Les plus beaux jardins en voyageant aux quatre coins du monde. De la France au Japon, de l'Angleterre à l'Australie, découvrez en images quelques-uns des jardins les plus extraordinaires du monde. Un avant-goût de ce que vous pourrez découvrir dans le magnifique ouvrage de Phaidon. Si certains jardins sont bien connus des Français (Villandry, Giverny), d’autres en revanche vous réservent quelques surprises. Prêt à découvrir les plus beaux jardins du monde ?
Giverny (Haute-Normandie, France). C'était le jardin de Claude Monet, l'un des plus célèbres et plus visités de France. Conçu au XIXeme siècle, ce jardin est composé de deux grandes parties : le Clos Normand, un jardin de fleurs et de couleurs qui évoque les palettes de couleurs qu'utilisait le peintre, sis autour de sa maison ; l'autre jardin abrite le fameux bassin aux nymphéas qui a inspiré de nombreuses toiles à Claude Monet.
Keukenhof (Lisse, Hollande-Méridionale, Pays-Bas) C'est LE parc dédié aux bulbes, des bulbes qui font la réputation de la Hollande depuis des siècles. Aménagé sur 32 hectares, Keukenhof attire des visiteurs du monde entier qui sillonnent les quelques 15 kilomètres de chemins à la découvertes de gigantesques tableaux végétaux. Chaque année, des millions de bulbes à floraison printanière y sont plantés : tulipes, muscaris, narcisses, narcisses, fritillaires... afin de créer des décors colorés en mars-avril. Rien d'étonnant donc de retrouver cet espace dans notre classement des plus beaux jardins du monde. Jardin d'herbes créé au XVème sur ce qui était à l'origine un domaine de chasse de la Princesse Jacqueline de Hainaut, Keukenhof a ensuite subi d'autres transformations aux XIXe et XXe siècles pour ressembler à ce qu'il est aujourd'hui. Il accueille un festival des bulbes depuis 1949.
Prospect Cottage ( Dungeness, Kent, Royaume-Uni) Aménagé au XXème siècle, ce petit jardin est situé sur la falaise rocailleuse de Dungeness. Il est l'œuvre de Derek Jarman (réalisateur, scénariste etacteur). Le choix des plantes s'est porté vers des espèces qui résistent à la fois au soleil, aux vents salin et à la sécheresse. On y découvre des pavots et des soucis qui cohabitent avec des choux marins, des santolines, des cistes, des touffes d'absinthe. Le paysage de rocaille est ponctué de silex, de cercles de pierres et de parterres de gravier. Derek Jarman, fasciné par les alignements des sites mégalithiques s'en est inspiré pour créer des cercles de pierres conscentriques. Le bois flotté est également très présent dans les compositions de Derek Jarman. L'artiste s'est largement inspiré de jardins de Gertrude Jekyll, Beth Chatto et Christopher Lloyd pour imaginer son œuvre.
Powerscourt (Comté de Wicklow, Irlande) Le jardin d'esprit italien donne sur le Mont Sugar Loaf. C'est l'un des plus beaux jardins d'Irlande, l'un des plus réputés également. Il est l'œuvre du paysagiste Daniel Robertson, et a été aménagé au XIXe siècle autour d'une demeure palladienne datant du XVIIIe siècle. Dans un environnement où la nature est très présente, le concepteur a imaginé un jardin à l'italienne qui s'impose par son tracé rigoureux. Ce vaste espace en amphithéâtre est aménagé en 7 terrasses enherbées sur lesquelles sont plantés des massifs composés de massifs de roses et de fleurs d'été. Le travail des sols est sophistiqué avec un long chemin en mosaïques de galets noirs et blancs , décorés de formes classiques, qui mène à un double escalier encerclant le plan d'eau de la seconde terrasse", peut-on lire dans l'ouvrage. On y découvre aussi un jardin japonais.
Jardin de chalet (Gstaad, Suisse) Aménagé sur un peu moins d'un hectare, ce jardin est l'œuvre du paysagiste français Louis Benech. Il est le résultat d'un heureux mariage du style naturel inspiré des paysages de montagne environnants et d'un tracé rigoureux , maîtrisé, faisant référence à la superbe station de sports d'hiver de Gstaad. Autour d'une grande pelouse, s'organisent en plusieurs massifs où dominent des plantes plutôt basses, autochtones pour la plupart. Le mariage des espèces, rustiques pour la plupart, permet d'avoir une floraison étalée sur de nombreux mois, et qui peut commencer dès le printemps à la fonte des neiges. Des structures de buiset d'ifs taillés sont organisés en compartiments dans un coin du jardin.
Olinda (Victoria, Australie) Une piscine naturelle dans l'un des plus beaux jardins du monde où domine un immense Eucalyptus regnans australien. Tout nouveau, ce jardin est l'œuvre du paysagiste australien Phillip Jonhson qui s'est déjà distingué au Chelsea Flower Show de Londres en 2013. Il s'agit du jardin personnel de Phillip Jonhson qui s'étend sur 2 hectares, sur un terrain escarpé. Lors de la conception, le paysagiste a imaginé des méthodes pour prévenir les éventuels glissements de terrain ; il a fait apporté un volume important de matériaux (sables, paillis et pierres) et a tenté de recréer un décor naturel. L'eau - récupérée et recyclée - est omniprésente dans le jardinoù elle circule à travers un réseau de bassins et de réservoirs. C'est aussi une protection contre les incendies du bush qui entoure la maison. La végétation donne la part belle aux plantes d'Australie telles que les fougères arborescentes (Dicksonia antarctica) et les eucalypstus sans oublier Acacia dealbata.
Liu Yuan : jardin "Attardez-vous" (Suzhou, Jiangsus, Chine) Le grand lac du jardin est entouré de rochers et bâtiments. Comme il est écrit dans l'ouvrage : "Une fois passé un labyrinthe de salles sombres, le visiteur émerge dans un paysage bucolique idyllique. ". C'est ainsi qu'est présenté ce jardin de 35 hectares dont l'aménagement s'est déroulé sur plusieurs siècles : les XVIe (création), XIXe et XXe (restauration). Il s'agit de l'ancien jardin du fonctionnaire de la cour Xu Taishi dontla création est largement pensée à partir d'un paysage naturel. Il est composé d'un grand plan d'eau, de montagnes artificielles et de ponts couverts de glycines. Ce n'est pas un jardin, mais plutôt des jardins dans un jardin avec de nombreux végétaux qui donnent l'impression de se trouver dans un paysage naturel : bambous, arbres et arbustes persistants, bananiers, vignes et pivoines... Ce jardin abrite aussi une collection de 500 penzaï (bonsaïs chinois), un jardin de la forêt de pierres avec des roches sculpturales, ainsi qu'une impressionnante collection de stèles gravées par plus de cent calligraphes.
Kenroku-en (Jardin des six attributs) Dans ce jardin, on compte par moins de quarante espèces de cerisiers. Ici, chute de neige inattendue sur floraison printanière. Ce jardin paysager de 11,5 hectares a été aménagé entre les XVIIe et XIXe siècles. Les six attributs font référence à : antiquité, artifice, panoramas, isolement, espace et eau en abondance). Il abrite notamment la chute d'eau Émeraude, "la plus ancienne du Japon dans son genre", comme le mentionne l'ouvrage. Le grand étang central est entouré de plusieurs petits bassins "reliés par des sentiers et des cours d'eau entrelacés". De nombreux arbres (8750) de 183 espèces différentes assurent le spectacle, surtout au printemps lorsque les 400 cerisiers d'ornement sont en fleurs. Les azalées prennent ensuite le relais, puis les feuillages colorés en automne (zelkova du Japon Zelkova serrata ; érables (Acer palmatum cvs.)
Les jardins du château de Villandry (Vallée de la Loire, Centre, France) Le potager ornemental est composé de 9 carrés identiques plantés de légumes et de fruits en bordures. C'est l'un des plus beaux jardins que l'on puisse visiter lorsque l'on part à la découverte des châteaux de la Loire. Dans ces jardins réalisés au début du XXe siècle - reconstitution de l'original (les premiers jardins ont été créés au XVIe siècle) le visiteur découvre des potagers, des parterres en terrasses au tracé rigoureux. Appréciez notamment le jardin de l'amour avec ses bordures de buis taillés associées à des plantes qui symbolisent l'amour tendre, l'amour passionné, l'amour volage et l'amour tragique. Découvrez aussi le plan d'eau - "un bassin entouré de pelouses géométriques" ; le jardin du soleil qui fait davantage penser à un jardin au naturel avec ses massifs de vivaces parmi lesquels circulent des allées enherbées.
Jardim do Palacio dos Marqueses de Fronteira (Benfica, Lisbonne, Portugal) Près de la chapelle, le bassin ornemental avec ses belles volutes. Pièces maîtresses de ce jardin, les azuléjos (carreaux de faïence décorés traditionnels) sont omniprésents dans ce jardin de conception typiquement portugaise. La couleur bleue domine dans cet espace vert de 0,4 hectare où les parterres de buis taillés aux motifs complexes sont plantés de rosiers.
Villa d'Este (Tivoli, Latium, Italie) Comme cela est expliqué dans l'ouvrage "l'eau alimente trois grands viviers. Les visiteurs accèdent aux jardins par la fontaine de l'orgue, en haut, donnant sur la fontaine de la cascade vers les terrasses et les bassins aux poissons." Superbe exemple des jardins de la Renaissance italienne, les jardins de la villa d'Este ont été aménagés au XVIe siècle. Ils réservent de multiplessurprises aux visiteurs puisqu'ils se découvrent au fur et à mesure de leur progression du bas vers le haut des terrasses. Les chênes verts et cyprès, espèces à feuillage persistant fréquentes dans les jardins italiens, cotoient les points d'eau (fontaines et quelques jets d'eau dont le bruit accompagne les promeneurs). De nombreuses statues et sculptures ornent les terrasses.
Peterhof (Saint-Pétersbourg, Russie) "Dans la Fontaine de Samson, le héros déchire la gueule d'un lion, symbolisant la victoire de la Russie sur la Suède lors de la guerre du Nord en 1721 ; la gueule du lion lance un jet de 20 mètres de haut", selon les explications données dans l'ouvrage. "Concurrencer les jardins d'eau de Versailles", c'est ce qui guide Pierre le Grand au début du XVIIIe siècle lorsqu'il décide de construire un palais d'été avec des jardins remarquables. Et quelle réalisation ! Grâce à ses jardins, Peterhof reste aujourd'hui un lieu très prisé par les touristesdu monde entier et une référence dans le domaine des jardins. Situé au bord du Golfe de Finlande, aménagés sur 120 hectares, ils sont constitués de grandes cascades, de nombreux bassins et jets d'eau, de parterres plantés et de nombreux statues dorées. Incontestablement l'un des plus beaux jardins du monde.
Abkhazi Garden (Victoria, Colombie-Britannique, Canada) Comme le précise la légende de l'ouvrage : " Cette pelouse et ce sentier bordé de bruyères et de rochers sont appelés Yangtze River, car il rappelait à Peggy Abkhazi le paysage de son ancien foyer en Chine." Passée la haie de charmes qui dissimule complètement le jardin depuis l'extérieur, pénétrez dans un étonnant univers : un jardin inspiré par l'Asie, né au XXe siècle d'une rencontre entre sa créatrice Marjorie (Peggy) Pemberton-Carter et le prince géorgien exilé Nicholas Abkhazi, à Paris dans les années 1920. Ce jardin est le résultat de 40 ans de travail. Il met en évidence les arbres et les affleurements rocheux présents sur place avant l'aménagement. Les références à la Chine et à sa végétation en particulier y sont nombreuses. Au fil des saisons, un spectacle coloré est offert par les rhododendrons, les azalées, les bruyères, hostas, lis ou encore cyclamens. Des sentiers permettent de découvrir chaque recoin de ce jardin de taille modeste : 0,6 hectares.
