Une femme casse un pot de fleurs, mais regardez comment elle le transforme.
Digne d’un conte de fée. Dans les comédies romantiques dramatiques italiennes, les femmes coléreuses ont tendance à envoyer des pots de fleurs sur leurs "amants" (plus il est gros, mieux c'est). Ici, les choses sont un peu différentes, mais il arrive que de temps à autre un pot casse sans pour autant qu'il n'y ait de drames. Ne soyez pas déçu, car même s'ils sont cassés, les pots peuvent être transformés en superbes pièces de déco. Regardez ces pots en terre brisés se refaire faire une beauté : mgur/oooogle12
Un détail saute aux yeux : certains pots ont été volontairement abîmés. Or, il est évident que casser un pot est plutôt marrant surtout lorsque c'est pourcréer quelque chose de fabuleux. Si vous souhaitez réaliser l'un de ceschefs d'oeuvre, assurez-vous que les brisures soient bien placées dans la terre sinon elles seront instables. N'oubliez pas que plus le pot est gros, plus vous avez de possibilités. Les jolis jardins sont connus sous le nom de jardins féériques et en y jetant un coup d'oeil, il est fort probable que de vraies fées viennent s'y installer rapidement. Cela confirme bien que l'on peut faire de bonnes choses dans les vieux pots !
Cet arbuste est l'un des rares à offrir sa floraison pétillante alors que l'hiver rôde dehors, raison qui en fait une valeur sûre pour fleurir l'intérieur en attendant le printemps. Un intérieur pas trop chaud et de fréquents "bains de pluie" : tels sont les secrets pour garder une azalée en bonne santé et la faire refleurir. Cela vaut la peine car une azalée forme naturellement un gros bonsaï toujours plus fleuri avec le temps, sans rien y connaître en technique de nanification et de bonsaï. Mais au fait, saviez-vous que l'azalée est en réalité un rhododendron ? Certes, il s'agit d'un rhododendron d'un type un peu spécial, mais cela reste une plante de terre de bruyère. On vous dit tout! Rose ou blanche, l'azalée du Japon combine la grâce de la rose et la fraîcheur du camélia…Comment faire refleurir l'azalée du Japon en pot ?Avant tout, cette plante craint la chaleur : gardez-la à un endroit où en hiver, elle ne sera pas exposée à des températures supérieures à 15 °C. Elle peut parfaitement supporter des petits gels, mais en dessous de -3°C, ses boutons et ses fleurs peuvent flétrir. Elle est idéale dans un patio peu ensoleillé ou une véranda non chauffée. Elle craint le soleil de l'après-midi, qui la dessèche et la brûle, surtout d'avril à octobre. Offrez-lui un emplacement à la mi-ombre, par exemple en compagnie de fougères. Autre précaution : offrez-lui un substrat acide pour camélias ou rhododendrons. Utilisez un terreau du commerce ou mieux, faites votre propre mélange. Enfin, arrosez régulièrement l'azalée car la motte ne doit jamais sécher, même au plus chaud en été. Il est hors de question de laisser ses racines tremper dans une soucoupe d'eau. Laissez-la profiter des pluies, et n'hésitez pas à la doucher en été. Lorsqu'elle grossit, rempotez-la comme n'importe quelle autre plante en pot. Bon à savoir : les azalées de Chine, ou azalées mollis (Rhododendron luteum) ne sont pas du tout adaptées à la culture en intérieur, même dans les pièces peu chauffées. Mais ces arbustes vivent très bien en pot sur un balcon, sans soleil l'après-midi ! Pour obtenir un tel spectacle, il faudra veiller longtemps sur votre azalée : elle peut vivre plus d'un siècle en pot…Une azalée qui reste décorative toute l'année...Pour profiter d'une azalée qui soit belle en toute saison, apportez un peu d'engrais entre avril et septembre. Arrosez toujours au préalable et choisissez un engrais pour orchidées, car les engrais classiques sont trop concentrés pour l'azalée du Japon. En hiver, ne fertilisez pas et luttezcontre la sécheresse de l'air. Ses rameaux s'allongent chaque année de 5 cm environ, ce qui en fait unarbuste très compact et sans taille. Une azalée en bonne santé forme un dôme vert sombre et les bourgeons deviennent renflés en fin de saison, signe qu'ils contiennent des boutons à fleurs... Et pour une azalée plus décorative encore, choisissez une forme à feuilles panachées, comme la variété 'Silver Queen' ! L'azalée du Japon 'Silver Queen' possède des feuilles panachées de blanc qui la rendent attractive même en dehors de la floraison.Découvrez la véritable azalée d'intérieurÀ côté de l'azalée du Japon, il existe un type d'azalée encore peu cultivé chez nous, mais qu'il faut découvrir d'urgence. Ce sont les vireyas. Attention, plante frileuse ! Les vireyas sont des Rhododendron originaires d'Asie tropicale, où ils poussent sur les arbres à la façon des tillandsias. Chez nous, ce sont de superbes plantes d'intérieur qui fleurissent plusieurs fois par an. Il leur faut un intérieur sans soleil direct (vive les appartements peu lumineux et les fenêtres au nord !) mais une atmosphère assez moite. À la différence de l'azalée du Japon, un minimum de 10 °C en hiver (et jusqu'à 25°C) est nécessaire aux vireyas pour bien s'épanouir. Quelques pépiniéristes commencent à en proposer. Les vireyas sont le plus souvent roses ou rouges mais ils sont toujours flashy !
