venue des États-Unis, la poupée Reborn est arrivée en France depuis quelques années. Mais cette mode se développe de plus en plus de nos jours. "Reborn" : renaissance en anglais, tel est le nom donné à ces poupées venu d'outre-Atlantique. Les réactions face à ce phénomène divergent.
Qu'est ce qu'un bébé Reborn ?
C'est tout simplement une poupée plus que réaliste. Elles sont fabriquées grâce à un kit. Ce kit utilise comme méthodes la peinture, le rooting, puis il y a ensuite le lestage qui va permettre aux poupées de se rapprocher au plus près du poids d'un vrai bébé. Et selon le kit dont on se sert et bien notre Reborn peut avoir une peau plus ou mois foncé, être blond ou brun etc. Grâce à ces techniques les Reborn sont donc unique en leur genre.
Pourquoi achetons-nous ces bébés Reborn ?
La plupart des acheteurs ou devrais-je dire des acheteuses sont des femmes de 40, 50, 60 ans. Mais elles n'achètent pas, adopter serait plus le mot exact. De plus il n'y a pas que les femmes d'un certain âge qui « achètent » ces poupées, maintenant il y a de plus en plus d'adolescentes.
Pour la plupart des femmes avoir un Reborn est un passe-temps, une passion ou encore un plaisir. Ces Reborneuses comme elles se nomment ne font pas que "acheter" mais elles customisent, échangent et mettent en scène ces poupons factices comme s'ils étaient vivants. Cela leur permet dans la plupart du temps de combler un vide. Le Reborn va servir de lien émotionnel. Pour une femme âgée de 40 ans et plus, le poupon va être une sorte de retour dans le passé.
Imaginons que ces femmes aient eu des enfants, et bien le Reborn peut devenir un "outil" qui aidera la mère à faire une sorte de deuil de l'enfant qui aurait quitté le nid familiale ou serait même décédé. Comme dirait Sandra Wheatley, spécialiste dans les problèmes familiaux "ce peut être sain à condition qu'il ne soit pas utilisé trop longtemps".
En ce qui concerne le monde des ados le bébé Reborn va être utilisé comme un mur entre la jeune fille et le monde extérieur. Le reborn va faire office de bulle où il n'y aura que l'adolescente qui pourra y entrer.
Quels sont les dangers de ces bébés Reborn ?
Attention, il ne faut pas confondre un bébé Reborn avec un vrai bébé, le danger avec ces poupées c'est qu'à la longue on finit par s'y perdre (c'est vrai ils sont tellement réalistes). A force de tout faire comme avec un vrai bébé, cela pourrait même avoir un effet d'exclusion du fait que l'entourage ne comprenne pas pourquoi la personne se prend de passion pour un poupon (certains appellent même ça un vulgaire morceau de plastique).
Mais il n'y a pas que les dangers émotionnel ou mental, il y a aussi ceux qui sont physiques, ou encore sur la façon dont sont fabriqué certains bébés ainsi que leur accessoires qui peuvent être nocifs pour l'être humain. Par exemple certaines sucettes sont aimantées, cela est donc un danger pour les personnes portant un pacemaker. Il y a des dangers que l'on ne pense pas en achetant ce genre d'article. Mais il faut faire bien attention et prendre son temps avant de dépenser des sommes phénoménales.
Pour ma part je trouve ça vraiment bizarre , des poupées qui ressemble à de vrais bébés mais qui sont factices Mais après je respecte le choix des femmes qui décide « d'adopter » les Reborn, même si je ne comprends pas totalement le choix de se prendre d'amour pour une poupée.il y a tant de vrais bébés abandonnés dans la vie
Et vous qu'en pensez vous ? Seriez-vous capable d'adopter un ou une Reborn ?
1934 Record féminin de vitesse en avion pour Hélène Boucher Le 8 août 1934, aux commandes d'un Caudron-Renault, Hélène Boucher enlève d'une part le record de vitesse sur 100 km à 412 km/heure et d'autre part le record des 1 000 km à la moyenne de 409 km/heure (Maurice Arnoux détenait l'ancien record avec 393 km/h). Le 11 août elle s'adjuge le record du monde féminin à 445 km/heure. 1934 Arrivée des premiers criminels à Alcatraz La prison fédérale d'Alcatraz reçoit ses premiers "pensionnaires", des criminels classés comme "les plus dangereux". Le gangster Al Capone y sera incarcéré 11 jours plus tard. L'établissement pénitentiaire a été construit sur une île dans la baie de San Fransisco, surnommée "the Rock". Elle sera fermée en 1963, en raison des coûts d'entretien élevés. 1939 Décès de Jean Bugatti Jean Bugatti se tue dramatiquement au cours des essais d'une Bugatti Type 57C le 11 août à l'age de 30 ans à Duppigheim à 10 km à l'est de l'usine de Molsheim-Dorlisheim. C'est un drame pour son père et pour Bugatti qui ne s'en remettront pas. Jean Bugatti, né le 15 janvier 1909, est un ingénieur en mécanique, designer et industriel automobile, pilote d'essai d'usine alsacien (Italien par ses origines familiales). Il est le fils d'Ettore Bugatti, fondateur et constructeur de la marque automobile Bugatti. Jean travaille très tôt au côté de son père au bureau d'étude de l'usine. Il se révèle rapidement doté au moins des mêmes talents d'artiste que son père en dessinant les carrosseries les plus élégantes qui aient jamais habillé un châssis Bugatti. Son décès, la Seconde Guerre mondiale, les difficultés économiques de l'après-guerre et le décès d'Ettore Bugatti le 21 août 1947 ont entraîné la disparition de la marque entrée dans la légende des pionniers de l'automobile d'élite.
Pour 470 000 euros, vous pouvez devenir propriétaire de cette île paradisiaque, située dans les Caraïbes.
Appelez votre famille et vos amis, et trouvez le moyen de rassembler au plus vite 470 000 euros ! Car c’est le prix d’une île absolument paradisiaque, actuellement en vente dans les Caraïbes, au Belize. En d’autres termes, ce petit bout de terre sauvage pourrait bien être le vôtre.
Willow Reed, la propriétaire Britannique de 40 ans, avait acheté l’île peu après la mort de sa maman Virginia, en 2012, pour 175 000 euros. Mais depuis, l’inflation est passée par là, comme partout ailleurs sur le globe et des bâtiments y ont été construits, comme trois maisons.
L’île, baptisée « Virginia Caye » en souvenir de sa maman, était jusqu’à présent la fierté de la famille. « C’est avec le cœur lourd que je la mets en vente aujourd’hui. Mais une personne sera très heureuse de la posséder pour s’y reposer, et en fera bon usage » explique la quadragénaire, qui a décidé de retourner vivre en Angleterre.
