MON CHER AMI ( N AYEZ PAS PEUR ) DU CLOWN DE LA COREE DU NORD PAPA TRUMP VA LUI ENVOYER UN PETIT CONCENTRE DE PRALINES ( certe un peu lourdes a digérees) MAIS QUI VA LE CALMER
La Corée Du Nord Menace D'attaquer Aux Missiles... Les Bases US De Guam... La Corée du Nord menace d'attaquer aux missiles les bases militaires américaines à Guam, dans le Pacifique, suite à la déclaration du Président US Donald Trump qui a promis «le feu et la colère» à Pyongyangsi ce dernier menaçait de nouveau son pays.
La Corée du Nord étudie la possibilité de frapper les bases militaires américaines de Guam, à 4.000 km de Pyongyang, dans le Pacifique, par desmissiles balistiques stratégiques à moyenne et longue portée Hwasong-12, a annoncé l'agence nord-coréenne KCNA citant un communiqué des Forces stratégiques du pays. «La Corée du Nord étudie un plan opérationnel prévoyant de porter une frappe d'envergure» contre ce site militaire, dès que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un prendra une décision en ce sens, lit-on dans un communiqué diffusé en Corée du Nord.
ÇA C'EST PASSÉ UN 9 AOUT Même si vous n'êtes pas un esclave de la mode, vous êtes susceptibles de reconnaître le nom de Coco Chanel. Né en 1883 Gabrielle Chanel, Coco Chanel est l'une des icônes du design de mode, surtout connue pour ses costumes Chanel célèbre, avec le bouton jusqu'à boxy vestes et jupes au genou. Cette conception a une place particulière dans l'histoire américaine car il a été l'une des options robe préférée de Jackie Kennedy. Coco Chanel n'est pas né dans une famille de mode, mais est né dans la pauvreté. En début de sa carrière, il est apparu que la performance plutôt que la mode serait son point fort. Elle a poursuivi une brève carrière de chanteuse de cabaret, où elle a obtenu son surnom de Coco, avant de passer à la conception de mode. Ses premières tentatives ont été à la mode dans la mode, la fabrication et / ou la vente de chapeaux. Elle a ouvert un magasin à Paris en 1913 et vendu quelques articles de vêtements trop. Dans ses premières années en tant que concepteur, elle est favorable à l'aide de jersey de laine, car il est peu coûteux à l'achat et drapé. En tant que styliste, ses créations de vêtements étaient fondés sur le nombre de femmes entrant dans la population active, et ses vêtements semblaient fondées principalement sur les coupes pour hommes. Elle a également conçu pour 1920 femmes qui ont finalement été abandonné corsets.
Vers le milieu des années 1920, Coco Chanel était connu en particulier non seulement pour sa femme qui travaille a l'usure, mais aussi pour “la petite robe noire” que maintenant la plupart des femmes se sentent une garde-robe serait incomplète sans. Dans cette période, Chanel a ouvert sa boutique principale à Paris sur la rue Cambon. La Société Chanel est toujours situé là aujourd'hui. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a frappé la France, notamment avec l'occupation allemande de Paris, Coco Chanel arrêté de concevoir pour un temps. Connu pour ses affaires passionnée avec de nombreux hommes, une affaire à l'époque près terminé sa carrière de façon permanente. Un espion allemand et un soldat, Hans Gunther von Dincklage, aidée à rester dans son hôtel de Paris, et Paris ne pouvait pas facilement pardonner Chanel pour cette association et de liaison. Connu pour sa capacité à se recréer, Coco Chanel a finalement fait un retour de mode énorme quand elle revint à Paris en provenance de Suisse en 1954. Son nouveau succès peut être attribué en particulier à la création du tailleur Chanel, qui a été popularisé par non seulement les Européens, mais aussi par plusieurs grandes actrices américaines, comme Audrey Hepburn et Grace Kelly. Au cours de sa longue carrière, Chanel est crédité de nombreuses Elle a été parmi les premiers à ajouter des lignes d'accessoires de sa maison de conception «premières».; Elle a créé le parfum, les bijoux et en plus des vêtements. Elle peut aussi avoir inventé et introduit la première pantalons à pattes d'éléphant. Coco Chanel n'a jamais pris sa retraite, et il était encore la création et de travail quand elle est morte en 1971. Depuis 1983, la maison Chanel a été judicieusement dirigé par Karl Lagerfeld, qui continue à suivre son diktats de la simplicité comme style à la mode. maillots de Chanel, qui n'ont jamais passé de mode, sont très en demande, surtout si elles sont des créations vintage de leur créateur initial. C'est arrivé un 9 aout 1173 Début de la construction de la célèbre Tour de Pise qui sera achevée en 1372 La construction de l'édifice commença le 9 août 1173 par la pose de la première pierre. Elle constitue en fait le clocher de la cathédrale romane de Pise située sur la place des Miracles. Un affaissement de terrain durant les travaux fera pencher la Tour qui sera achevée en 1372 avec l'installation de sept cloches. La "Tour penchée" recouverte de marbre, mesure 58 mètres de haut et compte 293 marches. Dès la fin de l'ajout du troisième étage vers 1178 la tour avait commencé à pencher et la construction fut interrompue pour une centaine d'années. À partir de 1272, les quatre étages supérieurs furent donc posés en diagonale pour compenser l'inclinaison. La construction s'interrompit alors à nouveau de 1301 à 1350 et ce n'est qu'en 1372 que le dernier étage des cloches, de diamètre moins important, fut achevé. En 1838, un bassin fut décaissé à la base de la tour pour mettre à jour la base des colonnes qui s'étaient enfoncées sous terre. Mais pourquoi penche-t-elle ? Construite sur une plaine alluviale, elle a commencé à s'incliner très vite, soit en raison d'un défaut de fondation, soit à la suite d'un affaissement de terrain dû à une roche : la marne 1819 Naissance de William T. G. Morton William T(homas) G(reen) Morton était un dentiste. Il fut le premier dentiste à avoir fait la démonstration d'une anesthésie 1888 Décès de Charles Cros, 45 ans
Charles Cros, né le premier octobre 1842, est un poète et inventeur français. En 1869, il a publié une théorie sur un procédé de photographie en trois couleurs. Il a inventé en 1877 un phonographe, le Parléophone, la même année au cours de laquelle l'Américain Thomas Edison a réalisé ses premiers enregistrements. Son ouvrage poétique le plus important est Le Coffret de santal, paru en 1873. L'Académie Charles Cros, qui décerne chaque année des Grands prix du disque, a été nommée en son honneur. 1930 Le canadien Percy Williams établit un record du monde de 10:03 secondes pour le 100 mètres
La carrière de sprinter de Percy Williams tient du miracle. En effet, celui-ci souffre dans son enfance de rhumatismes articulaires et la pratique du sport lui est interdite. Cependant, vers l'âge de 18 ans, les rhumatismes disparaissent et Williams s'essaie à la course à pied et se découvre une formidable pointe de vitesse. En 1927, à l'âge de 19 ans, il participe aux championnats d'athlétisme de Vancouver et remporte le 100 yards en 10s, nouveau record de la ville. Il est alors repéré par Bob Granger, entraîneur du Vancouver Athletic Club. Celui-ci lui fait travailler particulièrement les techniques de départ. Percy remporte les championnats de Colombie-Britannique sur 100 et 200 mètres. Aux épreuves de sélection pour les jeux olympiques d'Amsterdam, il égale le record olympique de Harold Abrahams en 10s6 et réalise un 200 mètres en 22s
INFOS Des militaires de Belfort blessés dans une attaque à Levallois-Perret Six militaires du 35ème régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés ce matin à Levallois-Perret par une voiture qui aurait délibérément foncé sur eux alors qu'ils sortaient de leur casernement, selon la Préfecture de Police. Les faits ont eu lieu ce matin, peu après 8 heures, place de Verdun, à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Selon la Préfecture de Police de Paris, un véhicule aurait délibérément foncé sur un groupe de militaires de l'opération Sentinelle, qui quittaient leur casernement, situé dans un local mis à disposition par la mairie dans le cadre de l'opération Vigipirate Six soldats du 35ème régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés, dont trois plus sérieusement, mais leur pronostic vital ne serait pas engagé. Ils ont été pris en charge dans plusieurs hôpitaux militaires de région parisienne. Le véhicule responsable de cette attaque a pris la fuite. Il est activement recherché
Désert Des Agriates...Balade Dans Le Maquis Corse... Par Hugues DérouardSource...Hors série - France sauvage
En France, peu d'endroits revendiquent, sur la carte, le mot désert ! Le désert des Agriates est une étendue de maquis couvrant un ensemble de ravins et d’escarpements qui s’achèvent sur la mer, dans le golfe de Saint-Florent...
