Explication: La belle Nebulosa Trifide, également connue sous le nom de Messier 20, se trouve à environ 5 000 années-lumière, une étude colorée sur les contrastes cosmiques. Il partage ce champ de près de 1 degré de large avec le cluster d'étoiles ouvert Messier 21 (en haut à gauche). Trisecté par les pistes de poussière, le Trifid lui-même a environ 40 ans-lumière et 300 000 ans. Cela en fait l'une des plus jeunes régions formant des étoiles dans notre ciel, avec des étoiles néonatales et embryonnaires intégrées dans leur poussière natale et les nuages de gaz . Les estimations de la distance pour ouvrir le groupe d'étoiles M21 sont similaires aux M20, mais bien qu'elles partagent ce magnifique paysage télescopique, il n'y a pas de connexion apparente entre les deux. Les stars de M21 sont beaucoup plus anciennes, Environ 8 millions d'années. M20 et M21 sont faciles à trouver avec même un petit télescope dans la constellation riche de nébuleuses Sagittaire. En fait, cette scène bien composée est composée de deux télescopes différents . En utilisant des données à bande étroite, il combine une image haute résolution de M20 avec une image de champ plus large s'étendant sur M21.
Chercheur universitaire à 7 ans. Il n’a que 7 ans et vient d’obtenir un poste de chercheur dans une université néerlandaise. C’est le plus jeune chercheur au monde. Voici Laurent Simons, cet enfant qui a tout du génie.« Je veux aider la science et guérir les gens « . Des paroles ambitieuses prononcées par un garçon haut comme trois pommes. Mais Laurent n’est pasun enfant comme les autres. Ce garçon né à Ostende, mais qui vit aujourd’hui aux Pays-Bas, a un QI estimé à 145. Les tests ne vont pas plus haut. Il est ce qu’on appelle un « enfant à haut potentiel ». « Un cas unique en Belgique et aux Pays-Bas » dit le docteur Bernadette de Bakker. « On espère qu’il va pouvoir faire avancer la science en effectuant lui-même des recherches. » Son père, dentiste, est d’accord. « Il aborde les choses d’une manière différente. Il a tellement de capacité que ce serait dommage de les voir s’évaporer. » C’est aussi pour cela, et parce qu’eux même n’avaient les capacités de le stimuler davantage, que ses parents ont eu l’idée de contacter une université à Amsterdam. Une université qui s’est directement montrée très enthousiaste. Au point d’intégrer le petit garçon. Laurent vient donc de rejoindre l’équipe de chercheurs de l’Academisch Medisch Centrum (AMC) d’Amsterdam, où il effectue des recherches un jour par semaine. Pas en tant que sujet d’étude, mais bel et bien en tant que chercheur. Un jour par semaine. On lui a donc fait un tablier blanc à sa taille, car il n’en existait pas. Il apprend à lire un électrocardiogramme et de quelle manière il est fait. « Il cherche encore dans quel domaine il aimerait s’orienter, maiscela aura probablement quelque chose à voir avec la cardiologie » dit son père dans De Morgen. « Ses grands-parents sont cardiaques et ce sont vraiment des personnes qui lui sont très chères. Il rêve de pouvoir les aider. » Il a aussi, en passant, été invité par l’université d’Oxford pour un congrès sur la médecine. « Au moins, là il s’amuse et s’épanouit » dit son père. « Qui est-on pour faire de la discrimination sur base de l’âge?» Ennui À l’école, il se promène et a déjà englouti les matières de la deuxième secondaire. En français et en allemand, il a même atteint le niveau de troisième secondaire. « Son programme, qui avait déjà été adapté en janvier, est déjà complètement obsolète. » Néanmoins, comme son père le précise : « il peut être très intelligent, mais il a le physique d’un enfant de 7 ans. » Par conséquent, il doit se coucher tôt. Ce qui ne lui laisse pas beaucoup de temps pour étudier. « Nous pensons que dès qu’il pourra rester éveillé plus tard, il avancera de façon encore plus spectaculaire ». Il est question qu’il rejoigne l’année prochaine l’école spécialisée Beau Soleil en Suisse. En attendant, il n’en reste pas moins un garçon comme les autres qui dans son temps libre lit des bédés de Donald Duck et qui s’est découvert un nouveau hobby : DJ. (Source : Le Vif.be) On le surnomme le « petit Einstein ». Laurent Simons a 6 ans était déjà dans le secondaire.
Le Petit Prince et l'Avion Le portrait du Petit Prince Antoine Marie Roger de Saint-Exupéry naît à Lyon le 29 juin 1900. Il est le troisième enfant du comte Jean de Saint-Exupéry, inspecteur d'assurances, et de Marie de Fonscolombe. Le couple aura cinq enfants, trois filles, Marie-Magdeleine, Simone, Gabrielle et deux garçons, François et Antoine. En 1912 le petit Antoine, déjà passionné par l'aviation, fait son baptême de l'air à l'aérodrome d'Ambérieu avec le pilote Védrines. Le même jour il écrit ces vers : Les ailes frémissaient sous le souffle du soir Le moteur de son chant berçait l'âme endormie Le soleil nous frôlait de sa couleur pâlie. Le 2 avril 1921 commence son service militaire au 2e régiment d'aviation de Strasbourg. Affecté aux ateliers de réparation, il économise de quoi payer des leçons de pilotage. Envol prématuré, seul à bord de l'avion-école. Premier accident, sans gravité. 17 juin : brevet civil à Rabat, où l'élève-officier a été envoyé. 10 octobre 1922 : brevet militaire à Istres et promotion au grade de sous-lieutenant de réserve. Fin du service en cette qualité, au Bourget. Groupe de chasse du 33e régiment d'aviation. Deuxième accident : fractures du crâne. Au printemps 1926 : entrée à la Compagnie Aérienne française ; il est chargé de donner des baptêmes de l'air. 11 octobre : il est engagé par la Société d'Aviation Latécoère et s'installe à Toulouse. les Laté 26 de l'Aéropostale à Toulouse Au printemps 1927, pilote de ligne, il assure les courriers Toulouse-Casablanca et Dakar-Casablanca, dans l'équipe des pionniers : Vacher, Mermoz, Estienne, Guillaumet, Lescrivain. Chef de poste à l'aéroplace ce de Cap Juby, en pleine dissidence marocaine. Il écrit Courrier Sud. 19 octobre 1929 : il est nommé directeur de l'exploitation de la Compagnie "Aeroposta Argentina" à Buenos Aires. Il y retrouve ses camarades de la ligne France-Maroc : Mermoz, Reine et Guillaumet. Avril 1931 : il épouse, à Agay, Consuelo Suncin, veve du journaliste Gomez Carillo, qu'il a connue à Buenos Aires. En mai, reprise de service sur la ligne Casablanca - Port-Etienne, liaison des courriers France-Amérique du Sud. Parution de Vol de Nuit. 1932 : Pilote d'essai chez Latécoère, pour les hydravions. Troisième accident qui manque de se terminer par une noyade dans la baie de Saint-Raphaël. Décembre 1935 : tentative de raid Paris-Sargon
sur son Simoun, en vue de battre le record de Japy. Quatrième accident : atterrissage forcé dans le désert, 200 km avant Le Caire. Saint-Exupéry et Prévot sont sauvés par une caravane après cinq jours de marche. 7 juillet 1939 : départ pour New York avec Guillaumet qui, à bord de l'hydravion "Lieutenant de vaisseau Paris", tente de battre son record de traversée de l'Atlantique Nord. 4 septembre : mobilisé à Toulouse, il est affecté à l'enseignement technique. 3 novembre : il réussit à se faire verser au groupe 2/33 de grande reconnaissance. 22 mai 1940 : mission de reconnaissance sur Arras, qui inspirera Pilote de guerre. 17 juin : la débâcle. Tous les officiers du groupe 2/33 sont envoyés à Alger. Saint-Exupéry y attend sa démobilisation. Décembre : départ pour New York.Alghero, 1944 16 mai 1943 : il réussit à rejoindre à Oudjda, en Algérie, son groupe 2/33 sous commandement américain. 14 juin : première mission de reconnaissance au-dessus de la France. Août : mis "en réserve de commandement", il se morfond dans une chambre d'Alger. Juillet 1944 : l'escadrille est transférée d'Alghero à Bastia-Borgho, en Corse. Saint-Exupéry compte déjà huit missions au lieu des cinq accordées. Il insiste toujours pour qu'il lui en soit confié d'autres. 31 juillet : dernière mission "arrachée" par faveur. Objectif : la région Grenoble-Annecy. 8h30 : décollage. 13h30 : pas rentré, il ne reste qu'une heure d'essence. 14h30 : il ne peut plus être en vol. On croit communément, d'après le témoignage du pasteur Hermann Korth, que son avion a été abattu par la chasse allemande au large de la Corse, à environ 100 km au nord de Bastia
Photos d'ombre troublantes qui montrent que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent. Tout le monde possède une ombre. Parfois, c'est très dur de s'en débarrasser: elle nous suit partout et nous colle aux basques ! Mais quand les ombres décident en plus de n'en faire qu'à leur tête et de se forger leur propre identité, on peut vraiment commencer à s'inquiéter. Voici 20 ombres qui révèlent l'invisible et qui suggèrent que les choses ne sont pas tout à fait ce qu'elles semblent être au premier coup d'œil.
1. Un piano
2. Un œil
3. L'ombre de ce rideau ressemble à une file de voitures garées dans la rue
4. Un labrador invisible
5. L'ombre de cette brosse à dents vous enseigne à prendre soin correctement de votre hygiène dentaire
6. Comme chien et chat ?
7. L'ombre de cette poussette est un vieil homme en fauteuil roulant. Ironie, quand tu nous tiens...
8. Un homme mystérieux se cache dans cette ombre...
9. L'ombre de ce palmier ressemble à un lion !
10. Freddie Mercury ?
11. Ces deux inconnus qui se croisent dans la rue pourraient être un couple heureux...
12. Je suis née girafe, mais je voulais être une licorne
13. La lampe et l'ampoule
14. L'ombre de ce chien révèle son côté sauvage...
15. Ces deux amis semblent avoir une très grande... complicité
16. Un chat invisible est perché sur la porte
17. Ce bateau ressemble à une ville et ses immeubles
18. Mon petit poney
19. Le profil d'un homme (Rambo ?) est caché dans ces feuilles
C'est la vente de ces plaques qui a fait leur fortune.
Contrairement à une idée reçue, les frères Lumière n'ont pas réalisé les premiers films du cinéma, mais les premières projections collectives de films photographiques sur grand écran pour un public rassemblé, d'abord non payante,
le 22 mars 1895, devant un parterre restreint de savants de la Société d’encouragement pour l’Industrie nationale, au no 44 de la rue de Rennes à Paris,
puis à la suite des projections publiques de Woodville Latham à New York le 21 avril 1895 et de Max Skladanowsky à Berlin le 1er novembre 1895, une séance le 28 septembre 1895 à La Ciotat devant un public choisi, et enfin une séance payante ouverte au grand public le 28 décembre 1895 à Paris.
En 1889, le Français Étienne-Jules Marey avait enregistré les premières prises de vues sur bandes de nitrate de cellulose (dont 420 sont conservées), sans toutefois parvenir à les projeter, ce qui ne le chagrinait pas car son but scientifique était l'analyse des mouvements par la décomposition de la photographie rapide (chronophotographie) et non leur représentation en tant que spectacle
Les premières projections de films non photographiques sur grand écran devant un public payant dataient d'octobre 1892, trois ans avant celles des frères Lumière, avec Émile Reynaud qui peignait directement sur la pellicule les premiers dessins animés du cinéma . En 1894, Antoine Lumière, le père d'Auguste et de Louis, assiste à Paris à une démonstration du kinétoscope,
l'appareil qui permet aux films d'Edison d'être vus par un seul spectateur à la fois, mais il assiste également à une projection sur grand écran des premiers dessins animés du cinéma, présentés au public par Émile Reynaud dans son Théâtre optique.
Pour Antoine, pas de doute : l'image animée est un marché d'avenir, à condition de marier le miracle de l'image photographique en mouvement avec la magie de la projection sur grand écran.
Convaincu à son tour, Auguste Lumière se lance dans la recherche avec un mécanicien, Charles Moisson. Il échoue et c'est Louis qui prend le relais.
Durant l'été 1894, dans l'usine Lumière de Lyon-Monplaisir,
il met au point un mécanisme ingénieux qui se différencie de ceux du kinétographe et du kinétoscope.
Comme Edison, il adopte le format 35 mm, mais, pour ne pas entrer en contrefaçon avec la pellicule à huit perforations rectangulaires autour de chaque photogramme, brevetée par l'inventeur et industriel américain,
il choisit une formule à deux perforations rondes par photogramme (abandonnée par la suite).
Inspiré par le mécanisme de la machine à coudre de sa mère, où l'entraînement du tissu est assuré à l'aide d'un patin actionné par une came excentrique,
Louis dessine une came originale qui actionne un jeu de griffes dont les dents s'engagent dans les perforations, déplacent la pellicule d'un pas tandis que, à l'instar du kinétographe, un obturateur rotatif empêche la lumière d'atteindre la couche photosensible en déplacement.
Puis les griffes se retirent, laissant la pellicule immobile, que la réouverture de l'obturateur permet d'impressionner d'un photogramme, et reviennent à leur point de départ pour entraîner la pellicule et impressionner un nouveau photogramme, ad libitum. Mécanisme Lumière : came excentrique et griffes, film à perforations rondes (les perforations rectangulaires des films Edison étant brevetées).
Le 26 décembre 1894, on peut lire dans le journal Le Lyon républicain, que les frères Lumière « travaillent actuellement à la construction d’un nouveau kinétographe, non moins remarquable que celui d’Edison et dont les Lyonnais auront sous peu, croyons-nous, la primeur »
La machine d'Edison-Dickson est ainsi la référence préexistante. Avec ce mécanisme, même s'il n'a pas fait les premiers films (qui ont été tournés par William Kennedy Laurie Dickson),
Louis Lumière (et, par contrat, son frère Auguste) est généralement considéré comme l'inventeur du cinéma en tant que spectacle photographique en mouvement projeté devant un public assemblé.
Le mécanisme à griffes actionnées par une came excentrique est une amélioration considérable par rapport à celui du kinétographe,
où la pellicule était entraînée par un débiteur denté (qui équipe encore aujourd'hui les appareils de projection argentiques) actionné brutalement par une roue à rochet (remplacée plus tard par une croix de Genève ou une croix de Malte, plus souples).
D'ailleurs, au début, les frères présentent leur appareil sous le nom de « kinétographe Lumière » ou « kinétoscope Lumière », avant de le baptiser
« cinématographe ».
Les frères Lumière prennent ainsi à partir de 1895 une part prépondérante dans le lancement du spectacle de cinéma,
prémisses d'une industrie florissante que va notamment développer le Français Charles Pathé.
En 1893, les deux frères sont à l'origine de l'obtention de la couleur sur plaque photographique sèche, dite « autochrome »,
que Louis Lumière, qui paradoxalement n'aime pas le cinéma,
considère comme étant sa plus prestigieuse invention, celle à laquelle il a consacré plus de dix années de sa vie.
Projections privées et publiques de 1895 Plaque commémorative sur l'hôtel Scribe.
Le premier film tourné par Louis Lumière est Sortie d'usine, plus connu aujourd'hui sous le nom de La Sortie de l'usine Lumière à Lyon.
Il a été tourné le 19 mars 189511, à Lyon rue Saint-Victor (rue actuellement nommée rue du Premier-Film).
La première représentation privée du Cinématographe Lumière a lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale
Dans la foulée, Louis Lumière tourne durant l'été 1895 le célèbre Jardinier qui deviendra plus tard L'Arroseur arrosé. C'est le film le plus célèbre des frères Lumière et la première des fictions photographiques animées (les premières fictions du cinéma étant les Pantomimes lumineuses non photographiques d'Émile Reynaud).
En attendant la première séance publique, les Lumière présentent le Cinématographe à de nombreux scientifiques.
Le succès est toujours considérable. Le 11 juin pour le Congrès de photographes à Lyon,
le 11 juillet à Paris à la Revue générale des sciences,
le 10 novembre à Bruxelles devant l’Association belge de photographes,
le 16 novembre dans l’amphithéâtre de la Sorbonne, etc. Leur première projection publique a lieu
la première projection de films en Amérique avec le Cinématographe Lumière est organisée par Louis Minier et Louis Pupier à Montréal (voir cinéma québécois).
Aux États-Unis, la présentation du Cinématographe Lumière fait sensation à New York le 18 juin 1896, et par la suite dans d'autres villes américaines,
ce qui déclenche la « guerre des brevets »,
lancée par Edison au nom de ce qu'il considère comme son droit d'antériorité, et du slogan
« America for Americans », obligeant Lumière à déserter le sol américain dès l'année suivante. Auguste et Louis Lumière, parmi les rares français honorés au Walk of fame d'Hollywood
Rapidement,
les frères Lumière prennent conscience de l'intérêt de filmer avec leur Cinématographe des images pittoresques de par le monde et de les montrer en projection, ou de les vendre avec l'appareil.
Fins commerciaux, ils refusent de céder les brevets de leur invention à Georges Méliès qui leur en offre pourtant une petite fortune, ainsi que d'autres.
Ils tentent même de décourager ce futur et talentueux concurrent en lui prédisant la ruine s'il se lance dans la production de films (Méliès ferme sa société Star Film en 1923, après avoir gagné énormément d'argent grâce à ses films, et sa ruine est essentiellement due à son incompréhension du devenir du cinéma, et à son obstination à considérer les films comme des sous-produits du music-hall).
Les frères Lumière, eux, ont la sagesse de s'arrêter de produire des films en 1902, quand ils comprennent que le cinéma est un langage nouveau
dont ils n'ont connaissance ni des règles à venir ni de l'importance qu'il va prendre dans le monde entier.
Ce que n'ignore pas Thomas Edison, qui prédit que « le cinéma sera plus tard l'un des piliers de la culture humaine. » Autres inventions Claude Monet dans son jardin Autochrome de Clémentel
Outre le Cinématographe Lumière, les Frères Lumière inventèrent aussi la plaque photographique sèche instantanée prête à l'emploi dite Étiquette Bleue en 1881,
la plaque Autochrome (procédé de photographie en couleurs) en 1903,
Ils sont à la source de bien d'autres inventions ou théories.
Dans l'univers médical, Auguste Lumière tenta en particulier - sans succès, et sa rancœur envers ses collègues apparaît dans ses ouvrages - de diffuser une théorie des phénomènes colloïdaux en biologie
Il a été recensé 196 brevets + 43 additifs ayant comme titulaire " Lumière "
un esprit artiste et non conformiste dont témoignent son attirance pour la peinture et la chanson et surtout la manière qu'il eut de susciter puis de s'occuper dès 1894 de l'invention de ses fils.
Marié à 19 ans, Antoine s'établit à Besançon comme peintre, puis comme photographe. Antoine Lumière (1840-1911)
C'est dans cette ville que naissent ses deux premiers fils : Auguste, en 1862 et Louis, en 1864.
En 1870, la famille Lumière fuit l'Est de la France devant la menace prussienne et arrive à Lyon.
Brasseur d'affaires né, Antoine ouvre un studio de photographie dans le centre-ville.
Il surveille de près le progrès des inventions dans le domaine des images animées sans manquer de jeter un regard attentif sur la scolarité de ses fils :
Louis et Auguste sont élèves à La Martinière,
le plus grand lycée technique de Lyon. Louis Lumière (1864-1948)Auguste Lumière (1862-1954)
C'est le cadet, Louis, qui mettra au point une plaque sèche (procédé de photo instantanée) baptisée Etiquette bleue qui assurera renommée et réussite financière à l'entreprise familiale.
