Fleurs , Fruits , Légumes , Jardins ,Déco......

Par Victoria il y a 7 années 6 mois
14/04/2019 - 18:18


Fête des plantes de printemps à Saint Jean de Beauregard où de nombreux pépiniéristes viennent présenter leur production. Fleurs, arbustes, rosiers ou accessoires de jardinage, tout est là.
C’est l’occasion de fleurir votre balcon, terrasse ou jardin.
Pour les gourmands, on y trouve toutes sortes d’aromates pour parfumer les plats mais aussi de jeunes pousses de legumes .

Les fleurs ont la part belles.



Il ne faut pas non plus oublier les habitants du jardin avec un abri à insectes ou un abri pour les oiseaux.
A Saint Jean de Beauregard, il faut aussi visiter le potager du domaine qui permettait à l’époque aux personnes du château de vivre en autarcie.
Le potager fleuri, classé Monument Historique et Jardin Remarquable, sort doucement de son sommeil hivernal.
(Essonne)  - église du château
Le début de la construction du château date de 1612 , sur la demande de François Dupoux, conseiller du Roi.

Un nouveau château est alors construit à la place des ruines de Montfaucon qui faisait face à l'ancien château de Montlhéry .
Le nouveau seigneur des lieux demande à Louis XIII 
la substitution du nom de Montfaucon, de sinistre renommée, en Beauregard.

Le roi ordonne le changement de nom du lieu de Saint-Jean-de-Monfaucon en Saint-Jean-de-Beauregard.

François Garnier, écuyer, se rend acquéreur du domaine en 1638 .

Ensuite, le domaine passe dans les mains de :
- Charles Doullet de Neufville,
- puis de Gabriel de Mehertin de Saint Pierre,
- puis en 1669  d'un conseiller du Roi, Pierre de La Mouche.
- Cent ans plus tard le château est vendu à Laurent Charron, Receveur général des Domaines et Forêts de la Géréralité de Paris (1678-1751).
- Françoise Matagon, sa veuve, reste seule maîtresse du domaine.
Habitant à Paris , elle en fait sa maison de campagne.
Elle décède en  1768  et son fils unique, Laurent Charron (bapt. 1706) décède à son tour l'année suivante.
- Le château et domaine revient à la troisième fille de ce dernier,
Françoise-Mélanie Charron, épouse de Victor-Amédée d'Auberjon, comte de Murinais, brigadier, maréchal de camp, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis.
Le parc évolue timidement alors vers la mode anglaise.
- Le château est légué en 1886 à M. Quatresolz de Marolles,
- puis en 1879 le comte puis duc de Caraman achète le domaine.

Les propriétaires actuels font partie de la famille de Caraman.

Le nom de "Beauregard" provient, selon la coutume, du point vu des terrasses du château,
sur la vallée de la Salmouille, le panorama étant le plus beau donné à son regard pour le premier occupant.


Le château fut inscrit au titre des Monuments Historiques le 28 octobre 1926  ,
le domaine dans son ensemble a finalement été classé le 5 juillet 1993
.





Le bâtiment principal, en grès clair, est une construction classique du XVIIe siècle, sur 3 niveaux.

Il est bordé par des communs, disposant d'un pigeonnier et d'une orangerie .
 

La perspective du parc, depuis les terrasses, ainsi que les alentours proches du château, sont composés d'un jardin dit à la française.

Le potager fleuri avec son bassin central et ses 16 carrés vu d'avion

 Attenant aux communs,
le domaine dispose d'un jardin potager 
(encore utilisé de nos jours, pour des légumes rares, lors des journées des plantes).

Le reste du domaine est une composition à l'anglaise,
partie dans laquelle se situe une chapelle, en meulière et une glacière.


Le DOMAINE  de Saint-Jean-de-Beauregard est labellisé « JARDIN  REMARQUABLE »





C'est là que se retrouvent les passionnés de jardins, horticulteurs et producteurs, éclairés et amateurs, amoureux de chlorophylle, tout le monde file là, tout près de Paris



Les plantes introuvables  seront là ( sur le stand du "trouve plante" !).
et  des fleurs sublimes et qu'on ne trouve nulle part ailleurs.



Les exposants, plus de 200, viennent de toute l'Europe avec leurs plantes et on découvre des merveilles.

A Saint Jean, plusieurs buvettes et petits restaurants vous accueillent pour faire une pause et savourer le moment...

Et 
les dépendances, dans lesquelles des artisans de choix se sont installés.

On y trouve des plantes, des collections de succulentes, des chapeaux, des éléments de déco en lin,
des porte couteaux en porcelaine blanche , de jolis objets en zinc, des cloches en verre,

il y a une brocante de jardinage, des créateurs apportent des tuteurs improbables , des pots, des arches, et aussi de grands formats comme
des serres aux allures victoriennes, des salons de jardin, du matériel de coupe d'arbres......





