8 juillet 1827 : mort du corsaire Robert Surcouf. Au lendemain d’une Révolution ayant désorganisé notre marine militaire et la privant d’officiers expérimentés faisant la gloire du pays sous Louis XVI, les corsaires français, au nombre desquels figura Surcouf qui par ses exploits légendaires mérita le nom de Roi des corsaires, soutinrent vaillamment l’antique réputation de nos marins en infligeant à nos ennemis de lourdes pertes et en troublant leur commerce Né à Saint-Malo le 12 décembre 1773, Robert Surcouf appartenait par sa mère à la famille de La Barbinais et de Duguay-Trouin. Dès son enfance il annonça un caractère ferme, résolu, et montra peu de dispositions pour l’étude. Ses parents habitaient une propriété près de Cancale, et c’est à l’école de cette petite ville, puis dans un collège voisin de Dinan, dirigé par un prêtre, qu’il reçut les premiers éléments d’une instruction fort négligée ; car, peu studieux, il préférait les jeux turbulents aux ennuis de la classe. Sa mère désirait qu’il se vouât à l‘état ecclésiastique, pour lequel il avait une vive antipathie, et il s’enfuit du collège à la suite d’une lutte avec son professeur qui voulait lui infliger une correction. Il n’avait pas encore treize ans, et cet acte d’insubordination détermina son père à le laisser suivre son penchant irrésistible pour la marine. C’était chez lui une véritable vocation ; il passait toutes ses journéesdans les bateaux de la Houlle, montrant déjà une intrépidité qui, plus d’une fois, étonna les vieux pêcheurs. Robert Surcouf en 1815. Lithographie d’Antoine Maurin. On lui permit enfin de prendre la mer à bord d’un petit bâtiment de commerce, mais qui ne faisait pas de voyage au long cours. Cette navigation, trop circonscrite, ne pouvait convenir à ses goûts aventureux ; il l’abandonna pour s’embarquer comme volontaire sur le navire l’Aurore, frété pour les Indes. Durant cette traversée, le jeune Robert s’appliqua à acquérir les connaissances si difficiles du rude métier de marin. De Pondichéry, l’Aurore se rendit à l’Isle de France — nom de l’île Maurice de 1715 à 1810 —, puis elle fit voile pour Mozambique. Surprise par une effroyable tempête dans le canal de ce nom, elle se perdit sur la côte africaine, et cette catastrophe fut pour Surcouf l’occasion de déployer un zèle et une intrépidité qui lui valurent le grade d’officier à bord du navire portugais le Saint-Antoine, que le capitaine de l’Aurore affréta pour retourner à l’Isle de France. De nouveaux désastres assaillirent ce bâtiment qui aborda la côte de Sumatra et parvint à se rendre à Poulo-Pinang — Penang, au nord-ouest dela Malaisie —, où l’équipage dut prendre passage sur un navire en destination de Pondichéry, pour de là gagner l’Isle de France. Aussitôt il repartit pour Mozambique, en qualité d’officier, sur le Courrier d’Afrique, dont le voyage s’effectua plus heureusement. Son ancien capitaine, qui avait reconnu en lui une aptitude peu commune, l’engagea à son retour, bien qu’il eût il peine dix-sept ans et demi, comme lieutenant sur le brick la Revanche qui appareilla de Port-Louis le 23 mai 1791, pour explorer les côtes de Madagascar. Revenu de nouveau à l’Isle de France, Surcouf, désirant revoir sa patrie, prit une place de timonier sur la flûte la Bienvenue, quirentrait en France. Il était depuis six mois dans sa famille, lorsque l’occasion de reprendre sa vie active se présenta. Le 27 août 1792, il repartit pour l’Isle de France comme lieutenant sur le Navigateur. Le blocus resserré des îles par suite de la guerre avec l’Angleterre, vint mettre un terme à ses voyages de Mozambique ; il se fit embarquer dans le grade d’enseigne, à bord d’une corvette de guerre de la colonie. La traite des noirs ayant été abolie par la Convention nationale, on dut la continuer clandestinement, et Surcouf n’hésita pas à se livrer à cette navigation périlleuse. Il accepta le commandement du brick la Créole, et fit plusieurs voyages à Madagascar et à la côte d’Afrique. L’autorité en eut connaissance, et il n’échappa au sort qui le menaçait que par sa présence d’esprit. Trois commissaires du comité colonial s’étant présentés à l’improviste à son bord pour visiter le bâtiment qui portait encore les traces des esclaves débarqués la nuit précédente, Surcouf les traita avec la plus grande politesse, les força d’accepter un déjeuner, et pendant qu’ils étaient à table, il donna l’ordre à son second de gagner le large. Une fois en pleine mer, il les menaça de les mener à la côte d’Afrique, au milieu de leurs frères et amis les noirs, s’ils ne dressaient pas un procès-verbal constatant qu’ils n’avaient rien vu à bord qui indiquât un bâtiment se livrant à la traite et certifiant qu’un raz-de-marée avait seul éloigné le navire de son ancrage, capitulation que les commissaires, à moitié morts de frayeur, s’empressèrent d’accepter. Prise du Triton par Robert Surcourf à bord de l’Émilie, le 29 janvier 1796. Détail d’une image d’Épinal de la série Gloires nationales (1914). Bientôt après, Surcouf commanda le corsaire le Modeste, de cent quatre-vingts tonneaux avec trente hommes d’équipage et quatre canons, qui prit le nom d’Émilie. Le gouverneur Malartic lui refusa une lettre de marque, et l’envoya, avec un congé de navigation seulement, aux îles Seychelles, chercher unecargaison de grains pour l’approvisionnement de la colonie. Le 3 septembre 1795, l’Émilie ayant quitté Port-Louis, chassée par les Anglais jusqu’au nord de l’Équateur, Surcouf se trouva dans la position la plus critique, n’ayant plus de vivres pour effectuer son retour. Ce fut alors qu’il conçut le hardi projet d’aller vers le golfe du Bengale pour s’y ravitailler par quelque prise. Il s’empara d’abord d‘un navirechargé de bois, puis d’un brick-pilote et de deux bâtiments de riz. Ayant remarqué que le brick le Cartier marchait mieux que l‘Émilie, il le monta avec une partie de son équipage, et c’est avec lui qu’il s’empara de la Diana, sortant de Calcutta, chargée de 6 000 balles de riz, ensuite du Triton, vaisseau de la Compagnie des Indes, de 26 pièces de 12 et de 150 hommes d’équipage. Ce fut au moyen d’une ruse, en hissant à son mât de misaine le yacht anglais, signal des pilotes du Gange, qu’il parvint à aborder le Triton, dont une brusque attaque le rendit maître après avoir tué de sa main le capitaine d’un coup de pistolet. Le 10 mars 1796, Surcouf, montant sa glorieuse prise, jetait l’ancre à l’Isle de France. Le gouvernement, sous prétexte que l’Émilie n’était pourvue que d’un congé de navigation, confisqua tous les navires capturés dans ce court et glorieux voyage. Les armateurs de l’Émilieréclamèrent, mais le tribunal de commerce maintint la confiscation.Surcouf se décida alors à venir en France faire valoir ses droits. Le Directoire fit de cette affaire l’objet d’un message au conseil des Cinq-Cents, qui arrêta que « les prises faites dans les mers de l’Inde par le navire l’Émilie appartiendraient aux armateurs et équipages de ce navire, et leur seraient restituées en nature, si elles existaient encore, ou que le prix leur en serait remis. » Surcouf, devenu ainsi créancier de l‘État pour une somme de 1 700 000 livres, consentit à la réduire à 600 000. Après 14 mois de séjour à Paris, il vint habiter sa ville natale. Fatigué de cette longue inaction, il prit le commandement du corsaire la Clarisse, de 14 canons et de 140 hommes d’équipage, qui partit pour l’Isle de France dans le courant de 1798. Se trouvant dans l’lhémisphère nord, presque sous la ligne, il eut à soutenir un combat acharné contre un navire anglais qu’il mit en fuite. Dans la latitude de Rio de Janeiro, il s’empara, sans coup férir, d’un bâtiment richement chargé, dont la cargaison produisit 400 000 francs. Le 5 décembre 1798, il touchait notre colonie malgré les croiseurs ennemis qui la bloquaient. Il en repartit l’année suivante pour se rendre dans les brasses du Bengale, et rencontra dans sa route, devant le port de Souson, sur la côte de Sumatra, deux vaisseaux anglais chargés de poivre. Les ayant attaqués, il s’en empara à la suite d’un combat acharné, et les ramena à l’Isle de France. Étant reparti aussitôt pour une nouvelle croisière, sur la Clarisse, dans le détroit de la Sonde, il descendit à terre sur une côte qu’il croyait inhabitée, entre l’île de Cantaye et Java, pour renouveler sa provision, et fut tout à coup entouré d’une troupe de naturels auxquels il n’échappa que par sa fermeté envers le chef à qui il fit accepter un foulard rouge qu’il avait à son cou. Prise du Kent par Robert Surcourf à bord de la Confiance, le 7 octobre 1800 dans le golfe du Bengale. Peinture d’Ambroise-Louis Garneray (1850) Après s’être emparé d’un navire danois portant une cargaison anglaise, puis d’un bâtiment portugais chargé d’argent pour une somme de 116 000 piastres, il fit voile pour le golfe du Bengale et s’empara d’un navire de 20 canons qui se rendait à Bombay avec une riche cargaison ; mais poursuivi par une frégate anglaise, il ne dut son salut qu’à une supériorité de marche acquise par des sacrifices désespérés. Le 1er janvier 1800, Surcouf fit encore la capture d’un bâtiment chargé de riz ; quatre jours après, ayant accosté deux navires américains, la Louisia et le Mercury, il prit l’un à l’abordage après un terrible combat. L’autre lui échappa par la fuite.À la suite de ces exploits, il revint à l’Isle de France. Son bâtiment avait beaucoup souffert ; un radoub complet lui était nécessaire. Le valeureux capitaine, ne pouvant plus se résoudre au repos que lui imposait cette longue opération, accepta le commandement du corsaire la Confiance, navire bordelais, renommé pour un des meilleurs marcheurs, qu’il arma immédiatement en guerre et avec lequel il reprit ses courses aventureuses. Il quitta l’Isle de France à la mi-avril 1800, et se dirigea encore vers le détroit de la Sonde. Cette campagne fut marquée, comme les précédentes, par de nombreuses actions d’éclat qui vinrent grandir encore une renommée déjà sans exemple dans les mers de l’Inde. Les Anglais, qui avaient à souffrir considérablement des succès de l’intrépide corsaire, envoyèrent des frégates de guerre à sa recherche, et mirent à prix sa capture. Ces mesures, loin d’effrayer Surcouf, le firent redoubler d’audace, au point qu’il eut la témérité d’attaquer le Kent, vaisseau de la compagnie des lndes, de 38 canons et de plus de 400 hommes d’équipage. Après un combat au corps à corps et des plus meurtriers à l’abordage, où les Anglais comptèrent 70 morts et blessés, il s’en rendit maître. Traînant cette glorieuse prise à sa suite, il revint à l’Isle de France, où il fut accueilli comme un véritable héros. Le 29 janvier 1801, la Confiance, armée en aventurière, et chargée d’une riche cargaison, fit voile pour la France. C’était une traversée difficile et bien périlleuse à travers les flottes anglaises auxquelles il n’échappa que par des changements de direction, des manœuvres habiles et la supériorité de sa marche. Sa destination était Bordeaux, mais il ne put y arriver, et fut obligé, après bien des efforts et une chasse périlleuse, d’entrer à La Rochelle,où il mouilla le 13 avril. Il se rendit à Saint-Malo pour revoir sa famille et s’y maria. Lorsque la paix d’Amiens — nom donné à la seule période de paix générale en Eurpe (du 25 mars 1802 au 18 mai 1803) entre les déclarations de guerre àla France de l’automne 1793 et la première abdication de Napoléon en 1814 — fut rompue, le premier consul, qui avait entendu parler des hautsfaits de Surcouf, voulut le voir, et lui offrit un grade supérieur avecle commandement de deux frégates destinées à croiser dans les mers de l’Inde, où son nom était devenu la terreur du commerce britannique. Il refusa, ne voulant pas se prêter aux exigences de la discipline militaire. Cependant il accepta la croix de la Légion d’honneur, à la création de l’ordre. Alors il arma plusieurs corsaires pour la chasse contre le commerce anglais auquel il continua de porter les coups les plus désastreux. En 1807, lui-même reprit la mer sur un navire qu’il avait fait construire, et qu’il appela le Revenant ; il portait 18 pièces de canon, 200 hommes d’équipage. Le 2 mars, il quittait la rade de Saint-Malo, se dirigeant vers les lieux témoins de ses premiers exploits. Le 10 juin, il touchait l’Isle de France, et le 3 septembre il faisait voile pour legolfe du Bengale, où il allait entreprendre sa dernière croisière. Robert Surcouf. Timbre émis le 4 juin 1951 dans la série Personnages célèbresde la première moitié du XIXe siècle. Dessin de Charles Mazelin.