Nous sommes en Savoie, au château des Allues, un domaine zéro pesticides et zéro phytos. Découvrez ce lieu qui propose aussi des chambres d'hôtes et.des gîtes de charme.
Réputée pour son potager et sa table, cette maison d'hôtes de charme est une halte rafraîchissante dans le massif des bauges en savoie. Un parc aux multiples recoins Presque innatendue au bout de son village alpin, cette grande bâtisse dispose d'une vue exceptionnelle sur les montagnes "sans aucun poteau, ni autre pollution visuelle", aime à souligner Stéphane Vandeville, maître du château des Allues depuis une douzaine d'année.
Le jardin n’est pas fermé visuellement. Pourquoi le serait-il avec une vue sur l’extérieur si belle ? C’est que les Anglais appellent « emprunter la vue ».
Dans un tel contexte, les haies, quand elles existent se doivent d’être naturelles : érables champêtres, aubépines, prunelliers…
Salix ‘Hakuro nishiki’ est ici traité sur tronc. Il doit être taillé deux fois par an, au printemps et en fin d’été, pour conserver une ramure arrondie et un beaufeuillage clair, teinté de rose crevette au printemps. Des massifs foisonnants.
Les hémérocalles portent bien leur nom de lis d’un jour. Elle forment une belle fleur chaque matin, qui fane vers 17-18h… et recommencent le lendemain pendant presque tout l’été.
Spirées, hydrangéas et lysimaques apprécient la fraîcheur due à la proximité de la mare.
Datura blanc parfumé, têtes de pavots en train de sécher et pieds d’alouette se mélangent ici.
Les pois vivaces reviennent chaque année et se mêlent aux autres fleurs.
Les formes et textures des spirées, fenouil et hortensias se combinent joliment.
Les pois vivaces reviennent chaque année et se mêlent aux autres fleurs.
23 juillet 1904 : Apparition du cône glacé. Lors d'une foire à Saint-Louis (Missouri, Etats-Unis), Charles Menches présente sa dernière invention : le "cornucopia". Composé d'un biscuit en forme de cône renfermant deux boules de crème glacée, le "cornucopia" est aujourd'hui bien connu des gourmands ![CC / Ruocaled / Flickr]
Un discours prononcé par Hailé Sélassié aux Nations unies en 1963 est devenu une des chansons cultes de Bob Marley : War, sur l'album Rastaman Vibration. L'empereur parlait essentiellement de paix et d'espoir, de douleur également mais toujours de non-violence. Hailé Sélassié, chrétien pratiquant, a relativisé les croyances du Rastafari le proclamant comme messie. Une visite d'État en Jamaïque en 1966, où Sélassié fut salué par une foule très nombreuse dès son arrivée à l'aéroport, marqua profondément le monarque. Après sa visite, l'empereur confia à un clerc éthiopien, l'Abuna Yesehaq :
« Il y a un problème en Jamaïque... Veuillez aider ces personnes. Ils comprennent mal, ils ne comprennent pas notre culture... Ils ont besoin d'une Église établie et vous êtes désigné pour y aller ».
L'Église éthiopienne orthodoxe s'installa alors en Jamaïque pour convertir les rastas au christianisme tewahedo. Cependant durant sa visite dans l'île il ne démentit jamais formellement les Rastafaris comme le gouvernement jamaïcain le désirait. Avant sa venue, des Rastafaris présents dans des délégations avaient déjà été reçus par lui en Ethiopie. Il remit même personnellement des cadeaux aux anciens de la Communauté. Quelques année plus tard un de ses conseillers indien confie l'avoir vu pleurer pendant qu'il lui lisait une lettre des rastafaris de Jamaïque. (-Wikipedia) 1978 Le cycliste français Bernard Hinault remporte le Tour de France Hinault gagne son premier Tour de France, s'imposant devant Zoetemelk et Agostinho. En 1985, après sa victoire dans le Tour d'Italie et malgré une chute et une blessure à la tête, Bernard Hinault gagne le Tour de France cycliste pour la 5e fois, avec une min 42 s d'avance sur l'américain Greg LeMond. Le champion français âgé de 30 ans, a déjà remporté l'épreuve en 1978, 1979, 1981 et 1982. Il rejoint ainsi les illustres champions Jacques Anquetil et Eddy Merckx, vainqueurs également cinq fois dans la "Grande Boucle". Passé professionnel en 1975, Hinault signe sa dernière grande victoire en 1986, dans le Tour du Colorado (Coors Classic Serge Reggiani voit le jour en 1922 dans le Nord de l'Italie, mais sa famille fuit bientôt le régime fasciste et arrive en France en 1931. Attiré très tôt par le cinéma, Reggiani monte à Paris et obtient le Premier prix de comédie au Conservatoire des arts cinématographiques en 1937. Jean Cocteau le remarque, et lui offre un rôle dans sa pièce Les Enfants terribles. En 1938, Serge Reggiani apparaît pour la première fois sur grand écran, mais non crédité au générique, dans Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque. Il obtient un joli succès en jeune premier dans Le Carrefour des enfants perdus en 1944, mais c'est dans Les Portes de la nuit, de Marcel Carné quatre ans plus tard, qu'il trouve son premier rôle marquant, celui d'un homme veule, un emploi dans lequel il s'illustre souvent au début de sa carrière (Manon de Clouzot). C'est alors que Serge Reggiani devient un acteur de premier plan grâce à ses rôles de héros romantique dans Les Amants de Verone, film à succès de Cayatte avec Anouk Aimée, et surtout Casque d'or de Jacques Becker. Il y incarne avec panache un ouvrier au sang chaud, fou amoureux de Simone Signoret, et qui connaîtra au destin tragique. La carrière cinématographique de Serge Reggiani se partage dès lors entre la France et l'Italie, le pays dont il est originaire. Jean-Pierre Melville insiste pour faire tourner cet acteur aux allures d'ours mal léché dans Le Doulos en 1962 - il fera de nouveau appel à l'homme engagé pour L' Armee des ombres, un film sur la Résistance qui marque les retrouvailles du comédien avec Signoret. S'il apparaît en 1963 dans Le Guépard de Visconti et triomphe à la même époque au théâtre dans Les Séquestrés d'Altona de Sartre, les années 60 marquent surtout les débuts fracassants de Serge Reggiani dans la chanson, grâce au "découvreur" Jacques Canetti. Remarqué par Brel et Barbara, il connaît un grand succès en 1967 avec son deuxième album, sur lequel figurent notamment Les loups sont entrés dans Paris et sa version du Déserteur de Vian.
Vedette de music-hall - avec des succès comme Sarah, Il suffirait de presque rien, Le Barbier de Belleville ou encore L'Italien - Serge Reggiani ne délaisse pas pour autant le Septième art. Il est Paul le journaliste, l'un des quinquagénaires de Vincent, François, Paul et les autres, photographie de la France des années 70 et succès de Sautet (avec au scénario Jean-Loup Dabadie, un de ses auteurs de chanson fétiches, avec Moustaki) et tourne trois films avec un autre cinéaste très populaire, Claude Lelouch (notamment Le Chat et la souris avec Michèle Morgan). Dans les années 80, il est à l'affiche d'un nouveau portrait de groupe nostalgique (La Terrasse de Scola, dans lequel il a pour partenaire un autre émouvant gentleman, Marcello Mastroianni, qu'il retrouvera dans L' Apiculteur d'Angelopoulos. Mais, très éprouvé par le suicide de son fils Stephan, également musicien, en 1980, Serge Reggiani se fera plus rare sur scène comme sur les plateaux de cinéma. Il participera néanmoins à des projets audacieux, tels que Mauvais sang de Carax ou J'ai engage un tueur du Finlandais pince-sans-rire Aki Kaurismäki. Se consacrant à d'autres formes d'expression artistique, comme la peinture, il tourne sous la direction de son fils Simon, un film aux accents autobiographiques, De force avec d'autres en 1992. A plus de soixante-dix ans, il continue d'enregistrer des disques et de donner des récitals - son dernier album, paru en 2000, s'intitule Enfants, soyez meilleurs que nous - et apparaît une dernière fois au cinéma en 1997 dans Héroïnes
23 juillet 1989 : Naissance de Daniel Radcliffe. L'acteur anglais a fait ses débuts en 1999 mais c'est son rôle d'Harry Potter dans la série de films qui l'a fait connaitre du grand public
23 juillet 1945 : Ouverture du procès Pétain. Jugé devant la Haute Cour de justice de Paris pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison pour avoir collaboré avec l'Allemagne pendant la Seconde guerre mondiale, le maréchal Philippe Pétain est reconnu coupable le 15 août de la même année.
Découvrez dans le Pas-de-Calais une sélection de randonnées dans la province d'Artois. Grâce à ces quatre itinéraires, mêlez détente et plaisir de la marche à la découverte du patrimoine naturel et de l'Histoire de France Cette randonnée vous permettra de découvrir le parc et le mémorial de Vimy, secteur sur lequel s'est illustrée la toute jeune nation canadienne pendant la Première Guerre mondiale. . Cet itinéraire chargé d'histoire, vous invitera à rendre hommage aux 11 000 soldats canadiens morts lors de la prise de la crête de Vimy en avril 1917. Vous traverserez la forêt domaniale de Vimy où vous apercevrez les vestiges des tranchées et les terres bosselées par les obus. Le Mémorial canadien de Vimy vous offrira un panorama sur les paysages du Bassin Minier et des collines de l'Artois. Les 3 abbayes Cette belle randonnée vallonnée aux paysages variés est idéale au printemps. En fond, l'abbaye du Mont Saint Eloi. Partez des Tours du Mont Saint Eloi, bombardées lors de la grande guerre, à la conquête des crêtes de l'Artois, afin de parcourir un itinéraire vallonné qui offre des paysages variés alternant champs, rivières et bois. Il vous mènera sur les traces des trois abbayes fondées entre les VIIème et IXème siècles. La table aux fées (territoire de Béthune-Bruay) Partez pour une balade au coeur de la forêt domaniale d'Olhain à la découverte de la table aux fées, du dolmen de Fresnicourt qui date du néolithique et du château d'Olhain bâti en 1202. Une halte s'imposera au parc départemental d'Olhain, où de nombreuses activités sportives et nature vous sont proposées : VTT, course d'Orientation, accrobranche, luge, parcours filet dans les arbres.:[media_6_C] Saint Lugle-Saint Luglien (territoire de la Lys romane) Marchez sur les pas de Saint Lugle et Saint Luglien au coeur de la vallée du Scyrendale pour une randonnée alternant paysages ruraux et miniers. Au détour d'un chemin vous y découvrirez une église, une chapelle et serez surpris d'apercevoir le terril conique de Ferfay recouvert d'une végétation constituée d'espèces rares pour la région.
