diversifier dans d'autres secteurs d'activités afin de favoriser la
reconversion des mineurs. L'exploitation sera finalement stoppée en
2004. La plupart des installations seront démantelées puis démolies mais
certains bâtiments témoignant du passé subsistent. Des monuments seront
édifiés pour rendre hommage aux mineurs et aux découvreurs de la
potasse qui ont contribué à l'essor industriel de l'Alsace.
Entre 1910 et 2002, près de 567 millions de tonnes de sel brut auront été extraites du sous-sol alsacien.
BON À SAVOIR
Un festival de couleurs pour ensoleiller cette fin d'été .
La prune
Oui , elles sont actuellement trois sur le marché . Reine-claude , Mirabelle ou quetsche , leurs saveurs feront notre bonheur .
Le monde des prunes est vaste : de l'Europe aux Etats-Unis en passant par
la Chine . Cette dernière , premier producteur mondial , est aussi le
pays d'où le fruit serait venu , via la route de la soie, s'implanter au
Moyen-Orient et en Europe dès l'Antiquité . Chez nous , elle s'impose à
la Renaissance, au point qu'une variété reçoit le nom de l'épouse de
François 1er , la reine Claude .En oubliant la prune d'Ente , réservée
au pruneau d'Agen , il reste un trio de prunes de table à savourer
jusqu'à fin septembre . La verte reine-claude , cultivée dans le
Sud-Ouest ( un tiers des 80 000 tonnes de prunes produites chaque année )
, puis la petite et jaune mirabelle de Lorraine , et enfin , d'un bleu
violet , la quetsche , cultivée aussi dans l'Est .
Belle , la mirabelle de Lorraine
Sa saison est fugace ; six semaines , pas plus . Profitez-en , on est en
plein dedans ! En 1996 , la mirabelle de Lorraine est le premier fruit à
recevoir une IGP ( indication géographique protégée ) , qui garantit
son origine et ses qualités . C'est la récompense d'une aventure
économique qui a tourné à l'histoire d'amour entre 250 agriculteurs
lorrains et le petit fruit du terroir . Alors qu'il est tombé dans
l'oubli , 1 500 hectares sont replantés de mirabelliers dans les années
1980 . Ce sont des emplois créés , de nouveaux paysages et une petite
prune à succès qui devient le nouvel emblème de la Lorraine .
Pour avoir le ventre plat , comptez sur les prunes
Malgré son goût sucré , la prune est peu calorique ( 52 kcal /100 g ) . Mais,
plus que tout , c'est sa richesse en fibres et sa concentration en
sorbitol ( double laxatif qui la rendent bonne à croquer pour garder un
ventre plat . Elles sont souvent vendues mûres à point ; dégustez-les
dans les deux ou trois jours . Vous pouvez les congeler pour l'hiver .
En saison , préférez-les nature ou en tarte . pour éviter que leur jus
ne détrempe la pâte , saupoudrez-la de gâteaux secs émiettés ou de
poudre d'amandes . prenez le temps de faire des confitures délicieuses
ou des compotes express au micro-ondes ( avec juste un peu de miel ou du
sucre vanillé ) . Plus original ; mélangez-les dans des salades
sucrées-salées , par exemple avec de la mâche et du magret de canard
fumé .Ou servez-les poêlées au beurre salé , pour accompagner un rôti de
porc ou une volaille , car les prunes cuisinées s'accordent à merveille
avec les viandes blanches , les poissons et le foie gras.
PENSEZ À FAIRE RAMONER VOS CHEMINÉÉS
Avec son bonnet rouge, son visage rieur barbouillé de suie et son échelle sur
le dos, le petit ramoneur n'est pas un mythe, mais une dure réalité qui
n'a pris fin qu'en 1914
En montagne, pour survivre en hiver, les familles nombreuses de Savoie pratiquent l'émigration saisonnière dès le Moyen-âge.
De nombreux habitants de la Maurienne, la vallée d'Aoste et la Tarentaise
se déplacent vers des villes comme Lyon et Paris. Là-bas, les cheminées
sont nombreuses et les enfants de six à douze ans sont employés pour le
ramonage, en raison de leur petite taille.
Leur travail est très dur : ils doivent monter dans les cheminées à l'aide de leurs coudes et de
leurs genoux pour racler la suie le long des conduits
Malheureusement, ils sont exploités par des rabatteurs qui s'enrichissent à leur dépens
et ne respectent pas les engagements des contrats d'embauche : pas
d'école, pas de catéchisme, pas de salaire ni de nourriture. Les petits
sont contraints à mendier pour manger.Nombre d'entre eux souffrent de
maladies pulmonaires.
