La Telipogon diabolicus... Une orchidée habitée par... le diable !
Il existe des milliers d'espèces d'orchidées. Mais celle-ci est vraiment particulière... et nous donnerait presque des frissons ! Par : Axel Leclercq -
La nature aime nous surprendre. Tant mieux, car on adore ça ! Dernier exemple en date : cette incroyable espèce de fleur découverte il y a quelques jours en Colombie. Son nom ? Telipogon diabolicus. Sa particularité ? Elle représente le diable ! Rencontre avec un végétal pour le moins troublant… Repérée dans le sud de la Colombie, la Telipogon diabolicus est une espèce d’orchidée à vous donner froid dans le dos. Son centre ressemble trait pour trait au visage du diable (du moins, tel qu’on se le représente). Quant aux pétales, elles se terminent toutes par une petite griffe ! Mesdames et messieurs, voici la bien nommé Telipogon diabolicus ! Aussi magnifique qu’intrigant n’est-ce pas ?
Source : Marta Kolanowska. 3 600 espèces d’orchidées ont déjà été recensées dans le monde. Et ce n’est pas fini. Les auteurs de cette découverte s’attendent à en identifier bien d’autres. Voici ce qu’ils ont écrit à ce sujet dans Phytokeys ...
« Des centaines d’autres espèces restent à découvrir. Ça ne fait aucun doute. Rien qu’en 2015 en Colombie, plus de 20 nouveautés ont été publiées. »
Malheureusement, la Telipogon diabolicus risque de ne pas être visible longtemps. Seule une trentaine de spécimens ont été découverts et tout laisse à croire que l’espèce est en grand danger de disparition… Elle a d’ailleurs déjà été classifiée comme telle par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ce serait bien le diable qu’une telle fleur disparaisse… Lire aussi : Quand les fleurs prennent l’apparence d’animaux pour mieux nous tromper : des photos folles !
Ils sont cinq jeunes, ce vendredi 15 avril 2016, à avoir tenté de se suicider. La semaine précédente, ils étaient 13, dont un garçon de 9 ans, à avoir conclu un sinistre pacte : mettre fin à leurs jours. Alertées par un adulte ayant surpris leur conversation, les autorités les avaient immédiatement conduits à l’hôpital pour une évaluation psychologique. « J’implore le gouvernement »
Car à Attawapiskat, on ne prend pas ce genre d’intention à la légère. Dans ce village de 2000 habitants dans le nord de l’Ontario, 86 membres de la nation Cris ont essayé de mourir en septembre dernier. Ils étaient 28 en mars. Même s’il est plus marqué chez les jeunes, le phénomène touche tous les âges, de 11 à 71 ans. Si bien que le chef d’Attawapiskat, Bruce Shisheesh, a déclaré l’état d’urgence et donné l’alarme. « J’implore nos amis et le gouvernement, nous avons besoin d’aide. J’ai des cousins et amis qui ont tenté de se suicider », a-t-il déclaré à la télévision canadienne. Ce village autochtone n’est pas le seul à faire face à une vague de suicides. En mars, une autre tribu Cris, Pimicikamak, plus à l’ouest, dans le Manitoba, avait elle aussi déclaré l’état d’urgence après la mort de plusieurs adolescents et 140 tentatives et menaces de suicide en trois mois. Même phénomène chez les Inuits de Kuujjuak, dans l’Arctique québécois, avec le suicide de cinq jeunes, âgés entre 15 et 20 ans. « Il y a depuis longtemps de graves questions de santé mentale et de toxicomanie dans certaines communautés. » Un porte-parole du ministère de la santé
L’Assemblée des Premières Nations, l’organisation qui représente les 634 communautés amérindiennes à travers le Canada, décrit « une tragédie nationale qui exige une action immédiate ». Sa présidente, Perry Bellegarde, a réclamé la mise en place d’« une stratégie nationale de lutte contre le suicide ». Pour l’heure, à Attawapiskat, une équipe d’intervention de crise de 18 personnes, composée de travailleurs sociaux et d’intervenants en santé mentale, a été dépêchée en urgence. « Il y a depuis longtemps de graves questions de santé mentale et de toxicomanie dans certaines communautés », a reconnu un porte-parole du ministère de la santé dans la presse canadienne. En 2007 déjà, une étude publiée par la Fondation autochtone de guérison (aujourd’hui dissoute) avait révélé que le taux de suicide chez les jeunes autochtones du Canada (Premières Nations, Inuits et Métis) était cinq à six fois supérieur à la moyenne nationale canadienne. Des communautés par ailleurs plus exposées à l’alcoolisme et à la violence. Les conditions de vie de ces populations sont pointées du doigt. Insalubrité des abris (sans eau ni électricité), surpeuplement (les familles s’entassent souvent à quinze dans quelques mètres carrés), taux de chômage élevé (jusqu’à 80 % dans certaines réserves), isolement (la ville la plus proche d’Attawapiskat, par exemple, est à 500 kilomètres)… Les conséquences d’un « génocide culturel » Autant de maux qui viennent s’ajouter à un traumatisme plus ancien : des générations ont été marquées par les séjours forcés en pensionnats organisés par le gouvernement jusque dans les années 1990. Des internats destinés à « évangéliser » et « assimiler » les enfants des réserves. En décembre dernier, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a estimé que cette pratique avait constitué un « génocide culturel »…
Ce n’est pas la première fois que les tribus autochtones tentent d’alerter les autorités sur les conditions de vie déplorables des 1,4 million d’Amérindiens, Métis et Inuits qui composent un peu plus de 4 % de la population du Canada. En octobre 2011 déjà, la chef de la réserve d’Attawapiskat avait elle aussi décrété l’état d’urgence. Un an plus tard, elle avait planté son tipi dans la neige sur l’île de Victoria, près du Parlement canadien, à Ottawa, avant d’entamer une grève de la faim. Sans beaucoup de succès. Cette fois-ci, le gouvernement de Justin Trudeau a prévu d’injecter 8,4 milliards de dollars en cinq ans pour améliorer les infrastructures, les logements et l’éducation. Dans un tweet daté du 10 avril, le premier ministre canadien a écrit que ces événements lui « brisaient le cœur » et promis d’« améliorer les conditions de vie pour tous les peuples autochtones ».