Le désert des Agriates ou les Agriates (L'Agriate en langue corse) est une microrégion de Corse située dans la partie nord-ouest du Nebbiu, à l'est de la Balagne.Portail de la Corse. L’état absolument sauvage des lieux n’empêche pas que le terme de désert se montre un peu exagéré. La carte détaillée des Agriates indique partout des bergeries et le pointillé de nombreux sentiers. Car ce fut une contrée très vivante ; sous l’occupation génoise par exemple, on y cultivait beaucoup de céréales. On le surnommait même, dit-on, le grenier à blé de la République de Gênes. De ces temps datent des hameaux aux maisons en pierre sèche, les paillers, avec un toit en terrasse. Plus récent est le domaine d’Ifana, dont la grande bâtisse à étage, les parcelles d’oliviers et d’arbres fruitiers témoignent d’une prospérité paysanne passée. Suivez Bien Le Chemin Ce sont les touristes anglais qui séjournaient à Saint-Florent, à la fin du XIXe siècle, qui surnommèrent ainsi l’immense maquis qui s’étend au nord de la route qui relie Saint-Florent et l’Île-Rousse.Il s’y étaient-ils imprudemment engagés et avaient-ils souffert de la soif ? C’est arrivé depuis à bien d’autres excursionnistes qui avaient repéré, sur une carte routière, le tracé d’une piste qui sinue entre la route de Saint-Florent (au lieu dit la Bocca di Vezzu) et l’anse de Mafalcu. Elle est en réalité infréquentable, à la limite extrême de ce que peut franchir un véhicule de tourisme normal. Celui qui exploserait ici son carter sur une pierre pointue attendrait longtemps une dépanneuse… Toujours au départ de la route D 81, il existe une autre piste, au départ du lieu-dit Casta. Même si elle s’achève sur le terrain de camping U Paradisu, en retrait de la plage de Saleccia, n’y pensez pas plus. Sauf à VTT ou à pied, en partant à l’aurore et en emportant deux fois plus d’eau que vous n’en consommez d’habitude. Bien sûr, vous ne quitterez pas le chemin, même si sur la carte figurent des sentiers qui semblent constituer des raccourcis... Ce sont autant de pièges, car faute de fréquentation, ils sont revenus depuis longtemps au maquis. Cependant, les Agriates possèdent leurs oasis : des espaces où pousse une herbe verte, mystérieusement irriguée. Chaque fois, on a peine à y croire…
Entre le golfe de Saint-Florent et l’Île-Rousse, les paysages des Agriates surprennent. Des plages à l’image de celles des Caraïbes, des petites vaches à la robe fauve qui vadrouillent en toute liberté, des pagliaghji (sorte de cabanede berger) cachés dans le maquis, et même de petits étangs… Pour se balader dans ce désert, qui ne mérite d’être appelé ainsi uniquement parce que ses habitants s’en sont allés, il faut utiliser les deux pistes traversantes ou longer sa façade maritime par un sentier tracé sur l’ancien chemin des douaniers. Et si le golfe de Saint-Florent est une merveille du patrimoine Corse, que dire du sublime golfe de Porto que nous vous invitons à découvrir sur Détours en France.
Arrivée Par La Côte En Prenant Une Navette...Ce n’est pas la terre qui offre l’accès le plus facile au désert des Agriates ; mieux vaut arriver par la côte, et il y a pour cela deux façons de procéder. La première consiste à emprunter le sentier du littoral, qui suit la côte entre la plage d’Ostriconi et Saint-Florent : c’est magnifique, sans danger de s’égarer, mais long et épuisant. La seconde est bien plus facile. L’été, vous trouverez sur le port de Saint-Florent un bateau qui dessert les plages de Saleccia et Loto. Si vous souhaitez consacrer une journée aux Agriates, faites l’aller-retour dans la journée. Empruntez la première navette du matin, et débarquez à Saleccia. Saviez-vous que certaines scènes du film Le Jour le plus long y furent tournées ? Faire passer la côte corse pour une plage normande, il fallait oser ! En retrait de la plage se trouve un terrain de camping où vous trouverez, à gauche, le chemin de Loto. Ne vous étonnez pas qu’il franchisse un petit col avant de redescendre sur le rivage. Ensuite, il suffit de longer la côte jusqu’au golfe de Saint-Florent, en passant par des lieux hors du commun, comme la tour génoise en ruine la punta Mortella, romantique en diable ; et les plages de Fiume Santu et Fornali, paradisiaques. Les Agriates, Un Roman Pour ComprendreSigné de Pierre Benoit (1886-1962), Les Agriates sont composés selon une technique que le grand romancier populaire avait mise au point pour séduire ses lecteurs et réaliser des tirages parfois prodigieux. Elle consistait à trouver un lieu à forte personnalité, qui servirait de théâtre à une intrigue inspirée, soit par l’histoire...(La Chaussée des géants et la révolution irlandaise), soit par les traditions locales... Ce fut le cas, en 1950, avec Les Agriates, qui se passent au domaine d’Ifana et s’inspirent d’une histoire de crime d’honneur… corse. Office de tourisme de L'île-Rousse -
Parfois, on a envie de se faire plaisir et d’acheter des produits de très haute qualité. Dans ce cas, l’idéal est d’aller dans une épicerie fine. On y trouve des produits d’ailleurs, de producteurs locaux ou très bien sourcés. Connaître ce que l’on mange ? Une tendance qui a le vent en poupe et qui remet la qualité au centre de l’achat… Quitte, parfois, à en payer le prix. Paris ZigZag dresse la liste de cinq épiceries dans lesquelles il fait bon flâner.
La Maison Plisson. La Maison Plisson est l’adresse qui a fait beaucoup parler d’elle à son ouverture l’année dernière. Situé dans lehaut-marais, boulevard Beaumarchais, elle se compose d’une partie épicerie, d’une boulangerie, d’une cave à vin et on peut même s’y poser pour un déjeunergourmand. Cette « halle » de 500 m2 propose une jolie terrasse et une multitude de références diverses et variées. On y trouve forcément son bonheur. La Maison Plisson, 93 boulevard Beaumarchais, 75003 Paris.
Chez Fred. Chez Fred, on adore la charcuterie à la coupe et les produits du terroir comme le célèbre beurre Bordier. La sélection est bien faite et goûteuse. La gentillesse et la prévenance du patron sont à noter. Passionné par ses produits, il n’hésite pas à nous conseiller et à nous guider. Chez Fred, 9 rue Alibert 75010 Paris.
Épicerie Générale. À l’Épicerie Générale, le mot d’ordre est mis sur la qualité ! Là bas, tous les produits ont été cherchés avec soin par la co-fondatrice Maud. Au menu ? Des produits bio, made in France et de saison. On aime réapprendre l’agriculture et l’artisanat français grâce à cette adresse. L’Épicerie Générale, 1 rue Moncey, 75009 Paris.
Causses. Causses se définit comme une boutique d' »alimentation générale de qualité ». Ainsi, les produits sont choisis avec le moins de superflu. Exit les colorants, additifs, conservateurs, tout est frais et le plus responsable possible. Panier en osier et déco esprit loft rendent les courses agréables ! Causses, 55 rue Notre-Dame de Lorette, 75009 ; 222 rue Saint-Martin 75003 Paris.
La Grande Épicerie de Paris. L’espace food du Bon Marché n’a plus à faire ses preuves. On y shoppe des produits inédits en France et des aliments de luxe. Plus de 25 000 références nous font voyager dans le monde entier ou dans notre propre terroir. Ici, on se fait plaisir, on achète des choses dont on n’a pas forcément besoin… Unepromenade culinaire à part entière, mais qui a souvent un prix.
De Saint-Jean-de-Luz à Ciboure : identité chic et maritime.