Pour fabriquer et commercialiser les plaques, Antoine Lumière achète alors un immense terrain à Monplaisir, dans la banlieue de Lyon.
Rapidement acquise, la fortune est là.
A l'automne 1894, Antoine Lumière s'adresse à ses deux fils Louis et Auguste pour leur demander de s'intéresser à ces images animées sur lesquelles Thomas Edison et quelques autres pionniers magnifiques butaient alors.
Cette incitation paternelle est le point de départ de l'aventure qui aboutit à l'invention du "Cinématographe Lumière" dont le monde, la France et Lyon ont célébré le centenaire de la naissance en 1995.
Des Lumière, nous avons la chance à Lyon, autour de l'Institut Lumière, d'avoir pu en conserver les traces et les preuves.
Des traces historiques qui permettent de réaffirmer avec conviction que ce sont bien les Lumière qui ont inventé le Cinématographe, dernier maillon achevé d'une longue chaîne de découvertes dont Louis Lumière s'est toujours senti redevable.
Sans compter leurs autres inventions et recherches dans les domaines de la photographie, du cinéma en relief, de la médecine... etc.
Des preuves matérielles que sont ces vestiges symboliques : - le château Lumière, - le hangar des usines, - la rue du Premier-Film.
Des preuves vivantes : les films. Auguste Lumière et Louis Lumière en 1895
Ces 1408 "vues" Lumière retrouvées rappellent combien cette oeuvre est importante en même temps qu'ignorée.
On reste stupéfait devant le potentiel créateur des Lumière et de leurs opérateurs-techniciens qui essaimèrent la planète en quête d'images dès 1896.
Et surtout, comment ne pas être saisi d'émerveillement face à La Sortie des Usines Lumière, le premier film du Cinématographe,
la première fois où des hommes se sont filmés,
nous pourrions dire se sont parlés tant l'invention des images animées s'apparente à l'invention du langage.
Et nous osons exprimer notre fierté en rappelant que ce moment-charnière fondamental s'est déroulé à Lyon, début mars 1895 (probablement le 19), dans ce qui s'appelle désormais la "rue du Premier-Film".
Les portes se sont ouvertes sur la sortie des usines Lumière et sur l'histoire du cinéma.
Le 28 décembre 1895, au Salon Indien du Grand Café à Paris, a lieu la première séance publique payante [...]
Déposée sous forme de brevet le 17 décembre 1903 mais dévoilée à l’Académie des Sciences le 30 mai 1904 [...]
Le Cinématographe Lumière
Le 26 décembre 1894, un article du Lyon républicain rapporte que " les frères Lumière [...] travaillent actuellement à la construction d’un nouveau kinétographe, non moins remarquable que celui d’Edison et dont les Lyonnais auront sous peu, croyons-nous, la primeur."
En fait, c’est un public parisien et restreint qui assiste le 22 mars suivant à la première démonstration de cet appareil avec lequel Louis Lumière projette la " Sortie d’usine " dans les locaux de la Société d’encouragement pour l’Industrie nationale, un mois avant la première séance new-yorkaise du Pantoptikon Latham.
Pour la première fois grâce au Cinématographe Lumière, un film devient visible par toute une assemblée.
Onze autres projections en France (Paris, Lyon, La Ciotat, Grenoble) et en Belgique (Bruxelles, Louvain) auront lieu avec un programme de films plus étoffé durant l’année 1895, avant la première commerciale du 28 décembre, remportant à chaque fois le même succès.
L’appareil est décrit précisément dans le brevet du 13 février 1895 pris conjointement par les frères Lumière comme à leur habitude, bien que ce soit Louis qui en a trouvé le principe.
Le Cinématographe des frères Lumière
Ce principe est ainsi résumé dans le préambule du brevet :
" Le mécanisme de cet appareil à pour caractère essentiel d’agir par intermittence sur un ruban régulièrement perforé de manière à lui imprimer des déplacements successifs séparés par des temps de repos pendant lesquels s’opère soit l’impression, soit la vision des épreuves ".
C’est finalement un processus très similaire à celui de la machine à coudre, qui fait successivement avancer et s’immobiliser du tissu, le temps que le point soit réalisé. Brevet de 1895 (coupe du Cinématographe)
Position tireuse de l'appareil Came excentrique Premier prototypeSecond prototype
Le mécanisme du Cinématographe repose sur l’utilisation d’une came excentrique qui transforme le mouvement de rotation de la manivelle en un mouvement vertical de va-et-vient, appliqué à un cadre guidé par deux rainures.
Ce cadre supporte une tringle fixée de manière souple à une extrémité du cadre et comportant à l’opposé deux pointes - les griffes - qui traversent une cloison rainurée et servent à entraîner de haut en bas le film qui se trouve dans le couloir de l’autre côté de la cloison par l’intermédiaire de ses perforations.
Le rapport de démultiplication choisi fait que le rythme de rotation de la manivelle par l’opérateur de 2 tours par seconde correspond à l’avance intermittente du film de 16 images par seconde, succession suffisante pour assurer la continuité de la décomposition du mouvement filmé et de sa reproduction projetée tout en ménageant un temps d’exposition ou d’éclairement adéquat permettant d’obtenir des images bien définies et lumineuses.
Selon la dextérité de l’opérateur de prise de vue, la cadence des films Lumière varie ainsi de 16 à 18 images/s (vitesse fixée à 24 images / s depuis l’avènement du cinéma sonore).
L'autre caractéristique du Cinématographe
est de permettre le tirage de copies positives pour la projection à partir du négatif développé : il suffisait pour ce faire d’entraîner simultanément une pellicule vierge et un négatif, en orientant l’objectif vers une source lumineuse uniforme tel un mur blanc éclairé par le soleil, pour que les images du négatif s’impriment en positif sur la copie.
Le " petit moulin " était de ce fait une véritable usine à image autonome, réunissant dans un même appareil de petite dimension et pesant moins de 5 kg les fonctions de caméra, tireuse et projecteur, ce qui a grandement facilité les voyages des opérateurs.
Il est bien difficile de déterminer
précisément le moment à partir duquel les frères Lumière ont commencé à travailler sur la projection d’images animées, leurs souvenirs sur ce point étant contradictoires.
Le Kinetoscope Edison est en revanche toujours cité comme point de départ de leurs réflexions visant à rendre visible par un public, et non plus individuellement, des images animées :
ce n’est donc qu’à partir de septembre 1894 qu’ils ont pu, ou leur père Antoine, voir cette nouvelle attraction à Paris.
Ce qui est certain en revanche, c’est que leur prototype a rapidement permis la prise de vue, comme en témoignent les essais tournés probablement en janvier 1895 (neige présente sur le sol).
Comparaison de pellicules Lumière : de gauche à droite > premier prototype - deuxième prototype - appareil-type
Les essais retrouvés sont des bandes de papier sensibilisé au standard de 35 mm de largeur, tout comme les films Edison.
Ils ont été filmés avec un premier appareil prototype conservé à l’Institut Lumière, avec lequel l’entraînement de la pellicule se faisait par un système à pinces et non à griffes, mais déjà de façon intermittente grâce au système d’excentrique qui sera breveté le 13 février.
Comme sur les schémas accompagnant le brevet, le mouvement de la manivelle à l’arbre portant l’excentrique est transmis par l’intermédiaire d’une courroie extérieure, mais curieusement l’excentrique est triangulaire et non circulaire.
Tout ceci semble indiquer que ce prototype n°1 a vraisemblablement servi à expérimenter diverses solutions techniques et a de ce fait subi plusieurs modifications successives.
Un second prototype comporte quant à lui les griffes qui viennent s’introduire dans les perforations pour faire avancer la pellicule de manière plus précise, un excentrique triangulaire et un système de transmission du mouvement de la manivelle par chaîne, à l’intérieur de l’appareil.
Cet exemplaire offert par Louis Lumière au Conservatoire National des Arts et Métiers en 1942 est à rapprocher de l’addition au brevet originel prise le 30 mars 1895 qui concerne l’adoption d’un excentrique triangulaire qui permet d’augmenter le temps de repos du film.
C’est ce prototype n°2 qui a servi à tourner et à projeter la dizaine de films de l’année 1895, qui présentent tous les mêmes caractéristiques : images jointives à angles vifs décalées vers la gauche en raison de la forme de la fenêtre de prise de vue.
Par contre, les films tournés à partir de 1896 auront tous la même forme d’image dorénavant standardisée : images à angles arrondies centrées entre les perforations et séparées par une barre de cadrage, et conservent la longueur de 17 m qui correspond à la capacité du chargeur et la largeur de 35 mm.
L’ingénieur Jules Carpentier, installé à Paris, a travaillé en collaboration avec Louis Lumière à la réalisation d’un appareil adapté aux contingences économiques et techniques de la production en série, et qui a servi de modèle à cette fabrication devenue effective à partir de janvier 1896.
Jules Carpentier avait assisté à la projection du 22 mars et avait aussitôt proposé à Louis Lumière sa collaboration.
La correspondance heureusement échangée entre les deux hommes témoigne des étapes de la mise au point et de l’urgence avec laquelle il fallait arriver à la série pour ne pas se laisser dépasser par la concurrence.
Cinématographe-type
Le premier appareil de Carpentier a été envoyé à Lyon en octobre pour essais. On peut imaginer qu’il était très proche des schémas publiés en juillet 1895 dans la Revue générale des Sciences pour accompagner l’article d’André Gay sur le Cinématographe :
l’entraînement par chaîne est remplacé par un engrenage plus précis et permettant de réduire les à-coups préjudiciables à la bonne tenue des perforations, et une boîte réceptrice (addition au brevet du 6 mai 1895) placée à l’intérieur de l’appareil permet de récupérer la pellicule négative impressionnée qui jusqu’alors se dévidait dans un sac opaque placé sous la caméra.
Un second appareil de pré-série fera encore des voyages entre Paris et Lyon pour subir des modifications avant qu’une première série de 200 exemplaires soient commandée par Louis Lumière fin décembre.
En 1897, le Cinématographe-type sera accompagné d’un modèle simplifié et moins onéreux destiné uniquement à la projection.
Parallèlement, Louis Lumière travaillait avec Victor Planchon pour la mise au point et la fabrication des pellicules couchées avec une émulsion dérivées des plaques photographiques " Étiquette bleue ", afin de ne pas être dépendant de fournisseurs étrangers comme Blair ou Eastman.
La production artisanale de quelques rouleaux de pellicule au tout début de 1896 permet le tirage de copies pour l’ouverture d’une seconde salle, au 1 rue de la République à Lyon, et de tourner quelques nouvelles vues en attendant la fin de l’installation par Planchon de l’usine de la toute nouvelle S.A. des Pellicules françaises (avec Louis Lumière et Jules Carpentier parmi les administrateurs), sur le cours Gambetta à Lyon.
Appareil spécial projection
L’aventure des tournages et de la diffusion à grande échelle des films pouvait alors commencer.
1. La Sortie de l'Usine Lumière à Lyon (le Premier Film) (1895) 2. La Voltige (1895) 3. La Pêche aux poissons rouges (1895) 4. Le Débarquement du Congrès de Photographie à Lyon (1895) 5. Les Forgerons (1895) 6. Le Jardinier (l'Arroseur arrosé) (1895) 7. Le Repas (de bébé) (1895) 8. Le Saut à la couverture (1895) 9. La Place des Cordeliers à Lyon (1895) 10. La Mer (Baignade en mer) (1895)
Musée LumièreMusée ouvert exceptionnellement le vendredi 14 juillet et le mardi 15 août
L’invention de la modernité < > Pour les cinéphiles, c’est ici que tout a commencé.
Le Cinématographe est né rue du Premier-Film, au centre du quartier Monplaisir de Lyon, où subsistent aujourd'hui seulement le hangar des usines et la Villa Lumière qui dresse son imposante silhouette.
Le Musée Lumière rend hommage à Louis et Auguste et y présente leurs plus belles trouvailles dans le décor élégant de la demeure familiale, entre plafonds ouvragés, escalier monumental et verrière du jardin d’hiver.
C’est en 2002 que Dominique Païni, alors Directeur du Département du Développement Culturel du Centre Georges Pompidou, conçut la scénographie de l’actuel parcours, au gré des trois étages et vingt-et-une pièces ouvertes au public.
Le musée donne, bien sûr, la part belle au Cinématographe, plus célèbre invention des frères Lumière.
Il la replace dans la longue histoire des images animées, depuis les lanternes magiques jusqu’au prototype mis au point par Louis pour ses premiers essais de films sur papier en 1894.
Grâce à la collection d'appareils anciens rassemblée par le docteur Paul Génard et acquise en 2003, l’exposition présente d’incontournables chefs-d’œuvre techniques tels - le kinétoscope d’Edison, - le chronophotographe Demenÿ - ou le Cinématographe Lumière "n°1" qui projeta les dix premiers films le 28 décembre 1895, au Grand Café à Paris, devant les 33 spectateurs de la première séance publique payante.
Quelques semaines après, des « opérateurs Lumière » partaient tout autour du monde pour filmer d’autres pays, d’autres vies.
Les films projetés sur les écrans du musée racontent leur curiosité, leur sens du cadrage et de l’esthétique.
Une salle est consacrée au plus célèbre de ces aventuriers, Gabriel Veyre, parti tourner et photographier aussi bien en Amérique Latine qu’en Asie.
Les frères Lumière furent, certes, d’ingénieux ingénieurs qui mirent au point des appareils aussi étranges que le Photorama (pour une image à 360 degrés) ou le projecteur en relief (pour des films en 3D, bien avant Avatar).
Avec le succès des « plaques sèches », ils furent des industriels prospères comme en témoignent la maquette des usines ou la collection de publicités au charme « vintage » : Pas de photo sans… Lumière .
Mais ils furent aussi des artistes.
Cette synthèse est mise en valeur dans la partie consacrée à l’autre grande invention des Lumière, les plaques Autochromes, ancêtres de la diapositive qui offraient au plus grand nombre la réalité en couleur.
L’exposition montre ce qu’il fallut d’ingéniosité à Louis pour créer cette plaque associant un réseau microscopique de grains colorés de fécule de pomme de terre à une émulsion noir et blanc, mais elle permet aussi d’admirer l’usage que les Lumière en firent en tant que photographes, avec les images que l’on regarde en transparence et qui rappellent les tableaux impressionnistes.
Les photographies en relief, que réalisèrent les épouses et les membres du « clan » Lumière, grâce au Vérascope de Jules Richard, apportent également un magnifique témoignage sur la vie quotidienne d’une famille bourgeoise au tournant des XIXe et XXe siècles.
Au-delà de l’image, les deux frères ont également touché à des domaines aussi variés que - le son, - la mécanique ou - la recherche médicale.
L’exposition permet ainsi de découvrir l’étonnante « main-pince » articulée que Louis mit au point pour soulager les amputés de la Première guerre mondiale, et le célèbre Tulle gras qu’Auguste élabora durant ce conflit pour favoriser la cicatrisation des brûlures et plaies.
Aujourd’hui, des outils multimédias contemporains, les tablettes numériques et un audio-guide en cinq langues permettent d’approcher deux hommes insatiables, deux vies tout entières consacrées à l’invention de la modernité.
Elle est le dernier témoin, à Lyon, de la formidable réussite industrielle d'Antoine Lumière et de ses deux fils aînés, Auguste et Louis, inventeurs du Cinématographe. Celle qui abrite désormais le Musée Lumière, rappelle l’impressionnante ascension sociale de cet autodidacte aventureux jusqu’à l’excès, artiste et bon vivant, incarnation de la figure du « self-made man » qui a tant inspiré le cinéma.
Fortune faite, Antoine se met à dépenser sans compter afin d’assouvir sa passion pour la pierre et l’architecture.
En 1891, à la Ciotat, il achète 90 hectares de terrain à vignes et fait construire un véritable palais de quarante pièces. En 1896, c’est à Evian-les-Bains qu’il achète une vaste villa qu’il transforme en château (et qui abrite aujourd’hui l’Hôtel de ville). En 1898, au Cap-d’Ail, près de Monaco, il fait bâtir trois villas monumentales qui dominent la mer. En 1899, enfin, à Lyon, il lance la construction de la demeure qui, face à celle de ses deux fils, doit témoigner de sa réussite et de ses goûts artistiques. Mais cette folie des grandeurs a un coût : Antoine vend les actions de la société anonyme Lumière dont les créanciers menacent l’existence et il faudra que les deux frères écartent leur père de la direction des affaires. Auguste Lumière écrira dans ses mémoires : "Mon père avait la maladie de la pierre invétérée... Grisé par le succès de notre entreprise, il fit bientôt l'acquisition d'une propriété à La Ciotat, sur laquelle il construisit une grande et belle villa, puis créa un vignoble avec des caves monumentales ; il éleva encore d'autres constructions à Evian, à la Turbie et enfin à Monplaisir...".
A l'extérieur
La villa d’Antoine domine la place de Monplaisir.
Il en avait lui-même dessiné les plans que suivront les architectes Paul Boucher et Charles-Joseph Alex de 1899 à 1902.
La tendance générale de la maison est celle de l’Art nouveau, mélange de styles avec ses volumes éclatés et la diversité des élévations.
Sa silhouette imposante lui vaut le surnom de « Château » que lui donnèrent les habitants du quartier. La diversité des matériaux contribue à la polychromie : calcaire blanc des balustres, balcons et terrasses (présents de chaque côté de la maison), calcaire gris des bandeaux et corniches, briques et pierre blanche des lucarnes et des souches de cheminées, tuiles en écaille vernissées et émaillées des toitures restaurées, métal, verre et carreaux de céramique du jardin d'hiver…
Au dernier étage une verrière de huit mètres de haut, orientée nord pour laisser entrer la plus belle lumière naturelle, éclairait le splendide atelier de peinture que s’était fait aménager Antoine comme dans toutes ses villas. A l'intérieur
La distribution reste classique :
le sous-sol est réservé au service, le rez-de-chaussée à la réception,
les deux étages principaux aux appartements familiaux et
l'étage de comble aux chambres des domestiques.
Le rez-de-chaussée s'organise autour du grand escalier central et du vestibule,
avec le salon dans l'axe,
la cuisine et la salle à manger à droite,
la salle de billard et
le très beau jardin d'hiver à gauche.
Le salon occupe de manière traditionnelle le cœur de la maison, mais la fantaisie vient de son ouverture sur une galerie intérieure, aux baies garnies de grandes verrières.
Les vastes pièces doivent être dédiées à la vie sociale particulièrement riche du propriétaire.
Pour la décoration, Antoine a fait appel à ses amis artistes,
comme le peintre Eugène-Benoît Baudin, spécialisé dans la peinture de fleurs,
le sculpteur Pierre Devaux ou le sculpteur sur bois George Cave.
Sols en carreaux de ciment pressé dans le Jardin d’Hiver ou dans les anciens cabinets de toilette aux étages, parquet en marqueterie de la salle à manger, plinthes en marbre, lambris et portes à frontons en haut-relief,
l’effet Art Nouveau impose aussi des frises en céramique et des cheminées aux reliefs sculptés de très nombreux motifs floraux.
Chauffage central (et par le sol dans le jardin d’hiver),
ascenseur intérieur, téléphone, salle de bains ou cabinet de toilette dans chaque chambre,
les équipements de la maison relevaient de la dernière modernité.
Un fleuron du patrimoine Conçue pour être la demeure familiale, cette villa fastueuse ne fut que très peu habitée par Antoine et Jeanne-Joséphine, son épouse.
