De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
22/08/2017 - 07:29
LA GRANDE AVENTURE DE LA MAISON KODAK.

  Avant 1880


L’époque avant Eastman


Pour prendre des photos, il faut se placer sous une chambre photographique sombre, enduire des plaques de verre d’une couche sensible à la lumière juste avant la prise de vue, prendre le cliché, et effectuer le développement imédiatement après.

 1884
Dans le laboratoire de l’EASTMAN DRY PLATE COMPANY, les premiers échantillons de la PELLICULE AMERICAN DRY voient le jour. Pour les premiers essais de prise de vue, George Eastman se fait lui-même photographier.

 1888
La marque « KODAK » est créée, et le premier appareil photo KODAK est commercialisé sous le slogan suivant : « You press the button, we do the rest »
(Vous appuyez sur le bouton, nous nous chargeons du reste)

 1888
L’appareil photo KODAK N° 1
 


Sa simplicité d’utilisation le rend accessible à tous. Ici, pas de réglage du temps d’exposition ou de l’obturateur : on vise simplement le motif, puis on appuie sur le bouton. Une fois la pellicule de 100 poses utilisée, il faut envoyer l’appareil chez KODAK où a lieu le développement, pour ensuite le récupérer chargé d’un nouveau film et accompagné des clichés ronds.

 1889
Fondation de l‘Eastman Company
 


La nouvelle société rend commercialement disponible le principe de la pellicule photo (l’émulsion de gélatino-halogénure d’argent sur support celluloïd transparent). Sous forme de bobine, elle est également utilisée dans différents types d’appareils photo KODAK. Ce nouveau film transparent et souple constitue la base du développement du kinétographe de Thomas Edison.

 1890
Première photo avec l’appareil photo KODAK N° 2
Cette photo montre George Eastman avec l’appareil photo KODAK N° 2 dans la main lors de sa traversée vers l’Europe.

  Le diamètre de la photo ronde sur papier est de 6,3 centimètres et restitue 1/1 l’image capturée par l’objectif.

 1891
Chargement de pellicule en plein jour


L’entreprise commercialise des bobines de pellicules photo exploitables à la lumière du jour. Avec ces bobines, une amorce de début et de fin permet enfin le chargement et le déchargement de la pellicule à la lumière du jour tamisée. Il n’est plus nécessaire de se placer dans une chambre noire pour les changer.

 1892


Eastman Company devient EASTMAN KODAK Company.
Production dans la nouvelle usine EASTMAN KODAK Company.

 1895
Appareil photo KODAK Pocket
 


L’appareil photo KODAK au format poche est annoncé. Il utilise une pellicule en bobine de douze poses et présente une petite fenêtre à travers laquelle on peut lire le nombre de photos déjà prises.

 1896
Pellicule cinématographique KODAK.
Spécialement fabriquée pour les caméras, la pellicule cinématographique KODAK est proposée dans le commerce.

 1896
Film et papier pour radiographies
Un an seulement après la découverte des rayons X, Eastman prépare la production de film et de papier pour le procédé de radiographie. La première radiographie publiée montre la main de Mme Röntgen.

 1900
Appareil photo KODAK Brownie.


Le premier des fameux appareils photo BROWNIE est mis sur le marché et vendu pour un dollar avec sa pellicule chargée. La pellicule comporte six poses et ne coûte que 15 cents. La photographie se met alors à la portée de quasiment tout le monde.

 1920
KODAK Girl


Au cours des années suivantes, la « Kodak Girl » apparaît sur de nombreuses annonces et devient une icône de publicité. L’aspect technique reste au second plan, la « KODAK Girl » montrant avant tout avec quelle facilité on peut immortaliser des moments marquants.

 1925
Début de la photographie 35 mm / 24 x 36 mm

À la Foire de printemps de Leipzig est présenté l’appareil photo Leica du constructeur allemand Oskar Barnack.

  Il s’agit du premier appareil à utiliser une pellicule cinématographique perforée de 35 mm de largeur. Cet appareil compact à objectif fixe va marquer le fondement de la très populaire photographie de petit format, avec un format d’image de 24 x 36 mm qui, aujourd’hui encore, fait figure de référence – y compris dans la photographie numérique.

 1934
Appareil photo KODAK Retina


Le premier appareil photo Retina est développé et breveté à Stuttgart par l’usine Nagel KODAK, en même temps que la pellicule de film 35 mm. Ce format de pellicule est devenu entre-temps le standard mondial pour les boîtiers d’appareil photo. La série légendaire des appareils photo KODAK Retina va connaître une renommée mondiale et un immense succès.

 1935
Film KODACHROME
KODAK met le film KODACHROME sur le marché. Ce film inversible couleur à trois couches, le premier au monde, deviendra le film couleur au plus fort succès commercial de la photographie amateur. Au départ, KODACHROME est proposé au format 16 mm pour le cinéma ; peu après, il sera également produit en petit et moyen format, ainsi qu’en format 8 mm. Les films KODACHROME seront fabriqués jusqu‘en 2008 et développés jusqu’à la fin 2010.

Développement KODACHROME
En 1936, la boîte d’emballage du film KODACHROME contient une pochette de réexpédition pour le développement du film chez KODAK à Rochester. Car c’est uniquement dans ce laboratoire que KODAK est en mesure de réaliser un processus de développement photochimique à multiples phases extrêmement complexe et pointu. La KODAKCHROME est la pellicule « Star » du moment, car ce film offre une qualité d’image hors pair, garantie par une constance de traitement des diapositives grâce à un suivi sensitomètrique minutieux. 

1936
Début de la photographie couleur
KODAK entreprend la production de films couleur. Le film diapo KODACHROME est le premier film couleur disponible dans le commerce.

 1937
Projecteur de diapositives Kodak


Kodak présente le premier projecteur de diapositives au monde, le KODASLIDE. Il s’agit d’un modèle dans lequel les diapositives sont chargées une à une par le dessus de l’appareil.

