Le musée de la Cité des insectes de Nedde. En partant de la Creuse vers Limoges, un détour par Nedde s'impose pour visiter la Cité des insectes. Un lieu paradisiaque où l'on peut se promener et pique-niquer au milieu des jardins et potagers. Le musée regorge de surprises avec son cabinet de curiosités, ses animaux naturalisés, sa salle des microscopes, son vivarium et la fourmilière géante où les enfants découvriront le monde organisé de ces travailleuses acharnées. Une sortie à ne pas manquer !
Sur l'Île de Nantes, les machinistes des Nefs ont réussi un projet artistique inédit. Sur le site des anciens chantiers navals, Pierre Orefice et François Delarozière ont installé leur atelier avec la Compagnie La Machine, où ils donnent naissance à de drôles de bestioles mécaniques qui nous fascinent et sur lesquels on peut parfois grimper. Les Machines de l’île se situent à la croisée des "mondes inventés" de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoireindustrielle de Nantes, Nantes à dos d'Éléphant. Découvrir l’Ile de Nantes à dos d’Éléphant ? Voici une promenade insolite et originale!Chaque sortie de cette créature impressionnante de bois, cuir et métal – 12 mètres de haut sur 8 de large pour 50 tonnes – est un véritable événement ! Les enfants adorent monter à bord pour admirer ses engrenages et ses pattes en mouvement, lors d’une balade de 45 minutes. Côté spectateurs, éloignez-vous quand le machiniste déclenche le barrissement : cela mouille ! Les Nefs : la nouvelle araignée géante ! Une visite de la Galerie des Machines s’impose pour voir d’incroyables créatures s’animer, comme la Fourmi géante, un héron de 8m, sans oublier l’Atelier, chantier permanent des futures créations, où des croquis de maquettes et des vidéos racontent cette formidable aventure. De nouvelles machines sortent fréquemment des ateliers comme le dragon cracheur de feu ou très récemment l'araignée géante. Elle pèse 3 tonnes pour une envergure de 7,5 m et une hauteur de 4,5 m. Elle peut embarquer4 visiteurs sur son abdomen. Reliée à un pont roulant, elle s’élève sur ses fils et se déplace au-dessus du public. L’araignée redescend au sol puis marche vers son trou et se rendort. Le Carrousel des Mondes Marins. À quelques pas, se dresse le Carrousel des Mondes Marins sur 3 niveaux. Un incroyable manège dédié à la mer (25 mètres de haut, 20 mètres de diamètre)-saluée par le prix de l’attraction la plus originale du monde (Thea Awards). Inspiré par les fonds marins, découvrez d’étonnantes créatures : poisson-coffre (nouveauté 2014), crabe géant, poisson pirate, calamar à rétropropulsion, raie manta, méduses.
3 expressions parisiennes qui n’auront plus de secret pour vous. Epater la galerie. Au jeu de Paume (ancêtre de la pelote basque), avant d’entamer une vraie partie certains joueurs s’échauffaient simplement pour le plaisir : c’est ce qu’on appelait « peloter ». Les paumistes qui réussissaient à « prendre la balle au bond » – équivalent de la reprise de volée en tennis – étaient remarqués pour leur adresse. En revanche, quand un joueur tombait au sol ou était vaincu il « restait sur le carreau » car les sols des jeux de paume étaient carrelés à l’époque. Et tout cela, devant les yeux des spectateurs qui étaient installés dans la galerie sur le côté du terrain. Se faire appeler Arthur. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Paris est sous l’occupation allemande, le couvre feu est fixé à 8h du soir dans la capitale. Les parisiens qui traînent encore dans les rues à cette heure-ci se font rappeler à l’ordre par les patrouilles qui leur crient « Acht Uhr ! », « Huit heures ! » en allemand. Aujourd’hui encore, « se faire appeler Arthur » est synonyme de se voir faire des remontrances !
Enfants de la balle. Du 13e au 17e siècle, Paris fut la capitale internationale de la raquette, comptant pas moins de 250 jeux de paume ! L’anglais Dallington écrira même que les Français naissent « une raquette à la main ». Mais pas tous les Français, car les pauvres – les vilains – n’avaient pas les moyens d’avoir une raquette et devaient jouer à la main, d’où l’expression « jeu de mains, jeu de vilains« . L’évolution du jeu de paume donnera naissance au tennis, dont le nom vient de notre « tenez » français !
DANSEURS AU "FESTIVAL PAHIMIS" Chaque année, la ville d'Amadeo aux Philippines accueille un festival pour célébrer la récolte du café. Le "Festival Pahimis" dure trois jours et comporte des défilés de danseurs comme ceux qui sont capturés ici. PHOTOGRAPHIE DE RYAN MALABONGA
Forteresse à louer à Saint-Malo. Pour financer la rénovation de cette forteresse militaire du XVIIe siècle, un retraité la loue via Airbnb.