Plus tard, elle abrita le siège social et les bureaux de la Société Lumière.
Lorsque la ville de Lyon l'acheta, avec les terrains alentour, en 1975, l'intérieur était cloisonné et le décor masqué.
Commença alors une importante campagne de restauration qui permit de redonner aux pièces leur volume et de retrouver un peu du décor d'origine.
Aujourd’hui, Un éclairage (primé en 1993 par la Caisse des Monuments historiques et des Sites) met en valeur les façades restaurées et dégagées grâce à la création d'un espace vert de 7000 m2.
L'ensemble de la villa est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 20 mai 1986.
Le Mur des cinéastes de l'Institut Lumière, Rue du Premier-Film : la tradition est de poser une plaque marquant le passage [...]
Lors de la restauration de la Villa Lumière un espace vert de 7 000 m2 est créé. Véritable havre de paix dans la ville [...]
Découvrir le site Lumière 1881 :
Louis Lumière vient de mettre au point les fameuses plaques photographiques sèches au gélatino-bromure d’argent qui seront universellement connues sous le nom d’ « Étiquette bleue ».
Soucieux d’exploiter la trouvaille à une échelle industrielle,
Antoine, le père, loue un terrain d’un demi-hectare en bordure de Lyon, à Monplaisir, au 25 de la rue Saint-Victor (aujourd’hui rue du Premier-Film).
Il veut y construire une usine, hors des limites de l’octroi urbain et de ses taxes imposées au charbon, au verre et aux produits chimiques. Peu à peu, les ateliers s’étendront de part et d’autre du cours Albert Thomas.
En 1896, les deux frères Lumière se feront construire une vaste maison jumelle, disparue aujourd’hui mais que l’on distingue sur cette vue aérienne de 1920, à droite du « château » que se fera bâtir Antoine, en 1899.
Le rez-de-chaussée s'organise autour du grand escalier central et du vestibule, avec le salon dans l'axe, la cuisine et la salle à manger à droite, la salle de billard et le jardin d'hiver à gauche.
Le salon occupe de manière traditionnelle le coeur de la maison, mais la fantaisie vient de son ouverture sur une galerie intérieure, aux baies garnies de grandes verrières.
La galerie donne accès d'un côté à la salle à manger, de l'autre à la salle de billard. La recherche du confort et de la convivialité est une composante essentielle de cette construction.
Dès l'origine, la villa est équipée d'un ascenseur, du chauffage central et du téléphone ; chacune des chambres possède sa propre salle de bains ou son cabinet de toilette. La construction s'ouvre largement sur l'extérieur grâce à l'importance des surfaces vitrées rendue possible par l'emploi de structures métalliques également utilisées pour la charpente. La décoration intérieure présente une grande homogénéité. Les mêmes matériaux et les mêmes formes se répondent d'une pièce à l'autre : sols en carreaux de ciment pressé aux riches effets décoratifs ou parquets en marqueterie selon les fonctions, plinthes en marbre, lambris et portes à frontons en haut-relief, frises de céramique, cheminées sculptées. Le vocabulaire Art Nouveau est nettement perceptible dans la composition et le chromatisme des vitraux et des peintures murales. Antoine Lumière fait appel à des artistes lyonnais dont certains sont des amis ;
c'est le cas du sculpteur Pierre Devaux qui a déjà travaillé pour lui à Evian, du peintre Eugène-Benoît Baudin, spécialisé dans la peinture de fleurs et passionné de photographie, et du sculpteur sur bois G. Cave.
Les pièces du rez-de-chaussée concentrent l'essentiel de la recherche décorative
Conçue pour être la demeure familiale,
cette villa fastueuse ne fut, en fait, habitée que quelques années par Jeanne-Joséphine Lumière, épouse d'Antoine.
Elle ne devient officiellement propriété de la Société Lumière qu'en 1950,
mais abrite depuis plusieurs années le siège social et les bureaux.
Lorsque la ville de Lyon l'achète, avec les terrains alentour, en 1975, l'intérieur est cloisonné et le décor masqué.
Commence alors une importante campagne de restauration qui permet de redonner aux pièces leur volume et, dans la mesure du possible, leur décor d'origine.
Lors d'une seconde campagne, les toitures, entièrement refaites, retrouvent leur polychromie initiale.
L'ensemble de la villa est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 20 mai 1986 et
le hangar du premier film a bénéficié d'une mesure de classement le 2 décembre 1994. Ce hangar sera restauré en 1996 ;
à l'emplacement des usines Lumière, s'élèvera une nouvelle salle de cinéma.
L'Institut Lumière, association créée en 1982, pour promouvoir l'art et la culture cinématographiques et pour valoriser le patrimoine et l'oeuvre des Lumière,
Les sols du jardin d'hiver, des pièces de service, des salles de bains et des circulations sont revêtus de carreaux de ciment pressé aux riches effets décoratifs.
Au nord, un jeu subtil de pleins et de vides produit un effet de verticalité; la façade, contre laquelle s'appuie le jardin d'hiver, est percée sur la hauteur de deux niveaux,
d'une grande verrière dont le sommet est astucieusement dégagé par une trompe inclinée, ménagée dans la toiture. Regards extérieurs
Le maître d'oeuvre a conçu un édifice de plan massé, proche du carré, dans lequel seul le passage à voiture, au nord, forme saillie.
A cette régularité du plan s'opposent l'éclatement des volumes et la diversité des élévations.
L'effet architectural tient dans les proportions des silhouettes et dans le jeu des matières, des couleurs et de l'ornementation.
La diversité des matériaux contribue à la polychromie :
calcaire blanc des balustres, des terrasses et balcons, calcaire gris des bandeaux et corniches, briques et pierre blanche des lucarnes et des souches de cheminées, tuiles en écaille vernissées et émaillées des toitures, zinc des crêtes et épis de faîtage, métal, verre et carreaux de céramique du jardin d'hiver. Les Lumière bâtisseurs "Mon père avait la maladie de la pierre invétérée... grisé par le succès de notre entreprise,
il fit bientôt l'acquisition d'une propriété à La Ciotat, sur laquelle il construisit une grande et belle villa,
puis créa un vignoble avec des caves monumentales ;
il éleva encore d'autres constructions à Evian, à la Turbie et
enfin à Monplaisir...", écrit Auguste Lumière dans ses mémoires.
Le château Lumière, ainsi nommé dès l'origine par les habitants du quartier, est l'ultime création architecturale d'Antoine Lumière. A l'instar de nombreux industriels lyonnais,
tels Rochet et Schneider ou Marius Berliet, constructeurs automobiles,
il fait élever à la périphérie de Lyon une imposante maison de maître à la fois confortable et proche des ateliers.
Construite, entre 1899 et 1902, par les architectes lyonnais Alex et Boucher,
elle présente une décoration particulièrement luxueuse, dans laquelle s'exprime des tendances
"Art Nouveau". La villa Lumière
est le dernier témoin, à Lyon, de l'ascension sociale et de la formidable réussite industrielle d'Antoine Lumière, peintre et photographe,
et de ses deux fils aînés, Auguste et Louis, inventeurs du cinématographe.
La famille Lumière arrive à Lyon en 1870.
Le studio photographique installé rue de la Barre, dans une baraque en bois puis dans un bâtiment en dur avec vitrine et salon de réception devient un endroit à la mode ;
de nombreux artistes, hommes politiques, scientifiques le fréquentent.
Auguste et Louis sont très tôt associés aux travaux de leur père.
La première invention de Louis, âgé de 17 ans, va marquer les débuts de leur aventure industrielle et de leur fortune :
il met au point une plaque au gélatino-bromure permettant l'instantané photographique.
Fabriquée d'abord artisanalement, cette plaque, commercialisée dans une boîte à étiquette bleue, connaît d'emblée un grand succès d'où l'idée de passer au stade industriel.
Une usine est créée à l'est de la ville en 1882.
Le développement de l'entreprise n'empêche pas les deux frères de poursuivre leurs recherches dans divers domaines,
notamment celui de l'image animée.
Louis dépose, en février 1895, le brevet d'un appareil qu'il appelle Cinématographe Lumière
et dans lequel il utilise une bande souple et transparente aux bords régulièrement perforés:
le Sémaphore. Le nom de la localité est attesté sous les formes Plubihan en 1034 et 1040, Parva plebs entre 1040 et 1066, Plubihan vers 1040, en 1156 et en 1169, Plebihen en 1068 et en 1077, Plobihan en 1202, Parva Plebs en 1330 et en 1371, Ploebihan en 14691.En breton moderne : Pleuvihan2. Pleubian ou Pleuvihan signifie littéralement « petite paroisse ».
L’origine du nom vient de l’ancien bretonPloe, « paroisse », et bihan signifiant « petit »
« Paroisse bretonne primitive comme l'indique son nom formé avec le vieux-breton ploe,
Pleubian n'était pas en soi une "petite paroisse", sens du breton bihan et du latin parva utilisé dans les documents anciens.
Pour n'être pas très étendu, son territoire, qui comprenait aussi à l'origine, avec celui de Kerbors, celui de Lanmodez, couvrait cependant 3136 ha.
Sa dénomination s'explique, en fait, par opposition à elle de sa voisine Pleumeur-Gautier, dont le nom est formé avec le vieux-breton ploe et meur (grand), et qui, englobant, outre sa trève Lézardrieux, Trédarzec, atteignait 4255 ha »
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation4.
Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 20075,Note 1. En 2014, la commune comptait 2 421 habitants, en diminution de -6,05 % par rapport à 2009 (Côtes-d'Armor : 1,65 % , France hors Mayotte : 2,49 %)
SILLON DE TALBERT
Pleubian , chaire ext. :
La commune de PLEUBIAN est une station touristique située au NORD-OUEST du département des Côtes d’Armor, à 15 km à l’ouest de PAIMPOL. D’une superficie de 2 010 hectares, elle dispose en partie NORD et EST d’une façade littorale d’environ douze kilomètres.
Les communes touristiques sont : A l’Ouest, KERBORS Au Sud, PLEUMEUR-GAUTIER A l’Est, LANMODEZ Au Nord, la MANCHE et l’archipel de BREHAT constitue la façade maritime.
Elle totalise 2 744 habitants (134 habitants/km²) (recensement 1999).
L’habitat s’organise en deux pôles urbains distincts : Le centre-bourg, L’Armor au Nord. D’autres hameaux plus ou moins denses composent le tissu urbain (Saint-Laurent, Saint-Antoine, Brestan etc....).
L’habitat de type pavillonnaire comporte 1 713 maisons dont 411 résidences secondaires.
L’activité économique s’organise autour de 3 pôles :
L’Agriculture au Sud (surface agricole utiles : 1 233 ha pour 56 exploitations répertoriées en 2000). Il s’agit essentiellement du maraîchage.
Le tourisme au Nord sur la bande littorale
L’artisanat du bâtiment (36 artisans) réparti sur l’ensemble du territoire.
L’ensemble des équipements (administratifs, sportifs, scolaires et culturels) et des services (commerces, santé) sont présents sur la commune.
Le phare des Héaux Le phare des Héaux de Bréhat est construit sur un rocher, dans une zone de récifs portant le nom d’Epées de TREGUIER. La zone est parcourue de courants violents et les déferlantes y sont redoutables. Le phare se trouve à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de l’île de Bréhat. Il balise l’extrémité ouest de la baie de SAINT-BRIEUC et permet de repérer depuis le large le secteur de l’île de Bréhat et l’entrée du Trieux.
Il a été construit en 1840 sur les plans de l’ingénieur Léonce REYNAUD, mesure 48 mètres de hauteur et s’élève à 57 mètres au dessus du niveau de la mer. La tour a été décapitée par les allemands en 1944, et surélevée d’un étage lors de sa reconstruction.
L’automatisation du phare date de 1982. Son feu est à 3 éclats blanc, rouge et vert, 12s.
Sa portée est de 15 miles (blanc) et 11 miles (rouge et vert). Il n’est pas habité et ne se visite pas.
Ses coordonnées géographiques sont 48° 54’ 5’’ N, 3° 05’ 2’’
Creac’h Maout et les Iles
Edifié sur un promontoire le sémaphore communique avec BREHAT à l’est et PLOUMANAC’H à l’ouest, il assure également la surveillance en mer. Pendant la seconde guerre mondiale, les allemands en font une base de surveillance et de défense du littoral, en y construisant d’importants ouvrages fortifiés.
Les occupants du sémaphore et la population sans trop de heurts jusqu ‘en 1944, date à laquelle 33 patriotes y sont massacrés. Dans les derniers jours de juillet 1944, à l’approche des troupes américaines, les troupes allemandes tentèrent de gagner par la route la poche de Lorient ou celle de Brest.
En voyant les évènements, une cinquantaine d’hommes demanda à se rendre. Un seul se suicida en criant : « Heil, Hitler » plutôt que de se rendre et fut inhumé sur place. Les prisonniers furent logés dans la salle des fêtes en attendant l’arrivée des alliés. Mais les deux garnisons allemandes ayant trouvé les routes barrées revinrent à leur point de départ et apprenant la reddition de leurs camarades de Créac’h Maoût, décidèrent de les délivrer.
Devant cette menace, il fut décidé de ramener les prisonniers de Créac’h Maoût et cela pour éviter un probable bombardement du bourg de PLEUBIAN où prise d’otages. Les combats eurent lieu les 4, 5, 6 et 7 août, la résistance n’était pas aussi armée pour faire face à un bombardement aussi intensif et le sémaphore fut repris par la garnison de l’Ile à bois.
Les résistants faits prisonniers furent tous massacrés horriblement.
En tout 33 victimes inscrites sur le monument élevé sur place.
Les criminels filèrent dans la nuit et se rendirent deux jours plus tard aux américains.
La presqu'île de Lézardrieux regroupe 7 communes : Pleudaniel, Lézardrieux, Lanmodez, Pleubian, Kerbors, Trédarzec et Pleumeur-Gautier.
Toutes ces communes sont très riches en patrimoine.
Les fermes-manoirs, les multiples chapelles blotties dans leur théâtre de verdure, les fontaines, les calvaires, les routoirs liés à l’économie du lin, les maisons-phares qui se souviennent des retours de pêche et du cabotage. La Presqu’île remonte le temps…
Presqu'île Sauvage... Paradis des RandonneursIl fait toujours un temps à randonner sur la Presqu’île. Ses 136 km de sentiers balisés (GR34 ou chemins de Petite Randonnée) permettent de découvrir aussi bien le littoral que le petit patrimoine intérieur (religieux, naturel et mégalithique).
Côté mer
Le « Sentier des douaniers » ou GR34* (Grande Randonnée) fut créé à l’origine sur toute la façade maritime bretonne pour permettre aux garde-côtes de surveiller la mer et éviter la contrebande. Aujourd’hui, ce sentier vous permet de parcourir 37 km de côte sur la Presqu’île pour découvrir un littoral aux paysages variés et aux panoramas inoubliables : l’archipel de Bréhat, le Sillon de Talbert, l’Ile d’Er, les estuaires du Jaudy et du Trieux.
*Attention : portions littorales du GR34 exclusivement piétonnières.
Côté terre
Des chemins creux chargés d’histoire et de richesse naturelle vous révéleront nos vertes campagnes, son bocage et ses cultures légumières (choux-fleurs, artichauts, cocos, brocolis…).
-- Pleubian : boucle du Sillon - 9 km (pédestre) Pleumeur-Gautier : boucle de Saint-Adrien - 8 km (pédestre, cycliste, équestre) Pleudaniel : boucle de Manaty - 7 km (pédestre, cycliste, équestre) Pleudaniel : boucle de l'estuaire du Trieux - 11,5 km (pédestre) Kerbors : boucle du Jaudy - 15 km et variante de 7 km (pédestre, cycliste) Lanmodez : boucle des 3 chapelles - 11 km (pédestre) Lézardrieux : boucle de Kermaria (boucle du Trieux partie sud) - 11 km (pédestre) Lézardrieux : boucle de Kermouster (boucle du Trieux partie nord) - 9,5 km (pédestre) Vous pouvez combiner les 2 circuits de Kermouster et Kermaria pour parcourir la boucle du Trieux - 17 km (pédestre) Trédarzec : boucle de Traou Meur - 13 km (pédestre) Pouldouran, Hengoat, Pleumeur-Gautier, Trédarzec : boucle des 21 routoirs - 7 km (pédestre)
Retrouvez aussi d'autres boucles de randonnée sur le site de la mairie de Pleubian en cliquant ici.
Côté animations
N'hésitez à contacter l'office de Tourisme ou les associations de randonneurs de la Presqu'île afin de connaître leur programme de sorties :
- Les Baladeurs de l'Estuaire, Trédarzec. M Marelec au 02 96 92 37 74.
- Les Randonneurs de la Presqu'île, Pleubian. Mme Fay au 02 96 22 96 57. Rejoignez Les Randonneurs de la Presqu'île chaque mardi soir à 18h en juillet-août.
Pourquoi surnomme-t-on Paris, « Paname » Paname c'est la chanson de Léo Férré, l'argot des titis parisiens et celui des jeunes d'aujourd'hui. Chacun (ou presque) a déjà employé ce mot pour définir notre chère capitale. Mais qui sait réellement pourquoi Paris se grime parfois en Paname ? Même si les explications divergent, voici les plus répandues.
La première, pas très fun, affirme que l'origine du nom viendrait du canal de Panama ouvert en 1869. La bourse de Paris était alors intimement liée au scandale financier qui éclata en 1889. Cette affaire d'escroquerie liée au percement du canal, éclaboussa plusieurs hommes politiques (dont Clemenceau) et industriels français (dont Gustave Eiffel qui échappa de justesse à la prison) et ruina plusieurs milliers d'épargnants. Ce serait à ce moment là que Paris aurait hérité de ce surnom lié au scandale du siècle ... en guise de chatoiement. panama paname « Le veau d'or », allégorie du scandale de Panama – Le Petit Journal du 31 décembre 1892 Autre version, plus sexy cette fois : au début du 20ème siècle, les Parisiens avaient adopté le chapeau dit « panama », mis à la mode par les ouvriers qui creusaient le canal du même nom à cette époque. Ainsi, Paname a pu signifier la ville des élégants puis, à cause du scandale, la ville des illusions et des désillusions Que ce soit l'une ou l'autre version, la ville de Paris elle-même n'a pas de réponse claire à donner à tout les petits curieux qui souhaitent savoir d'où vient « Paname ». À vous de vous faire votre propre avis !
Que mange-t-on du côté de la péninsule ibérique ? Si vous projetez de passer vos futures vacances en Espagne, il y a quelques plats que vous devez connaître absolument.
Pour les néophytes désireux de découvrir la riche et délicieuse gastronomie espagnole, voici un petit inventaire des choses que vous devez goûter de toute urgence. Entrées, plats et desserts gourmands vous attendent pour vous faire du bien tout l'été. Suivez le guide :
1. Le gaspacho.
Ouvrons ce bal culinaire aux couleurs de l'Espagne avec un plat emblématique : le fameux gaspacho ! Cette soupe froide colorée à base de tomates fraîches et de légumes mixés se boit l'été : parfait pour se désaltérer par les grandes chaleurs qui arrivent !
2. La paella.
Ah, la paella ! Impossible de ne pas mentionner ce mets savoureux dans cette liste non exhaustive de plats espagnols tant son nom résonne dans les oreilles des plus gourmands. Parfumée, ensoleillée et unique, la paella régale toutes les papilles par ses ingrédients variés, des légumes aux fruits de mer, en passant par le poulet. Un pur délice qui rappelle les vacances.
