De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
26/08/2017 - 07:42
Grosbliederstroff : la voiture tombe dans la Sarre





Cette jeune Sarroise s’est fait une belle frayeur. Ce vendredi, vers 17 h, comme à son habitude, elle vient promener son cocker sur le chemin de halage au niveau de l’écluse de Grosbliederstroff. Au moment de garer sa voiture sur le parking situé de l’autre côté de l’écluse, elle oublie de serrer le frein à main alors qu’elle est encore dans l’habitacle.
Le véhicule étant stationné sans doute trop près du bord, il dévale immédiatement le talus. Heureusement, il a été retenu un court instant par la végétation avant de sombrer dans la Sarre. Cela a juste laissé le temps à la conductrice de récupérer son chien et de sauter hors de la voiture. « J’étais en train de venir pêcher lorsque je l’ai vu courir vers moi complètement affolée en me racontant ce qui s’était passé. Ellevoulait mon téléphone pour prévenir les gendarmes. La voiture, qui flottait encore, a été entraînée une trentaine de mètres plus loin », raconte Ben, de Lixing, un habitué des lieux qui a pu immortaliser avec
son téléphone portable les derniers instants de la 208 Peugeot avant qu’elle ne coule définitivement. Les pompiers allemands étaient également présents avec les gendarmes français. Ils ont ensuite été rejoints par les secours de Sarreguemines et par des employés de VNF. « Comme il y a une entrave à la navigation, nous avons dû couper la circulation des bateaux. Toutes les écluses ont été prévenues », explique un agent de Voies navigables de France. Il attendait les plongeurs de la caserne des pompiers de Sarreguemines qui ont balisé le lieu du naufrage en attendant de trouver une solution technique pour remonter le véhicule à la surface. Ce balisage permettra dans un premier temps, la réouverture de l’écluse accueillant une douzaine de bateaux par jour. Cet accident n’est pas le premier du genre puisqu’il y a quelques mois le même s’était produit au même endroit.
26/08/2017 - 07:36
Pour les

 
et avant le début du match
voici la composition de l'équipe constituant
"LES 11 DU XXEME SIECLE"
classement établi par la

1- LE ROI PELE
Poste : ATTAQUANT
Pays : BRESIL

2- JOHANN CRUYFF
Poste : Milieu offensif ou attaquant
Pays : PAYS-BAS

3- BECKENBAUER
Poste : Libéro
Pays : ALLEMAGNE

4- DI STEFANO
Poste : Attaquant
Pays : ESPAGNE

5- MARADONA dit "Pibe de Oro"
Poste : milieu offensif, porteur du n° 10
Pays : ARGENTINE

6- FERENC PUSKAS
Poste .....attaquant
Pays : ESPAGNE

7- PLATINI
Poste : Milieu de terrain
Pays : FRANCE

8- BOBBY MOORE
Poste : Défenseur,
le meilleur de toute l'histoire du foot
Pays : ANGLETERRE

9- EUSEBIO
Poste : Attaquant
Pays : PORTUGAL

10- LEV YACHINE
Poste : Gardien de but
Pays : U.R.S.S.

11- STANLEY MATTHEWS
Poste : ailier droit
Pays : ANGLETERRE

Le match va commencer
Balle au centre


Bon spectacle.
25/08/2017 - 16:54

                                  ÇA C'EST PASSÉ UN 25 AOUT                      



Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de
Hauteclocque (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la
capitulation des troupes d'occupation de la capitale.
Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps
d'armée. Il est aussi contresigné par le colonel Henri Rol-Tanguy, chef
régional des FTP-FFI (Francs-tireurs et partisans des Forces Françaises
de l'Intérieur)
De Gaulle, Leclerc et Chaban-Delmas (de dos) à la gare Montparnasse, le 25
août 1944Une heure plus tard, le général Charles de Gaulle lui-même
arrive à la gare et se voit remettre par Leclerc l'acte de capitulation.

Il se rend ensuite à l'Hôtel de Ville où il est reçu par Georges Bidault,
président du Conseil national de la Résistance. Comme celui-ci lui
demande de proclamer le rétablissement de la République, de Gaulle
rétorque qu'elle n'a jamais cessé d'exister.

Sur le perron, devant une foule enthousiaste et joyeuse, sous un beau
soleil estival, il célèbre en des termes flamboyants la Libération de
Paris : «Paris martyrisé ! mais Paris libéré !...». Son discours
improvisé est aussitôt retransmis à la radio.
Le soir, de Gaulle s'installe au ministère de la Guerre en qualité de chef du gouvernement
provisoire de la République française et le lendemain, le chef de la
France libre descend en triomphe les Champs-Élysées, suivi de Leclerc et
de ses fidèles de la première heure auxquels il a recommandé de se
tenir derrière lui.
Dans une joyeuse pagaille, acclamé par deux millions de Parisiens, il arrive à la Concorde. Là éclatent des coups de
feu sporadiques. Puis le général gagne Notre-Dame pour un Te Deum
passionné.
S'insurger ou attendre ?
La Libération de Paris a débuté le 10 août 1944 avec la grève des
cheminots, tandis que les troupes allemandes commençaient de plier
bagage.
Le général Pierre Koenig, chef d'état-major des Forces Françaises de l'Intérieur, souhaite qu'un soulèvement populaire précède
l'arrivée des troupes alliées dans la capitale mais il est conscient des
risques qu'il représente.
En effet, quelques jours plus tôt, le 1er août, les résistants de Varsovie ayant fait le même choix ont subi une
répression d'une extrême violence. D'autre part, le risque existe d'un
affrontement entre les gaullistes pilotés par Jacques Chaban-Delmas et
les communistes sous les ordres du colonel Rol-Tanguy.
Le 19 août, des combats sporadiques éclatent un peu partout. 3.000 policiers de
Paris rejoignent la Préfecture de police de l'île de la Cité, au coeur
de la capitale, en tenue civile et avec leur arme de service et le
drapeau tricolore est hissé au sommet de l'édifice. Mais les Alliés
n'étant pas attendus dans la capitale avant le 1er septembre, les
gaullistes jugent l'insurrection prématurée. Ils le font savoir à
Rol-Tanguy par le biais d'une note transmise par l'intermédiaire de
Jacques Chaban-Delmas (29 ans), délégué militaire national.