Et un producteur de figuiers,
plein de stands de vivaces , 
des collections d'aromatiques, de tomates, de menthes, de légumes....



Les conférences sont à l'étage au dessus des écuries.

Pivoines


  







Fête des plantes d'automne


Clematis macropetala 'Octopus',
prix de la presse de la Fête des Plantes de Saint-Jean de Beauregard

La floraison ne passe pas inaperçue avec les grandes fleurs ébouriffées aux pétales effilés d’un violet lumineux, avec un gros bouquet d’étamines crème au coeur. Les fleurs de 4 à 5 cm de diamètre s’épanouissent en avril et mai, plus ou moins tôt selon les conditions météorologiques.
Cette plante grimpante garde des proportions modestes, ses tiges ne dépassant pas 2 à 3 de hauteur.

Vous pouvez la cultiver dans un grand bac, les tiges au soleil et la base de la plante à l’ombre comme pour les autres clématites. Elle est parfaitement rustique.







Hellébores, plantes vivaces parfaitement rustiques qui fleurissent au cœur de l’hiver ? Autrefois blanches ou pourpres, les hellébores se prêtent à de nombreuses hybridations. Elles se déclinent aujourd’hui en une vaste palette de couleurs, du presque noir ou ardoise au jaune ou abricot, et leurs fleurs séduisent par leur grande diversité de formes :
doubles, à collerette ou coeur d’anémone, « picotee » ou « guttatus ».
Thierry Delabroye est un des plus talentueux hybrideurs d’hellébores aujourd’hui et il en parle avec passion.




14/04/2019 - 17:12
Merci Dan37 magnifique ce diapo 
14/04/2019 - 16:28
Ce n'est plus la saison du mimosa,mais si le parfum pouvait traverser l'écran ceserait génial.
13/04/2019 - 01:26
Merci Violetta
12/04/2019 - 08:53
10/04/2019 - 22:43




 
Ce commentaire a été modifié le 10/04/2019 à 22:46
10/04/2019 - 08:11
Géranium...Entretien, Rempotage & Bouturage.

Par B&G Médias - Intégration Céline Costantini

Le géranium reste l'une des stars de nos balcons et terrasses en été. Voici les conseils de la rédaction pour les entretenir, les rempoter au bon moment et les bouturer dans les règles de l'art.
La culture du géranium n'est pas bien compliquée. En suivant nos astuces, vous pourrez avoir de beaux géraniums...
Plusieurs mois d'affilée et même les multiplier sans soucis ; en procédant en étévous êtes certains d'obtenir de bons résultats.
A vous les beaux géraniums rouges, roses, blancs... Et noubliez pas l'engrais


Bien qu'ils soient cultivés depuis 400 ans, les géraniums ne voient plus rouge grâce à de nouvelles couleurs et de nouvelles formes.
Des feuilles aux motifs élégants, une floribondité à toute épreuve ou encore des pétales jouant les transformistes...
Le Monde Des Pélargoniums A Bien Changé...
 

Les besoins de ces plantes sont les mêmes car leur lointaine origine de région aride (l'Afrique du Sud) se ressent dans leur tempérament.
Respecter leur cycle est la clé pour en profiter de longues années et les voir en fleur toute l'année pour certains.
Ils restent toutefois sensibles au gel et doivent être abrités durant l'hiver.

Rempoter Les Géraniums.

La culture en pots des géraniums est plus simple qu’en pleine terre, d’autant plus qu’il sera plus facile de les protéger en hiver.
Et pour qu’ils vivent longtemps, offrez-leur un nouveau contenant, plus grand, au moins tous les deux ans.
Commencez par retirer les vieilles feuilles, les fleurs ouvertes ainsi qu’une partie du feuillage, pour soulager la plante, surtout si elle est grande.
L’astuce : taillez-le en même temps et bouturez les tiges coupées.


Geranium Vivaces .

Sortez le sujet de son pot en le tenant assez fermement pour ne pas casser les branches, car elles sont fragiles. 
L’astuce : tapotez le fond du pot contre le rebord d’une table pour soulever la motte plus facilement.

Déposez une couche de billes d’argile au fond du nouveau pot pour améliorer le drainage, point clé de la durabilité d’un pélargonium. 
L’astuce : employez du sable sur 2 cm, à défaut de billes d’argile.
Démêlez la motte de façon à retirer une partie du vieux terreau, en particulier
sur le dessus. Libérez les racines si la motte est très compacte. 

L’astuce : défaites la motte sur une moitié seulement.



Déposez une couche de terreau dans le nouveau pot, suffisamment pour que le haut de la motte se retrouve à 3 cm sous le rebord.

