La Garde républicaine constitue un élément essentiel au bon fonctionnement des institutions, en assurant ses missions de sécurité publique et de représentation protocolaire. Assurer le protocole militaire de l'État : Le protocole militaire est fortement ancré dans la tradition nationale et il revient à la Garde républicaine de l'assurer lorsque le Président de la République ou des chefs d'État étrangers y sont associés. Il prend la forme de services à pied et d'escortes d'honneur à cheval ou à moto, notamment sur l’esplanade des Invalides et sur les Champs-Elysées. La musique de la Garde et la fanfare de cavalerie sont spécialement chargées de rehausser l’éclat des cérémonies officielles.
La Garde rend également les honneurs aux présidents des deux assemblées parlementaires à l'ouverture de chaque séance
Assurer la sécurité des palais nationaux : La Garde républicaine participe au fonctionnement régulier des institutions en assurant la sécurité des hauts lieux gouvernementaux et en contribuant sous réquisition permanente à celle des assemblées parlementaires. Le 1er régiment d'infanterie se consacre à la sécurité de l'Élysée (contrôle des entrées, rondes périmétriques) tandis que le 2e régiment d'infanterie assume les mêmes charges à Matignon, au Quai d'Orsay, à l’hôtel Beauvau, à l'hôtel de Brienne ainsi qu'au Palais Bourbon, au palais du Luxembourg et au Conseil constitutionnel. Particularité parisienne, la Garde contribue aussi à la sécurité du Palais de justice.
Il n'est pas exceptionnel que des gardes républicains soient dépêchés temporairement dans des ambassades françaises à l'étranger lorsque la situation locale exige que leur sécurité soit renforcée. Ces missions mobilisent quotidiennement 900 gendarmes qui bénéficient d'une formation adaptée au tir et à la maîtrise des individus. Parmi eux, lestireurs d’élite, qualifiés annuellement par le GIGN, sont dotés de fusils de précision pour s'opposer à d'éventuels tireurs embusqués. Contribuer à la sécurité publique générale : Force polyvalente, la Garde républicaine met quotidiennement ses compétences techniques particulières au service de la sécurité publique générale. Les sept pelotons d'intervention de l'infanterie sont fréquemment sollicités par les unités territoriales d'Ile-de-France et par des offices centraux, en cas d'interpellation à risque ou d’escorte de détenus. Leur haut degré d'entraînement les rend aptes à remplir des missions éprouvantes comme la lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane. Les motocyclistes de la Garde assurent de nombreuses escortes de convois sensibles et sécurisent les épreuves cyclistes majeures, au premier rangdesquelles figure le Tour de France depuis 1953. Les trois pelotons de surveillance et d'intervention à cheval développent de nouveaux savoir-faire en police montée. Une quarantaine de cavaliers sont employables par la préfecture de Police de Paris, dans le cadre de patrouilles urbaines ou d'appui des forces mobiles autour des stades. Plus largement, ils constituent une réserve d'intervention à disposition des autorités de sécurité publique sur l'ensemble du territoire dans les contextes et sur les terrains où la composante équestre apporte une plus-value : recherche de personneen milieu forestier, surveillance de zones difficiles d'accès, sécuritéde grands rassemblements ou de secteurs touristiques.
Contribuer au rayonnement international de la France : Parce qu'elle incarne un prestige certain, la Garde républicaine constitue un vecteur de rayonnement à la disposition des plus hautes autorités de l'Etat. A cet effet, elle abrite dans ses rangs deux formations musicales de très haut niveau et capable d'interpréter les œuvres majeures du répertoire classique : l'Orchestre symphonique et le Chœur de l'Armée française. D'autre part, ses compétences équestres intéressent de nombreux pays étrangers et sont à l'origine d'accords bilatéraux pour la formation de cavaliers ou la création d'unités complètes.
MUSIQUE DE LA GARDE REPUBLICAINE
La charge de la Garde Républicaine sur l'hippodrome Paris-Vincennes !
Le temps d’un week-end, échappez-vous au milieu des champs de lavande au parfum délicieux. Empruntez un itinéraire à travers ces magnifiques paysages de plaines pour un spectacle haut en couleur.
Etape 1 : le Mont Ventoux
Au loin le Mont Ventoux qui reste enneigé une partie de l'année. Notre détour débute au pied d’un des plus célèbres sommets du sud de la France. En effet, le mont Ventoux est connu pour avoir écrit les plus belles pages du cyclisme, mais également pour son altitude de 1 911 m. Depuis cet épatant sommet, vous aurez une vue imprenable sur l’arrière-pays provençal et ses paysages parsemés du mauve caractéristique de la lavande. Pour se restaurer après l’ascension,le chalet Reynard, ouvert 7 jours sur 7 de 11h à 23h(sauf le mardi hors des vacances scolaires) et situé à 1 440 m d’altitude, vous propose une cuisine traditionnelle et savoureuse !
Une borne que les cyclistes adorent franchir : ils sont presque arrivés au sommet !
Vue depuis le Mont Ventoux.
Etape 2 : Sault
À 26 km du mont Ventoux, ce petit village de Provence constituera la deuxième étape de notre itinéraire. Labellisé Station Verte, il est situé à 766 mètres d’altitude sur un éperon rocheux dominant la vallée de Sault, à qui il a donné son nom.
Du haut de la vieille ville (Sault fut autrefois une ville fortifiée), après avoir visité la superbe église Notre-Dame de la Tour (datant du XIIème siècle, elle fait partie des monuments historiques), vous pourrez admirer la vue de différents champs de lavande et d’épeautre, aux reflets dorés. Vous aurez également la possibilité de visiter le musée municipal de Sault, retraçant l’historique de ce petit village.
Etape 3 : Simiane-la-Rotonde
Située à 21 km de Sault, la troisième escale de notre circuit est une charmante bourgade médiévale, Simiane-la-Rotonde. Ce village est doté d’une situation géographique idéale : il est cerné par le Mont Ventoux, la montagne de Lure, ainsi que le parc du Grand Luberon. Ses champs de lavande sont particulièrement fertiles, si bien que leur production annuelle d’huile essentielle de lavande s’élève à 424 tonnes. Cette bourgade vaut le détour, ses paysages bucoliques sont d’ailleurs d’après Jean Giono « l’âme de la Haute-Provence ».
Vous visiterez le magnifique château seigneurial de Simiane-la-Rotonde,qui est doté d’une rotonde unique en son genre, ce qui a valu son nom au village.
Etape 4 : Le monastère de Ganagobie
Après 48 km de route, vous voici maintenant en plein cœur de plateau de Ganagobie, vieux de 20 à 25 millions d’années et haut de 650 m. Il contient des composantes géologiques exceptionnelles (de nombreuses carrières, sources, etc) et a donné son nom au monastère de Ganagobie, dont la visite de la remarquable église est autorisée. Vous aurez également l'occasion de vous plonger dans une visite virtuelle du monastère, qui est fermé au public.
Etape 5 : Le plateau de Valensole
La dernière étape de l’itinéraire est incontournable. Le plateau de Valensole, c’est 12 700 hectares, soit 800 km2 de culture de lavande de différentes espèces, ce qui laisse place pendant leur période de floraison, à de superbes camaïeus de mauve s’étendant à perte de vue. Mais la lavande n’est pas la seule plante cultivée sur ce plateau, il y aussi des amandiers et du blé. Quoi qu’il en soit, la nature est resplendissante et il fait bon vivre à Valensole, avec un total de 300 jours d’ensoleillement par an !
La cascade d'Ars à Aulus-les-Bains (Ariège) Une des plus belles cascades des Pyrénées que le Comte de Russel, pyréneiste renommé de la fin du 19ème siècle plaçait en tête de toutes ses rivales. Située au départ du village d'Aulus-les-Bains, la Cascade d'Ars est un site remarquable de la chaîne pyrenéenne. Haute de 246m en trois étages successifs, elle est à son apogée aux mois de mai et juin àla fonte des neiges. Site incontournable du Couserans, l'accès pédestre est ouvert à toute la famille en 3h30-4h aller et retour sur un chemin de montagne. Les sportifs pourront emprunter une boucle par la cascade d'Ars en passant par l'étang de Guzet (durée moyenne 6h). Il est également possible de faire la balade sur deux jours et de bivouaquer au dessus de la cascade avec des enfants à partir de l'âge de 7 ans (renseignement à l'OT du Haut Couserans).
La cascade de Runes à Fraissinet-de-Lozère (Lozère) Le ruisseau prend sa source dans les roches granitiques du Mont-Lozère, pour se jeter dans le Tarn. La cascade mesure dans sa totalité près de soixante mètres de haut avec 2 chutes, l’une de 46 m de haut plongeant dans un gouffre de 7 mètres de profondeur et l’autre de 24 mètres. C’estun type de paysage exceptionnel pour les Cévennes et la Lozère. Taillée dans la roche, la cascade offre un lieu de fraîcheur et d’ombre. Au départ de la chute se trouve une pierre gravée : un dragon se mordant laqueue y est représenté. A l'intérieur du cercle il est écrit :
De la terre vers le ciel et du ciel vers sa terre
La légende locale veut que quelques Vikings en errance sur le Mont Lozère à la fin du premier millénaire aient inscrit ce message. Un peu plus au sud-est, prenez le temps d'aller découvrir les sublimes casacades de Vizzavona en Corse !
La cascade du Ray-Pic (Ardèche). Une petite merveille... Il n’est pas d’autres mots pour parler des cascades du Ray-Pic. Sur les routes menant à la montagne ardéchoise, il est une faille qui cache un spectacle grandiose. Au milieu d’un ensemble d’orgues basaltiques, la Bourges, petite rivière pleine de vitalité s’est taillée un chemin. Pour profiter du spectacle, la commune de Péreyres en Ardèche vient, après plusieurs années de fermeture, d’aménager trois belvédères le long de la coulée volcanique. Tables d’explications, points de vue panoramiques..., à chaque niveau, on profite des lieux classés 3ème site naturel le plus visité d’Ardèche. Spectaculaire,la cascade se divise en plusieurs chutes.La deuxième, à couper le souffle tombe de 35 mètres dans un superbe bouillonnement d’eau. Frisson garanti ! Où quand la nature se fait puissante, rappelant le chaos du volcan du Ray-Pic autrement appelé coupe de la Fialouse, qui il y a seulement quelques milliers d’années, débordait encore d’activité.
La cascade de Chorsin à Sauvain (Loire). Logée dans une ancienne vallée glaciaire, la cascade de Chorsin dont les eaux viennent tout droit des tourbières situées sur les sommets est l'une des plus belles cascades des Monts du Forez. En grimpant jusqu'à la cascade de Chorsin, les longs moment passés sous le couvert dense de la fôret restent mystérieux. La "vallée hantée" telle qu'elle est décrite dans certaines légendes, a certainement vu passer les dracs, de petits démons vivant dans la fôret. Le grand corbeau vous prévient-il de leur passage ? Son cri résonne dans le cirque de Chorsin... Plus loin, la vallée s'évase sur les hautes chaumes et ses landes. Le périple restera troublant... Le musée de la Fourme et des Traditions a balisé et édité un circuit intitulé La Vallée de Chorsin qui permet d’effectuer une boucle 11km passant par la dite cascade.
La cascade du Rouget à Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie). Appelée aussi "La Reine des Alpes", la cascade du Rouget est la plus prestigieuse des cascades sizères. Formée de 2 ressauts, elle jaillit sur plus de quatre-vingt mètres de haut.Au printemps elle peut atteindre un débit impressionnant.Sa situation géographique assure au Haut-Giffre des précipitations importantes. Cela ajouté au fait que les plis géologiques de ce massif calcaire convergent dans la vallée de Sixt tout cela a créé un réseau hydrographique dense, alimentant de nombreuses cascades. La cascade du Rouget ou encore les cascades de la Sauffaz et de la Pleureuse sont les cascades les plus connues de Sixt, mais vous pourrez en découvrir bien d’autres aux 4 coins du village et en vous promenant sur les nombreux chemins de randonnée, notamment celles au coeur du cirque du Fer à Cheval.
Les cascades du Hérisson (Jura). Au coeur de la région des lacs, le Hérisson prend sa source au Saut Girard. Ce torrent, formé des eaux des lacs de Bonlieu et d'Ilay, suit un parcours de 3,7 km pour un dénivelé de 805 m et offre pas moins de 31sauts et 7 cascades. La maison des cascades au début de la balade et dusentier livrent des informations sur l’économie qui était liée à la cascade et sur la faune et la flore propres au site. Sur le sentier des cascades, une borne permet de charger une application gratuite en réalité augmentée permettant de voir le moulin Jacquand se reconstruire sur son emplacement d'origine, et suivre le circuit de l'eau à travers les meules. Si les cascades du Hérisson sont les plus célèbres et les plus impressionnantes de la région, vous pourrez en découvrir bien d'autres en sillonnant ce département riche de surprises (lire aussi notre article Les plus belles cascades du Jura).
