De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
07/11/2016 - 14:50
5 meilleures destinations pour découvrir les couleurs de l’automne au Canada
 
Pour vous aider à choisir votre prochaine destination pour une escapade automnale, voici les 5 meilleurs endroits pour observer les couleurs de l’automne au Canada :

Victoria, en Colombie-Britannique
Croyez-le ou non, la capitale de la C.-B. est l’endroit idéal pour voir les feuilles changer de couleur dans l’ouest du pays. Vous pourrez observer ce phénomène particulièrement au Butchart Gardens de Victoria.

Dans ce célèbre jardin japonais vous pourrez y voir  de magnifiques érables et chrysanthèmes dorés à la fin du mois d’octobre et en novembre. Si vous êtes sur place, n’hésitez pas à découvrir toutes les maisons de thé, les antiquaires et les galeries d’art. Je vous suggère fortement de vous arrêter au SOOKE HARBOUR HOUSE (article en anglais ), une des meilleures auberges au Canada, pour déguster un repas inoubliable.

À Victoria, vous trouverez également une variété de boutiques, de café-bistro et une architecture de style victorien comme les châteaux HATLEY (site Web en anglais) et CRAIGDARROCH (site Web en anglais) .

Le Sunken Garden au Butchart Gardens, à Victoria, en C.-B.En automne, le meilleur moment pour visiter Butchart Gardens est de la fin septembre à la mi-octobre, lorsqu’il y a moins de vacanciers sur place et que la température est beaucoup plus clémente. Si vous vous y rendez en novembre, ne manquez pas le GREENHOUSE TOUR pour avoir un aperçu des préparatifs et de l’entretien pour le printemps et l’été.

Les Rocheuses, en Alberta

Peupliers et bouleaux le long de l’autoroute vers BanffC’est connu, les Rocheuses sont spectaculaires en hiver, mais elles le sont
également en automne. Sur la route entre Jasper et Banff, préparez-vous àdécouvrir un des plus beaux paysages au monde à Icefields Parkways.

Vous y verrez une panoplie de couleurs automnales à travers le paysage.
Évidemment, les conifères ne changent pas de couleur mais de la fin septembre jusqu’à la fin d’octobre, les PARCS NATIONNAUX  DES ROCHEUSES prennent vie.

Rendez-vous au canyon Johnston et au Sommet du mont Tunnel près de Banff ou parcourrez le sentier du lac Agnes au lac
Louise. Pour profiter d’une vue à vol d’oiseau, prenez le téléphérique au sommet du mont Sulphur. Vous pourrez certainement y voir la faune locale.

Péninsule-Bruce, en Ontario
Située au cœur d’une réserve de la biosphère mondiale, le PARC NATIONNAL DE LA PÉNINSULE-BRUCE abrite des cèdres vieux de plus de mille ans aux couleurs flamboyantes,  des cavernes de calcaire anciennes et les eaux calmes de la Baie Georgienne.  L’un des meilleurs moyens pour découvrir le parc est à pied le long du sentier Bruce faisant plus de 800 km de long.

Le meilleur temps de l’année pour y aller est certainement de la fin septembre à la mi-octobre. Le Parc national Algonquin est également un endroit magnifique en Ontario pour découvrir les couleurs de l’automne.
Puisque le parc se trouve un peu plus haut en altitude, l’automne arrive généralement plus tôt soit de la mi-septembre au début octobre.
Avant de vous y rendre, assurez-vous de consulter le RAPPORT DE PARCS ONTARIO CONCERNANT LES COULEURS D'AUTOMNE  pour avoir une idée de l’évolution du changement des couleurs ainsi qu’une liste d’endroits où vous pouvez vous rendre pour observer les couleurs d’automne.


Découvrir les couleurs de l’automne dans le Parc national Algonquin.
 À L'AUTOMNE il y  a d’autres POINTS D'INTÉRÊT À DÉCOUVRIR EN ONTARIO. Vous pourriez profiter d’une escapade tranquille à Sault Ste. Marie, où l’on retrouve la plus ancienne concentration d’Européens au Canada.

Il ne faudrait surtout pas oublier la région des Chutes du Niagara. Vous pourriez les voir de très près à bord de la croisière Maid of the Mist –une expérience à ne pas manquer!

Les Laurentides, au Québec
Les Laurentides offrent des activités pour tous les goûts, en toute saison.
À l’automne, le Québec se transforme en un véritable festin visuel, fort probablement le plus spectaculaire en Amérique du Nord. Les érables tout comme les bouleaux changent de couleur.

Alors que les journées raccourcissent, les arbres prennent leurs couleurs et il n’est pas rare de voir les Montréalais prendre la route vers les Laurentides ou même les Cantons de l’Est pour admirer ces paysages colorés le temps d’une journée.

Un téléphérique au sommet du Mont-Tremblant à l’automne

Même si QUÉBEC EST UNE VILLE MAGNIFIQUE À DÉCOUVRIR EN TOUTE SAISON , il y a des régions environnantes toute aussi magnifiques, particulièrement à l’automne comme Charlevoix et les chutes Montmorency.
Ce site idéal pour une escapade automnale se trouve tout près de Québec.

Prévoyez une fin de semaine pour faire de la randonnée dans les montagnes ou vous asseoir pour déguster un met que vous ne
pourrez pas oublier dans l’un des complexes touristiques au cœur du village de Mont-Tremblant, à temps pour la symphonie des couleurs. Le meilleur temps de l’année pour s’y rendre est de la fin septembre à la fin octobre lorsque les feuilles ont toutes changé de couleur.
Pour planifier vos vacances afin de découvrir les couleurs de l’automne, jetez un coup d’œil à QUÉBEC ORIGINAL pour obtenir tous les détails concernant l’évolution des couleurs d’automne dans toutes les régions du Québec.

Piste Cabot, au Cap-Breton en Nouvelle-Écosse
Reconnue comme étant l’une des plus belles balades en voiture du monde sur l’île du Cap Breton, la PISTE CABOT offre également un paysage à couper le souffle avec certains des plus beaux arbres de l’Amérique du Nord,  particulièrement à l’automne. Vous
voyagerez le long de l’océan Atlantique, vous y verrez de la faune sauvage et sûrement quelques orignaux le long du chemin.

Le paysage est un mélange de style ingonish et anglais, des plages sablonneuses et des vallées à perte de vue dans les teintes d’orangé, rouge et doré.