Et d’ajouter : « J’ai évidemment conscience que 470 000 euros, c’est une somme importante. Mais quand on sait qu’avec ce budget, il est presque impossible de trouver un appartement d’une chambre dans le centre de Londres, je me dis que pour une île dans les Caraïbes, ça vaut son prix !».
Concernant la situation de l’île en question, elle est localisée à 20 minutes de bateau de la côte du Belize. Ses plages de sable blanc sont entourées derécifs coralliens dans lesquels les amoureux de la nature adoreront observer plusieurs espèces d’animaux sous-marins. Cerise sur le gâteau, il n’est pas rare de voir des dauphins fendre les flots. Un vrai petit coin de paradis.
Que vous ayez envie d’un petit point de chute tranquille ou de créer un complexe qui pourrait devenir une importante destination touristique, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour que Virginia Caye Island soit à vous !
Les plaques de rues revisitées d’un street artiste.
L’art de rue, chez Paris ZigZag, on adore ça. On vous le fait découvrir régulièrement via nos visites insolites sur le Canal, à la Butte aux Cailles ou encore à Belleville. Cette fois-ci, c’est sur Internet que nous avons découvert NoonieNoonieNoonie, mais ses œuvres sont disséminés dans tout Paris, alors ouvrez l’œil ! Depuis 2011, cet artiste anonyme s’amuse à rendre nos rues plus ludiques. 4e, 5e, 13e… Aucun arrondissement n’échappe à sa plume. Sa spécialité ? Accrocher des plaques commémoratives dans les rues. À la manière « D’ici a vécu Edith Piaf… », le ton est décalé et nous fait prendre conscience que les petits riens peuvent être notables ! Voici une sélection de ses œuvres qui nous ont fait sourire.
Située au 12 rue Chabanais dans le 2e arrondissement près du très chic Palais Royal, le Chabanais fut sans aucun doute la maison close la plus célèbre des XIX et XXe siècles… Et surtout l’une des plus luxueuses ! Derrière sa façade pourtant très discrète, le lieu était réputé pour ses chambres aux décors excentriques et exotiques. Selon ses goûts et ses fantasmes, on pouvait choisir la chambre hindoue, mauresque, médiévale, Louis XV ouencore Napoléon III. La chambre japonaise reçut même un prix lors de l’Exposition Universelle de 1900 !
Fréquentée par une clientèle de qualité venue de toute l’Europe, cette maison a vudéfiler de nombreuses personnalités. Le roi d’Angleterre Edouard VII s’était même fait construire sur-mesure une baignoire à champagne encuivre et un fauteuil d’amour à étriers ou « chaise de volupté » (pour 3 personnes !) pour ses séjours parisiens au Chabanais.
Pendant l’exposition universelle de 1889 (celle qui donna à Paris sa chère Tour Eiffel), il y avait toujours un passage prévu au Chabanais pour les ministres, diplomates, hommes d’état, ambassadeurs et têtes couronnées du monde entier. On notait alors sur leurs agendas « visite au président du Sénat ». À l’entrée, un panneau « Bienvenue au Chabanais, la maison de toutes les nations » rappelait ce côté international. Parmi les célébrités on pouvait y croiser l’écrivain Maupassant, le peintre Toulouse-Lautrec ou encore l’actrice Marlene Dietrich. Comme toutes les maisons closes françaises, le Chabanais a fermé ses portes en 1946 suite à la loi Marthe Richard. Tout le mobilier fut vendu aux enchères et il ne reste aujourd’hui que deux portes d’origine et une rampe en fer forgé dans l’escalier…
Source...Patricia Di Tacchio L'aiguille du Midi se situe dans le massif du Mont-Blanc. Culminant à 3 842 mètres, elle est la plus haute des aiguilles de Chamonix. Sur le sommet principal, s'élève une tour, portant des antennes de télécommunication, qui représente le point culminant actuel. Ne doit pas être confondu avec un des Pics du Midi. L'aiguille est le point d'arrivée d'un téléphérique — le téléphérique de l'aiguille du Midi. Sa gare supérieure est située à 3 777 mètres d'altitude. L'Aiguille abrite le plus haut centre d'émission hertzien de France. Elle est le point de départ de la descente de la vallée Blanche et de la télécabine Panoramic Mont-Blanc qui traverse le glacier du Géant jusqu'à la pointe Helbronner sur le versant italien à (3 462 mètres), avec sa vue imprenable sur la vallée d'Aoste et tout le Piémont. ToponymieLe sommet est nommé Agouelye de Mi-jorn (prononcer [a'gɔʎə də mi'ðɔʀ]) en arpitansavoyard1. L'aiguille du Midi doit probablement son nom à sa situation, au sud de Chamonix-Mont-Blanc. Vu depuis le centre-ville, le soleil passe au droit du sommet aux alentours de 12 heures. Histoire Des TéléphériquesArticles Détaillés... Téléphérique de l'aiguille du Midi et Télécabine Panoramic Mont-Blanc. Le premier téléphérique de l'aiguille du Midi (à l'époque dit funiculaire aérien de l'aiguille du Midi - Mont-Blanc et aujourd'hui téléphérique des Glaciers), aboutissait en deux tronçons en contrebas au nord-ouest de l'aiguille elle-même. Sa construction s'est étalée de 1909 à 1927. Le premier tronçon, ouvert le 1er juillet 19243), fut le premier téléphérique pour voyageurs de France. Le troisième tronçon, qui devait gagner le col du Midi, est entamé en 1938. Les travaux poursuivis pendant la Seconde Guerre mondiale sont abandonnés en 1947 . La ligne de service, opérationnelle, permit de construire le nouveau téléphérique au tracé plus direct emprunté de nos jours. La gare de départ de cet ancien appareil est aujourd'hui restaurée et ses cabines ont été classées monuments historiques en 1992. La téléphérique actuel, Téléphérique de l'aiguille du Midi, construit par le promoteur turinois Dino Lora Totino, a été édifié en seulement 5 ans de1951 à 1955. Le 29 juin 1949, pour convaincre de la faisabilité du projet de téléphérique — à l'époque le plus haut et le plus long du monde (3 kilomètres sans pylône) — six guides chamoniards et valdôtains descendirent la face nord au bout d'un câble qui fut ensuite tendu entrele sommet et le Plan de l'Aiguille. La télécabine Panoramic Mont-Blanc a été construite dans la foulée. Elle survole la vallée Blanche et rejoint le téléphérique qui relie depuis 1946 les environs de Courmayeur, au niveau du refuge Torino. Lora Totino revend les installations