Source : NASA / ESA La Nébuleuse Carina... Eta Carinae (? Car / ? Carinae, Êta de la Carène) est un système stellaire comprenant au moins deux étoiles dont une étoile hypergéantevariable bleue, se trouvant entre 7 000 et 10 000 années-lumière de la Terre. Située dans la constellation de la Carène, c'est une des plus fameuses étoiles du ciel austral. Sa luminosité est environ cinq millions de fois supérieure à celle du Soleil1, et sa masse estimée est d'environ 100 à 200 masses solaires. Eta Carinae A est l'une des étoiles les plus massives actuellement connues. Formation Elle a subi une énorme explosion il y a entre 7 000 et 10 000 ans, qui n'a été observable qu'il y a 150 ans, le temps que la lumière voyage jusqu'à la Terre. Cela a produit une gigantesque nébuleuse, désormais de la taille du système solaire. Cette nébuleuse s'appelle l'Homoncule (ou nébuleuse de l'Homunculus) à cause de sa forme comportant deux lobes symétriques.
Caractéristiques Physiques Eta Carinae A est une étoile hypergéante variable bleue, l'une des plus grandes étoiles connues. Son diamètre est estimé entre 60 et 800 fois celui du Soleil, soit entre 80 millions et 1,1 milliard de km et sa température de surface est de l'ordre de 80 000 K. Elle est 5 millions de fois plus lumineuse que le Soleil et sa masse correspond à 150 fois la masse solaire, ce qui en ferait l'une des étoiles les plus massives. Elle se trouve à 7 500 années-lumière de la Terre.Bien que son spectre ressemble à celui d'une étoile Wolf-Rayet, il est probable qu'Êta Carinae soit toujours dans la phase de combustion de l'hydrogène (mais dans les couches supérieures et non plus dans le cœur). On pense en raison de sa masse qu'elle deviendra une étoile Wolf-Rayet ou une hypernova par la suite.
Son explosion, qui relâcha l'équivalent de quelque 10 masses solaires en quelques années dans l'espace, est certainement due au fait qu'elle a dépassé la limite de Humphreys-Davidson en raison de sa masse et de sa vitesse de rotation. La masse d'Eta Carinae et son statut d'étoile binaire sont incertains, et il est même possible qu'Eta Carinae soit en fait constituée de trois étoiles. Variations De Luminosité Aspect remarquable d'Eta Carinae : ses incessantes variations de luminosité la classent dans la catégorie des étoiles massives dites « LBV » (Luminous Blue Variable en anglais), dont elle est le modèle. Liste des étoiles géantes
A l’Est, il y a toujours du nouveau quand il s’agit de préserver le patrimoine naturel. Plaines bosselées de la Meuse, crêtes vosgiennes, vignes pentues et territoires industriels de Meurthe-et-Moselle ou du Rhin…
Là, des anges gardiens sont sur tous les fronts, qu’il s’agisse de convertir un village à l’ère de l’après-pétrole, de sauver les cigognes et un hamster sauvage, ou de fabriquer du vin en regardant la lune.
Au cœur du parc naturel régional des Ballons des Vosges, la commune de Soultzeren a été estampillée «station verte». Un village conçu pour produire plus d’énergie qu’il n’en consomme Fière de son écomusée (en photo), Ungersheim appartient au réseau mondial des Villes et villages en transition. Cette bourgade de 2 200 habitants està la pointe en matière d’environnement.
Tout a été pensé pour l’après-nucléaire et l’après-pétrole. Une chaufferie à bois dernier cri alimente piscine, groupe scolaire, centre sportif. L’ancienne mine s’est convertie en une centrale photovoltaïque qui produit l’équivalent de ce que consomment, par an, 10 000 habitants (hors chauffage).
A Verdun, les tranchées reverdissent Au fil du temps, le champ de batailles est redevenu un lieu de vie où la nature a repris ses droits. «Après l’armistice, l’État décida de boiser le site et, peu à peu, un écosystème inédit est né», explique Gérald Colin, de l’Office national des forêts, organisateur des Forêts de l’Histoire, des balades combinant mémoire et exploration naturaliste emmènent les visiteurs au cœur de la «zone rouge» pour trois heures de randonnée.
Faire du vin, c'est comme jardiner A Pfaffenheim (photo), la porte du Domaine Pierre Frick, adepte de la viticulture biodynamique, est toujours ouverte. On sème entre les ceps de la féverole, une légumineuse fixant l’azote sur ses racines à la manière d’un engrais naturel.
On récolte à la main, on respecte la charte AVN (Association des vins naturels) qui limite les sulfites, l’élevage se fait en foudres centenaires…
La cigogne vole de ses propres ailes Dans l’enclos-refuge de Saint-Nicolasde-Port (photo), refuge dédié à la réintroduction des cigognes, ces échassiers sont nourris chaque jour depuis vingt et un ans.
Le but ? Les retenir, supprimer leur instinct migratoire en les ravitaillant. De quoi favoriser la reproduction, puis recoloniser les villages lorrains et alsaciens. Une stratégie payante.
À Phalsbourg, c'est poubelle la vie A l'image, à Phalsbourg, l’équipage de Daniel Viry (au centre) transporte à chaque tournée 5,5 tonnes de déchets, soit 300 tonnes par an. Escorté de deux employés municipaux, ce joyeux équipage remplace depuis cinq ans le camion à benne. Charge à lui de récolter tout ce qui provient du tri sélectif.
En forêt, avis de vent de folie «Quand l’art s’invite au cœur de la nature, celle-ci se regarde différemment.» Tel est le credo de Pascal Yonet, directeur du festival Vent des Forêts.
Faire venir l’art contemporain dans la nature est une façon de se réapproprier le paysage.» Près de Fresnes-au-Mont, au détour d’une balade, on peut tomber sur une installation artistique. Ici, un masque de Théodore Fivel, réalisé en 2012.
Lynx des Vosges, SOS disparition Est-il encore là ? La question tracasse Anthony Kohler, du réseau Ferus, mobilisé pour le sauvetage du lynx boréal. Ce prédateur qui vit dans les Vosges est considéré comme quasi éteint en France, victime de sa réputation maléfique, de l’hostilité des éleveurs, du braconnage et des maladies.
Le débardage prend de la hauteur Depuis 2002, Maurice Henry, un entrepreneur alsacien, a adopté un procédé venu d’Autriche : le débardage aérien par câble-mât. Le principe s’inspire de la tyrolienne.