Pierre par pierre, récupérées sur la Côte d’Emeraude et transportées sur son bateau à moteur, Alain-Etienne Marcel restaure depuis plus de 15 ans le fort du Petit Bé au large de Saint-Malo en Bretagne. «Je préfère vous dire que ce n’est pas Versailles ici !», lance le maître des lieux à ses hôtes du jour. Il est vrai que ce fort, conçu par l’architecte Vauban à la demande de Louis XIV, fut érigé pour la défense de la prospère citée corsaire des assauts anglais et hollandais. A 700 mètres des remparts de Saint-Malo, «le Petit Bé pouvait accueillir une garnison de 160 hommes. Il était armé de 19 canons et de deux mortiers», détaille son propriétaire breton de 72 ans au groupe de 20 personnes venues de Belgique, d’Angleterre et du Canada. L’ancien huissier de justice est féru d’histoire et «plus spécialement des bâtisses Vauban». Il a contribué pendant 23 ans à la restauration du Fort National, autre ouvrage de l’ingénieur français, à Saint-Malo et en a assuré les visites lors de ses «loisirs». «Fort de cette expérience, le maire m’a dit, je suis prêt à vous donner le Petit Bé si vous en faites la même chose», confie-t-il. Un bail d’une durée de quarante ans est passé entre la cité corsaire et Alain-Etienne Marcel en janvier 2000 pour assurer la restauration du fort, classé monument historique en 1921, mais délaissé pendant près d’un siècle.
Chantier titanesque. Avec sa bande de copains, le Breton se lance dans ce chantier titanesque. «Tout était à l’abandon, il a fallu remonter à la surface de l’eau pierre par pierre», soit 173 blocs transportés sur son petit bateau à moteur. «Il ne faut pas compter les heures sinon on devient fou», assurele maître des lieux qui a pris sa retraite à 70 ans. N’ayant plus les mêmes revenus, Alain Etienne-Marcel décide alors de proposer son bien en location sur Airbnb. Une réservation pour une nuit s’élève à600 euros (677 francs) que l’on vienne en couple ou à plus de 15 personnes, ce qui revient alors à 40 euros par tête, explique l’élégant breton, foulard autour du cou. A ce prix, les locataires bénéficient d’une bâtisse sur trois niveaux. A l’étage, des lits de camp de soldats reconstitués à l’identique, dont unlit «incliné car à cette période, la position horizontale est considérée comme celle du mort», raconte M. Marcel.
Conditions spartiates. Le Petit Bé, juché sur un rocher, vit au rythme des marées et de la météo. L’accès se fait en bateau ou à pied. La durée d’ouverture peut varier entre 30 minutes et quatre heures, une dizaine de jours par mois. Au rez-de-chaussée, la cuisine se résume «tout bonnement à une cheminée». Devant la maison, 800 mètres carrés de gazon où il est possible de camper. Les conditions sont sommaires comme «lorsque la ville de Saint-Malo était en proie aux guerres maritimes». Le propriétaire s’est refusé à en faireune bâtisse de luxe. Mais il fournit «à la demande, glace pilée, fromage et bon vin du coin». «C’est fou de pouvoir dormir dans un lieu qui a plus de 300 ans où des militaires ont dormi et défendu la ville», s’enthousiasme Sophie Beaugeard, Canadienne de 43 ans. Pour les bourses les plus modestes, le fort reste ouvert au public pendant la journée, moyennant six euros. Alain y assure les visites en plus du ponçage, du rabotage et du ramonage des six cheminées. «Une projection dans le temps vraiment extraordinaire», résume Wendy, venue de Bruxelles. Timothée, 8 ans, a «adoré les histoires de batailles contre les Anglais et grimper sur les canons». Le garant des lieux a laissé les clés de son fort aux locataires d’un soir. «D’ici à huit ans», Alain-Etienne Marcel espère achever la restauration du Petit Bé et le transmettre à ses deux filles, «afin de perpétuer la mémoire de ce patrimoine militaire».
À 24 ans, elle a construit un avion, étudie la gravité quantique, et Harvard la considère déjà comme « le prochain Albert Einstein »
Harvard pense avoir trouvé le prochain Albert Einstein... et il s'agit d'une jeune femme, âgée de 24 ans. Véritable génie de la physique quantique, Sabrina Gonzalez Pasterski, née en 1993, figure déjà, malgré son jeune âge, parmi les physiciens les plus prometteurs des États-Unis. Son potentiel est tel qu'elle a été à diverses reprises comparée à de légendaires génies scientifiques, tels que Stephen Hawking ou Albert Einstein lui-même. Si ces cerveaux de renommée mondiale nourrissent bon nombre de fantasmes chez leurs contemporains, il se pourrait bien que Sabrina Pasterski incarne la relève de la prochaine génération, en tant que « plus grande intelligence de l'humanité ».
