Prince Incinéré Dans Le Cadre D'une Cérémonie Privée...
Une foule rend hommage à Prince dans une salle de spectacle de Minneapolis. Photo AP Mark Ralston, Shaun Tandon Agence France-Presse Chanhassen et New-York
Le corps de Prince a été incinéré samedi en présence de ses proches, deux jours après le décès toujours inexpliqué du légendaire musicien américain, et ses cendres reposeront dans un endroit tenu secret.
«Il y a quelques heures, Prince a été célébré par un petit groupe des personnes qu'il aimait le plus: sa famille, ses amis et ses musiciens, au cours d'une belle cérémonie privée destinée à lui dire au revoir avec amour», a annoncé dans un communiqué une porte-parole, Anna Meacham. «Le corps de Prince a été incinéré», et l'endroit où ses cendres reposeront «restera privé», a précisé la porte-parole. Afin que le public puisse lui rendre hommage, «une célébration musicale sera annoncée à une date ultérieure», a-t-elle dit. Le chanteur est mort soudainement jeudi à l'âge de 57 ans dans sa résidence de Paisley Park près de Minneapolis, dans le nord des États-Unis, sa ville natale. Celui que l'on surnommait «le Kid de Minneapolis» était devenu mondialement célèbre dans les années 1980 et 1990, avec des tubes comme Cream ou Kiss, mêlant riffs de guitare, poésie des paroles et rythmes funk. Si le lieu de sa crémation demeure inconnu, un service commémoratif semble avoir été célébré à Paisley Park, qui a été le théâtre d'une grande agitation samedi, selon un photographe de l'AFP, qui a compté une dizaine de voitures garées à l'intérieur de ses grilles à Chanhassen, dans la périphérie de Minneapolis. Deux membres de son équipe sont sortis avec un grand vase de fleurs - violet, la couleur fétiche du chanteur -, en offrant quelques-unes aux fans qui les ont applaudis en signe de remerciement. Le beau-frère de Prince, Maurice Philipps, marié à sa soeur Tyka, a également pris la peine de venir discuter et prendre des photos avec les fans regroupés devant Paisley Park. Résultats de l'autopsie dans un mois... Une grande inconnue demeure, la cause de la mort de Prince. À l'instar des autorités, Anna Meacham a indiqué que les résultats de l'autopsie de Prince, qui doit permettre de déterminer la raison du décès, ne seraient pas connus avant au moins quatre semaines. Selon le site d'information sur les célébrités TMZ, qui avait le premier annoncé sa mort, Prince Rogers Nelson aurait, six jours avant son décès, fait une overdose d'un médicament antidouleur très puissant, le Percocet, à base d'oxycodone, un opiacé. Selon ce site américain, l'avion privé du musicien a effectué un atterrissage d'urgence le 15 avril à Moline, dans l'Illinois, quelques heures après un concert. D'abord traité sur le tarmac de l'aéroport, Prince aurait été brièvement hospitalisé avant de partir en dépit des recommandations médicales. Les autorités ont prévu d'effectuer une perquisition à Paisley Park, la résidence du chanteur, un gigantesque complexe où il avait notamment son studio d'enregistrement, était devenue son centre de création, comprenant salle de concert et chambre forte pour ses enregistrements originaux. «Nous n'avons aucune raison de croire à l'heure actuelle qu'il s'agit d'un suicide, le reste entre dans le cadre de l'enquête», avait déclaré Jim Olson, shérif du comté de Carver lors d'une conférence de presse vendredi, ajoutant qu'il n'y avait également «aucun signe de traumatisme». À l'honneur à Coachella Mesurant moins de 1,60 mètre, mais doté d'une personnalité surdimensionnée, celui qui était parfois présenté comme un rival de Michael Jackson était une véritable bête de scène, au style dandy et jouant sur l'androgynie. Depuis l'annonce de son décès, les hommages ne tarissent pas. Le président américain Barack Obama, en visite officielle à Londres, a réaffirmé sa peine après la disparition d'«un des musiciens les plus prolifiques et les plus doués de notre temps». Rappelant qu'il l'avait invité à jouer à la Maison-Blanche, M. Obama a même confié avoir écouté deux chansons de Prince, Delirious et son tube planétaire Purple Rain, avant sa rencontre avec le premier ministre britannique David Cameron. Au cours du deuxième week-end du festival de Coachella, dans le désert de Californie, Prince a été mis à l'honneur. LCD Soundsystem, grand groupe d'électronique new-yorkais des années 2000, a interprété un des tubes funk de Prince, Controversy, tandis que Mavis Staples, l'icône du RNB de 76 ans qui a appartenu à la maison de disques du chanteur, s'est effondré avant de chanter Purple Rain, son tube planétaire. Les plus grands artistes et musiciens contemporains, de Mick Jagger à Madonna en passant par Paul McCartney et Aretha Franklin, ont aussi rendu hommage à son talent, incarné dans cette déclaration du chanteur de U2, Bono: «Je n'ai pas rencontré Mozart, je n'ai jamais rencontré Duke Ellington ou Charlie Parker, je n'ai jamais rencontré Elvis. Mais j'ai rencontré Prince»..
Une seule raison pour faire un arrêt à Batalha: le monastère de l'endroit, fleuron de l'architecture gothique et puissant symbole de l'indépendance portugaise vis-à-vis de l'Espagne.
Impossible de le rater, le mosteiro de Santa Maria da Vitoria, de son vrai nom, trône à un jet de pierre d'une autoroute. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, l'édifice commémore la victoire des Portugais sur les Espagnols en 1385, lors de la bataille d'Aljubarrota qui s'est tenue quatre kilomètres au sud.
Sur la vaste esplanade se trouve la statue équestre de Nuno Alvares Pereira qui avait fait la promesse de construire, s'il l'emportait avec des troupes cinq fois moins nombreuses que l'ennemi, la plus belle des églises dédiées à la Vierge.
Il a fallu près de 150 ans pour achever cette abbaye dominicaine faite de calcaire qui a pris au fil du temps une teinte couleur miel. Prenez un moment pour admirer son architecture, riche en pinacles, gargouilles et clochetons.
> Braga Le sanctuaire Bom Jesus do Monte, à Braga, est célèbre pour son escalier monumental. Le Soleil, Normand Provencher
La plus grande ville de la région du Minho, siège de l'épiscopat portugais, offre de multiples pans de son illustre passé religieux. Au premier rang, le sanctuaire Bom Jesus do Monte et son escalier monumental. Comme à l'oratoire Saint-Joseph, à Montréal, les pèlerins les plus courageux gravissent le millier de marches à genoux. On vous recommande l'ascension à pied, moins douloureuse pour les rotules, qui permet d'apprécier à sa juste valeur le symbolisme de cette remarquable construction baroque, ornée de statues de saints. Près du sommet, l'escalier des Cinq Sens, ponctué de fontaines. Plus haut, l'escalier des Trois Vertus représente une allégorie de la foi, de l'espérance et de la charité. Tout en haut, l'agréable terrasse d'un restaurant, à l'ombre des arbres, permet de jouir d'un beau coup d'oeil sur la ville.
> Fatima À Fatima, les vendeurs de souvenirs religieux abondent. Le Soleil, Normand Provencher
Tout catholique a entendu parler des trois secrets de Fatima, que la Vierge aurait révélés à trois jeunes bergers, en mai 1917. Ce lieu saint, l'un des plus célèbres au monde, attire chaque année six millions de fidèles sur une esplanade longue d'un kilomètre dominée par la basilique Notre-Dame du Rosaire. Ils sont nombreux à traverser la place à genoux tout en récitant un rosaire. Comme tout site religieux digne de ce nom, les vendeurs du temple pullulent, avec des dizaines de boutiques écoulant d'innombrables babioles. La vente de cierges, certaines atteignant plus de deux mètres de longueur, est particulièrement florissante. Les fidèles les jettent ensuite dans d'immenses fours à ciel ouvert.
> Tomar Monastère de Batalha... Édifié pour commémorer la victoire des Portugais sur les Castillans à la bataille d’Aljubarrota en 1385, le monastère des dominicains de Batalha fut pendant deux siècles le grand chantier de la monarchie portugaise où se développa un style gothique national original, profondément influencé par l’art manuélin, comme le montre le cloître royal, véritable chef-d’œuvre. Un avant-midi pour visiter le monastère-forteresse de l'Ordre du Christ vaut le coup. C'est ici que les puissants Templiers édifièrent leur quartier général, du XIIe au XVIe siècle. On peut y admirer quelques-uns des chefs-d'oeuvre de l'architecture portugaise, chapelles, cloîtres et salles capitulaires de styles divers. La fameuse fenêtre manuéline, fait de calcaire gris, avec ses motifs sculptés, fait le bonheur des photographes.
> Coimbra Vue de Coimbra... Le Soleil, Normand Provencher
La romantique Coimbra, au sommet d'une colline, en bordure du Mondego, mérite un arrêt qu'on ne regrettera pas. Cette ville, la troisième plus importante du pays, a été la première capitale portugaise et la résidence de ses rois pendant plusieurs siècles. Beaucoup d'étudiants dans cette cité, et pour cause, elle abrite la plus vieille université du pays (1537) et l'une des plus anciennes d'Europe. La visite de la vénérable institution demande une bonne demi-journée. Un incontournable : la magnifique bibliothèque Joanina considérée comme la plus belle au monde par National Geographic. L'endroit renferme plus de 60 000 livres, antérieurs au XVIIIe siècle pour la plupart, et écrits en grande partie en latin. Les visites se font par petits groupes, selon un horaire précis. Où dormir? L'hôtel Oslo, dont la terrasse donne sur la ville. Au coucher du soleil, de toute beauté. Où manger ? Le boui-boui Porta Larga, pour déguster la spécialité de la région, le succulent sandwich au cochon de lait rôti. Où se divertir? Le restaurant A Capella, aménagé dans une chapelle du XIVe siècle, où se produisent dans une ambiance intimiste les meilleurs chanteurs de fado de la ville, tous les soirs, à 22h.