Pain De Vieillesse Se Pétrit Pendant La Jeunesse... Proverbe Auvergnat... Le château de Val - Cantal et Corrèze Le château de Val, situé sur la commune de Lanobre (Cantal) mais la propriété de la ville de Bort-les-Orgues, a été construit au XIVe siècle et au début du XVe siècle, la chapelle Saint-Blaise , les communs et la fontaine datent de la fin du XVe siècle. Cette imposante forteresse est flanquée de six tours couronnées de mâchicoulis et coiffées de toits en poivrière. En raison la construction du barrage de Bort qui a crée une retenue d'eau le lac de Bort a inondé les terres se trouvant à son pied; Le château a été exproprié par EDF, puis vendu pour une somme symbolique à la ville de Bort-les-Orgues qui a fait de profondes restaurations lui donnant son aspect actuel. Une étroite bande de terre le relie à la berge, la largeur de cette bande variant suivant le niveau des eaux. Un bateau dont l'embarcadère de trouve au pied du château permet un mini croisière sur le lac. Dans la cour d'honneur il reste une chapelle gothique est dédiée à Saint-Blaise ainsi que les anciennes écuries. On pénètre dans le château par une porte bardée de fer, dont le tympan est orné d'un bas-relief aux armes fleur de lysées des d'Estaing. Un escalier en spirale dessert les divers étages par un vestibule, qui, à l'origine, était une cour intérieure sans toiture. Le premier étage comprend trois grandes salles dont la décoration (plafonds et cheminées) date du milieu du XIXe siècle. Le deuxième étage est réservé, chaque année aux expositions des œuvres des plus grands artistes peintres contemporains. Au dernier étage où logeaient les hommes de garde puis les employés du château se trouve un chemin de ronde en partie visitable. Il permettait la défense du château de petites ouvertures permet de découvrir un panorama sur le lac. Le château a été classé monument historique 23 septembre 1946.
Avec ses 87,7 km, l’Econlockhatchee est le plus long cours d’eau de Floride. Il passe par les comptés d’Osceola, d’Orange et de Seminole au centre de « l’État ensoleillé ». Amateur de nuits à la belle étoile, vous pourrez assouvir vos envies en empruntant l’un des hamacs à disposition le long de la rivière. Toutefois, attention à ne pas vous faire de frayeur si vous êtes recouvert de piqures de moustiques à votre réveil :la région chaude et humide est le paradis de ces petites bêtes qui sévissent toute l’année.
MERCI MARIE JEANNE:Bréhat est prés de chez moi j'y vais régulièrement mais pas en ce moment,impossible de se garer à proximité et comme j'ai des difficultés à marcher etc..... ================================================================== Top 10 des lacs les plus colorés du monde.
La couleur d'un lac est généralement le reflet de l'état du ciel ou de la composition de ses profondeurs. Parfois quelques phénomènes naturels interviennent pour nous offrir un spectacle aussi inattendu que magnifique.
EGLISE NOTRE-DAME DE L'ILE-DE-BREHAT La date de 1651, inscrite sur un pilier de la nef sud, atteste le début de la construction de l'église, mais elle succède à un édifice plus ancien, probablement du XIIe siècle. Le clocher-mur, dit de type lannionais, date de 1658 pour la partie basse et de 1770 environ pour la partie haute.L'ancienne mairie, le presbytère et l'église sont accolés les uns aux autres pour des raisons de solidité, le terrain du bourg sur lequel ils sont bâtis étant réputé peu stable. On accède donc à l'église par le porche sud, daté de 1700, en pénétrant dans l'ancien cimetière.c'est beau
l'église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle (XV-XVII-XVIIIème siècle), dédiée jadis à Saint-Samson. Elle fut maintes fois remaniée : en 1677, 1700, 1783, 1823, 1874 (grandes réparations) et en 1895 (restauration complète). L'édifice actuel est en forme de croix latine avec chevet plat et clocher-mur. L'église comprend une nef avec bas-côté de quatre travées au Nord, de deux travées au Sud plus deux occupées par le porche, un transept et un choeur. Une date de 1651 est inscrite sur un pilier de la nef Sud. Le clocher, qui est doté d'un fronton renaissance à balustrade entre deux tourelles basses, date de 1658 (pour la partie basse) et de 1770 (pour la partie haute). Cette église, dont la construction débute en 1651, succède à un édifice du XIIème siècle. Le porche Sud date de 1700 : il est pavé de pierres tombales datées du XVIIIème siècle et appartenant à la famille Fleury. Le choeur, oeuvre du sculpteur Olivier Martinet, date de la seconde moitié du XVIIème siècle. La chaire à prêcher date du XVIème siècle : elle est soutenue par une cariatide, un homme agenouillé, taillé dans la masse et un chapiteau. Les autels latéraux comportent un retable peint : celui de gauche représente la Vierge Marie confiant le rosaire à saint Simon Stock et à sainte Brigitte, celui de droite représente le Christ baptisé dans les eaux du Jourdain par saint Jean Baptiste. Le retable, oeuvre d'Olivier Martinet et restauré en 1789, date du XVIIème siècle (vers 1670). Le retable de type lavallois comprend un tableau, oeuvre du paimpolais C. Hamonic, représentant la Crucifixion et Marie Madeleine. Les confessionnaux datent du XVIIIème siècle. Dans le choeur, se trouve un lutrin fait d'un aigle de bois sculpté (XVIIIème siècle), qui viendrait d'Angleterre. La grille en bois des Fonts Baptismaux date du XVIIème siècle. L'église abrite un tableau intitulé "Vierge au Rosaire" (XVIIIème siècle) et une maquette de bateau (XVIIIème siècle). La frégate de course a été offerte en 1836 par l'amiral Cornic : elle était portée jadis à la procession de Kéranroux. On y trouve aussi une copie de la "Descente de Croix" de Rubens, un tableau rappelant l'établissement en 1716 d'une filiale de Notre-Dame de Pitié, un Christ gisant peint par Dupuis, une copie de "l'Annonciation de Raphaël". Elle abrite aussi plusieurs statues : une statue en bois de saint Riom (XVIIème siècle) qui avait autrefois sa chapelle sur la route de Pann, une statue toute blanche de saint Expedit (chef d'une légion romaine), martyrisé sous Dioclétien, au IVème siècle, ainsi que des statues en bois de saint Budoc, de sainte Catherine domptant un monstre ;
L'église avait été donnée à la fin du XIème siècle à l'abbaye de Léhon par Trihan fils d'Eudon, dit Pontius et seigneur de Châtelaudren ; puis, à la fin du XIIème siècle, à l'abbaye de Saint-Rion ; enfin, au début du XIIIème siècle, à celle de Beauport dont elle demeura prieuré-cure jusqu'en 1789. Elle était autrefois sous le patronage de saint Samson. L'édifice actuel, en forme de croix latine avec chevet plat et clocher mur du type Lannionais, comprend une nef avec bas côtés au nord de 4 travées et au sud de 2 travées (2 étant occupées par le porche), un transept et un choeur. La première pierre fut posée en 1651, ainsi que le rappelle l'inscription suivante gravée sur l'un des piliers : D : F : LE BAILLIF A POSE LA PREMIERE PIERE EN CETE CHAPELLE 1651. Sur le linteau de la porte intérieure de la sacristie on relève la date de 1677 ; sur le porche celle de 1700 ; enfin sur la porte près du baptistère celle de 1783. Le clocher, dont la partie basse est mitoyenne du presbytère, construit en 1658, a eu sa partie haute refaite au XVIIIème siècle ainsi que l'indique l'inscription : R. LE ROY. Rr CORNIC. LE BILLER FABRIQUEURS. (Dom Le Roy fut recteur de 1760 à 1773). Au XIXème siècle, l'église a subi de grosses réparations en 1823, puis en 1874 sous la direction de M. Lageat ; enfin elle a été complètement restaurée en 1895. Mobilier : Maître-autel en tuffeau et en marbre datant du XVIIème et dû, sans nul doute, à un atelier Lavallois ; aigle de lutrin du XVIIIème siècle, confessionnal du XVIIIème siècle ; tableau de N.-D. de la Merci daté de 1716 ; statues anciennes de la Sainte Vierge, saint Samson, saint Maudez, saint Rion (XVIIème), saint Yves, saint Jean, et moderne de saint Budoc (R. Couffon).
Brehat vient peut être de « briga » (mot gaulois signifiant « hauteur »). Saint-Budoc baptisa l'île de Bréhat "Breiz Coat" (Bretagne des Bois) d'où vient, dit-on aussi, le nom de Bréhat. L'Ile-de-Bréhat est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploubazlannec. Elle est formée de deux îles reliées par le Pont-Vauban et une digue construite au XVIIIème siècle. A la fin du Vème siècle (en 470), un monastère est fondé par Saint-Budoc (venu de Grande-Bretagne) dans l'île Lavret, proche de Bréhat. Ce monastère est occupé jusqu'au VIIIème siècle. Dans une île voisine, l'île Sauvage, un autre moine, venu d'Irlande, et disciple de saint Tugdual, fonde vers 550 un monastère dont il subsiste des ruines et une cellule, la sienne : l'île porte aujourd'hui son nom : l'île Maudez. La première mention de l'île de Bréhat (quadam insula quam Brihiacum vocant) se trouve dans une charte du prieuré de Saint-Martin de Lamballe qui est datée de 1083 (archives des Côtes d'Armor). Saint-Martin de Lamballe, prieuré de Marmoutier, se voit octroyer d'abord en 1083, deux métairies de l'île, puis dans un second temps, en 1084, la moitié de l'île de Bréhat (par Geoffroy Botterel, comte de Penthièvre). En 1148, Eude de Pontius et son fils Tréhen donnent à Saint-Magloire de Châtelaudren l'église de Bréhat "ecclesia insule que vocatur Brihiat" et le village de Kerrien. En 1181, l'église de Bréhat est une dépendance du monastère de Marmoutier, qui se voit octroyer les possessions du prieuré de Saint-Magloire de Léhon, dont "l'église de Bréhat", avec toute sa dîme et la ferme de Saint-Rion (Sancto Rihen). Ce prieuré avait déjà reçu en 1148 la ferme de Kerrien. Entre 1184 et 1198, les églises de Bréhat et de Béniguet sont données à l'abbaye de Saint-Rion (ou Saint-Riom), puis en 1202, à l'abbaye de Beauport (en Kérity). En 1198, le Pape Innocent III, énumérant les possessions de Saint-Riom, cite les églises de Bréhat et de l'île Béniguet, proche de Bréhat. En 1214, ces deux îles sont encore nommées dans l'aumône" faite par Conan, frère du duc Alain, et par sa femme Aliénor, à la même abbaye. On dit même qu'il y avait à cette époque six chapelles ou églises (l'une d'elles, Sainte Barbe semble-t-il, fut convertie en poudrière au XIXème siècle et deux autres tombaient en ruines). Bréhat est mentionnée (quod parrochiani de Brihiat habeant presbiterum residentem in eadem insula - Anc. év. IV, 117) comme paroisse dès 1219, date à laquelle l'évêque de Dol accorde à ses paroissiens d'avoir un prêtre résidant dans l'île. Il s'agit jusqu'à la Révolution d'un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Beauport et appartenant au diocèse de Dol. Au Moyen Age, la paroisse de Bréhat avait pour subdélégation Paimpol et ressortissait au siège royal de Saint-Brieuc. La cure était présentée par l'abbé de Beauport. Elle faisait partie du duché de Penthièvre et du comté de Goëlo. Jusqu'à la Révolution, le "recteur" du prieuré de Bréhat touchait la portion "congrue" et le tiers de la dîme que le duc de Penthièvre percevait à la "douzième gerbe". Le recteur de Bréhat avait, de plus, une chapellenie, Kéranroux (île nord), dépendant de l'évêché de Dol. Sa paroisse embrassait en outre l'île Béniguet. Elle avait le titre de châtellenie. La haute justice appartenait au duc de Penthièvre et s'exerçait à Paimpol. L'île-de-Bréhat est ravagée par les troupes anglaises, débarquées sur l'île Lavret et commandées par l'amiral anglais Edmond, Comte de Kent (agissant pour le duc de Bretagne, Jean V, qui est en conflit avec Marguerite de Clisson), en 1409. Les maisons sont incendiées, les gens sont massacrés et les défenseurs de l'île pendus aux ailes du moulin du Nord, Creac'h ar Pot (1409). Son château, établie au nord-est du bourg et propriété de la Comtesse de Penthièvre, est confisqué et rasé par le duc vers 1422 et la seigneurie qui fait jusque-là partie du comté de Penthièvre devient alors l'apanage de la famille ducale (Arthur de Bretagne, frère du duc).
