Il était d'usage en Provence d'organiser des réjouissances pour célébrer lavenue de l'été. On s'apprêtait à fêter la Saint-Jean qui coîncide avec lesolstice d'été et personnalise cette belle saison. Ces réjouissances s'organisaient principalement autour de grands feuxpétillants, réminiscence du culte du soleil qu'honoraient les peuples primitifs.
Pendant tout le mois de juin, on réalisait alors de grands bûchers qu'onenflammait et autour desquels on dansait gaiement. Mais, seul celui qu'on-faisait, dans la nuit du 23 au 24, comptait véritablement. Plusieurs jours avant, les jeunes gens du village allaient de ferme en ferme pour réunir des fagots que chacun réservait pour la constitution du bûcher. A la nuit tombée, le curé ou plus souvent le maire y mettait le feu pour laplus grande joie des villageois, pendant que les cloches carillonnaient. Chaque habitant en faisait trois fois le tour avant que n'éclatent les "boites", chargées de poudre, qui déclenchaient le signal de danses et farandoles endiablées. Autour du feu, chacun laissait aller sa joie au son des galoubets, fifres et tambourins. Lorsque le feu commençait à perdre de sa vivacité, les plus courageux desjeunes gens sautaient par dessus, ce qui leur valait beaucoup de prestigeauprès des jeunes filles et leur assurait - paraît-il - le mariage dans l'année. Lorsque le feu n'était plus que des braises, on y jetait des gousses d'ail qu'on laissait rôtir jusqu'au matin. On les recueillait alors pour les donner aux enfants afin de les prémunir de la fièvre, ou on les servait à table au déjeuner de la Saint Jean. Il était également d'usage de recueillir un peu de cendres que l'on plaçait dans l'armoire pour préserver le linge de la moisissure et des mites, ainsi que la maison des incendies. La Saint-Jean était aussi le signal du début des moissons en Provence, et c'est la raison pour laquelle on offrait une des toutes premières gerbes de blé au magistrat de la commune
Les amoureux d'antan A l'époque de nos grands-parents (aux alentours des années 20), un jeune homme apercevant une jeune fille qui lui plaisait, sans même l'aborder ni lui adresser la parole, envoyait quelqu'un (un parent ou un ami) voir les parents de cette jeune fille afin de lui demander sa main.
Si les parents acceptaient, le jeune homme se présentait alors et commençait à fréquenter la jeune fille. Il avait la possibilité de lui parler, mais toujours en compagnie d'une personne et toujours chez les parents de la fille. Même lors des sorties, ils étaient accompagnés : jamais on ne les laissait seuls.
Parfois les parents refusaient de donner leur fille en mariage au jeune homme en prétextant que le garçon n'était pas assez bien pour leur fille
Les fiançailles
Si tout allait bien, on arrivait aux fiançailles. Une grande fête était organisée avec parents et amis où la fiancée recevait sa bague de fiançailles. Dès lors, ils pouvaient se tenir par la main, s'embrasser à peine, sortir ensemble, mais toujours en compagnie du père ou de la mère, ou encore d'un autre parent.
Les fiançailles pouvaient durer très longtemps (parfois jusqu'à cinq ans) car tant que le garçon n'avait de logement pour créer son foyer, il ne pouvait se marier. Pour l'aménagement du logis, c'était le jeune homme aussi qui devait pourvoir aux meubles du séjour : table, chaises, buffet, ... La jeune fille apportait la chambre à coucher (lit, armoire, chiffonnier, ...) que ses parents lui offraient.
Il arrivait que durant cette longue période, le garçon ou la fille (voire même les parents) change d'avis. Les fiançailles étaient alors rompues.
Le mariage Une fois les fiancés prêts, on fixait une date pour le mariage et les préparatifs commençaient : choix des demoiselles et des cavaliers pour le cortège, choix des vêtements, etc.
La demoiselle d'honneur (la première du cortège) n'était pas choisie au hasard car elle serait aussi la marraine du premier enfant et son mariage était prévu pour l'année suivante (donc déjà promise).
Les témoins, eux aussi, aussi étaient choisis avec soin. Ils devaient soit être célibataires de bonne conduite et pratiquant, soit mariés(es) menant une vie exemplaire et pratiquant et, pour ces raisons, les futurs mariés choisissaient toujours des personnes d'âge mûr.