Capture d'écran / Girls in Tech Chile
À l'âge de 12 ans à peine, elle commence à s'intéresser sérieusement à la mécanique, à la physique et aux machines. C'est alors qu'elle s'attelle à la construction de son premier avion. Il s'agissait d'un appareil monomoteur, qu'elle a assemblé toute seule dans le garage de son père. Deux ans plus tard, à 14 ans seulement, elle avait terminé la construction de son avion, et le faisait voler au-dessus du lac Michigan — faisant d'elle la plus jeune personne a être parvenue à accomplir un vol avec un appareil de sa propre conception au cours de l'Histoire. Elle avait documenté à l'époque, toutes les étapes de la fabrication de son appareil, sur sa chaîne YouTube « PhysicsGirl » :
À 17 ans, elle sort diplômée de l’Académie des Mathématiques et des Sciences de l’Illinois. Elle pose alors sa candidature pour rejoindre leprestigieux Institut de Technologie du Massachusetts (MIT). Mais lorsque les recruteurs découvrent sa vidéo, ils commencent à comprendre qu'ils n'ont pas affaire à une candidate ordinaire... et décident de la faire entrer directement, sans même lui faire passer de concours. « Nous étions stupéfaits lorsque nous avons visionné [la vidéo]. Le potentiel de cette jeune fille est hors norme, » se souvient Allen Haggerty, l'un des professeurs. Après être sortie du MIT avec une note finale de 5.0 (la note la plus élevée possible), elle est repérée par l'Université de Harvard, où elle se consacre à l'étude de la physique quantique. Désormais doctorante, elle jouit d'une liberté académique totale—c’est-à-dire qu'elle a gagné le droit de faire elle-même ses propres recherches de lamanière qu'elle souhaite, selon ses propres termes et conditions, et sans aucune interférence de la part des enseignants-chercheurs ou du personnel universitaire. Elle a donc choisi de se concentrer à l'étude de la physique quantique, et plus spécifiquement de la gravité quantique, une discipline qui consisteà explorer et à expliquer le concept de la gravité dans un contexte de mécanique quantique. Cependant, Sabrina Pasterski s'intéresse aussi de près aux trous noirs, à l'espace-temps, et à la manière dont on peut faire se combiner la dimension spatiale et temporelle dans un unique continuum. Les articles scientifiques qu'elle a publiés sur son site « physicsgirl.com » suscitent un intérêt croissant, et elle a déjà reçu plusieurs propositions d'embauche, notamment de la part de la NASA et du concepteur aérospatial Blue Origin. En attendant, certains placent de grands espoirs en elle, voient déjà en son génie le cerveau qui ouvrira de nouvelles portes à l'humanité et changera notre façon de percevoir l'univers. Sa réponse ? « Je ne suis qu’une simple étudiante nouvellement diplômée. J’ai encore tellement à apprendre... Je ne mérite pas toute cette attention. »
Apparemment le cyclone Harvey est une aubaine pour les tenants du réchauffement climatique anthropique, Michael Mann en tête. Les théoriciens de l’alarmisme se déchaînent, tandis que les habitants de Houston se préoccupent plutôt de panser les plaies accompagnés du président Donald Trump accouru sur les lieux. Il est vrai que Harvey affiche en deux ou trois jours un record de précipitations sur une superficie de quelques de milliers de kilomètres-carrés. Pour autant, explique le climatologue américain Roy W. Spencer, ce cyclone réunit deux premières caractéristiques susceptibles d’éclairer ce record. Harvey « était un puissant cyclone tropical issu d’une importante humidité évaporée du Golfe du Mexique » et « son mouvement était réduit ». « C’est la combinaison de ces deux facteurs » qui est « à l’origine de l’inondation catastrophique de Houston », explique Spencer avant de démentir tout lien avec un hypothétique réchauffement. Le climato-alarmiste Michael Mann explique Harvey par une hausse de température des eaux. Les climato-alarmistes, eux, ne font pas le détail. En France Le Figaro, quotidien qui cache mal désormais sa préférence pour la pensée unique, lie sans autre forme de procès Harvey à la hausse du niveau des mers, avant d’aller plus loin encore dans la paranoïa générale. « Une hausse de 20 centimètres du niveau des océans d’ici à 2050 augmenterait de plus 5.000 % le coût des destructions annuelles provoquées à Houston par les inondations », tempêtait-il mardi. Et de reprendre pour argent comptant les propos du climatologue et militant politique Michael Mann, tenus dans le quotidien britannique gauchiste The Guardian, selon lequel, « sans ambiguité (…) le changement climatique a aggravé l’impact de l’ouragan Harvey ». Pour les lecteurs du Figaro, comme pour ceux du Guardian, le phénomène ne peut donc s’expliquer que par le fait que « la hausse de 0,5°C de la température en surface du Golfe du Mexique ces dernières années a augmenté l’évaporation de l’eau, ce qui a participé aux précipitations record de Houston ». Regarder bouillir l’eau dans la casserole sur votre cuisinière, observez la buée sur la vitre de la fenêtre, CQFD.
Roy W. Spencer conteste la science de cuisine de Michael Mann : pas de corrélation cyclones-température des eaux. Cette science de cuisine est frontalement contestée par Roy W. Spencer. Notre climatologue a d’abord observé tous les impacts des cyclones de catégorie 3+ au Texas depuis 1870 et les a comparés aux relevés de température de surface des eaux du Golfe du Mexique occidental. Ces eauxont connu des maximales de températures en 1895 (+ 0,6° C sur la moyenne longue), 1944 (+ 0,9° C), 1991 (+ 0,75° C), 2010 (+ 0,82° C) et 2016 (+ 0,91° C). Mais aussi des températures inférieures à la moyenne en particulier en 1877 (- 0,84° C), 1889 (- 0,69° C), 1917 (- 0,72° C), 1931 (- 0,52° C), 1984 (- 0,81° C), 1988 (- 0,61° C). En superposant surcette courbe la survenue des événements violents, Spencer constate « que les grands ouragans ne se préoccupent pas vraiment de savoir si les eaux du Golfe sont au-dessous ou au-dessus des températures moyennes ». De fait, Harvey survient alors que ladite température relative a chuté, de + 0,91° C en 2016 à + 0,59° C en 2017, et l’on constate avec Spencer qu’un cyclone est survenu en 2008 alors que la température relative des eaux de surface était à – 0,01° C et même un autre en 1988 alors qu’elles affichaient 0,61°C, température parmi les plus basses depuis 147 ans…
Spencer explique que les cyclones résultent « d’un concours unique de circonstances » et que « la chaleur de l’eau de surface n’en constitue qu’une parmi d’autres ». Il ajoute :« Le Golfe du Mexique est suffisamment chaud tous les étés pour engendrer un ouragan majeur. Mais il faut aussi une circulation pré-cyclonique qui presque toujours trouve son origine sur les côtes africaines ». De plus, « On ne comprend pas les raisons pour lesquelles certains systèmes s’intensifient, d’autres pas ». C’est ainsi que le National Hurricane Center, agence publique de gestion des cyclones,«reconnaît que ses prévisions de variation d’intensité ne sont pas fiables ».
