Surnommée "La Reine du Tricot", la créatrice avait fondé sa maison de couture en mai 1968. Une date symbolique pour celle qui n’a cessé de déconstruire les codes de la mode et a même inventé le concept de "démode". Sonia Rykiel s’est fait connaître grâce à ses pull-overs, mais aussi grâce à son style particulier, qui utilisait le noir et les rayures à profusion.
Dans le petit village de pêcheurs de Las Coloradas, situé au Mexique dans la péninsule de Yucatán, on peut admirer un magnifique lagon rose et naturellement salé.
Du moulin à café au lave-linge : quand Peugeot faisait dansles arts ménagers (Source : France Télévisions) La saga Peugeot a commencé au début du 19e siècle avec la fabrication d’outils, puis des premiers moulins à café. Une grande exposition retrace cette aventure dans les arts ménagers, jusqu’au 8 janvier 2017 au musée de la marque à Sochaux. On l’a un peu oublié mais Peugeot n’a pas toujours été un constructeur automobile. Des premières scies aux célèbres moulins à café, des machines à coudre aux fers à repasser, cette exposition ravivera des souvenirs chez les visiteurs. Des objets familiers pour la plupart, mais aussi des innovations un peu oubliées, comme une machine à laver manuelle des années 20, ou encore l’ancêtre du robot ménager, le « Peugimix », et même des radios.
Véritable Peugeot, machine à coudre française. Réclame de 1878 Aujourd’hui l’activité de Peugeot hors automobile se concentre sur les arts de la table à travers la société PSP Peugeot qui fabrique des accessoires pour le vin et continue à produire les célèbres moulins, à poivre, à sel et à café, qui s’exportent dans plus de 80 pays.
l'Institut de sondage Gallup a établi un classement des pays les plus émotifs au monde. Pour ce faire, les chercheurs ont interrogé des habitants de 148 pays afin de savoir s’ils avaient ressenti une ou plusieurs émotions « positives » ou « négatives » dans une même journée.
La Bolivie
En première place du classement, la Bolivie est la nation la plus émotive. En effet, près de 60 % de la population bolivienne ressent des émotions positives et négatives dans une seule etmême journée. « Les gens ont tendance à être chaleureux, ouverts, curieux et accueillants », rapporte Pauline Kucharew, citoyenne canadienne ayant vécu à Sucre l’an dernier.
Cela dit, le pays n’est pas très touristique (contrairement au Pérou, pays voisin de la Bolivie). Les gens y sont donc plus timides aux premiers abords, en particulier dans les zones rurales.
Cette industrie touristique peu développée est en partie due à un fort sentiment de fierté. La population bolivienne s’intéresse aux étrangers, mais « ne veut pas nécessairement accorder de traitement de faveur aux touristes », explique Kucharew.
C’est précisément ce sentiment qui donne à la culture bolivienne un caractère unique, qui attire les touristes pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Le Cambodge Temple Bouddhiste, Angkor, Cambodge
Le passé a laissé derrière lui les traces d’une sombre période encore vivace dans la mémoire des Cambodgiens. En effet, chacun se souvient du règne génocidaire de Pol Potet des Khmers rouges , qui a tué près de 20 % de la population. Les années ont passé mais les émotions associées à cette période restent vives, aussi, les Cambodgiens ne partagent pas toujours leurs émotions avec autrui.
Pourtant, « ils sont très émotifs, seulement, beaucoup de gens, en particulier les personnes âgées, ont appris à cacher leurs émotions », explique Kounila Keo, originaire de Phnom Penh. Elle ajoute : « Malheureusement, ils sont incapables d’expliquer ou d’exprimer leurs émotions en public ou à des inconnus. » Phnom Penh
En dehors de ce lourd passé et du traumatisme qui en découle, la population cambodgienne s’avère très amicale et accueillante avec les étrangers, la blogueuse nous le confirme : « Où que j’aille, je croise toujours des personnes qui me disent à quel point elles aiment le Cambodge ou la ville de Phnom Penh car les gens y sont gentils et amicaux. »
Elle insiste sur le fait que les Cambodgiens sourient beaucoup, plus facilement que des personnes d’autres nationalités.
Carolina Borras, de nationalité colombienne et canadienne, auteure du blog Inspired Nomad ayant vécu un an à Siem Reap, confirme en expliquant qu’elle a tissé des liens d’amitié très facilement, tant les Cambodgiens sont joyeux, ouverts, amicaux et drôles.
La plupart des expatriés s’installent à Phnom Penh, la capitale du pays située à la moitié sud du pays. Bien que très abordable et accueillant, le pays souffre d’une forte criminalité et d’accidents de la route réguliers, la population reste donc constamment sur ses gardes.
Les Philippines Mayon, Philippines
Les Philippines est le seul archipel n’étant pas latino-américain qui figure dans ce classement. Cependant, « il y a certaines similarités entre les cultures philippines et latino-américaines », affirme Steven de Guzman, originaire de Manille.
D’après lui, cela est dû au fait que ces pays ont été sous la même domination espagnole et ce, sur une longue période. La culture philippine a su composer avec la culture européenne, dont elle a gardé quelques vestiges. Ainsi, les langues officielles du pays sont le philippin et l’anglais, les langues et les accents se confondent et parfois, on peut y entendre quelques mots espagnols. Ville de Cebu, Philippines
Bien que les émotions négatives soient profondément ressenties aux Philippines, il est difficile pour la population de les exprimer. Ulysse Cababan, un habitant de Cebu qui travaille dans l’agence d’obtention de visa RapidVisa, témoigne : « Parce que nous sommes émotifs, nous avons tendance à ne pas montrer notre contrariété vis-à-vis d’une personne ou d’un événement. […]
Nous avons tendance à la garder pour nous, ou pire, à en parler à d’autres personne au lieu d’en parler à la personne concernée, créant ainsi des rumeurs. Je pense que vous n’êtes pas philippin si vous n’êtes pas ‘chika – chika’ » (une expression pour désigner ceux et celles qui propagent des rumeurs), plaisante-t-il ensuite.
La famille est une valeur essentielle dans la culture philippine, tout comme l’hospitalité et l’amabilité. D’après Cababan, “les gens sourient beaucoup et sont très accueillants avec la plupart des étrangers, particulièrement avec les expatriés”. Cebu est une ville centrale de la région, puisqu’elle est située au centre des îles, c’est une destination très prisée par les expatriés grâce à ses commerces et à sa proximité avec les plages et les montagnes.