En l’espace de quelques jours, il s’empara de cinq bâtiments dont le chargement s’élevait à 37 000 balles de riz, qu’il envoya aux colonies françaises, alors dans une grande pénurie. Si ses prises furent très considérables pendant cette campagne, les dangers qu’il courut ne le furent pas moins, exposé qu’il fut à une chasse des vaisseaux anglais auxquels il eut encore le bonheur d’échapper. Dans les premiers jours de février 1808, il rentrait à l’Isle de France où il fut reçu avec les témoignages de la plus vive reconnaissance. Après une seconde croisière du Revenant, à laquelle Surcouf, fatigué, ne prit point de part, il résolut de l’armer en aventurier pour retourner en France ; mais le gouverneur Decaen s’en empara d’autorité pour les besoins de la colonie. Surcouf eut avec lui, à ce sujet, une altercation très vive. Contraint de céder, il lui fallut se résigner à prendre le commandement du navire le Charles, destiné pour la France, chargé d’une cargaison évaluée cinq millions. Le 21 novembre 1808 il quitta l’Isle de France, et dans les premiers joursde février 1809 il entrait à Saint-Malo, après avoir traversé, au milieu des dangers de toute espèce, les croiseurs ennemis. Le général Decaen, après le départ de Surcouf, avait mis ses biens sous le séquestre pour n’avoir pas pris à son bord l’état-major d’un vaisseau portugais, ainsi qu’il en avait reçu l’ordre. Surcouf se présenta au ministre de la marine Decrès, lui expliqua son affaire, dont il rendit compte à l’empereur, qui, par un décret spécial, ordonna qu’il fût remisen possession de ce qui lui appartenait aux îles de France et de Bourbon (La Réunion). Malgré la saisie de l’autorité locale, Surcouf s’adonna alors exclusivement aux armements contre les Anglais, auxquels il avait voué une haine invétérée. L’Auguste, la Dorade, la Biscayenne, l’Edouard, l’Espadon, la Ville-de-Caen, l’Adolphe et le Renard sillonnèrent la mer, et leurs courses hardies lui rapportèrent beaucoup. Il était colonel de la cohorte urbaine de Saint-Malo lorsque les événements de 1814 survinrent. À partir de cette époque, il se livra au commerce, et devint un des plus riches armateurs. Dans les Cent-Jours de 1815, il fut nommé chef de légion des gardes nationales de l’arrondissement de Saint-Malo, dont il donna sa démissionà la fin de septembre. En 1817, il déclara au bureau des classes renoncer à la navigation et ne s’occupa plus que de ses nombreux armements. On comptait dix-neuf navires lui appartenant. En 1821, il fut saisi d’une indisposition subite, et expira le 8 juillet suivant, aprèsavoir reçu les secours de la religion. Sa perte fut vivement sentie à Saint-Malo, où il était très aimé, et on peut voir son tombeau dans le cimetière de cette ville. Surcouf était d’un caractère brusque, un peu bourru, emporté, mais excellent, généreux et humain, ce que les Anglais eux-mêmes se sont plu à reconnaître.
Saint-Cirq Lapopie : village de rêve entre Lot et causse de Limogne.
Le village de Saint-Cirq Lapopie est suspendu à près de 100 mètres au-dessus d’un méandre du Lot. La belle quercinoise bruisse d’une intense vie culturelle et artistique. Le poète André Breton avait trouvéà Saint-Cirq Lapopie une clé essentielle de son existence.
Un rêve vertigineux Il y a les villages dont on rêve et les villages de rêve. Saint-Cirq-Lapopie appartient aux seconds. Un site, incroyable, en surplomb vertigineux au-dessus du Lot et de ses mystères préhistoriques d’un côté, s’ouvrant sur le causse de Limogne de l’autre.
Pour ne pas succomber à son charme, il faut avoir perdu l’usage de ses cinq sens !
Une harmonie de vieilles maisons quercinoises qui se lovent au fil de ruelles fleuries, de carriéroux (ruelles) et d’escaliers. Le poète surréaliste André Breton y eut une révélation : celle d’y avoir trouvé son « paradis terrestre », rien que ça ! Saillant de sa terrasse rocheuse, l’église gothique fortifiée date du début XVIe siècle. C’est un spectacle inoubliable lorsque, après avoir emprunté, au départ de Cahors, la route bordée de falaises qui se faufile dans la vallée du Lot, on découvre Saint-Cirq-Lapopie. Perché à près de 100 mètres au-dessus de la rivière, ce village épouse majestueusement le relief rocheux. Saint-Cirq offre au soleil levant ses belles façades blondes et ses toitures pentues de tuiles brunes, étagées à flanc de colline. Au sommet se dresse le puissant clocher fortifié de l’église gothique du XVIe siècle, avec sa chapelle romane et sa terrasse offrant une vue inoubliable sur la vallée, dont le chemin de halage est taillé dans le calcaire. En contrebas, subsistent les ruines du château des seigneurs Cardaillac, détruit sur ordre de Charles VIII. Une touche florale Ici, pas une bâtisse ne vient rompre l’harmonie de l’ensemble. De rues en ruelles, de passages en escaliers se dévoilent des maisons où l'influence des seigneurs du Moyen Âge, celle des envahisseurs anglais, celle d’artistes et d’artisans s’entremêlent. Les bâtisses du XIIIe aux XIVe siècles, aux façades souvent hautes et étroites, ont des fenêtres à meneaux ou à arcatures, de fières portes travaillées, des encorbellements, des courettes fleuries. Les arcades des échoppes de chaudronniers, peaussiers ou tourneurs abritent de nos jours boutiques et auberges. L'histoire du bourg Lorsque l’on évoque Saint-Cirq, impossible de ne pas mentionner André Breton, l’une de ces figures les plus marquantes. Jusqu’à sa mort en 1966, il y occupe une ancienne auberge de mariniers du XIIIe siècle, place du Carol, en bas du village, où il passe tous ses étés. Le poète et écrivain a la « révélation » en 1950, lors de l’inauguration de la « Route sans frontières n° 1 » (imaginée par le mouvement pacifiste Citoyens du monde) qui passait par le village. Saint-Cirq lui apparaît telle « une rose impossible dans la nuit ». Il écrivit : « Saint-Cirq a disposé sur moi du seul enchantement : celui qui fixe à tout jamais. J’ai cessé de me désirer ailleurs. Je crois que le secret de sa poésie s’apparente à celui de certaines Illuminations de Rimbaud, qu’il est le produit du plus rare équilibre dans la plus parfaite dénivellation des plans. » Rien que ça. Ses amis Tsuguharu Fujita, Max Ernst ou Man Ray viennent régulièrement le rejoindre, donnant à ce village si paisible une touche d’excentricité et de poésie. Ils refont le monde le soir dans les cafés, quand, dans la journée, ils partent sur les grèves du Lot en quête d’agates… Breton en trouve tant qu’il a l’impression, dit-il, de « fouler le sol du paradis terrestre ». Résident estival lui aussi, le peintre espagnol Pierre Daura, trouvera à Saint-Cirq l’inspiration pour ses toiles abstraites. À sa mort en 1976, il lègue à la région Midi-Pyrénées sa maison (XIIIe-XIVe siècles), métamorphosée en un prestigieux laboratoire accueillant en résidence des artistes du monde entier. Le dernier tourneur sur bois. Au Moyen Âge et jusqu’au XIXe siècle, Saint-Cirq était renommé pour ses artisans, les « roubinetaïres ». Ces tourneurs sur bois étaient appelés ainsi car ils réalisaient surtout des robinets de tonneaux à vins, qui étaient ensuite transportés par gabares sur le Lot. Patrick Vinel, dernier d’une dynastie de cinq générations, a repris l’atelier familial il y a neuf ans et est aujourd’hui le seul à perpétuer la tradition. Son échoppe est dans la rue principale et toujours ouverte aux curieux.