Il s’agit d’exfiltrer les troncs coupés au moyen d’un câble suspendu. Le tout est téléguidé depuis un chemin carrossable. Sans piétinement du sol, le débardage est propre, les végétaux qui restent ne sont pas abîmés.
Pour ceux qui travaillent en plein mois d’août, ils pourront souffler le lundi 15 août. Ce jour est férié depuis près de 400 ans Pour ceux qui ignorent pourquoi le 15 août est férié, remontons au XVIIème siècle. Le roi Louis XIII, frustré de ne pas avoir d’héritier, se tourne vers la Vierge Marie. Il prie pour que son épouse, Anne d'Autriche, donne naissance au futur roi. C’est ainsi, que le 15 août, Louis XIII appelle tous ses sujets à organiser des processions dans les paroisses, en l’honneur de la Vierge. Aujourd’hui, un simple jour de repos pour beaucoup de Français Comme l'explique Le Figaro, un an plus tard, le 5 septembre 1638, l’héritier tant attendu naît enfin : Louis XIV. Son père décide alors que le 15 août devient une véritable fête mariale, mais aussi l e jour de la fête nationale jusqu’en1880. Le 14 juillet prendra ensuite le relai. Le 15 août restera, lui, un jour férié. Mais l’origine du 15 août, où les catholiques fêtent l’Assomption et la montée au ciel de Marie, daterait en réalité du Ve siècle. Il marquerait la consécration, à Jérusalem, de la première église dédiée à la Mère de Dieu. Historiquement, le 15 août est chômé en France afin de permettre aux croyants d’aller à l’église. De nombreux pèlerinages (comme à Lourdes) ont lieu lors de la célébration de l’Assomption. Cependant, avec la tradition religieuse qui s’affaiblit de nos jours, de nombreux Français oublient la significationde cette journée. Le 15 août représente pour beaucoup un simple jour derepos. A noter que l’Assomption est fêtée dans de nombreux pays catholiques, comme en Italie, Espagne ou Pologne.
20 baignoires à tomber par terre que vous aurez absolument envie d'avoir chez vous.
La salle de bains est, par excellence, le lieu de la délectation et du bien-être suprême. Notamment quand celle-ci a été « désignée » pour accentuer sa commodité. Une rude journée ? Une envie de se relaxer ? Rien de tel que de se faire couler un bon bain chaud plein de mousses avec de gourmandes bombes de bain!
Voici une sélection de 20 baignoires particulièrement attractives qui vous projetteront directement dans ces salles d’eau toutes plus épatantes les unes que les autres :
(Notez tout de même que la douche reste plus écologique que le bain et qu’il faut faire attention à sa consommation d’eau à chaque trempette.)
1. Surplus de mousse.
2. Face à la mer. 3. Intimité de rigueur. 4. Un modèle en cuivre. 5. Quand la grandeur s’acoquine au luxe. 6. À côté des plus grands maîtres.
7. En harmonie totale avec la nature ! 8. Le calme avant la tempête… 9. Bohème.
10. Après une journée à carapater dans la jungle…
11. Au centre d’un loft. 12. Des marches pour accéder au moment de bien-être paradisiaque par excellence. 13. À l’aise sous ma cascade.
14. Pour les adeptes de Disney et des histoires de princesses.
15. Bien au chaud devant un paysage à tomber. 16. Rustique !
L'une des plus grandes tromperies scientifiques éclaircie
L'une des plus grandes tromperies scientifiques éclaircie
(Rossiïskaïa gazeta)
On sait depuis plus de 60 ans que les ossements du légendaire "homme de Piltdown", censé être le "chaînon manquant dans l'évolution entre le singe et l'homme", étaient faux.
Mais c'est seulement aujourd'hui qu'un groupe de chercheurs de Cambridge, de Liverpool, de Londres et de Canterbury (Royaume-Uni) vient d'établir qui était l'auteur de la falsification.
Les scientifiques ont examiné les ossements du fameux homme de Piltdown, reconnu par la communauté scientifique comme l'une des principales mystifications du siècle dernier.
Ces fragments d'os avaient été découverts en 1912 par l'archéologue amateur Charles Dawson et le géologue du Musée d'histoire naturelle Arthur Smith Woodward, pendant des fouilles à Piltdown (Angleterre).
Ces fragments provenaient d'un crâne humain avec une mâchoire de singe, mais avec des dents d'homme.
Les auteurs de la découverte avaient déclaré avoir trouvé la preuve du chaînon manquant dans l'évolution entre le singe et l'homme et avaient estimé l'âge de l'homme de Piltdown à 500 000 ans.
C'est seulement en 1953 qu'il a été prouvé que les fossiles étaient contrefaits et assemblés de plusieurs morceaux.
Le crâne humain n'avait que 5 000 ans et la mâchoire appartenait à un orang-outang ordinaire.
Les soupçons pesaient à l'époque sur une quinzaine d'individus, dont le célèbre écrivain Arthur Conan Doyle.
Certains pensaient que c'était l'œuvre d'un groupe de mystificateurs et c'est seulement aujourd'hui que les scientifiques ont réussi à percer ce mystère centenaire.
Ils ont procédé à une analyse ADN de l'homme de Piltdown et examiné les radios réalisées grâce aux technologies 3D pour conclure que cette mystification était l'œuvre d'un seul auteur.
"Plusieurs personnes étaient accusées d'avoir contrefait les fossiles. Notre analyse a mis en lumière une succession d'actions sur tous les échantillons et parcelles.
Cela indique que tout a été fait par un seul falsificateur: Charles Dawson", résume Isabelle de Groote, chercheuse à l'université de Liverpool.
Commentaire Patrick: “La vérité finit toujours par se savoir!” Quelle bande de menteurs et d’hypocrites sont certains de ces scientifiques; et ils disent aimer la science! Ils devraient se rappeler que la vraie science est quelque chose que l’on peu prouver. La vérité, c’est qu’une bonne partie de la communauté scientifique athée était derrière ce mensonge qui les arrangeait bien. Aujourd’hui, ils ont trouvé le parfait bouc émissaire (une personne sur laquelle on fait retomber tous les torts, toutes les responsabilités.) Combien de fois ils ont fabriqué de fausses preuves pour soutenir leur théorie de l’évolution!
