STREET ART POETIQUE SUR LES FACADES DE PLUSIEURS VILLES DU MONDE
Le jeune street-artist lituanien Ernest Zacharevic imagine des oeuvres poétique au sein desquelles il intègre des éléments des façades et joue avec les perspectives. Des créations le plus souvent liées à l’enfance. Il a ainsi habillé les façades de nombreuses villes comme Lisbonne, Atlanta, New York, Hawaï ou encore Penang.
MACRO PHOTOS DE JONI NIEMELA photographe finlandaise
Bien que j'aime photographier diverses choses dans la nature de mon sujet préféré est le monde de la macro et ces petits détails qui obtiennent généralement inaperçu. L'un de mes principaux objectifs est d'essayer de transférer tous ces moments et ambiances pour le spectateur le mieux possible.
Déserté, un petit village de Dordogne reprend vie en misant tout sur le bio !
En 2008, Saint-Pierre-de-Frugie était encore l’un de ces innombrables villages français victimes de la désertification, de l’exode rural et du vieillissement de sa population. On n’y croisait pas un chat. Pourtant, moins de 10 ans plus tard, les gens s’y pressent par dizaines dans l’espoir d’y trouver une maison à vendre ! Que s’est-il passé entre temps ? Il s’est passé que le nouveau maire a tout misé sur le bio et l’écologie ! Gros plan sur un retour à la vie qui ne doit rien à la magie ! Gilbert Chabaud a été élu maire de Saint-Pierre-de-Frugies en 2008. Seulement voilà, ce petit village de Dordogne n’avait plus rien à voir avec celui de son enfance. Tous les jeunes étaient partis s’installer en ville pour y trouver du travail et le rectorat avait fermé l’école un an plus tôt, provoquant ainsi la fermeture du dernier commerce du village : le bistro qui préparait les repas de la cantine scolaire… Mais ça ne pouvait pas s’arrêter en si bon chemin. Les touristes, aussi écolos soient-ils, ont besoin de se rafraîchir et de se nourrir. En 2013, le village a donc rouvert les portes de son bistro dont la gestion a été confiée à un gérant venu de l’extérieur. Dans la foulée, le village a même eu droit à l’ouverture d’une épicerie bio alimentée par les agriculteurs de la région ! Retour de l’animation, retour des commerces, arrivée de nouveaux habitants… Ilne restait plus qu’à rouvrir l’école. Et, vu que l’éducation nationale y restait opposée, le maire a soutenu une institutrice qui souhaitait ouvrir une école Montessori. Bonne pioche : non seulement ça a marché mais, en plus, en une année scolaire seulement, les effectifs ont déjà doublé (l’établissement accueillant désormais 20 élèves) ! Cette belle histoire souligne une chose : la transition écologique ne doit pas être vue comme une contrainte à trainer comme un boulet mais bien comme une formidable opportunité d’avenir. La trajectoire étonnante de Saint-Pierre-de-Frugies en est la preuve : les gens sont prêts pour l’écologie. Mieux que ça : ils la plébiscitent !
C'est l'automne! Au lieu de déprimer à l'idée de ranger les maillots et la crème solaire, la rédaction a listé dix bonnes raisons d'aimer l'automne. Parce que l'été ne peut pas durer éternellement. 1. C'est l'occasion d'aller à la chasse aux champignons Les balades en forêt le nez au vent, en famille ou seul au monde. Les fricassées de cèpes.
2. On ne transpire plus à grosses gouttes en faisant deux pas Vous vous rappelez ces moments stressants dans le bus, à vous demander si votre jupe ou votre bermuda sont trempés après vingt minutes passées assis? La sensation très étrange d'avoir de l'eau qui roule de vos aisselles à votre flanc? Cette époque est révolue. Vous pouvez remettre des hauts près du corps et descendre l'avenue Jean-Médecin sans rentrer dans un magasin climatisé tous les 10 mètres.
3. C'est le moment d'admirer les couleurs de la nature Vous les voyez, ces dégradés oranges de folie? Quelle meilleure saison que l'automne pour spammer vos copains Instagram avec des photos de forêts, couchers de soleil...? Aucune.
4. C'est la rentrée des séries Kevin Spacey dans House of Cards L'été c'est bien, mais les choses sérieuses reprennent à l'automne. Vos séries préférées rempilent pour une nouvelle saison et vous savez ce que ça veut dire. ENFIN vous allez savoir ce que réserve la suite de American Horror Story, Homeland, House of Cards, How to get away with Murder, Les Revenants... L'automne fleure bon le binge-watching et les soirées pyjama.
5. Plus besoin de s'épiler méticuleusement Via Tumblr Allez, ne dites pas que vous n'êtes pas fatiguées de vos rasoirs et épilateurs. Quand au bout d'une semaine il faut recommencer l'éternel rituel, il vous suffit de sauter dans un petit jean en automne et hop, le tour est joué. Mais pas question de ranger robes et jupes au placard pour autant. Le collant opaque est votre nouveau meilleur ami.
6. Recommencer à s'habiller normalement Le Diable s'habille en Prada Fatigués de voir tout le monde déambuler tranquillement en short-claquettes dans les rues? Bonne nouvelle: c'est bientôt fini. Avec l'automne revient aussi le bon sens vestimentaire. Adieu, le style sacrifié sur l'autel de la chaleur. C'est le moment de remettre des vestes cintrées, des bottines du plus bel effet et des petits foulards. Parce que porter un t-shirt toute sa vie n'est simplement pas possible.