à la Société touristique du Mont-Blanc (STMB, ancêtre de la Compagnie duMont-Blanc, en 1972.) Le Panorama Face au mont Blanc et surplombant la vallée Blanche, le site de l'Aiguille du Midi offre une vue majestueuse sur les principaux sommets de plus de 4 000 mètres français, suisses et italiens, dont le Cervin, le mont Rose, les aiguilles de Chamonix, les Grandes Jorasses (4 208 mètres), L'aiguille Verte et les Drus, le dôme du Goûter (4 304 mètres), et bien sûr le mont Blanc (4 809 mètres). Au nord, la vue plongeante sur Chamonix-Mont-Blanc est spectaculaire, alors que le panorama s'étend sur de nombreuses régions montagneuses, dont : le massif des aiguilles Rouges au premier plan, les Aravis, le Chablais, le Genevois, le Jura, la Chartreuse. Des terrasses d'observations et tables d'orientations sont à la disposition du public. AlpinismeLe sommet Nord de l'aiguille du Midi (3 795 m où se trouve aujourd'hui la station d'arrivée du téléphérique) a été gravi le 4août1818 par le comte polonais Antoni Malczewski, avec Jean-Michel Balmat et 5 autres guides. Le 5août1856, le comte Fernand de Bouillé avec les guides Alexandre Devouassoux, Ambroise et Jean Simond et sept porteurs, parviennent à 25 mètres sous le sommet du piton rocheux du sommet Sud (point culminant à 3 842 m) ; seuls les trois guides parviennent au sommet pour y planter le drapeau blanc des monarchistes français. La première ascension de la face nord est effectuée en 1879 par les alpinistes Dent et Maund et leurs guides Jaun et Maurer. En 1919, le célèbre alpiniste britannique George Mallory qui disparaîtra en tentant l'Everest, ouvre sur cette même face la voie la plus directe qui porte aujourd'hui son nom. La première ascension de l'arête sud-ouest (dite arête des Cosmiques) est au crédit de l'alpiniste et physicienbritanniqueGeorge Ingle Finch en 1911. L'aiguille du Midi est très fréquentée par les alpinistes comme point de départ pour de nombreux sommets entourant la vallée Blanche, et pour ses nombreuses voies glaciaires, mixtes ou purement rocheuses. Les arêtes nord-est (arête Midi-Plan) et sud-ouest (arête des Cosmiques) sont des voies relativement faciles. La face nord, surplombée par le deuxième tronçon du téléphérique, présentedes itinéraires mixtes ou glaciaires de grande ampleur et de difficultéélevée. L'un des plus connus est l'éperon Frendo (première ascension par Édouard Frendo et R. Rionda le 11juillet1941). La face Sud est parcourue par de nombreuses voies entièrement rocheuses et de niveau élevé, dont la célèbre Rébuffat ouverte par Maurice Baquet et Gaston Rébuffat le 13juillet1956. La première solitaire hivernale de la face nord a été réussie par Walter Cecchinel en 1971. Contrairement à une opinion répandue, le départ de l'aiguille du Midi ne permet pas de faire l'ascension du mont Blanc par la voie normale (qui passe par l'Aiguille du Goûter), mais du mont Blanc du Tacul. Par contre elle est le point de départ de la descente en ski de la vallée Blanche. Cependant, la voie dite « voie des trois monts Blancs » permet,au départ de l'aiguille du Midi, si on fait la course « à la benne », ou, plus classiquement après une nuit au refuge des Cosmiques, d'enchaîner le mont Blanc du Tacul, le mont Maudit et enfin le mont Blanc. C'est un itinéraire un peu plus long mais surtout plus technique que celui de la voie normale du mont Blanc même si l'itinéraire ne passe ni au sommet du Tacul, ni au sommet du Maudit. L'arrivée de l'arête des Cosmiques, course très fréquentée des alpinistes, s'effectue sur une des plates-formes de l'aiguille au moyen d'une échelle sous les yeux souvent ébahis des touristes. Le « Pas Dans Le Vide »Une cage en verre transparente suspendue sur la paroi, dénommée le « pas dans le vide », a été ouverte au public le 21 décembre 2013, permettant de procurer la sensation du vide aux visiteurs, face au mont Blanc. La sécurité est assurée par la société Dania-Vitrage qui a réalisé le projet. La cage vitrée, d'épaisseur 36 mm, peut supporter 1 500 kg et résiste à des températures de −40 °C et des vents de 220 km/h. La réouverture de l'ensemble d'ascenseurs doubles, accès à la terrasse et « pas dans le vide » est effective depuis le 8 août 2015. Aiguilles de Chamonix Téléphérique de l'aiguille du Midi Télécabine Panoramic Mont-Blanc « L'Aiguille du Midi » [archive], Compagnie du Mont-Blanc Portail de Chamonix-Mont-Blanc Catégories Sommet des Alpes françaises Sommet du massif du Mont-Blanc Sommet en Haute-Savoie Aiguilles de Chamonix Aiguille du Midi, sur Wikimedia Commons
Si la plupart des monuments issus des expositions universelles parisiennes ont aujourd'hui disparus, quelques édifices peuvent encore être retrouvés dans les rues de la capitale. Parmi eux, la Tour Eiffel, le Palais de Tokyo, le Palais de Chaillot, mais aussi des vestiges presque entièrement remaniés et réutilisés dans des constructions postérieures. Cependant, la plupart ne se trouvent plus à Paris. C'est donc en banlieue parisienne que l'on va découvrir deux anciens pavillons de l'Exposition universelle de 1878. Direction : le parc de Bécon dans les Hauts-de-Seine Le pavillon des Indes Britanniques :
Construit pour l'exposition universelle de 1878 à la demande du prince de Galles, futur Édouard VII, le pavillon des Indes Britanniques n'avait pas vocation à être conservé. Comme toutes les structures créées pour les expositions internationales, le bâtiment devait, en effet, être détruit ou renvoyé en Inde à la clôture de la grande fête industrielle et technologique qu'était l'exposition universelle. Et pourtant, 150 ans plus tard, il est toujours debout, plus fringant que jamais depuis qu'il a été rénové et sauvé de l'effondrement en 2013. Installée à l'extrémité du Parc de Bécon, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), cette insolite bâtisse est typique de l'architecture indienne. Elle est principalement composée de bois sculpté en Inde et surmontée de plusieurs dômes, des chhatri, qui nous rappellent les constructions les plus emblématiques de l'ancienne colonie britannique comme le Taj Mahal ou le tombeau d'Humayun à Dehli.