Un Arbre que l'on aimera ongtemps Le choix d'un arbre ne devrait pas se faire à la légère. Photo Alain Roberce, LaPresse Danielle Bonneau La Presse Si l'on veut planter un arbre chez soi, mieux vaut prendre le temps de le choisir. Car on l'aura longtemps. Très longtemps. Voici certains éléments à considérer pour être heureux de sa décision et voir l'arbre grandir en santé.
Certains ne voudraient pas d'un cerisier parce qu'il faut ramasser les cerises, qui tombent sur le sol. Photo Alain Roberge, La Presse Les cerises tachent le trottoir quand elles tombent. Cela ne dérange pas du tout Luc Dethier.Qui apprécie beaucoup son cerisier. Photo Alain Roberge, La Presse
Avec ou sans fleurs. Pour certains, un arbre qui produit de magnifiques fleurs suscite l'émerveillement. Pour d'autres, c'est une source de frustration, puisqu'il faut ramasser les fruits. Il faut reconnaître dans quel camp on se trouve, indique Luc Dethier, coordonnateur du département d'horticulture... Au collège Montmorency et arboriculteur certifié ISA (International Society of Arboriculture). « Il y en a qui ne veulent pas d'un cerisier, parce qu'il fait trop de "cochonneries", dit-il. En contrepartie, le nôtre nous donne une dizaine de kilogrammes de fruits. Nous faisons de la purée, que nous congelons et utilisons pendant l'année. Il faut aimer les arbres pour leurs bons et leurs mauvais côtés. » Ombre légère ou dense. Pensant à long terme, Luc Dethier a planté un chicot d'Amérique (Gymnocladus dioicus) près de sa terrasse. « Les folioles s'ouvrent comme un volet et bougent en fonction de la luminosité, explique le biologiste. Dessous, on est à la mi-ombre. On ne voulait pas être en plein soleil et on n'avait pas envie qu'il fasse noir totalement. » Dans d'autres circonstances, un arbre comme un érable de Norvège peut être tout indiqué. À l'avant de la maison, un arbre touffu qui cache les fils électriques etrafraîchit les environs peut s'avérer un choix judicieux. Tout dépend des besoins. Saines racines. Pour que l'arbre soit robuste, il faut s'assurer que les racines s'étendent horizontalement. « Si on achète l'arbre dans un pot, on scie à l'intérieur du contenant et on réduit le diamètre de toutes les racines d'environ 1 po tout autour... Indique Luc Dethier, qui est aussi copropriétaire de l'entreprise Dumoulin Arboriculture. Sinon, les racines vont pousser vers le bas et elles vont ensuite remonter pour aller à la bonne place. L'arbre ne sera pas aussi solide. » Quand on le plante, il faut respecter le collet, poursuit-il. La terre doit atteindre le point de jonction entre les racines et le tronc. Un tronc solide. Une fois planté, l'arbre sera là pour les 50 et même 100 prochaines années, rappelle Luc Dethier. « On veut qu'il soit résistant, bien structuré », précise-t-il. Il doit donc avoir un bel axe, partant d'en bas vers le sommet. Les branches doivent être d'un plus petit diamètre que le tronc et le plus loin possible de la base. Il faut éviter qu'il y ait une fourche, en V, d'un angle de 45 degrés ou moins. « Au moment de la sélection, le tronc est très important », insiste l'expert. Une bonne structure permettra d'éviter des branches brisées lors de pluie verglaçante ou de forts vents. Entretien régulier. Mieux vaut ne pas attendre que les branches deviennent très volumineuses pour les couper. « Il faut anticiper comment elles vont pousser et élaguer celles qui seront un jour dans les jambes », recommande Luc Dethier. Il est préférable d'y aller par étapes et de couper une branche graduellement avant qu'elle ne devienne trop grosse et dérange, par exemple, un voisin. Il y aura alors une petite cicatrice. Au contraire, en coupant d'un coup une branche de plus de 10 cm de diamètre..Un bourrelet se formera sur le tronc et de la pourriture risque de se développer. L'arbre pourra vivre moins longtemps.