L'identité maritime est très forte à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. Si la baleine et la morue ont fait le bonheur du premier port de pêche basque français, le thon et d'autres espèces continuent de nourrir les marins, tandis que des passionnés préservent la mémoire maritime. Cette identités'accorde avec une fréquentation touristique assez chic, née à la fin du XIXe siècle. Les maisons bourgeoises à volets rouges du front de mer à Saint-Jean-de-Luz. En arrivant à Saint-Jean-de-Luz, il est d’usage de flâner sur les quais pour observer les bateaux de pêche, ou de filer au marché humer les saveurs basques. Conseil d’ami : allez d’abord déjeuner à La Grillerie de Sardines, sur les quais. Le restaurant se trouve dans un bâtiment à tuiles rouges qu’on pourrait prendre pour la capitainerie. Ici, chaque été, une petite armée d’étudiants sert au milieu de tables en bois et de photos de pêche, des poissons frais, thons, merlus, sardines... à peine débarqués des bateaux. « Le lieu date des années 1950. Quand les thoniers et les sardiniers n’arrivaient pas à tout vendre, ils faisaient des planchas sur les quais pour les passants » indique Bruno Pinaqui, le responsable. Les prix sont sages et la gestion, municipale. Le thon rouge, poisson roi. L’exemple illustre la place que tient toujours la pêche à Saint-Jean-de-Luz – Ciboure. Merlus, maquereaux, bars, chinchards... cohabitent joyeusement dans les eaux du golfe de Gascogne. Les tonnages sont même repartis à la hausse. Mais le thon alimente toutes les conversations. Chaque année enjuillet, quatre thoniers-canneurs partent le jour d’ouverture de la pêche traquer le thon rouge. Les quotas sont limités à cause de la fragilité de l’espèce. Mais l’excitation gagne les Luziens. Au carré des poissonniers du marché, les murs aux céramiques bleues et blanches renvoient l’écho d’échanges animés. Devant le thon de ligne roi, dans un étonnant mélange de clientèle locale, de Parisiens et de Bordelais en villégiature, chacun y va de son commentaire. « Je poêle ma tranche aller-retour, comme un tartare, après l’avoir parée », salive déjà ce client, généreusement servi au stand de la poissonnerie Fagoaga, où l’on découpe la bête face au public. Port de pêche de Saint-Jean-de-Luz. Saint-Jean-de-Luz - Ciboure, premier port de pêche du Pays basque Saint-Jean-de-Luz – Ciboure est le premier port de pêche du Pays basque français. « Une quarantaine de navires y sont attachés, des fileyeurs, ligneurs, palangriers, bolincheurs, chalutiers, thoniers-canneurs et même des pêcheurs d’algues. Cela représente près d’une centaine de marins », éclaire François Gallet, chargé de mission au comité local des pêches maritimes. Des marins qui partent en mer de quelques heures à quatre jours et vendent tout ou partie de leurs prises à la criée de Ciboure. « Nous recevons aussi des bateaux d’Hendaye, Capbreton ou Bayonne. Une cinquantaine de professionnels achète ici, des mareyeurs et des poissonniers. » Plus de 90 espèces sont pêchées chaque année, aux premiers rangs des quelles on trouve les merlus, thons germons et maquereaux. « En 2013, 7 915 tonnes ont été débarquées, c’est 23 % de plus qu’en 2012. D’autres bateaux viennent à Ciboure car ils trouvent ici des services supérieurs », estime François Gallet. Ciboure, chez les "rouges". La tradition de la pêche au thon remonte au XVIIe siècle et rejoint la longue histoire baleinière et hauturière de Saint-Jean-de-Luz. Dès le XIe siècle, la pêche à la baleine débute. Les traînières, longues embarcations en bois, harponnent les cétacés dans le golfe de Gascogne avant que les bateaux, progrès techniques aidant, filent à Terre-Neuve où Luziens et Cibouriens pêchent la morue jusqu’au début du XXe siècle. Il faut franchir le pont sur la Nivelle et flâner à Ciboure, chez les « Rouges », pour respirer cette histoire salée. Là prospérait jadis le petit peuple de la mer, entre charpentiers de bateaux, chantiers de marine (il en reste un), pêche et conserveries. Ce n’est pas un hasard si Ciboure abrite, au pied du feu amont d’alignement (phare datant de 1936), la criée, une coopérative maritime, le stand de vente directe, des fileyeurs et chalutiers, ainsi que les habituels entrepôts que l’on retrouve dans tous les ports du monde. Lors des Fêtes de la mer, fin août, Ciboure rend hommage à ses métiers. Concours de pêche en mer, de ttoro (plat traditionnel à base de poissons), challenge nautique en traînières..., le tout animé par les joyeux drilles à béret et foulard rouge de la tamborrada Marinelak (encore des marins), qui mettent la ville en fusion.
Le fort de Socoa à Ciboure est voulu par Henri IV pour protéger la ville des Espagnols, mais il ne sera bâti que sous Louis XIII. Vauban, en 1686, le renforce et fait surélever sa tour Saint-Jean-de-Luz et la mer dans chaque recoin Retour à Saint-Jean-de-Luz. La mer, encore. Si la ville affiche une certaine noblesse, c’est que l’océan l’a enrichie. Les armateurs, les négociants,mais aussi les corsaires, ont tiré bénéfice des batailles navales. À partir du XVIe siècle, des Luziens et leurs navires, biens armés pour défendreleurs expéditions de pêche, se portent volontaires pour attaquer les bâtiments ennemis de la France. Ils ont tout loisir pour piller les bateaux. C’est ainsi que des familles font fortune et érigent des maisons dignes de leur réussite. Trois en témoignent : la maison des Trois Canons, à la façade en pierre de taille ; la maison Joanoenia, dite aussi maison de l’Infante ; et la maison Louis XIV, construite en 1643 par l’armateur Joannis de Lohobiague, un des premiers à armer des baleiniers. Les deux dernières se visitent et laissent deviner le goût de leurs propriétaires. Dans la maison Louis XIV, escaliers et passerelle en bois évoquent l’intérieur d’un bateau. Les poutres du grand salon sont peintes de paysages marins. Et l’ancien cabinet de travail de l’armateur révèle des fresques murales avec des scènes de pêche. La maison appartient depuis treize générations à la famille Leremboure. Avec sa façade à l’italienne en pierre, brique et arcades, la maison de l’Infante, à deux pas, n’a rien à lui envier. Des monstres marins figurés sur une poutre attestent que la mer s’insinuait dans tous les recoins. Mais pourquoi Louis XIV et l’Infante ? C’est à Saint-Jean-de-Luz que le Roi-Soleil et Marie-Thérèse d’Autriche se marièrent, en 1660. L’union était une condition du traité de paix entre la France et l’Espagne, signé un an plus tôt. Les époux, 22 ans tous les deux, avaient évidemment choisi les plus belles demeures pour se loger. Avant de prendre le nom de maison de l'Infante, les Luziens l'appelaient maison Joanoenia. Elle date de 1640. Une des plus belles baies de France. L’esprit mer, c’est encore la longue promenade Jacques-Thibaud, qui court depuis le phare aval, à l’embouchure de la Nivelle, jusqu’à la Pergola. Sur ces « planches » luziennes, entre sable blond et tissu urbain, les maisons bourgeoises à volets rouges et leurs passerelles font face à unebaie considérée comme l’une des plus belles de France. Ce ne fut pas toujours le cas. Face aux assauts de l’océan, la ville, fragilisée, voitdisparaître le quartier de la Barre. Il faudra que Napoléon III, de passage ici en 1854, décide de la construction de digues pour que Saint-Jean-de-Luz retrouve sa sérénité. Elles trônent toujours au large,entre le fort de Socoa et la pointe Sainte-Barbe. Plus loin sur les planches, au-dessus de l’animation commerçante de la rue de la République, La Pergola est le symbole d’une station balnéaire au faîte de sa gloire. Dès la fin du premier conflit mondial, on décide de construire un monumental hôtel-casino sur la terrasse de l’établissement de bains. Le projet est confié en deuxième main à l’architecte de renom Robert Mallet-Stevens. La Pergola ouvre ses portes en 1928 et attire une riche clientèle internationale. Largement transformée depuis, elle abrite toujours le casino et le centre thermal. Au premier étage, le vaste restaurant se pare d’une fresque immense représentant le pont d’un transatlantique. La mer coule décidément dans les veines de Saint-Jean-de-Luz. Entre mer et montagne, la baie de Saint-Jean-de-Luz est considérée comme une des plus belles de France. Antton Goicoechea a la mer en héritage. Itsas Begia (l’œil de la mer, en français), tel est le nom basque de l’association fondée en 1981 par Antton Goicoechea et d’autres passionnés. Elle a pour but de sauvegarder le patrimoine maritime basque et « combler une carence de la mémoire collective », dit cet ancien agent forestier à l’ONF. L’homme et ses amis se démènent pour sauver les anciens bateaux (traînières, chaloupes...) et naviguer sur ces embarcations traditionnelles. Itsas Begia possède une collection d’objets et de documents originaux et réalise des maquettes de navires basques. Elle a surtout construit une réplique de chaloupe biscayenne, le Brokoa, un bateau « qui servait à pêcher merlus, daurades et congres dans la fosse poissonneuse de Capbreton ». Fils d’un marin pêcheur et d’une ouvrière dans une usine à poissons, Antton Goicoechea rappelle que les marins sont partis à Terre-Neuve traquer la morue à partir du XVIe siècle, c’est que « les baleines se raréfiaient et que les chantiers navals ont construit des navires modernes pouvant aller plus loin. Les Bayonnais ont même dirigé des pêcheries en Bretagne et à Jersey ! » Ambition d’Itsas Begia : créer à Ciboure un « lieu de mémoire maritime ».
Barfleur, balade en Cotentin. Dans le Val de Saire, Barfleur, est devenu un havre de charme face à une Manche des plus toniques. Ce bourg a épousé la mer avec ses côtes, jalonnées de ports.
Morte-eau dans le port d’échouage. Les bateaux de pêche professionnels reposent sur leurs béquilles, tandis que les plus petites unités sont couchées sur le flanc. Le poète et romancier cherbourgeois Michel Besnier tire le portrait de Barfleur en une caravane de mots simples et aux senteurs maritimes : « Filets plein d’histoires / Qui fleurent le bar / Casiers de mémoire / Flotteurs de rêve/Chants des filins / Palabre des mouettes / Humeurs de mer / Et mots du ciel / Barfleur sans fin raconte. » Découvrez le village en lui faisant face. Pour cela, rendez-vous de l’autre coté du bassin, au pied du phare miniature tout blanc du Krako. Un pays de pêche. À Barfleur, le quai Henri-Chardon est à l’image du port d’échouage qu’il borde : il se vide et se remplit au rythme métronomique de la marée. La fin d’après-midi s’étire sur le port, le bassin commence à se vider,les chalutiers, dans quelques dizaines de minutes, seront sur le flanc (ou sur de frêles béquilles), ressemblant alors à des cétacés colorés échoués dans la vase plutôt qu’à d’alertes bateaux défiant la houle mauvaise et les courants traîtres du raz de Barfleur. Le comptoir du Café de France vibre des commentaires de la « débarque ». La marée ne semble pas avoir été mauvaise, les mominettes, les cosaques et les blancs limés donnent de la voix aux marins pêcheurs. Pascal et Stéphane, deux patrons pêcheurs barfleurais, ont une spécialité : ils draguent la « blonde… de Barfleur », moule sauvage, uniquement, quand certains de leurs collègues s’intéressent plus aux « demoiselles de Cherbourg », petit homard goûteux. Le bivalve provient de gisements sauvages, une petite moule iodée à la chair jaune safranée, « supérieure à la bouchot », a-t-on l’habitude d’entendre. Jérôme, photographe de mer, est venu en voisin, passant à l’improviste, à l’heure de l’apéro. Sa galerie, Lumières marines, est juste à côté. Pêcheurs et plaisanciers se croisent Jadis havre prisé des Romains, puis des Vikings, avant de devenir le plus important port du Cotentin au Moyen Âge – grâce aux ducs de Normandie, alors possesseurs du royaume d’Angleterre –, Barfleur se partage aujourd’hui entre une activité touristique et une vocation de pêche. Les « mouliers » et les caseyeurs voisinent avec les plaisanciers. Une lande qui inspire Paul Signac, peintre impressionniste et père du pointillisme, séjourna ici, fasciné par le flux et le reflux de marées souvent spectaculaires. Les ciels, réinventant sont cesse les couleurs de la pierre, réjouissaient également cet artiste anticonformiste et assoiffé d’évasion.