Au XVII ème siècle, des religieux s'alarment de cet état de chose et leur portent secours.Puis en 1735 l'Abbé du Breuil
de Pontbriand crée l'œuvre des petits Savoyards
Enfin, en 1863, le préfet de Savoie réglemente la profession en l'interdisant aux moins de douze ans.
Il faut attendre 1914 pour que cette exploitation enfantine cesse.
C'est l'aspect joyeux et débrouillard des petites ramoneurs chantant sur les toits qui les a rendus si populaires et les a
Malheureusement, dans certains pays, les enfants sont encore exploités
La douleur cervicale est souvent causée par une tension excessive.
Pour éviter cela , vous avez juste besoin de trouver quelques minutes pour exercer au travail ou dormir sur un oreiller confortable.
Cependant, nous vous rappelons que toute douleur aiguë est une raison d'aller chez le médecin.
exercice 1
Tourner la tête vers la gauche, puis abaisser lentement la tête jusqu'à ce que le menton repose sur l'épaule. Maintenez la position pendant 2 secondes. Tourner la tête à droite égale et maintenez la position pendant 2 secondes.Tourner la tête vers la gauche, reprendre et, tendant le cou au maximum, tourner à l'épaule droite. Maintenez la position pendant 2 secondes.Répété 10 fois.
exercice 2
Reposez votre menton sur vos mains comme indiqué et, vaincre la résistance, incline la tête vers le bas.
Puis allez lentement en arrière en portant la tête, sur la résistance des mains.Répétez 10-20 fois.
exercice 3
Joignez les mains derrière la tête, prend la tête en arrière et par les efforts des muscles du cou, vaincre la résistance de la main.Penchez la tête en avant autant que possible, par la pression de la main sur le cou.Répétez 10-20 fois.
exercice 4
Soutenez votre main droite à votre tempe droite. Surmonter la pression de la main, incliner la tête vers la droite, puis à gauche.Répéter l'opération avec la main gauche à la surface gauche du cou.Faites 10 à 20 fois.
exercice 5
Mettez votre main gauche sur sa tête. Lentement, penchez la tête vers l'épaule gauche.
Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes.Répétez avec le côté droit.Faites 3 répétitions.
exercice 6
Massez le dos de la tête pendant 3-5 minutes. Cela va soulager la douleur dans la région du cou.
Les cénotes sont des gouffres remplis d’eau douce couleur turquoise. Celle de Dos Ojos est certainement la plus célèbre : elle tire son nom (« deuxyeux » en français) de la présence de deux cavernes marines reliées entre elles par un couloir aquatique. Elle se trouve à 40 minutes de Playa del Carmen. Si vous êtes en voyage au Yucatán, cette sortie en merest incontournable
Aménagée pour le public en 1981, la Crypte archéologique de Paris est peu connuedes touristes et boudée des Parisiens.
Et pourtant, cet ensemble de galeries installées dans les sous-sols de l’Île de la Cité mérite vraiment d’être exploré.
On découvre cet improbable musée bien caché sous nos pieds.
Un parcours où s’entremêlent les époques Dépendant du Musée Carnavalet et faisant partie du réseau des Musées de la Ville de Paris, la Crypte archéologique se propose de nous faire découvrir Paris telle qu’elle était quand elle s’appelait Lutèce. Mais le parcours ne se cantonne pas àl’époque gallo-romaine et nous fait remonter le temps à différentes
époques de la capitale. On se balade non seulement au milieu de vestigesdatant de l’Antiquité, mais aussi des restes médiévaux et, plus étonnant, des traces datant du XVIIIe siècle. Sous les dalles pavées du parvis de la Cathédrale Notre-Dame se cachent ainsi 2000 ans d’histoire parisienne.
Les sous-sols aménagés du cœur historique de Paris lèvent un peu le voile sur l’apparence qu’avait Lutèce à l’époque gallo-romaine. On peut ainsi observer les derniers restes du port antique de Lutèce ou encore les bains publics datant du IVe siècle et dans lesquels Gaulois et Romains se rendaient pour faire leur toilette. Entre-temps, on se sera immiscé
dans le quotidien des Parisiens du Moyen-Âge en découvrant le sous-sol de la chapelle de l’Hôtel-Dieu et les fondations des anciennes maisons de la rue Neuve-Notre-Dame, percée au XIIe siècle lors de la construction de la Cathédrale qui se dresse au-dessus de nos têtes. Un peu plus loin, on entrevoit les vestiges des premiers remparts de la ville, construits au début du IVe siècle pour protéger Lutèce des premières invasions germaniques.
