Fleurs , Fruits , Légumes , Jardins ,Déco......

Par Victoria il y a 7 années 6 mois
21/09/2019 - 16:26
Etranges fleurs !!!
12/09/2019 - 18:47
  Du mauve, du rose, du blanc et votre jardin revêt son manteau de


demi-saison, celle de l'automne.

                                                 Des crocus sativus pour récolter votre safran, des colchiques...



Plantes à floraisons de fin d'été et d'automne :
Asters, Camélia sasanqua, colchiques, cyclamens, crocus sativus...

 
    

 

Asters
  
Ce commentaire a été modifié le 12/09/2019 à 18:48
12/09/2019 - 16:59

 

 

 

 

 

 

 

 

 




10/09/2019 - 22:54
      Le chou-fleur       

Originaire du Proche-Orient,
le chou-fleur était déjà consommé des Grecs et des Romains.
Puis il fut oublié jusqu'au XVIe siècle, où il réapparut tel un légume nouveau.

Le chou-fleur fut introduit d'abord dans le jardin de Louis XIV, puis pris ses lettres de noblesse sous Louis XV.
Celui-ci appela les plats à base de chou-fleur "à la du Barry", du nom d'une de ses favorite.

Au début, le chou-fleur s'obtenait difficilement.
Les graines provenaient de Chypre.
Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'il pu être obtenu par semis en France.

Aujourd'hui, plus de vingt variétés de chou-fleur sont produites en France, notamment en Bretagne et en Rhône-Alpes.

Le chou-fleur est un légume de la famille des crucifères.

On le trouve sur les étals des marchés en automne et en hiver.

Il se consomme aussi bien cru que cuit et les variétés colorées égayent les préparations.
Peu calorique, il convient parfaitement à une perte de poids et contient divers bienfaits pour la santé.

Les semis de choux-fleurs se préparent au printemps (fin mai début juin).
La mise en place des plants se fait en juillet et août.
Les choux-fleurs se récoltent entre octobre et mai suivant les variétés, avec une récolte possible en automne
si les semis sont faits fin mai dans une pépinière ombragée.

Comme le brocoli   le chou-fleur demande un arrosage régulier ,
il est donc plus facile à réussir tôt au printemps ou assez tard en automne.

Le chou-fleur aime un sol fertile, profond, frais et humifère et être au soleil.
Une bonne fumure à la plantation et un arrosage régulier sont les clés d'une bonne récolte.

Ces choux exigent des terrains très riches et frais mais surtout une grande régularité de chaleur et d’humidité pendant leur culture.

Le moindre stress limite la formation des pommes et provoque l’altération des fleurettes.

Arroser donc régulièrement de façon à ce que la végétation soit constamment active et régulière.

Semer en pépinière, tasser la terre pour que les graines adhèrent bien et arroser fréquemment.

Au repiquage (lorsque les plants ont 2 vraies feuilles), toujours en pépinière, éliminer les plants mal formés ou « borgnes », sans bourgeon terminal.

Planter les choux-fleurs après avoir praliné leurs racines.

Butter légèrement la culture en cours de croissance et, dès qu’elles se développent, couvrir les pommes d’une feuille pour conserver leur blancheur.

Chou-fleur de printemps
De août à septembre, semer en pépinière dans le Midi.

Chou-fleur d’automne
Semer en pépinière de mai jusqu’à juin. Mettre en place environ 1,5 mois après le semis.
  Le chou-fleur est un légume aux nombreuses vertus et facile de culture.

   
tricot crochet

Le chou-fleur est constitué de :
- plus de 90% d'eau et
- possède 'un très bon taux en vitamine C
(une portion de 200 g en fournie 60 mg, après cuisson !),
- de vitamines du groupe B,
- potassium,
- magnésium (10% du besoin quotidien),
- calcium et
- d'un large éventail d'oligo-éléments.

Les protides végétales sont également abondantes.

On remarque aussi un bon taux potassium / sodium qui participe au bon fonctionnement rénal.

Ce légume est composé à 2,5% de fibres alimentaires,
dont de la pectine qui donne un côté moelleux.
Grâce à cela, il s'agit d'un des légumes les plus efficaces pour lutter contre la constipation.
Ces fibres, associées à des sucres rares, accélèrent le transit intestinal.

Leur tolérance peut être améliorée par un blanchiment préalable.
Cependant, il ne faut pas trop le faire cuire.

