De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
12/02/2017 - 08:07
Le premier salon de thé « La Belle et la Bête » éphémère a ouvert ses portes à Londres,
et son menu est digne d'un conte de fées .

Vous ne pouvez plus tenir jusqu’à la sortie du nouveau Disney live-action « La Belle et la Bête », prévu dans nos salles obscures le 22 mars prochain ? Pas de panique. On a une solution pour vous.
Pour fêter la sortie en salles des aventures rebootées de la Belle et la Bête (et peut-être aussi profiter de l’engouement que suscite la nouvelle adaptation ciné qui réunit pour la première fois sur grand écran Emma Watson et Dan Stevens) le « Town House Kensington » — le salon de thé du « Kensington Hotel » (Londres, Royaume-Uni) ndlr — organise des sessions dégustations spécialement consacrées au film.

 


 

 

 

 

Ainsi, prenez votre pause thé avec Madame Samovar et son fils de porcelaine Zip, pour la somme de 41€ (quand même) sans oublier de rajouter une petite dizaine d’euros si vous souhaitez y ajouter du champagne.... Il
serait fou de ne pas fêter ça ! Avez-vous le menu ?! 

 
Intitulé « Tale as Old as Time » (« Histoire Éternelle » ndlr), ce concept exclusif a engendré une ferveur et un enthousiasme tels que le concept du salon, initialement prévu du 13 au 26 février vient d’être prolongé jusqu’au mois de novembre prochain.

 
12/02/2017 - 08:01
L'acharnement destructif.
L'homme ou l'être dit humain semble désormais mettre un point d'honneur à faire en sorte que la planète qu'il habite soit de plus en plus souillée par  ses mers de plus en plus " plastifiées ", par son règne animal qui fond comme  neige au soleil et par son capital vert qui  ne sera bientôt plusqu'un souvenir, consignés dans des documentaires comme une sorte de devoir de mémoire.
Voici encore un exemple  de cette soif de destruction du millieu:
Une île de déchets d’un kilomètre de long flotte au large de la Thaïlande.


La Thaïlande a entrepris de nettoyer un immense amas de détritus d’un kilomètre de long, aperçu flottant dans le golfe de Thaïlande, ont indiqué vendredi les autorités, qui reconnaissent ne jamais avoir été confrontées à une telle situation. Cette masse flottante, principalement constituée de débris plastique, pèserait environ 300 tonnes, a déclaré Sopon Thongdee, directeur adjointdu Département des ressources marines en Thaïlande. « De toute ma vie, je n’ai jamais vu une telle quantité d’ordures » réunies sur l’eau, a-t-il déclaré à l’AFP avant de préciser que quatre navires avaient été dépêchés près des côtes sud du pays pour récupérer les ordures.
Les autorités pensent que la grande partie de ces déchets a été transportée lors des récentes inondations qui ont touché le sud du pays en janvier.
La région est très fréquentée par les touristes qui sont chaque année plus nombreux dans ce pays d’Asie du Sud-Est. En 2016, près de 33 millions de visiteurs ont foulé le sol thaïlandais notamment pour profiter des plages paradisiaques et les sites de plongée des îles du sud.

Barquettes, gobelets, sacs jetables… les Thaïlandais sont de très gros consommateurs de récipients en plastique. Un Thaïlandais utilise en moyenne huit sacs jetables par jour (contre 80 par an pour un Français).
Dans un récent rapport, l’ONG américaine Ocean Conservancy affirmait que la Thaïlande faisait partie des cinq pays responsables de 60% des déchets plastiques présents dans les océans avec la Chine, l’Indonésie,   les Philippines et le Vietnam
.
Déplorable, ne trouvez-vous pas et dans les villes?