La cascade de Mortain (Manche). Unique en Normandie, la Grande Cascade est aussi la plus grande de l’Ouest ! Sa chute de 25 mètres impressionne par son débit et son cadre rocheux remarquable. En mai-juin, la floraison des rhododendrons ajoute au charme de l’endroit. On y trouve une faune et une flore d’exception qui transforment l’endroit en lieu de quiétude… Les mousses et lichens contrastent avec le grès armoricain creusé en faille par la Cance. En amont, le courlis cendré et la mésange boréale en ont fait leur lieu denidification et d’hivernage. Non loin de là, en empruntant un petit sentier balisé, on accède à la Petite Cascade en passant près de l’église du Neufbourg. Nous sommes ici en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique, classée depuis 1930. Des sorties nature sont organisées (renseignements auprès de l'Office de Tourisme du Mortainais).
Le Saut de Gouloux (Morvan). Sur la commune de Gouloux à 5 km de Saint-Brisson, le Saut de Gouloux, est un haut lieu touristique du Morvan. A cet endroit le cours d'eau "le Caillot" tombe dans une faille ancienne qui a créé le surplomb, se terminant en une cascade de 10 mètres de haut. Cette cascade située dans la profondeur de la forêt ne se voit pas de la route, on la découvre progressivement grâce au bruit de l'eau qui s'amplifie à mesure de l'approche, le chemin d'accès est bordé d'anciens murets de pierres moussues, de feuillus et de conifères ce qui donne à cet endroit un caractère sauvage et authentique. Une cabane sonore est installée près de la rivière pour amplifier ce "Gloussements d'eaux vives". A côté de la cascade, nous voyons de beaux murs de granit, ce sont les ruines de deux moulins, l'un à farine et l'autre à huile, ainsi que l'emplacement d'un ancien port de flottage. Ce site servait autrefois au flottage du bois car le Morvan fournissait du bois de chauffage à Paris et on acheminait les bûches par les cours d'eau : Cure, Yonne. Des panneaux sur le site permettent de découvrir l'histoire du site.
Les cascades du Sautadet (Gard). Au pied d'un des plus beaux village de France, la rivière Cèze a modelé un plateau de calcaire pour donner naissance au cascades du Sautadet. C'est le lent travail d’érosion de la Cèze qui a donné naissance à ces cavités appelées «Marmites de géants». Attention, les remous interdisentrigoureusement la baignade, qui est toutefois autorisée en aval du site.
Sillans-la-Cascade (Var). Après plusieurs années de sécheresse suivives de gros épisodes pluvieux, des éboulements et coulées boueuses ont affecté le sentier menant au pied dela cascade. De grandes masses rocheuses fragiles et friables menacent de s'écrouler sur le cirque de la cascade. Ce qui a conduit la commune et le département à fermer l'accès au cirque et à la vasque de la cascade. Néanmoins le coup d'œil sur la cascade dans son écrin de travertin rougeoyant est toujours possible et magique : il devient simplement panoramique. Pour cela, plusieurs boucles de découverte du site ont été réalisées. De la petite balade d'une heure à celle d'une demi-journée, chacun pourra profiter au mieux de ce site exceptionnel.
En 1890, et cependant que la pratique de la bicyclette, véritable invention française, connaît un fulgurant essor, Pierre Giffard, pionnier de la presse sportive qui fondera deux ans plus tard le quotidien Le Vélo, explore avec humour les lointaines origines du vélocipède, exhumant le célérifère et autres draisienne ou grand bi Si vous avez, comme moi, écrit Pierre Giffard, le caractère franc, l’opinion sincère, l’aveu facile, et je vous souhaite, chers lecteurs, ce trio de dons naturels que je compense malheureusement par un tas de défauts ! vous reconnaîtrez que toutes les fois qu’on innove en ce siècle, en cette fin de siècle abracadabrant où la vapeur, l’électricité, l’air comprimé, et tant d’autres forces latentes sont sorties du creuset humain, Aristote a toujours été dans l’affaire avant l’inventeur. Avez-vous perfectionné le fil à couper le beurre ? On vous oppose immédiatement un précurseur Aristote. Songez-vous à relier entre elles la Terre et la Lune par un chemin de fer funiculaire et suspendu ? On vous dit : Halte-là ! Vous n’en avez pas l’étrenne ! Aristote a pensé à votre idée dans son traité de la Balistique interplanétaire, page 247. J’ai la preuve que cet homme universel s’occupait du tabac par deux vers bien connus de Thomas Corneille, frère de Pierre (le Grand) :Quoi qu’en dise Aristote et sa docte cabale,Le tabac est divin ; il n’est rien qui l’égale.Ainsi !... Aristote a-t-il connu la bicyclette ? Voilà la première question qui s’est posée à mon esprit lorsque Le Figaro nous a demandé, au délicieux Mars et à votre serviteur, de chanter les hauts faits de la Reine Bicyclette, déesse auréolée des avenues et des boulevards, comme elle l’est de toutes nos routes départementales et forestières, chemins de grande communication et vicinaux. Affiche publicitaire de 1890 pour les cycles Hurtu. Aristote a-t-il connu la bicyclette ? En parle-t-il quelque part ? Nous montre-t-il dans quelque traité les jolies Grecques de son temps chevauchant en cothurnes et en robes provocantes sur la bête à deux roues ? Ne dit-il pas que les Sages de son siècle, barbus et chenus, allaient donner leurs consultations en tricycle de bois sur les routes ensoleillées de l’Attique ? Très perplexe, ennuyé à l’idée que ce diable d’Aristote aurait pu nous faire la pige encore une fois et nous chiper notre conception fin de siècle du vélocipède, j’ai passé de longues nuits à compulser les ouvrages de cet éminent philosophe, qui a tout connu. J’ai pâli sur ses livres, traduits par les commentateurs les plus selected, et je peux dire avec un juste orgueil, maintenant que je suis sûr de mon fait :et bien, non, Aristote n’a pas connu le vélocipède ! Il ne souffle mot de la bicyclette, et c’est ce qui m’encourage à attaquer de front ce sujet merveilleux. On ne me jettera pas Aristote dans les jambes, ce qui pour un vélocipédiste aurait plus d’inconvénients que pour n’importe qui. En avant ! Vous me direz que je remonte dans la nuit des temps. Certes, mais c’est pour être plus sûr de ne rien omettre. Et puis une étude est une étude. Si on ne la fouille pas, autant ne pas s’en mêler. Je vous dirai donc que la bicyclette reste encore un mythe ignoré pendant que se déroulent les événements obscurs, bien qu’ils soient historiques, que nous groupons sous le vocable étrange d’événements moyenâgeux. Ni Godefroy de Bouillon, ni Roger Bacon, qui a pourtant inventé la poudre (après Aristote bien entendu) n’ont entendu parler du vélocipède. Et pourtant quelle ressource c’eût été au point de vue militaire, pour les croisades ! Imagine-t-on la tête des Sarrasins lorsque du haut des mursde Jérusalem ils auraient aperçu un escadron de croisés tricyclistes s’avançant à toute vitesse sous une pluie de flèches, le heaume en tête,la lance au poing ? Il est vrai que les routes de cette époque étaient si mauvaises qu’il ne faut rien regretter du passé. Le présent nous console de son indifférence. C’est à la Grande Révolution de 1789 qu’il faut arriver, en cela comme en tant d’autres choses, pour voir le vélocipède entrer dans l’Histoire, oùsa place est marquée entre le cheval et le dromadaire. Un beau jour (est-ce avant, est-ce après le cheval mécanique ou à moulin, que tous les Français âgés de moins de cent ans ont connu ?), un beau jour on vit apparaître dans Paris une sorte de machine à deux roues, sur laquelle les muscadins s’amusaient à s’élancer quand ils lui avaient donné une forte poussée. Caricature de 1818 : draisienne remplaçant les chevaux pour le service d’acheminement du courrier. C’était le célérifère, père, grand-père de la bicyclette d’aujourd’hui. On poussait devant soi, les deux roues de bois roulaient en raison de l’impulsion communiquée. On sautait alors sur la selle, et jusqu’à extinction de la force acquise, on se laissait porter. Le célérifère fut un des plaisirs favoris des petits messieurs de l’époque, qui l’appelaient évidemment le céléïfé, pour rester à la mode. L’un de ces instruments primitifs laissé par Niépce de Saint-Victor — mort en 1833 —, l’inventeur de la photographie, put faire croire il y a quelques années,que Niépce de Saint-Victor avait aussi inventé le vélocipède. Il n’en était rien. L’instrument que possédait Niépce était le joujou de son enfance et les célérifères étaient très nombreux à Paris à la fin du siècle dernier. Qui en eut le premier l’idée, par exemple ? Mystère qui ne sera jamais éclairci. Les célérifères se sont appelés aussi draisiennes, du nom de Drais von Sauerbronn, un baron authentique qui en était l’inventeur. C’est en examinant une draisienne qu’on lui avait donnée à réparer qu’un serrurier parisien, Michaux, imagina cinquante ans plus tard d’appliquer deux pédales coudées au vieil instrument des muscadins,et créa ainsi le vrai vélocipède. Il faut arriver aux dernières années de l’Empire pour assister au développement d’une machine à deux roues qui vraiment avait quelque analogie avec la bicyclette d’aujourd’hui. En 1869, sur l’asphalte qui couvrait un carrefour assez vaste, entre le jardin du Luxembourg et l’ancienne Pépinière, on vit arriver par douzaines, comme aujourd’hui au Pré-Catelan, des grands bicycles assez bien bâtis sur lesquels les jeunes Parisiens s’essayaient timidement. Grand bi. Chromolithographie de la fin du XIXe siècle Les pieds actionnaient directement la roue de devant qui était immense et l’équilibre était difficile à conquérir. À vrai dire le grand bicycle d’aujourd’hui, qu’on appelle dans la partie le grand bi tout court, n’est pas autre chose que le vélocipède à peu près complet de 1869, que nous regardions, nous autres badauds jeunes ou vieux, comme un instrument incommode, dangereux et surtout disgracieux. Mais c’était la mode et on se demande ce qui serait advenu du vélocipède si l’industrie parisienne, qui « était dessus » l’avait alors perfectionné. Malheureusement la guerre de 1870 arriva et arrêta net l’essor du vélocipède, comme elle arrêta toutes choses. Pendant que nous luttions contre les Allemands, les Anglais, calmes dans leur île, se saisissaient du vélocipède parisien et le perfectionnaient avec le soin jaloux qui les caractérise. Ils en faisaient un instrument presque artistique, si bien qu’en 1872, quand nous pûmes enfin respirer,on vit revenir de Londres l’instrument né en France, avec des modifications peu importantes toutefois, mais très utiles. L’emploi des aciers surtout était plus sévère. C’était toujours le grand bi, mais il n’était plus le vélocipède, il était le bicycle, prononcez baïcècle, et dame, tout ce qui vient ou revient d’Angleterre a droit, chez nous, aux plus grands égards. Le jeu de paume passe la Manche et revient sous le nom de foot-ball. Le jeu de paume ne nous intéressait pas. Le foot-ball nous passionne. Cette badauderie ne fait pas notre éloge, mais elle existe et nul n’oserait la nier. Une ville anglaise entre toutes se lança dans la fabrication du bicycle ce fut Coventry. Les industriels de Coventry faisaient des rubans. Tout d’un coup ils lâchèrent la rubanerie pour approprier leurs outillages au baïcècle.Michaux avait trouvé l’application directe des pédales. Qui a trouvé l’idée d’ajouter à ce moteur la chaîne de Vaucanson qui multiplie l’effort des pieds, et constitue la bicyclette ? Autre mystère. Cette trouvaille lançait la vélocipédie dans l’ordre des choses pratiques ! Tout le monde ne pouvait pas grimper sur les grands bicycles. La bicyclette devenait la monture accessible à tous. C’est alors que les Anglais, prêts pour la lutte, avec un outillage formidable que les fabricants parisiens viennent à peine de créer, en 1890 — et je parle de 1876 —, purent jeter sur les marchés du monde entier les milliers de cycles, bi et tri qui laissèrent croire que l’Anglais était le père du vélocipède, alors que cet instrument devenu divin après les dernières transformations qu il a subies depuis plusieurs années, est d’invention française. C’est donc à Michaux que les amateurs de bicyclette doivent être reconnaissants, lorsqu’ils s’écrient en traversant les plaines : « Quel admirable instrument ! » Lorsque les Parisiens virent apparaître les premiers tricycles, ils s en amusèrent fort. Il faut dire que les premiers tricyclistes prêtaient bien aussi le flanc à la gouaillerie parisienne. Copiant servilement les Anglais que rien n’arrête, ils montaient leurs instruments en redingote ou en jaquette, avec un tuyau de poêle sur la tête, alors que tout était à remplacer dans ce costume de clergyman. Peu à peu on vit les choses se régulariser, les bas et les culottes courtes apparaître, puis le veston, le maillot de tricot, la casquette ou la toque, enfin l’habillement compatible avec un sport qui vaut tous les autres à lui seul. Un vélocipède de 1868. Gravure (colorisée) du temps. Mais ce qu’ils furent malmenés dans leurs familles, les premiers tricyclistes ! En eurent-ils à subir des avanies, pour se promener dans un pareil style en plein bois de Boulogne, sur des instruments ridicules... et patati et patata ! Honneur ! Honneur à ces premiers pionniers du tricycle, qui péniblement frayèrent la route par où passèrent ensuite des milliers de bicyclistes ! Car lorsque la bicyclette apparut, tout armée pour la course, à côté du bicycle, son succès fut foudroyant. Elle était plus élégante, plus légère, plus plaisante que son aîné : elle ramenait les jeunes gens au bicycle sans avoir les inconvénients du grand bi. Elle exigeait deux ou trois leçons agrémentées de chutes et d’appréhensions méritoires ; elle séduisit son monde comme un cheval qui piaffe séduit le cavalier. Le tricycle était trop facile. La bicyclette demandait un certain effort. Dire qu’elle enfonça le tricycle dès 1880, époque où on la voit commencer à rouler sur les routes, ce serait exagérer mais bien vite elle le laissa loin derrière elle. Aujourd’hui, elle circule dans les proportions de 80 %. Les 20 % qui restent se décomposent en 15 % de tricycles et 5 % degrands bicycles. C’est l’abandon presque complet du grand bi. Les difficultés, plus apparentes que réelles, qu’il faut surmonter pour se tenir en bicyclette éloignent encore les timides. Mais tout le monde y viendra et la Reine Bicyclette sera bientôt maîtresse incontestée des routes qui sillonnent les continents.