Il s'agit d'un légume particulièrement intéressant pour son apport en :
- minéraux et
- en vitamines,
- mais aussi pour éviter tout excès énergétique.

En effet, une portion de 200 g fournit moins de 50 kcalories.

De plus, la présence de fibres régularise et ralentit l'assimilation des divers glucides.

Les fibres fournissent également l'impression de satiété et calme l'appétit.

Il se choisit avec des florettes bien blanches et bien serrées.
L'aspect des feuilles qui l'enveloppent est un gage de fraîcheur.
D'ailleurs, il est possible de consommer ces petites feuilles bien lavées et cuites.

Le chou-fleur se garde deux à trois jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Il se conserve encore mieux en petits bouquets, lavé dans une boîte hermétique.
Il est possible de le congeler, après l'avoir blanchi, pour 6 mois.

Avec ses fleurettes blanches et nuageuses qui n'écloront jamais, le chou-fleur renferme une richesse nutritionnelle et culinaire encore trop peu connue…

Les variétés de choux-fleur fleurissent toute l'année.
On parle donc de chou-fleur de printemps, d'été, d'automne et d'hiver.

On voit arriver également sur les marchés des choux-fleur violets, oranges et verts, qui permettent de varier les plaisirs !



Le chou-fleur classique en France est blanc,
mais il existe en Italie de nombreux types traditionnels de diverses couleurs, comme :
- le Violet de Sicile (violet)
et
- le Romanesco (jaune soufre).
Ces types ont récemment été améliorés, et apparaissent sur les marchés européens.
Par contre, le chou-fleur orange est une obtention récente.
Des coupes effectuées changent de couleur (plus ou moins bleue ou rouge) selon le pH
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Il n'est pas évident de faire aimer le chou-fleur, surtout avec la forte odeur dégagée lors de la cuisson :
- un croûton de pain plongé dans l'eau de cuisson absorbe une partie de cette odeur… de même qu'un jus de citron.

Mais dans un velouté, il est possible d'ajouter du lait pour adoucir son goût et de le mélanger à d'autres légumes.

Et pour passer ni vu, ni connu, le chou-fleur se faufile dans un flan ou une terrine,
accompagné d'une crème au chèvre et de curry.

En beignets, servis avec un coulis de tomates et parsemés de persil, les enfants adorent ces "finger food".
On peut également leur proposer des petits bouquets de chou-fleur, préalablement blanchis, avec une sauce mayonnaise ou au yaourt et fines herbes.

Accords classiques cuits : le chou-fleur, la carotte et la pomme de terre en gratin, en velouté, en mousse ou en terrine.

Accords singuliers crus : les petits légumes tels que les poivrons et les branches de céleri en salade, en aspic ou en dips.

Ou encore en couscous ou en taboulé à la place du blé.
Passez le chou-fleur au moulin à légume et égrénez-le, puis cuisez-le dans un couscoussier.

Plaisirs équilibrés
Le chou-fleur aime les épices chaudes et relevées :
- piment,
- cumin,
- clou de girofle,
- poivre et
- gingembre.
A essayer aussi pour améliorer sa digestibilité : le parsemer de graines de fenouil.

De même avec les produits laitiers, notamment en gratin avec une béchamel relevée ou du fromage fort, tel le comté, en dips avec des sauces au yaourt ou au roquefort.

Le chou-fleur tout simplement poêlé avec des poireaux et du beurre accompagne les rôtis et les poissons à la vapeur ou en papillotes épicées.

Puis le chou-fleur peut être mangé tel quel, blanchi, ou cuit à l'eau bouillante 10 à 15 minutes ou à la vapeur 5 à 10 minutes.

Il suffit de séparer les florettes en petits bouquets et de les rincer sous l'eau.

Il vaut mieux le consommer "al dente" car trop cuit, il devient plus difficile à digérer.
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Dans le Calendrier républicain  , le Chou-fleur était le nom attribué au 7e jour du mois de Frimaire .

Ce commentaire a été modifié le 10/09/2019 à 23:19
10/09/2019 - 17:48
  Comment prendre soin de vos plantations.  ;
quelques conseils pour redonner vigueur à nos plantes après un été particulièrement chaud.


C’est la fin de l’été et, après deux mois particulièrement chauds voire caniculaires,
les plantes de nos jardins ne sont pas toujours resplendissantes.