5 endroits dans le monde auxquels vous n’aurez jamais accès de votre vie.
De par le monde, il existe d’innombrables endroits inaccessibles au commun des mortels. Nombre d’entre eux sont touchés par des phénomènes naturels bien trop dangereux pour l’Homme, mais d’autres nous sont interdits pour d’autres raisons. Du secret défense à la préservation d’une culture, découvrez cinq lieux que vous ne pourrez jamais visiter.
La réserve mondiale de semences du Svalbard Cette réserve colossale a été créée pour faire face à un scénario catastrophe : une pénurie mondiale de nourriture. Dans un monde dévasté par un désastre naturel majeur, où l’humanité serait privée de toutes ses ressources alimentaires, la réserve du Svalbard serait la clé de notre survie. Cette chambre forte souterraine est située dans une montagne de l’île de Spitzberg sur l’archipel norvégien du Svalbard, à 1300 kilomètres du pôle Nord. Elle est composée de trois salles de 27 mètres de long et de 9,5 mètres de large, totalisant près de 1 300 mètres cubes de stockage. À l’intérieur, 250 millions de graines de toutes les cultures vivrières du monde sont conservées, préservant ainsi la diversité génétique.
Hautement sécurisée, cette réserve a ouvert en 2008. Elle est gérée par un accord tripartite entre le gouvernement norvégien, la banque génétique nordique et l’organisation internationaleGlobal Crop Diversity Trust. Le site où elle a été construite n’est pas un hasard : l’île n’est pas touchée par l’activité des plaques tectoniques et se situe 130 mètres au-dessus du niveau de la mer. Enfin, le pergélisol assure la préservation des graines, même si le réchauffement climatique venait faire fondre la glace. Les graines peuvent survivre dans la chambre forte pour les centaines, voire les milliers d’années à venir. Seuls les scientifiques désignés et les obtenteurs peuvent pénétrer dans la réserve.
L’île de Ni’ihau L’île de Ni’ihau est située dans l’archipel d’Hawaï. Totalement sauvage, elle semble être la destination rêvée pour les voyageurs en quête d’authenticité. Pourtant, ce territoire de 180 kilomètres carrés de superficie est interdit aux visiteurs. En 1863, le roi hawaïen Kamehameha l’a vendue à de riches propriétaires de plantations : la famille Robinson. Depuis 1915, presque personne ne peut s’y rendre, Ni’ihau permet de préserver la culture hawaïenne. L’île est peuplée par environ 130 Hawaïens qui ne payent ni taxes ni loyer. Il n’y existe aucune route pavée, aucun service de téléphonie, pas de tuyauterie, d’eau courante ou encore de magasins. Les habitants ont toutefois l’électricité grâce à des panneaux solaires. Pour se déplacer,ils utilisent des chevaux et des vélos. Des péniches ravitaillent Ni’ihau avec des produits venus de Kauai, l’île de l’archipel la plus proche. Les enfants s’y rendent d’ailleurs en canoë pour aller à l’école.
L’île de Ni’ihau est également connue dans l’Histoire : elle a été marquée par un incident durant la Seconde Guerre mondiale. Après l’attaque de Pearl Harbor, un pilote japonais y a atterri puis a été capturé par les résidents avant d’être tué. Cette anecdote a inspiré une chanson populaire intitulée “Vous ne pouvez pas conquérir Ni’ihau”. Encore plus étonnant, en 1944, le président Roosevelt a émis l’hypothèse d’y construire le siège des Nations Unies. Pour s’assurer qu’aucun individu n’y pénètre, des gardes-côtes patrouillent autour de l’île, ils veillent également à ce qu’aucun véhicule n’y atterrisse. Aujourd’hui, la seule possibilité de mettre un pied sur ce paradis sauvage est de se procurer une invitation de l’un des habitants. Des tours en hélicoptère et en bateau sont toutefois organisés, ils sont les seuls autres moyens possibles pour s’approcher de Ni’ihau.
La base de la Royal Air Force à Menwith Hill Située dans le North Yorkshire en pleine campagne anglaise, la base de Menwith Hill de la Royal Air Force (RAF) est considérée comme la plus grande station de surveillance électronique du monde. Construite en 1954, elle avait pour but d’espionner les communications soviétiques durant la guerre froide. Aujourd’hui, cette base hautement confidentielle intercepte les communications dans le but de collectionner des données pour le Royaume-Uni et les États-Unis. Toutefois, personne ne sait réellement comment la station fonctionne. Prétendument, elle permet d’enquêter sur les réseaux terroristes et les trafics de drogue internationaux en plus de servir de station au sol pour les satellites américains. Mais surtout, la base de Menwith Hill est liée au réseauEchelon. Il s’agit d’un système d’espionnage (interception des communications publiques et privées) mondial élaboré par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Il est géré par les services de renseignements de chacun de ces États, et notamment par la National Security Agency (NSA) qui en est le principal utilisateur. Il n’existe aucune photographie del’intérieur de la base. Les seules personnes autorisées à y pénétrer sont des membres de la NSAou du réseau Echelon.
Les Archives secrètes du Vatican Il s’agit probablement de la bibliothèque la plus confidentielle du monde. Les Archives secrètes du Vatican contiennent les documents personnels de tous les papes depuis le VIIIe siècle. Jusqu’en 1881, seuls les membres du Vatican étaient autorisés à y entrer. Désormais, les archives restent sous clé mais sont accessibles aux chercheurs. Le processus pour y avoir accès est toutefois complexe. Le chercheur doit donner de nombreuses informations personnelles, indiquer le but de sa recherche et présenter une lettre d’un institut de recherche ou d’un chercheur qualifié en histoire. Les Archives secrètes du Vatican sont colossales : on estime qu’au moins 35 000 volumes sont disposés sur 85 kilomètres d’étagères. Ces documents sont de véritables trésors historiques.
La Zone 51 Base militaire secrète du gouvernement américain, la Zone 51(Area 51 en anglais) suscite les plus folles des théories. Située dans le désertdu Nevada, à 129 kilomètres au nord de Las Vegas, elle a été pour la première fois évoquée dans des documents de la Central Intelligence Agency (CIA) durant la guerre du Vietnam. Ce qui s’y passe est extrêmement confidentiel, si confidentiel que sa localisation ne peut être trouvée sur GoogleMaps.
Jusqu’alors, la CIA ne donnait aucune indication spécifique sur la nature de cette base qui s’étend sur environ 155 kilomètres carrés. Les théoriciens du complot s’en sont donné à cœur joie. Pour beaucoup, la Zone 51 est un lieu où le gouvernement américain dissèque des extraterrestres, notamment depuisl’affaire de Roswell. En 2013, la CIA a enfin reconnu officiellement l’existence de laZone 51. Malheureusement pour les amateurs d’OVNIs, l’agence a dévoilé le secret de sa base : depuis 1955, le gouvernement y testait des avions espions au cours de programmes top secret, expliquant ainsi la présence de lumières étranges au-dessus de la zone.
Des signes autour de la Zone 51 via Shutterstock Cette explication ne décourage toutefois pas les plus convaincus qui estiment que la CIA couvre d’autres expériences bien plus étranges. Aujourd’hui encore, l’accès à la Zone 51 est formellement interdit. De nombreux curieux tentent d’y accéder, mais l’endroit est surveillé 24 heures sur 24 par des militaires.
Malgré l’interdiction de s’y rendre, chacun de ces endroits suscite notre curiosité. Malheureusement, même les plus aguerris ne peuvent s’y rendre, et les secrets qu’ils cachent resteront bien enfouis. .
Dans son livre, Denis Fortier propose en outre une série de programmes d'exercices illustrés pour maintenir la santé de ses os et de ses muscles, pour améliorer sa mobilité articulaire ou encore pour accroître son équilibre. Photo thinkstock Catherine HandfieldLa Presse
Denis Fortier est physiothérapeute depuis plus de 20 ans. Il a croisé, tout au long de sa pratique, plusieurs patients qui se sont fait dire, par telle ou telle personne, d'endurer la douleur. Que c'était normal. Que ça venait avec l'âge.
« Ça me choque tout le temps d'entendre ça, dit Denis Fortier. Et c'est l'élément motivateur de mon livre. » Son livre - 99 façons de prévenir les effets du vieillissement - a été publié en mars aux Éditions Trécarré. En 99 points, Denis Fortier explique, en se basant sur son expérience et sur la littérature scientifique, comment préserver sa qualité de vie en vieillissant. Il propose en outre une série de programmes d'exercices illustrés pour maintenir la santé de ses os et de ses muscles, pour améliorer sa mobilité articulaire ou encore pour accroître son équilibre. Mais doit-on faire ces exercices pour le restant de nos jours ? « C'est rarement nécessaire de faire ça toute sa vie », nous rassure Denis Fortier. Souvent, dit-il, il suffit de retrouver, en l'espace de quelques semaines ou de quelques mois, une force musculaire ou un certain niveau d'équilibre qu'on pourra par la suite préserver dans le cadre de nos activités quotidiennes.