Flâner À Gerberoy, Joyau De L'Oise Ruelles pavées, maisons de poupée en torchis et à pans de bois colorés, roses trémières et glycines qui se languissent sur les vieilles pierres... Gerberoy est une petite cité fleurie reconnue comme un "des plus beaux villages de France". Un décor cinématographique qui n’a pas échappé à la série Maupassant ou au film Un amour de sorcière avec Vanessa Paradis. Suspendu dans le temps, Gerberoy a aussi la particularité d’être l’un des plus petits villages de France avec moins de 100 habitants. Jadis le théâtre d’une histoire agitée, plusieurs fois assiégée, brûlée et démantelée, Gerberoy devra attendre l’arrivée du peintre impressionnisteLe Sidaner pour devenir cette petite cité réputée au-delà des frontières de la Picardie. La ruelle Saint-Amant et ses noisetiers, la fameuse maison bleue qui date de 1690, les remparts, la tour Charlemagne, les jardins en terrasse de Le Sidaner et même un mini-vignoble sur les hauteurs de la ville lui donnent ce cachet bucolique si particulier. Surnommée "le village aux mille rosiers", c’est un festival de couleurs rouge, blanche, saumon, jaune, rose, violette en pleine floraison.
Découvrir Le Château De Pierrefonds Près de Compiègne, découvrez le château de Pierrefonds, démantelé au XVIIe siècle et recréé au XIXe siècle par l'architecte Viollet-le-Duc en une extraordinaire interprétation du Moyen Âge et de la Renaissance. Parcourez le chemin de ronde et admirez la perfection des décors des appartements impériaux.
Se Promener dans a Vallée De L’Automne. Ruines gallo-romaines, abbayes, églises rurales du 11ème siècle au 19ème siècle, châteaux et manoirs, villages authentiques, fontaines, puits etlavoirs... sont autant de haltes à faire lors d'une promenade dans la vallée.Vous pourrez découvrir à Bonneuil-en-Valois, l'Abbaye Royale Notre-Dame de Lieu-Restauré et admirer sa rosace. Et pourquoi ne pas profiter d'un détour à Morienval pour visiter la charmante Abbatiale Notre-Dame. Les amoureux des vestiges antiques pourront aussi découvrir les ruines gallo-romaines de Champlieu à Ourrouy. Sur votre chemin, peut-être vous dirigerez-vous vers le Manoir du Plessis du Bois datant du 15ème siècle et situé à Vauciennes, aux portes de la forêt domaniale de Compiègne. Prenez le temps d'apprécier la faune et de la flore local, qualifiées par les chercheurs d'« oasis de diversité biologique ». Sur seulement 43 km carrés, la vallée recense plus de 750 espèces végétales alors que toute la Picardie en compte 1250. Sur ce nombre exceptionnel de plantes, 16 sont légalement protégées. La faune est également très diverse, 211 coléoptères différents, 119 espèces d’oiseaux, une cinquantaine de mammifères sauvages, 7 espèces d'insectivores, 8 de carnivores, 16 de rongeurs. La loi protège 15 d'entre elles.Peut-être rencontrerez-vous quelques-unes de ces espèces, des amphibiens ou encore des reptiles . Remonter Le Temps Au Donjon De Vez. Le Donjon de Vez conjugue patrimoine et modernité, tel un interstice entre l’époque médiévale et contemporaine.Classé Monument Historique en 1906, le Donjon de Vez est un lieu incontournable du patrimoine français. Situé au cœur de l’Oise, véritable forteresse médiévale, avec ses murailles, ses courtines et ses mâchicoulis, le Donjon de Vez est devenu en 1987 un lieu dédié à la création contemporaine. Abritant un ensemble de sculptures monumentales, le Donjon et son parc, labellisé « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture en 2007,bénéficient d’une mise en valeur originale qui allie installations in situ et architecture féodale.
Déguster Le Rollot. Le Rollot de la Somme est le seul fromage picard existant. Sa fabrication remonte au Moyen-âge.Le Rollot est un fromage (parfois en forme de coeur), avec une pâte molle,à la croûte orangée et lavée. Il est fabriqué par des éleveurs laitiers mais également par quelques fabriques industrielles. Sa distribution est essentiellement réalisée sur les marchés ou sur les lieux de fabrication pour garder l’aspect typique et traditionnel du fromage. La qualité du Rollot est assurée par des contrôles réguliers tant sur le lait que sur le produit fini. Mais c’est aussi grâce au savoir-faire du fromager qui perpétue des gestes ancestraux que le Rollot de la Somme garde cette texture crémeuse.
Randonner En Forêt De Retz. D'une superficie de 13 225 hectares, la forêt de Retz est la première forêt domaniale du département de l'Aisne et l'un des plus grands massifs forestiers français.60 kilomètres de routes forestières et 560 kilomètres de laies et chemins forestiers, formant près de 400 carrefours, permettent d'en découvrir les différents aspects... Les trésors cachés,parmi lesquels l'Allée Royale,l'étang de Malva,l'ermitage Saint-Hubert,le fleuron du circuit des Pots,la cave du Diable et les bruyères de Gondreville où l'on se croirait transporté dans une autre forêt tant la végétation y est différente du reste du massif... La fontaine du Prince et les étangs de la Ramée, mais aussi la pierre Clouise, sans doute le site le plus célèbre de la forêt de Retz. Randonnées en Forêt de RetzLa plupart de ces circuits pédestres sont praticables à VTT. Des pistes cavalières permettent également la pratique de la randonnée pédestre (la liste des rendonnées pédestres ou VTT en forêt de Retz).
Visiter L'Abbaye De Longpont A la lisière orientale de la forêt de Retz, dans la vallée de la Savière, se dresse l’Abbaye de Longpont. Que vous arriviez à travers la forêt ou en descendant du plateau Soissonnais, vous serez éblouis par ces ruines imposantes figées dans leur écrin de verdure depuis la révolution française. Passant la porte en ogive dans la façade vous pénétrez à l'intérieur des ruines de cette vaste Abbatiale du 12ème siècle. Vous découvrirez alors la face intérieure du fronton haut de 40m, la rosace béante, des voûtes et les grands arbres dominant les socles des piliers jusqu'au fond du chœur. La guide vous conduira ensuite dans le chauffoir, unique en son genre avec sa cheminée centrale. Puis vous pénètrerez dans les bâtiments pour admirer le vestibule et son grand escalier 18ème, et le cellier gothique (renseignements).
Visiter ce village, c'est découvrir un milieu serein d'une grande beauté. À chaque coin de rue surgit une belle surprise. Ce clip présente quelques exemples des beaux endroits à découvrir. Merci à nos grands amis Jacques et Michèle Fick de nous avoir fait découvrir ce joyau de l'Oise en Picardie. Voir Voir / See : jrthibault.ca/voyages/ Voir aussi des photos sur FlickR : flickr.com/photos/jrthibault/collections/72157632526315352/ Aussi disponible sur YouTube:youtu.be/eU-LCzWmYFM Château de Pierrefonds - Musée/Monument/Site Voir la fiche Donjon de Vez - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Abbaye de Longpont - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Pierrefonds...Un Rêve De Moyen Âge Par Détours en France Source...Hors Série - Châteaux De Légende...
À l’orée de la forêt de Compiègne, le château préféré de l’impératrice Eugénie semble tout droit sorti d’un conte de fées. Construit au XIVe siècle et démantelé au XVIIe, c’est Viollet-le-Duc qui en a fait cet édifice majestueux, signant ainsi sa vision du Moyen Âge.
On pourrait penser que Pierrefonds est trop beau pour être vrai et qu’il ne peut exister qu’au cinéma ! Il n’en est rien et l’impératrice Eugéniene s’y est pas trompée, qui, dit-on, n’aurait pas hésité à user de tricherie pour que Napoléon III décide de le faire restaurer.Des tours rondes, des toits pointus, un donjon, des échauguettes, un double chemin de ronde, une chapelle, des mâchicoulis, un pont-levis… Il ne manque rien à Pierrefonds pour en faire Le château, celui des rêves d’enfant et des émerveillements d’adulte.
De Ruine À Château De Conte De Fée Quand Napoléon III hérite de Pierrefonds, acheté une bouchée de pain par Napoléon Ier, il tombe sous le charme des ruines de la résidence de Louis d’Orléans, datées du XIVe siècle... Nous sommes en plein romantisme et les ruines ont la cote. Mais l’empereur, qui est un passionné d’archéologie, veut en faire quelque chose. Il confie la restauration à Eugène Viollet-le-Duc, qui a déjà travaillé sur la basilique de Vézelay et Notre-Dame-de-Paris. Très vite, l’architecte modife le projet initial :il ne se contente pas de remettre le donjon en état mais étend le chantier à tout le château et en fait un véritable musée du Moyen Âge. Ce Qu'il Faut Voir Du CastelUne enceinte de 110 mètres de long sur 90 de large,ponctuée de huit tours presque semblables, qui portent le nom de huit preux de la légende chevaleresque, Alexandre, Arthur, César, Charlemagne… L’ensemble est majestueux et ordonné.
La Cour Intérieure. L’impression est tout autre quand vous pénétrez dans la cour intérieure : des éléments juxtaposés sans règle apparente, dans un style très néogothique. Regardez les colonnes qui soutiennent la galerie : courtaudes et massives, elles ne sont pas du tout esthétiques ! Viollet-le-Duc les a voulues efficaces : elles ont la forme de leur fonction. La décoration est foisonnante, empruntée à un bestiaire fantastique comme on l’aimait au Moyen Âge : sur les chapiteaux de la galerie, des épisodes du Roman de Renart... Descendant d’une meurtrière, un gros lézard ; ici, un étrange mammifère à tête de pélican paraît tout droit sorti d’un tableau de Jérôme Bosch. Et amusez-vous à compter les chats sur les lucarnes : il y en a 32 !
La Chapelle, Le Donjon & Les Appartements 1 - Cette magnifique pièce n'est rien d'autre que la Chambre de l'Impératrice. 2 - Chef-d'oeuvre de Viollet-le-Duc, dotée d'une rose représentant une étoile de David la chapelle de style néogothique est unique en son genre: une tribune surmonte l'abside et donne accès à un chemin de ronde couvert. La chapelle. Viollet-le-Duc y est allé de sa fantaisie : il s’est représenté sur le pilier central du portail, sous les traits de Saint Jacques le Majeur ! À l’intérieur, notez un fait unique : une tribune au-dessus du choeur. Le donjon et les appartements impériaux vous réservent quelques surprises. Le décor du plafond de la Grande Salle avec sa décoration végétale, par exemple, a un petit air d’Art nouveau. Dans cette pièce, amusez-vous à retrouver les symboles du couple impérial : l’aigle est sur les poutres, le chardon d’Eugénie en haut des murs. Viollet-le-Duc rend ici hommage à Napoléon III comme Bodo Ebhardt l’a fait à Guillaume II au Haut-Koenigsbourg, dans la salle du Kaiser. L’empereur allemand est d’ailleurs venu à Pierrefonds avant que ne soit restauré le château alsacien.