Le moment est donc venu de se porter à leur chevet et de procéder à quelques petites opérations pour leur redonner la vigueur nécessaire pour passer le prochain hiver.

Olivier Crouvizier,
jardinier et chroniqueur dans l’émission matinale de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes :
« Ensemble, c’est mieux »,
nous livre ici quelques astuces bien utiles.

-  Le premier de ses conseils n’est pas le plus difficile à suivre puisqu’il nous invite à simplement nous promener dans
nos espaces verts pour repérer les plantes qui ont le plus souffert. 

- Bien souvent, cette déambulation nous amène à remarquer des rameaux desséchés.
« On peut les tailler au sécateur en coupant même un peu dans le vert », explique Olivier.
      Cette action peut paraître surprenante mais elle est plutôt vertueuse pour la plante.
En effet, « on va réduire la surface que la plante va devoir irriguer », poursuit-il,
« elle aura plus de facilité à repartir sur des rameaux verts courts que longs ». 

Notre jardinier nous conseille également d’arroser par plombage,
« c’est-à-dire qu’on va arroser en masse, avec une grosse quantité d’eau ».
Et là, on n’hésite pas, on y va franchement.
      Par exemple, pour un arbuste, on va mettre entre 20 et 30 litres d’eau d’un coup.
Olivier précise qu’il n’y a aucun risque de noyer la plante car, par gravité, l’eau va pénétrer le sol profondément.
- On privilégiera un arrosage matinal.
Arroser en fin de journée n’est pas recommandé car le sol est chaud et, par conséquent, la majorité de l’eau que vous verserez va s’évaporer. 

Et la paille, vous y avez pensé ?
Elle permet de garder l’humidité au niveau du sol beaucoup plus longtemps.
Pour faire du paillage, un des moyens les plus simple consiste à récupérer les tontes des pelouses et de le mettre directement au contact du sol.
La paille protège également le sol de l’action du soleil et du vent (un autre grand facteur de dessèchement du sol).

Enfin, Olivier Crouvizier
nous rappelle que c’est le bon moment pour planter les bulbes de printemps.

La pluie revient, les matins sont plus humides.

Il nous livre une dernière petite astuce :
-   la profondeur à laquelle on plante le bulbe doit être égale à sa taille
(et pas besoin d’arroser tout de suite, l’humidité du sol suffit).


 
18/08/2019 - 22:28
Jarre provençale type bourse, époque milieu du XIXe siècle

 

 

Poteries et jarres en terre cuite pour une décoration d'extérieur .
Authentique, design, exotique...
Quel que soit le style de votre jardin, les poteries subliment vos extérieurs,
elles sont de magnifiques écrins pour vos plantes et plantations.

Il est possible de planter directement dans un gros pot en terre cuite mais il reste indispensable d'assurer un bon drainage.

Plus simplement, gardez le pot en plastique de votre plante que vous déposerez dans la poterie en terre
cuite qui devient le cache-pot favori de vos plus belles plantes.

De nombreux paysagistes préconisent la solution du cache-pot pour préserver la terre cuite des poteries.


Comment entretenir vos belles poteries en terre cuite ?  

Matières brutes et authentiques, créations originales et artisanales, vos poteries et la décoration de vos extérieurs nécessite un minimum d'entretien. 

Votre poterie en extérieur :
-  La terre cuite est naturellement poreuse et n'aime pas une humidité prolongée.
    Il est donc très important d'assurer un bon drainage si vous plantez directement dans le pot.
Pensez à mettre une bonne épaisseur de billes d'argile ou de gravier au fond du pot avant de mettre la terre et votre plante.     

-     Ne posez pas votre poterie dans un dessous de pot pour retenir l'eau de vos arrosages.
     C'est une erreur que nous faisons tous mais l'eau stagne et votre pot est exposé à une humidité prolongée...
Laissez l'eau s'évacuer.

- Votre objectif premier est de préserver la terre cuite de l'humidité pour éviter que la poterie soit fragilisée et  qu'elle ne se fissure lorsqu'il gèle en hiver.

La solution du cache-pot est une excellente idée pour préserver la terre cuite de votre poterie.
 -   Gardez le pot en plastique dans lequel vous avez acheté votre plante et posez-le simplement au coeur de votre poterie en terre cuite.
    Autre avantage de cette solution...
Si votre plante grossie, il est plus facile de changer le pot en plastique et de l'adapter aux besoins de votre plante.
Vous pouvez ainsi continuer à utiliser votre cache-pot en terre cuite sans avoir à le vider.