Réchauffement climatique global ? Les trois quarts des Etats-Unis ont connu un mois d’août plus froid que d’habitude. Reste la question centrale du lien entre le réchauffement global et le blocage des cyclones sur la terre ferme. Michael Mann a asséné en toute immodestie scientifique dans le Guardian que « C’est un fait, le changement climatique a rendu Harvey plus meurtrier ». Pour lui, le blocage de Harvey sur le Texas serait lié à un jet stream (courant de haute altitude inverse aux alizées) repoussé vers le nord par un réchauffement global. Ce raisonnement « me fait penser que (Mann)ne respecte pas les mêmes principes météorologiques que ceux que nous avons appris en cours de météorologie », réplique Spencer car « nous n’avons pas connu aux Etats-Unis cette année un mois d’août chaud susceptible d’avoir poussé le jet stream vers le nord ». De fait, la carte des « anomalies de températures au sol » d’août transmise par Weatherbell.com montre que les différentiels à la hausse touchent l’extrême nord-ouest du Canada… à quelque 5.500 km de Houston. En revanche, les trois quarts des Etats-Unis et l’est du Canada ont connu des différentiels à la baisse, avec des plus bas (-4 à -5°C) au centre sur le Dakota, le Nebraska et le Colorado. Le Texas, lui, a connu des températures plus basses d’environ 0,5°C par rapport à la moyenne longue.
Le climatologue Spencer rappelle que « les cyclones terrestres ont été moins fréquents ces dernières décennies » – chiffresà l’appui « Les inondations catastrophiques de Houston relèvent de plusieurs facteurs qui peuvent être expliqués naturellement,sans avoir à invoquer un réchauffement climatique d’origine humaine », conclut Roy W. Spencer. Il ajoute que « Nous savons déjà que les cyclones terrestres aux Etats-Unis ont été moins fréquents ces dernières décennies ». Une fois formés, s’ils se stabilisent près de la côte, « ce qui est rare », relève encore Spencer, « Ils peuvent alors causer des inondations désastreuses… surtout dans des zones inondables comme celle de Houston ».
Plus D’un Millier De Personnes Aux Obsèques De Mireille Darc01/09/2017 AFP Plus d’un millier de personnes assistaient vendredi à Paris aux obsèques de Mireille Darc, actrice française emblématique des années 1960-70, en présence de nombreuses personnalités, dont son ancien compagnon Alain Delon, a constaté un journaliste de l’AFP. « Telle une étoile filante, Mireille Darc a traversé le temps en laissant des parcelles de rêve et d’amour », a déclaré dans son homélie Monseigneur Jean-Michel Di Falco, en l’église Saint-Sulpice, dans le centre de Paris, avant que le violoncelliste Dimitri Maslennikov n’interprète la suite n°6 de Bach. Des centaines d’admirateurs de la comédienne, décédée dans la nuit de dimanche à lundi à Paris à 79 ans, étaient massés derrière les barrières de sécurité mises en place devant le parvis de l’église. Père & Fils DelonDans le lieu de culte bondé, Alain Delon, une fleur blanche à la boutonnière, était au premier rang, non loin du mari de l’actrice Pascal Desprez. Alain Delon avait affirmé au lendemain de la mort de son ancienne compagne qu' »elle était la femme de (sa) vie ». « Sans elle, je peux partir moi aussi », avait ajouté le comédien qui a partagé la vie de Mireille Darc pendant quinze ans après leur rencontre sur le tournage de « Jeff » (1968). Etait également présent Anthony Delon, fils d’Alain Delon, qui avait rendu hommage à la comédienne. « Elle aussi m’a élevé » et « a toujours eu des mots bienveillants », avait-il dit. Autres Personnalités. Parmi les nombreuses personnalités présentes figuraient Carla Bruni, l’épouse de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, également au premier rang à côté d’Alain Delon, ainsi que le chanteur Johnny Hallyday avec son épouse Laeticia.... La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, l’ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang, les réalisateurs Alexandre Arcady, Robert Hossein… Étaient également présents les journalistes Claire Chazal, Philippe Labro, la comédienne Muriel Robin et l’écrivain Paul-Loup Sulitzer.