 1941
Systèmes photographiques KODAK EKTRA.


Sur l’image de gauche est présentée la gamme de film 35 mm disponible à partir de 1941, ainsi qu’un appareil photo KODAK EKTRA équipé d’un dos interchangeable avec film pré chargé.

 1942
Film KODACOLOR
Le premier film négatif couleur est lancé ainsi que le papier couleur pour le tirage.
L’armée américaine l’utilisera pour faire de précieuses photos historiques en Europe vers la fin de la 2nd Guerre mondiale.

 1946
Films KODAK EKTACHROME


KODAK commercialise le film EKTACHROME, seconde génération de films pour diapositives couleur. De nombreux films inversibles couleur développés ultérieurement (excepté les films instantanés) reposent sur son principe chimique de base.

 1961
Projecteur de diapositives KODAK CAROUSEL.


KODAK présente le premier projecteur à chargeur rond, lequel peut recevoir jusqu’à 80 diapositives. Largement plébiscitée, la série des projecteurs KODAK CAROUSEL induit une révolution dans le domaine de la présentation multimédia.

 1962
Système photographique KODAK Retina SLR


KODAK AG à Stuttgart est l’un des premiers fabricants à développer et proposer un appareil photo reflex (SLR). Le dernier de la série (le plus célèbre) est le KODAK Retina IV à objectifs Schneider Kreuznach interchangeables. Sa distance focale commence avec un grand angle de 28 mm et va jusqu’à 200 mm pour les téléobjectifs.

 1963
Appareil photo KODAK INSTAMATIC.


Lancement des appareils photo INSTAMATIC, qui connaissent un vif succès. Ils intègrent un film dans une cartouche de type 126 facile à charger. Plus de 50 millions de ces appareils seront fabriqués jusqu’en 1970.
Chargement simplifié.
Grâce à la cartouche INSTAMATIC « PAK 126 », Kodak simplifie le chargement du film ; parallèlement, il met sur le marché des films couleur nettement plus sensibles (ASA 64/19 DIN). Au cours de la décennie suivante, les appareils photo KODAK INSTAMATIC se vendront par millions en Europe.

 1965
Film Super 8


KODAK développe le format Super 8 et le met sur le marché dans des cassettes commercialisées sous le nom KODACHROME II. Durant les 40 années de commercialisation des cassettes KODACHROME Super 8, KODAK en vendra des dizaines de millions. Partout dans le monde, les années 70 voient naître autour du film Super 8 multimédia et la production d’appareils. Dans les années 70, le film Super 8 est au cœur de toutes les activités multimédia et de production d’appareils partout dans le monde.
Photos au flash avec cube flash.
Les appareils photo KODAK INSTAMATIC permettent désormais aux photographes de prendre quatre photographies au flash sans changer d'ampoule.

 1972
Cassette de film POCKET


KODAK lance le système de cassettes de film POCKET « 110 » avec film négatif couleur à grain fin KODACOLOR II.


Appareil photo KODAK INSTAMATIC de poche
KODAK réduit la taille de l‘appareil photo INSTAMATIC au format poche et lance cinq modèles différents qui utilisent les nouvelles cassettes KODAK 110. En à peine trois ans, plus de 25 millions de ces appareils seront vendus.

 1975
Premier appareil photo numérique.


Steven J. Sasson, de l‘Eastman Kodak Company, construit le 1er appareil photo numérique. Il offre une résolution de 0,1 Mégapixel et affiche une photo numérique en 23 sec. Pratiquement tous les appareils photo numériques d’aujourd’hui fonctionnent sur le principe développé par Sasson. À ce titre, Sasson recevra en 2010, par le Président des Etats Unis Barack Obama, la médaille nationale de la Technologie et de l’Innovation.

 1982
KODAK Disc


L’appareil Photo DISC et sa cassette film KODAK DISC sont dévoilés et arrivent dans le commerce après son lancement lors du Salon Photokina. La cassette DISC ronde permettant 15 prises de vue est logée dans une enveloppe de la forme d’une disquette et mesure 6 cm de diamètre. En raison du petit format d’image de 8 x 11 mm,KODAK développera un nouveau film à haute résolution, le film KODACLOR HR DISC.

 1983
Technologie d’émulsion KODAK Grain-T
les cristaux d’halogénure d’argent sont les principaux constituants des films photoghiques.. La technologie d’émulsion Grain-T permet de réaliser des progrès considérables dans la capture photochimique d’images en termes de sensibilité à la lumière, de résolution et de finesse du grain.

 1987
Appareil photo KODAK DCS 100 Professional.


Le KODAK PROFESSIONAL DCS 100 marque l’avènement des appareils photo reflex numériques professionnels. Le premier appareil photo reflex numérique de KODAK est monté sur le boîtier du Nikon F3 et offre par conséquent la monture d’objectif à baïonnette F de Nikon. Suivront plusieurs appareils photo numériques KODAK Professional basés sur les systèmes Canon et Nikon, jusqu’aux derniers modèles en 2004, les KODAK Professional DCS Pro SLR/n/c.

 1988
Gamme d’appareils photographiques numériques professionnels KODAK.

 
Les appareils photographiques numériques KODAK DCS Professional reposent sur des systèmes de prise de vue analogiques reflex existants et fabriqués par Canon, Nikon et Sigma. KODAK produit pour certains modèles la partie prise de vue numérique (capteur, mémoire des données images, affichage, firmware et logiciel).
Ces appareils photo sont avant tout fabriqués et vendus pour une utilisation en studio photo.

 1993
KODAK Photo CD


Les laboratoires industriels de façonnages photographiques peuvent désormais numériser et stocker sur le KODAK Photo CD des diapositives et des négatifs. Les photos numérisées peuvent être visionnées via un lecteur de CD sur écran TV.