Au terme d'une violente discussion, les représentants du Comité national
de la Résistance conviennent de négocier une trêve avec l'occupant. Dans
les faits, elle ne sera appliquée que de façon sporadique puis plus du
tout.
Lourd bilan

Entre le 10 août et l'entrée des troupes du général Leclerc le 25 août suivant, la Libération de la capitale aura
causé la mort de 76 soldats de la 2e division blindée ainsi que de 901
résistants des FFI et de 3.200 Allemands (12.800 soldats allemands sont
aussi faits prisonniers).

Parmi les drames les plus désolants, gardons en mémoire le souvenir de 35 garçons et filles qui avaient
maladroitement confié à un agent double leur désir de combattre. Dans la
nuit du 16 au 17 août, ils sont livrés par celui-ci à la Gestapo
(police allemande) qui les fusille sans délai près de la cascade du bois
de Boulogne

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/11/1908
Mort(e) à : Bourg-la-reine , le 25/08/1988
Françoise Marette est la fille d'un polytechnicien. Elle est la quatrième des
sept enfants de cette famille chrétienne, monarchiste et traditionnelle.

Plusieurs fêlures dans son enfance vont être déterminantes : la séparation avec
sa nourrice irlandaise, qui l'a élevée et s'est substituée à sa mère ;
en 1916, son oncle et parrain, dont elle est extrêmement proche, meurt à
la guerre et en 1920 ; le choc du décès d'une de ses sœurs dont sa mère
la rend responsable sous prétexte qu'elle n'a pas assez prié.

Pour ces raisons, elle désire très tôt devenir médecin, mais sa mère
l'oblige à interrompre ses études à 16 ans afin qu'elle reste « mariable
». Elle s'essaye alors à la couture et à la faïence avant de faire des
études d'infirmière puis de médecine qu'elle finance avec son travail
En 1932, elle fait une psychanalyse avec le Dr Laforgue qui l'incite à en
faire sa spécialisation. En 1939, elle devient membre de la société
psychanalytique de Paris et se concentre sur le cas des enfants et des
psychotiques
En 1942, elle épouse Boris Ivanovitch Dolto, un kinésithérapeute. Ils s'intéressent tous les deux au rapport
corps-psychisme et leurs rapports professionnels sont fructueux. Ils ont
eu trois enfants : Yvan-Chrisostome (Carlos), Grégoire et Catherine.
Françoise Dolto est inhumée au cimetière de Bourg-la-reine.

2000
Décès de Carl Barks, 99 ans

Dessinateur américain, illustrateur de Donald Duck

Employé par Disney, il dessina pendant de nombreuses années des bandes
dessinées mettant en scène le personnage de Donald Duck et ses proches.
Il est le créateur d'autres personnages de l'univers de Donaldville :
Picsou, les Rapetou, Gontran Bonheur, etc.
25/08/2017 - 16:51

                                          HISTOIRE D'UN HOMME SIMPLE        



François Michelin (né en 1926), Michelin : il a orchestré la percée de sa marque
dans le haut de gamme et l'a imposée partout dans le monde
La haute silhouette de «Monsieur François», directeur puis P-DG de «son»
entreprise de 1955 à 1999 – il dirait plutôt qu'il a soin de la Maison
aura hanté plus souvent les rues de Clermont-Ferrand que les dîners des
patrons parisiens. Mais ce provincial solitaire et respectueux des
traditions s'est pourtant révélé un formidable innovateur, qui a
transformé en profondeur à la fois le groupe Michelin et le monde du
pneumatique tout entier

L'atmosphère de son enfance est celle d'une famille bourgeoise et catholique, au
sein de laquelle l'invention technologique fait partie des légendes
fondatrices. Le bandage pneumatique (c'est-à-dire l'idée de mettre de
l'air dans le caoutchouc), puis la roue démontable, ce sont son
grand-père, Edouard Michelin, et son grand-oncle, André, qui les ont
offerts au monde. Et puis il y a la 2 CV, l'auto pour tous, attribuée à
Citroën mais en fait conçue sous l'égide des Michelin.