Les vêtements : pour une jeune fille célibataire et vierge : la robe était longue, blanche avec un long voile. Elle portait à la main un bouquet de fleurs blanches et, pour celle qui le désirait, une couronne de fleurs blanches sur la tête. La demoiselle d'honneur devait forcément être en blanc (robe et bouquet). Les autres demoiselles portaient des robes de couleur.
Pour une jeune femme (vivant déjà maritalement) : l'habit (tailleur : veste et jupe ou robe normale) était en couleur avec un voile court ou un chapeau On ne louait pas de salle pour la réception. Elle se faisait chez les parents et on aménageait la maison pour cette occasion en ajoutant des vérandas, . La mairie pouvait également prêter une salle.
Chez les bourgeois (les gens aisés), il y avait des faire-part et des cartons d'invitation. Chez les gens plus modestes, les parents des futurs mariés ou les fiancés eux-mêmes se rendaient personnellement aux domiciles des personnes pour les inviter à la noce.
Le mariage à l'église était annoncé durant les trois dimanches précédents le mariage. C'était la publication des bans. Le troisième dimanche avant le dimanche du mariage, le curé annonçait le premier ban : "Mariage de M. Intel et de Mlle Intel". Le deuxième dimanche, c'était le deuxième ban et le dernier dimanche le troisième ban. Il y avait trois catégories de mariage, selon la hauteur des porte-monnaie :
Le "mariage première classe" : mariage pour les riches avec ornements, tapis, chants cloches sonnées à toutes volées. Le "mariage deuxième classe" : mariage sans ornement, sans tapis avec un petit son de cloches.
Le "mariage troisième classe" dit populairement : pas d'ornements, pas de cloches.
Les personnes (les grandes personnes c'est-à-dire les personnes d'un certain âge) qui vivaient maritalement depuis de nombreuses années se mariaient simplement, parfois très tôt le matin pendant ou après la messe, sans cortège. On ne se rendait même pas compte qu'il y avait un mariage. Après la cérémonie, on recevait parents et amis. Il y avait le déjeuner de noces
Pendant la soirée, la mariée, les yeux bandés, envoyait son voile sur les jeunes filles réunies autour d'elle et on disait que celle qui le recevait se marierait l'année prochaine. Le marié faisait de même avec ses gants avec les jeunes gens réunis en cercle autour de lui. Vers minuit, les mariés s'éclipsaient discrètement.
Si la jeune fille était vierge, le jeune homme devait aller, plus tard, en rendre compte à la maman de la jeune mariée pour la féliciter il y avait aussi la cérémonie du pot de chambre
Durant les jours qui suivaient, les jeunes mariés allaient dire bonjour aux personnes de leur voisinage (pour faire savoir à tous qu'ils étaient mariés) *************** Avec le temps, ces choses ont quelques peu évolué. A l'époque de nos parents (dans les années 50), le garçon et la fille se fréquentaient en cachette, sans que les parents soient au courant jusqu'au jour où la fille demande au garçon de se rendre chez ses parents afin de faire leur connaissance. Si le garçon avait de bonnes intentions, il se présentait alors chez les parents de la fille et leur demandait sa main.
La jeune fille restait tout de même sous la surveillance des parents, bien que souvent, les deux amoureux arrivaient à se voir en cachette
La ville de Bordeaux vient d'être sacrée « ville française où l'on mange le mieux au restaurant » !
Sacrée plus belle ville de France et du monde en 2016 au palmarès des meilleures villes du Lonely Planet, Bordeaux vient d’être élue « ville française où l’on mange le mieux au restaurant » par classement publié sur le site Atabula il y a 10 jours.
Décidément, celle que l’on appelle « la belle endormie », en référence à son centre-ville historique, accumule les palmarès. Élue première destination européenne à visiter en janvier dernier par le très prestigieux Los Angeles Times et sacrée plus belle ville de France en 2016 par Lonely Planet, leader mondial des guides de voyages, Bordeaux brille désormais par son excellence gastronomique.En effet, la préfecture du département de la Gironde vient d’être élue « ville où l’on mange le mieux au restaurant »ce mercredi par le site d’information sur la gastronomie et l’alimentation Atabula, devant Paris, Lyon, Lille et Nice.