 1994
KODAK Picture Kiosk.


Le KODAK PICTURE MAKER s’impose comme le terminal idéal, pour réaliser des tirages depuis CD ou la copie/copie de photo. Aujourd’hui, Le KODAK Picture Kiosk offre la possibilité de réaliser des produits photo depuis un support numérique, un smartphone (Wifi / Bluetooth) ou via les réseaux sociaux (FACEBOOK, INSTAGRAM).
Les Kiosks sont présents en Hypermarché, chez les photographes indépendants et les KODAK Photo Express. Ils offrent une large gamme de produits photo tels que : collages, cartes de vœux, calendriers, Livre Photo, etc.

 1996
KODAK ADVANCED PHOTO System.
Le format Advanced Photo System (APS) est lancé conjointement avec Agfa, Canon, Fuji. Il se caractérise par la simplicité du maniement des films APS, et le choix entre trois formats de tirages différents.

 1998
Vol spatial avec le KODAK DCS 460 Professional.
L'astronaute John Glenn et les autres membres de l'équipage de la navette STS-95 utilisent un appareil photo numérique KODAK PROFESSIONAL DCS 460 pour prendre des images haute résolution de leur vol spatial, diffusées en direct sur la Terre.


 2008
KODAK APEX Printstation.
Le KODAK Adaptive Picture Exchange Printstation (APEX) est un minilab qui permet de realiser des tirages sans chimie. Il offre de multiples possibilités d'impression, de la simple photo 10 x 15 cm aux cartes de vœux personnalisées, posters, collages, canvas et livre photos.
Navette spatiale Discovery.


Les capteurs d'images CCD KODAK sont utilisés à bord de la navette spatiale Discovery pour examiner la couche extérieure de la navette avant sa rentrée dans l'atmosphère.

 2009
KODAK Rapid Print Scanner.


Le Rapid Print Scanner permet de numériser des collections de photos anciennes en quelques minutes et, de graver un KODAK Picture CD contenant jusqu’à 200 photos.

 2011
Logiciel KODAK Create.

Ce logiciel permet de créer tranquillement des calendriers et des livres Photo premium directement depuis votre ordinateur, puis de les imprimer en magasin grâce à un KODAK Picture Kiosk.


Kiosk Kodak G4XL.
Dotée d’un grand écran 16:9 et d’un nouveau logiciel avec une interface utilisateur innovante, cette génération de kiosks photos KODAK offre une nouvelle interface lumineuse, dynamique et tactile permettant la création rapide de produits photo.

 2014
Appli MY KODAK MOMENT pour Facebook.
Cette appli gratuite permet de créer des produits photos directement depuis son compte Facebook et de les imprimer en quelques secondes sur un KODAK Picture Kiosk dans un magasin.

Applis MY KODAK MOMENTpour smartphones et tablettes. Ces applications gratuites permettent d’imprimer ses photos, de créer des Livres photo personnalisés, quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Et de récupérer sa commande photo en magasin quelques heures plus tard.

KODAK Photo Service.
Avec ce nouveau service, KODAK Alaris ouvre son réseau mondial de KODAK
Picture Kiosk aux développeurs d’applis et de logiciel photo, afin de faciliter l’impression de photo depuis leurs contenus.Cette option permet au consommateur d’imprimer leurs créations photos depuis leurs applis favorites sur un KODAK
22/08/2017 - 07:09
Les pires projets architecturaux qu’a évité Paris.
 
Des gratte-ciels dans Paris?
L’idée en crisperait plus d’un. Ce débat n’est pourtant pas nouveau et suscite toujours les mêmes passions.
Depuis le début du siècle dernier plusieurs projets d’aménagements urbains incluant immeubles de grande hauteur ont manqué voir le jour dans notre capitale. Certains ont d’ailleurs abouti et sont encore aujourd’hui
l’objet de controverses, à l’image de la Tour Montparnasse, ou bien ont su mieux s’intégrer dans le paysage, à l’instar de l’hôtel Hyatt Regency porte Maillot.
Destruction de l’unité urbaine propre à l’identité de Paris pour les uns, ou promesse d’un nouveau souffle de modernité pour les autres, la question se porte finalement plus sur le rapport à la ville que sur de simples
critères esthétiques. La construction de nouvelles tours dans l’intra-muros reste l’un des axes de cette campagne municipale.
Regardons en détail ces projets d’autrefois, qui nous paraîtraient aujourd’hui impensables, et qui pourtant ont bien failler changer le visage de la Ville Lumière.
Plan voisin

Pendant l’entre-deux guerres, une partie des quartiers centraux de la rive-droite réputés pauvres et quasi-insalubres suscitent l’intérêt des urbanistes. L’un d’entre eux, Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu
sous le pseudonyme de « Le Corbusier » envisage une solution baptisée «Plan Voisin ». Il propose la construction d’une série d’immeubles cruciformes alignés de façon orthogonale sur une part importante de la rive droite, allant de l’est du Marais jusqu’au pied de la butte Montmartre. Le plan comprend également la construction de deux nouvelles artères de circulation sur les axes est-ouest et nord-sud, reliant Paris aux autres villes françaises et européennes. Ce « plan Voisin » se voulait centre moderne de commandement de la capitale, comptant alors 3 millions d’habitants. Le déclenchement de la seconde guerre mondiale mit un terme définitif à ce projet.
Les Maisons Tours d’Auguste Perret

En 1922, l’architecte Auguste Perret imagina ceinturer Paris de nouveaux gratte-ciels de 200m de haut environ sur l’emplacement de l’enceinte de Thiers (où se trouve l’actuel périphérique). Un ensemble de 250 tours, reliées entre elles par des ponts qui auraient comporté appartements, bureaux et commerces.
Projet d’aménagement de la Porte Maillot

