DES SOUCHES D'ARBRES TRANSFORMES EN POTS DE FLEURS.....
Si vous avez un vieil arbre dont vous ne savez plus quoi faire dans le jardin, voici des souches en pots de fleurs qui pourraient vous donner des idées.
Créer Un Composteur En Bois... Par Céline Costantini... Ce composteur en bois fabriqué maison est facile à réaliser. Il permet de contribuer à la réduction des déchets en les réutilisant comme compost. Dremel partage ainsi une idée pour faire un bon geste pour la planète, au quotidien ! Pour créer votre composteur, il vous faut des planches de bois de différentes longueurs ainsi que des tasseaux en bois. Il faut ensuite les assembler tout en laissant des espaces entre chaque planche afin que l'air circule dans votre composteur et installez-le dans le jardin, un peu à l'écart de la maison. Installez votre composteur dans votre jardin...
Vous y déposerez vos déchets (épluchures de fruits et légumes, boîtes à œufs, le pain, les déchets verts du jardin, le marc de café...) Dimensions du composteur ou bac à compost: Hauteur : 150 cm Largeur : 76 cm Profondeur : 76 cm
Outillage Dremel... Scie compacte Dremel DSM20 Disque à tronçonner 20 mm multi-usage en carbure SM500 (fourni avec la machine) Outil rotatif multi-usage 4200 Foret de perçage 3mm (150), fourni avec la machine Adaptateur EZ SpeedClic SC402 et disque à découper le métal SC456, fournis avec la machine Adaptation capot antiprojections (facultatif)
Fournitures... 8 planches de bois (nous avons utilisé du cèdre) mesurant 1,6 x 7,6 x 150m 9 planches de bois mesurant 1,6 x 7,6 x 76cm 7 planches de bois mesurant 1,6 x 7,6 x 73,7cm 4 tasseaux de bois mesurant 2,5 x 3,8 x 76cm 6 tasseaux de bois mesurant 2,5 x 3,8 x 33cm Vis à bois de 6,4cm de longueur
Perceuse Marteau Clous (longueur de 5cm) Serre-joints Agrafes et agrafeuse à bois 4 charnières en métal Grillage (selon les dimensions de votre composteur)
Étapes De La Réalisation. Utiliser des planches de clôture de 7,6 cm de large afin de les recycler (ou prendre n’importe quel bois de moins de 2 cm d’épaisseur) Pour créer les coins du composteur, découper les planches de clôture en 8 pièces de 150 cm de long. Tracer une ligne sur les extrémités pointues puis les découper à l’aide du disque à tronçonner multi-usage en carbureSM500 sur le DSM20. Marquer ensuite 150 cm à partir de cette ligne de coupe puis découper à nouveau avec le Dremel DSM20. Pour former les coins, assembler les pièces par 2 en forme de L, bord à bord. Créer 4 avant-trous le long de l’angle en perçant les deux planches en même temps à l’aide du Dremel 4 200 muni du foret de perçage150, sur vitesse maximale. Visser ensuite les 4 vis dans les pré-trous pour chacun des 4 coins. Pour créer les côtés, découper 20 planches de 76 cm de long avec le Dremel DSM20 muni du disque S500, après avoir tracé sur chacune 1 ligne à 76 cm du bord. Attacher à l’aide de serre-joints 5 planches entre deux coins de composteur afinde créer un côté en laissant un espace régulier entre chaque planche. Les fixer ensemble en utilisant une perceuse et des vis. Veiller à bien laisser l’épaisseur d’une planche de chaque côté afin de pouvoir glisser les planches des autres côtés. Figure du haut : continuer l’assemblage du composteur en fixant les 2 côtés adjacentes au premier formé.
Figure Du Haut...Continuer L’assemblage Créer le fond du composteur pour assembler le devant. Créer d’abord la structure qui l’accueillera. Sur les tasseaux de 3,8 × 2,5 cm, marquer les lignes de coupe pour obtenir au final 4 longueurs de 76 cm. Découper le long des lignes de coupe en utilisant la scie compacte DSM20 munie du disque à découpe S500. Pour faciliter la fixation sur le composteur, retournez-le. En utilisant le marteau et les clous, fixer les 4 tasseaux à ras bord du composteur. Fixer dans un premier temps les tasseaux à composteur avec des serre-joints.
Maintenant que la structure du fond est fixée, mesurer la longueur des planches qu’il faudra pour la remplir. Si les dimensions sont celles données à l’étape 3, prendre des planches de 73,7 cm de long. Les planches ont été espacées de 3 mm donc 7 planches seront nécessaires. Découper les planches en utilisant la même méthode qu’aux étapes précédentes. Avant de les fixer, disposer les 7 planches pour vérifier que l’assemblage fonctionne bien. Les fixer ensuite avec le marteau et les clous. Terminer le dernier côté du composteur avec les 3 planches restantes. Recouvrir l’intérieur du composteur avec du grillage pour éviter que les gros débris ne sortent du composteur.
Mesurer et marquer les longueurs nécessaires pour l’intérieur du composteur. Découper le grillage à l’aide du Dremel 4200 muni du mandrin EZ SpeedClic SC402 et le disque métal SC456. Utiliser également le capot anti-projections afin de se protéger contre les étincelles. Pour utiliser cette adaptation, enlever tout d’abord le nez de la machine puis fixer le mandrin EZ SpeedClic, visser le capot anti-projections et enfin, fixer le disque SC456 sur le mandrin. Mettre l’outil Dremel 4200 sur la vitesse 25 et découper le long de la ligne de coupe. Monter jusqu’à 35 si besoin. Agrafer le grillage à l’intérieur du composteur. Pour créer le couvercle du composteur, découper 9 planches de 2,5 cm x 7,6 cm en utilisant la scie compacte DSM20. La planche du milieu sert de fixation pour les charnières. Laisser le centre vide pour le moment. Créer les deux battants du couvercle en joignant bord à bord 4 planches de 7,6 cm de large fixées ensemble avec des tasseaux de 2,5 x 3,8 cm. Découper 6 tasseaux de 2,5 x 3,8 x 33 cm pour en utiliser 3 à chaque battant. Espacer de manière régulière les tasseaux sur la longueur et les fixer aux planches avec 4 vis. Une fois que les 2 battants du couvercle sont complets, les assembler avec la planche centrale en utilisant la perceuse et les vis. Enfin, fixer les 4 charnières (2 sur chaque côté du couvercle) sur la partie supérieure du composteur.