La Salle Des Preuses. La salle des Preuses l'une des rares puèces à avoir été complètement décorée, mesure 50 mètres de long.
Sa cheminée monumentale à double foyer est ornée des statues des neuf "preuses" : l'impératice Eugénie et ses dames de compagnie figurées sousles traits d'héroïnes de l'Antiquité, reines ou guerrières.Depuis la chambre de l’Empereur, passez dans la salle des Preuses, qu’on pourrait qualifer de salle de bal. Ses proportions sont impressionnantes : 52 mètres de long pour 12 de haut et 9 de large. Elle doit son nom aux statues qui décorent l’imposante cheminée : l’impératrice Eugénie et ses dames de compagnie figurées sous les traitsd’héroïnes de l’Antiquité, reines ou guerrières, comme Sémiramis ou lesAmazones. Toujours l’idéal chevaleresque ! Alors Pierrefonds...Rénovation Ou Création ?Les deux, dans un savant mélange qui n’a pas toujours été du goût de tous. Marcel Proust voyait dans les travaux comme à Pierrefonds des « déjections », Anatole France qualifait le château d’« énorme joujou ». Il est certain que Viollet-le-Duc, emporté par sa passion, a dû éprouver beaucoup de plaisir à « reconstituer » ainsi un château médiéval.
Mais loin d’être dictés par la fantaisie, ses travaux s’appuient toujours sur des recherches très sérieuses, dont on retrouve le détail dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle. À l’image du système défensif dont il a pourvu les tours de Pierrefonds, avec deux chemins de ronde superposés, au niveau des courtines, qui assurent une meilleure circulation des défenseurs. Viollet-le-Duc s’est peutêtre amusé à jouer à la guerre au Moyen Âge, mais il en avait parfaitement compris les mécanismes : Pierrefonds en est la preuve. Centre Des Monuments NationauxCe castel est géré par le Centre des Monuments Nationaux Plein Tarif : 7.50€ Gratuit pour les moins de 18 ans (25, si ressortissant européen) Horaires Ouvert toute l’année Du 2 mai au 4 septembre : tous les jours, 9h30 à 18h Du 5 septembre au 30 avril : tous les jours sauf le lundi, 10h à 13h et 14h à 17h30 Dernier accès 45 mn avant la fermeture
Le château de Pierrefonds est un imposant château fort situé à Pierrefonds, dans le département de l'Oise, à la lisière sud-est de la forêt de Compiègne, au nord de Paris. C'est un vrai musée des techniquesguerrières du Moyen-Âge. Sur le site de l'Office du tourisme de Pierrefonds il est écrit : Louis d’Orléans, second fils de Charles V, établit en 1393 une demeure fortifiée située sur l’emplacement d’une première forteresse élevée par les descendants de Nivelon de Pierrefonds au XIIème siècle. Cette forteresse, proche de Compiègne, reste la propriété de la famille d’Orléans : d’abord Charles, fils de Louis, puis le futur Louis XII. En 1589 Antoine de Saint-Chamand s’en empare au nom de la Ligue. Il confie le château à un capitaine nommé Rieux qui réussit à repousser deux tentatives d’assaut de l’armée royale, dont celle d’Henri IV en 1593. La forteresse est prise puis démantelée sous Louis XIII en 1617.
Cette grande ruine entre alors dans l’oubli. Napoléon Ier la fait acheter en 1810. Louis-Philippe utilise en 1832 les ruines du château pour le banquet du mariage de sa fille Louise avec le premier roi des belges Léopold Ier. L’intérêt grandissant pour les ruines romantiques donne à Napoléon III le désir de transformer ces ruines en demeure occasionnelle puis en véritable demeure impériale. Il confie en 1857 la restauration du château à Viollet-le-Duc. Les travaux sont interrompus par la guerre de 1870 et la restauration est définitivement arrêtée en 1885 sans que la décoration intérieure n’en soit totalement achevée.
Source...Une Gargouille À Paris... Souvent sculptée sur les dégorgeoirs formés d’une pierre saillante qui rejettent les eaux pluviales... La gargouille est une créature hybride et laide qui matérialise les vices. Le rôle de la gargouille est de rejeter du sanctuaire ces énergies néfastes en même temps que les eaux sales des gouttières. Sur un plan architectural, la gargouille a surtout fait son apparition avec l’art gothique. Notre Dame de Paris est l’archétype de l’architecture gothique et de la cathédrale chrétienne.
Les Monstres Chrétiens...Pendant neuf siècles, le ciel va lutter contre l’enfer et durant cette période... Des artistes anonymes vont retranscrire l’épouvante qui règne dans le monde des ténèbres. Le Malin peut prendre de nombreuses formes pour tromper le croyant. Un Monstre Bien Pensif.
Au Moyen Age, les sculpteurs laissent libre cours à leur imagination pour façonner des monstres hideux aux attitudes effrayantes. Ces créatures doivent effrayer pour nous protéger de la damnation. Dragon, griffon ou chimère ornent panneaux et fresques. Monstre Ailé...Santa Cruz...Californie
Si toutes ces créatures ont souvent des formes inattendues, c’est parce que l’imagier du Moyen Age n’est pas astreint à des formes figées. À l’inverse, il ne peut traiter de la béatitude ou de la sainteté comme il le souhaite. Pour ces représentations, il est tenu à des formes hiératiques. Sources Des Artistes MédiévauxLes bestiaires sont les principales sources des artistes médiévaux. Ces livres ont transmis au Moyen Age les connaissances de l’Antiquité afférentes aux plantes... Et aux animaux, aux hommes et d’une manière générale au monde. Monstre à "tête humaine"... Magdalen college-Oxford.
Par exemple, Physiologus est un ouvrage du IIe siècle, dont l’auteur est inconnu... Il donne aux animaux, réels ou imaginaires, une signification chrétienne. Les bestiaires sont la plupart du temps des récits plus légendaires que scientifiques. Griffon De La Cathedrale De Mechelen, Belgique.
Speculum majus « Le grand miroir », imprimé en 1573, expose des théories qui seront illustrées par les sculpteurs des cathédrales. Symbolisme de la gargouilleLa gargouille est la gardienne du lieu sacré. Sa laideur est telle que même le Mal en est effrayé. Tous ceux qui se sont laissés tenter par le vice et la luxure ne peuvent pénétrer dans le lieu sacré et le profaner. Toutes leurs turpitudes sont rejetées par les gargouilles, gardiennes de la sainteté du lieu. Gargouille de Notre Dame.
D’un point de vue purement architectural, la gargouille est une conduite horizontale ornée d’un motif qui sert à rejeter les eaux pluviales en avant d’un mur. Donc, non seulement, la gargouille rejette les eaux de pluie mais en même temps tous les vices. Gargouille de Notre Dame.
Ces canaux qui recueillent les eaux des toitures pour les rejeter loin du parement étaient dangereux pour les passants. De plus, les gargouilles dégradaient les maçonneries voisines. La plupart ont été supprimées par la suite. Gargouille de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
A Notre Dame, de nombreuses gargouilles et monstres ont été sculptés dans les compartiments supérieurs de l’édifice. Gargouilles de Notre Dame.
Cette cathédrale, construite vers 1161, illustre avec génie et de manière saisissante le grand principe médiéval... Le salut et la lumière ne se trouvent qu’au sein de la maison de Dieu. V. Battaglia (02.08.2009) Monstres de la mythologie grecqueReligion Références Principales. Manuel pour comprendre la signification symbolique des cathédrales et des églises, Guillaume Durand de Mende, La Maison de vie. 1996 Dictionnaire d’archéologie, Pierre Ripert, MaxiLivres. 2002 Histoire visuelle des monuments de France, Gérard Denizeau, Larousse. 2003 Le bestiaire des cathédrales, Pierre Ripert, Editions De Vecchi. 2004
Jeudi, Emmanuel Macron déroule le tapis rouge pour Donald Trump qu'il doit accueillir en grande pompe avec une cérémonie militaire aux Invalides. Il s'agit, dit-il, de ne pas «rompre» avec les États-Unis, de ne pas les «isoler», et de réaffirmer les «liens historiques» des deux vieux alliés. AP Valérie Leroux Agence France-Presse Paris
Les présidents américain Donald Trump, 71 ans, et français Emmanuel Macron, 39 ans, qui se retrouvent jeudi à Paris... Ils affichent depuis leur première rencontre une relation teintée de complicité, mais parfois aussi de défiance.
Poignes De Fer Donald Trump est réputé pour ses poignées de main toniques et fermes. Lors de sa première rencontre avec Emmnanuel Macron, il a pu constater que le plus jeune président jamais élu en France avait du répondant. Le 25 mai, au sommet de l'OTAN à Bruxelles, le chef de l'État français a saisi énergiquement la main de son homologue, à s'en faire pâlir les doigts, et ne l'a plus lâchée.
Donald Trump, plutôt désarçonné, tente alors par deux fois de dégager sa main avant qu'Emmanuel Macron ne lâche prise. «Un moment de vérité», dira plus tard le chef de l'État français... Y voyant une manière de ne pas se laisser aller à de «petites concessions, même symboliques». Assaut d'amabilités au G7. Nouvelle rencontre le 27 mai, au sommet du G7 à Taormina (Italie), marquée par un différent majeur sur le climat. Emmanuel Macron n'en salue pas moins M. Trump comme un homme «pragmatique, ouvert et qui a envie de travailler». Au même moment, la chancelière allemande Angela Merkel, moins conciliante, déplore une situation pas «du tout satisfaisante». «J'ai vu un dirigeant qui a des convictions fortes, commente pour sa part le président français. J'ai bon espoir qu'il confirme son engagement (relatif aux accords de Paris sur le climat), à son rythme». «Make Our Planet Great Again» Une semaine plus tard, le président américain annonce que les États-Unis sortent de l'accord de Paris sur le climat. Paraphrasant un slogan de Donald Trump («Make America great again», «Rendez sa grandeur à l'Amérique»), Emmanuel Macron réplique dans une vidéo en anglais: «Make our planet great again» et l'accuse de commettre une «faute pour l'avenir de la planète». Il exclut toute renégociation de l'accord de Paris et invite les Américains que le choix de Trump a «déçus» - scientifiques, entrepreneurs, citoyens engagés....- à venir travailler en France. Accolades Au G20. Le 8 juillet au sommet du G20 à Hambourg (Allemagne), Emmanuel Macron réaffirme ne pas avoir perdu espoir de «convaincre» l'Américain de revoir sa décision. Il annonce un nouveau sommet sur le climat le 12 décembre à Paris. Il affiche sa complicité avec le locataire de la Maison-Blanche, d'accolades en propos badins devant les caméras. Le «désaccord» sur le climat et les tentations protectionnistes des États-Unis n'empêchent «en aucun cas la coopération sur de nombreux autres sujets», pointe-t-il. Sur ces sujets, dont la lutte contre le terrorisme, «on travaille très bien et ça, il ne faut pas le perdre», souligne l'Élysée. Même Ligne Rouge Sur La Syrie. Sur ce dossier, Emmanuel Macron et Donald Trump sont sur la même ligne: le 27 juin, ils insistent, lors d'une conversation téléphonique, sur «la nécessité de travailler à une réponse commune en cas d'attaque chimique»dans ce pays ravagé depuis 2011 par une guerre civile qui a fait plus de 320 000 morts. Le 29 mai, Emmanuel Macron évoque cette «ligne rouge» lors de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, allié de Damas, en promettantune «riposte immédiate» de la France en cas «d'utilisation d'armes chimiques» en Syrie. En avril, le président Trump avait ordonné des frappes sur une base de l'armée syrienne en riposte à une attaque chimique attribuée au régime de Damas. Honneurs Militaires. Jeudi, Emmanuel Macron déroule le tapis rouge pour Donald Trump qu'il doit accueillir en grande pompe avec une cérémonie militaire aux Invalides. Il s'agit, dit-il, de ne pas «rompre» avec les États-Unis, de ne pas les «isoler», et de réaffirmer les «liens historiques» des deux vieux alliés. Vendredi, le président américain sera l'invité d'honneur du traditionnel défilé militaire du 14 juillet... Jour de la fête nationale française, pour le 100e anniversaire de l'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre. Aux Invalides, Emmanuel Macron invitera son hôte à pousser jusqu'au tombeaude Napoléon, tout un symbole d'un accueil qui se veut impérial.
La Garde républicaine constitue un élément essentiel au bon fonctionnement des institutions, en assurant ses missions de sécurité publique et de représentation protocolaire.
Assurer le protocole militaire de l'État :
Le protocole militaire est fortement ancré dans la tradition nationale et il revient à la Garde républicaine de l'assurer lorsque le Président de la République ou des chefs d'État étrangers y sont associés.