Mireille Darc avait tourné dans une cinquantaine de longs métrages pour le cinéma, dont près d’une quinzaine avec Georges Lautner. Elle avait été hospitalisée en 2016 après deux hémorragies cérébrales consécutives. Source AFP TagsMireille Darc
En partant de la Creuse vers Limoges, un détour par Nedde s'impose pour visiter la Cité des insectes. Un lieu paradisiaque où l'on peut se promener et pique-niquer au milieu des jardins et potagers. Le musée
regorge de surprises avec son cabinet de curiosités, ses animaux naturalisés, sa salle des microscopes, son vivarium et la fourmilière géante où les enfants découvriront le monde organisé de ces travailleuses acharnées. Une sortie à ne pas manquer !
Cité des Insectes
Chaud 87120 NEDDE
Sur l'Île de Nantes, les machinistes des Nefs ont réussi un projet artistique inédit. Sur le site des anciens chantiers navals, Pierre Orefice et François Delarozière ont installé leur atelier avec la Compagnie La Machine, où ils donnent naissance à de drôles de bestioles mécaniques qui nous fascinent et sur lesquels on peut parfois grimper.
Les Machines de l’île se situent à la croisée des "mondes inventés" de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoireindustrielle de Nantes,
Nantes à dos d'Éléphant.
Découvrir l’Ile de Nantes à dos d’Éléphant ? Voici une promenade insolite et originale!Chaque sortie de cette créature impressionnante de bois, cuir et métal – 12 mètres de haut sur 8 de large pour 50 tonnes – est un
véritable événement ! Les enfants adorent monter à bord pour admirer ses engrenages et ses pattes en mouvement, lors d’une balade de 45 minutes. Côté spectateurs, éloignez-vous quand le machiniste déclenche le barrissement : cela mouille !
Les Nefs : la nouvelle araignée géante !
Une visite de la Galerie des Machines s’impose pour voir d’incroyables créatures s’animer, comme la Fourmi géante, un héron de 8m, sans oublier l’Atelier, chantier permanent des futures créations, où des croquis de maquettes et des vidéos racontent cette formidable aventure.
De nouvelles machines sortent fréquemment des ateliers comme le dragon cracheur de feu ou très récemment l'araignée géante. Elle pèse 3 tonnes pour une envergure de 7,5 m et une hauteur de 4,5 m. Elle peut embarquer4 visiteurs sur son abdomen. Reliée à un pont roulant, elle s’élève sur ses fils et se déplace au-dessus du public. L’araignée redescend au sol puis marche vers son trou et se rendort.
Le Carrousel des Mondes Marins.
À quelques pas, se dresse le Carrousel des Mondes Marins sur 3 niveaux. Un incroyable manège dédié à la mer (25 mètres de haut, 20 mètres de diamètre)-saluée par le prix de l’attraction la plus originale du monde
(Thea Awards). Inspiré par les fonds marins, découvrez d’étonnantes créatures : poisson-coffre (nouveauté 2014), crabe géant, poisson pirate, calamar à rétropropulsion, raie manta, méduses.
Les Machines en vidéo.
Epater la galerie.
Au jeu de Paume (ancêtre de la pelote basque), avant d’entamer une vraie partie certains joueurs s’échauffaient simplement pour le plaisir : c’est ce qu’on appelait « peloter ». Les paumistes qui réussissaient à « prendre la balle au bond » – équivalent de la reprise de volée en tennis – étaient remarqués pour leur adresse. En revanche, quand un joueur tombait au sol ou était vaincu il « restait sur le carreau » car les sols des jeux de paume étaient carrelés à l’époque. Et tout cela, devant les yeux des spectateurs qui étaient installés dans la
galerie sur le côté du terrain.
Se faire appeler Arthur.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Paris est sous l’occupation allemande, le couvre feu est fixé à 8h du soir dans la capitale. Les parisiens qui traînent encore dans les rues à cette heure-ci se font rappeler à l’ordre par les patrouilles qui leur crient « Acht Uhr ! », « Huit heures ! » en allemand. Aujourd’hui encore, « se faire appeler Arthur » est synonyme de se voir faire des remontrances !
Enfants de la balle.
Du 13e au 17e siècle, Paris fut la capitale internationale de la raquette, comptant pas moins de 250 jeux de paume ! L’anglais Dallington écrira même que les Français naissent « une raquette à la main ». Mais pas tous les Français, car les pauvres – les vilains – n’avaient pas les moyens d’avoir une raquette et devaient jouer à la main, d’où l’expression « jeu de mains, jeu de vilains« . L’évolution du jeu de paume donnera naissance au tennis, dont le nom vient de notre « tenez » français !
Chaque année, la ville d'Amadeo aux Philippines accueille un festival pour célébrer la récolte du café.
Le "Festival Pahimis" dure trois jours et comporte des défilés de danseurs comme ceux qui sont capturés ici.
PHOTOGRAPHIE DE RYAN MALABONGA
Pour financer la rénovation de cette forteresse militaire du XVIIe siècle, un retraité la loue via Airbnb.
Pierre par pierre, récupérées sur la Côte d’Emeraude et transportées sur son bateau à moteur, Alain-Etienne Marcel restaure depuis plus de 15 ans le fort du Petit Bé au large de Saint-Malo en Bretagne.
«Je préfère vous dire que ce n’est pas Versailles ici !», lance le maître des lieux à ses hôtes du jour. Il est vrai que ce fort, conçu par l’architecte Vauban à la demande de Louis XIV, fut érigé pour la défense de la prospère citée corsaire des assauts anglais et hollandais.