Le Luberon, randonnée de Bonnieux à Saignon. Le Luberon a ses villages stars (Lacoste, Gordes, Roussillon), ses sites incontournables (le Colorado provençal), mais il recèle aussi d'itinéraires méconnus. De Bonnieux à Saignon, le GR911 nous conduit à travers un paysage qui alterne falaises, champs de lavande et vallons ombragés. Deux jours de randonnée inoubliables, loin des foules touristiques, mais au coeur d’un des paysages emblématiques de la Provence.
Saignon, village haut perché.
Le parc naturel régional du Luberon compte près de 3 000 kilomètres d’itinéraires balisés. Nous n’en garderons quevingt-deux : ceux qui séparent Bonnieux de Saignon, reliés entre eux par le GR®911 et le GR® de pays « sentier de la Pierre ». Drôle d’idée de partir de Bonnieux : qui voudrait quitter ce village, l’un des plus beaux du Luberon ? Du belvédère aménagé au pied de l’église, le regard embrasse Lacoste (dominé par le château du marquis de Sade), les parcelles de vigne et les champs de lavande de la plaine, la touche toscane des belles propriétés agrémentées de cyprès, les monts du Vaucluse et, au loin, le sommet chauve du Ventoux. Devant ce panorama, on se dit quela Provence ne pourra rien nous offrir de plus beau. On se trompe, heureusement ! Il faut d’abord longer la rue Droite, bordée de demeures anciennes, puis passer sous la porte en arc brisé de l’ancien castrum pour rejoindre la campagne du Luberon, toute crissante du chant des cigales. De part et d’autre du GR®, on aperçoit des mas soigneusement retapés « à l’ancienne » et des bastides entourées d’oliviers. Le sentier bordé de murets de pierre exhale des arômes de thym et de romarin. Datant de 1870, l'église Neuve vue du Belvédère de Bonnieux, (village qui devint français par l'annexion des deux États d'Avignon et du Comtat Venaissin en 1791).
Détours au village de Buoux. Au loin apparaissent la haute tour du prieuré Saint-Symphorien, les ruines perchées du fort médiéval de Buoux et les deux falaises qui prennent enétau la rivière Aiguebrun. Splendide ! Le village de Buoux fait la sieste autour de sa petite mairie. Nous remplissons notre gourde à la fontaine, où nagent des poissons rouges, et prenons la route du fort de Buoux. En fin de journée, il n’est pas rare de se trouver seul parmi lesruines de cet ancien fort médiéval perché au sommet de son éperon rocheux.Refuge pour les huguenots pendant les guerres de Religion, ce site inexpugnable fut démantelé par Louis XIV. Nous déambulons parmi les citernes, le donjon et l’église à demi debout, franchissons une à une les courtines jusqu’à la tour de guet… L’émotion est décuplée par le panorama sur les falaises vertigineuses et les aiguilles rocheuses dominant le vallon de l’Aiguebrun,les monts du Luberon et la montagne de Lure. Voici un Luberon sauvage, entaillé de gorges profondes et touffues, à mille lieues de la carte postale de Bonnieux ! Le fort de Buoux, et les vestiges de l'église du village (XIIIe siècle) et ci-contre, les silos d'époque protohistorique. L'éperon rocheux de Buoux est occupé depuis des millénaires. Mer de lavande sur le plateau des claparèdes Buoux fait une étape toute trouvée pour passer la nuit. Depuis le gîte d’étape La Sparagoule ou depuis l’auberge des Seguins, petit paradis niché au creux du vallon de l’Aiguebrun, le sentier longe le seul cours d’eau permanent du Luberon avec la Durance, dans un décor verdoyant. Buis, chênes verts et pubescents, érables de Montpellier conservent la fraîcheur et l’humidité de la rivière. Les falaises abritent parfois desgrottes, telles la baume de l’Eau (propriété privée, soyez très respectueux), grand bassin d’eau noire que l’on déniche au jugé après avoir traversé l’Aiguebrun. Le chemin empierré zigzague pour grimper jusqu’à Sivergues. Le hameau se résume à l’essentiel : une église de poche et une poignée de maisons de pierre où l’on perçoit, derrière les murs, la convivialité des tablées familiales. Cap au nord, nous franchissons une nouvelle fois la vallée de l’Aiguebrun pour rejoindre le plateau des Claparèdes (de l’occitan clapareda : plaine caillouteuse). Les cigales accompagnent nos pas tout au long de cette vaste étendue ratissée de champs de lavande. On songe à une mer violette, délicieusement odorante. Un champ de lavande vraie (Lavandula angustifolia) sur le plateau des Claparèdes. La récolte, mécanique, a lieu en été, lorsque les fleurs sont bien épanouies. Destination finale : Saignon Des bories, cabanons de pierre sèche typiques du Luberon, surgissent ici etlà. On dit qu’il faut de 200 000 à 300 000 pierres pour bâtir, sans mortier, ni pilier, une seule de ces constructions aux airs de ruches géantes. La plupart ont été édifiées aux XVIIIe et XIXe siècles pour servir de granges, d’écuries ou d’habitations saisonnières. Les boules de lavande, alignées en rangées parfaites, nous guident jusqu’à la descente finale vers Saignon. Ce village médiéval s’étire comme un chat sur son rocher, au-dessus de la vallée d’Apt. La chapelle castrale se confond superbement avec la roche, et les ruelles regorgent d’adorables détails : une fontaine moussue sur une placette, des balcons d’où pendent des bignonias, un beffroi, une calade menant aux ruines du château et, tout au bout du rocher de Bellevue, une vue à tomber sur le Luberon. Curieusement, les visiteurs ne sont pas légion. «Saignon est relativement préservée, elle a gardé quelque chose de secret », nous confie un habitant. Au randonneur de découvrir les autres richesses cachées du Luberon. Dans le vallon de l'Aiguebrun, entre Buoux et Sivergues, découvrez le miroir noir de la baume de l'Eau. Cette retenue d'eau est invisible du chemin,et le site est privé.
LE LEGENDAIRE TRAIN DE MINERAI DE FER MAURITANIEN....
par Myko Dele
Au printemps 2016, je me suis rendue dans le désert du Sahara pour monter sur le légendaire train de minerai de fer mauritanien. Sur une longueur de 2,5 kilomètres, le train est considéré comme l'un des plus longs au monde. Le chemin de fer est l'artère économique de la Mauritanie et un récit de son passé colonial. Construit dans les années 60 par les Français et plus tard repris par SNIM (société nationale minière et industrielle), il fonctionne depuis près d'un demi-siècle, transportant sans relâche du minerai de fer des mines de Zouerat vers le port de Nouadhibou. Comme il n'y a pas de connexions routières entre les deux villes, les gens, leurs biens et le bétail sont autorisés à voyager gratuitement dans les wagons de marchandises du train. Pour un groupe d'hommes mauritaniens, le transport de produits alimentaires et de moutons est leur travail à plein temps. Ils se déplacent entre les mines et le port plusieurs fois par semaine, ce qui dure un dur voyage de 16 heures à travers des tempêtes de sable, des journées extrêmement chaudes et des nuits glaciales. ********************
Le train quitte les mines de Zouerte chargées de minerai de fer et de mouton
Le trajet en train de 700 kilomètres entre Zouerat et Nouadhibou peut durer entre 12 et 20 heures
Un jeune berger surveille de près ses animaux. Chaque fois qu'un mouton est trop proche du bord, il lui jette une pierre
Les foulards offrent une certaine protection contre le vent, le sable et la lumière du soleil. Il a l'air très "mauvais".
Un vendeur de pain surveille le train lorsqu'il s'approche du village de Choum
Un jeune berger essaie d'allumer une cigarette reposant sur 80 tons de minerai de fer
Mes co-passagers se divertissent en montant d'une voiture à l'autre tandis que le train se déplace à toute vitesse
Des squelettes de véhicules abandonnés et des tas de déchets de métaux du paysage désertique
Les camionnettes courent le long du train jusqu'à ce qu'elles se s'arrètent à sa station finale à Zouerat
Des centaines de chèvres sont capturées par leurs pattes arrières et jetées dans les voitures comme des sacs de pommes de terre.
Une chèvre vivante vend environ 100 euros à Nouadhibou
Le chemin de fer est étiré le long de la frontière du Sahara occidental qui est rempli de mines terrestres après le conflit entre le Sahara occidental et le Maroc
Mes co-passagers prient alors que le train voyage vers l'est
Style aussi rugueux que le voyage lui-même
Les gens attendent le train à la station de Choum
Le transport de bétail et d'autres biens entre Nouadhibou et Zouerat est le travail à temps plein de Said
Le vent, le sable et la poussière de minerai de fer sont les compagnons de voyage les plus persistants
Pendant un mois de séjour en Mauritanie, je suis monté 8 fois sur le train et j'ai couvert une distance totale de 4 000 kilomètres
La ville d' Utrecht ... Aux Pays-Bas ! A 30 minutes d'Amsterdam, Utrecht est un trésor bien gardé que l'on rechignerait presque à dévoiler ! Si son joli centre médiéval se parcourt à pied ou en vélo, la 4ème ville du pays est suffisamment grande pour accueillir des festivals de renommée mondiale, des boutiques à la mode et des musées passionnants. Impossible de ne pas se laisser séduire par ce mélange d'histoire et de modernité où les églises voisinent avec les cafés branchés Centrale, la place Domplein constitue un point de départ idéal pour la visite. À ses pieds, l'emblématique DomToren. Culminant à 112 m, cette tour gothique fait la fierté de la ville. Les plus courageux qui entreprendront l'ascension des 465 marches seront récompensés par une vue magnifique. Comptez une bonne matinée pour vous imprégner de l'ambiance du centre. Ici, chaque pas mène de surprise en coup de coeur. Au détour des ruelles : un marché au poisson, un café niché dans une église, un jardin verdoyant enfermé par un cloître... Dynamique, la ville regorge de bonnes adresses comme le café Winkel Van Sinkel prisé des étudiants, à proximité du Canal de l'Oudegracht bordé de terrasses et de verdure. Ses quais, construits au Moyen-Age au niveau de l'eau et longés par des caves profondes qui servaient autrefois d'entrepôt, sont uniques en leur genre. Après le déjeuner, une flânerie s'impose dans le quartier, paradis du shopping avec ses concepts stores et ses boutiques branchées. À quelques coups de pédales du centre historique, le quartier sud, plus calme, recense sept musées très divers comme le Musée Central ou la maison Dick Bruna, consacrée au personnage Miffy et à son créateur qui fête ses 60 ans cette année ! À l'Est, ne manquez pas la maison Schröder de Rietveld, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. En soirée, regagnez le centre pour boire un verre ou dîner sur la conviviale Place Neude.
