De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
29/08/2017 - 18:49

                                              A LA BELLE ÉPOQUE

a « Belle Époque » porte bien son nom
dans le domaine de la mode comme vous allez voir. Aujourd'hui je vais vous parler de différents éléments qui fleurissent à cette
époque-là comme les journaux de mode ou les maisons de couture. l
La presse de mode a toujours été florissante en France depuis l'un des
premiers journaux de mode La galerie des modes et costumes français
publiée dès 1778.

Le XIXème et XXème siècles français voient s'épanouir des centaines de titres comme

Le Magasin des Demoiselles, Le Journal des Demoiselles,

Des publications à large diffusion populaire comme Le Petit Echo de la Mode ont largement contribué à faire évoluer tenues et habitudes vestimentaires au plus profond du pays.
MAISONS DE COUTURE

Les femmes de la bourgeoisie multiplient leurs commandes auprès de leurs
couturières, aidées par les petites grisettes. Paris, qui entre dans le
XXe siècle avec la prestigieuse exposition internationale de 1900,
devient la capitale mondiale de la mode.

Il existait une vingtaine de maisons de couture à Paris en 1900
Le grand couturier n'est plus un artisan au service de ses clients, il
fait partie de leur monde, un monde plus mélangé qui se constitue sous
le second Empire et se cherche une âme en même temps qu'une légitimité.
Avec le dandysme, théorisé par Beaudelaire, il les trouve : la
correction de l'élégance tient lieu de naissance, tant l'esthétique
constitue en fait une éthique, inimitable pour celui qui n'est pas déjà
un élu.

Dès le XIXe siècle, la confection (qui sera le futur prêt-à-porter) apparaît. Le XXe siècle est le siècle de la mode, qui
voit émerger quelques-uns de ses plus grands créateurs.

Il faut faire mention à Paul Poiret, qui ouvre sa maison de couture en septembre 1903
La silhouette en S qui est apparu avec la tournure continue d'être à la
mode mais de façon moins caricaturale car la jupe perd de son ampleur en
n'étant plus soutenue que par des jupons et non plus des structures
rigides. Par contre la jupe s'allonge dans le dos, toujours à la
recherche de cette fluidité. La taille reste fine, les hanches larges
sont mises en valeur.
Le haut reste cambré et la poitrine est remontée pour pigeonner tout en s'aplatissant dans cette recherche de
fluidité. 1900 est l'année de l'invention du corset dit "droit-devant"
qui était censé être préférable pour l'abdomen (toujours ce problème des
hygiénistes qui craignaient pour la santé des femmes) au traditionnel
corset sablier mais qui donne une allure beaucoup plus cambrée au dos.
Cette publicité explique la différence entre le corset sablier et le
corset "droit-devant", démontrant les avantages de ce dernier
Contrairement aux jupes, les manches deviennent de plus en plus volumineuses et
aboutissent aux manches gigot sur dimensionnées de 1895 avant de
désemplir un peu
Les corsages ont des cols très hauts, qui montent jusqu'au menton le jour, alors que les robes du soir sont très
décolletées. Un grande contraste n'est-ce pas? Voyez cette photo-ciles années 20, le bonheur, la joie, la vie en rose.... c'est pas le monde d'aujourd'hui, plein de choses mauvaises, de crise...
 
29/08/2017 - 16:41
                                                    
Dans les grandes villes du monde, on retrouve de grandes voies urbaines qui s’animent par différentes activités:
circulation, commerces, culture… Voici 20 avenues à connaître!Que ce soit dans les films ou dans les livres, les grandes avenues les plus célèbres du monde font rêver petits et grands. Vous avez
peut-être déjà eu l’occasion de passer dans certaines d’entres-elles: de
Paris à New-York, en passant par Singapour ou Rio de Janeiro, les grandes voies urbaines ne manquent pas sur notre planète ! Que ce
soit à pied, en voiture, ou en transport en commun, les axes de
communication qu’elles offrent sont impressionnants.
Ces lieux sont particuliers car ils réunissent de nombreuses activités comme par exemple la concentration de commerces avec de
grandes boutiques de mode, de bijoux ou de produits en tout genre. Mais
aussi dans la culture avec les cinémas, les théâtres et les salles de
concert. Les avenues sont belles de jour comme de nuit, quand elles
s’habillent d’un manteau aux mille et une couleurs.
À lire aussi :


New York : La Cinquième Avenue (Etats-Unis)



Mexico : Avenue de Los Insurgentes (Mexique)

Paris : Avenue des Champs-Elysées (France)



Barcelone : Avenue Las Ramblas (Espagne)



Singapour : Orchard Road



Saint-Péterbourg : Perspective Nevski (Russie)



Rio de Janeiro : Avenue Marques de Sapucai
Le carnaval de Rio se déroule dans cette avenue /
Tokyo: Carrefour de Shibuya (Japon)Ce carrefour est considéré comme le plus grand du monde puisque de nombreuses personnes traversent ses voies que ce soit de jour comme de
nuit.