Le Guatemala Ruines Tikal, Guatemala
Le Guatemala est dans le top 5 des pays les plus émotifs du monde et à en croire la blogueuse portugaise Zara Quiroga, qui vit actuellement à Antigua, ce n’est pas si surprenant. Selon ses dires, les gens sont très ouverts et font confiance facilement, elle dit : « Les gens au Guatemala sont très accueillants et expressifs, à tel point qu’ils partagent facilement des éléments personnels de leurs vies. » Les couleurs vives font partie intégrante du paysage et de la vie quotidienne du territoire. Que ce soit les gens ou les maisons, tous portent des couleurs vives. Et pour cause, c’est aussi pour eux une façon de s’exprimer, ainsi, les vêtements sont ornés, toujours avec des touches de couleurs vives.
« Les décorations et les vêtements ne sont jamais trop simples », ajoute Quiroga. On peut donc dire que ces ornements et couleurs vives sont le témoignage d’un certain mode de vie, d’une certaine façon de penser. Les expatriés ont tendance à se diriger vers Antigua pour y vivre. Ancienne capitale du Royaume de Guatemala, cette ville tient une place importante dans la vie du pays et est plus sûre que la capitale actuelle du pays, Guatemala City.
L’Irak Ville d’Erbil, Kurdistan irakien
Bien que les événements des dernières années aient influencé les émotions des Irakiens de façon négative, ces derniers ont toujours été émotifs. En effet, leur disposition à ressentir les sentiments négatifs ne datent pas d’hier, si l’on en croit les propos de Wael Al-Sallami, ingénieur d’origine irakienne établi aux États-Unis : « En 2009, avant la guerre, j’ai eu la chance d’aller en Syrie, et j’ai été très surpris d’apprendre que là-bas, ils appelaient la musique triste ‘musique irakienne’ […].
Privilégier la tristesse plutôt que la joie est une habitude très ancrée dans la culture irakienne. » Ce principe prend tout son sens dans les régions situées au centre et au sud de l’Irak, où sont établies les populations chiites. La gouvernance de Saddam Hussein et les interventions étrangères dans le pays n’ont fait qu’accentuer cet état d’esprit. Ruines antiques d’Assur, Irak
Cependant, la population irakienne sait se montrer drôle et poète, le pays est d’ailleurs mondialement reconnu dans ce domaine. Al-Sallami conseille aux Occidentaux désirant visiter l’Irak de passer par la partie kurde du pays : « Les Kurdes ont leur propre gouvernement régional qui maintient la sécurité dans cette partie du pays. […]
C’est aussi très beau, avec beaucoup de verdure où il fait bon vivre. »
Ce qu’on peut retenir de ce classement, c’est que même si les émotions ne sont pas toujours extériorisées, elles sont vivement ressenties par les habitants de ces pays. Ce classement nous en apprend aussi beaucoup sur la façon de vivre et la culture unique de ces pays dont, finalement, on ne sait pas grand-chose.
Dix-huit ans après « Vous avez un message », le couple hollywoodien le plus romantique des années 90 se reforme dans « Ithaca », premier film de l’actrice Meg Ryan qui sortira le mois prochain aux Etats-Unis. Souvenez-vous en 1998, Meg Ryan et Tom Hanks devenaient les pionniers des rencontres sur internet, sous les pseudonymes Shopgirl et NY152. Depuis « Vous avezun message », plus gros succès de l’actrice, les deux amis ne s’étaient plus croiser sur un plateau de tournage. Et pourtant, ce « couple » a marqué de son empreinte les années 90 grâce à deux comédies romantiques restéesinoubliables, « Vous avez un message » et « Nuits blanches à Seattle », sortie cinq ans plus tôt, et « Joe contre le volcan », qui marque en 1990 leur rencontre au grand écran.
Cependant, leur quatrième collaboration, « Ithaca », ne permettra pas aux nostalgiques de replonger à cette époque. Tout d’abord, le film de Meg Ryan n’a rien d’une comédie romantique légère et pétillante. Adaptée du roman de William Saroyan « Une comédie humaine » (1943), l’histoire s’intéresse à la famille Macauley, composée d’une veuve, incarnée par Meg Ryan, et de ses quatre enfants. Parmi eux, l’aîné est parti au frond et le cadet livre à bicyclette des télégrammes aux habitants d’Ithaca en Californie. Deuxièmement, Tom Hanks n’y fait qu’une brève apparition qui n’a nécessité qu’une journée de tournage. Pour soutenir son amie, l’acteur, toujours très sollicité au cinéma, a accepté d’endosser un petit rôle, celui du père décédé. Le retour de Meg Ryan à Hollywood. Bien plus que de marquer les tant attendues retrouvailles entre Meg Ryan et Tom Hanks, « Ithaca » signe surtout le grand retour de l’actrice au cinéma. En 2008, la star de « Quand Harry rencontre Sally » annonçait sa retraite.« Hollywood en a fini avec moi. De toute façon, je ne suis plus intéressée à jouer ce type de personnages et je ne me sens pas contrariée de ne plus avoir ce genre de proposition. Les femmes qui ont dépassé la quarantaine ont du mal à trouver de beaux rôles à Hollywood », expliquait-elle à l’époque. Il faut dire qu’aux cours des années 2000, l’actrice a écorné son image parfaite de femme charmante et romantique bâtie grâce au succès de « Quand Harry rencontre Sally » en 1989. Physiquement changée en raison de multiples opérations de chirurgie esthétique et cantonnée à un seul type de rôle, l’Américaine est délaissée par son public. Ormis de rares apparitions télévisées, Meg Ryan a complètement tourné le dos à l’industrie. « Ithaca », qui sortira le 9 septembre prochain aux Etats-Unis, et à une date encore inconnue en France, pourrait la réconcilier avec le 7e art.
Plus tard, d’autres funérailles auront lieu au village de la Treille, où Jacqueline Pagnol va être inhumée aux côtés de son époux et de leur fille Estelle.
FINALITÉ DES JEUX OLYMPIQUES DE RIO SELON LE JOURNAL FRANÇAIS LE MONDE
Les Jeux Olympiques De Rio 2016 JO 2016 : les Français, champions olympiques des mauvais perdants selon...
LE MONDE Par Henri Seckel (Rio de Janeiro, envoyé spécial)
On a hâte d’entendre Christophe Lemaître justifier son élimination en demi-finales du 200 m la nuit prochaine (3 heures) par « les chaussures dorées de Bolt, qui sont trop éblouissantes ». Ou Tony Parker, une fois sorti en quart de finale par les Espagnols (19 h 30), râler parce que « Pau Gasol, quand même, il est trop grand, 2,13 m quoi, c’est pas du jeu ». Ou encore Mahiedine Mekhissi expliquer sa défaite sur 3 000 m steeple (16 h 50) par « l’eau de la rivière est trop chaude, j’ai pas l’habitude à Reims, alors que les Kényans… ». Lire aussi : JO 2016 : à Rio, la natation française prend l’eau
On exagère, mais c’est presque devenu un jeu : quel sera le prochain prétexte avancé par un athlète français pour se dédouaner après un échec ? La délégation tricolore à Rio, ce sont sept médailles en or, onze en argent, dix en bronze, mais aussi quelques excuses en carton et autres propos d’une mauvaise foi en titane.