Côte du Cap Breton
Le meilleur temps de l’année pour planifier une escapade automnale au Cap Breton est au début du mois d’octobre lorsque toutes les feuilles ont changé de couleurs, la majorité des vacanciers sont de retour à la maison et la température est parfaite.
07/11/2016 - 13:59
07/11/2016 - 13:16
   C'est bien Victoria ,voilà une personne de plus pour animer le forum
07/11/2016 - 13:03
il faut savoir !!!!!
 Le sport pour les majors !!!
 
RECOMMANDATIONS :
 
Vas-y mollo quand même...tranquillement


Plus ,
on prend de l'âge, plus il est important
d'incorporer l'exercice physique à notre
routine quotidienne.


C'est important pour le bon fonctionnement de
notre système cardiovasculaire et le
maintien de notre masse musculaire.


il est conseillé d'y aller mollo au début
pour ensuite augmenter la cadence.



AVERTISSEMENT : Cela peut être exténuant


Toujours consulter le docteur avant
d'entreprendre tout programme
d'exercices.



DESCENDRE tout en bas de l'écran..
 
 
 
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MAINTENANT REMONTE 
    C'est suffisant pour la première journée.  
             Beau.travail!
Ton index fonctionne à merveille, tu n'as pas de
tendinite.



Hi ! HI !.......
                         










07/11/2016 - 12:48
«je suis une Femme»....(plus concernée , mais....bon , toujours bon à savoir....., non ?)

Inégalités salariales hommes/femmes:
Pouvez-vous vraiment vous mettre en grève
ce lundi à 16h34?

Le 24 octobre dernier, des milliers d’Islandaises quittaient leur  travail, à 14h38.
Une manière de rendre visible leur
mécontentement face aux inégalités salariales
homme-femme qui, dans leur pays, sont estimées à
14 %.
Ce lundi 7 novembre à 16h34, les Françaises en
feront-elles autant ?
Elles y sont en tout cas invitées par le collectif Les Glorieuses. Qui n’a pas choisi la date au hasard : à partir de ce lundi
16h34 et 7 secondes, les femmes commenceront à
travailler « bénévolement » jusqu’à la fin de
l’année, puisqu’elles sont en moyenne payées 15,1 %
de moins que les hommes (sources Eurostat 2010).
Deux grévistes sinon rien
Si l’appel des Glorieuses séduit – leur message a été très relayé sur les réseaux sociaux et de multiples événements

sont d’ores et déjà programmés, notamment sur
Twitter, avec le hashtag #7novembre16H34 –
pouvez-vous vraiment vous permettre de cesser le
travail ce lundi, à 16h34 ? Soit, concrètement, de
vous mettre en grève ?
« La grève est un droit individuel qui s’exerce collectivement », avance Eric Rocheblave, avocat
spécialisé en droit du travail. Autrement dit : vous
ne pouvez pas être, dans votre entreprise, le seul
salarié (ou la seule salariée) à vous mettre en
grève. Vous devez, a minima, convaincre au moins
un(e) autre employé(e) de vous suivre dans ce
mouvement. En revanche, nul besoin d’obtenir le
soutien d’une quelconque organisation syndicale.
Deuxième règle majeure : pour exercer votre droit de grève, vous devez être directement concerné par la problématique sous-tendant l’appel à cette grève. Dans le cas présent, il faut donc que vous
soyez une salariée dont la rémunération est
effectivement inférieure à celle d’un collègue
masculin, pour un poste équivalent.
« La grève permet de porter des revendications professionnelles, c’est-à-dire des demandes qui
peuvent potentiellement être satisfaites par
l’employeur. Si ce dernier garantit déjà l’égalité
salariale homme-femme, il ne pourra pas agir. Dès
lors, les revendications ne sont plus d’ordre
professionnel, mais politique, et la grève devient
donc illégitime », détaille Eric Rocheblave.
Pas de préavis à respecter
Un employé peut toutefois se mettre en grève s’il n’est pas lui-même concerné par l’inégalité
salariale homme-femme, mais seulement si cette
inégalité est réellement subie par une ou plusieurs

autres salariée(s) de l’entreprise.
« Le droit privé
tolère la grève de solidarité interne », confirme Me
Eric Rocheblave.
Ces conditions réunies, la grève peut être lancée. Il n’y a pas de formalisme à respecter dans le
secteur privé : « Le droit de grève peut s’exercer sans préavis, c’est-à-dire sans en informer au
préalable votre employeur », précise Me Eric
Rocheblave. Ce lundi à 16h34, vous pouvez donc vous
lever et quitter votre poste en vous contentant de
prévenir – oralement ou par écrit – votre supérieur.
Mais certaines règles doivent être respectées : vous ne devez pas empêcher les non
grévistes de travailler, ni entraver la liberté de
circuler des collaborateurs et des visiteurs de
l’entreprise. Vous ne devez dégrader aucun bien. Et
vous devez effectivement cesser tout travail – le
fait de refuser d’effectuer certaines tâches, de
travailler au ralenti ou encore d’alterner les
périodes d’arrêt et de reprise du travail – ce que
l’on nomme la grève perlée – est interdit.

Si le salarié enfreint l’une de ces normes, il s’expose à une sanction, qui peut aller du simple
avertissement jusqu’au licenciement. Reste que selon
Me Rocheblave, se mettre en grève pour exiger
l’égalité salariale n’est pas la meilleure des
approches.
« Si une salariée fait l’objet d’une discrimination salariale, elle doit d’abord mettre en demeure son
employeur, c’est-à-dire lui demander de justifier
l’écart salarial constaté. Si l’employeur ne lui
répond pas ou lui donne une réponse qui ne la
convainc pas, elle doit saisir la justice prud’homale.
Elle a ainsi davantage de chance d’obtenir non seulement gain de cause, mais également un rattrapage de salaire sur les trois dernières années », détaille l’avocat.
Qui insiste : « En France, la discrimination salariale fondée sur le genre est interdite.
Les textes de loi qui protègent les femmes existent.
La meilleure façon de les faire respecter, c’est de passer par le juge ».


07/11/2016 - 11:43
  


                                                 MANGER  DES  HUITRES
- L'huître débarque en masse sur toutes les tables de réveillon. On en profite pour (encore) mieux la connaître.
Huîtres Marennes-Oléron


Que d'atouts nichés au sein de ces coquilles! Raffinée, excellente
pour la santé et la ligne, l'huître se déguste surtout dans le plus
simple appareil...


                                                     


C'est un bivalve, vraiment?
L'huître est un mollusque bivalve appartenant à la famille des ostréidés. Sa
coquille est composée de 2 parties rattachées par un muscle. Si
l'extérieur est feuilleté d'écailles gris-vert, l'intérieur est
recouvert de nacre blanche et mauve. Le mollusque repose dans la partie
inférieure et concave de cet écrin, attaché par un pied ; sa chair
luisante est teintée de blanc grisâtre, virant au gris perle, au vert ou
au beige. 
 