New York : Broadway (Etats-Unis)



Buenos Aires : Avenue du 9 Juillet (Argentine)




Berlin : Unter den Linden (Allemagne)



Miami Beach : Ocean Drive (Etats-Unis)



Montréal : Avenue McGill College (Canada)



Bruxelles : Avenue de Tervueren (Belgique)



Dallas : Elm Street (Etats-Unis)
Avenue où le président John F. Kennedy a été assassiné /
Budapest : Andrassy Ut (Hongrie)

Rabat : Avenue Mohammed V (Maroc)

Las Vegas Strip (Etats-Unis)



Prague : Place Venceslas (République Tchèque)


Londres : The Mall (Royaume-Uni)
29/08/2017 - 16:21
                                                           
Le mythique cimetière du Père Lachaise a
été créé en 1804 : pourtant, en vous y baladant, vous pourrez remarquer
que des personnalités disparues avant cette date y sont enterrées...

C'est le cas de Molière et La Fontaine par exemple, respectivement décédés en
1673 et en 1695 ! Comment est-ce possible ? Un projet qui laisse les
parisiens sceptiques
: Lorsque le Père Lachaise est créé, son aménagement est confié à l'architecte Brongniart (qui a réalisé la
Bourse de Paris), qui en fait un véritable jardin à l'anglaise. Mais peu
habitués des cimetières ouverts au public, les parisiens boudent ce
lieu qu'ils estiment également trop loin du centre, situé dans un
quartier pauvre et populaire, avec des concessions trop chères...
A peine 2 000 personnes accepteront donc d'y être enterrées les dix premières années.
En 1817, pour donner un côté plus prestigieux à ce cimetière délaissé, on
décide d'y transférer les corps de Molière et de La Fontaine.
Bingo ! Dix ans plus tard on pouvait déjà y admirer plus de 33 000 tombes de
parisiens honorés de partager leur dernière demeure avec ces célébrités

Et aujourd'hui ce sont bien près de 70 000 sépultures auxquelles plus de 3
millions de visiteurs du monde entier viennent rendre hommage
Les restes de Molière et La Fontaine sont-ils vraiment là ?
A l'époque de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, les comédiens sont
excommuniés d'office et n'ont le droit à une sépulture et à une
cérémonie que s'ils renoncent à leur profession, par écrit ou sur leur
lit de mort.
Dans ses derniers souffles, après s'être écroulé sur scène et avoir été transporté chez lui, notre dramaturge national aurait
demandé à recevoir les derniers sacrements. Malheureusement deux
prêtres ont refusé de venir... et le troisième est arrivé trop tard !

Molière n'a donc pas le droit à une sépulture religieuse. Mais il s'agit quand
même d'un personnage réputé, notamment à la cour...
La situation embarrasse le clergé. Finalement un compromis est trouvé par le curé de
St Eustache : il sera enterré mais de nuit et sans cérémonie, au
cimetière St Joseph, qui se situait entre les actuelles rues du
Croissant, rue Montmartre et rue Saint-Joseph.
Aucune inscription ne figure alors sur sa pierre tombale, en revanche sur le registre des
enterrements le curé inscrit « Jean-Baptiste Poquelin, tapissier » (le
titre officiel de Molière à la cour du roi

Quelques années plus tard c'est au tour de Jean de la Fontaine de trépasser.
Contrairement à Molière, il avait annoncé deux ans avant de mourir qu'il renonçait à
la publication de ses contes et fables, il s'était dès lors soumis à des
exercices religieux quotidiens, et il aurait même promis de n'écrire
que des ouvrages pieux !Lorsque décède en 1695 de la tuberculose, il est
enterré au cimetière des Innocents, qui dépend de sa paroisse : St
Eustache.
Cependant, une trentaine d'années plus tard, un abbé, nommé Olivet, raconte que le fabuliste est enterré près de Molière au
cimetière Saint-Joseph
Une erreur qui lui coûtera cher lorsque presque cent ans plus tard, en pleine Révolution, on souhaite honorer les grands Hommes
Car personne n'est sûr de l'endroit exact où se trouve le corps de Molière
et l'on pense à tort que La Fontaine est près de lui ...

C'est ainsi que le 6 juillet 1792 on exhume quand même leurs restes présumés
pour les transporter au Musée des Monuments français.

Ce dernier fermera ses portes en 1816, donnant l'occasion parfaite au cimetière du
Père Lachaise de redorer sa réputation en récupérant les deux célébrités
nationales.
S'il y a une chance infime que Molière ait bien été exhumé à St Joseph, en revanche on sait aujourd'hui grâce aux registres
que La Fontaine avait bien été enterré au cimetière des Innocents ...
donc qu'il n'était pas aux côtés de Molière et qu'il ne peut pas être au
Père Lachaise !