Pneus pour Ferrari. L'héritier fortuné n'a pourtant pas une enfance de rêve : ses
parents meurent tous deux avant qu'il n'ait 10 ans. Sa formation, au
pensionnat des Frères des écoles chrétiennes, sa mise sans recherche, sa
timidité et jusqu'à son physique de grand adolescent aux oreilles
décollées lui donnent un air sérieux et austère. Pour se conformer à
l'esprit maison, il fait son apprentissage sur le tas, en débutant
anonymement comme ouvrier spécialisé. Une épreuve qu'il approuve,
puisqu'il la fera subir plus tard à son fils Édouard
Devenu patron à 29 ans, l'année où la firme familiale (qui contrôla Citroën de
1934 à 1976) lance la futuriste DS, Michelin tient à prolonger ce
protocole initiatique en dirigeant lui-même le bureau d'études. Est-ce
de là que lui vient le désir d'accélérer le progrès ? Sans pour autant
rejeter la tradition, il va se révéler un P-DG conquérant.
25/08/2017 - 16:49
                                                   
Cité perdue d'Angkor

Cité archéologique monumentale, Angkor, située près de la ville de Siem Reap, fut la capitale des Khmers, au Cambodge, du IXe au
XVe siècle.
Bâtie sur une nécropole datant de 1800 ans av. J.-C., par le royaume khmer qui érige ce site grandiose, afin d'ancrer au cour du
pays son gigantesque empire et sa toute-puissance qui s'étend alors
jusqu'aux Vietnam, Laos et Thaïlande actuels. Angkor Vat, le célèbre
temple-montagne et ses cinq tours, fut d'abord bâti par le roi
Suyavarman II pour honorer l'incarnation du dieu Vishnou. Jayavarman
VII, fils de Suyavarman II, fut indéniablement le plus grand bâtisseur
et visionnaire spirituel du Cambodge de 1181 à 1218.
Dès son accession au trône, il redessine le plan de la capitale, remettant en
état les structures défaillantes, les complétant par des nouvelles
constructions, élaborant le tout dans un ensemble harmonieux. Il
délimite, au moyen d'une imposante muraille en latérite bordée de douves
extérieures, une vaste zone, qui va devenir la capitale symbolique et
spirituelle du pays : Angkor Thom. Cette dernière, qui comprenait déjà,
entre autres, le Palais Royal et le Baphuon, va s'enrichir d'un nouveau
temple au milieu de la ville, et qui est son pivot central : le Bayon ou
le temple-montagne de Jayavarman VII. Les plus beaux édifices qui
firent la gloire de la cité voient le jour sous son règne. Enchâssé dans
un écrin de forêt majestueuse, Angkor dévoile l'un des sites
archéologiques les plus fascinants au monde. Dans le premier quart du
XIIIe siècle, après la mort de Jayavarman VII, l'héritage laissé par 400
ans de rayonnement permet à la population d'Angkor de prospérer tout le
long du siècle. En 1296, Tcheou Ta Kouan loue la splendeur de la
capitale dans une longue note riche en renseignements, qui permet de
comprendre les enjeux de l'époque. Toutefois, se contentant de maintenir
sans grand enthousiasme la cité en l'état, sans envisager une extension
ou des constructions nouvelles, à la gloire de quelque divinité, le
déclin du site se profile.

La vie de la cour se déroule à l'intérieur de la cité conçue par Jayavarman VII autour des rois
successifs qui se contentent de réparer ou d'apporter des additions, des
modifications mineures aux structures déjà existantes, sans être
initiateurs de projets grandioses comme cela fut le cas précédemment.
Les attaques répétées lancées contre Angkor par l'armée siamoise pendant
les XIVe et XVe siècles signent le déclin de l'empire. L'harmonie entre
croyances religieuses et l'édification de bâtiments spirituels battent
de l'aile. En quittant Angkor en 1432 après le dernier siège siamois, la
monarchie Khmère laisse derrière elle une cité à la civilisation
agonisante. C'est vers la fin du règne d'Ang Duong dans les années 1850,
qu'Angkor commence à prendre de nouvelles dimensions dues à l'ouverture
du pays aux nations occidentales. Henri Mouhot, naturaliste français
envoyé en expédition par la British Royal Geographic Society, fut le
premier Occidental à faire connaître, en 1863, les merveilles d'Angkor à
un large public international. Époustouflé devant tant de beauté, il
ouvre la porte de la cité perdue. Peu de temps après, un ethnologue
allemand, Adolf Bastian, s'évertue à comprendre Angkor d'un point de vue
scientifique, comparant les temples aux modèles architecturaux indiens.
25/08/2017 - 15:58
Kerala En Inde...Au Fil De L'eau
Les backwaters du Kerala, un réseau de 900 km de lagunes, canaux et riviresau bord de la mer, attirent des touristes en qute de calme et d'exotisme.
Photo Marie-Soleil Desautels,la Presse
Marie-Soleil Desautels La Presse

(KERALA, INDE) Le «pays de Dieu», voilà le surnom du Kerala, un petit État du sud-ouest de l'Inde coincé entre la mer et les montagnes. De Dieu, vraiment ?
Avec ses plages, ses lagunes, ses rivières, ses forêts tropicales luxuriantes, ses animaux sauvages... on est certes tenté de se laisser convaincre !
Le Kerala s'étend sur 600 km et, étroit, il couvre tout juste 1 % du sud de l'Inde. À l'ouest, la mer d'Arabie fouette ses plages. À l'est, les montagnes des Ghâts occidentaux y culminent à 2695 m.
Celles-ci figurent au patrimoine mondial de l'UNESCO, notamment pour leur biodiversité.
Elles abritent des centaines d'espèces endémiques, ainsi que des éléphants, des tigres et de précieuses épices.
C'est d'ailleurs en cherchant une route pour ces dernières, dont le fameux poivre, que Christophe Colomb a découvert l'Amérique!
À notre tour de découvrir le Kerala...