Un constat tout aussi  triste mais des solutions se profilent timidement, trop timidement, à l'horizon....
Les sacs plastiques sont une source de pollution considérable, durant tout leur cycle de vie.
Leur production consomme des produits pétroliers, de l'eau, de l'énergie, et émet des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
La fin de vie des sacs plastiques est particulièrement nocive pour l'environnement : il apparaît que leur recyclage n'est pas rentable d'unpoint de vue écologique et économique.
Selon l'organisme Éco-emballage, les sacs plastiques seraient trop légers pour être recyclés, et leur recyclage consommerait plus de ressources qu’il n’en restituerait.80 % des sacs plastiques ne sont ni triés ni recyclés : entre 100 et 400 années sont nécessaires pour qu'ils puissent se dégrader. Comme ils sont légers, ils ont tendance à s'envoler, et on les retrouve partout dans les milieux naturels : champs, rivières, montagne et mer, où ils contribuent à la dégradation des paysages.
Ils se retrouvent par centaines de millions dans la nature, et sont responsables de la destruction de la biodiversité : 122 millions de sacs plastiques juchent les 5 000 kilomètres de côtes du littoral français, et tuent des milliers d'animaux marins chaque année.
Ils étouffent et étranglent de nombreuses espèces marines, comme les tortues, les dauphins, les thons, qui les ingèrent car ils les confondent avec des proies.
La France distribue 18 millions de sacs plastiques chaque année dans l'hexagone. Interdits dans certains pays, notamment en Afrique du Sud, la législation sur le sac plastique en France et en Belgique est en cours d'évolution :  les sacs plastiques non biodégradables ne peuvent plus être distribués gratuitement aux caisses.
La Belgique commence aussi à prendre le pas, des sacs de papier recyclé remplassent progressivement au rayon fruits et  légumes, notamment, les sacs plastiques. Sur les marchés,  les commerçants ne vont bientôt plus dopnner des sacs plastiques ....Mais ils ont l'autorisation d'écouler leurs stocks!!!

La distribution de sacs cabas réutilisables, déjà utilisés dans plusieurs  supermarchés depuis plus de 10 ans qui ont définitivement abandonné le sac plastique de caisse, sera généralisée.
Les technologies évoluent avec la mise sur le marché des sacs 100 % biodégradables à base d'amidon de maïs, mais qui coûtent jusqu'à 10 fois plus chers que les sacs à base de polyéthylène.
Les consommateurs ont un grand rôle à jouer concernant l'utilisation de sacs plastiques : ils doivent adopter une consommation responsable en refusant les sacs plastiques de caisse, et en amenant systématiquement leurs sacs cabas avec eux pour faire leurs courses.
Essayons ensemble que les images suivantes n'appartiendront plus qu'au passé.:
 
Le mot de la fin:
 
Bon dimanche et excellente semaine à tous.
11/02/2017 - 10:49
Des mini drones pollinisateurs pour
venir en aide des abeilles.

Source: Métro Belgium



Un mini drone équipé d’un gel spécial qui lui permet de polliniser des fleurs a été créé par des chercheurs japonais pour venir en aide aux abeilles, essentielles pour féconder les récoltes mais menacées par la pollution et les pesticides. Ce petit robot pollinisateur télécommandé, muni de quatre hélices, est recouvert de trois millions de poils de cheval enduits d’un gel ionique,c’est à dire électriquement chargé, qui capture le pollen sur une fleur avant d’aller le déposer sur les pistils d’une autre, expliquent les scientifiques de l’Institut national japonais de science industrielle avancée de recherches technologiques sur les nanomatériaux (AIST).
 