Il se trouve probablement quelque part dans les catacombes...

La vérité la plus probable sur Molière est qu'il aurait eu deux sépultures
: une officielle « près que la croix centrale » du cimetière St Joseph,
pour répondre à la demande appuyée du roi Louis XIV de donner une
sépulture à celui qui l'avait tant diverti.

Mais, il aurait été immédiatement retiré pour être enterré dans un coin plus
officieux du cimetière, avec les suicidés et morts-nés.

Il aurait ensuite disparu en même temps que le cimetière St Joseph, et serait donc lui aussi dans les catacombes !
29/08/2017 - 15:30
Mine de Botallack, Cornouailles, Angleterre.





















Sur ce site historique du sud-ouest de l’Angleterre, l’histoire la plus importante est certainement immergée. La mine de Botallack était autrefois une mine sous-marine : les tunnels s’étendaient profondément sous l’eau. Les mineurs descendaient pour récupérer de l’étain, de l’arsenic et du cuivre. L’exploitation minière a cessé en 1895 mais la falaise est restée quasiment intacte. Elle est d’ailleurs classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 2006.

29/08/2017 - 15:08
La tour eiffel foudroyée.
Dans la soirée du 19 août 1889, un coup de foudre frappa pour la première fois le paratonnerre de la tour Eiffel, quelques mois après son installation, sans causer d’accident et en démontrant que les visiteurs n’avaient absolument rien à craindre, même en cas d’orage violent
Au moment de l’incident, le chef du service électrique, Monsieur Foussat, se trouvait sur la plate-forme supérieure pendant l’orage. La pointe de bronze, avec bout de platine, qui terminait la tige centrale se trouvant au sommet de la tour, avait été enlevée quelques semaines auparavant parce qu’elle éprouvait des oscillations qui faisaient craindre sa chute.

Chromolithographie représentant la Tour Eiffel lors de l’Exposition universelle de 1889.

Vers 9h45 du soit, une décharge eut lieu sur le paratonnerre principal du sommet ; elle fut accompagnée d’un bruit épouvantable, analogue à la détonation de deux pièces d’artillerie d’un petit calibre. Quelques gouttelettes rouges se détachèrent de la pointe, probablement dues à la combustion dans l’air de parcelles de fer volatilisées. On remarqua, en effet, que l’écrou qui terminait la tige portait de petites bavures, qu’il fut nécessaire de limer pour remonter une aigrette de pointes.
Sur les paratonnerres de la plate-forme, on aperçut des fusées lumineuses, accompagnées d’un crépitement très manifeste. Le gardien du phare était près de son appareil, deux hommes manœuvraient les projecteurs sur la plate-forme, et Foussat était lui-même adossé à la rampe, regardant le paratonnerre du phare. Il est intéressant de signaler qu’aucune de ces quatre personnes n’éprouva la moindre secousse du coup de foudre ; cependant ; à cause de l’abondance de la pluie et de la possibilité d’un danger dans le cas d’une nouvelle décharge, les projecteurs furent éteints, et les trois personnes qui se trouvaient sur la plate-forme
rentrèrent dans les laboratoires.
Sur la troisième plate-forme se trouvaient quelques personnes qui se préparaient à descendre ; elles entendirent distinctement les deux détonations. Une certaine panique se produisit, et une dame se trouva mal de frayeur. Sur les deuxième et première plates-formes et au pied dela Tour, on entendit un crépitement et un bruit de ferraille ; mais, fait curieux, le bruit fut plus fort au pied de la Tour et sur la première plate-forme qu’à hauteur de la deuxième.

Chromolithographie représentant la Tour Eiffel lors de l’Exposition universelle de 1889.

Un nuage qui était descendu jusqu’à la hauteur du phare se trouva vivement éclairé. Après l’orage, un homme fut envoyé au sommet pour examiner les dégâts, et constat que la paratonnerre était légèrement tordu. La Tour n’avait, du reste, nullement souffert, et les personnes qui se trouvaient aux différents étages n’avaient éprouvé aucune secousse. Les instruments météorologiques placés au bas du paratonnerre ne subirent aucun dommage. Bêtes et gens n’avaient rien à redouter, car 2000 pigeonsqui se trouvaient ce soir-là à la troisième plate-forme pour un lâcher à faire le lendemain matin, ne ressentirent aucun malaise.Ce coup de foudre s’explique, en somme, par l’absence accidentelle de la pointe terminale qui faisant fonction de tige de paratonnerre. Il prouveque la communication de la tour avec le sol est parfaite quand, la pointe terminale du paratonnerre est en bon état.


29/08/2017 - 11:50
 Mireille Darc, la grande blonde avec un talent fou.