Si vous passez à Bruxelles, ne manquez le tapis de Fleurs de la Grand-Place. Le meilleur endroit où l'on oeut admirer pendant jours cette oeuvre d'art éphémère est le balcon de l'hôtel de Ville
Le tapis de fleurs 2016 a été ouvert au public sur la Grand-Place de Bruxelles vendredi à 13h, après dix heures de mise en place avec une centaine de bénévoles. Il sera accessible jusque 17h30. Pour son inauguration, un spectacle son et lumière sur l’opéra italien Madame Butterfly du compositeur Giacomo Puccini aura lieu à 22h. Il restera par la suite visible jusqu’au 15 août entre 10h et 21h30. Avec un design japonais, cette 20e édition célèbre les 150 ans d’amitié belgo-japonaise, établies en 1866 par le traité d’amitié, de commerce et de navigation.
Belga / N. Maeterlinck
L’Hôtel de ville a été décoré de fleurs façon Ikebana, un arrangement floral japonais épuré. Le tapis de 75 mètres de long sur 25 mètres s’étend sur une surface de plus de 1.800 m2. Il est composé de 600.000 bégonias flamands, ainsi que de dahlias,d’herbes et d’écorces de bois teintées. Les premières fleurs sont arrivées à 3h du matin mardi. Deux années ont été nécessaires à sa préparation. Le graphiste et architecte floral Mark Schautteet, spécialisé dans la réalisation de tapis de bégonias, s’est allié pour sa conception à la jeune designer japonaise Fujie Suzuki, diplômée de l’université japonaise Sapporo School of art en 2001 qui effectue actuellement des projets visuels pour des musées et des expositions.
Belga / N. Maeterlinck
L’ambassadeur du Japon en Belgique, Masafumi Ishii, a expliqué la coutume traditionnelle japonaise de contemplation de la beauté des fleurs (Hanami) à l’arrivée du printemps marquée par l’éclosion des fleurs de cerisier. «L’édition 2016 rendra hommage à la nature dans la tradition japonaise en présentant de nombreux thèmes: les fleurs, les oiseaux, le vent et la lune, qui symbolisent la beauté naturelle, les koïs (carpes japonaises), qui représentent la force et la croissance, les pins et les bambous, qui sont signe de bon augure, sans oublier évidemment les fleurs de cerisier.»
Olena Mysnyk a eu l’idée de créer des marque-pages originaux. Quelle est leur particularité ? Ce sont des personnages qui semblent appartenir à l’histoire du roman. Vous ne perdrez plus votre page et vous attirerez l’attention de ceux qui vous entourent.
Sarcloir ou binette à la main, parcourez le jardin à la recherches de ces plantes envahissantes.
Renoncule rampante Nom latin :Ranunculus repens Dans la famille du bouton-d’or, c’est la plus difficile à éliminer. Ellese multiplie par graines et surtout par de puissants stolons qui partent dans toutes les directions, surtout en terrain lourd, argileux, tassé.
Comment l’éliminer Bêcher le sol pour le décompacter et le rendre meuble. Profiter du bêchage pour éliminer toute la plante avec ses stolons.
Bourse-à-pasteur Nom latin :Capsella bursa-pastoris
Cette annuelle de 5 à 40 cm de hauteur, qui se reproduit par graines, est très répandue, surtout en terrain meuble, sablonneux et riche. Au potager, elle peut transmettre la hernie du chou.
Comment l’éliminer Il faut l’extirper en procédant à un sarclage méthodique . Sarcler le plus tôt possible car la bourse à pasteur forme et répand des graines plusieurs fois par an. Elle se mange ! C'est une salade délicieuse : une cousine de la roquette, au goût moins piquant, que les Chinois cultivent.
Cirse des champs Nom latin : Cirsium arvense
Ses feuilles sont piquantes et ses fleurs – fort belles en été – livrent au vent des milliers de graines. Il ne faut donc pas le laisser parvenir au stade de la floraison ! Cet indésirable se propage aussi grâce à de fortes racines drageonnantes…
Comment l’éliminer Couvrir le sol ou couper le plus souvent possible les parties aériennes au moyen d’une gouge à désherber pour affaiblir les racines.
Chiendent Nom latin :Elytrigia repens
Cette graminée – de triste réputation – s’étend sur de grandes surfaces grâce à de longs rhizomes traçants à 20 cm de profondeur, dont le moindre fragment donne une nouvelle plante.
Comment l’éliminer Couvrir le sol dans les espaces libres ou bêcher en extirpant les racines 2 à 3 fois à un mois d’intervalle. Dans un massif, épuiser le chiendent en arrachant tout rejet dès qu’il a quelques feuilles.
Galinsoga cilié Nom latin :Galinsoga ciliata
Peu connue, elle se répand pourtant avec vigueur, chaque plante pouvant produire dès sa huitième semaine jusqu’à 7 500 graines qui germent immédiatement ! Cette plaie, en outre, peut abriter des insectes ravageurs, des nématodes et des virus.
Comment l’éliminer Par binage très précoce avant la floraison pour éviter la propagation et en appliquant la technique du faux semis.
Liseron des champs Nom latin :Convolvulus arvensis
Cette plante adventice apprécie beaucoup les terres calcaires et chaudes, plutôt meubles, dans lesquelles elle se propage par une racine principale portant de nombreuses ramifications qui peuvent s’enfoncer à plus de 2 m. Proliférante, elle va jusqu’à coloniser 25 m2 en une saison…
Comment l’éliminer Couper régulièrement les parties aériennes pour affaiblir les racines. Couvrir le sol en terrain libre.
Mouron des oiseaux Nom latin :Stellaria media
Cette annuelle comestible se reproduit par graines (2 000 par plante) plusieurs fois par an et s’étend au moyen de tiges rampantes qui s’enracinent. Elle apprécie les sols humides et riches à la mi-ombre. Elle peut indiquer un trop fort taux d’azote.
Comment l’éliminer Arracher les jeunes plantes à la main ou à la serfouette avant qu’elles ne fleurissent et ne pas les laisser au sol.
Moutarde des champs Nom latin :Sinapis arvensis
Cette annuelle, qui fleurit de juin à octobre et se reproduit par graines, sert d’hôte aux ravageurs (altise ) et de vecteur aux maladies des choux (hernie, mildiou). La moutarde apprécie les sols calcaires, riches, argileux.