Sur le Champ-de-Mars, cette structure en bois faisait partie d'un ensemble plus vaste composé de deux bâtiments identiques reliés par une galerie. À l'intérieur, on y trouvait une impressionnante collection d'oeuvres d'art indiennes. À la fin de l'Exposition, l'un des bâtiments est parti à Courbevoie, l'autre a été déplacé à Saint-Malo. Fragile, la structure envoyée en Bretagne ne tiendra pas très longtemps : elle est détruite par une tempête au début du XXe siècle. Si la partie envoyée au parc de Bécon a pu être conservée, c'est uniquement parce qu'elle a été immédiatement adossée à une autre construction pré-existante, en briques donc bien plus résistante Ces deux bâtisses forment aujourd'hui un bloc harmonieux, quoique inattendu, que l'on n'imagine pas pouvoir être séparés un jour. La partie en bois accueille une exposition permanente tandis que la partie en briques est occupée par l'atelier d'un artiste en résidence. Le pavillon de la Suède et de la Norvège :
A l'autre bout du Parc de Bécon, c'est un autre pavillon, lui aussi construit dans le cadre de l'Exposition universelle de 1878, que l'on découvre. Forcément très différente du pavillon des Indes, cette construction en pin nous rappelle immédiatement l'architecture traditionnelle scandinave, notamment grâce à l'utilisation du bois de pin et du rouge de Falun, cette couleur vive si souvent utilisée en Suède. Il est presque impossible de voir le pavillon depuis le parc. En effet, il est caché par le bâtiment contre lequel il est, lui aussi, adossé : le musée Roybet-Fould, un tout petit musée qui regroupe les anciennes collections personnelles des peintres Consuelo Fould et Ferdinand Roybet. Le pavillon de la Suède et de la Norvège reste néanmoins accessible à qui veut le découvrir... Il suffit simplement de prendre le petit passage à droite du musée et d'écarquiller grand les yeux !
Prenez la Nationale 7 pour découvrir cette route mythique aussi connue sous le nom de "route des vacances". En tout, 995 kilomètres répartis en cinq grandes étapes : de Paris à Sancerre, de Sancerre à Roanne, de Roanne à Valence, de Valence à Avignon, d'Avignon à Menton. Vous traverserez nombre de villes et de villages, tous plus beaux les uns que les autres. Prenez votre temps, chacune de ces 5 étapes, regorge de lieux atypiques, de monuments historiques, de paysages magnifiques et de spécialités gastronomiques Étape 1 : de Paris aux vignobles de Sancerre : La première étape nous conduit jusqu'à Sancerre et ses vignobles. En chemin, nous passons par Barbizon, aussi connu sous le nom de "village des peintres", avant de nous arrêter au château de Fontainebleau. Plus loin, nous visitons le château de la Buissière, également appelé "château des pêcheurs" en raison de son musée de la pêche dissimulé en son coeur. Puis Briare et sa manufacture de mosaïques, où nous explorons le musée des Mosaïques et des Émaux au sein de l'usine Étape 2 : de Sancerre à Roanne en passant par Nevers :
Quittons le vignoble de Sancerrois direction Nevers, avec un détour par le village de la Charité-sur-Loire pour visiter l'église Notre-Dame, inscrite par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité. Le négus nous appelle à Nevers et c'est à la maison Grelier & Lyron que nous dégustons cette délicieuse confiserie. Puis, cap surMoulins, ses monuments et son Grand Café avant de nous arrêter à Saint-Loup au petit musée de la N7. Gagnons ensuite Lapalisse, son château fort et son musée d'Art brut. Avant de rejoindre Roanne, qui marque le fin de cette deuxième étape, offrons-nous une halte à Saint-Martin-d'Estréau Étape 3 : de Roanne chez les Troisgros à Valence :
Incontournable de cette troisième étape, déjeuner à la Maison Troisgros à Roanne, restaurant étoilé par le guide Michelin. Puis direction Saint-Étienne, qui, malgré ce que l'on peut en dire, n'est pas grise mais verte. Déambulons donc dans le jardin du musée d'Art et crapahutons sur la montée du Crêt du Roch. Petite pause au col de la République, où nous nous arrêtons à l'auberge du Grand-Bois. À Tain l'Hermitage, Valrhona et sa cité du chocolat nous fait les yeux doux. Avant d'atteindre Valence, pause gourmande au restaurant étoilé de Michel Chabran à Pont-de-l'Isère. Étape 4 : de Valence au palais des Papes d'Avignon :
Après Valence et son port de plaisance, nous arrivons à Montélimar , la ville du nougat. Visite du palais des Bonbons et du Nougat avant de conclure cette escapade à la maison Soubeyran pour nous approvisionner en sucreries. À Piolenc, de nouveau un musée dédié à la Nationale 7. Prochaine escale à Orange, où le théâtre antique accueille les Chorégies, célèbre festival d'opéra. Avignon se profile enfin, c'est ici que s'achève laquatrième étape. Pour cette occasion, nous faisons un tour au palais des Papes. Étape 5 : d'Avignon à Menton, la fin d'une aventure :
Ultime étape de notre road-trip, nous partons d'Avignon et prenons la direction d'Aix-en-Provence. N'oublions pas de faire un petit tour à l'ancien palais de l'Archevêché, au Grand Théâtre de Provence, au château du Tholonet, au musée Granet... Enfin la côte, Fréjus et ses plages. Premier bain de soleil, avant de faire un petit tour par les arènes et le théâtre antique. Rapide escale à Cannes, puis nous gagnons Nice et ses cathédrales Sainte-Réparate et Sainte-Nicolas, le palais Lascaris, le château Valrose, l'ancien palais de la princesse Kotchoubey devenu le musée des Beaux-arts... Escale à Èze, un des plus beaux villages perchés de France, pour recharger nos batteries et reprendre la route vers Monaco pour découvrir son jardin exotique et faire un petit détour par le célèbre casino, le Monte-Carlo. Notre voyage se termine par la ville de Menton, la visite de la basilique Saint-Michel-Archange, le monastère de l'Annonciade et le palais Carnolès.
venue des États-Unis, la poupée Reborn
est arrivée en France depuis quelques années. Mais cette mode se
développe de plus en plus de nos jours. "Reborn" : renaissance en
anglais, tel est le nom donné à ces poupées venu d'outre-Atlantique. Les
réactions face à ce phénomène divergent.
Qu'est ce qu'un bébé Reborn ?