Protéger la couleur et la patine de votre poterie : 

-  Vos poteries et jarres en terre cuite sont recouvertes d'une patine faite à la main.

La peinture est posée après la cuisson de la terre cuite, puis elle est vernie pour protéger la couleur.
  Cependant avec le temps, il est important de vernir à nouveau la patine qui finira par se faner avec les rayons du soleil et les intempéries.
   Un vernis hydrofuge fera l'affaire.
Il suffit de penser à le poser au moins deux fois par an, avant l'été et avant l'hiver.
 N'hésitez pas à le faire plus souvent si vous observez des petites dégradations de la couleur. 

 Certains personnes  très aguerries affirment utiliser des bombes de vernis transparent que l'on utilise pour protéger
la carrosserie des voitures.
Ce vernis a une protection UV, il n'est pas cher, et se pose facilement.


     

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Superbe jarre en terre cuite, de forme "Olive".
Elle est émaillée et patinée.
Façonné  artisanalement selon la technique traditionnelle dite "a la corde".
Cette forme inspire des potiers du sud de la France depuis le XVème  siècle. Fabrication française.

16/08/2019 - 12:46
Juste pour la beauté des photos :

        

       
16/08/2019 - 03:14
ROSES :
Jean-Baptiste André dit Guillot fils
( 9 Décembre 1827-6 Septembre 1893)
est un pépiniériste et créateur de roses françaises ,
fils de Jean-Baptiste Guillot (10 décembre 1803 - 18 avril  1882

Son père, installé à Lyon , dans le quartier de la Guillotière  en 1829, à l'enseigne « La Terre des Roses »,

a créé en 1842 un hybride  de Bourbon baptisé :
- 'Lamartine' et
80 autres créations,
dont :
- 'Mme Bravy',
- 'Comtesse d'Oxford'
,
- 'Baron J.-B.Gonella',
-'Pavillon de Prégny',
- 'Triomphe de la Guillotière',
-'Comtesse de
Barbentane'
.


           

C’est en 1849 que Guillot fils inventa le procédé qui lui assure la reconnaissance des rosiéristes du monde entier :
-     la greffe par écusson sur collet de semis d'églantiers.
En 1852, Jean-Baptiste André, dit Guillot fils, quitte son père et ouvre sa propre entreprise à Lyon-Monplaisir où il engage Joseph Schwartz  et où il va créer 69 variétés.

En 1867 ,
il obtient un rosier buisson qui est le premier «hybride de thé  ».

-        'La France'
est un buisson d'une hauteur de 60 cm, aux grandes fleurs doubles
(60 pétales) de couleur rose plus brillante sur le revers des pétales.




C'est un croisement accidentel d'un hybride remontant  :
- 'Madame Victor Verdier',
- et d'un rosier thé : 'Madame Bravy' ou ' Madame Falcot '.

C'est un rosier historique, le prototype de la catégorie des rosiers « hybrides de thé  ».

En 1875,
il crée le premier polyantha, 'Pâquerette' à fleurs blanches,
puis en 1880,
il crée 'Mignonnette' à fleurs roses et
en 1887 , il crée
'Gloire des Polyanthas'.

Il crée en tout 69 variétés, dont
- 'Catherine Mermet',
-' Étoile de Lyon',
-' Horace Vernet ',
-' Madame Falcot ',
-' Madame Hoste',
-' Mme de Watteville',

-' Souvenir de Gabrielle Drevet '
et, en 1875,
le premier polyantha .

'Madame Falcot' est un cultivar de rosier   obtenu en 1858 .
Il est issu d'un semis de 'Safrano' (Beauregard, 1839).
Son coloris était considéré comme rare à l'époque et il obtint donc une médaille d'argent à l'exposition d'horticulture de Beaune  de 1858.


C'est lui qui a inventé en 1849 la greffe  par écusson sur collet de semis d'églantier.
Le terme églantier désigne les rosiers  sauvages, qui ont des fleurs simples.

Jean-Baptiste Guillot fils est le père de Pierre Guillot  (1855-1918) qui reprit la direction des roseraies Guillot en 1892.