Comment l’éliminer Couper les tiges en début de floraison pour empêcher la montée à graines et arrachez les tiges ou sarclez. Les débris de racines ne se régénèrent pas.
Oxalis Nom latin : Oxalis corniculata
Cette petite annuelle, souvent vivace en climat doux, développe des tiges rampantes qui s’enracinent au niveau des feuilles (vertes ou rouges) et fleurit de mai à octobre. Ses graines sont projetées par des capsules qui éclatent brusquement et assurent une vaste dissémination.
Comment l’éliminer Arracher la plante le plus tôt possible et entièrement afin d’éviter les repousses.
Trèfle blanc Nom latin : Trifolium repens
Cette plante vivace se multiplie par graines et s’étend au moyen de tiges rampantes qui s’enracinent au niveau des noeuds. Ses fleurs blanches, riches en nectar, sont abondamment butinées.
Comment l’éliminer Sarcler sur sol nu pour éliminer toute la plante. Dans la pelouse, tondre ras pour limiter la formation de graines. Retenez que le trèfle fixe l’azote, attire les auxilliaires et reste vert par temps sec…
Une orchidée habitée par... le diable !
Il existe des milliers d'espèces d'orchidées. Mais celle-ci est vraiment particulière...
et nous donnerait presque des frissons !
Par : Axel Leclercq -
La nature aime nous surprendre. Tant mieux, car on adore ça ! Dernier
exemple en date : cette incroyable espèce de fleur découverte il y a
quelques jours en Colombie. Son nom ? Telipogon diabolicus. Sa
particularité ? Elle représente le diable ! Rencontre avec un végétal
pour le moins troublant…
Repérée dans le sud de la Colombie, la Telipogon diabolicus est une espèce
d’orchidée à vous donner froid dans le dos. Son centre ressemble trait
pour trait au visage du diable (du moins, tel qu’on se le représente).
Quant aux pétales, elles se terminent toutes par une petite griffe !
Mesdames et messieurs, voici la bien nommé Telipogon diabolicus !
Aussi magnifique qu’intrigant n’est-ce pas ?
3 600 espèces d’orchidées ont déjà été recensées dans le monde. Et ce n’est pas fini.
Les auteurs de cette découverte s’attendent à en identifier bien d’autres.
Voici ce qu’ils ont écrit à ce sujet dans Phytokeys ...
Malheureusement, la Telipogon diabolicus risque de ne pas être visible longtemps.
Seule une trentaine de spécimens ont été découverts et tout laisse à croire
que l’espèce est en grand danger de disparition… Elle a d’ailleurs déjà
été classifiée comme telle par l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN).
Ce serait bien le diable qu’une telle fleur disparaisse…
Lire aussi : Quand les fleurs prennent l’apparence d’animaux pour mieux nous tromper : des photos folles !
Ils sont cinq jeunes, ce vendredi 15 avril 2016, à avoir tenté de se
suicider. La semaine précédente, ils étaient 13, dont un garçon de 9
ans, à avoir conclu un sinistre pacte : mettre fin à leurs jours.
Alertées par un adulte ayant surpris leur conversation, les autorités
les avaient immédiatement conduits à l’hôpital pour une évaluation
psychologique.
« J’implore le gouvernement »
Car à Attawapiskat, on ne prend pas ce genre d’intention à la légère. Dans
ce village de 2000 habitants dans le nord de l’Ontario, 86 membres de la
nation Cris ont essayé de mourir en septembre dernier. Ils étaient 28
en mars. Même s’il est plus marqué chez les jeunes, le phénomène touche
tous les âges, de 11 à 71 ans. Si bien que le chef d’Attawapiskat, Bruce
Shisheesh, a déclaré l’état d’urgence et donné l’alarme. « J’implore
nos amis et le gouvernement, nous avons besoin d’aide. J’ai des cousins
et amis qui ont tenté de se suicider », a-t-il déclaré à la télévision
canadienne.
Ce village autochtone n’est pas le seul à faire face à une vague de
suicides. En mars, une autre tribu Cris, Pimicikamak, plus à l’ouest,
dans le Manitoba, avait elle aussi déclaré l’état d’urgence après la
mort de plusieurs adolescents et 140 tentatives et menaces de suicide en
trois mois. Même phénomène chez les Inuits de Kuujjuak, dans l’Arctique
québécois, avec le suicide de cinq jeunes, âgés entre 15 et 20 ans.
« Il y a depuis longtemps de graves questions de santé mentale et de
toxicomanie dans certaines communautés. » Un porte-parole du ministère
de la santé
L’Assemblée des Premières Nations, l’organisation qui représente les 634 communautés
amérindiennes à travers le Canada, décrit « une tragédie nationale qui
exige une action immédiate ». Sa présidente, Perry Bellegarde, a réclamé
la mise en place d’« une stratégie nationale de lutte contre le suicide
». Pour l’heure, à Attawapiskat, une équipe d’intervention de crise de
18 personnes, composée de travailleurs sociaux et d’intervenants en
santé mentale, a été dépêchée en urgence. « Il y a depuis longtemps de
graves questions de santé mentale et de toxicomanie dans certaines
communautés », a reconnu un porte-parole du ministère de la santé dans
la presse canadienne.
En 2007 déjà, une étude publiée par la Fondation autochtone de guérison
(aujourd’hui dissoute) avait révélé que le taux de suicide chez les
jeunes autochtones du Canada (Premières Nations, Inuits et Métis) était
cinq à six fois supérieur à la moyenne nationale canadienne. Des
communautés par ailleurs plus exposées à l’alcoolisme et à la violence.
Les conditions de vie de ces populations sont pointées du doigt.
Insalubrité des abris (sans eau ni électricité), surpeuplement (les
familles s’entassent souvent à quinze dans quelques mètres carrés), taux
de chômage élevé (jusqu’à 80 % dans certaines réserves), isolement (la
ville la plus proche d’Attawapiskat, par exemple, est à 500 kilomètres)…
Les conséquences d’un « génocide culturel »
Autant de maux qui viennent s’ajouter à un traumatisme plus ancien : des
générations ont été marquées par les séjours forcés en pensionnats
organisés par le gouvernement jusque dans les années 1990. Des internats
destinés à « évangéliser » et « assimiler » les enfants des réserves.
