De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
17/09/2016 - 10:33
Détournement de bocaux en verre en décoration


En vase pour fleurs
 

Boites de conservation
 

Bougie blanche
 

En pots plantes aromatiques
 

En terrarium
 

Lampe à poser
 

Suspension lumineuse colorée
 

Distributeur de savon liquide
 

Photophore guirlandes lumineuses
 
L’idée comme d’habitude c’est que ce soit original, personnalisé et peu cher !
Avoir une décoration qui ne ressemble pas à celle du voisin.


17/09/2016 - 10:27
La Patagonie



La Patagonie (en espagnol Patagonia), également appelée « Le Grand Sud », désigne une région géographique appartenant au cône Sud située dans la partie méridionale de l'Amérique du Sud et partagée entre une partie chilienne à l'ouest et une partie argentine à l'est.
La Patagonie comprend donc principalement le Sud de l’Argentine, sur 1 140 532 km2, et le Sud du Chili sur 256 093 km2.
Ces deux régions, séparées par la cordillère des Andes, abritent des paysages contrastés de montagnes, de glaciers, de pampa, de forêts subpolaires, de littoraux, d'îles et d'archipels.
Habitées depuis plus de 10 000 ans par les Sud-Amérindiens tels les Mapuches, les Tehuelches ou les Selknams, ces terres furent décrites pour la première fois par l'italien Antonio Pigafetta dans son récit du premier tour du monde du navigateur portugais Fernand de Magellan publié en 1525.
Après une colonisation lente et difficile, la plupart des autochtones disparurent, remplacés par une population métissée qu'on peut qualifier de « sudaméricano-européenne ».
Avec une densité de 3,8 habitants au km2 (3 habitants au km2 en Sibérie, 0,46 habitant en Alaska), la Patagonie est une des régions les moins peuplées au monde.
Ses terres sont exploitées pour l'élevage de bétail en d'immenses fermes appelées estancias ou convoitées pour leurs ressources naturelles importantes.
Elle représente des intérêts écologiques et géonomiques importants qui suscitent des convoitises.
Géographie La Patagonie fait partie de la région biogéographique (écozone) néotropique.
Par la présence de la cordillère des Andes, de l'influence de l'océan Pacifique et de l'océan Atlantique, la morphologie géographique (biome) de la Patagonie se présente fortement diverse et contrastée.
Les paysages se composent de forêts tempérées d'arbres à feuilles caduques, de prairies, savanes et brousses tempérées, de prairies et broussailles de montagnes, de montagnes, d'étages alpins, d'étages subalpins, de glaciers côtiers et de vallées, de littoraux ou de physiologies maritimes telles des fjords, des îles, des bras de mer ou détroits.
Dans ce vaste contraste, il est possible de distinguer la Patagonie en différentes parties géographiques...

La Cordillère Des Andes De Patagonie Article détaillé : Cordillère de Patagonie.
La cordillère des Andes est la seconde chaîne de montagnes la plus haute du monde après l'Himalaya, avec une altitude moyenne de 4 000 m au-dessus du niveau de la mer.
Son point culminant est l'Aconcagua (6 962 m) mais il ne se trouve pas en Patagonie.
Le volcan Domuyo culminant à 4 709 m, qui appartient à la province de Neuquén en Argentine, est le plus haut sommet de la Patagonie.
Le Monte San Valentin au Chili avec ses 4 058 m, est, quant à lui, considéré comme le plus haut sommet de Patagonie au-delà des 40e Sud5, soit de la cordillère de Patagonie.
À la frontière entre le Chili et l'Argentine, se dressent le Fitz Roy (3 405 m) et le Cerro Torre (3 102 m) situés dans le parc national Los Glaciares.
Malgré leur altitude moins élevée, l'ascension de ces sommets représente des difficultés techniques aussi importantesque celles rencontrées en Himalaya.
Géologie & Biomes Au cours du Pléistocène le climat est caractérisé par des cycles de glaciation pendant lesquels des glaciers continentaux sont descendus jusqu'au 40e parallèle.
Lors de l'extension maximale des glaces, 30 % de la surface de la Terre est couverte par les glaces.
Le pergélisol s'étend de la limite des glaces à plusieurs centaines de km plus au sud.
La température annuelle à la limite des glaces est de ?6 °C et de 0 °C à la limite du pergélisol.
Le sud de la Cordillère des Andes est couvert par le glacier de Patagonie.
Quatre glaciations majeures ont été identifiées, séparées par des périodes interglaciaires.
Ces changements majeurs (glaciation et rétraction) modifieront profondément
la morphologie des paysages de la Patagonie actuelle.