Plus de 180 ans de créations, voici l’histoire exceptionnelle d’une grande maison : la roseraie Guillot.
Parmi tous les créateurs ayant consacré leur vie et leurs talents à la rose,
seule la famille Guillot peut se féliciter d’avoir engendré six générations de rosiéristes dont les talents divers ont permis l’établissement d’une tradition remontant au début du XIXème siècle.

Jean-Baptiste Guillot, dit Guillot Père, naquit le 10 décembre 1803 à Grenoble,
se maria le 21 août 1825 à Voreppe avec Jeanne-Marie PIOLLET et s’installa à Lyon, dans le quartier de la Guillotière en 1829.

      Après des débuts en polyculture, il fut le premier, dès 1834,
à consacrer son activité à la création et à la vente de roses.

C’est lui qui lança la grande tradition lyonnaise de la culture de la rose, détrônant ainsi la région parisienne qui avait su profiter de la bienveillance de l’impératrice Joséphine
L’établissement situé au 238, route de Grenoble prit le nom évocateur de « La Terre des Roses ».
Jean-Baptiste Guillot mourut le 18 avril 1882 à Lyon.

L’histoire de la Roseraie Guillot, roseraie familiale depuis 1829

Son fils, Jean-Baptiste André dit Guillot Fils naquit le 9 décembre 1827 à Grenoble, bien entendu.
Il accompagna son père lors de son installation à Lyon.
Dès l’âge de quatorze ans, ils joignirent leurs efforts pour faire prospérer la roseraie familiale.
C’est en 1849 que Guillot Fils inventa le procédé qui suffira à lui assurer la reconnaissance des rosiéristes du monde entier à savoir : la greffe par écusson sur collet de semis d’églantier.

En 1850, Guillot Fils épouse Catherine Berton, héritière d’une longue lignée de cinq générations de jardiniers installés à la Guillotière depuis 1690.
En 1852, il quitte son père et crée sa propre entreprise de roses au 27, chemin des Pins à Lyon-Monplaisir.
C’est là qu’il va créer soixante-neuf variétés de roses dont certaines vont révolutionner le monde de la rose.
En 1867 apparaîtra le premier hybride de thé « La France »
Rosier La France, le 1er rosier hybride créé.

Dès 1884, Jean-Baptiste associa son fils Pierre à la gestion de la roseraie.
Ensemble ils éditèrent seize variétés mises en commerce sous le nom de « Guillot et Fils », parmi lesquelles :
- 'Gloire Lyonnaise' et 
-'Madame Laurette de Messimy
'.
Jean-Baptiste décède à Lyon le 6 septembre 1893 en laissant une entreprise florissante mais aussi une réputation à assumer.

Pierre Guillot naquit à Lyon le 13 novembre 1855 et après des études générales assez poussées,
il prit la direction des roseraies en 1892.
Si Pierre n’édita que peu d’obtentions, c’est sans doute que la concurrence devenait rude et qu’il était
nécessaire de ne commercialiser que des variétés de qualité supérieure. 
Mais c’est surtout parce qu’on peut le considérer comme le « théoricien » de la famille.
Rosier Gloire lyonnaise
On lui doit un certain nombre de rapports concernant les roses qu’il présenta au cours de nombreux congrès nationaux et internationaux.
Il fit partie de plusieurs sociétés savantes, participa à de nombreux jurys, correspondit avec de nombreux rosiéristes étrangers et sa réputation le fit inviter à de nombreuses manifestations dédiées à la rose.
  Il fut nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1913.
Parmi les quarante et une obtentions de Pierre, certaines comme Comtesse du Cayla ou Madame Léon Pain sont encore cultivées aujourd’hui et connaissent d’ailleurs un nouvel engouement.

Le 2 septembre, Pierre épousa Marie-Louise Compagnon dont il eut trois enfants :
Hélène, Marguerite et Marc.
Il mourut le 23 septembre 1918 à Lyon et
c’est sa femme Marie-Louise qui assura le maintien de l’entreprise familiale jusqu’à ce que Marc puisse prendre la succession.

Marc naquit le 31 juillet 1899 à Lyon et prit la tête des roseraies en 1926 à la mort de sa mère.
Il dut faire face à  de nombreuses difficultés :
- expropriation du chemin des Pins pour cause d’extension urbaine de la ville de Lyon,
- installation des pépinières à Saint Priest,
- concurrence accrue
,
- seconde guerre mondiale.