En décembre dernier, la Commission de vérité et réconciliation du Canada
a estimé que cette pratique avait constitué un « génocide culturel »…
Ce n’est pas la première fois que les tribus autochtones tentent d’alerter
les autorités sur les conditions de vie déplorables des 1,4 million
d’Amérindiens, Métis et Inuits qui composent un peu plus de 4 % de la
population du Canada. En octobre 2011 déjà, la chef de la réserve
d’Attawapiskat avait elle aussi décrété l’état d’urgence. Un an plus
tard, elle avait planté son tipi dans la neige sur l’île de Victoria,
près du Parlement canadien, à Ottawa, avant d’entamer une grève de la
faim. Sans beaucoup de succès.
Cette fois-ci, le gouvernement de Justin Trudeau a prévu d’injecter 8,4
milliards de dollars en cinq ans pour améliorer les infrastructures, les
logements et l’éducation. Dans un tweet daté du 10 avril, le premier
ministre canadien a écrit que ces événements lui « brisaient le cœur »
et promis d’« améliorer les conditions de vie pour tous les peuples
autochtones ».
Louise Couvelaire
Source : NASA / ESA
La Nébuleuse Carina...
Eta Carinae (? Car / ? Carinae, Êta de la Carène) est un système stellaire comprenant au moins deux étoiles dont une étoile hypergéante variable bleue, se trouvant entre 7 000 et 10 000 années-lumière de la Terre. Située dans la constellation de la Carène, c'est une des plus fameuses étoiles du ciel austral. Sa luminosité est environ cinq millions de fois supérieure à celle du Soleil1, et sa masse estimée est d'environ 100 à 200 masses solaires. Eta Carinae A est l'une des étoiles les plus massives actuellement connues.
Formation
Elle a subi une énorme explosion il y a entre 7 000 et 10 000 ans, qui n'a
été observable qu'il y a 150 ans, le temps que la lumière voyage jusqu'à la Terre.
Cela a produit une gigantesque nébuleuse, désormais de la taille du système solaire.
Cette nébuleuse s'appelle l'Homoncule (ou nébuleuse de l'Homunculus) à cause de sa forme comportant deux lobes symétriques.
Caractéristiques Physiques
Eta Carinae A est une étoile hypergéante variable bleue, l'une des plus
grandes étoiles connues. Son diamètre est estimé entre 60 et 800 fois
celui du Soleil, soit entre 80 millions et 1,1 milliard de km et sa température de surface est de l'ordre de 80 000 K. Elle est 5 millions de fois plus lumineuse que le Soleil et sa masse correspond à 150 fois la masse solaire, ce qui en ferait l'une des étoiles les plus massives. Elle se trouve à 7 500 années-lumière de la Terre. Bien que son spectre ressemble à celui d'une étoile Wolf-Rayet, il est probable qu'Êta Carinae soit toujours dans la phase de combustion de l'hydrogène (mais dans les couches supérieures et non plus dans le cœur).
On pense en raison de sa masse qu'elle deviendra une étoile Wolf-Rayet ou une hypernova par la suite.
Son explosion, qui relâcha l'équivalent de quelque 10 masses solaires en
quelques années dans l'espace, est certainement due au fait qu'elle a
dépassé la limite de Humphreys-Davidson en raison de sa masse et de sa vitesse de rotation. La masse d'Eta Carinae et son statut d'étoile binaire sont incertains, et il est même possible qu'Eta Carinae soit en fait constituée de trois étoiles.
Variations De Luminosité
Aspect remarquable d'Eta Carinae : ses incessantes variations de luminosité la
classent dans la catégorie des étoiles massives dites « LBV » (Luminous Blue Variable en anglais), dont elle est le modèle.
Liste des étoiles géantes
(en) James B. Kaler, « Eta Carinae », sur Stars
Eta Carinae, sur Wikimedia Commons
Station verte et fière de l'être
A l’Est, il y a toujours du nouveau quand il s’agit de préserver le patrimoine naturel. Plaines bosselées de la Meuse, crêtes vosgiennes, vignes pentues et territoires industriels de Meurthe-et-Moselle ou du Rhin…
Là, des anges gardiens sont sur tous les fronts, qu’il s’agisse de convertir un village à l’ère de l’après-pétrole, de sauver les cigognes et un hamster sauvage, ou de fabriquer du vin en regardant la lune.
Au cœur du parc naturel régional des Ballons des Vosges, la commune de Soultzeren a été estampillée «station verte».
Un village conçu pour produire plus d’énergie qu’il n’en consomme
Fière de son écomusée (en photo), Ungersheim appartient au réseau mondial des Villes et villages en transition. Cette bourgade de 2 200 habitants està la pointe en matière d’environnement.
Tout a été pensé pour l’après-nucléaire et l’après-pétrole. Une chaufferie à bois dernier cri alimente piscine, groupe scolaire, centre sportif. L’ancienne mine s’est convertie en une centrale photovoltaïque qui produit l’équivalent de ce que consomment, par an, 10 000 habitants (hors chauffage).
A Verdun, les tranchées reverdissent
Au fil du temps, le champ de batailles est redevenu un lieu de vie où la nature a repris ses droits. «Après l’armistice, l’État décida de boiser le site et, peu à peu, un écosystème inédit est né», explique Gérald Colin, de l’Office national des forêts, organisateur des Forêts de l’Histoire, des balades combinant mémoire et exploration naturaliste emmènent les visiteurs au cœur de la «zone rouge» pour trois heures de randonnée.
Faire du vin, c'est comme jardiner
A Pfaffenheim (photo), la porte du Domaine Pierre Frick, adepte de la viticulture biodynamique, est toujours ouverte. On sème entre les ceps de la féverole, une légumineuse fixant l’azote sur ses racines à la manière d’un engrais naturel.
On récolte à la main, on respecte la charte AVN (Association des vins naturels) qui limite les sulfites,
l’élevage se fait en foudres centenaires…
La cigogne vole de ses propres ailes
Dans l’enclos-refuge de Saint-Nicolasde-Port (photo), refuge dédié à la réintroduction des cigognes, ces échassiers sont nourris chaque jour depuis vingt et un ans.
Le but ? Les retenir, supprimer leur instinct migratoire en les ravitaillant. De quoi favoriser la reproduction, puis
recoloniser les villages lorrains et alsaciens. Une stratégie payante.