Ce commentaire a été modifié le 01/06/2019 à 07:30
Sans la pollinisation assurée par les abeilles, les récoltes de fruits et de légumes ne seraient pas si abondantes. Pour attirer ces chères butineuses dans votre jardin, cultivez les bonnes plantes dont elles tireront le pollen et le précieux nectar. Dès que la température extérieure atteint 12°C, l’abeille prend son envol en quête de fleurs à butiner. Un vol rapide à près de 30km/h, une vision proche de 360° et un odorat développé lui permettent de trouver les meilleures sources de nourriture. Retour immédiat à la ruche pour indiquer à ses semblables l’emplacement exact du site et la distance àparcourir. S’il se situe à moins de 30m, elle exécute alors une danse en rond. La chorégraphie frétillante étant réservée aux plus longs trajets. C’est un peu comme un GPS qui s’orienterait grâce au soleil. Même si vous n’avez pas de ruche, les abeilles trouveront facilement la direction de votre jardin fleuri. • 1) Accueillir des plantes sauvages. L’interdiction récente des herbicides pour les jardiniers devrait tout naturellement favoriser la flore locale. Dans la pelouse, le retour des pissenlits, riches en nectar et en pollen, est une bénédiction pour le développement des colonies d’abeilles dès le printemps.Tout comme le trèfle blanc, une de nos sauvageonnes les plus mellifères que les butineuses aiment visiter entre mai et octobre. Laissez donc le lierre courir sur vos murs et contre le tronc des arbres. Fleuri en tout début d’automne, son nectar est transformé en un miel vite consommé par les abeilles avant l’hiver. Si un ajonc épineux s’est ressemé au fond du jardin, gardez-le! Car dès le mois de février, ses fleurs jaunes offriront de belles quantités de pollen, source de protéines et d’oligoéléments. • 2) Cultiver des fleurs à nectar. Une petite langue de 2mm, située au bout de la trompe de l’abeille, aspire le nectar dans la corolle des fleurs. Avec une nette préférence pour les simples. Car les fleurs doubles, au cœur dissimulé sous les pétales, s’avèrent bien plus difficiles à butiner. Qu’importe leur couleur puisque les abeilles n’en ont pas la vision. Alors, pour les attirer, plantez dans vos massifs ensoleillés des fleurs vivaces et nectarifères comme le népéta, l’agastache, le sédum, la verveine de Buenos Aires, la centaurée, la gaillarde, le rudbeckia, le coréopsis, le lychnis, la verge d’or et l’aster. Sans oublier l’incontournable lavande. Privilégiez aussi les rosiers, à fleurs simples et aux étamines saillantes, riches en pollen comme Dainty Bess, Euphrosine, Temple Bellsou le sarmenteux Mermaid. Les abeilles récoltent le pollen sous forme de petites pelotes qu’elles transportent jusqu’à la ruche sur leurs pattes arrière. Plus il y a de pollen à disposition, plus la reinepond pour agrandir la colonie. Ce mois-ci, vous pourrez encore semer dans une plate-bande des annuelles très colorées et amies des abeilles dont le clarkia, le souci, le godetia, le zinnia et la lavatère. Dans une rocaille sèche, le pavot de Californie, la scabieuse et la vipérine attireront les pollinisatrices. Et pour leur assurer tout l’été le couvert, pensez à semer, entre avril et juin, un mélange de fleurs nectarifères composé d’alysses, de gaillardes, de centaurées, de résédas et de coquelicots. Les abeilles, tout comme les papillons, se délecteront de votre mini-prairie fleurie. • 3) Rendre son potager plus attractif. Les fleurs de la courgette, du concombre, du melon, du potiron mais aussi celles de la tomate et du haricot sont systématiquement visitées par les abeilles. Elles y récoltent le pollen tout en assurant une parfaite pollinisation. Mais pour renforcer l’attractivité de votre potager, misez sur les plantes aromatiques. Le thym, la sarriette et le romarin forment un trio gagnant. Les butineuses raffolent aussi de la menthe, du basilic, de l’hysopeo officinale, de la mélisse, de la camomille et de l’origan que vous pourrez même cultiver en jardinière sur votre balcon. La phacélie, engrais vert semé en avril, donnera des fleurs bleu lavande en début d’été. Des nuées d’abeilles et autres bourdons y trouveront leur bonheur. Pour le plein été, pensez à semer dès maintenant la bourrache et le tournesol au sein du potager. Si une salade, un chou ou un oignon viennent à monter, ne les arrachez pas, laissez-les fleurir pour nourrir les abeilles domestiques ou sauvages. • 4) Planter des essences utiles. Certes l’acacia, le châtaignier ou encore le tilleul donnent d’excellents miels. Mais saviez-vous que le rhododendron, le tamaris et l’arbousier sont très appréciés des abeilles? Les chatons du noisetier et des saules au sortir de l’hiver, puis les fleurs du sophora et du savonnier sont de véritables sources de pollen. Les abeilles récoltent aussi un sirop sucré secrété par les pucerons des arbres. Elles le transforment en miellat riche en sucre et en acides aminés. Mais ce sont les bourgeons du peuplier et la résine des pins que les butineuses récoltent puis transforment en propolis. Cette substance aux propriétés fongicides et bactéricides sert non seulement à remplir les rayons de la ruche mais aussi à colmater les arrivées d’air. Certaines espèces d’arbustes sont indispensables à la survie des abeilles. Alors, si vous plantez une nouvelle haie, pensez à des essences communes comme le troène, le seringat, l’éléagnus, le prunellier, le laurier-tin, le houx et le sureau. Enfin, laissez courir sur vos treillages la clématite, le chèvrefeuille et la glycine qui bourdonneront de vie. • Une plante à éviter à tout prix. L’Araujia Sericifera est une plante liane du Pérou très appréciée pour son feuillage persistant et sa floraison délicieusement parfumée. Évitez d’en planter chez vous car ses petites fleurs, rose tendre, sont de véritables pièges à insectes. Les abeilles qui les visitent se retrouvent capturées à l’intérieur de la fleur puis meurent d’épuisement.
Quatre annuelles «extra-longue floraison» pour le balcon.
Par Catherine Delvaux et Armelle Robert
Avec leur floraison généreuse tout l’été, et parfois même jusqu’aux gelées d’automne, les annuelles sont les reines de nos balcons. En voici 4 à essayer d’urgence.
Diascia.
Ne vous fiez pas à son air gracile : un godet suffit pour un pot de 20 cm de diamètre. Pour une floraison jusqu’à l’automne, offrez de l’engrais toutes les semaines. Taillez les tiges trop allongées au cours de l‘été
.Lobélia. Distinguez les formes compactes, parfaites en jardinière, des retombantes (Pendula), idéales pour les suspensions. Déclinant tous les bleus, les roses et leblanc, les fleurettes offrent de la légèreté aux compositions.
Bidens.
Très apprécié pour sa belle floraison de couleur jaune d'or qui dure au delà de l'été, si les conditions sont favorables, le bidens (Bidens ferulifolia) est une plante vivace souvent cultivée en tant que plante annuelle. Elle est surtout cultivée pour ses jolies fleurs étoilées qui peuvent être une centaine sur un même pied. Celles-ci forment de larges touffes retombantes maintenues par de longues tiges ramifiées.
Bacopa.
Sa floraison abondante blanche, bleu clair ou rose pâle se renouvelle jusqu’aux gelées, et même tout l’hiver si vous le rentrez en véranda. Placez-le à mi-ombre et maintenez le substrat toujours frais.
Avec des arrosages réguliers et de l’engrais pour plantes fleuries, vos annuelles seront superbes tout l’été.
Ce commentaire a été modifié le 27/05/2019 à 09:40
AU JARDIN CE WEEK-END - Il est encore temps de planter ce délicieux petit fruit rouge dont certaines variétés dites remontantes produisent jusqu’à la Toussaint. Voici la marche à suivre......
Dans la catégorie des «petits fruits», la fraise tient incontestablement une place de choix dans le cœur et sur les papilles de tout un chacun. A fortiori quand on a le bonheur de pouvoir la cueillirsoi-même au jardin ou sur son balcon, certaines variétés grimpantes comme ‘Mount Everest’ ayant l’extrême obligeance de bien vouloir pousser en pot. Mais pour goûter ces délices exquis et en remplir barquettes et paniers, il faut procéder dès ce week-end aux plantations. La saison étant déjà bien avancée, il est préférable d’opter pour des plants en godets qui démarreront plus vite que les «racines nues», réservés aux plantations de fin d’été ou d’automne, et vous offriront toutes les chances de vérifier ce vieux dicton: «À la Pentecôte, fraises on goûte. À la Trinité, fraises au panier». La Pentecôte étant fêtée, cette année, dans 45 jours, il n’y a effectivement pas une minute à perdre! Problème: quelle variété de fraisier choisir sachant qu’il en existe plus de 600? Plusieurs critères entrent en ligne de compte: la qualité gustative bien sûr, mais aussi la productivité, la résistance aux maladies et la saisonnalité. Certaines variétés ne fleurissent en effet qu’une seule fois dans l’année, au printemps, quand d’autres recommencent un nouveau cycle en été voire en automne. On dit de ces dernières qu’elles sont «remontantes» tandis que les premières sont «non remontantes», à l’instar des framboisiers et des rosiers dont le fraisier est botaniquement très proche (famille des Rosacées). Les fraisiers ‘non remontants’ donnent dans l’ensemble des fruits de gros calibre et une récolte abondante mais limitée dans le temps, en mai et juin selon leur degré de précocité. Dans cette catégorie, les variétés ‘Gorella’,
‘Ciflorette’ ,
‘Gariguette’
‘Magnum’
ou ‘Cigoulette’sont des valeurs sûres qui cochent à peu près toutes les cases. De leur côté les fraisiers remontants donnent des fruits plus petits mais une production étalée jusqu’aux gelées d’automne. ‘Généreuse des Combrailles’,
‘Mara des bois’,
‘Charlotte’
, ‘Maestro’ ou ‘Reine des Vallées’ sortent du lot (liste non exhaustive). La bonne formule consiste à cultiver des variétés des deux catégories car elles sont complémentaires: le pic de production des non-remontantes à la fin du printemps permet de remplir paniers et pots de confitures tandis que la régularité des remontantes offre le plaisir de déguster de bonnes fraises jusqu’à la Toussaint. À noter que ‘Charlotte’ et ‘Mara des bois’ ont une saveur caractéristique de fraise de bois tandis que ‘Ciflorette’, ‘Cigoulette’, ‘Généreuse de Combrailles’, ‘Mara des bois’ et ‘Maestro’ offrent une bonne tolérance aux maladies. La culture du fraisier est facile et gratifiante sous réserve de répondre à ses exigences: du soleil, un sol bien drainé, frais, riche et légèrement acide (pH de 6 à 6,5). Commencez par ameublir la terre sur une bonne profondeur (30 à 40 cm) pour faciliter la pénétration et l’ancrage des racines, puis incorporez du compost mûr et un engrais spécial fraisier riche en phosphore et en potassium pour favoriser la floraison et la maturation des fruits. Si votre sol est lourd et argileux, confectionnez une butte plate d’une vingtaine de centimètres de haut pour éviter la stagnation de l’eau préjudiciable aux racines.
