De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
18/05/2019 - 08:36
Évasion Sur Un Rooftop À Paris.
Par Véronique Olivier

Dépaysant et ludique, le nouveau rooftop du Mama Shelter, l’hôtel designé par
Starck, invite à une escapade estivale au cœur de la capitale.




Au dernier étage de l’hôtel du XXe arrondissement, sans sortir de Paris, vous voilà soudain projetés dans un décor exubérant.
Agrandie et réaménagée, la terrasse abrite chaises en paille ou en filsd’acier colorés, tables en plastique thermoformé noir et blanc ou multicolore, parasols bariolés. .Ambiance Bord De Mer.

Conçu par Jalil Amor et Anne Lise Dees, l’équipe design du Mama...Le nouveau rooftop s’inspire de l’univers de la plage avec ses palissades et son plancher en bois. 

Tente rayée, lampes tempête, lavande et verdure donnent le ton. Réservé dans la journée - De 10h à 17h30 - aux clients chambres, le rooftop, d’une surface de 179 m2, permet de se prélasser, de déjeuner et de boire un verre. 



A l’abri des regards, option paresse : bain de soleil en chaise longue et sieste sur les canapés.
Et pourquoi pas un ping-pong ou un babyfoot avant le dîner ? 

Déco ethnique chic, avec métissage de matières...De graphismes éclectiques et de couleurs éclatantes. 


A la nuit tombée, les guirlandes et les lampes tempête illuminent la terrasse.
Température douce, parfums végétaux, ambiance chaleureuse... Il ne manque plus que les grillons pour être dans le Sud. 

Le soir, de 19h à 23h30, le rooftop est accessible à tous, sur réservation (90 couverts), autour...D’une formule BBQ concoctée par Guy Savoy, au prix unique de 49 €, hors boissons.
Réservations : food.paris@mamashelter.com ou +33 1 43 48 45 45.
Mama Shelter Paris - Hôtel - Voir la fiche

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outdoor
Ce commentaire a été modifié le 18/05/2019 à 08:39
17/05/2019 - 18:06
Cannes où débute aujourd’hui le Festival du Film.
Le Festival de Cannes est connu pour son glamour et pour sa Croisette qui reste éveillée jour et nuit pendant toute la durée de l’événement. Le Festival du Film de la ville est considéré comme l’un des trois festivals de cinéma européens les plus prestigieux, avec la Mostra de Venise et le Festival International du film de Berlin. Cette année, le Festival rendra un hommage particulier au réalisateur de films d’horreur John Carpenter et certainement à notre Agnès Varda nationale.

John Carpenter, photographié le 14 mai sur la plage de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes,
recevra le Carrosse d’or.
PAOLO VERZONE / AGENCE



  Agnès Varda au Harvard Film Archive en mars 2009.


  Agnès Varda au festival de Cannes 2011.
Ce commentaire a été modifié le 17/05/2019 à 18:07
17/05/2019 - 11:18
Le dernier bistrot authentique des Halles.



 
Le Cochon à l’Oreille fait partie de ces restaurants qui, de l’extérieur, n’attirent pas forcément l’attention. Et pourtant, ce petit bistrot situé à deux pas du Forum des Halles et de la gourmande rue Montorgueil possède tout ce qu’il faut pour attirer les clients. On vous en dit plus sur cette adresse confidentielle au décor si joliment 1900.
Un bistrot typique des Halles du début du XXe siècle.
En entrant au Cochon à l’Oreille, on est immédiatement soufflé par la décoration du lieu. Les murs sont en effet recouverts de trois grandes fresques carrelées d’allure 1900. Ces tableaux illustrent la vie du quartier des Halles à l’époque où il était encore le centre marchand de Paris. 
Intitulées « Les Halles, le matin devant l’église Saint-Eustache », « Les Halles après le coup de cloche » et « Arrivée du train, 1 rue Balthard (sic) à 1 heure du matin », ces fresques en céramique nous montrent l’effervescence du quartier, marqué pendant plusde 800 ans par les échanges marchands et les étalages du marché central de Paris.





Outre cet ensemble de fresques du début du XXe siècle, la décoration de ce bistrot classé aux monuments historiques depuis 1984 nous laisse voir une sublime frise en faïence le long de laquelle sont représentés des dizaines d’oiseaux. On s’attarde également sur les grands miroirs qui donnent de l’espace à cette toute petite pièce et l’imposant lustre central au-dessus du comptoir.

L’un des derniers bistrots réellement authentiques du quartier ?
Le nom du restaurant nous met la puce à l’oreille concernant ce qui nous sera proposé : la carte fait, évidemment, la part belle à la viande !
Pour le plat principal, on a le choix entre une dizaine de plats, parmi lesquels un confit de canard grillé (17 €), un entrecôte grillée de 300g(18 €) ou une côte de cochon aux pleurotes (17 €). Les plats proposés sont classiques, sans prétention, mais parfaitement maîtrisés. La viande est tendre et goûteuse, les accompagnements simples, mais savoureux. Les formules midi à 16 € et soir à 19 € (entrée + plat ou plat + dessert) permettent au Cochon à l’Oreille de défier toute concurrence dans ce quartier où un bon rapport qualité-prix n’est pas toujours au rendez-vous. Dernier bon point et non des moindres, les gérants sont particulièrement sympathiques et efficaces.

