Albi vise l'auto-suffisance alimentaire grâce au bio et au gratuit !
Garantir à tous une alimentation saine et écolo : jamais une aussi grande ville n'avait eu une telle ambition ! Gros plan sur un pari génial et futuriste. Par : Axel Leclerck - 18 Avril 2016
Quand la politique fait preuve de volonté, tout est possible. La preuve à Albi où les élus de la ville viennent de se fixer un objectif aussi concret qu’utile et ambitieux : parvenir à l’auto-suffisance alimentaire de toute la commune à l’horizon 2020 ! Concrètement, cette ville de 51 000 habitants veut réorganiser sa production agricole pour que 100% de ce dont elle a besoin soit disponible dans un rayon de 60km seulement !
Avec à la mise en place de circuits-courts, la ville d’Albi vise trois objectifs : réduire l’impact carbone lié aux transports de marchandise, sécuriser les approvisionnement en cas de crise alimentaire et s’assurer une meilleure qualité des produits consommés ! Mais attention, l’autosuffisance alimentaire ne se décrète pas : elle se construit à force de décisions nouvelles et pragmatiques. Ainsi, la ville d’Albi a déjà préempté 73 ha de friche à deux pas du centre-ville. A mesure qu’elle en deviendra propriétaire, elle les mettra à disposition des nouveaux maraîchers à qui il ne manque qu’une terre pour exprimer le savoir-faire ! Ces terrains seront mis en location pour la modique somme de 70€ par an et par hectare. En échange, leurs exploitants devront juste s’engager à faire du bio et à réserver leur production au marché local.
Depuis le début de l’année, 8ha ont déjà été cédés, et 7 emplois créés En marge de cette politique d’acquisition de terres agricoles, la ville d’Albi a aussi décidé de donner un coup de pouce aux Incroyables comestibles, ce mouvement révolutionnaire qui encourage la culture et la cueillette de fruits et de légumes bios partout, tout le temps et gratuitement ! Dans cette optique, les espaces verts communaux sont là aussi mis à disposition de tous ceux qui ont des graines à semer. Adieu géraniums, bonjour poireaux ! Et tant pis pour les vieilles habitudes, d’autant que ce qui est bon peut aussi être beau !
Crédit photo : Incroyables comestibles AnnecyLe Figaro rapporte que les habitants n’osent pas encore se servir gratuitement dans ces potagers sauvages encouragés par la mairie. « Ils ont l’impression que c’est du vol ». Il faudra donc un peu de temps pour que la population se réapproprie la terre et ses richesses, mais le mouvement est lancé ! Dernière étape pour parvenir à l’autosuffisance : convaincre la grande distribution de s’approvisionner auprès des producteurs locaux. Et, là aussi, c’est en bon chemin. Il faut dire que les clients consommateurs se détournent de plus en plus des produits venus de loin. Les grandes surfaces n’ont donc plus d’autre choix que de s’adapter !
Source : Shutterstock Ne manger que des aliments sains, bons et produits par ses voisins : l’auto-suffisance alimentaire, c’est ça ! Aujourd’hui, l’idée ressemble encore à une utopie. Mais demain, si les consommateurs et les politiques se donnent la main comme à Albi, alors ce sera la norme !
Rare série de portraits des derniers Samouraï ayant vécus dans le courant du XIXème siècle
Colorisés à la main, ces superbes clichés très bien conservés nous permettent de contempler, dans le moindre détail, la structure des armes et des armures, ainsi que certains tatouages massifs ancrés sur le dos de ces vassaux.
SI TU VEUX VOIR LE FILM, VIENS PEDALER AVEC NOUS Soucieux des considérations environnementales, l’association uruguayenne Efecto Cine a inventé un cinéma mobile qui fonctionne très bien, mais à une condition seulement : qu’une vingtaine de spectateurs se portent volontaires… et se relaient pour pédaler !
Des mamans et leurs enfants. Le célèbre photographe américain Ken Heyman a mis la main sur un trésor, en fouillant dans ses archives. Il a retrouvé une boîte, sur laquelle était inscrit le mot « Mothers », remplie de magnifiques photographies originales de femmes avec leurs enfants. Ken Heyman est né en 1930. Il avait publié en 1965 une partie de ses photos dans un livre intitulé « Family », co-écrit avec l’anthropologiste Margaret Mead, son ancien professeur d’université.