« Si Paris restera définitivement la capitale des (grands) restaurants, Bordeaux incarne celle où l’on mange le mieux aujourd’hui » peut-on lire sur le site spécialisé, qui justifie ce choix par la présence de « nombreux cafés pointus, épiceries fines modernes et autres concepts innovants qui ouvrent à la pelle », mais aussi par la présence de pointures de la cuisine telles que Philippe Etchebest (Le Quatrième Mur), Pierre Gagnaire (La Grande Maison de Bernard Magrez / Restaurant Pierre Gagnaire) ou encore le britannique Gordon Ramsay (Le Pressoir d’Argent), qui ont tous trois ouvert leurs établissements dans les environs.
À noter également que la ville recense 42 tables dans le guide Gault & Millau et 26 au guide Michelin et qu’un collectif, appelé « Bordeaux Food Club » accentue son dynamisme, sans parler de ses mutations extraordinaires effectuées ces dernières années, qui font de Bordeaux un lieu particulièrement touristique.
Photos du Jour Rotonda di San Lorenzo à Mantoue, Lombardie, Italie
La Rotonda di San Lorenzo est la plus vieille église de la cité de Mantoue en Lombardie. Construite au XIe siècle, elle fut bâtie sur le modèle duSaint-Sépulcre de Jérusalem, le sanctuaire qui renferme le Golgotha et le tombeau de Jésus Christ. Déconsacrée en 1579, elle fut pendant 300 ans un lieu de commerce et de résidence. Puis, au début du XXe siècle, la Rotonda di San Lorenzo redevient à nouveau une église. Aujourd’hui, elle fait partie du cœur historique de Mantoue, qui est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville est en effet renomméepour son architecture médiévale et renaissance, ainsi que les lacs artificiels qui l’encerclent. Ces derniers font partie intégrale du système de défense qui a été aménagé au XIIe siècle. Ce sont eux qui confèrent un caractère unique, et magique, à cette cité italienne.
Il y a des sorties qui vous marquent d’une manière indélébile. Celle à laquelle j’ai eu droit en ce soir de juillet 2014 restera longtemps gravée dans ma mémoire. Le bassin de Talèfre et les environs du refuge du Couvercle sont un endroit exceptionnel.Au pied de montagnes mythiques telles que l’Aiguille Verte, les Droites, les Courtes ou encore la plus modeste mais belle Aiguille du Moine, on y jouit à mon sens d’un des plus beau panoramas sur le coeur du massif du Mont-Blanc. Mais l’endroit est rare, il se mérite. Après avoir pris le train touristiquedu Montenvers et rejoint les rives de la Mer de Glace, il faut la remonter pendant plusieurs kilomètres, puis remontrer rive droite du glacier de Léchaux et escalader les impressionnantes échelles des Egralets, avant de rejoindre le refuge du Couvercle, à 2687m d’altitude,après environ 4h de marche et 1000m de dénivelé. C’était la 4ème fois en 9 ans que je me rendais à cet endroit, et la première fois exclusivement en tant que photographe. En 2010, alors que blessé augenou j’avais laissé à mon grand regret mes compagnons gravir l’Aiguille du Moine sans moi, j’ai eu tout le loisir d’explorer les environs. J’avais alors repéré ce beau point de vue sur la Mer de Glace et le Mont-Blanc,à près de 3000m d’altitude. Et me suis dit qu’il faillait absolument que je revienne photographier cet endroit. Entre temps j’avais repris sérieusement la photographie et j’avais découvert une nouvelle discipline, la photographie de nuit, grâce à mon ami photographe Eric Courcier qui m’accompagnait pour l’occasion. J’ai donc eu tout le temps de réfléchir et d’imaginer cette image de voie lactée au dessus du Mont-Blanc avec la Mer de Glace et ses bandes de Forbes en contrebas. Le reste n’est que technique et nuit blanche. Laissons place aux images.
Le colisée carré a Rome. Pokras Lampas vient de peindre l’intégralité du toit de ce monument emblématique de l’architecture fasciste en forme de cube blanc. L’artiste graffeur russe a en effet réalisé une magnifique fresque en jouant avec les enclavements successifs du bâtiment.