Si vous passez par le ventre de Paris et cherchez une table authentique et chaleureuse, on ne saurait que vous conseiller ce petit bistrot. D’autant plus qu’il est bien moins fréquenté que ses concurrents, parfois surestimés, de la rue Montorgueilvoisine.
Le Cochon à l’Oreille – 15 rue Montmartre, 75001


Métro : Les Halles (ligne 4), Châtelet-Les Halles (RER A, B, D)
Du lundi au samedi de 9h à 23h30

Ce commentaire a été modifié le 17/05/2019 à 11:32
17/05/2019 - 09:48


https://www.europe1.fr/societe/sur-une-route-de-lessonne-un-drone-fait-pleuvoir-des-amendes-sur-les-motards-3898823



Vous connaissez l'histoire des grenouilles qui réclamaient un Roi
----
Les Grenouilles, se lassant
De l'état Démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin* les soumit au pouvoir Monarchique.
Il leur tomba du Ciel un Roi tout pacifique :
Ce Roi fit toutefois un tel bruit en tombant
Que la gent marécageuse,
Gent fort sotte et fort peureuse,
S'alla cacher sous les eaux,
Dans les joncs, dans les roseaux,
Dans les trous du marécage,
Sans oser de longtemps regarder au visage
Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau ;
Or c'était un Soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
Qui de le voir s'aventurant
Osa bien quitter sa tanière.
Elle approcha, mais en tremblant.
Une autre la suivit, une autre en fit autant,
Il en vint une fourmilière ;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
Jusqu'à sauter sur l'épaule du Roi.
Le bon Sire le souffre, et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue.
Donnez-nous, dit ce peuple, un Roi qui se remue.
Le Monarque des Dieux leur envoie une Grue,
Qui les croque, qui les tue,
Qui les gobe à son plaisir,
Et Grenouilles de se plaindre ;
Et Jupin de leur dire : Eh quoi ! votre désir
A ses lois croit-il nous astreindre ?
Vous avez dû premièrement
Garder votre Gouvernement ;
Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fût débonnaire et doux :
De celui-ci contentez-vous,
De peur d'en rencontrer un pire.

*Forme du nom de Jupiter dans l’ancien français.
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Je crois bien que comme les grenouilles nous avons gagné au loto de la répression à tout vent.
Comme le permis n'est pas donné de nos jours on va avoir intérêt à faire "méfi" à nos points.

Ce commentaire a été modifié le 17/05/2019 à 10:01
17/05/2019 - 07:58
Vivez La Franche-Comté Au Fil De L'eau -
Par Clio Bayle

Terre plurielle où la nature est reine, la Franche-Comté offre une grande diversité de paysages et d'activités autour de l'eau.  Eau vive, eau paisible, eau bienfaisante... De quoi séduire toute la famille !


Balade Fluviale À Dole.
Depuis le sommet de la collégiale Notre-Dame, principal monument et point culminant de la ville, profitez de l'un des plus beaux panoramas sur la plaine du Doubs.
Pour commencer ce parcours très aquatique de la Franche-Comté, direction la très jolie ville fleurie de Dole dans le Jura.
Cette charmante étape fluviale offre une belle mise en bouche, puisqu'elle est traversée par trois cours d'eau, le Doubs, le canal du Rhône au Rhinet le canal Charles-Quint.
La ville fusionne tant et si bien avec l'eau, qu'il est possible de faire du canoë-kayak aux abords immédiats du centre-ville !
L'eau est ici un formidable fil conducteur entre le panorama urbain et l'environnement végétal qui l'entoure.
Par endroit, quelques mètres seulement séparent une rue pavée du centre-ville d'un paysage de campagne.

Par beau temps, la ville se reflète dans le limpide canal du Rhône au Rhin.
Pour Découvrir Dole Au Fil De L'eau.

-En canoë-kayak avec le parcours de la Libellule
.
Durée : 2h30. Pour 6 personnes minimum. 20€. Plus de renseignements sur www.jurayak.com.
Contacts : ckdole@wanadoo.fr, +33 (0)3 84 79 26 33.

-En bateau électrique avec les Ateliers José Vincent
Ces bateaux-là ont de faux airs de vedettes vénitiennes (au premier plan sur la photo ci-dessus).
On se laisse volontiers embarquer pour une balade silencieuse dans ces "Runabouts" en bois verni.
Contacts : +33 (6) 82 99 78 99 Ou...
atelierjosevincent@wanadoo.fr

Balade À Pied Dans Le Centre-Ville.
Retour sur la terre ferme pour une balade sur les pentes douces de la ville.
Petite par sa taille, la ville offre tout de même une bonne balade à qui sait déambuler et se perdre.