Prononcés à chaud, par des sportifs qui ont encore la tête qui fume et le sang qui bout de déception après avoir vu leur rêve olympique se briser, alors on ne leur en veut pas, et on veut bien les comprendre.
On veut bien comprendre que si Renaud Lavillenie a perdu son titre olympique, ce n’est pas parce qu’il a sauté moins haut (5,98 m) que le Brésilien Thiago Braz da Silva (6,03 m), mais parce que le public sifflait : « Quand t’as 40 000 personnes en train de te siffler alors que t’es en train de tenter ta meilleure performance… Sentir de la méchanceté contre soi, ça perturbe forcément. S’ils ne veulent encourager que les Brésiliens et cracher sur les autres, il ne fallait pas organiser les Jeux ici. Je n’ai jamais vu ça. Ça n’a pas dû arriver depuis Jesse Owens en 1936 à Berlin… » Lire aussi : JO 2016 - perche : Renaud Lavillenie tombe de haut
Permettons-nous de citer ici le confrère Vincent Duluc, et sa référence au précédent épisode sifflesque célèbre, qui eut pour héros le perchiste polonais W?adys?aw Kozakiewicz, aux Jeux de Moscou en 1980...
En Chine, on attend peut-être des excuses de Camille Lacourt qui, juste après sa défaite sur 100 m dos (5e), a très vite quitté le registre technico-tactique de sa course pour se lancer dans le registre technico-tactique des méthodes de préparation « à la chinoise ». Ainsi le nageur marseillais a-t-il d’abord expliqué que « ça [lui déplaisait] d’être battu par un Chinois [Xu Jiayu, deuxième] », avant de laisser comprendre pourquoi en commentant le 200 m qui venait de s’achever : « Je vois le podium du 200 m, ça me donne envie de vomir. Je suis très triste de voir mon sportévoluer de cette façon. Ça me dégoûte de voir des gens qui ont triché sur les podiums. Sun Yang [le médaillé d’or], il pisse violet ! [sic] » Référence à un contrôle antidopage positif en 2014. A la décharge de Camille Lacourt, le bassin olympique de Rio a constamment bruissé de commentaires sur le dopage, notamment en Chine, et trois jours après ses propos, la nageuse chinoise Chen Xinyi était contrôlée positive. Lire aussi : Accusations de dopage aux JO : pour Camille Lacourt, « Sun Yang, il pisse violet » Vingt-quatre heures après Camille Lacourt, c’était au tour de l’haltérophile Bernardin Matam, huitième de la catégorie des moins de 69 kg, d’évoquer le dopage : « Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoirgagner facilement au moins quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas clean. »
La natation française ne s’est pas fendue de commentaires amers qu’à la piscine du parc olympique, elle en a aussi semé sur la plage de Copacabana. D’abord seconde du 10 km en eau libre, puis disqualifée pour avoir gêné sa rivale italienne, au coude à coude avec elle, Aurélie Muller s’est carapatée sans dire un mot. Peut-être se douterait-elle qu’ils risquaient de dépasser sa pensée ? Francis Luyce n’a pas opté pour la même stratégie : « Il y a quand même des zones troubles, des zones assez particulières dans le cadre de la décision qui vient d’être prise, a fait savoir le président de la Fédération française de natation. Comme par hasard, une Brésilienne troisième, ça ne vous interroge pas ? En tout cas, moi, ça m’interroge. Je trouve cette décision honteuse, injuste et inqualifiable. Je garde espoir, j’espère qu’il y a une justice sur terre. » Le secrétaire d’Etat aux sports aussi, visiblement.
N’oublions pas de féliciter la Néerlandaise Sharon van Rouwendaal, médaillée d’or, copine d’entraînement de Muller sous la férule de Philippe Lucas.
« Je n’ai pas été à la hauteur de Kozakiewicz », a d’ailleurs reconnu Lavillenie, qui a fini par se montrer désolé de sa comparaison hasardeuse entre le public brésilien de 2016 et celui de l’Allemagne nazie de 1936.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/08/17/jo-les-francais-champions-olympiques-des-mauvais-perdants...Thierry Braillard @Th_Braillard
L’injustice, parlez-en à nos judokas : deux d’entre eux ont ouvertement remis en cause la compétence des arbitres de leur vénérable sport. La première, Priscilla Gneto (moins de 52 kg), est restée plutôt discrète après avoir été disqualifiée dès le premier tour en raison d’une règle obscure...
Mais Cathy Fleury, son entraîneur, s’en est prise à ces idiots d’arbitres qui avaient eu la curieuse d’idée de l’appliquer : « Le judo c’est de grandes envolées, de magnifiques mouvements, qui nécessitent du travail". C’est la finalité. Et là, ce point de règlement prend finalement la même valeur qu’un superbe ippon. Ce n’est pas de l’injustice parce que c’est la règle. Mais je suis en colère contre la manière de l’appliquer. » Pierre Duprat, lui, n’a pas pris de gants après son élimination chez les moins de 73 kg : « L’arbitre a gâché quatre ans de ma vie. Il ne connaît rien au sport de haut niveau. J’ai dominé le match. Le judo est en train de se détruire avec de telles décisions. J’ai produit, j’ai attaqué le premier. Je trouve ça lamentable d’être arbitré comme ça. Ce ne sont plus les judokas qui s’expliquent, ce sont les arbitres qui départagent. » Jean-Claude Senaud, directeur technique national du judo français, a instantanément corrigé Duprat : « Je ne veux pas entendreparler d’arbitrage. Ça fait partie du jeu. Ceux qui gagnent ici n’ont pas besoin de l’arbitrage. » Les handballeuses françaises ont-elles aussi été recadrées par leur Fédération ? Quelques jours avant leur incroyable quart de finale victorieux face aux Espagnoles, les coéquipières d’Allison Pineau s’inclinaient d’un but contre la Russie, et c’était évidemment à cause du parquet : « C’est une catastrophe, il y a des lattes qui sont cassées, des trous des deux côtés du terrain. Une joueuse a failli se tordre la cheville, moi pareil. C’est quand même inadmissible dans ce genre de compétition. »
Pas de souci de revêtement, mais un problème de tenue pour la paire Kristina Mladenovic-Caroline Garcia, dont la défaite dès le premier tourdu double féminin s’expliquait par le fait que la seconde ait dû changer de tenue en catastrophe avant la rencontre pour une histoire de règlement, une source de stress...