Du passé médiéval ne demeure presque rien, excepté des pierres d’un ancien sanctuaire roman réutilisées dans la maçonnerie de l’ensemble des bâtiments constituant la cour Sainte-Catherine (XVIe siècle). Cette placette offre des vestiges disparates : fenêtres à meneaux, entrée cochère en arc surbaissé, linteaux ornés, escalier extérieur. Poursuivez jusqu’à la rue Saint-Thomas en longeant les murs arrière de l’hôtel Le Conquérant, bel exemple d’hôtel particulier du XVIIIe siècle. Dédiée à saint Thomas Becket, l’archevêque de Cantorbéry, l’artère principale du bourg est bordée de maisons anciennes formant une élégante unité architecturale. L’alignement des façades en granit, le rythme des toits couverts de schiste bleuté ou d’épaisses ardoises grises dessinent une belle perspective fuyant vers le port. Le couvent des Augustins, accessible par la cour de la mairie, est, avec ses bâtiments conventuelsde 1739, un point fort de cette rue Saint-Thomas. Son architecture Canalisé par de massifs quais construits sous Napoléon III, le quartier situé sur la pointe de Barfleur épouse, tout en courbe douce, le rivage. Ici, le schiste et le granit de chaque maison révèlent un jeu de construction recherché, tempérant la rigueur des physionomies. Soyez attentif aux toitures, elles dévoilent une richesse aussi discrète qu’originale : lauses lustrées, épis avec godrons, abouts de faîteau ornés d’oiseaux, «taffêtes » (tuiles de faîtage) ornées de boutons ou de dentelle, signature des potiers de Sauxemesnil (Val de Saire), très productifs jusque dans les années 1920. L'église Saint-Nicolas est l'archétype du batiment médiéval, ses pierres et son "donjon" font son charme inconditionné. Figure de proue du promontoire que forme le village, l’église Saint-Nicolas (débutée au XVIIe siècle et achevée au XIXe siècle), à l’austérité presque militaire, veille sur son cimetière marin d’un côté et sur le bassin d’échouage de l’autre. Son plan cruciforme et sa tour clocher dénuée de flèche lui confèrent un aspect fortifié qui s’intègre au site. Panorama du bourg Pour bénéficier d’une vue large sur Barfleur, vous avez deux possibilités. Soit imiter Paul Signac, célèbre peintre paysagiste inventeur du pointillisme qui habita de 1932 à 1935 une solide maison de pays dans la petite rue Saint-Nicolas, et prendre le chemin de la Masse menant vers la pointe de Barfleur et le phare de Gatteville. Soit partir de l’autre côté du bassin, rue Julie-Postel, pour rejoindre le phare miniature tout blanc du Krako. En arpentant le môle qui est dans son prolongement, on découvre le village, comme suspendu entre le bleu du ciel et l’outremer de la mer. Sauveteurs des mers. Au bout du quai Henri-Chardon, au pied de la croix ancienne du cimetière, se trouve la première station de sauvetage en mer du littoral français. Créée en 1865 sur le modèle anglais, elle avait pour mission de secourir les marins en difficulté. Parmi les naufrages ayant marqué les esprits,celui de la Blanche-Nef en 1120,où périrent 193 personnes dont Guillaume Adelin,fils légitime du roi Henri Ier et héritier de la couronne d’Angleterre, a tissé la légende du raz de Barfleur. Si aujourd’hui, les canots sont modernes et dotés de puissants moteurs, tel l’Amiral de Tourville, les premiers étaient à rames et lancés à l’eau depuis les quais ! À l’intérieur de la station, l’ancien canot, leCrestey et Sauvé, est entouré de ses états de service : des dizaines de marins sauvés des eaux.
Sur la route de Compostelle : du Puy-en-Velay à Saint-Privat-d'Allier.
En route pour Compostelle en empruntant la via Podiensis au départ du Puy-en-Velay. Découverte des paysages et témoignage d'un randonneur. Dans les pas d'un pélerin.
Au Puy-en-Velay, Saint-Michel d'Aiguilhe et la statue Notre-Dame-de-France. Jour du grand départ. Place du Plot, c’est parti pour Compostelle. En route vers la Galice sur cette via Podiensis, qui, visiblement, ne manque pas de tempérament : à peine sorti du Puy-en- Velay, la route grimpe déjà raide ! Puis, bientôt, dans la montée des Capucins, un panneau retient l’attention de chaque pèlerin : Compostelle, 1521 km.
«Ultreia ! » lance symboliquement un marcheur, ce cri de ralliement et d’encouragement des pèlerins – dont les origines restent mystérieuses.
Nous suivons le fameux GR®65, balisé en rouge et blanc. Le temps de nous retourner pour apercevoir une dernière fois le Puy, et c’est parti. Bientôt, le GR nous mène à La Roche, premier village traversé. Déjà, nous ne suivons plus un chemin, mais un sentier qui vagabonde sur les collines du Velay. Au devant s’ouvrent les vastes plateaux basaltiques vélaves, témoins de la fureur magmatique qui embrasa la région durant des millions d’années. Un pays brut, sauvage avec ses roches accrochées aux collines. Les maisons de basalte noir coiffées de toits de lauzes sont en harmonie avec le décor. Nous passons bientôt Saint-Christophe-sur-Dolaison. Un groupe de soixante-dix-huit jeunes est sur le chemin. « Nous n’allons pas bien loin », précise Éric, qui encadre ces ados de la communauté de l’Emmanuel de Lyon. «C’est symbolique. On profite du dimanche pour effectuer cette étape. » Sur un brancard, un jeune handicapé. Ses amis se relaient pour le porter. Mêlées au groupe, deux cousines papotent, gros sac sur le dos. L’une est de Paris, l’autre de Bordeaux. « C’est l’occasionde se retrouver entre nous. On prend huit jours. » Jusqu’où comptent-elles aller ? « Jusqu’où Dieu le voudra ! », lance dans un sourire Marie, topoguide en main.Mais elles en sont persuadées: elles iront jusqu’à Saint-Jacques, « un jour ou l’autre ».
Compostelle. Le but est lointain, mais fait briller les yeux. Secrètement, beaucoup de ceux qui marchent quelques jours sur ce chemin rêvent, sans l’avouer, d’aller jusqu’à cet imaginaire champ des étoiles.
Peu avant le village de Montbonnet, il faut faire une halte à la chapelle Saint-Roch, qui remonte au XIIe siècle et était à l’origine dédiée à Saint-Jacques. Le petit groupe de jeunes Lyonnais fait une pause ici et médite en silence. La descente vers Saint-Privat-d’Allier offre ensuite de superbes points de vue sur ces monts du Velay. C’est dans ce bourg que l’on s’endormira, tout en continuant à marcher dans ses rêves. L’auberge est loin d’être confortable. Nous y trouvons un groupe de pèlerins, des retraités picards qui vont jusqu’à Conques. Ils font un vacarme infernal.
Les photos de "Liquid Sculpture" de Martin Waugh capturent la magie du mouvement de l'eau.
Martin Waugh, diplômé en physiqueau collège de Lewis and Clark dans l'Oregon,vit à Portland, aux Etats-Unis. Ses oeuvres se trouvent dans des musées,des entreprises, et les collections d'art privées.
Afin de capturer en douceur et sans effort les courbes des liquides, Martin Waugh photographie à une vitesse très rapide de son obturateur.
Les images parlent d'elles mêmes et expliquent sa méthode de travail
C'est en faisant varier la taille, la rapidité et la position des gouttes, ainsi que la couleur, la viscosité et la tension superficielle, qu'il crée un panorama de couleurs, de mouvements.
PAPA TRUMP VA LUI ENVOYER UN PETIT CONCENTRE DE PRALINES ( certe un peu lourdes a digérees)
MAIS QUI VA LE CALMER
La Corée du Nord menace d'attaquer aux missiles les bases militaires américaines à Guam, dans le Pacifique, suite à la déclaration du Président US Donald Trump qui a promis «le feu et la colère» à Pyongyangsi ce dernier menaçait de nouveau son pays.