Une mise en scène didactique et ludique Seuls quelques vestiges subsistent de l’ancienne Lutèce, mais la Crypte archéologique de l’île de la Cité n’en reste pas moins l’une des plus importantes d’Europe et, surtout, l’une des plus intéressantes. Car, s’il n’y a pas forcément grand chose à voir, les panneaux explicatifs et les nombreux équipements interactifs qui jalonnent le parcours sont très bien conçus et nous en apprennent beaucoup sur la façon de vivre denos ancêtres et sur la manière dont tous ces vestiges ont été découverts. Un passionnant condensé d’histoire parisienne, en somme.
Crypte archéologique de l’Île de la Cité –
Par Philippe Bourget Du Magazine Détours En France
De Roscoff au Guilvinec, l'itinéraire offre un parcours extrême en dents de scie de 350 kilomètres. Les routes côtières procurent un sentiment deliberté inégalé.
Le voyageur y rencontrera la douceur des plaisirs balnéaires et la dure réalité des métiers de la pêche. Les camping-caristes recevront enfin uncours magistral d'histoire bretonne...
Roscoff, un port de pêche actif, un bourg animé aux splendides maisons de granit. On a connu pire début d’itinéraire !
À peine arrivé et vous voilà plongé dans cet univers singulier entre terre et mer, qui ne va pas vous lâcher jusqu’au Guilvinec.
Plein ouest, la D10 file à travers le Léon agricole, en direction de l’Aber-Wrac’h.
De votre poste de conduite, vous distinguerez sans peine le clocher de 78 mètres de la chapelle du Kreisker, totem de Saint-Pol-de-Léon.
Tout autour, à perte de vue, des champs cultivés de choux-fleurs, d’artichauts, de pomme de terre, de brocolis, d’oignons, de tomates...
Le Léon profite d’un climat doux et de terres limoneuses pour s’afficher comme l’un des premiers jardins légumiers de France.
Passé le château féodal de Kérouzéré, la route file jusqu’à Plouescat (à 19 km de Roscoff).
L’arrêt est conseillé dans cette station balnéaire aux nombreuses plages, connue aussi pour ses halles du XVe siècle.
Six kilomètres plus loin, la Maison des dunes de Keremma mérite aussi une visite.
Vue sur la pointe du Raz depuis la pointe du Van au cap Sizun.
De Brignogan-Plages à Plouguerneau et le phare de l'île Vierge... Vous voilà arrivés à Brignogan-Plages.
Ce nom signe sans conteste la vocation balnéaire de l’endroit mais à la beauté du sable blond, nous associons le charme brut de la pointe de Pontusval, avec ses blocs granitiques et son menhir de 8 mètres.
On vous parlait de traditions, elles surgissent au hameau de Meneham.
Protégées de la mer par de hauts rochers, des maisons basses de goémoniers ont été restaurées et abritent des magasins et des ateliers d’artisans.
Elles témoignent de l’ancien métier de ramasseur d’algues, assuré jadis par une corporation considérée comme la plus pauvre de la côte. La route est longue, alors poursuivons !
17 kilomètres après Ménéham, la D10 file jusqu’à Plouguerneau et le phare de l’île Vierge.
Un monument de signalisation marine, haut de 83 mètres (record de France).
Posé à quelques encablures de la côte, on peut s’y rendre à pied, à marée basse, pour grimper ses 400 marches. De là-haut, vous profiterez du spectacle d’écume et de rocs de la côte finistérienne
Au Loin, Le Phare De L'île Vierge À Plouguerneau.
Vous pénétrez maintenant dans le monde des abers. Un univers de routes assez spectaculaires (D113, D128, D28), plongeant vers des rivages et des ports secrets, cachés au bord d’estuaires maritimes.
L’Aber-Wrac’h et l’Aber Benoît procurent des sensations uniques. L’air vif de la Manche vous saisit soudain, vitres ouvertes, au moment où l’aber s’ouvre vers le grand large.
Après l’Aber Benoît, la route touristique se tortille sur plus de 40 kilomètres jusqu’au Conquet.
Impossible de citer ici tous les ports,plages,pointes,chapelles, villages, îles et panoramas que vous croiserez le long de cette côte découpée.
Sachez que cette portion d’itinéraire suit la mer d’Iroise, célèbre pour ses coups de vent. Si l’on doit vous conseiller des arrêts, les voici...La chapelle Saint-Samson, perchée au-dessus de la mer; l’Aber Ildut et son rocher du Crapaud, frontière « officielle » entre Manche et Atlantique...Lanildut et son port goémonier; la pointe de Corsen, cap ouest ultime de la France.