Selon Agence France Presse Brasilia Le président brésilien par intérim Michel Temer a qualifié mardi les jeux Olympiques de Rio de «réussite absolue» et a appelé à appliquer les valeurs olympiques pour surmonter la crise politique et économique que traverse le pays. «Le Brésil a organisé un événement extraordinaire et cette oeuvre est cellede tout le peuple brésilien», a-t-il estimé dans un message publié sur le site de la présidence. L'ancien vice-président, qui dirige le pays depuis que la présidente de gauche Dilma Rousseff a été suspendue en mai, accusée de maquillage descomptes publics, a promis de concentrer ses efforts pour «redorer» la réputation du Brésil à l'étranger. Le pays organisateur a globalement fourni ce qu'il avait promis, malgré des stades à moitié vides, des transports désastreux et une sécurité jugée aléatoire. «Nous allons travailler pour surmonter tous les défis (...) de ces dernières années», a ajouté M. Temer, qui a été sifflé lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux dans le stade du Maracana et a décidé de ne pas assister à la cérémonie de clôture dimanche dernier. Il s'est également félicité de la moisson de 19 médailles de la délégation brésilienne et a vanté spécialement les mérites de l'équipe de foot masculin, sacrée championne olympique pour la première fois. Le Brésil, où les inégalités sociales sont énormes, souffre d'un taux de chômage record, d'une inflation qui atteint près de 9% sur les douze derniers mois, loin de l'objectif de 4,5% fixé par les autorités, et de la pire récession économique depuis des décennies. La majorité des Brésiliens se disent fiers de l'image que le pays a renvoyée au monde à travers ces jeux Olympiques, mais pensent également que les JO ont fait plus de mal que de bien, selon un sondage de l'institut Ibope publié dimanche. Jeudi, le Sénat donnera le coup d'envoi d'un procès en destitution de Dilma Rousseff dont le verdict devrait tomber autour du 31 août. Si elle est reconnue coupable de maquillage des comptes publics et d'avoir signé des décrets engageant des dépenses imprévues sans l'accorddu Parlement, elle perdra immédiatement son mandat, ce qui mettrait finà 13 ans de gouvernements du Parti des Travailleurs (PT).
De nombreuses variétés de fleurs vous permettront de réaliser des bouquets séchés. Parmi les plus répandues, on trouve bien sûr la rose mais aussi les immortelles, les hortensias, les lupins, les delphiniums, les chardons ou encore les artichauts.
En revanche,certaines autres ne résistent pas bien au séchage. Ainsi, malgré toutes vos précautions, les fleurs bleues perdront sans doute toute leur couleur.
Le séchage à l’air libre
Le mode de séchage le plus classique est le séchage à l’air libre. Il convient particulièrement aux immortelles, delphiniums, lupins, chardons, pieds de tournesols, hortensias.
Commencez par cueillir vos fleurs, par beau temps, après l’évaporation de la rosée du matin. Préférez des fleurs épanouies sur lesquelles les pétales sont bien accrochés.
Nettoyez ensuite les tiges et enlevez une partie du feuillage, qui ne résiste pas bien au séchage. S’il s’agit de roses, ôtez les épines.
Regroupez ensuite 4 à 8 fleurs de la même variété, que vous attachez en bouquet. Attention tout de même, il est préférable de faire sécher certaines variétés tige par tige, comme par exemple les delphiniums.
Suspendez ces bouquets, la tête en bas, dans un endroit sec, aéré et sombre. En effet, les rayons du soleil feraient perdre à vos fleurs leur couleur.
Astuces :
- Pour que vos fleurs conservent une certaine souplesse, vous pouvez leur faire absorber de la glycérine avant de les faire sécher. Pour cela, versez 2/3 de verre d’eau très chaude dans un vase vide, et ajoutez-y 1/3 de verre de glycérine. Laissez les fleurs absorber le mélange.
- Une fois que vos fleurs sont sèches, pour les préserver de la poussière et de l’humidité, vous pouvez les vaporiser de laque à cheveux. Attendez ensuite quelques jours avant d’en faire des compositions, pour ne pas qu’elles se collent entre elles.
Le séchage chimique
Le séchage chimique convient essentiellement aux fleurs colorées comme les géraniums, ou encore les roses. La technique décrite ci-dessous a l’avantage de préserver à la fois la couleur et la forme de la fleur.
Dans une boîte, versez une couche de sable mélangé à du borax et à des cristaux ou de la poudre de silice. Posez les fleurs soigneusement, puis recouvrez-les du même mélange. Installez la boîte dans un endroit plutôt chaud, et attendez quelques jours que les fleurs sèchent (3 jours environ).
Le séchage sous presse
Ce mode de séchage s’adresse davantage aux fleurs que l’on destine aux herbiers ou aux cadres, par exemple. Pour réaliser cette opération très simple, commencez par poser vos fleurs entre deux feuilles de papier buvard. Puis, posez dessus un objet lourd. Attendez 3 à 4 semaines avant d’utiliser vos fleurs.
à l’âge de 86 ans.
La créatrice parisienne Sonia Rykiel est décédée jeudi 25 août à l’âge de
86 ans. Sa fille, Nathalie Rykiel, a annoncé à l'AFP le décès de la
couturière, atteinte de la maladie de Parkinson.
© Abaca Press
La famille de Sonia Rykiel a annoncé à l’AFP que la créatrice, âgée de 86 ans, est décédée jeudi 25 août. « Ma mère est décédée cette nuit à Paris, chez elle, à 5 heures du matin, des suites de la maladie de Parkinson », a déclaré sa fille Nathalie Rykiel. La couturière était atteinte de Parkinson depuis près de 20 ans. "Ce qui m’effraie, c’est de donner l’image d’une femme différente de celle que je montre depuis toujours", confiait-elle alors au magazine Elle en 2012 à propos de sa maladie qu’elle a caché pendant 15 ans et qu'elle venait de dévoiler dans le livre N'oubliez pas que je joue, en collaboration avec Judith Perrignon.
Le monde de la mode perd aujourd'hui l'une de ses plus talentueuses ambassadrices... Une perte que François Hollande déplore dans un communiqué de presse : "Sonia Rykiel était une femme libre, une pionnière qui a su tracer sa voie. Elle a inventé non seulement une mode, mais aussi une attitude, une façon devivre et d’être, et offert aux femmes une liberté de mouvement.
Son style est connu du monde entier. Il demeurera comme le symbole de l’alliance remarquable de la couleur et du naturel, de la fluidité et dela lumière"
Surnommée "La Reine du Tricot", la créatrice avait fondé sa maison de couture en mai 1968. Une date
symbolique pour celle qui n’a cessé de déconstruire les codes de la mode
et a même inventé le concept de "démode". Sonia Rykiel s’est fait connaître grâce à ses pull-overs, mais aussi grâce à son
style particulier, qui utilisait le noir et les rayures à profusion.