À Phalsbourg, c'est poubelle la vie
A l'image, à Phalsbourg, l’équipage de Daniel Viry (au centre) transporte à chaque tournée 5,5 tonnes de déchets, soit 300 tonnes par an. Escorté de deux employés municipaux, ce joyeux équipage remplace depuis cinq ans le camion à benne. Charge à lui de récolter tout ce qui provient du tri sélectif.
En forêt, avis de vent de folie
«Quand l’art s’invite au cœur de la nature, celle-ci se regarde différemment.»
Tel est le credo de Pascal Yonet, directeur du festival Vent des Forêts.
Faire venir l’art contemporain dans la nature est une façon de se réapproprier le paysage.» Près de Fresnes-au-Mont, au détour d’une
balade, on peut tomber sur une installation artistique. Ici, un masque de Théodore Fivel, réalisé en 2012.
Lynx des Vosges, SOS disparition
Est-il encore là ? La question tracasse Anthony Kohler, du réseau Ferus, mobilisé pour le sauvetage du lynx boréal. Ce prédateur qui vit dans les Vosges est considéré comme quasi éteint en France, victime de sa réputation maléfique, de l’hostilité des éleveurs, du braconnage et des maladies.
Le débardage prend de la hauteur
Depuis 2002, Maurice Henry, un entrepreneur alsacien, a adopté un procédé venu d’Autriche : le débardage aérien par câble-mât. Le principe s’inspire de la tyrolienne.
Il s’agit d’exfiltrer les troncs coupés au moyen d’un câble suspendu. Le tout est téléguidé depuis un chemin carrossable. Sans
piétinement du sol, le débardage est propre, les végétaux qui restent ne sont pas abîmés.
Pour ceux qui travaillent en plein mois d’août, ils pourront souffler le
lundi 15 août. Ce jour est férié depuis près de 400 ans
Pour ceux qui ignorent pourquoi le 15 août est férié, remontons au XVIIème
siècle. Le roi Louis XIII, frustré de ne pas avoir d’héritier, se tourne
vers la Vierge Marie. Il prie pour que son épouse, Anne d'Autriche,
donne naissance au futur roi. C’est ainsi, que le 15 août, Louis XIII
appelle tous ses sujets à organiser des processions dans les paroisses,
en l’honneur de la Vierge.
Aujourd’hui, un simple jour de repos pour beaucoup de Français
Comme l'explique Le Figaro, un an plus tard, le 5 septembre 1638,
l’héritier tant attendu naît enfin : Louis XIV.
Son père décide alors que le 15 août devient une véritable fête mariale, mais aussi l
e jour de la fête nationale jusqu’en1880.
Le 14 juillet prendra ensuite le relai. Le 15 août restera, lui, un jour férié.
Mais l’origine du 15 août, où les catholiques fêtent l’Assomption et la montée au ciel de Marie,
daterait en réalité du Ve siècle. Il marquerait la consécration, à Jérusalem, de la première
église dédiée à la Mère de Dieu. Historiquement, le 15 août est chômé en France afin de
permettre aux croyants d’aller à l’église.
De nombreux pèlerinages
(comme à Lourdes) ont lieu lors de la célébration de l’Assomption.
Cependant, avec la tradition religieuse qui s’affaiblit de nos jours, de nombreux Français
oublient la significationde cette journée.
Le 15 août représente pour beaucoup un simple jour derepos.
A noter que l’Assomption est fêtée dans de nombreux pays catholiques, comme en Italie, Espagne ou Pologne.
absolument envie d'avoir chez vous.
La salle de bains est, par excellence, le lieu de la délectation et du
bien-être suprême. Notamment quand celle-ci a été « désignée » pour
accentuer sa commodité. Une rude journée ? Une envie de se relaxer ?
Rien de tel que de se faire couler un bon bain chaud plein de mousses
avec de gourmandes bombes de bain!
Voici une sélection de 20 baignoires particulièrement attractives qui vous
projetteront directement dans ces salles d’eau toutes plus épatantes les
unes que les autres :
(Notez tout de même que la douche reste plus écologique que le bain et qu’il
faut faire attention à sa consommation d’eau à chaque trempette.)
1. Surplus de mousse.
2. Face à la mer.
3. Intimité de rigueur.
4. Un modèle en cuivre.
5. Quand la grandeur s’acoquine au luxe.
6. À côté des plus grands maîtres.
7. En harmonie totale avec la nature !
8. Le calme avant la tempête…
9. Bohème.
10. Après une journée à carapater dans la jungle…
11. Au centre d’un loft.
12. Des marches pour accéder au moment de bien-être paradisiaque par excellence.
13. À l’aise sous ma cascade.
14. Pour les adeptes de Disney et des histoires de princesses.
15. Bien au chaud devant un paysage à tomber.
16. Rustique !
17. Suivre les lignes du corps.
18. Si près et si loin à la fois.
19. Dans une grotte !
20. Détente, vous dites ?
de Fleurs de la Grand-Place.
Le meilleur endroit où l'on oeut admirer pendant jours cette oeuvre d'art éphémère est le balcon de l'hôtel de Ville
Le tapis de fleurs 2016 a été ouvert au public sur la Grand-Place de
Bruxelles vendredi à 13h, après dix heures de mise en place avec une
centaine de bénévoles. Il sera accessible jusque 17h30.
Pour son inauguration, un spectacle son et lumière sur l’opéra italien
Madame Butterfly du compositeur Giacomo Puccini aura lieu à 22h. Il
restera par la suite visible jusqu’au 15 août entre 10h et 21h30. Avec
un design japonais, cette 20e édition célèbre les 150 ans d’amitié belgo-japonaise, établies en 1866
par le traité d’amitié, de commerce et de navigation.
Belga / N. Maeterlinck
L’Hôtel de ville a été décoré de fleurs façon Ikebana, un arrangement floral
japonais épuré. Le tapis de 75 mètres de long sur 25 mètres s’étend sur
une surface de plus de 1.800 m2. Il est composé de 600.000 bégonias flamands,
ainsi que de dahlias,d’herbes et d’écorces de bois teintées.