La Corée du Nord étudie la possibilité de frapper les bases militaires américaines de Guam, à 4.000 km de Pyongyang, dans le Pacifique, par desmissiles balistiques stratégiques à moyenne et longue portée Hwasong-12, a annoncé l'agence nord-coréenne KCNA citant un communiqué des Forces stratégiques du pays.
«La Corée du Nord étudie un plan opérationnel prévoyant de porter une frappe d'envergure» contre ce site militaire, dès que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un prendra une décision en ce sens, lit-on dans un communiqué diffusé en Corée du Nord.
© AFP 2017 JEON HEON-KYUN / POOL
Les USA chercheront des moyens de pression plus «efficaces» pour la Corée du Nord
L'île de Guam abrite la base aérienne américaine d'Andersen où les bombardiers stratégiques B-1 font des escales de ravitaillement lors de leurs survols de la Corée du Sud, ainsi que la base navale d'Apra Harbor. Pyongyang menace d'adopter cette «mesure de prévention» en réponse aux provocations de Washington.
Le Président américain Donald Trump a déclaré mardi que Pyongyang ferait mieux de ne plus lancer de menaces à l'encontre des États-Unis, puisqu'il ne récolterait que« le feu et la colère».
En juillet dernier, la Corée du Nord a mené deux tests de missiles balistiques Hwasong-14. Selon les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon, ces missiles sont intercontinentaux.
Les experts russes estiment qu'il s'agit de missiles à moyenne portée. Pyongyang a pour sa part annoncé le succès des deux essais de missiles intercontinentaux.
P 2017 JEON HEON-KYUN / POOL
Les USA chercheront des moyens de pression plus «efficaces» pour la Corée du Nord
L'île de Guam abrite la base aérienne américaine d'Andersen où les bombardiers stratégiques B-1 font des escales de ravitaillement lors de leurs survols de la Corée du Sud, ainsi que la base navale d'Apra Harbor.
Pyongyang menace d'adopter cette «mesure de prévention» en réponse aux provocations de Washington.
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ÇA C'EST PASSÉ UN 9 AOUT
Même si vous n'êtes pas un esclave de la mode, vous êtes susceptibles de
reconnaître le nom de Coco Chanel. Né en 1883 Gabrielle Chanel, Coco
Chanel est l'une des icônes du design de mode, surtout connue pour ses
costumes Chanel célèbre, avec le bouton jusqu'à boxy vestes et jupes au
genou. Cette conception a une place particulière dans l'histoire
américaine car il a été l'une des options robe préférée de Jackie
Kennedy.
Coco Chanel n'est pas né dans une famille de mode, mais est né dans la pauvreté. En début de sa carrière, il est apparu que la
performance plutôt que la mode serait son point fort. Elle a poursuivi
une brève carrière de chanteuse de cabaret, où elle a obtenu son surnom
de Coco, avant de passer à la conception de mode.
Ses premières tentatives ont été à la mode dans la mode, la fabrication et /
ou la vente de chapeaux. Elle a ouvert un magasin à Paris en 1913 et
vendu quelques articles de vêtements trop. Dans ses premières années en
tant que concepteur, elle est favorable à l'aide de jersey de laine, car
il est peu coûteux à l'achat et drapé. En tant que styliste, ses
créations de vêtements étaient fondés sur le nombre de femmes entrant
dans la population active, et ses vêtements semblaient fondées
principalement sur les coupes pour hommes. Elle a également conçu pour
1920 femmes qui ont finalement été abandonné corsets.
Vers le milieu des années 1920, Coco Chanel était connu en particulier non
seulement pour sa femme qui travaille a l'usure, mais aussi pour “la
petite robe noire” que maintenant la plupart des femmes se sentent une
garde-robe serait incomplète sans. Dans cette période, Chanel a ouvert
sa boutique principale à Paris sur la rue Cambon. La Société Chanel est
toujours situé là aujourd'hui.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale a frappé la France, notamment avec l'occupation allemande de Paris, Coco
Chanel arrêté de concevoir pour un temps. Connu pour ses affaires
passionnée avec de nombreux hommes, une affaire à l'époque près terminé
sa carrière de façon permanente. Un espion allemand et un soldat, Hans
Gunther von Dincklage, aidée à rester dans son hôtel de Paris, et Paris
ne pouvait pas facilement pardonner Chanel pour cette association et de
liaison.
Connu pour sa capacité à se recréer, Coco Chanel a finalement fait un retour
de mode énorme quand elle revint à Paris en provenance de Suisse en
1954. Son nouveau succès peut être attribué en particulier à la création
du tailleur Chanel, qui a été popularisé par non seulement les
Européens, mais aussi par plusieurs grandes actrices américaines, comme
Audrey Hepburn et Grace Kelly. Au cours de sa longue carrière, Chanel
est crédité de nombreuses Elle a été parmi les premiers à ajouter des
lignes d'accessoires de sa maison de conception «premières».; Elle a
créé le parfum, les bijoux et en plus des vêtements. Elle peut aussi
avoir inventé et introduit la première pantalons à pattes d'éléphant.
Coco Chanel n'a jamais pris sa retraite, et il était encore la création et
de travail quand elle est morte en 1971. Depuis 1983, la maison Chanel a
été judicieusement dirigé par Karl Lagerfeld, qui continue à suivre son
diktats de la simplicité comme style à la mode. maillots de Chanel, qui
n'ont jamais passé de mode, sont très en demande, surtout si elles sont
des créations vintage de leur créateur initial.
C'est arrivé un 9 aout
1173
Début de la construction de la célèbre Tour de Pise qui sera achevée en 1372
La construction de l'édifice commença le 9 août 1173 par la pose de la
première pierre. Elle constitue en fait le clocher de la cathédrale
romane de Pise située sur la place des Miracles. Un affaissement de
terrain durant les travaux fera pencher la Tour qui sera achevée en 1372
avec l'installation de sept cloches. La "Tour penchée" recouverte de
marbre, mesure 58 mètres de haut et compte 293 marches.
Dès la fin de l'ajout du troisième étage vers 1178 la tour avait commencé à pencher
et la construction fut interrompue pour une centaine d'années. À partir
de 1272, les quatre étages supérieurs furent donc posés en diagonale
pour compenser l'inclinaison. La construction s'interrompit alors à
nouveau de 1301 à 1350 et ce n'est qu'en 1372 que le dernier étage des
cloches, de diamètre moins important, fut achevé. En 1838, un bassin fut
décaissé à la base de la tour pour mettre à jour la base des colonnes
qui s'étaient enfoncées sous terre.
Mais pourquoi penche-t-elle ? Construite sur une plaine alluviale, elle a commencé à s'incliner très
vite, soit en raison d'un défaut de fondation, soit à la suite d'un
affaissement de terrain dû à une roche : la marne
1819
Naissance de William T. G. Morton
William T(homas) G(reen) Morton était un dentiste. Il fut le premier dentiste à avoir fait la démonstration d'une anesthésie
1888
Décès de Charles Cros, 45 ans
Charles Cros, né le premier octobre 1842, est un poète et inventeur français.
En 1869, il a publié une théorie sur un procédé de photographie en trois
couleurs. Il a inventé en 1877 un phonographe, le Parléophone, la même
année au cours de laquelle l'Américain Thomas Edison a réalisé ses
premiers enregistrements. Son ouvrage poétique le plus important est Le
Coffret de santal, paru en 1873. L'Académie Charles Cros, qui décerne
chaque année des Grands prix du disque, a été nommée en son honneur.
1930
Le canadien Percy Williams établit un record du monde de 10:03 secondes pour le 100 mètres
La carrière de sprinter de Percy Williams tient du miracle. En effet,
celui-ci souffre dans son enfance de rhumatismes articulaires et la
pratique du sport lui est interdite. Cependant, vers l'âge de 18 ans,
les rhumatismes disparaissent et Williams s'essaie à la course à pied et
se découvre une formidable pointe de vitesse. En 1927, à l'âge de 19
ans, il participe aux championnats d'athlétisme de Vancouver et remporte
le 100 yards en 10s, nouveau record de la ville. Il est alors repéré
par Bob Granger, entraîneur du Vancouver Athletic Club. Celui-ci lui
fait travailler particulièrement les techniques de départ. Percy
remporte les championnats de Colombie-Britannique sur 100 et 200 mètres.
Aux épreuves de sélection pour les jeux olympiques d'Amsterdam, il
égale le record olympique de Harold Abrahams en 10s6 et réalise un 200
mètres en 22s
Des militaires de Belfort blessés dans une attaque à Levallois-Perret
Six militaires du 35ème régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés ce
matin à Levallois-Perret par une voiture qui aurait délibérément foncé
sur eux alors qu'ils sortaient de leur casernement, selon la Préfecture
de Police.
Les faits ont eu lieu ce matin, peu après 8 heures, place de Verdun, à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Selon la
Préfecture de Police de Paris, un véhicule aurait délibérément foncé sur
un groupe de militaires de l'opération Sentinelle, qui quittaient leur
casernement, situé dans un local mis à disposition par la mairie dans le
cadre de l'opération Vigipirate
Six soldats du 35ème régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés, dont trois plus sérieusement,
mais leur pronostic vital ne serait pas engagé. Ils ont été pris en
charge dans plusieurs hôpitaux militaires de région parisienne. Le
véhicule responsable de cette attaque a pris la fuite. Il est activement
recherché
Par Hugues Dérouard Source...Hors série - France sauvage
En France, peu d'endroits revendiquent, sur la carte, le mot désert ! Le désert des Agriates est une étendue de maquis couvrant un ensemble de ravins et d’escarpements qui s’achèvent sur la mer, dans le golfe de Saint-Florent...