7. Il y a moins de touristes Moins. De.Touristes. Après le rush insensé de l'été, il est à nouveau possible de circuler sur la Prom, la Croisette ou le vieux-Nice sans se faxer entre les grappes de badauds hagards. Faire ses courses redevient normal. Se garer prend moins d'une demi-heure. On respire.
8. Les enfants sont à nouveau à l'école Du lundi au vendredi. Plus besoin de s'arracher les cheveux en pensant à la façon de les occuper. Alors oui, c'est triste d'une certaine façon. Mais se renverser dans un fauteuil, au calme, dans son salon, ça n'a pas de prix.
9. Il n'y a plus de moustiques Mais comment, comment avez-vous fait pour survivre à ces soirées caniculaires ponctuées de BzzzZZZzzZZzzz? Ciao bye-bye, moustiques Tigre et autres parasites. Vous pouvez à nouveau lézarder en terrasse sans vous auto-flageller au moindre picotement. Et enfin profiter de soirées sans avoir à subir cet ami qui n'a "pas une peau à moustiques" et n'hésite pas à le faire savoir.
10. Adieu marques de bronzage agricole
Vous avez bronzé nus cet été? Non? Alors comme tout le monde, vous avez les fesses blanches. Et peut-être plus. Ces marques de débardeurs, t-shirts, bermudas ou chaussettes vont enfin s'estomper et vous ne ressemblerez plus à une créature bizarre dans la nuit.
LA VIE QUOTIDIENNE DIFFICILE D'UN POMPIER AMERICAIN
Une sélection de photos par Gregg Boydston, un pompier américain qui fait partie du Service Hotshots US Forest, ce qui signifie qu'il est déployé pour combattre et éteindre les incendies de forêt, y compris dans les parcs nationaux. Une belle série de photographies qui nous montre la vie quotidienne difficile de ces pompiers.
Sur la frontière entre certains pays, il y a une ligne symbolique qui traverse un trottoir ou de petites affiches routières, au lieu de gardesarmés et clôtures de barbelés. En outre, il y a même des frontières créées par la nature elle-même !
1. La France et l’Allemagne
2. Le Vietnam et la Chine
3. La Suisse et l’Italie
4. La Roumanie et la Bulgarie
5. L’Allemagne et l’Autriche
6. Les États-Unis et le Mexique
7. La Thaïlande, le Laos et la Birmanie
8. Haïti et la République dominicaine
9. L’Argentine et le Brésil
10. L’Espagne et le Portugal
11. La Lituanie et la Lettonie
12. L’Allemagne et la République tchèque 13. La Belgique et les Pays-Bas
Un mariage Russe à 1 milliard de dollars (1 000 000 000 $)
Said Goutseriev, fils du célèbre magnat du pétrole Mikhaïl Goutseriev, devenu lui-même directeur d’une raffinerie d’Orsk après des études à Oxford, s’est marié ce samedi 26 mars à Moscou. L’héritier de 28 ans a dit « Da » à Khadija Uzhakhovs, 20 ans, étudiante en chirurgie dentaire. Le mariage s’est déroulé au Safisa, la plus bling des salles de réception moscovites et, bien sûr, papa Goutseriev a mis les petits shots de vodka dans les grands. Selon le Daily Mail, la jeune mariée portait une robe Elie Saab, faite sur mesure et importée directement de Paris, et l’énorme gâteau du couple a coûté environ 25.000 dollars. Pour la musique, Said et Khadija avaient fait appel à quelques amis : Sting, Enrique Iglesias et Jennifer Lopez (qui n’a pas vraiment réussi à prononcer les noms des mariés, s’excusant pour la chose la plus difficile qu’elle ait eu à faire aujourd’hui) ont notamment assuré le show au cours de la cérémonie qui comptait 600 invités. Dans un décor floral féerique, Khadija Uzhakhov a fait une entrée magistrale dans sa robe avec une immense traîne Elie Saab haute couture de 11 kilos et valant plusieurs dizaines de milliers d’euros, importée spécialement de Paris. Une tiare, une paire de boucles d’oreilles et un collier, le tout en diamants, finissaient la tenue de princesse de la reine du jour. Parmi les invités, les familles des principaux concernés et le président de la République d’Ingouchie, proche de la famille Goutseriev. Mais certaines rumeurs semblent accréditer le fait que les tourtereaux ne s’arrêteront pas là. Il semblerait que les nouveaux mariés organiseront bientôt une soirée plus intime à Londres pour laquelle Elton John et Beyoncé auraient déjà été approchés afin de venir animer la soirée. Dans l’album photos…
Le 21 septembre 2001, l'explosion de l'usine AZF traumatisait toute une ville. Quinze années ont passé, deux procès(bientôt le troisième) et au-delà du choc se pose la question de la mémoire, des souvenirs. Explications, reportages. Visionnez aussi ici le documentaire "AZF, 10h17 : chronique d'une blessure toulousaine". "Vivre avec" : 15 années de souffrance pour certaines victimes 15 ans. A l'échelle d'une vie c'est déjà beaucoup. Au regard des souffrances, physiques ou psychiques que certains endurent au quotidien , c'est une éternité. Il y a évidemment les blessés physiques. Mais il y a aussi des blessures plus invisibles. La perte d'un proche. Des insomnies. Des acouphènes. Sursauter quand une porte claque ou au moindre pétard.