A 700 mètres des remparts de Saint-Malo, «le Petit Bé pouvait accueillir une garnison de 160 hommes. Il était armé de 19 canons et de deux mortiers», détaille son propriétaire breton de 72 ans au groupe de 20 personnes venues de Belgique, d’Angleterre et du Canada.
L’ancien huissier de justice est féru d’histoire et «plus spécialement des bâtisses Vauban». Il a contribué pendant 23 ans à la restauration du Fort National, autre ouvrage de l’ingénieur français, à Saint-Malo et en a assuré les visites lors de ses «loisirs».
«Fort de cette expérience, le maire m’a dit, je suis prêt à vous donner le Petit Bé si vous en faites la même chose», confie-t-il.
Un bail d’une durée de quarante ans est passé entre la cité corsaire et Alain-Etienne Marcel en janvier 2000 pour assurer la restauration du fort, classé monument historique en 1921, mais délaissé pendant près d’un siècle.
Chantier titanesque.
Avec sa bande de copains, le Breton se lance dans ce chantier titanesque. «Tout était à l’abandon, il a fallu remonter à la surface de l’eau pierre par pierre», soit 173 blocs transportés sur son petit bateau à moteur. «Il ne faut pas compter les heures sinon on devient fou», assurele maître des lieux qui a pris sa retraite à 70 ans.
N’ayant plus les mêmes revenus, Alain Etienne-Marcel décide alors de proposer son bien en location sur Airbnb. Une réservation pour une nuit s’élève à600 euros (677 francs) que l’on vienne en couple ou à plus de 15 personnes, ce qui revient alors à 40 euros par tête, explique l’élégant breton, foulard autour du cou.
A ce prix, les locataires bénéficient d’une bâtisse sur trois niveaux. A l’étage, des lits de camp de soldats reconstitués à l’identique, dont unlit «incliné car à cette période, la position horizontale est considérée comme celle du mort», raconte M. Marcel.
Conditions spartiates.
Le Petit Bé, juché sur un rocher, vit au rythme des marées et de la météo.
L’accès se fait en bateau ou à pied. La durée d’ouverture peut varier entre 30 minutes et quatre heures, une dizaine de jours par mois.
Au rez-de-chaussée, la cuisine se résume «tout bonnement à une cheminée».
Devant la maison, 800 mètres carrés de gazon où il est possible de camper.
Les conditions sont sommaires comme «lorsque la ville de Saint-Malo était en proie aux guerres maritimes». Le propriétaire s’est refusé à en faireune bâtisse de luxe. Mais il fournit «à la demande, glace pilée, fromage et bon vin du coin».
«C’est fou de pouvoir dormir dans un lieu qui a plus de 300 ans où des militaires ont dormi et défendu la ville», s’enthousiasme Sophie Beaugeard, Canadienne de 43 ans.
Pour les bourses les plus modestes, le fort reste ouvert au public pendant la journée, moyennant six euros. Alain y assure les visites en plus du ponçage, du rabotage et du ramonage des six cheminées.
«Une projection dans le temps vraiment extraordinaire», résume Wendy, venue de Bruxelles. Timothée, 8 ans, a «adoré les histoires de batailles contre les Anglais et grimper sur les canons».
Le garant des lieux a laissé les clés de son fort aux locataires d’un soir. «D’ici à huit ans», Alain-Etienne Marcel espère achever la restauration du Petit Bé et le transmettre à ses deux filles, «afin de perpétuer la mémoire de ce patrimoine militaire».
Harvard pense avoir trouvé le prochain Albert Einstein... et il s'agit d'une jeune femme, âgée de 24 ans. Véritable génie de la physique quantique, Sabrina Gonzalez Pasterski, née en 1993, figure déjà, malgré son jeune âge, parmi les physiciens les plus prometteurs des États-Unis. Son potentiel est tel qu'elle a été à diverses reprises comparée à de légendaires génies scientifiques, tels que Stephen Hawking ou Albert Einstein lui-même. Si ces cerveaux de renommée mondiale nourrissent bon nombre de fantasmes chez leurs contemporains, il se pourrait bien que Sabrina Pasterski incarne la relève de la prochaine génération, en tant que « plus grande intelligence de l'humanité ».
Capture d'écran / Girls in Tech Chile
À l'âge de 12 ans à peine, elle commence à s'intéresser sérieusement à la mécanique, à la physique et aux machines. C'est alors qu'elle s'attelle à la construction de son premier avion. Il s'agissait d'un appareil monomoteur, qu'elle a assemblé toute seule dans le garage de son père.
Deux ans plus tard, à 14 ans seulement, elle avait terminé la construction de son avion, et le faisait voler au-dessus du lac Michigan — faisant d'elle la plus jeune personne a être parvenue à accomplir un vol avec un appareil de sa propre conception au cours de l'Histoire.
Elle avait documenté à l'époque, toutes les étapes de la fabrication de son appareil, sur sa chaîne YouTube « PhysicsGirl » :
À 17 ans, elle sort diplômée de l’Académie des Mathématiques et des Sciences de l’Illinois. Elle pose alors sa candidature pour rejoindre leprestigieux Institut de Technologie du Massachusetts (MIT). Mais lorsque les recruteurs découvrent sa vidéo, ils commencent à comprendre qu'ils n'ont pas affaire à une candidate ordinaire... et décident de la faire entrer directement, sans même lui faire passer de concours.