«La première chose, c'est de donner un certain sens aux exercices ou aux activités qu'on fait. En premier lieu, c'est de faire des activités qu'on aime.» Denis Fortier Physiothérapeute
Denis Fortier Photo fournie par les éditions trécarré/hugo B. Lefort En plus des programmes d'exercice, Denis Fortier suggère une série de trucs pour améliorer sa respiration, son bien-être, mais aussi ses fonctions cognitives (jeux vidéo, jeux de table, apprentissage d'une langue...). « La physiothérapie, ce n'est pas juste de donner des exercices, dit-il. Si on est avec quelqu'un qui a une vitesse de réaction plus lente, une personne, par exemple, qui a réduit beaucoup ses activités, il est important de stimuler cette vitesse de réaction. » « Dans un contexte de vieillissement, poursuit-il, on passe complètement à côté de la chose si l'on dissocie l'aspect physique et l'aspect cognitif. » 99 façons de prévenir les effets du vieillissement Denis Fortier Éditions Trécarré Cinq clés pour prévenir le vieilissementFaire confiance à son cerveau et à son corps « Il faut se rendre compte que le cerveau et les muscles peuvent s'adapter aux gestes qu'on va faire, et ce, à tous âges. Par exemple, il est possible de regagner l'équilibre qu'on a perdu, entre autres parce que les connexions dans notre cerveau peuvent se réorganiser. Par ailleurs, si on fait des exercices de résistance, un muscle a la capacité de prendre du volume même à 75, 80 ans. » Travailler son équilibre... « C'est un élément central, tant pour augmenter ses performances physiques que pour prévenir les chutes ou les problèmes de dos. Un truc : on peut faire des exercices d'équilibre les yeux fermés, pour éviter de compenser avec les repères visuels. » Préserver sa force musculaire... « Il y a beaucoup de sang qui passe dans nos muscles, beaucoup de réactions. Et le vieillissement conduit inévitablement à une certaine perte de masse musculaire. Préserver la force musculaire - notamment celle des cuisses et des mains - est fondamental pour notre santé. » Préserver sa santé osseuse « C'est hyper aidant d'avoir fait de l'activité physique dans la vingtaine, la trentaine, particulièrement des activités de mise en charge (marche, course, etc.). À 40, 50 ans, on ne peut pas reconstruire sa santé osseuse, mais on peut prévenir une détérioration de la densité osseuse, soit par des exercices qui incluent des sauts (comme le step) ou par des activités de mise en charge. » Prendre soin de sa respiration... « C'est bien documenté : les gens qui ont des problèmes de dos depuis longtemps ont une respiration modifiée et c'est dû, notamment, à la contraction du diaphragme, à la position du diaphragme. On peut donc s'occuper de sa respiration, que ce soit en faisant une activité cardiorespiratoire ou en travaillant sa respiration. »
La baie d’Hudson est située au Canada entre le Québec et l'Ontario. Cette baie est l’une des plus grandes du monde. On la considère comme une partie de l'océan Arctique.
Vue aérienne de la baie d'Hudson. By Ugo Cer. (CC BY-NC-ND 3.0) On peut notamment y observer des ours polaires. Au Canada, le parhélie est appelé « oeil de bouc ». Ce très beau phénomène d’optique peut être observé dans la baie d’Hudson.
Ours polaires dans la baie d'Hudson. By Metrognome0 . (CC BY-NC-ND 3.0) Alors que le Soleil est déjà bas sur l’horizon, le paysage glacé est éclairé d’une lumière douce et rosée. Le changement de lumière est imperceptible. Le Soleil, alors dans sa course descendante, vient rencontrerles cristaux de glace en suspension. En une fraction de seconde, l’observateur se retrouve devant, non pas un Soleil, mais 3 ou 4 Soleils, qui se placent à égale distance de l’original.
Parhélie. Crédit NOAA En effet, les faux soleils se diluent rapidement dans le brouillard glacé et ne reste alors qu’une lumière féerique panachée de violacé et d’orange. Pour les amateurs, la côte ouest de la baie d’Hudson est un bon endroit pour observer ce phénomène. Les conditions sont optimales à l’automne et au printemps. V.Battaglia (14.08.2007) Parphélie...
Un parhélie, également appelé « faux soleil », « soleil double », « œil de bouc »1 ou « chien du soleil », est un phénomène optique, lié à celui du halo solaire, consistant en l'apparition de deux répliques de l'image du soleil, placées horizontalement de part et d'autre de celui-ci. Le terme est parfois utilisé, dans un sens figuré, pour décrire le pâle reflet, le double amoindri, de quelque chose ou de quelqu'un : « [...] car la langue n'est qu'un portrait de l'homme, une espèce de parhélie qui répète l'astre tel qu'il est »; « Le mari d'aujourd'hui n'est que le parhélie de cet amant rêvé qui doit luire demain. »4
Équateur : Un Survivant Sort Des Ruines Du Séisme, Son Cercueil Commandé...
Pablo Cordova serrla main d'un des pompiers qui lui ont porté secours. Il fait partie de la centaine de survivants sortis des décombres depuis le séisme qui a frappé le 16 avril Photo Emilio D. Garcia, Associated PressAgence France-Presse Portoviejo, Équateur
Pablo Cordova croit au «miracle»: ce rescapé du séisme en Equateur a passé 47 heures sous les décombres, buvant son urine et tremblant d'être broyé par la pelle mécanique qui déplaçait les gravats, pendant que sa femme réservait un cercueil.
C'est par un message apparu sur l'écran de son portable que Pablo Cordova a su que les secouristes allaient le tirer de là. «Ecarte-toi, nous allons forer», a lu ce menuisier, enterré vivant sous les ruines d'un hôtel de cinq niveaux à Portoviejo, chef-lieu de la province de Manabi, dévastée par le tremblement de terre du 16 avril qui a fait plus de 600 morts. «Je l'ai gardé ce message», déclare-t-il en le montrant à l'AFP. «Il me restait deux barres de batterie. Il ne fallait pas que je la gaspille. Alors quand il n'y avait pas de connexion, je l'éteignais.» Pablo Cordova, 51 ans, estime que «c'est un miracle» s'il est vivant aujourd'hui. Il faisait des travaux le week-end à l'hôtel El Gato et se trouvait au deuxième niveau lorsqu'il s'est senti pris dans «un violent tourbillon» et a perdu connaissance. «Quand j'ai repris conscience, je me trouvais sous l'un des meubles de la réception», ayant la sensation qu'«une bombe atomique» venait d'exploser. Dans la chaleur torride de la côte Pacifique, accentuée par le fait d'être emprisonné sous des tonnes de béton, il transpirait. «Je me disais: 'Je ne peux suer! Je perds du liquide. Je me déshydrate et je vais mourir plus vite à cause des pierres. » Pour pallier sa soif, une seule solution: « J'urinais, j'en récupérais un peu, m'en passais sur les lèvres et en buvais». Sa foi et le yoga lui ont aussi permis de tenir. «Dieu va m'aider», se répétait-il, en maitrisant son angoisse grâce aux techniques de respiration et de méditation apprises lors d'un cours de yoga. «Je suis vivant!» L'espoir de s'en sortir est venu quand il a pu joindre quelqu'un. «J'ai commencé à appeler tous mes contacts. Mais rien ! Et puis il y a eu une dame chez qui je faisais des travaux à Esmeraldas. Là, le téléphone a sonné. Je lui ai dit: 'Madame Veronica, c'est moi, Pablo.» «Je suis coincé dans les décombres de l'hôtel. S'il vous plaît, faites quelque chose pour qu'on m'aide. Dites-leur de ne rien bouger, qu'ils arrêtent les machines, que bouger les décombres va me tuer. C'est ça qui va me tuer!», lui a-t-il expliqué. Sa femme en revanche se montre d'abord sceptique. Après le séisme, plusieurs personnes assuraient, sans preuve, recevoir des messages ou des appels de survivants. «Mon épouse ne pensait pas que j'étais vivant. Même les secouristes n'y étaient pas préparés!» Mais ils l'ont quand même appelé par son nom et il a ensuite reçu le message soigneusement conservé. «Quand ils sont arrivés jusqu'à moi, j'étais tout ému, j'ai ressenti une joie infinie. Là, cela ne m'importait plus de transpirer. J'ai commencé à bouger. Quand ils ont fait la première perforation, j'ai guidé les gars. 'Je suis là ! leur disais-je.» «Ils ont agrandi un trou. Celui qui m'a fait passer une bouteille d'eau, je lui ai attrapé la main. J'ai commencé à pleurer.» «Pablo, c'est nous qui allons t'aider. Calme-toi», lui ont alors dit ses sauveteurs. «Ils m'ont attrapé par les bras, les mains, par toutes les parties de mon corps et ils m'ont sorti», se souvient-il, ému. Selon le menuisier, il y avait huit personnes dans l'hôtel au moment du séisme. Seulement trois ont survécu: deux Colombiens et lui. Son épouse, Sonia Zambrano, le croyait mort. «Tout était en ruines. Ce n'était pas possible qu'il y ait là un être humain vivant», raconte-t-elle. Elle avait même demandé au patron de son mari de lui donner un cercueil «parce que je n'avais rien pour l'enterrer, lui donner un sépulture chrétienne». Elle n'a pas eu à s'en servir. «Il m'a appelée deux fois. La première, je ne l'ai pas cru. J'ai pensé que c'était une blague. Le numéro n'était pas enregistré», raconte cette femme de 50 ans, qui a eu deux enfants avec Pablo.... J'ai dit " Quoi ? et là il m'a répondu: + Je suis vivant ! Je suis vivant !»
Un Train Électrique à 5,5 Milliards Pour Montréal...
Vision d'une station type du projet de SLR Photo tirée du communiqué de presse
La Caisse de dépôt propose un train électrique de 24 stations offrant un service de 20 heures par jour, 7 jours par semaine, entre Montréal, l'aéroport, la couronne nord et la Rive-Sud. La facture sera salée: 5,5 milliards.