Commencez par exemple par gravir les 259 marches qui conduisent au sommet de la collégiale Notre-Dame (se renseigner auprès de l'Office de Tourisme).
La déclivité naturelle du territoire offre une vue imprenable sur les alentours. Autre point d'intérêt à ne pas manquer : la grande fontaine, une source intarissable à l'intérieur des fortifications.
-Dole À vélo.
Dole se trouve sur l'Eurovélo 6 (aussi appelée Eurovéloroute des fleuves).Réputé être l'un des itinéraires les plus faciles de France, il est idéal pour une escapade familiale à travers la vallée du Doubs et le Jura.
Plus d'information sur le site de France Vélo Tourisme.

Activités Nautiques Au Lac De Vesoul.
Le lac de Vesoul est également une étape idéale pour un séjour en famille.
Ce lac artificiel, mis en eau en 78 est un véritable petit paradis pour les enfants.
Au programme des réjouissances : une plage surveillée, une base nautique, un refuge LPO et un parc aquatique.
Peugeot & La Franche-Comté On doit la création du lac artificiel de Vesoul aux usines Peugeot.
Désireuse de faire de Vesoul un pôle d'attractivité pour ses employées, la marque se lance dans le projet dans les années 70.
Historiquement implantée dans le pays de Montbéliard, la marque au Lion débute sa sagaen 1810, lorsqu'un certain Jean-Pierre Peugeot lègue à ses héritiers unmoulin à grains situé à Hérimoncourt. Ceux-ci en feront une fonderie d'acier, puis on y fabriquera bientôt des outils, des moulins à café, des bicyclettes, puis... de célèbres automobiles.
Pour en savoir plus : Rendez-vous au...Musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux.

Pause Bien-Être À Luxeuil-les-Bains.
Après toutes ces activités de plein air, rien de tel qu'une halte dans l'un des établissements thermaux les plus anciens de France. Deux sources d'eau thermale, l'une à 58°C et l'autre à 28°C, ont poussé les Romains à fonder ici l'antique cité de Luxovium.À travers les siècles, le site a tour à tour connut la gloire et l'oubli. Au XVIIIe siècle, Louis XVI fait construire l'actuel bâtiment de grès rose, classé Monument historique en 1862, qui abrite l'établissement thermal. Au XIXe siècle, il connu notamment un essor considérable sour le règne de Napoléon III. Aujourd'hui, il propose une gamme de soins élargie, avec pour spécialité la phlébologie, les rhumatismes et la gynécologie.


Qui vient à Luxeuil-les-Bains pour ses eaux découvre ses pierres... Ville antique, Luxeuil-les-Bains a forcément de vieilles pierres à faire parler !
D'autant que la ville a été fortement marquée par le passage de saint Colomban, moine irlandais, qui fonda ici un monastère dont le rayonnement peut être comparé à celui de Cluny à son époque.
Monuments À Découvrir :
La Tours des Échevins
La maison du Cardinal Jouffroy
La maison du Bailli
L'abbaye Saint-Colomban et son cloître
La basilique Saint-Pierre et son gigantesque buffet d'orgue
Le chantier des fouilles archéologiques de l'ancienne église Saint-Martin

Plateau Des Mille Étangs.
La frontière entre la dénomination mare et la dénomination étang n'étant pas très claire, le nombre exact des étangs de ce plateau de la haute vallée de l'Ognon est difficile à établir avec précision.
Le nombre de 1000 semble cependant proche de la réalité ! Ce paysage étonnant est le résultat de la disparition d'un glacier. En se retirant, il a laissé derrière lui de très nombreux points d'eau, qui furent au Moyen Âge, aménagés par l'homme, notamment par des moines pour y élever du poisson.
Le plateau compte aujourd'hui 3 villages et un nombre total d'habitants équivalent au nombre d'étangs !
En empruntant l'un des 13 sentiers de randonnée qui sillonnent ce territoire, vous traverserez de grandes forêts de hêtres et d'épicéas etdes zones humides où le sol est riche en tourbe.

Les Bonnes Adresses À Ne Pas Manquer Sur Le Circuit.
-La Chaumière à Dole pour dormir et manger étoilé ! Pour se faire plaisir, direction cet hôtel chaleureux à la déco baroque
et cosy. Côté cuisine, le chef Joël Césari propose une cuisine étoilée au guide Michelin.

À la carte, comptez 66€ pour deux plats, 76€ pour trois et 90€ pour quatre. Menu à 39€ sauf le vendredi soir, le samedi et les jours fériés.Formule midi à 26€ sauf le week-end et jours fériés. 
-Le restaurant Sucré Salé à Luxeuil-les-Bains pour se régaler à petits prix !
Cette petite salle de restaurant, installée en face de la boutique de chocolat du propriétaire, ne paye pas de mine, mais on y mange très bien.
La carte est courte et efficace, synonyme d'une cuisine maison et de saison.
N'hésitez pas à garder de la place pour le dessert, c'est la spécialité du chef.
17/05/2019 - 07:37
Les meilleurs restos de la mer à Paris.
 