3. Les churros.
Ces mythiques pâtisseries sous forme de pâte frite en forme de gros spaghettis se retrouvent le plus souvent dans les fêtes foraines. Mais traditionnellement, les churros se dégustent à l'heure du petit-déjeuner, accompagnés d'un chocolat chaud épais. Impossible de les rater pendant votre excursion espagnole !
4. Les tortillas de patatas.
Les Espagnols excellent dans l'art de la préparation d'omelettes, et ces tortillas de patatas en sont la preuve irréfutable ! Cette omelette de pommes de terre, qui s'accompagne le plus souvent d'oignons, se mange communément comme une tapas ou se sert comme accompagnement d'un repas. D'autres l'aiment également dans des sandwichs.
5. Le cocido madrilène.
Direction Madrid pour déguster le pot-au-feu espagnol, à savoir le cocido madrileño ! Ce plat, composé de diverses viandes et de légumes, qui sont principalement des pois chiches, ne détient pas de recette officielle,tant il est populaire et revisité. Repas hivernal et populaire par excellence, vous le retrouverez sur toutes les cartes des restaurants du coin.
6. La tarta de Santiago.
Ce gâteau aux amandes de Saint-Jacques-de-Compostelle, s'avère être l'un des desserts les plus populaires d'Espagne. Dégustée à l'heure du goûter, la tradition veut que l'on recouvre d'abord la pâtisserie de sucre glace tout en laissant apparaître la croix de l'Ordre militaire et religieux catholique de Santiago, à l'aide d'un pochoir.
7. Les tapas.
Les tapas désignent les amuse-bouches que l'on retrouve sur les tables espagnoles à l'heure de l'apéritif, accompagnées de bières et de vin. Mets conviviaux par excellence, les tapas se mangent debout, accoudé au bar ou à table selon la coutume. À décliner au gré de vos envies, vous pouvez faire appel à votre créativité pour réaliser vos propres tapas.
8. La fabada.
De quoi est constituée une fabada traditionnelle ? Ce plat typique de la principauté des Asturies, similaire au cassoulet français, se compose de haricots blancs, de charcuterie, de porc et d’épices. Un vrairégal pour celles et ceux qui souhaitent profiter d’un bon repas consistant.
9. L'ensaïmada.
Cette succulente pâtisserie sucrée en forme de spirale et saupoudrée de sucre glace, emblématique de l'île de Majorque, se déguste volontiersà l'heure du petit-déjeuner, accompagnée d'une bonne tasse de café. Parfait pour bien démarrer la journée !
10. Les empanadas.
L'empanada est un feuilleté sous forme de chausson, farci de viande, de pommes de terre et d’œufs, qui se prépare en Espagne et en Amérique Latine. En Espagne, on retrouve les empanadas en boulangeries et on les déguste généralement pendant les pique-niques. Et les recettes varient en fonction des régions, pour notre plus grand plaisir.
11. Le poulpe à la galicienne.
Direction la Galice pour découvrir le poulpe à la galicienne, un plat festif, qui comme son nom l’indique, est à base de poulpe cuit en trois fois dans une cocotte. Coupé en rondelles, le poulpe est ensuite saupoudré de paprika ou de piment et s’accompagne de pommes de terre cuites.
12. La crema catalana.
La crema catalana est l'équivalent espagnol de notre traditionnelle crème brûlée nationale. Parfumé de citron et de cannelle, ce dessert, très consistant, se sert avec une couche de sucre blanc brûlé. La tradition a longtemps voulu que l'on serve ce mets le jour de la Saint-Joseph en Catalogne, c'est-à-dire le 19 mars, la veille du printemps.
13. Les patatas bravas.
Les patatas bravas, littéralement les pommes de terre sauvages, sont sans conteste les tapas parmi les plus populaires du pays. Ces délicieuses pommes de terre coupées en cubes et frites avec des gousses d'ail sont ensuite nappées de sauce brava, une sauce au poivron et au piment rouge, avant d'être servies.
14. Le pescaito frito.
Prenez des petits poissons, farinez-les avant de les frire dans de l'huile et vous obtenez le pescaito frito, un plat très populaire en Espagne connu pour la simplicité de sa réalisation et par sa légèreté. Un mets délicieux à tester d'urgence.
15. Les torrijas.
En France, nous avons le pain perdu. En Espagne, ce sont les torrijas qui régalent les gourmands. Mets incontournables pendant les fêtes de Pâques et durant la Semaine Sainte, ils se dégustent accompagnés d'une pointe de cannelle. Un régal pour le goûter !
Les grottes de Mustang. Le mystère archéologique qui fascine les chercheurs du monde entier. Dans la région du Mustang, d’immenses réseaux de grottes creusées dans les montagnes et datant d’au moins 3000 ans restent un mystère pour les archéologues. Qui les a construites et dans quel but ?
Le Mustang est un ancien royaume qui se situe au nord du Népal et à l’histoire aussi riche que complexe. Du 15e au 17e siècle, la région prospère grâce à sa situation stratégique et contrôletous les échanges commerciaux dans cette partie de l’Himalaya. Le royaume est ensuite annexé par le Népal au 18e siècle et sera disputé par la Chine jusqu’en 1992. La monarchie de Mustang est définitivement dissoute en 2008. Cette région constitue l’un des plus grands mystères archéologiques au monde à cause de ses réseaux de grottes taillés à même la montagne, parfois à plus de 4000 mètres d’altitude. L’une des plus grandes découvertes récente date de 2007 lorsqu’un berger découvre par hasard un réseau de 55 cavernes dans lesquelles sont peintes la vie de Bouddha à travers des fresques dont les plus grandes mesurent jusqu’à 8 mètres de long.
Aujourd’hui, la région a conservé son mode de vie traditionnel et fait toujours figure de référence dans la culture bouddhiste. Ces grottes ancestrales,dont le nombre s’élèverait à au moins 10 000, sont en quelque sorte vénérées ou du moins respectées par les populations locales. L’ÈRE BOUDDHISTE Des fresques murales découvertes au Népal.
Il y a 700 ans, le Mustang prospère grâce au commerce du sel. Carrefour entre la Chine, les royaumes de l’Himalaya et l’Inde, les caravanes traversent la région chargée de cet or blanc qui était autrefois la monnaie d’échange de référence. C’est également un « Centre d’érudition et d’art bouddhiste ». Comme en témoignent les découvertes archéologiques, des dizaines de milliers de manuscrit calligraphiés étaient enfouis dans ces grottes oubliées. Des traités philosophiques à l’arbitrage des conflits, ces trésors témoignent que de grands sages s’y rendaient pour y réfléchir alors que les artistes occupaient les cavernes pour y peindre l’adoration de Bouddha et des grands yogis de l’histoire bouddhiste.
LES ARCHÉOLOGUES ONT DÉCOUVERT DES CORPS DATANT DE PRESQUE 3 000 ANS, MAIS N’ARRIVENT PAS À PERCER LE MYSTÈRE DE CES GROTTES
Cependant, les bouddhistes n’étaient pas les premiers à y vivre, pas même les habitants du Mustang qui s’y sont réfugiés durant différentes époques afin de se mettre à l’abri des différents conflits qui s’y déroulaient dans le but d’obtenir le contrôle de ce carrefour commercial. Cavernes de Dhakmar Dès les années 1990, les archéologues découvrent des corps datant de presque 3 000 ans, mais n’arrivent pas à percer le mystère de ces grottes percées au cœur même de la montagne, à l’aide de cordes, d’échafaudages ou peut-être même de marches taillées dans la pierre, le temps ayant effacé toute trace de cette époque lointaine. L’alpiniste Pete Athans les découvre pour la première fois en 1981 et assure qu’elles sont inatteignables. Cela montre à quel point ces lieux sont reculés, même pour cet aventurier expérimenté qui a effectué huit fois l’ascension de l’Everest. LA DÉCOUVERTE DE SAMDZONG 5
DES GROTTES SCELLÉES DEPUIS PLUSIEURS MILLIERS D’ANNÉES SONT DÉCOUVERTES
Cependant, les découvertes font un bond en avant après une activité sismique dans la région en 2009. Des grottes jusque-là scellées depuis plusieurs milliers d’années sont découvertes. Samdzong 5 est l’une de ces grottes et les archéologues qui opèrent dans la région y ont fait des découvertes fascinantes. Tout d’abord, il s’agit d’une grotte funéraire, un souvenir précieux qui, comme le rappelle Mark Aldenderfer est un lieu qui raconte le plus d’histoire. L’idéal est donc de trouverun tombeau qui recèle généralement des vestiges datant d’avant l’ère bouddhiste, de préférence suffisamment haut pour que les pilleurs n’y aient pas eu accès avec le temps. La chance était donc du côté des archéologues lorsqu’ils mirent à jour ces tunnels en 2011. Les chercheurs y trouvent d’abord des squelettes, installés de façon particulière. Certains dans des cercueils, mais tous avaient la particularité d’avoir été dépecés. Cette pratique a été conservée durant le début de l’époque bouddhiste, les archéologues ont donc pu comprendre aisément ce qu’il s’était passé. Autrefois, les morts étaientdécoupés en morceaux ou dépecés, les animaux sauvages se nourrissaient alors de la chair et le squelette était déposé dans des lieux sacrés. Cette pratique permettait de créer un lien direct avec les divinités et portait le nom de « funérailles célestes ». Cependant, ce rituel n’était réservé qu’aux hauts dignitaires, ce qui voulait dire que les archéologues avaient mis au jour le tombeau d’un chef. A ses côtés sont découverts les restes d’un cheval, surement le préféré du dignitaire, ainsi que le squelette d’un enfant d’environ 10 ans. Sans émettre de théorie pour l’instant sur la présence de ce corps, Mark Aldenderfer aidé de Jacqueline Eng, experte en ossement, assure qu’il s’agit là d’un rituel très complexe qui nécessitera du temps avant d’être complètement déchiffré. UNE CIVILISATION AVANCÉE, FAISANT PARTIE INTÉGRANTE DE LA ROUTE DE LA SOIE Un masque funéraire et des poignards découverts à Samdzong.
DES RESTES DE VÊTEMENTS ORNÉS DE PERLES VIENNENT D’IRIAN, D’INDE ET DU PAKISTAN
Les archéologues y font des découvertes étonnantes : les cercueils sont réalisés à partir de bois exotiques, qui ne viennent pas de la région, des restes de vêtements ornés de perles viennent d’Iran, d’Inde ou du Pakistan. L’équipe y trouve également des poignards, des tasses à thé enbambous, des bracelets de cuivre, et un masque funéraire fabriqué à partir d’or et de cuivre. Cela montre également que la fonction première de ces grottes était de servir de tombeaux. Une science qui était particulièrement réfléchie puisque les cercueils étaient réalisés sous forme de « kit ». En effet, les planches étaient coupées et préparées à l’extérieur avant d’être montées dans les cavernes pour y être assemblées sur place. Alors que la région est aujourd’hui très pauvre, ces vestiges témoignent d’une époque où le Mustang était une zone prospère, certainement grâce au commerce du sel. Ces grottes ont encore bien des choses à révéler mais les archéologues se demandent si toute la lumière sera faite sur l’histoire antique de cette région. Les cavernes de Garphu, Mustang, Nepal. D’abord, rares sont les lieux dont l’histoire ancienne a été conservée. De plus,le temps efface aussi les traces humaines multi millénaires : Alors quecertaines grottes deviennent impraticables à cause de l’érosion, de sérieux dégâts ont été observés après le tragique tremblement de terre qui a touché le Népal en 2015. Ce dernier a gravement endommagé de nombreux monuments du pays et a coûté la vie à presque 9 000 personnes.
LES RECHERCHES CONTINENT DANS LE BUT DE DÉCOUVRIR LES ORIGINES DES GROTTES DE LA RÉGION DE MUSTANG
Tous ces éléments, aussi bien les rituels religieux complexes que la construction des grottes, montre qu’il s’agissait là d’une civilisation avancée, disposant de sa propre religion, culture, technologie et qui faisait partie intégrante de la route de la soie qui était alors qu’à ses balbutiements. Les recherches continuent cependant dans le but de découvrir les origines des grottes de la région de Mustang.
Traditions sexuelles qui comptent parmi les plus étranges. Se faire couper le pénis, partager sa femme ou encore boire le sperme des anciens. Ces étranges pratiques sexuelles semblent sortir tout droit d’un roman érotique mais existent bel et bien dans notre société. À travers différentes civilisations, on vous fait découvrir ces 8 traditions sexuelles intrigantes.
Les pharaons pratiquaient la masturbation en public. Selon les croyances égyptiennes, les remous et les marées du Nil étaient provoqués par Atum, le dieu de la création, pendant qu’il se masturbait. Se masturber en public était donc considéré comme un acte de foi envers les dieux, ce qui inspira les pharaons égyptiens, qui continuèrent cette pratique dans le Nil pour que l’eau coule en abondance.
Les Trobriandais : la tribu du Pacifique où les enfants ont leurs rapports sexuels à 6 ans Dans cette tribu de l’île de Kiriwina, les habitants commencent à avoir des relations sexuelles à un très jeune âge, 6 à 8 ans pour les filles et 10à 12 ans pour les garçons. C’est une pratique acceptée et un rituel ancestral de cette tribu.
Partager la même femme en Himalaya. De nombreuses sociétés polygames pratiquent la « polygamie fraternelle » où les frères d’une même famille partagent la même femme. Cette pratiqueest due au fait que, dans cette tribu népalaise, la terre disponible pour l’agriculture est divisée entre chaque famille. Ainsi, moins il y ade familles, plus les parcelles de terres seront grandes, d’où l’intérêt de partager sa femme. D’après une étude menée par National Geographic, cette méthode est efficace lorsque les femmes ont un emploi du temps équitablement réparti entre les frères.
Boire le sperme des anciens du groupe. Pour devenir un homme dans la tribu des Sambias, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les garçons sont séparés des femmes à l’âge de 7 ans, et ce, jusqu’à leurs 17 ans. Pendant ce temps, leur peau est percée pour « enlever toutes les contaminations qui sont apportées par les femmes ». Ils doivent boire le sperme des aînés, ce qui leur apportera croissance et force.
Au Niger, les hommes de cette tribu se volent les femmes entre eux. Dans la tribu des Wodaabes, les hommes sont réputés pour voler les femmes des autres membres. Pendant l’enfance, ils doivent se marier avec leur cousine. Cependant, chaque année, au festival de Gerewol, les hommes se maquillent et dansent pour impressionner les femmes en espérant en volerune autre pour échapper à la leur. Si le nouveau couple parvient à s’éclipser discrètement du festival et à échapper au mari actuel de le femme, ils sont alors socialement acceptés dans la tribu. Ces mariages sont alors appelés « mariages d’amour ».
Se faire couper le pénis pour devenir un homme, bienvenue chez les Mardudjara. Dans la tribu aborigène des Mardudjara, les jeunes garçons doivent avaler leur pénis après avoir subi une circoncision. Une fois le pénis cicatrisé, on l’incise sur sa longueur par en dessous ; incision pouvant parfois aller jusqu’à l’anus. Le sang récolté est ensuite versé au-dessus du feu pour le purifier.
La retenue sexuelle. A Mangaia, une petite île dans le Pacifique Sud, les garçons ont des rapports sexuels avec des femmes plus âgées dès l’âge de 13 ans. Celles-ci ont pour mission de leur enseigner la retenue pour qu’ils apprennent à mieux retarder le moment de l’éjaculation afin de pouvoir, par la suite, augmenter les chances que les femmes qu’ils rencontrent atteignent leur plaisir.
Le modèle parental des îles Marquises. Enfin, dans les îles Marquises, il est de bon conseil et même recommandé de regarder ses parents faire l’amour.
Explication: La belle Nebulosa Trifide, également connue sous le nom de Messier 20, se trouve à environ 5 000 années-lumière, une étude colorée sur les contrastes cosmiques.
Il partage ce champ de près de 1 degré de large avec le cluster d'étoiles ouvert Messier 21 (en haut à gauche).
Trisecté par les pistes de poussière, le Trifid lui-même a environ 40 ans-lumière et 300 000 ans.
Cela en fait l'une des plus jeunes régions formant des étoiles dans notre ciel, avec des étoiles néonatales et embryonnaires intégrées dans leur poussière natale et les nuages de gaz .
Les estimations de la distance pour ouvrir le groupe d'étoiles M21 sont similaires aux M20, mais bien qu'elles partagent ce magnifique paysage télescopique, il n'y a pas de connexion apparente entre les deux.
Les stars de M21 sont beaucoup plus anciennes, Environ 8 millions d'années.
M20 et M21 sont faciles à trouver avec même un petit télescope dans la constellation riche de nébuleuses Sagittaire.
En fait, cette scène bien composée est composée de deux télescopes différents .
En utilisant des données à bande étroite, il combine une image haute résolution de M20 avec une image de champ plus large s'étendant sur M21.
Il n’a que 7 ans et vient d’obtenir un poste de chercheur dans une université néerlandaise. C’est le plus jeune chercheur au monde. Voici Laurent Simons, cet enfant qui a tout du génie.« Je veux aider la science et guérir les gens « . Des paroles ambitieuses
prononcées par un garçon haut comme trois pommes. Mais Laurent n’est pasun enfant comme les autres.
Ce garçon né à Ostende, mais qui vit aujourd’hui aux Pays-Bas, a un QI estimé à 145. Les tests ne vont pas plus haut. Il est ce qu’on appelle un « enfant à haut potentiel ». « Un cas unique en Belgique et aux Pays-Bas » dit le docteur Bernadette de Bakker. « On espère qu’il va pouvoir faire avancer la science en effectuant lui-même des recherches. » Son père, dentiste, est d’accord. « Il aborde les choses d’une manière différente. Il a tellement de capacité que ce serait dommage de les voir s’évaporer. »
C’est aussi pour cela, et parce qu’eux même n’avaient les capacités de le stimuler davantage, que ses parents ont eu l’idée de contacter une université à Amsterdam. Une université qui s’est directement montrée très enthousiaste. Au point d’intégrer le petit garçon. Laurent vient donc de rejoindre l’équipe de chercheurs de l’Academisch Medisch Centrum (AMC) d’Amsterdam, où il effectue des recherches un jour par semaine. Pas en tant que sujet d’étude, mais bel et bien en tant que chercheur.
Un jour par semaine.
On lui a donc fait un tablier blanc à sa taille, car il n’en existait pas.
Il apprend à lire un électrocardiogramme et de quelle manière il est fait. « Il cherche encore dans quel domaine il aimerait s’orienter, maiscela aura probablement quelque chose à voir avec la cardiologie » dit son père dans De Morgen. « Ses grands-parents sont cardiaques et ce sont vraiment des personnes qui lui sont très chères. Il rêve de pouvoir les aider. »
Il a aussi, en passant, été invité par l’université d’Oxford pour un congrès sur la médecine. « Au moins, là il s’amuse et s’épanouit » dit son père. « Qui est-on pour faire de la discrimination sur base de l’âge?»
Ennui
À l’école, il se promène et a déjà englouti les matières de la deuxième secondaire. En français et en allemand, il a même atteint le niveau de troisième secondaire. « Son programme, qui avait déjà été adapté en janvier, est déjà complètement obsolète. »
Néanmoins, comme son père le précise : « il peut être très intelligent, mais il a le physique d’un enfant de 7 ans. » Par conséquent, il doit se coucher tôt. Ce qui ne lui laisse pas beaucoup de temps pour étudier. « Nous pensons que dès qu’il pourra rester éveillé plus tard, il avancera de façon encore plus spectaculaire ».