>>> Revoyez la conférence de presse de la Caisse de dépôt Sa longueur de 67 km en ferait le troisième plus grand train automatisé au monde après Dubaï et Vancouver, avance le promoteur. Le système léger sur rail reliera Brossard, sur la Rive-Sud, Deux-Montagnes, sur la rive nord, Sainte-Anne-de-Bellevue, à l'ouest, l'aéroport Trudeau et le centre-ville. On ne parle plus de deux trains, mais d'un seul.
Le trajet du projet de train électriquePhoto tirée du communiqué de presse
Toutes les voies seront doublées et dédiées au système léger sur rail (SLR)... C'est « le projet de transport le plus important des 50 dernières années au Québec », s'est vanté le grand patron de la Caisse, Michael Sabia. « Un réseau qui va dynamiser notre métropole. » « J'ai la conviction que ce projet peut transformer Montréal », a-t-il ajouté. « Je suis extrêmement inspiré », a complété Denis Coderre. « Nous entrons dans une nouvelle ère du transport collectif. » Avec ce mode transport, l'utilisateur sera en mesure de partir du centre-ville et rejoindre l'aéroport en 15 à 20 minutes. La fréquence serait de 6 minutes maximum. Le projet va créer 7500 emplois pendant sa construction, censée durer 4 ans. Les retombées représentent plus de 3 milliards en 4 ans sur le PIB. La Caisse s'engage à hauteur de 3 milliards. Des participations d'Ottawa et de Québec sont requises. Christian Dubé, premier VP, Québec, estime à 5 milliards les projets privés qui verront le jour le long du tracé. « Chaque fois que vous prenez ce train, vous allez solidifier votre retraite », a assuré le patron de la Caisse. Les prochaines étapes consistent à consulter les parties prenantes ce printemps. Suivra un examen au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement à la fin de l'été.
Le grand patron de la Caisse, Michael Sabia, et le maire de Montréal, Denis Coderre Photo Ivanoh Demers, La Presse
Il est prévu que les premiers SLR rouleront en 2020. Le réseau sera « livré rapidement. Le mot-clé, c'est «rapidement» », a affirmé M. Sabia. « Une Baie-James à Montréal » Le projet de SLR de la Caisse de dépôt, « c'est l'équivalent de la Baie-James à Montréal », a déclaré le ministre des Transports Jacques Daoust. « Montréal a besoin d'un coup de fouet. À cause des interconnections, la toile que cela va créer va changer la donne ». Le projet de 5,5 milliards a été présenté au gouvernement la semaine dernière. Le SLR de 67 kilomètres et de 20 stations empruntera des voies existantes, environ 20 kilomètres de voies seront ajoutées, explique M. Daoust, convaincu que le projet sera prêt pour 2020 comme s'y est engagé la Caisse. Le gouvernement fédéral sera aussi interpellé pour le financement de ce projet de transport collectif non polluant. « Ils commencent en 2017, et vont être prêts en 2020, pas longtemps après que le pont Champlain soit terminé » observe-t-il. Le projet a aussi l'avantage d'être intégré au réseau existant de métro. « On connecte sur la ligne bleue, la ligne verte et la ligne orange. Tu pars de Brossard, tu laisses l'auto au stationnement incitatif et tu te rends à la gare pour aller à New York en train ou à l'aéroport pour le Sud », explique M. Daoust. La technologie nécessaire existe, on ne sait pas où seront construites les rames, « mais j'ai une préférence », observe M. Daoust, qui aimerait voir Bombardier à La Pocatière mis à contribution. Les tarifs devraient être semblables aux tarifs actuels, selon les prévisions de la Caisse. Le gouvernement aura à « prendre des réserves » pour freiner la spéculation autour des stations envisagées, les terrains sont déjà identifiés. Ferrandez enthousiaste Le chef de l'opposition officielle à l'hôtel de ville, Luc Ferrandez, estime pour sa part qu'il s'agit d'un « magnifique » projet. « C'est un projet qui a l'intelligence de lier les deux éléments structurants du développement d'une ville : Le transport et l'habitation. Enfin ! Enfin, on ne construira plus d'immenses complexes d'habitation sans offrir une solution de transport intelligente pour les gens qui choisissent d'habiter dans ces endroits-là. C'est une bonne décision, c'est un beau projet et moi, je suis content que l'argent que l'on donne tous à la Caisse de dépôt pour garantir nos retraites s'investisse dans des investissements adossés à des actifs », a-t-il déclaré vendredi après-midi lors d'un point de presse à l'hôtel de ville.
DES AZULEJOS VRAIS OU FAUX DANS LES RUES DU MONDE....
par Diogo Machado, graphiste et illustrateur portugais accompli. Il s’est intéressé, récemment, à la réinteprétation du carrelage traditionnel, et du azulejo portugais plus particulièrement. Ses interventions prennent ainsi forme dans les rues du monde entier : à l’aide de pochoirs et de bombes aérosols, il créé des pièces complexes et colorées, si précises qu’on pourrait confondre avec du carrelage véritable. Pour ses séries Street Ceramics, l’artiste utilise de véritables azulejo, replacés in situ.
A travers sa série Red Lights, il capture les bistrots, brasseries, troquets et bars désertés, de Paris et sa banlieue à l’asphalte mouillé, au crépuscule ou à l’aube, avec pour seules lumières celles de la ville et du néon de l’enseigne.
Le Blues Bar, Bondy.
Rendez-vous des chauffeurs, Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
Cent ans après le génocide arménien, le studio de design argentin 2veinte réalise une animation poignante et émouvante pour rendre hommage aux victimes. Les images en noir et blanc expriment l’horreur des faits et le traumatisme vécu par les Arméniens à cette époque. Le MESSAGE que veut passer cette vidéo est clairement exprimé : « Reconnaissez le génocide arménien ». Cette animation, réalisée par le studio de design argentin 2veinte, rend hommage aux victimes du génocide arménien, à l’occasion du centenaire de l’horrible évènement. En avril 1915, le Comité Union et Progrès (CUP)qui dirige l’Empire ottoman, alors engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux, planifie l’extermination de tout le peuple arménien qui vit alors sur le territoire de l’actuelle Turquie.
Environ 1 500 000 Arméniens périssent suite aux déportations, famines et massacres orchestrés par les dirigeants au pouvoir. Cette organisation est mise en oeuvre localement par les responsables qui rassemblent les administrés arméniens, ensuite emmenés dans le désert, dans ce qu’on appelle les marches de la mort. Les soldats et gendarmes ottomans qui les escortent assassinent eux-mêmes les prisonniers ou laissent les groupes de bandits armés, majoritairement kurdes, s’en occuper. Parmi eux, un groupe de criminels libérés à cette fin et qui constitue l’Organisation spéciale.
En avril 2015, 100 ans après les évènements, le génocide est reconnu par 24 pays. C’est-à-dire que ces pays s’accordent pour reconnaître l’existence de l’extermination planifiée du peuple arménien. Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette idée qui fait l’objet de débats et de controverses, et notamment en Turquie où l’existence d’un tel massacre est niée. Ainsi, l’auteur de la vidéo, Pablo Gostanian, veut continuer de se battre pour qu’existe cette reconnaissance partout dans le monde et notamment en Turquie. L’animation en noir et blanc illustre le traumatisme qu’ont vécu les victimes et que vivent les générations qui les succèdent. Il y dénonce non seulement l’horreur de l’évènement mais aussi les conséquences dévastatrices du génocide qui font revivre quotidiennement aux Arméniens les atrocités du massacre.
D’ailleurs, l’animation commence par une citation de Cormac McCarthy, un écrivain américain : « Scars have the strange power to remind us that our past is real », ce qui signifie en français « La peur a l’étrange pouvoir de nous rappeler que notre passé est réel ». Par là, Pablo Gostanian veut signifier aux pays qui nient l’existence du génocide qu’il a été bien réel et que cette peur profonde des victimes et de leur progéniture témoigne d’un traumatisme horrible qui a eu lieu pour tout un peuple. La vidéo se termine par ces mots : « Recognize the Armenian Genocide » soit « Reconnaissez le génocide arménien ».
Une foule rend hommage à Prince dans une salle de spectacle de Minneapolis.
Photo AP
Mark Ralston, Shaun Tandon Agence France-Presse Chanhassen et New-York
Le corps de Prince a été incinéré samedi en présence de ses proches, deux
jours après le décès toujours inexpliqué du légendaire musicien
américain, et ses cendres reposeront dans un endroit tenu secret.
«Il y a quelques heures, Prince a été célébré par un petit groupe des
personnes qu'il aimait le plus: sa famille, ses amis et ses musiciens,
au cours d'une belle cérémonie privée destinée à lui dire au revoir avec
amour», a annoncé dans un communiqué une porte-parole, Anna Meacham.
«Le corps de Prince a été incinéré», et l'endroit où ses cendres reposeront
«restera privé», a précisé la porte-parole. Afin que le public puisse
lui rendre hommage, «une célébration musicale sera annoncée à une date
ultérieure», a-t-elle dit.
Le chanteur est mort soudainement jeudi à l'âge de 57 ans dans sa
résidence de Paisley Park près de Minneapolis, dans le nord des
États-Unis, sa ville natale.
Celui que l'on surnommait «le Kid de Minneapolis» était devenu mondialement
célèbre dans les années 1980 et 1990, avec des tubes comme Cream ou
Kiss, mêlant riffs de guitare, poésie des paroles et rythmes funk.