Selon les variétés, les fraisiers doivent être séparés de 30 à 40 cm sur le rang avec un espacement de 40 à 50 cm entre deux rangs. Mais avant de procéder à la plantation, il est recommandé de couvrir la planche d’un film plastique opaque de quarante microns d’épaisseur ou d’un tissu de paillage dans lequel vous pratiquerez une incision en croix à l’emplacement présumé de chaque plant. L’avantage est triple: l’évaporation et donc les pertes en eau seront réduites, les «mauvaises» herbes ne pousseront pas ou malet les fruits ne seront pas souillés par la terre lors des fortes pluies. Vous pouvez aussi planter sur terre nue à condition de couvrir le sol, juste après, avec de la paille de céréales, de lin ou de chanvre. Sachez qu’une fraiseraie ne dure que trois ans au maximum. Si les variétés choisies vous ont donné satisfaction, vous avez la possibilité de récupérer, la dernière année, les plants qui poussent au bout des stolons afin de la renouveler à peu de frais. Enfin gardez à l’esprit que la production de vos fraisiers sera à son maximum l’année qui suit la plantation. Le jardinage est et restera toujours une affaire de patience. Vos rendez-vous «jardin» à ne (surtout) pas manquer: • 27-28 avril: Portes ouvertes aux pépinières de Kerfandol, spécialisées dans les plantes de terre de bruyère, Locuon, Ploërdut (Morbihan). • 27 avril: conférences «Du jardin à la table et de la table au jardin» et «De l’Allemagne à l’Italie: voyage aux pays des théâtres de verdure», à partir de 15 h, Château de Bénouville (Seine-Maritime). • Jusqu’au 28 avril: «Rêves de Méditerranée», 2e édition du Festival des Jardins de la Côte d’Azur, avec concours de créations paysagères éphémères sur différents sites des Alpes-Maritimes. • Jusqu’au 2 mai: «Narcisses en scène», Jardin de Berchigranges, Granges-sur-Vologne (Vosges). • 4-5 mai: 25e fête des plantes et de l’art de vivre au jardin, château de La Roche-Guyon (Val-d’Oise). • 4-5 mai: 10e Fête des roses et des plantes, Villa et jardins Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes). • 4-5 mai: 16e fête des jardins des Côtes-d’Armor, Domaine départemental de La Roche-Jagu, Ploëzal (Côtes d’Armor). • Jusqu’au 7 mai: Exposition «Au jardin des plantes de la Bible, botanique, symboles et usages», SNHF, 84 rue de Grenelle, Paris 7e. • Du 11 mai au 6 octobre: Exposition «Arte Botanica» réalisée par 15 artistes, dont Rebecca Louis Law, Domaine départemental de La Roche-Jagu, Ploëzal (Côtes d’Armor). • 17, 18 et 19 mai: Journées des plantes de Chantilly, sur le thème des «plantes sans-souci, les vraies alliées des jardiniers», Domaine de Chantilly (Oise). • Du 18 mai au 13 octobre: Exposition de sculptures «D’après nature» de Marc Didou, domaine de Trevarez, Saint-Goazec, (Finistère). • 24 mai: Colloque scientifique «Plantes et côte d’Azur, le carnaval des sens» organisé par la SNHF, parc Phœnix, Nice (Alpes-Maritimes). • 25-26 mai: 32e Journées doullennaises des jardins d’agrément sur le thème «Les femmes et les plantes», Citadelle de Doullens (Somme). • Jusqu’au 28 mai: Participez au concours «Jardiner Autrement, faites part de vos pratiques» en vous inscrivant ici. • Jusqu’au 31 mai: 5e concours photos épidémiosurveillance 2019, organisé par la SNHF sur le thème «Toiles, cocons et filaments». Remise des prix le 14 juin. • Jusqu’au 30 juin: Adressez votre candidature au Concours national des jardins potagers 2019 en cliquant ici. • Jusqu’au 8 septembre: Exposition «Jardins, joies du Val d’Oise», Maison du Docteur Gachet, Auvers-sur-Oise (Val d’Oise). • Jusqu’au 15 octobre: Exposition de 60 sculptures de Pierre Treilhes dans les Jardins d’Eyrignac (Dordogne). • Jusqu’au 3 novembre: 28e édition du festival international des jardins sur le thème des «Jardins de paradis», Domaine de Chaumont-sur-Loire, (Loir-et-Cher).
Les sables et les marais des Landes ne sont pas réputés pour leur fertilité. C’est pourtant sur ces terres que Jacqueline et Michel ont aménagé un jardin de roses et de vivaces tel qu’ils en rêvaient.
Dès l’entrée, la courbe du chemin, la rondeur des massifs, la douceur des roses, des pivoines et des pavots donnent le ton, évoquant le style anglais.
VIDEO : comment planter un rosier en conteneur
Une affaire de couple. Ce jardin est né de la rencontre de deux passionnés, Michel et Jacqueline. À défaut de conditions idéales, ce jardin a offert au couplel’espace nécessaire à l’exercice de leur passion. En bon technicien, Michel l’avait déjà bien amélioré au moment de la construction de la maison en surélevant le terrain, afin qu’il ne subisse pas les remontéesd’eau de la nappe superficielle : il avait prévu par ailleurs un forage à 20 m pour alimenter en permanence différents points d’eau, cachés ou apparents (fontaines et abreuvoirs).
Nous avons voulu gommer les défauts du terrain par la magie des plantes. D’où le tracé labyrinthique, qui compense l’absence de vue etde reliefs, et l’abondance des grimpantes, qui cache la banalité des façades.
À l’ombre d’arbres rares (Styrax, Davidia involucrata...) qui apprécient l’acidité du sol, les feuillages pourpres (érable du Japon au centre) et or (heuchère ‘Caramel’, hostas et lierres panachés...) profitent de la fraîcheur à proximité du bassin.
Tous les rêves sont permis. Le couple put ainsi prétendre aux érables du Japon, styrax, arbres aux mouchoirs et autres essences dont ils avaient rêvé en visitant de beaux jardins. « Le principal problème fut de se débarrasser des vieilles haies de lauriers et thuyas : l’arrachage des souches fut un vrai combat ! », se souvient Jacqueline. Point positif de ce chantier ? Les trous béants ont été comblés avec de la matière organique, un bon principe encore mis en pratique à chaque nouvelle plantation d’arbustes ou de rosiers : « On ouvre un trou suffisant (60 x 60 cm) avec au fond une couche de matière organique (10 cm d’épaisseur) qu’on isole des racines par de la terre de jardin enrichie de compost, corne et engrais à libération lente », expliquent nos jardiniers. Le résultat est beau comme un jardin anglais, suffisamment touffu pour s’égarer dans les fines allées de gazon, incroyablement fleuri en mai-juin, et encore bien coloré de l’été à l’automne.
Pergolas de fer et pergolas de bois cassent les perspectives des chemins qui circulent autour de la maison. Sur cette pergola qui sépare le jardin côté rue de l’arrière de la maison, la rose ’Pierre de Ronsard’ grimpe en compagnie de la petite clématite ‘Princesse Diana’ et de ‘Jean Paul II’ à plus grandes fleurs. Le rosier ‘Violette’ démarre à peine, alors que, derrière, ‘Sally Holmes’ est déjàtout blanc. Au bonheur des grimpantes. À l’entrée, sous un vieux prunier pourpre, le chemin se partage, large à droite pour accéder au garage, et sinueux vers le bassin. L’allée carrossable est bordée de six niches peu profondes séparées par des haies, chacune présentant un thème de couleur : « Nous avons voulu gommer les défauts par la magie des plantes, d’où le tracé labyrinthique, qui compense l’absence de vue et de reliefs, et l’abondance des grimpantes, qui cache la banalité des façades », souligne Jacqueline qui a toujours une nouvelle idée de décor : deux rosiers tiges près de la cabane à outil, un oiseau pour la mare, une terre cuite dans les feuillages...
Devant le séjour côté rue, un petit bassin fleuri d’arums, de pontédéries, sagittaires et nymphéas, avec un pommier miniature ‘Croquella’ sur la terrasse.
Les plantes préférées de Michel et Jacqueline. .
Le frémontodendron de Californie (Fremontodendron californicum) se plaît sur les côtes landaises où il bénéficie du bon dosage de soleil et de brume ; à l’abri du gel sur la terrasse sud, il fleurit dèsavril et pendant longtemps.
La clématite ‘Proteus’, qui grimpe sur la clôture, a des fleurs doubles en mai-juin, simples en septembre ; le ton de sa couleur mauve est plus froid que celui des fleurs voisines : vitex aux épis floraux bleu-violet foncé, sauges, géraniums vivaces ‘Rozane’.