Le désert des Agriates ou les Agriates (L'Agriate en langue corse) est une microrégion de Corse située dans la partie nord-ouest du Nebbiu, à l'est de la Balagne.Portail de la Corse.
L’état absolument sauvage des lieux n’empêche pas que le terme de désert se montre un peu exagéré. La carte détaillée des Agriates indique partout des bergeries et le pointillé de nombreux sentiers.
Car ce fut une contrée très vivante ; sous l’occupation génoise par exemple, on y cultivait beaucoup de céréales. On le surnommait même, dit-on, le grenier à blé de la République de Gênes.
De ces temps datent des hameaux aux maisons en pierre sèche, les paillers, avec un toit en terrasse.
Plus récent est le domaine d’Ifana, dont la grande bâtisse à étage, les parcelles d’oliviers et d’arbres fruitiers témoignent d’une prospérité paysanne passée.
Suivez Bien Le Chemin
Ce sont les touristes anglais qui séjournaient à Saint-Florent, à la fin du XIXe siècle, qui surnommèrent ainsi l’immense maquis qui s’étend au nord de la route qui relie Saint-Florent et l’Île-Rousse.Il s’y étaient-ils imprudemment engagés et avaient-ils souffert de la soif ?
C’est arrivé depuis à bien d’autres excursionnistes qui avaient repéré, sur une carte routière, le tracé d’une piste qui sinue entre la route de Saint-Florent (au lieu dit la Bocca di Vezzu) et l’anse de Mafalcu.
Elle est en réalité infréquentable, à la limite extrême de ce que peut franchir un véhicule de tourisme normal. Celui qui exploserait ici son carter sur une pierre pointue attendrait longtemps une dépanneuse…
Toujours au départ de la route D 81, il existe une autre piste, au départ du lieu-dit Casta. Même si elle s’achève sur le terrain de camping U Paradisu, en retrait de la plage de Saleccia, n’y pensez pas plus.
Sauf à VTT ou à pied, en partant à l’aurore et en emportant deux fois plus d’eau que vous n’en consommez d’habitude. Bien sûr, vous ne quitterez pas le chemin, même si sur la carte figurent des sentiers qui semblent constituer des raccourcis...
Ce sont autant de pièges, car faute de fréquentation, ils sont revenus depuis longtemps au maquis.
Cependant, les Agriates possèdent leurs oasis : des espaces où pousse une herbe verte, mystérieusement irriguée. Chaque fois, on a peine à y croire…
Entre le golfe de Saint-Florent et l’Île-Rousse, les paysages des Agriates surprennent.
Des plages à l’image de celles des Caraïbes, des petites vaches à la robe fauve qui vadrouillent en toute liberté, des pagliaghji (sorte de cabanede berger) cachés dans le maquis, et même de petits étangs…
Pour se balader dans ce désert, qui ne mérite d’être appelé ainsi uniquement parce que ses habitants s’en sont allés, il faut utiliser les deux pistes traversantes ou longer sa façade maritime par un sentier tracé sur l’ancien chemin des douaniers.
Et si le golfe de Saint-Florent est une merveille du patrimoine Corse, que dire du sublime golfe de Porto que nous vous invitons à découvrir sur Détours en France.
Arrivée Par La Côte En Prenant Une Navette... Ce n’est pas la terre qui offre l’accès le plus facile au désert des Agriates ; mieux vaut arriver par la côte, et il y a pour cela deux façons de procéder.
La première consiste à emprunter le sentier du littoral, qui suit la côte entre la plage d’Ostriconi et Saint-Florent : c’est magnifique, sans danger de s’égarer, mais long et épuisant.
La seconde est bien plus facile. L’été, vous trouverez sur le port de Saint-Florent un bateau qui dessert les plages de Saleccia et Loto.
Si vous souhaitez consacrer une journée aux Agriates, faites l’aller-retour dans la journée. Empruntez la première navette du matin, et débarquez à Saleccia.
Saviez-vous que certaines scènes du film Le Jour le plus long y furent tournées ?
Faire passer la côte corse pour une plage normande, il fallait oser !
En retrait de la plage se trouve un terrain de camping où vous trouverez, à gauche, le chemin de Loto. Ne vous étonnez pas qu’il franchisse un petit col avant de redescendre sur le rivage.
Ensuite, il suffit de longer la côte jusqu’au golfe de Saint-Florent, en passant par des lieux hors du commun, comme la tour génoise en ruine la punta Mortella, romantique en diable ; et les plages de Fiume Santu et Fornali, paradisiaques.
Les Agriates, Un Roman Pour Comprendre Signé de Pierre Benoit (1886-1962), Les Agriates sont composés selon une technique que le grand romancier populaire avait mise au point pour séduire ses lecteurs et réaliser des tirages parfois prodigieux.
Elle consistait à trouver un lieu à forte personnalité, qui servirait de théâtre à une intrigue inspirée, soit par l’histoire...(La Chaussée des géants et la révolution irlandaise), soit par les traditions locales...
Ce fut le cas, en 1950, avec Les Agriates, qui se passent au domaine d’Ifana et s’inspirent d’une histoire de crime d’honneur… corse.
Office de tourisme de L'île-Rousse -
Parfois, on a envie de se faire plaisir et d’acheter des produits de très haute qualité. Dans ce cas, l’idéal est d’aller dans une épicerie fine. On y trouve des produits d’ailleurs, de producteurs locaux ou très bien sourcés. Connaître ce que l’on mange ? Une tendance qui a le vent en poupe et qui remet la qualité au centre de l’achat… Quitte, parfois, à en payer le prix. Paris ZigZag dresse la liste de cinq épiceries dans lesquelles il fait bon flâner.
La Maison Plisson.
La Maison Plisson est l’adresse qui a fait beaucoup parler d’elle à son ouverture l’année dernière.
Situé dans lehaut-marais, boulevard Beaumarchais, elle se compose d’une partie épicerie, d’une boulangerie, d’une cave à vin et on peut même s’y poser pour un déjeunergourmand. Cette « halle » de 500 m2 propose une jolie terrasse et une
multitude de références diverses et variées. On y trouve forcément son bonheur.
La Maison Plisson, 93 boulevard Beaumarchais, 75003 Paris.
Chez Fred.
Chez Fred, on adore la charcuterie à la coupe et les produits du terroir comme le célèbre beurre Bordier. La sélection est bien faite et goûteuse. La gentillesse et la prévenance du patron sont à noter. Passionné par ses produits, il n’hésite pas à nous conseiller et à nous guider.
Chez Fred, 9 rue Alibert 75010 Paris.
Épicerie Générale.
À l’Épicerie Générale, le mot d’ordre est mis sur la qualité ! Là bas, tous les produits ont été cherchés avec soin par la co-fondatrice Maud.
Au menu ? Des produits bio, made in France et de saison. On aime réapprendre l’agriculture et l’artisanat français grâce à cette adresse.
L’Épicerie Générale, 1 rue Moncey, 75009 Paris.
Causses.
Causses se définit comme une boutique d' »alimentation générale de qualité ».
Ainsi, les produits sont choisis avec le moins de superflu. Exit les colorants, additifs, conservateurs, tout est frais et le plus responsable possible. Panier en osier et déco esprit loft rendent les courses agréables !
Causses, 55 rue Notre-Dame de Lorette, 75009 ; 222 rue Saint-Martin 75003 Paris.
La Grande Épicerie de Paris.
L’espace food du Bon Marché n’a plus à faire ses preuves. On y shoppe des produits inédits en France et des aliments de luxe. Plus de 25 000 références nous font voyager dans le monde entier ou dans notre propre terroir. Ici, on se fait plaisir, on achète des choses dont on n’a pas forcément besoin… Unepromenade culinaire à part entière, mais qui a souvent un prix.
L'identité maritime est très forte à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. Si la baleine et la morue ont fait le bonheur du premier port de pêche basque français, le thon et d'autres espèces continuent de nourrir les marins, tandis que des passionnés préservent la mémoire maritime. Cette identités'accorde avec une fréquentation touristique assez chic, née à la fin du XIXe siècle.
Les maisons bourgeoises à volets rouges du front de mer à Saint-Jean-de-Luz.
En arrivant à Saint-Jean-de-Luz, il est d’usage de flâner sur les quais pour observer les bateaux de pêche, ou de filer au marché humer les saveurs basques. Conseil d’ami : allez d’abord déjeuner à La Grillerie de Sardines, sur les quais. Le restaurant se trouve dans un bâtiment à tuiles rouges qu’on pourrait prendre pour la capitainerie. Ici, chaque été, une petite armée d’étudiants sert au milieu de tables en bois et de photos de pêche, des poissons frais, thons, merlus, sardines... à peine débarqués des bateaux.
« Le lieu date des années 1950. Quand les thoniers et les sardiniers n’arrivaient pas à tout vendre, ils faisaient des planchas sur les quais pour les passants » indique Bruno Pinaqui, le responsable. Les prix sont sages et la gestion, municipale.