50 ans plus tard, ces mamans semblent intemporelles, et ces photos sont si belles ! Criantes d’authenticité, poétiques, émouvantes, elles sont révélatrices de l’amour d’une mère. Tendres, elles méritent qu’on s’attarde, ne serait-ce qu’un instant, pour les admirer.
L'Ile Gouqi appartient à un groupe de près de 400 îles connues sous le nom des îles Shengsi, de nombreux villages de pêcheurs sont devenus aujourd'hui abandonnés. Certains des villages les mieux conservés sont situés dans l'île Gouqi. Les îles Shengsi sont une destination touristique populaire et est encore une zone de pêche importante qui attire plus de 100.000 pêcheurs chaque hiver.
Il est un arbre extraordinaire plage Kalaloch, dans le parc national olympique à Washington. L'arbre est ancré au sol par seulement quelques vrilles de racines, mais la majorité d'entre elles ont exposées et étalées sur un vide. Personne ne sait pourquoi l'arbre n'a pas basculé pendant les tempêtes intenses que la côte connait.
Etonnante tradition des Torajas, ce peuple indonésien qui cohabite avec ses morts
Pour se réconcilier avec la mort, le peuple Toraja de l’île indonésienne de Sulawesi, pratique une tradition pour le moins étonnante. Elle consiste à cohabiter durant quelques temps, des semaines voire des mois, avec les défunts comme s’ils étaient encore en vie. Pour la plupart des cultures, la mort représente la fin d’une existence parmi le monde physique. Mais pas pour les Torajas de l’île de Sulawesi en Indonésie. Ce peuple a pour tradition de garder les défunts encore quelques temps auprès de leur famille après leur trépas. Cette habitude singulière a récemment été documentée dans un article du National Geographic qui met en lumière les croyances et habitudes des habitants de la région. « Un défunt qui réside toujours à la maison n’est pas mort » Parce que ces derniers sont très attachés à leurs ancêtres, les Torajas ont trouvé le moyen de se réconcilier avec la mort. Durant des semaines, des mois et même parfois des années en fonction des familles, ils gardent parmi eux la dépouille de leur proche. Pour eux, « un défunt qui réside toujours à la maison n’est pas mort », souligne le National Geographic. C’est pourquoi, il est impliqué dans un véritable séjour funéraire durant lequel il reçoit symboliquement des prières et de la nourriture quatre fois par jour. Il est habillé et sa famille entretient avec lui des conversations comme s’il était encore en vie. A ce stade, la mort est perçue comme un état de sommeil prolongé. Cette coexistence n’a d’ailleurs pour eux, rien de morbide comme l’explique l’une des personnes interrogées : « Nous n’avons pas peur du corps mort parce que notre amour pour nos ancêtres est beaucoup plus grand que notre peur ». Et si garder un défunt pendant des semaines peut poser question quant à une possible décomposition, les Torajas ont une technique bien rodée. Après la mort, les corps sont traités avec du formol qui va stopper la putréfaction. Au lieu de cela, ils vont se momifier, se changeant en des statues figées dans le temps. Un second enterrement Il faut un certain temps avant que le corps soit finalement déposé dans un grand cercueil et placé dans une tombe. Il arrive parfois que la famille organise une sorte de « second enterrement ». Appelé ma’nene, la cérémonie consiste à retirer le défunt de son tombeau pour nettoyer son corps et le revêtir de nouveaux vêtements. La lecture de passages bibliques accompagne souvent ces événements. La culture du peuple Toraja est en effet fortement imprégnée de la religion chrétienne, une petite exception compte tenu la prédominance de l’Islam en Indonésie. Quant à cette tradition spécifique, il est impossible de savoir avec précision, depuis combien de temps elle dure. Ce genre de rite est transmis de génération en génération sans qu’aucun document n’y fasse référence. La plupart des anciennes traditions des Torajas qui n’ont commencé à écrire qu’au début du XXe siècle se transmettent encore de façon orale. Cependant, la datation de certains échantillons de cercueils suggèrent que la coutume pourrait remonter à plus de 1.000 ans. Clic ici..........http://dai.ly/x45552o
La côte constitue, tout au long de l’année, le lieu privilégié d’alimentation et de repos d’anatidés, petits et grands échassiers, mouettes, goélands et sternes qui, souvent par milliers, vont passer le temps de la marée haute autour du banc de l’Ilette. Au moment où le site est recouvert par la mer, il est parfois possible d’observer dans l’eau un phoque en pêche ou au repos.