Si le lieu de sa crémation demeure inconnu, un service commémoratif semble
avoir été célébré à Paisley Park, qui a été le théâtre d'une grande
agitation samedi, selon un photographe de l'AFP, qui a compté une
dizaine de voitures garées à l'intérieur de ses grilles à Chanhassen,
dans la périphérie de Minneapolis.
Deux membres de son équipe sont sortis avec un grand vase de fleurs -
violet, la couleur fétiche du chanteur -, en offrant quelques-unes aux
fans qui les ont applaudis en signe de remerciement.
Le beau-frère de Prince, Maurice Philipps, marié à sa soeur Tyka, a
également pris la peine de venir discuter et prendre des photos avec les
fans regroupés devant Paisley Park.
Résultats de l'autopsie dans un mois...
Une grande inconnue demeure, la cause de la mort de Prince.
À l'instar des autorités, Anna Meacham a indiqué que les résultats de
l'autopsie de Prince, qui doit permettre de déterminer la raison du
décès, ne seraient pas connus avant au moins quatre semaines.
Selon le site d'information sur les célébrités TMZ, qui avait le premier
annoncé sa mort, Prince Rogers Nelson aurait, six jours avant son décès,
fait une overdose d'un médicament antidouleur très puissant, le
Percocet, à base d'oxycodone, un opiacé.
Selon ce site américain, l'avion privé du musicien a effectué un atterrissage
d'urgence le 15 avril à Moline, dans l'Illinois, quelques heures après
un concert. D'abord traité sur le tarmac de l'aéroport, Prince aurait
été brièvement hospitalisé avant de partir en dépit des recommandations
médicales.
Les autorités ont prévu d'effectuer une perquisition à Paisley Park, la
résidence du chanteur, un gigantesque complexe où il avait notamment son
studio d'enregistrement, était devenue son centre de création,
comprenant salle de concert et chambre forte pour ses enregistrements originaux.
«Nous n'avons aucune raison de croire à l'heure actuelle qu'il s'agit d'un
suicide, le reste entre dans le cadre de l'enquête», avait déclaré Jim
Olson, shérif du comté de Carver lors d'une conférence de presse
vendredi, ajoutant qu'il n'y avait également «aucun signe de
traumatisme».
À l'honneur à Coachella
Mesurant moins de 1,60 mètre, mais doté d'une personnalité surdimensionnée,
celui qui était parfois présenté comme un rival de Michael Jackson était
une véritable bête de scène, au style dandy et jouant sur l'androgynie.
Depuis l'annonce de son décès, les hommages ne tarissent pas. Le président
américain Barack Obama, en visite officielle à Londres, a réaffirmé sa
peine après la disparition d'«un des musiciens les plus prolifiques et
les plus doués de notre temps».
Rappelant qu'il l'avait invité à jouer à la Maison-Blanche, M. Obama a même
confié avoir écouté deux chansons de Prince, Delirious et son tube
planétaire Purple Rain, avant sa rencontre avec le premier ministre
britannique David Cameron.
Au cours du deuxième week-end du festival de Coachella, dans le désert de
Californie, Prince a été mis à l'honneur. LCD Soundsystem, grand groupe
d'électronique new-yorkais des années 2000, a interprété un des tubes
funk de Prince, Controversy, tandis que Mavis Staples, l'icône du RNB de
76 ans qui a appartenu à la maison de disques du chanteur, s'est
effondré avant de chanter Purple Rain, son tube planétaire.
Les plus grands artistes et musiciens contemporains, de Mick Jagger à
Madonna en passant par Paul McCartney et Aretha Franklin, ont aussi
rendu hommage à son talent, incarné dans cette déclaration du chanteur
de U2, Bono:
«Je n'ai pas rencontré Mozart, je n'ai jamais rencontré Duke Ellington ou Charlie Parker,
je n'ai jamais rencontré Elvis. Mais j'ai rencontré Prince»..
Au Portugal...
Batalha
Armando FrazoNormand Provencher Le Soleil(Québec) > Batalha
Une seule raison pour faire un arrêt à Batalha: le monastère de l'endroit,
fleuron de l'architecture gothique et puissant symbole de l'indépendance
portugaise vis-à-vis de l'Espagne.
Impossible de le rater, le mosteiro de Santa Maria da Vitoria, de son vrai nom,
trône à un jet de pierre d'une autoroute. Classé au patrimoine mondial
de l'Unesco, l'édifice commémore la victoire des Portugais sur les
Espagnols en 1385, lors de la bataille d'Aljubarrota qui s'est tenue
quatre kilomètres au sud.
Sur la vaste esplanade se trouve la statue équestre de Nuno Alvares Pereira
qui avait fait la promesse de construire, s'il l'emportait avec des
troupes cinq fois moins nombreuses que l'ennemi, la plus belle des
églises dédiées à la Vierge.
Il a fallu près de 150 ans pour achever cette abbaye dominicaine faite de
calcaire qui a pris au fil du temps une teinte couleur miel. Prenez un
moment pour admirer son architecture, riche en pinacles, gargouilles et
clochetons.
> Braga
Le sanctuaire Bom Jesus do Monte, à Braga, est célèbre pour son escalier monumental.
Le Soleil, Normand Provencher
La plus grande ville de la région du Minho, siège de l'épiscopat
portugais, offre de multiples pans de son illustre passé religieux. Au
premier rang, le sanctuaire Bom Jesus do Monte et son escalier
monumental.
Comme à l'oratoire Saint-Joseph, à Montréal, les pèlerins les plus courageux
gravissent le millier de marches à genoux. On vous recommande
l'ascension à pied, moins douloureuse pour les rotules, qui permet
d'apprécier à sa juste valeur le symbolisme de cette remarquable
construction baroque, ornée de statues de saints.
Près du sommet, l'escalier des Cinq Sens, ponctué de fontaines. Plus haut,
l'escalier des Trois Vertus représente une allégorie de la foi, de
l'espérance et de la charité. Tout en haut, l'agréable terrasse d'un
restaurant, à l'ombre des arbres, permet de jouir d'un beau coup d'oeil
sur la ville.
> Fatima
À Fatima, les vendeurs de souvenirs religieux abondent.
Le Soleil, Normand Provencher
Tout catholique a entendu parler des trois secrets de Fatima, que la Vierge
aurait révélés à trois jeunes bergers, en mai 1917. Ce lieu saint, l'un
des plus célèbres au monde, attire chaque année six millions de fidèles
sur une esplanade longue d'un kilomètre dominée par la basilique
Notre-Dame du Rosaire.
Ils sont nombreux à traverser la place à genoux tout en récitant un
rosaire. Comme tout site religieux digne de ce nom, les vendeurs du
temple pullulent, avec des dizaines de boutiques écoulant d'innombrables
babioles.
La vente de cierges, certaines atteignant plus de deux mètres de longueur,
est particulièrement florissante. Les fidèles les jettent ensuite dans
d'immenses fours à ciel ouvert.
> Tomar
Monastère de Batalha...
Édifié pour commémorer la victoire des Portugais sur les Castillans à
la bataille d’Aljubarrota en 1385, le monastère des dominicains de
Batalha fut pendant deux siècles le grand chantier de la monarchie
portugaise où se développa un style gothique national original,
profondément influencé par l’art manuélin, comme le montre le cloître
royal, véritable chef-d’œuvre.
Un avant-midi pour visiter le monastère-forteresse de l'Ordre du Christ
vaut le coup. C'est ici que les puissants Templiers édifièrent leur
quartier général, du XIIe au XVIe siècle.
On peut y admirer quelques-uns des chefs-d'oeuvre de l'architecture
portugaise, chapelles, cloîtres et salles capitulaires de styles divers.
La fameuse fenêtre manuéline, fait de calcaire gris, avec ses motifs
sculptés, fait le bonheur des photographes.
> Coimbra
Vue de Coimbra...
Le Soleil, Normand Provencher
La romantique Coimbra, au sommet d'une colline, en bordure du Mondego,
mérite un arrêt qu'on ne regrettera pas. Cette ville, la troisième plus
importante du pays, a été la première capitale portugaise et la
résidence de ses rois pendant plusieurs siècles.
Beaucoup d'étudiants dans cette cité, et pour cause, elle abrite la plus vieille
université du pays (1537) et l'une des plus anciennes d'Europe. La
visite de la vénérable institution demande une bonne demi-journée.
Un incontournable : la magnifique bibliothèque Joanina considérée comme la plus belle au monde par National Geographic.
L'endroit renferme plus de 60 000 livres, antérieurs au XVIIIe siècle pour la plupart, et écrits en grande partie en latin. Les visites se font par petits groupes, selon un horaire précis.
Où dormir? L'hôtel Oslo, dont la terrasse donne sur la ville. Au coucher du soleil, de toute beauté. Où manger ? Le boui-boui Porta Larga, pour déguster la spécialité de la région, le succulent sandwich au cochon de lait rôti.
Où se divertir? Le restaurant A Capella, aménagé dans une chapelle du XIVe siècle, où se produisent dans une ambiance intimiste les meilleurs chanteurs de fado de la ville, tous les soirs, à 22h.
jamais accès de votre vie.
De par le monde, il existe d’innombrables endroits inaccessibles au commun
des mortels. Nombre d’entre eux sont touchés par des phénomènes
naturels bien trop dangereux pour l’Homme, mais d’autres nous sont
interdits pour d’autres raisons. Du secret défense à la préservation
d’une culture, découvrez cinq lieux que vous ne pourrez jamais visiter.