Une équipe de France 3 Midi-Pyrénées (Marie Martin et Jean-Pierre Duntze) a rencontré certaines de ces victimes "anonymes" qui ont vécu ces 15 années. Liliane, toujours installée dans son appartement du quartier de la Faourette, face à l'ancien site de l'usine, qui rêve de la quitter pour tourner la page. Anne-Marie qui souffre de maux multiples, physiques et psychologiques, et dont la vie depuis ce 21 septembre 2001 n'est plus la même.
AZF, témoignages 15 ans après Témoignages de victimes 12 000 blessés ou traumatisés, 80 000 sinistrés Le Service d'aide aux victimes (SAVIM) continue, 15 ans après, de suivre les dossiers liés à l'explosion. Combien sont-ils ? Pour les dossiers liés à une expertise qui établit un rapport entre un préjudice physique ou moral et l'explosion, on a dépassé les 10 000 cas et on se rapproche des 12 000. Quant aux sinistrés, le nombre de dossiers atteint cette fois les 80 000.
Une ville traumatisée Ceux qui arrivent aujourd'hui à Toulouse, où le site a été totalement repensé, accueillant notamment le Cancéropôle (il n'y aguère que le cratère et quelques éléments industriels sous scellés judiciaires qui rouillent), AZF, ça peut paraître de l'histoire ancienne.
Mais si on gratte un peu sous la couche du temps qui passe, on trouvera tous un ami, un voisin, un collègue de travailqui était là ce vendredi 21 septembre 2001.
Il faut imaginer une grande partie de la 4ème ville de France sans dessus-dessous. Des toitures arrachées, des vitres briséespar milliers. Des centaines de tonnes de gravats.
15 ans après, toujours pas d'épilogue judiciaire La plaie ne se refermera jamais pour certaines victimes. Pour d'autres, elle s'estompe avec le temps. D'autres enfin attendent, 15 ans après, un épilogue judiciaire qui ne semble pas vouloir venir.
Après deux procès à Toulouse, en première instance en 2009, puis en appel en 2012, un troisième va s'ouvrir devant la Cour d'appel de Paris en janvier 2017. La Cour d'appel de Toulouse avait condamné la société Grande Paroisse et ledirecteur de l'usine, Serge Biechlin, pour homicide involontaire : 225 000 euros d’amende pour la société, trois ans d’emprisonnement, dont un ferme, et 45 000 euros d’amende pour Biechlin. Total et son ex-PDG, maison-mère de Grande Paroisse, avaient été relaxés.
Mais les condamnés ont déposé un pourvoi en cassation et la Cour de Cassation, en 2015, a cassé l'arrêt de Toulouse et renvoyé l'affaire vers la Cour d'appel de Paris, seule désormais habilitée, avec celle de Marseille, pour les dossiers industriels collectives.
Le principe narratif consistait à demander aux témoins de l'époque de se souvenir de ce qu'il faisait à la minute qui précédait l'explosion, au moment du choc et juste après. Il s'agissait en fait de voir comment le travail de mémoire s'effectue.
"Que faisais-je le 21 septembre 2001 à 10h17 ?" Chacun s'est souvent posé la question à Toulouse. Cette minute est bloquée dans les mémoires, comme sur les horloges de l'usine le jour J.
Inserm (communiqué de la salle de Presse) Face à la recrudescence des résistances aux antibiotiques, des chercheurs proposent des alternatives pour éliminer les bactéries multirésistantes... Des polymères en forme d’étoiles pour certains et, pour d'autres, la phagothérapie, c'est-à-dire la contre-attaque pardes virus. Aujourd'hui, les antibiotiques sont les seuls traitements qui combattent les infections bactériennes. Mais de plus en plus de bactéries résistent à ces traitements, certaines étant même « multirésistantes »... C'est-à-dire insensibles à tous les antibiotiques envisageables. L'accroissement des résistances rend plus difficile la lutte contre les infections bactériennes, alors que peu de nouveaux antibiotiques arrivent sur le marché. C'est pourquoi de nombreuses équipes se sont mises en quête d'alternatives aux antibiotiques. Ainsi, une recherche parue dans Nature Microbiology suggère d'utiliser de minuscules polymères en forme d'étoiles pour tuer des bactéries résistantes aux antibiotiques. Ces structures, qui contiennent de courtes chaînes protéiques, ont été mises au point à la Melbourne School of Engineering. D'après les expériences réalisées dans des modèles animaux, le polymère serait particulièrement efficace pour détruire des bactéries à Gram négatif, sans nocivité pour l'organisme. Le polymère tuait les bactéries de différentes façons (contrairement à un antibiotique qui a un mode d'action unique), ce qui expliquerait qu'il n'induise pas de résistance.