On la mange depuis si longtemps?
Sous l'Antiquité, l'huître était appréciée et consommée en abondance par les
Romains, les Celtes, ainsi que par les Grecs, qui se servaient de la
partie plate de la coquille comme bulletin de vote. Ils y gravaient le
nom de l'homme politique à bannir de la cité ; d'où l'origine du mot
"ostracisme". 
Plate ou creuse? Bretonne ou japonaise?
À l'état sauvage (en voie d'extinction), le mollusque hermaphrodite se

fixe sur les rochers, sur les autres huîtres ou sur tout objet pouvant
l'accueillir, formant ainsi des colonies. L'huître indigène originelle
est l'huître plate (Ostrea edulis), mais sa production est devenue très marginale (la belon, issue de Bretagne, est la plus appréciée de cette famille).  
L'huître portugaise l'a supplantée en 1868 lors de son arrivée dans l'estuaire
de la Gironde. Mais après une épizootie dans les années 1970, c'est
l'huître japonaise qui fut importée et qui représente aujourd'hui la
majeure partie de la production française d'huîtres creuses (Crassostrea gigas). 
D'où viennent leurs petits noms?
La plupart des huîtres sont élevées dans des parcs, nécessitant un
important travail manuel (mise en poches, retournement des poches,
tri...). Les naissains (ou larves) provenant de bassins spécialisés
(Arcachon notamment), sont ensuite élevés pendant 3 ans dans des bassins
plus propices à leur développement. Ce sont ces bassins qui donneront
leur nom aux huîtres : Marennes-Oléron, de Normandie (Ouest Cotentin,
isigny, saint-vaast...), de Bretagne (cancale), d'Arcachon, de Vendée,
de Méditerranée (étang de Thau, bouzigues), de Corse... 
Faut-il vraiment la consommer les mois en "R"?
Il est de coutume de les déguster pendant les mois en "r" -de septembre à
avril. Le reste de l'année, elles sont dites "laiteuses" (ou grasses),
car elles produisent de la laitance: une semence blanchâtre et crémeuse
qui fait grimacer bon nombre d'amateurs, préférant les déguster en
saison -pile au moment des fêtes! 
C'est quoi l'huître triploïde?
Ou "huître des 4 saisons". C'est une variété d'huîtres qui a subi une
manipulation chromosomique (mais pas une modification, comme les OGM) :
elle possède 3 paires de chromosomes au lieu de 2. Elle a été obtenue en
laboratoire par l'Ifremer afin de répondre aux demandes estivales.
Stérile, l'huître triploïde ne produit plus de laitance et comme elle ne
s'épuise pas à se reproduire, elle grossit et est commercialisée plus
rapidement (2 ans, au lieu de 3 en moyenne). Certains ostréiculteurs
traditionnels résistent à cette offensive triploïde. 
Quel calibre d'huître choisir?
Inversement proportionnel à la taille, le calibre indique le poids moyen de
l'huître : n° 5 (30 à 45 g), n° 4 (46 à 65 g), n° 3 (66 à 85 g), n° 2
(86 à 110 g), n° 1 (111 à 150 g), n° 0 (+ de 150 g, soit la taille d'un
steak !). Les "spéciales" sont plus charnues, les "fines de claires"
sont plus minces et souvent vertes, du fait de la présence d'une algue
dans les bassins (claires) où elles sont affinées. 
Pourquoi son prix augmente-t-il régulièrement?
L'huître est étroitement dépendante de la qualité de son écosystème, soumis à
rude épreuve (pollutions d'origines diverses, réchauffement des
eaux...). Depuis 1995, une épidémie frappe les huîtres juvéniles
(jusqu'à 18 mois), provoquant une surmortalité qui met à mal la filière
ostréicole et provoque une hausse du prix des bourriches. 
Que m'apporte-t-elle?
L'huître est un aliment-santé hors pair, contenant un taux record de nutriments :
protéines, sels minéraux (iode, zinc, sélénium, manganèse, 2 fois plus
de fer que la viande), etc. Et tout cela pour un minimum de calories : 2
à 3 % de matière grasse ! Les huîtres se conservent au frigo une
semaine après achat, bien serrées et coque en bas. Elles s'ouvrent au
dernier moment (une heure avant la consommation), avec un bon couteau et
une main protégée! 
Il vaut mieux la manger...?
Dans son plus simple appareil, c'est ce que vous diront les adeptes. Bien
fraîche mais pas glacée. Pour les néophytes, quelques artifices (filet
de citron, vinaigre à l'échalote ou simple tour de moulin à poivre)
permettent d'habituer le palais à cette saveur maritime, qui se prête
aussi à de nombreuses recettes, crues ou cuites

 Bienfaits 


Comme la plupart des coquillages et crustacés, l'huître présente un faible apport calorique : 57 kcal/100 g. Et, si dans l'huître les lipides sont peu nombreux, sachez qu'ils ont l'avantage
d'être, pour la plupart, des oméga 3. De récentes études ont montré que ces fameux acides gras insaturés permettaient d'abaisser le taux du mauvais cholestérol et d'ainsi protéger des maladies cardio-vasculaires.
L'huître est cependant très nourrissante grâce à
sa haute teneur en protéines : 6 g/100 g. Aussi, en entrée, limitez la quantité, si vous voulez que
vos convives gardent de l'appétit pour la suite du repas !


                                           

Valeurs nutritionnelles
pour 100 g



Protides 6 g

Glucides 3,3 g

Lipides 2 g

Calories 57 kcal


L'huître présente une belle palette de minéraux
et oligo-éléments : du phosphore, du fer, véritable anti-fatigue et antidépresseur naturel, du cuivre qui renforce l'assimilation du fer et aide à lutter contre les
radicaux libres (antioxydant), du sélénium qui, lui aussi, possède des propriétés antioxydantes, du zinc, bénéfique pour le système immunitaire et pour le
développement du foetus...

Autre atout, l'huître présente une bonne dose de vitamines B, et notamment de vitamine B12 essentielle au fonctionnement des cellules, à commencer par les cellules nerveuses.
Pour finir, ce mollusque exquis, léger et stimulant, serait doté
de vertus aphrodisiaques.