Il est question qu’il rejoigne l’année prochaine l’école spécialisée Beau Soleil en Suisse. En attendant, il n’en reste pas moins un garçon comme les autres qui dans son temps libre lit des bédés de Donald Duck et qui s’est découvert un nouveau hobby : DJ.
(Source : Le Vif.be)
On le surnomme le « petit Einstein ». Laurent Simons a 6 ans était déjà dans le secondaire.
Le Petit Prince et l'Avion
Le portrait du Petit Prince Antoine Marie Roger de Saint-Exupéry naît à
Lyon le 29 juin 1900. Il est le troisième enfant du comte Jean de
Saint-Exupéry, inspecteur d'assurances, et de Marie de Fonscolombe. Le
couple aura cinq enfants, trois filles, Marie-Magdeleine, Simone,
Gabrielle et deux garçons, François et Antoine.
En 1912 le petit Antoine, déjà passionné par l'aviation, fait son baptême de l'air à
l'aérodrome d'Ambérieu avec le pilote Védrines. Le même jour il écrit
ces vers :
Les ailes frémissaient sous le souffle du soir
Le moteur de son chant berçait l'âme endormie
Le soleil nous frôlait de sa couleur pâlie.
Le 2 avril 1921 commence son service militaire au 2e régiment d'aviation
de Strasbourg. Affecté aux ateliers de réparation, il économise de quoi
payer des leçons de pilotage. Envol prématuré, seul à bord de
l'avion-école. Premier accident, sans gravité. 17 juin : brevet civil à
Rabat, où l'élève-officier a été envoyé.
10 octobre 1922 : brevet militaire à Istres et promotion au grade de
sous-lieutenant de réserve. Fin du service en cette qualité, au Bourget.
Groupe de chasse du 33e régiment d'aviation. Deuxième accident :
fractures du crâne.
Au printemps 1926 : entrée à la Compagnie Aérienne française ; il est chargé de donner des baptêmes de l'air. 11
octobre : il est engagé par la Société d'Aviation Latécoère et
s'installe à Toulouse.
les Laté 26 de l'Aéropostale à Toulouse Au printemps 1927, pilote de ligne, il assure les courriers
Toulouse-Casablanca et Dakar-Casablanca, dans l'équipe des pionniers :
Vacher, Mermoz, Estienne, Guillaumet, Lescrivain. Chef de poste à
l'aéroplace
ce de Cap Juby, en pleine dissidence marocaine. Il écrit Courrier Sud.
19 octobre 1929 : il est nommé directeur de l'exploitation de la Compagnie
"Aeroposta Argentina" à Buenos Aires. Il y retrouve ses camarades de la
ligne France-Maroc : Mermoz, Reine et Guillaumet.
Avril 1931 : il épouse, à Agay, Consuelo Suncin, veve du journaliste Gomez Carillo,
qu'il a connue à Buenos Aires. En mai, reprise de service sur la ligne
Casablanca - Port-Etienne, liaison des courriers France-Amérique du Sud.
Parution de Vol de Nuit.
1932 : Pilote d'essai chez Latécoère, pour les hydravions. Troisième accident qui manque de se terminer par une
noyade dans la baie de Saint-Raphaël.
Décembre 1935 : tentative de raid Paris-Sargon
sur son Simoun, en vue de battre le record de Japy. Quatrième accident :
atterrissage forcé dans le désert, 200 km avant Le Caire. Saint-Exupéry
et Prévot sont sauvés par une caravane après cinq jours de marche.
7 juillet 1939 : départ pour New York avec Guillaumet qui, à bord de
l'hydravion "Lieutenant de vaisseau Paris", tente de battre son record
de traversée de l'Atlantique Nord. 4 septembre : mobilisé à Toulouse, il
est affecté à l'enseignement technique. 3 novembre : il réussit à se
faire verser au groupe 2/33 de grande reconnaissance.
22 mai 1940 : mission de reconnaissance sur Arras, qui inspirera Pilote de guerre. 17
juin : la débâcle. Tous les officiers du groupe 2/33 sont envoyés à
Alger. Saint-Exupéry y attend sa démobilisation. Décembre : départ pour
New York.Alghero, 1944
16 mai 1943 : il réussit à rejoindre à Oudjda, en Algérie, son groupe 2/33 sous commandement américain. 14 juin :
première mission de reconnaissance au-dessus de la France. Août : mis
"en réserve de commandement", il se morfond dans une chambre d'Alger.
Juillet 1944 : l'escadrille est transférée d'Alghero à Bastia-Borgho, en Corse.
Saint-Exupéry compte déjà huit missions au lieu des cinq accordées. Il
insiste toujours pour qu'il lui en soit confié d'autres. 31 juillet :
dernière mission "arrachée" par faveur. Objectif : la région
Grenoble-Annecy. 8h30 : décollage. 13h30 : pas rentré, il ne reste
qu'une heure d'essence. 14h30 : il ne peut plus être en vol. On croit
communément, d'après le témoignage du pasteur Hermann Korth, que son
avion a été abattu par la chasse allemande au large de la Corse, à
environ 100 km au nord de Bastia
Tout le monde possède une ombre. Parfois, c'est très dur de s'en débarrasser: elle nous suit partout et nous colle aux basques ! Mais quand les ombres décident en plus de n'en faire qu'à leur tête et de se forger leur propre identité, on peut vraiment commencer à s'inquiéter.
Voici 20 ombres qui révèlent l'invisible et qui suggèrent que les choses ne sont pas tout à fait ce qu'elles semblent être au premier coup d'œil.
1. Un piano
2. Un œil
3. L'ombre de ce rideau ressemble à une file de voitures garées dans la rue
4. Un labrador invisible
5. L'ombre de cette brosse à dents vous enseigne à prendre soin correctement de votre hygiène dentaire
6. Comme chien et chat ?
7. L'ombre de cette poussette est un vieil homme en fauteuil roulant. Ironie, quand tu nous tiens...
8. Un homme mystérieux se cache dans cette ombre...
9. L'ombre de ce palmier ressemble à un lion !
10. Freddie Mercury ?
11. Ces deux inconnus qui se croisent dans la rue pourraient être un couple heureux...
12. Je suis née girafe, mais je voulais être une licorne
13. La lampe et l'ampoule
14. L'ombre de ce chien révèle son côté sauvage...
15. Ces deux amis semblent avoir une très grande... complicité
16. Un chat invisible est perché sur la porte
17. Ce bateau ressemble à une ville et ses immeubles
18. Mon petit poney
19. Le profil d'un homme (Rambo ?) est caché dans ces feuilles
20. Une ombre heureuse !
Ils sont souvent désignés comme les frères Lumière.
Auguste et Louis Lumière.
Origines familiales et naissance
Maison natale des frères Lumière à Besançon
Les frères Lumière sont les fils de l'industriel, peintre et photographe Antoine Lumière, né le 13 mars 1840 à Ormoy (Haute-Saône), et de Jeanne Joséphine Costille, née le 29 septembre 18411 à Paris.
Antoine et Jeanne se sont mariés le 24 octobre 1861 à la mairie du 5e arrondissement de Paris2 et en l'église Saint-Étienne-du-Mont.
Installés à Besançon (maison natale des frères Lumière) leurs deux enfants naissent dans cette ville :
Auguste le 19 octobre 1862 au 1 place Saint-Quentin3 et Louis le 5 octobre 1864 au 143 grande rue4.
Leurs autres enfants naîtront à Lyon.
Inventions
Les frères Lumière ont déposé plus de 170 brevets,
essentiellement dans le domaine de la photographie.
Ils inventent notamment les plaques photographiques sèches instantanées prêtes à l'emploi dites Étiquette Bleue en 1881.
C'est la vente de ces plaques qui a fait leur fortune.
Contrairement à une idée reçue, les frères Lumière
n'ont pas réalisé les premiers films du cinéma,
mais les premières projections collectives de films photographiques sur grand écran pour un public rassemblé,
d'abord non payante,
le 22 mars 1895, devant un parterre restreint de savants de la Société d’encouragement pour l’Industrie nationale, au no
44 de la rue de Rennes à Paris,
puis à la suite des projections publiques de Woodville Latham à New York le 21 avril 1895 et de Max Skladanowsky à Berlin le 1er novembre 1895, une séance le 28 septembre 1895 à La Ciotat devant un
public choisi,
et enfin une séance payante ouverte au grand public le 28 décembre 1895 à Paris.
Avec L’Arroseur arrosé, Louis Lumière a réalisé le premier film photographique de fiction, ce qui correspond à la notion moderne de cinéma.
En 1889, le Français Étienne-Jules Marey avait enregistré les premières prises de vues sur bandes de nitrate de cellulose (dont 420 sont conservées), sans toutefois parvenir à les projeter, ce
qui ne le chagrinait pas car son but scientifique était l'analyse des
mouvements par la décomposition de la photographie rapide (chronophotographie) et non leur représentation en tant que spectacle
Dès mai 1891, les Américains Thomas Edison, l'inventeur du phonographe, et surtout son assistant et premier réalisateur du cinéma, William Kennedy Laurie Dickson, produisaient et tournaient quelque soixante-dix films, enregistrés avec le kinétographe et visionnés individuellement par le public à l'aide du kinétoscope
Les premières projections de films non photographiques sur grand écran devant un public payant dataient d'octobre 1892, trois ans avant celles des frères Lumière, avec Émile Reynaud qui peignait directement sur la pellicule les premiers dessins animés du cinéma
.
En 1894, Antoine Lumière, le père d'Auguste et de Louis, assiste à Paris à une démonstration du
kinétoscope,
l'appareil qui permet aux films d'Edison d'être vus par un seul spectateur à la fois, mais il assiste également à une projection
sur grand écran des premiers dessins animés du cinéma, présentés au
public par Émile Reynaud dans son Théâtre optique.
Pour Antoine, pas de doute : l'image animée est un marché d'avenir, à
condition de marier le miracle de l'image photographique en mouvement
avec la magie de la projection sur grand écran.
Convaincu à son tour, Auguste Lumière se lance dans la recherche avec un mécanicien, Charles Moisson. Il
échoue et c'est Louis qui prend le relais.
Durant l'été 1894, dans l'usine Lumière de Lyon-Monplaisir,
il met au point un mécanisme ingénieux qui se différencie de ceux du kinétographe et du kinétoscope.
Comme Edison, il adopte le format 35 mm, mais, pour ne pas entrer en contrefaçon avec la pellicule à huit perforations rectangulaires autour de chaque photogramme, brevetée par l'inventeur et industriel américain,
il choisit une formule à deux perforations rondes par photogramme (abandonnée par la
suite).
Inspiré par le mécanisme de la machine à coudre de sa mère, où l'entraînement du tissu est assuré à l'aide d'un patin actionné par une
came excentrique,
Louis dessine une came originale qui actionne un jeu de griffes dont les dents s'engagent dans les perforations, déplacent la
pellicule d'un pas tandis que, à l'instar du kinétographe, un
obturateur rotatif empêche la lumière d'atteindre la couche
photosensible en déplacement.
Puis les griffes se retirent, laissant la pellicule immobile, que la réouverture de l'obturateur permet
d'impressionner d'un photogramme, et reviennent à leur point de départ
pour entraîner la pellicule et impressionner un nouveau photogramme, ad libitum.
Mécanisme Lumière : came excentrique et griffes, film à perforations
rondes (les perforations rectangulaires des films Edison étant
brevetées).
Le 26 décembre 1894, on peut lire dans le journal Le Lyon républicain, que les frères Lumière « travaillent actuellement à la construction
d’un nouveau kinétographe,
non moins remarquable que celui d’Edison et dont les Lyonnais auront sous peu, croyons-nous, la primeur »
La machine d'Edison-Dickson est ainsi la référence préexistante.
Avec ce mécanisme, même s'il n'a pas fait les premiers films (qui ont été tournés par William Kennedy Laurie Dickson),
Louis Lumière (et, par contrat, son frère Auguste) est généralement considéré comme l'inventeur du cinéma en tant que spectacle
photographique en mouvement projeté devant un public assemblé.
Le mécanisme à griffes actionnées par une came excentrique est une
amélioration considérable par rapport à celui du kinétographe,
où la pellicule était entraînée par un débiteur denté (qui équipe encore
aujourd'hui les appareils de projection argentiques)
actionné
brutalement par une roue à rochet (remplacée plus tard par une croix de
Genève ou une croix de Malte, plus souples).
D'ailleurs, au début, les frères présentent leur appareil sous le nom de « kinétographe Lumière »
ou « kinétoscope Lumière », avant de le baptiser
« cinématographe ».
Les frères Lumière prennent ainsi à partir de 1895 une part prépondérante dans le lancement du spectacle de cinéma,
prémisses d'une industrie florissante que va notamment développer le
Français Charles Pathé.
En 1893, les deux frères sont à l'origine de l'obtention de la couleur sur plaque photographique sèche, dite « autochrome »,
que Louis Lumière, qui paradoxalement n'aime pas le cinéma,
considère comme étant sa plus prestigieuse invention, celle à laquelle il a consacré plus de dix années de sa vie.
Projections privées et publiques de 1895
Plaque commémorative sur l'hôtel Scribe.
Le premier film tourné par Louis Lumière est
Sortie d'usine, plus connu aujourd'hui sous le nom de La Sortie de l'usine Lumière à Lyon.
Il a été tourné le 19 mars 189511, à Lyon rue Saint-Victor (rue actuellement nommée rue du Premier-Film).
La première représentation privée du Cinématographe Lumière a lieu à
Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale
Dans la foulée, Louis Lumière tourne durant l'été 1895 le célèbre Jardinier qui deviendra plus tard L'Arroseur arrosé.
C'est le film le plus célèbre des frères Lumière et la première des
fictions photographiques animées (les premières fictions du cinéma étant
les Pantomimes lumineuses non photographiques d'Émile Reynaud).
En attendant la première séance publique, les Lumière présentent le Cinématographe à de nombreux scientifiques.
Le succès est toujours considérable.
Le 11 juin pour le Congrès de photographes à Lyon,
le 11 juillet à Paris à la Revue générale des sciences,
le 10 novembre à Bruxelles devant l’Association belge de photographes,
le 16 novembre dans l’amphithéâtre de la Sorbonne, etc.
Leur première projection publique a lieu
le 28 décembre 1895
au Salon indien du Grand Café de l'hôtel Scribe,
14 boulevard des Capucines à Paris, présentée par Antoine Lumière devant trente-trois spectateurs
Charles Moisson, le constructeur de l’appareil, est le chef mécanicien, il supervise la projection.
Le prix de la séance est fixé à 1 franc.
Programme d’une projection publique au Salon indien du Grand Café à Paris en 1895
Le programme complet de la première séance publique payante, à Paris, compte 10 films, tous produits en 1895 :
La Sortie de l'usine Lumière à Lyon ("vue" documentaire)
La Voltige ("vue comique" troupier)
La Pêche aux poissons rouges ("vue" familiale : le fils d'Auguste Lumière, alors bébé, pêche dans un aquarium)
Le Débarquement du congrès de photographie à Lyon ("vue" documentaire)
Les Forgerons ("vue" documentaire)
Le Jardinier ("vue comique")
Le Repas de bébé ("vue" familiale : le fils d'Auguste Lumière)
Le Saut à la couverture ("vue comique" troupier)
La Place des Cordeliers à Lyon ("vue" documentaire)
La Mer ("vue" documentaire : baignade de jeunes citadins)
Le film L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat n'est pas projeté ce jour-là, mais le sera par la suite, remportant un énorme succès
Six mois après la présentation de décembre 1895,
la première projection de films en Amérique avec le Cinématographe Lumière est organisée par Louis Minier et Louis Pupier à Montréal (voir cinéma québécois).
Aux États-Unis, la présentation du Cinématographe Lumière fait sensation à New York le 18 juin 1896, et par la suite dans d'autres
villes américaines,
ce qui déclenche la « guerre des brevets »,
lancée par Edison au nom de ce qu'il considère comme son droit d'antériorité,
et du slogan
« America for Americans », obligeant Lumière à déserter le sol américain dès l'année suivante.
Auguste et Louis Lumière, parmi les rares français honorés au Walk of fame d'Hollywood
Rapidement,
les frères Lumière prennent conscience de l'intérêt de filmer avec leur Cinématographe des images pittoresques de par le monde
et de les montrer en projection,
ou de les vendre avec l'appareil.
Fins commerciaux, ils refusent de céder les brevets de leur invention à Georges Méliès qui leur en offre pourtant une petite fortune, ainsi que d'autres.
Ils tentent même de décourager ce futur et talentueux concurrent en lui
prédisant la ruine s'il se lance dans la production de films (Méliès
ferme sa société Star Film en 1923, après avoir gagné énormément d'argent grâce à ses films,
et sa ruine
est essentiellement due à son incompréhension du devenir du cinéma,
et à son obstination à considérer les films comme des sous-produits du music-hall).
Les frères Lumière, eux, ont la sagesse de s'arrêter de produire des films en 1902, quand ils comprennent que le cinéma est un langage nouveau
dont ils n'ont connaissance ni des règles à venir ni de l'importance qu'il va
prendre dans le monde entier.
Ce que n'ignore pas Thomas Edison,
qui prédit que « le cinéma sera plus tard l'un des piliers de la culture humaine. »
Autres inventions
Claude Monet dans son jardin Autochrome de Clémentel
Entrée pour le Photorama à Clichy
Institut Lumière de Lyon
Institut Lumière de Lyon
Outre le Cinématographe Lumière,
les Frères Lumière inventèrent aussi la plaque photographique sèche instantanée prête à l'emploi dite Étiquette Bleue en 1881,
la plaque Autochrome (procédé de photographie en couleurs) en 1903,
la photostéréosynthèse (procédé de photographie en relief) en 1920.
Ils s'intéressèrent également au cinéma en relief (par le procédé des anaglyphes).
Ils sont à la source de bien d'autres inventions ou théories.
Dans l'univers médical,
Auguste Lumière tenta en particulier - sans succès,
et sa rancœur envers ses collègues apparaît dans ses ouvrages - de
diffuser une théorie des phénomènes colloïdaux en biologie
Il a été recensé 196 brevets + 43 additifs ayant comme titulaire " Lumière "
(Brevets collectifs + sociétés Lumière + brevets individuels).
Auguste Lumière a inventé de nombreux médicaments tels que :
- le Tulle gras pour soigner les brûlés,
- la thérapeutique de la tuberculose grâce aux sels d'or et à la Cryogénine,
- l'Allocaïne,
- l'Emgé Lumière,
- etc.
La demeure de leur père Antoine,
située près de leurs anciennes usines,
à Montplaisir dans le 8e arrondissement de Lyon,
est aujourd'hui un musée du cinéma :
l'Institut Lumière,
présidé par le cinéaste Bertrand Tavernier et dirigé par Thierry Frémaux.
Tombe des frères Lumière :
L'histoire Lumière de la Famille :
Né en Haute-Saône en 1840,
Antoine Lumière était une forte personnalité,
un esprit artiste et non conformiste dont
témoignent son attirance pour la peinture et la chanson et
surtout la
manière qu'il eut de susciter
puis de s'occuper dès 1894 de l'invention
de ses fils.
Marié à 19 ans, Antoine s'établit à Besançon comme peintre,
puis comme photographe.
Antoine Lumière (1840-1911)
C'est dans cette ville que naissent ses deux premiers fils :
Auguste, en 1862 et Louis, en 1864.
En 1870, la famille Lumière fuit l'Est de la France devant la
menace prussienne et arrive à Lyon.
Brasseur d'affaires né, Antoine
ouvre un studio de photographie dans le centre-ville.