Avec l’aide de Juliette Granjon, sa femme, il assura la tradition familiale et édita quelques variétés dont les plus connues restent Comtesse de Cassagne et Souvenir de Pierre Guillot. Malheureusement son décès prématuré survenu en 1953 l’empêcha de poursuivre son œuvre et il laissa quatre fils orphelins dont l’aîné n’avait que 10 ans.

C’est à la femme de Marc,
Juliette, que reviendra le rôle de « régente » qu’elle assumera avec courage et succès jusqu’en 1972.
C’est ainsi que Jean-Pierre Guillot reprit le flambeau de l’entreprise familiale et développa la politique de l’entreprise autour de deux axes majeurs :
- la remise en valeur des roses anciennes et
- la création de variétés nouvelles.

La remise en valeur des roses anciennes:
Avec un patrimoine incomparable de plus de 650 variétés de roses,
toutes cultivées sur l’exploitation Guillot et représentant toutes les classes de rosiers,
la Roseraie Guillot est sans nul doute la plus apte à parler des ROSIERS  ANCIENS .

Il était impensable de ne pas valoriser cet héritage.
Après des années de recherches dans les roseraies de collection telles que celles de :
-  ’Haye les Roses,
-   de Lyon ou de
-   Bagatelle,

la roseraie Guillot réunit l’ensemble des variétés « Maison » encore existantes, complète ce florilège en choisissant les meilleures variétés de roses obtenues depuis le XVIIème siècle et en 1990 propose aux amateurs une première liste de 160 variétés.

L’année suivante verra la parution du premier catalogue illustré, entièrement consacré aux roses anciennes.

Les recherches se poursuivent et les prochaines années verront sans doute de nouveaux trésors exhumés de leur oubli enrichir les collections des amateurs éclairés, de plus en plus nombreux.


Rosier Generosa Chantal Thomass. Les Générosa sont les nouvelles créations Guillot.

Dans le domaine des variétés nouvelles de roses, il était inconcevable de ne pas continuer le travail de création entrepris par les Guillot dès 1840.
C’est ainsi que Jean-Pierre Guillot a créé de nouvelles roses alliant le charme et la diversité des roses anciennes aux qualités des ROSES MODERNES 
Ces nouvelles variétés sont regroupées sous le nom de « Rosa Générosa ».
Paul Bocuse , Ladurée ou Chantal Thomass sont un parfait exemple de ce nouveau type de roses.
Paul Bocuse
Roses Paquerette

    Étoile de Lyon rose


Rose Louis XIV
   


Joseph Schwartz (1846-1885) est urn rosièriste   français qui marqua son époque en créant cinquante-trois roses, dont la fameuse 'Madame Alfred Carrière '.


Rose 'Reine Victoria', une des roses obtenues par Schwartz (1872).

Joseph Schwartz naît le 13 mars 1846 à Bourgoin dans la famille du jardinier Georges Schwartz.
Il fait son apprentissage adolescent auprès de Guillot fils  dans sa pépinière de Lyon
En 1852, il devient l'assistant de Guillot .
Joseph Schwartz s'intéresse très tôt à la sélection de nouvelles roses et acquiert rapidement une notoriété internationale.
Ce commentaire a été modifié le 16/08/2019 à 03:44
10/08/2019 - 16:11
09/08/2019 - 18:32
des salades en pots ! Waouh !
Merci pour l'info.


 
 Agapanthes

Grâce à Charles-Quint et à son expédition historique en Afrique au XVIème siècle,
on jouit aujourd’hui des couleurs vivantes de l’ oeillet d’Inde.
Étant donné que cette fleur de Tunis est facile à cultiver, ses feuilles multiples, ressemblant à la jupe d’une danseuse de flamenco, font tout un tapis multicolore dans le jardin.





DAHLIAS :


Le dahlia
Originaire d’Amérique du Sud, du Mexique.
C’est le médecin espagnol Fancisco Hernandez qui le découvrit  au 16e siècle.
Cette fleur fait son apparition en Europe à la fin du 18e siècle

Le dahlia est une plante à fleurs très facile à entretenir.
Il existe de nombreuses variétés, de différentes couleurs.
Cette fleur aime être au soleil et nécessite un besoin important en eau.
Sa croissance est rapideet sa multiplication est possible aussi bien par semis, bouturage, ou division.
Ce commentaire a été modifié le 09/08/2019 à 18:34