Il prend la forme de services à pied et d'escortes d'honneur à cheval ou à moto, notamment sur l’esplanade des Invalides et sur les Champs-Elysées.
La musique de la Garde et la fanfare de cavalerie sont spécialement chargées de rehausser l’éclat des cérémonies officielles.
La Garde rend également les honneurs aux présidents des deux assemblées parlementaires à l'ouverture de chaque séance
Assurer la sécurité des palais nationaux :
La Garde républicaine participe au fonctionnement régulier des institutions en assurant la sécurité des hauts lieux gouvernementaux et en contribuant sous réquisition permanente à celle des assemblées parlementaires. Le 1er régiment d'infanterie se consacre à la sécurité de l'Élysée (contrôle des entrées, rondes périmétriques) tandis que le 2e régiment d'infanterie assume les mêmes charges à Matignon, au Quai d'Orsay, à l’hôtel Beauvau, à l'hôtel de Brienne ainsi qu'au Palais Bourbon, au palais du Luxembourg et au Conseil constitutionnel.
Particularité parisienne, la Garde contribue aussi à la sécurité du Palais de justice.
Il n'est pas exceptionnel que des gardes républicains soient dépêchés temporairement dans des ambassades françaises à l'étranger lorsque la situation locale exige que leur sécurité soit renforcée.
Ces missions mobilisent quotidiennement 900 gendarmes qui bénéficient d'une formation adaptée au tir et à la maîtrise des individus. Parmi eux, lestireurs d’élite, qualifiés annuellement par le GIGN, sont dotés de fusils de précision pour s'opposer à d'éventuels tireurs embusqués.
Contribuer à la sécurité publique générale :
Force polyvalente, la Garde républicaine met quotidiennement ses compétences techniques particulières au service de la sécurité publique générale.
Les sept pelotons d'intervention de l'infanterie sont fréquemment sollicités par les unités territoriales d'Ile-de-France et par des offices centraux, en cas d'interpellation à risque ou d’escorte de détenus. Leur haut degré d'entraînement les rend aptes à remplir des missions éprouvantes comme la lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane.
Les motocyclistes de la Garde assurent de nombreuses escortes de convois sensibles et sécurisent les épreuves cyclistes majeures, au premier rangdesquelles figure le Tour de France depuis 1953.
Les trois pelotons de surveillance et d'intervention à cheval développent de nouveaux savoir-faire en police montée.
Une quarantaine de cavaliers sont employables par la préfecture de Police de Paris, dans le cadre de patrouilles urbaines ou d'appui des forces mobiles autour des stades. Plus largement, ils constituent une réserve d'intervention à disposition des autorités de sécurité publique sur l'ensemble du territoire dans les contextes et sur les terrains où la composante équestre apporte une plus-value : recherche de personneen milieu forestier, surveillance de zones difficiles d'accès, sécuritéde grands rassemblements ou de secteurs touristiques.
Contribuer au rayonnement international de la France :
Parce qu'elle incarne un prestige certain, la Garde républicaine constitue un vecteur de rayonnement à la disposition des plus hautes autorités de l'Etat. A cet effet, elle abrite dans ses rangs deux formations musicales de très haut niveau et capable d'interpréter les œuvres majeures du répertoire classique : l'Orchestre symphonique et le Chœur de l'Armée française.
D'autre part, ses compétences équestres intéressent de nombreux pays étrangers et sont à l'origine d'accords bilatéraux pour la formation de cavaliers ou la création d'unités complètes.
MUSIQUE DE LA GARDE REPUBLICAINE
La charge de la Garde Républicaine sur l'hippodrome Paris-Vincennes !
MUSIQUE DE LA GARDE REPUBLICAINE
Le temps d’un week-end, échappez-vous au milieu des champs de lavande au parfum délicieux. Empruntez un itinéraire à travers ces magnifiques paysages de plaines pour un spectacle haut en couleur.
Etape 1 : le Mont Ventoux
Au loin le Mont Ventoux qui reste enneigé une partie de l'année.
Notre détour débute au pied d’un des plus célèbres sommets du sud de la France. En effet, le mont Ventoux est connu pour avoir écrit les plus belles pages du cyclisme, mais également pour son altitude de 1 911 m. Depuis cet épatant sommet, vous aurez une vue imprenable sur l’arrière-pays provençal et ses paysages parsemés du mauve caractéristique de la lavande.
Pour se restaurer après l’ascension,le chalet Reynard, ouvert 7 jours sur 7 de 11h à 23h(sauf le mardi hors des vacances scolaires) et situé à 1 440 m d’altitude, vous propose une cuisine traditionnelle et savoureuse !
Une borne que les cyclistes adorent franchir : ils sont presque arrivés au sommet !
Vue depuis le Mont Ventoux.
Etape 2 : Sault
À 26 km du mont Ventoux, ce petit village de Provence constituera la deuxième étape de notre itinéraire. Labellisé Station Verte, il est situé à 766 mètres d’altitude sur un éperon rocheux dominant la vallée de Sault, à qui il a donné son nom.
Du haut de la vieille ville (Sault fut autrefois une ville fortifiée), après avoir visité la superbe église Notre-Dame de la Tour (datant du XIIème siècle, elle fait partie des monuments historiques), vous pourrez admirer la vue de différents champs de lavande et d’épeautre, aux reflets dorés. Vous aurez également la possibilité de visiter le musée municipal de Sault, retraçant l’historique de ce petit village.
Etape 3 : Simiane-la-Rotonde
Située à 21 km de Sault, la troisième escale de notre circuit est une charmante bourgade médiévale, Simiane-la-Rotonde. Ce village est doté d’une situation géographique idéale : il est cerné par le Mont Ventoux, la montagne de Lure, ainsi que le parc du Grand Luberon. Ses champs de lavande sont particulièrement fertiles, si bien que leur production annuelle d’huile essentielle de lavande s’élève à 424 tonnes. Cette bourgade vaut le détour, ses paysages bucoliques sont d’ailleurs d’après Jean Giono « l’âme de la Haute-Provence ».
Vous visiterez le magnifique château seigneurial de Simiane-la-Rotonde,qui est doté d’une rotonde unique en son genre, ce qui a valu son nom au village.
Etape 4 : Le monastère de Ganagobie
Après 48 km de route, vous voici maintenant en plein cœur de plateau de Ganagobie, vieux de 20 à 25 millions d’années et haut de 650 m. Il contient des composantes géologiques exceptionnelles (de nombreuses carrières, sources, etc) et a donné son nom au monastère de Ganagobie, dont la visite de la remarquable église est autorisée. Vous aurez également l'occasion de vous plonger dans une visite virtuelle du monastère, qui est fermé au public.
Etape 5 : Le plateau de Valensole
La dernière étape de l’itinéraire est incontournable. Le plateau de Valensole, c’est 12 700 hectares, soit 800 km2 de culture de lavande de différentes espèces, ce qui laisse place pendant leur période de floraison, à de superbes camaïeus de mauve s’étendant à perte de vue. Mais la lavande n’est pas la seule plante cultivée sur ce plateau, il y aussi des amandiers et du blé. Quoi qu’il en soit, la nature est resplendissante et il fait bon vivre à Valensole, avec un total de 300 jours d’ensoleillement par an !
La cascade d'Ars à Aulus-les-Bains (Ariège)
Une des plus belles cascades des Pyrénées que le Comte de Russel, pyréneiste renommé de la fin du 19ème siècle plaçait en tête de toutes ses rivales. Située au départ du village d'Aulus-les-Bains, la Cascade d'Ars est un site remarquable de la chaîne pyrenéenne. Haute de 246m en trois étages successifs, elle est à son apogée aux mois de mai et juin àla fonte des neiges.
Site incontournable du Couserans, l'accès pédestre est ouvert à toute la famille en 3h30-4h aller et retour sur un chemin de montagne. Les sportifs pourront emprunter une boucle par la cascade d'Ars en passant par l'étang de Guzet (durée moyenne 6h). Il est également possible de faire la balade sur deux jours et de bivouaquer au dessus de la cascade avec des enfants à partir de l'âge de 7 ans (renseignement à l'OT du Haut Couserans).
La cascade de Runes à Fraissinet-de-Lozère (Lozère)
Le ruisseau prend sa source dans les roches granitiques du Mont-Lozère, pour se jeter dans le Tarn. La cascade mesure dans sa totalité près de soixante mètres de haut avec 2 chutes, l’une de 46 m de haut plongeant dans un gouffre de 7 mètres de profondeur et l’autre de 24 mètres. C’estun type de paysage exceptionnel pour les Cévennes et la Lozère. Taillée dans la roche, la cascade offre un lieu de fraîcheur et d’ombre. Au départ de la chute se trouve une pierre gravée : un dragon se mordant laqueue y est représenté. A l'intérieur du cercle il est écrit :
La légende locale veut que quelques Vikings en errance sur le Mont Lozère à la fin du premier millénaire aient inscrit ce message.
Un peu plus au sud-est, prenez le temps d'aller découvrir les sublimes casacades de Vizzavona en Corse !
La cascade du Ray-Pic (Ardèche).
Une petite merveille... Il n’est pas d’autres mots pour parler des cascades du Ray-Pic. Sur les routes menant à la montagne ardéchoise, il est une faille qui cache un spectacle grandiose. Au milieu d’un ensemble d’orgues basaltiques, la Bourges, petite rivière pleine de vitalité s’est taillée un chemin. Pour profiter du spectacle, la commune de Péreyres en Ardèche vient, après plusieurs années de fermeture, d’aménager trois belvédères le long de la coulée volcanique.
Tables d’explications, points de vue panoramiques..., à chaque niveau, on profite des lieux classés 3ème site naturel le plus visité d’Ardèche.
Spectaculaire,la cascade se divise en plusieurs chutes.La deuxième, à couper le souffle tombe de 35 mètres dans un superbe
bouillonnement d’eau. Frisson garanti ! Où quand la nature se fait puissante, rappelant le chaos du volcan du Ray-Pic autrement appelé coupe de la Fialouse, qui il y a seulement quelques milliers d’années, débordait encore d’activité.
La cascade de Chorsin à Sauvain (Loire).
Logée dans une ancienne vallée glaciaire, la cascade de Chorsin dont les eaux viennent tout droit des tourbières situées sur les sommets est l'une des plus belles cascades des Monts du Forez. En grimpant jusqu'à la cascade de Chorsin, les longs moment passés sous le couvert dense de la fôret restent mystérieux. La "vallée hantée" telle qu'elle est décrite dans certaines légendes, a certainement vu passer les dracs, de petits démons vivant dans la fôret. Le grand corbeau vous prévient-il de leur passage ? Son cri résonne dans le cirque de Chorsin... Plus loin, la vallée s'évase sur les hautes chaumes et ses landes. Le périple restera troublant...
Le musée de la Fourme et des Traditions a balisé et édité un circuit intitulé La Vallée de Chorsin qui permet d’effectuer une boucle 11km passant par la dite cascade.
La cascade du Rouget à Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie).
Appelée aussi "La Reine des Alpes", la cascade du Rouget est la plus prestigieuse des cascades sizères. Formée de 2 ressauts, elle jaillit sur plus de quatre-vingt mètres de haut.Au printemps elle peut atteindre un débit impressionnant.Sa situation géographique assure au Haut-Giffre des précipitations importantes.
Cela ajouté au fait que les plis géologiques de ce massif calcaire convergent dans la vallée de Sixt tout cela a créé un réseau
hydrographique dense, alimentant de nombreuses cascades. La cascade du Rouget ou encore les cascades de la Sauffaz et de la Pleureuse sont les cascades les plus connues de Sixt, mais vous pourrez en découvrir bien d’autres aux 4 coins du village et en vous promenant sur les nombreux chemins de randonnée, notamment celles au coeur du cirque du Fer à Cheval.
Les cascades du Hérisson (Jura).
Au coeur de la région des lacs, le Hérisson prend sa source au Saut Girard. Ce torrent, formé des eaux des lacs de Bonlieu et d'Ilay, suit un parcours de 3,7 km pour un dénivelé de 805 m et offre pas moins de 31sauts et 7 cascades. La maison des cascades au début de la balade et dusentier livrent des informations sur l’économie qui était liée à la cascade et sur la faune et la flore propres au site. Sur le sentier des cascades, une borne permet de charger une application gratuite en réalité augmentée permettant de voir le moulin Jacquand se reconstruire sur son emplacement d'origine, et suivre le circuit de l'eau à travers les meules.
Si les cascades du Hérisson sont les plus célèbres et les plus impressionnantes de la région, vous pourrez en découvrir bien d'autres en sillonnant ce département riche de surprises (lire aussi notre article Les plus belles cascades du Jura).
La cascade de Mortain (Manche).
Unique en Normandie, la Grande Cascade est aussi la plus grande de l’Ouest !