Photo Marie-Soleil Desautels, La Presse

Des embarcations remplacent les voitures devant les maisons orange, fuchsia, jaune, bleue ou turquoise, dans les backwaters.
Les graines de fenugrec qui rissolent dans l'huile de coco embaument le bateau maison.
Le chef prépare un curry de poisson. Coque en bois et toit de chaume, l'embarcation est amarrée près d'une rizière pour la nuit.
Nous sommes au coeur des backwaters du Kerala, un labyrinthe de 900 km de chenaux, rivières, lacs, lagunes, anses, etc., façonné par la mer et l'homme.
Hôte d'un écosystème unique, ce réseau est utilisé depuis des siècles pour le transport, la pêche, l'agriculture.
C'est l'une des fiertés de cet État de 34 millions d'habitants.

  Photo Marie-Soleil Desautels, La Presse

Pour explorer les petits canaux, les embarcations pour touristes sont trop imposantes.
Mieux vaut le faire en kayak ou en barque.
Le Kerala s'étend sur 600 km et, étroit, il couvre tout juste 1 % du sud de l'Inde.
À l'ouest, la mer d'Arabie fouette ses plages. À l'est, les montagnes des Ghâts occidentaux y culminent à 2695 m.
Celles-ci figurent au patrimoine mondial de l'UNESCO, notamment pour leur biodiversité.
Elles abritent des centaines d'espèces endémiques, ainsi que des éléphants, des tigres et de précieuses épices.
C'est d'ailleurs en cherchant une route pour ces dernières, dont le fameux poivre, que Christophe Colomb a découvert l'Amérique !
À Notre Tour De Découvrir Le Kerala...
L'eau clapote, doucement. Des cocotiers nous voisinent. On en a vu toute la journée: 500 millions de ces palmiers couvrent 40 % du Kerala.
Ce n'est pas pour rien que le toponyme «Kerala» signifie «terre de cocotiers»! Et ils se retrouvent partout...
Leurs feuilles se transforment en toits, leurs fibres en cordes, leurs racines en bois de chauffage, leur tronc en meubles.
Leurs noix ou la sève rehaussent la cuisine: eau de coco, pulpe, lait, huile, vinaigre, alcool, sucre.
Le chef dépose ses plats aromatiques sur la table. On déguste pendant que le soleil couchant se noie dans l'eau.
Une poussière lumineuse vient vite consteller le firmament au-dessus du bateau maison, dit kettuvallam.
Ces modestes embarcations, qui transportaient autrefois du riz ou des denrées, ont été métamorphosées en palaces flottants pour touristes.
Un millier d'entre eux circulent dans les backwaters aux environs de la ville d'Alappuzha, parfois décrite comme la Venise de l'Est.
Tôt le lendemain, on largue les amarres. Ici, des écoliers courent pour ne pas manquer le bateau scolaire.
Là, des personnes empruntent le traversier public. Plus loin, des hommes chargent du riz tout juste récolté dans un bateau.
Mais les kettuvallams parcourent les larges canaux et se retrouvent parfois à la queue leu leu.
Pour une expérience plus intime, on opte pour le kayak ou une barque.
À bord d'un kayak, on jongle constamment entre pagayer et joindre ses mains afin de saluer les sympathiques villageois en disant «Namaskaram !».
Les rives de Kumarakom bourdonnent de vie. Des cyclistes roulent sur des sentiers couverts de coquillages, laissant un nuage de poussière derrière eux.
Les pieds dans l'eau, des hommes en longhi, pagne indien, se rafraîchissent.
Des femmes en saris colorés lavent des vêtements ou la vaisselle devant leurs maisons tout aussi multicolores.
Et voilà deux garçons qui se baignent. Ils tendent le bras vers le manguier au-dessus d'eux et attrapent des fruits.
Ils nagent jusqu'à moi et m'offrent des mangues vertes. «Nanni!», dis-je, pour les remercier.
Les canaux traversent des rizières, vertes ou dorées, selon la saison.
À Kollam, notre barque en bois tricote à travers des chenaux.
Un étudiant, qui a troqué le longhi pour des jeans malgré la chaleur, la propulse debout à l'aide d'une perche.
Des branches d'arbres et des ponceaux entravent la voie. « C'est mon yoga!», lance-t-il en faisant des acrobaties pour les éviter.
Assoiffé, on sollicite la propriétaire d'un terrain couvert de cocotiers afin qu'elle cueille des noix vertes pour nous.
Elle les scalpe à coups de couteau; on se désaltère de leur eau.
Aux gazouillis des oiseaux se marie une voix qui chante des textes sacrés depuis un temple hindou.
Le Kerala est reconnu pour sa tolérance religieuse. Ici, 56% de la population est hindoue, 24 % musulmane et 19 % chrétienne.
Selon une coutume, la pakarcha, les croyants partagent d'ailleurs leurs repas sacrés avec les gens d'autres confessions.
Lorsque la mer nous interpellera dans sa langue bien à elle, on ira s'échouer sur ses plages où déferle la mer d'Arabie.
Certains disent que ce sont parmi les plus belles du monde. Les Indiennes s'y baignent vêtues de leur sari, rigolant lorsque les vagues les basculent. 
À chaque gonflement de ces dernières, l'air salin emplit nos poumons encore parfumés de tant d'effluves.
Une partie des frais de ce voyage a été payée par l'Office de tourisme du Kerala.