NOUVEAU QUARTIER DE LYON :
CONFLUENCE
rue du Boeuf
Il était d'usage en Provence d'organiser des réjouissances pour célébrer lavenue de l'été. On s'apprêtait à fêter la Saint-Jean qui
coîncide avec lesolstice d'été et personnalise cette belle saison.
Ces réjouissances s'organisaient principalement autour de grands
feuxpétillants, réminiscence du culte du soleil qu'honoraient les
peuples primitifs.
Pendant tout le mois de juin, on réalisait alors de grands bûchers
qu'onenflammait et autour desquels on dansait gaiement. Mais, seul celui
qu'on-faisait, dans la nuit du 23 au 24, comptait véritablement.
Plusieurs jours avant, les jeunes gens du village allaient de ferme en ferme pour
réunir des fagots que chacun réservait pour la constitution du bûcher.
A la nuit tombée, le curé ou plus souvent le maire y mettait le feu pour
laplus grande joie des villageois, pendant que les cloches
carillonnaient.
Chaque habitant en faisait trois fois le tour avant que n'éclatent les "boites", chargées de poudre, qui déclenchaient le
signal de danses et farandoles endiablées. Autour du feu, chacun
laissait aller sa joie au son des galoubets, fifres et tambourins.
Lorsque le feu commençait à perdre de sa vivacité, les plus courageux desjeunes
gens sautaient par dessus, ce qui leur valait beaucoup de
prestigeauprès des jeunes filles et leur assurait - paraît-il - le
mariage dans l'année.
Lorsque le feu n'était plus que des braises, on y jetait des gousses d'ail qu'on laissait rôtir jusqu'au matin. On les
recueillait alors pour les donner aux enfants afin de les prémunir de la
fièvre, ou on les servait à table au déjeuner de la Saint Jean. Il
était également d'usage de recueillir un peu de cendres que l'on plaçait
dans l'armoire pour préserver le linge de la moisissure et des mites,
ainsi que la maison des incendies.
La Saint-Jean était aussi le signal du début des moissons en Provence, et
c'est la raison pour laquelle on offrait une des toutes premières gerbes
de blé au magistrat de la commune
Les amoureux d'antan
A l'époque de nos grands-parents (aux alentours des années 20), un jeune
homme apercevant une jeune fille qui lui plaisait, sans même l'aborder
ni lui adresser la parole, envoyait quelqu'un (un parent ou un ami) voir
les parents de cette jeune fille afin de lui demander sa main.
Si les parents acceptaient, le jeune homme se présentait alors et
commençait à fréquenter la jeune fille. Il avait la possibilité de lui
parler, mais toujours en compagnie d'une personne et toujours chez les
parents de la fille. Même lors des sorties, ils étaient accompagnés :
jamais on ne les laissait seuls.
Parfois les parents refusaient de donner leur fille en mariage au jeune homme en prétextant que le
garçon n'était pas assez bien pour leur fille
Les fiançailles
Si tout allait bien, on arrivait aux fiançailles. Une grande fête était
organisée avec parents et amis où la fiancée recevait sa bague de
fiançailles. Dès lors, ils pouvaient se tenir par la main, s'embrasser à
peine, sortir ensemble, mais toujours en compagnie du père ou de la
mère, ou encore d'un autre parent.
Les fiançailles pouvaient durer très longtemps (parfois jusqu'à cinq ans) car tant que le garçon
n'avait de logement pour créer son foyer, il ne pouvait se marier. Pour
l'aménagement du logis, c'était le jeune homme aussi qui devait pourvoir
aux meubles du séjour : table, chaises, buffet, ... La jeune fille
apportait la chambre à coucher (lit, armoire, chiffonnier, ...) que ses
parents lui offraient.
Il arrivait que durant cette longue période, le garçon ou la fille (voire même les parents) change d'avis.
Les fiançailles étaient alors rompues.
Le mariage
Une fois les fiancés prêts, on fixait une date pour le mariage et les
préparatifs commençaient : choix des demoiselles et des cavaliers pour
le cortège, choix des vêtements, etc.
La demoiselle d'honneur (la première du cortège) n'était pas choisie au hasard car elle serait
aussi la marraine du premier enfant et son mariage était prévu pour
l'année suivante (donc déjà promise).