 Dégustation 



Choisissez-la vivante, donc intacte et bien fermée. Si elle est ouverte, frappez-la : lorsqu'elle est fraîche,
elle se referme.
Elle doit être lourde, c'est le signe qu'elle a conservé son eau.
En fonction du mode de dégustation prévu, reportez-vous
au classement de l'huître. Plus le numéro est petit, plus elle sera grosse. Ainsi l'huître n° 0 est la plus
grosse des creuses (la plus grosse des plates étant la n° 00
ou n° 000) tandis que la n° 5 sera la plus petite. Préférez
les n° 5 pour un apéritif, les n° 3 ou 4 pour une entrée.
Prévoyez alors 9 à 12 pièces par personne, ou seulement
6 sur un plateau de coquillage. Les plus grosses (n° 0, 1 et 2) sont
idéales pour la cuisson ; là aussi, 6 pièces sont
nécessaires pour satisfaire chaque convive.

Conservez-la 4 à 5 jours après la date d'expédition (inscrite sur les bourriches), dans une pièce fraîche et aérée
(cave, garage) ou dans le bas du réfrigérateur.
Elle doit être disposée à plat, partie creuse en dessous, afin qu'elle garde son eau. Elle doit absolument être consommée,
ou préparée, vivante : lorsqu'elle résiste à
l'ouverture, sa fraîcheur est garantie.
La règle d'or, à suivre pour profiter de la saveur optimale
de votre mollusque, est de ne jamais la poser sur de la glace, qui détruit son arôme.
Ecaillée, l'huître recouverte de son jus peut se conserver
quelques mois au congélateur. Sa texture en sera altérée,
mais elle se prêtera très bien à la cuisson.

Consommez-la après l'avoir ouverte à l'aide d'une fine lame, par incision du côté arrondi de la coquille, qui permet de sectionner
le muscle adducteur.
Dans l'idéal, ouvrez-la seulement 30 minutes avant la dégustation
et jetez la première eau. Elle en fabrique, en effet, une seconde
qui s'avère être bien plus goûteuse.
Vous pouvez la servir, fraîche (8°C est la température parfaite), posée sur un lit d'algues ou de gros sel.
Crue, l'idéal est de la déguster nature. Dans tous les cas,
évitez de la noyer sous le jus de citron ou le vinaigre à
l'échalote, qui risque de "casser" sa saveur. Appréciez-la
également sur une tranche de pain de seigle tartinée de
beurre, salé bien sûr, en clin d'oeil à la Bretagne.

Elle se déguste aussi chaude. Elle permet toutes sortes de cuisson : à la vapeur, au four, en potage, sur la braise... L'idéal
étant de ne pas la faire cuire plus de 5 minutes.
Vous ne connaissez pas ? Vous appréhendez ? Essayez l'huître pochée dans son jus, ou encore, l'huître à la Rockfeller, une préparation qui consiste à la recouvrir d'épinards, de chapelure, parfois d'une goutte de Tabasco, ou de
quelques graines d'anis, avant de passer le tout au four. Le succès
est garanti.
De même si vous remplacez les épinards par du caviar d'aubergine.
Vous pouvez, sinon, vous inspirez des Portugais qui aime la cuire en brochette, au feu de bois, avec du lard salé et du chouriço (saucisson piquant).
Délicieuse également, l'huître frite : à (re)découvrir absolument !
Son jus permet aussi, simplement, de parfumer les préparations, tel que sabayons ou veloutés.

Côté vin, l'huître se marie très bien avec le vin blanc très sec et peu fruité (Muscadet, Chablis, Meursault...)
ou avec certains rouges peu tanniques. Et si vous l'accompagnez avec du
champagne, c'est encore meilleur. Dans ce cas, préparez-la en papillote
avec du foie gras, et vos invités seront comblés !

 Histoire 



Déjà à l'époque préhistorique, on ramassait et mangeait les huîtres.
Sous l'Antiquité, les Grecs se régalaient aussi de ce savoureux mollusque et se servaient de sa coquille pour voter l'exil des indésirables, ce qui donna naissance au mot
ostracisme.
On la retrouve aussi dans les banquets des Romains qui la faisait venir de Gaule.
En France, très appréciée par nos plus grands monarques, à commencer par François Ier et Henri IV (qui en avalait parfois jusqu'à 20 douzaines !), l'huître
a peu à peu acquis une place privilégiée dans notre
gastronomie.

C'est au 19ème siècle que l'ostréiculture, avec les premiers parcs d'élevage, a commencé à se
développer. Attaquée par des épizooties au début
du 20ème siècle, l'huître s'est vue décimée.
Les producteurs ont alors dû repeupler les côtes à
l'aide de l'huître japonaise, une espèce plus résistante,
qui s'est depuis très bien acclimatée. Elle est d'ailleurs
toujours très consommée chez nous aujourd'hui. Mais en conséquence,
elle est devenue un produit rare, et donc, un produit cher.

L'huître est un mollusque bivalve qui peut présenter une coquille plate (ostrea) ou creuse (crassotera), recouverte d'écailles grises ou brunes, rugueuses et épaisses. Sa valve
supérieure est plus plate que celle du dessous, qui contient la
chair. Celle-ci est luisante et sa couleur oscille entre le blanc-gris
et le vert, en fonction de sa nourriture.
On la trouve depuis le rivage jusqu'à 20 mètres de profondeur. Elle se
fixe sur les rochers, parfois en colonies. Après 2 à 4 ans
(parfois 7) d'élevage dans des parcs, baignés par des eaux
scrupuleusement contrôlées, en littoral, elle atteint une
taille suffisante pour être commercialisée. Quant aux meilleures
huîtres, elles sont affinées dans des claires.
                                        

                                           


L'huître plate possède une chair tendre et sa saveur d'iode et de sel est très prononcée. Belon, Cancale...
c'est principalement des baies de Bretagne que provient cette espèce
réputée, mais aussi de Méditerranée. On la trouve également
en Amérique du nord. Elle peuple la côte Atlantique, depuis
la Norvège jusqu'à l'Espagne. Elle peut vivre plus de 30
ans.
Le pied-de-cheval est une variété d'huître plate de grande taille, extrêmement
savoureuse, mais très rare. Elle ne se trouve qu'à l'état sauvage, sur
certaines côtes bretonnes.

L'huître creuse possède, quant à elle, une chair verte, due à son alimentation à base d'une algue bleue.
Elle est, en général, plus crémeuse, dodue et juteuse
que la plate. Cette espèce, qui recense les meilleures huîtres,
comme la Kumamoto (petite et douce), regroupe l'huître portugaise
- qui n'existe plus aujourd'hui car les épizooties l'ont décimée
- la japonaise et les américaines. Elle est référencée
selon son temps d'affinage dans les claires et le nombre d'individus à
l'intérieur de celles-ci :
- les "fines de claire", affinées 1 à 2 mois à raison de 20 coquillages/m².
- les "spéciales de claire", qui ont au moins 2 mois d'affinage, 10 coquillages /m².
- les "pousses en claire", les meilleures, grâce à un affinage d'au moins 4 mois, 5 coquillages/m².