Cette zone peut être visitée librement, tout en respectant le règlement de la réserve et diverses consignes. Les chiens y sont interdits, tout comme le camping, la cueillette, la pratique d’engins motorisés…
La deuxième zone est un polder où se trouve le parc ornithologique du Marquenterre (photo). Ce site est occupé par de vastes prairies et des plans d’eau, des marais, des dunes embroussaillées, une pinède... Hébergeant des milliers d’oiseaux tout au long de l’année, il est notamment réputépour les oiseaux d’eau : grands échassiers, oies et canards, limicoles, mouettes et goélands.
Pour en savoir plus : sites de la baie de Somme et du parc du Marquenterre Lac du Der-Chantecoq (Champagne-Ardenne)Situé à une trentaine de km au sud-ouest de Saint-Dizier (Marne), le lac du Der-Chantecoq forme, avec les étangs d’Outines et d’Arrigny, une réservenationale de faune sauvage. C’est un endroit réputé pour les impressionnants rassemblements de grues cendrées : en novembre, quelque 200 000 oiseaux traversent la France et font halte au bord des lacs champenois.
Le niveau d’eau du lac est très variable selon la saison : vidange progressive de juillet à novembre, remplissage à partir de décembre. Le périmètre oriental est en grande partie boisé. La partie ouest du lac est bordée par une digue qui sépare le lac du bocage champenois, région d’herbage, de cultures, de bois et d’étangs.
C’est une zone remarquable presque toute l’année pour le stationnement des canards, des oies, des grues et des limicoles.
Pour en savoir plus : le site du lac du Der Réserve naturelle des Sept-Îles (Côtes d’Armor)La réserve s’étend sur un archipel granitique à 5 km au large de Perros-Guirec, composé de cinq îles (île aux Moines, île Plate, Bono, Malban, Rouzic) et d’îlots (le Cerf et les Costans). L’intérêt des Sept-Îles est lié à ses colonies d’oiseaux de mer.
Rouzic est l’île la plus isolée et la plus peuplée par les oiseaux : 12 espèces d’oiseaux de mer s’y reproduisent, dont le fou de Bassan et le macareux moine, au printemps et en été. C’est l’unique endroit où l’on peut admirer cet oiseau rare, reconnaissable par son gros bec en forme de triangle et son plumage bariolé en période nuptiale.
Gérée par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), la réserve des Sept-Îles héberge la plus grande colonie française d’oiseaux de mer et la seule colonie de fous de Bassan. Réserve de la biosphère du parc national des Cévennes (Lozère) . Bienvenue dans les grands espaces à la française ! Les Grands Causses, les gorgesdu Tarn et de la Jonte se caractérisent par des canyons impressionnants, bordés de lignes de hautes falaises.
Outre une flore d’une richesse exceptionnelle (le quart de la flore française), cette région est également remarquable par les possibilités qu’elle offre d’y observer de grands rapaces, et en particulier les vautours fauve, moine et percnoptère dont la réintroduction et le renforcement de populations sont menés conjointement par la LPO Mission Rapaces et le parc national des Cévennes.
Réintroduits en 1981, les vautours fauves sont aujourd’hui 500 à voler sur les Grands Causses. D’impressionnants volatiles puisque leur envergure peut atteindre 2,80 m ! Tous les points de vue dégagés sur les gorges sont des observatoires privilégiés pour suivre les évolutions des grands rapaces. Des points de vue bien dégagés comme le Cinglegros permettent de belles observations. Parc ornithologique du Teich (Gironde)Le parc ornithologique du Teich, à l’est d’Arcachon, se trouve sur d’anciens prés salés endigués au XVIIIe pour pratiquer la piscicultureextensive. Plusieurs bassins sont aménagés pour favoriser l’accueil desoiseaux.