Repères Comment S'y Rendre.
Des vols internationaux desservent la capitale du Kerala, Thiruvananthapuram, de même que Kochi.
Sur place, soit on se déplace en bus ou en train pour presque rien, soit on opte pour un chauffeur privé.
Quand Y Aller.
La meilleure période pour voyager au Kerala est d'octobre à mars, après la saison des pluies.
D'avril à septembre, la chaleur, la sécheresse et la mousson se succèdent.
Pendant la mousson, on profite néanmoins d'une nature luxuriante et de prix minimaux.
Terre Nourricière Randonner dans des montagnes où rôdent des tigres. Observer des éléphants, des gaurs, des guêpiers à queue d'azur, des cormorans.
Se promener au coeur de théiers touffus ou de cardamome en fleurs.
Le Kerala jouit d'une biodiversité qui vaut le détour. Récit en cinq points.

Photo Marie-Soleil Desautels, La Presse

Pour cuisiner les saveurs du Kerala, il faudra des épices. Beaucoup d'épices !
Terre Nourricière randonner dans les Montagnes .
La chaîne des Ghâts occidentaux culmine au Kerala avec les 2695 m du mont Anamudi.
Une végétation luxuriante couvre le versant occidental de celle-ci, abreuvé par la mousson.
Le versant oriental, lui, se situe dans l'ombre pluviométrique.
On peut ainsi explorer, le plus souvent avec un guide, tant la jungle que le territoire aride des éléphants. 
Côtoyer Une Faune Riche.
Un troupeau de gaurs détale à travers les arbustes épineux de la réserve faunique de Chinnar.
Des excréments d'éléphants jonchent le sol aride, marqué par des traces de léopards, mais pas de pachydermes en vue.
Diverses activités permettent de découvrir la vingtaine de parcs nationaux et de réserves fauniques du Kerala.
Les éléphants se montreront finalement dans la vaste réserve de Periyar, oùl'on compte une cinquantaine de tigres (fantômes) et un millier d'éléphants d'Asie !
L'Inde possède, avec ses 27 000 individus, 60 % de tous les éléphants d'Asie sauvages du monde.
Plonger Dans Le Thé.
L'Inde est le deuxième producteur de thé au monde. Facile d'y croire dans la région de Munnar: des théiers, puis des théiers encore, toute une perspective de collines verdoyantes où il fait bon se balader.
Au jardin Kolukkumalai, les théiers s'accrochent à des pentes abruptes jusqu'à 2400 m d'altitude.
S'y rendre est une expérience en soi. À bord d'une jeep, qui convulse sur le chemin cahoteux..
Il faut une heure et demie pour couvrir les 16 km jusqu'à la fabrique...
Où l'on peut tout apprendre sur la transformation du thé.
La «Terre Des Épices».
Savez-vous à quoi ressemble le poivre lorsqu'il pousse ? Et la cardamome, le curcuma, le gingembre ?
La visite d'une plantation d'épices, dans la région de Periyar, nous plonge dans un délicieux univers botanique.
On comprendra mieux aussi l'origine de la vanille, de la cannelle ou de la muscade. Ne manquez pas de glisser des épices dans vos bagages !
Au Rythme Des Marchés.
Une trentaine de variétés de bananes - rouges ou jaunes, longues ou petites- poussent dans les forêts tropicales du Kerala. Tout comme l'extraordinaire fruit du jacquier qui pèse jusqu'à 50 kg !
Ces produits locaux, mêlés à tant d'autres, abondent dans les vibrants marchés.
Et que dire des poissons (la pêche en mer et en eau d'eau douce représente le gagne-pain de plus de 1 million d'habitants)...
Maquereaux, thons, sardines, crevettes, calmars, palourdes, karimeen, le poisson emblématique du Kerala, alouette !

25/08/2017 - 09:38
 La rue la plus uniforme de Paris.
 