Durant la Révolution, la paroisse de Bréhat dépend du doyenné de Paimpol. La paroisse de Bréhat (ou de l'isle de Bréhat) est érigée en commune en 1790. Elle élit sa première municipalité le 8 février 1790. Le nom « Ile-de-Bréhat » est officialisé le 31 décembre 1886.
On rencontre les appellations suivantes : Insula Brihiacum (en 1083), Brehat (en 1084), Brihiat (en 1148), Eccl. de Brechat (en 1181), Brehat (en 1198), Brihat (en 1202), Brihiat (en 1214, en 1219, en 1241), Briat (en 1244), Par. de Brihat (en 1255), Brehat (au XIVème siècle).
: En 1409, le château de Bréhat, appartient à la Comtesse de Penthièvre. En 1409, le comte de Kent ravage "l'insula Brahat" . Le château est confisqué par le duc de Bretagne en 1422. En 1434, est fondé le couvent des Cordeliers sur l'île Verte. En 1437, Jean VI, duc de Bretagne, donne au comte de Richemont la châtellenie et l'île de Bréhat, confisquées sur la famille de Penthièvre. Le 19 janvier 1450, Jacqueline de Bretagne reçoit de son père, la seigneurie de Bréhat (archives des Côtes d'Armor, 1E 1309). En 1471, le vicomte de Martigue, comte de Penthièvre, recouvre Bréhat. La seigneurie de Bréhat est vendue le 19 décembre 1566 à Sébastien de Luxembourg par Catherine Brécart, épouse de Jean Le Chaponnier. En 1590, le duc de Mercoeur fait construite à Bréhat un fort sur les ruines de celui que le comte de Kent avait détruit en 1409. Le 12 mai 1591, l'île de Bréhat qui appartient au duc de Mercoeur (gendre de Sébastien de Luxembourg), chef de la Ligue, est prise par les Anglais, commandés par Norris (partisan du futur Henri IV) et par l'armée royale française, commandée par le capitaine La Tremblaye et le lieutenant Kergomar. Les résistants sont pendus aux ailes du moulin Sud, Creac'h Tarek. Dès le 3 juin 1591, l'île est reprise par la Ligue (les Espagnols y tiennent même garnison et s'entourent d'un retranchement au lieu-dit "Bec per ar Ouen" ). En effet, après le départ des Anglais de Paimpol, les Malouins envoient à Bréhat Jean Jonchères des Portes, qui s'empare de l'île et du château (- 1er juin 1591 : "Est permis au capne Jan Jonchée, sr des Portes, d'armer et équiper navires pour faire la guerre aux ennemis, parce qu'il ne pourra prendre sur les Angloys, Allemans, Flamans, Hirois et Ecossois, et amènera les prinses qu'il fera en ce lieu pour les faire juger, et particulièrement essayer à surprendre les ennemys qui ont pris l'isle de Bréhat, démolir leurs fortifications" - 3 juin 1591 : "Lecture faite d'une lettre missive présentée par Mr le Procureur, luy escrite par le capitaine Jan Jonchée sr des Portes, par laquelle il donne avis avoir conquis l'isle de Bréhat sur l'ennemy, qu'on luy envoye du secours, et quel ordre on veut donner pour la conservation et garde d'icelle, en laquelle il délibère demeurer jucq à ce qu'on y ait pourvu... Ce que mis en délibération, a esté conclud qu'il sera, le plus promptement que faire se pourra, envoyé 30 ou 40 soldatz à ladicte isle pour secourir et fortifier ledict sr des Portes, lesquels seront aux fraiz du butin qui sera prins sur les ennemys d'icelle..". En 1594, l'île est reprise par les Royaux du capitaine Coatallec (Kerhallec ?) qui en est nommé gouverneur. En 1594 et 1595, on voit commander dans cette île un gentilhomme royaliste, appelé M. de Kerhalec ou Kerhallec. Le 6 août 1599, la seigneurie de l'île de Bréhat est cédée à la duchesse de Mercoeur. Au début de mars 1600, le capitaine ligueur Guy Eder de la Fontenelle est arrêté à Bréhat et conduit au château de Nantes, où il est emprisonné le 7 mars la commune de Bréhat est composée de l'île de ce nom (Ile de Bréhat) et des îlots ar Morbil, Raguenès-Meur, Roc'h Ru, Lavrec, Logodec, Raguenès, Guillamger, Trouézen, Ile-Verte et Béniguet. Ces îlots ont pour villages Crec'h-Bras, Mezarrun, Kergaro, Toul-ar-Heré, Séhérès. L'île de Bréhat proprement dite se compose des villages de Saint-Rion, Kerrien, Crec'h-Esquern, Toul-ar-Oas, Crec'h-Rogen, Kervilon, Roc'h-Verrien, Kerarguillis, Crec'h-ar-Gal, Crec'h-ar-Pot, Kerarguen, ar Poullo, Keranroux, Crec'h-Allano, ar Prad, Pen-ar-Prat, Crouezen, Gardenno, le Birlot, Kermiquel, Crec'h-Tarée, Kerguévéra, Crec'h-Briand, Crec'h-Simon, Crec'h-Kerio, Roch-Losquet, Crec'h-Guen. : Sous le règne de Louis XIV (1643-1715), Vauban, ingénieur militaire et maréchal de France, recommande, dans une lettre datée de Brest (1er juin 1695), de fortifier, pour la défense des côtes, Paimpol et Bréhat. Il y fait installer une batterie côtière et relier les deux tronçons de l'île par une chaussée, le "Pont ar Prad" (Pont de la prairie), ou "Pont Vauban". Entre 1774 et 1783, il y avait des batteries d'artillerie au Pann, aux îles Morbic, Lavret, Raguenès et Logodec. Sous le règne de Louis XV, il y a une batterie à la Citadelle. La Citadelle actuelle est édifiée sous le Second Empire, de 1860 à 1862, lors du vote de la loi militaire de 1872 (on y loge des soldats jusqu'en 1875). Après son abandon, elle se voit réarmée le 11 janvier 1899 dans la crainte d'un conflit avec les Anglais : de Langres vient une batterie et, de Saint-Brieuc, une compagnie du 71ème de ligne.. quelques visiteurs de marque auraient pu signer le livre d'or de Bréhat : Pasteur y passe ses vacances en 1885 à Ker Briand, Floury (en 1749), le docteur Bonnemaire, gynécologue connu (en 1886), l'actrice Madeleine Renaud (en 1940), Jean-Louis Barrault, le peintre danois Josepsen, etc
Les plus beaux jardins en voyageant aux quatre coins du monde. De la France
au Japon, de l'Angleterre à l'Australie, découvrez en images quelques-uns des jardins les plus extraordinaires du monde. Un avant-goût de ce que vous pourrez découvrir dans le magnifique ouvrage de Phaidon. Si certains jardins sont bien connus des Français (Villandry, Giverny), d’autres en revanche vous réservent quelques surprises.
Prêt à découvrir les plus beaux jardins du monde ?
Giverny (Haute-Normandie, France). C'était le jardin de Claude Monet, l'un des plus célèbres et plus visités de France. Conçu au XIXeme siècle, ce jardin est composé de deux grandes parties : le Clos Normand, un jardin de fleurs et de couleurs qui évoque les palettes de couleurs qu'utilisait le peintre, sis autour de sa maison ; l'autre jardin abrite le fameux bassin aux nymphéas qui a inspiré de nombreuses toiles à Claude Monet.
Keukenhof (Lisse, Hollande-Méridionale, Pays-Bas)
C'est LE parc dédié aux bulbes, des bulbes qui font la réputation de la Hollande depuis des siècles. Aménagé sur 32 hectares, Keukenhof attire des visiteurs du monde entier qui sillonnent les quelques 15 kilomètres de chemins à la découvertes de gigantesques tableaux végétaux. Chaque année, des millions de bulbes à floraison printanière y sont plantés : tulipes, muscaris, narcisses, narcisses, fritillaires... afin de créer des décors colorés en mars-avril. Rien d'étonnant donc de retrouver cet espace dans notre classement des plus beaux jardins du monde. Jardin d'herbes créé au XVème sur ce qui était à l'origine un domaine de chasse de la Princesse Jacqueline de Hainaut, Keukenhof a ensuite subi d'autres transformations aux XIXe et XXe siècles pour ressembler à ce qu'il est aujourd'hui. Il accueille un festival des bulbes depuis 1949.
Prospect Cottage ( Dungeness, Kent, Royaume-Uni)
Aménagé au XXème siècle, ce petit jardin est situé sur la falaise rocailleuse de Dungeness. Il est l'œuvre de Derek Jarman (réalisateur, scénariste etacteur). Le choix des plantes s'est porté vers des espèces qui résistent à la fois au soleil, aux vents salin et à la sécheresse. On y découvre des pavots et des soucis qui cohabitent avec des choux marins, des santolines, des cistes, des touffes d'absinthe. Le paysage de rocaille est ponctué de silex, de cercles de pierres et de parterres de gravier. Derek Jarman, fasciné par les alignements des sites mégalithiques s'en est inspiré pour créer des cercles de pierres conscentriques. Le bois flotté est également très présent dans les compositions de Derek Jarman. L'artiste s'est largement inspiré de jardins de Gertrude Jekyll, Beth Chatto et Christopher Lloyd pour imaginer son œuvre.
Powerscourt (Comté de Wicklow, Irlande)
Le jardin d'esprit italien donne sur le Mont Sugar Loaf.
C'est l'un des plus beaux jardins d'Irlande, l'un des plus réputés également.
Il est l'œuvre du paysagiste Daniel Robertson, et a été aménagé au XIXe siècle autour d'une demeure palladienne datant du XVIIIe siècle. Dans un environnement où la nature est très présente, le concepteur a imaginé un jardin à l'italienne qui s'impose par son tracé rigoureux. Ce vaste espace en amphithéâtre est aménagé en 7 terrasses enherbées sur lesquelles sont plantés des massifs composés de massifs de roses et de fleurs d'été. Le travail des sols est sophistiqué avec un long chemin en mosaïques de galets noirs et blancs , décorés de formes classiques, qui mène à un double escalier encerclant le plan d'eau de la seconde terrasse", peut-on lire dans l'ouvrage. On y découvre aussi un jardin japonais.
Jardin de chalet (Gstaad, Suisse)
Aménagé sur un peu moins d'un hectare, ce jardin est l'œuvre du paysagiste français Louis Benech. Il est le résultat d'un heureux mariage du style naturel inspiré des paysages de montagne environnants et d'un tracé rigoureux , maîtrisé, faisant référence à la superbe station de sports d'hiver de Gstaad. Autour d'une grande pelouse, s'organisent en plusieurs massifs où dominent des plantes plutôt basses, autochtones pour la plupart. Le mariage des espèces, rustiques pour la plupart, permet d'avoir une floraison étalée sur de nombreux mois, et qui peut commencer dès le printemps à la fonte des neiges. Des structures de buiset d'ifs taillés sont organisés en compartiments dans un coin du jardin.