‘Opaline’ et ‘Westerland’ allient les teintes saumonées et orangées. Ces rosiers de bonne vigueur, qui assurent l’accueil près de l’entrée, sont associés à la coquelourde des jardins (Lychnis coronaria), à fleurs rose magenta, qui se ressème seule en terre drainante. Les repère: Lieu : Saint-Paul-en-Born, dans les Landes, près de Mimizan à moins de 10 km de l’océan. Surface : 1 200 m2, y compris la maison, dans un environnement pavillonnaire. Sol : sable des Landes (acide) sur croûte imperméable (alios). Ces conditions très mauvaises ont été modifiées dès le départ par surélévation du jardin avec des apports de terre argileuse, additionnée des boues de la station d’épuration et enrichie régulièrement de compost en grande quantité et de corne broyée. Entretien : il est réparti sur l’année, même si la période du printemps est plus dense et occupe une grande partie des loisirs du couple (Michel est un retraité très actif, Jacqueline est en activité). Contact : tél. 05 58 07 49 14. Visites gratuites occasionnelles sur rendez-vous.
Où voir les plus belles roses ? Par Dorothée Bécart
La rose, reine de nos jardins, refleurit au printemps : l’occasion de découvrir ses innombrables variétés dans les plus belles roseraies de France.
Vue de l'une des roseraies du Parc de la Tête d'Or. Lyon et sa région, une passion ancienne pour les rosiersEn 2015, Lyon accueillait le festival mondial des roses. La capitale des Gaules célèbrait ainsi une fleur profondément ancrée dans son histoire. En effet, au XIXe siècle, Lyon concentrait 15 % de la production mondiale de roses ; 70 % des obtentions annuelles étaient le fait de roseraies lyonnaises. Aujourd'hui, ce sont près de 30 000 roses qui se laissent admirer dans les roseraies et les jardins lyonnais. Découvrez notamment les roserais du Parc de la tête d'Or à Lyon.
1. Rose 'Baron J. B. Gonella' obtenue par Guillot Père en 1859 2. Rosa 'Lucens Erecta' 3. Rose 'Loulou de Cacharel' obtenue par Dorieux 4. Rose 'Adrien Mercier' 5. Roseraie du jardin botanique Les jardins de Bionnay (Rhône).
1. Le gazebo chatouillé par les rosiers grimpants 2. et 3. Jardins de roses inspirés par les chambres vertes des jardins anglais 4. Près de 300 variétés de roses se laissent admirer au sein de huit jardins thématiques
Au cœur des 5 hectares des Jardins de Bionnay, la rose tient une place particulière : huit petits jardins thématiques aménagés à la façondes "chambres vertes" des jardins anglais lui sont dédiés. On peut y admirer près de 300 variétés de roses anciennes et modernes qui côtoient clématites, lys ou pavots... un vrai régal pour les sens, à quelques encâblures de Lyon ! Les jardins de Bionnay sont ouverts du 01 mai au 30 juin Le jeudi-vendredi-samedi-dimanche de 14 h 30 à 18 h 30 Entrée gratuite pour les moins de 12 ans, 7,50 € pour les adultes et les plus de 12 ans. Les jardins de Roquelin (Loiret).
Le jardin de roses à l'anglaise à Roquelin
Cadre rêvé pour une escapade romantique, les jardins de Roquelin célèbrent la fleur qui dit le mieux les sentiments amoureux : la rose, fleur-vedette de sa roseraie à l'anglaise. 'Aimable amie', 'Guirlande d'amour' ou 'Cuisses de nymphe' : les noms des rosiers sont au diapason de l'atmosphère délicieusement surannée des lieux... Bonus :les fleurs et les plantes du jardin peuvent, en majorité, être achetéesou commandées dans la pépinière attenante. Les jardins de Roquelin Ouverts du 29 avril au 8 octobre 2017 de 10h à 18h, sauf le mardi. 6€ par personne. Gratuit pour les moins de 18 ans. Festival des roses de Chédigny (Indre-et-Loire).
1. et 2. Un village entièrement consacré à la rose. Au printemps, Chédigny, village-jardin, croule littéralement sous les roses, que l'on peut découvrir lors des balades florales organisées régulièrement (les deuxièmes vendredis du mois à partir d'avril) ou à l'occasion du Festival des Roses organisé par l'association Roses de Chédigny. Expositions, conférences, ateliers se succéderont pendant deux jours, avec la complicité de 60 exposants (rosiéristes, pépiniéristes, artisans, acteurs associatifs...).
Journées de la Rose à l'Abbaye de Chaalis (Oise).
Une fête organisée chaque année à l'apogée de la floraison des roses de Chaalis. A l'Abbaye de Chaalis, les roses s'ébattent sur près de 3500 m2. Un héritage de Nélie Jacquemart-André, dernière propriétaire des lieux.Chaque année, à l'apogée de leur floraison, trois jours leur sont consacrés, pendant lesquels horticulteurs, pépiniéristes et autres artisans se retrouvent dans ce cadre exceptionnel. Au programme cette année, une thématique gourmande, "Saveurs de roses" et un parrain de choix, le pâtissier Pierre Hermé. De quoi satisfaire les yeux... et les papilles ! Journées de la Rose à l'Abbaye de Chaalis Les 7, 8 et 9 juin 2019 8 € achat adulte en ligne, 9 € achat adulte sur place Gratuit pour les moins de 12 ans
Roseraie du Parc de Bagatelle (Paris).
L'une des plus importantes collections en France. On ne présente plus la roseraie du parc de Bagatelle, à Paris, et ses 10000 fleurs issues de 1200 espèces différentes. Un "must" à ne surtoutpas manquer. Parc de Bagatelle Durant le printemps et l’été, de fin mars (changement d’heure) à fin septembre, le parc est ouvert de 9 h 30 à 20 h. En mars ou octobre, la fermeture est anticipée à 18 h 30, et à 17 h les mois d’hiver.
Fête des jardiniers au Château de Lude (Sarthe).
1. Le château de Lude, bordé de toutes parts par les roses 2. Rosier 'Plaisanterie' 3. Rosier 'Clair Matin'
Les jardins du Château de Lude comportent une superbe roseraie consacrée aux roses chinoises, aux roses thé et hybrides de thé. La fête des jardiniers organisée début juin est une occasion de les découvrir, en même temps que les plantes de collections présentées par la soixantaine d'exposants. Fête des jardiniers au Château de Lude Le premier week-end de juin. Le samedi, remise du Prix littéraire P.J. Redouté. 8 € par adulte - Entrée gratuite pour les moins de 18 ans
Roseraie du Château de Mesnil-Geoffroy (Seine-Maritime).
La roseraie privée la plus importante en Normandie. 2900 rosiers issus de 2000 variétés différentes sont à découvrir dans le parc du Château de Mesnil-Geoffroy, un véritable "bouquet de roses" entretenu avec passion par les propriétaires des lieux, le prince et la princesse Kayali. Château et jardins du Mesnil-Geoffroy Du 1er mai au 30 septembre de 14h à 18h00
Autour de la rose aux Jardins de Valloires (Somme).
La roseraie de Valloires comprend 200 variétés locales, certaines anciennes et rares, dont la Rose de Picardie (à droite.) Cette année, la rose est à la fête dans les jardins de Valloires. Le 6 juin, dans le cadre de Rendez-vous aux jardins , la rose "Séduction picarde", création de l'obtenteur Dominique Massad,sera baptisée ; et début juillet, les coquettes roses du jardin de Valloires seront fêtées dignement (ateliers, exposants, visites...). Les jardins de Valloires Du 1er mai au 30 septembre de 10h à 19h Adulte : 9,50€ Enfant : 5,50 € Journée "Autour de la rose" le 2 juillet 2017. Entrée : 5€ pour tous
Fête des roses à la Roseraie de Saverne (Bas-Rhin).
La roseraie de Saverne, avec 8500 plants de rosiers issus de 550 variétés, est la deuxième roseraie de France. C'est l'une des plus importantes et des plus anciennes roseraies de France : la roseraie de Saverne, créée en 1898, est un écrin de choix pour les roses, avec ses nombreuses animations (cours de greffe, cours de taille) organisées tout au long de l'année. Le 21 juin, elles auront même le droit à leur fête. Au programme : repas et concerts. Fête des roses à Saverne Le 16 juin Entrée : 2,50€ - Gratuite pour les moins de 16 ans. Roseraie ouverte du samedi 18 mai au dimanche 1er septembre 2019 : de 10h à 19h du lundi 2 septembre au dimanche 29 septembre 2019 : de 14h à 18h
Ce commentaire a été modifié le 21/05/2019 à 09:47
Si vous avez un vieil arbre dont vous ne savez plus quoi faire dans le jardin, voici des souches en pots de fleurs qui pourraient vous donner des idées.
Par Céline Costantini...