Sa chute de 25 mètres impressionne par son débit et son cadre rocheux remarquable. En mai-juin, la floraison des rhododendrons ajoute au charme de l’endroit. On y trouve une faune et une flore d’exception qui transforment l’endroit en lieu de quiétude… Les mousses et lichens contrastent avec le grès armoricain creusé en faille par la Cance.
En amont, le courlis cendré et la mésange boréale en ont fait leur lieu denidification et d’hivernage. Non loin de là, en empruntant un petit sentier balisé, on accède à la Petite Cascade en passant près de l’église du Neufbourg. Nous sommes ici en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique, classée depuis 1930. Des sorties nature sont organisées (renseignements auprès de l'Office de Tourisme du Mortainais).
Le Saut de Gouloux (Morvan).
Sur la commune de Gouloux à 5 km de Saint-Brisson, le Saut de Gouloux, est un haut lieu touristique du Morvan. A cet endroit le cours d'eau "le Caillot" tombe dans une faille ancienne qui a créé le surplomb, se terminant en une cascade de 10 mètres de haut. Cette cascade située dans la profondeur de la forêt ne se voit pas de la route, on la découvre progressivement grâce au bruit de l'eau qui s'amplifie à mesure de l'approche, le chemin d'accès est bordé d'anciens murets de pierres moussues, de feuillus et de conifères ce qui donne à cet endroit un caractère sauvage et authentique.
Une cabane sonore est installée près de la rivière pour amplifier ce "Gloussements d'eaux vives". A côté de la cascade, nous voyons de beaux murs de granit, ce sont les ruines de deux moulins, l'un à farine et l'autre à huile, ainsi que l'emplacement d'un ancien port de flottage.
Ce site servait autrefois au flottage du bois car le Morvan fournissait du bois de chauffage à Paris et on acheminait les bûches par les cours d'eau : Cure, Yonne. Des panneaux sur le site permettent de découvrir l'histoire du site.
Les cascades du Sautadet (Gard).
Au pied d'un des plus beaux village de France, la rivière Cèze a modelé un plateau de calcaire pour donner naissance au cascades du Sautadet.
C'est le lent travail d’érosion de la Cèze qui a donné naissance à ces cavités appelées «Marmites de géants». Attention, les remous interdisentrigoureusement la baignade, qui est toutefois autorisée en aval du site.
Sillans-la-Cascade (Var).
Après plusieurs années de sécheresse suivives de gros épisodes pluvieux, des éboulements et coulées boueuses ont affecté le sentier menant au pied dela cascade. De grandes masses rocheuses fragiles et friables menacent de s'écrouler sur le cirque de la cascade. Ce qui a conduit la commune et le département à fermer l'accès au cirque et à la vasque de la cascade.
Néanmoins le coup d'œil sur la cascade dans son écrin de travertin rougeoyant est toujours possible et magique : il devient simplement panoramique. Pour cela, plusieurs boucles de découverte du site ont été réalisées. De la petite balade d'une heure à celle d'une demi-journée, chacun pourra profiter au mieux de ce site exceptionnel.
En 1890, et cependant que la pratique de la bicyclette, véritable invention française, connaît un fulgurant essor, Pierre Giffard,
pionnier de la presse sportive qui fondera deux ans plus tard le quotidien Le Vélo, explore avec humour les lointaines origines du vélocipède, exhumant le célérifère et autres draisienne ou grand bi
Si vous avez, comme moi, écrit Pierre Giffard, le caractère franc, l’opinion sincère, l’aveu facile, et je vous souhaite, chers lecteurs,
ce trio de dons naturels que je compense malheureusement par un tas de défauts ! vous reconnaîtrez que toutes les fois qu’on innove en ce siècle, en cette fin de siècle abracadabrant où la vapeur, l’électricité, l’air comprimé, et tant d’autres forces latentes sont sorties du creuset humain, Aristote a toujours été dans l’affaire avant l’inventeur.
Avez-vous perfectionné le fil à couper le beurre ? On vous oppose immédiatement un précurseur Aristote. Songez-vous à relier entre elles la Terre et la Lune par un chemin de fer funiculaire et suspendu ? On vous dit : Halte-là ! Vous n’en avez pas l’étrenne ! Aristote a pensé à votre idée dans son traité de la Balistique interplanétaire, page 247. J’ai la preuve que cet homme universel s’occupait du tabac par deux vers bien connus de Thomas Corneille, frère de Pierre (le Grand) :Quoi qu’en dise Aristote et sa docte cabale,Le tabac est divin ; il n’est rien qui l’égale.Ainsi !... Aristote a-t-il connu la bicyclette ? Voilà la première question qui s’est posée à mon esprit lorsque Le Figaro nous a demandé, au délicieux Mars et à votre serviteur, de chanter les hauts faits de la Reine Bicyclette, déesse auréolée des avenues et des boulevards, comme elle l’est de toutes nos routes départementales et forestières, chemins de grande communication et vicinaux.
Affiche publicitaire de 1890 pour les cycles Hurtu.
Aristote a-t-il connu la bicyclette ? En parle-t-il quelque part ? Nous montre-t-il dans quelque traité les jolies Grecques de son temps
chevauchant en cothurnes et en robes provocantes sur la bête à deux roues ? Ne dit-il pas que les Sages de son siècle, barbus et chenus, allaient donner leurs consultations en tricycle de bois sur les routes ensoleillées de l’Attique ?
Très perplexe, ennuyé à l’idée que ce diable d’Aristote aurait pu nous faire la pige encore une fois et nous chiper notre conception fin de siècle du vélocipède, j’ai passé de longues nuits à compulser les ouvrages de cet éminent philosophe, qui a tout connu. J’ai pâli sur ses livres, traduits par les commentateurs les plus selected, et je peux dire avec un juste orgueil, maintenant que je suis sûr de mon fait :et bien, non, Aristote n’a pas connu le vélocipède ! Il ne souffle mot de la bicyclette, et c’est ce qui m’encourage à attaquer de front ce sujet merveilleux. On ne me jettera pas Aristote dans les jambes, ce qui pour un vélocipédiste aurait plus d’inconvénients que pour n’importe qui. En avant !
Vous me direz que je remonte dans la nuit des temps. Certes, mais c’est pour être plus sûr de ne rien omettre. Et puis une étude est une étude. Si on ne la fouille pas, autant ne pas s’en mêler. Je vous dirai donc que la bicyclette reste encore un mythe ignoré pendant que se déroulent les événements obscurs, bien qu’ils soient historiques, que nous groupons sous le vocable étrange d’événements moyenâgeux. Ni Godefroy de Bouillon, ni Roger Bacon, qui a pourtant inventé la poudre (après Aristote bien entendu) n’ont entendu parler du vélocipède.
Et pourtant quelle ressource c’eût été au point de vue militaire, pour les croisades ! Imagine-t-on la tête des Sarrasins lorsque du haut des mursde Jérusalem ils auraient aperçu un escadron de croisés tricyclistes s’avançant à toute vitesse sous une pluie de flèches, le heaume en tête,la lance au poing ? Il est vrai que les routes de cette époque étaient si mauvaises qu’il ne faut rien regretter du passé. Le présent nous console de son indifférence.
C’est à la Grande Révolution de 1789 qu’il faut arriver, en cela comme en tant d’autres choses, pour voir le vélocipède entrer dans l’Histoire, oùsa place est marquée entre le cheval et le dromadaire. Un beau jour (est-ce avant, est-ce après le cheval mécanique ou à moulin, que tous les Français âgés de moins de cent ans ont connu ?), un beau jour on vit apparaître dans Paris une sorte de machine à deux roues, sur laquelle les muscadins s’amusaient à s’élancer quand ils lui avaient donné une forte poussée.
Caricature de 1818 : draisienne remplaçant les chevaux pour le service d’acheminement du courrier.
C’était le célérifère, père, grand-père de la bicyclette d’aujourd’hui. On poussait devant soi, les deux roues de bois roulaient en raison de l’impulsion communiquée. On sautait alors sur la selle, et jusqu’à extinction de la force acquise, on se laissait porter. Le célérifère fut un des plaisirs favoris des petits messieurs de l’époque, qui l’appelaient évidemment le céléïfé, pour rester à la mode. L’un de ces instruments primitifs laissé par Niépce de Saint-Victor — mort en 1833 —, l’inventeur de la photographie, put faire croire il y a quelques années,que Niépce de Saint-Victor avait aussi inventé le vélocipède. Il n’en était rien. L’instrument que possédait Niépce était le joujou de son enfance et les célérifères étaient très nombreux à Paris à la fin du siècle dernier. Qui en eut le premier l’idée, par exemple ? Mystère qui ne sera jamais éclairci.
Les célérifères se sont appelés aussi draisiennes, du nom de Drais von Sauerbronn, un baron authentique qui en était l’inventeur. C’est en examinant une draisienne qu’on lui avait donnée à réparer qu’un serrurier parisien, Michaux, imagina cinquante ans plus
tard d’appliquer deux pédales coudées au vieil instrument des muscadins,et créa ainsi le vrai vélocipède.
Il faut arriver aux dernières années de l’Empire pour assister au développement d’une machine à deux roues qui vraiment avait quelque analogie avec la bicyclette d’aujourd’hui. En 1869, sur l’asphalte qui couvrait un carrefour assez vaste, entre le jardin du Luxembourg et l’ancienne Pépinière, on vit arriver par douzaines, comme aujourd’hui au Pré-Catelan, des grands bicycles assez bien bâtis sur lesquels les jeunes Parisiens s’essayaient timidement.
Grand bi. Chromolithographie de la fin du XIXe siècle
Les pieds actionnaient directement la roue de devant qui était immense et l’équilibre était difficile à conquérir. À vrai dire le grand bicycle d’aujourd’hui, qu’on appelle dans la partie le grand bi tout court, n’est pas autre chose que le vélocipède à peu près complet de 1869, que nous regardions, nous autres badauds jeunes ou vieux, comme un instrument incommode, dangereux et surtout disgracieux. Mais c’était la mode et on se demande ce qui serait advenu du vélocipède si l’industrie parisienne, qui « était dessus » l’avait alors perfectionné.
Malheureusement la guerre de 1870 arriva et arrêta net l’essor du vélocipède, comme elle arrêta toutes choses.
Pendant que nous luttions contre les Allemands, les Anglais, calmes dans leur île, se saisissaient du vélocipède parisien et le perfectionnaient avec le soin jaloux qui les caractérise. Ils en faisaient un instrument presque artistique, si bien qu’en 1872, quand nous pûmes enfin respirer,on vit revenir de Londres l’instrument né en France, avec des modifications peu importantes toutefois, mais très utiles. L’emploi des aciers surtout était plus sévère. C’était toujours le grand bi, mais il n’était plus le vélocipède, il était le bicycle, prononcez baïcècle, et dame, tout ce qui vient ou revient d’Angleterre a droit, chez nous, aux plus grands égards.
Le jeu de paume passe la Manche et revient sous le nom de foot-ball. Le jeu de paume ne nous intéressait pas. Le foot-ball nous passionne. Cette badauderie ne fait pas notre éloge, mais elle existe et nul n’oserait la nier. Une ville anglaise entre toutes se
lança dans la fabrication du bicycle ce fut Coventry. Les industriels de Coventry faisaient des rubans. Tout d’un coup ils lâchèrent la
rubanerie pour approprier leurs outillages au baïcècle.Michaux avait trouvé l’application directe des pédales. Qui a trouvé l’idée
d’ajouter à ce moteur la chaîne de Vaucanson qui multiplie l’effort des pieds, et constitue la bicyclette ? Autre mystère. Cette trouvaille lançait la vélocipédie dans l’ordre des choses pratiques ! Tout le monde ne pouvait pas grimper sur les grands bicycles. La bicyclette devenait la monture accessible à tous.
C’est alors que les Anglais, prêts pour la lutte, avec un outillage formidable que les fabricants parisiens viennent à peine de créer, en
1890 — et je parle de 1876 —, purent jeter sur les marchés du monde entier les milliers de cycles, bi et tri qui laissèrent croire que l’Anglais était le père du vélocipède, alors que cet instrument devenu divin après les dernières transformations qu il a subies depuis plusieurs années, est d’invention française. C’est donc à Michaux que les amateurs de bicyclette doivent être reconnaissants,
lorsqu’ils s’écrient en traversant les plaines : « Quel admirable instrument ! »
Lorsque les Parisiens virent apparaître les premiers tricycles, ils s en amusèrent fort. Il faut dire que les premiers tricyclistes prêtaient bien aussi le flanc à la gouaillerie parisienne. Copiant servilement les Anglais que rien n’arrête, ils montaient leurs instruments en redingote ou en jaquette, avec un tuyau de poêle sur la tête, alors que tout était à remplacer dans ce costume de clergyman. Peu à peu on vit les choses se régulariser, les bas et les culottes courtes apparaître, puis le veston, le maillot de tricot, la casquette ou la toque, enfin l’habillement compatible avec un sport qui vaut tous les autres à lui seul.