L’astuce : gardez de fines racines entières pour une reprise plus rapide.
Placez le sujet dans son nouveau pot et vérifiez que vous avez mis assez de terreau. Ajoutez-en ou retirez-en si la motte est mal positionnée. 
L’astuce : calez la motte avec du polystyrène pour bien le centrer.
Remplissez l’espace entre le bord du pot et la motte en glissant du terreau, en prenant soin de ne pas arracher les petites racines au passage.
L’astuce : « noyez » la motte avec du terreau tamisé pour gagner du temps.

Vérifiez que le sujet reste bien centré dans son pot : évitez que la motte ne s’écrase contre le bord à l’opposé de l’endroit où vous apportez du terreau. 
L’astuce : calez le sujet avec un tuteur s’il a tendance à pencher. 
Achevez le remplissage en tassant avec les doigts pour faire rentrer leterreau entre les racines et le pot. Tapotez le pot au besoin. 
L’astuce : arrosez et attendez que le terreau se soit tassé avant d’en ajouter.
Laissez ensuite votre géranium s’installer dans son nouveau logis pendant quelques jours, sans apporter d’engrais mais en arrosant régulièrement. 
L’astuce : placez-le à la mi-ombre pendant deux semaines.

Bouturer Les Géraniums.
En vous y prenant en plein été, difficile, sinon impossible, de ne pas réussir le bouturage des pélargoniums.
C’est le meilleur moyen de les multiplier et de garder des plantes vigoureuses, car rajeunies, en trois semaines environ.

Coupez des extrémités de tiges longues de 15 cm environ. Choisissez de préférence des pousses vigoureuses. Sectionnez-les très nettement, au cutter par exemple. 
L’astuce : coupez à 5 mm sous une feuille.

Retirez les feuilles de la base avec un soin particulier, la moindre blessure pouvant faire pourrir la bouture.
L’astuce : coupez les repousses qui seseraient formées à l’aisselle des feuilles, s’il y en a.

Continuez à retirer les feuilles en les coupant très court au niveau du pétiole, en partant de la base vers le haut, sans les retirer toutes. 
L’astuce : n’arrachez jamais les feuilles, coupez-les toujours.


Retirez les stipules, ces petites excroissances qui flanquent la base de chaquefeuille. Elles peuvent favoriser la pourriture de la bouture. 
L’astuce : si les stipules résistent, n’insistez pas et laissez-les.Retirez enfin les boutons en formation, y compris les plus petits, en laissant intacts le bourgeon et les feuilles les plus jeunes. 
L’astuce : employez des ciseaux à bec fin, voire une pince à épiler !
Laissez ressuyer la bouture pendant quelques heures, juste le temps que la base s’assèche.

Mais Ne Laissez Pas Flétrir La Tige !
L’astuce : trempez la base dans de la poudre d’hormone de bouturage.

Préparez un terreau de bouturage à base de substrat du commerce. Tamisez-le s’ilcomporte de longues fibres, avec un tamis à mailles de 5 mm. 
L’astuce : ajoutez 25 % de sable pour un meilleur drainage.

Remplissez-en des pots en matière plastique, de préférence...Préformez un trou au centre avec une baguette de bois ou un crayon.
 L’astuce : prenez toujours un pot un peu plus haut que la bouture.
Enfoncez délicatement la bouture dans le trou préformé, sans trop insister et sans tasser. 

L’astuce : remplissez le pot au tiers seulement, placez la bouture, puis terminez de remplir le pot.
Arrosez en pluie, puis gardez le pot au chaud (20 °C)...Mais pas en atmosphère confinée, et à la pleine lumière...
L’astuce : tremper le pot par-dessous pendant une heure si le terreau est un peu sec.

Traiter Maladies & Parasites.
Les pélargoniums sont costauds, mais ils sont parfois victimes de petits malheurs, comme toutes les plantes !

Problème N°1...Les Pucerons - Solution...Le Savon Noir.

On ne présente plus ces petits insectes verts ou noirs qui déforment les jeunes pousses. Leur danger potentiel vient surtout du fait qu’en affaiblissant les plantes, ils les rendent plus sensibles aux virus qu’ils transmettent.
Le traitement : pulvérisation d’eau additionnée de savon noir (une cuillère à soupe dans ½ l d’eau chaude), une fois tous les deux jours jusqu’à la disparition complète des indésirables.
Le produit : il est traditionnellement obtenu à partir d’un mélange d’huile d’olive et de potasse.

Grâce à sa viscosité, le savon noir asphyxie les parasites par simple contact en bouchant leurs pores respiratoires.
Outre les pucerons, il est efficace sur les acariens, les aleurodes, les cochenilles, les psylles et les thrips.