Ainsi se formèrent les vallées glaciaires, les vallées suspendues, en forme de « U » et des cirques glaciaires.
Il subsiste aujourd'hui une immense calotte glaciaire (ou champ de glace) appelée Campo de Hielo Sur.
Située principalement en Patagonie du Chili, elle est la troisième calotte glaciaire au monde après l'Antarctique et le Groenland.
Avec ses 16 800 km2 de glaces, le Campo de Hielo Sur constitue la réserve d'eau douce la plus importante d'Amérique du Sud.
Mais, l'observation des photos satellites depuis 1990 montre que le glacier est en recul.
Les biomes d'étages alpins et d'étages subalpins des versants ouest (côté chilien) sont influencés par le Pacifique sud qui apporte de fortes pluviométries et se distinguent de ceux des versants est (côté argentin) plus secs.
Climat: Bien que l'altitude de la cordillère des Andes diminue nettement dans sa partie patagonne, le fait de se diriger vers les régions australes du globe et l'influence océanique du sud développent un climat de montagne tout aussi instable et exigeant que dans sa partie nord.
La cordillère des Andes détermine deux types de climat de part et d'autre de la chaîne...

Humide et frais sur l'étroit versant pacifique (côté chilien), sec et venteux sur le versant atlantique (côté argentin).
La Région Centrale À l'est de la cordillère des Andes, cette région ne concerne que la Patagonie de l'Argentine.
Elle est souvent confondue avec la province de La Pampa qui elle ne se trouve pas en Patagonie mais au nord du Río Colorado là où effectivement se trouvent les plus grandes étendues de plaines pampéennes.
Climat :Ces biomes sont caractérisés par un climat tempéré à pluviométrie faible en plaine à modérée en zones de relief.
La prairie est établie dans les régions de climat continental caractérisé par un hiver froid - quatre mois inférieurs à 0 °C.
Hydrographie :Lac Colhue Huapi d'une superficie de 810 km2 est un lac situé au sud de la province de Chubut.
En raison de sa faible profondeur
(< 5 m), les changements du volume entrainent de grands changements de superficie, qui est donc très variable.
Lac Musters est un lac d'origine tectonique, d'une profondeur moyenne de 20 m, ce qui donne une coloration bleue intense à ses eaux...
Lac Florentino Ameghino...
Lac Cardiel
Le Santa Cru
Le Río Coig
Le Río Gallegos Portail du Chili
Portail de l’Argentine
[url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie[img]]atagonie">Patagonie[/url]</span[/img]
Frontière entre l'Argentine et le Chili

17/09/2016 - 07:52
La Hollande va construire ses routes avec du plastique recyclé...

Issu du nettoyage des océans. Une idée simple mais tellement géniale, il suffisait d'y penser !

Depuis longtemps, les Néerlandais ont un rapport particulier avec la mer.
Après avoir régné les océans pendant des siècles grâce à leurs puissants navires, après avoir dompté les flots pour construire des villes à la place des eaux, ils lui doivent beaucoup, à la mer, et ils le savent bien !


C’est peut-être pour cela, finalement, qu’ils s’apprêtent à construire les premières routes entièrement construites en plastique recyclé, récupéré dans les océans ! Sans doute une manière de montrer aux dieux des marées que l’industrialisation du pays ne fait pas que grignoter de l’espace sur la Mer du Nord, mais qu'elle peut également jouer en la faveur de Poséidon.

Décidément, ils sont très forts, ces Bataves, dans le domaine de l’écologie, puisqu’ils avaient déjà inventé la première ,
pour permettre aux gens circulant à vélo de consommer encore moins d’énergie... Et c'est aussi un jeune Néerlandais, âgé de 19 ans à peine,qui a inventé un système révolutionnaire de dépollution des océans!

Car Rotterdam sera la première ville au monde sur laquelle les voitures cesseront de rouler sur de l’asphalte, pour circuler sur… des résidus deplastique repêché dans les océans.



Et, par chance, il existe justement de vastes « gisements » de plastique dans la nature, des endroits où il s’en trouve à foison… Les Océans, quisont chaque année pollués par des tonnes et des tonnes de plastique !