C’est une zone d’intérêt majeur pour l’hivernage des canards et des petits échassiers sur le bassin d’Arcachon, un site de nidification exceptionnel pour les hérons, et une étape importante lors des migrations pour de nombreuses espèces.
En hiver, de grandes bandes de canards pilet sont présentes où se mêlent aussi des canards souchet, et un dortoir de grands cormorans se constitue. De mars à septembre, hérons cendrés et aigrettes garzette nichent sur le site. Mais bien d’autres espèces sont observables dans le parc.
En France, une espèce d’oiseau nicheur sur quatre figure sur la triste liste des menacés. Nos braves hirondelles des fenêtres sont en déclin. Les pies-grièches à poitrine rose ou les aigles de Bonelli ne se comptent plus qu’en dizaines d’individus. En cause, l’assèchement des marais, la conquête du béton sur les espaces naturels et agricoles, les pesticides, les sites d’hivernage dénaturés...
JOURNÉE MONDIALE DU 17 AVRIL 2016 EST LA JOURNÉE DE L'HÉMOPHILIE
Chaques année, le 17 avril, l'Association Française des Hémophiles (AFH) célèbre la Journée Mondiale de l'Hémophilie, avec pour objectifs de sensibiliser un large public aux réalités d'une maladie peu connue et de mobiliser le plus grand nombre en faveur de l'intégration des patients. Cette journée correspond à la date de naissance, en 1926, de Frank Schnabel, québécois, fondateur de la Fédération Mondiale de l'Hémophilie et a été consacrée comme date de la Journée Mondiale. Ce qu'en dit la scienceL'hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire due au déficit d'une protéine de coagulation, habituellement présente dans le plasma. Elle se transmet de façon hériditaire de père en fille et de mère en fils. Son incidence est de 1 à 2 pour 10 000 naissances mâles (environ 5000 hémophiles en France). La personne hémophile manque d'un élément qui participe à la formation d'un caillot solide dans le processus de coagulation (facteur VIII pour l'hémophilie A ou facteur IX pour l'hémophilie . Elle ne saigne pas plus qu'une autre, mais plus longtemps car l'hémostase n'est pas complète et le caillot ne "tient" pas. Selon la localisation de l'hémorragie (externe, interne, intramusculaire profonde, intra-articulaire), l'hémostase doit être assistée par l'injection d'une dose suffisante du médicament antihémophilique habituel, aussi longtemps que la cicatrisation n'est pas assurée durablement. L'hémophilie et l'avenir ?La forme majeure de l'hémophilie touche en France près de 5000 personnes. En prenant en compte les formes les plus sévères de la maladie de Willebrand, très proche de l’hémophilie, et les autres maladies de la coagulation, on estime en France à 15 000 le nombre de personnes affectées par un processus de coagulation défaillant. L'existence de traitements de plus en plus sophistiqués et l'amélioration des conditions de vie des patients qui l'accompagne ne doivent pas masquer la persistance de réelles contraintes : des traitements aux modes d'administration parfois complexes (intraveineuses) et une fragilité naturelle nécessitant une attention soutenue. Un site à visiter : www.wfh.org
au bio et au gratuit !
Garantir à tous une alimentation saine et écolo : jamais une aussi grande ville
n'avait eu une telle ambition ! Gros plan sur un pari génial et futuriste.
Par : Axel Leclerck -
18 Avril 2016
Quand la politique fait preuve de volonté, tout est possible. La preuve à
Albi où les élus de la ville viennent de se fixer un objectif aussi
concret qu’utile et ambitieux : parvenir à l’auto-suffisance alimentaire
de toute la commune à l’horizon 2020 !
Concrètement, cette ville de 51 000 habitants veut réorganiser sa production agricole
pour que 100% de ce dont elle a besoin soit disponible dans un rayon de 60km seulement !
Source : Shutterstock
Avec à la mise en place de circuits-courts, la ville d’Albi vise trois
objectifs : réduire l’impact carbone lié aux transports de marchandise,
sécuriser les approvisionnement en cas de crise alimentaire et s’assurer
une meilleure qualité des produits consommés !
Mais attention, l’autosuffisance alimentaire ne se décrète pas : elle se
construit à force de décisions nouvelles et pragmatiques. Ainsi, la
ville d’Albi a déjà préempté 73 ha de friche à deux pas du centre-ville.