Problème N°2...La Pourriture Grise - Solution...La Bouillie Bordelaise.
Botrytis cinerea est un vilain champignon qui se complaît dans la chaleur (25 °C) et l’humidité. Les feuilles et les tiges brunissent, les boutons à fleurs se dessèchent et un feutrage gris apparaît.
Le traitement : appliquez une pulvérisation de bouillie bordelaise après un épisode de pluie.
Aérez l’intérieur des plantes en supprimant des feuilles.
Le produit : c’est un mélange d’eau, de sulfate de cuivre et de chaux éteinte, qui forme une bouillie bleue.
Le cuivre inhibe la germination des spores de champignons pathogènes.
Algicide, fongicide, bactéricide, la bouillie bordelaise est autorisée en bio, mais dans des quantités limitées.

Notez qu’elle existe en version non colorée, plus discrète.

Problème N°3...La Rouille - Solution... Le Purin De Prêle.
Encore un affreux champignon, au nom impossible, Puccinia pelargonii-zonalis. Des taches jaunâtres apparaissent sur le dessus des feuilles les plus anciennes.
Puis, au revers, des pustules de couleur rouille se développent, organisées en anneaux concentriques simples ou doubles.
Le traitement : la rouille se développant lorsqu’il y a de l’eau sur les feuilles, évitez de mouiller le feuillage en arrosant.
Le purin de prêle, riche en silicium, renforce la résistance des plantes. Traitez une fois par semaine, le matin, pour bien faire sécher les plantes ensuite.
Le produit : l’extrait fermenté (alias purin) de prêle est un fongicide naturel contre le mildiou, la rouille, la cloque, la moniliose, la tavelure…

On ne trouve pas des prêles partout et fort heureusement...On peut acheter en jardinerie le produit tout prêt, à diluer.

Problème N°4...Les Aleurodes - La Solution...Le Purin De Fougère.
De minuscules mouches blanches qui s’envolent dès que l’on effleure les branches et qui se reposent immédiatement… pas de doute, ce sont des aleurodes.
Ces insectes piqueurs suceurs affaiblissent les plantes et, surtout, ils se propagent à toutes les autres plantes dont les tomates, les haricots, les fuchsias…
Le traitement : pulvérisez sur et sous les feuilles une solution de 20 % de purin, 5 % de vinaigre blanc et une cuillerée à café de savon noir. Renouvelez tousles trois jours jusqu’à disparition.

Le produit : les fougères sont communes… mais trouver du purin de fougère en jardinerie n’est pas si facile.
Mieux vaut le faire soi-même (voir recette ci-dessous)
Comment Préparer Un Extrait De Plante.
Mettez 1 kg de la plante choisie (fougère, prêle, ortie…) dans 10 l d’eau de pluie.
Posez sur le seau un voile à mailles fines (pour que les insectes n’y pondent pas).
Laissez macérer 3 à 4 jours à 18 °C.
Filtrez, puis utilisez en diluant à 20 % dans de l’eau.


08/04/2019 - 16:53
Semis : nos conseils pour les réussir à coup sûr !
Par Catherine Delvaux

Pour un jardinier amateur, faire ses semis est une vraie étape « initiatique ». Voici toutce qu’il faut savoir pour passer « chef semeur » avec succès… Récolte des graines, stockage des graines au sec avant de démarrer les semis.
Choix des bons contenants et du terreau adapté au semis. Une fois les graines en terre, protéger les semis, les arroser et les exposer à la bonne lumière pour obtenir des plants vigoureux. Autant de techniques faciles à mettre en œuvre pour des semis réussis et des plantes vigoureuses.



Planifiez vos semis.

Avant tout, faites un planing pour vos semis : Planifier est un art ! Il faut penser, anticiper... et tout noter. C’est l’assurance de ne pas
gâcher de semences, d’utiliser au mieux l’espace et de bien gérer son temps. Cela évite aussi d’avoir à recommencer le travail. Donc munissez-vous d’un calepin et d’un crayon. Puis dressez l’inventaire : surface dont vous disposez, ensoleillement, votre temps disponible, vos besoins et/ou envies. Enfin, dessinez un plan du potager ou du massif sur la saison.
Pour aller plus loin : légumes, fleurs, graines… Quel que soit ce que vous souhaitez planter, vous trouverez vos réponses en consultant notre rubrique dédiée aux semis !

Stockez au sec,



Bien conserver ses graines est l’assurance de semis réussis. Elles doivent totalement sécher à l’abri de la lumière. La température idéale de conservation est proche de 5 °C. Le bas du réfrigérateur est parfait. Vous pouvez aussi congeler le surplus de graines. Avant de les utiliser, décongelez- les sur 24 heures (d’abord au réfrigérateur, puis dans une pièce froide) et semez-les
immédiatement.

Semez avec précision.