Mireille Darc dans "Le Téléphone rose" d'Edouard Molinaro, 1975. SIPA. 00435480_000002

Ce matin, on l’appelle Mimi. N’y voyez pas une marque de familiarité, plutôt une tendresse infinie pour cette actrice couleur platine.  En apprenant sa disparition, on a pris 20 ans dans les artères.
On s’est senti vieux, témoin désarticulé du monde d’avant et aussi tellement chanceux d’avoir connu une comédienne de cette trempe-là.
Mireille Darc, c’était le soleil du Midi qui brûle les yeux à l’écran, les fêlures de l’enfance qui voilent le sourire de la femme devenue adulte, les élans du cœur incertain et les apparences forcément trompeuses.
Bien sûr, Mireille, c’était aussi une chute de reins diabolique, un brushing seventies vibrionnant, Delon en pygmalion, Audiard en professeur de lettres avisé et Lautner, ce grand frère qui lui fit tourner des films mémorables. Il serait temps que les cinéphiles retrouvent leurs lunettes pour apprécier à sa juste valeur le talent de ce réalisateur.

Mireille jouait les ingénues rigolotes, les vamps désaxées et les espionnes sentimentales comme personne, avec ce naturel des filles sans chichis qui savent serrer les dents face à la douleur et aux injustices de ce métier. Le genre emmerdeuse, tragédienne des plateaux habituée aux psychodrames, n’était pas son style de fabrique. Dans la profession comme dans la vie, Mireille se tenait droite, ne se vautrait pas dans l’impudique ou le grotesque. Elle laissait ces gamineries-là à d’autres consœurs en manque de reconnaissance. Elle ne cherchait pas désespérément la lumière. Ce trait de caractère la reliera toujours à BB. Cette révolte qui gronde dans une enveloppe lisse et désirable, elle faisait avec.
Les gens de la rue avaient de l’estime pour elle.
C’est un cadeau du ciel que de posséder un physique aussi attirant mais aussi un poison qui s’infiltre durablement dans le regard des autres. La beauté enferme dans des rôles, dans des cases, dans des impasses aussi. Il suffit de faire l’idiote un jour au cinéma pour être cataloguée dans le registre « farces et attrapes ». Heureusement que les spectateurs sont moins bêtes que les professionnels. En toute circonstance, Mireilledétestait les raccourcis de la pensée. Il faut toujours se méfier des fausses blondes, elles cachent très bien leurs sentiments profonds. Sans toujours la comprendre ou la cerner, le public appréciait cette double personnalité, sentait que derrière ces longues jambes fines, une vraie femme existait. Etrange paradoxe où son immense popularité imposait le respect des foules. Les gens de la rue avaient de l’estime pour elle, ils étaient à la fois intimidés et fascinés par son aura. Cette discrète pesait chacun de ses mots et ne salissait jamais la parole de ses témoins dans les nombreux documentaires qu’elle initia dès les années 1990.

Ne retenir de Mireille que le sex-symbol des Trente Glorieuses au bras d’Alain, L’Homme pressé, c’est assurément passer à côté de l’actrice caméléon. Mireille, c’était « Galia » et Christine du Grand Blond avec une chaussure noire en même temps ! L’indépendance et la gaudriole. La force et la dérision. A la fois capable de restituer le comique audiardesque, cette gouaille littéraire si difficile à mettre en bouche et d’interpréter la froideur d’un corps découvert.La formule de Prévert sur Arletty,« l’érotisme chaste », lui convenait à merveille.Même distance imperceptible avec ses interlocuteurs,même regard hésitant entre la séduction et lemystère.
Dans un monde pris d’amnésie,Mireille se souvenait toujours de ses partenaires, les tauliers du box-office : Lino, Gabin, de Funès, Blier, Serrault, etc.

Avec son départ  la France est triste d’une époque où une grande sauterelle venait chahuter les sens des adolescents, émoustiller les pères de famille et émouvoir les ménagères. Cet œcuménisme-là tient du miracle. Ce matin, les putes ont perdu leur fidèle porte-voix ; le public, une grande dame et les nostalgiques que nous sommes tous, le parfum de l’interdit au sourire d’ange.
29/08/2017 - 11:47
                                                 
La première bombe atomique a été larguée
le 6 août 1945 sur la ville d'Hiroshima au Japon, chacun s'en souvient,
mais les premiers "essais nucléaires" sont un peu plus anciens puisque
le premier a été tenté en juillet 1945. Depuis lors, plus de 2000 essais
ont été réalisés, d'abord dans l'atmosphère, puis de façon
sous-terrains ou sous-marine.

Une prise de conscience progressive
La prise de conscience des dégâts occasionnés pendant ces campagnes
d'essais a été lente à venir mais, peu à peu, de plus en plus de pays
ont décidé de renoncer aux essais nucléaires. On se souvient qu'en
France cela avait fait partie des premières décisions prises par le
Président Chirac en 1995.