Les Marennes d'Oléron et les huîtres du bassin d'Arcachon sont les plus
fameuses. Elle est, en règle générale, récoltée
vers l'âge de 3 ans, lorsqu'elle ne mesure encore qu'une dizaine
de centimètres.

Aujourd'hui, les plus importants producteurs d'huîtres sont les États-Unis,
le Japon, la Corée et la France. L'ostréiculture est aussi pratiquée dans
de nombreux pays, notamment l'Afrique du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande
et le Canada.


C'est au moment des fêtes que les Français en consomment le plus : près
de la moitié de la production nationale de 150 000 tonnes (dont 130 000 tonnes d'huîtres creuses).





















07/11/2016 - 10:52
9 conseils pour se préparer un hiver confortable
Se protéger du froid pendant l'hiver. Pour être tranquille avant les premiers frimas, il est temps d’inspecter son habitat et de procéder à
quelques vérifications d’usage. Installations de chauffage, ventilation,
toiture… Tour d’horizon.

Avant la baisse des températures, le ramonage du conduit de cheminée et
la révision de la chaudière sont des opérations incontournables à faire
réaliser par un professionnel.
En profiter pour faire aussi le tour de la maison : inspection de la
toiture et des gouttières, vérification des menuiseries, vidange des
réseaux extérieurs, etc.
Faire réviser la chaudière

La loi impose la révision annuelle des chaudières. Et une chaudière bien réglée engendre 8 à 12 % d’économies d’énergie.
Par ailleurs, bien entretenu, cet équipement onéreux risque 5 fois moins
de pannes ou d’incidents techniques. Propriétaire ou locataire, en
maison comme en appartement, c’est à l’occupant qu’il incombe de
contacter le professionnel qui se chargera de la prestation.

En cas de sinistre ou d’incident lié à la chaudière, l’attestation
établie par le professionnel à l’issue de la révision peut être demandée
par l’assurance. Si, avec une chaudière récente, un contrat minimal ne
comprenant que l’entretien suffit, il est souvent plus avantageux, pour
un équipement plus ancien, de conclure un contrat d’entretien comprenant
un ou plusieurs dépannages – compter de 60 à 140 € par an.

Selon les prestataires, ce type de contrat inclut uniquement les pièces et le déplacement, parfois la main-d’oeuvre également. Si le contrat
d’entretien est forfaitaire et se reconduit tacitement d’année en année,
le prestataire doit malgré tout avertir le particulier de son
renouvellement de 1 et 3 mois avant l’échéance. Il a l’obligation de
délivrer un document expliquant la démarche à suivre pour résilier le
contrat, à défaut ce dernier pourra être résilié à tout moment de
l’année sans frais (art. L136-1 Code de la consommation).




Il existe un contrat normalisé par l’Afnor pour l’entretien de la chaudière, garantie de clarté.
Si le contrat d’entretien n’est pas de ce type, vérifier qu’il s’en
rapproche le plus possible ou le demander à votre prestataire.


Contrôler les radiateurs Parallèlement à la visite annuelle du chauffagiste (entretien du brûleur et réglages de la chaudière) ainsi qu’à l’inévitable ramonage du conduit de cheminée ou de poêle, certaines actions (telles que chasser eau et poussière) sont à la portée de tous.

Elles permettent d’obtenir un meilleur rendement du système de
chauffage, et par là même de réaliser des économies d’énergie. Lorsqu’on
entend de petits gargouillis dans les radiateurs, un sifflement dans le
circulateur ou que la pression au manomètre de la chaudière baisse,
cela signifie qu’il est nécessaire de purger l’installation.

Cette opération simple commence par l’arrêt de la chaudière et l’ajout
d’eau dans le circuit pour faire remonter la pression. Il faut
entreprendre la purge par le radiateur situé le plus haut et le plus
loin de la chaudière puis poursuivre pièce par pièce, tout en contrôlant
la pression au manomètre.
Faire le tour de tous les appareils de chauffage permet également de
nettoyer en dessous et derrière chacun. C’est l’occasion de repérer les
mobiliers situés trop près d’une source de chaleur, et de les déplacer.
Les convecteurs électriques et autres émetteurs de chaleur seront
également plus performants propres, grâce à une grille dépoussiérée et
une façade nettoyée.


Pour purger un radiateur, placer un récipient sous la vis de purge tournée d’un quart de tour : l’air
s’évacue dans un sifflement.
Lorsque l’eau commence à sortir, resserrer la vis à la main.
Si l’écoulement continue et qu’il faut forcer pour fermer, cela signifie que la vis de purge doit être remplacée.





Si un robinet thermostatique est déréglé, ou qu’il tourne dans le vide, il est préférable de le changer.


Préparer le bois de chauffage Avant la livraison des bûches pour la cheminée ou le poêle, il faut déterminer où les stocker. Le bois doit être accessible facilement et protégé des intempéries dans un lieu lumineux et aéré.
Mieux vaut éviter la cave et le garage. À défaut d’une cabane de jardin
ou d’un hangar, un mur extérieur facilite l’empilement des bûches, à
condition de ne pas coller le tas à la paroi afin que l’air circule.

Le bois ne doit pas être en contact direct avec le sol mais posé sur une
dalle en béton ou une palette de façon à éviter que l’humidité ne
l’abîme. Il doit être protégé de la pluie par un auvent ou une bâche,
installée en légère pente pour éviter que l’eau ne stagne.
Des espaces aménagés aux extrémités du tas, laisseront circuler l’air
entre les bûches. Si la surface de stockage est réduite, alterner le
sens des lits de bois permet de stabiliser le tas en hauteur.

Le bois offre un meilleur pouvoir calorifique lorsqu’il est à
température ambiante, d’où l’intérêt de disposer quelques bûches à
proximité de l’âtre. La qualité de la flambée dépend du taux d’humidité
(idéalement 20 %). Si le bois humide brûle mal, trop sec il brûle vite
et offre un mauvais rapport calorifique.

L’essence détermine également la qualité du feu. Les résineux peuvent
éventuellement servir à l’allumage, car ils se consument vite et
dégagent rapidement de la chaleur, mais ils encrassent les conduits. Les
meilleures essences sont le chêne, le charme, l’orme, le hêtre, le
frêne et l’érable.