Les graines doivent être suffisamment espacées, d’au moins 1 cm au départ. Par la suite, l’éclaircissage en sera facilité et les plantes pousseront mieux. Les grosses graines sont enterrées d’une à deux fois leur épaisseur. Les plus fines reposent directement sur le terreau. Pour toutes celles qui sont très fines (persil), le semoir s’impose.
Vous pouvez même semer les plus petites (pavot) en les mélangeant à du sable fin, pour mieux les répartir.
Pourquoi semer soi-même ?
Pour des raisons très pragmatiques. Nombre de fleurs, légumes et aromatiquesne sont pas disponibles en plants : pour cultiver des carottes, betteraves, petits pois, pois de senteur, il faut faire ses semis.
D’autre part, le semis offre la garantie de substantielles économies. En effet, à partir de semences, une excellente laitue peut revenir à 5 centimes et le kilo de haricots à 60 centimes.

Couvrez avec du papier journal pour maintenir l'humidité.



Au départ, pour arroser sans perturber la fragile répartition des graines, la meilleure méthode est de recouvrir le substrat d’une feuille de papier journal humide. L’eau percolera à travers sans rien déranger. De plus, le papier conservera la chaleur et l’humidité,ainsi la levée sera plus homogène. Cette méthode réussit assez bien avec les graines de persil, toujours capricieuses. On peut remplacer le papier par un tissu un peu épais.

En pot, tassez la terre...mais laissez de l'air.



La terre doit être un peu tassée pour que les graines adhèrent bien. Mais pour germer, elles ont autant besoin d’air que d’eau. Il ne faut donc pas presser trop fortement. Une petite rondelle de bois munie d’un manche s’avère bien pratique.

Arroser  les semis sans détremper.


Au début, un seul arrosage suffit. Et si le terreau est déjà un peu humide, faites une simple pulvérisation. Surveillez ensuite étroitement l’état du terreau. Les arrosages ne commenceront vraiment que lorsque les graines auront germé, car c’est à ce moment-là qu’elles ont le plus besoin d’eau. Arrosez toujours avec de l’eau à température ambiante.

Pour récolter tôt, pas besoin de semer tôt.



Vous ne pouvez procéder ainsi, et à l’intérieur, que si vous bénéficiezd’une importante lumière du jour. En effet, une fois apparues, les plantules ont besoin de beaucoup de lumière (et d’une température pas trop chaude), sinon elles s’étiolent (les tiges pâlissent et poussent exagérément, puis s’affalent) et, au final, ne donnent rien de bon.

Laissez les plantes s’endurcir.



Si vous passez les plantes trop rapidement de l’atmosphère protégée de la maison, de la serre ou du châssis, au froid extérieur, elles vont subir un véritable stress. Les parois de leurs cellules sont trop tendres pour supporter le dessèchement dû au vent, même modéré, la chaleur des rayons directs du soleil, la montée et la baisse trop rapides des températures et la fraîcheur des nuits. Dans l’idéal, cette transition se fait sur 15 jours. On commence en laissant les plantes dehors une heure ou deux à l’ombre, le jour, puis on les rentre de plus en plus tard, pour finalement les laisser dehors, au soleil modéré, quand il n’y a plus de risque de gel.

Choisissez la bonne exposition pour faire germer vos graines.



La plupart des semences germent aussi bien dans le noir qu’à la lumière. Mais certaines ont besoin de lumière pour bien germer. C’est lecas d’Ageratum, Begonia, Browallia, Impatiens, Digitalis et Petunia, par exemple. Il faut donc les recouvrir simplement d’une légère couche de terreau. D’autres espèces, comme Calendula, Centaurea, Phlox, Verbena, ne germent pas à la lumière et doivent en être protégées par une feuille de plastique noir.

Utilisez un terreau spécial semis.




Choisissez soit du terreau spécial semis, soit un terreau universel, auquel vous aurez ajouté un tiers de perlite ou vermiculite, pour l’aérer. Si vous tenez à récupérer du vieux terreau, passez-le 30 minutes au four à 100°C.

Repiquez les semis au bon moment.




Après la levée, les deux « feuilles » que vous voyez sont en fait des cotylédons, c’est-à-dire des organes de réserve issus de la graine et destinés à nourrir la plantule pour qu’elle développe sa racine. Les deux vraies feuilles apparaissent ensuite. On peut repiquer jusqu’au stade six feuilles environ. L’important est que les plantules ne s’étiolent pas si elles restent trop serrées.
Le repiquage est le déménagement de la plantule de la caissette où elle pousse avec ses congénères, à un godet individuel. La plantule doit être le moins possible traumatisée au cours de cette opération. Procédez par un jour frais et sans soleil, ou travaillez tôt en matinée, à l’ombre. 