Olinda (Victoria, Australie)
Une piscine naturelle dans l'un des plus beaux jardins du monde où domine un immense Eucalyptus regnans australien.
Tout nouveau, ce jardin est l'œuvre du paysagiste australien Phillip Jonhson qui s'est déjà distingué au Chelsea Flower Show de Londres en 2013. Il s'agit du jardin personnel de Phillip Jonhson qui s'étend sur 2 hectares, sur un terrain escarpé. Lors de la conception, le paysagiste a imaginé des méthodes pour prévenir les éventuels glissements de terrain ; il a fait apporté un volume important de matériaux (sables, paillis et pierres) et a tenté de recréer un décor naturel. L'eau - récupérée et recyclée - est omniprésente dans le jardinoù elle circule à travers un réseau de bassins et de réservoirs. C'est aussi une protection contre les incendies du bush qui entoure la maison.
La végétation donne la part belle aux plantes d'Australie telles que les fougères arborescentes (Dicksonia antarctica) et les eucalypstus sans oublier Acacia dealbata.
Liu Yuan : jardin "Attardez-vous" (Suzhou, Jiangsus, Chine)
Le grand lac du jardin est entouré de rochers et bâtiments.
Comme il est écrit dans l'ouvrage : "Une fois passé un labyrinthe de salles sombres, le visiteur émerge dans un paysage bucolique idyllique. ".
C'est ainsi qu'est présenté ce jardin de 35 hectares dont l'aménagement s'est déroulé sur plusieurs siècles : les XVIe (création), XIXe et XXe (restauration). Il s'agit de l'ancien jardin du fonctionnaire de la cour Xu Taishi dontla création est largement pensée à partir d'un paysage naturel. Il est composé d'un grand plan d'eau, de montagnes artificielles et de ponts couverts de glycines. Ce n'est pas un jardin, mais plutôt des jardins dans un jardin avec de nombreux végétaux qui donnent l'impression de se trouver dans un paysage naturel : bambous, arbres et arbustes persistants, bananiers, vignes et pivoines... Ce jardin abrite aussi une collection de 500 penzaï (bonsaïs chinois), un jardin de la forêt de pierres avec des roches sculpturales, ainsi qu'une impressionnante collection de stèles gravées par plus de cent calligraphes.
Kenroku-en (Jardin des six attributs)
Dans ce jardin, on compte par moins de quarante espèces de cerisiers. Ici, chute de neige inattendue sur floraison printanière.
Ce jardin paysager de 11,5 hectares a été aménagé entre les XVIIe et XIXe siècles. Les six attributs font référence à : antiquité, artifice, panoramas, isolement, espace et eau en abondance). Il abrite notamment la chute d'eau Émeraude, "la plus ancienne du Japon dans son genre", comme le mentionne l'ouvrage. Le grand étang central est entouré de plusieurs petits bassins "reliés par des sentiers et des cours d'eau entrelacés". De nombreux arbres (8750) de 183 espèces différentes assurent le spectacle, surtout au printemps lorsque les 400 cerisiers d'ornement sont en fleurs. Les azalées prennent ensuite le relais, puis les feuillages colorés en automne (zelkova du Japon Zelkova serrata ; érables (Acer palmatum cvs.)
Les jardins du château de Villandry (Vallée de la Loire, Centre, France)
Le potager ornemental est composé de 9 carrés identiques plantés de légumes et de fruits en bordures.
C'est l'un des plus beaux jardins que l'on puisse visiter lorsque l'on part à la découverte des châteaux de la Loire. Dans ces jardins réalisés au début du XXe siècle - reconstitution de l'original (les premiers jardins ont été créés au XVIe siècle) le visiteur découvre des potagers, des parterres en terrasses au tracé rigoureux. Appréciez notamment le jardin de l'amour avec ses bordures de buis taillés associées à des plantes qui symbolisent l'amour tendre, l'amour passionné, l'amour volage et l'amour tragique. Découvrez aussi le plan d'eau - "un bassin entouré de pelouses géométriques" ; le jardin du soleil qui fait davantage penser à un jardin au naturel avec ses massifs de vivaces parmi lesquels circulent des allées enherbées.
Jardim do Palacio dos Marqueses de Fronteira (Benfica, Lisbonne, Portugal)
Près de la chapelle, le bassin ornemental avec ses belles volutes.
Pièces maîtresses de ce jardin, les azuléjos (carreaux de faïence décorés traditionnels) sont omniprésents dans ce jardin de conception typiquement portugaise. La couleur bleue domine dans cet espace vert de 0,4 hectare où les parterres de buis taillés aux motifs complexes sont plantés de rosiers.
Villa d'Este (Tivoli, Latium, Italie)
Comme cela est expliqué dans l'ouvrage "l'eau alimente trois grands viviers.
Les visiteurs accèdent aux jardins par la fontaine de l'orgue, en haut, donnant sur la fontaine de la cascade vers les terrasses et les bassins aux poissons." Superbe exemple des jardins de la Renaissance italienne, les jardins de la villa d'Este ont été aménagés au XVIe siècle. Ils réservent de multiplessurprises aux visiteurs puisqu'ils se découvrent au fur et à mesure de leur progression du bas vers le haut des terrasses. Les chênes verts et cyprès, espèces à feuillage persistant fréquentes dans les jardins italiens, cotoient les points d'eau (fontaines et quelques jets d'eau dont le bruit accompagne les promeneurs). De nombreuses statues et sculptures ornent les terrasses.
Peterhof (Saint-Pétersbourg, Russie)
"Dans la Fontaine de Samson, le héros déchire la gueule d'un lion, symbolisant la victoire de la Russie sur la Suède lors de la guerre du Nord en 1721 ; la gueule du lion lance un jet de 20 mètres de haut", selon les explications données dans l'ouvrage. "Concurrencer les jardins d'eau de Versailles", c'est ce qui guide Pierre le Grand au début du XVIIIe siècle lorsqu'il décide de construire un palais d'été avec des jardins remarquables. Et quelle réalisation ! Grâce à ses jardins, Peterhof reste aujourd'hui un lieu très prisé par les touristesdu monde entier et une référence dans le domaine des jardins. Situé au bord du Golfe de Finlande, aménagés sur 120 hectares, ils sont constitués de grandes cascades, de nombreux bassins et jets d'eau, de parterres plantés et de nombreux statues dorées. Incontestablement l'un des plus beaux jardins du monde.
Abkhazi Garden (Victoria, Colombie-Britannique, Canada)
Comme le précise la légende de l'ouvrage : " Cette pelouse et ce sentier bordé de bruyères et de rochers sont appelés Yangtze River, car il rappelait à Peggy Abkhazi le paysage de son ancien foyer en Chine." Passée la haie de charmes qui dissimule complètement le jardin depuis l'extérieur, pénétrez dans un étonnant univers : un jardin inspiré par l'Asie, né au XXe siècle d'une rencontre entre sa créatrice Marjorie (Peggy) Pemberton-Carter et le prince géorgien exilé Nicholas Abkhazi, à Paris dans les années 1920. Ce jardin est le résultat de 40 ans de travail. Il met en évidence les arbres et les affleurements rocheux présents sur place avant l'aménagement. Les références à la Chine et à sa végétation en particulier y sont nombreuses. Au fil des saisons, un spectacle coloré est offert par les rhododendrons, les azalées, les bruyères, hostas, lis ou encore cyclamens. Des sentiers permettent de découvrir chaque recoin de ce jardin de taille modeste : 0,6 hectares.
Nous sommes en Savoie, au château des Allues, un domaine zéro pesticides et zéro phytos. Découvrez ce lieu qui propose aussi des chambres d'hôtes et.des gîtes de charme.
Réputée pour son potager et sa table, cette maison d'hôtes de charme est une halte rafraîchissante dans le massif des bauges en savoie. Un parc aux multiples recoins Presque innatendue au bout de son village alpin, cette grande bâtisse dispose d'une vue exceptionnelle sur les montagnes "sans aucun poteau, ni autre pollution visuelle", aime à souligner Stéphane Vandeville, maître du château des Allues depuis une douzaine d'année.
Le jardin n’est pas fermé visuellement. Pourquoi le serait-il avec une vue sur l’extérieur si belle ? C’est que les Anglais appellent « emprunter la vue ».
Dans un tel contexte, les haies, quand elles existent se doivent d’être naturelles : érables champêtres, aubépines, prunelliers…
Salix ‘Hakuro nishiki’ est ici traité sur tronc. Il doit être taillé deux fois par an, au printemps et en fin d’été, pour conserver une ramure arrondie et un beaufeuillage clair, teinté de rose crevette au printemps. Des massifs foisonnants.
Les hémérocalles portent bien leur nom de lis d’un jour. Elle forment une belle fleur chaque matin, qui fane vers 17-18h… et recommencent le lendemain pendant presque tout l’été.
Spirées, hydrangéas et lysimaques apprécient la fraîcheur due à la proximité de la mare.
Datura blanc parfumé, têtes de pavots en train de sécher et pieds d’alouette se mélangent ici.
Les pois vivaces reviennent chaque année et se mêlent aux autres fleurs.
Les formes et textures des spirées, fenouil et hortensias se combinent joliment.
Les pois vivaces reviennent chaque année et se mêlent aux autres fleurs.
C'EST ARRIVÉ UN 23 JUILLET
23 juillet 1904 : Apparition du cône
glacé. Lors d'une foire à Saint-Louis (Missouri, Etats-Unis), Charles
Menches présente sa dernière invention : le "cornucopia". Composé d'un
biscuit en forme de cône renfermant deux boules de crème glacée, le
"cornucopia" est aujourd'hui bien connu des gourmands ![CC / Ruocaled /
Flickr]
23 juillet 1903 : Ford vend ses premières voitures. Henry Ford, qui a créé
la Ford Motor Company quelques semaines auparavant livre ses premières
voitures. [© FORD MOTOR COMPANY / AFP]
Le prince Tafari Mekonen est né le 23 juillet 1892 à Egersa Goro, dans la
province du Harar, en Éthiopie. Il est devenu empereur sous le nom de
Haïlé Sélassié 1er en 1930 et s'est fait connaître du monde entier en
juin 1936 suite à l'invasion de son pays par les troupes italiennes.il a
été été le dernier empereur d'Éthiopie de 1930 à 1936 et de 1941 à
1974. Il a choisi de régner sous le nom d'Hailé Sélassié Ier
Il est considéré par la plupart des Rastas comme étant le « dirigeant légitime
de la Terre » (Earth's rightful ruler) et de surcroît le Messie, en
raison de son ascendance qui, selon la tradition chrétienne orthodoxe
éthiopienne, remonterait jusqu'aux rois Salomon et David.
Chef du seul État africain représenté à la Société des Nations (avec le
Libéria), il lança de la tribune de la SDN à Genève une vibrante
dénonciation du fascisme. Il remonta sur son trône après la défaite
italienne. Déposé une nouvelle fois en 1970 par un colonel marxiste,
Mengistu Hailé Maryam, il fut assassiné par celui-ci le 27 août 1975.
Son assassin coule une retraite paisible au Zimbabwe
Un discours prononcé par Hailé Sélassié aux Nations unies en 1963 est devenu une des
chansons cultes de Bob Marley : War, sur l'album Rastaman Vibration.