    

Grâce à cette ressource disponible en grandes quantités, on pourra construire tout en ayant un impact véritablement positif sur l’environnement, une grande première.



Des blocs préfabriqués de plastique recyclé, creux, qui s’emboîtent entre eux à la façon d’un gigantesque Lego :
C’est ainsi que le projet PlasticRoad, à l’initiative de la société VolkerWessels, propose de donner une seconde vie aux résidus repêchés dans les océans.
Cette idée simple mains non moins révolutionnaire permettra ainsi de dépolluer ainsi les eaux tout en permettant la construction des routes !


Les voies de circulation ne seront pas fabriquées avec de l’asphalte dérivéd’hydrocarbures, qui génère de la pollution atmosphérique et entraîne la consommation de ressources pétrolières.

À l’inverse, les résidus de plastique qui s’accumulent dans la mer représentent un véritable problème et un casse-tête environnemental : que faire de tous ces déchets ? Grâce à ce projet de routes en plastique, plus besoin de les brûler ni de les enterrer : on pourra au contraire recycler ce plastique en masse, et même créer de la valeur avec, ce qui encouragera assurément la dépollution des Océans !



Rouler sur des routes en plastique, l’idée peut nous sembler bizarre, d’autantque les portions de route semblent s’imbriquer comme un circuit de petites voitures ou les rails du train électrique d’un enfant. Pourtant,le projet est extrêmement sérieux ! Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces routes seront en fait beaucoup plus résistantes et offriront aux véhicules une meilleure adhérence que l’asphalte.

Oui, car les avantages de ces routes préfabriquées, en blocs emboîtables ne se résument pas simplement au formidable impact écologique résultant de l’idée géniale de se servir des tonnes de plastiques polluant les océans comme matériau principal de construction.
Non, outre le fait de recycler les déchets, ces routes promettent pleind’avantages au quotidien par rapport aux routes « classiques », ce qui en fait une innovation proprement révolutionnaire !




« La matière plastique offre de très nombreux avantages en comparaison des matériaux utilisés jusqu’à présent pour la construction, signale avec enthousiasme Rolf Mars, l’un des porte-parole de VolkerWessels, au quotidien britannique The Guardian. Ces avantages se trouvent aussi bien dans la facilité de construction de nouvelles routes, que dans leur usage au quotidien, et que dans leur maintenance ! »

En effet, la chaussée pourrait être installée dans des délais bien plus rapides que le bitume traditionnel, et pour cause : les portions de route viendraient déjà préfabriquées. Il n’y aurait qu’à emboiter les pièces les unes dans les autres, à la manière d’un jeu de construction grandeur nature, et bien sûr, pas besoin d’attendre que le goudron soit sec !
Les créateurs de la PlasticRoad ont calculé qu’une construction qui nécessiterait d’ordinaire plusieurs mois de travaux verrait la durée du chantier réduite à seulement quelques semaines avec ce système.


Pour ce qui est de l’usage au quotidien, la chaussée, même si elle est réalisée « en creux », sera globalement plus résistante et plus solide. Elle pourra également supporter des écarts de températures plus extrêmes, allant de -40°C à +80°C, et bien sûr, sans se craqueler ni fondre sous l’effet du froid ou de la chaleur. Comme il s’agit d’un matériau poreux,
il n’y aura pas de problème d’adhérence, ce qui permet aux véhicules d’être plus efficaces et de consommer moins d’essence.


De plus, le plastique étant globalement un matériau plus léger que l’asphalte, cela diminuera de façon considérable la pression exercée surles sols. L’espace creux existant à l’intérieur des blocs permettra de relier des câbles, de la tuyauterie, afin d’optimiser l’espace.

Enfin, l’entretien de ces routes sera beaucoup plus facile. Imaginez : si une portion est abîmée ou défectueuse, il suffit de la déboîter et de la remplacer pour que la route soit aussitôt de nouveau fonctionnelle ! Là où il fallait auparavant bloquer la route et mettre en place une circulation alternée pour réaliser les travaux, le temps de couler les couches successives d’asphalte, de les mettre à niveau et de laisser sécher, il suffira d’emboîter le tout et l’affaire est réglée !
Voici une vidéo qui permet de se représenter plus concrètement le projet (en Anglais)


 

Selon Rolf Mars, le projet est désormais en recherche d’investisseurs et de localités susceptibles d’être intéressées par ce type de structure : « Tout est déjà sur papier, assure-t-il. Notre prochaine étape consiste à construire davantage de prototypes et à effectuer de nombreux tests dans toutes sortes de conditions, afin d’offrir des conditions de sécurité irréprochables aux utilisateurs. »

La ville de Rotterdam a été la première à faire part de son grand intérêt pour ce projet de routes révolutionnaires en plastique 100% recyclé.
Pour la mairie de cette ville Néerlandaise, ces routes représentent les chemins du futur pour que l’Humanité utilise les nouvelles technologies afin de préserver l’environnement.