Protéger contre des prédateurs Ces travaux menés notamment par le chimiste Eijiro Miyako étaient publiés jeudi dans la revue américaine Chem. Ces drones peuvent fonctionner 150 minutes grâce à une pile rechargeable.
Dans des expériences séparées avec des fourmis et des mouches, ce gel, découvert par hasard 10 ans plus tôt par Eijiro Miyako, a également des effets de camouflage car il change de couleur selon les différentes sources lumineuses.
Cette propriété pourrait permettre de protéger les mini robots pollinisateurs contre des prédateurs qui essaieraient de les détruire en les prenant pour des insectes.
Remplacer la pollinisation manuelle.
Une propagation robotisée du pollen, dont la taille varie de 10 à 100 microns avec de multiples formes, a tout d’abord le potentiel de remplacer la pollinisation manuelle, fastidieuse et coûteuse, qui est encore pratiquée pour certaines cultures.
Les agriculteurs qui veulent créer des espèces hybrides ou éviter une pollinisation sauvage n’ont en effet pas d’autrechoix que de polliniserleurs cultures à la main en utilisant des pinceaux, expliquent ces chercheurs.Dans la province chinoise du Sichuan, des poiriers et pommiers qui produisent des fruits très prisés sont ainsi pollinisés à la main, les producteurs recourant même aux pesticides pour éliminer tous les insectes et éviter une pollinisation sauvage par d’autres variétés.
Mais ce procédé est utilisé sur des superficies assez réduites. Une pollinisation manuelle des vastes étendues de pommiers aux Etats-Unis coûterait par exemple quelque 880 millions de dollars, selon les estimations de ces chercheurs.
 
Seule alternative du futur ? Le recours à une pollinisation avec des insectes-robots sophistiqués est de ce fait une option attrayante surtout face à la diminution rapide du nombre d’abeilles dans le monde. Au rythme actuel du déclin des populations de ces insectes, les pollinisateurs robotisés pourraient bien être un jour la seule alternative. Les colonies d’abeilles sont décimées depuis quelques décennies par la maladie et des parasites ainsi que par les effets néfastes des pesticides. Les récoltes de fruits et légumes pollinisées par les abeilles représentent plus de 15 milliards de dollars chaque année aux Etats-Unis.
Dans cette partie-ci du blogue, je constate non sans un certain mépris que une fois de plus on parle de fric, de ce que cela peut rapporter mais onne parle pas des moyens que l'on pourrait mettre en oeuvre, justement pour sauvegarder les vraies abeilles, c'est avec angoisse que je vois ici que ces mini-drônes pourraient malheureusement être la seule alternative si tout n'est pas mis en oeuvre pour assurer la survie des  vraies butineuses.....

 
L’apparition de robots pollinisateurs est devenue possible grâce aux récentes avancées en micro-fabrication, qui permettent de produire des machines intelligentes d’une taille approchant celle des abeilles. Les progrès dans la vision artificielle et le recours au GPS ouvrent également la voie à des robots autonomes. « Ces découvertes, qui auront des
applications pour l’agriculture et la robotique entre autres, pourraient aboutir à la mise au point de pollinisateurs artificiels et aider à répondre aux problèmes résultant du déclin des populations d’abeilles »,estime Eijiro Miyako.

Bien que ces travaux soient encore loin d’être mis en application dans les cultures, ils représentent un premier pas pour se préparer à un avenir dans lequel les abeilles seront plus rares. Outre ces scientifiques japonais, plusieurs équipes de recherche travaillent à la mise au point de tels mini-robots pollinisateurs, à l’Université de Harvard ou au seindu groupe Google notamment.
Voilà, chers amis, en lisant ces dernières lignes, on pourrait croire que pour le monde des chercheurs, le sort de nos pauvres abeilles est jeté mais,n'êtes vous pas d'accord avec moi pour encore pouvoir avoir si on peut dire, la chance de regarder pendant les belles saisons, ces êtres vivants, extraordinaires, qui vont de fleurs en fleurs?

Et après, de voir le retour vers la ruche de ce petit monde bien organisé?
Va t'on nous priver à l'aide de ces minirobots de cette image-ci:


Je vous souhaite un excelent weekend
Amitiés
11/02/2017 - 10:39
ESCAPADES DANS LES FORÊTS FRANÇAISES.
À LA DÉCOUVERTE DES SCULPTURES VÉGÉTALES POÉTIQUES


Il exprime sa créativité avec des sculptures végétales poétiques dans les forêts Françaises.
Non, il ne s'agit pas là de l'oeuvre de sorcières habitant l'orée des bois, mais d'un artiste qui a décidé d'exprimer son art par la nature et le temps.
ParHarold Paris 9 février 2017

Si, à l’occasion d’une promenade en forêt, vous tombez nez à nez avec une sculpture aux formes étranges, ne vous inquiétez pas trop. Non, il ne s’agit pas d’un cercle de sorcières qui vous a tendu un piège, mais peut-être du travail de Spencer Byles.
Cet artiste britannique vivant en France s’est amusé à parcourir les forêts de sa région pendant près d’un an, entre 2014 et 2015, et à y créer des sculptures surréalistes en n’utilisant que des matériaux trouvés sur place.