Des chercheurs de l'Inserm ont traité une pneumonie bactérienne grave de la souris grâce à des bactériophages, les virus qui s'attaquent aux bactéries. Une nouvelle piste de recherche pour lutter contre des infections résistantes aux antibiotiques grâce à la phagothérapie. Des virus viendront-ils bientôt au secours des patients atteints de pneumonie ? C'est bien possible à en croire les résultats de travaux précliniques menés par uneéquipe Inserm (unité 1137 Inserm/ université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité). Les chercheurs ont en effet testé cette approche avec succès, chez des souris souffrant d'une infection pulmonaire grave causée par la bactérie E. coli. Les animaux ont été traités avec des bactériophages (des virus qui infectent des bactéries, s'y reproduisent et entraînent leur destruction), spécifiques de la souche bactérienne à l'origine de leur infection pulmonaire. Cette approche est appelée phagothérapie. Elle est très ancienne, mais elle a été abandonnée dans les années 1940, suite à l'arrivée des antibiotiques. Seuls des pays de l'ex Union soviétique l'utilisent encore. Toutefois, dans ces pays, la phagothérapie est pratiquée de façon empirique, sans que les résultats de travaux rigoureux n'aient été publiés. Un travail de validation de la méthode reste donc à faire pour que la phagothérapie puisse être envisagée comme une alternative sérieuse à l'antibiothérapie, notamment en Europe et aux États-Unis. À l'hôpital Louis Mourier de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, Jean-Damien Ricard est parfois confronté à des infections nosocomiales impliquant la bactérie E. coli, qui entraînent des pneumonies sévères chez des patients sous assistance respiratoire avec sonde d'intubation. Dans ces situations, certains antibiotiques sont efficaces... sous réserve que la bactérie y soit sensible. Or, avec le problème croissant de l'antibiorésistance, ce n'est plus toujours le cas. C'est pourquoi Jean-Damien Ricard et son équipe ont souhaité tester la phagothérapie dans cette indication précise, afin de trouver une alternative en cas d'échec thérapeutique. Leurs travaux paraissent dans la revue Critical Care Medicine.
Les phages, aussi efficaces que les antibiotiquesPour cela, les scientifiques ont recherché des phages spécifiques de la souche bactérienne en question dans des eaux de station d'épuration. « Il existe des dizaines de milliers de phages différents dans l'environnement », rappelle Jean-Damien Ricard. Parmi tous ceux isolés, deux ont été testés dont un faiblement spécifique au départ mais devenu plus agressif vis-à-vis de la bactérie E. coli suite àune succession de co-cultures. Les chercheurs ont ensuite délibérément infecté des souris par la souche E.coli responsable de pneumonie et les ont divisées en trois groupes... Certaines n'ont pas été traitées, servant de témoin, d'autres ont inhalé une dose unique d'un des deux phages et les dernières ont reçu un antibiotique de référence à forte dose. Alors que toutes les souris non-traitées sont décédées des suites de l'infection, la survie a été de 100 % dans les groupes ayant reçu l'antibiotique ou les phages, sans effets indésirables notables dans ce dernier cas. En outre, la vitesse de guérison a été équivalente avec les deux approches thérapeutiques. « Ce bon résultat atteste de l'efficacité des phages à détruire la bactérie in vivo et incite à poursuivre ces travaux », se réjouit Jean-Damien Ricard.
Une diversité naturelle de bactériophagesLe chercheur vient d'ailleurs de déposer une demande de programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) afin de lancer une étude de phase I-II chez l'Homme, vérifier l'innocuité de cette approche et évaluer son potentiel thérapeutique. Il utilisera probablement un cocktail de phages inspiré de celui mis au point par une autre équipe qui teste la phagothérapie dans les infections à E. coli et P. aeruginosa chez les grands brûlés (dans le cadre du projet Phagoburn, financé par la commission européenne). Ce choix devrait permettre de cibler un plus large spectre de souches pathogènes. « La phagothérapie est une approche très intéressante car la diversité naturelle des bactériophages est extraordinaire et permet de cibler de très nombreuses bactéries. Il y a en plus la possibilité d'éduquer un phage peu spécifique, comme nous l'avons fait dans cette étude, pour le rendre plus efficace. Il est donc utile d'investir dans cette direction, et pas uniquement dans la découverte de nouveaux antibiotiques voués tôt ou tard à l'apparition de résistances », conclut Jean-Damien Ricard.
Dans la province du Sichuan, célébrait récemment la Fête de la mi-automne.
Cette date extrêmement importante du calendrier chinois où la famille et le rassemblement sont à l’honneur a été l’occasion d’inaugurer des fontaines musicales lumineuses pour la première fois dans la ville de Mianyang. Un spectacle d’autant plus majestueux vu du ciel.
PLUSIEURS VILLES DU MONDE
Le jeune street-artist lituanien Ernest Zacharevic imagine des oeuvres poétique au sein desquelles il intègre
des éléments des façades et joue avec les perspectives. Des créations le plus souvent liées à l’enfance.
Il a ainsi habillé les façades de nombreuses villes comme Lisbonne, Atlanta, New York, Hawaï ou encore Penang.
photographe finlandaise
Bien que j'aime photographier diverses choses dans la nature de mon sujet préféré est le monde de la macro et ces petits détails qui obtiennent généralement inaperçu. L'un de mes principaux objectifs est d'essayer de transférer tous ces moments et ambiances pour le spectateur le mieux possible.
sur le bio !