L'empereur parlait essentiellement de paix et d'espoir, de douleur
également mais toujours de non-violence. Hailé Sélassié, chrétien
pratiquant, a relativisé les croyances du Rastafari le proclamant comme
messie. Une visite d'État en Jamaïque en 1966, où Sélassié fut salué par
une foule très nombreuse dès son arrivée à l'aéroport, marqua
profondément le monarque. Après sa visite, l'empereur confia à un clerc
éthiopien, l'Abuna Yesehaq :
« Il y a un problème en Jamaïque... Veuillez aider ces personnes. Ils comprennent mal, ils ne comprennent
pas notre culture... Ils ont besoin d'une Église établie et vous êtes
désigné pour y aller ».
L'Église éthiopienne orthodoxe s'installa alors en Jamaïque pour convertir les rastas au christianisme tewahedo.
Cependant durant sa visite dans l'île il ne démentit jamais formellement
les Rastafaris comme le gouvernement jamaïcain le désirait. Avant sa
venue, des Rastafaris présents dans des délégations avaient déjà été
reçus par lui en Ethiopie. Il remit même personnellement des cadeaux aux
anciens de la Communauté.
Quelques année plus tard un de ses conseillers indien confie l'avoir vu pleurer
pendant qu'il lui lisait une lettre des rastafaris de Jamaïque.
(-Wikipedia)
1978
Le cycliste français Bernard Hinault remporte le Tour de France
Hinault gagne son premier Tour de France, s'imposant devant Zoetemelk et
Agostinho. En 1985, après sa victoire dans le Tour d'Italie et malgré
une chute et une blessure à la tête, Bernard Hinault gagne le Tour de
France cycliste pour la 5e fois, avec une min 42 s d'avance sur
l'américain Greg LeMond. Le champion français âgé de 30 ans, a déjà
remporté l'épreuve en 1978, 1979, 1981 et 1982. Il rejoint ainsi les
illustres champions Jacques Anquetil et Eddy Merckx, vainqueurs
également cinq fois dans la "Grande Boucle". Passé professionnel en
1975, Hinault signe sa dernière grande victoire en 1986, dans le Tour du
Colorado (Coors Classic
Serge Reggiani voit le jour en 1922 dans le Nord de l'Italie, mais sa famille
fuit bientôt le régime fasciste et arrive en France en 1931. Attiré
très tôt par le cinéma, Reggiani monte à Paris et obtient le Premier
prix de comédie au Conservatoire des arts cinématographiques en 1937.
Jean Cocteau le remarque, et lui offre un rôle dans sa pièce Les Enfants
terribles.
En 1938, Serge Reggiani apparaît pour la première fois sur grand écran,
mais non crédité au générique, dans Les Disparus de Saint-Agil de
Christian-Jaque. Il obtient un joli succès en jeune premier dans Le
Carrefour des enfants perdus en 1944, mais c'est dans Les Portes de la
nuit, de Marcel Carné quatre ans plus tard, qu'il trouve son premier
rôle marquant, celui d'un homme veule, un emploi dans lequel il
s'illustre souvent au début de sa carrière (Manon de Clouzot). C'est
alors que Serge Reggiani devient un acteur de premier plan grâce à ses
rôles de héros romantique dans Les Amants de Verone, film à succès de
Cayatte avec Anouk Aimée, et surtout Casque d'or de Jacques Becker. Il y
incarne avec panache un ouvrier au sang chaud, fou amoureux de Simone
Signoret, et qui connaîtra au destin tragique.
La carrière cinématographique de Serge Reggiani se partage dès lors entre la France
et l'Italie, le pays dont il est originaire. Jean-Pierre Melville
insiste pour faire tourner cet acteur aux allures d'ours mal léché dans
Le Doulos en 1962 - il fera de nouveau appel à l'homme engagé pour L'
Armee des ombres, un film sur la Résistance qui marque les retrouvailles
du comédien avec Signoret. S'il apparaît en 1963 dans Le Guépard de
Visconti et triomphe à la même époque au théâtre dans Les Séquestrés
d'Altona de Sartre, les années 60 marquent surtout les débuts
fracassants de Serge Reggiani dans la chanson, grâce au "découvreur"
Jacques Canetti. Remarqué par Brel et Barbara, il connaît un grand
succès en 1967 avec son deuxième album, sur lequel figurent notamment
Les loups sont entrés dans Paris et sa version du Déserteur de Vian.
Vedette de music-hall - avec des succès comme Sarah, Il suffirait de presque
rien, Le Barbier de Belleville ou encore L'Italien - Serge Reggiani ne
délaisse pas pour autant le Septième art. Il est Paul le journaliste,
l'un des quinquagénaires de Vincent, François, Paul et les autres,
photographie de la France des années 70 et succès de Sautet (avec au
scénario Jean-Loup Dabadie, un de ses auteurs de chanson fétiches, avec
Moustaki) et tourne trois films avec un autre cinéaste très populaire,
Claude Lelouch (notamment Le Chat et la souris avec Michèle Morgan).
Dans les années 80, il est à l'affiche d'un nouveau portrait de groupe
nostalgique (La Terrasse de Scola, dans lequel il a pour partenaire un
autre émouvant gentleman, Marcello Mastroianni, qu'il retrouvera dans L'
Apiculteur d'Angelopoulos.
Mais, très éprouvé par le suicide de son fils Stephan, également musicien, en 1980, Serge Reggiani se fera plus
rare sur scène comme sur les plateaux de cinéma. Il participera
néanmoins à des projets audacieux, tels que Mauvais sang de Carax ou
J'ai engage un tueur du Finlandais pince-sans-rire Aki Kaurismäki. Se
consacrant à d'autres formes d'expression artistique, comme la peinture,
il tourne sous la direction de son fils Simon, un film aux accents
autobiographiques, De force avec d'autres en 1992. A plus de
soixante-dix ans, il continue d'enregistrer des disques et de donner des
récitals - son dernier album, paru en 2000, s'intitule Enfants, soyez
meilleurs que nous - et apparaît une dernière fois au cinéma en 1997
dans Héroïnes
23 juillet 2011 : Décès d'Amy Winehouse. La chanteuse, connue aussi bien pour ses talents musicaux que
pour ses problèmes d'alcoolisme et de toxicomanie, est retrouvée morte à
son domicile londonien. Elle était âgée de 27 ans. [© JEFF PACHOUD /
AFP]
23 juillet 1999 : Décès d'Hassan II. Le roi du Maroc s'éteint après 38 ans
de règne. Ses obsèques donneront lieu à d'importantes manifestations de
ferveur populaire. Son fils Mohammed VI lui succède. [© RABIH MOGHRABI /
AFP]
23 juillet 1995 : Miguel Indurain, cycliste espagnol, entre dans la
légende. Ce jour-là, il devient en effet le premier coureur à remporter
cinq Tours de France consécutifs. [© PASCAL PAVANI / AFP
23 juillet 1989 : Naissance de Daniel Radcliffe. L'acteur anglais a fait
ses débuts en 1999 mais c'est son rôle d'Harry Potter dans la série de
films qui l'a fait connaitre du grand public
23 juillet 1986 : Mariage du Prince Andrew et de Sarah Ferguson. Le second
fils de la reine Elizabeth II et la duchesse d'York auront deux enfants
: la princesse Beatrice et la princesse Eugénie. Le couple divorce dix
ans après, en 1996. [© PA / AFP]
23 juillet 1983 : Incident du vol 143 Air Canada. A 12.000 mètres
au-dessus du Canada, le Boeing se retrouve à court à de carburant en
raison d'une erreur de maintenance. Le pilote est contraint à une
manœuvre particulièrement délicate : faire planer l'appareil pour
atterrir sans les moteurs sur l'ancienne base militaire à Gimli. Il n'y a
aucune victime et le vol est surnommé "le planeur de Gimli". (Image
d'illustration)[CC / Wikicommons]
23 juillet 1945 : Ouverture du procès Pétain. Jugé devant la Haute Cour de
justice de Paris pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison pour
avoir collaboré avec l'Allemagne pendant la Seconde guerre mondiale, le
maréchal Philippe Pétain est reconnu coupable le 15 août de la même
année.
d'Artois. Grâce à ces quatre itinéraires, mêlez détente et plaisir de la
marche à la découverte du patrimoine naturel et de l'Histoire de France
Cette randonnée vous permettra de découvrir le parc et le mémorial de Vimy,
secteur sur lequel s'est illustrée la toute jeune nation canadienne
pendant la Première Guerre mondiale.
.
Cet itinéraire chargé d'histoire, vous invitera à rendre hommage aux 11 000
soldats canadiens morts lors de la prise de la crête de Vimy en avril
1917. Vous traverserez la forêt domaniale de Vimy où vous apercevrez les
vestiges des tranchées et les terres bosselées par les obus. Le
Mémorial canadien de Vimy vous offrira un panorama sur les paysages du
Bassin Minier et des collines de l'Artois.
Les 3 abbayes
Cette belle randonnée vallonnée aux paysages variés est idéale au printemps. En fond, l'abbaye du Mont Saint Eloi.
Partez des Tours du Mont Saint Eloi, bombardées lors de la grande guerre, à la
conquête des crêtes de l'Artois, afin de parcourir un itinéraire
vallonné qui offre des paysages variés alternant champs, rivières et
bois. Il vous mènera sur les traces des trois abbayes fondées entre les
VIIème et IXème siècles.
La table aux fées (territoire de Béthune-Bruay)
Partez pour une balade au coeur de la forêt domaniale d'Olhain à la découverte
de la table aux fées, du dolmen de Fresnicourt qui date du néolithique
et du château d'Olhain bâti en 1202. Une halte s'imposera au parc
départemental d'Olhain, où de nombreuses activités sportives et nature
vous sont proposées : VTT, course d'Orientation, accrobranche, luge,
parcours filet dans les arbres.:[media_6_C]
Saint Lugle-Saint Luglien (territoire de la Lys romane)
Marchez sur les pas de Saint Lugle et Saint Luglien au coeur de la vallée du
Scyrendale pour une randonnée alternant paysages ruraux et miniers. Au
détour d'un chemin vous y découvrirez une église, une chapelle et serez
surpris d'apercevoir le terril conique de Ferfay recouvert d'une
végétation constituée d'espèces rares pour la région.
Proverbe Auvergnat...
Le château de Val - Cantal et Corrèze
Le château de Val, situé sur la commune de Lanobre (Cantal) mais la propriété de la ville de Bort-les-Orgues, a été construit au XIVe siècle et au début du XVe siècle, la chapelle Saint-Blaise , les communs et la fontaine datent de la fin du XVe
siècle.
Cette imposante forteresse est flanquée de six tours couronnées de mâchicoulis et coiffées de toits en poivrière.
En raison la construction du barrage de Bort qui a crée une retenue d'eau le lac de Bort a inondé les terres se trouvant à son pied; Le château a été exproprié par EDF, puis vendu pour une somme symbolique à la ville de Bort-les-Orgues qui a fait de profondes restaurations lui donnant son aspect actuel.
Une étroite bande de terre le relie à la berge, la largeur de cette bande variant suivant le niveau des eaux.
Un bateau dont l'embarcadère de trouve au pied du château permet un mini croisière sur le lac.
Dans la cour d'honneur il reste une chapelle gothique est dédiée à Saint-Blaise ainsi que les anciennes écuries.
On pénètre dans le château par une porte bardée de fer, dont le tympan est orné d'un bas-relief aux armes fleur de lysées des d'Estaing.
Un escalier en spirale dessert les divers étages par un vestibule, qui, à l'origine, était une cour intérieure sans toiture.