En 1931 les autorités cherchèrent à aménager la voie triomphale entre la place de l’Étoile et ce qui n’est pas encore la Défense. Le projet d’aménagement de la Porte Maillot, rebaptisée Place de la Victoire, fut
conçu par le Service de l’Extension de Paris. Un concours privé fut lancé auprès de 12 architectes auquel participa notamment Henri Sauvage qui proposa ceux deux immeubles d’habitation pyramidaux.
Transformation de la Gare d’Orsay

En 1958, la gare d’Orsay voit son trafic ferroviaire disparaître totalement. Que faire alors du bâtiment ? Considérée par ses détracteurscomme une verrue au centre de Paris, la gare est à l’abandon au début
des années 60. Une longue bataille s’ouvre alors sur sa réaffectation et en 1961, la SNCF lance un concours en vue de construire un hôtel de luxe avec galerie commerciale. Le Corbusier, encore lui, propose l’un de ces bâtiments dont il a le secret, sorte de tour-écran au gout bien discutable. En 1973 la gare est finalement classée monument historique.
La décision officielle de construction du musée d’Orsay fut prise en 1977, à l’initiative du Président Valéry Giscard d’Estaing.
Projet de Tour Polak

En 1962, un étrange projet de tour de transmission télé voit le jour. À l’emplacement de l’actuelle Arche de la Défense, une structure, fuseau de tôle d’acier reposant sur 3 pieds, baptisée Tour Polak, devait culminer à 750m de haut et émettre dans un rayon de 250km autour de Paris. Le projet fut abandonné pour des raisons financières et à cause de l’arrivée des satellites de communication, qui rendirent la Tour Polak obsolète.
Réaménagement des Halles et Tour du ministère de l’éducation nationale

Dans les années 60 les Halles de Paris, situées au centre de la capitale, sont complètement saturées. Le marché de vente en gros des produits alimentaires frais déménagera à Rungis et la Villette à la fin de la décennie. La transformation du ventre de Paris en un centre commercial moderne nécessita la destruction des pavillons Baltard, vieux de plus de120 ans. L’architecte Jean Faugeron propose alors ces bâtiments aux faux airs de Tour Eiffel, culminant à 200m. Ce style de tours était caractéristique de Faugeron qui propose la même année un gratte-ciel de 180 m pour le ministère de l’éducation nationale sur l’emplacement de la prison de la Santé.
Tour Lumière Cybernétique

Située à proximité de la Défense, elle devait être ornée de 3 226 projecteurs de couleurs, 2 000 flashs lumineux, 330 miroirs et mesurer près de 350 m de haut. Ce projet d’art ambitieux du sculpteur Nicolas Schöffer devait voir le jour en 1970. Composée d’une ossature d’acier inoxydable, un faisceau laser, reliant le sommet de la Tour au flambeau de la Statue de la Liberté sur l’ile aux cygnes, devait établir un trait d’union symbolique marquant, à un siècle d’écart, l’évolution des formes de création. Le projet sera finalement abandonné suite au décès du Président Pompidou, l’un des seuls à soutenir sa construction.
Tour Apogée

Dans les années 60 et 70 un projet de réaménagement du 13ème arrondissement,baptisé opération Italie 13, prévoit la construction d’immeubles de grande hauteur. La Tour Apogée, haute de 220 m, devait couronner
l’opération, devenant par la même l’immeuble le plus haut de France, devant la Tour Montparnasse. Le projet prévoyait également de transformer l’avenue d’Italie en une autoroute urbaine qui devait rejoindre la porte d’Aubervilliers en passant par le canal Saint Martin,voué à couverture. Mêlant bureaux et habitations, un permis fut accordéà la Tour Apogée, mais le projet fut annulé suite à l’élection de  Valéry Giscard d’Estaing en 1974.

22/08/2017 - 06:46
BASSIN  FONTAINES JETS D'EAU DU CHATEAU DE VERSAILLES.



 

« Ce fut un jardin avant d’être un château, une fête avant d’être un jardin, une nuit avant d’être mille soleils. Si l’on veut comprendre Versailles, il faut d’abord se promener dans ses jardins. »
 

Chaque année les Grandes Eaux Musicales, les Jardins Musicaux et les Grandes Eaux Nocturnes du Château de Versailles font revivre ces jardins et fontaines exceptionnels classés
au patrimoine mondial de l’UNESCO au rythme des airs de Lully.






Ce sont 15 bosquets - de petits jardins au cœur du jardin à la française - créé par Le Nôtre - 55 fontaines et bassins et des centaines de statues que les Grandes Eaux vous promettent de découvrir ou redécouvrir, en famille ou entre amis !

Les jardins du Château de Versailles sont inscrits au Patrimoine mondial de 'UNESCO et portent le label "Jardin remarquable".

Les Grandes Eaux Musicales permettent de profiter, en une promenade, de l’extraordinaire beauté des jardins du Château de Versailles, des fontaines et des musiques qui les ont autrefois animés. Depuis plus de 350 ans les Grandes Eaux jouissent d’un succès jamais démenti. A votre tour de les découvrir ou redécouvrir, en famille ou entre amis !



Les jardins furent l’objet de toutes les attentions de Louis XIV, ils sont aujourd’hui mondialement connus. Les bosquets de Versailles ont constitué dès l’époque du souverain des salons de plein air dissimulés au cœur des espaces boisés du jardin. On s’y rendait pour faire collation, écouter de la musique ou danser. Le Roi pouvait ainsi satisfaire son goût du jeu et du spectacle dans ces lieux réservés à la fête et au divertissement. Ornés de fontaines, de vases et de statues, ces bosquets auxquels on accède par des allées discrètes apportent la surprise et la fantaisie à l’intérieur du Jardin Royal. C’est à vous ques’offrent désormais ces écrins de verdure exceptionnellement ouverts !