Imaginez cette idée, appliquée à de nombreuses grandes villes, et combinée au projet génial du jeune Néerlandais Boyan Slat qui propose de récupérer le plastique des océans grâce à de gigantesques filets flottants… Les océans pourraient être nettoyés en l’espace de quelques années, tout en facilitant les transports !

Et en France ? On commence quand, à construire de telles routes ?

16/09/2016 - 14:35
De l'Auvergne à l'Orléanais : la route Jacques-Coeur .

 Cap sur la route Jacques-Coeur à bord de votre véhicule, voiture, moto ou mieux encore votre camping-car. De l'Auvergne à l'Orléanais, cet itinéraire rend hommage à l'argentier du roi Charles VII. Il est jalonné de châteaux, de cités, de musées et d'une abbaye, tous témoins des riches heures de ce... Coeur de France. Un parcours historico-touristique à la croisée du Moyen Âge et de la Rennaissance.

La route porte le nom d’un célèbre Berrichon, Jacques Cœur, grand marchand de Bourges et argentier, au XVe siècle, du roi Charles VII. Depuis 1954 et la création de l’itinéraire par une poignée de sites historiques, châteaux, cités et musées se sont agrégés autour du nom, Cœur, sur une distance d’environ 200 kilomètres.

On en compte aujourd’hui seize et ce sont autant d’étapes où vous pourrez stopper votre véhicule, selon vos envies et vos centres
d’intérêts. Tous les sites ne sont pas imprégnés directement du souvenirde Jacques Cœur. Mais ils balaient l’histoire d’une région riche de seigneuries, de souvenirs monastiques et de cités médiévales. « Un territoire qui a vu naître la Renaissance », assure-t-on au château d’Ainay-le-Vieil.

Le côté forteresse massive du château d'Ainay-le-Vieil lui vaut le surnom de "petit Carcassonne du Berry". Ses jardins avec leur collection de roses anciennes et rares ont été classés "remarquables" par le ministère de la Culture et de la Communication
De Ainay-le-Vieil à Saint-Amand-Montrond, "la ville de l'or".

À l’extrême sud de la route Jacques Cœur et du département du Cher, dans ce paysage vallonné de bocage que vous découvrez au volant et qui juxtapose champs de céréales et prairies. Le château se dresse 2 kilomètres à l’écart de la D2144. Forteresse remarquable du XIVe siècle, elle enserre dans ses remparts aux neuf tours un splendide logis à tour d’honneur, de style « gothique tardif ».

Souvent décrit comme un « petit Carcassonne »,AINAY-LE-VIEIL  appartient à la même famille depuis... 1467. Et qui était le propriétaire précédent ? Jacques Cœur ! La girouette du château d’Ainay indique le Nord. Cap alors sur Saint-Amand-Montrond, la « ville de l’or », située à 10 kilomètres. On s’aperçoit qu’elle n’y roule hélas plus beaucoup – sur l’or –, la crise ayant laissé des traces dans cette ancienne capitale de l’imprimerie.

Saint-Amand reste pourtant une référence en matière de travail du métal jaune. Spécialisée dans l’or creux, elle abrite toujours quelques ateliers de bijouterie et des créateurs. Une histoire singulière à découvrir à la « Cité de l’Or », sous la pyramide de verre érigée à l’extérieur de la ville.

5 kilomètres plus loin, voici l’abbaye de Noirlac. Splendeur de l’art cistercien, elle déploie son architecture minimaliste de la fin du XIIe siècle.

La galerie des arcades de l'abbaye de Noirlac (18)

De Bruère-Allichamps, centre officiel de la France, à BourgesQue diriez-vous d’un petit crochet par le centre de la France ? Un roadtrip mérite bien un symbole. 3 kilomètres à l’est de l’abbaye, l’arrêt s’impose à Bruère-Allichamps, commune sans grâce mais officiellement reconnue comme le « centre géographique de la France », titre que lui disputent toutefois trois villages voisins...?