 
S’il est une voie de Paris qui porte bien son nom, c’est celle-là. La rue des Immeubles Industriels est en effet constituée d’un ensemble d’immeubles qui, à l’origine, étaient entièrement destinés à accueillir des ouvriers et des ateliers industriels. Mais ce n’est pas la seule particularité de cette tranquille rue du XIe arrondissement. Tous ces immeubles sont également parfaitement identiques, ce qui fait d’elle la voie la plus uniforme de toute la capitale ! On vous en dit plus.Un urbanisme harmonieux et uniforme.
En 1872, lorsque la rue des Immeubles Industriels commence à sortir de terre, les changements menés par le baron Haussmann ont déjà largement ouvert la voie à l’uniformité. Les immeubles haussmanniens sont définis selon des règles architecturales très précises et le plan urbain pensé par le Préfet de la Seine suit des axes parfaitement déterminés.
Cette nouvelle façon de penser l’urbanisme donne une homogénéité non négligeable à la capitale, mais la rue des Immeubles Industriels est la seule a avoir réussi le pari d’une uniformité complète. Cette petite voie de 180 mètres de long est en effet constituée de 19 immeubles
 rigoureusement identiques.
Une rue entièrement dédiée aux travailleurs du bois.
Cet ensemble architectural a été pensé pour améliorer le sort des travailleurs parisiens, souvent réduits à des habitats surpeuplés et insalubres. Entre 1872 et 1873, l’architecte Émile Leménil est ainsi chargé par l’industriel Jean-François Cail de créer une rue sobre,mais pratique, qui puisse accueillir des milliers d’ouvriers et des dizaines d’ateliers. En ce sens, la rue des Immeubles Industriels est annonciatrice des communautés utopiques qui verront le jour au début du XXe siècle.Pendant plusieurs décennies, la rue n’accueillera que des artisans ébénistes et des fabricants de meubles. Les ouvriers travaillaient dans les atelierssitués dans les sous-sols, au rez-de-chaussée et dans l’entresol et vivaient juste au-dessus avec leurs familles. Trois étages et les combles leur étaient entièrement dédiés. Pour parfaire le tout, la rue était énergétiquement autonome puisque l’ensemble des ateliers et des habitations était alimenté par une puissante machine à vapeur de 200 chevaux installée sous la chaussée. On peut dire que ces ouvriers privilégiés ne connaissaient ni problèmes de transport ni difficultés de logement !

 
Rue des Immeubles Industriels, 75011
Métro : Nation (lignes 1, 2, 6 et 9), Rue des Boulets (ligne 9)

25/08/2017 - 09:29
Les arbres remarquables de Paris.

 
Ce n’est pas parce qu’ils se font discrets que les arbres parisiens ne méritent pas les honneurs ! Plus de 190 d’entre eux ont même été classés arbres remarquables, grâce à leurs formes, leurs raretés ou leurs exceptionnelles longévités. Parmi eux, 7 spécimens ont retenu toute notre attention. Allez les saluer à l’occasion, ils ont beaucoup de choses à raconter !

Le robinier du square Viviani.
Si vous souhaitez faire la connaissance du plus vieil arbre de Paris, rendez-vous dans le 5ème arrondissement, au square Viviani.
Dans ce petit espace vert accolé à l’église Saint-Julien-le-Pauvre, vous vous laisserez à coup sûr émouvoir par le robinier-acacia vieux de plusde 400 ans, qui peine à rester debout. Approchez pour admirer sa vieille écorce abîmée, qui garde la mémoire des guerres, des incendies et des caprices climatiques qu’il a traversés.
Square Viviani, 25 quai de Montebello, 75005


La glycine d’Au Vieux Paris.
On a le sentiment que cette immense glycine du 24 rue des Chanoinesse existe depuis toujours, sur cette façade du restaurant Au Vieux Paris.
Et lorsque l’on sait que ce dernier est considéré comme l’un des plus vieux de Paris, on comprend qu’elle a facilement 100 ans d’existence !
Ceux qui la découvrent sont impressionnés par son étendue et ses innombrables grappes de fleurs mauves qui dégagent un parfum enchanteur au printemps.
Au Vieux Paris, 24 rue des Chanoinesse, 75004
 

Le cèdre du Liban du Jardin des plantes.
Pour apercevoir la cime de ce cèdre du Liban, il vous faut lever les yeux à plus de 20 mètres au dessus du sol ! C’est que cet arbre, importé d’Angleterre puis planté dans le Jardin des Plantes par Jussieu en 1734 a bien eu le temps de prendre ses aises. L’histoire raconte que lors de son acheminement, Bernard de Jussieu avait cassé les pots contenant les jeunes pousses et avait été contraint de transformer son chapeau en pot de fleurs. Un rescapé en quelque sorte…
Jardin des plantes, côté labyrinthe – 57 rue Cuvier, 75005


L’orme de l’église Saint-Gervais.
Si cet arbre parisien n’est pas le plus rare ni le plus impressionnant, il possède une valeur historique inégalée. En effet, plusieurs spécimens d’orme se sont succédés depuis le Moyen-âge sur cette place de l’église Saint-Gervais. Tous faisaient figure de lieu de rendez-vous pour les Parisiens qui devaient rembourser des créances, signer des actes notariés ou rendre la justice. S’il n’a aujourd’hui plus cette même fonction symbolique, l’orme actuel date tout de même de 1935.
Place Saint-Gervais, 75004
 

Le saule-pleureur du square du Vert-Galant.
Si la pointe du square du Vert-Galant attire autant les amoureux, ce n’est pas seulement pour sa tranquillité ni pour son avancée insolite vers la Seine. C’est aussi pour son vieux saule-pleureur, qui avec ses longues branches mélancoliques rend le lieu encore plus romantique. Cela fait plus d’un siècle que ce spécimen offre aux contemplatifs un peu d’ombre ou d’intimité…
Square du Vert Galant – Place du Pont-Neuf, 75001
 
Le platane d’Orient du Parc Monceau.
Le plus gros arbre de Paris est à admirer dans l’ouest du parc Monceau, au cœur du 8ème arrondissement. Ce platane d’Orient est reconnaissable entre mille à son énorme tronc noueux qui mesure près de 8 mètres de circonférence, ses branches bien étalées, ainsi que sa hauteur de 30 mètres. Il a été planté ici en 1814, ce qui fait de lui un bicentenaire,mais n’est pas pour autant le plus vieux de Paris, le doyen des platanes se trouvant lui au Jardin des Plantes.
Parc Monceau, 75008