On ne pense pas assez souvent à faire notre plein d’Oméga 3. Pourtant, cesacides gras sont essentiels à notre organisme ! En même temps, il faut dire qu’en tant que Parisien, la mer semble bien loin… Ça tombe bien puisque nous vous avons concocté une petite sélection parmi la ribambelle d’adresses où faire notre plein d’iode à Paris ! Déco au cordeau, ambiance cabane de pêcheur, meilleur rapport qualité-prix, vous trouverez forcément le resto qu’il vous faut.

Voici notre sélection des 9 restaurants de poissons parisiens qui vous embarqueront sur leur pirogue à la découverte de leurs délicieux produits de la mer…

1 – Polpo, vue plongeante sur la Seine.
Cette brasserie seafood est installée à Levallois, sur les quais de Seine : cadre idéaldonc pour déguster des produits de la mer. Ce lieu se veut décontracté et estival avec ses chaises tressées en osier, son bar façon paillote, son carrelage bleu se reflétant sur la grande verrière et donnant ainsi l’impression d’un aquarium. Les couleurs sont chaudes et lumineuses, le mobilier design mais rudimentaire et partout, des plantes vertes ont été disséminés comme une dernière respiration… On se croirait sous les tropiques ! Dehors, la terrasse offre une vue panoramique sur la Seine et il n’y a rien de plus agréable que de s’y attabler et d’y déguster un homard rôti au beurre demi-sel ou bien des moules
chorizo-piquillos. Une adresse vraiment rafraîchissante !


Infos pratiques :
Polpo – 47, Quai Charles Pasqua, 92300 Levallois-Perret
Métro : Pont de Levallois – Bécon (ligne 3)
01.41.34.32.86
Du lundi au dimanche de 12h à 15h et de 17h à 23h30
Huîtres à 14,5 euros (les 6) et 27 euros (les 12), formule à 19 euros – plats de 17 à 29 euros à la carte


2 – Máncora Cebicheria, un ceviche sinon rien .
Dans ce restaurant péruvien, c’est « cebiche para todos » ! Le ceviche est une des spécialités les plus emblématiques d’Amérique du Sud : un plat à base de poisson cru mariné dans du jus de citron vert, agrémenté d’oignons rouges, de tomates, de coriandre et de piment péruvien. Ici, ce plat froid se décline sous toutes ses coutures, et la carte propose
également de nombreux autres plats traditionnels péruviens revisités à déguster en tapas tels que le poulpe à l’olive, les anticuchos (brochettes de bœuf mariné) et la causa (gâteau de pommes de terre citroné et épicé). Cette cuisine exotique s’apprécie dans un décor minimaliste égayé par des airs de musique latine.


Infos pratiques :
Mancora Cebicheria – 16, rue Dupetit-Thouars, 75003
Métro : Temple (ligne 3)
01.43.48.47.65
Du mardi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30 et du samedi au dimanche de 12h à 15h et de 19h à 22h30
Ceviches entre 10 et 14 euros – Tapas à 8-9 euros


3 – La Méduse, les pieds dans l’eau (du canal !).
Dans ce bar à vins et à cocktails situé au bord du canal Saint-Martin, on revisite avec goût la cuisine de la mer en mixant les influences : huîtres normandes rehaussées d’un condiment harissa-échalote, poulpe rôti au fenouil, ceviche de maquereau à la vodka, saumon bio d’Ecosse façon gravlax, … Les cocktails bien relevés sont tout aussi originaux et
accompagnent alors à merveille nos assiettes. La Méduse se fond parfaitement dans le style des restos du quartier avec sa déco brute et branchée et ses succulentes « choses à manger » !


Infos pratiques : 
La Méduse – 177, quai de Valmy, 75010
Métro : Louis Blanc (ligne 7)
Ouvert du mardi au samedi de 19h à 1h et le dimanche de 17h à 1h (fermé le lundi)
Plats entre 8 et 17 euros



4 – Huguette, la mer dans tous ses états.
Ce resto-bistro installé à Saint-Germain-des-Près a souhaité se donner l’allure des ces petites cabanes en bois des bords de mer où l’on peut déguster des poissons frais tout juste pêchés. Et, il faut dire que le pari est plutôt réussi ! Le cadre est authentique, convivial et décontracté : tout ce qu’on attend d’un bar à poissons. Dans ce bistrot de la mer rustique où l’on déguste tout type de produits de la mer (crus, frits, en rillettes, en bouillon, cuisinés à la plancha ou bien encore à la vapeur), on se sent alors partout ailleurs sinon à Paris et ce dépaysement est fort appréciable !