Ce composteur en bois fabriqué maison est facile à réaliser. Il permet de contribuer à la réduction des déchets en les réutilisant comme compost.
Dremel partage ainsi une idée pour faire un bon geste pour la planète, au quotidien ! Pour créer votre composteur, il vous faut des planches de bois de différentes longueurs ainsi que des tasseaux en bois.
Il faut ensuite les assembler tout en laissant des espaces entre chaque planche afin que l'air circule dans votre composteur et installez-le dans le jardin, un peu à l'écart de la maison.
Installez votre composteur dans votre jardin...
Vous y déposerez vos déchets (épluchures de fruits et légumes, boîtes à œufs, le pain, les déchets verts du jardin, le marc de café...)
Dimensions du composteur ou bac à compost:
Hauteur : 150 cm
Largeur : 76 cm
Profondeur : 76 cm
Outillage Dremel...
Scie compacte Dremel DSM20
Disque à tronçonner 20 mm multi-usage en carbure SM500 (fourni avec la machine)
Outil rotatif multi-usage 4200
Foret de perçage 3mm (150), fourni avec la machine
Adaptateur EZ SpeedClic SC402 et disque à découper le métal SC456, fournis avec la machine
Adaptation capot antiprojections (facultatif)
Fournitures...
8 planches de bois (nous avons utilisé du cèdre) mesurant 1,6 x 7,6 x 150m
9 planches de bois mesurant 1,6 x 7,6 x 76cm
7 planches de bois mesurant 1,6 x 7,6 x 73,7cm
4 tasseaux de bois mesurant 2,5 x 3,8 x 76cm
6 tasseaux de bois mesurant 2,5 x 3,8 x 33cm
Vis à bois de 6,4cm de longueur
Perceuse
Marteau
Clous (longueur de 5cm)
Serre-joints
Agrafes et agrafeuse à bois
4 charnières en métal
Grillage (selon les dimensions de votre composteur)
Étapes De La Réalisation.
Utiliser des planches de clôture de 7,6 cm de large afin de les recycler (ou prendre n’importe quel bois de moins de 2 cm d’épaisseur)
Pour créer les coins du composteur, découper les planches de clôture en 8 pièces de 150 cm de long. Tracer une ligne sur les extrémités pointues puis les découper à l’aide du disque à tronçonner multi-usage en carbureSM500 sur le DSM20.
Marquer ensuite 150 cm à partir de cette ligne de coupe puis découper à nouveau avec le Dremel DSM20.
Pour former les coins, assembler les pièces par 2 en forme de L, bord à bord. Créer 4 avant-trous le long de l’angle en perçant les deux planches en même temps à l’aide du Dremel 4 200 muni du foret de perçage150, sur vitesse maximale.
Visser ensuite les 4 vis dans les pré-trous pour chacun des 4 coins.
Pour créer les côtés, découper 20 planches de 76 cm de long avec le Dremel DSM20 muni du disque S500, après avoir tracé sur chacune 1 ligne à 76 cm du bord.
Attacher à l’aide de serre-joints 5 planches entre deux coins de composteur afinde créer un côté en laissant un espace régulier entre chaque planche.
Les fixer ensemble en utilisant une perceuse et des vis.
Veiller à bien laisser l’épaisseur d’une planche de chaque côté afin de pouvoir glisser les planches des autres côtés.
Figure du haut : continuer l’assemblage du composteur en fixant les 2 côtés adjacentes au premier formé.
Figure Du Haut...Continuer L’assemblage
Créer le fond du composteur pour assembler le devant. Créer d’abord la structure qui l’accueillera.
Sur les tasseaux de 3,8 × 2,5 cm, marquer les lignes de coupe pour obtenir au final 4 longueurs de 76 cm. Découper le long des lignes de coupe en utilisant la scie compacte DSM20 munie du disque à découpe S500.
Pour faciliter la fixation sur le composteur, retournez-le. En utilisant le marteau et les clous, fixer les 4 tasseaux à ras bord du composteur.
Fixer dans un premier temps les tasseaux à composteur avec des serre-joints.
Maintenant que la structure du fond est fixée, mesurer la longueur des planches qu’il faudra pour la remplir.
Si les dimensions sont celles données à l’étape 3, prendre des planches de 73,7 cm de long.
Les planches ont été espacées de 3 mm donc 7 planches seront nécessaires.
Découper les planches en utilisant la même méthode qu’aux étapes précédentes.
Avant de les fixer, disposer les 7 planches pour vérifier que l’assemblage fonctionne bien.
Les fixer ensuite avec le marteau et les clous. Terminer le dernier côté du composteur avec les 3 planches restantes.
Recouvrir l’intérieur du composteur avec du grillage pour éviter que les gros débris ne sortent du composteur.
Mesurer et marquer les longueurs nécessaires pour l’intérieur du composteur.
Découper le grillage à l’aide du Dremel 4200 muni du mandrin EZ SpeedClic SC402 et le disque métal SC456. Utiliser également le capot anti-projections afin de se protéger contre les étincelles.
Pour utiliser cette adaptation, enlever tout d’abord le nez de la machine puis fixer le mandrin EZ SpeedClic, visser le capot anti-projections et enfin, fixer le disque SC456 sur le mandrin. Mettre l’outil Dremel 4200 sur la vitesse 25 et découper le long de la ligne de coupe.
Monter jusqu’à 35 si besoin. Agrafer le grillage à l’intérieur du composteur.
Pour créer le couvercle du composteur, découper 9 planches de 2,5 cm x 7,6 cm en utilisant la scie compacte DSM20. La planche du milieu sert de fixation pour les charnières. Laisser le centre vide pour le moment.
Créer les deux battants du couvercle en joignant bord à bord 4 planches de 7,6 cm de large fixées ensemble avec des tasseaux de 2,5 x 3,8 cm.
Découper 6 tasseaux de 2,5 x 3,8 x 33 cm pour en utiliser 3 à chaque battant.
Espacer de manière régulière les tasseaux sur la longueur et les fixer aux planches avec 4 vis.
Une fois que les 2 battants du couvercle sont complets, les assembler avec la planche centrale en utilisant la perceuse et les vis. Enfin, fixer les 4 charnières (2 sur chaque côté du couvercle) sur la partie supérieure du composteur.
Par Pierre-Yves Nédélec
Sans la pollinisation assurée par les abeilles, les récoltes de fruits et de légumes ne seraient pas si abondantes. Pour attirer ces chères butineuses dans votre jardin, cultivez les bonnes plantes dont elles tireront le pollen et le précieux nectar.
Dès que la température extérieure atteint 12°C, l’abeille prend son envol en quête de fleurs à butiner. Un vol rapide à près de 30km/h, une vision proche de 360° et un odorat développé lui permettent de trouver les meilleures sources de nourriture. Retour immédiat à la ruche pour indiquer à ses semblables l’emplacement exact du site et la distance àparcourir. S’il se situe à moins de 30m, elle exécute alors une danse en rond. La chorégraphie frétillante étant réservée aux plus longs trajets. C’est un peu comme un GPS qui s’orienterait grâce au soleil. Même si vous n’avez pas de ruche, les abeilles trouveront facilement la direction de votre jardin fleuri.
• 1) Accueillir des plantes sauvages.
L’interdiction récente des herbicides pour les jardiniers devrait tout naturellement favoriser la flore locale. Dans la pelouse, le retour des pissenlits, riches en nectar et en pollen, est une bénédiction pour le développement des colonies d’abeilles dès le printemps.Tout comme le trèfle blanc, une de nos sauvageonnes les plus mellifères que les butineuses aiment visiter entre mai et octobre. Laissez donc le lierre courir sur vos murs et contre le tronc des arbres. Fleuri en tout début d’automne, son nectar est transformé en un miel vite consommé par les abeilles avant l’hiver. Si un ajonc épineux s’est ressemé au fond du jardin, gardez-le! Car dès le mois de février, ses fleurs jaunes offriront de belles quantités de pollen, source de protéines et d’oligoéléments.
• 2) Cultiver des fleurs à nectar.
Une petite langue de 2mm, située au bout de la trompe de l’abeille, aspire le nectar dans la corolle des fleurs.
Avec une nette préférence pour les simples. Car les fleurs doubles, au cœur dissimulé sous les pétales, s’avèrent bien plus difficiles à butiner. Qu’importe leur couleur puisque les abeilles n’en ont pas la vision. Alors, pour les attirer, plantez dans vos massifs ensoleillés des fleurs vivaces et nectarifères comme le népéta, l’agastache, le sédum, la verveine de Buenos Aires, la centaurée, la gaillarde, le rudbeckia, le coréopsis, le lychnis, la verge d’or et l’aster. Sans oublier l’incontournable lavande. Privilégiez aussi les rosiers, à fleurs simples et aux étamines saillantes, riches en pollen comme Dainty Bess, Euphrosine, Temple Bellsou le sarmenteux Mermaid.