Le premier étage comprend trois grandes salles dont la décoration (plafonds et cheminées) date du milieu du XIXe siècle.
Le deuxième étage est réservé, chaque année aux expositions des œuvres des plus grands artistes peintres contemporains.
Au dernier étage où logeaient les hommes de garde puis les employés du château se trouve un chemin de ronde en partie visitable.
Il permettait la défense du château de petites ouvertures permet de découvrir un panorama sur le lac.
Le château a été classé monument historique 23 septembre 1946.
Avec ses 87,7 km, l’Econlockhatchee est le plus long cours d’eau de Floride.
Il passe par les comptés d’Osceola, d’Orange et de Seminole au centre de « l’État ensoleillé ». Amateur de nuits à la belle étoile, vous pourrez assouvir vos envies en empruntant l’un des hamacs à disposition le long de la rivière. Toutefois, attention à ne pas vous faire de frayeur si vous êtes recouvert de piqures de moustiques à votre réveil :la région chaude et humide est le paradis de ces petites bêtes qui sévissent toute l’année.
==================================================================
Top 10 des lacs les plus colorés du monde.
La couleur d'un lac est généralement le reflet de l'état du ciel ou de la composition de ses profondeurs. Parfois quelques phénomènes naturels interviennent pour nous offrir un spectacle aussi inattendu que magnifique.
L’incroyable couleur rose bonbon du lac Hillier.
Le lac Hillier, en Australie, et sa couleur rose chewing-gum. © twonightsin, Instagram
Le lac Hillier (Australie) a été découvert en 1802. Son eau, comme on peut le voir sur cette photo, affiche une surprenante couleur rose chewing-gum. Grâce à la composition de son fond ? Non. Car lorsque l'on prélève un verre de cette eau, elle apparaît également rose dans le verre.
Peut-être alors grâce à des micro-organismes (bactéries ou algues) qui apprécient particulièrement les eaux très salées de ce lac
extraordinaire. Quoi qu'il en soit, cette curiosité de la nature semble tout à fait inoffensive pour l'Homme. Alors, si vous en avez l'occasion,n'hésitez pas à aller y piquer une tête !
Le lac Rebta, un autre lac rose
Le lac Retba, au Sénégal, et son étonnante couleur rose. © tourismandtravel, Instagram
Le lac Retba se situe sur la côte du Sénégal, à quelques centaines de mètres de l'océan Atlantique. Lui aussi est extrêmement salé et présenteune couleur rosée. Celle-ci lui viendrait de cyanobactéries se pigmentant ainsi pour survivre à la forte concentration en sel et faisant masse ici.
Le lac Colorada et ses teintes rouge sang.
Le lac Colorada dans lequel semble couler le sang. © fisicawildson, Instagram
La laguna Colorada est elle aussi une étendue d'eau salée, très salée même. Elle constitue un lieu de reproduction privilégié pour les flamants des Andes. Elle regorge d'algues et de sédiments aux couleurs rouges. Résultat : ses eaux prennent parfois des nuances marron, mais le plus souvent, une couleur rouge sang.
L’eau rouge du Rio Tinto.
L’eau du fleuve Rio Tinto est teintée de rouge. © Ildefonso Grados, Wikipedia, Domaine public
Le Rio Tinto, qui coule en Espagne, est un fleuve qui charrie des eaux rouges. Cette couleur particulière, il la devrait à la météorisation — en d'autres mots à l'oxydation microbiologique — des minéraux contenant des sulfures de métaux lourds que l'on trouve dans les gisements miniers le long du fleuve.
Le Grüner See, un lac vert
Les eaux du Grüner See sont aussi vertes que des émeraudes © Martin Toedtling,Wikipedia,CC by-SA 3.0
Le Grüner See, comprenez lac vert, est un lac autrichien bien particulier. Par sa couleur, d'un vert émeraude, mais aussi parce qu'il s'agit d'un lac de montagne éphémère.
Il se remplit en quelques semaines, à la fonte des neiges. Ensuite, il se vide en quelques jours seulement, laissant la place à un parc naturel.
L’extraordinaire eau verte de la laguna Verde
Derrière les eaux vertes de la laguna Verde, on devine les eaux blanches de la laguna Blanca. © Albert Backer, Wikipedia, CC by-SA 3.0
En Bolovie, au pied d'un volcan se trouve, la laguna Verde, un lac dont l'eau présente une extraordinaire couleur verte. Celle-ci serait due à sa forte concentration en magnésium. Il a même été photographié par la Nasa depuis une navette spatiale.
Un lac noir nommé Tiwu Ata Mbupu
Le lac Tiwu Ata Mbupu et son eau noire. © Aganto Seno_Komodo NP, Panoramio
En Indonésie, le volcan Kelimutu possède trois lacs de cratère qui présentent chacun sa couleur propre. Parmi eux, le plus surprenant, peut-être, le lac Tiwu Ata Mbupu, ou lac des gens âgés, et ses eaux de couleur noire.
Les mille couleurs du site de Waiotapu
Les lacs du site de Waiotapu brillent de mille couleurs. © Tokyoahead, Wikipedia, CC by-SA 3.0
En Nouvelle-Zélande, il est un site incroyable sur lequel se trouvent plusieurs lacs aux couleurs variées. En Maori d'ailleurs, son nom, Waiotapu, signifie « eaux sacrées ». Le site correspond à une zone géothermique particulièrement active qui serait à l'origine des couleurs incroyables qu'arborent les eaux de ses lacs.
Grand Prismatic Spring, un lac aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Le Grand Prismatic Spring et ses eaux aux couleurs de l’arc-en-ciel offrent un spectacle magnifique. © Chrisdelachal, Wikipedia, CC by-SA 3.0
Au cœur du parc de Yellowstone, aux États-Unis, il est un autre lac multicolore, le Grand Prismatic Spring. Il tient ses teintes surprenantes d'organismes thermophiles aux couleurs jaune, bleu, vert ou encore brun qui le peuplent. Les eaux de ce lac, chauffées par l'activité volcanique locale, sont brûlantes.
Okama, un lac aux couleurs changeantes.
Le lac Okama apparaît sous dans une belle teinte émeraude. © mechi823, Instagram
Situé au Japon, le lac Okama est un lac volcanique. Il est surnommé « le lac aux cinq couleurs », car la couleur de ses eaux change en fonction de lalumière ambiante.
EGLISE NOTRE-DAME DE L'ILE-DE-BREHAT
La date de 1651, inscrite sur un pilier de la nef sud, atteste le début de
la construction de l'église, mais elle succède à un édifice plus
ancien, probablement du XIIe siècle. Le clocher-mur, dit de type
lannionais, date de 1658 pour la partie basse et de 1770 environ pour la
partie haute.L'ancienne mairie, le presbytère et l'église sont accolés
les uns aux autres pour des raisons de solidité, le terrain du bourg sur
lequel ils sont bâtis étant réputé peu stable. On accède donc à
l'église par le porche sud, daté de 1700, en pénétrant dans l'ancien
cimetière.c'est beau
l'église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle (XV-XVII-XVIIIème siècle), dédiée jadis à
Saint-Samson. Elle fut maintes fois remaniée : en 1677, 1700, 1783,
1823, 1874 (grandes réparations) et en 1895 (restauration complète).
L'édifice actuel est en forme de croix latine avec chevet plat et
clocher-mur. L'église comprend une nef avec bas-côté de quatre travées
au Nord, de deux travées au Sud plus deux occupées par le porche, un
transept et un choeur. Une date de 1651 est inscrite sur un pilier de la
nef Sud. Le clocher, qui est doté d'un fronton renaissance à balustrade
entre deux tourelles basses, date de 1658 (pour la partie basse) et de
1770 (pour la partie haute). Cette église, dont la construction débute
en 1651, succède à un édifice du XIIème siècle. Le porche Sud date de
1700 : il est pavé de pierres tombales datées du XVIIIème siècle et
appartenant à la famille Fleury. Le choeur, oeuvre du sculpteur Olivier
Martinet, date de la seconde moitié du XVIIème siècle. La chaire à
prêcher date du XVIème siècle : elle est soutenue par une cariatide, un
homme agenouillé, taillé dans la masse et un chapiteau. Les autels
latéraux comportent un retable peint : celui de gauche représente la
Vierge Marie confiant le rosaire à saint Simon Stock et à sainte
Brigitte, celui de droite représente le Christ baptisé dans les eaux du
Jourdain par saint Jean Baptiste. Le retable, oeuvre d'Olivier Martinet
et restauré en 1789, date du XVIIème siècle (vers 1670). Le retable de
type lavallois comprend un tableau, oeuvre du paimpolais C. Hamonic,
représentant la Crucifixion et Marie Madeleine. Les confessionnaux
datent du XVIIIème siècle. Dans le choeur, se trouve un lutrin fait d'un
aigle de bois sculpté (XVIIIème siècle), qui viendrait d'Angleterre. La
grille en bois des Fonts Baptismaux date du XVIIème siècle. L'église
abrite un tableau intitulé "Vierge au Rosaire" (XVIIIème siècle) et une
maquette de bateau (XVIIIème siècle). La frégate de course a été offerte
en 1836 par l'amiral Cornic : elle était portée jadis à la procession
de Kéranroux. On y trouve aussi une copie de la "Descente de Croix" de
Rubens, un tableau rappelant l'établissement en 1716 d'une filiale de
Notre-Dame de Pitié, un Christ gisant peint par Dupuis, une copie de
"l'Annonciation de Raphaël". Elle abrite aussi plusieurs statues : une
statue en bois de saint Riom (XVIIème siècle) qui avait autrefois sa
chapelle sur la route de Pann, une statue toute blanche de saint Expedit
(chef d'une légion romaine), martyrisé sous Dioclétien, au IVème
siècle, ainsi que des statues en bois de saint Budoc, de sainte
Catherine domptant un monstre ;
L'église avait été donnée à la fin du XIème siècle à l'abbaye de Léhon par
Trihan fils d'Eudon, dit Pontius et seigneur de Châtelaudren ; puis, à
la fin du XIIème siècle, à l'abbaye de Saint-Rion ; enfin, au début du
XIIIème siècle, à celle de Beauport dont elle demeura prieuré-cure
jusqu'en 1789. Elle était autrefois sous le patronage de saint Samson.
L'édifice actuel, en forme de croix latine avec chevet plat et clocher
mur du type Lannionais, comprend une nef avec bas côtés au nord de 4
travées et au sud de 2 travées (2 étant occupées par le porche), un
transept et un choeur. La première pierre fut posée en 1651, ainsi que
le rappelle l'inscription suivante gravée sur l'un des piliers : D : F :
LE BAILLIF A POSE LA PREMIERE PIERE EN CETE CHAPELLE 1651. Sur le
linteau de la porte intérieure de la sacristie on relève la date de 1677
; sur le porche celle de 1700 ; enfin sur la porte près du baptistère
celle de 1783. Le clocher, dont la partie basse est mitoyenne du
presbytère, construit en 1658, a eu sa partie haute refaite au XVIIIème
siècle ainsi que l'indique l'inscription : R. LE ROY. Rr CORNIC. LE
BILLER FABRIQUEURS. (Dom Le Roy fut recteur de 1760 à 1773). Au XIXème
siècle, l'église a subi de grosses réparations en 1823, puis en 1874
sous la direction de M. Lageat ; enfin elle a été complètement restaurée
en 1895. Mobilier : Maître-autel en tuffeau et en marbre datant du
XVIIème et dû, sans nul doute, à un atelier Lavallois ; aigle de lutrin
du XVIIIème siècle, confessionnal du XVIIIème siècle ; tableau de N.-D.
de la Merci daté de 1716 ; statues anciennes de la Sainte Vierge, saint
Samson, saint Maudez, saint Rion (XVIIème), saint Yves, saint Jean, et
moderne de saint Budoc (R. Couffon).