Infos pratiques :
Huguette – 81, rue de Seine, 75006
Métro : Mabillon (ligne 10)
01.43.25.00.28
Ouvert tous les jours de 8h à 2h
Plats de 9 à 39 euros


5 – Pleine Mer, l’authentique cabane du pêcheur .
On entre ici dans un authentique bar à huître dont la devanture bleu-blancrappelle celle d’un commerce de bouche. Chez ce
restaurateur-producteur, on croirait avoir quitter Paris direction la Bretagne : on se délecte d’huîtres creuses, plates ou sauvages (selon l’arrivage) venues tout droit de la baie de Cancale à Saint-Méloir-des-Ondes, servies avec du pain de seigle, du beurre au grain de sel et du citron ; de saumon fumé sauvage ainsi que d’un délicieux tarama artisanal. En dessert, les pâtisseries bretonnes : far breton, kouign aman, … sont un régal. Les spécialités marines de Pleine Mer sont à déguster sur place ou à la maison !


Infos pratiques :
Pleine Mer – 22 rue Chabrol, 75010

Métro : Poissonnière (ligne 7) ou Gare de l’Est (lignes 4,5 et 7)
01. 53.34.64.47
Du mardi au samedi de 10h30 à 15h et de 1h à 22h30, et le dimanche de 10h30 à 13h (fermé le lundi)
Huîtres de 9,60 à 21,30 euros la douzaine, formules à 14,60 et 21,50 euros


6 – Salt, bistronomie iodée.
C’est la collaboration entre deux anglais et une australienne qui a conduit àla création de ce restaurant bistronomique aux multiples influences.
Dans ce lieu design et convivial, on ne sert que des produits frais et sains, sélectionnés en fonction des arrivages et de la saison. On pourradonc, entre autres, trouver à la carte : un merlu de ligne grillé aux chanterelles et aux cèpes, un barbue sauvage farcie aux herbes marines, ou bien encore un poulpe à la tomate et à l’ail accompagné de pommes de terre fumées au foin. Le tout agrémenté de vins bio et de bières artisanales. Un voyage culinaire au carrefour des rivages du monde
entier pour cette élégante taverne du 11ème arrondissement…


Infos pratiques : 
Salt – 6, rue Rochebrune, 75011
Métro : Voltaire (ligne 9)
01.73.71.56.98
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30
Formule déjeuner complète à 27 euros – Menu de dégustation du soir à 65 euros


7 – Le Bar à Iode, le meilleur rapport qualité-prix.
Bienvenue dans cette « cave de la mer » aux prix tout doux, située sur le boulevard Saint-Germain. Dans cet établissement ouvert il y a peu, l’ambiance se veut particulièrement intimiste avec ses couleurs chatoyantes et son éclairage tamisé. L’endroit idéal pour picorer quelques tapas entre amis en dégustant le bon vin des petits producteursde nos régions. Au menu : assortiment d’huîtres, de coquillages et de crustacés, brandade de cabillaud, poêlée de gambas et son risotto aux
herbes, pavé de saumon et sa fondue de poireaux, … Une carte qui change au grès des arrivages et de la saison !


Infos pratiques : 
Le Bar à Iode – 34, boulevard Saint-Germain, 75005
Métro : Maubert-Mutualité (ligne 10)
01.43.29.99.21
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 23h
Formule déjeuner E+P ou P+D à 16 euros ou E+P+D à 21 euros – Formule dîner E à 8 euros ou P à 16 euros –
Tapas entre 5 et 15 euros
.


8 – Mersea, le fast-good de la mer .
C’est un chef étoilé tout droit débarqué de sa Bretagne natale qui nous propose cette cantine seafood branchée qui innove avec son Fish & Chips à la française, sa version marine du Hot Dog ou encore sa redoutable salade Quinoalgues. Une cuisine qui reprend les codes du snacking et les revisite avec du poisson et une petite touche de Made inFrance… Et tout ça à prix très raisonnables !

Infos pratiques : 
Mersea – 6, rue du Faubourg Montmartre, 75009
Métro : Grands Boulevards (lignes 8 et 9)
09.70.38.61.59
Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 23h
Menus entre 9,5 et 14 euros


9 – Juste, un aller-retour en bretagne.
Cet établissement, installé dans un grand réfectoire avec cuisine ouverte àl’angle de la rue Laffitte et de rue de la Victoire dans le 9ème, tentede réhabiliter une relation « juste » entre commerçants et producteurs.
En s’associant avec la Maison Thaëron – famille d’ostréiculteurs bretons -, le restaurant peut assurer à sa clientèle un arrivage régulier, fiable et de qualité : huîtres creuses et plates, homards, coquillages et autres fruits de mer, cuisinés avec goût par leur chef cuisinier.


Infos pratiques : 
Juste – 48, rue Laffitte, 75009
Métro : Le Peletier (ligne 7)
09.82.34.90.29
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30
A partir de 10 euros les moules, 4 euros les accompagnements, 5,20 euros les bulots, 15 euros les huîtres



17/05/2019 - 07:07
Prunier, l’adresse mythique à deux pas de l’Arc de Triomphe.
 