Un vélocipède de 1868. Gravure (colorisée) du temps.
Mais ce qu’ils furent malmenés dans leurs familles, les premiers tricyclistes ! En eurent-ils à subir des avanies, pour se promener dans un pareil style en plein bois de Boulogne, sur des instruments ridicules... et patati et patata ! Honneur ! Honneur à ces premiers
pionniers du tricycle, qui péniblement frayèrent la route par où passèrent ensuite des milliers de bicyclistes !
Car lorsque la bicyclette apparut, tout armée pour la course, à côté du bicycle, son succès fut foudroyant. Elle était plus élégante, plus légère, plus plaisante que son aîné : elle ramenait les jeunes gens au bicycle sans avoir les inconvénients du grand bi. Elle exigeait deux ou trois leçons agrémentées de chutes et d’appréhensions méritoires ; elle séduisit son monde comme un cheval qui piaffe séduit le cavalier. Le tricycle était trop facile. La bicyclette demandait un
certain effort.
Dire qu’elle enfonça le tricycle dès 1880, époque où on la voit commencer à rouler sur les routes, ce serait exagérer mais bien vite elle le laissa loin derrière elle. Aujourd’hui, elle circule dans les proportions de 80 %. Les 20 % qui restent se décomposent en 15 % de tricycles et 5 % degrands bicycles. C’est l’abandon presque complet du grand bi.
Les difficultés, plus apparentes que réelles, qu’il faut surmonter pour se tenir en bicyclette éloignent encore les timides. Mais tout le monde y viendra et la Reine Bicyclette sera bientôt maîtresse incontestée des routes qui sillonnent les continents.
Ruelles pavées, maisons de poupée en torchis et à pans de bois colorés, roses trémières et glycines qui se languissent sur les vieilles pierres...
Gerberoy est une petite cité fleurie reconnue comme un "des plus beaux villages de France". Un décor cinématographique qui n’a pas échappé à la série Maupassant ou au film Un amour de sorcière avec Vanessa Paradis.
Suspendu dans le temps, Gerberoy a aussi la particularité d’être l’un des plus petits villages de France avec moins de 100 habitants.
Jadis le théâtre d’une histoire agitée, plusieurs fois assiégée, brûlée et démantelée, Gerberoy devra attendre l’arrivée du peintre impressionnisteLe Sidaner pour devenir cette petite cité réputée au-delà des frontières de la Picardie.
La ruelle Saint-Amant et ses noisetiers, la fameuse maison bleue qui date de 1690, les remparts, la tour Charlemagne, les jardins en terrasse de Le Sidaner et même un mini-vignoble sur les hauteurs de la ville lui donnent ce cachet bucolique si particulier.
Surnommée "le village aux mille rosiers", c’est un festival de couleurs rouge, blanche, saumon, jaune, rose, violette en pleine floraison.
Découvrir Le Château De Pierrefonds
Près de Compiègne, découvrez le château de Pierrefonds, démantelé au XVIIe siècle et recréé au XIXe siècle par l'architecte Viollet-le-Duc en une extraordinaire interprétation du Moyen Âge et de la Renaissance.
Parcourez le chemin de ronde et admirez la perfection des décors des appartements impériaux.
Se Promener dans a Vallée De L’Automne.
Ruines gallo-romaines, abbayes, églises rurales du 11ème siècle au 19ème siècle, châteaux et manoirs, villages authentiques, fontaines, puits etlavoirs... sont autant de haltes à faire lors d'une promenade dans la vallée. Vous pourrez découvrir à Bonneuil-en-Valois, l'Abbaye Royale Notre-Dame de Lieu-Restauré et admirer sa rosace. Et pourquoi ne pas profiter d'un détour à Morienval pour visiter la charmante Abbatiale Notre-Dame.
Les amoureux des vestiges antiques pourront aussi découvrir les ruines gallo-romaines de Champlieu à Ourrouy.
Sur votre chemin, peut-être vous dirigerez-vous vers le Manoir du Plessis du Bois datant du 15ème siècle et situé à Vauciennes, aux portes de la forêt domaniale de Compiègne.
Prenez le temps d'apprécier la faune et de la flore local, qualifiées par les chercheurs d'« oasis de diversité biologique ». Sur seulement 43 km carrés, la vallée recense plus de 750 espèces végétales alors que toute la Picardie en compte 1250.
Sur ce nombre exceptionnel de plantes, 16 sont légalement protégées. La faune est également très diverse, 211 coléoptères différents, 119 espèces d’oiseaux, une cinquantaine de mammifères sauvages, 7 espèces d'insectivores, 8 de carnivores, 16 de rongeurs.
La loi protège 15 d'entre elles.Peut-être rencontrerez-vous quelques-unes de ces espèces, des amphibiens ou encore des reptiles
.
Remonter Le Temps Au Donjon De Vez.
Le Donjon de Vez conjugue patrimoine et modernité, tel un interstice entre l’époque médiévale et contemporaine. Classé Monument Historique en 1906, le Donjon de Vez est un lieu incontournable du patrimoine français. Situé au cœur de l’Oise, véritable forteresse
médiévale, avec ses murailles, ses courtines et ses mâchicoulis, le Donjon de Vez est devenu en 1987 un lieu dédié à la création contemporaine.
Abritant un ensemble de sculptures monumentales, le Donjon et son parc, labellisé « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture en 2007,bénéficient d’une mise en valeur originale qui allie installations in situ et architecture féodale.
Déguster Le Rollot.
Le Rollot de la Somme est le seul fromage picard existant. Sa fabrication remonte au Moyen-âge. Le Rollot est un fromage (parfois en forme de coeur), avec une pâte molle,à la croûte orangée et lavée. Il est fabriqué par des éleveurs laitiers mais également par quelques fabriques industrielles.
Sa distribution est essentiellement réalisée sur les marchés ou sur les lieux de fabrication pour garder l’aspect typique et traditionnel du fromage.
La qualité du Rollot est assurée par des contrôles réguliers tant sur le lait que sur le produit fini.
Mais c’est aussi grâce au savoir-faire du fromager qui perpétue des gestes ancestraux que
le Rollot de la Somme garde cette texture crémeuse.
Randonner En Forêt De Retz.
D'une superficie de 13 225 hectares, la forêt de Retz est la première forêt domaniale du département de l'Aisne et l'un des plus grands massifs forestiers français. 60 kilomètres de routes forestières et 560 kilomètres de laies et chemins forestiers, formant près de 400 carrefours, permettent d'en découvrir les différents aspects...
Les trésors cachés,parmi lesquels l'Allée Royale,l'étang de Malva,l'ermitage Saint-Hubert,le fleuron du circuit des Pots,la cave du Diable et les bruyères de Gondreville où l'on se croirait transporté dans une autre forêt tant la végétation y est différente du reste du massif...
La fontaine du Prince et les étangs de la Ramée, mais aussi la pierre Clouise, sans doute le site le plus célèbre de la forêt de Retz.
Randonnées en Forêt de Retz La plupart de ces circuits pédestres sont praticables à VTT. Des pistes cavalières permettent également la pratique de la randonnée pédestre (la liste des rendonnées pédestres ou VTT en forêt de Retz).
Visiter L'Abbaye De Longpont
A la lisière orientale de la forêt de Retz, dans la vallée de la Savière, se dresse l’Abbaye de Longpont.
Que vous arriviez à travers la forêt ou en descendant du plateau Soissonnais, vous serez éblouis par ces ruines imposantes figées dans leur écrin de verdure depuis la révolution française.
Passant la porte en ogive dans la façade vous pénétrez à l'intérieur des ruines de cette vaste Abbatiale du 12ème siècle.
Vous découvrirez alors la face intérieure du fronton haut de 40m, la rosace béante, des voûtes et les grands arbres dominant les socles des piliers jusqu'au fond du chœur.
La guide vous conduira ensuite dans le chauffoir, unique en son genre avec sa cheminée centrale.
Puis vous pénètrerez dans les bâtiments pour admirer le vestibule et son grand escalier 18ème, et le cellier gothique (renseignements).
CLIC..........Gerberoy, un des plus beaux villages de France • Gerberoy, among the nicest villages of France from JR THIBAULT on Vimeo.
Visiter ce village, c'est découvrir un milieu serein d'une grande beauté. À chaque coin de rue surgit une belle surprise. Ce clip présente quelques exemples des beaux endroits à découvrir.
Merci à nos grands amis Jacques et Michèle Fick de nous avoir fait découvrir ce joyau de l'Oise en Picardie.
Voir Voir / See : jrthibault.ca/voyages/
Voir aussi des photos sur FlickR : flickr.com/photos/jrthibault/collections/72157632526315352/
Aussi disponible sur YouTube: youtu.be/eU-LCzWmYFM
Château de Pierrefonds - Musée/Monument/Site Voir la fiche
Donjon de Vez - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Abbaye de Longpont - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Par Détours en France Source...Hors Série - Châteaux De Légende...
À l’orée de la forêt de Compiègne, le château préféré de l’impératrice Eugénie semble tout droit sorti d’un conte de fées.
Construit au XIVe siècle et démantelé au XVIIe, c’est Viollet-le-Duc qui en a fait cet édifice majestueux, signant ainsi sa vision du Moyen Âge.
On pourrait penser que Pierrefonds est trop beau pour être vrai et qu’il ne peut exister qu’au cinéma ! Il n’en est rien et l’impératrice Eugéniene s’y est pas trompée, qui, dit-on, n’aurait pas hésité à user de tricherie pour que Napoléon III décide de le faire restaurer. Des tours rondes, des toits pointus, un donjon, des échauguettes, un double chemin de ronde, une chapelle, des mâchicoulis, un pont-levis… Il ne manque rien à Pierrefonds pour en faire Le château, celui des rêves
d’enfant et des émerveillements d’adulte.
De Ruine À Château De Conte De Fée
Quand Napoléon III hérite de Pierrefonds, acheté une bouchée de pain par Napoléon Ier, il tombe sous le charme des ruines de la résidence de Louis d’Orléans, datées du XIVe siècle...
Nous sommes en plein romantisme et les ruines ont la cote. Mais l’empereur, qui est un passionné d’archéologie, veut en faire quelque chose.
Il confie la restauration à Eugène Viollet-le-Duc, qui a déjà travaillé sur la basilique de Vézelay et Notre-Dame-de-Paris. Très vite, l’architecte modife le projet initial :il ne se contente pas de remettre le donjon en état mais étend le chantier à tout le château et en fait un véritable musée du Moyen Âge.
Ce Qu'il Faut Voir Du Castel Une enceinte de 110 mètres de long sur 90 de large,ponctuée de huit tours presque semblables,
qui portent le nom de huit preux de la légende chevaleresque, Alexandre, Arthur, César, Charlemagne… L’ensemble est
majestueux et ordonné.
La Cour Intérieure.
L’impression est tout autre quand vous pénétrez dans la cour intérieure : des éléments juxtaposés sans règle apparente, dans un style très néogothique.
Regardez les colonnes qui soutiennent la galerie : courtaudes et massives, elles ne sont pas du tout esthétiques ! Viollet-le-Duc les a voulues efficaces : elles ont la forme de leur fonction.
La décoration est foisonnante, empruntée à un bestiaire fantastique comme on l’aimait au Moyen Âge : sur les chapiteaux de la galerie, des épisodes du Roman de Renart...
Descendant d’une meurtrière, un gros lézard ; ici, un étrange mammifère à tête de pélican paraît tout droit sorti d’un tableau de Jérôme Bosch. Et
amusez-vous à compter les chats sur les lucarnes : il y en a 32 !
La Chapelle, Le Donjon & Les Appartements
1 - Cette magnifique pièce n'est rien d'autre que la Chambre de l'Impératrice.
2 - Chef-d'oeuvre de Viollet-le-Duc, dotée d'une rose représentant une étoile de David la chapelle de style néogothique est unique en son genre: une tribune surmonte l'abside et donne accès à un chemin de ronde couvert.
La chapelle. Viollet-le-Duc y est allé de sa fantaisie : il s’est représenté sur le pilier central du portail, sous les traits de Saint
Jacques le Majeur ! À l’intérieur, notez un fait unique : une tribune au-dessus du choeur.
Le donjon et les appartements impériaux vous réservent quelques surprises.
Le décor du plafond de la Grande Salle avec sa décoration végétale, par exemple, a un petit air d’Art nouveau.
Dans cette pièce, amusez-vous à retrouver les symboles du couple impérial : l’aigle est sur les poutres, le chardon d’Eugénie en haut des murs.
Viollet-le-Duc rend ici hommage à Napoléon III comme Bodo Ebhardt l’a fait à Guillaume II au Haut-Koenigsbourg, dans la salle du Kaiser.