Kurt Wenner est un artiste américain né dans le Michigan. Pour créer ses œuvres urbaines, il utilise la technique de l’anamorphose : il dessine donc des œuvres déformées au sol mais qui, vues sous un certain angle, donnent une impression de 3D très réaliste et semblent correctement proportionnées. Ses dessins sont réalisés aux pastels.
Un artiste anglais s'amuse à transformer le pavé des rues d'Europe pour susciter l'admiration des passants. A l'aide de ses craies de couleurs, il donne vie à ses dessins en 3D. Effet trompe-l'oeil assuré ! Julian Beever est un peintre britannique
ORIGINAL Quand le Street Art se confond avec la végétation, cela donne de superbes peintures végétalisées qui embellissent les murs. De jolies fresques murales qui prennent tout leur sens et gagnent en splendeur grâce à dame nature qui elle aussi est une artiste . Un pommier ou un poirier se fera l'atout charme de cette demoiselle ... Un coup de peigne n'est pas du luxe dans cette chevelure épaisse .. Une chevelure luxuriante sur un joli minois .
Sources d'eau chaude à faire au moins une fois dans sa vie.
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Compiègne...Une Escapade Napoléonienne Par Léa Billon Du Magazine Détours En France
Compiègne fut le terrain de chasse favori des têtes couronnées et la destination festive des impératrices. Ville-musée, elle offre, le temps d’un week-end, une immersion dans un passé de folie et de génie. Découvrez nos spots incontournables pour sillonner l’Histoire.
Le Palais Impérial De Compiègne... Dans L’intimité Des Souverains La chambre à coucher de l'empereur. À 50 minutes de Paris, l’Oise est une terre de princes, de rois et d’empereurs qui rayonne par la diversité des personnages qui l’ont façonné. Seule commune française qui compte quatre familles royales et impériales, Compiègne abrite l’un des plus beaux palais de l’architecture néo-classique. Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire. Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu, dès 1956, les fameuses “Séries de Compiègne” qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et l’élite parisienne : politiques, artistes et scientifiques. Pendant un mois et demi, les souverains conviaient, chaque semaine, une centaine d’invités qui étaient conduit par train affrété au départ de Paris. Coup De Coeur .Une mention spéciale pour les appartements impériaux, splendide ensemble de décors du Premier et du Second Empire restitués à l’identique, qui plongent lesvisiteurs dans l’intimité des souverains.
Les Musées Du Second Empire. Le Palais impérial de Compiègne. Au sortir des appartements impériaux, l'opportunité vous est offerte de poursuivre votre voyage dans l'histoire du règne de Napoléon III en découvrant les musées du Second Empire. Installés dans des espaces destinés au temps des « séries » à des hôtes prestigieux, tels le prince et la princesse de Metternich ou encore le baron Haussmann, le musée du Second Empire et le musée de l'Impératrice font revivre la mémoire de cette époque à travers une collection de tableaux, de sculptures et de mobilier. Des objets qui évoquent les arts décoratifs fastueux du temps des premières Expositions universelles. Certains proviennent du palais, d'autres des résidences impériales détruites de Saint-Cloud et des Tuileries, d'autres encore de familiers de la cour.
La Forêt De Compiègne...Dans Les Pas De L’impératrice Eugénie Depuis le Palais impérial de Compiègne, prenez la direction de l’Allée des Beaux-Monts, une percée de 4 km qui le relie à la forêt. D’une superficie de 14 000 hectares, c’est l’un des plus grands massifs forestiers et la 3ème forêt domaniale de France. Une forêt dans laquelleil est impossible de se perdre : à chaque carrefour, les poteaux étoilés sont marqués d’une pastille rouge qui indiquent la direction du Palais impérial ! Une idée ingénieuse de Napoléon III pour aider Eugénie à retrouver son chemin. Créée en 1810 et achevée en 1853 sur ordre de Napoléon III, l’allée visait à reproduire la perspective de Schönbrunn près de Vienne,le palais d’été de la dynastie austro hongroise dont Marie-Louise, l’épouse de l’Empereur était issue.
Auberge À La Bonne Idée...Hôtel Restaurant 3 Étoiles Au Cœur De La Forêt De Compiègne. Yves Giustinani a plus d'un tour dans son sac pour charmer les gourmets. A commencer par des créations harmonieuses aux saveurs délicates : ravioles de foie gras ; carpaccio de langoustines ; bar en croûte de sel; ris de veau ; soufflé au Grand Marnier et l'incontournable crêpe de l'auberge flambée au kirsch. Ajoutez à cela un décor rassurant (poutres, boiseries, vieilles pierres). Le tout dans un cadre privilégié : dès les beaux jours, installez-vous sur la terrasse ombragée avec une vue magnifique sur le parc.
Le Festival Des Forêts. Depuis 1992, le Festival des Forêts met en espace la musique classique dans les décors naturels des forêts de Laigue et de Compiègne. Afin de préparer le spectateur à l'écoute de la musique, le Festival a imaginé un "concert-randonnée", promenade permettant, avant le concert, de découvrir le patrimoine naturel et historique de la région. Avec l’exigence qui lui est chère, le Festival conçoit dans des lieux souvent insolites, des concepts toujours plus novateurs qui associent lamusique classique à la danse, au cinéma et aux feux d’artifice.
Le Musée De La Figurine Historique... Revivez La Bataille De Waterloo 1er musée de cette importance dévolu aux sculptures miniatures... Il vit le jour en 1927 grâce au legs de la collection d’Alfred Ternisien. Dans ce coffre à jouets rêvé des enfants, fourmillant de détails, plus de 100 000 figurines de 6 à 20 cm déroulent nombre d’épisodes de l’histoirede France, comme la fameuse bataille de Waterloo. Avec près de 12 000 pièces, c’est le plus important diorama du musée. 25m2 de reconstitution, mettant en scène les principaux protagonistes, Napoléon, Wellington et le bataillon hanovrien d’Ompteda, permettent de comprendre la défaite du 18 juin 1815.
Le Théâtre Impérial De Compiègne.
L’une des salles les plus parfaites du monde... Beaucoup plus accomplie que celle du Musikverein de Vienne
Carlo-Maria Giulini, chef d’orchestre. Ce lieu d’exception en France est né de la volonté de Napoléon III qui souhaitait un bâtiment à la hauteur des fastes qu’il offrait à ses nombreux invités lors de ses séjours réguliers à Compiègne. Dès sa conception, le Théâtre Impérial a eu pour objectif de recevoir au mieux ses hôtes. Et l’on peut dire que ses qualités architecturales et acoustiques en font un véritable joyau considéré comme l’un des théâtres les plus parfaits au monde, comme le soulignait le célèbre chef d’orchestre Carlo Maria Giulini. Depuis 2009, sous la conduite de son directeur, Eric Rouchaud, le projet du Théâtre Impérial qui a pour objectif d’accorder une place privilégiée à la musique et à l’art lyrique, notamment au chant français, explore différents axes artistiques (opéra, récital, musique baroque, musique symphonique, ainsi que théâtre musical ou ballet) du baroque à nos jours.
Du Palais Au Jardin...Une Chambre D'hôtes Impériale. À 50 m du Palais impérial, cet hôtel particulier de 300 m² a été reconstruit sur les ruines d’un ancien couvent. Ses meubles d’époque et sa décoration raffinée font revivre les fastes des fameuses "Séries de Compiègne". Petit-déjeuner dans une salle à manger au sol à cabochons, détente dans le petit salon en parquet de Versailles et chambres impériales avec vue sur le Palais :une maison d’hôtes qui rend le temps réversible !
Palais de Compiègne - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Auberge À la bonne idée - Restaurant - Voir la fiche Musée de la figurine historique - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Théâtre impérial de Compiègne - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Du palais au jardin - Chambre d'hôtes/Gîte/Refuge - Voir la fiche
Au lendemain d’une Révolution ayant désorganisé notre marine militaire et la privant d’officiers expérimentés faisant la gloire du pays sous Louis XVI, les corsaires français, au nombre desquels figura Surcouf qui par ses exploits légendaires mérita le nom de Roi des corsaires, soutinrent vaillamment l’antique réputation de nos marins en infligeant à nos ennemis de lourdes pertes et en troublant leur commerce
Né à Saint-Malo le 12 décembre 1773, Robert Surcouf appartenait par sa mère à la famille de La Barbinais et de Duguay-Trouin. Dès son enfance il annonça un caractère ferme, résolu, et montra peu de dispositions pour l’étude. Ses parents habitaient une propriété près de Cancale, et c’est à l’école de cette petite ville, puis dans un collège voisin de Dinan, dirigé par un prêtre, qu’il reçut les premiers éléments d’une instruction fort négligée ; car, peu studieux, il préférait les jeux turbulents aux ennuis de la classe.
Sa mère désirait qu’il se vouât à l‘état ecclésiastique, pour lequel il avait une vive antipathie, et il s’enfuit du collège à la suite d’une
lutte avec son professeur qui voulait lui infliger une correction. Il n’avait pas encore treize ans, et cet acte d’insubordination détermina son père à le laisser suivre son penchant irrésistible pour la marine. C’était chez lui une véritable vocation ; il passait toutes ses journéesdans les bateaux de la Houlle, montrant déjà une intrépidité qui, plus d’une fois, étonna les vieux pêcheurs.
Robert Surcouf en 1815. Lithographie d’Antoine Maurin.