Les témoins, eux aussi, aussi étaient choisis avec soin. Ils devaient soit être célibataires de
bonne conduite et pratiquant, soit mariés(es) menant une vie exemplaire
et pratiquant et, pour ces raisons, les futurs mariés choisissaient
toujours des personnes d'âge mûr.
Les vêtements : pour une jeune fille célibataire et vierge : la robe était longue, blanche avec un long
voile. Elle portait à la main un bouquet de fleurs blanches et, pour
celle qui le désirait, une couronne de fleurs blanches sur la tête. La
demoiselle d'honneur devait forcément être en blanc (robe et bouquet).
Les autres demoiselles portaient des robes de couleur.
Pour une jeune femme (vivant déjà maritalement) : l'habit (tailleur : veste et
jupe ou robe normale) était en couleur avec un voile court ou un chapeau
On ne louait pas de salle pour la réception. Elle se faisait chez les
parents et on aménageait la maison pour cette occasion en ajoutant des
vérandas, . La mairie pouvait également prêter une salle.
Chez les bourgeois (les gens aisés), il y avait des faire-part et des cartons
d'invitation. Chez les gens plus modestes, les parents des futurs
mariés ou les fiancés eux-mêmes se rendaient personnellement aux
domiciles des personnes pour les inviter à la noce.
Le mariage à l'église était annoncé durant les trois dimanches précédents le mariage.
C'était la publication des bans. Le troisième dimanche avant le
dimanche du mariage, le curé annonçait le premier ban : "Mariage de M.
Intel et de Mlle Intel". Le deuxième dimanche, c'était le deuxième ban
et le dernier dimanche le troisième ban.
Il y avait trois catégories de mariage, selon la hauteur des porte-monnaie :
Le "mariage première classe" : mariage pour les riches avec ornements, tapis, chants cloches sonnées à toutes volées.
Le "mariage deuxième classe" : mariage sans ornement, sans tapis avec un petit son de cloches.
Le "mariage troisième classe" dit populairement : pas d'ornements, pas de cloches.
Les personnes (les grandes personnes c'est-à-dire les personnes d'un
certain âge) qui vivaient maritalement depuis de nombreuses années se
mariaient simplement, parfois très tôt le matin pendant ou après la
messe, sans cortège. On ne se rendait même pas compte qu'il y avait un
mariage.
Après la cérémonie, on recevait parents et amis. Il y avait le déjeuner de noces
Pendant la soirée, la mariée, les yeux bandés, envoyait son voile sur les
jeunes filles réunies autour d'elle et on disait que celle qui le
recevait se marierait l'année prochaine. Le marié faisait de même avec
ses gants avec les jeunes gens réunis en cercle autour de lui.
Vers minuit, les mariés s'éclipsaient discrètement.
Si la jeune fille était vierge, le jeune homme devait aller, plus tard, en
rendre compte à la maman de la jeune mariée pour la féliciter
il y avait aussi la cérémonie du pot de chambre
Durant les jours qui suivaient, les jeunes mariés allaient dire bonjour aux
personnes de leur voisinage (pour faire savoir à tous qu'ils étaient
mariés)
***************
Avec le temps, ces choses ont quelques peu évolué. A l'époque de nos parents (dans les années 50), le garçon et la
fille se fréquentaient en cachette, sans que les parents soient au
courant jusqu'au jour où la fille demande au garçon de se rendre chez
ses parents afin de faire leur connaissance. Si le garçon avait de
bonnes intentions, il se présentait alors chez les parents de la fille
et leur demandait sa main.
La jeune fille restait tout de même sous la surveillance des parents, bien
que souvent, les deux amoureux arrivaient à se voir en cachette
Sacrée plus belle ville de France et du monde en 2016 au palmarès des meilleures villes du Lonely Planet, Bordeaux vient d’être élue « ville française où l’on mange le mieux au restaurant » par classement publié sur le site Atabula il y a 10 jours.
Décidément, celle que l’on appelle « la belle endormie », en référence à son centre-ville historique, accumule les palmarès. Élue première destination européenne à visiter en janvier dernier par le très prestigieux Los Angeles Times et sacrée plus belle ville de France en 2016 par Lonely Planet, leader mondial des guides de voyages, Bordeaux brille désormais par son excellence gastronomique.En effet, la préfecture du département de la Gironde vient d’être élue « ville où l’on mange le mieux au restaurant » ce mercredi par le site d’information sur la gastronomie et l’alimentation Atabula, devant Paris, Lyon, Lille et Nice.