Crédit : Spencer Byles

Ses terrains de jeux favoris ? Les forêts de La-Colle-Sur-Loup, Villeneuve-Louvet ou Mougins où il a pu créer ses oeuvres avec l’accord des propriétaires des lieux.

Spencer Byles pratique un art qui invite à la découverte. En effet, il n’indique pas explicitement où sont situées ses oeuvres, et partage celles-ci à l’aide de son site.

Une fois son oeuvre finalisée, le temps fait son oeuvre, et celle-ci est appelée à disparaitre, laissant simplement un souvenir étrange aux randonneurs qui auront eu le plaisir de croiser celles-ci lors de leurs pérégrinations.
Quand on lui demande ce que ses créations représentent...
Il Explique...

« Je ne préfère pas partager ma vision de ce que chaque sculpture
représente selon moi. Elles n’ont pas de nom non plus. Tout dépend du
spectateur et de ce qu’il ou elle pourrait voir ou ressentir. »

Un travail poétique, et éphémère, que l’on vous propose de découvrir avec les quelques clichés ci-dessous...
























Un reportage lui a été consacré par les équipes de CultureBox :
Un travail magnifique et plein de magie !
De quoi avoir un peu de compagnie artistique pour la cueillette de champignons par exemple...

Source : Photos...Spencer Byles
11/02/2017 - 09:11
Un russe bâtit une église de neige dans un village sans église.


Alexander Batyokhtin est un habitant de Sosnovka, village de Sibérie, qui a bâtit une église de neige dans son village qui ne disposait pas de lieu de culte.
Il a passé 6 semaine à travailler quelques 12 m3 de neige pour réalise un igloo chapelle afin de permettre aux villageois de fêter
noël et l’épiphanie plus dignement.
Il s’est mis au travail dès les premiers flocons et a eu la bonne fortune d’avoir une année neigeuse. Il a élevé cette structure de 3 mètres de haut par des températures jusqu’à -30°C pour le plus grand bonheur des habitants du village.
Une fois sa chapelle édifiée et rentré chez lui, et à son retour il a eu le plaisir de voir son ouvrage décoré de divers icônes et croix par les villageois.
Son église de neige, bien que temporaire, a fait la fierté du village et de nombreux habitants des villages alentours, eux aussi dépourvu de lieu de culte, viennent la visiter.

Clic ici.......http://dai.ly/x5b8xf6


11/02/2017 - 07:43
SCULPTURES A LA TRONCONNEUSE....
par Simon O'Rourke

Il sculpte à la tronçonneuse...
Etonnant et beau!

 




































11/02/2017 - 07:40
ILLUSTRATIONS DE MAGASINS DE TOKYO
Mateusz Urbanowicz
illustrateur polonais et designer numérique
 
Dans ses illustrations, Mateusz n'apporte pas les contrastes envoûtants de Tokyo, au lieu de cela, il dépeint les parties tranquilles et ordinairesde la ville, nous montrant cette métropole à travers les yeux des gens du pays.
 