C'est tout simplement une poupée plus que réaliste. Elles sont fabriquées
grâce à un kit. Ce kit utilise comme méthodes la peinture, le rooting,
puis il y a ensuite le lestage qui va permettre aux poupées de se
rapprocher au plus près du poids d'un vrai bébé. Et selon le kit dont on
se sert et bien notre Reborn peut avoir une peau plus ou mois foncé,
être blond ou brun etc. Grâce à ces techniques les Reborn sont donc
unique en leur genre.
Pourquoi achetons-nous ces bébés Reborn ?
La plupart des acheteurs ou devrais-je dire des acheteuses sont des femmes
de 40, 50, 60 ans. Mais elles n'achètent pas, adopter serait plus le
mot exact. De plus il n'y a pas que les femmes d'un certain âge qui «
achètent » ces poupées, maintenant il y a de plus en plus
d'adolescentes.
Pour la plupart des femmes avoir un Reborn est un passe-temps, une passion
ou encore un plaisir. Ces Reborneuses comme elles se nomment ne font pas
que "acheter" mais elles customisent, échangent et mettent en scène ces
poupons factices comme s'ils étaient vivants. Cela leur permet dans la
plupart du temps de combler un vide. Le Reborn va servir de lien
émotionnel. Pour une femme âgée de 40 ans et plus, le poupon va être une
sorte de retour dans le passé.
Imaginons que ces femmes aient eu des enfants, et bien le Reborn peut devenir un
"outil" qui aidera la mère à faire une sorte de deuil de l'enfant qui
aurait quitté le nid familiale ou serait même décédé. Comme dirait
Sandra Wheatley, spécialiste dans les problèmes familiaux "ce peut être
sain à condition qu'il ne soit pas utilisé trop longtemps".
En ce qui concerne le monde des ados le bébé Reborn va être utilisé comme
un mur entre la jeune fille et le monde extérieur. Le reborn va faire
office de bulle où il n'y aura que l'adolescente qui pourra y entrer.
Quels sont les dangers de ces bébés Reborn ?
Attention, il ne faut pas confondre un bébé Reborn avec un vrai bébé, le danger
avec ces poupées c'est qu'à la longue on finit par s'y perdre (c'est
vrai ils sont tellement réalistes). A force de tout faire comme avec un
vrai bébé, cela pourrait même avoir un effet d'exclusion du fait que
l'entourage ne comprenne pas pourquoi la personne se prend de passion
pour un poupon (certains appellent même ça un vulgaire morceau de
plastique).
Mais il n'y a pas que les dangers émotionnel ou mental, il y a aussi ceux qui sont physiques, ou encore sur la façon
dont sont fabriqué certains bébés ainsi que leur accessoires qui
peuvent être nocifs pour l'être humain. Par exemple certaines sucettes
sont aimantées, cela est donc un danger pour les personnes portant un
pacemaker. Il y a des dangers que l'on ne pense pas en achetant ce genre
d'article. Mais il faut faire bien attention et prendre son temps avant
de dépenser des sommes phénoménales.
Pour ma part je trouve ça vraiment bizarre , des poupées qui ressemble à de vrais bébés
mais qui sont factices Mais après je respecte le choix des femmes qui
décide « d'adopter » les Reborn, même si je ne comprends pas totalement
le choix de se prendre d'amour pour une poupée.il y a tant de vrais
bébés abandonnés dans la vie
Et vous qu'en pensez vous ? Seriez-vous capable d'adopter un ou une Reborn ?
Elles tournent toutes autour des "métiers"
et voilà c'est
J'espère que vous aurez aimé
cette balade dans le monde des enfants
Camilla Goebl-Wahl 1871- 1965
1934
Record féminin de vitesse en avion pour Hélène Boucher
Le 8 août 1934, aux commandes d'un Caudron-Renault, Hélène Boucher enlève
d'une part le record de vitesse sur 100 km à 412 km/heure et d'autre
part le record des 1 000 km à la moyenne de 409 km/heure (Maurice Arnoux
détenait l'ancien record avec 393 km/h). Le 11 août elle s'adjuge le
record du monde féminin à 445 km/heure.
1934
Arrivée des premiers criminels à Alcatraz
La prison fédérale d'Alcatraz reçoit ses premiers "pensionnaires", des
criminels classés comme "les plus dangereux". Le gangster Al Capone y
sera incarcéré 11 jours plus tard. L'établissement pénitentiaire a été
construit sur une île dans la baie de San Fransisco, surnommée "the
Rock". Elle sera fermée en 1963, en raison des coûts d'entretien élevés.
1939
Décès de Jean Bugatti
Jean Bugatti se tue dramatiquement au cours des essais d'une Bugatti Type
57C le 11 août à l'age de 30 ans à Duppigheim à 10 km à l'est de l'usine
de Molsheim-Dorlisheim. C'est un drame pour son père et pour Bugatti
qui ne s'en remettront pas.
Jean Bugatti, né le 15 janvier 1909, est un ingénieur en mécanique, designer et industriel automobile, pilote
d'essai d'usine alsacien (Italien par ses origines familiales). Il est
le fils d'Ettore Bugatti, fondateur et constructeur de la marque
automobile Bugatti.
Jean travaille très tôt au côté de son père au bureau d'étude de l'usine. Il
se révèle rapidement doté au moins des mêmes talents d'artiste que son
père en dessinant les carrosseries les plus élégantes qui aient jamais
habillé un châssis Bugatti.
Son décès, la Seconde Guerre mondiale, les difficultés économiques de
l'après-guerre et le décès d'Ettore Bugatti le 21 août 1947 ont entraîné
la disparition de la marque entrée dans la légende des pionniers de
l'automobile d'élite.
Appelez votre famille et vos amis, et trouvez le moyen de rassembler au plus vite 470 000 euros ! Car c’est le prix d’une île absolument paradisiaque, actuellement en vente dans les Caraïbes, au Belize. En d’autres termes, ce petit bout de terre sauvage pourrait bien être le vôtre.
Willow Reed, la propriétaire Britannique de 40 ans, avait acheté l’île peu après la mort de sa maman Virginia, en 2012, pour 175 000 euros. Mais depuis, l’inflation est passée par là, comme partout ailleurs sur le globe et des bâtiments y ont été construits, comme trois maisons.
L’île, baptisée « Virginia Caye » en souvenir de sa maman, était jusqu’à présent la fierté de la famille. « C’est avec le cœur lourd que je la mets en vente aujourd’hui. Mais une personne sera très heureuse de la posséder pour s’y reposer, et en fera bon usage » explique la quadragénaire, qui a décidé de retourner vivre en Angleterre.