Dans le petit village de pêcheurs de Las Coloradas, situé au Mexique dans la
péninsule de Yucatán, on peut admirer un magnifique lagon rose et naturellement salé.
@pattylinage_
@marisahampe
@fercabrera27
@elvakntu
@missviriri
@louisemrg
@louisemrg
par SYLVIA RITTER
Des illustrations géométriques, colorées et décalées d’animaux tels que des ratons laveurs, un aigle,
un lynx ou encore un léopard.
par SIGALIT LANDAU ET LE PHOTOGRAPHE YOTAM
La cristallisation progressive d'une robe plongée dans la mer morte
quand Peugeot faisait dansles arts ménagers
(Source : France Télévisions)
La saga Peugeot a commencé au début du 19e siècle avec la fabrication
d’outils, puis des premiers moulins à café. Une grande exposition
retrace cette aventure dans les arts ménagers, jusqu’au 8 janvier 2017
au musée de la marque à Sochaux.
On l’a un peu oublié mais Peugeot n’a pas toujours été un constructeur
automobile. Des premières scies aux célèbres moulins à café, des
machines à coudre aux fers à repasser, cette exposition ravivera des
souvenirs chez les visiteurs. Des objets familiers pour la plupart, mais
aussi des innovations un peu oubliées, comme une machine à laver
manuelle des années 20, ou encore l’ancêtre du robot ménager, le «
Peugimix », et même des radios.
Véritable Peugeot, machine à coudre française.
Réclame de 1878
Aujourd’hui l’activité de Peugeot hors automobile se concentre sur les arts de la
table à travers la société PSP Peugeot qui fabrique des accessoires pour
le vin et continue à produire les célèbres moulins, à poivre, à sel et à
café, qui s’exportent dans plus de 80 pays.
l'Institut de sondage Gallup a établi un classement des pays les plus émotifs au monde. Pour ce faire, les chercheurs ont interrogé des habitants de 148 pays afin de savoir s’ils avaient ressenti une ou plusieurs émotions «
positives » ou « négatives » dans une même journée.
La Bolivie
En première place du classement, la Bolivie est la nation la plus émotive. En effet, près de 60 % de la population bolivienne ressent des émotions positives et négatives dans une seule etmême journée. « Les gens ont tendance à être chaleureux, ouverts,
curieux et accueillants », rapporte Pauline Kucharew, citoyenne canadienne ayant vécu à Sucre l’an dernier.
Cela dit, le pays n’est pas très touristique (contrairement au Pérou, pays voisin de la Bolivie). Les gens y sont donc plus timides aux premiers abords, en particulier dans les zones rurales.
Cette industrie touristique peu développée est en partie due à un fort sentiment de fierté. La population bolivienne s’intéresse aux étrangers, mais « ne veut pas nécessairement accorder de traitement de faveur aux touristes », explique Kucharew.
C’est précisément ce sentiment qui donne à la culture bolivienne un caractère unique, qui attire les touristes pour plusieurs semaines,
voire plusieurs mois.
Le Cambodge
Temple Bouddhiste, Angkor, Cambodge
Le passé a laissé derrière lui les traces d’une sombre période encore vivace dans la mémoire des Cambodgiens. En effet,
chacun se souvient du règne génocidaire de Pol Potet des Khmers rouges , qui a tué près de 20 % de la population. Les années ont passé mais les émotions associées à cette période restent vives, aussi, les Cambodgiens ne partagent pas toujours leurs émotions avec autrui.
Pourtant, « ils sont très émotifs, seulement, beaucoup de gens, en particulier les personnes âgées, ont appris à cacher leurs émotions », explique Kounila Keo, originaire de Phnom Penh. Elle ajoute : « Malheureusement, ils sont incapables d’expliquer ou d’exprimer leurs émotions en public ou à des inconnus. »
Phnom Penh
En dehors de ce lourd passé et du traumatisme qui en découle, la population cambodgienne s’avère très amicale et accueillante
avec les étrangers, la blogueuse nous le confirme : « Où que j’aille, je croise toujours des personnes qui me disent à quel point elles aiment le Cambodge ou la ville de Phnom Penh car les gens y sont gentils et amicaux. »
Elle insiste sur le fait que les Cambodgiens sourient beaucoup, plus facilement que des personnes d’autres nationalités.
Carolina Borras, de nationalité colombienne et canadienne, auteure du blog Inspired Nomad ayant vécu un an à Siem Reap, confirme en expliquant qu’elle a tissé des liens d’amitié très facilement, tant les Cambodgiens sont joyeux, ouverts, amicaux et
drôles.
La plupart des expatriés s’installent à Phnom Penh, la capitale du pays située à la moitié sud du pays. Bien que très
abordable et accueillant, le pays souffre d’une forte criminalité et d’accidents de la route réguliers, la population reste donc constamment sur ses gardes.
Les Philippines
Mayon, Philippines
Les Philippines est le seul archipel n’étant pas latino-américain qui figure dans ce classement.
Cependant, « il y a certaines similarités entre les cultures philippines et latino-américaines », affirme Steven de Guzman, originaire de Manille.
D’après lui, cela est dû au fait que ces pays ont été sous la même domination espagnole et ce, sur une longue période.
La culture philippine a su composer avec la culture européenne, dont elle a gardé quelques vestiges. Ainsi, les langues officielles du pays sont le philippin et l’anglais, les langues et les accents se confondent et parfois, on peut y entendre quelques mots espagnols.
Ville de Cebu, Philippines
Bien que les émotions négatives soient profondément ressenties aux Philippines, il est difficile pour la population de les exprimer. Ulysse Cababan, un habitant de Cebu qui travaille dans l’agence d’obtention de visa RapidVisa, témoigne : «
Parce que nous sommes émotifs, nous avons tendance à ne pas montrer notre contrariété vis-à-vis d’une personne ou d’un événement. […]
Nous avons tendance à la garder pour nous, ou pire, à en parler à d’autres personne au lieu d’en parler à la personne concernée, créant ainsi des rumeurs. Je pense que vous n’êtes pas philippin si vous n’êtes pas ‘chika – chika’ » (une expression pour désigner ceux et celles qui propagent des rumeurs), plaisante-t-il ensuite.
La famille est une valeur essentielle dans la culture philippine, tout comme l’hospitalité et l’amabilité. D’après Cababan, “les gens sourient beaucoup et sont très accueillants avec la plupart des étrangers, particulièrement avec les expatriés”. Cebu est une ville centrale de la région, puisqu’elle est située au centre des îles, c’est une destination très prisée par les expatriés grâce à
ses commerces et à sa proximité avec les plages et les montagnes.