On lui permit enfin de prendre la mer à bord d’un petit bâtiment de commerce, mais qui ne faisait pas de voyage au long cours. Cette
navigation, trop circonscrite, ne pouvait convenir à ses goûts aventureux ; il l’abandonna pour s’embarquer comme volontaire sur le
navire l’Aurore, frété pour les Indes. Durant cette traversée, le jeune Robert s’appliqua à acquérir les connaissances si difficiles du
rude métier de marin. De Pondichéry, l’Aurore se rendit à l’Isle de France — nom de l’île Maurice de 1715 à 1810 —, puis elle fit
voile pour Mozambique. Surprise par une effroyable tempête dans le canal de ce nom, elle se perdit sur la côte africaine, et cette catastrophe fut pour Surcouf l’occasion de déployer un zèle et une intrépidité qui lui valurent le grade d’officier à bord du navire portugais le Saint-Antoine, que le capitaine de l’Aurore affréta pour retourner à l’Isle de France.
De nouveaux désastres assaillirent ce bâtiment qui aborda la côte de Sumatra et parvint à se rendre à Poulo-Pinang — Penang, au nord-ouest dela Malaisie —, où l’équipage dut prendre passage sur un navire en destination de Pondichéry, pour de là gagner l’Isle de France. Aussitôt il repartit pour Mozambique, en qualité d’officier, sur le Courrier d’Afrique, dont le voyage s’effectua plus heureusement. Son ancien capitaine, qui avait reconnu en lui une aptitude peu commune, l’engagea à son retour, bien qu’il eût il peine dix-sept ans et demi, comme lieutenant sur le brick la Revanche qui appareilla de Port-Louis le 23 mai 1791, pour explorer les côtes de Madagascar.
Revenu de nouveau à l’Isle de France, Surcouf, désirant revoir sa patrie, prit une place de timonier sur la flûte la Bienvenue, quirentrait en France. Il était depuis six mois dans sa famille, lorsque l’occasion de reprendre sa vie active se présenta. Le 27 août
1792, il repartit pour l’Isle de France comme lieutenant sur le Navigateur. Le blocus resserré des îles par suite de la guerre avec l’Angleterre, vint mettre un terme à ses voyages de Mozambique ; il se fit embarquer dans le grade d’enseigne, à bord d’une corvette de guerre de la colonie.
La traite des noirs ayant été abolie par la Convention nationale, on dut la continuer clandestinement, et Surcouf n’hésita pas à se livrer à cette navigation périlleuse. Il accepta le commandement du brick la Créole, et fit plusieurs voyages à Madagascar et à la côte d’Afrique.
L’autorité en eut connaissance, et il n’échappa au sort qui le menaçait que par sa présence d’esprit. Trois commissaires du comité colonial s’étant présentés à l’improviste à son bord pour visiter le bâtiment qui portait encore les traces des esclaves débarqués la nuit précédente, Surcouf les traita avec la plus grande politesse, les força d’accepter un déjeuner, et pendant qu’ils étaient à table, il donna l’ordre à son second de gagner le large. Une fois en pleine mer, il les menaça de les
mener à la côte d’Afrique, au milieu de leurs frères et amis les noirs, s’ils ne dressaient pas un procès-verbal constatant qu’ils n’avaient rien vu à bord qui indiquât un bâtiment se livrant à la traite et certifiant qu’un raz-de-marée avait seul éloigné le navire de son ancrage, capitulation que les commissaires, à moitié morts de frayeur, s’empressèrent d’accepter.
Prise du Triton par Robert Surcourf à bord de l’Émilie, le 29 janvier 1796.
Détail d’une image d’Épinal de la série Gloires nationales (1914).
Bientôt après, Surcouf commanda le corsaire le Modeste, de cent quatre-vingts tonneaux avec trente hommes d’équipage et quatre canons, qui prit le nom d’Émilie. Le gouverneur Malartic lui refusa une lettre de marque, et l’envoya, avec un congé de navigation seulement, aux îles Seychelles, chercher unecargaison de grains pour l’approvisionnement de la colonie. Le 3 septembre 1795, l’Émilie ayant quitté Port-Louis, chassée par les Anglais jusqu’au nord de l’Équateur, Surcouf se trouva dans la position la plus critique, n’ayant plus de vivres pour effectuer son retour.
Ce fut alors qu’il conçut le hardi projet d’aller vers le golfe du Bengale pour s’y ravitailler par quelque prise. Il s’empara d’abord d‘un navirechargé de bois, puis d’un brick-pilote et de deux bâtiments de riz.
Ayant remarqué que le brick le Cartier marchait mieux que l‘Émilie, il le monta avec une partie de son équipage, et c’est avec lui qu’il s’empara de la Diana, sortant de Calcutta, chargée de 6 000 balles de riz, ensuite du Triton, vaisseau de la Compagnie des Indes, de 26 pièces de 12 et de 150 hommes d’équipage.
Ce fut au moyen d’une ruse, en hissant à son mât de misaine le yacht anglais, signal des pilotes du Gange, qu’il parvint à aborder le Triton, dont une brusque attaque le rendit maître après avoir tué de sa main le capitaine d’un coup de pistolet. Le 10 mars 1796, Surcouf, montant sa glorieuse prise, jetait l’ancre à l’Isle de France. Le gouvernement, sous prétexte que l’Émilie n’était pourvue que d’un congé de navigation, confisqua tous les navires capturés dans ce court et glorieux voyage.
Les armateurs de l’Émilieréclamèrent, mais le tribunal de commerce maintint la confiscation.Surcouf se décida alors à venir en France faire valoir ses droits. Le Directoire fit de cette affaire l’objet d’un message au conseil des Cinq-Cents, qui arrêta que « les prises faites dans les mers de l’Inde par le navire l’Émilie appartiendraient aux armateurs et équipages de ce navire, et leur seraient restituées en nature, si elles existaient encore, ou que le prix leur en serait remis. » Surcouf, devenu ainsi créancier de l‘État pour une somme de 1 700 000 livres, consentit à la réduire à 600 000.
Après 14 mois de séjour à Paris, il vint habiter sa ville natale. Fatigué de cette longue inaction, il prit le commandement du corsaire la Clarisse, de 14 canons et de 140 hommes d’équipage, qui partit pour l’Isle de France dans le courant de 1798. Se trouvant dans l’lhémisphère nord, presque sous la ligne, il eut à soutenir un combat acharné contre un navire anglais qu’il mit en fuite. Dans la latitude de Rio de Janeiro, il s’empara, sans coup férir, d’un bâtiment richement chargé, dont la cargaison produisit 400 000 francs.
Le 5 décembre 1798, il touchait notre colonie malgré les croiseurs ennemis qui la bloquaient. Il en repartit l’année suivante pour se rendre dans les brasses du Bengale, et rencontra dans sa route, devant le port de Souson, sur la côte de Sumatra, deux vaisseaux anglais chargés de poivre. Les ayant attaqués, il s’en empara à la suite d’un combat acharné, et les ramena à l’Isle de France. Étant reparti aussitôt pour une nouvelle croisière, sur la Clarisse, dans le détroit de la Sonde, il descendit à terre sur une côte qu’il croyait inhabitée, entre l’île de Cantaye et Java, pour renouveler sa provision, et fut tout à coup entouré d’une troupe de naturels auxquels il n’échappa que par sa fermeté envers le chef à qui il fit accepter un foulard rouge qu’il avait à son cou.
Prise du Kent par Robert Surcourf à bord de la Confiance, le 7 octobre 1800 dans le golfe du Bengale.
Peinture d’Ambroise-Louis Garneray (1850)
Après s’être emparé d’un navire danois portant une cargaison anglaise, puis d’un bâtiment portugais chargé d’argent pour une somme de 116 000 piastres, il fit voile pour le golfe du Bengale et s’empara d’un navire de 20 canons qui se rendait à Bombay avec une riche cargaison ; mais poursuivi par une frégate anglaise, il ne dut son salut qu’à une supériorité de marche acquise par des sacrifices désespérés. Le 1er janvier 1800, Surcouf fit encore la capture d’un bâtiment chargé de riz ; quatre jours après, ayant accosté deux navires américains, la Louisia et le Mercury, il prit l’un à l’abordage après un terrible combat. L’autre lui échappa par la fuite.À la suite de ces exploits, il revint à l’Isle de France. Son bâtiment avait beaucoup souffert ; un radoub complet lui était nécessaire. Le valeureux capitaine, ne pouvant plus se résoudre au repos que lui imposait cette longue opération, accepta le commandement du corsaire la Confiance, navire bordelais, renommé pour un des meilleurs marcheurs, qu’il arma immédiatement en guerre et avec lequel il reprit ses courses aventureuses. Il quitta l’Isle de France à la mi-avril 1800, et se dirigea encore vers le détroit de la Sonde. Cette campagne fut marquée, comme les précédentes, par de nombreuses actions d’éclat qui vinrent grandir encore une renommée déjà sans exemple dans les mers de l’Inde.
Les Anglais, qui avaient à souffrir considérablement des succès de l’intrépide corsaire, envoyèrent des frégates de guerre à sa recherche, et mirent à prix sa capture. Ces mesures, loin d’effrayer Surcouf, le firent redoubler d’audace, au point qu’il eut la témérité d’attaquer le Kent, vaisseau de la compagnie des lndes, de 38 canons et de plus de 400 hommes d’équipage. Après un combat au corps à corps et des plus meurtriers à l’abordage, où les Anglais comptèrent 70 morts et blessés, il s’en rendit maître. Traînant cette glorieuse prise à sa suite, il revint à l’Isle de France, où il fut accueilli comme un véritable héros.
Le 29 janvier 1801, la Confiance, armée en aventurière, et chargée d’une riche cargaison, fit voile pour la France. C’était une traversée difficile et bien périlleuse à travers les flottes anglaises auxquelles il n’échappa que par des changements de direction, des manœuvres habiles et la supériorité de sa marche. Sa destination était Bordeaux, mais il ne put y arriver, et fut obligé, après bien des efforts et une chasse périlleuse, d’entrer à La Rochelle,où il mouilla le 13 avril. Il se rendit à Saint-Malo pour revoir sa
famille et s’y maria.
Lorsque la paix d’Amiens — nom donné à la seule période de paix générale en Eurpe (du 25 mars 1802 au 18 mai 1803) entre les déclarations de guerre àla France de l’automne 1793 et la première abdication de Napoléon en 1814 — fut rompue, le premier consul, qui avait entendu parler des hautsfaits de Surcouf, voulut le voir, et lui offrit un grade supérieur avecle commandement de deux frégates destinées à croiser dans les mers de l’Inde, où son nom était devenu la terreur du commerce britannique. Il refusa, ne voulant pas se prêter aux exigences de la discipline militaire. Cependant il accepta la croix de la Légion d’honneur, à la création de l’ordre.