Prunier… Tous les Parisiens connaissent ce nom. Et pour cause… La célèbre maison a une histoire riche où les belles choses, le bon goût et l’excellence se mêlent. Encore aujourd’hui, le restaurant du XVIe arrondissement fait salle comble pour la justesse de ses plats et le décor incroyable dans lequel on savoure ce repas. On vous en dit plus sur cette adresse culte àla si belle devanture de mosaïque bleue.
L’histoire de la maison Prunier est une affaire de famille. Le premier restaurant ouvre ses portes à Paris en 1872 rue d’Antin. Cette adresse spécialisée dans les huîtres est lancée par le couple Alfred et Catherine Prunier.
Elle attire rapidement tous les grands de ce monde, les artistes, les écrivains, les hommes d’affaires, les politiciens… Tous se pressent pourdécouvrir « Tout ce qui vient de la mer », comme l’annonce la signaturede Prunier. Paris semble alors fascinée par la Russie et les Russes le rendent bien à Prunier en en faisant leur restaurant de prédilection.
C’est pour satisfaire l’exigence de cette clientèle que le couple s’intéresse au caviar. Mais c’est véritablement leur fils, Emile, qui mettra ce produit de luxe au cœur de l’ADN de la maison au début des années 1900. Le jeune homme décide alors de produire ses œufs
d’esturgeon en Gironde pour élaborer son propre caviar « made in France ». Et le succès est au rendez-vous. La maison livre alors les plus grands restaurants et hôtels parisiens en plus de ses prestigieux clients.


L’adresse très caractéristique de l’avenue Victor Hugo, plus connue sous le nom de « Prunier Traktir« , voit le jour en 1925. Prunier fils donne alors une toute autre dimension à son héritage. Il s’entoure des meilleurs pour élaborer un restaurant de très haute volée. Ainsi, il confie l’architecture à Louis-Hippolyte Boileau, à qui l’on doit, entre autres,
la Pagode de Vincennes. Son père, Louis-Charles Boileau était le maître d’oeuvre du Lutetia ou du Bon Marché notamment. Pour les ornements, il fait appel au dessinateur Léon Carrière, au graveur sur verre Paul Binet, au sculpteur Le Bourgeois, ou encore au mosaïste Auguste Labouret. Le résultat est un petit bijou Art Déco qui a été inscrit monument historique en 1989. Sur la sublime façade en mosaïque, les moindres détails ont
été étudiés. Les différents dessins s’entrelacent et ne se reproduisent jamais. On pourrait passer des heures à la regarder… Mais après un tempsde beauté, il est temps de pousser les portes pour se délecter des plats du chef Eric Coisel.


Le chef a su garder l’essence de la cuisine de Prunier. Les plats de la mer, et plus particulièrement le bar, les huîtres et le caviar sont sublimés et magnifiés d’une main de maître. L’origine des divers produits est mentionnée sur la carte et la part belle est faite aux produits d’exception des régions côtières. La carte varie en fonction de la saisonnalité des pêches. Ils sont ensuite importés dans un camion frigorifique puis conservés dans des viviers d’eau de mer. Et ce, depuisdes années, la maison a d’ailleurs été la première de Paris a utilisé ce procédé. Prunier est une expérience à part entière qui nous plonge dans un univers à part.

Ce commentaire a été modifié le 17/05/2019 à 07:20
16/05/2019 - 18:06
Jardin médiéval : top 5 des plus beaux jardins du Moyen-Âge.
Par Léa Billon

En voyageant à travers la France, vous avez peut-être déjà foulé la pelouse d’un jardin médiéval. L’atmosphère du Moyen Âge imprègne les pierres et les jardins du Val de Loire et d'ailleurs : il s'y murmure des contes et des légendes à l’ombre des douves et des cloîtres, on y cultive des légumes et des plantes médicinales. Château de Rivau, jardin médiéval de Bois Richeux, château d’Ainay-le-Vieil… Découvrez notre classement des plus beaux jardins médiévaux à visiter en France.

Château du Rivau : des jardins moyenâgeux de contes de fées.



À l’ombre d’une forteresse médiévale, non loin de Chinon, Patricia cultive ses jardins comme personne. On la dit rêveuse et créative, c'estqu'elle a tout d'une fée. Chacun des 14 espaces verts est inspiré par les légendes merveilleuses du Moyen-âge. Patricia manie les contrastes à la perfection : tradition saupoudrée d'art contemporain, parterre de lavandes devant la façade en pierre blanche du château (le célèbre tuffeau de Touraine), arbres se tordant d'amour. Avec son équipe, elle taille le labyrinthe d'Alice, sème des objets magiques dansle bois et le jardin du petit poucet.
Un jardin médiéval fleuri.
Comme si tout cela ne suffisait pas, les jardins médiévaux du Rivau offrent au regard et au nez 450 variétés de roses parfumées. Et pour que vous puissiez prendre un peu de hauteur pour admirer toutes ces merveilles, des coussins sont installés devant les fenêtres à meneaux duchâteau. Patricia et les jardiniers du Rivau sont sensibles au respect de l'environnement et pratiquent leur art sans engrais chimique. Les fleurs simples sont préférées aux hybrides parce que davantage visitées par les insectes pollinisateurs. On cultive aussi l’équilibre naturel entre plantes dans le but d’attirer ces insectes. Entre les rosiers, se faufilent des plantes aromatiques comme la lavande et l’aneth, répulsifs naturels contre les pucerons.
 