Les premières fleurs sont arrivées à 3h du matin mardi. Deux
années ont été nécessaires à sa préparation. Le graphiste et architecte
floral Mark Schautteet, spécialisé dans la réalisation de tapis de
bégonias, s’est allié pour sa conception à la jeune designer japonaise
Fujie Suzuki, diplômée de l’université japonaise Sapporo School of art
en 2001 qui effectue actuellement des projets visuels pour des musées et
des expositions.
Belga / N. Maeterlinck
L’ambassadeur du Japon en Belgique, Masafumi Ishii, a expliqué la coutume
traditionnelle japonaise de contemplation de la beauté des fleurs
(Hanami) à l’arrivée du printemps marquée par l’éclosion des fleurs de
cerisier. «L’édition 2016 rendra hommage à la nature dans la tradition
japonaise en présentant de nombreux thèmes: les fleurs, les oiseaux, le
vent et la lune, qui symbolisent la beauté naturelle, les koïs (carpes
japonaises), qui représentent la force et la croissance, les pins et les
bambous, qui sont signe de bon augure, sans oublier évidemment les
fleurs de cerisier.»
Belga / N. Maeterlinck
Belga / N. Maeterlinck
Belga / N. Maeterlinck
Belga / N. Maeterlinck
Olena Mysnyk a eu l’idée de créer des marque-pages originaux. Quelle est leur particularité ?
Ce sont des personnages qui semblent appartenir à l’histoire du roman.
Vous ne perdrez plus votre page et vous attirerez l’attention de ceux qui vous entourent.
Sarcloir ou binette à la main, parcourez le jardin à la recherches de ces plantes envahissantes.
Renoncule rampante
Nom latin : Ranunculus repens
Dans la famille du bouton-d’or, c’est la plus difficile à éliminer. Ellese multiplie par graines et surtout par de puissants stolons qui
partent dans toutes les directions, surtout en terrain lourd, argileux, tassé.
Comment l’éliminer
Bêcher le sol pour le décompacter et le rendre meuble. Profiter du bêchage pour éliminer toute la plante avec ses stolons.
Bourse-à-pasteur
Nom latin : Capsella bursa-pastoris
Cette annuelle de 5 à 40 cm de hauteur, qui se reproduit par graines, est très répandue, surtout en terrain meuble, sablonneux et riche. Au potager, elle peut transmettre la hernie du chou.
Comment l’éliminer
Il faut l’extirper en procédant à un sarclage méthodique . Sarcler le plus tôt possible car la bourse à pasteur forme et répand
des graines plusieurs fois par an. Elle se mange ! C'est une salade délicieuse : une cousine de la roquette, au goût moins piquant, que les Chinois cultivent.
Cirse des champs
Nom latin : Cirsium arvense
Ses feuilles sont piquantes et ses fleurs – fort belles en été – livrent au vent des milliers de graines. Il ne faut donc pas le laisser
parvenir au stade de la floraison ! Cet indésirable se propage aussi grâce à de fortes racines drageonnantes…
Comment l’éliminer
Couvrir le sol ou couper le plus souvent possible les parties aériennes
au moyen d’une gouge à désherber pour affaiblir les racines.
Chiendent
Nom latin : Elytrigia repens
Cette graminée – de triste réputation – s’étend sur de grandes surfaces grâce à de longs rhizomes traçants à 20 cm de profondeur, dont le moindre fragment donne une nouvelle plante.
Comment l’éliminer
Couvrir le sol dans les espaces libres ou bêcher en extirpant les racines 2 à 3 fois à un mois d’intervalle. Dans un massif, épuiser le
chiendent en arrachant tout rejet dès qu’il a quelques feuilles.
Galinsoga cilié
Nom latin : Galinsoga ciliata
Peu connue, elle se répand pourtant avec vigueur, chaque plante pouvant produire dès sa huitième semaine jusqu’à 7 500 graines qui germent immédiatement ! Cette plaie, en outre, peut abriter des insectes ravageurs, des nématodes et des virus.
Comment l’éliminer
Par binage très précoce avant la floraison pour éviter la propagation et en appliquant la technique du faux semis.
Liseron des champs
Nom latin : Convolvulus arvensis
Cette plante adventice apprécie beaucoup les terres calcaires et chaudes, plutôt meubles, dans lesquelles elle se propage par une racine principale portant de nombreuses ramifications qui peuvent s’enfoncer à plus de 2 m. Proliférante, elle va jusqu’à coloniser 25 m2 en une saison…
Comment l’éliminer
Couper régulièrement les parties aériennes pour affaiblir les racines. Couvrir le sol en terrain libre.
Mouron des oiseaux
Nom latin : Stellaria media
Cette annuelle comestible se reproduit par graines (2 000 par plante) plusieurs fois par an et s’étend au moyen de tiges rampantes qui
s’enracinent. Elle apprécie les sols humides et riches à la mi-ombre.
Elle peut indiquer un trop fort taux d’azote.
Comment l’éliminer
Arracher les jeunes plantes à la main ou à la serfouette avant qu’elles ne fleurissent et ne pas les laisser au sol.
Moutarde des champs
Nom latin : Sinapis arvensis
Cette annuelle, qui fleurit de juin à octobre et se reproduit par graines, sert d’hôte aux ravageurs (altise ) et de vecteur aux maladies des choux (hernie, mildiou). La moutarde apprécie les sols calcaires, riches, argileux.
Comment l’éliminer
Couper les tiges en début de floraison pour empêcher la montée à graines et arrachez les tiges ou sarclez. Les débris de racines ne se régénèrent pas.
Oxalis
Nom latin : Oxalis corniculata
Cette petite annuelle, souvent vivace en climat doux, développe des tiges rampantes qui s’enracinent au niveau des feuilles (vertes ou
rouges) et fleurit de mai à octobre. Ses graines sont projetées par des capsules qui éclatent brusquement et assurent une vaste dissémination.
Comment l’éliminer
Arracher la plante le plus tôt possible et entièrement afin d’éviter les repousses.
Trèfle blanc
Nom latin : Trifolium repens
Cette plante vivace se multiplie par graines et s’étend au moyen de tiges rampantes qui s’enracinent au niveau des noeuds. Ses fleurs
blanches, riches en nectar, sont abondamment butinées.
Comment l’éliminer
Sarcler sur sol nu pour éliminer toute la plante. Dans la pelouse, tondre ras pour limiter la formation de graines. Retenez que le trèfle fixe l’azote, attire les auxilliaires et reste vert par temps sec…