Et d’ajouter : « J’ai évidemment conscience que 470 000 euros, c’est une somme importante. Mais quand on sait qu’avec ce budget, il est presque impossible de trouver un appartement d’une chambre dans le centre de Londres, je me dis que pour une île dans les Caraïbes, ça vaut son prix !».
Concernant la situation de l’île en question, elle est localisée à 20 minutes de bateau de la côte du Belize. Ses plages de sable blanc sont entourées derécifs coralliens dans lesquels les amoureux de la nature adoreront observer plusieurs espèces d’animaux sous-marins. Cerise sur le gâteau, il n’est pas rare de voir des dauphins fendre les flots. Un vrai petit
coin de paradis.
Que vous ayez envie d’un petit point de chute tranquille ou de créer un complexe qui pourrait devenir une importante destination touristique, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour que Virginia Caye Island soit à vous !
L’art de rue, chez Paris ZigZag, on adore ça. On vous le fait découvrir régulièrement via nos visites insolites sur le Canal, à la Butte aux Cailles ou encore à Belleville. Cette fois-ci, c’est sur Internet que nous avons découvert NoonieNoonieNoonie, mais ses œuvres sont disséminés dans tout Paris, alors ouvrez l’œil !
Depuis 2011, cet artiste anonyme s’amuse à rendre nos rues plus ludiques. 4e, 5e, 13e… Aucun arrondissement n’échappe à sa plume. Sa spécialité ? Accrocher des plaques commémoratives dans les rues. À la manière « D’ici a vécu Edith Piaf… », le ton est décalé et nous fait prendre conscience que les petits riens peuvent être notables ! Voici une sélection de ses œuvres qui nous ont fait sourire.
Située au 12 rue Chabanais dans le 2e arrondissement près du très chic Palais Royal, le Chabanais fut sans aucun doute la maison close la plus célèbre des XIX et XXe siècles… Et surtout l’une des plus luxueuses ! Derrière sa façade pourtant très discrète, le lieu était réputé pour ses chambres aux décors excentriques et exotiques. Selon ses goûts et ses fantasmes,
on pouvait choisir la chambre hindoue, mauresque, médiévale, Louis XV ouencore Napoléon III. La chambre japonaise reçut même un prix lors de l’Exposition Universelle de 1900 !
Fréquentée par une clientèle de qualité venue de toute l’Europe, cette maison a vudéfiler de nombreuses personnalités. Le roi d’Angleterre Edouard VII s’était même fait construire sur-mesure une baignoire à champagne encuivre et un fauteuil d’amour à étriers ou « chaise de volupté » (pour 3 personnes !) pour ses séjours parisiens au Chabanais.
Pendant l’exposition universelle de 1889 (celle qui donna à Paris sa chère Tour Eiffel), il y avait toujours un passage prévu au Chabanais pour les ministres, diplomates, hommes d’état, ambassadeurs et têtes couronnées du monde entier. On notait alors sur leurs agendas « visite au président du Sénat ». À l’entrée, un panneau « Bienvenue au Chabanais, la maison de toutes les nations » rappelait ce côté international.
Parmi les célébrités on pouvait y croiser l’écrivain Maupassant, le peintre Toulouse-Lautrec ou encore l’actrice Marlene Dietrich. Comme toutes les maisons closes françaises, le Chabanais a fermé ses portes en 1946 suite à la loi Marthe Richard.
Tout le mobilier fut vendu aux enchères et il ne reste aujourd’hui que deux portes d’origine et une rampe en fer forgé dans l’escalier…
L’Aiguille Du Midi, Chamonix, Mont Blanc...
Source...Patricia Di Tacchio
L'aiguille du Midi se situe dans le massif du Mont-Blanc. Culminant à 3 842 mètres, elle est la plus haute des aiguilles de Chamonix. Sur le sommet principal, s'élève une tour, portant des antennes de télécommunication, qui représente le point culminant actuel.
Ne doit pas être confondu avec un des Pics du Midi.
L'aiguille est le point d'arrivée d'un téléphérique — le téléphérique de l'aiguille du Midi. Sa gare supérieure est située à 3 777 mètres d'altitude. L'Aiguille abrite le plus haut centre d'émission hertzien de France.
Elle est le point de départ de la descente de la vallée Blanche et de la télécabine Panoramic Mont-Blanc qui traverse le glacier du Géant jusqu'à la pointe Helbronner sur le versant italien à (3 462 mètres), avec sa vue imprenable sur la vallée d'Aoste et tout le Piémont.
Toponymie Le sommet est nommé Agouelye de Mi-jorn (prononcer [a'gɔʎə də mi'ðɔʀ]) en arpitan savoyard1. L'aiguille du Midi doit probablement son nom à sa situation, au sud de Chamonix-Mont-Blanc. Vu depuis le centre-ville, le soleil passe au droit du sommet aux alentours de 12 heures.
Histoire Des Téléphériques Articles Détaillés...
Téléphérique de l'aiguille du Midi et Télécabine Panoramic Mont-Blanc.
Le premier téléphérique de l'aiguille du Midi (à l'époque dit funiculaire aérien de l'aiguille du Midi - Mont-Blanc et aujourd'hui téléphérique des Glaciers), aboutissait en deux tronçons en contrebas au nord-ouest de l'aiguille elle-même.
Sa construction s'est étalée de 1909 à 1927. Le premier tronçon, ouvert le 1er juillet 19243), fut le premier téléphérique pour voyageurs de France.
Le troisième tronçon, qui devait gagner le col du Midi, est entamé en 1938. Les travaux poursuivis pendant la Seconde Guerre mondiale sont abandonnés en 1947 .
La ligne de service, opérationnelle, permit de construire le nouveau téléphérique au tracé plus direct emprunté de nos jours.
La gare de départ de cet ancien appareil est aujourd'hui restaurée et ses cabines ont été classées monuments historiques en 1992.
La téléphérique actuel, Téléphérique de l'aiguille du Midi, construit par le promoteur turinois Dino Lora Totino, a été édifié en seulement 5 ans de 1951 à 1955.
Le 29 juin 1949, pour convaincre de la faisabilité du projet de téléphérique — à l'époque le plus haut et le plus long du monde (3 kilomètres sans pylône) — six guides chamoniards et valdôtains descendirent la face nord au bout d'un câble qui fut ensuite tendu entrele sommet et le Plan de l'Aiguille.
La télécabine Panoramic Mont-Blanc a été construite dans la foulée. Elle survole la vallée Blanche et rejoint le téléphérique qui relie depuis 1946 les environs de Courmayeur, au niveau du refuge Torino.