A mesure qu’elle en deviendra propriétaire, elle les mettra à
disposition des nouveaux maraîchers à qui il ne manque qu’une terre pour
exprimer le savoir-faire !
Ces terrains seront mis en location pour la modique somme de 70€ par an et
par hectare. En échange, leurs exploitants devront juste s’engager à
faire du bio et à réserver leur production au marché local.
Source : Shutterstock
Depuis le début de l’année, 8ha ont déjà été cédés, et 7 emplois créés
En marge de cette politique d’acquisition de terres agricoles, la ville d’Albi a aussi décidé de donner
un coup de pouce aux Incroyables comestibles, ce mouvement révolutionnaire qui encourage la culture et
la cueillette de fruits et de légumes bios partout, tout le temps et gratuitement !
Dans cette optique, les espaces verts communaux sont là aussi mis à disposition de tous ceux qui ont des
graines à semer.
Adieu géraniums, bonjour poireaux ! Et tant pis pour les vieilles habitudes, d’autant que ce qui est bon
peut aussi être beau !
Crédit photo : Incroyables comestibles
Annecy Le Figaro rapporte que les habitants n’osent pas encore se servir gratuitement
dans ces potagers sauvages encouragés par la mairie. « Ils ont l’impression que
c’est du vol ». Il faudra donc un peu de temps pour que la population se
réapproprie la terre et ses richesses, mais le mouvement est lancé !
Dernière étape pour parvenir à l’autosuffisance : convaincre la grande
distribution de s’approvisionner auprès des producteurs locaux. Et, là
aussi, c’est en bon chemin. Il faut dire que les clients consommateurs
se détournent de plus en plus des produits venus de loin. Les grandes
surfaces n’ont donc plus d’autre choix que de s’adapter !
Source : Shutterstock
Ne manger que des aliments sains, bons et produits par ses voisins
: l’auto-suffisance alimentaire, c’est ça ! Aujourd’hui, l’idée
ressemble encore à une utopie. Mais demain, si les consommateurs et les
politiques se donnent la main comme à Albi, alors ce sera la norme !
Vous avez aimé ? Partagez avec vos amis !
ayant vécus dans le courant du XIXème siècle
Colorisés à la main, ces superbes clichés très bien conservés nous
permettent de contempler, dans le moindre détail, la structure des armes
et des armures, ainsi que certains tatouages massifs ancrés sur le dos
de ces vassaux.
Soucieux des considérations environnementales, l’association uruguayenne Efecto Cine a inventé un cinéma
mobile qui fonctionne très bien, mais à une condition seulement : qu’une vingtaine de spectateurs se portent
volontaires… et se relaient pour pédaler !
ET VOLEZ DE VOS PROPRES AILES..
Le célèbre photographe américain Ken Heyman a mis la main sur un trésor,
en fouillant dans ses archives. Il a retrouvé une boîte, sur laquelle
était inscrit le mot « Mothers », remplie de magnifiques photographies
originales de femmes avec leurs enfants.
Ken Heyman est né en 1930. Il avait publié en 1965 une partie de ses photos
dans un livre intitulé « Family », co-écrit avec l’anthropologiste
Margaret Mead, son ancien professeur d’université.
50 ans plus tard, ces mamans semblent intemporelles, et ces photos sont si
belles ! Criantes d’authenticité, poétiques, émouvantes, elles sont
révélatrices de l’amour d’une mère. Tendres, elles méritent qu’on
s’attarde, ne serait-ce qu’un instant, pour les admirer.
Il y a vraiment des regards qui ne trompent pas.
Crédit photo : Ken Heyman
L'Ile Gouqi appartient à un groupe de près de 400 îles connues sous le nom
des îles Shengsi, de nombreux villages de pêcheurs sont devenus
aujourd'hui abandonnés.
Certains des villages les mieux conservés sont situés dans l'île Gouqi.
Les îles Shengsi sont une destination touristique populaire et est encore
une zone de pêche importante qui attire plus de 100.000 pêcheurs chaque hiver.
crédit photo
crédit photo
crédit photo
crédit photo
crédit photo
crédit photo
crédit photo
crédit photo
crédit photo
Il est un arbre extraordinaire plage Kalaloch, dans le parc national olympique à Washington.