Depuis toujours le talent des fontainiers du 17ème siècle et de leurs successeurs fait des Grandes Eaux une inoubliable féérie. Les fontaines multiplient les effets. De métal, de marbre, les dieux, les humains, les animaux semblent s’animer quelques instants pour notre plus grand plaisir. Lorsque les eaux jouent, c’est à un ballet que vous assistez.

 
  Musiques baroques, de Lully à Charpentier ou Rameau, accompagneront votre flânerie royale en musique.

 




 



 

 



 



 

 

 



 

 

 

 



 

 

 



 



 

 

 
22/08/2017 - 06:36
Les Objectuals de Hyungkoo Lee
Le projet de l’artiste coréen Hyungkoo Lee«Les Objectuals»présente une exploration frappante de la biologie transformée.
Dans cette série de portraits les modèles de Hyungkoo Lee sont représentés avec des casques conçus par la sculpture, conçus par l’artiste pour incorporer des lentilles qui contredisent diverses caractéristiques faciales. Les expressions agrandies et minimisées sont capturées dans un moment conservé de modification temporaire du corps, et les images sontdifficiles à distinguer entre le style rétro ou futuriste.
Développé en tant que projet en cours à partir de 1995, «Les Objectuals» envisage des perceptions culturelles de ce qui peut être perçu comme réel par rapport au corps, objectivant nos désirs de manipuler visuellement la forme humaine.
Hyungkoo Lee

 

 

 

 

 



21/08/2017 - 17:34
4 ASTUCES POUR ÉCHAPPER AUX FILES D'ATTENTE DES MUSÉES.

Quatre astuces pour échapper aux files d’attente des musées  n’a jamais renoncé à se rendre à une exposition par appréhension de la foule ? Qui n’a jamais rebroussé chemin devant l’interminable file d’attente menant à la billetterie d’un musée ? Voici nos astuces pour ne plus jamais avoir à faire la queue au musée.
 
Débusquer les heures creuses. 
Quand on veut fuir le monde et visiter plus tranquillement un monument ou un musée, la première chose à laquelle on pense est évidemment de s’y rendre aux heures où l’affluence est moindre. Cette période est-elle la même pour le musée du Louvre et le centre Pompidou ? Est-il judicieux departir du principe que le mercredi tôt le matin est l’heure idéale pour aller dans un musée ? Rien n’est moins sûr car chaque musée a ses spécificités. Il existe cependant de nombreux sites et applications qui permettent de connaître précisément les heures et les jours creux pour chaque musée.
 
Il y a, par exemple, l’application Affluences, disponible sur iPhone et Android, particulièrement utile pour connaître l’affluence en temps réel dans les bibliothèques et les musées parisiens. Si l’on souhaite connaître, en amont, les heures creuses, on se dirigera plutôt vers le site jaimeattendre.com et sa partie spécialement dédiée aux musées et monuments. Un tableau horaire nous donne alors les grandes tendances de chaque musée en fonction du jour et de l’heure.
 

Les tendances d’affluence pour l’Institut du Monde Arabe, en fonction du jour et de l’heure, sur le site jaimeattendre.com

Profiter des nocturnes  
On l’aura remarqué sur le tableau précédent, les heures de fin d’après-midi sont souvent les heures creuses de la journée. Alors on n’hésite surtout pas à se rendre au musée en fin de journée, à partir de 18h notamment, et à profiter des nocturnes proposées par de nombreux musées et établissements culturels parisiens certains jours de la semaine. Le musée du Quai Branly est par exemple ouvert jusqu’à 21h du jeudi au samedi, le Centre Pompidou, jusqu’à 21h tous les jours, sauf le mardi. Le Palais de Tokyo, lui, est ouvert tous les soirs (sauf le mardi) jusqu’à minuit. Pour connaître les musées qui pratiquent les nocturnes et leurs horaires, rendez-vous sur notre article dédié.
 
© Palais de Tokyo

Tirer avantage des billets jumelés  
A priori, réserver son billet à l’avance peut sembler le meilleur moyen de s’épargner une longue attente. Et pourtant, il y a de nombreux désavantages à procéder de la sorte. D’abord parce que cette méthode est rarement économique : les billets en ligne sont souvent réservés pardes touristes qui ne regardent pas à la dépense, les musées n’hésitent donc pas à gonfler les prix. C’est notamment le cas du billet coupe-filedes Catacombes qui, en ligne, nous allège de 29 € (entrée + audioguide) contre 18 € si l’achat se fait sur place. D’autant plus qu’il faut se présenter précisément à l’heure dite pour pouvoir bénéficier du coupe-file. Quelques minutes trop tôt ça ne marche pas, quelques minutestrop tard non plus. Bref, c’est pratique et ça permet de s’organiser, mais ce n’est pas forcément le meilleur plan.
 
© Musée de l’Orangerie

Par contre, on peut clairement tirer avantage des billets jumelés entre deux musées ou monuments. Prendre son billet à la Conciergerie plutôt qu’à la Sainte-Chapelle ou aux tours de Notre-Dame, au musée Delacroix plutôt qu’à l’immense et toujours bondé musée du Louvre, au musée de l’Orangerie plutôt qu’à celui d’Orsay, à la Crypte Archéologique plutôt qu’aux Catacombes,  etc. De nombreux monuments et musées permettent d’acheter un seul et même billet pour deux lieux, souvent proches l’un de l’autre. Cela permet de visiter plusieurs monuments à moindre frais, mais surtout de gagner du temps ! L’idée est d’acquérir son billet dans le musée le moins fréquenté pour pouvoir visiter le musée le plus fréquenté sans passer par la billetterie.
 