Il surveille de
près le progrès des inventions dans le domaine des images animées sans
manquer de jeter un regard attentif sur la scolarité de ses fils :
Louis
et Auguste sont élèves à La Martinière,
le plus grand lycée technique
de Lyon.
Louis, qui mettra au point une plaque sèche (procédé de photo
instantanée)
baptisée Etiquette bleue
qui assurera renommée et réussite
financière à l'entreprise familiale.
Pour fabriquer et commercialiser
les plaques,
Antoine Lumière achète alors un immense terrain à
Monplaisir, dans la banlieue de Lyon.
Rapidement acquise, la fortune est
là.
A l'automne 1894,
Antoine Lumière s'adresse à ses deux fils Louis et Auguste pour leur demander de s'intéresser à ces images animées
sur lesquelles Thomas Edison et quelques autres pionniers magnifiques
butaient alors.
Cette incitation paternelle est le point de départ de
l'aventure qui aboutit à l'invention du "Cinématographe Lumière"
dont le
monde, la France et Lyon ont célébré le centenaire de la naissance en
1995.
Des Lumière,
nous avons la chance à Lyon,
autour de l'Institut Lumière,
d'avoir pu en conserver les traces et les preuves.
Des traces
historiques qui permettent de réaffirmer avec conviction que ce sont
bien les Lumière qui ont inventé le Cinématographe,
dernier maillon
achevé d'une longue chaîne de découvertes
dont Louis Lumière s'est
toujours senti redevable.
Sans compter leurs autres inventions et
recherches dans les domaines de la photographie, du cinéma en relief, de
la médecine... etc.
Des preuves matérielles que sont ces vestiges
symboliques :
- le château Lumière,
- le hangar des usines,
- la rue du
Premier-Film.
Des preuves vivantes : les films.
Auguste Lumière et Louis Lumière en 1895
Voir la page sur le Cinématographe
Ces 1408 "vues" Lumière
retrouvées rappellent combien cette oeuvre est importante en même temps qu'ignorée.
On reste stupéfait devant le
potentiel créateur des Lumière
et de leurs opérateurs-techniciens qui
essaimèrent la planète en quête d'images dès 1896.
Et surtout, comment
ne pas être saisi d'émerveillement face à La Sortie des Usines Lumière,
le premier film du Cinématographe,
la première fois où des hommes se
sont filmés,
nous pourrions dire se sont parlés tant l'invention des
images animées s'apparente à l'invention du langage.
Et nous osons
exprimer notre fierté en rappelant que ce moment-charnière fondamental
s'est déroulé à Lyon,
début mars 1895 (probablement le 19), dans ce qui
s'appelle désormais la "rue du Premier-Film".
Les portes se sont ouvertes sur la sortie des usines Lumière et sur l'histoire du cinéma.
Deux hommes, inventifs, curieux et décidés ont parachevé une aventure
scientifique et lancé définitivement l'aventure des images animées.
Le
phénomène, comme son message, fut universel, il court encore
aujourd'hui.
Les films Lumière
La première séance publique
Les Autochromes
Le 28 décembre 1895, au Salon Indien du Grand Café à Paris, a lieu la première séance publique payante [...]
Déposée sous forme de brevet le 17 décembre 1903 mais dévoilée à l’Académie des Sciences le 30 mai 1904 [...]
Le Cinématographe Lumière
d’un nouveau kinétographe, non moins remarquable que celui d’Edison et
dont les Lyonnais auront sous peu, croyons-nous, la primeur."
En fait,
c’est un public parisien et restreint qui assiste le 22 mars
suivant à la première démonstration de cet appareil avec lequel Louis
Lumière projette la " Sortie d’usine " dans les locaux de la Société d’encouragement pour l’Industrie nationale,
un mois avant la
première séance new-yorkaise du Pantoptikon Latham.
Pour la première
fois grâce au Cinématographe Lumière, un film devient visible par toute
une assemblée.
Onze autres projections
en France (Paris, Lyon, La Ciotat, Grenoble)
et en Belgique (Bruxelles,
Louvain)
auront lieu avec un programme de films plus étoffé durant
l’année 1895,
avant la première commerciale du 28 décembre,
remportant à
chaque fois le même succès.
L’appareil est décrit précisément dans le brevet du 13 février 1895
pris conjointement par les frères
Lumière comme à leur habitude,
bien que ce soit Louis qui en a trouvé le
principe.
Le Cinématographe des frères Lumière
Ce principe est ainsi résumé dans le préambule du brevet :
" Le mécanisme de cet appareil à pour caractère
essentiel d’agir par intermittence sur un ruban régulièrement perforé de
manière à lui imprimer des déplacements successifs séparés par des
temps de repos pendant lesquels s’opère soit l’impression, soit la
vision des épreuves ".
C’est finalement un processus très similaire à
celui de la machine à coudre, qui fait successivement avancer et
s’immobiliser du tissu, le temps que le point soit réalisé.
Position tireuse de l'appareil
Came excentrique
Premier prototypeSecond prototype
Le mécanisme du Cinématographe
repose sur l’utilisation d’une came excentrique qui transforme le
mouvement de rotation de la manivelle en un mouvement vertical de
va-et-vient, appliqué à un cadre guidé par deux rainures.
Ce cadre
supporte une tringle fixée de manière souple à une extrémité du cadre et
comportant à l’opposé deux pointes - les griffes - qui traversent une
cloison rainurée et
servent à entraîner de haut en bas le film qui se
trouve dans le couloir de l’autre côté de la cloison par l’intermédiaire
de ses perforations.
Le mouvement d’entraînement se décompose en 4 phases.
Le rapport de démultiplication
choisi fait que le rythme de rotation de
la manivelle par l’opérateur de 2 tours par seconde correspond à
l’avance intermittente du film de 16 images par seconde,
succession
suffisante pour assurer la continuité de la décomposition du mouvement
filmé et de sa reproduction projetée tout en ménageant un temps
d’exposition ou
d’éclairement adéquat permettant d’obtenir des images
bien définies et lumineuses.
Selon la dextérité de l’opérateur de prise
de vue, la cadence des films Lumière varie ainsi de 16 à 18 images/s
(vitesse fixée à 24 images / s depuis l’avènement du cinéma sonore).
L'autre caractéristique du Cinématographe
est de permettre le tirage de copies
positives pour la projection à partir du négatif développé :
il
suffisait pour ce faire d’entraîner simultanément une pellicule vierge
et un négatif,
en orientant l’objectif vers une source lumineuse
uniforme tel un mur blanc éclairé par le soleil, pour que les images du
négatif s’impriment en positif sur la copie.
Le " petit moulin "
était de ce fait une véritable usine à image autonome,
réunissant dans
un même appareil de petite dimension et pesant moins de 5 kg les
fonctions de caméra, tireuse et projecteur,
ce qui a grandement facilité
les voyages des opérateurs.
Il est bien difficile de déterminer
précisément le moment à partir duquel les frères Lumière ont commencé à
travailler sur la projection d’images animées,
leurs souvenirs sur ce
point étant contradictoires.
Le Kinetoscope Edison
est en revanche
toujours cité comme point de départ de leurs réflexions visant à rendre
visible par un public,
et non plus individuellement, des images animées :
ce n’est donc qu’à partir de septembre 1894
qu’ils ont pu, ou leur père
Antoine, voir cette nouvelle attraction à Paris.
Ce qui est certain en
revanche, c’est que leur prototype a rapidement permis la prise de vue,
comme en témoignent les essais tournés probablement en janvier 1895
(neige présente sur le sol).
de gauche à droite > premier
prototype - deuxième prototype - appareil-type
Les essais retrouvés sont des bandes de papier sensibilisé au standard de
35 mm de largeur, tout comme les films Edison.
Ils ont été filmés avec
un premier appareil prototype conservé à l’Institut Lumière,
avec lequel
l’entraînement de la pellicule se faisait par un système à pinces et
non à griffes,
mais déjà de façon intermittente grâce au système
d’excentrique qui sera breveté le 13 février.
Comme sur les schémas
accompagnant le brevet,
le mouvement de la manivelle à l’arbre portant
l’excentrique est transmis par l’intermédiaire d’une courroie
extérieure,
mais curieusement l’excentrique est triangulaire et non
circulaire.
Tout ceci semble indiquer que ce prototype n°1 a
vraisemblablement servi à expérimenter diverses solutions techniques et a
de ce fait subi plusieurs modifications successives.
Un second prototype comporte quant à lui les griffes qui viennent s’introduire
dans les perforations pour faire avancer la pellicule de manière plus
précise,
un excentrique triangulaire et un système de transmission du
mouvement de la manivelle par chaîne, à l’intérieur de l’appareil.
Cet
exemplaire offert par Louis Lumière
au Conservatoire National des Arts
et Métiers en 1942
est à rapprocher de l’addition au brevet originel
prise le 30 mars 1895
qui concerne l’adoption d’un excentrique
triangulaire qui permet d’augmenter le temps de repos du film.
C’est ce prototype n°2 qui a servi à tourner et à projeter la dizaine de films
de l’année 1895,
qui présentent tous les mêmes caractéristiques :
images jointives à angles vifs décalées vers la gauche en raison de la
forme de la fenêtre de prise de vue.
Par contre,
les films tournés à
partir de 1896 auront tous la même forme d’image dorénavant standardisée
: images à angles arrondies centrées entre les perforations et séparées
par une barre de cadrage, et
conservent la longueur de 17 m qui
correspond à la capacité du chargeur et la largeur de 35 mm.
installé à Paris,
a travaillé en collaboration avec
Louis Lumière
à la réalisation d’un appareil adapté aux contingences
économiques et techniques de la production en série,
et qui a servi de
modèle à cette fabrication devenue effective à partir de janvier 1896.
Jules Carpentier avait assisté à la projection du 22 mars et avait
aussitôt proposé à Louis Lumière sa collaboration.
La correspondance
heureusement échangée entre les deux hommes témoigne des étapes de la
mise au point et de l’urgence avec laquelle il fallait arriver à la
série pour ne pas se laisser dépasser par la concurrence.
Cinématographe-type
Le premi
On
peut imaginer qu’il était très proche des schémas publiés en juillet
1895
dans la Revue générale des Sciences pour accompagner
l’article d’André Gay sur le Cinématographe :
l’entraînement par chaîne est remplacé par un engrenage plus précis
et permettant de réduire les à-coups préjudiciables à la bonne tenue des
perforations,
et une boîte réceptrice (addition au brevet du 6 mai
1895)
placée à l’intérieur de l’appareil permet de récupérer la
pellicule négative impressionnée qui jusqu’alors se dévidait dans un sac
opaque placé sous la caméra.
Un second appareil de pré-série fera
encore des voyages entre Paris et Lyon pour subir des modifications
avant qu’une première série de 200 exemplaires soient commandée par
Louis Lumière fin décembre.
En 1897,
le Cinématographe-type
sera accompagné d’un modèle simplifié et moins onéreux destiné
uniquement à la projection.
Parallèlement, Louis Lumière travaillait
avec Victor Planchon pour la mise au point et la fabrication des
pellicules couchées avec une émulsion dérivées des plaques
photographiques
" Étiquette bleue ",
afin de ne pas être dépendant de
fournisseurs étrangers comme Blair ou Eastman.
La production artisanale
de quelques rouleaux de pellicule au tout début de 1896 permet le tirage
de copies pour l’ouverture d’une seconde salle,
au 1 rue de la
République à Lyon,
et de tourner quelques nouvelles vues en attendant la
fin de l’installation par
Planchon de l’usine de la toute nouvelle S.A.
des Pellicules françaises (avec Louis Lumière et Jules Carpentier parmi
les administrateurs),
sur le cours Gambetta à Lyon.
Appareil spécial projection
L’aventure des tournages et
de la diffusion à grande échelle des films pouvait alors commencer.
Couvercle boite Lumière
Voir les films Lumière de la Première séance sur ce site !
La première séance publique payante
au Salon indien du Grand Café à Paris.
Affiche Brispot "Premier film" [1896]
[Foule spectateurs au Grand Café]
Le 28 décembre 1895,
au Salon Indien du Grand Café à Paris,
a lieu la première séance publique payante du Cinématographe Lumière.
Voici
ci-dessous, numérisés, les 10 films qui la composaient.
La restauration des films Lumière a été réalisée par les Archives française du film de 1992 à 1995 à l'occasion du Centenaire du Cinéma. ©
Association Frères Lumière
1. La Sortie de l'Usine Lumière à Lyon (le Premier Film) (1895)
2. La Voltige (1895)
3. La Pêche aux poissons rouges (1895)
4. Le Débarquement du Congrès de Photographie à Lyon (1895)
5. Les Forgerons (1895)
6. Le Jardinier (l'Arroseur arrosé) (1895)
7. Le Repas (de bébé) (1895)
8. Le Saut à la couverture (1895)
9. La Place des Cordeliers à Lyon (1895)
10. La Mer (Baignade en mer) (1895)
Musée LumièreMusée ouvert exceptionnellement le vendredi 14 juillet et le mardi 15 août
L’invention de la modernité
Pour les cinéphiles, c’est ici que tout a commencé.
Le Cinématographe est né rue du Premier-Film,
au centre du quartier Monplaisir de Lyon,
où subsistent aujourd'hui seulement
le hangar des usines et
la Villa Lumière qui dresse son imposante silhouette.
Le Musée Lumière rend hommage à
Louis et Auguste et y présente leurs plus belles trouvailles dans le
décor élégant de la demeure familiale, entre plafonds ouvragés, escalier
monumental et verrière du jardin d’hiver.
C’est en 2002 que Dominique Païni,
alors Directeur du Département du Développement Culturel du Centre
Georges Pompidou,
conçut la scénographie de l’actuel parcours, au gré
des trois étages et vingt-et-une pièces ouvertes au public.
plus célèbre invention des frères Lumière.
Il la replace dans la longue
histoire des images animées, depuis les lanternes magiques jusqu’au
prototype mis au point par Louis pour ses premiers essais de films sur
papier en 1894.
Grâce à la collection d'appareils anciens rassemblée par
le docteur Paul Génard et acquise en 2003,
l’exposition présente
d’incontournables chefs-d’œuvre techniques tels
- le kinétoscope d’Edison,
- le chronophotographe Demenÿ
- ou le Cinématographe Lumière "n°1" qui
projeta les dix premiers films le 28 décembre 1895, au Grand Café à Paris,
devant les 33 spectateurs
de la première séance publique payante.
Quelques semaines après, des «
opérateurs Lumière »
partaient tout autour du monde pour filmer d’autres
pays, d’autres vies.
Les films projetés sur les écrans du musée
racontent leur curiosité, leur sens du cadrage et de l’esthétique.
Une
salle est consacrée au plus célèbre de ces aventuriers,
Gabriel Veyre,
parti tourner et photographier aussi bien
en Amérique Latine qu’en Asie.
Les frères Lumière furent,
certes, d’ingénieux ingénieurs qui mirent au point des appareils aussi étranges que le Photorama (pour une image à 360 degrés)
ou le projecteur en relief (pour des
films en 3D, bien avant Avatar).
Avec le succès des « plaques sèches »,
ils furent des industriels prospères comme en témoignent la maquette des
usines ou la collection de publicités au charme « vintage »
: Pas de
photo sans… Lumière .
Mais ils furent aussi des artistes.
Cette
synthèse est mise en valeur dans la partie consacrée à l’autre grande
invention des Lumière,
les plaques Autochromes,
ancêtres de la diapositive qui offraient au plus grand nombre la
réalité en couleur.
L’exposition montre ce qu’il fallut d’ingéniosité à
Louis pour créer cette plaque associant un réseau microscopique de
grains colorés de fécule de pomme de terre
à une émulsion noir et blanc,
mais elle permet aussi d’admirer l’usage que les Lumière en firent en
tant que photographes,
avec les images que l’on regarde en transparence
et qui rappellent les tableaux impressionnistes.
Les photographies en
relief, que réalisèrent les épouses et les membres du « clan » Lumière,
grâce au Vérascope de Jules Richard,
apportent également un magnifique
témoignage sur la vie quotidienne d’une famille bourgeoise
au tournant
des XIXe et XXe siècles.
les deux frères ont également touché à des domaines aussi
variés que
- le son,
- la mécanique ou
- la recherche médicale.
L’exposition
permet ainsi de découvrir l’étonnante « main-pince »
articulée que
Louis mit au point pour soulager
les amputés de la Première guerre
mondiale, et
le célèbre Tulle gras qu’Auguste élabora durant ce conflit
pour favoriser la cicatrisation des brûlures et plaies.
Aujourd’hui,
des outils multimédias contemporains,
les tablettes numériques
et un audio-guide en cinq langues
permettent d’approcher deux
hommes insatiables,
deux vies tout entières consacrées
à l’invention de
la modernité.
Visitez le musée
tous les jours du mardi au dimanche de 10h à 18h30.
Prix Lumière 2017
Wong Kar-wai
Le Prix Lumière lui sera décerné
vendredi 20 octobre au Centre de Congrès de Lyon.
Wong Kar-wai
Les éditions précédentes
Elle est le dernier témoin, à Lyon, de la formidable réussite industrielle d'Antoine Lumière et de ses deux fils aînés, Auguste et
Louis, inventeurs du Cinématographe. Celle qui abrite désormais le Musée Lumière, rappelle l’impressionnante ascension sociale de cet autodidacte
aventureux jusqu’à l’excès, artiste et bon vivant, incarnation de la
figure du « self-made man » qui a tant inspiré le cinéma.
Fortune faite, Antoine se met à dépenser sans compter afin d’assouvir sa passion pour la pierre et l’architecture.
En 1891, à la
Ciotat, il achète 90 hectares de terrain à vignes et fait construire un
véritable palais de quarante pièces.
En 1896, c’est à Evian-les-Bains
qu’il achète une vaste villa qu’il transforme en château (et qui abrite
aujourd’hui l’Hôtel de ville).
En 1898, au Cap-d’Ail, près de Monaco, il
fait bâtir trois villas monumentales qui dominent la mer.
En 1899,
enfin, à Lyon, il lance la construction de la demeure qui, face à celle
de ses deux fils, doit témoigner de sa réussite et de ses goûts
artistiques.
Mais cette folie des grandeurs a un coût : Antoine vend les
actions de la société anonyme Lumière dont les créanciers menacent
l’existence et il faudra que les deux frères écartent leur père de la
direction des affaires.
Auguste Lumière écrira dans ses mémoires :
"Mon père avait la maladie de la pierre invétérée...
Grisé par le succès de notre
entreprise, il fit bientôt l'acquisition d'une propriété à La Ciotat,
sur laquelle il construisit une grande et belle villa, puis créa un
vignoble avec des caves monumentales ; il éleva encore d'autres
constructions à Evian, à la Turbie et enfin à Monplaisir...".
A l'extérieur
La villa d’Antoine domine la place de Monplaisir.
Il en avait lui-même dessiné les plans que suivront les architectes Paul Boucher et
Charles-Joseph Alex de 1899 à 1902.
La tendance générale de la maison
est celle de l’Art nouveau, mélange de styles avec ses volumes éclatés
et la diversité des élévations.
Sa silhouette imposante lui vaut le
surnom de « Château » que lui donnèrent les habitants du quartier.
La
diversité des matériaux contribue à la polychromie :
calcaire blanc des
balustres, balcons et terrasses (présents de chaque côté de la maison),
calcaire gris des bandeaux et corniches,
briques et pierre blanche des
lucarnes et des souches de cheminées,
tuiles en écaille vernissées et
émaillées des toitures restaurées, métal, verre et carreaux de céramique
du jardin d'hiver…
Au dernier étage une verrière de huit mètres de
haut, orientée nord pour laisser entrer la plus belle lumière naturelle,
éclairait le splendide atelier de peinture que s’était fait aménager
Antoine comme dans toutes ses villas.