L'arbre est ancré au sol par seulement quelques vrilles de racines, mais la majorité d'entre elles
ont exposées et étalées sur un vide.
Personne ne sait pourquoi l'arbre n'a pas basculé pendant les tempêtes intenses que la côte connait.
qui cohabite avec ses morts
Pour se réconcilier avec la mort, le peuple Toraja de l’île indonésienne de
Sulawesi, pratique une tradition pour le moins étonnante. Elle consiste à
cohabiter durant quelques temps, des semaines voire des mois, avec les
défunts comme s’ils étaient encore en vie.
Pour la plupart des cultures, la mort représente la fin d’une existence
parmi le monde physique. Mais pas pour les Torajas de l’île de Sulawesi
en Indonésie. Ce peuple a pour tradition de garder les défunts encore
quelques temps auprès de leur famille après leur trépas.
Cette habitude singulière a récemment été documentée dans un article du
National Geographic qui met en lumière les croyances et habitudes des
habitants de la région.
« Un défunt qui réside toujours à la maison n’est pas mort »
Parce que ces derniers sont très attachés à leurs ancêtres, les Torajas ont
trouvé le moyen de se réconcilier avec la mort. Durant des semaines, des
mois et même parfois des années en fonction des familles, ils gardent
parmi eux la dépouille de leur proche. Pour eux, « un défunt qui réside
toujours à la maison n’est pas mort », souligne le National Geographic.
C’est pourquoi, il est impliqué dans un véritable séjour funéraire durant
lequel il reçoit symboliquement des prières et de la nourriture quatre
fois par jour. Il est habillé et sa famille entretient avec lui des
conversations comme s’il était encore en vie. A ce stade, la mort est
perçue comme un état de sommeil prolongé.
Cette coexistence n’a d’ailleurs pour eux, rien de morbide comme l’explique
l’une des personnes interrogées : « Nous n’avons pas peur du corps mort
parce que notre amour pour nos ancêtres est beaucoup plus grand que
notre peur ». Et si garder un défunt pendant des semaines peut poser
question quant à une possible décomposition, les Torajas ont une
technique bien rodée.
Après la mort, les corps sont traités avec du formol qui va stopper la
putréfaction. Au lieu de cela, ils vont se momifier, se changeant en des
statues figées dans le temps.
Un second enterrement
Il faut un certain temps avant que le corps soit finalement déposé dans un
grand cercueil et placé dans une tombe. Il arrive parfois que la
famille organise une sorte de « second enterrement ». Appelé ma’nene, la
cérémonie consiste à retirer le défunt de son tombeau pour nettoyer son
corps et le revêtir de nouveaux vêtements.
La lecture de passages bibliques accompagne souvent ces événements. La
culture du peuple Toraja est en effet fortement imprégnée de la religion
chrétienne, une petite exception compte tenu la prédominance de l’Islam
en Indonésie. Quant à cette tradition spécifique, il est impossible de
savoir avec précision, depuis combien de temps elle dure.
Ce genre de rite est transmis de génération en génération sans qu’aucun
document n’y fasse référence. La plupart des anciennes traditions des
Torajas qui n’ont commencé à écrire qu’au début du XXe siècle se
transmettent encore de façon orale. Cependant, la datation de certains
échantillons de cercueils suggèrent que la coutume pourrait remonter à
plus de 1.000 ans.
Clic ici..........http://dai.ly/x45552o
Spatule blanche au Parc du Marqueterre N. Hermann/SMBS-GLP-
La France fait partie des pays les plus riches en biodiversité et des
meilleurs spots au monde pour observer les oiseaux. Un magnifique
spectacle naturel, à contempler en toute saison et sur tout le
territoire, au gré des migrations des différentes espèces.
Pour s’y retrouver, le Routard vient de publier un guide, en partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux :
Nos meilleurs sites pour observer les oiseaux en France, avec plus de 70 endroits incontournables et des conseils pour approcher et reconnaître les oiseaux.
En exclusivité, routard.com vous révèle 5 spots incontournables pour les bird watchers. Tous à vos jumelles !