Alors il arma plusieurs corsaires pour la chasse contre le commerce anglais auquel il continua de porter les coups les plus désastreux. En 1807, lui-même reprit la mer sur un navire qu’il avait fait construire, et qu’il appela le Revenant ; il portait 18 pièces de canon, 200 hommes d’équipage. Le 2 mars, il quittait la rade de Saint-Malo, se dirigeant vers les lieux témoins de ses premiers exploits. Le 10 juin, il touchait l’Isle de France, et le 3 septembre il faisait voile pour legolfe du Bengale, où il allait entreprendre sa dernière croisière.
Robert Surcouf. Timbre émis le 4 juin 1951 dans la série Personnages célèbresde la première moitié du XIXe siècle.
Dessin de Charles Mazelin.
En l’espace de quelques jours, il s’empara de cinq bâtiments dont le chargement s’élevait à 37 000 balles de riz, qu’il envoya aux colonies françaises, alors dans une grande pénurie. Si ses prises furent très considérables pendant cette campagne, les dangers qu’il courut ne le furent pas moins, exposé qu’il fut à une chasse des vaisseaux anglais auxquels il eut encore le bonheur d’échapper.
Dans les premiers jours de février 1808, il rentrait à l’Isle de France où il fut reçu avec les témoignages de la plus vive reconnaissance. Après une seconde croisière du Revenant, à laquelle Surcouf, fatigué, ne prit point de part, il résolut de l’armer en aventurier pour retourner en France ; mais le gouverneur Decaen s’en empara d’autorité pour les besoins de la colonie. Surcouf eut avec lui, à ce sujet, une altercation très vive. Contraint de céder, il lui fallut se résigner à prendre le commandement du navire le Charles, destiné pour la France, chargé d’une cargaison évaluée cinq millions.
Le 21 novembre 1808 il quitta l’Isle de France, et dans les premiers joursde février 1809 il entrait à Saint-Malo, après avoir traversé, au milieu des dangers de toute espèce, les croiseurs ennemis. Le général Decaen, après le départ de Surcouf, avait mis ses biens sous le séquestre pour n’avoir pas pris à son bord l’état-major d’un vaisseau portugais, ainsi qu’il en avait reçu l’ordre. Surcouf se présenta au ministre de la marine Decrès, lui expliqua son affaire, dont il rendit compte à l’empereur, qui, par un décret spécial, ordonna qu’il fût remisen possession de ce qui lui appartenait aux îles de France et de Bourbon (La Réunion).
Malgré la saisie de l’autorité locale, Surcouf s’adonna alors exclusivement aux armements contre les Anglais, auxquels il avait voué une haine invétérée. L’Auguste, la Dorade, la Biscayenne, l’Edouard, l’Espadon, la Ville-de-Caen, l’Adolphe et le Renard sillonnèrent la mer, et leurs courses hardies lui rapportèrent beaucoup. Il était colonel de la cohorte urbaine de Saint-Malo lorsque les événements de 1814 survinrent. À partir de cette époque, il se livra au commerce, et devint un des plus riches armateurs.
Dans les Cent-Jours de 1815, il fut nommé chef de légion des gardes nationales de l’arrondissement de Saint-Malo, dont il donna sa démissionà la fin de septembre. En 1817, il déclara au bureau des classes renoncer à la navigation et ne s’occupa plus que de ses nombreux armements. On comptait dix-neuf navires lui appartenant. En 1821, il fut saisi d’une indisposition subite, et expira le 8 juillet suivant, aprèsavoir reçu les secours de la religion.
Sa perte fut vivement sentie à Saint-Malo, où il était très aimé, et on peut voir son tombeau dans le cimetière de cette ville. Surcouf était d’un caractère brusque, un peu bourru, emporté, mais excellent, généreux et humain, ce que les Anglais eux-mêmes se sont plu à reconnaître.
Le village de Saint-Cirq Lapopie est suspendu à près de 100 mètres au-dessus d’un méandre du Lot. La belle quercinoise bruisse d’une intense vie culturelle et artistique. Le poète André Breton avait trouvéà Saint-Cirq Lapopie une clé essentielle de son existence.
Un rêve vertigineux Il y a les villages dont on rêve et les villages de rêve.
Saint-Cirq-Lapopie appartient aux seconds. Un site, incroyable, en surplomb vertigineux au-dessus du Lot et de ses mystères préhistoriques d’un côté, s’ouvrant sur le causse de Limogne de l’autre.
Une harmonie de vieilles maisons quercinoises qui se lovent au fil de ruelles fleuries, de carriéroux (ruelles) et d’escaliers. Le poète
surréaliste André Breton y eut une révélation : celle d’y avoir trouvé son « paradis terrestre », rien que ça ! Saillant de sa terrasse rocheuse, l’église gothique fortifiée date du début XVIe siècle.
C’est un spectacle inoubliable lorsque, après avoir emprunté, au départ de Cahors, la route bordée de falaises qui se faufile dans la vallée du Lot, on découvre Saint-Cirq-Lapopie. Perché à près de 100 mètres au-dessus de la rivière, ce village épouse majestueusement le relief rocheux. Saint-Cirq offre au soleil levant ses belles façades blondes et ses toitures pentues de tuiles brunes, étagées à flanc de colline. Au sommet se dresse le puissant clocher fortifié de l’église gothique du XVIe siècle, avec sa chapelle romane et sa terrasse offrant une vue inoubliable sur la vallée, dont le chemin de halage est taillé dans le calcaire.
En contrebas, subsistent les ruines du château des seigneurs Cardaillac, détruit sur ordre de Charles VIII. Une touche florale Ici, pas une bâtisse ne vient rompre l’harmonie de l’ensemble. De rues en ruelles, de passages en escaliers se dévoilent des maisons où
l'influence des seigneurs du Moyen Âge, celle des envahisseurs anglais, celle d’artistes et d’artisans s’entremêlent.
Les bâtisses du XIIIe aux XIVe siècles, aux façades souvent hautes et étroites, ont des fenêtres à meneaux ou à arcatures, de fières portes travaillées, des encorbellements, des courettes fleuries. Les arcades des échoppes de chaudronniers, peaussiers ou tourneurs abritent de nos jours boutiques et auberges. L'histoire du bourg Lorsque l’on évoque Saint-Cirq, impossible de ne pas mentionner André Breton, l’une de ces figures les plus marquantes. Jusqu’à sa mort en 1966, il y occupe une ancienne auberge de mariniers du XIIIe siècle, place du Carol, en bas du village, où il passe tous ses étés. Le poète et écrivain a la « révélation » en 1950, lors de l’inauguration de la « Route sans frontières n° 1 » (imaginée par le mouvement pacifiste Citoyens du monde) qui passait par le village. Saint-Cirq lui apparaît telle « une rose impossible dans la nuit ».
Il écrivit : « Saint-Cirq a disposé sur moi du seul enchantement : celui qui fixe à tout jamais. J’ai cessé de me désirer ailleurs. Je crois que le secret de sa poésie s’apparente à celui de certaines Illuminations de Rimbaud, qu’il est le produit du plus rare équilibre dans la plus parfaite dénivellation des plans. »
Rien que ça. Ses amis Tsuguharu Fujita, Max Ernst ou Man Ray viennent régulièrement le rejoindre, donnant à ce village si paisible une touche d’excentricité et de poésie. Ils refont le monde le soir dans les cafés, quand, dans la journée, ils partent sur les grèves
du Lot en quête d’agates… Breton en trouve tant qu’il a l’impression, dit-il, de « fouler le sol du paradis terrestre ».
Résident estival lui aussi, le peintre espagnol Pierre Daura, trouvera à Saint-Cirq l’inspiration pour ses toiles abstraites. À sa mort en 1976, il lègue à la région Midi-Pyrénées sa maison (XIIIe-XIVe siècles), métamorphosée en un prestigieux laboratoire accueillant en résidence des artistes du monde entier.
Le dernier tourneur sur bois.
Au Moyen Âge et jusqu’au XIXe siècle, Saint-Cirq était renommé pour ses artisans, les « roubinetaïres ». Ces tourneurs sur bois étaient appelés ainsi car ils réalisaient surtout des robinets de tonneaux à vins, qui étaient ensuite transportés par gabares sur le Lot. Patrick Vinel, dernier d’une dynastie de cinq générations, a repris l’atelier familial il y a neuf ans et est aujourd’hui le seul à perpétuer la tradition. Son échoppe est dans la rue principale et toujours ouverte aux curieux.
Le Luberon a ses villages stars (Lacoste, Gordes, Roussillon), ses sites incontournables (le Colorado provençal), mais il recèle aussi d'itinéraires méconnus. De Bonnieux à Saignon, le GR911 nous conduit à travers un paysage qui alterne falaises, champs de lavande et vallons ombragés. Deux jours de randonnée inoubliables, loin des foules touristiques, mais au coeur d’un des paysages emblématiques de la Provence.
Saignon, village haut perché.
Le parc naturel régional du Luberon compte près de 3 000 kilomètres d’itinéraires balisés. Nous n’en garderons quevingt-deux : ceux qui séparent Bonnieux de Saignon, reliés entre eux par le GR®911 et le GR® de pays « sentier de la Pierre ». Drôle d’idée
de partir de Bonnieux : qui voudrait quitter ce village, l’un des plus beaux du Luberon ? Du belvédère aménagé au pied de l’église, le regard embrasse Lacoste (dominé par le château du marquis de Sade), les parcelles de vigne et les champs de lavande de la plaine, la touche toscane des belles propriétés agrémentées de cyprès, les monts du Vaucluse et, au loin, le sommet chauve du Ventoux. Devant ce panorama, on se dit quela Provence ne pourra rien nous offrir de plus beau. On se trompe, heureusement ! Il faut d’abord longer la rue Droite, bordée de demeures anciennes, puis passer sous la porte en arc brisé de l’ancien castrum pour rejoindre la campagne du Luberon, toute crissante du chant des cigales. De part et d’autre du GR®, on aperçoit des mas soigneusement retapés « à l’ancienne » et des bastides entourées d’oliviers. Le sentier bordé de murets de pierre exhale des arômes de thym et de romarin.