Visiter les musées moins connus. 
On va sans doute enfoncer une porte ouverte, mais le meilleur moyen d’éviter les files d’attentes, c’est clairement de choisir un lieu qui ne soit jamais bondé!Heureusement pour nous, Paris fourmille de petits établissements culturels en tout genre,bien moins connus que les mastodontes, mais pas moins intéressants. Alors, on se laisse surprendre et on découvre des lieux auxquels on n’avait pas pensé comme le mémorial de la Shoah, le musée Cognacq-Jay ou encore le musée des Arts Forains.
 
© Mémorial de la Shoah /

Et puisque la plupart des musées confidentiels de Paris sont gratuits ou beaucoup moins chers que les « gros » musées, on n’a aucune excuse pour ne pas y faire un tour !

21/08/2017 - 16:40
Landerneau (29) : la grande exposition estivale consacrée à Picasso.

Jacqueline, au coeur de l'exposition Picasso à Landerneau (29) / © France 3 Bretagne

Le reportage à Landerneau (29) de Muriel le Morvan et Yvan Frohberg


CLIC...............http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/landerneau-29-grande-exposition-estivale-consacree-picasso-1286071.html#xtor=EPR-521-

21/08/2017 - 11:46
                                                  
A l'âge de douze ans, Charles Vanel suit
ses parents à Paris et devient un spectateur assidu du théâtre
Montparnasse.

C'est ainsi qu'il devient comédien, au théâtre d'abord, au cinéma ensuite .De là, lui vient l'idée et le goût du métier
d'acteur.

En 1912, il rencontre Robert Péguy qui lui donne son premier rôle au
cinéma avec JIM CROW dans lequel Charles Vanel incarne un garçon de
café. II débute sur les planches en 1908, joue « Hamlet », « La
bouquetière des innocents »
La guerre mondiale éclate, il est libéré en 1916 pour une tournée de propagande en Amérique du sud. A son retour,
il entre chez Firmin Grenier au théâtre Antoine. En 1922, c'est Robert
Boudrioz qui, dans le film L'ATRE lui donne son premier vrai rôle,
quelques années plus tard, il tournera de nouveau avec Robert Boudrioz
dans TEMPÊTE. En 1929, Charles Vanel écrit, réalise et interprète DANS
LA NUIT, une histoire fantastique. Le film sortit à l'aube du cinéma
parlant et l'insuccès le découragea.
Mes débuts, aimait-il à se souvenir, je les ai faits en 1908 après avoir lu une petite annonce du
théâtre Montparnasse qui demandait des comédiens. J'avais déjà fait un
peu mes modestes preuves comme comédien amateur. De fait, j'ai été
engagé tout de suite pour un franc par jour. Puis je suis passé très
vite à trois francs. C'était suffisant : un franc pour le logement, un
franc pour le repas, un franc pour le reste
Dans Jenny, le premier film de Marcel Carné, Charles Vanel disait : « La vie, c'est comme la
mayonnaise, il ne faut pas la rater. » Il s'y efforça pour son compte en
sacrifiant à ses trois virus : la pierre, la mer et le cinéma. «J'ai
acheté au moins dix maisons, récapitulait-il. J'ai eu encore plus de
bateaux"
Au cinéma, sa carrière a été phénoménale jusqu'à ce qu'il soit bombardé patriarche du cinéma français, près de quatre-vingts ans
devaient séparer son premier film, Jim Crow, de son dernier, "les
Saisons du plaisir"
On notera comme films :

"Les croix de bois" premier grand film parlant d'après le livre de Roland Dorgeles,

"Les misérables" en 3 époques joué de manière incomparable par Charles

"Le grand jeu" avec une étonnante composition avec Charles à peine reconnaissable dans le personnage du tenancier du bui-bui...

"Les pirates du rail " en chef de compagnie ferroviaire

"La loi du Nord" tourné dans le Nord de la Suède dans des conditions polaires

"Les affaires ont les affaires" avec Charles qui donne toute sa force de
conviction au réquisitoire implacable contre la puissance de l'argent.

"Le ciel est à vous" avec Madeleine Renaud ..

Comme Jean Gabin, il y aura une traversée du désert après la seconde guerre
mondiale.Et un film "La ferme du pendu" qui provoquera une réaction
négative de la centrale Catholique du Cinéma.
La traversée du désert durera 5 ans en France et Charles ira tourner en Italie....avec notamment "Au nom de la loi"
La renaissance du comédien viendra par Clouzot avec le film "Le salaire de
la peur" avec lequel il obtiendra le prix d'interprétation à Cannes :"
On me parle volontiers de mon bain de pétrole dans Le Salaire de la
Peur, mais ce n'est qu'une image, sans plus. Le jeu de l'acteur
n'intervient guère dans cette baignade photogénique. La conduite de ce
personnage de gangster avili par la peur, son évolution jusqu'à sa mort
demandent là un effort plus personnel du comédien.
Clouzot fera appel à lui à nouveau pour "Les diaboliques" en inspecteur de police
.Suivra "La vérité" en avocat face à Paul Meurisse .

Après la renaissance va venir la dimension internationale de la carrière de Charles :

" La main au collet" en ancien chef Bertrani,

"Les bateliers de la Volga" en père au coeur d'or soucieux du bonheur de sa fille .

Charles vanel alternera les hors-la loi et les représentants de l'ordre : dans
la série des "Gorilles" en chef de la D.S.T ,"Le feu aux poudres" en
trafiquant d'armes . On le verra dans "Tintin et le mystère de la toison
d'or" .

"L'aine des Ferchaux" de Meville sera une déception car Charles ne s'est pas entendu avec Melville...

Jacques Deray fera appel à Charles : "Rififi à Tokyo" et "Symphonie pour un
massacre" et disait de Charles : « Un jeu sobre et rigoureux, une
justesse de ton constante, un rare bonheur de comportement et qui donne
un relief particulier à chacun de ses personnages. »

"Sept Morts sur ordonnance "Il y incarnait le Dr Brézé, vieux chirurgien, véritable
chef de clan qui, avec ses quatre fils, détenait le monopole des
interventions chirurgicales dans une ville de province.Une fois de plus,
Charles Vanel se montrait parfaitement convaincant dans un rôle qui
renouait en quelque sorte avec ses anciennes créations de « vilain ».
Ce sera un de ses derniers grand rôle avant le déclin de sa vie professionnelle en raison de son âge.