En 2008, Saint-Pierre-de-Frugie était encore l’un de ces innombrables
villages français victimes de la désertification, de l’exode rural et du
vieillissement de sa population. On n’y croisait pas un chat. Pourtant,
moins de 10 ans plus tard, les gens s’y pressent par dizaines dans
l’espoir d’y trouver une maison à vendre ! Que s’est-il passé entre
temps ? Il s’est passé que le nouveau maire a tout misé sur le bio et
l’écologie ! Gros plan sur un retour à la vie qui ne doit rien à la
magie !
Gilbert Chabaud a été élu maire de Saint-Pierre-de-Frugies en 2008.
Seulement voilà, ce petit village de Dordogne n’avait plus rien à voir avec
celui de son enfance. Tous les jeunes étaient partis s’installer en ville pour
y trouver du travail et le rectorat avait fermé l’école un an plus tôt,
provoquant ainsi la fermeture du dernier commerce du village : le
bistro qui préparait les repas de la cantine scolaire…
Mais ça ne pouvait pas s’arrêter en si bon chemin. Les touristes, aussi
écolos soient-ils, ont besoin de se rafraîchir et de se nourrir.
En 2013, le village a donc rouvert les portes de son bistro dont la gestion
a été confiée à un gérant venu de l’extérieur.
Dans la foulée, le village a même eu droit à l’ouverture d’une épicerie bio alimentée par
les agriculteurs de la région !
Retour de l’animation, retour des commerces, arrivée de nouveaux habitants…
Ilne restait plus qu’à rouvrir l’école. Et, vu que l’éducation nationale y
restait opposée, le maire a soutenu une institutrice qui souhaitait
ouvrir une école Montessori. Bonne pioche : non seulement ça a marché
mais, en plus, en une année scolaire seulement, les effectifs ont déjà
doublé (l’établissement accueillant désormais 20 élèves) !
Cette belle histoire souligne une chose : la transition écologique ne doit
pas être vue comme une contrainte à trainer comme un boulet mais bien
comme une formidable opportunité d’avenir. La trajectoire étonnante
de Saint-Pierre-de-Frugies en est la preuve : les gens sont prêts pour
l’écologie. Mieux que ça : ils la plébiscitent !
C'est l'automne! Au lieu de déprimer à l'idée de ranger les maillots et la crème solaire, la rédaction a listé dix bonnes
raisons d'aimer l'automne. Parce que l'été ne peut pas durer
éternellement.
1. C'est l'occasion d'aller à la chasse aux champignons
Les balades en forêt le nez au vent, en famille ou seul au monde. Les fricassées de cèpes.
2. On ne transpire plus à grosses gouttes en faisant deux pas
Vous vous rappelez ces moments stressants dans le bus, à vous demander si
votre jupe ou votre bermuda sont trempés après vingt minutes passées
assis? La sensation très étrange d'avoir de l'eau qui roule de vos
aisselles à votre flanc?
Cette époque est révolue.
Vous pouvez remettre des hauts près du corps et descendre l'avenue
Jean-Médecin sans rentrer dans un magasin climatisé tous les 10 mètres.
3. C'est le moment d'admirer les couleurs de la nature
Vous les voyez, ces dégradés oranges de folie? Quelle meilleure saison que
l'automne pour spammer vos copains Instagram avec des photos de forêts,
couchers de soleil...?
Aucune.
4. C'est la rentrée des séries
Kevin Spacey dans House of Cards
L'été c'est bien, mais les choses sérieuses reprennent à l'automne.
Vos séries préférées rempilent pour une nouvelle saison et vous savez ce
que ça veut dire. ENFIN vous allez savoir ce que réserve la suite de
American Horror Story, Homeland, House of Cards, How to get away with
Murder, Les Revenants...
L'automne fleure bon le binge-watching et les soirées pyjama.
5. Plus besoin de s'épiler méticuleusement
Via Tumblr
Allez, ne dites pas que vous n'êtes pas fatiguées de vos rasoirs et épilateurs. Quand au bout
d'une semaine il faut recommencer l'éternel rituel, il vous suffit de
sauter dans un petit jean en automne et hop, le tour est joué.
Mais pas question de ranger robes et jupes au placard pour autant. Le collant opaque est votre nouveau meilleur ami.
6. Recommencer à s'habiller normalement
Le Diable s'habille en Prada
Fatigués de voir tout le monde déambuler tranquillement en short-claquettes dans les rues? Bonne nouvelle: c'est bientôt fini.
Avec l'automne revient aussi le bon sens vestimentaire. Adieu, le style
sacrifié sur l'autel de la chaleur. C'est le moment de remettre des
vestes cintrées, des bottines du plus bel effet et des petits foulards.
Parce que porter un t-shirt toute sa vie n'est simplement pas possible.
7. Il y a moins de touristes
Moins. De.Touristes.
Après le rush insensé de l'été, il est à nouveau possible de circuler sur la
Prom, la Croisette ou le vieux-Nice sans se faxer entre les grappes de
badauds hagards.
Faire ses courses redevient normal. Se garer prend moins d'une demi-heure. On respire.
8. Les enfants sont à nouveau à l'école
Du lundi au vendredi. Plus besoin de s'arracher les cheveux en pensant à la façon de les occuper.
Alors oui, c'est triste d'une certaine façon. Mais se renverser dans un fauteuil, au calme, dans son salon, ça n'a pas de prix.