Les abeilles récoltent le pollen sous forme de petites pelotes qu’elles transportent jusqu’à la ruche sur leurs pattes arrière. Plus il y a de pollen à disposition, plus la reinepond pour agrandir la colonie. Ce mois-ci, vous pourrez encore semer
dans une plate-bande des annuelles très colorées et amies des abeilles dont le clarkia, le souci, le godetia, le zinnia et la lavatère. Dans une rocaille sèche, le pavot de Californie, la scabieuse et la vipérine attireront les pollinisatrices. Et pour leur assurer tout l’été le couvert, pensez à semer, entre avril et juin, un mélange de fleurs nectarifères composé d’alysses, de gaillardes, de centaurées, de résédas et de coquelicots. Les abeilles, tout comme les papillons, se délecteront de votre mini-prairie fleurie.
• 3) Rendre son potager plus attractif.
Les fleurs de la courgette, du concombre, du melon, du potiron mais aussi celles de la tomate et du haricot sont systématiquement visitées par les abeilles. Elles y récoltent le pollen tout en assurant une parfaite pollinisation. Mais
pour renforcer l’attractivité de votre potager, misez sur les plantes aromatiques. Le thym, la sarriette et le romarin forment un trio gagnant. Les butineuses raffolent aussi de la menthe, du basilic, de l’hysopeo officinale, de la mélisse, de la camomille et de l’origan que vous pourrez même cultiver en jardinière sur votre balcon. La phacélie, engrais vert semé en avril, donnera des fleurs bleu lavande en début d’été. Des nuées d’abeilles et autres bourdons y trouveront leur bonheur.
Pour le plein été, pensez à semer dès maintenant la bourrache et le tournesol au sein du potager. Si une salade, un chou ou un oignon viennent à monter, ne les arrachez pas, laissez-les fleurir pour nourrir les abeilles domestiques ou sauvages.
• 4) Planter des essences utiles.
Certes l’acacia, le châtaignier ou encore le tilleul donnent d’excellents miels. Mais saviez-vous que le rhododendron, le tamaris et l’arbousier sont très appréciés des abeilles? Les chatons du noisetier et des saules au sortir de l’hiver, puis les fleurs du sophora et du savonnier sont de véritables sources de pollen. Les abeilles récoltent aussi un sirop sucré secrété par les pucerons des arbres. Elles le transforment en miellat riche en sucre et en acides aminés.
Mais ce sont les bourgeons du peuplier et la résine des pins que les butineuses récoltent puis transforment en propolis. Cette substance aux propriétés fongicides et bactéricides sert non seulement à remplir les rayons de la ruche mais aussi à colmater les arrivées d’air. Certaines espèces d’arbustes sont indispensables à la survie des abeilles. Alors, si vous plantez une nouvelle haie, pensez à des essences communes comme le troène, le seringat, l’éléagnus, le prunellier, le laurier-tin, le houx et le sureau. Enfin, laissez courir sur vos treillages la clématite, le chèvrefeuille et la glycine qui bourdonneront de vie.
• Une plante à éviter à tout prix.
L’Araujia Sericifera est une plante liane du Pérou très appréciée pour son feuillage persistant et sa floraison délicieusement parfumée. Évitez d’en planter chez vous car ses petites fleurs, rose tendre, sont de véritables pièges à insectes. Les abeilles qui les visitent se retrouvent capturées à l’intérieur de la fleur puis meurent d’épuisement.
Pour en savoir plus: "Planter des arbres pour les abeilles, l’api-foresterie de demain", d’Yves Darricau, éd. de Terran, 193p, 19€, tél. 05-61-94-36-33;
À lire aussi: Installer une ruche dans son jardin
Par Catherine Delvaux et Armelle Robert
Avec leur floraison généreuse tout l’été, et parfois même jusqu’aux gelées d’automne, les annuelles sont les reines de nos balcons. En voici 4 à essayer d’urgence.
Diascia.
Ne vous fiez pas à son air gracile : un godet suffit pour un pot de 20 cm de diamètre. Pour une floraison jusqu’à l’automne, offrez de l’engrais toutes les semaines. Taillez les tiges trop allongées au cours de l‘été
.Lobélia.
Distinguez les formes compactes, parfaites en jardinière, des retombantes (Pendula), idéales pour les suspensions. Déclinant tous les bleus, les roses et leblanc, les fleurettes offrent de la légèreté aux compositions.
Bidens.
Très apprécié pour sa belle floraison de couleur jaune d'or qui dure au delà de l'été, si les conditions sont favorables, le bidens (Bidens ferulifolia) est une plante vivace souvent cultivée en tant que plante annuelle. Elle est surtout cultivée pour ses jolies fleurs étoilées qui peuvent être une centaine sur un même pied. Celles-ci forment de larges touffes retombantes maintenues par de longues tiges ramifiées.
Bacopa.
Sa floraison abondante blanche, bleu clair ou rose pâle se renouvelle jusqu’aux gelées, et même tout l’hiver si vous le rentrez en véranda. Placez-le à mi-ombre et maintenez le substrat toujours frais.
Avec des arrosages réguliers et de l’engrais pour plantes fleuries, vos annuelles seront superbes tout l’été.
Par Marc Mennessier
AU JARDIN CE WEEK-END -
Il est encore temps de planter ce délicieux petit fruit rouge dont certaines variétés dites remontantes produisent jusqu’à la Toussaint.
Voici la marche à suivre......
Dans la catégorie des «petits fruits», la fraise tient incontestablement une place de choix dans le cœur et sur les papilles de tout un chacun. A fortiori quand on a le bonheur de pouvoir la cueillirsoi-même au jardin ou sur son balcon, certaines variétés grimpantes comme ‘Mount Everest’ ayant l’extrême obligeance de bien vouloir pousser en pot. Mais pour goûter ces délices exquis et en remplir barquettes et paniers, il faut procéder dès ce week-end aux plantations.
La saison étant déjà bien avancée, il est préférable d’opter pour des plants en godets qui démarreront plus vite que les «racines nues», réservés aux plantations de fin d’été ou d’automne, et vous offriront toutes les chances de vérifier ce vieux dicton: «À la Pentecôte, fraises on goûte. À la Trinité, fraises au panier».
La Pentecôte étant fêtée, cette année, dans 45 jours, il n’y a effectivement pas une minute à perdre!
Problème: quelle variété de fraisier choisir sachant qu’il en existe plus de 600? Plusieurs critères entrent en ligne de compte: la qualité gustative bien sûr, mais aussi la productivité, la résistance aux maladies et la saisonnalité. Certaines variétés ne fleurissent en effet qu’une seule fois dans l’année, au printemps, quand d’autres recommencent un nouveau cycle en été voire en automne. On dit de ces dernières qu’elles sont «remontantes» tandis que les premières sont «non remontantes», à l’instar des framboisiers et des rosiers dont le fraisier est botaniquement très proche (famille des Rosacées).
Les fraisiers ‘non remontants’ donnent dans l’ensemble des fruits de gros calibre et une récolte abondante mais limitée dans le temps, en mai et juin selon leur degré de précocité. Dans cette catégorie, les variétés ‘Gorella’,
‘Ciflorette’
‘Gariguette’
‘Magnum’
ou ‘Cigoulette’sont des valeurs sûres qui cochent à peu près toutes les cases. De leur côté les fraisiers remontants donnent des fruits plus petits mais une production étalée jusqu’aux gelées d’automne. ‘Généreuse des Combrailles’,
‘Mara des bois’,
‘Charlotte’
, ‘Maestro’ ou ‘Reine des Vallées’ sortent du lot (liste non exhaustive).
La bonne formule consiste à cultiver des variétés des deux catégories car elles sont complémentaires: le pic de production des non-remontantes à la fin du printemps permet de remplir paniers et pots de confitures tandis que la régularité des remontantes offre le plaisir de déguster de bonnes fraises jusqu’à la Toussaint. À noter que ‘Charlotte’ et ‘Mara des bois’ ont une saveur caractéristique de fraise de bois tandis que ‘Ciflorette’, ‘Cigoulette’, ‘Généreuse de Combrailles’, ‘Mara des bois’ et ‘Maestro’ offrent une bonne tolérance aux maladies.
La culture du fraisier est facile et gratifiante sous réserve de répondre à ses exigences: du soleil, un sol bien drainé, frais, riche et légèrement acide (pH de 6 à 6,5). Commencez par ameublir la terre sur une bonne profondeur (30 à 40 cm) pour faciliter la pénétration et l’ancrage des racines, puis incorporez du compost mûr et un engrais spécial fraisier riche en phosphore et en potassium pour favoriser la floraison et la maturation des fruits.
Si votre sol est lourd et argileux, confectionnez une butte plate d’une vingtaine de centimètres de haut pour éviter la stagnation de l’eau préjudiciable aux racines.