Datant de 1870, l'église Neuve vue du Belvédère de Bonnieux, (village qui devint français par l'annexion des deux États d'Avignon et du Comtat Venaissin en 1791).
Détours au village de Buoux.
Au loin apparaissent la haute tour du prieuré Saint-Symphorien, les ruines perchées du fort médiéval de Buoux et les deux falaises qui prennent enétau la rivière Aiguebrun. Splendide ! Le village de Buoux fait la sieste autour de sa petite mairie. Nous remplissons notre gourde à la fontaine, où nagent des poissons rouges, et prenons la route du fort de Buoux. En fin de journée, il n’est pas rare de se trouver seul parmi lesruines de cet ancien fort médiéval perché au sommet de son éperon rocheux.Refuge pour les huguenots pendant les guerres de Religion, ce site inexpugnable fut démantelé par Louis XIV. Nous déambulons parmi les citernes, le donjon et l’église à demi debout, franchissons une à une les courtines jusqu’à la tour de guet… L’émotion est décuplée par le panorama sur les falaises vertigineuses et les aiguilles rocheuses dominant le vallon de l’Aiguebrun,les monts du Luberon et la montagne de Lure. Voici un Luberon sauvage, entaillé de gorges profondes et touffues, à mille lieues de la carte postale de Bonnieux !
Le fort de Buoux, et les vestiges de l'église du village (XIIIe siècle) et ci-contre, les silos d'époque protohistorique.
L'éperon rocheux de Buoux est occupé depuis des millénaires.
Mer de lavande sur le plateau des claparèdes Buoux fait une étape toute trouvée pour passer la nuit. Depuis le gîte d’étape La Sparagoule ou depuis l’auberge des Seguins, petit paradis niché au creux du vallon de l’Aiguebrun, le sentier longe le seul cours
d’eau permanent du Luberon avec la Durance, dans un décor verdoyant. Buis, chênes verts et pubescents, érables de Montpellier conservent la fraîcheur et l’humidité de la rivière. Les falaises abritent parfois desgrottes, telles la baume de l’Eau (propriété privée, soyez très respectueux), grand bassin d’eau noire que l’on déniche au jugé après avoir traversé l’Aiguebrun. Le chemin empierré zigzague pour grimper jusqu’à Sivergues. Le hameau se résume à l’essentiel : une église de poche et une poignée de maisons de pierre où l’on perçoit, derrière les murs, la convivialité des tablées familiales. Cap au nord, nous franchissons une nouvelle fois la vallée de l’Aiguebrun pour rejoindre le plateau des Claparèdes (de l’occitan clapareda : plaine caillouteuse). Les cigales accompagnent nos pas tout au long de cette vaste étendue ratissée de champs de lavande. On songe à une mer violette, délicieusement odorante.
Un champ de lavande vraie (Lavandula angustifolia) sur le plateau des Claparèdes. La récolte, mécanique, a lieu en été, lorsque les fleurs sont bien épanouies.
Destination finale : Saignon
Des bories, cabanons de pierre sèche typiques du Luberon, surgissent ici etlà. On dit qu’il faut de 200 000 à 300 000 pierres pour bâtir, sans mortier, ni pilier, une seule de ces constructions aux airs de ruches géantes. La plupart ont été édifiées aux XVIIIe et XIXe siècles pour servir de granges, d’écuries ou d’habitations saisonnières. Les boules de lavande, alignées en rangées parfaites, nous
guident jusqu’à la descente finale vers Saignon. Ce village médiéval s’étire comme un chat sur son rocher, au-dessus de la vallée d’Apt. La chapelle castrale se confond superbement avec la roche, et les ruelles regorgent d’adorables détails : une fontaine moussue sur une placette, des balcons d’où pendent des bignonias, un beffroi, une calade menant aux ruines du château et, tout au bout du rocher de Bellevue, une vue à tomber sur le Luberon. Curieusement, les visiteurs ne sont pas légion. «Saignon est relativement préservée, elle a gardé quelque chose de secret », nous confie un habitant. Au randonneur de découvrir les autres
richesses cachées du Luberon.
Dans le vallon de l'Aiguebrun, entre Buoux et Sivergues, découvrez le miroir noir de la baume de l'Eau.
Cette retenue d'eau est invisible du chemin,et le site est privé.
par Myko Dele
Au printemps 2016, je me suis rendue dans le désert du Sahara pour monter sur le légendaire train de minerai de fer mauritanien.
Sur une longueur de 2,5 kilomètres, le train est considéré comme l'un des plus longs au monde.
Le chemin de fer est l'artère économique de la Mauritanie et un récit de son passé colonial.
Construit dans les années 60 par les Français et plus tard repris par SNIM (société nationale minière et industrielle), il fonctionne depuis près d'un demi-siècle, transportant sans relâche du minerai de fer des mines de Zouerat vers le port de Nouadhibou.
Comme il n'y a pas de connexions routières entre les deux villes, les gens, leurs biens et le bétail sont autorisés à voyager gratuitement dans les wagons de marchandises du train.
Pour un groupe d'hommes mauritaniens, le transport de produits alimentaires et de moutons est leur travail à plein temps.
Ils se déplacent entre les mines et le port plusieurs fois par semaine, ce qui dure un dur voyage de 16 heures à travers des tempêtes de sable, des journées extrêmement chaudes et des nuits glaciales.
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Le train quitte les mines de Zouerte chargées de minerai de fer et de mouton
Le trajet en train de 700 kilomètres entre Zouerat et Nouadhibou peut durer
entre 12 et 20 heures
Un jeune berger surveille de près ses animaux. Chaque fois qu'un mouton est trop
proche du bord, il lui jette une pierre
Les foulards offrent une certaine protection contre le vent, le sable et la lumière du soleil.
Il a l'air très "mauvais".
Un vendeur de pain surveille le train lorsqu'il s'approche du village de Choum
Un jeune berger essaie d'allumer une cigarette reposant sur 80 tons de minerai de fer
Mes co-passagers se divertissent en montant d'une voiture à l'autre tandis que le train se déplace à toute vitesse
Des squelettes de véhicules abandonnés et des tas de déchets de métaux du paysage désertique
Les camionnettes courent le long du train jusqu'à ce qu'elles se s'arrètent à sa station finale à Zouerat
Des centaines de chèvres sont capturées par leurs pattes arrières et jetées dans les voitures comme des sacs de pommes de terre.
Une chèvre vivante vend environ 100 euros à Nouadhibou
Le chemin de fer est étiré le long de la frontière du Sahara occidental qui est rempli de mines terrestres après le conflit entre le Sahara occidental et le Maroc
Mes co-passagers prient alors que le train voyage vers l'est
Style aussi rugueux que le voyage lui-même
Les gens attendent le train à la station de Choum
Le transport de bétail et d'autres biens entre Nouadhibou et Zouerat est le travail à temps plein de Said
Le vent, le sable et la poussière de minerai de fer sont les compagnons de voyage les plus persistants
Pendant un mois de séjour en Mauritanie, je suis monté 8 fois sur le train et j'ai couvert une distance totale de 4 000 kilomètres
La ville d' Utrecht ... Aux Pays-Bas !
A 30 minutes d'Amsterdam, Utrecht est un trésor bien gardé que l'on
rechignerait presque à dévoiler ! Si son joli centre médiéval se
parcourt à pied ou en vélo, la 4ème ville du pays est suffisamment
grande pour accueillir des festivals de renommée mondiale, des boutiques
à la mode et des musées passionnants. Impossible de ne pas se laisser
séduire par ce mélange d'histoire et de modernité où les églises
voisinent avec les cafés branchés
Centrale, la place Domplein constitue un point de départ idéal pour la visite. À
ses pieds, l'emblématique DomToren. Culminant à 112 m, cette tour
gothique fait la fierté de la ville. Les plus courageux qui
entreprendront l'ascension des 465 marches seront récompensés par une
vue magnifique.
Comptez une bonne matinée pour vous imprégner de l'ambiance du centre. Ici,
chaque pas mène de surprise en coup de coeur. Au détour des ruelles : un
marché au poisson, un café niché dans une église, un jardin verdoyant
enfermé par un cloître... Dynamique, la ville regorge de bonnes adresses
comme le café Winkel Van Sinkel prisé des étudiants, à proximité du
Canal de l'Oudegracht bordé de terrasses et de verdure. Ses quais,
construits au Moyen-Age au niveau de l'eau et longés par des caves
profondes qui servaient autrefois d'entrepôt, sont uniques en leur
genre. Après le déjeuner, une flânerie s'impose dans le quartier,
paradis du shopping avec ses concepts stores et ses boutiques branchées.
À quelques coups de pédales du centre historique, le quartier sud, plus
calme, recense sept musées très divers comme le Musée Central ou la
maison Dick Bruna, consacrée au personnage Miffy et à son créateur qui
fête ses 60 ans cette année ! À l'Est, ne manquez pas la maison Schröder
de Rietveld, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. En soirée,
regagnez le centre pour boire un verre ou dîner sur la conviviale Place
Neude.
saison 3 de Game of Thrones. La chaîne HBO a fait appel aux artistes
Joe&Max pour la réalisation. La peinture au sol représente le fameux
"Mur" de neige de la série télévisée et donne une illusion de
perspective. Ce trompe-l’œil gigantesque peint dans le quartier Bishops à
Londres mesure 10 mètres sur 7 mètres.
il donne vie à ses dessins en 3D. Effet trompe-l'oeil assuré ! Julian
Beever est un peintre britannique
New Zealand
Mexico
Mexico
Les illusions d’optiques de Kurt Wenner
Kurt Wenner est un artiste américain né dans le Michigan. Pour créer ses œuvres urbaines, il utilise la technique de l’anamorphose : il dessine
donc des œuvres déformées au sol mais qui, vues sous un certain angle,
donnent une impression de 3D très réaliste et semblent correctement
proportionnées. Ses dessins sont réalisés aux pastels.
Un artiste anglais s'amuse à transformer le pavé des rues d'Europe pour susciter l'admiration des passants. A l'aide de ses craies de couleurs,
il donne vie à ses dessins en 3D. Effet trompe-l'oeil assuré ! Julian
Beever est un peintre britannique
ORIGINAL
Quand le Street Art se confond avec la
végétation, cela donne de superbes peintures végétalisées qui
embellissent les murs. De jolies fresques murales qui prennent tout leur
sens et gagnent en splendeur grâce à dame nature qui elle aussi est une
artiste .