Ce commentaire a été modifié le 17/08/2018 à 10:44
Peut-On Jardiner Sans Eau ? Notre Vrai-Faux Pour Connaître Enfin La Vérité...
Par Catherine Delvaux
Du Magazine Détente Jardin
Le « jardin sec » étant encore peu connu de la majorité des jardiniers, ilcircule à son propos quelques idées toutes faites. Petite mise au point.
Une pelouse qui jaunit en été est une pelouse perdue. Faux ! C’était plutôt la réputation du jardinier qui était perdue… il y a trente ans ! Les mentalités ont bien changé depuis. Une pelouse jaune est le signe d’un jardinier écoresponsable qui préserve les ressources naturelles. En effet, la pelouse est constituée de graminées qui, pour la majeure partie, entrent en repos l’été. Inutile donc de l’arroser. Laissez-la jaunir plus ou moins, vous économiserez des mètres cubes d’eau et elle reverdira comme par magie en automne. Vous pourrez même épandre une fine couche de terreau et passer le rouleau, elle n’en sera que plus belle ! Un Sol Sableux Est Sec. Pas Toujours !
Au départ, il est effectivement plutôt sec (et pauvre)... Mais si, quand vous videz votre bac à compost au moins une fois au printempset une fois en automne, vous lui apportez de l’humus en masse, il va s’enrichir notablement en une petite dizaine d’années et commencer à retenir l’eau. Vous aurez alors un sol très facile à travailler, contenant une quantité correcte de matière organique et donc retenant correctement l’eau : presque l’idéal pour un jardinier !
Quand L’eau Est Rare Ou Chère, J’arrête D’arroser...Faux ! Il faut quand même arroser les jeunes plants récemment installés en pleine terre. Pensez alors récupération d’eau : celle du lavage des légumes, la dernière eau de rinçage de votre vaisselle, celle que vous faites couler en attendant qu’elle soit chaude. À la guerre comme à la guerre, ces litres sont précieux !
Arroser À L’arrosoir Économise L’eau. Pas Forcément ! Pour vraiment économiser l’eau, rien ne vaut le goutte-à-goutte. Un tuyau percé ou un goutteur délivre une goutte toutes les X secondes, à l’endroit exact des racines. C’est l’idéal puisque aucune goutte d’eau n’est perdue par évaporation. Mais pensez bien tous les mois à changer le goutteur de place, pour que les racines de la plante ne se développent pas que d’un seul côté, dans la poche de terre humide. Vous pouvez aussi utiliser un programmateur qui économise l’eau.
Il Faut Toujours Pailler Avec De La Matière Organique...Faux ! Si le compost ou la paille sont parfaits pour la plupart des plantes, il est des cas où ils sont inutiles, voire néfastes. Les plantes de garrigue, comme les cistes, n’aiment pas ce type de paillage. Au mieux, déposez à leur pied une couche de graviers, qui aura le double avantage d’écarter les mauvaises herbes et d’éviter que de l’humidité seconcentre au niveau du collet des plantes.
Rattraper Un Coup De Chaud, C’est Possible ? Vrai ! Mais uniquement si le mal est pris à temps. Arrosez dès que vous constatez un ramollissement des feuilles, un changement du port de la plante et dela couleur du feuillage. Si les plantes ne sont pas au soleil, mouillez le feuillage (sauf s’il est duveteux). Attendez une heure et arrosez une autre fois.