Un bois suffisamment sec est grisé en bout de bûche et fendillé, sans champignon ni moisissure.
Il résonne quand on cogne une bûche contre l’autre.


Nettoyer le système de ventilation

Une mauvaise ventilation engendre condensation et humidité. En principe, l’air de l’habitat est renouvelé
de façon naturelle ou mécanique.
Dans le premier cas, le logement est équipé de grilles hautes et basses
qui assurent l’aération des pièces. Dans le second, la ventilation
mécanique contrôlée, un dispositif renouvelle constamment l’air du
logement sans causer de déperdition de chaleur.
Dans les deux cas, le système doit être vérifié parallèlement à la mise en route du chauffage.
Les grilles et bouches d’air se nettoient à l’intérieur et à l’extérieur à l’aide d’un aspirateur, en prenant soin de retirer tout ce qui peut les obturer.
Si les entrées de VMC sont autoréglables, la membrane mobile ne doit

être ni collée ni déchirée et les parties hygroréglables aspirées sans
être mouillées.

Pour un nettoyage efficace des bouches, mieux vaut les démonter et les
laisser tremper dans un dégraissant dilué à l’eau chaude. Elles doivent
être bien sèches avant d’être replacées.
Les filtres se changent annuellement, surtout pour les VMC double flux.
Le ventilateur se nettoie à l’aide d’un chiffon sec.

Cette opération peut être déléguée à un professionnel, qui nettoiera
aussi l’intérieur des gaines avec un matériel adapté (compter environ
130 €).




L’humidité favorise le développement de moisissures, les problèmes d’hygiène et la dégradation des revêtements.
Pour fonctionner correctement et renouveler l’air de la pièce, les bouches d’aération ne doivent pas être encrassées.
Il faut donc les nettoyer tous les ans.


Protéger le compteur d’eau Lors des grands froids, il vaut mieux protéger son compteur d’eau du gel. En cas de détérioration de
celui-ci, le coût de son remplacement est en effet à la charge du
consommateur négligent. S’il se situe à l’intérieur, il suffit de

veiller à ce que la pièce reste "hors gel" en cas d’absence prolongée.
S’il est dans une pièce non chauffée (garage ou cave), il peut être
protégé par de la laine de verre, une gaine en mousse ou en réalisant un
caisson isolant.

Lorsque le compteur est situé dans un regard extérieur, comme ici, des matériaux isolants de récupération suffisent.
Attention cependant, certains absorbent l’humidité : laine de verre,
feuilles mortes, paille, couvertures, vieux journaux ou cartons.

Éviter aussi les plaques de polystyrène expansé dont les rongeurs sont
friands, et opter pour des plaques de polyuréthane ou de polystyrène
extrudé.
Penser aussi à vidanger le compteur extérieur en cas de résidence secondaire ou d’annexe inutilisée l’hiver.
La partie en amont du compteur appartient au concessionnaire et comporte un robinet.

Ne pas se contenter de le fermer pour éviter le gel. Purger la section
de canalisation entre le compteur et l’alimentation intérieure du réseau
en actionnant les deux vannes du clapet antipollution : l’une purge le
compteur, l’autre l’installation privée.



Pour vidanger, fermer le robinet d’arrêt (entre le compteur et la canalisation publique).
Ouvrir tous les robinets (intérieurs et extérieurs) pour évacuer l’eau des canalisations.



Ouvrir les vannes du clapet anti-retour, situé après le compteur.
Quand l’eau ne coule plus, les refermer ainsi que les autres robinets de l’installation.




Pour isoler le compteur, déposer dans la cuve des copeaux de récupération d’emballage de sorte que les
canalisations soient protégées par ce matériau.



Déposer une plaque de polyuréthane (ép. 3-4 cm) découpée pour s’ajuster au compteur.
Puis une seconde plaque aux dimensions du regard (- 1 cm).
Refermer le regard.


Jardin : penser au gel et aux outils Avant les premières gelées, penser à purger le système d’arrosage enterré. Vidanger complètement le dispositif.


L’alliance terre-humidité est corrosive pour les parties métalliques de
vos outils de jardin. S'ils n'ont  pas  été systématiquement nettoyés
après usage, gratter et les graisser avant de les entreposer.
C’est l’occasion de vérifier les manches et fixations. Sur les outils
munis d’une douille, il suffit d’un tour de vis. Les lames de bêches
émoussées peuvent être limées puis stockées en protégeant leur extrémité
avec une section de manchon isolant en mousse ou de tuyau d’arrosage.

Vider l’essence des réservoirs des appareils thermiques, le carburant stagnant risque de les endommager et perdra de toute façon son efficacité.


Penser à vidanger les systèmes d’arrosage enterrés ainsi que toutes les arrivées d’eau pour éviter qu’ils ne soient endommagés par le gel.




La sève colle aux lames du sécateur. Veiller à les désencrasser à l’alcool, puis les huiler au
chiffon doux ou pulvériser un lubrifiant.
Nettoyer  tous les outils avant de les remiser.


Inspecter les gouttières Si la gouttière est indispensable pour évacuer l’eau de pluie, elle récupère aussi les mousses et les feuilles mortes.
Un entretien annuel s’impose. Il est préférable d’empêcher les plantes
grimpantes de coloniser le toit afin de réduire la production de
déchets. Les ôter, équipé d’une bonne paire de gant.

Après le nettoyage, inspecter la gouttière à la recherche d’une
éventuelle fissure. Le cas échéant, une bande d’étanchéité bitumée
formera un pansement très efficace pour recouvrir et rendre étanche la
zone fissurée.
Attention, ne pas appuyer votre échelle directement contre la gouttière,
au risque de la voir riper. Dans la mesure du possible, utiliser un
écarteur de façade, voire un échafaudage.



Équipé de gants et d’un sceau, récupérer les déchets stagnants.
Pour éviter qu’ils tombent dans le tuyau de descente, progresser de la naissance de celle-ci vers le talon à l’opposé.




Empêcher les feuilles mortes de boucher le tuyau de descente en installant une crapaudine : une sorte de
tamis qui s’emboîte dans l’orifice d’évacuation de la gouttière.


Éviter les infiltrations sur les toitures

Lorsqu’elles s’installent sur la couverture, les mousses gênent l’écoulement des eaux de pluie.
Les décoller avec un grattoir, rincer, puis pulvériser un antimousse (par temps sec).
Deux à trois semaines plus tard, passer le nettoyeur haute pression dans le sens de la pente pour éviter les infiltrations.
Une fois les tuiles sèches, pulvériser un produit d’étanchéité qui prolongera leur durée de vie.