Magasin de viande de Yamane , district de Nippori (à gauche), Tsuruya anciens tailleurs, maintenant rétro magasin variété, district Jinb?ch? (à droite)


Salon de coiffure Kobayashi, district de Sanbanchyo


Isetatsu magasin d' impression en bois traditionnel couleur, district de Yanaka (à gauche), magasin de viande Ootoya , quartier Koujimachi (à droite)


Restaurant chinois , quartier Takadanobaba (à gauche), magasin de vélos Miyake à Kagurazaka et Kichijyouji (à droite)

Noike sushi restaurant, quartier de Yanaka

Nakashimaya magasin de soupe japonais, district de Mejiro (à gauche), cuisine Kuku restaurant, district de Kichijyouji (à droite)


11/02/2017 - 07:37
Collection de costumes féminins du château de Malmaison.
L’exposition rassemble cinquante costumes et accessoires du vêtement du Premier Empire rarement présentés du fait de leur extrême fragilité.

 


Cette collection exceptionnelle est la seule à réunir autant de pièces textiles ayant appartenu à l’impératrice Joséphine, et à sa fille
Hortense, dans le lieu même où elles vécurent. Elle comporte avant tout des oeuvres dispersées par le temps et les circonstances politiques, puis retrouvées et acquises par des collectionneurs et des amateurs. Il en résulte un ensemble de pièces somptueuses et de souvenirs émouvants qui s’entrecroisent pour tisser un peu de l’histoire de Joséphine Bonaparte.

 
Parler de la garde-robe de l’impératrice, c’est souvent montrer ses folies en matière de mode, et son goût pour les innovations du couturier HippolyteLeroy qui a su si bien la comprendre, au même titre que Rose Bertin avec Marie-Antoinette. Au-delà des éclats superficiels, le visiteur découvre son élégance en suivant le fil, parfois discontinu, des souvenirs d’une vie d’impératrice.

 
Le parcours de l’exposition débute dans la salle des atours, lieu authentique où étaient rangés les vêtements de Joséphine.
Il propose ensuite une mise en scène de somptueuses robes et manteaux de cour. Ses robes de jour assorties de leurs accessoires (châles, chaussures...) sont enfin présentées, ainsi que des robes provenant de familles aisées,reflets de celles que Joséphine et Hortense auraient pu revêtir.








 

 









 
11/02/2017 - 07:31
Napoléon naît dans cette demeure le 15 août 1769.
 

 
Il y résidera jusqu’à son départ pour le collège d’Autun, à l’âge de neuf ans. A cette époque, Charles et Letizia Bonaparte occupent le premier étage et ont la jouissance de la cuisine située au rez-de-chaussée. Leurdemeure s’agrandit en 1774 d’une terrasse construite par le père de Napoléon. Les deuxième et troisième étages qui appartenaient à d’autres membres de la famille sont achetés au fil des ans. La famille Bonaparte,acquise à la République, doit quitter l’île tombée aux mains des Anglais en 1793.

Quatre ans plus tard, la Corse reconquise, Letizia Bonaparte, mère de Napoléon, regagne Ajaccio et grâce à d’importantes indemnisations attribuées aux spoliés de l'occupation anglaise, elle agrandit et embellit la maison. Une galerie lumineuse est construite, et l’on meubleles appartements avec des commodes venues de Milan et des sièges commandés à Marseille. Napoléon y séjourne pour la dernière fois à son retour d’Egypte du 29 septembre au 4 octobre 1799. En 1843, la maison revient à Joseph Bonaparte, puis à Napoléon III en 1852.
Sous le Second Empire, la maison va accueillir la visite de l’Empereur Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie le 14 septembre 1860, puis celle de l’impératrice Eugénie et de son fils le Prince impérial le 29 août 1869, à l’occasion du centenaire de la naissance de Napoléon Ier, fondateur de la dynastie.
D’autres visiteurs illustres vont s’y presser : Gustave Flaubert, Pierre Loti, le Prince de Joinville, Joseph Conrad, Boni de Castellane, Elisabeth d’Autriche, Edouard VII… En 1923, le prince Victor Napoléon, héritier de
l'impératrice Eugénie, l’offre à l’Etat. Elle est alors classée monument historique.
En 1967, enfin, la demeure devient musée national, aujourd’hui rattaché au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.

Le bâtiment a été agrandi en 2004 par l’achat d’une maison voisine qui a permis d’ajouter des espaces consacrés au Second Empire ou aux expositions temporaires. Des campagnes régulières de restauration ont mis à jour les décors voulus par Napoléon III et Eugénie.