Digne d’un conte de fée.
Dans les comédies romantiques dramatiques italiennes, les femmes coléreuses ont tendance à envoyer des pots de fleurs sur leurs "amants" (plus il est gros, mieux c'est). Ici, les choses sont un peu différentes, mais il arrive que de temps à autre un pot casse sans pour autant qu'il n'y ait de drames. Ne soyez pas déçu, car même s'ils sont cassés, les pots peuvent être transformés en superbes pièces de déco. Regardez ces pots en terre brisés se refaire faire une beauté :
mgur/oooogle12
Un détail saute aux yeux : certains pots ont été volontairement abîmés. Or, il est évident que casser un pot est plutôt marrant surtout lorsque c'est pourcréer quelque chose de fabuleux. Si vous souhaitez réaliser l'un de ceschefs d'oeuvre, assurez-vous que les brisures soient bien placées dans la terre sinon elles seront instables. N'oubliez pas que plus le pot est gros, plus vous avez de possibilités. Les jolis jardins sont connus sous le nom de jardins féériques et en y jetant un coup d'oeil, il est fort probable que de vraies fées viennent s'y installer rapidement.
Cela confirme bien que l'on peut faire de bonnes choses dans les vieux pots !
Par Jean-Michel Groult Du Magazine Détente Jardin
Cet arbuste est l'un des rares à offrir sa floraison pétillante alors que l'hiver rôde dehors, raison qui en fait une valeur sûre pour fleurir l'intérieur en attendant le printemps.
Un intérieur pas trop chaud et de fréquents "bains de pluie" : tels sont les secrets pour garder une azalée en bonne santé et la faire refleurir.
Cela vaut la peine car une azalée forme naturellement un gros bonsaï toujours plus fleuri avec le temps, sans rien y connaître en technique de nanification et de bonsaï.
Mais au fait, saviez-vous que l'azalée est en réalité un rhododendron ?
Certes, il s'agit d'un rhododendron d'un type un peu spécial, mais cela reste une plante de terre de bruyère. On vous dit
tout!
Rose ou blanche, l'azalée du Japon combine la grâce de la rose et la fraîcheur du camélia… Comment faire refleurir l'azalée du Japon en pot ? Avant tout, cette plante craint la chaleur : gardez-la à un endroit où en hiver, elle ne sera pas exposée à des températures supérieures à 15 °C.
Elle peut parfaitement supporter des petits gels, mais en dessous de -3°C, ses boutons et ses fleurs peuvent flétrir.
Elle est idéale dans un patio peu ensoleillé ou une véranda non chauffée. Elle craint le soleil de l'après-midi, qui la dessèche et la brûle, surtout d'avril à octobre. Offrez-lui un emplacement à la mi-ombre, par exemple en compagnie de fougères.
Autre précaution : offrez-lui un substrat acide pour camélias ou rhododendrons. Utilisez un terreau du commerce ou mieux, faites votre propre mélange. Enfin, arrosez régulièrement l'azalée car la motte ne doit jamais sécher, même au plus chaud en été. Il est hors de question de laisser ses racines tremper dans une soucoupe d'eau. Laissez-la profiter des pluies, et n'hésitez pas à la doucher en été. Lorsqu'elle grossit, rempotez-la comme n'importe quelle autre plante en pot.
Bon à savoir : les azalées de Chine, ou azalées mollis (Rhododendron luteum) ne sont pas du tout adaptées à la culture en intérieur, même dans les pièces peu chauffées.
Mais ces arbustes vivent très bien en pot sur un balcon, sans soleil l'après-midi !
Pour obtenir un tel spectacle, il faudra veiller longtemps sur votre azalée : elle peut vivre plus d'un siècle en pot… Une azalée qui reste décorative toute l'année... Pour profiter d'une azalée qui soit belle en toute saison, apportez un peu d'engrais entre avril et septembre. Arrosez toujours au préalable et choisissez un engrais pour orchidées, car les engrais classiques sont
trop concentrés pour l'azalée du Japon.
En hiver, ne fertilisez pas et luttez contre la sécheresse de l'air. Ses rameaux s'allongent chaque année de 5 cm environ, ce qui en fait unarbuste très compact et sans taille. Une azalée en bonne santé forme un dôme vert sombre et les bourgeons deviennent renflés en fin de saison, signe qu'ils contiennent des boutons à fleurs...