La réserve mondiale de semences du Svalbard
Cette réserve colossale a été créée pour faire face à un scénario catastrophe
: une pénurie mondiale de nourriture. Dans un monde dévasté par un
désastre naturel majeur, où l’humanité serait privée de toutes ses
ressources alimentaires, la réserve du Svalbard serait la clé de notre
survie.
Cette chambre forte souterraine est située dans une montagne de l’île de Spitzberg sur
l’archipel norvégien du Svalbard, à 1300 kilomètres du pôle Nord. Elle est composée de trois salles de
27 mètres de long et de 9,5 mètres de large, totalisant près de 1 300 mètres cubes de stockage.
À l’intérieur, 250 millions de graines de toutes les cultures vivrières du monde sont conservées, préservant ainsi
la diversité génétique.
Hautement sécurisée, cette réserve a ouvert en 2008.
Elle est gérée par un accord tripartite entre le gouvernement norvégien, la banque génétique nordique et l’organisation internationaleGlobal Crop Diversity Trust.
Le site où elle a été construite n’est pas un hasard : l’île n’est pas touchée par l’activité des plaques tectoniques et se situe
130 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Enfin, le pergélisol assure la préservation des graines, même si le réchauffement climatique venait faire fondre la glace.
Les graines peuvent survivre dans la chambre forte pour les centaines, voire les milliers d’années à venir.
Seuls les scientifiques désignés et les obtenteurs peuvent pénétrer dans la réserve.
L’île de Ni’ihau
L’île de Ni’ihau est située dans l’archipel d’Hawaï. Totalement sauvage, elle semble être la destination rêvée
pour les voyageurs en quête d’authenticité. Pourtant, ce territoire de 180 kilomètres carrés de superficie est interdit aux visiteurs.
En 1863, le roi hawaïen Kamehameha l’a vendue à de riches propriétaires de plantations : la famille Robinson.
Depuis 1915, presque personne ne peut s’y rendre, Ni’ihau permet de préserver la culture hawaïenne.
L’île est peuplée par environ 130 Hawaïens qui ne payent ni taxes ni loyer.
Il n’y existe aucune route pavée, aucun service de téléphonie, pas de tuyauterie, d’eau courante ou encore de magasins.
Les habitants ont toutefois l’électricité grâce à des panneaux solaires. Pour se déplacer,ils utilisent des chevaux et des vélos.
Des péniches ravitaillent Ni’ihau avec des produits venus de Kauai, l’île de l’archipel la plus proche. Les enfants s’y rendent d’ailleurs en canoë pour aller à l’école.
L’île de Ni’ihau est également connue dans l’Histoire : elle a été marquée par un incident durant la Seconde Guerre mondiale.
Après l’attaque de Pearl Harbor, un pilote japonais y a atterri puis a été capturé par les résidents
avant d’être tué. Cette anecdote a inspiré une chanson populaire
intitulée “Vous ne pouvez pas conquérir Ni’ihau”. Encore plus étonnant,
en 1944, le président Roosevelt a émis l’hypothèse d’y construire le siège des Nations Unies.
Pour s’assurer qu’aucun individu n’y pénètre, des gardes-côtes patrouillent
autour de l’île, ils veillent également à ce qu’aucun véhicule n’y
atterrisse. Aujourd’hui, la seule possibilité de mettre un pied sur ce
paradis sauvage est de se procurer une invitation de l’un des habitants.
Des tours en hélicoptère et en bateau sont toutefois organisés, ils
sont les seuls autres moyens possibles pour s’approcher de Ni’ihau.
La base de la Royal Air Force à Menwith Hill
Située dans le North Yorkshire en pleine campagne anglaise, la base de Menwith Hill de la Royal Air Force (RAF)
est considérée comme la plus grande station de surveillance
électronique du monde. Construite en 1954, elle avait pour but
d’espionner les communications soviétiques durant la guerre froide.
Aujourd’hui, cette base hautement confidentielle intercepte les communications dans
le but de collectionner des données pour le Royaume-Uni et les
États-Unis. Toutefois, personne ne sait réellement comment la station
fonctionne. Prétendument, elle permet d’enquêter sur les réseaux
terroristes et les trafics de drogue internationaux en plus de servir de
station au sol pour les satellites américains.
Mais surtout, la base de Menwith Hill est liée au réseauEchelon. Il s’agit d’un système d’espionnage (interception des communications publiques et privées) mondial élaboré par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Il est géré par les services de renseignements de chacun de ces États, et notamment par la National Security Agency (NSA) qui en est le principal utilisateur. Il n’existe aucune photographie del’intérieur de la base. Les seules personnes autorisées à y pénétrer
sont des membres de la NSAou du réseau Echelon.
Les Archives secrètes du Vatican
Il s’agit probablement de la bibliothèque la plus confidentielle du monde. Les Archives secrètes du Vatican contiennent les documents personnels de tous les papes depuis le VIIIe siècle. Jusqu’en 1881, seuls les membres du Vatican étaient autorisés
à y entrer.
Désormais, les archives restent sous clé mais sont accessibles aux chercheurs. Le processus pour y avoir accès est toutefois complexe. Le chercheur doit donner de nombreuses informations personnelles, indiquer le but de sa recherche et présenter une lettre d’un institut de recherche ou d’un chercheur qualifié en histoire.
Les Archives secrètes du Vatican sont colossales : on estime qu’au moins 35 000 volumes sont disposés sur 85 kilomètres d’étagères. Ces documents sont de véritables trésors historiques.
On y trouve entre autres l’excommunication de Martin Lutherpar le pape Léon X, des retranscriptions du procès des chevaliers de l’Ordre du Temple datant du XIVe siècle, des correspondances de Michel-Ange et d’Abraham Lincoln ainsi qu’une bulle pontificale de 1198 ordonnant une quatrième croisade.
La Zone 51
Base militaire secrète du gouvernement américain, la Zone 51(Area 51 en anglais) suscite les plus folles des théories.
Située dans le désertdu Nevada, à 129 kilomètres au nord de Las Vegas, elle a été pour la première fois évoquée dans des documents de la Central Intelligence Agency (CIA) durant la guerre du Vietnam. Ce qui s’y passe est extrêmement
confidentiel, si confidentiel que sa localisation ne peut être trouvée sur Google Maps.
Jusqu’alors, la CIA ne donnait aucune indication spécifique sur la nature de cette base qui s’étend sur environ 155 kilomètres carrés. Les théoriciens du complot s’en sont donné à cœur joie. Pour beaucoup, la Zone 51 est un lieu où le gouvernement américain dissèque des extraterrestres, notamment depuisl’affaire de Roswell.
En 2013, la CIA a enfin reconnu officiellement l’existence de laZone 51. Malheureusement pour les amateurs d’OVNIs, l’agence a dévoilé le secret de sa base : depuis 1955, le gouvernement y testait des avions espions au cours de programmes top secret, expliquant ainsi la présence de lumières étranges au-dessus de la zone.
Cette explication ne décourage toutefois pas les plus convaincus qui estiment que la CIA couvre d’autres expériences bien plus étranges. Aujourd’hui encore, l’accès à la Zone 51 est formellement interdit. De nombreux curieux tentent d’y accéder,
mais l’endroit est surveillé 24 heures sur 24 par des militaires.
Malgré l’interdiction de s’y rendre, chacun de ces endroits suscite notre curiosité.
Malheureusement, même les plus aguerris ne peuvent s’y rendre, et les secrets qu’ils cachent resteront bien enfouis. .
Dans son livre, Denis Fortier propose en outre une série de programmes
d'exercices illustrés pour maintenir la santé de ses os et de ses
muscles, pour améliorer sa mobilité articulaire ou encore pour accroître
son équilibre.
Photo thinkstock Catherine Handfield La Presse
Denis Fortier est physiothérapeute depuis plus de 20 ans. Il a croisé, tout
au long de sa pratique, plusieurs patients qui se sont fait dire, par
telle ou telle personne, d'endurer la douleur.
Que c'était normal.
Que ça venait avec l'âge.
« Ça me choque tout le temps d'entendre ça, dit Denis Fortier. Et c'est l'élément motivateur de mon livre. »
Son livre - 99 façons de prévenir les effets du vieillissement - a été
publié en mars aux Éditions Trécarré. En 99 points, Denis Fortier
explique, en se basant sur son expérience et sur la littérature
scientifique, comment préserver sa qualité de vie en vieillissant.
Il propose en outre une série de programmes d'exercices illustrés pour
maintenir la santé de ses os et de ses muscles, pour améliorer sa
mobilité articulaire ou encore pour accroître son équilibre.
Mais doit-on faire ces exercices pour le restant de nos jours ?
« C'est rarement nécessaire de faire ça toute sa vie », nous rassure Denis
Fortier. Souvent, dit-il, il suffit de retrouver, en l'espace de
quelques semaines ou de quelques mois, une force musculaire ou un
certain niveau d'équilibre qu'on pourra par la suite préserver dans le
cadre de nos activités quotidiennes.
Denis Fortier
Photo fournie par les éditions trécarré/hugo B. Lefort
En plus des programmes d'exercice, Denis Fortier suggère une série de
trucs pour améliorer sa respiration, son bien-être, mais aussi ses
fonctions cognitives (jeux vidéo, jeux de table, apprentissage d'une
langue...).
« La physiothérapie, ce n'est pas juste de donner des exercices, dit-il. Si
on est avec quelqu'un qui a une vitesse de réaction plus lente, une
personne, par exemple, qui a réduit beaucoup ses activités, il est
important de stimuler cette vitesse de réaction. »
« Dans un contexte de vieillissement, poursuit-il, on passe complètement à
côté de la chose si l'on dissocie l'aspect physique et l'aspect cognitif. »
99 façons de prévenir les effets du vieillissement
Denis Fortier
Éditions Trécarré
Cinq clés pour prévenir le vieilissementFaire confiance à son cerveau et à son corps
« Il faut se rendre compte que le cerveau et les muscles peuvent s'adapter aux gestes qu'on va faire, et ce, à tous âges.