10/02/2017 - 17:12
L'ANCETRE DES TAXIS.....

7 février 1662 : ordonnance royale établissant les carrosses publics
(D’après « Paris : ses organes, ses fonctions et sa viedans la seconde moitié du XIXe siècle »(Tome 1), paru en 1869)
 
L'idée de mettre à la disposition du public des voitures qui, faisant le transport en commun et suivant des itinéraires déterminés, pouvaient offrir le double avantage de la rapidité et du bon marché, n’est pas nouvelle, et fut appliquée à Paris dans la seconde moitié du dix-septième siècle.
Le célèbre Blaise Pascal, l’auteur des Provinciales, inventa les carrosses à cinq sols qui furent solennellement inaugurés le 18 mars 1662.
 
L’établissement des carrosses,tirés par des chevaux non rosses,(Mais qui pourront à l’avenir par le travail le devenir)
A commencé d’aujourd’hui même.
...
Le dix-huit de mars notre veine
D’écrire ceci prit la peine.
 
C’est Loret qui le dit dans sa Muse historique, et on peut le croire.
La Bibliothèque de l’Arsenal possède une lettre de Gilberte Pascal avec post-scriptum de son frère, qui relate le même fait.
Les routes furent fixées de par le roy ; les cochers étaient vêtus aux couleurs de la ville de Paris, et les voitures étaient distinguées par un plus ou moins grand nombre de fleurs de lis, comme plus tard elles furent distinguées par des numéros.
 
 
  Voiture publique à cinq sols de Pascal
 
Il y eut trois lignes parcourues chacune par sept carrosses. La première, commençant à la porte Saint-Antoine, aboutissait au Luxembourg ; la seconde partait de la place Royale et s’arrêtait rue Saint-Honoré, auprès de Saint-Roch ; la troisième allait du Luxembourg à la pointe Saint-Eustache.

Le privilège de ces voitures avait été accordé par Louis XIV aux marquis de Sourches et de Crénan et au duc de Roannes qui, par alliance, tenait à la maison de Lorraine ; il est dit dans l’ordonnance, qui porte la date du 7 février 1662, qu’il leur est donné « faculté et permission d’establir en nostredite ville et fauxbourgs de Paris, et autres de notre obéissance, tel nombre de carrosses qu’il jugeront à propos, et aux lieux qu’il trouveront le plus commode, qui partiront à heures réglées pour aller continuellement d’un quartier à un autre, où chacun de ceux qui se trouveront aux dites  heures ne payera que sa place, par un prix modique, comme il est dit cy-dessus »

Les premiers carrosses ne pouvaient contenir que six personnes ; c’était trop peu ; on ne tarda pas à s’en apercevoir, et l’on y ajouta deux places de plus.
L’usage de ces voitures était presque exclusivement réservé à la bourgeoisie ; quelques gens de noblesse s’y montrèrent parfois, mais le cas parut assez rare pour que les gazettes du temps crussent ne pas devoir le passer sous silence ; quant au peuple, ainsi que l’on disait alors, il en était sévèrement exclu.
Ces carrosses durèrent une quinzaine d’années et disparurent sans laisser de trace.

Il fallut attendre bien des années avant de les retrouver, et ce n’est pas à Paris qu’ils se montrent, c’est à Nantes, en 1826.
Ils y obtinrent un succès qui engagea l’entrepreneur, Baudry, à demander de les établir à Paris.
Mais il fut éconduit par Delavau, alors préfet de police, qui vit peut-être un danger politique dans la circulation de voitures destinées à toutes les classes de la société.
Baudry s’en fut à Bordeaux installer un service inauguré le 25 octobre 1827.
Sur ces entrefaites, Debelleyme, qui avait remplacé Delavau, autorisa le 30 janvier 1828 Baudry, Boitard et Saint-Céran, à mettre enfin leur projet à exécution.

L’entreprise générale des omnibus fut fondée.