Le Guatemala
Ruines Tikal, Guatemala
Le Guatemala est dans le top 5 des pays les plus émotifs du monde et à en croire la blogueuse portugaise Zara Quiroga, qui vit actuellement à Antigua, ce n’est pas si surprenant. Selon ses dires, les gens sont très ouverts et font confiance facilement, elle dit : « Les gens au Guatemala sont très accueillants et expressifs, à tel point qu’ils partagent facilement des éléments personnels de leurs vies. »
Les couleurs vives font partie intégrante du paysage et de la vie quotidienne du territoire. Que ce soit les gens ou les maisons, tous
portent des couleurs vives. Et pour cause, c’est aussi pour eux une façon de s’exprimer, ainsi, les vêtements sont ornés, toujours avec des touches de couleurs vives.
« Les décorations et les vêtements ne sont jamais trop simples », ajoute Quiroga. On peut donc dire que ces ornements et couleurs vives sont le témoignage d’un certain mode de vie, d’une certaine façon de penser. Les expatriés ont tendance à se diriger vers Antigua pour y vivre. Ancienne capitale du Royaume de Guatemala, cette ville tient une place importante dans la vie du pays et est plus sûre que la capitale actuelle du pays, Guatemala City.
L’Irak
Ville d’Erbil, Kurdistan irakien
Bien que les événements des dernières années aient influencé les émotions des Irakiens de façon négative, ces derniers ont toujours été émotifs. En effet, leur disposition à ressentir les sentiments négatifs ne datent pas d’hier, si l’on en croit les propos de Wael Al-Sallami, ingénieur d’origine irakienne établi aux États-Unis : « En 2009, avant la guerre, j’ai eu la chance d’aller en Syrie, et j’ai été très surpris d’apprendre que là-bas, ils appelaient la musique triste ‘musique irakienne’ […].
Privilégier la tristesse plutôt que la joie est une habitude très ancrée dans la culture irakienne. »
Ce principe prend tout son sens dans les régions situées au centre et au sud de l’Irak, où sont établies les populations chiites. La
gouvernance de Saddam Hussein et les interventions étrangères dans le pays n’ont fait qu’accentuer cet état d’esprit.
Ruines antiques d’Assur, Irak
Cependant, la population irakienne sait se montrer drôle et poète, le pays est d’ailleurs mondialement reconnu dans ce domaine. Al-Sallami conseille aux Occidentaux désirant visiter l’Irak de passer par la partie kurde du pays : « Les Kurdes ont leur propre gouvernement régional qui maintient la sécurité dans cette partie du pays. […]
C’est aussi très beau, avec beaucoup de verdure où il fait bon vivre. »
Ce qu’on peut retenir de ce classement, c’est que même si les émotions ne sont pas toujours extériorisées, elles sont vivement
ressenties par les habitants de ces pays. Ce classement nous en apprend aussi beaucoup sur la façon de vivre et la culture unique de ces pays dont, finalement, on ne sait pas grand-chose.
SE RETROUVENT À L'ÉCRAN
Dix-huit ans après « Vous avez un message », Meg Ryan et Tom Hanks se retrouvent à l’écran
Dix-huit ans après « Vous avez un message », le couple hollywoodien le plus romantique des années 90 se reforme dans « Ithaca », premier film de l’actrice Meg Ryan qui sortira le mois prochain aux Etats-Unis.
Souvenez-vous en 1998, Meg Ryan et Tom Hanks devenaient les pionniers des rencontres sur internet, sous les pseudonymes Shopgirl et NY152. Depuis « Vous avezun message », plus gros succès de l’actrice, les deux amis ne s’étaient plus croiser sur un plateau de tournage.
Et pourtant, ce « couple » a marqué de son empreinte les années 90 grâce à deux comédies romantiques restéesinoubliables, « Vous avez un message » et « Nuits blanches à Seattle », sortie cinq ans plus tôt, et « Joe contre le volcan », qui marque en 1990 leur rencontre au grand écran.
Cependant, leur quatrième collaboration, « Ithaca », ne permettra pas aux nostalgiques de replonger à cette époque. Tout d’abord, le film de Meg Ryan n’a rien d’une comédie romantique légère et pétillante.
Adaptée du roman de William Saroyan « Une comédie humaine » (1943), l’histoire s’intéresse à la famille Macauley, composée d’une veuve, incarnée par Meg Ryan, et de ses quatre enfants.
Parmi eux, l’aîné est parti au frond et le cadet livre à bicyclette des télégrammes aux habitants d’Ithaca en Californie. Deuxièmement, Tom Hanks n’y fait qu’une brève apparition qui n’a nécessité qu’une journée de tournage.
Pour soutenir son amie, l’acteur, toujours très sollicité au cinéma, a accepté d’endosser un petit rôle, celui du père décédé.
Le retour de Meg Ryan à Hollywood.
Bien plus que de marquer les tant attendues retrouvailles entre Meg Ryan et Tom Hanks, « Ithaca » signe surtout le grand retour de l’actrice au cinéma.
En 2008, la star de « Quand Harry rencontre Sally » annonçait sa retraite.« Hollywood en a fini avec moi. De toute façon, je ne suis plus intéressée à jouer ce type de personnages et je ne me sens pas contrariée de ne plus avoir ce genre de proposition.
Les femmes qui ont dépassé la quarantaine ont du mal à trouver de beaux rôles à Hollywood », expliquait-elle à l’époque.
Il faut dire qu’aux cours des années 2000, l’actrice a écorné son image parfaite de femme charmante et romantique bâtie grâce au succès de « Quand Harry rencontre Sally » en 1989.
Physiquement changée en raison de multiples opérations de chirurgie esthétique et cantonnée à un seul type de rôle, l’Américaine est délaissée par son public.
Ormis de rares apparitions télévisées, Meg Ryan a complètement tourné le dos à l’industrie. « Ithaca », qui sortira le 9 septembre prochain aux Etats-Unis, et à une date encore inconnue en France, pourrait la réconcilier avec le 7e art.
Source: AFP avec rédaction en ligne
Celle qui a incarné Manon des Sources en premier est décédée à l’âge de 95
ans. Son petit-fils a annoncé la nouvelle et informe des détails sur ses funérailles à venir.
© Abaca Press
L’actrice Jacqueline Pagnol, épouse et muse de Marcel Pagnol, s’est éteinte à
l’âge de 95 ans le lundi 22 août 2016. C’est son petit-fils, Nicolas Pagnol, qui a fait part de la nouvelle dans un communiqué.
Son mari avait écrit et réalisé pour elle le film Manon des Sources (1952),rôle qu’elle fut la première à incarner avant Emmanuelle Béart dans le film de Claude Berry. Avant, Marcel Pagnol lui avait déjà donné le rôle principal dans Naïs. En 1981, elle a reçu un César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
© Capture d'écran Manon des Sources / Les films de Marcel Pagnol
Jacqueline et Marcel Pagnol se sont mariés en 1945, et ont eu deux enfants :
Frédéric, né en 1946, et Estelle née en 1951 et décédée en 1954.