Sa vie privée aura été vraiment privée. Sa dernière épouse avait 35 ans de moins que lui.
Pendant toute sa carrière, Charles Vanel a été un acteur sobre, avare d'effets
spectaculaires et de gesticulation intempestive. Son jeu était juste,
nuancé, efficace, sans être jamais monotone ou plat. Même au temps de sa
plus grande popularité, il n'a jamais joué à la " vedette ". La notion
de star lui a toujours été étrangère. Il faisait son métier, il allait
au studio comme il serait allé à son atelier d'ébéniste. Il a toujours
été un homme simple, un homme bon. S'il est vrai qu'il n'aimait guère
les journalistes qui l'importunaient, il n'a jamais refusé de paraître
dans l'émission d'un ami, de parler au micro d'un ami, enfin de se
confier à un ami.
Jusqu'à sa mort , le comédien espérait encore revoir un jour les caméras et les micros. Il disait qu'il avait le virus
et que, par conséquent, il ne voulait pas dételer.
Dans sa belle propriété de Mouans-Sartoux, La Mouansarde, Charles Vanel
aimait à se promener dans le jardin, à regarder les buissons et les
parterres de fleurs, faire un peu de jardinage. Il aimait aussi se
rendre chaque jour dans son atelier d'ébénisterie où se trouvait
l'établi que lui avait légué son père.

21/08/2017 - 10:13

                                                   

ÇA  C'EST  PASSÉ  UN  21  AOUT


CHARLES VANEL voit le jour à Rennes le 21 août 1892 et est décédé le 25 avril 1989
Il passa son enfance à St-Malo .Dans sa jeunesse, il n'a qu'une seule
passion : la mer et il se destinait à l'école navale. Mais le destin (
sa vue n'étant pas assez bonne) l'empêche d'entrer à l'Ecole navale
comme il en rêvait.
A l'âge de douze ans, Charles Vanel suit ses parents à Paris et devient un spectateur assidu du théâtre Montparnasse.
C'est ainsi qu'il devient comédien, au théâtre d'abord, au cinéma ensuite .De
là, lui vient l'idée et le goût du métier d'acteur.

Rue de Madagascar à Paris, le 21 août 1933, : « À une heure du matin,
Violette rentre du bal. Elle frappe à la porte du voisin de palier : «
Venez vite, ça sent le gaz, j'ai peur. Il a dû arriver quelque chose à
mes parents ». Le voisin, M. Mayeul, ferme les robinets de gaz, il entre
dans la chambre : « Mme Nozière gît sur le lit ensanglanté. Sur le lit
de Violette, gît son père inanimé »

1940
Léon Trotski meurt de suites de blessures infligées par un assassin, à Mexico

1930
Naissance de la Princesse Margaret d'Angleterre
Princesse Margaret, Soeur de la reine Elisabeth II, est la fille cadette du roi Georges VI et de son épouse la reine mère.
Elle renonça à son grand amour de jeunesse Pete Townsend.
Elle épousa en 1960 un photographe Anthony Amstrong-Jones qui devint Lord Snowdon.
Ils eurent deux enfants et divorcèrent en 1978.
Elle décéda quelques semaines avant la reine-mère devenue centenaire en 2000.

1911
On a volé "La Joconde"


Le tableau le plus célèbre du monde, la "Mona Lisa" peinte par Léonard de
Vinci au début du XVIème siècle, a disparu de la grande galerie du
Louvre où il était exposé depuis 1804. Guillaume Apollinaire, dont l'un
des amis a volé une statuette au Louvre, sera inculpé. Après deux ans de
recherches, "la Joconde" sera finalement retrouvée à Florence : le
voleur, un peintre en bâtiment du nom de Vincenzo Perugia, sera arrêté
en tentant de revendre le tableau à un antiquaire
il confesse qu'ayant eu à travailler au Louvre, il avait volé le tableau pour le
restituer à sa patrie, l'Italie !... La Joconde a retrouvé sa place au
Louvre où pas moins de 20.000 visiteurs admirent chaque jour son sourire
indéfinissable.

.
21/08/2017 - 08:39
Communautés où les femmes sont au centre de la vie économique et sociale.

Notre société actuelle est basée sur le patriarcat, c’est-à-dire une organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes.

Bien que cela soit peu à peu en train de changer, il
existe des tribus et des peuples pour lesquels une telle chose n’est et n’a jamais été d’actualité.


4  Communautés où les femmes sont au centre de la vie économique et sociale.

L’ÎLE DE KIHNU, ESTONIE

Tandis que les hommes partaient pêcher plusieurs mois en mer, les femmes régissaient la vie communautaire à Kihnu, permettant de mettre en place un exemple de société matriarcale.

Sur l’île, c’est une
communauté de 600 personnes qui y habite.

L’attachement aux coutumes et
l’isolement géographique ont permis aux habitants de conserver leur culture,

si bien que « l’espace culturel de Kihnu » a été inscrit par

l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, notamment grâce au mariage traditionnel.



Malheureusement, depuis quelques années, l’expansion du tourisme a peu à peu minimisé les valeurs de l’île.

En effet, dans la culture
locale, le mariage est un évènement incroyablement important basé sur les chants, les danses, les cérémonies, les jeux, etc.

Le dernier a eu
lieu en 1995 et ils ne sont, aujourd’hui, représentés que pour divertir les touristes.

Mare Mätas est la « chef » de Kihnu et également députée au Parlement estonien.
Elle défend coûte que coûte les
traditions et l’artisanat local de l’île qui est régulièrement assaillie de touristes.