Sommaire
Réserve naturelle de la baie de Somme et parc du Marquenterre (Somme)Lac du Der-Chantecoq (Champagne-Ardenne)
Réserve naturelle des Sept-Îles (Côtes d’Armor)
Réserve de la biosphère du parc national des Cévennes (Lozère)
Parc ornithologique du Teich (Gironde)
Pour en savoir plus
Réserve naturelle de la baie de Somme et parc du Marquenterre (Somme).
La réserve naturelle, avec ses 3 000 ha, occupe le tiers nord-ouest de la
baie de Somme. C’est un vaste ensemble ouvert sur la mer comprenant des
bancs sablo-vaseux à perte de vue, l’embouchure d’un petit fleuve côtier
(la Maye) et un massif dunaire.
La côte constitue, tout au long de l’année, le lieu privilégié
d’alimentation et de repos d’anatidés, petits et grands échassiers,
mouettes, goélands et sternes qui, souvent par milliers, vont passer le
temps de la marée haute autour du banc de l’Ilette.
Au moment où le site est recouvert par la mer, il est parfois possible d’observer
dans l’eau un phoque en pêche ou au repos.
Cette zone peut être visitée librement, tout en respectant le règlement
de la réserve et diverses consignes. Les chiens y sont interdits, tout
comme le camping, la cueillette, la pratique d’engins motorisés…
La deuxième zone est un polder où se trouve le parc ornithologique du
Marquenterre (photo). Ce site est occupé par de vastes prairies et des
plans d’eau, des marais, des dunes embroussaillées, une pinède...
Hébergeant des milliers d’oiseaux tout au long de l’année, il est notamment
réputépour les oiseaux d’eau : grands échassiers, oies et canards, limicoles,
mouettes et goélands.
Pour en savoir plus : sites de la baie de Somme et du parc du Marquenterre
Lac du Der-Chantecoq (Champagne-Ardenne) Situé à une trentaine de km
au sud-ouest de Saint-Dizier (Marne), le lac du Der-Chantecoq forme, avec les étangs d’Outines et d’Arrigny, une réservenationale de faune sauvage.
C’est un endroit réputé pour les impressionnants rassemblements de grues
cendrées : en novembre, quelque 200 000 oiseaux traversent la France et
font halte au bord des lacs champenois.
Le niveau d’eau du lac est très variable selon la saison : vidange
progressive de juillet à novembre, remplissage à partir de décembre. Le
périmètre oriental est en grande partie boisé. La partie ouest du lac
est bordée par une digue qui sépare le lac du bocage champenois, région
d’herbage, de cultures, de bois et d’étangs.
C’est une zone remarquable presque toute l’année pour le stationnement des canards,
des oies, des grues et des limicoles.
Pour en savoir plus : le site du lac du Der
Réserve naturelle des Sept-Îles (Côtes d’Armor) La réserve s’étend sur un archipel granitique à 5 km au large de Perros-Guirec, composé de cinq îles (île aux Moines,
île Plate, Bono, Malban, Rouzic) et d’îlots (le Cerf et les Costans). L’intérêt des
Sept-Îles est lié à ses colonies d’oiseaux de mer.
Rouzic est l’île la plus isolée et la plus peuplée par les oiseaux : 12
espèces d’oiseaux de mer s’y reproduisent, dont le fou de Bassan et le
macareux moine, au printemps et en été. C’est l’unique endroit où l’on
peut admirer cet oiseau rare, reconnaissable par son gros bec en forme
de triangle et son plumage bariolé en période nuptiale.
Gérée par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), la réserve des
Sept-Îles héberge la plus grande colonie française d’oiseaux de mer et
la seule colonie de fous de Bassan.
Réserve de la biosphère du parc national des Cévennes (Lozère) .
Bienvenue dans les grands espaces à la française ! Les Grands Causses,
les gorgesdu Tarn et de la Jonte se caractérisent par des canyons
impressionnants, bordés de lignes de hautes falaises.
Outre une flore d’une richesse exceptionnelle (le quart de la flore
française), cette région est également remarquable par les possibilités
qu’elle offre d’y observer de grands rapaces, et en particulier les
vautours fauve, moine et percnoptère dont la réintroduction et le
renforcement de populations sont menés conjointement par la LPO Mission
Rapaces et le parc national des Cévennes.