Nicolas Pagnol informe que les obsèques de sa grand-mère auront lieu en
l’église Saint Honoré d’Eylau à Paris le vendredi 26 août à 10h30.
Plus tard, d’autres funérailles auront lieu au village de la Treille, où
Jacqueline Pagnol va être inhumée aux côtés de son époux et de leur
fille Estelle.
LE JOURNAL FRANÇAIS LE MONDE
Les Jeux Olympiques De Rio 2016
JO 2016 : les Français, champions olympiques des mauvais perdants selon...
LE MONDE
Par Henri Seckel (Rio de Janeiro, envoyé spécial)
On a hâte d’entendre Christophe Lemaître justifier son élimination en demi-finales du 200 m la nuit prochaine (3 heures) par « les chaussures dorées de Bolt, qui sont trop éblouissantes ».
Ou Tony Parker, une fois sorti en quart de finale par les Espagnols (19 h 30), râler parce que « Pau Gasol, quand même, il est trop grand, 2,13 m quoi, c’est pas du jeu ».
Ou encore Mahiedine Mekhissi expliquer sa défaite sur 3 000 m steeple (16 h 50) par « l’eau de la rivière est trop chaude, j’ai pas l’habitude à Reims, alors que les Kényans… ».
Lire aussi : JO 2016 : à Rio, la natation française prend l’eau
On exagère, mais c’est presque devenu un jeu : quel sera le prochain prétexte avancé par un athlète français pour se dédouaner après un échec ? La délégation tricolore à Rio, ce sont sept médailles en or, onze en argent, dix en bronze, mais aussi quelques excuses en carton et autres propos d’une mauvaise foi en titane.
Prononcés à chaud, par des sportifs qui ont encore la tête qui fume et le sang qui bout de déception après avoir vu leur rêve olympique se briser, alors on ne leur en veut pas, et on veut bien les comprendre.
On veut bien comprendre que si Renaud Lavillenie a perdu son titre olympique, ce n’est pas parce qu’il a sauté moins haut (5,98 m) que le Brésilien Thiago Braz da Silva (6,03 m), mais parce que le public sifflait : « Quand t’as 40 000 personnes en train de te siffler alors que t’es en train de tenter ta meilleure performance…
Sentir de la méchanceté contre soi, ça perturbe forcément. S’ils ne veulent encourager que les Brésiliens et cracher sur les autres, il ne fallait pas organiser les Jeux ici. Je n’ai jamais vu ça.
Ça n’a pas dû arriver depuis Jesse Owens en 1936 à Berlin… »
Lire aussi : JO 2016 - perche : Renaud Lavillenie tombe de haut
Permettons-nous de citer ici le confrère Vincent Duluc, et sa référence au précédent épisode sifflesque célèbre, qui eut pour héros le perchiste polonais W?adys?aw Kozakiewicz, aux Jeux de Moscou en 1980...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/08/17/jo-les-francais-champions-olympiques-des-mauvais-perdants_4983927_4910444.html#BKGKcI81GqzkTpC0.99
En Chine, on attend peut-être des excuses de Camille Lacourt qui, juste après sa défaite sur 100 m dos (5e), a très vite quitté le registre technico-tactique de sa course pour se lancer dans le registre technico-tactique des méthodes de préparation « à la chinoise ».
Ainsi le nageur marseillais a-t-il d’abord expliqué que « ça [lui déplaisait] d’être battu par un Chinois [Xu Jiayu, deuxième] », avant de laisser comprendre pourquoi en commentant le 200 m qui venait de s’achever :
« Je vois le podium du 200 m, ça me donne envie de vomir. Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon. Ça me dégoûte de voir des gens qui ont triché sur les podiums. Sun Yang [le médaillé d’or], il pisse violet ! [sic]
» Référence à un contrôle antidopage positif en 2014. A la décharge de Camille Lacourt, le bassin olympique de Rio a constamment bruissé de commentaires sur le dopage, notamment en Chine, et trois jours après ses propos, la nageuse chinoise Chen Xinyi était contrôlée positive.
Lire aussi : Accusations de dopage aux JO : pour Camille Lacourt, « Sun Yang, il pisse violet »
Vingt-quatre heures après Camille Lacourt, c’était au tour de l’haltérophile Bernardin Matam, huitième de la catégorie des moins de 69 kg, d’évoquer le dopage :
« Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner facilement au moins quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas clean. »
Lire aussi : JO 2016 : à Rio, la natation française prend l’eau
La natation française ne s’est pas fendue de commentaires amers qu’à la piscine du parc olympique, elle en a aussi semé sur la plage de Copacabana.
D’abord seconde du 10 km en eau libre, puis disqualifée pour avoir gêné sa rivale italienne, au coude à coude avec elle, Aurélie Muller s’est carapatée sans dire un mot.
Peut-être se douterait-elle qu’ils risquaient de dépasser sa pensée ? Francis Luyce n’a pas opté pour la même stratégie :
« Il y a quand même des zones troubles, des zones assez particulières dans le cadre de la décision qui vient d’être prise, a fait savoir le président de la Fédération française de natation.
Comme par hasard, une Brésilienne troisième, ça ne vous interroge pas ? En tout cas, moi, ça m’interroge. Je trouve cette décision honteuse, injuste et inqualifiable. Je garde espoir, j’espère qu’il y a une justice sur terre. »
Le secrétaire d’Etat aux sports aussi, visiblement.
N’oublions pas de féliciter la Néerlandaise Sharon van Rouwendaal, médaillée d’or, copine d’entraînement de Muller sous la férule de Philippe Lucas.
« Je n’ai pas été à la hauteur de Kozakiewicz », a d’ailleurs reconnu Lavillenie, qui a fini par se montrer désolé de sa comparaison hasardeuse entre le public brésilien de 2016 et celui de l’Allemagne nazie de 1936.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/08/17/jo-les-francais-champions-olympiques-des-mauvais-perdants... Thierry Braillard
L’injustice, parlez-en à nos judokas : deux d’entre eux ont ouvertement remis en cause la compétence des arbitres de leur vénérable sport. La première, Priscilla Gneto (moins de 52 kg), est restée plutôt discrète après avoir été disqualifiée dès le premier tour en raison d’une règle obscure...
Mais Cathy Fleury, son entraîneur, s’en est prise à ces idiots d’arbitres qui avaient eu la curieuse d’idée de l’appliquer :
« Le judo c’est de grandes envolées, de magnifiques mouvements, qui nécessitent du travail".