Un Océan De Bateaux Au Conquet.
Pointe Saint-Mathieu, Le Bout Du Monde Au Conquet, après environ 100 kilomètres parcourus depuis Roscoff, l’envie d’une halte longue vous saisira peut-être.
Le parking du parc Beauséjour (près de l’office de tourisme, avec eau, électricité et équipement de vidange) accueille 4 heures gratuitement les camping-cars en journée, d’avril à fin septembre.
Un bon moyen pour découvrir à pied cette « station verte », ultime agglomération à l’extrême-ouest de l’Hexagone.
Vous pourrez y faire de courtes balades littorales, à la pointe de Kermorvan et sur le port.
Avant de filer vers Brest, vous clôturerez cette partie d’itinéraire par le pèlerinage obligé à la pointe Saint-Mathieu (5 km au sud du Conquet, par la D85).
Là, dans cet autre bout du monde où trône une ancienne abbaye ruinée, le cap et son phare (accès possible au sommet)...Ils vous offrent des panoramas uniques sur la presqu’île de Crozon, la pointe du Raz et les îles du Ponant (Sein, Ouessant, Molène).
Le Sémaphore De La Pointe Saint-Mathieu À Plougonvelin (29).
En Juillet, plus de 1 000 bateaux en rade de Brest voici donc Brest. Une respiration urbaine dans laquelle la mer reste toutefois le sujet majeur.
8 kilomètres de quais concentrent l’éventail des activités marines : construction et réparation navale, port militaire, de pêche, de plaisance, de commerce, gare maritime, espace éolien offshore... Sans oublier les loisirs, avec Océanopolis (10 000 animaux, premier équipement touristique de Bretagne) et la marina du Château, affichant son quai bordé de cafés et de restaurants-terrasses.
Preuve de sa vocation marine, la ville accueille les Fêtes maritimes, un événement nautique organisé tous les quatre ans en juillet avec plus de 1000 bateaux qui voguent sur la rade.
Il ne faut pas quitter Brest sans avoir découvert la Ville Haute. Depuis les remparts fortifiés, le cours Dajot domine le port.
Au cœur de la ville, la rue de Siam et son récent tramway vous offre l’éventail à peu près complet des commerces d’une cité de 140000 habitants.
La visite du château médiéval, relooké par Vauban, rappellera les grands faits de l’histoire maritime brestoise, mis en scène dans ce musée national.
Le site abrite la Préfecture maritime, poste de commandement de la Marine pour l’Atlantique.
Reste à franchir la Penfeld. De l’autre côté du pont jeté sur ce court fleuve, depuis lequel vous apercevrez, en dessous, la ruche de l’ex-Arsenal, voici Recouvrance.
Le déploiement de l’activité militaire au XVIIe siècle profita au quartier.
En automne 2016, un téléphérique devrait même relier Les Capucins au centre-ville de Brest, par-dessus la Penfeld.
À Brest, le château, intégré à la citadelle Vauban, siège de la Préfecture maritime et du musée national de la Marine, surplombe la rade et la Penfeld
De Crozon à Camaret-sur-Mer & Son Port Prêts à repartir ? Cap au sud vers la presqu’île de Crozon et Camaret-sur-Mer, distant de 68 kilomètres. Vous qui connaissez désormais la typicité du relief granitique risquez d’être surpris.
« Coincée » entre la rade de Brest et la baie de Douarnenez, la presqu’île n’est composée que de grès et de schistes, d’où un relief doux piqué de bocage, de landes et de pins maritimes.
Un paysage à observer au sommet du Ménez-Hom (parking, puis accès à pied en 5 min), vigie naturelle (330 m) de cette péninsule en forme de trident.
Vous effectuerez aussi le tour en véhicule de la pointe des Espagnols, face à la rade de Brest, crochèterez par Morgat pour voir les anciennes villasbalnéaires, avant de vous poser à Camaret-sur-Mer.
Voilà la « pépite » de Crozon, avec son port aux maisons serrées posées face à la chapelle de Rocamadour et à la tour Vauban, ouverte à la visite depuis cette année.
Pour clôturer le ban, un conseil : poussez prudemment votre véhicule vers quelques caps symboliques. Les vues plongeantes sur la mer et ses falaises offertes depuis les pointes de Dinan, de Pen-Hir ou du cap de la Chèvre, sont fabuleuses.
Et pour vous prélasser sur une plage, nous vous conseillons celle du Veryac’h, à Camaret (parking au dessus), protégée par des falaises brunes et les rochers du Tas de Pois.
La Plage De La Pointe De Saint-Hernot à La Presqu'île De Crozon.