Par exemple, il est possible de regagner l'équilibre qu'on a perdu, entre autres parce que les connexions dans notre cerveau peuvent se réorganiser.
Par ailleurs, si on fait des exercices de résistance, un muscle a la capacité de prendre du volume même à 75, 80 ans. »
Travailler son équilibre...
« C'est un élément central, tant pour augmenter ses performances physiques que pour prévenir les chutes ou les problèmes de dos.
Un truc : on peut faire des exercices d'équilibre les yeux fermés, pour éviter de compenser avec les repères visuels. »
Préserver sa force musculaire...
« Il y a beaucoup de sang qui passe dans nos muscles, beaucoup de réactions.
Et le vieillissement conduit inévitablement à une certaine perte de masse musculaire.
Préserver la force musculaire - notamment celle des cuisses et des mains - est fondamental pour notre santé. »
Préserver sa santé osseuse
« C'est hyper aidant d'avoir fait de l'activité physique dans la vingtaine, la
trentaine, particulièrement des activités de mise en charge (marche, course, etc.).
À 40, 50 ans, on ne peut pas reconstruire sa santé osseuse, mais on peut
prévenir une détérioration de la densité osseuse, soit par des exercices
qui incluent des sauts (comme le step) ou par des activités de mise en charge. »
Prendre soin de sa respiration...
« C'est bien documenté : les gens qui ont des problèmes de dos depuis longtemps ont une respiration modifiée
et c'est dû, notamment, à la contraction du diaphragme, à la position du diaphragme.
On peut donc s'occuper de sa respiration, que ce soit en faisant une activité cardiorespiratoire ou en travaillant sa respiration. »
La baie d’Hudson est située au Canada entre le Québec et l'Ontario.
Cette baie est l’une des plus grandes du monde.
On la considère comme une partie de l'océan Arctique.
Vue aérienne de la baie d'Hudson. By Ugo Cer. (CC BY-NC-ND 3.0)
On peut notamment y observer des ours polaires.
Au Canada, le parhélie est appelé « oeil de bouc ».
Ce très beau phénomène d’optique peut être observé dans la baie d’Hudson.
Ours polaires dans la baie d'Hudson. By Metrognome0 .
(CC BY-NC-ND 3.0)
Alors que le Soleil est déjà bas sur l’horizon, le paysage
glacé est éclairé d’une lumière douce et rosée.
Le changement de lumière est imperceptible.
Le Soleil, alors dans sa course descendante, vient
rencontrerles cristaux de glace en suspension.
En une fraction de seconde, l’observateur se retrouve
devant, non pas un Soleil, mais 3 ou 4 Soleils, qui se
placent à égale distance de l’original.
Parhélie dans la baie d'Hudson. © Ronan McKenzy (avec son aimable autorisation)
Le parhélie du grec « parêlios » prend son origine dans l’appellation grecque du Soleil « hélios ».
L’appellation « feux du Soleil » s’applique parfaitement au parhélie.
Les rayons lumineux du Soleil sont déviés en se réfléchissant sur les faces des cristaux de glace.
Si les cristaux de glace sont nombreux, ils créent plusieurs faux soleils.
Le phénomène est imprévisible même si toutes les conditions sont remplies.
Ce phénomène n’est pas exceptionnel dans le monde, mais il est par contre,
si bref, dans la plupart des cas, qu’il est difficile de le photographier.
Parhélie. Crédit NOAA
En effet, les faux soleils se diluent rapidement dans le brouillard glacé
et ne reste alors qu’une lumière féerique panachée de violacé et d’orange.
Pour les amateurs, la côte ouest de la baie d’Hudson est un bon endroit pour
observer ce phénomène. Les conditions sont optimales à l’automne et au
printemps.
V.Battaglia (14.08.2007)
Parphélie...
Un parhélie, également appelé « faux soleil », « soleil double », « œil de bouc »1 ou « chien du soleil »,
est un phénomène optique, lié à celui du halo solaire, consistant en l'apparition de deux répliques de l'image
du soleil, placées horizontalement de part et d'autre de celui-ci.
Le terme est parfois utilisé, dans un sens figuré, pour décrire le pâle reflet, le double amoindri, de quelque chose ou
de quelqu'un : « [...] car la langue n'est qu'un portrait de l'homme, une espèce de parhélie qui répète l'astre tel qu'il est »;
« Le mari d'aujourd'hui n'est que le parhélie de cet amant rêvé qui doit luire demain. »4
Son Cercueil Commandé...
Pablo Cordova serrla main d'un des pompiers qui lui ont porté secours. Il
fait partie de la centaine de survivants sortis des décombres depuis le
séisme qui a frappé le 16 avril
Photo Emilio D. Garcia, Associated Press Agence France-Presse Portoviejo, Équateur
Pablo Cordova croit au «miracle»: ce rescapé du séisme en Equateur a passé 47
heures sous les décombres, buvant son urine et tremblant d'être broyé
par la pelle mécanique qui déplaçait les gravats, pendant que sa femme
réservait un cercueil.
C'est par un message apparu sur l'écran de son portable que Pablo Cordova a
su que les secouristes allaient le tirer de là. «Ecarte-toi, nous allons
forer», a lu ce menuisier, enterré vivant sous les ruines d'un hôtel de
cinq niveaux à Portoviejo, chef-lieu de la province de Manabi, dévastée
par le tremblement de terre du 16 avril qui a fait plus de 600 morts.
«Je l'ai gardé ce message», déclare-t-il en le montrant à l'AFP. «Il me
restait deux barres de batterie. Il ne fallait pas que je la gaspille.
Alors quand il n'y avait pas de connexion, je l'éteignais.»
Pablo Cordova, 51 ans, estime que «c'est un miracle» s'il est vivant
aujourd'hui. Il faisait des travaux le week-end à l'hôtel El Gato et se
trouvait au deuxième niveau lorsqu'il s'est senti pris dans «un violent
tourbillon» et a perdu connaissance.
«Quand j'ai repris conscience, je me trouvais sous l'un des meubles de la
réception», ayant la sensation qu'«une bombe atomique» venait d'exploser.
Dans la chaleur torride de la côte Pacifique, accentuée par le fait d'être
emprisonné sous des tonnes de béton, il transpirait. «Je me disais: 'Je
ne peux suer! Je perds du liquide. Je me déshydrate et je vais mourir
plus vite à cause des pierres. »
Pour pallier sa soif, une seule solution: « J'urinais, j'en récupérais un
peu, m'en passais sur les lèvres et en buvais». Sa foi et le yoga lui
ont aussi permis de tenir. «Dieu va m'aider», se répétait-il, en
maitrisant son angoisse grâce aux techniques de respiration et de
méditation apprises lors d'un cours de yoga.
«Je suis vivant!»
L'espoir de s'en sortir est venu quand il a pu joindre quelqu'un. «J'ai commencé
à appeler tous mes contacts. Mais rien ! Et puis il y a eu une dame
chez qui je faisais des travaux à Esmeraldas. Là, le téléphone a sonné.
Je lui ai dit: 'Madame Veronica, c'est moi, Pablo.»
«Je suis coincé dans les décombres de l'hôtel. S'il vous plaît, faites
quelque chose pour qu'on m'aide. Dites-leur de ne rien bouger, qu'ils
arrêtent les machines, que bouger les décombres va me tuer. C'est ça qui
va me tuer!», lui a-t-il expliqué.
Sa femme en revanche se montre d'abord sceptique. Après le séisme,
plusieurs personnes assuraient, sans preuve, recevoir des messages ou
des appels de survivants.
«Mon épouse ne pensait pas que j'étais vivant. Même les secouristes n'y
étaient pas préparés!» Mais ils l'ont quand même appelé par son nom et
il a ensuite reçu le message soigneusement conservé.
«Quand ils sont arrivés jusqu'à moi, j'étais tout ému, j'ai ressenti une joie
infinie. Là, cela ne m'importait plus de transpirer. J'ai commencé à
bouger. Quand ils ont fait la première perforation, j'ai guidé les gars.
'Je suis là ! leur disais-je.»
«Ils ont agrandi un trou. Celui qui m'a fait passer une bouteille d'eau, je lui ai attrapé la main. J'ai commencé à pleurer.»
«Pablo, c'est nous qui allons t'aider. Calme-toi», lui ont alors dit ses
sauveteurs. «Ils m'ont attrapé par les bras, les mains, par toutes les
parties de mon corps et ils m'ont sorti», se souvient-il, ému.
Selon le menuisier, il y avait huit personnes dans l'hôtel au moment du
séisme. Seulement trois ont survécu: deux Colombiens et lui.
Son épouse, Sonia Zambrano, le croyait mort. «Tout était en ruines. Ce
n'était pas possible qu'il y ait là un être humain vivant»,
raconte-t-elle. Elle avait même demandé au patron de son mari de lui
donner un cercueil «parce que je n'avais rien pour l'enterrer, lui
donner un sépulture chrétienne».
Elle n'a pas eu à s'en servir. «Il m'a appelée deux fois. La première, je ne l'ai pas cru. J'ai pensé que c'était une blague.
Le numéro n'était pas enregistré», raconte cette femme de 50 ans, qui a eu deux enfants avec Pablo....
J'ai dit " Quoi ? et là il m'a répondu: + Je suis vivant ! Je suis vivant !»