9. Il n'y a plus de moustiques
Mais comment, comment avez-vous fait pour survivre à ces soirées caniculaires ponctuées de BzzzZZZzzZZzzz?
Ciao bye-bye, moustiques Tigre et autres parasites. Vous pouvez à nouveau
lézarder en terrasse sans vous auto-flageller au moindre picotement.
Et enfin profiter de soirées sans avoir à subir cet ami qui n'a "pas une peau à moustiques" et n'hésite pas à le faire savoir.
10. Adieu marques de bronzage agricole
Vous avez bronzé nus cet été? Non? Alors comme tout le monde, vous avez les fesses blanches. Et peut-être plus.
Ces marques de débardeurs, t-shirts, bermudas ou chaussettes vont enfin
s'estomper et vous ne ressemblerez plus à une créature bizarre dans la
nuit.
Une sélection de photos par Gregg Boydston, un pompier américain qui fait partie du Service Hotshots US Forest,
ce qui signifie qu'il est déployé pour combattre et éteindre les incendies de forêt, y compris dans les parcs nationaux.
Une belle série de photographies qui nous montre la vie quotidienne difficile de ces pompiers.
Sur la frontière entre certains pays, il y a une ligne symbolique qui traverse un trottoir ou de petites affiches routières,
au lieu de gardesarmés et clôtures de barbelés. En outre, il y a même des frontières créées par la nature elle-même !
1. La France et l’Allemagne
2. Le Vietnam et la Chine
3. La Suisse et l’Italie
4. La Roumanie et la Bulgarie
5. L’Allemagne et l’Autriche
6. Les États-Unis et le Mexique
7. La Thaïlande, le Laos et la Birmanie
8. Haïti et la République dominicaine
9. L’Argentine et le Brésil
10. L’Espagne et le Portugal
11. La Lituanie et la Lettonie
12. L’Allemagne et la République tchèque
13. La Belgique et les Pays-Bas
Said Goutseriev, fils du célèbre magnat du pétrole Mikhaïl Goutseriev,
devenu lui-même directeur d’une raffinerie d’Orsk après des études à
Oxford, s’est marié ce samedi 26 mars à Moscou. L’héritier de 28 ans a
dit « Da » à Khadija Uzhakhovs, 20 ans, étudiante en chirurgie dentaire.
Le mariage s’est déroulé au Safisa, la plus bling des salles de réception
moscovites et, bien sûr, papa Goutseriev a mis les petits shots de vodka
dans les grands.
Selon le Daily Mail, la jeune mariée portait une robe Elie Saab, faite sur
mesure et importée directement de Paris, et l’énorme gâteau du couple a
coûté environ 25.000 dollars. Pour la musique, Said et Khadija avaient
fait appel à quelques amis : Sting, Enrique Iglesias et Jennifer Lopez
(qui n’a pas vraiment réussi à prononcer les noms des mariés, s’excusant
pour la chose la plus difficile qu’elle ait eu à faire aujourd’hui) ont
notamment assuré le show au cours de la cérémonie qui comptait 600 invités.
Dans un décor floral féerique, Khadija Uzhakhov a fait une entrée magistrale
dans sa robe avec une immense traîne Elie Saab haute couture de 11 kilos et
valant plusieurs dizaines de milliers d’euros, importée spécialement de Paris.
Une tiare, une paire de boucles d’oreilles et un collier, le tout en diamants,
finissaient la tenue de princesse de la reine du jour. Parmi les invités,
les familles des principaux concernés et le président de la République d’Ingouchie,
proche de la famille Goutseriev.
Mais certaines rumeurs semblent accréditer le fait que les tourtereaux ne
s’arrêteront pas là. Il semblerait que les nouveaux mariés organiseront
bientôt une soirée plus intime à Londres pour laquelle Elton John et
Beyoncé auraient déjà été approchés afin de venir animer la soirée.
Dans l’album photos…
Le 21 septembre 2001, l'explosion de l'usine AZF traumatisait toute une ville. Quinze années ont passé, deux procès(bientôt le troisième) et au-delà du choc se pose la question de la mémoire, des souvenirs. Explications, reportages.
Visionnez aussi ici le documentaire
"AZF, 10h17 : chronique d'une blessure toulousaine".
"Vivre avec" : 15 années de souffrance pour certaines victimes
15 ans. A l'échelle d'une vie c'est déjà beaucoup. Au regard des souffrances, physiques ou psychiques que certains endurent au quotidien , c'est une éternité. Il y a évidemment les blessés physiques. Mais il y a aussi des blessures plus invisibles. La perte d'un proche. Des insomnies. Des acouphènes. Sursauter quand une porte claque ou au moindre pétard.
Une équipe de France 3 Midi-Pyrénées (Marie Martin et Jean-Pierre Duntze) a rencontré certaines de ces victimes "anonymes" qui ont vécu ces 15 années. Liliane, toujours installée dans son appartement du quartier de la Faourette, face à l'ancien site de l'usine, qui rêve de la quitter pour tourner la page. Anne-Marie qui souffre de maux multiples, physiques et psychologiques, et
dont la vie depuis ce 21 septembre 2001 n'est plus la même.