Après le château de Meillant et un passage à Dun-sur-Auron (joli beffroi), vous apercevrez depuis la champêtre D953 des villages recouverts de tuiles etrejoindrez peu à peu les faubourgs de Bourges. Il sera alors temps de stationner le véhicule (aire pour camping-cars au stade de Séraucourt) pour découvrir à pied la « patrie » de Jacques Cœur.

Cette ville de prime abord austère et grise cache quelques joyaux, autour de la splendide cathédrale gothique Saint-Étienne (inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco). Premier d’entre eux, évidemment, le Palais Jacques-Cœur tout d’arabesques et de raffinement Renaissance.

Bourges a d’autres atouts dans sa manche et surprendra notamment par son écheveau de ruelles médiévales, bordées de maisons à pans de bois ou à tourelles. Les plus remarquables se trouvent dans les rues Bourbonnoux, Jacques-Cœur et dans celle des Armuriers, ainsi que dans le petit quartier formé par les rues Montcenoux, Samson et Michelet. Une journée ne sera pas de trop pour visiter les « essentiels » de la ville.

La cathédrale Saint-Étienne de Bourges, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et le jardin de l'Archevêché
Mehun-sur-Yèvre et sa tour rescapéeDe nouveau sur la route, le détour par Mehun-sur-Yèvre se justifie. Dans cette petite ville située à 20 kilomètres au nord-ouest de Bourges –ne pas tenter de passer en véhicule sous la porte fortifiée, au risque que votre carrosserie en garde des traces... –, plane le souvenir de Charles VII.

En direction du vignoble de Sancerrois, l’itinéraire rectiligne traverse des massifs boisés, prémices de la Sologne. Voilà
que pointe ensuite l’immense château de Menetou-Salon, témoin de l’incommensurable richesse de Jacques Cœur. Le marchand l’acquiert au XVe siècle, grâce aux fortunes accumulées par son commerce avec l’Orient et aux bénéfices tirés de l’Argenterie royale, dont il est le maître.

La demeure, agrandie au XIXe siècle dans un style néogothique, rappelle la façade du Palais Jacques Cœur. La propriété et son vignoble appartiennent aujourd’hui au prince d’Arenberg.

Le château de Menetou-Salon

Sancerre, halte pour gourmets
À 30 kilomètres au nord-est, par la D955, SANCERRE et ses blancs fruités pointent sur leur tertre le bout de leurs cépages. C’est l’occasion d’une halte gourmande dans l’une des caves ou restaurants de la ville (ou du charmant village de Chavignol). Depuis la D307, en direction de Ménétréol-sous-Sancerre : au sortir d’une épingle, vous trouverez un coin d’herbe pour garer le véhicule, avec un banc. Idéal pour profiter des ondulations de vignes épousant le relief, sur fond de village de Sancerre.

Le village perché de Sancerre et ses vignes
De Neuvy-deux-clochers à la Chapelle-d'AngillonPassé le parc de Pesselières et son « jardin remarquable » (ouvert de mi-avril à fin octobre, sauf deux semaines en août), restauré avec passion par Pascal Fontanille (scénariste de la série Clem, sur TF1),
empruntez – avec précaution – les départementales D59, D46 et D12, via Neuvy-Deux-Clochers, Morogues et Henrichemont (étonnant village en cœur étoilé, créé par Sully au XVIIe siècle).

L’odeur de sous-bois et d’étangs typique de la Sologne a déjà imprégné votre odorat lorsque vous parvenez à La Chapelle-d’Angillon, où l’arrêt s’impose. Ce village-rue d’allure quelconque, coupé en deux par la D940, ne peut laisser insensible les fans de romans : c’est ici qu’est né Alain-Fournier, l’auteur du Grand Meaulnes, chef-d’œuvre de la littérature romantique française. Sa maison natale, très modeste, trône au bord de la route.



Le village d'Aubigny-sur-Nère
Aubigny-sur-Nère, la mémoire écossaise,Dans cette petite ville bordée de maisons à colombages, on est surpris d’apercevoir une cabine téléphonique made in England, devant l’église. À la mairie, des mannequins cartonnés en kilt sont posés dans le hall... Pure fantaisie ? Pas le moins du monde.