L’empereur allemand est d’ailleurs venu à Pierrefonds avant que ne soit restauré le château alsacien.
La Salle Des Preuses.
La salle des Preuses l'une des rares puèces à avoir été complètement décorée, mesure 50 mètres de long.
Sa cheminée monumentale à double foyer est ornée des statues des neuf "preuses" : l'impératice Eugénie et ses dames de compagnie figurées sousles traits d'héroïnes de l'Antiquité, reines ou guerrières. Depuis la chambre de l’Empereur, passez dans la salle des Preuses, qu’on pourrait qualifer de salle de bal.
Ses proportions sont impressionnantes : 52 mètres de long pour 12 de haut et 9 de large.
Elle doit son nom aux statues qui décorent l’imposante cheminée : l’impératrice Eugénie et ses dames de compagnie figurées sous les traitsd’héroïnes de l’Antiquité, reines ou guerrières, comme Sémiramis ou lesAmazones. Toujours l’idéal chevaleresque !
Alors Pierrefonds...Rénovation Ou Création ? Les deux, dans un savant mélange qui n’a pas toujours été du goût de tous.
Marcel Proust voyait dans les travaux comme à Pierrefonds des « déjections », Anatole France qualifait le château
d’« énorme joujou ».
Il est certain que Viollet-le-Duc, emporté par sa passion, a dû éprouver beaucoup de plaisir à « reconstituer » ainsi un château médiéval.
Mais loin d’être dictés par la fantaisie, ses travaux s’appuient toujours sur des recherches très sérieuses, dont on retrouve le détail dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle.
À l’image du système défensif dont il a pourvu les tours de Pierrefonds, avec deux chemins de ronde superposés, au niveau des courtines, qui assurent une meilleure circulation des défenseurs.
Viollet-le-Duc s’est peutêtre amusé à jouer à la guerre au Moyen Âge, mais il en avait parfaitement compris les mécanismes : Pierrefonds en est la preuve.
Centre Des Monuments Nationaux Ce castel est géré par le Centre des Monuments Nationaux
Plein Tarif : 7.50€
Gratuit pour les moins de 18 ans (25, si ressortissant européen)
Horaires
Ouvert toute l’année
Du 2 mai au 4 septembre : tous les jours, 9h30 à 18h
Du 5 septembre au 30 avril : tous les jours sauf le lundi, 10h à 13h et 14h à 17h30
Dernier accès 45 mn avant la fermeture
CLIC............Le château de Pierrefonds. HD 720p. from JR THIBAULT on Vimeo.
Le château de Pierrefonds est un imposant château fort situé à Pierrefonds, dans le département de l'Oise, à la lisière sud-est de la forêt de Compiègne, au nord de Paris. C'est un vrai musée des techniquesguerrières du Moyen-Âge.
Sur le site de l'Office du tourisme de Pierrefonds il est écrit : Louis d’Orléans, second fils de Charles V, établit en 1393 une demeure fortifiée située sur l’emplacement d’une première forteresse élevée par les descendants de Nivelon de Pierrefonds au XIIème siècle.
Cette forteresse, proche de Compiègne, reste la propriété de la famille d’Orléans : d’abord Charles, fils de Louis, puis le futur Louis XII. En 1589 Antoine de Saint-Chamand s’en empare au nom de la Ligue.
Il confie le château à un capitaine nommé Rieux qui réussit à repousser deux tentatives d’assaut de l’armée royale, dont celle d’Henri IV en 1593. La forteresse est prise puis démantelée sous Louis XIII en 1617.
Cette grande ruine entre alors dans l’oubli. Napoléon Ier la fait acheter en 1810. Louis-Philippe utilise en 1832 les ruines du château pour le banquet du mariage de sa fille Louise avec le premier roi des belges Léopold Ier.
L’intérêt grandissant pour les ruines romantiques donne à Napoléon III le désir de transformer ces ruines en demeure occasionnelle puis en véritable demeure impériale. Il confie en 1857 la restauration du château à Viollet-le-Duc.
Les travaux sont interrompus par la guerre de 1870 et la restauration est définitivement arrêtée en 1885 sans que la décoration intérieure n’en soit totalement achevée.
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Source...Une Gargouille À Paris...
Souvent sculptée sur les dégorgeoirs formés d’une pierre saillante qui rejettent les eaux pluviales...
La gargouille est une créature hybride et laide qui matérialise les vices.
Le rôle de la gargouille est de rejeter du sanctuaire ces énergies néfastes en même temps que les eaux sales des gouttières.
Sur un plan architectural, la gargouille a surtout fait son apparition avec l’art gothique.
Notre Dame de Paris est l’archétype de l’architecture gothique et de la cathédrale chrétienne.
Les Monstres Chrétiens... Pendant neuf siècles, le ciel va lutter contre l’enfer et durant cette période...
Des artistes anonymes vont retranscrire l’épouvante qui règne dans le monde des ténèbres.
Le Malin peut prendre de nombreuses formes pour tromper le croyant.
Un Monstre Bien Pensif.
Au Moyen Age, les sculpteurs laissent libre cours à leur imagination pour façonner des monstres hideux aux attitudes effrayantes.
Ces créatures doivent effrayer pour nous protéger de la damnation.
Dragon, griffon ou chimère ornent panneaux et fresques.
Monstre Ailé...Santa Cruz...Californie
Si toutes ces créatures ont souvent des formes inattendues, c’est parce que l’imagier du Moyen Age n’est pas astreint à des formes figées.
À l’inverse, il ne peut traiter de la béatitude ou de la sainteté comme il le souhaite.
Pour ces représentations, il est tenu à des formes hiératiques.
Sources Des Artistes Médiévaux Les bestiaires sont les principales sources des artistes médiévaux.
Ces livres ont transmis au Moyen Age les connaissances de l’Antiquité afférentes aux plantes...
Et aux animaux, aux hommes et d’une manière générale au monde.
Monstre à "tête humaine"...
Magdalen college-Oxford.
Par exemple, Physiologus est un ouvrage du IIe siècle, dont l’auteur est inconnu...
Il donne aux animaux, réels ou imaginaires, une signification chrétienne.
Les bestiaires sont la plupart du temps des récits plus légendaires que scientifiques.
Griffon De La Cathedrale De Mechelen, Belgique.
Speculum majus « Le grand miroir », imprimé en 1573, expose des théories qui seront illustrées par les sculpteurs des cathédrales.
Symbolisme de la gargouille La gargouille est la gardienne du lieu sacré. Sa laideur est telle que même le Mal en est effrayé.
Tous ceux qui se sont laissés tenter par le vice et la luxure ne peuvent pénétrer dans le lieu sacré et le profaner.
Toutes leurs turpitudes sont rejetées par les gargouilles, gardiennes de la sainteté du lieu.
Gargouille de Notre Dame.
D’un point de vue purement architectural, la gargouille est une conduite horizontale ornée d’un motif qui sert à rejeter les eaux pluviales en avant d’un mur.
Donc, non seulement, la gargouille rejette les eaux de pluie mais en même temps tous les vices.
Gargouille de Notre Dame.
Ces canaux qui recueillent les eaux des toitures pour les rejeter loin du parement étaient dangereux pour les passants.
De plus, les gargouilles dégradaient les maçonneries voisines. La plupart ont été supprimées par la suite.
Gargouille de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
A Notre Dame, de nombreuses gargouilles et monstres ont été sculptés dans les compartiments supérieurs de l’édifice.
Gargouilles de Notre Dame.
Cette cathédrale, construite vers 1161, illustre avec génie et de manière saisissante le grand principe médiéval...
Le salut et la lumière ne se trouvent qu’au sein de la maison de Dieu.
V. Battaglia (02.08.2009)
Monstres de la mythologie grecque Religion
Références Principales.
Manuel pour comprendre la signification symbolique des cathédrales et des églises, Guillaume Durand de Mende, La Maison de vie. 1996
Dictionnaire d’archéologie, Pierre Ripert, MaxiLivres. 2002
Histoire visuelle des monuments de France, Gérard Denizeau, Larousse. 2003
Le bestiaire des cathédrales, Pierre Ripert, Editions De Vecchi. 2004
Jeudi, Emmanuel Macron déroule le tapis rouge pour Donald Trump qu'il doit accueillir en grande pompe avec une cérémonie militaire aux Invalides.
Il s'agit, dit-il, de ne pas «rompre» avec les États-Unis, de ne pas les «isoler», et de réaffirmer les «liens historiques» des deux vieux alliés. AP
Valérie Leroux Agence France-Presse Paris
Les présidents américain Donald Trump, 71 ans, et français Emmanuel Macron, 39 ans, qui se retrouvent jeudi à Paris...
Ils affichent depuis leur première rencontre une relation teintée de complicité, mais parfois aussi de défiance.
Poignes De Fer
Donald Trump est réputé pour ses poignées de main toniques et fermes. Lors de sa première rencontre avec Emmnanuel Macron, il a pu constater que le plus jeune président jamais élu en France avait du répondant.
Le 25 mai, au sommet de l'OTAN à Bruxelles, le chef de l'État français a saisi énergiquement la main de son homologue, à s'en faire pâlir les doigts, et ne l'a plus lâchée.
Donald Trump, plutôt désarçonné, tente alors par deux fois de dégager sa main avant qu'Emmanuel Macron ne lâche prise.
«Un moment de vérité», dira plus tard le chef de l'État français...
Y voyant une manière de ne pas se laisser aller à de «petites concessions, même symboliques».
Assaut d'amabilités au G7.
Nouvelle rencontre le 27 mai, au sommet du G7 à Taormina (Italie), marquée par un différent majeur sur le climat. Emmanuel Macron n'en salue pas moins M. Trump comme un homme «pragmatique, ouvert et qui a envie de travailler».
Au même moment, la chancelière allemande Angela Merkel, moins conciliante, déplore une situation pas «du tout satisfaisante».
«J'ai vu un dirigeant qui a des convictions fortes, commente pour sa part le président français. J'ai bon espoir qu'il confirme son engagement (relatif aux accords de Paris sur le climat), à son rythme».
«Make Our Planet Great Again»
Une semaine plus tard, le président américain annonce que les États-Unis sortent de l'accord de Paris sur le climat.
Paraphrasant un slogan de Donald Trump («Make America great again», «Rendez sa grandeur à l'Amérique»), Emmanuel Macron réplique dans une vidéo en anglais: «Make our planet great again» et l'accuse de commettre une «faute pour l'avenir de la planète».
Il exclut toute renégociation de l'accord de Paris et invite les Américains que le choix de Trump a «déçus» - scientifiques,
entrepreneurs, citoyens engagés....- à venir travailler en France.
Accolades Au G20.
Le 8 juillet au sommet du G20 à Hambourg (Allemagne), Emmanuel Macron réaffirme ne pas avoir perdu espoir de «convaincre» l'Américain de revoir sa décision.
Il annonce un nouveau sommet sur le climat le 12 décembre à Paris.
Il affiche sa complicité avec le locataire de la Maison-Blanche, d'accolades en propos badins devant les caméras.
Le «désaccord» sur le climat et les tentations protectionnistes des États-Unis n'empêchent «en aucun cas la coopération sur de nombreux autres sujets», pointe-t-il.
Sur ces sujets, dont la lutte contre le terrorisme, «on travaille très bien et ça, il ne faut pas le perdre», souligne l'Élysée.
Même Ligne Rouge Sur La Syrie.
Sur ce dossier, Emmanuel Macron et Donald Trump sont sur la même ligne: le 27 juin, ils insistent, lors d'une conversation téléphonique, sur «la nécessité de travailler à une réponse commune en cas d'attaque chimique»dans ce pays ravagé depuis 2011 par une guerre civile qui a fait plus de 320 000 morts.
Le 29 mai, Emmanuel Macron évoque cette «ligne rouge» lors de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, allié de Damas, en promettantune «riposte immédiate» de la France en cas «d'utilisation d'armes chimiques» en Syrie.
En avril, le président Trump avait ordonné des frappes sur une base de l'armée syrienne en riposte à une attaque chimique attribuée au régime de Damas.
Honneurs Militaires.
Jeudi, Emmanuel Macron déroule le tapis rouge pour Donald Trump qu'il doit accueillir en grande pompe avec une cérémonie militaire aux Invalides.
Il s'agit, dit-il, de ne pas «rompre» avec les États-Unis, de ne pas les «isoler», et de réaffirmer les «liens historiques» des deux vieux alliés.
Vendredi, le président américain sera l'invité d'honneur du traditionnel défilé militaire du 14 juillet...
Jour de la fête nationale française, pour le 100e anniversaire de l'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre.
Aux Invalides, Emmanuel Macron invitera son hôte à pousser jusqu'au tombeaude Napoléon, tout un symbole d'un accueil qui se veut impérial.