Et pour une azalée plus décorative encore, choisissez une forme à feuilles panachées, comme la variété 'Silver Queen' !
L'azalée du Japon 'Silver Queen' possède des feuilles panachées de blanc qui la rendent attractive même en dehors de la floraison. Découvrez la véritable azalée d'intérieur À côté de l'azalée du Japon, il existe un type d'azalée encore peu cultivé chez nous, mais qu'il faut découvrir d'urgence. Ce sont les vireyas. Attention, plante frileuse !
Les vireyas sont des Rhododendron originaires d'Asie tropicale, où ils poussent sur les arbres à la façon des tillandsias. Chez nous, ce sont de superbes plantes d'intérieur qui fleurissent plusieurs fois par an. Il leur faut un intérieur sans soleil direct (vive les appartements peu lumineux et les fenêtres au nord !) mais une atmosphère assez moite.
À la différence de l'azalée du Japon, un minimum de 10 °C en hiver (et jusqu'à 25°C) est nécessaire aux vireyas pour bien s'épanouir.
Quelques pépiniéristes commencent à en proposer.
Les vireyas sont le plus souvent roses ou rouges mais ils sont toujours flashy !
Le choix d'un arbre ne devrait pas se faire à la légère.
Photo Alain Roberce, LaPresse
Danielle Bonneau La Presse
Si l'on veut planter un arbre chez soi, mieux vaut prendre le temps de le choisir.
Car on l'aura longtemps. Très longtemps.
Voici certains éléments à considérer pour être heureux de sa décision et voir l'arbre grandir en santé.
Certains ne voudraient pas d'un cerisier parce qu'il faut ramasser les cerises, qui tombent sur le sol.
Photo Alain Roberge, La Presse
Les cerises tachent le trottoir quand elles tombent. Cela ne dérange pas du tout Luc Dethier.Qui apprécie beaucoup son cerisier. Photo Alain Roberge, La Presse
Avec ou sans fleurs.
Pour certains, un arbre qui produit de magnifiques fleurs suscite l'émerveillement.
Pour d'autres, c'est une source de frustration, puisqu'il faut ramasser les fruits.
Il faut reconnaître dans quel camp on se trouve, indique Luc Dethier, coordonnateur du département d'horticulture...
Au collège Montmorency et arboriculteur certifié ISA (International Society of Arboriculture).
« Il y en a qui ne veulent pas d'un cerisier, parce qu'il fait trop de "cochonneries", dit-il.
En contrepartie, le nôtre nous donne une dizaine de kilogrammes de fruits.
Nous faisons de la purée, que nous congelons et utilisons pendant l'année.
Il faut aimer les arbres pour leurs bons et leurs mauvais côtés. »
Ombre légère ou dense.
Pensant à long terme, Luc Dethier a planté un chicot d'Amérique (Gymnocladus dioicus) près de sa terrasse.
« Les folioles s'ouvrent comme un volet et bougent en fonction de la luminosité, explique le biologiste. Dessous, on est à la mi-ombre.
On ne voulait pas être en plein soleil et on n'avait pas envie qu'il fasse noir totalement.
» Dans d'autres circonstances, un arbre comme un érable de Norvège peut être tout indiqué.
À l'avant de la maison, un arbre touffu qui cache les fils électriques etrafraîchit les environs peut s'avérer un choix judicieux. Tout dépend des besoins.
Saines racines.
Pour que l'arbre soit robuste, il faut s'assurer que les racines s'étendent horizontalement.
« Si on achète l'arbre dans un pot, on scie à l'intérieur du contenant et on réduit le diamètre de toutes les racines d'environ 1 po tout autour... Indique Luc Dethier, qui est aussi copropriétaire de l'entreprise Dumoulin Arboriculture.
Sinon, les racines vont pousser vers le bas et elles vont ensuite remonter pour aller à la bonne place.
L'arbre ne sera pas aussi solide. » Quand on le plante, il faut respecter le collet, poursuit-il. La terre doit atteindre le point de jonction entre les racines et le tronc.
Un tronc solide.
Une fois planté, l'arbre sera là pour les 50 et même 100 prochaines années, rappelle Luc Dethier.
« On veut qu'il soit résistant, bien structuré », précise-t-il. Il doit donc avoir un bel axe, partant d'en bas vers le sommet.