Le scellement des tuiles faîtières et de l’arêtier peut se fissurer : autant de passages propices aux infiltrations.
Colmater avec un cordon de mastic pour maçonnerie extérieure. Vérifier
la présence de noquets à la jonction de deux pans de toiture : ils
garantissent une imperméabilité sans failles.
Au besoin, en ajouter.




Même si les produits de traitement sont efficaces, gratter le plus possible avant le traitement antimousse.
Un vieux couteau à enduire ou une petite truelle conviennent.



Asperger le toit d’antimousse à l’aide d’un pulvérisateur de jardin (et une rallonge de lance) ou, comme
ici, directement raccordé avec le bidon au tuyau d’arrosage.



Un nettoyage à haute pression rendra au toit son éclat d’origine.
Veiller à travailler en toute sécurité : équipé d’un harnais juché sur une échelle de toit bien arrimée.



Procéder toujours au nettoyage haute pression du haut de la toiture vers le bas afin de ne pas soulever
les éléments de couverture et d’éviter d’humidifier les liteaux et
panneaux de sous-toiture.



Les noues récupèrent les déchets végétaux qui engendrent une humidité permanente dégradant les éléments de couverture.
Nettoyer cette zone pour faciliter l’écoulement de l’eau.



Colmater toute fissure sur le mortier au mastic pour étanchéité extérieure.
Au préalable, brosser la surface pour la débarrasser des mousses et de l’encrassement.



Pour retirer une tuile cassée, soulever les tuiles du rang supérieur.
Glisser le nouvel élément jusqu’à accrocher les ergots sur le liteau puis rabaisser le rang supérieur.



Vérifier également les autres points singuliers de la couverture : nettoyer les chatières et contrôler
les bandes d’étanchéité au droit des sorties de toiture.


Regards : vérifier l’évacuation Une fois les tuyaux révisés, vérifier également les regards d’évacuation : dégager tout ce qui est
susceptible de les obstruer en évitant de laisser partir les déchets
vers l’égout. L’eau est en effet néfaste lorsqu’elle stagne au pied du
mur.

L’humidité pénètre dans ce dernier et remonte à l’intérieur par effet de
capillarité. Si le mur de fondation jouxte un sol bitumé ou bétonné,
l’eau contenue dans le sol ne pourra pas s’évaporer et le phénomène de
capillarité sera accentué.

En prévention, curer efficacement le réseau d’évacuation avec un furet raccordé en sortie d’un nettoyeur haute pression.
Avec ses buses à "rétro jets" latéraux, le débouche canalisation constitue également une bonne solution.


Si les tuyaux sont bouchés, retirer le plus gros à la main.
Puis, poursuivre le nettoyage avec, au choix, le furet ou le débouche canalisation d’un nettoyeur haute pression.



Penser également à nettoyer les regards.
Dans le cas d'une installation d'un collecteur d’eaux pluviales, placer
un bout de grillage dans le regard pour filtrer les feuilles mortes.




07/11/2016 - 08:14
Les bienfaits des plantes carminatives.

On retrouve les carminatives en cuisine sous les appellations de fine herbes et d’aromates. Elles se cultivent facilement à même votre balcon puisqu’on a besoin d’utiliser qu’une petite quantité à la fois.
Les plantes carminatives contiennent toutes des huiles essentielles, lesquelles stimulent l’appétit et la digestion tout en prévenant les gaz intestinaux et les putréfactions. Les huiles essentielles étant volatiles, il est préférable d’utiliser ces plantes fraiches, autant que possible.
Exemples de plantes carminatives : ajwain, aneth, anis étoilée, asa-fœtida, basilic, cannelle, cardamome, céleri, coriandre, cumin, estragon, fenouil, gingembre, girofle, hysope, lavande, laurier, livèche, marjolaine, menthes, moutarde, muscade, romarin, sauge et bien d’autres.
Propriétés des épices courantes :
Vous ne soupçonnez peut-être pas les propriétés de certains aromates qui se retrouvent fort probablement dans vos armoires…

Basilic :
Le basilic rétablit l’appétit lorsque la digestion est entravée par les émotions. De plus, c’est une plante antispasmodique et diaphorétique, c’est-à-dire qui favorise la sudation lors de fièvres.

Cannelle : La cannelle élimine les parasites, combat le Candida albicans et réchauffe l’organisme. Elle stimule un peu le cœur tout en apaisant le système nerveux. La cannelle stabilise la glycémie, soulage les nausées et procure un léger effet aphrodisiaque.

Cayenne : Elle stimule instantanément la circulation périphérique, réchauffant les extrémités et augmentant la thermogenèse. La cayenne combat les parasites. Appliquée à l’externe sous forme d’huile infusée, la cayenne estompe la sensation de douleur en éliminant la substance responsable de la transmission du message de la douleur vers le cerveau.

Curcuma : Antioxydant, le curcuma purifie le lait maternel et le sang. Mélangé au miel, il soigne les maux de gorge. Anti-inflammatoire, il élimine par ailleurs les bactéries et les parasites du tractus digestif, ce qui est salutaire en cas de diarrhée amibienne ou de gastro-entérite, notamment.
On l’applique également sur les blessures ouvertes et les inflammations de la peau. Plus le curcuma est vieux, plus il est efficace, même sous forme de poudre.

Fenouil : C’est un antispasmodique et carminatif puissant qui apaise les crampes et évacue et prévient efficacement les gaz intestinaux. Les femmes allaitantes connaissent bien le fenouil en tisane pour favoriser la lactation ainsi qu’éviter les coliques et les gaz chez le bébé.

Romarin : Il stimule la circulation sanguine, particulièrement au niveau des artères irriguant le cerveau. Le romarin est ainsi une alternative efficace aux stimulants car il évite de surexciter le système nerveux.
Intégrer les plantes médicinales Pour être consommées, les plantes médicinales peuvent être transformées de multiples façons : poudre, infusion, décoction, huile, teinture, vinaigre, glycéré et j’en passe. Commençons par aborder les modes d’utilisations les plus simples, soit les poudres, les plantes séchées, les infusions et les décoctions.

Plantes séchées et poudres
Pour accommoder vos besoins, les plantes séchées peuvent être réhydratées par le trempage ou bien broyées avant d’être saupoudrées sur un plat, comme les salades, salades de fruits, tartinades, terrines, viandes et marinades.