POUR LES AMIS DE LA BRETAGNE
Brehat vient peut être de « briga » (mot gaulois signifiant « hauteur »).
Saint-Budoc baptisa l'île de Bréhat "Breiz Coat" (Bretagne des Bois)
d'où vient, dit-on aussi, le nom de Bréhat.
L'Ile-de-Bréhat est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploubazlannec. Elle est
formée de deux îles reliées par le Pont-Vauban et une digue construite
au XVIIIème siècle. A la fin du Vème siècle (en 470), un monastère est
fondé par Saint-Budoc (venu de Grande-Bretagne) dans l'île Lavret,
proche de Bréhat. Ce monastère est occupé jusqu'au VIIIème siècle. Dans
une île voisine, l'île Sauvage, un autre moine, venu d'Irlande, et
disciple de saint Tugdual, fonde vers 550 un monastère dont il subsiste
des ruines et une cellule, la sienne : l'île porte aujourd'hui son nom :
l'île Maudez.
La première mention de l'île de Bréhat (quadam insula quam Brihiacum
vocant) se trouve dans une charte du prieuré de Saint-Martin de Lamballe
qui est datée de 1083 (archives des Côtes d'Armor). Saint-Martin de
Lamballe, prieuré de Marmoutier, se voit octroyer d'abord en 1083, deux
métairies de l'île, puis dans un second temps, en 1084, la moitié de
l'île de Bréhat (par Geoffroy Botterel, comte de Penthièvre). En 1148,
Eude de Pontius et son fils Tréhen donnent à Saint-Magloire de
Châtelaudren l'église de Bréhat "ecclesia insule que vocatur Brihiat" et
le village de Kerrien. En 1181, l'église de Bréhat est une dépendance
du monastère de Marmoutier, qui se voit octroyer les possessions du
prieuré de Saint-Magloire de Léhon, dont "l'église de Bréhat", avec
toute sa dîme et la ferme de Saint-Rion (Sancto Rihen). Ce prieuré avait
déjà reçu en 1148 la ferme de Kerrien. Entre 1184 et 1198, les églises
de Bréhat et de Béniguet sont données à l'abbaye de Saint-Rion (ou
Saint-Riom), puis en 1202, à l'abbaye de Beauport (en Kérity). En 1198,
le Pape Innocent III, énumérant les possessions de Saint-Riom, cite les
églises de Bréhat et de l'île Béniguet, proche de Bréhat. En 1214, ces
deux îles sont encore nommées dans l'aumône" faite par Conan, frère du
duc Alain, et par sa femme Aliénor, à la même abbaye. On dit même qu'il y
avait à cette époque six chapelles ou églises (l'une d'elles, Sainte
Barbe semble-t-il, fut convertie en poudrière au XIXème siècle et deux
autres tombaient en ruines).
Bréhat est mentionnée (quod parrochiani de Brihiat habeant presbiterum
residentem in eadem insula - Anc. év. IV, 117) comme paroisse dès 1219,
date à laquelle l'évêque de Dol accorde à ses paroissiens d'avoir un
prêtre résidant dans l'île. Il s'agit jusqu'à la Révolution d'un
prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Beauport et appartenant au diocèse
de Dol. Au Moyen Age, la paroisse de Bréhat avait pour subdélégation
Paimpol et ressortissait au siège royal de Saint-Brieuc. La cure était
présentée par l'abbé de Beauport. Elle faisait partie du duché de
Penthièvre et du comté de Goëlo. Jusqu'à la Révolution, le "recteur" du
prieuré de Bréhat touchait la portion "congrue" et le tiers de la dîme
que le duc de Penthièvre percevait à la "douzième gerbe". Le recteur de
Bréhat avait, de plus, une chapellenie, Kéranroux (île nord), dépendant
de l'évêché de Dol. Sa paroisse embrassait en outre l'île Béniguet. Elle
avait le titre de châtellenie. La haute justice appartenait au duc de
Penthièvre et s'exerçait à Paimpol.
L'île-de-Bréhat est ravagée par les troupes anglaises, débarquées sur l'île Lavret et
commandées par l'amiral anglais Edmond, Comte de Kent (agissant pour le
duc de Bretagne, Jean V, qui est en conflit avec Marguerite de Clisson),
en 1409. Les maisons sont incendiées, les gens sont massacrés et les
défenseurs de l'île pendus aux ailes du moulin du Nord, Creac'h ar Pot
(1409). Son château, établie au nord-est du bourg et propriété de la
Comtesse de Penthièvre, est confisqué et rasé par le duc vers 1422 et la
seigneurie qui fait jusque-là partie du comté de Penthièvre devient
alors l'apanage de la famille ducale (Arthur de Bretagne, frère du duc).
Durant la Révolution, la paroisse de Bréhat dépend du doyenné de Paimpol. La
paroisse de Bréhat (ou de l'isle de Bréhat) est érigée en commune en
1790. Elle élit sa première municipalité le 8 février 1790. Le nom «
Ile-de-Bréhat » est officialisé le 31 décembre 1886.
On rencontre les appellations suivantes : Insula Brihiacum (en 1083), Brehat (en
1084), Brihiat (en 1148), Eccl. de Brechat (en 1181), Brehat (en 1198),
Brihat (en 1202), Brihiat (en 1214, en 1219, en 1241), Briat (en 1244),
Par. de Brihat (en 1255), Brehat (au XIVème siècle).
: En 1409, le château de Bréhat, appartient à la Comtesse de Penthièvre. En 1409,
le comte de Kent ravage "l'insula Brahat" . Le château est confisqué par
le duc de Bretagne en 1422. En 1434, est fondé le couvent des
Cordeliers sur l'île Verte. En 1437, Jean VI, duc de Bretagne, donne au
comte de Richemont la châtellenie et l'île de Bréhat, confisquées sur la
famille de Penthièvre. Le 19 janvier 1450, Jacqueline de Bretagne
reçoit de son père, la seigneurie de Bréhat (archives des Côtes d'Armor,
1E 1309). En 1471, le vicomte de Martigue, comte de Penthièvre,
recouvre Bréhat. La seigneurie de Bréhat est vendue le 19 décembre 1566 à
Sébastien de Luxembourg par Catherine Brécart, épouse de Jean Le
Chaponnier. En 1590, le duc de Mercoeur fait construite à Bréhat un fort
sur les ruines de celui que le comte de Kent avait détruit en 1409. Le
12 mai 1591, l'île de Bréhat qui appartient au duc de Mercoeur (gendre
de Sébastien de Luxembourg), chef de la Ligue, est prise par les
Anglais, commandés par Norris (partisan du futur Henri IV) et par
l'armée royale française, commandée par le capitaine La Tremblaye et le
lieutenant Kergomar. Les résistants sont pendus aux ailes du moulin Sud,
Creac'h Tarek. Dès le 3 juin 1591, l'île est reprise par la Ligue (les
Espagnols y tiennent même garnison et s'entourent d'un retranchement au
lieu-dit "Bec per ar Ouen" ). En effet, après le départ des Anglais de
Paimpol, les Malouins envoient à Bréhat Jean Jonchères des Portes, qui
s'empare de l'île et du château (- 1er juin 1591 : "Est permis au capne
Jan Jonchée, sr des Portes, d'armer et équiper navires pour faire la
guerre aux ennemis, parce qu'il ne pourra prendre sur les Angloys,
Allemans, Flamans, Hirois et Ecossois, et amènera les prinses qu'il fera
en ce lieu pour les faire juger, et particulièrement essayer à
surprendre les ennemys qui ont pris l'isle de Bréhat, démolir leurs
fortifications" - 3 juin 1591 : "Lecture faite d'une lettre missive
présentée par Mr le Procureur, luy escrite par le capitaine Jan Jonchée
sr des Portes, par laquelle il donne avis avoir conquis l'isle de Bréhat
sur l'ennemy, qu'on luy envoye du secours, et quel ordre on veut donner
pour la conservation et garde d'icelle, en laquelle il délibère
demeurer jucq à ce qu'on y ait pourvu... Ce que mis en délibération, a
esté conclud qu'il sera, le plus promptement que faire se pourra, envoyé
30 ou 40 soldatz à ladicte isle pour secourir et fortifier ledict sr
des Portes, lesquels seront aux fraiz du butin qui sera prins sur les
ennemys d'icelle..". En 1594, l'île est reprise par les Royaux du
capitaine Coatallec (Kerhallec ?) qui en est nommé gouverneur. En 1594
et 1595, on voit commander dans cette île un gentilhomme royaliste,
appelé M. de Kerhalec ou Kerhallec. Le 6 août 1599, la seigneurie de
l'île de Bréhat est cédée à la duchesse de Mercoeur. Au début de mars
1600, le capitaine ligueur Guy Eder de la Fontenelle est arrêté à Bréhat
et conduit au château de Nantes, où il est emprisonné le 7 mars la
commune de Bréhat est composée de l'île de ce nom (Ile de Bréhat) et des
îlots ar Morbil, Raguenès-Meur, Roc'h Ru, Lavrec, Logodec, Raguenès,
Guillamger, Trouézen, Ile-Verte et Béniguet. Ces îlots ont pour villages
Crec'h-Bras, Mezarrun, Kergaro, Toul-ar-Heré, Séhérès. L'île de Bréhat
proprement dite se compose des villages de Saint-Rion, Kerrien,
Crec'h-Esquern, Toul-ar-Oas, Crec'h-Rogen, Kervilon, Roc'h-Verrien,
Kerarguillis, Crec'h-ar-Gal, Crec'h-ar-Pot, Kerarguen, ar Poullo,
Keranroux, Crec'h-Allano, ar Prad, Pen-ar-Prat, Crouezen, Gardenno, le
Birlot, Kermiquel, Crec'h-Tarée, Kerguévéra, Crec'h-Briand,
Crec'h-Simon, Crec'h-Kerio, Roch-Losquet, Crec'h-Guen.
: Sous le règne de Louis XIV (1643-1715), Vauban, ingénieur militaire et
maréchal de France, recommande, dans une lettre datée de Brest (1er juin
1695), de fortifier, pour la défense des côtes, Paimpol et Bréhat. Il y
fait installer une batterie côtière et relier les deux tronçons de
l'île par une chaussée, le "Pont ar Prad" (Pont de la prairie), ou "Pont
Vauban". Entre 1774 et 1783, il y avait des batteries d'artillerie au
Pann, aux îles Morbic, Lavret, Raguenès et Logodec. Sous le règne de
Louis XV, il y a une batterie à la Citadelle. La Citadelle actuelle est
édifiée sous le Second Empire, de 1860 à 1862, lors du vote de la loi
militaire de 1872 (on y loge des soldats jusqu'en 1875). Après son
abandon, elle se voit réarmée le 11 janvier 1899 dans la crainte d'un
conflit avec les Anglais : de Langres vient une batterie et, de
Saint-Brieuc, une compagnie du 71ème de ligne..
quelques visiteurs de marque auraient pu signer le livre d'or de Bréhat :
Pasteur y passe ses vacances en 1885 à Ker Briand, Floury (en 1749), le
docteur Bonnemaire, gynécologue connu (en 1886), l'actrice Madeleine
Renaud (en 1940), Jean-Louis Barrault, le peintre danois Josepsen, etc