Comme le château de La Verrerie, Aubigny échut dans l’escarcelle des Stuart, grâce à Charles VII. La ville ne fut rendue à la couronne de France qu’en 1673, après deux siècles et demi de « protectorat écossais ». Jumelée avec Haddington, en Écosse, Aubigny accueille chaque année des fêtes franco-écossaises. Et il paraît que des familles donnent encore des prénoms britanniques à leurs rejetons...

De la verrerie d'Oizon à la faïence de Gien?Il est pourtant un autre château qui soutient la comparaison : La Verrerie à Oizon à 12 kilomètres au nord de la Chapelle-d’Angillon, par la D926. Son architecture Renaissance surgit au milieu des bois, au bord
d’un vaste étang. Jacques Cœur était-il dans le coup ? Pas cette fois.

Le domaine a bien appartenu à Charles VII. Il l’offre aux Stuart, la famille royale écossaise. Ces derniers y font construire le château et
n’auront de cesse de l’embellir. Oubliée par la suite, la demeure sera redécouverte en 1842 par Léonce de Vogüé. La famille détient toujours cette bâtisse et son domaine de 800 hectares.

On découvre par la visite les beaux salons, la bibliothèque, la chapelle et la galerie à trophées de chasse, mêlant histoire écossaise et berrichonne. « Il arrive que l’été, nous voyions ici des hommes en kilt », sourit Ghyslaine, une des guides-conteuses de La Verrerie. Après Aubigny, l’air de la Loire approche. Voilà Argent-sur-Sauldre et son château-musée des Métiers et des Traditions de France. Puis Gien et sa faïence, première ville officielle de la route des CHÂTEAUX DE LE LOIRE .

Le château de la Verrerie à Oizon (18) racheté en 1842 par Léonce de Vogüé, aïeul des propriétaires actuels
16/09/2016 - 07:18
La Vie Sur Terre Apparue Plus Tôt Qu'on Le Croyait...


Ces structures fossilisées - appelées stromatolites - prouvent que la vie était déjà apparue quelque 800 millions d'années après la formation de la Terre, elle-même née il y a 4,5 milliards d'années, selon Allen Nutman de l'Université australienne
de Wollongong, auteur principal de l'étude.

Le professeur apparaît au centre de cette photo, sur le terrain au Groenland.
Photo University Of Wollongong Via AFP Agence France-Presse Paris

La vie sur Terre remonte à plus longtemps qu'on ne le pensait, selon des chercheurs australiens qui s'appuient sur la découverte au Groenland de fossiles datant d'au moins 3,7 milliards d'années, soit 220 millions d'années avant les plus anciennes traces de vie connues jusqu'à présent.
« Cette découverte constitue une nouvelle référence » dans la recherche des premières traces de vie sur Terre, a déclaré dans un communiqué Martin Julian Van Kranendonk, expert en géologie de l'Université de Nouvelle-Galles-du-Sud et coauteur d'une étude parue dans la revue britannique Nature.
Ces structures fossilisées - appelées stromatolites - prouvent que la vie était déjà apparue quelque 800 millions d'années après la formation de la Terre, elle-même née il y a 4,5 milliards d'années, selon Allen Nutman de l'Université australienne de Wollongong, auteur principal de l'étude.
Ces formations géologiques ont émergé à la surface du sol après la fonte d'une plaque de glace dans le massif d'Isua, dans le sud-ouest du Groenland.
Les structures et la chimie de ces fossiles laissent penser à une activité microbienne et donc « à une origine biologique », signe « d'une émergence rapide de la vie sur Terre », d'après Allen Nutman.
Les stromatolites, hautes de 1 à 4 centimètres, viennent corroborer d'autres preuves génétiques qui placent l'origine de la vie à cette période.

Les professeurs Allen Nutman et Vickie Bennett montrent une roche qui contient des stromatolites.
Photo University Of Wollonggong Via AFP

Les stromatolites, hautes de 1 à 4 centimètres, viennent corroborer d'autres preuves génétiques qui placent l'origine de la vie à cette période.
Selon l'étude, cette découverte pourrait aussi aider à la recherche de la vie sur Mars, considéré comme la planète du système solaire la plus propiceà l'existence de formes de vie, car elle est dotée d'une atmosphère contenant de l'eau sous forme de vapeur et de glace.
« Il y a 3700 millions d'années, Mars était probablement encore humide, avec même des océans », a expliqué à l'AFP
Allen Nutman.