Clic ici...... http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/azf-15-ans-apres-la-memoire-intacte-1050797.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20160921-[lestitres-colgauche/titre1]
AZF, témoignages 15 ans après
Témoignages de victimes 12 000 blessés ou traumatisés, 80 000 sinistrés
Le Service d'aide aux victimes (SAVIM) continue, 15 ans après, de suivre les dossiers liés à l'explosion. Combien sont-ils ?
Pour les dossiers liés à une expertise qui établit un rapport entre un préjudice physique ou moral et l'explosion, on a dépassé les 10 000 cas et on se rapproche des 12 000. Quant aux sinistrés, le nombre de dossiers atteint cette fois les 80 000.
C'est dire si à Toulouse, il y a un avant et un après AZF.
Les gravats de l'église de la Trinité après l'explosion © MaxPPP
Une ville traumatisée
Ceux qui arrivent aujourd'hui à Toulouse, où le site a été totalement repensé, accueillant notamment le Cancéropôle (il n'y aguère que le cratère et quelques éléments industriels sous scellés judiciaires qui rouillent), AZF, ça peut paraître de l'histoire ancienne.
Mais si on gratte un peu sous la couche du temps qui passe, on trouvera tous un ami, un voisin, un collègue de travailqui était là ce vendredi 21 septembre 2001.
Il faut imaginer une grande partie de la 4ème ville de France sans dessus-dessous. Des toitures arrachées, des vitres briséespar milliers.
Des centaines de tonnes de gravats.
Mais surtout : 31 morts. La pire catastrophe industrielle de l'histoire contemporaine en
France.
Le mémorial aux victimes d'AZF à Toulouse © MaxPPP
15 ans après, toujours pas d'épilogue judiciaire
La plaie ne se refermera jamais pour certaines victimes.
Pour d'autres, elle s'estompe avec le temps. D'autres enfin attendent, 15 ans après, un épilogue judiciaire qui ne semble pas vouloir venir.
Après deux procès à Toulouse, en première instance en 2009, puis en appel en 2012, un troisième va s'ouvrir devant la Cour d'appel de Paris en janvier 2017. La Cour d'appel de Toulouse avait condamné la société Grande Paroisse et ledirecteur de l'usine, Serge Biechlin, pour homicide involontaire : 225 000 euros d’amende pour la société, trois ans d’emprisonnement, dont un ferme, et 45 000 euros d’amende pour Biechlin. Total et son ex-PDG, maison-mère de
Grande Paroisse, avaient été relaxés.
Mais les condamnés ont déposé un pourvoi en cassation et la Cour de Cassation, en 2015, a cassé l'arrêt de Toulouse et renvoyé l'affaire vers la Cour d'appel de Paris, seule désormais habilitée, avec celle de Marseille, pour les dossiers industriels collectives.
Une nouvelle douleur pour les parties civiles qui ne pourront suivre les débats pendant plusieurs
mois.
Serge Biechlin, l'ancien directeur d'AZF, lors du premier procès en 2009 © AFP
Le documentaire "AZF, 10h17 : chronique d'une blessure toulousaine"
A l'occasion des 10 ans de l'explosion, en 2011, France 3 Midi-Pyrénées avait produit un documentaire de 52 minutes intitulé "AZF, 10h17 : chronique d'une blessure toulousaine", dont le texte était dit par le comédien Michael Lonsdale.
Le principe narratif consistait à demander aux témoins de l'époque de se souvenir de ce qu'il faisait à la minute qui précédait l'explosion, au moment du choc et juste après. Il s'agissait en fait de voir comment le travail de mémoire s'effectue.
"Que faisais-je le 21 septembre 2001 à 10h17 ?" Chacun s'est souvent posé la question à Toulouse.
Cette minute est bloquée dans les mémoires, comme sur les horloges de l'usine le jour J.
5 ans après le tournage et la diffusion de ce film, nous avons souhaité vous le proposer une nouvelle fois. Les choses, depuis, ont peu changé.
"10h17, AZF - Chronique d'une blessure... par FabValery
Clic ici.....http://dai.ly/xtpjr2
Maladie , Bactérie , Bactériophage
Inserm (communiqué de la salle de Presse)
Face à la recrudescence des résistances aux antibiotiques, des chercheurs proposent des alternatives pour éliminer les bactéries multirésistantes...
Des polymères en forme d’étoiles pour certains et, pour d'autres, la phagothérapie, c'est-à-dire la contre-attaque pardes virus.
Aujourd'hui, les antibiotiques sont les seuls traitements qui combattent les infections bactériennes. Mais de plus en plus de bactéries résistent à ces traitements, certaines étant même « multirésistantes »...
C'est-à-dire insensibles à tous les antibiotiques envisageables. L'accroissement des résistances rend plus difficile la lutte contre les infections bactériennes, alors que peu de nouveaux antibiotiques arrivent sur le marché.
C'est pourquoi de nombreuses équipes se sont mises en quête d'alternatives aux antibiotiques.
Ainsi, une recherche parue dans Nature Microbiology suggère d'utiliser de minuscules polymères en forme d'étoiles pour tuer des bactéries résistantes aux antibiotiques.
Ces structures, qui contiennent de courtes chaînes protéiques, ont été mises au point à la Melbourne School of Engineering.
D'après les expériences réalisées dans des modèles animaux, le polymère serait particulièrement efficace pour détruire des bactéries à Gram négatif, sans nocivité pour l'organisme.