Selon les variétés, les fraisiers doivent être séparés de 30 à 40 cm sur le rang avec un espacement de 40 à 50 cm entre deux rangs. Mais avant de procéder à la plantation, il est recommandé de couvrir la planche d’un film plastique opaque de quarante microns d’épaisseur ou d’un tissu de paillage dans lequel vous pratiquerez une incision en croix à l’emplacement présumé de chaque plant. L’avantage est triple: l’évaporation et donc les pertes en eau seront réduites, les «mauvaises» herbes ne pousseront pas ou malet les fruits ne seront pas souillés par la terre lors des fortes pluies. Vous pouvez aussi planter sur terre nue à condition de couvrir le sol, juste après, avec de la paille de céréales, de lin ou de chanvre.
Sachez qu’une fraiseraie ne dure que trois ans au maximum. Si les variétés choisies vous ont donné satisfaction, vous avez la possibilité de récupérer, la dernière année, les plants qui poussent au bout des stolons afin de la renouveler à peu de frais. Enfin gardez à l’esprit que la production de vos fraisiers sera à son maximum l’année qui suit la plantation. Le jardinage est et restera toujours une affaire de patience.
Vos rendez-vous «jardin» à ne (surtout) pas manquer:
• 27-28 avril: Portes ouvertes aux pépinières de Kerfandol, spécialisées dans les plantes de terre de bruyère, Locuon, Ploërdut (Morbihan).
• 27 avril: conférences «Du jardin à la table et de la table au jardin» et «De l’Allemagne à l’Italie: voyage aux pays des théâtres de
verdure», à partir de 15 h, Château de Bénouville (Seine-Maritime).
• Jusqu’au 28 avril: «Rêves de Méditerranée», 2e édition du Festival des Jardins de la Côte d’Azur, avec concours de
créations paysagères éphémères sur différents sites des Alpes-Maritimes.
• Jusqu’au 2 mai: «Narcisses en scène», Jardin de Berchigranges, Granges-sur-Vologne (Vosges).
• 4-5 mai: 25e fête des plantes et de l’art de vivre au jardin, château de La Roche-Guyon (Val-d’Oise).
• 4-5 mai: 10e Fête des roses et des plantes, Villa et jardins Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes).
• 4-5 mai: 16e fête des jardins des Côtes-d’Armor, Domaine départemental de La Roche-Jagu, Ploëzal (Côtes d’Armor).
• Jusqu’au 7 mai: Exposition «Au jardin des plantes de la Bible, botanique, symboles et usages», SNHF, 84 rue de Grenelle, Paris 7e.
• Du 11 mai au 6 octobre: Exposition «Arte Botanica» réalisée par 15 artistes, dont Rebecca Louis Law, Domaine départemental de La Roche-Jagu, Ploëzal (Côtes d’Armor).
• 17, 18 et 19 mai: Journées des plantes de Chantilly, sur le thème des «plantes sans-souci, les vraies alliées des jardiniers», Domaine de Chantilly (Oise).
• Du 18 mai au 13 octobre: Exposition de sculptures «D’après nature» de Marc Didou, domaine de Trevarez, Saint-Goazec, (Finistère).
• 24 mai: Colloque scientifique «Plantes et côte d’Azur, le carnaval des sens» organisé par la SNHF, parc Phœnix, Nice (Alpes-Maritimes).
• 25-26 mai: 32e Journées doullennaises des jardins d’agrément sur le thème «Les femmes et les plantes», Citadelle de Doullens (Somme).
• Jusqu’au 28 mai: Participez au concours «Jardiner Autrement, faites part de vos pratiques» en vous inscrivant ici.
• Jusqu’au 31 mai: 5e concours photos épidémiosurveillance 2019, organisé par la SNHF sur le thème «Toiles, cocons et filaments». Remise des prix le 14 juin.
• Jusqu’au 30 juin: Adressez votre candidature au Concours national des jardins potagers 2019 en cliquant ici.
• Jusqu’au 8 septembre: Exposition «Jardins, joies du Val d’Oise», Maison du Docteur Gachet, Auvers-sur-Oise (Val d’Oise).
• Jusqu’au 15 octobre: Exposition de 60 sculptures de Pierre Treilhes dans les Jardins d’Eyrignac (Dordogne).
• Jusqu’au 3 novembre: 28e édition du festival international des jardins sur le thème des «Jardins de paradis», Domaine de Chaumont-sur-Loire, (Loir-et-Cher).
La rédaction vous conseille.
Posez toutes vos questions sur le nouveau forum jardin du Figaro
Peut-on donner de la cendre de bois aux fraisiers?
FICHE PLANTE - Tout savoir sur la culture du fraisier
VIDEO: Histoire de plantes: le fraisier blanc du capitaine Frézier
HORTIQUID - Peut-on donner de la cendre de bois aux fraisiers?
Par Hélène Thomas.
Les sables et les marais des Landes ne sont pas réputés pour leur fertilité. C’est pourtant sur ces terres que Jacqueline et Michel ont aménagé un jardin de roses et de vivaces tel qu’ils en rêvaient.
Dès l’entrée, la courbe du chemin, la rondeur des massifs, la douceur des roses, des pivoines et des pavots donnent le ton, évoquant le style anglais.
VIDEO : comment planter un rosier en conteneur
Une affaire de couple.
Ce jardin est né de la rencontre de deux passionnés, Michel et Jacqueline. À défaut de conditions idéales, ce jardin a offert au couplel’espace nécessaire à l’exercice de leur passion. En bon technicien, Michel l’avait déjà bien amélioré au moment de la construction de la maison en surélevant le terrain, afin qu’il ne subisse pas les remontéesd’eau de la nappe superficielle : il avait prévu par ailleurs un forage à 20 m pour alimenter en permanence différents points d’eau, cachés ou apparents (fontaines et abreuvoirs).
À l’ombre d’arbres rares (Styrax, Davidia involucrata...) qui apprécient l’acidité du sol, les feuillages pourpres (érable du Japon au centre) et or (heuchère ‘Caramel’, hostas et lierres panachés...) profitent de la fraîcheur à proximité du bassin.
Tous les rêves sont permis.
Le couple put ainsi prétendre aux érables du Japon, styrax, arbres aux mouchoirs et autres essences dont ils avaient rêvé en visitant de beaux jardins. « Le principal problème fut de se débarrasser des vieilles haies de lauriers et thuyas : l’arrachage des souches fut un vrai combat ! », se souvient Jacqueline. Point positif de ce chantier ? Les trous béants ont été comblés avec de la matière organique, un bon principe encore mis en pratique à chaque nouvelle plantation d’arbustes ou de rosiers : « On ouvre un trou suffisant (60 x 60 cm) avec au fond une couche de matière organique (10 cm d’épaisseur) qu’on isole des racines par de la terre de jardin enrichie de compost, corne et engrais à libération lente », expliquent nos jardiniers. Le résultat est beau comme un jardin anglais, suffisamment touffu pour s’égarer dans les fines allées de gazon, incroyablement fleuri en mai-juin, et encore bien coloré de l’été à l’automne.
Pergolas de fer et pergolas de bois cassent les perspectives des chemins qui circulent autour de la maison. Sur cette pergola qui sépare le jardin côté rue de l’arrière de la maison, la rose ’Pierre de Ronsard’ grimpe en compagnie de la petite clématite ‘Princesse Diana’ et de ‘Jean Paul II’ à plus grandes fleurs. Le rosier ‘Violette’ démarre à peine, alors que, derrière, ‘Sally Holmes’ est déjàtout blanc.
Au bonheur des grimpantes.
À l’entrée, sous un vieux prunier pourpre, le chemin se partage, large à droite pour accéder au garage, et sinueux vers le bassin.
L’allée carrossable est bordée de six niches peu profondes séparées par des haies, chacune présentant un thème de couleur : « Nous avons voulu gommer les défauts par la magie des plantes, d’où le tracé labyrinthique, qui compense l’absence de vue et de reliefs, et l’abondance des grimpantes, qui cache la banalité des façades », souligne Jacqueline qui a toujours une nouvelle idée de décor : deux rosiers tiges près de la cabane à outil, un oiseau pour la mare, une terre cuite dans les feuillages...
Devant le séjour côté rue, un petit bassin fleuri d’arums, de pontédéries, sagittaires et nymphéas, avec un pommier miniature ‘Croquella’ sur la terrasse.
Les plantes préférées de Michel et Jacqueline. .
Le frémontodendron de Californie (Fremontodendron californicum) se plaît sur les côtes landaises où il bénéficie du bon dosage de soleil et de brume ; à l’abri du gel sur la terrasse sud, il fleurit dèsavril et pendant longtemps.