Les branches doivent être d'un plus petit diamètre que le tronc et le plus loin possible de la base.
Il faut éviter qu'il y ait une fourche, en V, d'un angle de 45 degrés ou moins.
« Au moment de la sélection, le tronc est très important », insiste l'expert. Une bonne structure permettra d'éviter des branches brisées lors de pluie verglaçante ou de forts vents.
Entretien régulier.
Mieux vaut ne pas attendre que les branches deviennent très volumineuses pour les couper.
« Il faut anticiper comment elles vont pousser et élaguer celles qui seront un jour dans les jambes », recommande Luc Dethier.
Il est préférable d'y aller par étapes et de couper une branche graduellement avant qu'elle ne devienne trop grosse et dérange, par exemple, un voisin.
Il y aura alors une petite cicatrice. Au contraire, en coupant d'un coup une branche de plus de 10 cm de diamètre..Un bourrelet se formera sur le tronc et de la pourriture risque de se développer.
L'arbre pourra vivre moins longtemps.
Notre Vrai-Faux Pour Connaître Enfin La Vérité...
Par Catherine Delvaux
Du Magazine Détente Jardin
Le « jardin sec » étant encore peu connu de la majorité des jardiniers, ilcircule à son propos quelques idées toutes faites. Petite mise au point.
Une pelouse qui jaunit en été est une pelouse perdue. Faux !
C’était plutôt la réputation du jardinier qui était perdue… il y a trente ans !
Les mentalités ont bien changé depuis. Une pelouse jaune est le signe d’un jardinier écoresponsable qui préserve les ressources naturelles. En effet, la pelouse est constituée de graminées qui, pour la majeure partie, entrent en repos l’été. Inutile donc de l’arroser. Laissez-la jaunir plus ou moins, vous économiserez des mètres cubes d’eau et elle reverdira comme par magie en automne.
Vous pourrez même épandre une fine couche de terreau et passer le rouleau, elle n’en sera que plus belle !
Un Sol Sableux Est Sec. Pas Toujours !
Au départ, il est effectivement plutôt sec (et pauvre)...
Mais si, quand vous videz votre bac à compost au moins une fois au printempset une fois en automne, vous lui apportez de l’humus en masse, il va s’enrichir notablement en une petite dizaine d’années et commencer à retenir l’eau.
Vous aurez alors un sol très facile à travailler, contenant une quantité correcte de matière organique et donc retenant correctement l’eau : presque l’idéal pour un jardinier !
Quand L’eau Est Rare Ou Chère, J’arrête D’arroser...Faux !
Il faut quand même arroser les jeunes plants récemment installés en pleine terre.
Pensez alors récupération d’eau : celle du lavage des légumes, la dernière eau de rinçage de votre vaisselle, celle que vous faites couler en attendant qu’elle soit chaude.
À la guerre comme à la guerre, ces litres sont précieux !
Arroser À L’arrosoir Économise L’eau. Pas Forcément !
Pour vraiment économiser l’eau, rien ne vaut le goutte-à-goutte. Un tuyau percé ou un goutteur délivre une goutte toutes les X secondes, à l’endroit exact des racines.
C’est l’idéal puisque aucune goutte d’eau n’est perdue par évaporation. Mais pensez bien tous les mois à changer le goutteur de place, pour que les racines de la plante ne se développent pas que d’un seul côté, dans la poche de terre humide.
Vous pouvez aussi utiliser un programmateur qui économise l’eau.
Il Faut Toujours Pailler Avec De La Matière Organique...Faux !
Si le compost ou la paille sont parfaits pour la plupart des plantes, il est des cas où ils sont inutiles, voire néfastes.
Les plantes de garrigue, comme les cistes, n’aiment pas ce type de paillage.
Au mieux, déposez à leur pied une couche de graviers, qui aura le double avantage d’écarter les mauvaises herbes et d’éviter que de l’humidité seconcentre au niveau du collet des plantes.
Rattraper Un Coup De Chaud, C’est Possible ? Vrai !
Mais uniquement si le mal est pris à temps. Arrosez dès que vous constatez un ramollissement des feuilles, un changement du port de la plante et dela couleur du feuillage.
Si les plantes ne sont pas au soleil, mouillez le feuillage (sauf s’il est duveteux). Attendez une heure et arrosez une autre fois.