Le polymère tuait les bactéries de différentes façons (contrairement à un antibiotique qui a un mode d'action unique), ce qui expliquerait qu'il n'induise pas de résistance.
Des chercheurs de l'Inserm ont traité une pneumonie bactérienne grave de la souris grâce à des bactériophages, les virus qui s'attaquent aux bactéries. Une nouvelle piste de recherche pour lutter contre des infections résistantes aux antibiotiques grâce à la phagothérapie.
Des virus viendront-ils bientôt au secours des patients atteints de pneumonie ? C'est bien possible à en croire les résultats de travaux précliniques menés par uneéquipe Inserm (unité 1137 Inserm/ université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité).
Les chercheurs ont en effet testé cette approche avec succès, chez des souris souffrant d'une infection pulmonaire grave causée par la bactérie E. coli.
Les animaux ont été traités avec des bactériophages (des virus qui infectent des bactéries, s'y reproduisent et entraînent leur destruction), spécifiques de la souche bactérienne à l'origine de leur infection pulmonaire.
Cette approche est appelée phagothérapie. Elle est très ancienne, mais elle a été abandonnée dans les années 1940, suite à l'arrivée des antibiotiques.
Seuls des pays de l'ex Union soviétique l'utilisent encore. Toutefois, dans ces pays, la phagothérapie est pratiquée de façon empirique, sans que les résultats de travaux rigoureux n'aient été publiés.
Un travail de validation de la méthode reste donc à faire pour que la phagothérapie puisse être envisagée comme une alternative sérieuse à l'antibiothérapie, notamment en Europe et aux États-Unis.
À l'hôpital Louis Mourier de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, Jean-Damien Ricard est parfois confronté à des infections nosocomiales impliquant la bactérie E. coli, qui entraînent des pneumonies sévères chez des patients sous assistance respiratoire avec sonde d'intubation.
Dans ces situations, certains antibiotiques sont efficaces... sous réserve que la bactérie y soit sensible. Or, avec le problème croissant de l'antibiorésistance, ce n'est plus toujours le cas.
C'est pourquoi Jean-Damien Ricard et son équipe ont souhaité tester la phagothérapie dans cette indication précise, afin de trouver une alternative en cas d'échec thérapeutique.
Leurs travaux paraissent dans la revue Critical Care Medicine.
La bactérie Escherichia coli est parfois impliquée dans des infections nosocomiales graves. © NIAID, Flickr, CC by 2.0
Les phages, aussi efficaces que les antibiotiques Pour cela, les scientifiques ont recherché des phages spécifiques de la souche bactérienne en question dans des eaux de station d'épuration.
« Il existe des dizaines de milliers de phages différents dans l'environnement », rappelle Jean-Damien Ricard.
Parmi tous ceux isolés, deux ont été testés dont un faiblement spécifique au départ mais devenu plus agressif vis-à-vis de la bactérie E. coli suite àune succession de co-cultures.
Les chercheurs ont ensuite délibérément infecté des souris par la souche E.coli responsable de pneumonie et les ont divisées en trois groupes...
Certaines n'ont pas été traitées, servant de témoin, d'autres ont inhalé une dose unique d'un des deux phages et les dernières ont reçu un antibiotique de référence à forte dose.
Alors que toutes les souris non-traitées sont décédées des suites de l'infection, la survie a été de 100 % dans les groupes ayant reçu l'antibiotique ou les phages, sans effets indésirables notables dans ce dernier cas.
En outre, la vitesse de guérison a été équivalente avec les deux approches thérapeutiques.
« Ce bon résultat atteste de l'efficacité des phages à détruire la bactérie in vivo et incite à poursuivre ces travaux », se réjouit Jean-Damien Ricard.
Les bactériophages sont des virus qui infectent les bactéries. © Zappys Technology Solutions, Flickr, CC by 2.0
Une diversité naturelle de bactériophages Le chercheur vient d'ailleurs de déposer une demande de programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) afin de lancer une étude de phase I-II chez l'Homme, vérifier l'innocuité de cette approche et évaluer son potentiel thérapeutique.
Il utilisera probablement un cocktail de phages inspiré de celui mis au point par une autre équipe qui teste la phagothérapie dans les infections à E. coli et P. aeruginosa chez les grands brûlés (dans le cadre du projet Phagoburn, financé par la commission européenne). Ce choix devrait permettre de cibler un plus large spectre de souches pathogènes.
« La phagothérapie est une approche très intéressante car la diversité naturelle des bactériophages est extraordinaire et permet de cibler de très nombreuses bactéries.
Il y a en plus la possibilité d'éduquer un phage peu spécifique, comme nous l'avons fait dans cette étude, pour le rendre plus efficace.
Il est donc utile d'investir dans cette direction, et pas uniquement dans la découverte de nouveaux antibiotiques voués tôt ou tard à l'apparition de résistances », conclut Jean-Damien Ricard.
Dans la province du Sichuan, célébrait récemment la Fête de la mi-automne.
Cette date extrêmement importante du calendrier chinois où la famille
et le rassemblement sont à l’honneur a été l’occasion d’inaugurer des
fontaines musicales lumineuses pour la première fois dans la ville de
Mianyang. Un spectacle d’autant plus majestueux vu du ciel.