La clématite ‘Proteus’, qui grimpe sur la clôture, a des fleurs doubles en mai-juin, simples en septembre ; le ton de sa couleur mauve est plus froid que celui des fleurs voisines : vitex aux épis floraux bleu-violet foncé, sauges, géraniums vivaces ‘Rozane’.
‘Opaline’ et ‘Westerland’ allient les teintes saumonées et orangées. Ces rosiers de bonne vigueur, qui assurent l’accueil près de l’entrée, sont associés à la coquelourde des jardins (Lychnis coronaria), à fleurs rose magenta, qui se ressème seule en terre drainante.
Les repère:
Lieu : Saint-Paul-en-Born, dans les Landes, près de Mimizan à moins de 10 km de l’océan.
Surface : 1 200 m2, y compris la maison, dans un environnement pavillonnaire.
Sol : sable des Landes (acide) sur croûte imperméable (alios). Ces conditions très mauvaises ont été modifiées dès le départ par surélévation du jardin avec des apports de terre argileuse, additionnée des boues de la station d’épuration et enrichie régulièrement de compost en grande quantité et de corne broyée.
Entretien : il est réparti sur l’année, même si la période du printemps est plus dense et occupe une grande partie des loisirs du couple (Michel est un retraité très actif, Jacqueline est en activité).
Contact : tél. 05 58 07 49 14. Visites gratuites occasionnelles sur rendez-vous.
Par Dorothée Bécart
La rose, reine de nos jardins, refleurit au printemps : l’occasion de découvrir ses innombrables variétés dans les plus belles roseraies de France.
Vue de l'une des roseraies du Parc de la Tête d'Or.
Lyon et sa région, une passion ancienne pour les rosiersEn 2015, Lyon accueillait le festival mondial des roses. La capitale des Gaules célèbrait ainsi une fleur profondément ancrée dans son histoire. En effet, au XIXe siècle, Lyon concentrait 15 % de la production mondiale de roses ; 70 % des obtentions annuelles étaient le fait de roseraies lyonnaises.
Aujourd'hui, ce sont près de 30 000 roses qui se laissent admirer dans les roseraies et les jardins lyonnais.
Découvrez notamment les roserais du Parc de la tête d'Or à Lyon.
1. Rose 'Baron J. B. Gonella' obtenue par Guillot Père en 1859
2. Rosa 'Lucens Erecta'
3. Rose 'Loulou de Cacharel' obtenue par Dorieux
4. Rose 'Adrien Mercier'
5. Roseraie du jardin botanique
Les jardins de Bionnay (Rhône).
1. Le gazebo chatouillé par les rosiers grimpants
2. et 3. Jardins de roses inspirés par les chambres vertes des jardins anglais
4. Près de 300 variétés de roses se laissent admirer au sein de huit jardins thématiques
Au cœur des 5 hectares des Jardins de Bionnay, la rose tient une place particulière : huit petits jardins thématiques aménagés à la façondes "chambres vertes" des jardins anglais lui sont dédiés. On peut y admirer près de 300 variétés de roses anciennes et modernes qui côtoient clématites, lys ou pavots... un vrai régal pour les sens, à quelques encâblures de Lyon !
Les jardins de Bionnay
sont ouverts du 01 mai au 30 juin
Le jeudi-vendredi-samedi-dimanche de 14 h 30 à 18 h 30
Entrée gratuite pour les moins de 12 ans, 7,50 € pour les adultes et les plus de 12 ans.
Les jardins de Roquelin (Loiret).
Le jardin de roses à l'anglaise à Roquelin
Cadre rêvé pour une escapade romantique, les jardins de Roquelin célèbrent la fleur qui dit le mieux les sentiments amoureux : la rose, fleur-vedette de sa roseraie à l'anglaise. 'Aimable amie', 'Guirlande d'amour' ou 'Cuisses de nymphe' : les noms des rosiers sont au diapason de l'atmosphère délicieusement surannée des lieux... Bonus :les fleurs et les plantes du jardin peuvent, en majorité, être achetéesou commandées dans la pépinière attenante.
Les jardins de Roquelin
Ouverts du 29 avril au 8 octobre 2017 de 10h à 18h, sauf le mardi.
6€ par personne. Gratuit pour les moins de 18 ans.
Festival des roses de Chédigny (Indre-et-Loire).
1. et 2. Un village entièrement consacré à la rose.
Au printemps, Chédigny, village-jardin, croule littéralement sous les roses, que l'on peut découvrir lors des balades florales organisées régulièrement (les deuxièmes vendredis du mois à partir d'avril) ou à l'occasion du Festival des Roses organisé par l'association Roses de Chédigny.
Expositions, conférences, ateliers se succéderont pendant deux jours, avec la complicité de 60 exposants (rosiéristes, pépiniéristes, artisans, acteurs associatifs...).
Journées de la Rose à l'Abbaye de Chaalis (Oise).
Une fête organisée chaque année à l'apogée de la floraison des roses de Chaalis.
A l'Abbaye de Chaalis, les roses s'ébattent sur près de 3500 m2.
Un héritage de Nélie Jacquemart-André, dernière propriétaire des lieux.Chaque année, à l'apogée de leur floraison, trois jours leur sont consacrés, pendant lesquels horticulteurs, pépiniéristes et autres artisans se retrouvent dans ce cadre exceptionnel. Au programme cette année, une thématique gourmande, "Saveurs de roses" et un parrain de choix, le pâtissier Pierre Hermé.
De quoi satisfaire les yeux... et les papilles !
Journées de la Rose à l'Abbaye de Chaalis
Les 7, 8 et 9 juin 2019
8 € achat adulte en ligne, 9 € achat adulte sur place
Gratuit pour les moins de 12 ans
Roseraie du Parc de Bagatelle (Paris).
L'une des plus importantes collections en France.
On ne présente plus la roseraie du parc de Bagatelle, à Paris, et ses 10000 fleurs issues de 1200 espèces différentes. Un "must" à ne surtoutpas manquer.
Parc de Bagatelle
Durant le printemps et l’été, de fin mars (changement d’heure) à fin septembre, le parc est ouvert de 9 h 30 à 20 h. En mars ou octobre, la fermeture est anticipée à 18 h 30, et à 17 h les mois d’hiver.
Fête des jardiniers au Château de Lude (Sarthe).
1. Le château de Lude, bordé de toutes parts par les roses
2. Rosier 'Plaisanterie'
3. Rosier 'Clair Matin'
Les jardins du Château de Lude comportent une superbe roseraie consacrée aux roses chinoises, aux roses thé et hybrides de thé. La fête des jardiniers organisée début juin est une occasion de les découvrir, en même temps que les plantes de collections présentées par la soixantaine d'exposants.
Fête des jardiniers au Château de Lude
Le premier week-end de juin. Le samedi, remise du Prix littéraire P.J. Redouté.
8 € par adulte - Entrée gratuite pour les moins de 18 ans
Roseraie du Château de Mesnil-Geoffroy (Seine-Maritime).
La roseraie privée la plus importante en Normandie.
2900 rosiers issus de 2000 variétés différentes sont à découvrir dans le parc du Château de Mesnil-Geoffroy, un véritable "bouquet de roses" entretenu avec passion par les propriétaires des lieux, le prince et la princesse Kayali.
Château et jardins du Mesnil-Geoffroy Du 1er mai au 30 septembre de 14h à 18h00
Autour de la rose aux Jardins de Valloires (Somme).
La roseraie de Valloires comprend 200 variétés locales, certaines anciennes et rares, dont la Rose de Picardie (à droite.)
Cette année, la rose est à la fête dans les jardins de Valloires. Le 6 juin, dans le cadre de Rendez-vous aux jardins , la rose "Séduction picarde", création de l'obtenteur Dominique Massad,sera baptisée ; et début juillet, les coquettes roses du jardin de Valloires seront fêtées dignement (ateliers, exposants, visites...).
Les jardins de Valloires
Du 1er mai au 30 septembre de 10h à 19h
Adulte : 9,50€
Enfant : 5,50 €
Journée "Autour de la rose" le 2 juillet 2017. Entrée : 5€ pour tous
Fête des roses à la Roseraie de Saverne (Bas-Rhin).
La roseraie de Saverne, avec 8500 plants de rosiers issus de 550 variétés, est la deuxième roseraie de France.
C'est l'une des plus importantes et des plus anciennes roseraies de France : la roseraie de Saverne, créée en 1898, est un écrin de choix pour les roses, avec ses nombreuses animations (cours de greffe, cours de taille) organisées tout au long de l'année. Le 21 juin, elles auront même le droit à leur fête. Au programme : repas et concerts.
Fête des roses à Saverne
Le 16 juin
Entrée : 2,50€ - Gratuite pour les moins de 16 ans.
Roseraie ouverte du samedi 18 mai au dimanche 1er septembre 2019 : de 10h à 19h
du lundi 2 septembre au dimanche 29 septembre 2019 : de 14h à 18h