Les habitants de l’île pratiquent un estonien ancien hérité du XVIIIe siècle qu’ils essayent de protéger, devenant ainsi
l’une des « vitrines culturelles de l’Estonie ».

Malheureusement pour
Kihnu, la modernité prend de l’ampleur :

les plus jeunes désirent se
rendre sur le continent pour y trouver un travail, la pêche, l’agriculture et l’artisanat n’attirent plus les nouvelles générations.



JUCHITAN DE ZARAGOZA, MEXIQUE

Située dans la vallée d’Oaxaca au Mexique, la ville de Juchitan de Zaragoza compte près de 100 000 habitants.

Seules les femmes parlent la
langue de la civilisation zapotèque vieille de 2 000 ans.

Dans cette
ville, les femmes sont chefs de famille.

Elles contrôlent les richesses,
représentent la communauté à l’extérieur et sont les seules à pouvoir se rendre au marché.

Encore aujourd’hui, elles ont le contrôle de la vie économique.



Les femmes de Juchitan sont réputées pour leur intelligence et leurs talents.

Les personnes âgées y sont très respectées et la majorité des
guérisseurs sont des guérisseuses.

Le nom, la maison et même l’héritage passent par les femmes.

Après le mariage, le mari quitte sa famille pour  s’installer dans la maison de son épouse.

Les habitants sont réputés pour leur grande tolérance vis-à-vis de certaines formes d’homosexualité masculine.

Ces hommes « ayant un coeur de femme », appelés « muxhe », sont socialement acceptés comme un genre
supplémentaire et sont exceptionnellement admis dans certaines activités féminines.

Cependant, les femmes homosexuelles ne bénéficient pas d’un tel degré de reconnaissance.


LES KHASI, INDE – ÉTAT DU MEGHALAYA

Au nord-est de l’Inde, la société Khasi est matrilinéaire et matrilocale,

c’est-à-dire que la filiation se fait par la mère et que, lors d’un mariage, c’est l’époux qui réside dans la localité d’origine
de sa femme, et non l’inverse.

Considéré comme la plus grande société matrilinéaire de la planète, l’Etat du Meghalaya compte 5 millions d’habitants et depuis 2300 ans, le pouvoir s’y transmet de mère en fille.

Contrairement au reste de l’Inde, les Khasi prient pour avoir une  petite fille.



Les femmes gèrent les affaires, tiennent des commerces, prennent les décisions pour tout le foyer, etc.

Elles sont partout : banques, écoles et même au parlement.

Quant aux hommes, ils restent au foyer et s’occupent des enfants.

En cas de divorce, ils perdent tout.

Chez les Khasi, c’est la plus jeune des filles qui hérite des terres et des biens matériels de la famille.

Elle porte le nom de « khaddhu »,
est la chef de famille, gardienne du patrimoine familial et garante de la tradition.

Malheureusement pour elle, elle ne peut décider de son avenir autrement.

Cependant, depuis le début des années 1990, les hommes de la tribu réclament l’égalité des sexes et une filiation patriarcale.

Le mouvement de libération des hommes a vu le jour mais beaucoup de personnes s’y opposent et ce, dans la société entière.


LES NA, CHINE

Un dicton de la région de Yongning affirme que la part de l’homme dans la reproduction est comme l’action de la pluie sur l’herbe des prairies :
elle fait pousser, sans plus.

Le nom « Yongning » signifie
« Sérénité éternelle ».

Les Moso forment un sous-groupe des Naxis, qui se nomment eux-mêmes Na.

Il compte entre 30 000 et 60 000 individus.

Etablis dans une zone difficile d’accès au pied des montagnes, les Na ont été coupés du monde jusque dans les années 50 lorsqu’une route, unique et souvent impraticable, a été construite.



Cela explique, en partie, pourquoi les modes de vie et coutumes ont été inchangés, ou très peu, depuis si longtemps.

L’UNESCO a donné à ce
peuple le titre de communauté modèle.

En effet, il n’y a pas de rapport
de domination homme / femme, ni de conflits sur les propriétés.

En plus d’être matrilinéaire et matrilocale, la société des Na est également avunculaire.

C’est-à-dire que ce sont les oncles maternels et non les pères qui s’occupent des enfants.

Ce peuple pratique ce qui est
appelé la « visite furtive », ou « nana sésé ».

La nuit, les hommes se  glissent dans le lit des femmes des maisons alentour.

La culture veut que les amants se font un devoir de n’être ni jaloux ni fidèles.

Dans la tradition, le mariage et la vie conjugale n’existent pas.

Les enfants restent vivre chez leur mère, tout est transmis par elle,

la sexualité est libre (et discrète).

Les propriétés se transmettaient de génération en génération, mais la juridiction chinoise ne reconnaît plus
la propriété collective familiale.

Le tourisme de masse et la pression du gouvernement chinois sur cette société en ont profondément bouleversé
les modes de vie.


**********************************************
Il existe de nombreux peuples où les femmes sont au centre de la vie communautaire et économique, mais ce ne sont généralement que des tribus ou des petites populations.

Naturellement, au même titre que le
patriarcat, le matriarcat n’est pas une tendance à suivre aveuglément.

La justice et l’égalité entre les sexes sont primordiales pour une bonne
cohésion sociale et une domination quelle qu’elle soit ne saurait que semer la discorde.




L’ÎLE DE KIHNU, ESTONIE

JUCHITAN DE ZARAGOZA, MEXIQUE


LES KHASI, INDE – ÉTAT DU MEGHALAYA


LES NA, CHINE
21/08/2017 - 08:07

Le sosie de François Hollande est un
curé espagnol qui se nomme Javier Alonso Sandoica. Ce jeune curé est
présentateur dans une émission espagnole La ressemblance avec le
président de la république Française est tout de même assez troublante
non??