Le thon rouge, poisson roi.
L’exemple illustre la place que tient toujours la pêche à Saint-Jean-de-Luz – Ciboure. Merlus, maquereaux, bars, chinchards... cohabitent joyeusement dans les eaux du golfe de Gascogne. Les tonnages sont même repartis à la hausse. Mais le thon alimente toutes les conversations. Chaque année enjuillet, quatre thoniers-canneurs partent le jour d’ouverture de la pêche traquer le thon rouge. Les quotas sont limités à cause de la fragilité de l’espèce. Mais l’excitation gagne les Luziens. Au carré des poissonniers du marché, les murs aux céramiques bleues et blanches renvoient l’écho d’échanges animés. Devant le thon de ligne roi, dans un
étonnant mélange de clientèle locale, de Parisiens et de Bordelais en villégiature, chacun y va de son commentaire. « Je poêle ma tranche aller-retour, comme un tartare, après l’avoir parée », salive déjà ce client, généreusement servi au stand de la poissonnerie Fagoaga, où l’on découpe la bête face au public.
Port de pêche de Saint-Jean-de-Luz.
Saint-Jean-de-Luz - Ciboure, premier port de pêche du Pays basque Saint-Jean-de-Luz – Ciboure est le premier port de pêche du Pays basque français. « Une quarantaine de navires y sont attachés, des fileyeurs, ligneurs, palangriers, bolincheurs, chalutiers, thoniers-canneurs et même des pêcheurs d’algues. Cela représente près d’une centaine de marins », éclaire François Gallet, chargé de mission au comité local des pêches maritimes. Des marins qui partent en mer de quelques heures à quatre jours et vendent tout ou partie de leurs prises à la criée de Ciboure. «
Nous recevons aussi des bateaux d’Hendaye, Capbreton ou Bayonne. Une cinquantaine de professionnels achète ici, des mareyeurs et des poissonniers. » Plus de 90 espèces sont pêchées chaque année, aux premiers rangs des quelles on trouve les merlus, thons germons et maquereaux. « En 2013, 7 915 tonnes ont été débarquées, c’est 23 % de plus qu’en 2012. D’autres bateaux viennent à Ciboure car ils trouvent ici des services supérieurs », estime François Gallet.
Ciboure, chez les "rouges".
La tradition de la pêche au thon remonte au XVIIe siècle et rejoint la longue histoire baleinière et hauturière de Saint-Jean-de-Luz. Dès le XIe siècle, la pêche à la baleine débute. Les traînières, longues embarcations en bois, harponnent les cétacés dans le golfe de Gascogne avant que les bateaux, progrès techniques aidant, filent à Terre-Neuve où Luziens et Cibouriens pêchent la morue jusqu’au début du XXe siècle. Il faut franchir le pont sur la Nivelle et flâner à Ciboure, chez les « Rouges », pour respirer cette histoire salée. Là prospérait jadis le petit peuple de la mer, entre charpentiers de bateaux, chantiers de marine (il en reste un), pêche et conserveries. Ce n’est pas un hasard si Ciboure abrite, au pied du feu amont d’alignement (phare datant de 1936), la criée, une coopérative maritime, le stand de vente directe, des fileyeurs et chalutiers, ainsi que les habituels entrepôts que l’on retrouve dans tous les ports du monde. Lors des Fêtes de la mer, fin août, Ciboure rend hommage à ses métiers. Concours de pêche en mer, de ttoro (plat traditionnel à base de poissons), challenge nautique en traînières..., le tout animé par les joyeux drilles à béret et foulard rouge de la tamborrada Marinelak (encore des marins), qui mettent la ville en fusion.
Le fort de Socoa à Ciboure est voulu par Henri IV pour protéger la ville des Espagnols, mais il ne sera bâti que sous Louis XIII. Vauban, en 1686, le renforce et fait surélever sa tour Saint-Jean-de-Luz et la mer dans chaque recoin
Retour à Saint-Jean-de-Luz.
La mer, encore. Si la ville affiche une certaine noblesse, c’est que l’océan l’a enrichie. Les armateurs, les négociants,mais aussi les corsaires, ont tiré bénéfice des batailles navales. À partir du XVIe siècle, des Luziens et leurs navires, biens armés pour défendreleurs expéditions de pêche, se portent volontaires pour attaquer les bâtiments ennemis de la France. Ils ont tout loisir
pour piller les bateaux. C’est ainsi que des familles font fortune et érigent des maisons dignes de leur réussite. Trois en témoignent : la maison des Trois Canons, à la façade en pierre de taille ; la maison Joanoenia, dite aussi maison de l’Infante ; et la maison Louis XIV, construite en 1643 par l’armateur Joannis de Lohobiague, un des premiers à armer des baleiniers. Les deux dernières se visitent et laissent deviner le goût de leurs propriétaires. Dans la maison Louis XIV, escaliers et passerelle en bois évoquent l’intérieur d’un bateau. Les poutres du grand salon sont peintes de paysages marins. Et l’ancien cabinet de travail de l’armateur révèle des fresques murales avec des scènes de pêche. La maison appartient depuis treize générations à la famille Leremboure. Avec sa façade à l’italienne en pierre, brique et arcades, la maison de l’Infante, à deux pas, n’a rien à lui envier. Des monstres marins figurés sur une poutre attestent que la mer s’insinuait dans tous les recoins. Mais pourquoi Louis XIV et l’Infante ?
C’est à Saint-Jean-de-Luz que le Roi-Soleil et Marie-Thérèse d’Autriche se marièrent, en 1660. L’union était une condition du traité de paix entre la France et l’Espagne, signé un an plus tôt. Les époux, 22 ans tous les deux, avaient évidemment choisi les plus belles demeures pour se loger.
Avant de prendre le nom de maison de l'Infante, les Luziens l'appelaient maison Joanoenia. Elle date de 1640.
Une des plus belles baies de France.
L’esprit mer, c’est encore la longue promenade Jacques-Thibaud, qui court depuis le phare aval, à l’embouchure de la Nivelle, jusqu’à la Pergola. Sur ces « planches » luziennes, entre sable blond et tissu urbain, les maisons bourgeoises à volets rouges et leurs passerelles font face à unebaie considérée comme l’une des plus belles de France. Ce ne fut pas toujours le cas. Face aux assauts de l’océan, la ville, fragilisée, voitdisparaître le quartier de la Barre. Il faudra que Napoléon III, de passage ici en 1854, décide de la construction de digues pour que Saint-Jean-de-Luz retrouve sa sérénité. Elles trônent toujours au large,entre le fort de Socoa et la pointe Sainte-Barbe. Plus loin sur les planches, au-dessus de l’animation commerçante de la rue de la République,
La Pergola est le symbole d’une station balnéaire au faîte de sa gloire. Dès la fin du premier conflit mondial, on décide de
construire un monumental hôtel-casino sur la terrasse de l’établissement de bains. Le projet est confié en deuxième main à l’architecte de renom Robert Mallet-Stevens. La Pergola ouvre ses portes en 1928 et attire une riche clientèle internationale. Largement transformée depuis, elle abrite toujours le casino et le centre thermal. Au premier étage, le vaste restaurant se pare d’une fresque immense représentant le pont d’un transatlantique. La mer coule décidément dans les veines de Saint-Jean-de-Luz.
Entre mer et montagne, la baie de Saint-Jean-de-Luz est considérée comme une des plus belles de France.
Antton Goicoechea a la mer en héritage.
Itsas Begia (l’œil de la mer, en français), tel est le nom basque de l’association fondée en 1981 par Antton Goicoechea et d’autres
passionnés. Elle a pour but de sauvegarder le patrimoine maritime basque et « combler une carence de la mémoire collective », dit cet ancien agent forestier à l’ONF. L’homme et ses amis se démènent pour sauver les anciens bateaux (traînières, chaloupes...) et naviguer sur ces embarcations traditionnelles. Itsas Begia possède une collection d’objets et de documents originaux et réalise des maquettes de navires basques. Elle a surtout construit une réplique de chaloupe biscayenne, le Brokoa, un bateau « qui servait à pêcher merlus, daurades et congres dans la fosse poissonneuse de Capbreton ». Fils d’un marin pêcheur et d’une ouvrière dans une usine à poissons, Antton Goicoechea rappelle que les marins sont partis à Terre-Neuve traquer la morue à partir du XVIe siècle, c’est que « les baleines se raréfiaient et que les chantiers navals ont construit des navires modernes pouvant aller plus loin. Les
Bayonnais ont même dirigé des pêcheries en Bretagne et à Jersey ! » Ambition d’Itsas Begia : créer à Ciboure un « lieu de mémoire maritime ».
Dans le Val de Saire, Barfleur, est devenu un havre de charme face à une Manche des plus toniques. Ce bourg a épousé la mer avec ses côtes, jalonnées de ports.
Morte-eau dans le port d’échouage.
Les bateaux de pêche professionnels reposent sur leurs béquilles, tandis que les plus petites unités sont couchées sur le flanc.
Le poète et romancier cherbourgeois Michel Besnier tire le portrait de Barfleur en une caravane de mots simples et aux senteurs maritimes : « Filets plein d’histoires / Qui fleurent le bar / Casiers de mémoire / Flotteurs de rêve/Chants des filins / Palabre des mouettes / Humeurs de mer / Et mots du ciel / Barfleur sans fin raconte. »
Découvrez le village en lui faisant face. Pour cela, rendez-vous de l’autre coté du bassin, au pied du phare miniature tout blanc du Krako.