Donnez de la lumière aux plants pour éviter qu'ils s'étiolent.



Un plant étiolé est un plant qui pousse tout en longueur à la recherche de la lumière et développe de frêles tiges. Ces plants se remettront mal de cette période insuffisamment lumineuse. Mieux vaut donc sortir ses semis le jour, même s’il fait frais (sans gel, bien sûr), et les rentrer le soir, que les laisser s’étioler.

Étiquetez pour bien identifier.



Rien ne ressemble plus à un plant de melon qu’un plant de potiron, du moins pour le néophyte. Prenez la peine d’étiqueter vos semis, en indiquant la variété, mais aussi la date de semis, et éventuellement, la marque de la graine. Le bon vieux crayon à papier à mine grasse (3B et plus) résistera à l’eau et aux UV, ce qui n’est pas le cas des feutres dits « indélébiles ».

Protégez les jeunes pousses des pillards.



Ils sont nombreux à convoiter les jeunes pousses tendres : escargots et limaces, bien sûr, mais aussi étourneaux, merles et rongeurs. Un grillage empêc
hera les plus gros prédateurs de dévorer les graines avant qu’elles ne germent. Pour les limaces, seul le Ferramol est (relativement) efficace, et sans danger pour le reste de lafaune.

Le saviez-vous ?
On conseille souvent de saupoudrer les graines avec du marc de café, censé éloigner les insectes nuisibles. Force est de constater que le produit n’est pas à la hauteur des attentes. Pire même, il arrive qu’il moisisse à la surface du pot...
Ce commentaire a été modifié le 08/04/2019 à 17:00
06/04/2019 - 09:02
Voici Un Bouquet De Fleurs Printanier  -


Au jardin, les ketmies fleurissent rarement avant la mi-août. Ces hibiscus vivaces se donnent en spectacle durant un bon mois.

Hibiscus syriacus est un arbuste atteignant 2 m. Pétales et coeur aux coloris différents.
Hibiscus moscheutos produit des fleurs rondes blanches, roses ou rouges de 25 cm de diamètre.
Spectaculaire ! Il émerge du sol fin mai : 90 à 200 cm. Plein soleil, sol ordinaire bien drainé.


Les Graminées.



La liste des graminées est interminable, mais chez les espèces à grand déploiement, les plumeaux font leur apparition à la fin d'août.

De petite taille, environ 60 cm, Chasmanthium produit de jolis fruits rappelant de minuscules poissons qui persistent jusqu'au gel.
La variété « Northern Lights » a un feuillage panaché, 30 cm. Mi-ombre, sol riche, humide en tout temps.

Les Rudbeckies.


Parmi les rudbeckies vivaces tardives, deux variétés attirent l'attention.

Rudbeckia triloba « Prairie Glow » produit un feu d'artifice de fleurs bicolores (orange et jaune).

Vivace de courte durée, elle se ressème facilement (1 m).

Rudbeckia laciniata est cultivée depuis des lustres (2 m). Fleurs jaunes.

La variété « Goldquelle » est double, en pompon. Sol ordinaire, soleil ou mi-ombre.

Les Asters.


Souvent en fleurs jusqu'à la fin septembre, les asters sont malheureusement les oubliés de nos jardins.

Pourtant, ils sont très florifères, exigent peu d'entretien et offrent une gamme de coloris fort jolis, du blanc en passant par le bleu ou le rose.
C'est le cas notamment de la lignée Wood's comme « Wood's Pink », 50 cm. Sol ordinaire bien drainé, plein soleil.

Les Cimicifugas.


Aujourd'hui classées parmi les actées, les cimicifugas sont en fleurs vers la fin d'août.

De 15 à 25 cm de longueur et souvent délicatement recourbé, l'épi floral émet un délicieux parfum perceptible à des mètres à la ronde.Elles sont aussi appréciées pour leur feuillage pourpre souvent très foncé. De 70 cm à 1,5 m.  Sol riche, humidité constante, mi-ombre. Acteadahurica produit un feuillage vert.

Les Anémones Japonaises.


Avec leurs fleurs délicates et abondantes, dans des tons de rose plus ou moins pâle, les anémones japonaises méritent une place de choix au jardin.
Elles sont en fleurs pendant 4 à 5 semaines.
« Robustissima » manifeste souvent des ambitions territoriales, un défaut mineur largement compensépar sa beauté.

« Honorine Jobert » est blanche et mesure 1 m. Sol riche, humide, soleil ou mi-ombre. Les variétés foncées sont fragiles.

Les Phlox Paniculés.


Certains phlox paniculés, probablement parmi les plus beaux, sont très tardifs.
C'est le cas de « Jeana » aux fleurs lavande tirant sur le rose.