« Si Paris restera définitivement la capitale des (grands) restaurants, Bordeaux incarne celle où l’on mange le mieux aujourd’hui » peut-on lire sur le site spécialisé, qui justifie ce choix par la présence de « nombreux cafés pointus, épiceries fines modernes et autres concepts innovants qui ouvrent à la pelle », mais aussi par la présence de pointures de la cuisine telles que Philippe Etchebest (Le Quatrième Mur), Pierre Gagnaire (La Grande Maison de Bernard Magrez / Restaurant Pierre Gagnaire) ou encore le britannique Gordon Ramsay (Le Pressoir d’Argent), qui ont tous trois ouvert leurs établissements dans les environs.
À noter également que la ville recense 42 tables dans le guide Gault & Millau et 26 au guide Michelin et qu’un collectif, appelé « Bordeaux Food Club » accentue son dynamisme, sans parler de ses mutations extraordinaires effectuées ces dernières années, qui font de Bordeaux un lieu particulièrement touristique.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire, cet été !
La Rotonda di San Lorenzo est la plus vieille église de la cité de Mantoue en Lombardie. Construite au XIe siècle, elle fut bâtie sur le modèle duSaint-Sépulcre de Jérusalem, le sanctuaire qui renferme le Golgotha et le tombeau de Jésus Christ. Déconsacrée en 1579, elle fut pendant 300 ans un lieu de commerce et de résidence. Puis, au début du XXe siècle, la Rotonda di San Lorenzo redevient à nouveau une église.
Aujourd’hui, elle fait partie du cœur historique de Mantoue, qui est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville est en effet renomméepour son architecture médiévale et renaissance, ainsi que les lacs artificiels qui l’encerclent. Ces derniers font partie intégrale du système de défense qui a été aménagé au XIIe siècle. Ce sont eux qui confèrent un caractère unique, et magique, à cette cité italienne.
Il y a des sorties qui vous marquent d’une manière indélébile. Celle à laquelle j’ai eu droit en ce soir de juillet 2014 restera longtemps gravée dans ma mémoire.
Le bassin de Talèfre et les environs du refuge du Couvercle sont un endroit exceptionnel.Au pied de montagnes mythiques telles que l’Aiguille Verte, les Droites, les Courtes ou encore la plus modeste mais belle Aiguille du Moine, on y jouit à mon sens d’un des plus beau panoramas sur le coeur du massif du Mont-Blanc.
Mais l’endroit est rare, il se mérite. Après avoir pris le train touristiquedu Montenvers et rejoint les rives de la Mer de Glace, il faut la remonter pendant plusieurs kilomètres, puis remontrer rive droite du glacier de Léchaux et escalader les impressionnantes échelles des Egralets, avant de rejoindre le refuge du Couvercle, à 2687m d’altitude,après environ 4h de marche et 1000m de dénivelé.
C’était la 4ème fois en 9 ans que je me rendais à cet endroit, et la première fois exclusivement en tant que photographe. En 2010, alors que blessé augenou j’avais laissé à mon grand regret mes compagnons gravir l’Aiguille du Moine sans moi, j’ai eu tout le loisir d’explorer les environs.
J’avais alors repéré ce beau point de vue sur la Mer de Glace et le Mont-Blanc,à près de 3000m d’altitude. Et me suis dit qu’il faillait absolument que je revienne photographier cet endroit.
Entre temps j’avais repris sérieusement la photographie et j’avais découvert une nouvelle discipline, la photographie de nuit, grâce à mon ami photographe Eric Courcier qui m’accompagnait pour l’occasion.
J’ai donc eu tout le temps de réfléchir et d’imaginer cette image de voie lactée au dessus du Mont-Blanc avec la Mer de Glace et ses bandes de Forbes en contrebas.
Le reste n’est que technique et nuit blanche. Laissons place aux images.
Pokras Lampas vient de peindre l’intégralité du toit de ce monument emblématique de l’architecture fasciste en forme de cube blanc. L’artiste graffeur russe a en effet réalisé une magnifique fresque en jouant avec les enclavements successifs du bâtiment.