Les Pointes Leydé, Du Millier & De Brezellec Après un arrêt-visite au magnifique enclos paroissial de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom, vous filerez par une route tranquille jusqu’à Douarnenez (à 20 km).
La pêche n’est plus ce qu’elle était dans ce port sardinier, repaire toujours actif de conserveries, mais si vous souhaitez tout connaître deson histoire...Il faudra consentir une demi-journée pour visiter le passionnant Port-Musée et découvrir, en face, le tout nouveau Centre d’interprétation de l’industrie de la conserve.
Roulons vers l’est, à la rencontre de la pointe du Raz. Le littoral nord du cap Sizun est ici incroyablement sauvage, avec de hautes falaises violemment battues par les flots.
La D7 les longe à distance, aussi faudra-t-il s’engager à droite dans des voies secondaires pour les approcher. Vous poserez ainsi votre véhicule àla pointe Leydé, du Millier, de Brézellec... (parkings).
Autant d’occasions d’apercevoir goélands ou fous de Bassan et de faire un bout de promenade sur le GR34®, au-dessus des granits cisaillés.
Le petit circuit (de 45 min à 1 h) tracé dans la réserve naturelle du Cap Sizun complétera la découverte de ce littoral exceptionnel, illustré par l’absolue solitude de la chapelle Saint-They, à la pointe du Van.
À Douarnenez (29), Port-Rhu, (port rouge, en français), a probablement pris ce nom à cause de la couleur de l'eau due à aux rejets de sang. Jusqu'en 1974, un abattoir a en effet fonctionné ici...
Port-Musée De Douarnenez , La Mer, Rien Que La Mer S’il y a un seul musée à visiter durant votre périple de Roscoff au Guilvinec, c’est celui-ci.
Sur près de 3 000 m2 d’expositions permanentes et temporaires, le port-musée de Douarnenez dévoile tout ou presque de l’histoire des mondes maritimes, les bateaux, les hommes...
Associés à des expositions artistiques , le visiteur découvre aussi des bateaux à flot plus vrais que nature, à bord desquels on peut grimper. Passionnant. www.port-musee.org
Le Grand Site De "La Pointe Du Razen Cap Sizun" Juste après la baie des Trépassés (30km depuis Douarnenez), voici la pointe du Raz.
Le stationnement est payant et permet de rejoindre à pied ce Grand Site de France, que vous parcourrez librement sur des chemins aménagés, cernés par l’océan.
Au large, l’Île de Sein et les phares de la Vieille, d’Ar-Men et de Tévennec, se distinguent.
Ainsi que, dans le raz, le gymkhana insensé des ligneurs de bars, frôlant les rochers contre vents et marées. La côte sud du cap Sizun est soudain plus hospitalière.
Finis, ou presque, les rochers, place au sable et aux villages résidentiels.
N’hésitez pas à vous arrêter à la plage du Loc’h, à Plogoff, ou à celle de l’Anse du Cabestan, à Esquibien.
Juste après, à 15 kilomètres de la pointe du Raz, Audierne constituera une étape agréable pour ceux qui aiment les ports de pêche (ligneurs et fileyeurs) et les petits bourgs commerçants.
La Pointe De Brézellec Au Cap Sizun.
300 Marches au phare D'Eckmühl À Penmarc'h .Question pêche, justement, nous avons encore mieux à vous offrir ! Il vous faut pour cela filer jusqu’au Guilvinec, à 40 kilomètres d’Audierne.
Par les D784, D2 et D785, vous entrerez en Pays bigouden, laisserez à droite dunes, étangs et calvaire de Tronoën (vous pouvez cependant y faire un crochet, c’est à moins de 5 kilomètres de la route principale),puis pousserez jusqu’à Penmarc’h.
Autour de cette pointe rocheuse, vous gravirez les 300 marches du phare d’Eckmühl, observerez la tour fortifiée de la ville et celle, carrée, deSaint-Guénolé.
Une balade au port, souvent noyé d’embruns, vous introduira dans l’univers de la pêche, assurée ici par des navires bolincheurs.
L’activité culmine au Guilvinec, où la pêche est un sacerdoce. 90 chalutiers rentrent chaque après-midi livrer leur cargaison, dans une belle effervescence.
Un spectacle à ne pas manquer en visitant Haliotika, la passionnante Cité de la Pêche.
La nature sauvage des côtes finistériennes, non contente de satisfaire les touristes véhiculés par ses paysages spectaculaires, participe aussi à l’activité humaine et économique de cette Bretagne des confins.
De Gauche À Droite...
Le sémaphore, le vieux phare de Penmarc'h et le phare d'Eckmühl...