Sa résistance à l'oïdium (le blanc) est excellente et il mesure 1 m.
Soleil, mi-ombre, sol riche et humide sont nécessaires, avec un arrosage régulier.

Son cousin, « Aureole », est plus court (60 cm), plus rustique (zone 3) et donne des fleurs de couleur fuschia.

Ce commentaire a été modifié le 06/04/2019 à 09:05
06/04/2019 - 03:08
  Jonquilles, Narcisses

Les narcisses 

sont des plantes vivaces bulbeuses très faciles à cultiver.

Elles nous séduisent par leur floraison printanière lumineuse, dans
les tons blancs ou jaunes, parfois orange
.
  Elles poussent à peu près partout et se naturalisent facilement.
 Les narcisses sont des plantes  formées d'une trompette centrale ou couronne émergeant
d'un ensemble de 6 pétales.




       Plantez vos narcisses en début d’automne,
dans l’idéal entre septembre et novembre.
La plantation reste néanmoins possible jusqu’en décembre.
Planter tôt permettra à la plante de bien s’installer avant l’arrivée de l’hiver et d’offrir
une floraison très tôt
au  printemps.

Nord (59), Cassel, la ferme et la prairie de narcisses 


Vos narcisses se plairont en plein soleil ou à mi-ombre.
    Vous pouvez les installer au pied d’arbres caducs, en sous-bois ou dans une pelouse.
Ils sont peu exigeants et se plaisent à peu près partout.
Des bulbes de narcisses pour décorer le pied d'un arbre

À l’inverse d’autres bulbes qui pourrissent facilement, les narcisses supportent assez bien l’humidité hivernale. Ils poussent bien même dans les sols lourds ou argileux !

Ces terrains conviennent parfaitement au Narcisse des Poètes.

Les narcisses aiment les sols plutôt frais, voire humides, en hiver et au printemps,
mais
après la floraison
ils apprécient que le sol reste sec pour l’été.

Château & Jardins de Villandry : “Les narcisses du potager”

Buttes Chaumont,
Paris XIX Massif de narcisses, jacinthes et myosotis, parc des Buttes-Chaumont (Paris 19ème), avril 2010,


N’hésitez pas à les planter en groupe
pour former de larges touffes, assez denses.

parterre de fleurs multicolores de forme géométrique - jacinthes et narcisses

  Pour un aspect harmonieux, composez des touffes uniformes avec une seule variété, plutôt que d’en mélanger plusieurs.

 

Respectez une distance d’une dizaine de centimètres entre chaque bulbe.

Pour obtenir un effet très naturel, vous pouvez les disposer de façon aléatoire, en les lançant et en les plantant là où ils tombent.

Massif de narcisses, jacinthes et myosotis, parc des Buttes-Chaumont

Creusez un trou, de 10 à 15 centimètres de profondeur.
Nous conseillons de planter les bulbes à une profondeur de trois fois leur hauteur.
Ainsi, les plus gros seront plantés un peu plus profondément que les petits.
N’hésitez pas à utiliser un plantoir à bulbes.
Placez le bulbe
, dans le bon sens, la pointe dirigée vers le haut.
Vous pouvez regrouper trois ou cinq bulbes dans le même trou, pour former des touffes.
Recouvrez de terre.

Tassez délicatement avec le plat de la main.
Une fois la plantation terminée, nous vous suggérons d’installer un paillage composé d’une couche de feuilles mortes.
Il est possible de forcer les bulbes de narcisses pour avancer la floraison.
Intervenez en automne, vers le mois d’octobre.

Les bulbes qui fleurissent  au printemps, ont une période de plantation qui peut aller
d’octobre à fin décembre (tulipes, jacinthes, narcisses, etc.). Par contre, les bulbe qui fleurissent en été, ne seront plantés qu’à partir de mars et jusqu’à fin mai.


Les narcisses s’adaptent très bien à une plantation en pot.
Ils peuvent même être forcés, pour obtenir une floraison entre décembre et janvier.

Forcer des bulbes

Prenez un pot, et installez dans le fond une couche de graviers.
Utilisez un substrat plutôt drainant, par exemple en mélangeant du terreau à 1/3 de sable.
Plantez, de façon assez dense, en plaçant la pointe des bulbes juste en dessous de la surface du sol.
Arrosez.
Placez le pot à un emplacement sombre et froid (dans l’idéal, à une température comprise entre 4 °C et 8 °C). Continuez à arroser régulièrement pour maintenir le substrat humide.
Deux mois plus tard, déplacez le pot à un emplacement lumineux et un peu plus chaud (maximum 18 °C). Après la floraison, nous vous conseillons de planter les narcisses au jardin, mais il faudra attendre quelques années pour les voir refleurir.