Un traité sur l'interdiction totale des essais nucléaires a été ouvert à la signature en 1996... mais jamais
mis en application faute, justement, de signataires en nombre suffisant !
Le polygone de Semipalatinsk
C'est en 2009 que les Nations Unies ont proclamé la création de la Journée
internationale contre les essais nucléaires et choisi pour la célébrer
la date du 29 août. Cette résolution (la 64/35) a été adoptée à
l'unanimité.

On se souviendra qu'à l'origine de cette résolution se trouve la République du Kazakhstan, ancienne république membre de
l'URSS et indépendante depuis 1991, qui souhaitait commémorer la
fermeture du polygone d'essais nucléaires de Semipalatinsk, le 29 août
1991.

Le but final de la résolution de l'ONU est de sensibiliser à la nécessité d'interdire les essais d'armes nucléaires et travailler à
l'édification d'un monde plus sûr.
29/08/2017 - 09:43

                                                

ÇA  C'EST  PASSÉ  UN  29  AOUT

Ingrid Bergman 1


Naissance
29 août 1915 (Stockholm, Suède)
Décès
29 août 1982 à l'âge de 67 ans (Londres, Angleterre)
Née d'un père suédois et d'une mère allemande, orpheline à 12 ans,
recueillie par une tante qui passe à son tour de vie à trépas dans les
mois suivants puis enfin par un oncle et sa famille, Ingrid Bergman
entame sa carrière d'actrice au sortir de l'adolescence. Reçue à la
Royal Dramatic Theater School de Stockholm en 1933, elle n'y passera
qu'un an, le temps de débuter sur les planches, avant de se tourner vers
le cinéma. Apparue comme simple figurante dans Landskamp en 1932, elle
obtient son premier véritable rôle dans
Munkbrogreven trois ans plus tard, mais c'est grâce à Intermezzo, de Gustaf Molander
(1936), que les choses vont s'accélérer : repérée par David O. Selznick,
Ingrid Bergman débarque en 1939 à Hollywood pour reprendre son rôle et
donner la réplique à Leslie Howard dans le remake que le producteur
entend donner au film suédois ̶ après un passage par l'Allemagne pour
Les quatre compagnes (1938), que l'actrice évoquera plus tard en
regrettant de n'avoir pas alors pris conscience de la gravité de la
situation dans le pays.
Intermezzo: A Love Story est un succès, qui lance sa carrière outre-Atlantique et
lui vaut un contrat de sept ans avec Selznick, lequel ne manque pas de
louer son professionnalisme. Grande (1m75), belle, naturelle (elle est
réputée pour se passer autant que possible de maquillage), Ingrid
Bergman détonne dans le paysage et va rapidement acquérir un statut
d'icône. Après avoir notamment partagé l'affiche du Dr. Jekyll et Mr.
Hyde de Victor Fleming avec Spencer Tracy et Lana Turner (elle insiste
pour intervertir les rôles initialement prévus avec cette dernière,
histoire de s'éloigner de son registre habituel), Ingrid Bergman incarne
la lumineuse Ilsa Lund dans le mythique Casablanca de Michael Curtiz en
1942, objet de désir suspendu entre Humphrey Bogart et Paul Henreid.
Commence alors une immense carrière (même si l'actrice tourne en
définitive moins que d'autres), pour celle qui s'apprête à devenir l'une
des plus mémorables blondes hitchcokiennes, le temps de trois films :
La Maison du Docteur Edwardes (1945), Les Enchaînés (1946) et Les Amants
du Capricorne (1949).
Si elle n'est pas nommée à l'Oscar pour sa performance dans Casablanca,
l'adaptation de Pour qui sonne le glas d'Ernest Hemingway lui permet
d'obtenir l'année suivante une première nomination. L'Oscar de la
meilleure actrice viendra un an plus tard, pour son interprétation d'une
femme poussée aux frontières de la folie par son mari dans le thriller
Hantise, de George Cukor. Nommée une troisième fois d'affilée avec Les
Cloches de Sainte-Marie de Leo McCarey, Ingrid Bergman retrouve Victor
Fleming en 1948 pour Jeanne d'Arc, reprenant au passage le rôle tenu à
Broadway, qui lui avait valu un Tony Award. Sa popularité est alors à
son zénith aux Etats-Unis, mais le point de bascule n'est plus très
loin.
En 1949, l'actrice écrit au pape du néoréalisme italien, Roberto
Rossellini, pour lui exprimer son admiration et proposer ses services.
Ce dernier l'invite à venir tourner Stromboli, durant le tournage duquel
tous deux, par ailleurs mariés, entament une liaison qui va susciter un
vaste scandale aux USA. Ingrid Bergman abandonnant mari et fille,
divorçant et tombant bientôt enceinte, se trouve vilipendée par les
tenants américains de la morale, et ce jusque dans l'enceinte du Sénat,
où un élu l'interpelle. Désormais installée en Italie, elle épouse
Rossellini en 1950. Le couple aura trois enfants, dont Isabella, jusqu'à
son divorce en 1957. Dans l'intervalle, Bergman tourne pour son
pygmalion dans quatre autres films parmi lesquels Voyage en Italie (avec
George Sanders) et une nouvelle Jeanne d'Arc (Jeanne d'Arc au bûcher)
Dès 1956, l'actrice recommence toutefois à jouer pour d'autres
réalisateurs, rejoignant Jean Renoir en France pour Elena et les Hommes,
avant d'opérer un retour triomphal aux USA avec Anastasia (1956), qui
lui vaut un deuxième Oscar de la meilleure actrice – le temps de
l'anathème est passé. Ingrid Bergman se re-marie, partage l'affiche
d'Indiscret de Stanley Donen avec son ami Cary Grant (lequel était venu
recevoir cette deuxième statuette en son nom), côtoie Yves Montand dans
Aimez-vous Brahms ?, Walter Matthau et une toute fraîche Goldie Hawn
dans Fleur de cactus. Se faisant par la suite plus rare à l'écran, elle
remporte néanmoins un nouvel Oscar, celui du meilleur second rôle
féminin, pour son interprétation dans Le Crime de l'Orient-Express de
Sidney Lumet, en 1975, année où, après un troisième divorce, elle se
découvre atteinte d'un cancer du sein.