Lora Totino revend les installations à la Société touristique du Mont-Blanc (STMB, ancêtre de la Compagnie duMont-Blanc, en 1972.)
Le Panorama
Face au mont Blanc et surplombant la vallée Blanche, le site de l'Aiguille du Midi offre une vue majestueuse sur les principaux sommets de plus de 4 000 mètres français, suisses et italiens, dont le Cervin, le mont Rose, les aiguilles de Chamonix, les Grandes Jorasses (4 208 mètres), L'aiguille Verte et les Drus, le dôme du Goûter (4 304 mètres), et bien sûr le mont Blanc (4 809 mètres).
Au nord, la vue plongeante sur Chamonix-Mont-Blanc est spectaculaire, alors que le panorama s'étend sur de nombreuses régions montagneuses, dont : le massif des aiguilles Rouges au premier plan, les Aravis, le Chablais, le Genevois, le Jura, la Chartreuse. Des terrasses d'observations et tables d'orientations sont à la disposition du public.
Alpinisme Le sommet Nord de l'aiguille du Midi (3 795 m où se trouve aujourd'hui la station d'arrivée du téléphérique) a été gravi le 4 août 1818 par le comte polonais Antoni Malczewski, avec Jean-Michel Balmat et 5 autres guides.
Le 5 août 1856, le comte Fernand de Bouillé avec les guides Alexandre Devouassoux, Ambroise et Jean Simond et sept porteurs, parviennent à 25 mètres sous le sommet du piton rocheux du sommet Sud (point culminant à 3 842 m) ; seuls les trois guides parviennent au sommet pour y planter le drapeau blanc des monarchistes français.
La première ascension de la face nord est effectuée en 1879 par les alpinistes Dent et Maund et leurs guides Jaun et Maurer. En 1919, le célèbre alpiniste britannique George Mallory qui disparaîtra en tentant l'Everest, ouvre sur cette même face la voie la plus directe qui porte aujourd'hui son nom.
La première ascension de l'arête sud-ouest (dite arête des Cosmiques) est au crédit de l'alpiniste et physicien britannique George Ingle Finch en 1911.
L'aiguille du Midi est très fréquentée par les alpinistes comme point de départ pour de nombreux sommets entourant la vallée Blanche, et pour ses nombreuses voies glaciaires, mixtes ou purement rocheuses.
Les arêtes nord-est (arête Midi-Plan) et sud-ouest (arête des Cosmiques) sont des voies relativement faciles.
La face nord, surplombée par le deuxième tronçon du téléphérique, présentedes itinéraires mixtes ou glaciaires de grande ampleur et de difficultéélevée.
L'un des plus connus est l'éperon Frendo (première ascension par Édouard Frendo et R. Rionda le 11 juillet 1941).
La face Sud est parcourue par de nombreuses voies entièrement rocheuses et de niveau élevé, dont la célèbre Rébuffat ouverte par Maurice Baquet et Gaston Rébuffat le 13 juillet 1956.
La première solitaire hivernale de la face nord a été réussie par Walter Cecchinel en 1971.
Contrairement à une opinion répandue, le départ de l'aiguille du Midi ne permet pas de faire l'ascension du mont Blanc par la voie normale (qui passe par l'Aiguille du Goûter), mais du mont Blanc du Tacul.
Par contre elle est le point de départ de la descente en ski de la vallée Blanche. Cependant, la voie dite « voie des trois monts Blancs » permet,au départ de l'aiguille du Midi, si on fait la course « à la benne », ou, plus classiquement après une nuit au refuge des Cosmiques, d'enchaîner le mont Blanc du Tacul, le mont Maudit et enfin le mont Blanc.
C'est un itinéraire un peu plus long mais surtout plus technique que celui de la voie normale du mont Blanc même si l'itinéraire ne passe ni au sommet du Tacul, ni au sommet du Maudit.
L'arrivée de l'arête des Cosmiques, course très fréquentée des alpinistes, s'effectue sur une des plates-formes de l'aiguille au moyen d'une échelle sous les yeux souvent ébahis des touristes.
Le « Pas Dans Le Vide » Une cage en verre transparente suspendue sur la paroi, dénommée le « pas dans le vide », a été ouverte au public le 21 décembre 2013, permettant de procurer la sensation du vide aux visiteurs, face au mont Blanc.
La sécurité est assurée par la société Dania-Vitrage qui a réalisé le projet. La cage vitrée, d'épaisseur 36 mm, peut supporter 1 500 kg et résiste à des températures de −40 °C et des vents de 220 km/h.
La réouverture de l'ensemble d'ascenseurs doubles, accès à la terrasse et « pas dans le vide » est effective depuis le 8 août 2015.
Aiguilles de Chamonix
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« L'Aiguille du Midi »
[archive], Compagnie du Mont-Blanc
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Aiguille du Midi, sur Wikimedia Commons
CLIC......compagnie des guides de chamonix web épisode n°1 trav des aiguilles de Chamonix from compagnie des guides on Vimeo.
CLIC...............1501 Chamonix - le fil à plomb from JJBvtt on Vimeo.
CLIC............."un métier, une passion" 24 heures à l'aiguille du midi from Alpettaz TV on Vimeo.
CLIC.............Parapente à l'Aiguille du Midi. from Bourdelle Remi on Vimeo
CLIC............Vol de l'Aiguille du Midi, décollage Sud from Jack-Jack on Vimeo.
CLIC.........Aiguille du Midi from Olivier Mansiot on Vimeo.
CLIC..........Aiguille du Midi Paraglider flight from Terry Stubbs on Vimeo.
A DEUX PAS DE PARIS
Si la plupart des monuments issus des expositions universelles parisiennes
ont aujourd'hui disparus, quelques édifices peuvent encore être
retrouvés dans les rues de la capitale. Parmi eux, la Tour Eiffel, le
Palais de Tokyo, le Palais de Chaillot, mais aussi des vestiges presque
entièrement remaniés et réutilisés dans des constructions postérieures.
Cependant, la plupart ne se trouvent plus à Paris. C'est donc en
banlieue parisienne que l'on va découvrir deux anciens pavillons de
l'Exposition universelle de 1878. Direction : le parc de Bécon dans
les Hauts-de-Seine
Le pavillon des Indes Britanniques :
Construit pour l'exposition universelle de 1878 à la demande du prince de Galles,
futur Édouard VII, le pavillon des Indes Britanniques n'avait pas
vocation à être conservé. Comme toutes les structures créées pour les
expositions internationales, le bâtiment devait, en effet, être détruit
ou renvoyé en Inde à la clôture de la grande fête industrielle et
technologique qu'était l'exposition universelle. Et pourtant, 150 ans
plus tard, il est toujours debout, plus fringant que jamais depuis qu'il
a été rénové et sauvé de l'effondrement en 2013.