Le séquoia géant des Champs-Élysées.
Lorsque l’on se balade sur les Champs Élysées, notre regard est plutôt braqué vers les vitrines des magasins que vers les arbres. On passe alors à côté d’un petit trésor : un séquoia géant vieux de 140 ans planté dans les jardins des Champs-Elysées, à proximité du théâtre Marigny, et dont l’écorce produit de l’encens ! Un spécimen tellement beau qu’un second a été planté il y a peu de l’autre coté de l’avenue afin de créér une symétrie lorsqu’il aura poussé, c’est à dire…dans plus d’un siècle !
Jardin des Champs Elysées Allée Marcel Proust, 75008, Paris

25/08/2017 - 09:12
                       L'histoire de l'Hôtel du Nord.
 

 Il est notre point de repère sur les bords du Canal Saint-Martin, un véritable emblème qui semble résister au temps et imposer sa sobriété apparente, à deux pas des boutiques colorées et des concept-stores du quartier. Cela fait plus de 100 ans que l’Hôtel du Nord offre sa façade blanche et ses lettres en mosaïque bleue aux passants, 100 ans qu’il garde secrètes les petites et grandes histoires qui s’y sont déroulées. À part bien sûr celles de Madame Raymonde, Mr Edmond, Renée et Prosper l’éclusier…
Un hôtel rendu célèbre par le cinéma Ces noms vous paraissent familiers ? C’est normal, ce sont ceux des personnages principaux du film de Marcel Carné, L’Hôtel du Nord. En 1938, l’hôtel est la vedette du nouveau long-métrage de ce réalisateur à succès, au même titre qu’Arletty ou Louis Jouvet qui figurent au casting. Pourtant, c’est en studio, où l’intérieur de l’établissement ainsi qu’une partie du canal Saint-Martin ont été recréés, que la grande partie des scènes ont été tournées. Mais il n’en reste que la façade si caractéristique, elle, a marqué les esprits à jamais ! L’idée de raconter le destin croisé des clients de cet hôtel n’est pas de Marcel Carné : le cinéaste s’est contenté d’adapter sur écran le roman d’Eugène Dabit, le fils des propriétaires, très inspiré par l’atmosphère populaire du lieu.
                          
Une célèbre scène du film Hôtel du Nord


Un hôtel très « titi parisien » Imaginez… Au tout début du XXème siècle, l’établissement de quarante chambres attirait une clientèle populaire d’éclusiers, d’ouvriers et de chômeurs qui louaient leurs chambres à la semaine. Peu de temps après son ouverture en 1912, son parquet était déjà délabré, mais la chaleureuse salle de restaurant et la courette avec écurie et poulailler lui apportent un charme pittoresque. Témoin de toutes les pérégrinations de l’hôtel, Eugène Dabit eut le temps de tout consigner dans un livre, mais pas de voir ce dernier adapté à l’écran.Il mourut trop tôt d’une scarlatine, en 1936.


Une façade classée Monument historique Le succès du film fut immédiat, mais malgré l’engouement des Français pour ce petit hôtel pittoresque, l’établissement se dégrada davantage. Grâce au support de quelques passionnés de Paris et de cinéma, il échappa plusieurs fois à la destruction avant de voir sa célèbre façade classée au titre des monuments historiques en 1989. Pour les repreneurs, impossible donc de toucher à ce qui est aujourd’hui un lieu de pélerinage pour de nombreux nostalgiques. James Arch, l’ancien assistant de Marcel Carné qui transforma le lieu en restaurant en 1995 conserva l’enseigne « Hôtel du Nord » malgré le changement d’activité. Et aujourd’hui encore, malgré l’arrivée d’un nouveau propriétaire et l’aménagement de logements aux étages, la façade reste inchangée.


 
Aujourd’hui, un restaurant élégant Au rez-de-chaussée, le restaurant actuel, beaucoup plus accueillant que l’Hôtel du Nord du début des années 30, ne trahit en rien l’histoire hors norme du lieu . Dans la partie bistrot, les dalles de ciment noir et blanc et le comptoir en zinc ont été préservés. Dans l’espace restaurant, de nombreux livres sur le cinéma, consultables sur place,
jonchent les étagères de la bibliothèque, tandis que des affiches de films et des photos vintage d’acteurs habillent les murs…


Infos pratiques :
102, Quai de Jemmapes, 75010
Métro : Jacques Bonsergent (ligne 5)

25/08/2017 - 08:54
Les 10 plus beaux parcs et jardins du Finistère. 

Riche d’un climat particulièrement privilégié, le Finistère possède de nombreux parcs et jardins parfaitement acclimatés à la douceur bretonne,accueillant même de nombreuses espèces exotiques qui s’épanouissent bien loin de leurs contrées d'origine. Parfois créés pour embellir le parc d’un château, parfois témoignages d’un passé explorateur lié à la mer, ou encore mises en valeur de la richesse de la Bretagne, les parcs et jardins du FInistère offrent à chaque visiteur une explosion de couleurs et de découvertes aux quatre coins du département.

Jardin exotique de Roscoff.