« Nous étions stupéfaits lorsque nous avons visionné [la vidéo]. Le potentiel de cette jeune fille est hors norme, » se souvient Allen Haggerty, l'un des professeurs.
Après être sortie du MIT avec une note finale de 5.0 (la note la plus élevée possible), elle est repérée par l'Université de Harvard, où elle se consacre à l'étude de la physique quantique.
Désormais doctorante, elle jouit d'une liberté académique totale—c’est-à-dire qu'elle a gagné le droit de faire elle-même ses propres recherches de lamanière qu'elle souhaite, selon ses propres termes et conditions, et sans aucune interférence de la part des enseignants-chercheurs ou du personnel universitaire.
Elle a donc choisi de se concentrer à l'étude de la physique quantique, et plus spécifiquement de la gravité quantique, une discipline qui consisteà explorer et à expliquer le concept de la gravité dans un contexte de mécanique quantique. Cependant, Sabrina Pasterski s'intéresse aussi de près aux trous noirs, à l'espace-temps, et à la manière dont on peut faire se combiner la dimension spatiale et temporelle dans un unique continuum.
Les articles scientifiques qu'elle a publiés sur son site « physicsgirl.com » suscitent un intérêt croissant, et elle a déjà reçu plusieurs propositions d'embauche, notamment de la part de la NASA et du concepteur aérospatial Blue Origin.
En attendant, certains placent de grands espoirs en elle, voient déjà en son génie le cerveau qui ouvrira de nouvelles portes à l'humanité et changera notre façon de percevoir l'univers.
Sa réponse ? « Je ne suis qu’une simple étudiante nouvellement diplômée. J’ai encore
tellement à apprendre... Je ne mérite pas toute cette attention. »
Le climatologue américain, le Dr. Roy W. Spencer.
Apparemment le cyclone Harvey est une aubaine pour les tenants du réchauffement climatique anthropique, Michael Mann en tête. Les théoriciens de l’alarmisme se déchaînent, tandis que les habitants de Houston se préoccupent plutôt de panser les plaies accompagnés du président Donald Trump accouru sur les lieux. Il est vrai que Harvey affiche en deux ou trois jours un record de précipitations sur une superficie de quelques de milliers de kilomètres-carrés. Pour autant, explique le climatologue américain Roy W. Spencer, ce cyclone réunit deux premières caractéristiques susceptibles d’éclairer ce record. Harvey « était un puissant cyclone tropical issu d’une importante humidité évaporée du Golfe du Mexique » et « son mouvement était réduit ». « C’est la combinaison de ces deux facteurs » qui est « à l’origine de l’inondation catastrophique de Houston », explique Spencer avant de démentir tout lien avec un hypothétique réchauffement.
Le climato-alarmiste Michael Mann explique Harvey par une hausse de température des eaux.
Les climato-alarmistes, eux, ne font pas le détail. En France Le Figaro, quotidien qui cache mal désormais sa préférence pour la pensée unique, lie sans autre forme de procès Harvey à la hausse du niveau des mers, avant d’aller plus loin encore dans la paranoïa générale. « Une hausse de 20 centimètres du niveau des océans d’ici à 2050 augmenterait de plus 5.000 % le coût des destructions annuelles provoquées à Houston par les inondations », tempêtait-il mardi. Et de reprendre pour argent comptant les propos du climatologue et militant politique Michael Mann, tenus dans le quotidien britannique gauchiste The Guardian, selon lequel, « sans ambiguité (…) le changement climatique a aggravé l’impact de l’ouragan Harvey ». Pour les lecteurs du Figaro, comme pour ceux du Guardian, le phénomène ne peut donc s’expliquer que par le fait que « la hausse de 0,5°C de la température en surface du Golfe du Mexique ces dernières années a augmenté l’évaporation de l’eau, ce qui a participé aux précipitations record de Houston ». Regarder bouillir l’eau dans la casserole sur votre cuisinière, observez la buée sur la vitre de la fenêtre, CQFD.
Roy W. Spencer conteste la science de cuisine de Michael Mann : pas de corrélation cyclones-température des eaux.
Cette science de cuisine est frontalement contestée par Roy W. Spencer.
Notre climatologue a d’abord observé tous les impacts des cyclones de catégorie 3+ au Texas depuis 1870 et les a comparés aux relevés de température de surface des eaux du Golfe du Mexique occidental. Ces eauxont connu des maximales de températures en 1895 (+ 0,6° C sur la moyenne longue), 1944 (+ 0,9° C), 1991 (+ 0,75° C), 2010 (+ 0,82° C) et 2016 (+ 0,91° C). Mais aussi des températures inférieures à la moyenne en particulier en 1877 (- 0,84° C), 1889 (- 0,69° C), 1917 (- 0,72° C), 1931 (- 0,52° C), 1984 (- 0,81° C), 1988 (- 0,61° C). En superposant surcette courbe la survenue des événements violents, Spencer constate « que les grands ouragans ne se préoccupent pas vraiment de savoir si les eaux du Golfe sont au-dessous ou au-dessus des températures moyennes ». De fait, Harvey survient alors que ladite température relative a chuté, de + 0,91° C en 2016 à + 0,59° C en 2017, et l’on constate avec Spencer qu’un cyclone est survenu en 2008 alors que la température relative des eaux de surface était à – 0,01° C et même un autre en 1988 alors qu’elles affichaient 0,61°C, température parmi les plus basses depuis 147 ans…
Spencer explique que les cyclones résultent « d’un concours unique de circonstances » et que « la chaleur de l’eau de surface n’en constitue qu’une parmi d’autres ». Il ajoute :« Le Golfe du Mexique est suffisamment chaud tous les étés pour engendrer un ouragan majeur. Mais il faut aussi une circulation pré-cyclonique qui presque toujours trouve son origine sur les côtes africaines ». De plus, « On ne comprend pas les raisons pour lesquelles certains systèmes s’intensifient, d’autres pas ». C’est ainsi que le National Hurricane Center, agence publique de gestion des cyclones,«reconnaît que ses prévisions de variation d’intensité ne sont pas fiables ».