« Si la vie s'est développée si rapidement sur la Terre, permettant la formation de choses comme ces stromatolites, il pourrait être plus facile de détecter des signes de vie sur Mars ».
« Au lieu d'étudier uniquement la signature chimique de la planète, nous pourrions être en mesure de voir sur les images de Mars des choses comme des stromatolites », a-t-il ajouté.
Jusqu'à aujourd'hui, la plus vieille preuve de vie sur Terre avait été découverte par des chercheurs australiens et canadiens dans les roches de Strelley Pool Chert, dans la région de Pilbara en Autralie.
Elle avait environ 3,5 milliards d'années.
16/09/2016 - 06:59
Courir le guilledou
 
Aller souvent, et surtout la nuit, dans les lieux de débauche.
Guilledou, suivant Ménage, est dérivé de gildonia, espèce d’ancienne société ou confrérie dans laquelle on faisait des festins qui pouvaient servir de prétexte à d’autres débauches. 
Suivant Le Duchat, courir le guilledou est une corruption de courir l’aiguillette, et peut signifier proprement courir les
grands corps de garde, de tout temps pratiqués dans les portes des villes, sous des tours dont les flèches se terminent
en pointe comme l’aiguillette d’un clocher.

Une de ces portes est appelée guildou dans l’Histoire du roi Charles VII (édition du Louvre, in-folio, p. 783) ; et, dans l’histoire du même prince, attribuée à Alain Chartier, sous l’année 1446, il est parlé d’unchâteau de Bretagne appelé Guilledou, soit à cause de sa tour, soit parce qu’il était situé sur quelque pointe de montagne.
 

 
L’abbé Morellet, donne l’étymologie suivante : « Le propos d’un homme qui court les lieux de prostitution est tout naturellement will do you... ?
Voulez-vous... ?

Si l’on considère que le w anglais se change souvent en g, et que dou a puremplacer do you pour la plus grande
facilité de la prononciation, on comprend aisément comment courir le guilledou est mener la vie d’un libertin,
demandant aux filles will you ? ou will do you... ?


16/09/2016 - 06:54
REPRODUCTIONS DE CHEFS-D'OEUVRES SUR TABLEAU NOIR
Hirotaka Hamasaki, aka Hamacream, est un professeur d’art japonais.

Comme le Guernica de Pablo Picasso, La Cène de Léonard de Vinci ou encore La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai. 



















16/09/2016 - 06:41
Des ours polaires assiègent des chercheurs russes en Arctique...


Archives AP Associated Press Moscou

Une bataille s'est engagée entre des ours polaires et des scientifiques russes sur une île isolée de l'Arctique.

Pendant cinq jours, un groupe de sept ours polaires a assiégé une station météorologique abritant cinq chercheurs.
Heureusement pour ces derniers, un navire qui était de passage dans les environs leur a fourni des fusées éclairantes etdes chiens afin de les aider à repousser les bêtes.
Selon l'agence de presse Tass, Vadim Plotnikov, le chef de la station située sur l'île de Troynoy, dans la mer de Kara, a indiqué que le vaisseau russe avait aussi dépêché un hélicoptère mercredi afin de chasser les ours.
Les animaux étaient devenus encore plus agressifs au cours des derniers jours, tuant l'un des deux chiens de la station et fracassant les vitresde son dépôt. Ayant épuisé leur réserve de fusées éclairantes, les scientifiques, désespérés, étaient coincés à l'intérieur.
D'après M. Plotnikov, l'une des bêtes, une femelle, était particulièrement tenace, passant toutes ses nuits sous les fenêtres de la station depuis le week-end.
Le ministre russe des Ressources naturelles, Sergueï Donskoi, a ordonné que des moyens soient immédiatement pris pour porter secours aux chercheurs...
Un bateau de recherche se trouvant dans le secteur a livré les objets qui faisaient cruellement défaut aux scientifiques piégés. M. Donskoi a toutefois insisté pour que la vie des ours polaires soit épargnée.
Les ours polaires, dont l'habitat est menacé par les changements climatiques, sont considérés comme une espèce protégée, ce qui explique pourquoi les chercheurs ont eu recours à des fusées éclairantes pour lesforcer à s'enfuir.