Installée à l'extrémité du Parc de Bécon, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), cette
insolite bâtisse est typique de l'architecture indienne. Elle est
principalement composée de bois sculpté en Inde et surmontée de
plusieurs dômes, des chhatri, qui nous rappellent les constructions les
plus emblématiques de l'ancienne colonie britannique comme le Taj Mahal
ou le tombeau d'Humayun à Dehli.
Sur le Champ-de-Mars, cette structure en bois faisait partie d'un ensemble plus vaste composé
de deux bâtiments identiques reliés par une galerie. À l'intérieur, on y
trouvait une impressionnante collection d'oeuvres d'art indiennes. À la
fin de l'Exposition, l'un des bâtiments est parti à Courbevoie, l'autre
a été déplacé à Saint-Malo. Fragile, la structure envoyée en Bretagne
ne tiendra pas très longtemps : elle est détruite par une tempête au
début du XXe siècle. Si la partie envoyée au parc de Bécon a pu être
conservée, c'est uniquement parce qu'elle a été immédiatement adossée à
une autre construction pré-existante, en briques donc bien plus
résistante
Ces deux bâtisses forment aujourd'hui un bloc harmonieux, quoique
inattendu, que l'on n'imagine pas pouvoir être séparés un jour. La
partie en bois accueille une exposition permanente tandis que la partie
en briques est occupée par l'atelier d'un artiste en résidence.
Le pavillon de la Suède et de la Norvège :
A l'autre bout du Parc de Bécon, c'est un autre pavillon, lui aussi
construit dans le cadre de l'Exposition universelle de 1878, que l'on
découvre. Forcément très différente du pavillon des Indes, cette
construction en pin nous rappelle immédiatement l'architecture
traditionnelle scandinave, notamment grâce à l'utilisation du bois de
pin et du rouge de Falun, cette couleur vive si souvent utilisée en
Suède.
Il est presque impossible de voir le pavillon depuis le parc. En effet, il est caché par le bâtiment contre lequel il est, lui aussi,
adossé : le musée Roybet-Fould, un tout petit musée qui regroupe les
anciennes collections personnelles des peintres Consuelo Fould et
Ferdinand Roybet. Le pavillon de la Suède et de la Norvège reste
néanmoins accessible à qui veut le découvrir... Il suffit simplement de
prendre le petit passage à droite du musée et d'écarquiller grand les
yeux !
Prenez la Nationale 7 pour découvrir cette route mythique aussi connue sous le
nom de "route des vacances". En tout, 995 kilomètres répartis en cinq
grandes étapes : de Paris à Sancerre, de Sancerre à Roanne, de Roanne à
Valence, de Valence à Avignon, d'Avignon à Menton. Vous traverserez
nombre de villes et de villages, tous plus beaux les uns que les autres.
Prenez votre temps, chacune de ces 5 étapes, regorge de lieux
atypiques, de monuments historiques, de paysages magnifiques et de
spécialités gastronomiques
Étape 1 : de Paris aux vignobles de Sancerre :
La première étape nous conduit jusqu'à Sancerre et ses vignobles. En
chemin, nous passons par Barbizon, aussi connu sous le nom de "village
des peintres", avant de nous arrêter au château de Fontainebleau. Plus
loin, nous visitons le château de la Buissière, également appelé
"château des pêcheurs" en raison de son musée de la pêche dissimulé en
son coeur. Puis Briare et sa manufacture de mosaïques, où nous explorons
le musée des Mosaïques et des Émaux au sein de l'usine
Étape 2 : de Sancerre à Roanne en passant par Nevers :
Quittons le vignoble de Sancerrois direction Nevers, avec un détour par le
village de la Charité-sur-Loire pour visiter l'église Notre-Dame,
inscrite par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
que nous dégustons cette délicieuse confiserie. Puis, cap surMoulins,
ses monuments et son Grand Café avant de nous arrêter à Saint-Loup au
petit musée de la N7. Gagnons ensuite Lapalisse, son château fort et son
musée d'Art brut. Avant de rejoindre Roanne, qui marque le fin de cette
deuxième étape, offrons-nous une halte à Saint-Martin-d'Estréau
Étape 3 : de Roanne chez les Troisgros à Valence :
Incontournable de cette troisième étape, déjeuner à la Maison Troisgros à Roanne, restaurant étoilé par le guide Michelin.
n'est pas grise mais verte. Déambulons donc dans le jardin du musée
d'Art et crapahutons sur la montée du Crêt du Roch. Petite pause au col
de la République, où nous nous arrêtons à l'auberge du Grand-Bois. À
Tain l'Hermitage, Valrhona et sa cité du chocolat nous fait les yeux
doux. Avant d'atteindre Valence, pause gourmande au restaurant étoilé de
Michel Chabran à Pont-de-l'Isère.
Étape 4 : de Valence au palais des Papes d'Avignon :
Après Valence et son port de plaisance, nous arrivons à Montélimar
conclure cette escapade à la maison Soubeyran pour nous approvisionner
en sucreries. À Piolenc, de nouveau un musée dédié à la Nationale 7.
Prochaine escale à Orange, où le théâtre antique accueille les
Chorégies, célèbre festival d'opéra. Avignon se profile enfin, c'est ici
que s'achève laquatrième étape. Pour cette occasion, nous faisons un
tour au palais des Papes.
Étape 5 : d'Avignon à Menton, la fin d'une aventure :
Ultime étape de notre road-trip, nous partons d'Avignon et prenons la
direction d'Aix-en-Provence. N'oublions pas de faire un petit tour à
l'ancien palais de l'Archevêché, au Grand Théâtre de Provence, au
château du Tholonet, au musée Granet... Enfin la côte, Fréjus et ses
plages.
le théâtre antique. Rapide escale à Cannes, puis nous gagnons Nice et
ses cathédrales Sainte-Réparate et Sainte-Nicolas, le palais Lascaris,
le château Valrose, l'ancien palais de la princesse Kotchoubey devenu le
musée des Beaux-arts... Escale à Èze, un des plus beaux villages
perchés de France, pour recharger nos batteries et reprendre la route
vers Monaco pour découvrir son jardin exotique et faire un petit détour
par le célèbre casino, le Monte-Carlo. Notre voyage se termine par la
ville de Menton, la visite de la basilique Saint-Michel-Archange, le
monastère de l'Annonciade et le palais Carnolès.