Vision d'une station type du projet de SLR
Photo tirée du communiqué de presse
La Caisse de dépôt propose un train électrique de 24 stations offrant un
service de 20 heures par jour, 7 jours par semaine, entre Montréal,
l'aéroport, la couronne nord et la Rive-Sud. La facture sera salée:
5,5 milliards.
>>> Revoyez la conférence de presse de la Caisse de dépôt
Sa longueur de 67 km en ferait le troisième plus grand train automatisé au monde après Dubaï et Vancouver, avance le promoteur.
Le système léger sur rail reliera Brossard, sur la Rive-Sud,
Deux-Montagnes, sur la rive nord, Sainte-Anne-de-Bellevue, à l'ouest,
l'aéroport Trudeau et le centre-ville. On ne parle plus de deux trains,
mais d'un seul.
Le trajet du projet de train électrique Photo tirée du communiqué de presse
Toutes les voies seront doublées et dédiées au système léger sur rail (SLR)...
C'est « le projet de transport le plus important des 50 dernières années au
Québec », s'est vanté le grand patron de la Caisse, Michael Sabia. « Un
réseau qui va dynamiser notre métropole. »
« J'ai la conviction que ce projet peut transformer Montréal », a-t-il ajouté.
« Je suis extrêmement inspiré », a complété Denis Coderre. « Nous
entrons dans une nouvelle ère du transport collectif. »
Avec ce mode transport, l'utilisateur sera en mesure de partir du
centre-ville et rejoindre l'aéroport en 15 à 20 minutes. La fréquence
serait de 6 minutes maximum.
Le projet va créer 7500 emplois pendant sa construction, censée durer
4 ans. Les retombées représentent plus de 3 milliards en 4 ans sur le PIB.
La Caisse s'engage à hauteur de 3 milliards. Des participations d'Ottawa
et de Québec sont requises. Christian Dubé, premier VP, Québec, estime à
5 milliards les projets privés qui verront le jour le long du tracé.
« Chaque fois que vous prenez ce train, vous allez solidifier votre retraite », a assuré le patron de la Caisse.
Les prochaines étapes consistent à consulter les parties prenantes ce
printemps. Suivra un examen au Bureau d'audiences publiques sur
l'environnement à la fin de l'été.
Le grand patron de la Caisse, Michael Sabia, et le maire de Montréal, Denis Coderre
Photo Ivanoh Demers, La Presse
Il est prévu que les premiers SLR rouleront en 2020. Le réseau sera
« livré rapidement. Le mot-clé, c'est «rapidement» », a affirmé M. Sabia.
« Une Baie-James à Montréal »
Le projet de SLR de la Caisse de dépôt, « c'est l'équivalent de la
Baie-James à Montréal », a déclaré le ministre des Transports Jacques
Daoust. « Montréal a besoin d'un coup de fouet. À cause des
interconnections, la toile que cela va créer va changer la donne ».
Le projet de 5,5 milliards a été présenté au gouvernement la semaine
dernière. Le SLR de 67 kilomètres et de 20 stations empruntera des voies
existantes, environ 20 kilomètres de voies seront ajoutées, explique
M. Daoust, convaincu que le projet sera prêt pour 2020 comme s'y est
engagé la Caisse.
Le gouvernement fédéral sera aussi interpellé pour le financement de ce projet de transport collectif non polluant.
« Ils commencent en 2017, et vont être prêts en 2020, pas longtemps après que
le pont Champlain soit terminé » observe-t-il. Le projet a aussi
l'avantage d'être intégré au réseau existant de métro.
« On connecte sur la ligne bleue, la ligne verte et la ligne orange. Tu
pars de Brossard, tu laisses l'auto au stationnement incitatif et tu te
rends à la gare pour aller à New York en train ou à l'aéroport pour le
Sud », explique M. Daoust.
La technologie nécessaire existe, on ne sait pas où seront construites les
rames, « mais j'ai une préférence », observe M. Daoust, qui aimerait
voir Bombardier à La Pocatière mis à contribution.
Les tarifs devraient être semblables aux tarifs actuels, selon les
prévisions de la Caisse. Le gouvernement aura à « prendre des réserves »
pour freiner la spéculation autour des stations envisagées, les
terrains sont déjà identifiés.
Ferrandez enthousiaste
Le chef de l'opposition officielle à l'hôtel de ville, Luc Ferrandez,
estime pour sa part qu'il s'agit d'un « magnifique » projet. « C'est un
projet qui a l'intelligence de lier les deux éléments structurants du
développement d'une ville :
Le transport et l'habitation. Enfin ! Enfin, on ne construira plus
d'immenses complexes d'habitation sans offrir une solution de transport
intelligente pour les gens qui choisissent d'habiter dans ces
endroits-là.
C'est une bonne décision, c'est un beau projet et moi, je suis content que
l'argent que l'on donne tous à la Caisse de dépôt pour garantir nos
retraites s'investisse dans des investissements adossés à des actifs »,
a-t-il déclaré vendredi après-midi lors d'un point de presse à l'hôtel
de ville.
par Diogo Machado,
graphiste et illustrateur portugais accompli.
Il s’est intéressé, récemment, à la réinteprétation du carrelage traditionnel, et du azulejo portugais plus particulièrement.
Ses interventions prennent ainsi forme dans les rues du monde entier : à l’aide de pochoirs et de bombes aérosols,
il créé des pièces complexes et colorées, si précises qu’on pourrait confondre avec du carrelage véritable.
Pour ses séries Street Ceramics, l’artiste utilise de véritables azulejo, replacés in situ.
par Blaise ARNOLD
A travers sa série Red Lights, il capture les bistrots, brasseries,
troquets et bars désertés, de Paris et sa banlieue à l’asphalte mouillé,
au crépuscule ou à l’aube, avec pour seules lumières celles de la ville
et du néon de l’enseigne.
Le Blues Bar, Bondy.
Rendez-vous des chauffeurs, Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
Le Madrigale, Saint-Denis.
Les Sports. Avenue de Verdun, Ivry-sur-Seine.
Lilly’s Café. Dalle Chinatown. Paris XIII.
Café de la Gare, Ivry-sur-Seine.
Le Balto, Nanterre.
Le Cantal, boulevard de Charonne, Paris XX.
Croas Hir bar. Plouvorn.
Au Chemin de Fer. Chilly-Mazarin.
L’Ariel, Paris XX.
Le Métro, rue des Pyrénées, Paris XX.
Le Montana, Malakoff.
Chez Pierre. Saint-Ouen.
Le Gallia, Gentilly.
Aux Folies, Paris XX.
Le Maryland, Paris XIII.
Le Fontenoy, Paris XVIII.
Le 1930, Paris XI.
Le Tabac du Parc, Le Perreux-sur-Marne.
Café Laumière, Paris Paris XIX.
qu’ont vécue les victimes du génocide arménien.
CLIC IICI......"https://player.vimeo.com/video/125904751"
Cent ans après le génocide arménien, le studio de design argentin 2veinte
réalise une animation poignante et émouvante pour rendre hommage aux
victimes. Les images en noir et blanc expriment l’horreur des faits et
le traumatisme vécu par les Arméniens à cette époque. Le MESSAGE que veut passer cette vidéo est clairement exprimé : « Reconnaissez le génocide arménien ».
Cette animation, réalisée par le studio de design argentin 2veinte, rend hommage aux victimes
du génocide arménien, à l’occasion du centenaire de l’horrible évènement.
En avril 1915, le Comité Union et Progrès (CUP)qui dirige l’Empire ottoman, alors engagé
dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux, planifie l’extermination de tout le peuple arménien qui vit alors sur le territoire de l’actuelle Turquie.
Environ 1 500 000 Arméniens périssent suite aux déportations, famines et
massacres orchestrés par les dirigeants au pouvoir. Cette organisation
est mise en oeuvre localement par les responsables qui rassemblent les
administrés arméniens, ensuite emmenés dans le désert, dans ce qu’on
appelle les marches de la mort.
Les soldats et gendarmes ottomans qui les escortent assassinent eux-mêmes
les prisonniers ou laissent les groupes de bandits armés,
majoritairement kurdes, s’en occuper. Parmi eux, un groupe de criminels
libérés à cette fin et qui constitue l’Organisation spéciale.
En avril 2015, 100 ans après les évènements, le génocide est reconnu par
24 pays. C’est-à-dire que ces pays s’accordent pour reconnaître
l’existence de l’extermination planifiée du peuple arménien. Cependant,
tout le monde n’est pas d’accord avec cette idée qui fait l’objet de
débats et de controverses, et notamment en Turquie où l’existence d’un
tel massacre est niée. Ainsi, l’auteur de la vidéo, Pablo Gostanian,
veut continuer de se battre pour qu’existe cette reconnaissance partout
dans le monde et notamment en Turquie.
L’animation en noir et blanc illustre le traumatisme qu’ont vécu les victimes et
que vivent les générations qui les succèdent. Il y dénonce non seulement
l’horreur de l’évènement mais aussi les conséquences dévastatrices du
génocide qui font revivre quotidiennement aux Arméniens les atrocités du
massacre.
D’ailleurs, l’animation commence par une citation de Cormac McCarthy, un écrivain
américain : « Scars have the strange power to remind us that our past is
real », ce qui signifie en français « La peur a l’étrange pouvoir de
nous rappeler que notre passé est réel ».
Par là, Pablo Gostanian veut signifier aux pays qui nient l’existence du
génocide qu’il a été bien réel et que cette peur profonde des victimes
et de leur progéniture témoigne d’un traumatisme horrible qui a eu lieu
pour tout un peuple. La vidéo se termine par ces mots : « Recognize the
Armenian Genocide » soit « Reconnaissez le génocide arménien ».