Réintroduits en 1981, les vautours fauves sont aujourd’hui 500 à voler
sur les Grands Causses. D’impressionnants volatiles puisque leur
envergure peut atteindre 2,80 m ! Tous les points de vue dégagés sur les
gorges sont des observatoires privilégiés pour suivre les évolutions
des grands rapaces. Des points de vue bien dégagés comme le Cinglegros
permettent de belles observations.
Parc ornithologique du Teich (Gironde) Le parc ornithologique du Teich,
à l’est d’Arcachon, se trouve sur d’anciens prés salés endigués au XVIIIe
pour pratiquer la piscicultureextensive. Plusieurs bassins sont aménagés pour
favoriser l’accueil desoiseaux.
C’est une zone d’intérêt majeur pour l’hivernage des canards et des
petits échassiers sur le bassin d’Arcachon, un site de nidification
exceptionnel pour les hérons, et une étape importante lors des
migrations pour de nombreuses espèces.
En hiver, de grandes bandes de canards pilet sont présentes où se
mêlent aussi des canards souchet, et un dortoir de grands cormorans se
constitue. De mars à septembre, hérons cendrés et aigrettes garzette
nichent sur le site. Mais bien d’autres espèces sont observables dans le
parc.
Pour en savoir plus : le site du Parc ornithologique du Teich. Pour en savoir plus :
En librairie, le Routard Nos meilleurs sites pour observer les oiseaux en France : plus de 70 sites pour les approcher, les conseils pour les reconnaître, des planches en couleurs d’illustration d’oiseaux, des anecdotes et des cartes.
Les oiseaux sont menacés !
En France, une espèce d’oiseau nicheur sur quatre figure sur la triste
liste des menacés. Nos braves hirondelles des fenêtres sont en déclin.
Les pies-grièches à poitrine rose ou les aigles de Bonelli ne se
comptent plus qu’en dizaines d’individus.
En cause, l’assèchement des marais, la conquête du béton sur les espaces
naturels et agricoles, les pesticides, les sites d’hivernage
dénaturés...
Plus d’infos sur le site de la Ligue de Protection des Oiseaux
Chaques année, le 17 avril, l'Association Française des Hémophiles (AFH)
célèbre la Journée Mondiale de l'Hémophilie, avec pour objectifs de
sensibiliser un large public aux réalités d'une maladie peu connue et de
mobiliser le plus grand nombre en faveur de l'intégration des patients.
Cette journée correspond à la date de naissance, en 1926, de Frank Schnabel,
québécois, fondateur de la Fédération Mondiale de l'Hémophilie et a été
consacrée comme date de la Journée Mondiale.
Ce qu'en dit la science L'hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire due au déficit
d'une protéine de coagulation, habituellement présente dans le plasma. Elle se transmet
de façon hériditaire de père en fille et de mère en fils.
Son incidence est de 1 à 2 pour 10 000 naissances mâles (environ 5000
hémophiles en France). La personne hémophile manque d'un élément qui
participe à la formation d'un caillot solide dans le processus de
coagulation (facteur VIII pour l'hémophilie A ou facteur IX pour
l'hémophilie .
Elle ne saigne pas plus qu'une autre, mais plus longtemps car l'hémostase
n'est pas complète et le caillot ne "tient" pas. Selon la localisation
de l'hémorragie (externe, interne, intramusculaire profonde,
intra-articulaire), l'hémostase doit être assistée par l'injection d'une
dose suffisante du médicament antihémophilique habituel, aussi
longtemps que la cicatrisation n'est pas assurée durablement.
L'hémophilie et l'avenir ? La forme majeure de l'hémophilie touche en France près de 5000 personnes.
En prenant en compte les formes les plus sévères de la maladie de
Willebrand, très proche de l’hémophilie, et les autres maladies de la
coagulation, on estime en France à 15 000 le nombre de personnes
affectées par un processus de coagulation défaillant.
L'existence de traitements de plus en plus sophistiqués et l'amélioration des
conditions de vie des patients qui l'accompagne ne doivent pas masquer
la persistance de réelles contraintes : des traitements aux modes
d'administration parfois complexes (intraveineuses) et une fragilité
naturelle nécessitant une attention soutenue.
Un site à visiter : www.wfh.org