Une fois la floraison terminée,
il est préférable de retirer les fleurs fanées pour ne pas épuiser la plante inutilement.
     Vous pouvez aussi faire un apport d’engrais riche en potasse.
Laissez le feuillage faner tout seul
, car le bulbe reconstitue ses réserves : attendez quelques semaines
avant de passer la tondeuse.
Si vous coupez le feuillage trop tôt, vous risquez de compromettre la floraison de l’année suivante.
Nous vous conseillons de diviser vos narcisses tous les quatre ans
,
voire un peu plus tôt si la floraison s’épuise ou que les touffes deviennent trop denses.
Là aussi, il faut attendre que les feuilles soient sèches et que la plante soit entrée en dormance pour intervenir.
  Il est inutile d’arroser les narcisses en été, puisque le bulbe est en dormance.
En revanche, n’hésitez pas à arroser au printemps les narcisses à floraison tardive si le temps est sec.
Les narcisses ne demandent presque pas d’entretien,
ils poussent très bien tous seuls.
Leurs bulbes ne sont jamais attaqués par les rongeurs car ils sont toxiques !
Vous pouvez même planter des narcisses près d’autres bulbes, comme les tulipes, pour les protéger…
tulipes et narcisses


Les narcisses sont aussi très peu sensibles aux maladies.
     Ils sont parfois attaqués par la mouche des narcisses (Merodon equestris), dont les larves consomment les bulbes.
Vous pouvez protéger vos narcisses en paillant le sol à l’automne pour empêcher la ponte des adultes, et donc l’apparition des larves.
     Il arrive aussi que les pétales soient grignotés par les limaces !



Bouquets de narcisses :
Cueillez vos narcisses lorsque le bouton est coloré et commence tout juste à s'ouvrir.
Inutile d'utiliser un sécateur, on peut tirer délicatement sur la tige pour la détacher du bulbe.
Leur robustesse et leur générosité permet de les cueillir à pleines brassées,
en revanche il est recommandé de ne pas les mélanger avec d'autres fleurs à couper,
les tulipes notamment.
En effet, les tiges creuses des narcisses contiennent une substance faisant rapidement faner les autres fleurs. On peut atténuer cet effet en trempant l'extrémité des tiges dans l'eau très chaude  pendant une à deux minutes pour les cautériser.
Rien de tel qu'un beau bouquet de narcisses pour faire entrer le printemps jusqu'au cœur de la maison !



Les branchages de bouleau teintés accompagnent  jonquilles et narcisses
Narcisses

 En 1897   la   1ère   Fête des Narcisses
fut organisée par les hôteliers et politiciens dans le but d’intéresser, de divertir et surtout de retenir les étrangers en séjour dans la région de Montreux.
Prenant exemple sur les grandes villes du sud de la France comme Nice,
la Fête des Narcisses s’inspira des grands Carnavals et reprit l’idée d’une fête en plusieurs parties…
- le corso fleuri,
- la bataille de fleurs,
- les concerts,
- les ballets et bien sûr
- les fêtes Vénitiennes avec
- feux d’artifices sur le lac. 
La Fête des Narcisses était clairement annoncée comme un outil de publicité qui faisait connaître la région de par le monde et présentait Montreux comme un lieu où l’on sait se divertir et où l’on ne s’ennuie jamais!
De 1897 à 1957, 24 éditions furent célébrées.


Pour les corsos fleuris,
des véhicules les plus divers et souvent sponsorisés par les commerçants et industriels de la région défilaient devant le public et un jury qui couronnait les plus beaux et les plus imaginatifs d’un prix.
Les chars
décorés par les fleuristes de la Riviera atteignaient des sommets floraux grandioses avec un corso où toutes les fleurs se rassemblaient pour rendre hommage aux narcisses.





Jusqu’à la 1ère guerre mondiale, les représentations touchaient à des mythes et légendes régionales.
Chacun des mythes abordés tenait son histoire d’un lieu particulier qui se trouvait à Montreux ou dans les alentours, invitant les hôtes à découvrir et passer plus de temps à Montreux.




Après-guerre et afin d’attirer à nouveau les touristes,
la fête des narcisses se réinventa, s’adaptant et recalant les auteurs suisses romands au profit
des stars de l’époque … tels que
- les ballets russes de Serge Diaghilev,
- le ballet de Vienne,
- l’Opéra de Paris,
- l’Opéra de Rome!
L’apogée fut atteinte les 5 et 6 juin 1954, quand plus de 3 millions de téléspectateurs européens virent défiler la reine des Narcisses avec son cygne et plus de 60’000 personnes en ville de Montreux grâce à la première retransmission en Eurovision.
En 1957 la Fête des Narcisses fut même exportée à Chicago par la Colonie Suisse qui fit livrer sur place et sous 24 heures plusieurs dizaines de kilos de narcisses cueillis aux Avants !