16/09/2016 - 06:37
De belles peintures chinoises









































16/09/2016 - 06:31
L’homme qui faisait parler les tables
 



L’homme qui faisait parler les tables : D’aussi loin qu’il se souvient, Pascal Roblot a toujours vécu dans le monde du travail du bois. Enfant, il joue dans les tas de sciures de l’atelier des on père menuisier, au rez-de-chaussée de la maison familiale. Prendre la suite de la société paternelle est alors une évidence pour lui.Il fait sa formation au lycée du Bois de Mouchard dans le Jura, puis chez un menuisier en Savoie. Ce n’est qu’au terme de cet apprentissage que son père accepte de lui confier les rênes de son atelier.

Pascal Roblot
L’homme qui s’est mué en entrepreneur aguerri mène l’entreprise familiale aux sommets. Plusieurs centaines de tables en chêne sortent de ses ateliers chaque semaine…
Mais la crise frappe à la fin des années 2000, le marché du mobilier s’effondre et en quelques semaines les commandes disparaissent. Il faut se ré-inventer.
Pascal Roblot réfléchit alors aux forces de la France, ce qui en fait son attrait et en arrive tout naturellement à la conclusion que ce sont son Histoire et son Patrimoine.
L’idée est alors lancée : créer des tables uniques à partir d’arbres centenaires, témoins d’un morceau d’histoire.

Vieux chêne, La Foltière en Ille-et-Vilaine.
Après avoir découvert dans des archives qu’un de ses ancêtres portait le nom de Robelot (et non Roblot), il décide de baptiser ainsi sa nouvelle société, en signe d’ancrage dans l’histoire.
Afin de créer ces tables historiques, Pascal Roblot se met d’abord en quête d’un arbre à l’histoire remarquable.
Selon l’essence de l’arbre, il faut ensuite savoir faire œuvre de patience afin que celui-ci sèche et puisse être travaillé.
Cette étape peut durer jusqu’à 3 ans pour un chêne.
Il s’entoure d’artisans au savoir-faire exceptionnel, tout d’abord menuisiers pour transformer l’arbre en un plateau aux dimensions monumentales.

Préparation du plateau de la table
Puis designers, tailleurs de pierre, ferronniers, bourreliers... pour dessiner et produire un support en adéquation avec le plateau, son histoire et sa région d’origine.


Bourrelier travaillant le cuir pour un piètement de table Robelot
Dans le même temps, un historien écoute l’arbre puis le plateau afin de mettre sur papier tous les épisodes marquants, drames ou secrets dont il a été témoin au cours de sa vie d’arbre.  Ce livre est relié avec soin et placé dans un coffret-lutrin aménagé spécialement dans le plateau de la table.

Livre de la table Cîteaux aux Échardons
Cette œuvre d’art, objet de patrimoine est alors terminée.
La toute première table Robelot est Cîteaux aux Échardons. Elle doit son nom au lieu où le chêne dont elle est issue a vécu durant plus de cent ans.
Voici ce qu’en dit son livre dédié : « Je suis faite d’un chêne plus que centenaire, issu de cette illustre forêt. Chêne de Cîteaux, cela vaut brevet de noblesse dans la grande famille du Bois. C’est dire combien, Table de Cîteaux, j’exprime toute la foi de Bourgogne, sa Toison d’Or et son Clos de Vougeot, mille ans deson histoire, ses miracles d’art roman, une aventure spirituelle et temporelle offerte en partage à toute l’humanité. ».


Table Cîteaux aux Échardons
Pour accompagner ce plateau grandiose, un piètement en pierre de Bourgogne, orné de lanières de cuir a été imaginé par la designer qui accompagne Pascal Roblot dans cette aventure.


Pied de la table Cîteaux aux Échardons.
Présentée lors du dernier Salon du Patrimoine, à Paris, en novembre dernier, l’œuvre a fait sensation auprès du public !
Dernièrement, l’homme a fait deux nouvelles acquisitions d’arbres historiques.
Un poirier né dans les prairies normandes, dans le village de Villedieu-les-Poêles, c’est un des premiers témoins du débarquement Allier sur nos côtes.
Au mois d’octobre, un coup de vent a abattu un tilleul bicentenaire qui vivait à l’ombre de l’hôtel de ville de Dijon dans le square des ducs de Bourgogne. Pascal Roblot a réussi à faire l’acquisition de son tronc majestueux avant que l’arbre ne soit débité par les employés municipaux.
Ne doutons pas qu’il ait lui aussi des histoires fascinantes à murmurer à ses futurs propriétaires.
Pascal Roblot est également sur la piste d’un chêne auprès duquel Molière aurait vécu… peut-être lui a-t-il insufflé une partie de son génie ?