C’est la finalité. Et là, ce point de règlement prend finalement la même valeur qu’un superbe ippon. Ce n’est pas de l’injustice parce que c’est la règle. Mais je suis en colère contre la manière de l’appliquer. »
Pierre Duprat, lui, n’a pas pris de gants après son élimination chez les moins de 73 kg : « L’arbitre a gâché quatre ans de ma vie. Il ne connaît rien au sport de haut niveau. J’ai dominé le match. Le judo est en train de se détruire avec de telles décisions. J’ai produit, j’ai attaqué le premier.
Je trouve ça lamentable d’être arbitré comme ça. Ce ne sont plus les judokas qui s’expliquent, ce sont les arbitres qui départagent. » Jean-Claude Senaud, directeur technique national du judo français, a instantanément corrigé Duprat :
« Je ne veux pas entendre parler d’arbitrage. Ça fait partie du jeu. Ceux qui gagnent ici n’ont pas besoin de l’arbitrage. »
Les handballeuses françaises ont-elles aussi été recadrées par leur Fédération ? Quelques jours avant leur incroyable quart de finale victorieux face aux Espagnoles, les coéquipières d’Allison Pineau s’inclinaient d’un but contre la Russie, et c’était évidemment à cause du parquet : « C’est une catastrophe, il y a des lattes qui sont cassées, des trous des deux côtés du terrain. Une joueuse a failli se tordre la cheville, moi pareil. C’est quand même inadmissible dans ce genre de compétition. »
Pas de souci de revêtement, mais un problème de tenue pour la paire Kristina Mladenovic-Caroline Garcia, dont la défaite dès le premier tourdu double féminin s’expliquait par le fait que la seconde ait dû changer de tenue en catastrophe avant la rencontre pour une histoire de règlement, une source de stress...
Selon Agence
France Presse Brasilia
Le président brésilien par intérim Michel Temer a qualifié mardi les jeux Olympiques de Rio de «réussite absolue» et a appelé à appliquer les valeurs olympiques pour surmonter la crise politique et économique que traverse le pays.
«Le Brésil a organisé un événement extraordinaire et cette oeuvre est cellede tout le peuple brésilien», a-t-il estimé dans un message publié sur le site de la présidence.
L'ancien vice-président, qui dirige le pays depuis que la présidente de gauche Dilma Rousseff a été suspendue en mai, accusée de maquillage descomptes publics, a promis de concentrer ses efforts pour «redorer» la réputation du Brésil à l'étranger.
Le pays organisateur a globalement fourni ce qu'il avait promis, malgré des stades à moitié vides, des transports désastreux et une sécurité jugée aléatoire.
«Nous allons travailler pour surmonter tous les défis (...) de ces dernières années», a ajouté M. Temer, qui a été sifflé lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux dans le stade du Maracana et a décidé de ne pas assister à la cérémonie de clôture dimanche dernier.
Il s'est également félicité de la moisson de 19 médailles de la délégation brésilienne et a vanté spécialement les mérites de l'équipe de foot masculin, sacrée championne olympique pour la première fois.
Le Brésil, où les inégalités sociales sont énormes, souffre d'un taux de chômage record, d'une inflation qui atteint près de 9% sur les douze derniers mois, loin de l'objectif de 4,5% fixé par les autorités, et de la pire récession économique depuis des décennies.
La majorité des Brésiliens se disent fiers de l'image que le pays a renvoyée au monde à travers ces jeux Olympiques, mais pensent également que les JO ont fait plus de mal que de bien, selon un sondage de l'institut Ibope publié dimanche.
Jeudi, le Sénat donnera le coup d'envoi d'un procès en destitution de Dilma Rousseff dont le verdict devrait tomber autour du 31 août.
Si elle est reconnue coupable de maquillage des comptes publics et d'avoir signé des décrets engageant des dépenses imprévues sans l'accorddu Parlement, elle perdra immédiatement son mandat, ce qui mettrait finà 13 ans de gouvernements du Parti des Travailleurs (PT).
Les fleurs à faire sécher
De nombreuses variétés de fleurs vous permettront de réaliser des bouquets séchés. Parmi les plus répandues, on trouve bien sûr la rose mais aussi les immortelles, les hortensias, les lupins, les delphiniums, les chardons ou encore les artichauts.
En revanche,certaines autres ne résistent pas bien au séchage. Ainsi, malgré toutes vos précautions, les fleurs bleues perdront sans doute toute leur couleur.
Le séchage à l’air libre
Le mode de séchage le plus classique est le séchage à l’air libre. Il convient particulièrement aux immortelles, delphiniums, lupins, chardons, pieds de tournesols, hortensias.
Commencez par cueillir vos fleurs, par beau temps, après l’évaporation de la rosée du matin.
Préférez des fleurs épanouies sur lesquelles les pétales sont bien accrochés.
Nettoyez ensuite les tiges et enlevez une partie du feuillage, qui ne résiste pas bien au séchage.
S’il s’agit de roses, ôtez les épines.
Regroupez ensuite 4 à 8 fleurs de la même variété, que vous attachez en bouquet. Attention tout de même, il est préférable de faire sécher certaines variétés tige par tige, comme par exemple les delphiniums.
Suspendez ces bouquets, la tête en bas, dans un endroit sec, aéré et sombre. En effet, les rayons du soleil feraient perdre à vos fleurs leur couleur.
Astuces :
- Pour que vos fleurs conservent une certaine souplesse, vous pouvez leur faire absorber de la glycérine avant de les faire sécher. Pour cela, versez 2/3 de verre d’eau très chaude dans un vase vide, et ajoutez-y 1/3 de verre de glycérine. Laissez les fleurs absorber le mélange.
- Une fois que vos fleurs sont sèches, pour les préserver de la poussière et de l’humidité, vous pouvez les vaporiser de laque à cheveux. Attendez ensuite quelques jours avant d’en faire des compositions, pour ne pas qu’elles se
collent entre elles.
Le séchage chimique
Le séchage chimique convient essentiellement aux fleurs colorées comme les géraniums, ou encore les roses.
La technique décrite ci-dessous a l’avantage de préserver à la fois la couleur et la forme de la fleur.
Dans une boîte, versez une couche de sable mélangé à du borax et à des cristaux ou de la poudre de silice.
Posez les fleurs soigneusement, puis recouvrez-les du même mélange.
Installez la boîte dans un endroit plutôt chaud, et attendez quelques jours que les fleurs sèchent (3 jours environ).
Le séchage sous presse
Ce mode de séchage s’adresse davantage aux fleurs que l’on destine aux herbiers ou aux cadres, par exemple.
Pour réaliser cette opération très simple, commencez par poser vos fleurs entre deux feuilles de papier buvard.
Puis, posez dessus un objet lourd. Attendez 3 à 4 semaines avant d’utiliser vos fleurs.