A l'intérieur
La distribution reste classique :
le sous-sol est réservé au service,
le
rez-de-chaussée à la réception,
les deux étages principaux aux
appartements familiaux et
l'étage de comble aux chambres des
domestiques.
Le rez-de-chaussée s'organise autour du grand escalier
central et du vestibule,
avec le salon dans l'axe,
la cuisine et la
salle à manger à droite,
la salle de billard et
le très beau jardin
d'hiver à gauche.
Le salon occupe de manière traditionnelle le cœur de
la maison, mais la fantaisie vient de son ouverture sur une galerie
intérieure,
aux baies garnies de grandes verrières.
Les vastes pièces
doivent être dédiées à la vie sociale particulièrement riche du
propriétaire.
Pour la décoration, Antoine a fait appel à ses amis artistes,
comme le peintre Eugène-Benoît Baudin, spécialisé dans la
peinture de fleurs,
le sculpteur Pierre Devaux ou le sculpteur sur bois
George Cave.
Sols en carreaux de ciment pressé dans le Jardin d’Hiver ou
dans les anciens cabinets de toilette aux étages,
parquet en
marqueterie de la salle à manger,
plinthes en marbre,
lambris et portes à
frontons en haut-relief,
l’effet Art Nouveau impose aussi des frises en
céramique et des cheminées aux reliefs sculptés de très nombreux motifs
floraux.
Chauffage central (et par le sol dans le jardin d’hiver),
ascenseur intérieur,
téléphone,
salle de bains ou cabinet de
toilette dans chaque chambre,
les équipements de la maison relevaient de
la dernière modernité.
Un fleuron du patrimoine
Conçue pour être la demeure familiale, cette villa fastueuse ne fut que très peu habitée par Antoine
et Jeanne-Joséphine, son épouse.
Plus tard, elle abrita le siège social
et les bureaux de la Société Lumière.
Lorsque la ville de Lyon
l'acheta, avec les terrains alentour, en 1975, l'intérieur était
cloisonné et le décor masqué.
Commença alors une importante campagne de
restauration qui permit de redonner aux pièces leur volume et de
retrouver un peu du décor d'origine.
Aujourd’hui, Un éclairage (primé en
1993 par la Caisse des Monuments historiques et des Sites) met en
valeur les façades restaurées et dégagées grâce à la création d'un
espace vert de 7000 m2.
L'ensemble de la villa est inscrit à
l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 20 mai
1986.
Les autres sites Lumière
Le Hangar du Premier-Film
Le Mur des cinéastes
Le jardin
Le Mur des cinéastes de l'Institut Lumière, Rue du Premier-Film : la tradition est de poser une plaque marquant le passage [...]
Lors de la restauration de la Villa Lumière un espace vert de 7 000 m2 est créé. Véritable havre de paix dans la ville [...]
Découvrir le site Lumière
1881 :
Louis Lumière vient de mettre au point les fameuses plaques
photographiques sèches au gélatino-bromure d’argent qui seront
universellement connues sous le nom d’ « Étiquette bleue ».
Soucieux
d’exploiter la trouvaille à une échelle industrielle,
Antoine, le père,
loue un terrain d’un demi-hectare en bordure de Lyon, à Monplaisir, au
25 de la rue Saint-Victor (aujourd’hui rue du Premier-Film).
Il veut y
construire une usine, hors des limites de l’octroi urbain et de ses
taxes imposées au charbon, au verre et aux produits chimiques.
Peu à
peu, les ateliers s’étendront de part et d’autre du cours Albert Thomas.
En 1896, les deux frères Lumière se feront construire une vaste maison
jumelle,
disparue aujourd’hui mais que l’on distingue sur cette vue
aérienne de 1920, à droite du « château » que se fera bâtir Antoine, en
1899.
Cette Villa Lumière est la seule qui subsiste du site de l’époque avec le Hangar, décor du premier film, Sortie d’usine.
Le site comprenant la Villa Lumière et les usines - Vue aérienne (1920)
Le jardin d'hiver, entièrement vitré, occupe l'angle nord-ouest de la villa.
Sa structure métallique repose sur un soubassement en pierre
calcaire traité "en appareil mosaïque".
Le décor extérieur reste sobre.
Seule une frise de céramique au couleurs vives, court au-dessus des
verrières.
de hauteurs
différentes, correspondant sensiblement à la distribution intérieure.
La
complexité des masses est encore accentuée par le jeu des toitures en
pavillon, à forte pente, alternant avec des couvertures en terrasse
bordées de balustrades.
Vues intérieures
La distribution intérieure reste classique : le
sous-sol est réservé au service, le rez-de-chaussée à la réception, les
deux étages principaux aux appartements familiaux et l'étage de comble
aux chambres des domestiques.
L'effet de surprise est provoqué par le
volume hors d'échelle de l'atelier de peinture qui s'élève sur la hauteur des deux derniers étages du corps central.
Le rez-de-chaussée s'organise autour du grand escalier central et du vestibule, avec le
salon dans l'axe, la cuisine et la salle à manger à droite, la salle de
billard et le jardin d'hiver à gauche.
Le salon occupe de manière
traditionnelle le coeur de la maison, mais la fantaisie vient de son
ouverture sur une galerie intérieure,
aux baies garnies de grandes
verrières.
La galerie donne accès d'un côté à la salle à manger, de
l'autre à la salle de billard.
La recherche du confort et de la convivialité est une composante essentielle de cette construction.
Dès l'origine, la villa est équipée
d'un ascenseur, du chauffage central et du téléphone ; chacune des
chambres possède sa propre salle de bains ou son cabinet de toilette.
La
construction s'ouvre largement sur l'extérieur grâce à l'importance des
surfaces vitrées rendue possible par l'emploi de structures métalliques
également utilisées pour la charpente.
La décoration intérieure présente une grande homogénéité.
Les mêmes
matériaux et les mêmes formes se répondent d'une pièce à l'autre : sols en carreaux de ciment pressé aux riches effets décoratifs ou parquets en marqueterie selon
les fonctions, plinthes en marbre, lambris et portes à frontons en
haut-relief, frises de céramique, cheminées sculptées.
Le vocabulaire
Art Nouveau est nettement perceptible dans la composition et le
chromatisme des vitraux et des peintures murales.
Antoine
Lumière fait appel à des artistes lyonnais dont certains sont des amis ;
c'est le cas du sculpteur Pierre Devaux qui a déjà travaillé pour lui à
Evian,
du peintre Eugène-Benoît Baudin, spécialisé dans la peinture de
fleurs et passionné de photographie,
et du sculpteur sur bois G. Cave.
Les pièces du rez-de-chaussée concentrent l'essentiel de la recherche décorative
Conçue pour être la demeure familiale,
cette villa fastueuse ne
fut, en fait, habitée que quelques années par Jeanne-Joséphine Lumière,
épouse d'Antoine.
Elle ne devient officiellement propriété de la
Société Lumière qu'en 1950,
mais abrite depuis plusieurs années le siège
social et les bureaux.
Lorsque la ville de Lyon l'achète, avec les
terrains alentour, en 1975,
l'intérieur est cloisonné et le décor
masqué.
Commence alors une importante campagne de restauration qui
permet de redonner aux pièces leur volume et, dans la mesure du
possible, leur décor d'origine.
Lors d'une seconde campagne, les toitures, entièrement refaites, retrouvent leur polychromie initiale.
Un éclairage (primé en 1993 par la Caisse des Monuments historiques et des Sites ) met en valeur les façades restaurées et dégagées grâce à la création
d'un espace vert de 7000 m2.
L'ensemble de la villa est inscrit à
l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 20
mai 1986 et
le hangar du premier film a bénéficié d'une mesure de
classement le 2 décembre 1994.
Ce
hangar sera restauré en 1996 ;
à l'emplacement des usines Lumière,
s'élèvera une nouvelle salle de cinéma.
L'Institut Lumière, association
créée en 1982, pour promouvoir l'art et la culture cinématographiques et
pour valoriser le patrimoine et l'oeuvre des Lumière,
aujourd'hui seul
occupant de la villa, va disposer, d'un cadre conforme à sa vocation de
"musée vivant du cinéma".
Vue d'ensemble coté jardin (Ph. Inv. A. Franchella © 1995)
(Ph. Inv. A. Franchella © 1995)
Les sols du jardin d'hiver, des pièces de service, des salles de bains et
des circulations sont revêtus de carreaux de ciment pressé aux riches
effets décoratifs.
Cette technique de décor teinté dans la masse, permet
une grande variété de motifs.
(Ph. Inv. A. Franchella © 1995)
Au nord, un jeu subtil de pleins et de vides produit un effet de
verticalité;
la façade, contre laquelle s'appuie le jardin d'hiver, est
percée sur la hauteur de deux niveaux,
d'une grande verrière dont le
sommet est astucieusement dégagé par une trompe inclinée, ménagée dans
la toiture.
Regards extérieurs
Le maître d'oeuvre a conçu un édifice de plan
massé, proche du carré, dans lequel seul le passage à voiture, au nord,
forme saillie.
A cette régularité du plan s'opposent l'éclatement des
volumes et la diversité des élévations.
L'effet architectural tient dans
les proportions des silhouettes et dans le jeu des matières, des
couleurs et de l'ornementation.
La diversité des matériaux contribue à
la polychromie :
calcaire blanc des balustres, des terrasses et
balcons, calcaire gris des bandeaux et corniches,
briques et pierre
blanche des lucarnes et des souches de cheminées,
tuiles en écaille
vernissées et émaillées des toitures,
zinc des crêtes et épis de
faîtage, métal, verre et carreaux de céramique du jardin d'hiver.
Les Lumière
bâtisseurs
"Mon père avait la maladie de la pierre
invétérée... grisé par le succès de notre entreprise,
il fit bientôt
l'acquisition d'une propriété à La Ciotat, sur laquelle il construisit
une grande et belle villa,
puis créa un vignoble avec des caves
monumentales ;
il éleva encore d'autres constructions à Evian,
à la
Turbie et
enfin à Monplaisir...", écrit Auguste Lumière dans ses
mémoires.
Le château Lumière, ainsi nommé dès l'origine par les habitants du
quartier,
est l'ultime création architecturale d'Antoine Lumière.
A
l'instar de nombreux industriels lyonnais,
tels Rochet et Schneider ou
Marius Berliet, constructeurs automobiles,
il fait élever à la
périphérie de Lyon une imposante maison de maître à la fois confortable
et proche des ateliers.
Construite, entre 1899 et 1902, par les
architectes lyonnais Alex et Boucher,
elle présente une décoration
particulièrement luxueuse, dans laquelle s'exprime des tendances
"Art
Nouveau".
La villa Lumière
est le dernier témoin, à Lyon, de l'ascension sociale et
de la formidable réussite industrielle d'Antoine Lumière, peintre et
photographe,
et de ses deux fils aînés, Auguste et Louis, inventeurs du
cinématographe.
La famille Lumière arrive à Lyon en 1870.
Le studio photographique installé rue de la Barre, dans une baraque en bois puis
dans un bâtiment en dur avec vitrine et salon de réception devient un
endroit à la mode ;
de nombreux artistes, hommes politiques,
scientifiques le fréquentent.
Auguste et Louis sont très tôt associés aux travaux de leur père.
La première invention de Louis, âgé de 17
ans, va marquer les débuts de leur aventure industrielle et de leur
fortune :
il met au point une plaque au gélatino-bromure permettant
l'instantané photographique.
Fabriquée d'abord artisanalement, cette
plaque, commercialisée dans une boîte à étiquette bleue, connaît
d'emblée un grand succès d'où l'idée de passer au stade industriel.
Une
usine est créée à l'est de la ville en 1882.
Le développement de l'entreprise n'empêche pas les deux frères de poursuivre leurs
recherches dans divers domaines,
notamment celui de l'image animée.
Louis dépose, en février 1895, le brevet d'un appareil qu'il appelle
Cinématographe Lumière
et dans lequel il utilise une bande souple et
transparente aux bords régulièrement perforés:
le cinéma est né.
La Villa Lumière
Le Hangar du Premier-Film
Le Mur des cinéastes
Le jardin
Dès 1882, la fabrication des plaques photographiques instantanées mises au point par Louis Lumière représente [...]
La rue du Premier-Film est bien moins large et longue que Hollywood Boulevard et son Walk of Fame à Los Angeles [...]
Lors de la restauration de la Villa Lumière un espace vert de 7 000 m2 est créé.
Véritable havre de paix dans la ville [...]
[pløbijɑ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor,
en région Bretagne.
La ville est située entre Paimpol et Tréguier, et borde la côte bretonne.
Située à proximité de l’île de Bréhat,
cette commune abrite de célèbres lieux bretons tels que :
le sillon de Talbert,
le Phare des Héaux,
le Sémaphore.
Le nom de la localité est attesté sous les formes
Plubihan en 1034 et 1040, Parva plebs entre 1040 et 1066,
Plubihan vers 1040, en 1156 et en 1169,
Plebihen en 1068 et en 1077,
Plobihan en 1202,
Parva Plebs en 1330 et en 1371, Ploebihan en 14691.En breton moderne : Pleuvihan2.
Pleubian ou Pleuvihan signifie littéralement « petite paroisse ».
L’origine du nom vient de l’ancien breton Ploe, « paroisse », et bihan signifiant « petit »
« Paroisse bretonne primitive comme l'indique son nom formé avec le vieux-breton ploe,
Pleubian n'était pas en soi une "petite paroisse", sens du breton bihan et du latin parva utilisé dans les documents anciens.
Pour n'être pas très étendu, son
territoire, qui comprenait aussi à l'origine, avec celui de Kerbors,
celui de Lanmodez, couvrait cependant 3136 ha.
Sa dénomination
s'explique, en fait, par opposition à elle de sa voisine
Pleumeur-Gautier, dont le nom est formé avec le vieux-breton ploe et meur (grand), et qui, englobant, outre sa trève Lézardrieux, Trédarzec, atteignait 4255 ha »
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement
qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant
successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de
cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation4.
Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 20075,Note 1.
En 2014, la commune comptait 2 421 habitants, en diminution de -6,05 % par rapport à 2009 (Côtes-d'Armor : 1,65 % , France hors Mayotte : 2,49 %)
Pleubian , chaire ext. :
La commune de PLEUBIAN est une station touristique située au NORD-OUEST du département des Côtes d’Armor, à 15 km à l’ouest de PAIMPOL.
D’une superficie de 2 010 hectares, elle dispose en partie NORD et EST d’une façade littorale d’environ douze kilomètres.
Les communes touristiques sont :
Au Nord, la MANCHE et l’archipel de BREHAT constitue la façade maritime.
Elle totalise 2 744 habitants (134 habitants/km²) (recensement 1999).
L’habitat s’organise en deux pôles urbains distincts :
D’autres hameaux plus ou moins denses composent le tissu urbain (Saint-Laurent, Saint-Antoine, Brestan etc....).
L’habitat de type pavillonnaire comporte 1 713 maisons dont 411 résidences secondaires.
L’activité économique s’organise autour de 3 pôles :
Il s’agit essentiellement du maraîchage.
L’ensemble des équipements (administratifs, sportifs, scolaires et
culturels) et des services (commerces, santé) sont présents sur la
commune.
Le phare des Héaux Le phare des Héaux de Bréhat est construit sur un rocher, dans une zone de récifs portant le nom d’Epées de TREGUIER. La zone est parcourue de courants violents et les déferlantes y sont redoutables.
Le phare se trouve à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de l’île de
Bréhat.
Il balise l’extrémité ouest de la baie de SAINT-BRIEUC et permet de repérer depuis le large le secteur de l’île de Bréhat et
l’entrée du Trieux.
Il a été construit en 1840 sur les plans de l’ingénieur Léonce REYNAUD,
mesure 48 mètres de hauteur et s’élève à 57 mètres au dessus du niveau
de la mer.
La tour a été décapitée par les allemands en 1944, et surélevée d’un
étage lors de sa reconstruction.
L’automatisation du phare date de 1982.
Son feu est à 3 éclats blanc, rouge et vert, 12s.
Sa portée est de 15 miles (blanc) et 11 miles (rouge et vert).
Il n’est pas habité et ne se visite pas.
Ses coordonnées géographiques sont 48° 54’ 5’’ N, 3° 05’ 2’’
Creac’h Maout et les Iles
Edifié sur un promontoire le sémaphore communique avec BREHAT à l’est et PLOUMANAC’H à l’ouest, il assure également la surveillance en mer.
Pendant la seconde guerre mondiale, les allemands en font une base de
surveillance et de défense du littoral, en y construisant d’importants
ouvrages fortifiés.
Les occupants du sémaphore et la population sans trop de heurts jusqu ‘en 1944, date à laquelle 33 patriotes y sont massacrés.
Dans les derniers jours de juillet 1944, à l’approche des troupes américaines, les troupes allemandes tentèrent de gagner par la route la
poche de Lorient ou celle de Brest.
En voyant les évènements, une cinquantaine d’hommes demanda à se rendre.
Un seul se suicida en criant : « Heil, Hitler » plutôt que de se rendre
et fut inhumé sur place.
Les prisonniers furent logés dans la salle des fêtes en attendant l’arrivée des alliés.
Mais les deux garnisons allemandes ayant trouvé les routes barrées
revinrent à leur point de départ et apprenant la reddition de leurs
camarades de Créac’h Maoût, décidèrent de les délivrer.
Devant cette menace, il fut décidé de ramener les prisonniers de Créac’h
Maoût et cela pour éviter un probable bombardement du bourg de PLEUBIAN
où prise d’otages.
Les combats eurent lieu les 4, 5, 6 et 7 août,
la résistance n’était pas aussi armée pour faire face à un bombardement aussi intensif et le
sémaphore fut repris par la garnison de l’Ile à bois.
Les résistants faits prisonniers furent tous massacrés horriblement.
En tout 33 victimes inscrites sur le monument élevé sur place.
Les criminels filèrent dans la nuit et se rendirent deux jours plus tard aux américains.
La presqu'île de Lézardrieux regroupe 7 communes : Pleudaniel,
Lézardrieux, Lanmodez, Pleubian, Kerbors, Trédarzec et Pleumeur-Gautier.
Toutes
ces communes sont très riches en patrimoine.
Les fermes-manoirs, les
multiples chapelles blotties dans leur théâtre de verdure, les
fontaines, les calvaires, les routoirs liés à l’économie du lin, les
maisons-phares qui se souviennent des retours de pêche et du cabotage.
La Presqu’île remonte le temps…
Presqu'île Sauvage... Paradis des Randonneurs
sentiers balisés (GR34 ou chemins de Petite Randonnée) permettent de
découvrir aussi bien le littoral que le petit patrimoine intérieur
(religieux, naturel et mégalithique).
Côté mer
Le « Sentier des douaniers » ou GR34* (Grande Randonnée) fut créé à
l’origine sur toute la façade maritime bretonne pour permettre aux
garde-côtes de surveiller la mer et éviter la contrebande. Aujourd’hui,
ce sentier vous permet de parcourir 37 km de côte sur la Presqu’île pour
découvrir un littoral aux paysages variés et aux panoramas inoubliables
: l’archipel de Bréhat, le Sillon de Talbert, l’Ile d’Er, les estuaires
du Jaudy et du Trieux.
*Attention : portions littorales du GR34 exclusivement piétonnières.
Côté terre
Des chemins creux chargés d’histoire et de richesse naturelle vous
révéleront nos vertes campagnes, son bocage et ses cultures légumières
(choux-fleurs, artichauts, cocos, brocolis…).