Malgré la maladie, Ingrid Bergman s'illustre encore dans Sonate d'automne, sous la direction de
son homonyme et compatriote Ingmar Bergman : un dernier rôle sur grand
écran face à Liv Ullmann, celui d'une mauvaise mère et d'une pianiste
(comme en écho à celui d'Intermezzo qui l'avait révélée), qui reste
l'une de ses plus puissantes interprétations. Son dernier rôle, tout
court, sera celui de la femme politique israëlienne Golda Meir dans une
fiction TV à la gloire de cette dernière (A Woman Called Golda (TV)),
qui lui vaudra un second Emmy Award (après celui récolté pour The Turn
Of The Screw en 1960). Celle qui était entretemps devenue la belle-mère
de Martin Scorsese, actrice légendaire (et polyglotte) qui fit le pont
entre auteurs européens et studios américains, s'éteint le 29 août 1982,
à l'âge de 67 ans
 
29/08/2017 - 08:31
MUSEE DE L'OPHTALMOLOGIE A LYON.

La villa Monoyer, un havre de verdure en plein coeur de Lyon devrait devenir prochainement un musée consacré à la médecine. La capitale des Gaules, qui a vu naître les professeurs Léon Bernard et Louis Léopold Ollier, a aussi accueilli Ferdinand Monoyer, l’un des pères fondateurs de l’ophtalmologie en France.
Elizabeth Juvet, arrière petite-fille de Ferdinand Monoyer, veut continuer à faire vivre la villa de son enfance. C’est le lieu où a habité Ferdinand Monoyer et son père Victor Stoeber, deux éminents chercheurs et pionniers de l’ophtalmologie en France. C’est là aussi qu’a été inventée l’échelle Monoyer, considérée encore aujourd’hui comme le meilleur moyen de mesurer l’acuité visuelle d’un patient.

La Villa Monoyer.
La maison de l’ophtalmologie à Lyon.
Le projet consiste à transformer cet espace familial en espace dédié à l’histoire de la médecine lyonnaise et à ses développements futurs. Les descendants de la famille Monoyer sont à la recherche d’investisseurs capables de soutenir le projet, projet qui, par la suite, pourrait fonctionner en autofinancement. Le musée a pour ambition de montrer au public ce que furent les débuts de l’ophtalmologie en France,mais aussi la médecine du XIXe siècle,Ferdinand Monoyer ayant fondé une des plus belles bibliothèques de France sur la médecine.
Elle s’affiche chez tous les ophtalmologues du monde.L’invention du professeur Monoyer est encore à ce jour un outil dontl’efficacité reste inégalée. Mais peu de gens savent que cette échelle possède un message caché. Si on lit de bas en haut les lettres les plus à gauche,(en ométant le Z U), le nom de famille du docteur apparaît suivi de « DM », docteur en médecine .
Toujours de bas en haut mais cette fois-ci avec les lettres les plus à droite, c’est son prénom, Ferdinand, qui se révèle.