Château d’Ainay-le-Vieil : des jardins médiévaux à l'ombre d'une fortresse.




Marie-Sol de La Tour d’Auvergne est « LA » spécialiste des jardins au sein de cette famille propriétaire depuis 1467 de ce château surnommé le « petit Carcassonne ». Elle en parle avec affection : grâce à elle, c'est un voyage dans le temps que content ces jardins médiévaux puisqu’elle a su préserver le passé tout en innovant constamment. L'omniprésence de l'eau fait de ces spaces verts un lieu unique. Défensive quand elle entoure le château, elle devient d'agrément lorsqu'elle se déroule autour des jardins en formant le Grand Carré de l'île, grâce à un judicieux réseau de canaux. 
Les Chartreuses, c’est comme des maisons à ciel ouvert
Petite excursion dans les Chartreuses : constructions très rares en France, elles ressemblent à celles du Potager du Roi à Versailles, créées pour Louis XV. Dans les jardins d’Ainay-le-Vieil, elles s'étendent sur 5 ha. Cinq jardins moyenâgeux se blottissent derrière de hauts murs, évoquant des époques et des univers très différents : le mixed-border, le verger sculpté, le jardin de méditation, le cloître des simples et les parterres de broderies. Les hauts murs ont la vertu de retenir puis de restituer la chaleur du soleil, créant ainsi un microclimat. Prolongeant de cette manière le plaisir de cueillir et de goûter les fruits à maturité…
Mignonne, allons voir si la rose… Délicates, fragiles, élégantes, parfumées… les roses, anciennes ou plus modernes, symbolisent l’amour. À la saison, leurs parfums embaument les jardins. Elles portent des noms évocateurs ou enchanteurs : Chapeau de Napoléon, La Petite Malmaison ou Impératrice Joséphine s’épanouissent dans la roseraie ancienne des jardins du château d’Ainay-le-Vieil. Dans les jardins du château du Rivau, les roses sont sélectionnées pour leur parfum. La collection de 450 variétés de roses parfumées dévoile ses étonnantes fragrances : senteurs de thé et de myrrhe, de pomme verte, de citron et de framboise, de salade de fruits ou du rare parfum de musc.

Jardin médiéval de Bois Richeux : nourrir et soigner au Moyen Âge.




Dis, ça soigne quoi la sauge ?
Il y a longtemps, très longtemps, vivait ici une druidesse nommée Richeulde qui donna son nom à cette ancienne ferme celte, l’une des plusanciennes de France. Et pour se souvenir de son savoir, les hommes d'aujourd'hui ont recréé un jardin qui soigne le corps et l'âme. Pour cefaire, ils se sont inspirés de descriptions de jardins clos du Moyen-Âge datant du XIIIème siècle et y ont semé et planté des simples (plantes médicinales), des plantes aromatiques et des légumes anciens. Ici, tout est symbole et sérénité. Chaque massif est un chemin qui va du carré (la Terre) à l'arrondi roman (le Ciel). Nul doute que Richeulde aurait aimé s’asseoir dans le cloître de charmes qui conduit de la chambre d'amour au jardin de méditation.

Jardins du Prieuré Notre Dame d’Orsan : la culture du calme et de la sérénité.





Ici tout est symbole et invite à la méditation
C’est au cœur d’une abbaye fondée en 1107 que sont nichés les jardins médiévaux du Prieuré Notre Dame d’Orsan, c'est dire si les lieux ont une âme particulière. Jardins contemporains d’inspiration monastique médiévale, ils mêlent intimement l’utilitaire et la symbolique du Moyen Âge. Ici, tout est symbole et sérénité. Au cœur des jardins, le cloître et sa fontaine sont entourés de quatre
carrés de vignes. Depuis ses allées centrales ponctuées d'arceaux de charme et de gloriettes, on accède aux autres jardins. Parterres surélevés, tonnelles, tressages, palissages sont à l’honneur. Un cœur vert enlace même la façade... Les deux chambres de la roseraie : le jardin de Marie, sont plantées de rosiers uniquement blancs et roses. Ilfaut prendre le temps de découvrir, de flâner. S’asseoir pour profiter du chant des oiseaux que les jardiniers cajolent en disposant un peu partout des nichoirs et des mangeoires.
Des plantes pour soigner l'âme et le corps Sauge, hysope, menthe, thym… Ces plantes aux vertus médicinales étaient largement utilisées au moyen âge. En effet, un texte législatif édicté par Charlemagne, le « Capitulaire de Villis », imposait à chaque
jardin royal de cultiver une centaine de plantes médicinales, aromatiques et condimentaires pour servir les besoins de la population.
Dans les jardins du Prieuré Notre Dame d’Orsan, les "simples", des plantes qui pouvaient être utilisées seules pour soigner les maux du quotidien, sont étiquetées et présentées dans des parterres de terre surélevés.
Installées au milieu d'un damier de préaux, les 200 plantes du jardin médiéval de Bois Richeux soignent ou se mangent. 