Infusions et décoctions
Pour obtenir une infusion, il s’agit simplement de verser de l’eau bouillante sur des plantes et les laisser tremper quelques minutes pour en extraire les constituants. Elles sont généralement préparées à partir de plantes séchées, à l’exception notable des plantes aromatiques qui sont meilleures lorsqu’employées fraîches.
La décoction consiste à bouillir davantage la mixture, d’une dizaine de minutes pour les plantes plus tendres ou coupées en petits morceaux, jusqu’à quelques heures pour les plus coriaces.
Les baies, comme l’aubépine, l’églantier, le genévrier ou le schisandra, font de savoureuses décoctions.
Les proportions à utiliser varient selon les goûts et les plantes utilisées. Habituellement, on utilise environ une cuillère à thé ou à
soupe de plantes par tasse d’eau. Pour obtenir un dosage thérapeutique significatif, on doit généralement consommer l’équivalent d’une à deux tasses de liquide par jour, ou plus.
Ce qui est intéressant et versatile avec les infusions et les décoctions, c’est que vous pouvez remplacer l’eau de n’importe quel plat par une infusion de votre choix.
Ainsi, vous intégrez de nouvelles saveurs et des effets médicinaux à vos couscous, risottos, smoothies, soupes, végé-pâtés (essayez par exemple un mélange de cardamome et de gingembre) ou toute autre recette.
Quelques plantes médicinales qui se marient à votre cuisine… Voici une description des effets de plantes médicinales qui se prêtent bien à la cuisine et à l’alimentation quotidienne.

Racine d’astragale (Astragalus membranaceus)
Progressivement, l’astragale tonifie le système immunitaire et augmente la capacité du corps à générer de la chaleur. Faites-la bouillir une demi-heure ou pluset servez-vous de la décoction comme base pour les soupes.

Feuilles de mélisse (Melissa officinalis)
La mélisse, au goût légèrement citronnée, favorise le calme, la joie et le contentement. Fraîche, on l’ajoute en lanière aux salades de fruit.
Séchée, on en fait une infusion que l’on peut mélanger aux smoothies ou
aux bouillons, par exemple.
Prenez garde cependant, la réglisse peut augmenter la pression sanguine et interagir avec certains médicaments.

Racines et feuilles de pissenlit (Taraxacum officinalis)
Les feuilles du pissenlit sont excellentes en salade, et la racine, tranchée et cuite, accompagne bien les viandes rouges et les ragoûts.
L’amertume du pissenlit stimule les sécrétions digestives et entretiens la santé du foie. Quant à elle, la racine procure un effet prébiotique grâce à l’inuline, qui ne se digère qu’une fois dans l’intestin pour y nourrir certaines souches de bactéries.

Racine de réglisse (Glycyrrhiza glabra)
Peu de gens connaissent la réelle saveur de la racine de réglisse, sucrée et très peu anisée. Puissamment stimulante et énergisante, la réglisse n’a pas son pareil pour adoucir la voix et soigner les ulcères gastriques. Sa décoction est délicieuse dans les breuvages et les desserts.
06/11/2016 - 18:11
Images du jour  départ du Vendée Globe aux Sables d'Olonne

Salués par près de 350 000 spectateurs massés le long des digues du chenal des Sables d’Olonne, puis par plus d’un millier d’embarcations autour de la zone de départ, les 29 concurrents du Vendée Globe 2016/2017 se sont élancés à 13h02 dans des conditions météo exceptionnelles : soleil, vent de nord-nord-est pour 14 nœuds avecun léger clapot. Un départ donné symboliquement par S.A.S le prince Albert II de Monaco qui avait salué chacun des marins au moment de l’appareillage.

Dès le top départ, Kito de Pavant (Bastide Otio), Paul Meilhat (SMA), Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) et Vincent Riou (PR prenaient les devants d’une meute très groupée. Bertrand de Broc (MACSF) et Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager – Team Ireland) ont été signalés « Rappel Individuel » pour avoir mordu la ligne quelques secondes trop tôt. Ils ont dû repasser la ligne de départ…

Le 8e Vendée Globe est lancé, la régate planétaire peut commencer !


29 skippers sont sur la ligne de départ pour ce périple de près de trois mois.


Des milliers de personnes ont pris d'assaut, dimanche aux Sables-d'Olonne, dès les premières heures, les quais bordant le chenal
que les skippers du Vendée Globe vont emprunter tout au long de la matinée pour gagner le large

               "Vendée, Pays de Liberté"
06/11/2016 - 18:07
L'ISS comme si vous y étiez.

 Embarquez à bord de la Station spatiale internationale (ISS) pour une visite complète en vue subjective. La caméra « fish-eye » nous fait entrer danstous les modules, offrant des vues inédites. Bien sûr, la balade passe par Cupola, la baie vitrée sur l'espace... et la Terre.
Clic ici......http://dai.ly/x4zibl5
Depuis sa mise en orbite en 1998, seules 225 personnes issues de 18 pays ont été les passagers de la Station spatiale internationale (ISS). Pour faire profiter à tout le monde de ses intérieurs, la Nasa a embarqué une caméra dotée d'une optique fish-eye pour mener une visite guidée de l'ensemble spatial que va rejoindre le spationaute français Thomas Pesquet le 17 novembre prochain. Tenez-vous bien et laissez-vous porter par la caméra qui flotte dans cette structure évoluant à 7,7 km/s à
415 km d'altitude.
La visite débute dans « Cupola », une coupole d'observation avec sept hublots offrant une vue panoramique et faisant penser au poste de pilotage du vaisseau Faucon Millenium de la saga Star Wars. Notre planète bleutée et parsemée de nuages se dévoile à travers ces parois vitrées. La caméra flotte ensuite dans les différents modules dévoilant une ambiance et un agencement plutôt
éloignés des références cinématographiques des films de science-fiction.
L'astronaute Thomas Pesquet bientôt à bord de l'ISSDans la plupart des modules, les ordinateurs portables trônent au milieu d'une jungle de câbles, de tubes et d'autres éléments de structures. La station se livre au naturel, dans ses moindres recoins, sans rien dissimuler, pas même ses poubelles. Pourajouter à l'atmosphère 2001, l'Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, une musique apaisante accompagne le flottement de la caméra lors de ses déplacements.
Pour en savoir plus sur la vie à bord de l'ISS, Futura vous invite à retrouver notre spationaute national Thomas Pesquet dans la série Espace, l’odyssée du futur, sur Planète+, tous les vendredis soir à 20 h 55, jusqu'au 11 novembre.
Il y racontera le présent et l'avenir de l'exploration spatiale.
Baptisée Proxima, sa mission sur l'ISS se déroulera sur une période de six mois jusqu'à mai 2017. Il y mènera 62 expériences scientifiques, portant notamment sur une nouvelle génération de capteurs médicaux, pour étudier l'impact des vols spatiaux sur le corps humain et qui seront aussi utiles sur Terre.