Un pommier ou un poirier se fera l'atout charme de cette demoiselle ...
Un coup de peigne n'est pas du luxe dans cette chevelure épaisse ..
Une chevelure luxuriante sur un joli minois .
Cortinaire Couleur De Rocou...
Source : Champignons mortels...
Cortinarius orellanus est un champignon mortel. Également appelé cortinaire montagnard, le nom latin de ce champignon provient d'un arbuste tropical, le rocouyer (Bixa orellana) dont la couleur des fruits et du pigment, roux vif, est semblable à celle du cortinaire.
Description Du Cortinaire Couleur De Rocou .
C'est un champignon de taille assez moyenne, 3 à 9 cm, avec un chapeau irrégulier et bosselé, d'une teinte brun fauve à brun roux. Son aspect est fibrilleux.
Le pied peut être de la même couleur que le chapeau ou jaunâtre. Il s'atténue vers la base. Il est parcouru de fibrilles plus rousses.
Les lames espacées sont d'une belle teinte fauve-orangé.
Cortinarius Orellanus. © dinosoria.com
La chair, jaunâtre, dégage une légère odeur de radis.
Ce champignon pousse sur un sol siliceux et se rencontre tout aussi fréquemment en régions montagnardes qu'en plaines.
On le trouve sous les feuillus et les chênes en automne.
Toxicité de Cortinarius orellanus.
En 1952, en Pologne, 200 personnes ont été intoxiquées par ce champignon. 7 personnes sont mortes.
Ce cortinaire était connu depuis longtemps, mais ses propriétés très toxiques étaient inconnues.
De plus, les symptômes sont encore plus traitres que ceux de l'amanite phalloïde, car ils peuvent n'apparaitre qu'une quinzaine de jours après l'ingestion.
Selon les individus, 2 à 17 jours après l'ingestion, le sujet ressent une sécheresse de la bouche, des nausées, des vomissements et des diarrhées.
L'intoxication attaque les reins. Soit le sujet meurt dans les mois qui suivent, soit il subit une greffe de reins, soit il supporte des hémodialyses toute savie.
V. Battaglia (15.04.2012)
Bibliographie sur les champignons toxiques.
Atlas des champignons mortels, toxiques et non comestibles. Croix Rouge Française. 1973
Champignons mortels et dangereux. Larousse. 1964
Les champignons toxiques et hallucinogènes. Roger Heim Société Nouvelle des Editions Boubée. 1978
Larousse des champignons. 2004
Besoin d’un moment de repos loin des tracas du quotidien ? Ne cherchez plus, pour se détendre et récupérer de manière optimale, l’idéal est de plonger dans une source d’eau chaude. Bonnes pour les muscles et souvent porteuses de vertus thérapeutiques, ces dernières possèdent toutes les qualités nécessaires à votre remise en forme !
Aujourd’hui, Jetlag vous propose de découvrir les 11 plus belles sources d’eau chaude de la planète. De l’Indonésie à l’Islande en passant par le Mexique ou encore la Jordanie, il y en a bien plus que ce que l’on croit, et surtout, pour tous les goûts. Les voici :
2. Banjar Hot Springs, Indonésie
Crédit photo : villabossibali
3. Gellert Baths, Hongrie
Crédit photo : fedez
4. Blue Lagoon, Islande
Crédit photo : bustravel
5. Grotte de Tolantongo, Mexico
Crédit photo : travelandleisure
6. Pamukkale, Turquie
Crédit photo : gogetnews
7. Vulcano, Sicile
Crédit photo : mimitravel
8. Chena Hot Springs, États-Unis
Crédit photo : malera
9. Yangbajing, Tibet
10. Bath, Anglet
11. Ma'In Hot Springs, Jordanie
Par Léa Billon Du Magazine Détours En France
Compiègne fut le terrain de chasse favori des têtes couronnées et la destination festive des impératrices. Ville-musée, elle offre, le temps d’un week-end, une immersion dans un passé de folie et de génie. Découvrez nos spots incontournables pour sillonner l’Histoire.
Le Palais Impérial De Compiègne... Dans L’intimité Des Souverains
La chambre à coucher de l'empereur.
À 50 minutes de Paris, l’Oise est une terre de princes, de rois et d’empereurs qui rayonne par la diversité des personnages qui l’ont façonné. Seule commune française qui compte quatre familles royales et impériales, Compiègne abrite l’un des plus beaux palais de l’architecture néo-classique.
Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire.
Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu, dès 1956, les fameuses “Séries de Compiègne” qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et l’élite parisienne : politiques,
artistes et scientifiques.
Pendant un mois et demi, les souverains conviaient, chaque semaine, une centaine d’invités qui étaient conduit par train affrété au départ de Paris.
Coup De Coeur . Une mention spéciale pour les appartements impériaux, splendide ensemble de décors du Premier et du Second Empire restitués à l’identique, qui plongent lesvisiteurs dans l’intimité des souverains.
Les Musées Du Second Empire.
Le Palais impérial de Compiègne.
Au sortir des appartements impériaux, l'opportunité vous est offerte de poursuivre votre voyage dans l'histoire du règne de Napoléon III en découvrant les musées du Second Empire.
Installés dans des espaces destinés au temps des « séries » à des hôtes prestigieux, tels le prince et la princesse de Metternich ou encore le baron Haussmann, le musée du Second Empire et le musée de l'Impératrice font revivre la mémoire de cette époque à travers une collection de tableaux, de sculptures et de mobilier.
Des objets qui évoquent les arts décoratifs fastueux du temps des premières Expositions universelles.
Certains proviennent du palais, d'autres des résidences impériales détruites de Saint-Cloud et des Tuileries, d'autres encore de familiers de la cour.
La Forêt De Compiègne...Dans Les Pas De L’impératrice Eugénie
Depuis le Palais impérial de Compiègne, prenez la direction de l’Allée des Beaux-Monts, une percée de 4 km qui le relie à la forêt.
D’une superficie de 14 000 hectares, c’est l’un des plus grands massifs forestiers et la 3ème forêt domaniale de France. Une forêt dans laquelleil est impossible de se perdre : à chaque carrefour, les poteaux étoilés sont marqués d’une pastille rouge qui indiquent la direction du Palais impérial !
Une idée ingénieuse de Napoléon III pour aider Eugénie à retrouver son chemin. Créée en 1810 et achevée en 1853 sur ordre de Napoléon III, l’allée visait à reproduire la perspective de Schönbrunn près de Vienne,le palais d’été de la dynastie austro hongroise dont Marie-Louise, l’épouse de l’Empereur était issue.
Auberge À La Bonne Idée...Hôtel Restaurant 3 Étoiles Au Cœur De La Forêt De Compiègne.
Yves Giustinani a plus d'un tour dans son sac pour charmer les gourmets.
A commencer par des créations harmonieuses aux saveurs délicates : ravioles de foie gras ; carpaccio de langoustines ; bar en croûte de sel; ris de veau ; soufflé au Grand Marnier et l'incontournable crêpe de l'auberge flambée au kirsch.
Ajoutez à cela un décor rassurant (poutres, boiseries, vieilles pierres).
Le tout dans un cadre privilégié : dès les beaux jours, installez-vous sur la terrasse ombragée avec une vue magnifique sur le parc.
Le Festival Des Forêts.
Depuis 1992, le Festival des Forêts met en espace la musique classique dans les décors naturels des forêts de Laigue et de Compiègne. Afin de préparer le spectateur à l'écoute de la musique, le Festival a imaginé un "concert-randonnée", promenade permettant, avant le concert, de découvrir le patrimoine naturel et historique de la région.
Avec l’exigence qui lui est chère, le Festival conçoit dans des lieux souvent insolites, des concepts toujours plus novateurs qui associent lamusique classique à la danse, au cinéma et aux feux d’artifice.
Le Musée De La Figurine Historique... Revivez La Bataille De Waterloo
1er musée de cette importance dévolu aux sculptures miniatures...
Il vit le jour en 1927 grâce au legs de la collection d’Alfred Ternisien.
Dans ce coffre à jouets rêvé des enfants, fourmillant de détails, plus de 100 000 figurines de 6 à 20 cm déroulent nombre d’épisodes de l’histoirede France, comme la fameuse bataille de Waterloo.
Avec près de 12 000 pièces, c’est le plus important diorama du musée. 25m2 de reconstitution, mettant en scène les principaux protagonistes, Napoléon, Wellington et le bataillon hanovrien d’Ompteda, permettent de comprendre la défaite du 18 juin 1815.
Le Théâtre Impérial De Compiègne.
Carlo-Maria Giulini, chef d’orchestre.
Ce lieu d’exception en France est né de la volonté de Napoléon III qui souhaitait un bâtiment à la hauteur des fastes qu’il offrait à ses nombreux invités lors de ses séjours réguliers à Compiègne.
Dès sa conception, le Théâtre Impérial a eu pour objectif de recevoir au mieux ses hôtes.
Et l’on peut dire que ses qualités architecturales et acoustiques en font un véritable joyau considéré comme l’un des théâtres les plus parfaits au monde, comme le soulignait le célèbre chef d’orchestre Carlo Maria Giulini.
Depuis 2009, sous la conduite de son directeur, Eric Rouchaud, le projet du Théâtre Impérial qui a pour objectif d’accorder une place privilégiée à la musique et à l’art lyrique, notamment au chant français, explore différents axes artistiques (opéra, récital, musique baroque, musique symphonique, ainsi que théâtre musical ou ballet) du baroque à nos
jours.
Du Palais Au Jardin...Une Chambre D'hôtes Impériale.
À 50 m du Palais impérial, cet hôtel particulier de 300 m² a été reconstruit sur les ruines d’un ancien couvent.
Ses meubles d’époque et sa décoration raffinée font revivre les fastes des fameuses "Séries de Compiègne".
Petit-déjeuner dans une salle à manger au sol à cabochons, détente dans le petit salon en parquet de Versailles et chambres impériales avec vue sur le Palais :une maison d’hôtes qui rend le temps réversible !
Palais de Compiègne - Musée/Monument/Site -
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Auberge À la bonne idée - Restaurant -
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Musée de la figurine historique - Musée/Monument/Site -
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Théâtre impérial de Compiègne - Musée/Monument/Site -
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Du palais au jardin - Chambre d'hôtes/Gîte/Refuge -
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