--
Pleubian : boucle du Sillon - 9 km (pédestre)
Pleumeur-Gautier : boucle de Saint-Adrien - 8 km (pédestre, cycliste, équestre)
Pleudaniel : boucle de Manaty - 7 km (pédestre, cycliste, équestre)
Pleudaniel : boucle de l'estuaire du Trieux - 11,5 km (pédestre)
Kerbors : boucle du Jaudy - 15 km et variante de 7 km (pédestre, cycliste)
Lanmodez : boucle des 3 chapelles - 11 km (pédestre)
Lézardrieux : boucle de Kermaria (boucle du Trieux partie sud) - 11 km (pédestre)
Lézardrieux : boucle de Kermouster (boucle du Trieux partie nord) - 9,5 km (pédestre)
Vous pouvez combiner les 2 circuits de Kermouster et Kermaria pour parcourir la boucle du Trieux - 17 km (pédestre)
Trédarzec : boucle de Traou Meur - 13 km (pédestre)
Pouldouran, Hengoat, Pleumeur-Gautier, Trédarzec : boucle des 21 routoirs - 7 km (pédestre)
Retrouvez aussi d'autres boucles de randonnée sur le site de la mairie de Pleubian en cliquant ici.
Côté animations
N'hésitez
à contacter l'office de Tourisme ou les associations de randonneurs de
la Presqu'île afin de connaître leur programme de sorties :
- Les Baladeurs de l'Estuaire, Trédarzec. M Marelec au 02 96 92 37 74.
- Les Randonneurs de la Presqu'île, Pleubian. Mme Fay au 02 96 22 96 57.
Rejoignez Les Randonneurs de la Presqu'île chaque mardi soir à 18h en juillet-août.
- Chemins et Patrimoine de Lézardrieux, Mme Le Briand au 06.70.29.30.10.
- Pleumeur Rando. M Malledan au 02 96 92 22 79
Les jardins
TERRE DE JARDINS
Pourquoi surnomme-t-on Paris, « Paname »
Paname c'est la chanson de Léo Férré, l'argot des titis parisiens et celui des
jeunes d'aujourd'hui. Chacun (ou presque) a déjà employé ce mot pour
définir notre chère capitale. Mais qui sait réellement pourquoi Paris se
grime parfois en Paname ? Même si les explications divergent, voici les
plus répandues.
La première, pas très fun, affirme que l'origine du nom viendrait du canal de Panama ouvert en 1869. La bourse de Paris
était alors intimement liée au scandale financier qui éclata en 1889.
Cette affaire d'escroquerie liée au percement du canal, éclaboussa
plusieurs hommes politiques (dont Clemenceau) et industriels français
(dont Gustave Eiffel qui échappa de justesse à la prison) et ruina
plusieurs milliers d'épargnants. Ce serait à ce moment là que Paris
aurait hérité de ce surnom lié au scandale du siècle ... en guise de
chatoiement.
panama paname
« Le veau d'or », allégorie du scandale de Panama – Le Petit Journal du 31 décembre 1892
Autre version, plus sexy cette fois : au début du 20ème siècle, les Parisiens
avaient adopté le chapeau dit « panama », mis à la mode par les
ouvriers qui creusaient le canal du même nom à cette époque. Ainsi,
Paname a pu signifier la ville des élégants puis, à cause du scandale,
la ville des illusions et des désillusions
Que ce soit l'une ou l'autre version, la ville de Paris elle-même n'a pas
de réponse claire à donner à tout les petits curieux qui souhaitent
savoir d'où vient « Paname ». À vous de vous faire votre propre avis !
Que mange-t-on du côté de la péninsule ibérique ? Si vous projetez de passer vos futures vacances en Espagne,
il y a quelques plats que vous devez connaître absolument.
Pour les néophytes désireux de découvrir la riche et délicieuse gastronomie espagnole, voici un petit inventaire des choses que vous
devez goûter de toute urgence. Entrées, plats et desserts gourmands vous attendent pour vous faire du bien tout l'été.
Suivez le guide :
1. Le gaspacho.
Ouvrons ce bal culinaire aux couleurs de l'Espagne avec un plat emblématique : le fameux gaspacho ! Cette soupe froide colorée à base de tomates fraîches et de légumes mixés se boit l'été : parfait pour se désaltérer par les grandes chaleurs qui arrivent !
2. La paella.
Ah, la paella ! Impossible de ne pas mentionner ce mets savoureux dans cette liste non exhaustive de plats espagnols tant son nom résonne dans les oreilles des plus gourmands. Parfumée, ensoleillée et unique, la paella régale toutes les papilles par ses ingrédients variés, des légumes aux fruits de mer, en passant par le poulet. Un pur délice qui rappelle les vacances.
3. Les churros.
Ces mythiques pâtisseries sous forme de pâte frite en forme de gros spaghettis se retrouvent le plus souvent dans les fêtes foraines. Mais traditionnellement, les churros se dégustent à l'heure du petit-déjeuner, accompagnés d'un chocolat chaud épais. Impossible de les rater pendant votre excursion espagnole !
4. Les tortillas de patatas.
Les Espagnols excellent dans l'art de la préparation d'omelettes, et ces tortillas de patatas en sont la preuve irréfutable ! Cette omelette de pommes de terre, qui s'accompagne le plus souvent d'oignons, se mange communément comme une tapas ou se sert comme accompagnement d'un repas.
D'autres l'aiment également dans des sandwichs.
5. Le cocido madrilène.
Direction Madrid pour déguster le pot-au-feu espagnol, à savoir le cocido madrileño ! Ce plat, composé de diverses viandes et de légumes, qui sont principalement des pois chiches, ne détient pas de recette officielle,tant il est populaire et revisité. Repas hivernal et populaire par excellence, vous le retrouverez sur toutes les cartes des restaurants du coin.
6. La tarta de Santiago.
Ce gâteau aux amandes de Saint-Jacques-de-Compostelle, s'avère être l'un des desserts les plus populaires d'Espagne. Dégustée à l'heure du goûter, la tradition veut que l'on recouvre d'abord la pâtisserie de sucre glace tout en laissant apparaître la croix de l'Ordre militaire et religieux catholique de Santiago, à l'aide d'un pochoir.
7. Les tapas.
Les tapas désignent les amuse-bouches que l'on retrouve sur les tables espagnoles à l'heure de l'apéritif, accompagnées de bières et de vin. Mets conviviaux par excellence, les tapas se mangent debout, accoudé au bar ou à table selon la coutume. À décliner au gré de vos envies, vous pouvez faire appel à votre créativité pour réaliser vos propres tapas.
8. La fabada.
De quoi est constituée une fabada traditionnelle ? Ce plat typique de la principauté des Asturies, similaire au cassoulet français, se
compose de haricots blancs, de charcuterie, de porc et d’épices. Un vrairégal pour celles et ceux qui souhaitent profiter d’un bon repas consistant.
9. L'ensaïmada.
Cette succulente pâtisserie sucrée en forme de spirale et saupoudrée de sucre glace, emblématique de l'île de Majorque, se déguste volontiersà l'heure du petit-déjeuner, accompagnée d'une bonne tasse de café.
Parfait pour bien démarrer la journée !
10. Les empanadas.
L'empanada est un feuilleté sous forme de chausson, farci de viande, de pommes de terre et d’œufs, qui se prépare en Espagne et en Amérique Latine. En Espagne, on retrouve les empanadas en boulangeries et on les déguste généralement pendant les pique-niques. Et les recettes varient en fonction des régions, pour notre plus grand plaisir.
11. Le poulpe à la galicienne.
Direction la Galice pour découvrir le poulpe à la galicienne, un plat festif, qui comme son nom l’indique, est à base de poulpe cuit en trois fois dans une cocotte. Coupé en rondelles, le poulpe est ensuite saupoudré de paprika ou de piment et s’accompagne de pommes de terre cuites.
12. La crema catalana.
La crema catalana est l'équivalent espagnol de notre traditionnelle crème brûlée nationale. Parfumé de citron et de cannelle,
ce dessert, très consistant, se sert avec une couche de sucre blanc brûlé. La tradition a longtemps voulu que l'on serve ce mets le jour de la Saint-Joseph en Catalogne, c'est-à-dire le 19 mars, la veille du printemps.
13. Les patatas bravas.
Les patatas bravas, littéralement les pommes de terre sauvages, sont sans conteste les tapas parmi les plus populaires du pays. Ces
délicieuses pommes de terre coupées en cubes et frites avec des gousses d'ail sont ensuite nappées de sauce brava, une sauce au poivron et au piment rouge, avant d'être servies.
14. Le pescaito frito.
Prenez des petits poissons, farinez-les avant de les frire dans de l'huile et vous obtenez le pescaito frito, un plat très populaire en Espagne connu pour la simplicité de sa réalisation et par sa légèreté. Un mets délicieux à tester d'urgence.
15. Les torrijas.
En France, nous avons le pain perdu. En Espagne, ce sont les torrijas qui régalent les gourmands. Mets incontournables pendant les fêtes de Pâques et durant la Semaine Sainte, ils se dégustent accompagnés d'une pointe de cannelle.
Un régal pour le goûter !
Le mystère archéologique qui fascine les chercheurs du monde entier.
Dans la région du Mustang, d’immenses réseaux de grottes creusées dans les montagnes et datant d’au moins 3000 ans restent un mystère pour les archéologues. Qui les a construites et dans quel but ?
Le Mustang est un ancien royaume qui se situe au nord du Népal et à l’histoire aussi riche que complexe. Du 15e au 17e siècle, la région prospère grâce à sa situation stratégique et contrôletous les échanges commerciaux dans cette partie de l’Himalaya. Le royaume est ensuite annexé par le Népal au 18e siècle et sera disputé par la Chine jusqu’en 1992.
La monarchie de Mustang est définitivement dissoute en 2008. Cette région constitue l’un des plus grands mystères archéologiques au monde à cause de ses réseaux de grottes taillés à même la montagne, parfois à plus de 4000 mètres d’altitude. L’une des plus grandes découvertes récente date de 2007 lorsqu’un berger découvre par hasard un réseau de 55 cavernes dans lesquelles sont peintes la vie de Bouddha à travers des fresques dont les plus grandes mesurent jusqu’à 8 mètres de long.
Aujourd’hui, la région a conservé son mode de vie traditionnel et fait toujours figure de référence dans la culture bouddhiste. Ces grottes ancestrales,dont le nombre s’élèverait à au moins 10 000, sont en quelque sorte vénérées ou du moins respectées par les populations locales.
L’ÈRE BOUDDHISTE
Des fresques murales découvertes au Népal.
Il y a 700 ans, le Mustang prospère grâce au commerce du sel. Carrefour entre la Chine, les royaumes de l’Himalaya et l’Inde, les caravanes traversent la région chargée de cet or blanc qui était autrefois la monnaie d’échange de référence. C’est également un « Centre d’érudition et d’art bouddhiste ».
Comme en témoignent les découvertes archéologiques, des dizaines de milliers de manuscrit calligraphiés étaient enfouis dans ces grottes oubliées. Des traités philosophiques à l’arbitrage des conflits, ces trésors témoignent que de grands sages s’y rendaient pour y réfléchir alors que les artistes occupaient les cavernes pour y peindre l’adoration de Bouddha et des grands yogis de l’histoire bouddhiste.
Cependant, les bouddhistes n’étaient pas les premiers à y vivre, pas même les habitants du Mustang qui s’y sont réfugiés durant différentes époques afin de se mettre à l’abri des différents conflits qui s’y déroulaient dans le but d’obtenir le contrôle de ce carrefour commercial.
Dès les années 1990, les archéologues découvrent des corps datant de presque 3 000 ans, mais n’arrivent pas à percer le mystère de ces grottes percées au cœur même de la montagne, à l’aide de cordes, d’échafaudages ou peut-être même de marches taillées dans la pierre, le temps ayant effacé toute trace de cette époque lointaine. L’alpiniste Pete Athans les découvre pour la première fois en 1981 et assure qu’elles sont inatteignables. Cela montre à quel point ces lieux sont reculés, même pour cet aventurier expérimenté qui a effectué huit fois l’ascension de l’Everest.
LA DÉCOUVERTE DE SAMDZONG 5
Cependant, les découvertes font un bond en avant après une activité sismique dans la région en 2009. Des grottes jusque-là scellées depuis plusieurs milliers d’années sont découvertes. Samdzong 5 est l’une de ces grottes et les archéologues qui opèrent dans la région y ont fait des découvertes fascinantes.
Tout d’abord, il s’agit d’une grotte funéraire, un souvenir précieux qui, comme le rappelle Mark Aldenderfer est un lieu qui raconte le plus d’histoire. L’idéal est donc de trouverun tombeau qui recèle généralement des vestiges datant d’avant l’ère bouddhiste, de préférence suffisamment haut pour que les pilleurs n’y aient pas eu accès avec le temps. La chance était donc du côté des
archéologues lorsqu’ils mirent à jour ces tunnels en 2011.
Les chercheurs y trouvent d’abord des squelettes, installés de façon particulière. Certains dans des cercueils, mais tous avaient la particularité d’avoir été dépecés. Cette pratique a été conservée durant le début de l’époque bouddhiste, les archéologues ont donc pu comprendre aisément ce qu’il s’était passé. Autrefois, les morts étaientdécoupés en morceaux ou dépecés, les animaux sauvages se nourrissaient alors de la chair et le squelette était déposé dans des lieux sacrés.
Cette pratique permettait de créer un lien direct avec les divinités et portait le nom de « funérailles célestes ».
Cependant, ce rituel n’était réservé qu’aux hauts dignitaires, ce qui voulait dire que les archéologues avaient mis au jour le tombeau d’un chef. A ses côtés sont découverts les restes d’un cheval, surement le préféré du dignitaire, ainsi que le squelette d’un enfant d’environ 10 ans. Sans émettre de théorie pour l’instant sur la présence de ce corps, Mark Aldenderfer aidé de Jacqueline Eng, experte en ossement, assure qu’il s’agit là d’un rituel très complexe qui nécessitera du temps avant d’être complètement déchiffré.
UNE CIVILISATION AVANCÉE, FAISANT PARTIE INTÉGRANTE DE LA ROUTE DE LA SOIE
Un masque funéraire et des poignards découverts à Samdzong.
Les archéologues y font des découvertes étonnantes : les cercueils sont réalisés à partir de bois exotiques, qui ne viennent pas de la région, des restes de vêtements ornés de perles viennent d’Iran, d’Inde ou du Pakistan. L’équipe y trouve également des poignards, des tasses à thé enbambous, des bracelets de cuivre, et un masque funéraire fabriqué à partir d’or et de cuivre.
Cela montre également que la fonction première de ces grottes était de servir de tombeaux. Une science qui était particulièrement réfléchie puisque les cercueils étaient réalisés sous forme de « kit ». En effet, les planches étaient coupées et préparées à l’extérieur avant d’être montées dans les cavernes pour y être assemblées sur place.
Alors que la région est aujourd’hui très pauvre, ces vestiges témoignent d’une époque où le Mustang était une zone prospère, certainement grâce au commerce du sel. Ces grottes ont encore bien des choses à révéler mais les archéologues se demandent si toute la lumière sera faite sur l’histoire antique de cette région.
D’abord, rares sont les lieux dont l’histoire ancienne a été conservée. De plus,le temps efface aussi les traces humaines multi millénaires : Alors quecertaines grottes deviennent impraticables à cause de l’érosion, de sérieux dégâts ont été observés après le tragique tremblement de terre qui a touché le Népal en 2015. Ce dernier a gravement endommagé de nombreux monuments du pays et a coûté la vie à presque 9 000 personnes.
Tous ces éléments, aussi bien les rituels religieux complexes que la construction des grottes, montre qu’il s’agissait là d’une civilisation avancée, disposant de sa propre religion, culture, technologie et qui faisait partie intégrante de la route de la soie qui était alors qu’à ses balbutiements. Les recherches continuent cependant dans le but de découvrir les origines des grottes de la région de Mustang.
Se faire couper le pénis, partager sa femme ou encore boire le sperme des anciens. Ces étranges pratiques sexuelles semblent sortir tout droit d’un roman érotique mais existent bel et bien dans notre société. À travers différentes civilisations, on vous fait découvrir ces 8 traditions sexuelles intrigantes.
Les pharaons pratiquaient la masturbation en public.
Selon les croyances égyptiennes, les remous et les marées du Nil étaient provoqués par Atum, le dieu de la création, pendant qu’il se masturbait. Se masturber en public était donc considéré comme un acte de foi envers les dieux, ce qui inspira les pharaons égyptiens, qui continuèrent cette pratique dans le Nil pour que l’eau coule en abondance.
Les Trobriandais : la tribu du Pacifique où les enfants ont leurs rapports sexuels à 6 ans
Dans cette tribu de l’île de Kiriwina, les habitants commencent à avoir des relations sexuelles à un très jeune âge, 6 à 8 ans pour les filles et 10à 12 ans pour les garçons. C’est une pratique acceptée et un rituel ancestral de cette tribu.
Partager la même femme en Himalaya.
De nombreuses sociétés polygames pratiquent la « polygamie fraternelle » où les frères d’une même famille partagent la même femme. Cette pratiqueest due au fait que, dans cette tribu népalaise, la terre disponible pour l’agriculture est divisée entre chaque famille. Ainsi, moins il y ade familles, plus les parcelles de terres seront grandes, d’où l’intérêt de partager sa femme. D’après une étude menée par National Geographic, cette méthode est efficace lorsque les femmes ont un emploi du temps équitablement réparti entre les frères.
Boire le sperme des anciens du groupe.
Pour devenir un homme dans la tribu des Sambias, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les garçons sont séparés des femmes à l’âge
de 7 ans, et ce, jusqu’à leurs 17 ans. Pendant ce temps, leur peau est percée pour « enlever toutes les contaminations qui sont apportées par les femmes ». Ils doivent boire le sperme des aînés, ce qui leur apportera croissance et force.
Au Niger, les hommes de cette tribu se volent les femmes entre eux.
Dans la tribu des Wodaabes, les hommes sont réputés pour voler les femmes des autres membres. Pendant l’enfance, ils doivent se marier avec leur cousine. Cependant, chaque année, au festival de Gerewol, les hommes se maquillent et dansent pour impressionner les femmes en espérant en volerune autre pour échapper à la leur. Si le nouveau couple parvient à s’éclipser discrètement du festival et à échapper au mari actuel de le femme, ils sont alors socialement acceptés dans la tribu. Ces mariages
sont alors appelés « mariages d’amour ».
Se faire couper le pénis pour devenir un homme, bienvenue chez les Mardudjara.
Dans la tribu aborigène des Mardudjara, les jeunes garçons doivent avaler leur pénis après avoir subi une circoncision. Une fois le pénis cicatrisé, on l’incise sur sa longueur par en dessous ; incision pouvant parfois aller jusqu’à l’anus. Le sang récolté est ensuite versé au-dessus du feu pour le purifier.
La retenue sexuelle.
A Mangaia, une petite île dans le Pacifique Sud, les garçons ont des rapports sexuels avec des femmes plus âgées dès l’âge de 13 ans. Celles-ci ont pour mission de leur enseigner la retenue pour qu’ils apprennent à mieux retarder le moment de l’éjaculation afin de pouvoir, par la suite, augmenter les chances que les femmes qu’ils rencontrent atteignent leur plaisir.
Le modèle parental des îles Marquises.
Enfin, dans les îles Marquises, il est de bon conseil et même recommandé de regarder ses parents faire l’amour.