Un pays de pêche.
À Barfleur, le quai Henri-Chardon est à l’image du port d’échouage qu’il borde : il se vide et se remplit au rythme métronomique de la marée. La fin d’après-midi s’étire sur le port, le bassin commence à se vider,les chalutiers, dans quelques dizaines de minutes, seront sur le flanc (ou sur de frêles béquilles), ressemblant alors à des cétacés colorés échoués dans la vase plutôt qu’à d’alertes bateaux défiant la houle mauvaise et les courants traîtres du raz de Barfleur.
Le comptoir du Café de France vibre des commentaires de la « débarque ».
La marée ne semble pas avoir été mauvaise, les mominettes, les cosaques et les blancs limés donnent de la voix aux marins pêcheurs. Pascal et Stéphane, deux patrons pêcheurs barfleurais, ont une spécialité : ils draguent la « blonde… de Barfleur », moule sauvage, uniquement, quand certains de leurs collègues s’intéressent plus aux « demoiselles de Cherbourg », petit homard goûteux.
Le bivalve provient de gisements sauvages, une petite moule iodée à la chair jaune safranée, « supérieure à la bouchot », a-t-on l’habitude d’entendre. Jérôme, photographe de mer, est venu en voisin, passant à l’improviste, à l’heure de l’apéro. Sa galerie, Lumières marines, est juste à côté.
Pêcheurs et plaisanciers se croisent Jadis havre prisé des Romains, puis des Vikings, avant de devenir le plus important port du Cotentin au Moyen Âge – grâce aux ducs de Normandie, alors possesseurs du royaume d’Angleterre –, Barfleur se partage
aujourd’hui entre une activité touristique et une vocation de pêche. Les « mouliers » et les caseyeurs voisinent avec les plaisanciers.
Une lande qui inspire Paul Signac, peintre impressionniste et père du pointillisme, séjourna ici, fasciné par le flux et le reflux de marées souvent spectaculaires. Les ciels, réinventant sont cesse les couleurs de la pierre, réjouissaient également cet artiste anticonformiste et assoiffé d’évasion.
Du passé médiéval ne demeure presque rien, excepté des pierres d’un ancien sanctuaire roman réutilisées dans la maçonnerie de l’ensemble des bâtiments constituant la cour Sainte-Catherine (XVIe siècle). Cette placette offre des vestiges disparates : fenêtres à meneaux, entrée cochère en arc surbaissé, linteaux ornés, escalier extérieur. Poursuivez jusqu’à la rue Saint-Thomas en longeant les murs arrière de l’hôtel Le Conquérant, bel exemple d’hôtel particulier du XVIIIe siècle.
Dédiée à saint Thomas Becket, l’archevêque de Cantorbéry, l’artère principale du bourg est bordée de maisons anciennes formant une élégante unité architecturale. L’alignement des façades en granit, le rythme des toits couverts de schiste bleuté ou d’épaisses ardoises grises dessinent une belle perspective fuyant vers le port. Le couvent des Augustins, accessible par la cour de la mairie, est, avec ses bâtiments conventuelsde 1739, un point fort de cette rue Saint-Thomas.
Son architecture Canalisé par de massifs quais construits sous Napoléon III, le quartier situé sur la pointe de Barfleur épouse, tout en courbe douce, le rivage. Ici, le schiste et le granit de chaque maison révèlent un jeu de construction recherché, tempérant la rigueur des physionomies. Soyez attentif aux toitures, elles dévoilent une richesse aussi discrète qu’originale : lauses lustrées, épis avec godrons, abouts de faîteau ornés d’oiseaux, «taffêtes » (tuiles de faîtage) ornées de boutons ou de dentelle, signature des potiers de Sauxemesnil (Val de Saire), très productifs jusque dans les années 1920.
L'église Saint-Nicolas est l'archétype du batiment médiéval, ses pierres et son "donjon" font son charme inconditionné.
Figure de proue du promontoire que forme le village, l’église Saint-Nicolas (débutée au XVIIe siècle et achevée au XIXe siècle), à l’austérité presque militaire, veille sur son cimetière marin d’un côté et sur le bassin d’échouage de l’autre. Son plan cruciforme et sa tour clocher dénuée de flèche lui confèrent un aspect fortifié qui s’intègre au site.
Panorama du bourg Pour bénéficier d’une vue large sur Barfleur, vous avez deux possibilités.
Soit imiter Paul Signac, célèbre peintre paysagiste inventeur du pointillisme qui habita de 1932 à 1935 une solide maison de pays dans la petite rue Saint-Nicolas, et prendre le chemin de la Masse menant vers la pointe de Barfleur et le phare de Gatteville.
Soit partir de l’autre côté du bassin, rue Julie-Postel, pour rejoindre le phare miniature tout blanc du Krako. En arpentant le môle qui est dans son prolongement, on découvre le village, comme suspendu entre le bleu du ciel et l’outremer de la mer.
Sauveteurs des mers.
Au bout du quai Henri-Chardon, au pied de la croix ancienne du cimetière, se trouve la première station de sauvetage en mer du littoral français. Créée en 1865 sur le modèle anglais, elle avait pour mission de secourir les marins en difficulté. Parmi les naufrages ayant marqué les esprits,celui de la Blanche-Nef en 1120,où périrent 193 personnes dont Guillaume Adelin,fils légitime du roi
Henri Ier et héritier de la couronne d’Angleterre, a tissé la légende du raz de Barfleur.
Si aujourd’hui, les canots sont modernes et dotés de puissants moteurs, tel l’Amiral de Tourville, les premiers étaient à rames et lancés à l’eau depuis les quais ! À l’intérieur de la station, l’ancien canot, leCrestey et Sauvé, est entouré de ses états de service : des dizaines de marins sauvés des eaux.
En route pour Compostelle en empruntant la via Podiensis au départ du Puy-en-Velay. Découverte des paysages et témoignage d'un randonneur. Dans les pas d'un pélerin.
Au Puy-en-Velay, Saint-Michel d'Aiguilhe et la statue Notre-Dame-de-France.
Jour du grand départ. Place du Plot, c’est parti pour Compostelle. En route vers la Galice sur cette via Podiensis, qui, visiblement, ne manque pas de tempérament : à peine sorti du Puy-en- Velay, la route grimpe déjà raide ! Puis, bientôt, dans la montée des Capucins, un panneau retient l’attention de chaque pèlerin : Compostelle, 1521 km.
Nous suivons le fameux GR®65, balisé en rouge et blanc. Le temps de nous retourner pour apercevoir une dernière fois le Puy, et c’est parti.
Bientôt, le GR nous mène à La Roche, premier village traversé. Déjà, nous ne suivons plus un chemin, mais un sentier qui vagabonde sur les collines du Velay. Au devant s’ouvrent les vastes plateaux basaltiques vélaves, témoins de la fureur magmatique qui embrasa la région durant des millions d’années. Un pays brut, sauvage avec ses roches accrochées aux collines. Les maisons de basalte noir coiffées de toits de lauzes sont en harmonie avec le décor.
Nous passons bientôt Saint-Christophe-sur-Dolaison. Un groupe de soixante-dix-huit jeunes est sur le chemin. « Nous n’allons pas bien loin », précise Éric, qui encadre ces ados de la communauté de l’Emmanuel de Lyon. «C’est symbolique. On profite du dimanche pour effectuer cette étape. »
Sur un brancard, un jeune handicapé. Ses amis se relaient pour le porter. Mêlées au groupe, deux cousines papotent, gros sac
sur le dos. L’une est de Paris, l’autre de Bordeaux. « C’est l’occasionde se retrouver entre nous. On prend huit jours. » Jusqu’où
comptent-elles aller ? « Jusqu’où Dieu le voudra ! », lance dans un sourire Marie, topoguide en main.Mais elles en sont persuadées: elles iront jusqu’à Saint-Jacques, « un jour ou l’autre ».
Peu avant le village de Montbonnet, il faut faire une halte à la chapelle Saint-Roch, qui remonte au XIIe siècle et était à l’origine dédiée à Saint-Jacques. Le petit groupe de jeunes Lyonnais fait une pause ici et médite en silence. La descente vers Saint-Privat-d’Allier offre ensuite de superbes points de vue sur ces monts du Velay. C’est dans ce bourg que l’on s’endormira, tout en continuant à marcher dans ses rêves.
L’auberge est loin d’être confortable. Nous y trouvons un groupe de pèlerins, des retraités picards qui vont jusqu’à Conques. Ils font un vacarme infernal.
Martin Waugh, diplômé en physiqueau collège de Lewis and Clark dans l'Oregon,vit à Portland, aux Etats-Unis.
Ses oeuvres se trouvent dans des musées,des entreprises, et les collections d'art privées.
Afin de capturer en douceur et sans effort les courbes des liquides,
Martin Waugh photographie à une vitesse très rapide de son obturateur.
Les images parlent d'elles mêmes et expliquent sa méthode de travail
C'est en faisant varier la taille, la rapidité et la position des gouttes,
ainsi que la couleur, la viscosité et la tension superficielle,
qu'il crée un panorama de couleurs, de mouvements.