Jardins de l’Abbaye de Thiron Gardais : sur la trace des moines bénédictins.




Dans les jardins thématiques de l’Abbaye de Thiron-Gardais la promenade est ludique. La curiosité éveillée par des énigmes, petits
et grands parcourent dix jardins médiévaux aux univers différents, guidés par des panneaux d'interprétation. Le jardin des simples célèbre les herbes médicinales tandis que le potager accueille légumes décoratifs ou culinaires aux formes et couleurs variées. Dans le jardin des aromates, l’odorat est taquiné par les menthes et les romarins. La prairie fleurie « redessine », en couleurs, l’emplacement de l’ancien cloître.
L’allée des tilleuls conduit au jardin médiéval des rhododendrons aux étonnants parfums de miel et d’épices. La terrasse fruitière plantée de pommiers, figuiers et amandiers surplombe le jardin des couleurs dont les carrés dessinent au sol une mosaïque inspirée de pavés médiévaux.
L’allée de rosiers mêle roses anciennes et roses contemporaines et le vivier des moines offre un cadre bucolique.

Dans le même registre: découvrez notre classement des plus beaux villages médiévaux de France.

Château du Rivau - Jardin - Voir la fiche
Jardins du Prieuré Notre Dame d’Orsan - Jardin - Voir la fiche
Jardins du château d’Ainay-le-Vieil - Jardin - Voir la fiche
Jardin médiéval de Bois Richeux - Jardin - Voir la fiche
Abbaye de Thiron-Gardais - Jardin - Voir la fiche
Ce commentaire a été modifié le 16/05/2019 à 18:08
16/05/2019 - 14:29
L'image du Jour Soleil de minuit au Cap Nord, Norvège.






La Norvège n’est peut-être pas la destination préférée des amateurs de soleil, mais de la mi-mai à la fin du mois de juillet, vous pourriez assister un phénomène naturel baptisé « soleil de minuit ». Pendant cette période, au Cap Nord, le soleil est visible à minuit, heure locale. Le phénomène inverse se produit en hiver : le Soleil ne se lève pas, on appelle cela la « nuit polaire ».

16/05/2019 - 09:24
Nord: gare à l’arnaque «à la clé USB» dans les boîtes aux lettres.

Les gendarmes du Nord ont lancé un appel à la prudence ce mercredi.
Brancher une clé USB n’est décidément pas sans risques. Mercredi, la gendarmerie du Nord a lancé un appel à la prudence aux habitants des Hauts-de-France au sujet d’une arnaque dite «à la clé USB» que certains particuliers ont eu la surprise de découvrir dans leur boîte aux lettres. Les clés en question contiennent des virus pouvant endommager les ordinateurs ou servir à subtiliser des données personnelles.
«Nous vous invitons à ne pas utiliser de clé USB que vous avez trouvée dans votre boîte aux lettres ou dans un lieu public, ne tentez pas de découvrir ce qu’elle contient, mais détruisez-la», conseillent les gendarmes sur le réseau social.
«La curiosité est un vilain défaut».
Une fois la clé USB déposée, l’escroquerie consiste simplement pour les malfaiteurs à attendre que le piège se referme. Pour certains habitants, l’adage «la curiosité est un vilain défaut» prend alors tout son sens, puisque les plus intrigués décident alors de brancher la clé sur leur ordinateur. Une fois l’opération effectuée, un virus contamine l’ordinateur et donne ainsi accès aux malfaiteurs à toutes les données personnelles et confidentielles contenues dans l’appareil.
«C’est à ce moment que vous êtes piégé. La clé USB va en effet installer un virus, permettant l’accès à distance à toutes vos informations confidentielles», explique la gendarmerie, ajoutant qu’en cas de doute, mieux vaut détruire l’objet.
Une arnaque bien connue des services.
Si les gendarmes du Nord avaient déjà alerté il y a deux ans sur l’arnaque à la clé USB, les premiers signalements remontent à 2016, en Australie. Dans une petite commune non loin de Melbourne, nombre d’habitants avaient décidé de connecter à leur ordinateur l’outil découvert dans leur boîte aux lettres, provoquant l’installation d’un virus. Après le dépôt de plusieurs plaintes, la police australienne
avait alors lancé un appel à la prudence.

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Ce commentaire a été modifié le 16/05/2019 à 09:38