Ferdinand Monoyer et son échelle de vision
Une richesse de patrimoine.
Actuellement, la propriété Monoyer s’étend sur plus de 5500m2, avec un jardin anglais type XIXe siècle d’une grande variété. Composé essentiellement de grands arbres aux essences rares comme un ginkgo biloba, le parc renferme de nombreux trésors.
Lors des Journées du Patrimoine en 2016, le public a déjà pu découvrir la richesse de cet ensemble
patrimonial. Deux étudiants en histoire de l’art planchent actuellement sur l’histoire de la maison et sur celle de la famille Monoyer. On attend beaucoup de leurs conclusions.
Renseignements pratiques :
La Villa Monoyer — 41 rue Paul Sisley — 69003 Lyon


29/08/2017 - 08:16
HISTOIRE DES PREMIERS FIACRES ELECTRIQUES.

1899 circulent dans Paris les premiers fiacres électriques, pressentis pour supplanter les modèles hippomobiles et réduire le nombre d’accidents. Le maniement de ces engins d’un genre nouveau exigeant un apprentissage et des épreuves spécifiques d’une durée de 10 jours, une école de conduite est créée à Aubervilliers, et l’essor annoncé de cette industrie résonne comme une chance économique pour notre pays précurseur en matière de construction automobile.
En mai 1899, un chroniqueur du Petit Parisien dresse un compte-rendu de cette véritable révolution automobile dont la capitale est le théâtre. Vous avez lu, explique-t-il, cette invraisemblable histoire de l’automobile qui s’emballe, de l’automobile non montée qui part subitement à fond de train et sème l’épouvante sur son passage,culbutant les voitures qu’elle rencontre,blessant,contusionnant, écrabouillant bêtes et gens et allant finalement écraser,contre un mur irréductible,ses organes d’acier, ses bielles et ses batteries,ses roues motrices et ses accumulateurs.
Le voilà bien, l’accident du dernier cri, l’accident moderne par excellence, celui sur lequel s’apitoieront désormais les fait-diversiers et les poètes et dont nous entretiendront les gazettes futures. La mort du cheval, délaissé dans la rue et attendant le char de l’équarrisseur,avait jusqu’ici inspiré maintes toiles que nous avons vues au Salon.
Cette année encore plusieurs tableaux, de fort grandes dimensions, nous disent les douleurs des attelages surmenés et nous montrent la révolte de leurs pauvres chairs sous les coups cinglants des fouets.

Fiacre électrique parisien de la Compagnie Générale des Voitures.

Ces scènes de la rue parisienne auront une bien autre allure dans les compositions que nous feront les peintres pour les Expositions prochaines. Nous y verrons des machines éventrées, rendant leur âme en des rencontres imprévues, ou bien des cabs fantômes, enivrés de leur force, courant sans guide par les chemins, rasant les éventaires des petits marchands, pénétrant dans les magasins, ou encore la lutte de l’organisme de fer avec son conducteur affolé, incapable de le maîtriser.
Et dire que nous en étions tous à croire que la substitution de ta traction mécanique à la traction animale nous préserverait dans l’avenirdes accidents du genre de ceux dus aux chevaux qui s’emportent ! Il faut en rabattre, puisque la vapeur et l’électricité elles-mêmes ont leurs coups de folie et leurs détraquages.
Toutefois, ne nous plaignons pas. Le succès de la voiture automobile, à supposer qu’il s’affirme définitivement et délivre Paris de l’excès de cavalerie qui l’encombre, nous ménage de grands avantages. Nos chaussées seront beaucoup plus propres et n’exhaleront plus les relents qui pendant l’été nous incommodent si fort. D’autre part, les dépôts des Compagnies placés à l’intérieur de Paris en disparaîtront fatalement. Les épidémies de morve qui, en certaines années, entraînaient la perte de plusieurs milliers de chevaux et coûtaient si cher aux entrepreneurs de transport en commun, seront beaucoup moins redoutables. Au point de vue de l’hygiène et de l’assainissement de la rue, nous serons redevables à l’automobilisme d’une série de bienfaits.
D’ailleurs, les accidents qu’il peut déterminer ne sauraient se multiplier de manière à créer un danger permanent pour la circulation. Ils se limiteront à la période des essais. Il est déjà de règle aujourd’hui que lorsqu’un conducteur de voiture à moteur électrique veut laisser stationner son véhicule, il interrompe le courant en enlevant une clef qui ne doit être remise en place qu’au moment où il voudra rendre aux roues motrices la force qui les actionne. Une voiture arrêtée se trouve donc réduite à une immobilité absolue, et ce n’est que par l’inexpérience d’un conducteur novice que le bizarre accident dont nous avons parlé a pu se produire.