Au milieu des cascades, des bassins et des rocailles de cactus, le jardin exotique s'ouvre sur la mer.
  Fondé en 1986 par deux passionnés de botanique, le jardin exotique de Roscoff s’étend face à la mer sur un éperon rocheux qui domine la Baie de Morlaix. Sur plus d’1,5 hectare, le jardin présente l’une des plus grandes collections de plantes australes, exotiques et subtropicales avec plus de 3500 espèces originaires de l’hémisphère sud.

Jardin du conservatoire botanique national - Brest.
Les serres du conservatoire botanique offrent un vrai voyage autour du monde.
Premier conservatoire botanique créé en France en 1975, le Conservatoire botanique national de Brest s’étend sur plus de 30 hectares sur le site d’une ancienne carrière, propice à la culture des plantes du monde entier. Ce jardin abrite aujourd’hui, parmi les 2500 espèces présentes, l’une des plus importantes collections de plantes en voie de disparition.

Jardin de l’Abbaye de Daoulas - Daoulas.
Avec son cloître et ses terrasses, l'abbaye de Daoulas est exceptionnelle.
Au cœur d’une abbatiale qui date du XIIème siècle, le jardin de l’abbaye de Daoulas s’inspire avec précision des jardins monastiques du Moyen-Âge avec la présence sur les terrasses qui surplombent les lieux, de nombreuses plantes médicinales, aromatiques, condimentaires ou tinctoriales issues des 5 continents. Ce jardin est labellisé « Jardin Remarquable » depuis 2012.

Domaine de Trévarez - Saint-Goazec.
Ce site,  labellisé patrimoine du XXe siècle, est une étape incontournable du centre Finistère.
Pensé comme un écrin de verdure pour l’imposant château du Domaine de Trévarez, le parc et ses 3 jardins retranscrivent l’exubérance des lieux imaginés par leur premier propriétaire à la fin du XIXème siècle. Avec ses importantes collections de camélias, d'hortensias et de rhododendrons, le jardin se découvre au gré des floraisons des différentes saisons, ce qui lui vaut depuis 2016 le titre de « Jardin d’Excellence ».

Jardin des explorateurs – Brest,
La passerelle permet d'avoir un panorama incroyable aussi bien sur le jardin que sur le château qui lui fait face.
Crée en 1694, le jardin des explorateurs de Brest fut dans un premier temps destiné à la culture des plantes médicinales de l’hôpital maritime de la ville. Au fil des siècles, il s’est enrichi de plantes et de graines rapportées par les explorateurs des pays étrangers, sur demande du Roi. Il abrite aujourd’hui une très grande variété de plantes venues du monde entier, qui se découvre d’une passerelle qui surplombe le jardin.

Jardin du prieuré de Locmaria -  Quimper.
Au pied du Prieuré, le jardin invite à un vrai bond dans le passé.
Aménagé dans l’esprit médiéval de l’époque d’Anne de Bretagne, le jardin du prieuré de Locmaria à Quimper, labéllisé « Jardin Remarquable » depuis 2009, est un lieu unique qui offre un voyage dans le passé avec une collection de 150 espèces de plantes culinaires, médicinales, aromatiques mais aussi magiques et de sorcellerie, répertoriées dans un ouvrage botanique datant du XIème siècle.

Jardin des Sittelles -  Arzano.
Le jardin des Sittelles doit son nom à un oiseau qui chasse les insectes de l'écorce des arbres.
Au cœur d’un vieux village, le jardin des Sittelles, situé à Arzano, accueille ses visiteurs sur près d’1,5 hectare. Créé par deux anciens pépiniéristes, ce jardin est d'une grande diversité botanique, avec ses 4000 variétés étiquetées. Cet espace à l’ancienne se découvre au fil des saisons et de ses floraisons, et des petits chemins qui y serpentent.

Jardin Georges Delaselle - Île de Batz.

C'est l'amour d'un passionné pour les plantes exotiques qui permis à ce jardin de voir le jour.
Propriété du Conservatoire du Littoral depuis 1997, le jardin Georges Delaselle porte le nom de son créateur, un assureur parisien passionné de végétauxexotiques, qui le créa en 1897 sur l’Île de Batz au large de Roscoff. Située dans le Gulf Stream, cette île  particulièrement favorisée par un climat doux abrite dans ce jardin une oasis de plantes exotiques et originales issues de toute la planète.

Parc botanique de Cornouaille - Combrit.
Le parc botanique de Cornouaille émerveille avec ses rhododendrons qui embellissent le jardin à chaque floraison.
Situé en pays Bigouden, le parc botanique de Cornouaille, à Combrit, présente sur plus de 4 hectares l’une des premières collections botaniques de la région, avec son jardin à l’anglaise. Composé d’un important échantillon de plantes océaniques, d’un parc aquatique ou encore d’un parc exotique, il doit sa richesse à la douceur du climat et d’un sol naturellement acide.

Jardin de la retraite – Quimper.
Quatre jardins pour quatre ambiances, le jardin de la retraite est un vrai dépaysement.
Protégé par les remparts de la ville fortifiée, le jardin de la retraite de Quimper est composé d’une suite de 4 jardins qui communiquent entre eux par des portes et des escaliers. Avec son jardin tropical (et ses bananiers), sa palmeraie, son jardin sec
(et ses plantes du Mexique, d’Afrique du Sud, d’Australie) ainsi que son espace méditerranéen, le lieu propose une collection exceptionnelle de plantes venues du monde entier.