Réchauffement climatique global ?
Les trois quarts des Etats-Unis ont connu un mois d’août plus froid que d’habitude.
Reste la question centrale du lien entre le réchauffement global et le blocage des cyclones sur la terre ferme. Michael Mann a asséné en toute immodestie scientifique dans le Guardian que « C’est un fait, le changement climatique a rendu Harvey plus meurtrier ». Pour lui, le blocage de Harvey sur le Texas serait lié à un jet stream (courant de haute altitude inverse aux alizées) repoussé vers le nord par un réchauffement global. Ce raisonnement « me fait penser que (Mann)ne respecte pas les mêmes principes météorologiques que ceux que nous avons appris en cours de météorologie », réplique Spencer car « nous n’avons pas connu aux Etats-Unis cette année un mois d’août chaud susceptible d’avoir poussé le jet stream vers le nord ». De fait, la carte des « anomalies de températures au sol » d’août transmise par Weatherbell.com montre que les différentiels à la hausse touchent l’extrême nord-ouest du Canada… à quelque 5.500 km de Houston. En revanche, les trois quarts des Etats-Unis et l’est du Canada ont connu des différentiels à la baisse, avec des plus bas (-4 à -5°C) au centre sur le Dakota, le Nebraska et le Colorado. Le Texas, lui, a connu des températures plus basses d’environ 0,5°C par rapport à la moyenne longue.
Le climatologue Spencer rappelle que « les cyclones terrestres ont été moins fréquents ces dernières décennies » – chiffresà l’appui « Les inondations catastrophiques de Houston relèvent de plusieurs facteurs qui peuvent être expliqués naturellement,sans avoir à invoquer un réchauffement climatique d’origine humaine », conclut Roy W. Spencer. Il ajoute que « Nous savons déjà que les cyclones terrestres aux Etats-Unis ont été moins fréquents ces dernières décennies ». Une fois formés, s’ils se stabilisent près de la côte, « ce qui est rare », relève encore Spencer, « Ils peuvent alors causer des inondations désastreuses… surtout dans des zones inondables comme celle de Houston ».
Matthieu Lenoir
AFP
Plus d’un millier de personnes assistaient vendredi à Paris aux obsèques de Mireille Darc, actrice française emblématique des années 1960-70, en présence de nombreuses personnalités, dont son ancien compagnon Alain Delon, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Telle une étoile filante, Mireille Darc a traversé le temps en laissant des parcelles de rêve et d’amour », a déclaré dans son homélie Monseigneur Jean-Michel Di Falco, en l’église Saint-Sulpice, dans le centre de Paris, avant que le violoncelliste Dimitri Maslennikov n’interprète la suite n°6 de Bach.
Des centaines d’admirateurs de la comédienne, décédée dans la nuit de dimanche à lundi à Paris à 79 ans, étaient massés derrière les barrières de sécurité mises en place devant le parvis de l’église.
Père & Fils Delon Dans le lieu de culte bondé, Alain Delon, une fleur blanche à la boutonnière, était au premier rang, non loin du mari de l’actrice Pascal Desprez.
Alain Delon avait affirmé au lendemain de la mort de son ancienne compagne qu' »elle était la femme de (sa) vie ».
« Sans elle, je peux partir moi aussi », avait ajouté le comédien qui a partagé la vie de Mireille Darc pendant quinze ans après leur rencontre sur le tournage de « Jeff » (1968).
Etait également présent Anthony Delon, fils d’Alain Delon, qui avait rendu hommage à la comédienne. « Elle aussi m’a élevé » et « a toujours eu des mots bienveillants », avait-il dit.
Autres Personnalités.
Parmi les nombreuses personnalités présentes figuraient Carla Bruni, l’épouse de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, également au premier rang à côté d’Alain Delon, ainsi que le chanteur Johnny Hallyday avec son épouse Laeticia....
La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, l’ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang, les réalisateurs Alexandre Arcady, Robert Hossein…
Étaient également présents les journalistes Claire Chazal, Philippe Labro, la comédienne Muriel Robin et l’écrivain Paul-Loup Sulitzer.
Mireille Darc avait tourné dans une cinquantaine de longs métrages pour le cinéma, dont près d’une quinzaine avec Georges Lautner. Elle avait été hospitalisée en 2016 après deux hémorragies cérébrales consécutives.
Source AFP Tags Mireille Darc