Voiture électrique de la fin du XIXe siècle. Gravure du temps colorisée

Le maniement des appareils divers que comporte une voiture automobile étant assez compliqué, force sera de créer de véritables écoles d’apprentissage à l’usage des cochers qui ambitionneront de troquer leur chapeau de toile cirée contre la casquette du chauffeur ou de l’électricien. Actuellement, une de ces écoles fonctionne déjà et possède ses professeurs de traction mécanique, très occupés à former un personnel intelligent et compétent pour la conduite des véhicules nouveaux.
La piste nécessaire aux exercices de l’école a été établie à Aubervilliers, où se trouve également l’usine qui produit l’électricité destinée à l’alimentation des accumulateurs dont sont pourvus les cent fiacres électriques en ce moment en circulation. Très curieuse et de très pittoresque aspect cette piste, où des portants simulent des silhouettes de gens, groupes de piétons, équipes d’ouvriers, ou encore des tas de pierres et des accidents de terrain que les voitures, dans leur course, doivent éviter. La piste présente de plus des pavages variés, elle a ses tournants brusques et ses pentes glissantes. Des voitures d’essai, dont le mécanisme leur est expliqué, sont mises à la disposition des élèves conducteurs qui doivent apprendre à les diriger d’une main sûre à travers tous les encombrements dont la voie est semée.
Ce premier apprentissage terminé — il dure environ cinq jours —, les conducteurs se hasardent dans Paris en des voitures spéciales et procèdent, sous les yeux de leurs maîtres, à des expériences nouvelles. Un itinéraire leur est fixé durant lequel ils ont à surmonter des difficultés croissantes. Cinq autres jours se passent en ces essais, puis le cocher, enfin reconnu capable de conduire une voiture à tractionmécanique, se rend à la Préfecture de police, où il subit l’examen oral exigé par les règlements. Si sa connaissance des voies parisiennes est estimée suffisante, il reçoit un permis provisoire de circulation qui, après un mois, est changé contre un livret lui donnant l’autorisation de conduire dans Paris soit une voiture de place ordinaire, soit une voiture automobile.
Plus de deux cents cochers parisiens ont, à l’heure qu’il est, déposé leur fouet pour prendre en mains la manivelle à volant vertical qui sert à conduire les voitures électriques. Ces transfuges du chapeau de toile cirée seront, nous assure-t-on, un millier dans un an ! C’est donc touteune transformation qui s’annonce dans l’existence des professionnels de la traction animale. Ils parlent couramment d’abanonner « cocotte », traitée de « canasson », et désignent sous le nom de « mistouflards » les retardataires qui veulent demeurer fidèles à la vieille formule si connue des Parisiens, les jours de revue et de grande presse :— Je vais relayer !
Mais que dis-je ? poursuit le journaliste. Avec le fiacre automobile on « relaiera » plus que jamais. Les Parisiens peuvent y compter.
Seulement, si la chose reste, le mot sera changé. Le conducteur à casquette dira simplement : « Je vais recharger ! Mon accumulateur est à bout de forces ! » Et il faudra bien que l’on se contente de l’explication et du stratagème qu’elle peut déguiser.

Voiture électrique Kriéger, vers 1900
Il n’y aura, en somme, rien de modifié dans nos mœurs. Avec le cheval, une voiture de place peut fournir cinquante à soixante kilomètres de parcours sans relayer. Avec les batteries
d’accumulateurs actuellement adoptées pour nos fiacres automobiles, le même parcours est à peu près assuré. On « relaiera » donc tout autant.
Mais le principal défaut qu’on reproche aux voitures électriques est relatif à leur lourdeur. Chaque voiture de forme landau ou laudaulet pèse plus de 3000 kilogrammes. Seul, le poids de ses accumulateurs est de 750 kilos et celui des roues motrice de 1360 kilos. Ce n’est assurément pas là la voiture de l’avenir, que l’on saura construire plus légère. Quoi qu’il en soit de ses imperfections, le système est lancé. Les coupés électriques sillonnent Paris comme Londres et New-York. Londres possède déjà, depuis plus d’un an, son service de cabs électriques. A New-York, ce service a été inauguré en 1897.
Nous ferons mieux, car nous sommes outillés pour cela. Rappelons que l’industrie automobile est une industrie essentiellement parisienne et que c’est même la seule des industries mécaniques pour laquelle notre supériorité sur l’étranger soit incontestée. Et cependant, c’est de Londres que nous est venu le modèle des lourds véhicules électriques qui circulent dans Paris et qui semblent une réédition des berlines de 1830.
Allons, il appartient a nos inventeurs d’améliorer cela. La France, qui est en avance sur tous les autres pays pour la construction des automobiles et dont les usines ne peuvent déjà plus suffire aux commandes, saura réaliser dans cette nouvelle carrière ouverte à son génie industriel les progrès qu’on attend d’elle. Il y a cent trente ans que Cugnot faisait circuler dans Paris la première voiture automobile ; c’est le chariot vapeur que l’on voit au Musée du Conservatoire des Arts et Métiers. Ce premier essai donna lieu à un accident qui fit enfermer le pauvre ingénieur à la Bastille. Il est bien certain que l’on se montrera plus généreux à l’égard de ses continuateurs et que, même malgré les accidents, on ne s’arrêtera plus dans la voie dont Cugnot eut la gloire de planter le premier jalon.